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Envoi de publication Convention No 40027121 DOSSIER Coverings 2008 ENTREVUE Tarkett en changement DÉCO Les designers prennent le leed

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Envoi de publication Convention No 40027121

DOSSIERCoverings 2008

ENTREVUETarkett en changement

DÉCOLes designers prennent le leed

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5SURFACE • Juin / Juillet 2008

2105, rue de SalaberrySaint-Bruno-de-Montarville, Qc J3V 4N7

Téléphone : 450 441-4243Télécopieur : 450 441-6997

Le magazine SURFACE est l’or ga ne d’infor ma tion de l’indus-trie du couvre-plancher du Québec. Il est publié cinq foispar an née à l’intention des fa bri cants, dis tri buteurs, desi-gners, dé tail lants, dé co ra teurs, po seurs, net toyeurs profes-sion nels. Les opi nions émi ses par les colla bo ra teurs n’en -ga gent qu’eux-mêmes et les an non ceurs con ser vent l’en -tière respon sabilité du con te nu et de la for me de leur pu -bli cité pa rais sant dans la re vue. Toute repro duc tion d’ar ti -cles ou d’il lus tra tions doit clai re ment men tion ner la prove -nance de cette information.

ÉDITEURSoury Communications ltée

RÉDACTION et RÉVISIONNancy Béliveau, Sophie Bergeron, Pierre Blanchet, Francede Palma, André Fauteux, Marie-Élaine Gervais, Marie-B.Pasquier, Sylvain Racine, Yves Rivard et Marcel Soucy

ÉDITION ÉLECTRONIQUESoury Communications ltée

REPRÉSENTATION PUBLICITAIREMarcel Soucy Tél. : 450 441-4243 Courriel : [email protected]

IMPRESSION : Imprimerie ChicoinePages intérieures imprimées sur papier 100% recyclé post-consommation

TIRAGE : 5 000 exemplaires

DÉPÔTS LÉGAUX Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1490-8417Bibliothèque nationale du QuébecEnvoi de publication – Convention no 40027121

Mot de l’Éditeur........................5Tout sur Coverings..............6 à 9Chronique Peinture..........12-13Chronique Pose.................14-15Robert Tapis et Prélarts.........16

Nouvelles FQRS...........20 à 23Entrevue.......................24 à 26Chronique Déco.............27-28Nouvelles et nouveautés..................29 à 34

Une bonne partie de ce numéro d’été estconsacré à la céramique et au showCoverings qui s’est déroulé du 29 avril au2 mai dernier, à Orlando en Floride. Lemagazine Surface faisait partie d’unedélégation de journalistes et d’architectes,surtout américains il va s’en dire, invitéepar les promoteurs du show. Cette visiteorganisée était réglée au quart de tour.Tout a été prévu pour nous permettre derencontrer les plus importants fabricantsde céramique.

Il est impossible, en quelques pages,de couvrir l’ensemble d’une telle exposi-tion. Nous avons donc décidé de vousprésenter trois grands pays producteursde céramique : l’Italie, l’Espagne et leBrésil. Trois pays dont l’influence estimportante au niveau des tendances, descouleurs et des designs. L’industrie de lacéramique innove avec des produits réso-lument modernes.

Mais de toutes les surprises qui nousattendaient à Coverings, la plus agréableet la plus rassurante, aura été de con-stater que cette industrie semble résister àla morosité qui frappe l’ensemble de laconstruction aux États-Unis. Malgré une

légère baisse du nombre de visiteurs en2008, attribuable au secteur résidentiel, lenombre de designers et d’architectesœuvrant dans le secteur commercial, àavoir visité le show, a augmenté de 40 %par rapport à 2007.

Il n’y a pas que le secteur de lacéramique qui doive s’adapter auxcaprices de l’économie. La hausse verti-gineuse des prix du pétrole vient jouer lestrouble-fêtes dans un contexte déjà asseztrouble. Le magazine Surface a rencontréMonsieur Stephan Brooks, vice-président,ventes résidentielles chez Tarkett, pourqu’il nous explique comment l’entreprisea du s’adapter rapidement au sable mou-vant économique. À lire en p. 24 à 26.

Le tournoi de golf annuel de la FQRSse déroulera le 13 août prochain au clubde golf Montcalm. Inscrivez-vous dèsmaintenant, si ce n’est déjà fait. Il s’agitd’un rare événement rassembleur pourl’industrie du couvre-plancher.

Bon été à tous et à toutes.

INNOVER POUR TRAVERSER LES CRISES

Cette splendide collection de Ceramica Naxos, avec sa vaste gamme de formats, s’exprimeà travers des surfaces délicates, des couleurs chaudes caribéennes et des associations decouleurs très recherchées. Les décors exquis, les mille nuances et les dessins graphiquesde ses fonds permettent de revêtir les espaces à travers des jeux de lumièreraffinés et enveloppants. Format : 19x49 cm.

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par Marcel Soucy

Coverings 2008 : une agréable surprise!

C’est à Orlando en Floride

que se tenait cette année, au

Orange County Convention

Center, la plus importantate

exposition commerciale de

pierres naturelles et de

céramique en Amérique du

Nord. Du 29 avril au 2 mai

2008, Coverings recevait

plus de 1200 exposants

provenant de 55 pays, qui

ont accueilli 35 000 visi-

teurs.

Malgré une situation économique très dif-ficile aux États-Unis, les dirigeants deCoverings ont très certainement pousséun soupir de soulagement après avoirconstaté que l’engouement pour lacéramique et la pierre naturelle est plusfort que la récession économique. Il fautdire qu’ils ont fait preuve de beaucoupd’audace et d’imagination dans la pro-grammation 2008. « Nous avons embar-qué avec nous toute l’industrie de lacéramique, » dit Glen Feder, président –clients de la National Trade Production.« Ce groupe de 1200 exposants est aucœur de notre succès. Ils ont déployé uneffort colossal pour relever un défi quisemblait irréaliste : amener autant de vi-siteurs à Orlando que nous l’avions fait àChicago l’année précédente. »

Les sceptiques ont été confondus.Malgré une légère baisse de la fréquenta-tion totale – 35 000 visiteurs compara-tivement à 37 000 l’année dernière – lesecteur commercial a obtenu des résul-tats spectaculaires. Il semble bien queCoverings a trouvé la recette pour attirerles architectes et les designers. Cetteclientèle-cible, fort appréciée desexposants, a augmenté de 40 % par rap-port à Chicago en 2007, qui avait elle-même connu une hausse vertigineuse de87 % par rapport à 2006.

Des nouveaut�s mur � murLes exposants ont ébloui la galerie enprésentant une quantité impressionnantede nouveaux produits, et surtout,plusieurs nouvelles applications pour lacéramique. Coverings a d’ailleurs donnéle ton en ce sens en présentant, lors de lacérémonie d’ouverture, une pièce totale-ment originale construite avec de lacéramique fournie par les exposants : unvert de golf de pratique. Cette pièceunique est l’œuvre d’étudiants del’Université Clemson, de la facultéd’ingéniere de la céramique et des artsvisuels.

Le volet « Conférences » a aussilargement contribué au succès du salon

2008, grâce à une augmentation de 15 %en terme de contenu par rapport à 2007,tout en laissant une place accrue auxproduits verts. Nous avons assisté, tout aulong des 4 journées et demi qu’a duréCoverings, à une compétition rigoureusede pose de céramique qui a vraimentpermis de tester l’habileté et les connais-sances des carreleurs professionels. Cetévénement était organisé par la CeramicTile Education Foundation (CTEF) quirégit, aux États-Unis, le programme deCertifaction des poseurs.

Une industrie qui tient lecoupmalgr� tout !Avant de vous présenter les nouveauxproduits concoctés par les grands fabri-cants de céramique, voici en chiffre, cequ’a été l’industrie de la céramique auxÉtats-Unis en 2007 – de telles statistiquesne sont pas disponibles pour le Canada etle Québec. Malheureusement, cetteindustrie ne fait pas exception, en ce sensqu’elle est fortement touchée par labaisse de construction domiciliare. Laconsommation totale de céramique a étéde 2,67 milliards de pi ca, une baisse de19,5 p. cent par rapport à 2006. Cecireprésente la plus faible consommationdepuis 2002. C’est d’ailleurs la premièrefois depuis 1994 que la consommationde céramique subit une baisse par rap-port à l’année précédente.

