dossier du 2 octobre 2012

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Wasseiges Amay Anthisnes Amblève Aywaille Baelen Ans Awans Eupen Aubel Huy Berloz Bassenge Plombières Waimes Saint-Vith Tinlot Malmedy Trois-Ponts Spa Neupré Verviers Limbourg Seraing Oupeye Remicourt Raeren Stavelot Lincent Pepinster Saint-Nicolas Thimister-Clermont Lierneux Ouffet Modave Stoumont Marchin La Calamine Theux Liège Olne Engis Sprimont Grâce-Hollogne Dalhem Hamoir La Saint-Georges-sur-Meuse Jalhay Soumagne Blegny Burg-Reuland Butgenbach Burdinne Clavier Crisnée Bullange Chaudfontaine Dison Comblain-au-Pont Esneux Donceel Ferrières Fexhe-le-Haut-Clocher Herstal Beyne-Heusay Herve Hannut Faimes Flémalle Fléron Héron Geer Braives Villers-le-Bouillet Trooz Lontzen Verlaine Juprelle Nandrin Wanze Waremme Oreye Visé Supplément à La Libre Belgique et à La Dernière Heure - Les sports du 2 octobre 2012 - ne peut être vendu séparément Welkenraedt ÉLECTIONS COMMUNALES 2012 LES ENJEUX

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Elections (Liège)

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Page 1: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Wasseiges

Amay

Anthisnes

Amblève

Aywaille Baelen

Ans

Awans

Eupen

Aubel

Huy

Berloz

Bassenge

Plombières

Waimes

Saint-Vith

Tinlot

Malmedy

Trois-Ponts

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Verviers

Limbourg

Seraing

Oupeye

Remicourt

Raeren

Stavelot

Lincent

Pepinster

Saint-Nicolas

Thimister-Clermont

Lierneux

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ÉLECTIONS COMMUNALES 2012

LES ENJEUX

Page 2: Dossier du 2 octobre 2012

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2 élections communales 2012 - La Flandre - 3électionscommunales 2012 - La Flandre -Anvers

Nombre d’habitants 509911 (1/8/2012)Bourgmestre Janssens PatrickMajorité SP.A/CD&V/N-VA/Open VLDOpposition Vlaams BelangLe bilan

Comme pour toutes les métropoles, l’enjeu électoral anversois dépasse toujours dequelques crans les réalisations locales concrètes. Globalement, le bilan du bourgmes­tre Patrick Janssens et de son équipe serait plutôt positif, mais ces six dernières an­nées furent tout sauf faciles pour la large majorité socialiste unie à la fois au CD&V,d’abord avec puis sans la N­VA, et l’Open VLD. Ce dernier parti fut vraiment lemaillon faible et c’est tellement vrai que ses deux échevins passèrent avec armes etbagages à la N­VA au cours de ces derniers mois ce que tente de faire oublier Bart DeWever ! Le problème de la mobilité fut aussi un grand enjeu local. Finalement, un re­ferendum fut organisé autour de ce que l’on appela l’Oosterweelverbinding. Hélas,au lieu de régler le problème, la consultation populaire accrut encore le fossé entre lesdeux camps et cette indivision s’est définitivement étendue au gouvernement fla­mand. Bref, les problèmes de congestion routière sont loin d’être réglés. Au cours dela législature communale, les problèmes de l’intégration vinrent plus d’une fois àl’avant­plan mais ils furent surtout relayés par les plus extrêmes, le Vlaams Belanget le groupuscule islamiste Sharia4Belgium.

Les enjeuxL’élection du 14 octobre sera scrutée par toute la Flandre et par toute la Belgique !

Logique, puisque c’est un choc de Titans entre d’une part Patrick Janssens, qui a ac­croché le CD&V ou plutôt ce qu’il en reste à son attelage, face à un Bart De Wever quivoudrait faire du maïorat d’Anvers un marche­pied vers le pouvoir flamand et, quisait ?, belge mais dans l’optique séparatiste que l’on sait ! Faute de leader libéral, laministre de la Justice Annemie Turtelboom a été priée de s’investir comme troi­sième… femme dans cet affrontement. L’on suivra aussi avec curiosité le score duVlaams Belang qui, après avoir capté une voix anversoise sur trois, devrait être sé­rieusement dégraissé par la N­VA…

JEAN

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A Anvers, l’enjeudépasse largementles frontières de laville.

GandNombre d’habitants 248485 (1/8/2012)Bourgmestre Termont DaniëlMajorité SP.A-Spirit/Open VLDOpposition CD&V-N-VA/Vlaams Belang/Groen !

Le bilanDaniël Termont et sa majorité violette ont dû, au cours de ces six dernières années,

tenir compte de l’arrivée d’un grand nombre de demandeurs d’asile, plus particuliè­rement d’Europe centrale et orientale. L’hospitalité gantoise n’est pas un vain motmais cela s’est accompagné quand même d’une montée des crispations, d’autant plusqu’il n’a pas toujours été facile de canaliser ces minorités plusqu’imposantes puis­qu’on a évalué leur nombre à quelque 10 000. L’implantation de familles bulgares nefut pas nécessairement un long fleuve tranquille car si, dans l’ensemble, elles ont per­mis que l’on leur vienne en aide, d’autres défrayèrent la chronique judiciaire. Gand aaussi dû prendre en compte une certaine précarisation d’une frange de la population,ce qui a aussi freiné d’autres projets plus prestigieux, mais les Gantois ont de la pa­tience !

Les enjeuxLe jeu est plus ouvert que jamais puisque Daniël Termont, qui avait réuni 32 % des

voix en 2006, s’allie cette fois à Groen ! alors que Freya Van den Bossche poussera laliste. Mais jusqu’ici rien ne permet de conjecturer que les socialistes ne retrouveraientpas les libéraux dans une large majorité. Dans les rangs de l’Open VLD, Mathias DeClercq, le petit­fils de Willy, a clamé qu’il était exclu d’introduire le nationalisme dansle débat communal mais il est vrai qu’à l’instar de Guy Verhofstadt, il raille volontiersles nationalistes flamands. Reste qu’il devra sérieusement tenir compte du score de laN­VA et davantage encore de celui de son leader local naturel, Siegfried Bracke, qui afait un vrai tabac aux législatives de 2010. Du côté du CD&V, c’est un ancien collèguede Bracke qui mène la liste : Veli Yüksel travailla en effet lui aussi au journal téléviséde la VRT.

HasseltNombre d’habitants 75220 (1/8/2012)Bourgmestre Claes HildeMajorité Pro Hasselt (SP.A)/ CDV&N-VA/Open VLDOpposition Vlaams Belang

Le bilanLa fin de la législature communale hasseltoise pourrait bien remettre en question la

majorité actuelle qui était plutôt représentative des grandes forces en présence dans lechef­lieu de la province du Limbourg. C’est que ces deux dernières années ont mis Has­selt à la “une” mais pas nécessairement comme l’actuelle bourgmestre et fille de l’ancienministre et secrétaire général de l’Otan, Hilde Claes, l’aurait espéré. Ainsi, le drame duPukkelpop et de sa tornade ravageuse de 2011 a laissé des impressions pour le moinsmitigées dans la population d’Hasselt. Mais le scandale qui a frappé la zone de police“Hazodi” fut bien plus terrible pour l’image de la première magistrate car son ampleurfut largement démultipliée par les révélations faites dans le plutôt sérieux magazine“Panorama” (VRT).

Les enjeuxA l’évidence, les dysfonctionnements au sein de la police locale et l’implication du col­

lège qui n’ont pas vu ou pas voulu les voir ont déjà de lourdes répercussions sur sonimage puisqu’au moment des révélations, un Hasseltois sur deux aurait bien vu sabourgmestre jeter l’écharpe. Par contre, celui par qui le scandale est arrivé pourrait entirer profit. Serge Delvaux, le “klokkenluider”, celui qui a révélé le pot aux roses figureraen effet sur la liste de la N­VA qui, selon un sondage, aurait le vent en poupe et mettraiten péril la majorité absolue du SP.A. Ce dernier parti s’est associé à Groen ! et à des indé­pendants, dont le gardien du Beerschot, Stijn Stijnen, sur une liste appelée “HelemaalHasselt”, mais il n’est pas certain que ce renfort “BV” permettra de sauver les meubles.L’écharpe tricolore pourrait repasser entre les mains du CD&V et de notre ancien con­frère de la VRT, Ivo Belet, mais cela dépendra du résultat des nationalistes flamands quine seront plus en cartel avec les chrétiens­démocrates comme en 2006.

OLIVIERPIRA

RD

A Gand, le jeu estplus ouvert quejamais.

BrugesNombre d’habitants 117.683 (1/8/2012)Bourgmestre Moenaert PatrickMajorité CD&V-N-VA/Open VLD-Vivant/SP.AOpposition Vlaams Belang

Le bilanPatrick Moenaert après avoir dirigé la Venise du nord pendant trois législatures a dé­

cidé de se retirer même s’il poussera encore sa liste. Il laisse une ville qui n’a cessé des’embellir au cours de toutes ces années même s’il a parfois fallu agiter la sonnetted’alarme face à certains projets immobiliers qui risquaient de lui faire perdre son âme.Une préoccupation importante de l’équipe au pouvoir ­ qui comprenait aussi le SP­A etl’Open VLD et même la N­VA ­ fut aussi de veiller au déverloppement du port de Zee­brugge qui est en fait l’extension vers la côte de la cité de Breydel. La présence des gran­des familles au sein du collège ne fut pas nécessairement un atout car la tentation de seprofiler domina chez les uns commes chez les autres.

Les enjeuxA Bruges, le jeu électoral sera particulièrement ouvert ce 14 octobre. D’abord parce

que pas moins de quatre candidats bourgmestres annoncent que ce sera leur heure.Pour le CD&V, Dirk De Fauw pense qu’il reprendra la place de son co­religionnaireMoenaert mais Renaat Landuyt (SP.A) se verrait bien aussi dans le fauteuil qui fut jadiscelui des Van Acker père et fils. Et Mercedes Van Volcem (Open VLD) ne manque pasd’ambitions non plus. Enfin, la N­VA espère aussi tirer les marrons du feu. Même si lesnationalistes flamands eussent préféré une autre tête de liste que Ann Minne­Soete… Enl’occurrence l’ancien sénateur et ex­journaliste Pol Van Den Driessche qui est bienconnu à Bruges notamment comme porte­parole du Cercle local. Mais voilà, alors quesa candidature était annoncée, l’on a rappelé que par le passé ce très actif mandataireaurait été à la base d’intimités non désirées avec plusieurs jeunes femmes. Van DenDriessche n’a pas voulu s’acharner et a gentiment cédé son sceptre à une femme maiscela n’empêche pas d’être le grand coordinateur médiatique de la N­VA locale.

JOHA

NNADE

TESSIERE

S A Bruges, il n’y apas moins dequatre candidatsbourgmestres. Ettout restepossible.

LouvainNombre d’habitants 96868 (1/8/2012)Bourgmestre Tobback LouisMajorité C&DV-N-VA/SP-A/Open VLDOpposition Groen !/Vlaams Belang

Le bilanDepuis 18 ans qu’il dirige Louvain, Louis Tobback a poursuivi la modernisation

de la cité universitaire et, globalement, il est difficile de critiquer les grandes initia­tives entreprises pour améliorer l’image au propre comme au figuré de sa bonneville. Mais voilà, il appartient à la race des grands décideurs qui à terme estimentqu’il ne faut pas consulter la population à outrance puisque cela permet de faireavancer les dossiers. Cela a fort heurté Groen ! qui ne se prive pas de le mettre enquestion, égratignant précisément le fait que l’“empereur rouge” ne consulte guèresa base citoyenne et, pour les écologistes, il est temps de changer cette pratique ! Anoter que le ministre d’Etat socialiste a déjà veillé à élargir ses assises durant cessix dernières années mais certains l’oublient un peu vite, tel Danny Pieters, éphé­mère président du Sénat N­VA qui ne rappelle que rarement que son parti faisaitpartie de la majorité.

