dossier pédagogique "gens de l'alpe"
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Dossier pédagogique de l'exposition "Gens de l'Alpe" du Musée Dauphinois.TRANSCRIPT
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1- Discipline enseignée : niveau de classe :
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� Visiter les expositions de longue durée � Régulièrement � Occasionnellement
� Visiter les expositions temporaires � Régulièrement � Occasionnellement
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(numérotez vos réponses de 1 à 5 par ordre de pertinence)
� Les fiches pour les élèves
� Les documents pour enseignants
� Les éléments de correction
� Les infos pratiques pour organiser sa visite
� Les aspects pratiques : (présentation dans pochette, système de fiche, possibilité de photocopier…)
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(numérotez vos réponses de 1 à 5 par ordre de pertinence)
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� Les documents pour enseignants Précisez :…………………………………………….
� Les éléments de correction Précisez :…………………………………………….
� Les informations pratiques pour organiser sa visite Précisez :…………………………………………….
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� Au musée, lors d’une visite autonome (visite libre - fiches questionnaires pour élèves)
� Au musée, en complément d’une visite guidée (fiches questionnaires pour élèves)
� En classe avant la visite au musée
� En classe après la visite au musée
� En classe, pour alimenter et compléter vos cours, sans venir au musée
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� Non � Oui - Si oui, lesquelles ?
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� Auprès de vous : dans votre classe, chez vous…
� Dans votre établissement : À la bibliothèque - Au CDI…
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� L’accueil du musée
� Le programme pour les scolaires édité par le musée (Les rendez-vous pédagogiques)
� Les Rendez-Vous Pédagogiques de la Conservation du Patrimoine de l’Isère
� Lors d’une visite-formation pour enseignants organisée au musée
� Le bouche-à-oreille, les informations données par un collègue, un ami….
� Le site internet du musée ou de la Conservation du Patrimoine de l’Isère
� Par un document d’information édité par l’Éducation Nationale – Lequel ? (Flash info…) : ………………
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� Très satisfait � Satisfait � Peu satisfait � Pas du tout satisfait
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L’équipedu Musée dauphinois
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9+�20�52�09���ou à remettre
à l ’accueil du muséeou par courrier
à l ’adresse suivanteMusée dauphinois
30, rue Maurice Gignoux38031 Grenoble cedex 1
Vous pouvez utiliser le verso
du questionnaire pour nous faire part
de vos remarqueset suggestions.
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Établissement scolaire(nom-adresse)
DOSSIER PÉDAGOGIQUEde l’exposition
Musée dauphinois • Grenoble
SOMMAIRE
DOSSIER ENSEIGNANTNote à l’attention des enseignants, p 3Venir avec sa classe au musée : informations pratiques, p 5Les principaux textes, p 9Plan de l’exposition, p 25Corrigés des fiches pédagogiques, 27
DOSSIER ÉLÈVES - Les fiches pédagogiques
Troupeaux et bergers, p33Fiche 1 - En altitude, point de salut sans l’animalFiche 2 - Les clochesFiche 3 - En montagne, la principale ressource c’est l’herbeFiche 4 - Le berger et la transhumance
Habiter en montagne, p38Fiche 5 - La ferme des Tranchants à AutransFiche 6 - La ferme de la Bâtie à Gresse-en-VercorsFiche 7 - La maison des Arnoux à CeillacFiche 8 - La ferme du Châtelet à Saint-VéranFiche 9 - La ferme de la navette à la Chapelle-en-ValgaudemarFiche 10 - La pièce d’habitation ou la salle communeFiche 11 - La chambre à coucher
Travailler en montagne, p46Fiche 12 – Les travaux des champsFiche 13 – Le cycle annuel des activités agricolesFiche 14 – Les coffinsFiche 15 – La fabrication du painFiche 16 – Faire des tissus
Motifs et décors, p52Fiche 17 – Le cadran solaireFiche 18 – Les coiffes et les tambours à dentelle
Partir Revenir, p55Fiche 19 – Le colporteurFiche 20 – Les premiers guides
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Note à l’attentiondes enseignants
Gens de l’alpe, exposition de longue durée inaugurée fin 1998, puise dans la richesse du patrimoinemontagnard. Elle ramène jusqu’à nous les objets et les gestes quotidiens des communautés qui àforce d’ingéniosité, de courage, de ténacité et de tolérance ont su apprivoiser la pente, les reliefs etles saisons.L’exposition offre au jeune visiteur l’occasion de prendre conscience de la notion d’identitéculturelle et d’aborder simplement les questions de la responsabilité citoyenne à gérer un patrimoinecommun. L’exposition illustre ainsi un grand nombre de thèmes par ailleurs abordés dans lesprogrammes : géographie du milieu montagnard, mémoire collective, identité culturelle, gestion dupatrimoine…
Conçu comme un guide de préparation et d’accompagnement à la visite, ainsi que de restitution enclasse, ce livret pédagogique fournit un ensemble d’outils permettant une découverte active etautonome de l’exposition par les élèves. Ils sont invités à appréhender l’ensemble des éléments del’exposition - objets, textes, photos, notices, sons, etc. - en faisant appel aux compétences telles quel’observation, la description, la comparaison, la déduction, la technique de résumé ou decommentaire écrit.
Le livret pédagogique est composé en deux parties :Le dossier destiné aux enseignants : les informations pratiques pour organiser la venue au musée desa classe ; les principaux textes de l’exposition ; les plans de l’exposition ; les corrections des fichespédagogiques.Les fiches pédagogiques à destination des élèves (5 thèmes traités en 20 fiches) : Troupeaux etbergers (fiche 1 à 4) ; Habiter en montagne (fiches 5 à 11) ; Travailler en montagne (fiches 12 à16) ; Motifs et décors (fiches 17 et 18) ; Partir Revenir (fiches 19, 19-bis et 20)
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Venir au MuséeInformations pratiques
Contacts> Préparer votre visite au musée - Carole Darnault, enseignante chargée du service éducatif assure unepermanence chaque mercredi après-midi de 14h30 à 17h30 - Tel : 04 76 85 19 31 – [email protected]> Renseignements et inscription - Béatrice Cescato - Tél. 04 76 85 19 26Toute visite au musée nécessite une inscription préalable, 15 jours à l’avance.
Tarifs et aides du Conseil général de l’Isère> L’entrée au Musée dauphinois gratuite.> Les visites guidées sont gratuites pour les collégiens iséroiset payantes pour les autres catégories d’élèves (Activité de 1h : 46 € – Activité de 2h : 56 € ).> Les frais de transport des collégiens peuvent être intégralement pris en charge par le Conseil généralde l’Isère pour tous les élèves des collèges isérois, privés et publics, dans la limite de deux voyages parélèveet par an. Renseignements : auprès du Service de l’enseignement primaire et secondaire et del’animation scolaire Conseil général de l’Isère – Téléphone : 04 76 00 36 68
Horaires> Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h du 1er octobre au 31 mai et de 10h à 19hdu 1er juin au 30 septembre.> Sur rendez-vous pour les groupes.
AdresseMusée dauphinois - 30, rue Maurice Gignoux - 38031 Grenoble cedex 1Téléphone : 04 76 85 19 01 - Fax : 04 76 87 60 22
Accès- Autoroute Lyon-Grenoble, Valence-Grenoble, sortie Grenoble-Bastille- Autoroute Chambéry-Grenoble, sortie Grenoble-Centre villeAutocars de plus de 25 places : dépose place de la Cymaise et parking place de l’Esplanade ou dutéléphérique- Piétons : par la montée de Chalemont (accès place de la Cymaise, Fontaine au lion)Accueil des personnes à mobilité réduite.
Le cloître
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Plan Accès Accès
- Autoroute Lyon-Grenoble, Valence-Grenoble, sortie Grenoble-Bastille- Autoroute Chambéry-Grenoble, sortie Grenoble-Centre villeAutocars de plus de 25 places : dépose place de la Cymaise et parking place de l’Esplanade ou dutéléphérique- Piétons : par la montée de Chalemont (accès place de la Cymaise, Fontaine au lion)Accueil des personnes à mobilité réduite.