Même si les États-Unis fabriquentbeaucoup de céramique, les importationssont toujours aussi populaires. En fait,plus de 80 % de la céramique provient del’étranger, alors qu’elle ne représentait àpeine que 50 % il y a 20 ans. Il y a unedizaine d’années, la céramique provenaitde trois grands pays producteurs : l’Italie,l’Espagne et le Mexique. Aujourd’hui, onpeut ajouter à cette liste prestigieuse laChine et le Brésil. Ces cinq pays peuventêtre considérés comme les fournisseursofficiels des États-Unis avec plus de 84 %de la consommation totate de céramiqueau pays de l’Oncle Sam.

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Ce n’est un secret pour personne, l’Italie est laMèque de la céramique. Elle est aussi le plusimportant exportateur vers les États-Unis (etprobablement le Canada). À titre d’exemple, il estentré près de 525 000 pi ca de céramique itali-enne chez nos voisins du sud comparativement àenviron 440 000 pi ca provenant du Mexique.

Oublions maintenant les chiffres et admirons

Tridimensionnalité et dynamisme des surfaces à sujet géométrique et floral, textures modernes fashion à effet « peau de crocodile », Finn est uneligne à l’impact net et high-tech, présentée dans 2 formats et en 3 struc-tures raffinées : fleurs, baguettes et peau de crocodile, toutes traitées avecune fi nition spéciale « à lissage irrégulier ». Grèscérame pleine masse, rec-tifié, 30 x 60 cm.

Une collection conçue pour déc orer l’espace devotre vie avec l’élégance du bois. Quatre couleursaux tons délicats et une vaste gamme de décors etde mosaïques pour donner à votre maison le stylerecherché qui vous distinguera.Disponible dans les formats : 10 x 60 cm,15 x 60 cm, 30 x 60 cm.

Cette sériereprésente uneproposition pourl’architecture con-temporaine de plusen plus respec-tueuse de l’environ-nement. Le proces-

sus de production prévoit une économiemaximum d’énergie et un minimumd’émissions. La série est réalisée avec 40 %de matériel recyclé, caractéristique quipermet au produit de contribuer avec 2points à la certification Leed des bâti-ments (USGBC - USA).

Alpha Lux Série Modus

Ergon Série Greentech

Arkim Série Finn

L’Italie, encore et toujours première

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Revêtement contemporain pour le designd’intérieurs : âme technologique et empreintenaturelle. Une collection céramique fasinantequi offre une gamme chromatique enrichie de« superpositions métalliques ». Grèscérameémaillé enrichi d’une gamme de décors augoût minimaliste. Formats : 50 x 100 cm, 50x50 cm. Finitions : naturel rectifié et poli rectifié.

La Faenza Série Explorer

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L’Espagne a célébré sa 20eparticipation au show

Coverings avec 50 fabricants venus présenter leursnouveaux produits. Sous le thème « Céramiquesd’Espagne », le pavillon était facilement identifiablegrâce à un tapis rouge s’étalant sur plus de 40 000pi ca entre les différents stands espagnols.

Avec des ventes aux États-Unis de plus de 215millions de pi ca de céramique, l’Espagne façonneles couleurs, les motifs et les tendances.Représentés par l’Association des fabricants decarreaux de céramique d’Espagne, les 220 fabri-cants des cette organisme détiennent le haut dupavé en ce qui concerne la fabrication de carreauxpour les murs. De plus, l’Espagne produit le tiersde toute la céramique exportée dans le monde. Lescarreaux frappés du label espagnol sont vendusdans plus de 180 pays.

Même si la production totale de céramiqueespagnole a baissé de 3,9 % en 2007 – en partie àcause de la récession américaine, les ventes enEurope ont connu une excellente croissance.

Voici en photos quelques-unes des nouveautésprésentées à Coverings.

La collection Outrage a été spécialement conçue pour être installée àl’extérieur. Cette nouvelle céramique devrait être en mesure de résister àdes écarts importants de température. Offerts dans de très grands for-mats (48 po x 52 po), ces carreaux causeront peut-être des maux de têteaux poseurs, mais leur beauté enchentera les consommateurs.

Outrage : céramique pour l’extérieur

Organica : l’inspiration toute naturelle

La série Casona, une porcelaine trompe-l’œil. Toute la chaleur et labeauté du bois sans les problèmes de moisissure qui y sont souventassociés. Idéal pour les spas, les vestiaires et les salles de bains.

La série Inalco met en vedette lesmotifs floraux, tout en nuance et enrelief. De grands carreaux – 18 po x 36po – pour un effet spectaculaire.

Viva Espana

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La compagnie Mapéi est résolument engagée à développerdes produits écologiques. Elle a présenté, entre autres, unenouvelle génération de ciment-colle qui génère 90 %moins de poussière lors de la manipulation sur leschantiers. Une telle diminution de la production de pous-sière signifie un environnement beaucoup plus sain etagréable pour les carreleurs. Le premier produit à avoirbénéficier de cette nouvelle technologie est le ciment-colleUltraflex 2, l’un des plus utilisés dans l’industrie.

Le Brésil fait maintenant partie de l’élite mondiale. Avec 94 entreprises et 117 usines, il est le troisième plus important producteurde céramique au monde : 637 M de m2 en 2007. Les Brésiliens aiment ce matériau et ils en achètent beaucoup. Il s’est posé, l’annéedernière, plus de 530 M de m2 de céramique dans ce pays. Ce qui ne l’empêche pas d’en exporter beaucoup aussi avec des ventesde 102 M de m2. Le Brésil est d’ailleurs le quatrième plus important fournisseur du marché américain. Admirez quelques-unes deleurs plus belles céramiques.

Le Brésil en met plein la vue!

Portinarie – Collection Vivere Itagres – Collection Concreto Portobello – Collection Ecoparquet

La série Vivere de Portinari est spéciale-ment conçue pour les murs de salles debains et de cuisine. Elle vous est pro-posée dans les tons de bleu. Faite deverre, elle est disponible dans les for-mats suivants : 30 sur 90 cm, 15 sur 90cm, 10 sur 90 cm et 3,5 sur 90 cm.

Dans la collection Actual, la sérieConcreto est un mélange de moderne etde traditionnel. Les lignes sont simpleset les couleurs sont neutres, allant dublanc au noir en passant par toutes lesteintes de gris. Concreto est disponibledans les formats suivants : 51 sur 51 cm,25 sur 51 cm, 25 sur 25 cm et 52 sur 52

La série Ecoparquet est une répliquequasi parfaite des bois brésiliens. Elle estofferte en planchettes de 10 sur 60 cm.En jouant avec les rectangles, vous pou-vez former des carrés et même des trian-gles. Cette collection s’inspire descouleurs de la nature : amandier, noyer,tauari.

Mapéi travaille pour l’environnement

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SSOPHIE

BERGERON

Directrice dudesign et de lacouleur chez

Benjamin Moore,Sophie Bergeronest membre del’association

américaine ColorMarketing Group

ainsi que du Color Council deBenjamin Moore.

Pour de plusamples

renseignements,composez le

1 800 361-5898 ou consultez le sitewww.benjaminmoore.ca

Ma première visite au Salone internazionaledel Mobile de Milan, où plus de 275 000personnes découvrent les dernières nou-veautés en matière de meubles, de cuisineset d’éclairage a été, tel que promis, unmoment unique pour stimuler les sens,nourrir l’imaginaire et insuffler un regainde créativité.

Dès son arrivée, le visiteur avisé étudiele plan situant les différentes parties del’exposition dans les divers bâtiments. Autotal, plus de 14 divisions sont réparties entrois sections : une première dédiée auxmeubles classiques, une deuxième audesign et, une troisième au moderne. Enplus de six édifices consacrés aux nou-veautés en matière de cuisines et d’éclai-rage, un bâtiment entier est réservé à l’ex-position « satellite » regroupant la relève,qui y voit souvent une chance unique delancer sa carrière. Qui sera remarqué? Quiaura la bonne fortune de trouver unmécène ou, dans le monde actuel, un com-manditaire pour sa création, ses œuvres?

Pour la première fois de la longue his-toire du Salon de Milan, le Québec étaitreprésenté à l’exposition satellite parl’équipe Samare, dont l’innovation com-prend une collection de meubles de métalet de babiche.Traditionnellement utiliséedans la fabrication deraquettes, de chaussures,de sièges et de chaises, lababiche est une lanière depeau non tannée dont lelook retouché, procure àla collection un mélangeingénieux alliant le mo-derne au traditionnel.(www.samare.ca).

Ce que me plaît tout particulièrementdans les jeunes créations, c’est leur ouver-ture sur l’univers créatif – libre de toutecensure –, où tout est permis.

Destination oblig�ePour tout spécialiste du domaine, un autresecteur incontournable de Milan est l’expo-sition réputée de Zona Tortona. Dans cequartier industriel, des entreprises renom-mées côtoient des artistes peu fortunés etpartagent avec eux une partie de la rue afind’y présenter leurs nouvelles collections.

