dossier herself 30 janvier 2015 - azad production · 2015. 2. 3. ·...
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"HERSELF"
un projet de Thomas Fourneau
Une création de la compagnie La Paloma Mise en scène : Thomas Fourneau Création mars 2015 Production : Cie La Paloma Coproduction : Théâtre des Bernardines (Marseille), Théâtre Joliette Minoterie (Marseille) Projet lauréat Mécènes Du Sud 2013 Avec le soutien de la Spedidam
« La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. » Cie La Paloma : 7 rue d’Anvers 13001 Marseille tel : 09 82 42 09 66 N° Siret : 42281767600030 / Code APE : 9001 Z / Licence : 2-‐137655 Mail : [email protected]
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Distribution Avec : Rachel Ceysson, Marion Duquenne, Edith Mérieau, Alma Palacios, Hélène Rocheteau Lumière : Pascale Bongiovanni Production : Elyane Buisson Collaborateur artistique à la mise en scène : Geoffrey Coppini
Calendrier prévisionnel 2015 Février 2015 : Répétitions Herself avec les cinq interprètes 12, 13 et 14 Mars 2015 Création Herself au Théâtre Joliette Minoterie -‐ Marseille Partenaires acquis Théâtre de Bernardines -‐ Marseille Théâtre Joliette Minoterie -‐ Marseille Partenaires pressentis Festival d’Athènes (Athènes, Grèce) Festival Temps d’Images (Lisbonne, Portugal) Festival Uzes Danse (Uzes, France) Théâtre Antoine Vitez (Aix-‐en-‐Provence, France)
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Lorsque j’étais petite Fille, j’avais un ami, qui m’apprit l’Immortalité -‐ mais s’en approchant trop près lui-‐même, il ne revint jamais
Emily Dickinson
Introduction
Le petit garçon que j’étais, rêvait d’être Wendy plus que Peter Pan. Mais nous verrons ça plus tard. Il y a un an, je convoquais cinq interprètes, comédiennes et danseuses françaises, portugaises et grecques pour deux semaines de travail. Cela devait être le début des répétitions d’un cycle de recréations de mon dernier spectacle : 4.48 Psychose de Sarah Kane au Portugal et en Grèce. Et rien ne s’est passé comme je l’avais prévu. J’avais demandé aux actrices étrangères d’apprendre quelques extraits du texte, elles n’en avaient pas eu le temps. Je leur demandai alors, dans un premier temps, de rejoindre sur le plateau les actrices françaises et de travailler sur la partition de mouvements et déplacements du spectacle. A la création cela commençait avec deux femmes debout, au devant de la scène, regardant le public, immobiles, pendant un petit temps. Tout à coup, je me suis retrouvé face à cette ligne de cinq femmes regardant l’espace vide des gradins, attendant le début d’une histoire. Et je compris que tout avait changé et que sans crier gare, un autre projet venait d’arriver. Depuis maintenant quelques années j’ai le désir de créer un spectacle autour de la féminité et de la frontière entre les genres. Il s’agit d’un sujet extrêmement personnel. Je reste persuadé que toute création artistique est la transformation d’une expérience particulière en un objet qui appartient à tous. Mais je n’avais pas, jusqu’alors, trouvé le projet qui permettrait à ce propos d’exister sur un plateau de théâtre. Je n’ai aucun désir autobiographique et ne veux surtout pas tomber dans la petite histoire. En voyant les cinq actrices sur scène, en simples tenues de travail et sans mots à dire, j’ai tout de suite su ! Là devant moi il y avait l’espace de tous les possibles. Si je voulais parler de cette question que je porte depuis mon enfance : qu’est ce qu’être une femme ou qu’est ce qu’être un homme, je devais le faire avec uniquement des interprètes féminines sur scène. Et elles devront tenter d’être toutes les femmes, même si bien sûr c’est impossible. C’était le début de l’aventure et un an plus tard le spectacle se prépare. Thomas Fourneau Mars 2014
Patti Smith par Robert Mapplethorpe
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Processus de travail/Pistes Herself ou comment cinq interprètes tentent d’être toutes les femmes. Bien sur c’est impossible et c’est bien là la beauté du geste. Tout en parlant d’empathie, du genre et de notre rapport à la mort, elles joueront avec les stéréotypes de l’image féminine et parfois ses clichés. Un premier workshop a donc eu lieu en janvier 2013. Il s’agissait de trouver les premières pistes de travail. Des séries d’improvisations ont mis à jour une dramaturgie qui s’articulera autour d’un principe de digressions constantes sans, pour autant, jamais perdre de vue le sujet : la féminité. Ainsi le spectacle commencera par une conférence vidéo donnée via internet par une célèbre neurologue autour de la question : « le cerveau a-‐t-‐il un sexe ? ». Assez rapidement la parole de la scientifique sera interrompue par des récits de vies portés par les interprètes. Ces