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TEXTES DE L’EXPOSITION1. Une société, une identité, une culture2. Un territoire totalement investi pour subvenir, une génération après l’autre, à chacun des besoins de l’humain et de ses animaux3. En montagne, la principale ressource, c’est l’herbe4. En altitude, point de salut sans l’animal.5. Dés le printemps, commence une période d’activité fébrile.6. « Sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer »7. La fabrication du pain, aliment de base, exige la mise en œuvre d’un long processus qui finit, avec la cuisson, par mobiliser lacommunauté toute entière.8. Autre aliment de base, le lait et surtout le fromage peuvent aussi procurer quelque argent.9. Une fois les besoins de la famille satisfaits, la laine ou le chanvre sont aussi sources de revenu.10. La maison doit satisfaire à chacun des besoins de la famille et de ses animaux, durant les sept mois de l’hiver montagnard.11. Deux parties principales composent toujours la maison, l’une pour le logement des humains et de leurs animaux et l’autre, au-dessus, pour les réserves des sept mois de l’hiver.12. Construite en pierre ou en bois, ou des deux le plus souvent, couverte de tuiles en terre, de lauzes, de chaume ou de bois, la maisonvarie dans ses matériaux comme dans sa forme, suivant les « pays » des Alpes dauphinoises.13. À demi enterrée, isolée par d’épaisses murailles et par l’empilement des provisions de foin, se trouve la pièce d’habitation. Là batle cœur de la maison.14. D’octobre à avril, de nuit comme de jour, la famille vit dans la même pièce que ses bêtes.15. Ces objets en bois de mélèze ou de pin cembro figurent parmi les témoignages les plus convaincants de la culture des gens del’alpe.16. Tandis que les déplacements saisonniers obligent l’homme à s’absenter fréquemment, la femme assure la permanence du foyer.17. « Apprens si tu es sage car se vau mieux science que héritage. L’héritage te manquera et science te nourrira. ».18. Au Moyen Âge et probablement dès leur origine, l’organisation des sociétés montagnardes est de type démocratique.19. Banque d’écoute20. L’isolement n’a jamais empêché le royaume, l’État, la province ou le diocèse d’exercer leur pouvoir et leur influence vis à vis desGens de l’alpe.21. De mêmes dialectes, une même culture et de nombreux échanges ont toujours rapproché les communautés des versants italiens etfrançais des Alpes.22. Jamais les gens de l’alpe n’ont vécu en réelle autarcie. La transhumance en est l’un exemples les plus significatifs.23. Durant les « sept mois d’hiver », ils quittent leurs montagnes. Les uns deviennent bergers, peigneurs de chanvre ou enseignants etd’autres sont colporteurs.24. L’aménagement de nouvelles routes, les premières ascensions des grands sommets alpins, et l’accroissement du nombre desalpinistes, entraînent la création du métier de guide.25. De saisonnière à définitive, la migration est le destin le plus fréquent des gens de l’alpe.26. Quelques repères signalent toujours l’existence des gens de l’alpe.
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
1. Une société, une identité, une culture (salle1)Il y a quelque trois mille ans, des groupes commencent à s’installer dans lamontagne alpine, entre 1200 et 2000 m d’altitude. Furent-ils refoulées des vallées etdes plaines par quelque envahisseur particulièrement redoutable ? Cherchaient-ils àconquérir de nouveaux territoires ? À de telles conditions d’altitude et de climat, quoiqu’il en soit, les hommes, nepeuvent se passer ni de l’animal, ni d’une forte organisation collective. Ainsiréussirent-ils à s’affranchir de toutes les contraintes : de l’altitude et de la pente ense déplaçant au gré des saisons pour que leurs bêtes profitent des meilleurspâturages ; du froid, par un habitat ingénieux ; de l’isolement, par de fréquentsvoyages. Ce n’était pas le paradis ! Pourtant, des hommes et des femmes surent là inventer ettransmettre un mode de vie susceptible de répondre, un temps, à chacun de leursbesoins, matériels, spirituels, esthétiques, ou religieux. Le Musée Dauphinois conserve les traces de cet équilibre. Datant du XVIIe au débutdu XXe siècle, ces vestiges furent principalement collectés dans les Alpesdauphinoises et principalement, le Queyras, mais témoignent de l’existence d’uneculture plus vaste, celle des gens de l’alpe.
2. Un territoire totalement investi pour subvenir, une génération après l’autre,à chacun des besoins de l’humain et de ses animaux (salle1)(Diaporama)
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Salle 1 - Diaporama « Un territoire totalement investi pour subvenir… »
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
3. En montagne, la principale ressource, c’est l’herbe (salle 1)Mais on ne peut y faire pâturer les animaux qu’une centaine de jours par an. Aussid’énormes provisions de fourrage doivent être constituées pour les nourrir àl’intérieur, durant les 265 jours restant. La récolte de l’herbe et surtout sa fauche mobilisent en juillet tous les hommesvalides. Cependant, il faut savoir économiser sa peine et disposer des outils les plusperformants. Chacun a les siens. Ses propres gestes en dépendent, eux-mêmesacquis dès l’enfance, à l’observation des proches. C’est à l’aide du marteau d’enchaple et de l’enclumette que le faucheur reconstituerégulièrement ce petit bourrelet de métal à partir duquel la lame est aminciejusqu’au fil. Quant au coffin ou couyer, accroché à la ceinture, il maintient la pierreà affûter dans l’humidité voulue, prête à l’emploi. Ces objets, comme ceux qui lespossèdent, sont à la fois différents et semblables, reflets des individualités autantque du groupe, unis par la même fonction, dans un même destin
Fiche 3Q10Q11
Fiche 3Q12
Fiche 3Q14
Fiche 14Q71
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Salle 1 - Marteaux d’enchaple, enclumettes et lames de faux (vitrine au premier plan) - Coffins et pierres à affûter (vitrine au second plan)
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
4. En altitude, point de salut sans l’animal. (salle 1) C’est grâce à la vache, au mouton, à la chèvre, au mulet, que l’on peut satisfaireaux premières exigences : se nourrir, se réchauffer, se vêtir, se déplacer, porter,tirer, fumer la terre. C’est eux aussi qui permettent de disposer de produitsd'échanges tels la laine, le fromage, la viande ou la peau. Or, pas d’animaux sans herbe et pas d’herbe en montagne sans une économiesavamment réglée sur les saisons et les déplacements. Car pour trouver l’herbe làoù elle est la plus nourrissante, il faut suivre sa croissance au fur et à mesure quel’altitude s’élève et conduire ses troupeaux par étapes, des plus bas aux plus hautsquartiers. C’est dans l’alpe, le pâturage le plus élevé, celui qu’on appelle aussi « lamontagne », qu’hommes et bêtes vivent durant l’estivage un moment clef del’année. Aussi la vie entière des communautés de montagne a-t-elle toujoursdépendu de cet espace d’herbe et des déplacements qu’impose son usage, duvillage à l'alpe et de l'alpe au village. Au début de l’été, dès qu’on emmène les bêtes paître, parfois au son de la trompe,des cloches ou des sonnailles sont mises à leur cou. Elle facilitent le travail duberger qui peut ainsi les situer au son. Elles aident l’agneau ou le veau à retrouverleur mère. Elles incitent les bêtes à rester groupées et font la fierté de leurpropriétaire. Encore faut-il se défendre des loups ou des ours en armant les chiensde garde, de solides colliers à pointes.
Fiche 1Q1
Fiche 1Q2Q3
Fiche 2Q9
Fiche 1Q4
Fiche 1Q5
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Salle 1 - Coffins et pierres à affûter
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
5. Dés le printemps, commence une période d’activité fébrile. (salle 2) Alors, il faut déjà penser à l’hiver suivant et mettre en réserve tout ce qui seranécessaire. En avril, la fonte de la neige pourra être accélérée en jetant au sol despoignées de terre ou en tirant une herse légère. Dès lors, il n’y a plus un instant àperdre. Jusqu’au mois d’octobre une multitude de tâches vont s’enchaîner dans unordre immuable, sur l’ensemble du territoire de la communauté. Evacué quotidiennement des maisons, le fumier est acheminé jusqu’aux champs àdos de mulet ou en traîneau. Le sol est labouré à l’aide d’un petit araire adapté autravail des terres maigres et déclives. Sur les sols plus profonds, ceux où l’oncultivera du chanvre par exemple, la charrue sera préférée. Là où la vache ou lebœuf restent employés pour le travail, c’est au joug de corne qu’elles sont attelées.Le mulet, plus habile en montagne, est équipé du joug de garrot ou du collier. La répétition des travaux aratoires et l’érosion tendent à entraîner la terre vers le basde la pente. Aussi doit-elle être périodiquement remontée. Une fois labourés, fumés et piochés, les champs peuvent être ensemencés descéréales de printemps : l’orge, l’avoine ou le trémois (un mélange des deux). Leseigle, principale céréale utilisée pour la fabrication du pain à haute altitude, estsemé aux environs du 20 août et récolté un an plus tard.
Fiche 12Q67
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Salle 2 - Cabane de berger et outils agricoles
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
6. « Sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer » (salle 2) C’est ainsi que les habitants du Queyras parlent de leur vie !En juin, juste avant de labourer les jachères, les provisions de bois sontreconstituées.En juillet, commencent les premières coupes de foin. Fauché, retourné, séché puisrâtelé, le fourrage est serré dans des filets de cordes, les cordiers, ou des toilesgrossières, les bourras, puis transporté jusqu'à la grange par char, traîneau,trinqueballe, dos de mulet ou d’homme.Fin juin, les bêtes paissent encore à proximité des maisons. Peu après, des bergers -désignés parmi les chefs de famille ou salariés - prennent en charge, l’un les bovins,l’autre les ovins et les conduisent au pâturage puis à l’alpe. Alors commencel’estivage.En août, le seigle est semé pour l’année suivante, juste avant que celui de l’annéeprécédente soit moissonné, en septembre, comme l’orge et l’avoine.En octobre, la dernière fauche, dites des regains, permet de compléter la provisionhivernale de foin. Et dès que la récolte des pommes de terre s’achève, vers la mioctobre, il est temps de se préparer à l’hiver et de cuire le pain.