Ce secteur a acquis sa renomméelorsque des entreprises comme Swarovski,Moooi et d’autres encore, ont voulu sedémarquer de la ligne courante du salonen présentant leurs nouvelles collectionsdans cette section de la ville plutôt « horsnorme ».

Aujourd’hui encore, Swarovski s’associeà des designers et à des architectes derenom dans le cadre d’une expositionunique en son genre. Avec Zara Haddid,Marcel Wanders et Paul Cocksedge, il acréé un rideau de plus de 1440 cristauxqui fait apparaître Mona Lisa lorsqu’onobserve l’œuvre dans un miroir. Puis, en laregardant à nouveau l’œuvre sur le rideau,

Milan – avril 2008Quand la ville devient design

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Nous sommes heureux de vous présenter les pro-

duits de bois franc Anderson. La famille Anderson

a fourni le meilleur dans la conception et les styles

innovateurs depuis 1946. Anderson, la promesse

de qualité artisanale, a renforcé la valeur et la

beauté des maisons à travers l'Amérique et dans le

monde entier. Avec les produits Anderson , c’est

rendre votre intérieur

agréable et plus près de

la nature...

13SURFACE • Juin / Juillet 2008

l’image disparaît, de façon surréaliste.Quant à Moooi, elle collabore aussi avecMarcel Wanders et le designer espagnolJamie Hayon.

Dans la Zona Tortona, une multituded’écriteaux (commandités par des maga-zines de design) affichent fièrement« Design Will Save the World »!

Qu?en est-il de la couleur? Le violet et mauve volent la vedette etprennent d’assaut les stands des plusgrands designers et créateurs. Telqu’indiqué dans notre Horizon couleur2009, le mariage des couleurs est auda-cieux et le mélange, inusité. À ma grandesurprise, c’est surtout dans ces alliances

novatrices que l’orangé est le plusprésent.

Les rendus de couleurs sont de plusen plus complexes et, encore une fois,l’équipe de designers de Benjamin Mooreétait présente pour en étudier chacunedes variations.

Pauvre homme!Une fois sur place, la grande amatriced’art que je suis n’a pu s’empêcherd’aller contempler la dernière scène deDa Vinci, peinte directement sur le murdu couvent Santa Maria Delle Grazie.Subjuguée par la magnificence de l’œu-vre, j’ai brièvement interrompu ma con-templation pour constater parmi, le

groupe qui m’entourait, que tous admi-raient l’œuvre devant nous.

C’est à ce moment que j’ai remarqué,avec un peu moins d’intérêt, laCrucifixion (1495), de Giovanni DonatoMontorfano qui, malheureusement, del’au-delà, passe son temps à voir l’œuvrede sa vie constamment comparée à celledu maître Da Vinci. S’il avait su, je suispersuadée qu’il aurait revendiqué unmeilleur emplacement!

Arrivederci !

1 800 361-3824

Du nouveau chez Stevens-Dufour

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Bien que les carreaux soient de plus en plus popu-laires et que l’industrie se porte bien, il faut admettreque les « déficiences » croissent avec l’usage.Lorsque l’on observe les causes de ces déficiences,plusieurs éléments peuvent être pointés du doigt :surfaces mal préparées, sous-planchers non confor-mes, conditions de chantier inappropriées, temps deséchage trop court et, quelquefois, ce sont les pro-duits eux-mêmes qui sont en cause. La majorité desproblèmes sont liés aux conditions du chantier ou àla main-d’œuvre. Je ne me ferai pas d’amis avec cetteaffirmation, mais c’est la triste réalité. Il est fort peuprobable qu’un fabricant de membranes, de profilésou encore de ciment-colle ait un taux de qualité quifrise le 100 %. Par exemple, sur 10 000 sacs d’unproduit, il y en aura beaucoup plus de deux ou troissusceptibles d’entraîner des problèmes de pose.

Une des grandes lacunes dans la pose decéramique est le manque de ciment-colle entre lescarreaux et le sous-plancher, surtout dans les appli-cations extérieures. J’essaierai donc de décrire cequ’on observe régulièrement dans les chantiers.Premièrement, il faut comprendre que ces problèmesne se limitent pas aux applications résidentielles; onles retrouve aussi dans les applications commer-ciales. Certains grands magasins canadiens, parexemple, doivent réparer les carreaux dans leursmagasins, en raison, bien souvent, du manque deciment-colle sous les carreaux.

Dans les exemples qui suivent, observez que larègle du 85 % n’est vraiment pas respectée. Noussommes beaucoup plus près d’une couverture de50 %.

SSYLVAIN

RACINE

Sylvain Racine est

directeur régional

pour l’est du Canada

chez Schlüter.

Pour toute question

technique, vous

pouvez le joindre au

1 800 667-8746

ou par courrier

électronique à

[email protected]

Le secret est dans la surface de ciment-colle

Creux dans le contreplaquéBosse dans lecontreplaqué.

Joint fissuré, les carreaux ont du êtreenlevés pour en connaître la cause.

Aussitôt le premier carreau enlevé, nousavons constaté le manque de couverture.

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15SURFACE • Juin / Juillet 2008

Plusieurs raisons pouvent expliquer cettemauvaise habitude. Certains diraient quec’est pour économiser le ciment-colle; moi,je préfère croire que c’est par manque deconnaissance des conséquences. Il fautsavoir que plusieurs poseurs ont entamméleur carrière dans le domaine du revêtementsouple (tapis, vinyle, etc.). Ils se sont tournésvers la céramique lorsque les magasins ontcommencé à vendre de plus en plus de car-reaux de céramique. Ces poseurs sont, de façon générale, trèscompétents, mais leur expérience avec le tapis et le prélart les ahabitués à utiliser des truelles plus petites que celles normalementemployées pour la pose de céramique. Conséquence de ces vieilleshabitudes : il n’y a pas assez de colle sur les surfaces. Et c’est làque les problèmes commencent.

Il faut comprendre ce que l’on fait et pourquoi on utilise lesdifférents produits. La qualité des ciments-colles a son importance,mais la quantité utilisée l’est encore plus. C’est pourquoi les tru-elles pour la céramique sont offertes en plusieurs formats : de 1/8sur 1/8 po jusqu’à 3/4 sur 3/4 po.

Cette variété permet d’étendre la quantité requise en fonctionde la surface et des carreaux utilisés. Généralement, plus l’enversdes carreaux est uniforme, plus la surface à couvrir est plane,moins vous aurez besoin de ciment-colle. À l’inverse, plus l’enversdes carreaux est ondulé ou plus la surface à couvrir est irrégulière,

plus vous aurez besoin de ciment-colle.Il n’y a pas vraiment de règle générale

en ce qui a trait à la couverture. Les fabricantsde ciment-colle nous donnent de très bonnesindications du pouvoir couvrant de leur pro-duit, mais celles-ci ne peuvent tenir compte dela surface à couvrir ni de l’envers du carreau àinstaller. Il faut donc procéder à des essais audébut des travaux et enlever quelque carreauxpour vérifier que la couverture est adéquate. Si

vous pouvez voir les marques de truelle dans le ciment-collelorsque vous enlevez un carreau, vous avez approximativement50 % de couverture, ce qui est bien en dessous de la normerecommandée par le Guide de l’association canadienne de tuile,marbre et terrazzo, qui est de 85 % ou plus de couverture sousles carreaux pour les applications intérieures et de 100 % pour lesapplications extérieures. Il faut donc grossir les dents de la truelleet recommencer le test, si la surface couverte se situe encore endessous de 85 %. Il sera peut-être nécessaire d’utiliser un mailletde caoutchouc ou de faire appel à la technique du double : unecouche de ciment-colle sur la surface et une à l’envers du carreau.Cela peu paraître excessif, mais bien des envers de carreaux sonttrès bosselés ou ondulés, ce qui rend plus difficile l’obtentiond’une bonne couverture, et ce, même avec des mortiers spéciaux.Il importe encore une fois de vérifier cela lors de l’installation.

Tout le plancher a été installé de cette façon.

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C’est avec beaucoup de fierté queRobert Tapis et Prélarts a célébré, le 12avril dernier, ses 60 années d’activitécommerciale, ce qui est assez rare ausein de l’industrie et qui est digne demention.