histoires de femmes, comme autant de parcours intimes, seront essentiellement construites à partir d’interviews, de documents sonores et photographiques que nous rassemblerons. Sans toujours les nommer, apparaîtront sur scène Patti Smith, Sylvia Plath, Nancy Spungen, Emily Dickinson, une jeune agricultrice, une hôtesse de l’air qui autrefois était un steward, une ancienne actrice porno, des super-‐héroines et bien d’autres encore. A leur tour ces récits seront coupés dans leur élan par le retour d’une parole scientifique ou philosophique. Celle-‐ci, inspirée notamment des travaux de la neurologue Catherine Vidal et de l’anthropologue Françoise Héritier, traitera de la féminité, de la différence et du lien qui nous unit : l’empathie. Pour donner un exemple de ces perturbations : les interprètes sont sur scène et deux d’entre elles portent une oreillette reliée à un vieux walkman. Sur la cassette, un montage d’interviews créant un dialogue fictif parlant de la question du genre et d’empathie. La consigne est de ramener et de donner cette parole au présent, comme si c’était la leur. Les autres interprètes répètent pendant ce temps une chorégraphie détournant les stéréotypes féminins et masculins présents dans certains clips musicaux. Ainsi, deux personnes parlent le plus sérieusement de la différence hommes-‐femmes, pendant que d’autres, à travers la danse se jouent des clichés liés à l’image féminine. Ces ruptures constantes dans le bon déroulement des choses poseront aussi un éclairage sur le lien entre ces cinq femmes et qui elles sont. C'est en quelque sorte une démarche cubiste où il s'agirait de pouvoir représenter un sujet en multipliant les angles de vue dans un seul et même temps. De ce fait nous rechercherons le plus possible les correspondances musicales entre les différentes langues parlées par les interprètes. De par la présence de trois danseuses dans le projet, la danse, sous la forme de chorégraphie à cinq et d’échappée solo, participera aussi à ce mouvement de variation sur le même thème. Enfin dans Herself, pour passer d’une figure à une autre, on pourra jouer sa mort plusieurs fois. Pour pouvoir en rire et regarder cette fin annoncée avec distance, mais aussi parce qu'en jetant un coup d'oeil sur le terminus, on commence peut-‐être à avoir une idée plus précise du point de départ.
Photo Ruth Graham
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Sur l’espace, l'image, la musique et la danse
Le plateau sera composé d'un carré blanc entouré de noir. Il sera peu profond et fermé par un écran au lointain. Il faudra que l’espace scénique donne la sensation d’être un prolongement de celui du public. A la périphérie du carré, des accessoires, des costumes et des chaises, une guitare, un ampli… La plupart des éléments qui fabriqueront le spectacle seront à vue. Le sol et l'écran du lointain seront également des surfaces de projection vidéo. Le hors-‐champ sera régulièrement présent. Certaines scènes se joueront en coulisses et seront retransmises en direct grâce une caméra et des micros. Par moment, il s’agira simplement de projeter un appel Skype d’une des invitées qui a quelque chose d’important à dire sur le féminisme, la théorie du genre, le costume d’une des comédiennes ou tout simplement la maman d’une d’entre elles qui doit urgemment parler à sa fille. L'univers sonore s'articulera entre des extraits de quatuor à cordes et une musique plus électronique aux couleurs industrielles. A cela s’ajoutera des chansons, données en direct par les interprètes. La playlist n’est pas terminée mais l’on sait déjà qu’il y aura Eurythmics, Patti Smith, Les Pretenders et peut-‐être Shirley Bassey. Enfin le spectacle commencera, dès l’entrée du public par un karaoké uniquement composé de chansons féminines, ouvert à tous. Un travail d’atelier sera mené en amont avec un groupe de volontaires pour préparer ce moment précis. Une chorégraphie inspirée des « square dance » américaines reviendra régulièrement. Ironiquement, elle sera peut-‐être accompagnée par la musique du « clan des Siciliens » d’Ennio Morricone. Cette danse sera aussi là pour raconter, sans aucun mot cette fois, un peu de la relation qui unit ces cinq femmes. Qui plus est certaines figures ou récits de vies présents dans le spectacle ne seront pas portés par la parole mais par un travail sur le mouvement. La lumière principale sera un plein feux qui laissera parfois place à un aplat de couleur. Là aussi il s’agit d’alterner entre une sensation d’espace unique entre la scène et le public et des moment plus stylisés. Il y aura aussi des éclairages au plateau directement manipulables par les interprètes. Comme si elles étaient absolument indépendantes de toute aide extérieure à la scène.