Fiche 12Q67
Fiche 12Q68
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Salle 2 - Cabanes de berger et outils agricoles
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
7. La fabrication du pain, aliment de base, exige la mise en œuvre d’un longprocessus qui finit, avec la cuisson, par mobiliser la communauté toute entière.(salle 3) Même si l’animal occupe une place centrale dans leur existence, les gens de l’alpene se sont véritablement sédentarisés que lorsqu’ils purent produire leur pain surplace. Une fois la moisson faite, à la faucille ou à la faux, les gerbes sont dresséesdans le champ puis transportées en trousses, serrées et bouclées par de petites piècesde bois, appelées tacoules. Parfois, comme à Saint-Véran, les gerbes de seigledoivent encore être exposées au soleil pour achever de mûrir. Puis les épis sontbattus, au fléau simple ou articulé, en prenant soin de ne pas abîmer la tige. Unepartie de la paille du seigle, longue, fine et résistante, pourra être réservée pour latoiture des maisons ou la vannerie. Le reste sera donné à consommer aux animauxou utilisé pour leur litière.Après le battage, le grain est nettoyé au van. Une partie est apportée au moulin afinde disposer, dès l’automne, de la farine pour le pain de l’hiver. L’autre estentreposée dans les arches en prévision des cuissons qui reprendront au printemps. Quand le bois de chauffage est plus rare, comme à Villard-d’Arène, on peut cuire lepain qu’une seule fois dans l’année. Les chefs de famille décident en assemblée del’organisation de la cuisson. La veille, à la maison, la pâte est préparée, brassée,mêlée au levain, laissée lever, puis séparée en miches, elles-mêmes estampées de lamarque familiale, puis transportées au four. Mais la fête n’est pas complète si tourtes,gratins et marmites n’ont pu trouver place, près de l’entrée du four.
Fiche 15Q78
Fiche 15Q79
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Salle 3 - Tacoules (vitrine au premier plan) et marques et râpes à pain (vitrine au second plan)
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
8. Autre aliment de base, le lait et surtout le fromage peuvent aussi procurerquelque argent. (salle 3)
Selon qu’elles travaillent ou non, les vaches donnent de 5 à 10 litres de lait en deuxtraites quotidiennes. Une partie de la crème est réservée pour la fabrication dubeurre. Ensuite, le lait est additionné de présure, caillé, mis en faisselles ou dans desmoules. Une fois égouttés, les fromages sont salés, séchés puis affinés. Le petit lait,recuit, donne un fromage maigre, le sérac, et ce qui reste nourrit le cochon. Lafabrication du beurre et du fromage relève le plus souvent du travail des femmes.Les fromages qui sont fabriqués durant l’été, sur l’alpage, sont descendus àl’automne pour être vendus sur les foires. Le profit de leur vente est l’une desprincipales sources de liquidités dont bénéficient les gens de l’alpe.
9. Une fois les besoins de la famille satisfaits, la laine ou le chanvre sont aussisources de revenu. (salle 3)
C’est le plus fréquemment à l’automne que les moutons sont tondus. La laine estlavée dans le torrent puis dans l’eau tiède avant d’être mise en sacs. Durant la pausehivernale, elle est cardée, filée et souvent tissée à domicile. Les gens de l’alpeproduisent les couvertures et les étoffes qui leur sont nécessaires, réussissant parfoisà commercialiser une partie de leurs tissages.Les tiges de chanvre, une fois rouillies, broyées et teillées, fournissent une fibre qui,après être filée, donne au tissage une toile raide dans laquelle sont taillés des drapset des chemises.
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Salle 3 - Le lait, le fromage (photo à gauche) - Laine et chanvre : navette (en haut à droite) et peigne à carder (en bas à droite)
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
10. La maison doit satisfaire à chacun des besoins de la famille et de sesanimaux, durant les sept mois de l’hiver montagnard. (salle 3)
Dans ces régions alpines aux hivers longs et rigoureux, il est rare que l’on entre deplain pied dans la cuisine ou la salle commune comme on le fait dans la plaine. ÀSaint-Véran, par exemple, on entre dans la maison par un premier espace, appelécourt, qui dessert et ventile chacune de ses parties internes. Bêtes et gens entrent etsortent, par la court où restent entreposés harnais, licols, outils, bâtons ou manteaux.Là aussi bat l’horloge, pour toute la maison.
11. Deux parties principales composent toujours la maison, l’une pour lelogement des humains et de leurs animaux et l’autre, au-dessus, pour lesréserves des sept mois de l’hiver. (salle 3)
Une famille possédant six vaches, un mulet, une chèvre et une quinze brebis, devrapour « faire la soudure », de la mi octobre à la mi juin, entreposer dans sa maisonquelque 250 trousses, soit une vingtaine de tonnes de foin. Un treuil à pied peutpermettre de le hisser et d’en répartir les charges dans les étages de la grange. De là,des rations seront prélevées, matin, midi et soir, et transportées jusqu’auxmangeoires dans les cordiers ou les estrapès.
C’est au premier étage aussi, à l’abri de l’humidité, que se trouvent les arches àgrain pour le seigle, l’avoine et l’orge et, parfois dans une chambre maçonnée, lescoffres à vêtements, les papiers familiaux et la réserve à pain. Les autres produits, laviande salée, le vin, les pommes de terre ou les carottes sont conservés au rez-de-chaussée, dans une cave ou une resserre attenante.
Fiche 8Q50
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Salle 3 - La maison - vue générale de la salle 3 présentant le mobilier et objets du quotidien
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
12. Construite en pierre ou en bois, ou des deux le plus souvent, couverte detuiles en terre, de lauzes, de chaume ou de bois, la maison varie dans sesmatériaux comme dans sa forme, suivant les « pays » des Alpes dauphinoises.(salle 3)
Les habitants du plateau préalpin du Vercors, où l’altitude moyenne est de 1 000 m,ne disposent généralement que d’un seul habitat. Qu’il s’agisse des grandes fermesprospères du pays des Quatre Montagnes (Autrans) ou des marges du Trièves, pluspauvres, sur le piémont oriental du plateau (Gresse-en-Vercors), bêtes et gens viventsous un même toit.
Dans le Queyras, et notamment à Ceillac dont les habitants ont souvent un chaletd’été sur l’alpage et une maison à Guillestre, près de leurs vignes, il n’est pas rare dedéménager plusieurs fois dans l’année. Les habitants de Saint-Véran utilisentpourtant le même habitat.
En Valgaudemar, comme dans de nombreux autres endroits des Alpes, on change demaison autant que de saison.
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Salle 3 - Maquettes des habitations traditionnelles des Alpes dauphinoises
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
13. À demi enterrée, isolée par d’épaisses murailles et par l’empilement desprovisions de foin, se trouve la pièce d’habitation. Là bat le cœur de la maison.(salle 3)Bien qu’un temps de repos commence avec les premières neiges, les occupationsdemeurent nombreuses. Une fois les enfants soignés, la traite et les tâchesménagères achevées, les femmes cardent, filent, tissent, cousent ou font de ladentelle. Les hommes, très fréquemment, travaillent le bois, le tournent, le sculptent,rivalisant d’adresse et d’imagination, surtout lorsqu’il s’agit de réaliser, en «présents d’amour », quenouilles, rouets ou tambours à dentelle.
Outre le pain et le lait, bases de la plupart des soupes, pommes de terre, pâtes, oufarine de maïs constituent l’essentiel du repas quotidien. Le dimanche et les jours defête, la viande salée vient améliorer l’ordinaire. Le vin est surtout bu lors destravaux de force, pendant les labours ou les fenaisons, et bien sûr aux grandesoccasions.
14. D’octobre à avril, de nuit comme de jour, la famille vit dans la même pièceque ses bêtes.(salle 3)L’animal est un compagnon si indispensable à l’homme, en montagne, que des lienstrès profonds unissent l’un à l’autre. Aussi, mulet, veaux, vaches, génisses, brebis etpoules sont considérés comme faisant partie de la famille et vivent dans le mêmeespace. Leur présence rassurante est d’ailleurs l’une des principales conditions duconfort hivernal et pas seulement parce qu’elle permet d’éviter de chauffer.
D’un côté, sur un plancher nettoyé chaque jour, dans leur stalles et face auxmangeoires, demeurent les bêtes. De l’autre, près de la fenêtre, les membres de lafamille dorment dans leurs lits mi-clos. À cause de l’humidité qui règne, le linge dela maison, les vêtements, les papiers ou le pain sont plus souvent rangés dans descoffres, à l’étage. C’est cependant dans cette pièce commune que se concentre la viede la maison, que le groupe se rassemble pour accueillir ses hôtes, faire la veillée,manger, lire, écrire, dormir ou prier.18
Salle 3 - Arche à grain ( meuble à gauche)
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
15. Ces objets en bois de mélèze ou de pin cembro figurent parmi lestémoignages les plus convaincants de la culture des gens de l’alpe.(salle 3)
L’identité qui s’y révèle, celle d’un groupe qui s’inspire aux mêmes sources etpartage les mêmes valeurs et les mêmes croyances, n’empêche pas chaque individud’apposer sa propre marque, son nom, celui du destinataire de l’objet, une date, un «vivat », une maxime, une pensée... Ainsi, ni les contraintes, ni les responsabilités oules devoirs auxquels chacun consent dans le cadre de familial ou communautaire,n’empêche quiconque de s’exprimer en son nom.
D’autre part, ces objets « faits par... et pour... » ne sont pas destinés à être vendus, cesont des dons du mari à sa femme, du beau-père à sa bru, du père à son enfant... descadeaux qui, bien au-delà de leur utilité, scellent, selon le cas, l’amitié, l’affectionou l’amour, et témoignent toujours de liens familiaux et sociaux particulièrementresserrés.
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Salle 3 - Vitrines des objets en bois , « présents d’amour », ...
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16. Tandis que les déplacements saisonniers obligent l’homme à s’absenterfréquemment, la femme assure la permanence du foyer. (salle 3)Bien que le père ou l’aïeul conservent l’autorité dans la maison, la femme y joue unrôle essentiel. Outre son rôle de mère et de ménagère, elle file la laine, « tire » le lait,fait le fromage, participe aux fenaisons, aux moissons et parfois, comme en Oisans,part l’été sur l’alpe avec ses jeunes enfants, pour s’occuper des vaches, du fromageet du cochon.