Comme l’explique Serge Montpetit,président : « Les statistiques indiquentqu’une entreprise familiale telle que lanôtre n’arrive souvent pas à passer lecap de la deuxième génération. Le faitde représenter la troisième générationest, pour nous, une source de grandefierté et de motivation. »

Troisi�me g�n�ration, troisi�me souffleL’histoire de l’entreprise débute en1948, alors que Robert Montpetit,l’aïeul de Serge Montpetit, entreprendla construction des locauxsur le boulevard Saint-Laurent, qui demeurerontd’ailleurs les mêmes aucours des six décennies d’ac-tivité de l’entreprise. Le 13avril de cette même année, lecommerce ouvre ses porteset les affaires débutent.Quelques années plus tard,Gilles Montpetit prend larelève de son père. Il serarejoint en 1964 par son frèreClaude, le père de Serge. Les

deux hommes d’affaires poursuivent lamission et le développement de la com-pagnie, jusqu’en 1989, année où Clauderachète la part de Gilles et assume laprésidence de l’entreprise. En 1999,Serge Montpetit prend la relève et ouvrede nouveaux marchés. « Le fonds decommerce tenait au tapis et au prélart,note M. Montpetit. J’ai alors décidéd’ooffrir des lignes de céramique, debois franc, de planchers flottantset d’ingénierie. De plus, l’accenta été mis sur la relation avec lesdesigners et les constructeurs. »

Pour Serge Montpetit, le faitd’avoir à rencontrer et de fairedes affaires avec une troisième,voire une quatrième générationde clients, est quelque chosed’important et de particulière-ment révélateur des bonnesméthodes et pratiques prônéesdepuis 60 ans par l’entreprise :« Certains disent qu’ils venaientavec leur grand-père. On ne voit pas cegenre de choses tous les jours dans lemilieu. Pour nous, c’est une grandefierté », souligne Serge Montpetit.L’entreprise approvisionne aujourd’huiles créneaux résidentiel, commercial etinstitutionnel et dispose de 6000 pieds

carrés d’aires de présentation et destockage.

Une soir�e pour remercier partenaires et fournisseurs« Mon père était encore vivant, et jetrouvais important de célébrer le 60e

anniversaire de l’entreprise en sa com-pagnie », dit Serge Montpetit pourexpliquer la tenue de cette soirée

fastueuse du 12 avril, soit 60 ans jourpour jour après l’ouverture officielle deRobert Tapis et Prélarts. Les différentsclients et fournisseurs ont été conviésau Beaver Club de l’hôtel FairmountReine-Elizabeth pour souligner l’événe-ment. Tous ceux qui étaient présents

ont fait part de leur grandejoie et en ont profité pourféliciter la famille Montpetitpour sa longévité et lalongévité de leur entreprise.Au nombre des invités, oncomptait des gens deArmstrong, Shnier, KrausQuébec, Beaulieu Canada,Shaw, Centura, PlanchersAppalaches, Phoenix, TapisBeaver, Stevens Dufour etDistribution Prosol.

Robert Tapis et Prélarts : 60 ans à l’écoute de ses clients

par Yves Rivard

Robert Montpetit, fondateur de RobertTapis et Prélarts.

Claude et Georgette Montpetit, parents de SergeMontpetit, président actuel.

Une soirée de réjouissance avec les parents, les amis et les fournisseurs

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Il n’est pasfacile de join-dre JulienDufresne,vice-prési-dent ventes etmarketingchezPréverco, tantson emploidu temps estchargé. Cejeune trente-naire en along à dire

quand il s’agit de parler de son entre-prise. Et pour cause : c’est son père quien est un des fondateurs.

En 1988, Fernand Dufresne père,qui a une formation de comptable, s’as-socie avec un ami, Edmond Perreault,pour le plaisir d’exploiter une petiteentreprise locale de plancher de boisfranc à Beauport, tout en poursuivantson travail. Malgré leur implicationprofessionnelle plus ou moins formellechez Préverco, l’entreprise parvient en1995, à franchir le cap des 60 points devente au Québec.

Ce n’est qu’une année plus tard queFernand Dufresne décide de cesser sesactivités professionnelles pour se con-sacrer entièrement à sa compagnie. Iln’en faudra pas davantage pour quecette petite entreprise locale prenne unessor considérable. Entre 1998 et 2000,Préverco connaît une croissance spec-taculaire : il a non seulement des pointsde vente au Québec, mais aussi dansl’Ouest canadien, les Maritimes, enOntario ainsi qu’aux États-Unis.

En 1998, Préverco implante unenouvelle usine plus performante à St-Augustin-de-Desmaures. Entouré de sestrois fils, Jean-François, Bruno et Julien,ainsi que de Marie-Claude Perreault,Fernand Dufresne parviendra à faire deson entreprise familiale un chef de filedans l’industrie des fabricants deplanchers de bois franc au Canada. Lecadet, Julien, a su contribuer au succèsd’un tel virage. Il connaît parfaitementles rouages de l’industrie des planchersde bois franc. Déjà, en 1989, il y tra-vaillait durant ses études. Aujourd’hui,titulaire d’un baccalauréat en adminis-tration, il peut se vanter d’avoir par-ticipé à la réussite de cette entreprise.La qualité de la gestion et le dynamisme

des équipes ont permis à Préverco dese distinguer dans la liste des 50 entre-prises les mieux gérées au Canada.

Ayant plus de 300 employés auQuébec, dont 200 au siège social deSaint-Augustin-de-Desmaures, Prévercon’a pas lésiné sur les moyens eninvestissant plus de 30 millions de dol-lars depuis 2000 dans les opérations etles équipements de pointe. Et ce n’estpas un hasard si Préverco occupe uneplace de choix dans l’industrie, sonchiffre d’affaires atteignant les 50 mil-lions de dollars, dont 20 à 30 % justepour le marché américain.

Préverco est fier d’offrir une gammede produits de grande qualité et la pluscomplète qui soit au Québec. Les boismassifs, les bois d’ingénierie (sérieEngenius) et les bois d’`ingénierie avecjoints autobloquants (série Préloc) sontles produits phares de Préverco. Quandon lui demande ce que Préverco peutespérer de mieux dans cette ascensionretentissante, Julien nous répond,amusé : « On n’arrête pas le pro-grès ! » En effet, de nouveaux produitssont attendus d’ici la fin de 2008.

Veuillez noter que des séances deformation ont lieu chez Préverco, quis’adressent à ceux voulant accroîtreleur expertise dans le domane. Celles-cisont offertes en moyenne, deux fois parannée, et également sur demande, etconsistent à visiter l’impressionnanteusine, d’une surface de 300 000 pi2. Laprochaine formation aura lieu à l’au-tomne. Pour plus d’info, communiquezavec l’un des représentants au 418 878 8930 ou au 1 877 667 2725.

Une entreprise familiale bâtie sur du solide

par Nancy Béliveau

Julien Dufresne, vice-président ventes et mar-keting chez Préverco

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Nous avons un plan !

Comme vous le savez probablement, la Fédération québécoise des revêtements de sol est un acteur clé dans le milieu du revêtementde sol. La fédération a acquis, au fil du temps, une capacité de réaction rapide et efficace aux changements qui influencent notreindustrie.

La FQRS possède un plan stratégique bien arrêté qui vise à :

1. Promouvoir l’expertise professionnelle – Promouvoir les compétences des divers intervenants de l’industrie des revêtements de sol, tant auprès du grand public que de l’industrie. La FQRS veut ainsi appuyer ses membres dans l’affirmation de son expertise professionnelle.

2. Augmenter le leadership par la maîtrise des rôles et des compétences – Soutenir les ressources et l’expertise technique de tous les intervenants de l’industrie des revêtements de sol dans la maîtrise de leurs rôles, quel que soit le niveau deresponsabilité.

3. Consolider la profession en valorisant l’appartenance et le réseautage – Multiplier le nombre d’activités de réseau-tage. Le but est de proposer aux membres de l’industrie des revêtements de sol des occasions de rencontre afin de permettre de tisser des liens professionnels plus étroits.

4. Offrir une valeur ajoutée à la cotisation des membres – La FQRS veut étendre la gamme des programmes et des services offerts à ses membres afin d’augmenter la valeur de leur cotisation.

La réussite de la Fédération passe par la satisfaction de ses membres. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos suggestions encontactant M. Yves Boudreau, directeur du développement de la FQRS, au 514 791 8480.