Les enjeuxAinsi, donc, Louis Tobback est reparti pour ce qui devrait être sa dernière législa­

ture communale. Autant savoir : l’homme ne s’accrochera pas démesurément. Siles socialistes devaient perdre cinq sièges par rapport à 2006, il en tirerait tout lo­giquement les conclusions. Danny Pieters pour sa part dit n’avoir rien contre Tob­back mais il estime que l’heure du changement doit sonner pour Louvain. LeCD&V pour sa part entend revenir à ses “fondamentaux” et ce n’est pas un hasardsi l’ancien secrétaire d’Etat Carl Devlies monte au créneau avec divers projets tou­chant la famille. C’est ainsi qu’il entend faire réserver les crèches de la ville auxseuls résidents de la ville. Une des inconnues du scrutin réside dans le score que varéaliser Rik Daems. L’ancien ministre Open VLD a beau clamer son attachement àLouvain, cela ne lui garantit pas encore des scores mirobolants…

Page 3: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3électionscommunales 2012 - La Flandre -Hasselt

Nombre d’habitants 75220 (1/8/2012)Bourgmestre Claes HildeMajorité Pro Hasselt (SP.A)/ CDV&N-VA/Open VLDOpposition Vlaams Belang

Le bilanLa fin de la législature communale hasseltoise pourrait bien remettre en question la

majorité actuelle qui était plutôt représentative des grandes forces en présence dans lechef­lieu de la province du Limbourg. C’est que ces deux dernières années ont mis Has­selt à la “une” mais pas nécessairement comme l’actuelle bourgmestre et fille de l’ancienministre et secrétaire général de l’Otan, Hilde Claes, l’aurait espéré. Ainsi, le drame duPukkelpop et de sa tornade ravageuse de 2011 a laissé des impressions pour le moinsmitigées dans la population d’Hasselt. Mais le scandale qui a frappé la zone de police“Hazodi” fut bien plus terrible pour l’image de la première magistrate car son ampleurfut largement démultipliée par les révélations faites dans le plutôt sérieux magazine“Panorama” (VRT).

Les enjeuxA l’évidence, les dysfonctionnements au sein de la police locale et l’implication du col­

lège qui n’ont pas vu ou pas voulu les voir ont déjà de lourdes répercussions sur sonimage puisqu’au moment des révélations, un Hasseltois sur deux aurait bien vu sabourgmestre jeter l’écharpe. Par contre, celui par qui le scandale est arrivé pourrait entirer profit. Serge Delvaux, le “klokkenluider”, celui qui a révélé le pot aux roses figureraen effet sur la liste de la N­VA qui, selon un sondage, aurait le vent en poupe et mettraiten péril la majorité absolue du SP.A. Ce dernier parti s’est associé à Groen ! et à des indé­pendants, dont le gardien du Beerschot, Stijn Stijnen, sur une liste appelée “HelemaalHasselt”, mais il n’est pas certain que ce renfort “BV” permettra de sauver les meubles.L’écharpe tricolore pourrait repasser entre les mains du CD&V et de notre ancien con­frère de la VRT, Ivo Belet, mais cela dépendra du résultat des nationalistes flamands quine seront plus en cartel avec les chrétiens­démocrates comme en 2006.

OLIVIERPIRA

RD

A Gand, le jeu estplus ouvert quejamais.

BrugesNombre d’habitants 117.683 (1/8/2012)Bourgmestre Moenaert PatrickMajorité CD&V-N-VA/Open VLD-Vivant/SP.AOpposition Vlaams Belang

Le bilanPatrick Moenaert après avoir dirigé la Venise du nord pendant trois législatures a dé­

cidé de se retirer même s’il poussera encore sa liste. Il laisse une ville qui n’a cessé des’embellir au cours de toutes ces années même s’il a parfois fallu agiter la sonnetted’alarme face à certains projets immobiliers qui risquaient de lui faire perdre son âme.Une préoccupation importante de l’équipe au pouvoir ­ qui comprenait aussi le SP­A etl’Open VLD et même la N­VA ­ fut aussi de veiller au déverloppement du port de Zee­brugge qui est en fait l’extension vers la côte de la cité de Breydel. La présence des gran­des familles au sein du collège ne fut pas nécessairement un atout car la tentation de seprofiler domina chez les uns commes chez les autres.

Les enjeuxA Bruges, le jeu électoral sera particulièrement ouvert ce 14 octobre. D’abord parce

que pas moins de quatre candidats bourgmestres annoncent que ce sera leur heure.Pour le CD&V, Dirk De Fauw pense qu’il reprendra la place de son co­religionnaireMoenaert mais Renaat Landuyt (SP.A) se verrait bien aussi dans le fauteuil qui fut jadiscelui des Van Acker père et fils. Et Mercedes Van Volcem (Open VLD) ne manque pasd’ambitions non plus. Enfin, la N­VA espère aussi tirer les marrons du feu. Même si lesnationalistes flamands eussent préféré une autre tête de liste que Ann Minne­Soete… Enl’occurrence l’ancien sénateur et ex­journaliste Pol Van Den Driessche qui est bienconnu à Bruges notamment comme porte­parole du Cercle local. Mais voilà, alors quesa candidature était annoncée, l’on a rappelé que par le passé ce très actif mandataireaurait été à la base d’intimités non désirées avec plusieurs jeunes femmes. Van DenDriessche n’a pas voulu s’acharner et a gentiment cédé son sceptre à une femme maiscela n’empêche pas d’être le grand coordinateur médiatique de la N­VA locale.

JOHA

NNADE

TESSIERE

S A Bruges, il n’y apas moins dequatre candidatsbourgmestres. Ettout restepossible.

LouvainNombre d’habitants 96868 (1/8/2012)Bourgmestre Tobback LouisMajorité C&DV-N-VA/SP-A/Open VLDOpposition Groen !/Vlaams Belang

Le bilanDepuis 18 ans qu’il dirige Louvain, Louis Tobback a poursuivi la modernisation

de la cité universitaire et, globalement, il est difficile de critiquer les grandes initia­tives entreprises pour améliorer l’image au propre comme au figuré de sa bonneville. Mais voilà, il appartient à la race des grands décideurs qui à terme estimentqu’il ne faut pas consulter la population à outrance puisque cela permet de faireavancer les dossiers. Cela a fort heurté Groen ! qui ne se prive pas de le mettre enquestion, égratignant précisément le fait que l’“empereur rouge” ne consulte guèresa base citoyenne et, pour les écologistes, il est temps de changer cette pratique ! Anoter que le ministre d’Etat socialiste a déjà veillé à élargir ses assises durant cessix dernières années mais certains l’oublient un peu vite, tel Danny Pieters, éphé­mère président du Sénat N­VA qui ne rappelle que rarement que son parti faisaitpartie de la majorité.

Les enjeuxAinsi, donc, Louis Tobback est reparti pour ce qui devrait être sa dernière législa­

ture communale. Autant savoir : l’homme ne s’accrochera pas démesurément. Siles socialistes devaient perdre cinq sièges par rapport à 2006, il en tirerait tout lo­giquement les conclusions. Danny Pieters pour sa part dit n’avoir rien contre Tob­back mais il estime que l’heure du changement doit sonner pour Louvain. LeCD&V pour sa part entend revenir à ses “fondamentaux” et ce n’est pas un hasardsi l’ancien secrétaire d’Etat Carl Devlies monte au créneau avec divers projets tou­chant la famille. C’est ainsi qu’il entend faire réserver les crèches de la ville auxseuls résidents de la ville. Une des inconnues du scrutin réside dans le score que varéaliser Rik Daems. L’ancien ministre Open VLD a beau clamer son attachement àLouvain, cela ne lui garantit pas encore des scores mirobolants…

Page 4: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 élections communales 2012 5électionscommunales 2012Amblève

Nombre d’habitants 5.474Bourgmestre Klaus SchumacherMajorité GI (Gemeinde Interessen)Opposition GZ (Gemeinsam in die Zukunft)

Le bilanUne commune de 5.500 habitants mais un réseau routier de plus de

500 kilomètres, 17 villages, 9 écoles,… La gestion communale à Amblève,c’est avant tout un entretien des atouts de l’entité. Si les bois (plus de lamoitié du territoire) ont rapporté l’an dernier pas moins de 1,5 milliond’euros, le grand chantier de la législature fut sans conteste la rénovationet l’extension de l’école d’Amblève, pour près de 4 millions d’euros. La findes travaux est annoncée pour 2013. En cours également, l’extension duzoning de Kaiserbaracke (+ 50 ha). Une usine de tarmac y est envisagéemais un recours est toujours latent. Le mayeur escompte quant à lui rem­piler afin de mener à bien les rénovations des routes vers Saint­Vith (quiattend depuis 30 ans) et vers Bullange.

Les enjeuxDu côté de Klaus Schumacher, la volonté est bien de prolonger pour un

nouveau mandat de 6 ans. À 60 ans, le mayeur estime en effet qu’il a en­core des dossiers à boucler. Il sera par ailleurs difficile pour l’opposition dedétrôner cet homme particulièrement populaire. Alors qu’il avait décro­ché près de la moitié des voix de son parti, GI avait obtenu 12 sièges sur17, les 5 autres allant à GZ. Mais peut­être qu’une coalition avec le nou­veau venu (Burger Interessen) permettra à GZ d’établir SA majorité...

AnthisnesNombre d’habitants 4.099Bourgmestre Marc Tarabella (PS)Majorité PS/ICOpposition MR/IC

Le bilanLe collège a lutté contre le développement anarchique des lotissements

en incitant les lotisseurs à une meilleure utilisation de l’espace disponiblenotamment par la création d’habitations mitoyennes sur des petits ter­rains. Le projet Omalius a été lancé durant cette législature. Il n’est pasencore totalement abouti. Il doit à terme permettre de créer une nouvellemaison communale et un guichet unique. Les élus ont également mis leurterroir en évidence en collaborant avec le GAL Pays des Condruzes qui fa­vorise la valorisation des produits des producteurs locaux par la filièrecourte.

Les enjeuxLe MR­IC a misé sur le renouvellement avec l’arrivée de six nouveaux

membres et espère être en nombre pour réaliser une opposition construc­tive. Du côté de la majorité, on espère que les deux formations s’enten­dront afin de mener à bien le dossier de la future mandature comme ledossier Omalius qui devrait permettre la création d’une cité administra­tive.

AmayNombre d’habitants 13.908.Bourgmestre Jean-Michel Javaux (Ecolo)Majorité Ecolo/MROpposition PS

Le bilanC’est avec une majorité qui ne tenait qu’à un fil, ou plutôt à un élu MR, que les Ecolos qui avaient ob­

tenu 11 sièges sur 23 sont partis en majorité avec les Libéraux, reléguant le PS dans l’opposition. Le prin­cipal travail auquel s’est attelée la nouvelle majorité a été d’assainir les comptes de cette commune placéesous plan de gestion. Pour ce, il a fallu faire des choix et peu de projets de grande ampleur ont été menés àbien. Cependant, en profitant de fonds Feder, la réhabilitation du centre­ville, qui avait d’ailleurs déjà dé­buté lors de l’ancienne législature, s’est poursuivie. Une grande chasse aux énergies perdues a égalementété ouverte dans les bâtiments communaux. Afin de répondre aux obligations d’épuration des eaux vou­lues par l’Europe, la plupart des voiries communales ont vu leur égouttage être placé ou remplacé. Lazone bleue du centre­ville a été mise en application et un fonctionnaire a été chargé de la faire respecter.Toujours afin d’accroître l’offre en la matière, un nouveau parking a été créé. Dès le début de la manda­ture, une journée sans voiture a été organisée dans la commune.

Les enjeuxLes cartes sont redistribuées pour l’échéance d’octobre 2012. Robert Collignon a repris du service et est

candidat tête de liste PS. Ce sera donc le combat entre Jean­Michel Javaux, un bourgmestre qui à l’époquede sa coprésidence n’a pas assez occupé le terrain, et Robert Collignon, l’ancien bourgmestre, qui restetrès populaire dans une commune à tradition socialiste. Ecolo désire rester aux commandes de la com­mune afin de poursuivre un travail qui s’effectue à long terme. Les Verts veulent voir la commune sur unepériode de 20 ans. “Le travail effectué, ce n’est pas du travail à court terme. C’est un objectif à 20 ans. Ceque nous voulons vraiment c’est de pouvoir débattre, de discuter sur des chiffres des réalisations, du con­cret, pas sur du vent”, ce sont là les mots de Jean­Michel Javaux. Pour le PS, il est clairement question derécupérer le maïorat. “Je ne viens pas ici dans une situation de revanche. Je suis juste convaincu qu’il fautramener cette quiétude qui n’existe plus dans cette commune”, commente­t­il. L’ancien bourgmestre n’apas fait le choix de la facilité. Six ans se sont écoulés depuis que Jean­Michel Javaux est aux commandes dela commune. Le duel aura lieu ! La question est maintenant de savoir lequel de ces deux hommes, aux pro­fils radicalement différents, convaincra les Amaytois…

DEVO

GHEL

À Amay, ce sera lecombat des chefspour s’emparer dela maisoncommunale. Quil’emportera deJean-Michel Javauxou de RobertCollignon ?