Jusque dans les années 1870, elle porte le costume traditionnel, dont la coiffe, paréede dentelles change de forme suivant les vallées.Le rouet, la quenouille ou le tambour à dentelle, objets féminins et personnels s’il enest, seront précieusement conservés, chargés du souvenir et des intentions de celuiqui les a amoureusement fabriqués et ornés. Ils seront transmis, tels des relais, auxfilles de la génération suivante mais ne serviront plus.
C’est à la faveur des veillées ou, plus souvent, de l’estivage et des déplacementsqu’il entraîne que des couples se forment. Encore faudra-t-il que les parentsacceptent le mariage, quand ils ne l’auront pas déjà décidé eux-mêmes, car il en vadu devenir des familles et de leurs patrimoines.
17. « Apprens si tu es sage car se vau mieux science que héritage. L’héritage temanquera et science te nourrira. ». (salle 3)Des générations de Queyrassins se sont transmis ce précepte. Même sous l’AncienRégime, la proportion d’enfants alphabétisés, dans la montagne alpine, demeuresupérieure à celle des villes. Bien avant l’instauration de l’école publique, lecture dufrançais et du latin, écriture, calcul et catéchisme sont enseignés dans une étable parun maître d’école désigné et rétribué par la communauté. Ces longs hivers studieuxn’empêchent les enfants, ni de jouer, ni d’aider leurs parents aux travaux quotidiens.
Fiche 18Q94
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Salle 3 - Quenouilles, tambours à dentelle, coiffes (« présents d’amour »)
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18. Au Moyen Âge et probablement dès leur origine, l’organisation des sociétésmontagnardes est de type démocratique. (salle 3)Chez les catholiques comme chez les protestants, les valeurs, les pratiques et lesrythmes de la vie religieuse ne font que renforcer la cohésion de la communauté.L’entraide et la répartition des richesses y prévalent.
Dans les villages du Queyras, chacun des chefs de famille est tour à tour éluprocureur, c’est à dire chef du quartier (ou hameau), responsable du bonfonctionnement des équipements de la communauté, du four, de la fontaine, deschemins, des canaux, ordonnateur des tours d’arrosage ou de l’organisation descorvées. En Oisans, les consuls de l’Ancien Régime, orchestrent de la mêmemanière dans chaque village chacun des actes de la vie collective, décidant encommun de la date de la cuisson du pain, de la réglementation de l’usage despâturages communs, de la vente des fromages, des coupes de bois ou del’approvisionnement en sel depuis les salins de la Méditerranée.
19. Banque d’écouteVeillées, baptêmes, mariages, fêtes patronales et autres événements récréatifs sontautant d’occasions où s’expriment et se transmettent, sous forme de contes, de récits,de formulettes, de chansons, de musiques ou de danses, les éléments d’une identité.La richesse de ces formes d’expression, chez les gens de l’alpe, le doit à l’intensitéde leur vie communautaire. Dans les Alpes dauphinoises, la totalité des villagessitués à plus de 1200 m d’altitude relèvent de l’aire linguistique du provençal.
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Salle 3 - Vue générale des parties 18 et 19 (banque d’écoute)
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20. L’isolement n’a jamais empêché le royaume, l’État, la province ou le diocèsed’exercer leur pouvoir et leur influence vis à vis des gens de l’alpe.Le paiement de l’impôt, le départ des hommes jeunes pour l’armée ou la guerre, lanomination des prêtres... s’imposent à eux comme à n’importe quel autre habitant dupays. Loin d’évoluer en marge du reste du monde, les sociétés montagnardesentretiennent ainsi de tous temps des relations nombreuses avec les vallées, lesplaines et les villes. Situées à proximité des frontières, près des sites stratégiques,ces communautés subissent de plus les réquisitions répétées des armées de passage.Lors des deux guerres mondiales, nombre de jeunes montagnards, envoyés sur lefront pour leur vigueur et leur résistance physique, vont y laisser leur vie.
21. De mêmes dialectes, une même culture et de nombreux échanges onttoujours rapproché les communautés des versants italiens et français des Alpes.Des montagnards des deux nationalités recourent aux revenus de la contrebande del’alcool, des allumettes, du tabac ou du café. Leur expérience de la montagne, descols et des passages, leurs réseaux de connaissances, mais aussi la débrouillardise, laruse et le peu de cas qu’ils font de la frontière, leur permettent d’échapper aisémentaux contrôles douaniers.
Par ailleurs, au moment des fenaisons ou des moissons, il est fréquent que deséquipes de l’une ou l’autre nationalité aillent proposer leurs services d’un versant àl’autre. Parfois, des unions se concluent à la faveur de ces déplacements. Et quandce n’est pas pour des raisons familiales, des pèlerinages, des foires et d’autresformes de rassemblement, entretiennent les relations.
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Salle 4 - Vue générale des parties 20 à 26
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22. Jamais les gens de l’alpe n’ont vécu en réelle autarcie. La transhumance enest l’un exemples les plus significatifs.Parce qu’ils sont habitués a se déplacer fréquemment, ils n’ont aucune difficulté àentretenir, à des fins économiques, des relations régulières avec les régions voisines.Ainsi, certains d’entre eux ont-ils mis à profit leur connaissance de l’élevage pour sespécialiser, devenir berger ou baïle (chef berger), et se faire engager par lespropriétaires des troupeaux de la plaine. Eux connaissent l’itinéraire des drailles quiconduisent aux alpages, et savent, mieux que quiconque, engraisser les bêtes qu’onleur confie pour l’estivage. Ce sont eux qui organisent la transhumance, hivernaled’abord, au Moyen Âge, de la montagne aux plaines du Pô ou du Rhône, puisestivale, de la Provence aux Alpes.
Nombreux sont ceux qui, commençant par acheter quelques bêtes, finissent pars’installer dans la plaine. Ainsi la quasi totalité des familles d'éleveurs ovinsprovençaux sont d’origine alpine. Peut-être même conservent-elles encore, parmi lesdernières, une partie du savoir et du genre de vie des gens de l’alpe.
23. Durant les « sept mois d’hiver », ils quittent leurs montagnes. Les unsdeviennent bergers, peigneur de chanvre ou enseignants et d’autres sontcolporteurs.Chaque automne, une fois faites les provisions de l’hiver, ils laissent leur famille etpartent à travers le monde, devenant fleuristes, merciers, quincailliers, lunetiers,marchands d’images ou de simples, vagabonds ou mendiants. Leur décision, au seinde groupes qui, jusqu’alors ont toujours privilégié les intérêts de la communauté,peut surprendre a priori. Elle révèle un déséquilibre qui n’a cessé de se manifester,en montagne, chaque fois que les ressources disponibles deviennent insuffisantes auregard du nombre de bouches à nourrir. Le colportage, qui souvent va profiter desliens communautaires qu’entretiennent ceux qui restent avec ceux qui sont déjàpartis, devient alors une nécessité. Grâce à lui, des villages qui auraient dû se vider,ont continué d’exister.
24. L’aménagement de nouvelles routes, les premières ascensions des grandssommets alpins, et l’accroissement du nombre des alpinistes, entraînent lacréation du métier de guide.Quelques montagnards, notamment en Oisans, vont témoigner de qualitésexceptionnelles pour conduire les alpinistes sur les plus hauts sommets. PierreGaspard, de Saint-Christophe-en-Oisans, - fils lui-même d’un berger transhumant -ou Hippolyte Rodier, de La Bérarde, pour n’évoquer que les plus célèbres,n’abandonnent ni leurs bêtes, ni leur vie de paysans alpins en devenant guides.
L’alpinisme, s’il ne réussit pas à retenir chez eux un nombre significatif d’habitantsde la montagne, annonce l’avènement d’une nouvelle économie, celle des sportsd’hiver et du tourisme. Les guides-paysans, cependant, sont déjà parmi les derniersreprésentants du monde des gens de l’alpe.
Fiche 4Q17Q18Q19Q20Q21
Fiche 19Q100Q101
Fiche20Q108Q109
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25. De saisonnière à définitive, la migration est le destin le plus fréquent desgens de l’alpe.Certes, ils n’ont jamais cessé, au moins depuis le Moyen Âge, de quitter leursmontagnes. Non sans sacrifices, leurs communautés y trouvent pourtant lapossibilité de perdurer et de se renforcer.
Les nouvelles dispositions de la loi forestière, au XIXe siècle, qui privent lesmontagnards de la jouissance d’une partie de leur espace, le départ de plusieursmilliers de familles pour les colonies d’Afrique du nord, la quête de main d’œuvrelancée par l’industrie, les guerres et leurs nombreuses victimes et, enfin, un mode devie qui ne cesse de se dévaluer par rapport à celui des citadins, tout ce faisceau decauses entraîne la fin des gens de l’alpe. Au début du XXe siècle, insensiblement,leurs communautés se disloquent. Peu après la Seconde Guerre mondiale, leurdisparition est totale.
26. Quelques repères signalent toujours l’existence des gens de l’alpe.Des bois sculptés, une cuisson traditionnelle du pain, une fête de la transhumance,ces trois exemples permettent de mesurer la distance qui sépare désormais les gensde l’alpe de nos sociétés contemporaines. Ils interrogent aussi sur la nature et lesusages de ce qui reste d’eux qui participe, aujourd’hui, d’un même patrimoineculturel alpin. Résistera-t-il à l’exploitation touristique ?