Audrey Hepburn dans Diamant sur canapé de Blake Edwards
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MATÉRIAUX : extraits des textes L’actrice -‐Alors petite le théâtre je connaissais pas. Pour moi c’était un peu les jeux du cirque. Sainte Blandine jetée aux lions. -‐Ah oui c’est bien ça Sainte Blandine. Elle faisait partie des martyrs de Lyon. La ville, tu connais ? -‐Ben oui, évidemment. -‐Bon bref, on s’en fout. Donc Blandine, elle est arrêtée par les Romains avec d’autres chrétiens et torturée. Comme elle survit, on l’a livre aux bêtes qui refusent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée de nouveau et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes. -‐Mais, c’est horrible ce que tu me racontes là ! -‐Attends c’est pas fini. Là encore elle survit à toutes ces horreurs, pour le coup ils la remettent en prison et finissent par achever Blandine à coup de glaive. -‐Tu vois, c’est ce que je voulais dire : actrice et sainte, même combat. Zoé Lund Il était quatre heures du matin. Au fond de Central Park, sous la pluie. J'émergeais du noir tunnel de pierres. Aperçu la fontaine, tout droit. Ma robe bleu foncé était fendue jusqu'aux hanches. Je sentais le vent sur mes cuisses. Les hommes, six hommes, sortirent de la nuit. Ils me cherchaient. Mais je les avais trouvés. Ils formèrent un cercle autour de Thana, moi, dans la robe bleu foncé fendue très, très haut. Et ils rirent leurs derniers rires. "Pute", dit l'un. J'en entendis un autre : "Connasse". Le 45 était dans mon sac à main. Les dames ont un sac à main. Je dégainai, pivotai en les visant, et les abattis. Un par un. Six. Pour un six-‐coups. Moi. Automatique. Ainsi se déroulait une super scène de mon premier film. Mon personnage, Thana, victime d'un double viol, devenait une violente vengeresse qui parlait avec son revolver. Les journalistes disent souvent, "Oh, voilà un vrai film féministe ! Cela représente une géniale métaphore de la reprise en mains du pouvoir par les femmes. Racontez-‐nous tout". Il fut un temps où j'expliquais. Aujourd'hui, je soupire. Tranquillement. Et puis j'explique. "Non, ça n'a pas pour sujet la libération des femmes, pas plus que la libération des muettes, ni la libération des travailleurs du textile (la protagoniste est repasseuse), ni votre libération ni la mienne…
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Sharon Mitchell, l’actrice porno J'avais remonté ma propre compagnie de production, mais je me shootais et j'étais malheureuse. Je pensais : "Aargh, ce poison de boulot ! Merde ! Il se fout tout le temps en travers de mon chemin. Tant pis, je vais juste dealer de la dope !" Alors je me mets à dealer, et mon ancien mec m'appelle : "Eh, je sors tout juste de prison et il paraît que tu habites dans le quartier... -‐ Non, tu ne peux pas venir. Non, non." Mais il se met à pleurnicher un peu, tu vois ? Alors je le laisse venir. Je lui fais : "Écoute, c'est vraiment de la bonne. Il te suffit d'en prendre un tout petit peu et ... " Alors il court dans la salle de bains, s'enferme à clef et la dernière chose que j'entends de sa bouche, c'est : "Putain, que c'est bon !" Ensuite, j'entends ce gros bang, crash, boum. À l'évidence, il faisait une overdose. Sa tête avait heurté la paroi en verre de la douche. Je tambourine à la porte de la salle de bains. J'ouvre, et il est bleu. Il est genre gris -‐ et moi je fais : "Oh putain, le fils de pute !" Je m'en voulais à mort, d'avoir laissé revenir ce mec. J'ai pensé : "Bordel, je vais le rouler dans un putain de tapis et le foutre dans la benne à ordures." Ça se faisait beaucoup dans les impasses de shoot à New-‐York. J'avais vu ça plus d'une fois. Et j'étais là, tu vois ? J'étais là ! Mais alors j'ai pensé qu'il serait trop lourd et en plus, j'avais pas de tapis…
La super-‐héroïne