AubelNombre d’habitants 4168Bourgmestre Jean-Claude Meurens (Aubel demain)Majorité Aubel DemainOpposition Aubel plus

Le bilanJean­Claude Meurens, la tête de liste d’Aubel demain, à tendance libérale et actuel bourgmestre, brigue

un quatrième mandat consécutif à la tête de la Ville. La vie s’écoule paisiblement dans la petite entité : lesfinances sont dans le vert, le revenu par habitant est l’un des plus élevés de l’arrondissement et le chô­mage est au plus bas. L’actuelle mandature a été “marquée” par la construction d’une maison de repos.Pour le reste, pas grand­chose à signaler. L’opposition regrette l’absence de vision d’avenir pour la com­mune.

Les enjeuxLa liste Aubel pluriel, constituée de socialistes, d’humanistes et d’écologistes, espère créer la surprise le

14 octobre. Ce ne sera pas facile : Jean­Claude Meurens avait le meilleur taux de pénétration de l’arron­dissement en 2004. Et même si la liste libérale a perdu Evrard Cabay et Jean­Marie Doome, deux “attra­pes voix”, elle a conservé les échevins Stassens, très appréciés des Aubelois. Avec 11 sièges sur les 15 quecompte le Conseil communal, Aubel demain espère repartir pour six ans.

Awans

Nombre d’habitants 9.026Bourgmestre André Vrancken (PS)Majorité PSOpposition EC (Entente Communale)/MR/Ecolo

Le bilanUn cimetière toujours pas accessible alors que les travaux ont débuté en octobre 2007

et ce, en raison d’un litige opposant la commune à l’entrepreneur au sujet d’un mur quin’aurait jamais dû être érigé, le dossier d’un supposé futur hall omnisports à Othée quin’avance guère plus et qui est qualifié par l’opposition de boîte à chaussures vide, laconstruction d’une nouvelle administration communale abandonnée pour se contenterde reporter sur la prochaine majorité la décision de rénover l’actuelle… Tant d’annoncesde la majorité socialiste qui n’ont mené à rien, si ce n’est à des dossiers mal gérés…

Les enjeuxAvec 10 sièges pour le PS contre 9 sièges pour l’opposition, la majorité n’a tenu qu’à

un fil au cours de ces six années. D’autant plus encore que des dissensions perpétuellesau sein même du groupe socialiste auraient pu la faire basculer à tout moment… Les unsfatigués de cette ambiance pesante et les autres nourrissant des ambitions personnellesautres que ce qui leur était réservé, plusieurs candidats se sont désistés de la liste… avantde reprendre leurs places pour deux d’entre eux… Ce cirque politique pourrait faire per­dre des plumes au PS, d’autant plus encore que deux importants pourvoyeurs de voix(Lucienne Bouveroux et Nicolas Radoux) ne sont pas présents sur la liste… Du côté del’opposition, un projet de liste commune a avorté. Chacun (EC, MR et Ecolo) se présentedonc seul aux élections et se montre ainsi disponible au cas où le PS n’obtiendrait pas lamajorité absolue… Il se dit même qu’André Vrancken pourrait ne pas récolter le plus devoix de préférence… Maurice Baldewyns, très populaire, pourrait lui voler la vedette…“Ce qui serait dramatique”, confie­t­on du côté de l’opposition.

BaelenNombre d’habitants 4311Bourgmestre Maurice Fyon (ACBM)Majorité ACBMOpposition Union

Le bilanEn 2006, la liste Alliance communale Baelen Membach (ACBM) avait créé la sur­

prise en remportant les élections communales, avec 9 sièges sur 15, face à l’expéri­mentée Union Baelen Membach du bourgmestre sortant, Michel Beckers. Le socia­liste Maurice Fyon l’emportait ainsi dans un bastion historiquement démocrate hu­maniste. Un coup dur pour l’Union, après 30années de victoires électorales. Laréaction ne s’est d’ailleurs pas fait attendre : de grands noms de l’Union, comme Mi­chel Beckers ou André Hauglustaine, ont jeté l’éponge. Tout profit pour André De­rome, la nouvelle tête de liste. La mandature n’a pas été de tout repos pour ACBM.L’incendie de la Maison communale, en janvier 2007, a considérablement modifiéles plans de la majorité qui tire, malgré tout, un bilan positif de ces six années.

Les enjeuxLes projets ne manquent pas pour la prochaine majorité à Baelen : l’agrandisse­

ment de l’école de Membach, l’aménagement de voiries ou encore l’amélioration dela communication communale. Mais qui sera aux commandes de la commune jus­qu’en 2012 pour mener à bien ces politiques ? ACBM, Union… ou la nouvelle listePour, invitée surprise du scrutin ? Emmenée par Pascal Kistemann, cette formationredistribue les cartes. Une coalition pourrait dès lors s’avérer nécessaire pour s’em­parer des clés de l’hôtel de Ville. ACBM ne l’entend pas de cette oreille : la formationde Maurice Fyon espère conserver, voire améliorer, sa majorité absolue. Même son decloche du côté d’Union. La liste a définitivement tiré un trait sur l’échec de 2006 et seprésente renouvelée et rajeunie devant les électeurs baelenois.

BassengeNombre d’habitants 8779Bourgmestre Josly Piette (CDH)Majorité CDHOpposition PS/Oser/Ecolo

Le bilanUne mandature sans histoire pour les quatre villages où la majorité CDH – précé­

demment PSC – paraît aussi ancrée que le retour des saisons. Même sur les bancs del’opposition, on donne un brevet de bonne gestion au collège qui a présenté pour2012 un budget en équilibre de près de 7,4 millions d’euros. La valorisation du pa­trimoine, l’amélioration des voiries et accotements et la propreté ont particulière­ment mobilisé les énergies. Et on ne badine pas : l’autorité communale a notammentdécidé d’installer des caméras de surveillance pour combattre les dépôts clandestinsd’immondices. A relever aussi le rôle de Vivre jeune à Bassenge, qui gère une école dedevoirs, des plaines de vacances et des ateliers divers.

Les enjeuxTout baigne pour le CDH fort de 11 sièges sur 19 et d’un bourgmestre, Josly Piette,

qui fut aussi une star du syndicalisme – comme secrétaire général de la CSC – et de lapolitique – brièvement ministre –, sans oublier sa casquette de président du conseild’administration de Meusinvest. Inutile de préciser qu’il mène sa liste où figure touteson équipe ainsi que des jeunes et nouveaux venus. En face, l’opposition apparaîtbien balkanisée. Le PS, qui avait engrangé 4 sièges en 2006, n’en a plus que 3, sameilleure machine à voix Monique Thijs étant devenue indépendante. Quant au car­tel Oser (4 sièges), qui regroupait Ecolo, MR et Intérêts communaux, il a perdu sacomposante verte en cours de route. Celle­ci se présente donc seule, avec aussi une lo­comotive, placée ici à l’arrière : la liste est en effet poussée par la députée fédérale Mu­riel Gerkens, dont la notoriété s’est accrue pendant la récente campagne pour les co­présidences d’Ecolo, où elle était candidate. Seuls aussi, les libéraux ne craignent pasd’afficher en tête un jeune d’origine marocaine, une minorité plus que minoritairedans la région.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

La vie s’écoulepaisiblement àAubel, maisl’oppositionregrette unmanque de visiond’avenir (icil’abbaye duVal-Dieu).

AywailleNombre d’habitants 12.008Bourgmestre Philippe Dodrimont (MR)Majorité Entente Communale (MR-CDH)Opposition Union (PS-Écolo)

Le bilanEnsemble se présente comme la liste de la bonne gestion, du bourgmestre, mais le CDH,

partenaire depuis 24 ans, avance le changement. Difficile d’avoir un même son de clochepour cette majorité qui vole en éclats. Globalement toutefois, on retiendra des comptes enboni mais aussi des réalisations concrètes comme les 14 logements Spirale de relogementà Nonceveux (plan HP), l’eau alimentaire sur ce même village, une plaine de jeux pourPMR ou encore le PCDN. Entre autres.

Les enjeuxSans précédent… La guerre intestine qui s’est déclarée voici déjà quelques mois au sein de

la majorité restera dans les annales de la cité aqualienne. Les panneaux électoraux sou­vent “attaqués” en sont la preuve vivante… Et n’en déplaise aux deux autres formationspolitiques, le mayorat se jouera entre Ensemble et le CDH. L’un comme l’autre veulent gar­der la majorité. Selon les dernières statistiques, Philippe Dodrimont fait bien figure degrand favori. “Mais ces chiffres sont tronqués par l’ancienne coalition”, martèle VanessaMatz. Dans l’ombre depuis trop longtemps déjà, on trouve aussi René Henry, leader PS estconseiller depuis 24 ans. Voici peut­être la clé. D’aucuns lui prêtent des accointances fraî­chement dévoilées avec le CDH. Cette alliance (supposée) suffira­t­elle à mettre à terre la“Liste du bourgmestre” et donc de Philippe Dodrimont, qui peut quand même se targuerd’avoir réalisé lors des dernières élections le taux de pénétration le plus important de l’ar­rondissement ? Ou la clé résiderait­elle dans le petit Poucet… vert ? Comme les autres partisen effet, Écolo, a de bonnes cartes en mains. Suspense inévitable !

Supplément commun à La Libre Belgique et à la Dernière Heure. Coordination rédactionnelle : Jean-Michel Crespin, Paul Vaute. Réalisation :Sodimco. Administrateur délégué – éditeur responsable : François le Hodey. Directeur général : Denis Pierrard. Rédacteurs en chef : VincentSlits et Ralph Vankrinkelveldt. Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens. Conception graphique : Jean-Pierre Lambert. Rédaction :

Bruno Boutsen, Isabelle Lemaire, Aurélie Michel, Jean-Philippe Embrechts (St.), Marc Bechet, Anne Vanbrabant, Jessica Defgnée, Paul Vaute, Jean-Michel Crespin,Christian Laporte

Page 5: Dossier du 2 octobre 2012

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5électionscommunales 2012Awans

Nombre d’habitants 9.026Bourgmestre André Vrancken (PS)Majorité PSOpposition EC (Entente Communale)/MR/Ecolo

Le bilanUn cimetière toujours pas accessible alors que les travaux ont débuté en octobre 2007

et ce, en raison d’un litige opposant la commune à l’entrepreneur au sujet d’un mur quin’aurait jamais dû être érigé, le dossier d’un supposé futur hall omnisports à Othée quin’avance guère plus et qui est qualifié par l’opposition de boîte à chaussures vide, laconstruction d’une nouvelle administration communale abandonnée pour se contenterde reporter sur la prochaine majorité la décision de rénover l’actuelle… Tant d’annoncesde la majorité socialiste qui n’ont mené à rien, si ce n’est à des dossiers mal gérés…

Les enjeuxAvec 10 sièges pour le PS contre 9 sièges pour l’opposition, la majorité n’a tenu qu’à

un fil au cours de ces six années. D’autant plus encore que des dissensions perpétuellesau sein même du groupe socialiste auraient pu la faire basculer à tout moment… Les unsfatigués de cette ambiance pesante et les autres nourrissant des ambitions personnellesautres que ce qui leur était réservé, plusieurs candidats se sont désistés de la liste… avantde reprendre leurs places pour deux d’entre eux… Ce cirque politique pourrait faire per­dre des plumes au PS, d’autant plus encore que deux importants pourvoyeurs de voix(Lucienne Bouveroux et Nicolas Radoux) ne sont pas présents sur la liste… Du côté del’opposition, un projet de liste commune a avorté. Chacun (EC, MR et Ecolo) se présentedonc seul aux élections et se montre ainsi disponible au cas où le PS n’obtiendrait pas lamajorité absolue… Il se dit même qu’André Vrancken pourrait ne pas récolter le plus devoix de préférence… Maurice Baldewyns, très populaire, pourrait lui voler la vedette…“Ce qui serait dramatique”, confie­t­on du côté de l’opposition.

BaelenNombre d’habitants 4311Bourgmestre Maurice Fyon (ACBM)Majorité ACBMOpposition Union

Le bilanEn 2006, la liste Alliance communale Baelen Membach (ACBM) avait créé la sur­

prise en remportant les élections communales, avec 9 sièges sur 15, face à l’expéri­mentée Union Baelen Membach du bourgmestre sortant, Michel Beckers. Le socia­liste Maurice Fyon l’emportait ainsi dans un bastion historiquement démocrate hu­maniste. Un coup dur pour l’Union, après 30années de victoires électorales. Laréaction ne s’est d’ailleurs pas fait attendre : de grands noms de l’Union, comme Mi­chel Beckers ou André Hauglustaine, ont jeté l’éponge. Tout profit pour André De­rome, la nouvelle tête de liste. La mandature n’a pas été de tout repos pour ACBM.L’incendie de la Maison communale, en janvier 2007, a considérablement modifiéles plans de la majorité qui tire, malgré tout, un bilan positif de ces six années.