Sans luxe ni facilité, sous la contrainte le plus souvent, les gens de l’alpe ont mis aupoint un mode de vie susceptible de satisfaire leurs besoins et leurs projetsd’hommes et de femmes, dans un rapport d’équilibre avec l’espace montagnard :une raison majeure d’en conserver les traces et d’en traduire le sens profond.
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Salle 11. Une société, une identité, une culture2. Un territoire totalement investi pour subvenir, 3. En montagne, la principale ressource, c’est l’herbe4. En altitude, point de salut sans l’animal.
Salle 25. Dés le printemps, commence une période d’activité fébrile.6. « Sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer »
Salle 37. La fabrication du pain, aliment de base, …8. Autre aliment de base, le lait et surtout le fromage …9. Une fois les besoins de la famille satisfaits, la laine …10. La maison doit satisfaire à chacun des besoins de la famille …11. Deux parties principales composent toujours la maison, …12. Construite en pierre ou en bois, ou des deux le plus souvent, …13. À demi enterrée, isolée par d’épaisses murailles …14. D’octobre à avril, de nuit comme de jour, …15. Ces objets en bois de mélèze ou de pin cembro …16. Tandis que les déplacements saisonniers …17. « Apprens si tu es sage car se vau mieux science que héritage…18. Au Moyen Âge et probablement dès leur origine, …19. Banque d’écoute
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Photo sur toilegrand format
Objet
Vitrine
7 Texte
Légende
Salle 420. L’isolement n’a jamais empêché le royaume, …21. De mêmes dialectes, une même culture …22. Jamais les gens de l’alpe n’ont vécu en réelle autarcie…23. Durant les « sept mois d’hiver », ils quittent leurs montagnes…24. L’aménagement de nouvelles routes, les premières ascensions …25. De saisonnière à définitive, la migration est le destin …26. Quelques repères signalent toujours l’existence des gens de l’alpe.
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PLAN DE L’EXPOSITION
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LES CORRIGÉSTROUPEAUX ET BERGERS
Fiche 1 En altitude point de salut sans l’animalQ1 Quel animaux l'homme élève-t-il en altitude?
À quoi les animaux servent-ils? Mulets, chiens, moutons, vaches, chèvres ;
il servent à se nourrir, se réchauffer, se vêtir, se déplacer,porter, tirer, fumer la terre
Q2 Quels animaux sauvages ont longtemps menacé les troupeaux en montagne?Les loups et les ours
Q3 Observe le collier des chiens berger: comment est-il fait? A quoi sert-il? Collier à pointes pour se protéger des grands prédateurs
Q4 Décris le rythme saisonnier du déplacement des animaux sur la montagne ? Ils montent au fur et à mesure que la neige fond et que l’herbe pousse
au printemps et en étéQ5 Comment s'appelle le pâturage le plus élevé? L’alpeQ6 Comment les bergers isolés communiquaient-ils entre eux?
Avec des cornes d’appel (branche évidée ou coquillage)
Fiche 2 Les clochesQ7 Retrouve tous les noms données aux cloches accrochées au collier des animaux
Petit redon, picon, clavelas, cascarot, piqueQ8 Pourquoi y a-t-il des grosses et des petites cloches?
Pour mettre au cou de petits et de gros animaux : vaches, moutons, chèvresQ9 À quoi servent ces cloches? À repérer les animaux dans la pâturage, à aider le veau et
l’agneau à repérer leur mère, à inciter les bêtes à rester groupées
Fiche 3 En montagne, la principale ressource c’est l’herbe.Q10 Combien de temps les hommes peuvent-ils faire pâturer leurs troupeaux en montagne,
chaque année et pourquoi? 100 jours, à cause de la neige et du froidQ11 Que sont-ils obligés de faire pour nourrir le bétail, une fois revenu à l'étable en hiver?
Leur donner du fourrageQ12 À quel moment de l'année s'effectue la fauche de l'herbe? En juilletQ14 Que met-on dans un coffin ? La pierre à aiguiser la faux
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Fiche 4 Le berger et la TranshumanceQ15 Indique sur le dessin ce qui permet au berger de se protéger des intempériesquand il voyage. Le parapluie, la capeQ16 Tu dessineras autour du berger les objets qui l’accompagnent
Les objets : la montre solaire, la cuiller, le miroir de pocheQ17 Quel nom recevait le chef berger ? Le baïleQ18 Était-il propriétaire des troupeaux qu’il gardait à l’Alpe pendant la belle saison ? NonQ19 Comme s’appelle la période pendant laquelle les troupeaux sont confiés au berger
pour être engraissés ? l’estivageQ20 Comment s’appellent les passages conduisant à l’alpage ? Les drailles
Q21 Qu’est-ce que la transhumance ? C’est le transport des bêtesde la montagne en plaine (automne) ou de la plaine en montagne (été)Quels animaux transhumaient ? Les moutons
Q22 Observe la carte : « les trajets de la grande transhumance ovine » : choisis un itinéraire detranshumance et donne le nom :> De la ville ou de la région de départ : Digne ou Vercors> De la ville ou de la région d’arrivée : Draguignan, Brignols ou Camargue
HABITER EN MONTAGNE
Fiche 5 La ferme des Tranchants à AutransQ23 Légende la photo - indique l’emplacement de l’étable, de la grange, de la salle commune,
des trois chambres et du four à painQ24 Observe la carte : dans quel massif se situe la ferme ? Le VercorsQ25 De quelle manière sont alimentées les mangeoires des bêtes ?
Par des trappes percées dans le plancher de la grange située au-dessus de l ‘étableQ26 Dessine le bord du toit (le mur pignon) ; comment s’appelle ce type de mur pignon ?
Mur à redents ou « pas de moineaux »Q27 À l’origine, de quoi était recouvert le toit de la maison ? De chaume
Fiche 6 La ferme de la Bâtie à Gresse en VercorQ28 À quelle altitude se situe cette ferme ? 1242 mQ29 De quelles pièces se compose la ferme ? 1 étable, une pièce communeQ30 Où se situe la grange ? Comment y accède-t-on ?
Au-dessus ; on y accède par une pente à l’extérieurQ31 De quoi sont faits les murs ? les portes ? le toit ?
Les murs : pierre ; les portes : bois ; le toit : chaume de seigleQ32 Quelle est la durée de vie de la couverture ? 30 ansQ33 Est-ce une ferme plutôt riche, ou plutôt pauvre ?
Plutôt pauvre (le chaume en est le signe )
Fiche 7 La maison des Arnoux à CeillacQ34 À quelle altitude se situe cette ferme ? 1640 mQ35 Observe la carte : dans quel massif se situe Ceillac ? Le QueyrasQ36 Combien la maison a-t-elle d’étages ? 4 étages et un rez-de-chaussée enterréQ37 Précise la fonction de chacun de ces étages
Rez-de-chaussée : salle commune + étable ;1er étage : chambre + réserve à pain ;le reste : grange
Q38 À l’aide de quoi engrangeait-on les récoltes dans les étages ? Repère cet instrument dansla vitrine qui précède les fermes - Un treuil
Q39 Quel matériau recouvre la maison ? - Du boisQ40 Comment les hommes se protégeaient-ils du froid ? Le rez-de-chaussée est enterréQ41 Quelle différence relèves-tu avec la ferme de la Bâtie ?
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Fiche 8 La ferme du Châtelet à Saint-VéranQ42 À quelle altitude se situe cette ferme ? Remarque ? 2040m, c’est une altitude très élevéeQ43 Observe la carte : dans quel massif se situe Saint-Véran ? Le QueyrasQ44 De combien de pièces habitées est constituée la ferme ? 1 seuleQ45 À quoi sert la « fuste » ? C’est une grange pour le foinQ46 À quoi servent les balcons ? À faire mûrir les gerbes de seiglesQ47 De quoi est recouvert le toit ? De bois et de pierreQ48 Observe la date gravée au-dessus de la porte : de quoi s’agit-il ? Ce n’est pas la date
de fabrication, mais sans doute celle de la réfection de la maisonQ49 Avec quels matériaux est-elle construite ? Pierre et boisQ50 La grange est une partie essentielle de la ferme : que remarques-tu dans cette ferme et
celle des Arnoux ? Pourquoi la grange était-elle si grande ?Elle a plusieurs étages, parce qu’il fallait stocker beaucoup de foin pour nourrirles animaux du 15 octobre au 15 juin
Fiche 9 La ferme de la navette à la Chapelle- en-ValgaudemarQ51 À quelle altitude se situe cette maison ? 1326 mètresQ52 Cette maison était-elle occupée en permanence ? Quand servait-elle ?
Non ; elle servait au début et à la fin de l’étéQ53 Quelle remarque peut-on faire sur sa taille ? Elle est petiteQ54 Avec quels matériaux est-elle construite ? Pierre et bois
Fiche 10 La pièce d’habitation ou salle communeQ55 Énumère ce qui constitue la vaisselle.
Assiettes, cuillères, fourchettes, pots, verres, louchesQ56 Observe le vaisselier, à gauche de la table : de quand date-t-il ?
Comment le sait-on ?Comment les assiettes et les couverts sont-ils rangés ?À quoi sert la râpe ?Il date de 1682 ; la date est sculptée devantLes assiettes sont verticales, derrière une barre ; les couverts sont debout,dans des trousC’est une râpe à pain
Q57 De quel matériau sont faites les cuillères ? Les assiettes ?Les cuillères : bois et métal ; les assiettes : terre cuite
Q58 Observe l’objet qui pend au-dessus de la table : de quoi s’agit-il ?Une lampe à huile
Q59 Observe l’objet métallique posé par terre à droite de la table : qu’est-ce que c’est ? Deux pavés sont posés contre lui : de quoi s’agit-il ? Quel nom leur donnait-on ?