En fait je m’appelle Jennifer, Jennifer Walters et je suis avocate. Ce sont les médias qui m’ont donné ce nom de Miss-‐Hulk. Tout ça parce que j’ai un putain de cousin qui se transforme en géant vert dès qu’il est contrarié. Au départ j’étais normale, mais un jour j’ai été blessée dans un règlement de compte perpétré par le caïd Nicholas Trask. Alors Bruce, mon cousin, qui était de passage en ville, n’a rien trouvé de mieux que de me faire une transfusion avec son sang. Le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai été un peu affectée par cette petite opération. Je suis devenue une sorte de version féminine de mon cousin. Bon je dis ça, mais moi ça va, je suis plutôt calme. Je me maîtrise quoi. A partir de là, j’ai essayé d’entamer une carrière solo de super-‐héroïne, mais ça n’a pas vraiment marché. Alors sur une proposition de la guêpe, j’ai rejoint les vengeurs. Là encore c’était pas mon truc. En suite, j’ai brièvement remplacé la chose chez les quatre fantastiques mais l’amour s’en est mêlé et ça a tout foutu en l’air. En fait, je crois que je préférais rester avocate, tous ces machins de super-‐héros et super-‐vilains qui se tirent la bourre très peu pour moi…
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Equipe Pascale Bongiovanni : éclairagiste Comme éclairagiste elle collabore avec les metteurs en scène : Hubert Colas, Marie Vayssière, Mireille Guerre, Alain Fourneau et les compagnies de danse La Zampa, N+N Corsino. Elle travaille plusieurs années avec la compagnie de théâtre équestre le Théâtre du Centaure. En 2011 elle fonde sa propre compagnie, Le Groupe Sans Discontinu avec lequel elle crée deux spectacles. Avec la Cie La Paloma elle collabore sur les projets Another piece of my monster et 4.48 Psychose Rachel Ceysson : comédienne Elle obtient le diplôme d’interprétation dramatique de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle, à Bruxelles, en 1997, et s’installe à Marseille en 1998. Elle joue dans les spectacles de Thomas Fourneau avec lequel elle fonde la compagnie La Paloma en 1998. Au sein de cette compagnie elle est à l’initiative du spectacle Blanche Aurore Céleste, de Noëlle Renaude, en 2002, dans lequel elle est dirigée par Guillemette Laurent ; et en 2012 du projet Le Gars Fragments d’après un poème de Marina Tsvétaéva lors d’une résidence au Théâtre de Lenche (Marseille). Elle travaille également sous la direction de Jeanne Poitevin, Isabelle Pousseur, Béatrice Bompas, Marie Vayssière et dernièrement Joao Garcia Miguel. Elle a été assistante à la mise en scène auprès de Mireille Guerre, Marie Vayssière et David Bayle. Elle exerce une activité pédagogique continue en parallèle, au Lycée Thiers à Marseille notamment. Edith Mérieau : comédienne Après une formation à l'ERAC et à l'Ecole du jeu de Delphine Eliet, elle crée en 2002 la compagnie L'Employeur avec Stéphane Gasc et Alexandre Le Nours. Elle travaille notamment avec les metteurs en scène : Alain Fourneau, Eva Doumbia, Thierry Bédard, Jean-‐Christophe Mast, Hubert Colas, Xavier Marchand, Alexis Armengol, Noël Casale, Thomas Fourneau. Elle joue au cinéma dans le film Entre Adultes de Stéphane Brizé et dans les court-‐métrages Fin Octobre et Camille de Thomas Fourneau. Geoffrey Coppini : Collaborateur artistique à la mise en scène Metteur en scène, il signe sa première écriture et mise en scène pour la pièce Gross dans le cadre des Rencontres//01, plateforme de jeunes artistes européens. Suite à ce projet, il recevra le soutien d’Hubert Colas et créera Seules (festival actoral 6) et Luxe (à Marseille). Il présentera une mise en espace, L’énoxe de Frédéric Schulz-‐Richard (Montevideo) et une mise en Lecture Dragage de Jean-‐Paul Quéinnec (festival actOral 8). En 2010, il crée le spectacle Acte Vegas au festival actOral. Il écrit et met en scène Autopsie au festival les Informelles en 2013. Il a collaboré avec Michel Cerda, Lola Arias et Hubert Colas et plus récemment avec Thierry Thieû Niang, Marc Lainé et Jean-‐Michel Rabeux. En tant que comédien il sera dirigé par Bernard Sobel, Angela Konrad, Émilio Calgano, Lola Arias, Denis Chabroullet, Pierre Maillet... En 2009, il fut chargé de la programmation des Rencontres//02, plateforme de jeunes artistes européens.