Les enjeuxLes projets ne manquent pas pour la prochaine majorité à Baelen : l’agrandisse­

ment de l’école de Membach, l’aménagement de voiries ou encore l’amélioration dela communication communale. Mais qui sera aux commandes de la commune jus­qu’en 2012 pour mener à bien ces politiques ? ACBM, Union… ou la nouvelle listePour, invitée surprise du scrutin ? Emmenée par Pascal Kistemann, cette formationredistribue les cartes. Une coalition pourrait dès lors s’avérer nécessaire pour s’em­parer des clés de l’hôtel de Ville. ACBM ne l’entend pas de cette oreille : la formationde Maurice Fyon espère conserver, voire améliorer, sa majorité absolue. Même son decloche du côté d’Union. La liste a définitivement tiré un trait sur l’échec de 2006 et seprésente renouvelée et rajeunie devant les électeurs baelenois.

BassengeNombre d’habitants 8779Bourgmestre Josly Piette (CDH)Majorité CDHOpposition PS/Oser/Ecolo

Le bilanUne mandature sans histoire pour les quatre villages où la majorité CDH – précé­

demment PSC – paraît aussi ancrée que le retour des saisons. Même sur les bancs del’opposition, on donne un brevet de bonne gestion au collège qui a présenté pour2012 un budget en équilibre de près de 7,4 millions d’euros. La valorisation du pa­trimoine, l’amélioration des voiries et accotements et la propreté ont particulière­ment mobilisé les énergies. Et on ne badine pas : l’autorité communale a notammentdécidé d’installer des caméras de surveillance pour combattre les dépôts clandestinsd’immondices. A relever aussi le rôle de Vivre jeune à Bassenge, qui gère une école dedevoirs, des plaines de vacances et des ateliers divers.

Les enjeuxTout baigne pour le CDH fort de 11 sièges sur 19 et d’un bourgmestre, Josly Piette,

qui fut aussi une star du syndicalisme – comme secrétaire général de la CSC – et de lapolitique – brièvement ministre –, sans oublier sa casquette de président du conseild’administration de Meusinvest. Inutile de préciser qu’il mène sa liste où figure touteson équipe ainsi que des jeunes et nouveaux venus. En face, l’opposition apparaîtbien balkanisée. Le PS, qui avait engrangé 4 sièges en 2006, n’en a plus que 3, sameilleure machine à voix Monique Thijs étant devenue indépendante. Quant au car­tel Oser (4 sièges), qui regroupait Ecolo, MR et Intérêts communaux, il a perdu sacomposante verte en cours de route. Celle­ci se présente donc seule, avec aussi une lo­comotive, placée ici à l’arrière : la liste est en effet poussée par la députée fédérale Mu­riel Gerkens, dont la notoriété s’est accrue pendant la récente campagne pour les co­présidences d’Ecolo, où elle était candidate. Seuls aussi, les libéraux ne craignent pasd’afficher en tête un jeune d’origine marocaine, une minorité plus que minoritairedans la région.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

La vie s’écoulepaisiblement àAubel, maisl’oppositionregrette unmanque de visiond’avenir (icil’abbaye duVal-Dieu).

AywailleNombre d’habitants 12.008Bourgmestre Philippe Dodrimont (MR)Majorité Entente Communale (MR-CDH)Opposition Union (PS-Écolo)

Le bilanEnsemble se présente comme la liste de la bonne gestion, du bourgmestre, mais le CDH,

partenaire depuis 24 ans, avance le changement. Difficile d’avoir un même son de clochepour cette majorité qui vole en éclats. Globalement toutefois, on retiendra des comptes enboni mais aussi des réalisations concrètes comme les 14 logements Spirale de relogementà Nonceveux (plan HP), l’eau alimentaire sur ce même village, une plaine de jeux pourPMR ou encore le PCDN. Entre autres.

Les enjeuxSans précédent… La guerre intestine qui s’est déclarée voici déjà quelques mois au sein de

la majorité restera dans les annales de la cité aqualienne. Les panneaux électoraux sou­vent “attaqués” en sont la preuve vivante… Et n’en déplaise aux deux autres formationspolitiques, le mayorat se jouera entre Ensemble et le CDH. L’un comme l’autre veulent gar­der la majorité. Selon les dernières statistiques, Philippe Dodrimont fait bien figure degrand favori. “Mais ces chiffres sont tronqués par l’ancienne coalition”, martèle VanessaMatz. Dans l’ombre depuis trop longtemps déjà, on trouve aussi René Henry, leader PS estconseiller depuis 24 ans. Voici peut­être la clé. D’aucuns lui prêtent des accointances fraî­chement dévoilées avec le CDH. Cette alliance (supposée) suffira­t­elle à mettre à terre la“Liste du bourgmestre” et donc de Philippe Dodrimont, qui peut quand même se targuerd’avoir réalisé lors des dernières élections le taux de pénétration le plus important de l’ar­rondissement ? Ou la clé résiderait­elle dans le petit Poucet… vert ? Comme les autres partisen effet, Écolo, a de bonnes cartes en mains. Suspense inévitable !

Supplément commun à La Libre Belgique et à la Dernière Heure. Coordination rédactionnelle : Jean-Michel Crespin, Paul Vaute. Réalisation :Sodimco. Administrateur délégué – éditeur responsable : François le Hodey. Directeur général : Denis Pierrard. Rédacteurs en chef : VincentSlits et Ralph Vankrinkelveldt. Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens. Conception graphique : Jean-Pierre Lambert. Rédaction :

Bruno Boutsen, Isabelle Lemaire, Aurélie Michel, Jean-Philippe Embrechts (St.), Marc Bechet, Anne Vanbrabant, Jessica Defgnée, Paul Vaute, Jean-Michel Crespin,Christian Laporte

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6 élections communales 2012 7électionscommunales 2012Berloz

Nombre d’habitants 2953Bourgmestre Michel Jadoul (IC)Majorité Intérêts communaux (IC-CDH)Opposition PS-MR

Le bilanEn 2006, c’est de peu que la liste IC, emmenée par le bourgmestre sortant Michel Jadoul, a obtenu la majorité

absolue, totalisant six des onze sièges à pourvoir. La volonté de maintenir les finances communales à l’équilibreainsi que la participation à des opérations de développement local furent à l’ordre du jour. Une gestion jugée fri­leuse par l’opposition PS­MR, épinglant notamment un manque de proactivité dans la recherche de subsides.Comme dans d’autres communes avoisinantes, Berloz fut concernée par un projet de parc éolien dont l’exten­sion est désormais à l’ordre du jour.

Les enjeuxIl y a donc du changement en vue à Berloz où Michel Jadoul a décidé de ne plus se représenter, cédant la place

au Premier échevin sortant Joseph Dedry qui emmènera la liste IC. Une liste que pousse encore Michel Jadoul etqui mise avant tout sur l’expérience puisque quasi tous les élus sortants, rejoints par une ancienne élue socia­liste, se représentent. Face à la liste IC, on ne compte pas moins de trois autres listes dont celle du PS emmenéepar Pascal Pétry. Le PS qui a longtemps détenu la majorité à Berloz et qui a, semble­t­il, un beau coup à jouer lorsde ce scrutin. Un scrutin auquel se présentent aussi deux autres listes, l’une émanant du MR et tirée par PaulJeanne et l’autre issue de la section locale d’Ecolo, reformée en cours de législature, qui sera tirée par RolandVanseveren, ancien Premier échevin de Grez­Doiceau. À noter qu’une incertitude de ce scrutin sera constituéepar le vote des néerlandophones…

Beyne-HeusayNombre d’habitants 12.041Bourgmestre Serge Cappa (PS)Majorité PSOpposition CDH/MR/Ecolo/Indépendants

Le bilanPas grand­chose à signaler en matière de projets menés par la majorité PS. L’opposition dénonce d’ailleurs

d’une seule voix le manque d’ambition du Collège communal. Le bourgmestre Serge Cappa, également prési­dent de l’intercommunale d’incendie de Liège, est en place depuis 1996.

Les enjeuxQuatre listes se présentent : PS emmenée par le bourgmestre sortant Serge Cappa, un cartel Ecolo/CDH avec

comme tête de liste le conseiller communal humaniste Jean­Louis Marneffe, MR conduite par la conseillère Ma­rie­Claire Bolland et Mouvement citoyen debout de Dominique Zocaro qui compte notamment les deux con­seillers dissidents du MR qui siègent désormais comme indépendants. Le PS règne en maître absolu sur Beyne­Heusay depuis 100 ans et entend bien conserver sa majorité absolue. Un grand projet de regrouper les servicescommunaux dans un même lieu, à l’horizon 2015, ne fait pas l’unanimité. Un terrain a été acheté par la com­mune pour y construire ce nouveau bâtiment. Le CDH et Ecolo s’y opposent et le MR se tâte.

AnsNombre d’habitants 27.894Bourgmestre Stéphane Moreau (PS)Majorité PS/MR/CDH/RCA (Renouveau Communal Ansois)Opposition Ecolo

Le bilanAns, la commune de Papa ! Avec ses 4.150 voix de préfé­

rence en 2006, Michel Daerden régnait en maître dans sacommune. Grâce à ses relais à la Région wallonne et au Fé­déral, l’ancien ministre d’Etat a souvent permis à la com­mune d’Ans d’obtenir les subsides escomptés pour mener àbien des projets urbanistiques (réaménagement de la placeNicolaï, réhabilitation de la ferme Monfort, aménagementd’une place publique avec mise en valeur de la Légia à laPaire Bouille…). Aujourd’hui, Ans affiche un visage trans­formé en bien des endroits. Comme cela s’est souvent dit,Michel Daerden tenait le portefeuille tandis que StéphaneMoreau, en charge de l’aménagement du territoire, dépen­sait les sous… Du moins jusqu’à ce que Michel Daerden luiretire ses attributions… La réplique de Stéphane Moreau asecoué la commune ! En mars 2011, il conclut un accordavec le MR, le RCA et le CDH en vue de déposer une motionde méfiance constructive à l’égard du collège communalque menait Michel Daerden. Une nouvelle majorité a doncété constituée avec Stéphane Moreau comme bourgmestre.

Les enjeuxEn mars 2011, l’opposition à Ans s’est réduite aux deux

élus du groupe Ecolo. Bien que le PS avait obtenu 18 des 29sièges en 2006, Michel Daerden avait conclu un accord demajorité avec le MR. Deux questions se posentaujourd’hui… Stéphane Moreau, perçu par certains ci­toyens comme celui qui a évincé Papa de sa commune, sera­t­il choisi par la population ansoise pour être son bourg­mestre ? Et si c’est le cas et que son groupe obtient la majo­rité absolue, renouvellera­t­il l’accord qu’il a conclu avecces trois formations sans lesquelles il n’aurait pu prendre latête de la commune d’Ans ? Si les relations semblent bonnes,Stéphane Moreau assure que rien n’est décidé et qu’on at­tend de connaître les résultats des élections… À noter que leCDH et le RCA se présentent sur une liste commune.

DEVO

GHEL

Stéphane Moreaudevrait conserverson poste debourgmestred’Ans. Mais quelsera son scorepersonnel ?

BlegnyNombre d’habitants 13.093Bourgmestre Marc Bolland (PS)Majorité PSOpposition ARC/MR/indépendant

Le bilanBourgmestre depuis 2003, Marc Bolland se plaît à répéter que Blegny reste la com­

mune la moins taxée de l’arrondissement de Liège (IPP à 6,5 %) mais aussi l’une desmoins endettées de Belgique ! La majorité socialiste a classé au sommet de ses priori­tés le maintien du caractère semi­rural de la commune de Blegny, tout en défendantle commerce de proximité. C’est ainsi qu’elle a mis en œuvre des projets innovantscomme l’octroi aux citoyens de chèques à utiliser dans les commerces de l’entité. Parailleurs, les commerces de proximité; les gestionnaires de salle sous statut d’ASBL etles agriculteurs ont la possibilité de se faire subventionner les 50 % du coût d’un auditénergétique qui n’auront pas fait l’objet d’une aide de la Région wallonne.