Un poêle ; les deux pavés : du fumier employé comme combustible
Fiche 11 La chambre à coucher
Q60 Décris les deux lits : pourquoi sont-ils faits ainsi ? Des sortes de boîtes fermées par un rideau, pour garder la chaleurQ61 Retrouve leur date de fabrication - À droite : 1801 ; à gauche : 1776Q62 À quoi sert la boîte suspendue près d’un des lits ? C’est un berceauQ63 Décris l’armoire du fond ; quand a-t-elle été faite ? En 1660Q64 Que pouvait-on mettre dans le grand coffre ? Du linge (draps),
des vêtementsQ65 Comment, s’appelle l’objet posé à côté de l’armoire et du fauteuil ?
Un dévidoir à laineQ66 Comment s’appelle cet objet ? A quoi sert-il ?
Un rouet, qui sert à filer la laine et le chanvre
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TRAVAILLER EN MONTAGNE
Fiche 12 Les travaux des champs
Q67 Tous les mois sont-ils occupés par les activités agricoles ? Pourquoi ? non, à cause de la neige et du froid
Q68 Combien de temps s’écoule-t-il entre le semis du seigle et sa récolte ?un an
Q69 Que fait-on du seigle une fois qu’il est fauché ?Explique en citant les outils et la machine utiliséson le bat pour séparer le grain de la balle ;on utilise : le fléau, le van, le tarare
Q70 À quoi servent les mulets, les bœufs et les vaches ?Ils servent à tirer la charrue, l’araire, et le traîneau à foin ; à porter la
paille, le foin, le seigle et la charrue
Fiche 13 Les travaux des champs – Le cycle annuel des activités agricoles
Q70-bis Inscris sur le calendrier les activités agricoleset donne le nom de l’outils utiliséMois Nom outils ActivitésjanvierFévrierMarsAvril herse Faire fondre la neigeMaiJuin Araire, charrue Labours - provision de boisJuillet Faux, traîneau Coupe du foin - Les bêtes commencent l’estivageaout Semis du seigleSeptembre Faux, faucille Moisson du seigle, de l’orge et de l’avoineOctobre faux Dernière fauche du foin, récolte des pommes de terreNovembreDécembre
Fiche 14 Les coffins
Q71 Qu’est-ce qu’un coffin ? Un étui que le faucheur porte à la ceintureet où il conserve une pierre aiguiser sa faux
Q72 De quelle matière sont-ils faits ? Surtout du bois, mais aussi un en métal et un en corne
Q73 Dessine le coffin qui te plaît le plusQ74 Sur plusieurs d’entre eux, la date de fabrication est écrite : relève-la.
1738, 1849, 1878, 1881,1890, 1891Q75 sur l’un d’entre eux une phrase est écrite : relève-la
« les femmes, le vin fiat passer le chagrin »Q76 Sur l’un d’entre eux, des instruments sont sculptés : fais-en une liste
faux, râteau, pelle, hache, marteau, pince, fourcheQ77 Tous sont-ils sculptés ? Quels motifs retrouve-t-on souvent sur ces
sculptures ? Non / motifs : feuilles, fleurs, fruits, cercles
Fiche 15 La fabrication du pain
Q78 À quelle saison la farine est-elle faite ?À l’automne
Q79 Combien de fois dans l’année cuit-on le pain ?une ou deux fois, souvent pas plus
Q81 Il y a un autre four à pain : pourquoi a-t-il une cloche ?Parce qu’il sert aussi de lieu de réunion :la cloche sert à appeler les habitants
Q82 Observe les marques à pain : à quoi servent-elles ?À reconnaître son pain une fois qu’il est cuit
Q83 Observe la râpe à pain : pourquoi râpait-on le pain ?Parce qu’il devenait très dur (n’étant cuit qu’un ou deux fois par an)
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Fiche 16 Faire des tissus
Q84 Donne le nom de l’outils et indique en dessous à quoi il sert.Force – Peigne à carder – Rouet – Navette
Q85 D’où venait le fil avec lequel on faisait le tissu ?La laine de mouton et le chanvre
Q86 Qu’est-ce qu’un rouet ?Une machine à filer la laine et le chanvre
Q87 Une fois le fil fabriqué, on fait le tissu avec une machine : comment s’appelle-t-elle ? Un métier à tisserQ88 On voit dans la vitrine un petit élément de cette machine : lequel ?
Une navette
Fiche 17 Le cadran solaire
Q89 Achève de sculpter le cadran scolaire, en inscrivant les heures telles qu’elles apparaissent sur l’objet original, et en complétant celles qui manquentQ90 Entoure midi et mets une flèche indiquant dans quel sens les heures «tournent »Q91 Indique le lieu de provenance et l’époque de l’objet.
Sisteron, XIXè siècleQ92 Quelle bizarrerie le sculpteur a-t-il commis en inscrivant les heures ?
Il les a écrites à l’enversQ93 Quelle heure indique le cadran scolaire exposé ? environ 10h 45
Fiche 18 Coiffes et tambours à dentelle
Q94 Jusqu’à quelle époque la coiffe a-t-elle été portée par les femmes ?La fin du XIXe siècle
Q95 En quoi les coiffes étaient-elles faites ? En coton et en laineQ98 Qui utilisait les tambours à dentelle ? Les femmes
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PARTIR - REVENIR
Fiche 19 Le colporteur
Q99 En quoi consistait la vie des colporteurs ?Ils partaient seuls pour vendre des objets de village en village
Q100 Quand part et quand revient un colporteur ?Il part en automne et revient au printemps (il part sept mois durant)
Q101 Observe la vitrine consacrées au souvenir des colporteurs et indique ce qu’ils pouvaient vendre, de villages en villagesdu linge, de petits objets, des fleurs, des lunettes, des images
Q102 Cherche la vitrine où présentées les planches botaniques :Cite des exemples de fleurs ou de graines vendues par les colporteurs :Pensée, fougère, artichaut, laitue, magnolia, rosierCite le nom d’une fleur que le colporteur n’a jamais pu vendre : une rose verte
Q103 Jusqu’où certains colporteurs sont-ils allés ? Illustre ta réponse à l’aide d’exemples précisjusqu’en Russie (objets rapportés par un colporteur de Venosc)et en Ouzbékistan (une exposition organisée par les frères Marigot de l’Oisans)
Q104 Observe lL’affiche : « Grande expo de plantes à fleurs… » :Nom des colporteurs annoncés : Doulat et CieDe quelle sorte de plantes s’agit-il ? plantes d’ornement et conifères, arbres à fruitsQuels fruits sont vantés par l’affiche ? des poires, cerises, prunes, fraises, groseilles, framboisesQue penses-tu des qualités de la prune de Jérusalem ou de la poire Duchesse de Turquieelles sont exagérées et inventées (prune sans noyau et poire de 1,5 kg)pourquoi l’affiche exagère-t-elle ? pour attirer la clientèled’après elle, d’où proviennent toutes les plantes ? de Turquie, de Jérusalem, d’Australie : de pays lointains
Q105 Cherche et lis la lettre de C.Chouvin.Où et quand a-t-elle été écrite ? Le 17 février 1895, à San SalvadorÀ qui est-elle adressée ? À sa femme et à sa mèrePar quel moyen de transport Claude Chouvin s’est-il rendu à San Salvador ? D’après sesindications, combien de temps durera le voyage de retour ? le bateau ; un moisQu’est-il venu vendre ? Espère-t-il réaliser de bonnes affaires ? - Des plantes ; il a fait des affaires, mais il n’en fait plus et n’arrive plus à écouler son stockQuels sentiments semblent l’habiter ? Quelles sont ses principales préoccupations ? En quoi peut-on dire qu’il a « le mal du pays » il est malheureux, tout lui manque ; il attend avec impatience une lettre de sabien-aimée ; il veut seulement vendre encore un peu de marchandises et rentrer
Fiche 20 Les premiers guides
Q106 Quelles conditions sont à l’origine de la création du métier de guide ?on aménage de nouvelles routes (qui traversent la montagne)et on commence à escalader la montagne (création de l’alpinisme)
Q107 Cite le nom des tous premiers guides…et précise ce qu’ils étaient à l’origine.Pierre Gaspard et Hippolyte Rodier ;ils étaient à l’origine des bergers et des paysans
Q108 Énumère le matériel mis au point par ces guides :Le piolet, le crampon à glace, la canne à bout ferré, la boîte garde-manger
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TROUPEAUXET BERGERSFICHES PÉDAGOGIQUES
Fiche 1 - En altitude, point de salut sans l’animal
Fiche 2 - Les cloches
Fiche 3 - En montagne, la principale ressource c’est l’herbe
Fiche 4 - Le berger et la transhumance
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Fiche 1 – Salle 1
TROUPEAUXET BERGERS
En altitude,point de salutsans l’animal
Lis le texte« En altitude, point de salut sans l’animal… »
Q1 Quels animaux l’homme élève-t-il en altitude ? …………………………………………………….……………………
À quoi servent ces animaux ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q2 Quels animaux sauvages ont longtemps …………………………………………………….……………………
menacé les troupeaux en montagne ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q3 Observe le collier des chiens de berger …………………………………………………….……………………
comment est-il fait ? A quoi sert-il ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q4 Décris le rythme saisonnier du déplacement …………………………………………………….……………………
des animaux sur la montagne ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q5 Comment s’appelle le pâturage le plus élevé ?Indique le sur le schéma ci-contreLes étages alpins - Dans les montagnes des régions tempérées, on distingue, de bas en haut,l'étage collinéen, où dominent les feuillus, l'étage montagnard, où se côtoient les hêtreset les conifères, puis l'étage subalpin, dernier étage forestier, qui se prolonge par l'étage alpin, domaine de la pelouse alpine ; vient, après, l'étage nival (étage de la neige et de la glace).
