NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie (2008) Hors-série 2 A31
À contrario, d’un point de vue juridique, la capacité est souventappréciée de manière binaire (capable/incapable). Or, faireperdurer cette dernière dans le plus grand nombre d’hypothèsespossibles semble être une réponse adaptée aux personnes mala-des. En effet, comme le proposent certaines législations euro-péennes, évaluer la capacité juridique en fonction de la naturede la décision à prendre favoriserait, le plus longtemps possible,l’autonomie de la volonté de la personne malade. Nous proposons d’exposer le contexte et la manière dans les-quelles s’exercent les processus décisionnels des personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer. Ensuite, nous présente-rons différentes stratégies existantes visant à évaluer la naturedes décisions à prendre au regard des aptitudes cognitives de lapersonne malade. Enfin, nous évoquerons les perspectives derecherche sur ce thème qu’une telle approche est susceptiblede faire émerger.
14 À propos d’un cas clinique : maladie d’Alzheimer chez une femme suivie pour une psychose maniaco-dépressive
A. MideyPôle de gérontopsychiatrieCentre Hospitalier Saint Jean-de-Dieu, Lyon.
Le diagnostic de maladie d’Alzheimer chez une patiente pré-sentant des troubles de l’humeur et en particulier un certain
degré d’exaltation dans un contexte de PMD n’est pas facile auvu des seuls éléments cliniques rapportés par la patiente ou parson entourage.Nous montrons dans ce poster l’intérêt tout particulier du bilanneuropsychologique.
15 La place de l’ergothérapeute en gérontopsychiatrie
C. PonsonnetPôle de gérontopsychiatrieCentre Hospitalier Saint Jean-de-Dieu, Lyon.
Après un rappel historique concernant les origines de l’ergo-thérapie, nous rapportons différentes expériences cliniques deprise en charge individuelle ou groupale de patients âgés pré-sentant des troubles cognitifs.
Le 25e Congrès international de la Société de Psycho-Gériatrie de Langue Française
aura lieu en septembre 2009 à Tours