Les enjeuxSur les 23 membres qui forment le conseil communal de Blegny, les Socialistes dis­

posent actuellement d’une majorité de 13 sièges. Les 10 autres sièges avaient été ra­flés, en 2006, par le groupe ARC (Alliance pour le Renouveau Communal), du mêmenom que cette association d’emploi créée en 1982 dans le but de réduire le nombre dechômeurs sur la commune de Blegny et gérée, notamment, par les conseillers commu­naux ARC. D’où la grande popularité de ce groupe… Le MR, qui s’en est désolidarisé en2007, présente une liste propre aux élections communales. Reste à savoir si les Libé­raux récupéreront des électeurs parmi ceux qui ont pris l’habitude de voter pourl’ARC…

BraivesNombre d’habitants 5.989Bourgmestre Pol Guillaume (EC)Majorité EC-EcoloOpposition PS-EPB

Le bilanAvec plus de 54 % des voix et une opposition éclatée, la majorité n’a pas eu de difficulté

à imposer son mode de travail. L’un des gros chantiers de la mandature a été la réhabili­tation du Moulin d’Hosdent qui est devenu un véritable pool touristique de la région.Avec une gestion rigoureuse des deniers publics, la majorité n’a que très peu prêté leflanc à la critique et ce, même si l’opposition à certains moments aurait préféré être plusentendue.Les enjeux

Le PS, Ecolo et des candidats d’ouverture s’allient afin de déstabiliser le maïeur PolGuillaume. Ils veulent mettre tout leur poids dans une même formation. Les candidatsqui espèrent de la sorte rafler le maïorat au populaire maïeur ont baptisé leur liste BAse.Les cartes seront donc redistribuées à Braives où les habitants devront faire un choixentre l’actuelle majorité et cette nouvelle liste BAse. Ce sera surtout un stop ou encorepour le bourgmestre.

BurdinneNombre d’habitants 2.990.Bourgmestre Luc Gustin (MR)Majorité ICOpposition AC

Le bilanAvec 10 sièges sur 11, Luc Gustin a eu une latitude assez enviable pour mener à

bien ses projets dans sa commune. La mandature écoulée a vu la concrétisation de larénovation de la place de Marneffe et la réaffectation de l’ancien presbytère ainsi quela création de la maison de la petite enfance. Plane cependant une ombre au­dessusdu tableau : les logements d’insertion n’ont pu être créés.

Les enjeuxIl y aura une liste d’opposition à Burdinne. Au départ, les Ecolos pensaient partir

avec les Socialistes. Finalement, le PS leur a fait faux bond. Ecolo espère obtenir un oudeux élus afin d’apporter un peu de fraîcheur et des idées autour de la table du con­seil communal.

Burg-ReulandNombre d’habitants 4004Bourgmestre Joseph Maraite (GI)Majorité Gemeindeinteressen (GI)Opposition Zukunftsorientierte Kommunalpolitik (ZoK) – wir für Euch (wfE)

Le bilanBurg­Reuland est la plus petite commune de la Communauté germanophone et

aussi la plus pauvre selon son bourgmestre, Joseph Maraite. L’ex­président de laCommunauté germanophone et son groupe Gemeindeinteressen ont décroché unenouvelle fois la majorité en 2006. Une majorité confortable de huit sièges, même si lescore de GI s’est quelque peu érodé au profit des nouveaux venus “wir für Euch”. ZoKconcédait aussi un siège à cette nouvelle liste.

Les enjeuxFace à une majorité qui semble inébranlable, les deux groupes d’opposition ont dé­

cidé de s’allier et de se présenter ensemble sur la liste Klar au prochain scrutin. C’estAlain Stellmann, actuel conseiller communal wfE, qui mènera ce cartel. Quelle quesoit l’issue des élections, le nouveau maïeur aura fort à faire avec des finances com­munales limitées et encore rabotées par la faillite de Dexia et une diminution de sadotation. Les nombreux travailleurs transfrontaliers qui préfèrent les conditions sa­lariales luxembourgeoises ne contribuent pas non plus à l’amélioration de cette si­tuation financière. La proximité du grand­duché de Luxembourg a de plus une inci­dence sur le charroi, d’où les demandes répétées de certains riverains d’aménager uncontournement. Si l’idée n’est pas nouvelle, elle ne semble pas encore en voie de con­crétisation.

BRUN

ODE

VOGH

EL

Malgré son siteminier devenu unlieu touristique,Blegny tient àmaintenir soncaractèresemi-rural.

BullangeNombre d’habitants 5723Bourgmestre Friedhelm Wirtz (Liste Wirtz)Majorité Liste WirtzOpposition FBB

Le bilanA Bullange, la plus orientale commune de Belgique, la vie politique est plutôt calme.

Majorité et opposition votent main dans la main les grands projets pour la commune.Le bilan socio­économique de la mandature est plutôt bon avec un taux de chômagefaible (4,8 %), une dette modérée (2.650.000 d’euros) et un zoning industriel qui affichecomplet. Cet été, Bullange a été choisi par bpost pour accueillir le centre de tri postal pré­cédemment installé à Waimes.

Les enjeuxL’actuel bourgmestre, Friedhelm Wirtz, est candidat à sa propre succession. Le scrutin

pourrait s’annoncer serré car un seul siège sépare majorité et opposition. L’oppositionFBB (Freie Bürgerliste Büllingen) présente une nouvelle tête de liste : au conseiller com­munal Werner Brülls succède un avocat de 51 ans, Rainer Stoffels. En cas de victoire, lamajorité espère réduire la dette communale, trouver de nouveaux emplacements pouraccueillir les entreprises désireuses de s’implanter dans la commune, renforcer le tou­risme local, les liens de coopération avec l’Allemagne toute proche et investir dans lesservices de secours (pompiers et centre 100).

Page 7: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

7électionscommunales 2012Blegny

Nombre d’habitants 13.093Bourgmestre Marc Bolland (PS)Majorité PSOpposition ARC/MR/indépendant

Le bilanBourgmestre depuis 2003, Marc Bolland se plaît à répéter que Blegny reste la com­

mune la moins taxée de l’arrondissement de Liège (IPP à 6,5 %) mais aussi l’une desmoins endettées de Belgique ! La majorité socialiste a classé au sommet de ses priori­tés le maintien du caractère semi­rural de la commune de Blegny, tout en défendantle commerce de proximité. C’est ainsi qu’elle a mis en œuvre des projets innovantscomme l’octroi aux citoyens de chèques à utiliser dans les commerces de l’entité. Parailleurs, les commerces de proximité; les gestionnaires de salle sous statut d’ASBL etles agriculteurs ont la possibilité de se faire subventionner les 50 % du coût d’un auditénergétique qui n’auront pas fait l’objet d’une aide de la Région wallonne.

Les enjeuxSur les 23 membres qui forment le conseil communal de Blegny, les Socialistes dis­

posent actuellement d’une majorité de 13 sièges. Les 10 autres sièges avaient été ra­flés, en 2006, par le groupe ARC (Alliance pour le Renouveau Communal), du mêmenom que cette association d’emploi créée en 1982 dans le but de réduire le nombre dechômeurs sur la commune de Blegny et gérée, notamment, par les conseillers commu­naux ARC. D’où la grande popularité de ce groupe… Le MR, qui s’en est désolidarisé en2007, présente une liste propre aux élections communales. Reste à savoir si les Libé­raux récupéreront des électeurs parmi ceux qui ont pris l’habitude de voter pourl’ARC…

BraivesNombre d’habitants 5.989Bourgmestre Pol Guillaume (EC)Majorité EC-EcoloOpposition PS-EPB

Le bilanAvec plus de 54 % des voix et une opposition éclatée, la majorité n’a pas eu de difficulté

à imposer son mode de travail. L’un des gros chantiers de la mandature a été la réhabili­tation du Moulin d’Hosdent qui est devenu un véritable pool touristique de la région.Avec une gestion rigoureuse des deniers publics, la majorité n’a que très peu prêté leflanc à la critique et ce, même si l’opposition à certains moments aurait préféré être plusentendue.Les enjeux

Le PS, Ecolo et des candidats d’ouverture s’allient afin de déstabiliser le maïeur PolGuillaume. Ils veulent mettre tout leur poids dans une même formation. Les candidatsqui espèrent de la sorte rafler le maïorat au populaire maïeur ont baptisé leur liste BAse.Les cartes seront donc redistribuées à Braives où les habitants devront faire un choixentre l’actuelle majorité et cette nouvelle liste BAse. Ce sera surtout un stop ou encorepour le bourgmestre.

BurdinneNombre d’habitants 2.990.Bourgmestre Luc Gustin (MR)Majorité ICOpposition AC

Le bilanAvec 10 sièges sur 11, Luc Gustin a eu une latitude assez enviable pour mener à

bien ses projets dans sa commune. La mandature écoulée a vu la concrétisation de larénovation de la place de Marneffe et la réaffectation de l’ancien presbytère ainsi quela création de la maison de la petite enfance. Plane cependant une ombre au­dessusdu tableau : les logements d’insertion n’ont pu être créés.

Les enjeuxIl y aura une liste d’opposition à Burdinne. Au départ, les Ecolos pensaient partir

avec les Socialistes. Finalement, le PS leur a fait faux bond. Ecolo espère obtenir un oudeux élus afin d’apporter un peu de fraîcheur et des idées autour de la table du con­seil communal.

Burg-ReulandNombre d’habitants 4004Bourgmestre Joseph Maraite (GI)Majorité Gemeindeinteressen (GI)Opposition Zukunftsorientierte Kommunalpolitik (ZoK) – wir für Euch (wfE)

Le bilanBurg­Reuland est la plus petite commune de la Communauté germanophone et

aussi la plus pauvre selon son bourgmestre, Joseph Maraite. L’ex­président de laCommunauté germanophone et son groupe Gemeindeinteressen ont décroché unenouvelle fois la majorité en 2006. Une majorité confortable de huit sièges, même si lescore de GI s’est quelque peu érodé au profit des nouveaux venus “wir für Euch”. ZoKconcédait aussi un siège à cette nouvelle liste.

Les enjeuxFace à une majorité qui semble inébranlable, les deux groupes d’opposition ont dé­

cidé de s’allier et de se présenter ensemble sur la liste Klar au prochain scrutin. C’estAlain Stellmann, actuel conseiller communal wfE, qui mènera ce cartel. Quelle quesoit l’issue des élections, le nouveau maïeur aura fort à faire avec des finances com­munales limitées et encore rabotées par la faillite de Dexia et une diminution de sadotation. Les nombreux travailleurs transfrontaliers qui préfèrent les conditions sa­lariales luxembourgeoises ne contribuent pas non plus à l’amélioration de cette si­tuation financière. La proximité du grand­duché de Luxembourg a de plus une inci­dence sur le charroi, d’où les demandes répétées de certains riverains d’aménager uncontournement. Si l’idée n’est pas nouvelle, elle ne semble pas encore en voie de con­crétisation.

BRUN

ODE

VOGH

EL

Malgré son siteminier devenu unlieu touristique,Blegny tient àmaintenir soncaractèresemi-rural.

BullangeNombre d’habitants 5723Bourgmestre Friedhelm Wirtz (Liste Wirtz)Majorité Liste WirtzOpposition FBB

Le bilanA Bullange, la plus orientale commune de Belgique, la vie politique est plutôt calme.

Majorité et opposition votent main dans la main les grands projets pour la commune.Le bilan socio­économique de la mandature est plutôt bon avec un taux de chômagefaible (4,8 %), une dette modérée (2.650.000 d’euros) et un zoning industriel qui affichecomplet. Cet été, Bullange a été choisi par bpost pour accueillir le centre de tri postal pré­cédemment installé à Waimes.

Les enjeuxL’actuel bourgmestre, Friedhelm Wirtz, est candidat à sa propre succession. Le scrutin

pourrait s’annoncer serré car un seul siège sépare majorité et opposition. L’oppositionFBB (Freie Bürgerliste Büllingen) présente une nouvelle tête de liste : au conseiller com­munal Werner Brülls succède un avocat de 51 ans, Rainer Stoffels. En cas de victoire, lamajorité espère réduire la dette communale, trouver de nouveaux emplacements pouraccueillir les entreprises désireuses de s’implanter dans la commune, renforcer le tou­risme local, les liens de coopération avec l’Allemagne toute proche et investir dans lesservices de secours (pompiers et centre 100).

Page 8: Dossier du 2 octobre 2012

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8 élections communales 2012 9électionscommunales 2012Butgenbach

Nombre d’habitants 5742Bourgmestre Emil Dannemark (FBL)Majorité Freie Bürgerliste (FLB)Opposition Reuter

Le bilanEmil Dannemark est à la tête de Bütgenbach depuis 2000. Depuis, en fait, que les groupes d’opposi­

tion se sont rassemblés au sein d’une seule et même liste, Freie Bürgerliste (FBL), et ont ravi le pouvoir àl’ancien bourgmestre Walter Reuter.