Observe les objets de la vitrine« Cannes et cornes de bergers »
Q6 Comment les bergers …………………………………………………….……………………
rassemblaient-ils le troupeau entre eux ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
FIC
HE
1
Altitude(m)
Étage nival
………………………………
Étage subalpin
Étage collinéen
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Fiche 2 – Salle 1
TROUPEAUXET BERGERS
Les cloches
Observe les clochesexposées dans les vitrines
Q7 Retrouve tous les noms données …………………………………………………….……………………
aux cloches accrochées au collier des animaux …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q8 Pourquoi y a-t-il des grosses …………………………………………………….……………………
et des petites cloches ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Lis le texte « En altitude, point de salut sans l’animal… »
Q9 À quoi servent ces cloches ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….…………………… …………………………………………………….……………………
Choisis une cloche dans l’expositionet dessine la dans le cadre ci-contreen prenant soin de représenter toutes les piècesqui la constitue. Aide-toi du schéma.
FIC
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Le collier
Clavette
Le battant35
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 3 – Salle 1
TROUPEAUXET BERGERS
En montagne,la principale ressourcec’est l’herbe
Lis le texte« En montagne la principale ressourcec’est l’herbe… »
Q10 Combien de temps les hommes …………………………………………………….……………………
peuvent-ils faire pâturer leurs troupeaux …………………………………………………….……………………
en montagne chaque année ? Pourquoi ? …………………………………………………….……………………
Q11 Que sont-ils obligés de faire …………………………………………………….……………………
pour nourrir le bétail, …………………………………………………….……………………
une fois revenu à l’étable en hiver ? …………………………………………………….……………………
Q12 À quel moment de l’année …………………………………………………….……………………
s’effectue la fauche de l’herbe ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q13 Dessine ci-contre le coffin de ton choix.
Q14 Que met-on dans un coffin ? …………………………………………………….……………………
FIC
HE
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36
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 4– Salle 4
TROUPEAUXET BERGERS
Le bergeret la transhumance
Observe le manteau de berger (salle 4)Q15 Indique sur le dessin ci-dessus
ce qui permet au bergerde se protéger des intempériesquand il voyage
Q16 Tu dessineras autour du berger
les objets qui l’accompagnent
Lis le texte « jamais les gens de l’Alpen’ont vécu en réelle autarcie »,
Q17 Quel nom recevait le chef berger ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q18 Était-il propriétaire des troupeaux …………………………………………………….……………………
qu’il gardait à l’Alpe pendant la belle saison ? ……….…………..……………………………….……………………
Q19 Comme s’appelle la période estivale …………………………………………………….……………………
pendant laquelle les troupeaux …………………………………………………….……………………
sont confiés au berger pour être engraissés ? …………………………………………………….……………………
Q20 Comment s’appellent les passages …………………………………………………….……………………
conduisant à l’alpage ? …………………………………………………….……………………
Q21 Qu’est-ce que la transhumance ? …………………………………………………….……………………
Quels animaux transhumaient ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Observe la carte« les trajets de la grande transhumance ovine »
Q22 Choisis un itinéraire de transhumanceet donne le nom :de la ville ou de la région de départ …………………………………………………….……………………
de la ville ou de la région d’arrivée …………………………………………………….……………………
FIC
HE
4
37
HABITER EN MONTAGNEFICHES PÉDAGOGIQUES
Fiche 5 - La ferme des Tranchants à Autrans
Fiche 6 - La ferme de la Bâtie à Gresse-en-Vercors
Fiche 7 - La maison des Arnoux à Ceillac
Fiche 8 - La ferme du Châtelet à Saint-Véran
Fiche 9 - La ferme de la navette à la Chapelle-en-Valgaudemar
Fiche 10 - La pièce d’habitation ou la salle commune
Fiche 11 - La chambre à coucher
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 5 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La fermedes Tranchantsà Autrans
Q23 Légende la photo ci-contre en indiquant l’emplacement de l’étable, de la grange, de la salle commune, des trois chambres et du four à pain
Observe la carte « … »Q24 Dans quel massif se situe la ferme ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q25 De quelle manière sont alimentées …………………………………………………….……………………
les mangeoires des bêtes ? …………………………………………………….……………………
Q26 Dessine le bord du toit (le mur pignon). …………………………………………………….……………………
Comment s’appelle ce type de mur pignon ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q27 À l’origine, …………………………………………………….……………………
de quoi était recouvert le toit de la maison ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Porte donnant sur l’………au dessus se trouve la ………
Porte donnant sur la ………et les ………
A l’intérieur se trouvele …
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 6 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La fermede la BâtieàGresse-en-Vercors
Observe la maquetteet lis la notice correspondante
Q28 À quelle altitude se situe cette ferme ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q29 De quelles pièces se compose la ferme ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q30 Où se situe la grange ? Comment y accède-t-on ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q31 De quoi sont faits les murs ? …………………………………………………….……………………
Les portes ? Le toit ? …………………………………………………….……………………
Q32 Quelle est la durée de vie de la couverture ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q33 Est-ce une ferme plutôt riche, …………………………………………………….……………………
ou plutôt pauvre ? …………………………………………………….……………………
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 7 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La maisondes Arnouxà Ceillac
Observe la maquetteet lis la notice correspondante
Q34 À quelle altitude se situe cette ferme ? …………………………………………………….…………………… .…………………………………………………….……………………
Observe la carteQ35 Dans quel massif se situe Ceillac ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q36 Combien la maison a-t-elle d'étages ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Q37 Précise la fonction de chacun de ces étages. …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Q38 À l'aide de quoi engrangeait-on …………………………………………………….……………………
les récoltes dans les étages ? …………………………………………………….……………………
Repère cet instrument dans la vitrine …………………………………………………….……………………
qui précède les fermes. …………………………………………………….……………………
Q39 Quel matériau recouvre la maison ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Q40 Comment les hommes …………………………………………………….……………………
se protégeaient-ils du froid ? …………………………………………………….……………………
Q41 Quelle différence relèves-tu …………………………………………………….……………………
avec la ferme de la Bâtie ? …………………………………………………….……………………
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Fiche 8 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La fermedu Châteletà Saint-Véran
Observe la maquetteet lis la notice correspondante
Q42 À quelle altitude se situe cette ferme ? …………………………………………………….……………………
Remarque ? …………………………………………………….……………………
Observe la carteQ43 Dans quel massif se situe Saint-Véran ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q44 De combien de pièces habitées …………………………………………………….……………………
est constituée la ferme ? …………………………………………………….……………………
Q45 À quoi sert la « fuste » ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q46 À quoi servent les balcons ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Q47 De quoi est recouvert le toit ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Q48 Observe la date gravée …………………………………………………….……………………
au-dessus de la porte : de quoi s’agit-il ? …………………………………………………….……………………
Q49 Avec quels matériaux est-elle construite ? …………………………………………………….………………………………………………………………………….……………………
Lis le texte« deux parties principalescomposent toujours la maison… »
Q50 La grange est une partie essentielle …………………………………………………….……………………
de la ferme : que remarques-tu …………………………………………………….……………………
dans cette ferme et celle des Arnoux ? …………………………………………………….……………………
Pourquoi la grange était-elle si grande ? …………………………………………………….……………………
FIC
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 9 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La fermede la navette à laChapelle-enValgaudemar
Observe la maquetteet lis la notice correspondante
Q51 À quelle altitude se situe cette maison ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q52 Cette maison était-elle occupée …………………………………………………….……………………
en permanence ? Quand servait-elle ? …………………………………………………….……………………
Q53 Quelle remarque peut-on faire sur sa taille ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q54 Avec quels matériaux est-elle construite ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
FIC
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 10 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La pièce d’habitationou salle commune
Q55 Énumère ce qui constitue la vaisselle …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Observe le vaisselier, à gauche de la tableQ56 De quand date-t-il ? Comment le sait-on ? …………………………………………………….……………………
Comment les assiettes et les couverts …………………………………………………….……………………
sont-ils rangés ?A quoi sert la râpe ? (pour trouver la réponse, …………………………………………………….……………………
retourne en salle 3, où se trouve une autre râpe) …………………………………………………….……………………
Q57 De quel matériau sont faites les cuillères ? …………………………………………………….……………………
Les assiettes ? …………………………………………………….……………………
Observe l’objet qui pend au-dessus de la tableQ58 Quel est cet objet ? ………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Observe l’objet métallique posé par terreà droite de la table
Q59 Quel est cet objet ? …………………………………………………….……………………
Deux pavés sont posés contre lui : …………………………………………………….……………………
de quoi s’agit-il ?Quel nom leur donnait-on ?