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Formulaire d’inscription / Registration FormTournoi de golf de l’industrie des revêtements de sol

Golf Tournament of the Floorcovering IndustryLe mercredi 13 août 2008 / Wednesday, August 13, 2008

* Aucun remboursement après le 25 juillet 2008* No refund after July 25, 2008

Frais d’inscription* / Registration Fee*Taxes incluses / Tax included

Membre / Member Non-membre / Non-member

Date limite d’inscription : 25 juillet 2008 175 $ 195 $

Deadline for registration: July 25, 2008

Souper seulement / Dinner only 75 $ Quantité / Quantity:

Quatuor / Foursome* si inscription / if registration 700 $

Joueurs/Players N° membre Entreprise / Company Fonction / TitleMember #

1-

2-

3-

4-

MODALITÉS DE PAIEMENT / METHOD OF PAYMENTTPS/GST : 133374264 – TVQ/QST 1013299401T

Par chèque libellé à FQRS et le retourner à :By cheque payable to FQRS and return to:

Par carte de crédit / By credit card: Visa MasterCard

N° Carte / Card #: Exp. :

Signature :

✄1370, rue Notre-Dame OuestMontréal, Québec – H3C 1K8Télécopieur : 514 282-4292

* Inclut brunch, golf, voiturette, taxes et service* Includes brunch, golf, cart, dinner, taxes and service

✄✄

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Le fabricant et distributeur a récemmentannoncé une série de changementsimportants pour l’entreprise et significa-tifs pour ses clients et fournisseurs.Surface fait le point avec StephanBrooks, vice-président, ventes résiden-tielles - Canada.

Nouveaux produits, nouvelle marge b�n�ficiaireComme le précise d’entrée de jeuStephan Brooks, l’innovation demeure aucœur de la stratégie globale de position-nement sur le marché. À preuve : le pre-mier des changements notables chezTarkett concerne la mise en marchéd’une nouvelle gamme de produits debonne qualité, qui visent à générer unemarge bénéficiaire accrue auprès desdétaillants spécialisés.

« Tarkett est très dévouée au marchénord-américain. L’entreprise ne cherchepas à être le leader dans la catégorie desproduits de commodité, des produits àbas prix. Bien que la compagnie offre desproduits d’entrée de gamme, le créneauvisé est plutôt celui qui offre une valeurajoutée aux yeux du consommateur, c'est-à-dire une épaisseur optimale, une con-

struction garantie, un grand choix decouleurs et de designs, une durabilitéaccrue et une haute performance. Le butpoursuivi par ce changement est dehausser la variété et la quantité de pro-duits Tarkett dans les différents créneaux,d’assurer aux détaillants la possibilitéd’offrir la marque Tarkett à leurs clientsen tout temps », explique M. Brooks

La production est en cours, la périoded’échantillonnage touche à sa fin et lespremières livraisons devraient être effec-tuées au mois de juin. La réception à lasuite de la présentation aux détaillantscanadiens a été très bonne, bien qu’il nes’agisse pas de produits d’entrée degamme. Tarkett est très sensible aux con-ditions de marché des détaillants spécia-lisés, et nous croyons que cette catégoriede laminés, très reluisante, très texturéeet unique sur le marché, et ce, sans êtreextravagante, saura rejoindre la clientèleà la recherche de qualité à prix intéres-sant », ajoute-t-il.

L?importance de la produc-tion localeSi l’on en croit Stephan Brooks, beau-coup de détaillants qui vendent du laminéd’entrée de gamme commenceraient à enretirer une certaine insatisfaction, voirede la frustration, la faute incombant àplusieurs situations découlant de leurfabrication à l’étranger, en Chine ou enEurope. Pour assurer une stabilité dansle créneau du laminé, Tarkett a construitune usine dédiée à cette gamme de pro-duits à Clarion, dans l’État dePennsylvanie, là où il y a beaucoup deforêts et où la situation géographique etles axes routiers permettent un accès àplusieurs grandes villes de l’est enquelques heures seulement, ce quis’avère particulièrement efficace pour leservice de livraison et d’approvision-nement.

« Nous sommes les seuls à s’êtredonné pour mission de produire ici, rap-pelle M. Brooks. Nos installations deFarnham ont récemment fait l’objet d’in-

vestissements à hauteur de 20 M $US, quigarantissent un tel objectif. Depuis lamise en place de cette nouvelle ligne deproduction, il est possible de manufactur-er les deux catégories de produit simul-tanément, soit celle des résilients avecbase de feutre et la nouvelle catégorieFiberFloors, un produit à pose flottanteavec envers de PVC, le tout avec desdesigns et des standards de qualité nord-américains », poursuit M. Brooks. Souspeu, une campagne d’information et demarketing sera lancée dans le but de bienprésenter tous les avantages offerts parces nouveaux revêtements de sol,graphiques, tableaux comparatifs etplans de garanties à l’appui.

Une structure de distributionrevueTarkett, qui a la particularité d’être à lafois manufacturier et distributeur, arécemment procédé à une révision com-plète de sa chaîne de distribution. Larationalisation du nombre de centres deservice, opérée dans le but de mieuxapprovisionner les plus grandes entités, aété accompagnée d’une hausse du nom-bre d’effectifs dédié au service. « En datedu mois d’avril 2008, un rapport indiqueque le centre de service à la clientèle arépondu à 98,4 % des 9700 appels, cequi constitue une statistique d’excellence,bien différente de celle enregistrée l’andernier. Il y a donc une compréhensionqui s’opère auprès de la clientèle et unemouvance vers les nouvelles méthodes etpratiques. C’est très positif. » À noter, le1,6 % (129 appels) qui reste est consti-tuée d’appels reçus, mais qui, pourdiverses raisons, ne se sont pas soldéspar une communication directe (le clientpeut avoir raccroché ou composé lemauvais numéro, par exemple).

Une nouvelle approche de type tech-nologique a également été choisie. Voicice que M. Brooks a à dire à ce sujet :« Un nouveau portail dédié exclusivementaux détaillants vient d’être lancé, permet,entre autres, un accès protégé et person-

par Yves Rivard

Tarkett fait le point sur les changements importants apportés à l’entreprise

Stephan Brooks, vice-président, ventesrésidentielles – Canada.

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nalisé aux nouvelles, au catalogue, ausuivi des commandes, au niveau d’inven-taire et aux indices de prix liés à chaquelivraison, le tout en temps réel. Pour ledétaillant, il devient facile de déterminerles besoins immédiats en termes d’inven-taire, selon les ventes qu’il a récemmentconclues. Selon ce modèle, ils gagnent enautonomie. » Selon M. Brooks, le centrede service recevrait de 30 à 40 demandesd’inscription par semaine de la part desdétaillants. Il explique que cette méthodediminue considérablement le nombred’appels à faire et évite les temps d’at-tente. La possibilité de passer directementles commandes par l’intermédiaire duportail sera offerte dans les semainessuivant l’ouverture du site.

Anticiper plut�t que r�agirAutre changement important au sein deTarkett : une plus grande place laissée àla technologie et aux moyens decommunication modernes, plusprécisément les possibilitésoffertes par Internet. Ce viragetechno a pour nom : Alignemententre la technologie/portail et laclientèle/inventaire. En gros, leconcept est d’obtenir une concor-dance entre la demande des détail-lants et la production. Éventuelle-ment, lorsque Tarkett annonceraune date de production pour desproduits donnés, le détaillant seraen mesure de savoir quand ilpourra s’approvisionner. Et cen’est pas tout. « Nous voulonsaller plus loin en ce sens et être enmesure d’avertir les détaillants detout délai ou retard de productionpar Internet, souligne M. Brooks.L’idée générale tient à ceci : moinsde sites géographiques, plus desupervision, anticiper plutôt queréagir. Tarkett veut que ces nou-velles méthodes et pratiques s’éche-lonnent sur une certaine période,afin d’éviter des changements bru-taux ».

Selon le vice-président cana-dien aux ventes résidentielles chezTarkett, la gestion ne s’effectue

jamais en fonction de prévisions deventes, mais plutôt à partir de faits et detendances constatées. « Lors-que nousétablissons les budgets, nous nousarrangeons pour ne jamais être pris decourt. Que ce soit la valeur du dollarcanadien ou américain, l’effet produit surle marché par les revêtements de sol fab-riqués en Asie ou notre vision profession-nelle qui tient à la production locale, toutest pensé et décidé en fonction de laréduction et du maintien des coûtsd’opération, histoire de pouvoir affronter,s’il y a lieu, des périodes plus difficiles etde toujours être davantage concur-rentiel », explique-t-il.

Nouvelle politique tarifaire en mati�re de transportComme le souligne Stephan Brooks,Tarkett n’a pas augmenté ses tarifs delivraison aux détaillants depuis trois ans.

Des changements viennent d’être annon-cés à ce sujet. « Il s’agit d’une stratégiede récupération des coûts de livraison.Avec la hausse des prix du pétrole, lescoûts de transport, que Tarkett subven-tionnait jusqu’à hauteur de 75 %, sontdevenus impossibles à assumer. Il s’agitde coûts d’affaires faramineux qui nuisentà notre gestion et à notre performance entant qu’entreprise. »

En gros, pour les détaillants, cettenouvelle politique tarifaire signifie queTarkett continuera d’offrir un service decoordination de transport. « Pour undétaillant, le fait d’avoir à traiter directe-ment avec un transporteur pourraitreprésenter des coûts importants, maisgrâce au volume généré et à des ententesparticulières, Tarkett est en mesure denégocier des coûts de transport beau-coup plus compétitifs pour eux », noteM. Brooks.