Lors des six dernières années, Emil Dannemark a dû faire face à la polémique déclenchée par les essaisde tir d’une firme privée dans le camp militaire d’Elsenborn. Des essais qui ont fait grand bruit mais quine seraient plus cautionnés par le ministre de la Défense. Autre critique de l’opposition : la taille recordde la dette communale. Il faut dire que la commune a lancé l’opération de rénovation du centre urbainet a investi lourdement dans son réseau d’eau en centralisant les sources de son territoire et leur traite­ment.

Les enjeuxEmil Dannemark se dit prêt à rempiler pour un nouveau mandat tandis qu’Elmar Heindrichs se pré­

sentera une nouvelle fois face à lui sur “Gemeinsam für Alle”, mais il ne pourra plus compter sur WalterReuter pour pousser la liste. Depuis un an, des rumeurs circulent sur d’autres candidats potentiels. Pen­dant la semaine qui a précédé le dépôt des listes, Bütgenbach a même connu une véritable saga électo­rale : Hermann Langer jetait l’éponge juste avant la date limite avec ses quatre colistiers. José Heck, déçude ne pas avoir été retenu par FBL, créait lui aussi la surprise en se présentant seul, sur une liste quiporte son nom. L’électeur aura donc bien le choix entre trois formations le 14 octobre.

ChaudfontaineNombre d’habitants 20.989Bourgmestre Daniel Bacquelaine (MR-IC)Majorité MR-IC/PSOpposition Pech (CDH et PPCH)/Ecolo

Le bilanEn début de législature, la majorité MR­IC/PS pouvait se targuer d’appliquer un taux à l’IPP (Impôt

sur les Personnes Physiques) parmi les plus bas de la province de Liège (6,5 %). Mais pour faire face àl’augmentation des coûts énergétiques, la majorité a augmenté ce taux de 1 % pour l’exercice 2008. En2009, c’est la crise financière qui a conduit à une nouvelle augmentation à 8,3 %. Une diminution a en­suite été amorcée jusqu’à une stabilisation à 8 % en 2012. Cette majorité a mené toute une série de pro­jets (réaménagement de la place Foguenne à Vaux­sous­Chèvremont, création du festival des 5 saisons,tableaux interactifs dans les écoles communales, adhésion au réseau Cittaslow…) et a dû faire face à unelevée de boucliers de la part des enseignants et parents d’enfants de l’école Marcel Thiry de Mehagne, oùelle envisageait de créer une filière d’immersion en allemand. Ce projet a finalement été reporté. Les fi­nances y sont saines puisque le budget 2012 faisait état d’un bas de laine de 2,7 millions .

Les enjeuxMalgré l’acceptable majorité absolue obtenue en 2006 (15 sièges sur 27), le groupe MR­IC de Daniel

Bacquelaine a rempilé pour six ans avec le PS. “Nous réunissons toutes les compétences nécessaires àl’accomplissement des activités communales”, a souligné le bourgmestre sortant alors qu’il présentaitsa liste. Faut­il y voir la volonté de gérer seul la commune ? Du côté de l’opposition, les sentiments sontpartagés quant à un éventuel accord de future majorité entre les MR­IC et le PS… Le CDH, qui se séparedu PPCH au sein du cartel Pech, croit en une possible alliance… Ce n’est pas le cas du côté du PPCH, dontle fondateur n’est autre que l’ancien bourgmestre Nicolas Evrard, où on a carrément décidé de ne pasprésenter de liste, estimant que les dés sont jetés d’avance et que les portes leur resteront fermées… Il estclair, en tout cas, que l’absence du PPCH bénéficiera à l’un ou l’autre groupe !

EupenNombre d’habitants 19.316Bourgmestre Elmar Keutgen (CSP)Majorité Christlich Soziale Partei (CSP)/Parti des Belges de langueallemande (PDB)Opposition PFF-MR/Ecolo/Vivant/Sozialdemokratische Partei + (SP+)

Le bilanEn 2006, le PDB dégringole à Eupen et n’obtient qu’un seul élu.

Néanmoins le CSP, qui a récupéré ces deux sièges perdus, décide derepartir avec son ancien partenaire. La majorité CSP­PDB à la têtede la capitale de la Communauté germanophone est donc courteavec 13 sièges sur 25, mais suffisante pour permettre à Elmar Keu­tgen de ceindre une nouvelle fois l’écharpe maïorale. Durant ce nou­veau mayorat du médecin eupenois, les chantiers se sont multipliés :150 millions d’euros investis dans la rénovation des écoles eupenoi­ses, réhabilitation de l’ancien abattoir en espace culturel, lifting de laville­haute… Ces derniers travaux, par leur longueur, ont fait grincerles dents de quelques commerçants mais aussi des membres de l’op­position. Les groupes de la minorité critiquent d’une même voix letemps perdu dans l’étude des projets, des manquements au niveaude la planification… Des reproches qui s’appliquent aussi à la piscineintérieure dont les Eupenois attendent toujours la réalisation…

Les enjeuxAu pouvoir depuis 1977 à Eupen, les sociaux­chrétiens semblent

indétrônables. Pourtant, la dissolution du PDB, qui militait pourl’autonomie de la Communauté germanophone, pourrait constituerune brèche dans la domination du CSP. Car si ProDG se substitue auPDB, ce parti ne se présente pas à ce scrutin. Le CSP devra donccompter sans son traditionnel partenaire. D’autant plus que l’an­cien leader eupenois du PDB Dieter Pankert se retire définitivementde la vie politique.

Le 14 octobre, cinq formations seront en lice. Christoph Hennen, leseul élu Vivant, qui a choisi de siéger comme indépendant en coursde mandature, a en effet décidé de présenter une liste “LEK” (FreieListe Eupen­Kettenis) qui s’avère incomplète. C’est Werner Bau­mgarten qui mènera le SP +, Karl­Heinz Klikenberg celle du PFF­MRtandis qu’Ecolo mise sur l’apport des voix de la sénatrice ClaudiaNiessen. Avec plus de 24.000 voix de préférence, elle avait cartonnéen 2010 en se classant cinquième en nombre de voix au Sénat surles dix cantons verviétois, tous partis confondus.

Vu le nombre de formations en présence et leur actuel poids politi­que, une coalition semble fort probable au lendemain du 14 octobre.“Il ne faut pas être naïf, une majorité absolue semble difficile”, con­firme l’actuel bourgmestre eupenois Elmar Keutgen, qui se ditouvert à tout partenaire. Mais si les partis d’opposition décident dereproduire le scénario en vigueur à la Communauté germanophoneet de se liguer contre le CSP, ce dernier pourrait être renvoyé dansl’opposition. Karl­Heinz Klinkenberg serait alors propulsé à la têtede la deuxième plus grosse ville de l’arrondissement de Verviers.

DisonNombre d’habitants 15.332Bourgmestre Yvan YlieffMajorité PSOpposition CDH-MR-Écolo-FN

Le bilanUne commune au riche passé industriel mais qui peine à se relancer. Une popula­

tion loin d’être parmi les plus aisées de l’arrondissement… de la Région même et untaux de chômage parmi les plus hauts de l’arrondissement. Le travail a réalisé (de­puis des années) n’est pas mince affaire mais, dans le chef de l’opposition, on necritique pas les finances de la commune. L’évolution parfois trop lente des dossiersfait toutefois grincer des dents. Face aux différents chancres que le passé a laisséssur le territoire, la mission fut (et est toujours) de reconvertir le visage de Dison, dedétourner ces vestiges du passé vers les citoyens eux­mêmes. Il en est ainsi de l’an­cienne poste, transformée en crèche. Il doit en être ainsi des anciens bâtiments In­terlac, futur centre culturel. Nul doute que pour convaincre après 2012, il faudraconcrétiser ce dossier, et bien d’autres encore.

Les enjeuxIl y a des hommes politiques qui restent. Yvan Ylieff est de ceux­ci. Sans ternir les

chances de l’opposition, nul doute que le parti socialiste (15 sièges sur 23), tou­jours mené par son charismatique leader (bourgmestre depuis 40 ans), aura tou­tes les cartes en main au sortir du scrutin de ce 14 octobre. La grande question estdonc : va­t­il perdre des plumes ? En 2006 en effet, on avait constaté une nette di­minution, avec pas moins de 3 sièges cédés notamment au CDH (+2) de Didier Ha­mers qui tirera à nouveau la liste et qui compte bien faire mieux que 4 sièges. Etpourquoi pas obliger le PS à ouvrir une majorité ? Du côté du MR comme de celuid’Écolo, les ambitions sont semblables : affaiblir le PS. Respectivement à 2 sièges età 1 siège en 2006, ils devront, au moins, se stabiliser.

DEVO

GHEL

Au pouvoir depuis1977 à Eupen, lessociaux-chrétienset Elmar Keutgensemblentindétrônables del’hôtel de ville.

ClavierNombre d’habitants 4476Bourgmestre Philippe Dubois (IC)Majorité IC/CLAOpposition RC/PS

Le bilanIl s’exprime surtout en termes de politiques initiées et à poursuivre, mais aussi en ter­

mes de manquements. Le dossier de la revalorisation du centre de Clavier­Station estfréquemment mis en avant par les acteurs locaux. Des améliorations sont souhaitées enmatière d’environnement, d’infrastructures sportives, de sécurité, de culture… Sur desquestions telles que l’usage des radars ou les heures d’accès aux services administratifsou aux bibliothèques, les Intérêts communaux (IC), principale composante de la majo­rité, se proposent de consulter la population par référendum.

Les enjeuxA Clavier, seuls les socialistes très minoritaires (1 siège sur 15) affichent leurs cou­

leurs. Les groupes qui composent la majorité, Intérêts communaux (IC, 6 sièges) et Cla­vier autrement (CLA, 3 sièges) sont pluralistes tout comme, dans l’opposition, le Renou­veau communal (RC, 5 sièges) de l’ex­bourgmestre Annie Luymoeyen, désertée en sontemps par une partie de ses troupes qui ont constitué la liste CLA. Arithmétiquement, lesjeux sont donc très ouverts. Il n’y a pas de cartels ni, assure­t­on, d’accords préélecto­raux. Le plus vraisemblable est qu’un des deux “grands” (IC ou RC) s’unira à un desdeux “petits” (CLA ou PS) et que pour le maïorat, ce sera la continuité de Philippe Duboisou le retour d’Annie Luymoeyen. Le PS rêve de retrouver ses deux sièges perdus en 2006et d’être le futur parti d’appoint. Le CLA part quant à lui au combat avec l’échevin sor­tant Jean Bourguignont à sa tête.

Comblain-au-PontNombre d’habitants 5354Bourgmestre Jean-Christophe Henon (IC)Majorité IC/PSOpposition Initiatives/Ecolo

Le bilanLa mandature 2006­2012 fut agitée à Comblain­au­Pont. Fin 2009, le bourgmestre

IC Dany Adam démissionnait sans donner de raisons. Le premier échevin ne voulantpas du poste, c’est finalement le candidat ayant fait le troisième score en votes de préfé­rence, Jean­Christophe Henon, qui endossa le costume de maïeur et le collège communaldut être remanié.

Les enjeuxLa liste Intérêts communaux/PS possède 11 sièges, Initiatives 5 et Ecolo 1. Jean­Chris­

tophe Henon, de tendance CDH, semble donc bien parti pour rempiler au poste debourgmestre. Un projet de construction d’un centre d’accueil touristique regroupant lesyndicat d’initiative et le centre d’initiation à l’environnement divise les trois groupespolitiques. La majorité, à son origine, y voit un moyen de dynamiser l’économie locale,très dépendante du tourisme. Ecolo n’est pas contre mais souhaiterait plus d’investisse­ments dans les infrastructures touristiques existantes. Initiatives rejette le projet. Laconstruction d’un hall omnisports semble plus fédératrice, tous les partis y ayant sous­crit.

DalhemNombre d’habitants 6903Bourgmestre Jean-Claude Dewez (MR)Majorité MR/PSOpposition Renouveau/CartelLe bilan

Au bilan de la majorité violette, on peut épingler la construction de plusieurs bas­sins d’orage (la commune est confrontée à de fréquents problèmes d’inondation) oula création d’une crèche. Mais il reste des dossiers en souffrance comme la construc­tion d’un hall omnisports (au point mort depuis 2006, faute de subventions) et la ré­fection des routes, en piteux état.

Les enjeuxLe bourgmestre libéral, Jean­Claude Dewez, a décidé de ne pas se représenter, après

avoir géré la commune pendant 18 ans. Le prochain bourgmestre de Dalhem seraprobablement une femme puisque trois des quatre listes déposées sont conduites parune représentante de la gent féminine. L’échevine Ariane Polmans tire la liste MR.Pour le PS, c’est une autre échevine, Marie­Catherine Van Michel, qui est tête de liste.Le CDH +, emmené par la conseillère communale Marie­Eve Dheur, et Renouveau duconseiller Serge Belleflamme se présentent également. La majorité actuelle PS/MR,alliée depuis trois mandatures, devrait être reconduite.