FIC
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Musée dauphinois • GrenobleGens de l’Alpe
Fiche 11 – Salle 3
HABITEREN MONTAGNE
La chambreà coucher
Q60 Décris les deux lits : pourquoi sont-ils faits ainsi ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q61 Retrouve leur date de fabrication. …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q62 À quoi sert la boîte suspendue …………………………………………………….……………………
près d’un des lits ? …………………………………………………….……………………
Q63 Décris l’armoire du fond ; …………………………………………………….……………………
quand a-t-elle été faite ? …………………………………………………….……………………
Q64 Que pouvait-on mettre dans le grand coffre ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q65 Comment s’appelle l’objet posé à côté …………………………………………………….……………………
de l’armoire et du fauteuil ? …………………………………………………….……………………
Q66 Comment s’appelle l’objet présenté ci-contre ? …………………………………………………….……………………
À quoi sert-il ? …………………………………………………….……………………
(Tu trouveras la réponse salle 3)
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TRAVAILLER EN MONTAGNE FICHES PÉDAGOGIQUES
Fiche 12 – Les travaux des champs
Fiche 13 – Les travaux des champs : Le cycle annuel des activités agricoles
Fiche 14 – Les coffins
Fiche 15 – La fabrication du pain
Fiche 16 – Faire des tissus
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 12 – Salles 1, 2 et 3
TRAVAILLEREN MONTAGNE
Les travauxdes champs
Lis les textes « Dès le printemps commenceune période d’activité fébrile » et« Sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer »
Q67 Tous les mois sont-ils occupés …………………………………………………….……………………
par les activités agricoles ? Pourquoi ? …………………………………………………….……………………
Q68 Combien de temps s’écoule …………………………………………………….……………………
entre le semis du seigle et sa récolte ? …………………………………………………….……………………
Q69 Que fait-on du seigle une fois qu’il est fauché ? …………………………………………………….……………………
Explique en citant les outils et la machine utilisés. …………………………………………………….……………………
Observe les photos de la salle 1 et 2Q70 À quoi servent les mulets, …………………………………………………….……………………
les bœufs et les vaches ?
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 13 – Salles 2 et 3
TRAVAILLEREN MONTAGNE
Les travauxdes champsLe cycle annuel des activités agricoles
Q70 Inscris sur le calendrierles activités agricoles
et donne le nom de l’outil utilisé
Nom outil :Activité :
Noms outils :Activités :
janvier
Février
Mars
Avril
Mai
JuinJuillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Noms outils :Activité :
Nom outil :Activité :
Activité :
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 14 – Salle 1
TRAVAILLEREN MONTAGNE
Les coffins
Observe les coffins dans la vitrinede la salle 1 et lis les notices
Q71 Qu’est-ce qu’un coffin ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q72 De quelle matière sont-ils faits ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q73 Dessine le coffin qui te plaît le plus …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q74 Sur plusieurs d’entre eux, …………………………………………………….……………………
les date de fabrication sont écrites. Relève-les. …………………………………………………….……………………
Q75 Sur l’un d’entre eux une phrase est écrite. Relève-la. …………………………………………………….……………………
Q76 Sur l’un d’entre eux …………………………………………………….……………………
des instruments sont sculptés. …………………………………………………….……………………
Fais-en la liste.
Q77 Tous sont-ils sculptés ? …………………………………………………….……………………
Quels motifs retrouve-t-on souvent sur ces sculptures ? …………………………………………………….……………………49
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 15 – Salle 3
TRAVAILLEREN MONTAGNE
La fabricationdu pain
lis le texte: « la fabrication du pain, aliment de base… » Q78 À quelle saison la farine est-elle faite ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q79 Combien de fois dans l’année cuit-on le pain ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q80 Décris le four à pain de la photographie …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q81 Il y a un autre four à pain : …………………………………………………….……………………
pourquoi a-t-il une cloche ? …………………………………………………….……………………
Tu trouveras la réponse à la fin de la salle 3
Q82 Observe les marques à pain. …………………………………………………….……………………
Comment sont-elles décorées ? …………………………………………………….……………………
À quoi servent-elles ?
Q83 Observe la râpe à pain. …………………………………………………….……………………
Pourquoi râpait-on le pain ? …………………………………………………….……………………
50
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 16 – Salle 3
TRAVAILLEREN MONTAGNE
Fairedes tissus
Q84 Donne le nom de l’outilset indique en dessous à quoi il sert
…………………………………………………….…………………… …………………………………………………….…………………… ………………
Q85 D’où venait le fil avec lequel on faisait le tissu ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q86 Qu’est-ce qu’un rouet ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q87 Une fois le fil fabriqué, …………………………………………………….……………………
on fait le tissu avec une machine : …………………………………………………….……………………
comment s’appelle-t-elle ?
Q88 On voit dans la vitrine …………………………………………………….……………………
un petit élément de cette machine : lequel ? …………………………………………………….……………………
51
MOTIFS ET DECORSFICHES PÉDAGOGIQUES
Fiche 17 – Le cadran solaire
Fiche 18 – Les coiffes et les tambours à dentelle
52
Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 17 – Salle
MOTIFS ET DECORS
Le cadran solaire
Observe le cadran solaire
Q89 Achève de sculpter le cadran scolaire,en inscrivant les heures telles qu’ellesapparaissent sur l’objet original,et en complétant celles qui manquent
Q90 Entoure midi et mets une flècheindiquant dans quel sens les heures « tournent »
Q91 Indique le lieu de provenance et l’époque de l’objet …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q92 Quelle bizarrerie le sculpteur a-t-il commis …………………………………………………….……………………
en inscrivant les heures ? …………………………………………………….……………………
Q93 Quelle heure indique le cadran scolaire exposé ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 18 – Salle 3
MOTIFS ET DECORS
Les coiffeset les tamboursà dentelle
Observe la vitrine des coiffes et celle des tambours à dentelleet lis le texte: « tandis que les déplacements saisonniers… »
Q94 Jusqu’à quelle époque la coiffe …………………………………………………….……………………
a-t-elle été portée par les femmes ? …………………………………………………….……………………
Q95 En quoi les coiffes étaient-elles faites ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q96 Dessine la coiffe de ton choix …………………………………………………….……………………
et recopie sa légende (regarde bien son numéro) …………………………………………………….……………………
Q97 Dessine le tambour à dentelle de ton choix, …………………………………………………….……………………
en plaçant la dentelle et les épingles au bon endroit …………………………………………………….……………………
Q98 Qui utilisait les tambours à dentelle ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
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PARTIR REVENIRFICHES PÉDAGOGIQUES
Fiche 19 – Le coporteur
Fiche 18 – Les premiers guides
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 19 – Salle 4
PARTIR REVENIR
Les colporteurs
Complète la photographie ci-contre
Q99 En quoi consistait la vie des colporteurs ? …………………………………………………….……………………
Q100 Quand part et quand revient un colporteur ? …………………………………………………….……………………
Observe la vitrine consacréesau souvenir des colporteurs
Q101 Indique ce qu’ils pouvaient vendre de villages …………………………………………………….……………………
Cherche la vitrine où sont présentéesles planches botaniques
Q102 Cite des exemples de fleurs …………………………………………………….……………………
ou de graines vendues par les colporteurs : …………………………………………………….……………………
Cite le nom d’une fleur que le colporteur …………………………………………………….……………………
n’a jamais pu vendre …………………………………………………….……………………
Q103 Jusque dans quel pays …………………………………………………….……………………
certains colporteurs sont-ils allés ? …………………………………………………….……………………
Illustre ta réponse à l’aide d’exemples précis
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 19-bis – Salle 4
PARTIR REVENIR
Les colporteurs
Observe l’affiche : « Grande expo de plantes à fleurs… »Q104 Donne le nom des colporteurs annoncés …………………………………………………….……………………
De quelle sorte de plantes s’agit-il ? …………………………………………………….……………………
Quels fruits sont vantés par l’affiche ? …………………………………………………….……………………
Que penses-tu des qualités de la prune de Jérusalem …………………………………………………….……………………
ou de la poire Duchesse de Turquie ? …………………………………………………….……………………
Pourquoi l’affiche exagère-t-elle …………………………………………………….……………………
les qualités des fruits et des plantes ? …………………………………………………….……………………
D’après l’affiche, d’où proviennent …………………………………………………….……………………
toutes les plantes ? …………………………………………………….……………………
Cherche et lis la lettre de C.Chouvin.Q105 Où et quand a-t-elle été écrite ? …………………………………………………….……………………
À qui est-elle adressée ? …………………………………………………….……………………
Par quel moyen de transport Claude Chouvin …………………………………………………….……………………
s’est-il rendu à San Salvador ? …………………………………………………….……………………
D’après ses indications, combien de temps …………………………………………………….……………………
durera le voyage de retour ? …………………………………………………….……………………
Qu’est-il venu vendre ? …………………………………………………….……………………
Espère-t-il réaliser de bonnes affaires ? …………………………………………………….……………………
Quels sentiments semblent l’habiter ? …………………………………………………….……………………
Quelles sont ses principales préoccupations ? …………………………………………………….……………………
En quoi peut-on dire qu’il a « le mal du pays » …………………………………………………….……………………
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Musée dauphinois • Grenoble • Gens de l’Alpe
Fiche 20 – Salle 3
PARTIR REVENIR
Les premiers guides
Complète la photo ci-contre
Q106 Quelles conditions sont à l’origine …………………………………………………….……………………
de la création du métier de guide ? …………………………………………………….……………………
…………………………………………………….……………………
Q107 Cite le nom des tous premiers guides …………………………………………………….……………………
capables de conduire les alpinistes en Oisans …………………………………………………….……………………
et précise ce quels étaient leurs métiers d’origine. …………………………………………………….……………………
Q108 Énumère le matériel mis au point par ces guides …………………………………………………….……………………
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