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Marion Duquenne : comédienne et chanteuse Formée à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, elle a été interprète pour la Compagnie Arketal dans Les Verticaux, Stéphane Bault dans Les gens légers, Didier Galas dans Quichotte d’après L’ingénieux Don Quichotte de la Mancha de Cervantès, Jean-‐Pierre Baro dans L’épreuve du feu et Léonce et Léna, Gildas Milin dans Lenz, Jean-‐Pierre Vincent dans La mort de Danton, Oskaras Korsunovas dans La Réserve, Aurélie Leroux dans Rimbaud et Sheherazade , Tâtez-‐ là si j’ai le cœur qui bat et Pas encore prêt, Thomas Fourneau dans Early Morning et 4.48 Psychose. Récemment elle a joué à dans Pacamambo mis en scène par Marie Provence et avec la compagnie Arketal dans le Conte d’hiver. Thomas Fourneau : Mise en scène, scénographie... Il est formé à l’Institut National des Arts du Spectacle (INSAS) de Bruxelles. Il développe ensuite son travail de création à travers : -‐ Ses mises en scène : Temporairement épuisé, Visages, Peut-‐être Mourir, Le Funiculaire, Famille(s), Je voulais faire la surprise à Janet, Early Morning, 4.48 Psychose. -‐ Ses activités de vidéaste et créateur son en collaboration avec les metteurs en scène, Roméo Castellucci, Marie Vayssière, Angéla Konrad, Alain Fourneau, Charles-‐Eric Petit, Aurélie Leroux, Laurent De Richemont, Renaud-‐Marie Leblanc et récemment en Grèce avec la chorégraphe Tzeni Argyriou. Alma Palacios : danseuse et comédienne Très tôt intéressée par les arts scéniques, elle commence un cursus en danse contemporaine au CNR de Paris puis au CNSM de Paris. Elle est ensuite admise à P.A.R.T.S. (Bruxelles) où elle étudie la danse contemporaine, la chorégraphie et le théâtre pendant quatre ans. En mai 2012 elle crée avec Frank Vercruyssen (cie Tg STAN) Mademoiselle Else d'Arthur Schnitzler. Elle participe en septembre 2012 au Tryangle Research Laboratory à Montemor, Portugal. Elle travaille avec la cie 7 Pépinières autour de la création La chair du monde. Elle est engagée par la cie Mathilde Monnier en avril 2013 pour une reprise de rôle dans la pièce Twin Paradox. Elle est interprète pour Guillaume Guilherme dans les créations UN NU et LES DEUX. Elle reprend Nusch avec Frank Vercruyssen en novembre 2013 au Théâtre de la Bastille. En 2014 elle crée la pièce Libretto avec Jacinto Lucas Pires à Lisbonne. Hélène Rocheteau : danseuse Danseuse dans la Cie La Zampa entre 2003 et 2009, elle est interprète et intervenante sur différents projets de la Cie Groupenfonction : We can be heroes / The Playground. En 2011, elle fait la rencontre du réalisateur Philippe Grandrieux, avec qui elle collabore sur plusieurs projets: Scène 4 (performance) ; White Epilepsy (film) et Meurtrière (performance créée en octobre 2013 au Whitney Museum à New York). Récemment elle danse pour les Cies Matthieu Hocquemiller (Post Disaster Dance People) et Laurent Falguiéras (Scène). Elle participe aux films du collectif le petit cowboy. En 2009 elle crée et interprète son premier solo : Ceci est encore là. En 2012 elle crée et interprète le duo Blast avec le batteur Jean-‐Baptiste Geoffroy.
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Cie La Paloma : 7 rue d’Anvers 13001 Marseille Tel : 09 82 42 09 66 [email protected] Production/Diffusion : Elyane Buisson Tel : 06 03 44 63 02 [email protected]