Les taux de subvention au trans-port seront donc substantielle-ment réduits, mais comme notreapproche en matière de produc-tion et de distribution expliquéeplus haut, vise à lancer des pro-duits dont la marge bénéficiairepour le détaillant a été revue à lahausse, notamment le FiberFloor,les laminés et les nouveauxvinyles, il devrait y avoir un cer-tain amortissement en termes degestion globale », poursuit M.Brooks.

Nouvelle �quipe mar-keting canadienneAu nombre des changements quirisquent de faire la différence, onretrouve également la créationd’une équipe de marketingdédiée exclusivement au marchécanadien. « Jusqu’à présent, lemarketing canadien était élaboréet géré par l’entreprise, à l’in-terne ou par l’octroi de contratsà des firmes spécialisées, ce quine s’avérait pas aussi poussé quenécessaire. Mais, avec l’arrivéede cette nouvelle équipe, les

Les nouveaux présentoirs signés Tarkett. Près de 400 d’entre euxdevraient être disséminés dans les grands centres canadiens d’icil’automne 2008.

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détaillants peuvent s’attendre à des pro-grammes, à des promotions et à desévénements dynamiques », précise M.Brooks. Pas moins de 4 millions de dol-lars ont été injectés dans la machine pu-blicitaire. Ainsi, beaucoup plus deséances de formation et de présentationde produits sont à prévoir. Déjà, unecampagne de relations publiques a étélancée, de même qu’une vaste offensivepublicitaire dans les principaux journauxde Montréal, de Toronto et de Vancouver,et à certaines émissions de télévision.« L’intérêt est là, note M. Brooks. Nousrecevons de nombreux appels de con-sommateurs désireux de savoir où trou-ver ces nouveaux produits. »

Dans le cadre de la révision complètede ses méthodes et pratiques, Tarkett aégalement apporté des changements à sesforces vives de représentation. Ainsi, sonéquipe canadienne de représentants estaujourd’hui constituée de plusieurs caté-gories d’individus : des jeunes diplômésaux vétérans du milieu, en passant pardes employés spécialisés dans la vente

mais recrutés au sein d’autres secteursd’activités. « L’équipe actuelle combinedifférentes forces et expertises », souligneStephan Brooks, qui ajoute du mêmesouffle que « Tarkett croit énormémentdans ce type d’approche. »

À noter : Tarkett a aussi investi dansde nouveaux étalages destinés aux détail-lants. Près de 400 de ces nouveaux outilsde vente seraient déjà distribués dans lesgrands centres du Canada et quelque 100autres devraient suivre au cours desprochaines semaines. « Ces présentoirsd’apparence unique ont été spécialementélaborés pour susciter un intérêt auprèsdes consommateurs. Ils se distinguentnettement de tout ce qui se fait dans ledomaine », note M. Brooks.

Dans le but de toujours améliorer lacommunication avec les détaillants,Tarkett lancera sous peu un journalexterne, qui visera à informer rapidementces derniers des nouvelles concernant laproduction, la distribution et la vente.« De plus, la direction demeure accessi-ble aux détaillants qui désireraient dis-

cuter de certains points ou apporter dessuggestions. Tarkett veut vraiment se dis-tinguer sur le plan de la communication,et ce, en termes de qualité et de perti-nence », tient à préciser le vice-présidentcanadien, ventes résidentielles.

Changer pour mieux per-former« En vertu de ces changements, Tarkettentend poursuivre sa mission et conser-ver sa place de chef de file dans lecréneau des revêtements de sol à surfacedure », indique M. Brooks, qui ne cachepas le fait que l’entreprise a essuyéquelques critiques à la fin de l’annéedernière, à la suite de l’annonce des pre-miers changements liés à une applicationd’une méthode de lean management.« Tarkett a bien expliqué que l’objectifn’était pas de compliquer les activitésquotidiennes des détaillants, mais bien derationnaliser dans le but de conserver lesacquis, de demeurer un partenaire d’ex-cellence et de démontrer sa responsabil-ité en ce qui a trait aux rapports finan-

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MMARIE-B.

PASQUIER

Designer d’intérieurdepuis 1991,

Marie-B. Pasquier, de par son parcours

scolaire et ses activités

professionnelles,touche à tous les types de projets, tant résidentiel

qu’institutionnel, etœuvre en architecturecomme en paysage.

Vous pouvez la joindre au

514 692-6309ou par courrier électronique à

[email protected]

Quatre lettres pour une certification maintenantfamilière aux architectes et aux designers d’in-térieurs. L’aventure commence à la fin desannées 90, aux États-Unis avec le U.S. GreenBuilding Council (USGBC) et poursuit sur salancée au Canada avec le conseil du bâtimentdurable du Canada (CBDCa). Durant l’année2008, mes chroniques toucheront la certifica-tion LEED, son rôle, son fonctionnement, l’im-pact qu’elle a sur nos pratiques profession-nelles, que l’on soit concepteur ou fournisseur.LEED s’installe progressivement et sûrementdans notre quotidien, et cette standardisationdoit être comprise par tous, car elle changeinévitablement nos habitudes.

J’aborde aujourd’hui les deux thèmes suiv-ant : l’énergie et l’environnement. Pour obtenirun matériau de construction, les fabricantsutilisent une ressource primaire (et uneressource secondaire pour la transformation).Elle est d’origine naturelle, puis transformée,voire adaptée, ou d’origine transformée, puisrecyclée, voire réutilisée. Dans tous les cas, leproduit final demandera une quantité non nég-ligeable d’énergie qu’il faut comptabiliser.Concentrez-vous. L’exercice demande une vued’ensemble large.

Étapes à prendre en compte : processus trèsschématique pour le principe• Prospection pour la recherche de la

ressource

• Extraction de la ressource• Déplacement de la ressource vers son

point de transformation• Transformation de la ressource en produit

utilisable brut (peut demander plusieurs étapes)

• Manipulation du produit brut en matériel de construction (peut demander plusieurs étapes)

• Transport du matériel de construction vers le grossiste

• Transport du matériel de construction vers le détaillant

• Transport vers le chantier• Installation sur le chantier• Durée de vie+ Les principales ressources secondairesnécessaires : l’eau et le pétrole = UN COÛTÉNERGÉTIQUE

Note Le bois de construction subira : coupe,séchage, entreposage, déplacement vers le cons-tructeur, durée de vie (5 à 6 étapes).L’aluminium ou d’autres métaux complexesdemanderont : extraction, transformation enminerai liquide (faire les alliages), fabricationdes moules, transformation en profil standar-disé, finition ou protection, déplacement, duréede vie (10 étapes minimum).

LEED : raccourci et acronyme de Leadership inEnergy an Environmental Design?

Pierre Dansereau, écologiste québécois de renommée internationale et précurseur de cesnotions de comptabilisation énergétique, demandait à ses élèves de noter toutes les étapes detransformation pour obtenir une paire de chaussures. De la vache qui broute en Argentine enpassant par le designer en Italie, le traitement du cuir en Europe selon une technique précise,la fabrication en Chine du modèle, la livraison du produit chez le fabricant italien, la distribu-tion partout sur la planète de votre modèle, sans savoir combien de temps vont durer ceschaussures !Morale de l’histoire, nos chaussures ne nous coûtent pas si cher et nous devrions toujoursprendre le temps de réfléchir avant d’en acheter autant. Clin d’œil sympathique à toutes lesfilles qui ne peuvent résister à l’envie d’agencer leurs souliers à leurs vêtements.L’exercice de M. Dansereau vise à simplifier une notion complexe en une prise de conscienceévidente et simple.

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L’énergie Le prix de l’essence à la pompe nous parle à tous, la hausse de lafacture Hydro nous fait grincer des dents... En tant que citoyen,nous pensons aux économies potentielles ou investissements pourréduire nos dépenses, il en est de même pour les matériaux deconstruction.

L’aluminium, le béton, l’acier sont des matériaux extrêmementénergivores, mais possèdent des qualités de résistance supérieure.Le bois de construction demande moins d’énergie mais peuts’abîmer très vite s’il est mal conservé et demande souvent plus deressource brute.