BRUN

ODE

VOGE

L

Comblain-au-Pontdoit dynamiserson économielocale, trèsdépendante dutourisme.

CrisnéeNombre d’habitants 3.090Bourgmestre Philippe Goffin (MR)Majorité La liste du maïeurOpposition PS/EPC/PRL

Le bilanAu lendemain du dernier scrutin, c’est soulagé que Philippe Goffin avait rempilé pour

un nouveau mandat de bourgmestre et ce, alors que les autres partis avaient conclu unpacte préélectoral contre lui et les siens. Malgré une opposition forte, le maïeur a pour­suivi l’un de ses grands projets : rendre la politique plus proche des citoyens et ce tout engérant la commune en bon père de famille.

Les enjeuxLa situation de la majorité actuelle ne sera pas plus enviable que lors des dernières

élections. Les différents partis se sont alliés sous une bannière commune afin de tenterde faire tomber le très populaire bourgmestre. Le scrutin s’apparentera donc à un pourou contre Philippe Goffin.

Page 9: Dossier du 2 octobre 2012

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9électionscommunales 2012

DisonNombre d’habitants 15.332Bourgmestre Yvan YlieffMajorité PSOpposition CDH-MR-Écolo-FN

Le bilanUne commune au riche passé industriel mais qui peine à se relancer. Une popula­

tion loin d’être parmi les plus aisées de l’arrondissement… de la Région même et untaux de chômage parmi les plus hauts de l’arrondissement. Le travail a réalisé (de­puis des années) n’est pas mince affaire mais, dans le chef de l’opposition, on necritique pas les finances de la commune. L’évolution parfois trop lente des dossiersfait toutefois grincer des dents. Face aux différents chancres que le passé a laisséssur le territoire, la mission fut (et est toujours) de reconvertir le visage de Dison, dedétourner ces vestiges du passé vers les citoyens eux­mêmes. Il en est ainsi de l’an­cienne poste, transformée en crèche. Il doit en être ainsi des anciens bâtiments In­terlac, futur centre culturel. Nul doute que pour convaincre après 2012, il faudraconcrétiser ce dossier, et bien d’autres encore.

Les enjeuxIl y a des hommes politiques qui restent. Yvan Ylieff est de ceux­ci. Sans ternir les

chances de l’opposition, nul doute que le parti socialiste (15 sièges sur 23), tou­jours mené par son charismatique leader (bourgmestre depuis 40 ans), aura tou­tes les cartes en main au sortir du scrutin de ce 14 octobre. La grande question estdonc : va­t­il perdre des plumes ? En 2006 en effet, on avait constaté une nette di­minution, avec pas moins de 3 sièges cédés notamment au CDH (+2) de Didier Ha­mers qui tirera à nouveau la liste et qui compte bien faire mieux que 4 sièges. Etpourquoi pas obliger le PS à ouvrir une majorité ? Du côté du MR comme de celuid’Écolo, les ambitions sont semblables : affaiblir le PS. Respectivement à 2 sièges età 1 siège en 2006, ils devront, au moins, se stabiliser.

ClavierNombre d’habitants 4476Bourgmestre Philippe Dubois (IC)Majorité IC/CLAOpposition RC/PS

Le bilanIl s’exprime surtout en termes de politiques initiées et à poursuivre, mais aussi en ter­

mes de manquements. Le dossier de la revalorisation du centre de Clavier­Station estfréquemment mis en avant par les acteurs locaux. Des améliorations sont souhaitées enmatière d’environnement, d’infrastructures sportives, de sécurité, de culture… Sur desquestions telles que l’usage des radars ou les heures d’accès aux services administratifsou aux bibliothèques, les Intérêts communaux (IC), principale composante de la majo­rité, se proposent de consulter la population par référendum.

Les enjeuxA Clavier, seuls les socialistes très minoritaires (1 siège sur 15) affichent leurs cou­

leurs. Les groupes qui composent la majorité, Intérêts communaux (IC, 6 sièges) et Cla­vier autrement (CLA, 3 sièges) sont pluralistes tout comme, dans l’opposition, le Renou­veau communal (RC, 5 sièges) de l’ex­bourgmestre Annie Luymoeyen, désertée en sontemps par une partie de ses troupes qui ont constitué la liste CLA. Arithmétiquement, lesjeux sont donc très ouverts. Il n’y a pas de cartels ni, assure­t­on, d’accords préélecto­raux. Le plus vraisemblable est qu’un des deux “grands” (IC ou RC) s’unira à un desdeux “petits” (CLA ou PS) et que pour le maïorat, ce sera la continuité de Philippe Duboisou le retour d’Annie Luymoeyen. Le PS rêve de retrouver ses deux sièges perdus en 2006et d’être le futur parti d’appoint. Le CLA part quant à lui au combat avec l’échevin sor­tant Jean Bourguignont à sa tête.

Comblain-au-PontNombre d’habitants 5354Bourgmestre Jean-Christophe Henon (IC)Majorité IC/PSOpposition Initiatives/Ecolo

Le bilanLa mandature 2006­2012 fut agitée à Comblain­au­Pont. Fin 2009, le bourgmestre

IC Dany Adam démissionnait sans donner de raisons. Le premier échevin ne voulantpas du poste, c’est finalement le candidat ayant fait le troisième score en votes de préfé­rence, Jean­Christophe Henon, qui endossa le costume de maïeur et le collège communaldut être remanié.

Les enjeuxLa liste Intérêts communaux/PS possède 11 sièges, Initiatives 5 et Ecolo 1. Jean­Chris­

tophe Henon, de tendance CDH, semble donc bien parti pour rempiler au poste debourgmestre. Un projet de construction d’un centre d’accueil touristique regroupant lesyndicat d’initiative et le centre d’initiation à l’environnement divise les trois groupespolitiques. La majorité, à son origine, y voit un moyen de dynamiser l’économie locale,très dépendante du tourisme. Ecolo n’est pas contre mais souhaiterait plus d’investisse­ments dans les infrastructures touristiques existantes. Initiatives rejette le projet. Laconstruction d’un hall omnisports semble plus fédératrice, tous les partis y ayant sous­crit.

DalhemNombre d’habitants 6903Bourgmestre Jean-Claude Dewez (MR)Majorité MR/PSOpposition Renouveau/CartelLe bilan

Au bilan de la majorité violette, on peut épingler la construction de plusieurs bas­sins d’orage (la commune est confrontée à de fréquents problèmes d’inondation) oula création d’une crèche. Mais il reste des dossiers en souffrance comme la construc­tion d’un hall omnisports (au point mort depuis 2006, faute de subventions) et la ré­fection des routes, en piteux état.

Les enjeuxLe bourgmestre libéral, Jean­Claude Dewez, a décidé de ne pas se représenter, après

avoir géré la commune pendant 18 ans. Le prochain bourgmestre de Dalhem seraprobablement une femme puisque trois des quatre listes déposées sont conduites parune représentante de la gent féminine. L’échevine Ariane Polmans tire la liste MR.Pour le PS, c’est une autre échevine, Marie­Catherine Van Michel, qui est tête de liste.Le CDH +, emmené par la conseillère communale Marie­Eve Dheur, et Renouveau duconseiller Serge Belleflamme se présentent également. La majorité actuelle PS/MR,alliée depuis trois mandatures, devrait être reconduite.

BRUN

ODE

VOGE

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Comblain-au-Pontdoit dynamiserson économielocale, trèsdépendante dutourisme.

CrisnéeNombre d’habitants 3.090Bourgmestre Philippe Goffin (MR)Majorité La liste du maïeurOpposition PS/EPC/PRL

Le bilanAu lendemain du dernier scrutin, c’est soulagé que Philippe Goffin avait rempilé pour

un nouveau mandat de bourgmestre et ce, alors que les autres partis avaient conclu unpacte préélectoral contre lui et les siens. Malgré une opposition forte, le maïeur a pour­suivi l’un de ses grands projets : rendre la politique plus proche des citoyens et ce tout engérant la commune en bon père de famille.

Les enjeuxLa situation de la majorité actuelle ne sera pas plus enviable que lors des dernières

élections. Les différents partis se sont alliés sous une bannière commune afin de tenterde faire tomber le très populaire bourgmestre. Le scrutin s’apparentera donc à un pourou contre Philippe Goffin.

Page 10: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 élections communales 2012 11électionscommunales 2012Donceel

Nombre d’habitants 2988Bourgmestre Michel Paulus (IC)Majorité ICOpposition Une conseillère indépendante

Le bilanLa majorité Intérêts communaux occupe 10 sièges sur 11 au Conseil communal.

Elle avait donc les coudées franches pour mener sa politique à bien et se targued’avoir respecté 95 % de ses promesses électorales (construction d’une nouvelle école,d’une annexe au Centre sportif et culturel, entretien des routes…).

Les enjeuxVictime d’un double accident vasculaire cette année, le bourgmestre Michel Paulus

a annoncé qu’il ne se représenterait pas, au terme de quatre mandats consécutifs.C’est Jean­Luc Boxus qui sera tête de liste IC. IC présente une liste largement renou­velée par rapport à 2006 (six nouveaux candidats). Face à elle, on trouve un nou­veau cartel PS, CDH, MR, Écolo et indépendants baptisé Renouveau. A Donceel, on ale projet de construire un parc à éoliennes avec comme partenaires les communes deVerlaine et de Faimes et le groupe Tectéo. Au programme d’IC également, l’activationd’une politique plus démocratique de logements, la mobilité et la sécurité routière. Lecartel Renouveau axe, lui, toute sa campagne sur “l’absence de démocratie” à Don­ceel, dénonce “le règne d’un seul groupe, sans partage et sans contrôle de la gestionde la commune” et revendique “une politique de changement”.

EngisNombre d’habitants 5.825.Bourgmestre Serge Manzato (PS)Majorité PSOpposition Ensemble

Le bilanAvec 13 sièges sur 17, le PS de Serge Manzato a bénéficié d’une majorité absolue.

L’opposition ne s’est guère fait entendre avant la fin de la législature. Afin de permet­tre aux comptes de rester dans le vert, Serge Manzato, en cours de mandature, s’estpassé des services d’un échevin. C’est essentiellement à la revitalisation urbaine qu’ils’est attaché durant ces dernières années.

Les enjeuxLe but poursuivi par le PS est de conserver la majorité au conseil communal afin de

mener à bien des projets déjà initiés. Cependant, ce sera difficile de faire mieux qu’en2006. Avec 70,03 %. des voix, c’est en effet à Engis que le PS avait obtenu sa majoritéabsolue la plus large. Contrairement à 2006, les partis d’opposition ont décidé departir en liste pure afin de réaffirmer leur identité.

HerstalNombre d’habitants 39.347Bourgmestre Frédéric DaerdenMajorité PS-EPH (CDH)Opposition MR-PTB-Écolo

Le bilanDire que la ville de Herstal n’a pas évolué en six années serait un mensonge. Avec l’ac­

cession au siège de bourgmestre de Frédéric Daerden et la mise en place d’une équiperenouvelée en 2006, le nouveau Herstal s’est construit principalement autour d’un ob­jectif : modifier le visage du centre­ville, modifier l’image d’une ville qui n’est désormaisplus tournée vers son passé industriel. Et pour ce faire, c’est par une ouverture de la ma­jorité à EPH que le PS (qui avait pourtant 20 sièges sur 33) a commencé. Bien appuyés,le nouveau mayeur et ses échevins auront pu compter sur de larges subsides (européens,régionaux). À la commune de Herstal (devenue ville) “Les grands projets” sont donc lé­gion. Certains sont acquis, comme la rénovation des boulevards; d’autres s’achèvent,comme la réalisation de la nouvelle place communale. Et d’autres encore sont en cours,comme le pôle Hayeneux, le nouvel hôtel de ville, la future gare et le centre d’entreprisesattenant. Indéniablement, la commune arbore une image dynamique et portée versl’avenir. Dans la foulée du nouveau hall omnisports de La Préalle, une salle de sports estégalement projetée à deux pas de la place. Des projets qui, s’ils sont largement subsidiés,contribuent à l’endettement de la ville, rappelle l’opposition qui estime pour sa part(unanimement) que le volet social et humain reste le parent pauvre de Herstal. Le plande cohésion social, avec la maison de la cohésion sociale et les maisons intergénération­nelles, est brandi par la majorité en guise de réponse mais l’opposition veut du concretet n’en démord pas : tous ces projets sont de la poudre jetée aux yeux des habitants deHerstal pour cacher les vrais problèmes vécus par la population, dit­elle. Question depoint de vue sans doute.