Le choix judicieux d’un matériau de construction ou d’unrevêtement de plancher demande d’avoir une bonne vue d’ensem-ble de vos besoins (voir mes articles précédents sur le sujet) d’unpoint de vue énergétique. Logiquement, la question du coût dépendde la valeur des lieux et non des ressources financières du client.Les fournisseurs doivent connaître les forces et les faiblesses envi-ronnementales des produits et cibler les bons marchés.

L?environnementPlusieurs aspects nous intéressent : le temps que prend laressource à se constituer, la quantité de ressources secondairesutilisées et l’impact causé par le traitement de cette ressource. Les planchers de bois franc de 6 po de large n’existent plus, parceque le tronc des arbres n’est plus assez gros. L’industrie forestière

ne peut attendre les 30, 50 ou 80 années que met un arbre avantde venir à maturité. Les surfaces plastiques ont des propriétésextraordinaires, en plus d’utiliser des produits recyclés. Mais quelest leur impact sur l’environnement? Rejet de déchets toxiquesdans les cours d’eau potable durant la fabrication, émission defumée toxique ou de solvant lors de l’élimination…

Chaque produit présente ses qualités et faiblesses. C’est lemême débat que pour le sac d’épicerie : en papier ou en plastique?Le papier demande beaucoup d’eau et de fibre de bois, alors quele plastique a des besoins modérés, mais se décompose et polluel’environnement trop longtemps. La bonne réponse : opter pour unsac de tissu réutilisé, par exemple.

Hélas, c’est bien plus compliqué et exigeant dans le domainede la construction. À nous, donc, d’être éternellement créatifs et deréinventer les réponses qui mèneront au juste équilibre, et, surtout,de prendre conscience du cycle de vie de notre produit et de soncoût environnemental. Les produits utilisés doivent être efficacesassez longtemps pour ne pas qu’on est besoin de refaire l’ouvragetrop souvent ou de l’entretenir de façon nuisible pour l’environ-nement.

Dans le prochain article, j’aborderai le contenu de la formationet l’examen pour obtenir la certification Leed. En attendant, jesouhaite à chacun un bel été et n’oubliez pas de faire une consom-mation raisonnable de nos ressources.

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Alain Masse, président-directeur général de Cantrex, est très fierd’annoncer que, pour la première fois de son histoire, Cantrex réu-nira, en 2008, dans le cadre d’un congrès à l’échelle nationale, lesmembres et les fournisseurs de ses trois divisions : meuble,électroménager et literie ; électronique et photographie ; couvre-plancher et décoration.

Ce congrès national aura lieu les 13 et 14 septembre prochainà l’hôtel Hilton Montréal Bonaventure. À cette occasion, les four-nisseurs partenaires du regroupement seront en vedette lors duSalon des fournisseurs, qui se tiendra à la Place Bonaventure.

Le Congrès National Cantrex 2008 aura pour thème La soliditéd’une alliance. Pour réussir ensemble., ce qui reflète les valeursqui ont fait la force du regroupement au cours des dernièresannées. Cet événement important est un incontournable pour l’in-dustrie et il permettra à la grande famille Cantrex de consolider sesliens et de regarder vers l’avenir.

¸ propos de CantrexDepuis plus de 45 ans, Cantrex bâtit un puissant regroupement demarchands indépendants dans les secteurs du meuble, de l'élec-troménager, de la literie, de l'électronique, de la photographie, ducouvre-plancher et de la décoration. Cantrex est aujourd’hui lechef de file du plus important regroupement dans son domaine auCanada. Cantrex compte plus de 1200 points de vente au Canada eta des bureaux à Montréal, à Toronto et à Vancouver. Le groupeSears, dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine, estdevenu l’actionnaire majoritaire de l’entreprise en 2005, ce quiconstitue un tremplin formidable vers un succès encoreplus grand pour tous les membres de Cantrex.

Le congrès national Cantrex :une première dans l’histoires du regroupement

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C’est au cours de son congrès annuel, lequel avait lieu du 4 au 6 avril derniers à l’hôtel LoewsLe Concorde, à Québec, que l’équipe de Déco Surfaces a dévoilé officiellement à ses mar-chands et à ses fournisseurs, son tout nouveau look plus épuré. En effet, les enseignes, lescamions et la papeterie du groupe Déco Surfaces suivront désormais la tendance « Art devivre » qu’on peut voir depuis un an déjà, dans des publicités du groupe. Ainsi, de nouvellesenseignes, plus actuelles, feront leur apparition prochainement aux quatre coins de notrebelle province et du Nouveau-Brunswick, et de nouveaux camions très imagés et suggestifs-parcourront tous les territoires desservis par Déco Surfaces.

Le samedi 5 avril a été une journée remplie et mouvementée. En effet, à compter de 14h,les fournisseurs-partenaires de Déco Surfaces se sont joints aux membres du groupe afin defraterniser et d’assister à la conférence Le moi Inc., donnée par le conférencier reconnu M.Sylvain Boudreau. Ce dernier a su communiquer à son auditoire les trucs et astuces d’uneattitude gagnante qui conduit assurément au succès. Cocktail animé, souper copieux et soiréed’humour, mettant à l’honneur M. Laurent Paquin et son protégé, M. Charly Pop, ont été trèsappréciés de tous.

Déco Surfaces tient à remercier tous ceux et celles qui ont pris part à cet événement etadresse un merci tout spécial à ses partenaires-commanditaires, qui ont grandement con-tribué à ce succès retentissant!

Déco Surfaces se dévoile!

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Les planches Westchester de Bruce

Les planches d’ingénierie Westchester de Bruce sontles plus minces sur le marché et ne font aucun com-promis sur la stabilité dimensionnel. Une innovationqui n’est pas sans intérêt, quand on sait que les con-sommateurs ont développé un goût particulier pourles planches beaucoup plus larges. Comme celles-ciont tendance à prendre plus d’expansion que lesplanches plus minces, la stabilité des planchersd’ingéniere prend alors tout son sens : ils sont beau-coup plus stables que ceux faits de bois franc tradi-tionnel.

Les planches Westchester sont fabriquées auxÉtats-Unis et sont offertes dans les largeurs de 3 1/4po et 4 1/2 po en plusieurs essences, telles que lechêne, l’érable et l’hickory. De plus, ce plancherpourra être sablé et reverni au moins une foiscomme un plancher de bois franc massif. Pour cequi est de l’installation, elle ne requiert aucuneacclimatation du bois. Vous pouvez poser le plancherdès que vous le recevez. Sa structure extra-rigidepermet d’ailleurs de l’installer sur des solivesespacées sans craindre aucun mouvement ni craque-ment. Vous pouvez le poser sur un ancien plancherde bois, de vinyle ou de béton. Il peut être collé,cloué ou même laissé flottant.

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Beaulieu Canada est fière d’annoncer qu’elle a conclu uneentente de distribution exclusive avec le fabricant de revête-ments de sol Beauflor. Grâce à sa nouvelle gamme de revête-ments de sol Beauflor, Beaulieu Canada vous propose des couvre-planchers résilients de luxe qui s’installent aisément etsans joints.

La gamme Beauflor a été spécialement conçue pour lemarché nord-américain. Après avoir effectué une rechercheapprofondie des goûts et des préférences des consommateurs,Beauflor a créé des modèles et une sélection de couleurs intem-porelles qui répondent aux attentes de chacun. Les motifs depierres et de bois authentiques de Beauflor offrent un aspectnaturel, obtenu grâce à des techniques perfectionnées d’impres-sion de Beauflor et à une combinaison unique de gaufrage ther-mique et mécanique. L’apparence réaliste rehausse la beauté durevêtement de sol et le rend plus attrayant aux yeux des consom-mateurs.

La génération de couvre-planchers composites de haute per-formance de Beauflor vous propose des surfaces à la foisinsonorisantes et sécuritaires. Grâce à une nouvelle technologiealliant différentes composantes, nous obtenons un revêtementde sol garantissant une installation de haute qualité et des résul-tats durables.

Beauflor a d�velopp� toute une s�rie de car-act�ristiques innovatrices :• Une largeur de 16 pi 4 po. Cette grande largeur offre aux

installateurs la possibilité de poser le revêtement sans joints dans de nombreuses configurations, ce qui ne serait pas possible avec des couvre-planchers standards de 12 pi de largeur;

• La protection de surface en polymère de haute performance Multi Protect qui améliore la résistance à l’abrasion, aux salissures et aux taches, et qui facilite l’entretien;

• La couche intermédiaire Flextreme, qui augmente la résistance aux déchirures et aux plis, ainsi que la durabilité du revêtement de sol;

• Une surface polymère Ultragrip renforcée par des parti-cules céramiques, qui améliore la sécurité et la résistance aux glissements, aux salissures et aux taches, tout en facilitant l’entretien.

Les couvre-planchers Beauflor seront offertsen trois s�ries de produits luxueux distinctes:• Collection Sirocco – La meilleure qualité; une sétie de

haute performance offerte en 22 modèles magnifiques selon la dimension extra-large de Beauflor.

• Collection Oceana – Conçue pour un meilleur confort et offerte dans la dimension extra-large de Beauflor, cette gamme, qui présente 11 modèles, combine tranquillité et durabilité.

• Collection Mistral – Présentant des produits à la fois variés et abordables, cette série offre les caractéristiques inno-vatrices de Beauflor dans une largeur de 13 pi 2 po. Elle propose 10 modèles attrayants particulièrement bien adaptésaux nouvelles constructions, aux derniers appartements et aux condos.Aussi offertes, les collections City et Fashon, spécialement

conçues pour les bricoleurs. Les modèles d’aspect naturelseront offerts dans une largeur de 12 pi. Ces collections, à lafois insonorisantes et faciles à entretenir, sauront attirer lesclients.

Beauflor est membre du groupe Beaulieu International, l’undes principaux fabricants mondiaux de couvre-planchers.Fondée en 1959, l’entreprise, dont le siège social se trouve àWielsbeke, en Belgique, compte plus de 7000 employés dans lemonde entier.

Beaulieu Canada est très heureuse d’ajouter à sa gamme deproduits cette toute nouvelle collection de revêtements de sol!

Karel VercruyssenChef de la directionBeaulieu Canada

Entente de distribution entre Beaulieu Canada et Beauflor

Oceana Kansas

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33SURFACE • Juin / Juillet 2008

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Les sols sportifs Taraflex®, chef de file mondial en matière de revêtementde sol sportif intérieur, exportent leur savoir-faire en Chine, au profit duplus grand événement sportif du monde. Avec ses partenaires de laFédération internationale de volley ball et la Fédération internationale detennis de table, Gerflor est le fournisseur officiel des surfaces des compé-titions de tennis de table et de volley-ball aux Jeux olympiques de Pékin.

La présence continue de Gerflor aux Jeux olympiques d’été depuisMontréal, en 1976, pourrait laisser croire que cette participation estautomatique. Il n’en est rien! Deux conditions sont nécessaires pour êtresélectionné en tant que fournisseur officiel d’équipement sportif aux JO :être recommandé au comité d’organisation local par des fédérations inter-nationales qui mettent de l’avant les qualités sportives des produits et êtreretenu par ce même comité en proposant une solution de mise en œuvreglobale et sur mesure.

Après plusieurs mois d’échanges pour qualifier précisément les besoinsdu BOCOG (Comité d’organisation des Jeux olympiques de Pékin), Gerflora pu formuler une offre sur mesure, et ce, dès janvier 2007.

La signature officielle, le 12 novembre 2007, de la convention de parte-nariat officialise le mandat de Gerflor pour assurer la fabrication, la livrai-son, l’installation, l’assistance technique et le démontage des terrains pourle volley-ball et le tennis de table. Avec 14 terrains de volley-ball sur septlieux différents et deux sites de tennis de table, ce sont plus de 15 000 m2

de sols sportifs Gerflor qui seront en jeu!

Gerflor, fournisseur officiel aux Jeux olympiques de Pékin

Unique au monde, le système d’angles TARAFITTM est une technique particulièrementinnovatrice de mise en œuvre d’angles rentrants et sortants brevetée par Gerflor. Ilconsiste à rapporter et à encastrer, avec une parfaite précision, une pièce découpéeselon une forme géométrique définie par un gabarit. Le système TARAFITTM permetalors d’obtenir une surface plane et lisse dans les angles, ce qui facilite grandement lenettoyage et la décontamination des surfaces tout en donnant un fini esthétique desplus satisfaisants. Le système TARAFITTM a été spécifiquement conçu pour répondre auxexigences des salles propres et aux recommandations d’hygiène et de décontaminationmicrobienne tels les cliniques, les hôpitaux, les garderies, etc.

Le système d’angles TARAFITTM : meilleure qualité de pose, plus facile à entretenir

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34 SURFACE • Juin / Juillet 2008

David Beal a fondé Les Sous-tapis Dura en septem-bre 1957. Pendant plus de 50 ans, l’entreprise afabriqué du sous-tapis en utilisant du caoutchoucde pneus recyclés. David Beal en a fait une com-pagnie qui a exercé un rôle prépondérant sur lesmarchés canadiens et internationaux.

Grâce à ses efforts constants, à sa persévérancereconnue et à ses habiletés, ce pionnier a hissél’industrie du sous-tapis au très haut standard quenous connaissons aujourd’hui.

David Beal et Ian Stewart, du Groupe Stewart,ont été membres-fondateurs de l’Institut canadiendes fabricants de sous-revêtements (ICUM), qui aété créé afin d’assurer que les fabricants canadiensde sous-revêtements puissent travailler ensemble dans le butd’améliorer l’industrie et de la faire respecter dans le mondedes recouvrements de sol.

David était un vrai gentleman. On se souviendra longtempsde son intelligence, de son esprit vif et de son sens de l’humour.Certains auront la nostalgie de ses sages conseils et de son amitié.

David William Beal est né le 14 août 1923 en Angleterre. Ilest allé au collège Ashville et a servi son pays dans une divisionblindée en Afrique du Nord durant la DeuxièmeGguerre mon-

diale. Il a rencontré Diane, sa compagne de vie, enAngleterre et ils se sont mariés à Paris en 1952.

Une visite au Canada en 1957 (qui ne devaitdurer que six mois) s’est transformée en un séjourde plus de 50 ans tellement il a aimé le pays.

David a vendu sa compagnie à Michael Wilsonen avril 1989, mais est resté actif au sein de l’en-treprise jusqu’en janvier 2008. Puis, il a dû êtrehospitalisé à cause d’une maladie sérieuse; sonétat de santé s’est amélioré quelque peu, mais ledestin en a voulu autrement. Il est mort paisible-ment dans son sommeil, aux petites heures, du 14mai dernier, à l’âge de 84 ans, à l’Hôpital St.Mary’s à Montréal.

Il a été beaucoup aimé par son épouse, Diane, sa fille Lesley,son gendre Pierre, son fils Timothy, sa bru Tori, son petit-filsJames et sa sœur Pat. Son fils aîné Jolyon est décédé avant lui.Les trois autres «amours» de sa vie ont été Les Sous-tapis Duraet tous ceux qui y étaient associés; son voilier et tous ses amismarins; et sa maison à North Hero, au Vermont, où il recevaitfamille et amis.

La famille encourage les dons à sa mémoire à la Fondationde l’Hôpital St. Mary’s, 5e étage, 3830, avenue Lacombe,Montréal (Québec) H3T 1M5.

En souvenir de David W. Beal : fondateur des sous-tapis Dura

Le tapis: une esp�ce en voie de disparition?Une étude effectuée par l’Institute of Inspection, Cleaning andRestoration (IICRC), à la fin de 2007, a montré que le tapisétait toujours le revêtement de sol de choix aux États-Unis.

En effet, 80 % des maisons avaient du tapis dans la chambreà coucher, 68 % dans le bureau et/ou le «den», 65 % dans lesalon et 63 % dans la salle familiale. L’avantage principal ? Leconfort (52 %). Le désavantage principal ? Les salissures(41 %).

Pourquoi est-il remplacé (par d’autre tapis)? À cause del’usure (41 %) et des salissures et des taches (38 %).

En ce qui concerne l’entretien, 75 % des gens disent passerl’aspirateur chaque semaine. Près de la moitié des répondantsaffirment qu’ils nettoient leur tapis en profondeur à tous les sixmois, et 39 % ont recours aux services d’une compagnie de net-toyage.

Et 64 % des maisons ont des carpettes!Mort, le tapis?En Angleterre, une étude effectuée en mars par le siteCarpetShopper.net a montré que le tapis faisait un retour engrand! En effet, les designers d’intérieur s’éloignent du bois etdes laminés, en quête de quelque chose de plus luxueux.

Et c’est le tapis! On retrouve de plus en plus ce revêtementde choix dans les boutiques fashion, les hôtels haut de gamme,les résidences chic ainsi que dans les bureaux des médias et desagences de création.

Un porte-parole du site, Kenneth Johnson, affirmait que, dèsque les designers d’intérieur changent leurs habitudes dans cedomaine, il y a rapidement un effet d’entraînement chez les con-sommateurs «ordinaires». Selon lui, le tapis est sur le pointd’effectuer un retour, en particulier le tapis moelleux et de qualité, posé dans les endroits les plus visibles.

Le tapis : une espèce en voie de disparition ?

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