Les enjeuxConfirmer. Conforter peut­être. Pour la majorité PS­EPH, telle est la mission, elle qui a

déjà annoncé qu’elle reconduirait, si l’électeur le veut bien, la coalition mise en place en2006 et au sein de laquelle chacun semble bien se porter. Il est difficile en effet d’imagi­ner un renversement de la situation politique à Herstal alors que le PS n’a perdu qu’unsiège suite au départ du bourgmestre Jean Namotte. Pour le nouveau patron du PS, Fré­déric Daerden, il faudra marquer les esprits en se détachant (en nombre de voix) deLéon Campstein (PS également), qui avait réalisé plus de 3.000 voix en 2006, à moinsde 500 voix de “Frédo”. Pour André Namotte et son équipe (EPH), la mission de 2012sera sans doute plus difficile. En affichant clairement la couleur (une alliance prolongéeavec le PS), le parti orange ne se présente en effet plus comme une alternative. L’objectifsera donc de conserver ses 6 sièges sans perdre sur sa droite. Et c’est sans nul doute icique le 3e parti de la commune, le MR, devra grappiller quelques voix. Mais la tâche s’an­nonce tout aussi ardue pour les Libéraux, déjà déforcés durant la législature (un élu arejoint le groupe EPH). Un MR qui devra encore gagner en visibilité dans une communehistoriquement plus à gauche. Écolo devra pour sa part s’affirmer, pour grimper à 2 siè­ges… la liste incomplète n’augure cependant rien de bon. Reste donc le PTB, qui peut setarguer d’avoir mené une opposition pour le moins gênante, ne cessant d’attaquer surla gauche un PS dominant. Les deux élus, bien installés au conseil depuis 2000, escomp­tent cette fois rajeunir les troupes en emmenant avec eux un 3e élu. Selon les rumeurs lo­cales, ce rêve n’est pas bercé que d’illusions…

EsneuxNombre d’habitants 13.240Bourgmestre Laura IkerMajorité MR-PSOpposition CDH-Écolo

Le bilanDes finances communales qui ne sont pas au beau fixe mais une sérieuse épine hors du

pied, c’est en résumé la situation à la veille des élections à Esneux. En effet, ce qui achangé depuis 2006, outre le PCDN et le PCDR adoptés, c’est bien sûr ce problème résolupour le pont de Tilff. Du côté des réalisations concrètes, on retiendra surtout cette nou­velle crèche communale inaugurée dans un bâtiment basse énergie à Tilff. Des réalisa­tions constructives juge la majorité qui désire mener à bien d’autres dossiers comme leréaménagement du centre d’Esneux. “C’est tout ?”, répond l’opposition. Ambiance.

Les enjeuxAprès 6 années tendues au sein du conseil communal d’Esneux, principalement nour­

ries par un CDH revanchard puisqu’éjecté de la majorité alors qu’il avait augmenté sesvoix en 2006, nul doute que le suspense est intense. Car trois partis partent au coude àcoude et peuvent briguer le poste de bourgmestre: le MR de Laura Iker, renforcé par 6années de majorité, le PS, qui n’a pas quitté cette majorité et qui mise tout sur sa jeunecheffe de file, Christie Morreale ou le CDH de Philippe Lamalle mais aussi de la ministreMarie­Dominique Simonet et, joker, de Philippe Colson, concepteur au cabinet du minis­tre Di Antonio du projet de pont­passerelle pour Tilff. En fonction des rapports de force, laclé Écolo sera peut­être nécessaire pour débloquer une situation qui, à tous les coups, ferades déçus.

DEVO

GHEL

Frédéric Daerdenrègne sur Herstaldepuis 6 ans ettrois mois. Il estprêt à reconduireson mandat à latête de lacommune

Fexhe-le-Haut-ClocherNombre d’habitants : 3.263Bourgmestre : Henri Christophe (Force-MR)Majorité Force et Nouvelle Entente CommunaleOpposition : Ensemble PS

Le bilanAvec 9 sièges sur les13 du conseil communal, la majorité actuelle se dit plus que sa­

tisfaite de son action durant ces six dernières années. Elle a fait construire une écolesur fonds propres, fait assainir le site de la sucrerie de Fexhe (avec des subsides wal­lons). Elle se targue également d’avoir permis la construction d’une douzaine denouvelles routes ou chemins et d’avoir racheté la gare à la SNCB pour y aménagerdes logements sociaux (qui n’ont pas encore vu le jour).

Les enjeuxAu conseil communal, l’ambiance est détestable. Majorité et opposition se livrent

un combat incessant qui débouche d’ailleurs sur des plaintes au pénal pour calom­nie. Pour contrer le PS, les deux partis de la majorité se sont unis pour créer la liste dubourgmestre. Un combat sans merci est donc annoncé. À moins que la liste Tous en­semble (et tous à gauche) vienne brouiller les cartes, en obtenant un ou deux siègesdécisifs.

FaimesNombre d’habitants 3.782.Bourgmestre Marie-Alice Vandereyken (EDF)Majorité EDFOpposition FDIC

Le bilanAvec 11 sièges sur 13, le groupe EDF n’a pas souffert du passage de flambeau de l’an­

cien bourgmestre au profit de Marie­Alice Vandereyken. Cette dernière a su s’imposer.Elle a comme dans beaucoup de communes rurales été confrontée à la nécessité deprendre des décisions concernant des demandes d’implantation de porcheries.

Les enjeuxSi la majorité actuelle possède de fortes assises, les cartes sont redistribuées juste avant

la nouvelle échéance. ADF pour “Alternative Démocratique Faimes” fait son apparitiondans la petite commune. Sur cette liste figurera Marie­Claire Binet. La conseillère pro­vinciale fait son retour en politique communale. Très populaire, elle a été durant denombreuses années la cheffe de l’opposition à Waremme.

FlémalleNombre d’habitants 25.744Bourgmestre Isabelle Simonis (PS)Majorité PSOpposition IC (Intérêts Communaux)/MR/Ecolo

Le bilanLe collège communal, emmené par Isabelle Simonis, s’est attelé à résorber, à travers

un plan de gestion rigoureux, la situation financière déficitaire de la commune deFlémalle telle qu’elle était en 2006. Un pari réussi puisque, en 2012, les empruntsd’assainissement contractés auprès du Crac (centre régional d’aide aux communes)entre 2002 et 2005 ont été remboursés. La commune a, dès lors, retrouvé son auto­nomie financière. La majorité socialiste met aussi en évidence le fait que la charge dedette a été réduite de 20 % et qu’elle a constitué des réserves et provisions de l’ordrede 6 millions d’€ pour faire face à des temps plus difficiles ! Ce qui ne l’a pas empêchéde mener des projets culturels, économiques, urbanistiques… en introduisant desdossiers auprès des différents pouvoirs subsidiants. Citons la nouvelle crèche auxTrixhes, la nouvelle bibliothèque centrale, l’assainissement de l’ancienne cokeriepour en faire une plateforme logistique trimodale, le développement du Préhistositede Ramioul…

Les enjeuxEn 2005, à environ un an des élections communales, Marcel Cools s’est fait virer

du parti qu’il avait fondé tout comme les quatre autres élus de l’ASCF (AlternativeSocialiste Citoyenne de Flémalle). Leur président, Francis Biesmans, avait alors pré­senté une liste dénommée Alternative. Des décisions que lui ont manifestement faitpayer les électeurs flémallois puisque sa liste n’a récolté aucun siège ! Ce qui a, parcontre, bénéficié au PS, qui a vu son nombre de sièges grimper de 15 à 20 ! Avec ces20 sièges sur 29, les Socialistes disposent d’une majorité très confortable. Si le socia­lisme est ancré depuis des décennies à Flémalle, la présence de Jean­Denis Lejeune(papa de Mélissa) sur la liste IC (CDH et indépendants) pourrait faire perdre l’un oul’autre siège au PS, voire aux deux autres groupes représentés au conseil communal(MR et Ecolo)… À noter, par ailleurs, qu’une liste PTB + y est présentée pour la pre­mière fois.

BRUN

ODE

VOGH

EL

Les socialistes bénéficientd’une majorité confortable à

Flémalle. La présence deJean-Denis Lejeune dans les

rangs IC (CDH etindépendants) va-t-elle

changer la donne ?

FerrièresNombre d’habitants 4.738Bourgmestre Raymond Maréchal (UGC)Majorité UGCOpposition Ecolo/IC

Le bilanLa mandature a été marquée par les affaires judiciaires qui ont touché la majorité.

Raymond Maréchal, le bourgmestre de Ferrières, a été inculpé de faux, d’usage de faux,d’abus de biens sociaux et de corruption privée. Cette inculpation ne l’a pas frappé entant que bourgmestre mais en tant que président de la Mutualité libérale de Liège. Ce­pendant, elle a crispé l’opposition qui s’est montrée très insistante et a réclamé la démis­sion du bourgmestre. L’échevin Joseph Bonfond a lui aussi été inquiété pour des anoma­lies dans certains marchés publics.

Les enjeuxRaymond Maréchal ne sera plus candidat bourgmestre. Il laisse le soin à Joseph Bon­

fond de mener la liste. Le combat sera difficile car la composante socialiste de la liste dumaïeur ne veut plus de cette alliance. Le PS partira donc avec IC et Ecolo sous la ban­nière Rassemblement pour Ferrières. Les cartes sont véritablement redistribuées.

Page 11: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

11électionscommunales 2012Esneux

Nombre d’habitants 13.240Bourgmestre Laura IkerMajorité MR-PSOpposition CDH-Écolo

Le bilanDes finances communales qui ne sont pas au beau fixe mais une sérieuse épine hors du

pied, c’est en résumé la situation à la veille des élections à Esneux. En effet, ce qui achangé depuis 2006, outre le PCDN et le PCDR adoptés, c’est bien sûr ce problème résolupour le pont de Tilff. Du côté des réalisations concrètes, on retiendra surtout cette nou­velle crèche communale inaugurée dans un bâtiment basse énergie à Tilff. Des réalisa­tions constructives juge la majorité qui désire mener à bien d’autres dossiers comme leréaménagement du centre d’Esneux. “C’est tout ?”, répond l’opposition. Ambiance.

Les enjeuxAprès 6 années tendues au sein du conseil communal d’Esneux, principalement nour­

ries par un CDH revanchard puisqu’éjecté de la majorité alors qu’il avait augmenté sesvoix en 2006, nul doute que le suspense est intense. Car trois partis partent au coude àcoude et peuvent briguer le poste de bourgmestre: le MR de Laura Iker, renforcé par 6années de majorité, le PS, qui n’a pas quitté cette majorité et qui mise tout sur sa jeunecheffe de file, Christie Morreale ou le CDH de Philippe Lamalle mais aussi de la ministreMarie­Dominique Simonet et, joker, de Philippe Colson, concepteur au cabinet du minis­tre Di Antonio du projet de pont­passerelle pour Tilff. En fonction des rapports de force, laclé Écolo sera peut­être nécessaire pour débloquer une situation qui, à tous les coups, ferades déçus.

Fexhe-le-Haut-ClocherNombre d’habitants : 3.263Bourgmestre : Henri Christophe (Force-MR)Majorité Force et Nouvelle Entente CommunaleOpposition : Ensemble PS

Le bilanAvec 9 sièges sur les13 du conseil communal, la majorité actuelle se dit plus que sa­

tisfaite de son action durant ces six dernières années. Elle a fait construire une écolesur fonds propres, fait assainir le site de la sucrerie de Fexhe (avec des subsides wal­lons). Elle se targue également d’avoir permis la construction d’une douzaine denouvelles routes ou chemins et d’avoir racheté la gare à la SNCB pour y aménagerdes logements sociaux (qui n’ont pas encore vu le jour).

Les enjeuxAu conseil communal, l’ambiance est détestable. Majorité et opposition se livrent

un combat incessant qui débouche d’ailleurs sur des plaintes au pénal pour calom­nie. Pour contrer le PS, les deux partis de la majorité se sont unis pour créer la liste dubourgmestre. Un combat sans merci est donc annoncé. À moins que la liste Tous en­semble (et tous à gauche) vienne brouiller les cartes, en obtenant un ou deux siègesdécisifs.

FaimesNombre d’habitants 3.782.Bourgmestre Marie-Alice Vandereyken (EDF)Majorité EDFOpposition FDIC

Le bilanAvec 11 sièges sur 13, le groupe EDF n’a pas souffert du passage de flambeau de l’an­

cien bourgmestre au profit de Marie­Alice Vandereyken. Cette dernière a su s’imposer.Elle a comme dans beaucoup de communes rurales été confrontée à la nécessité deprendre des décisions concernant des demandes d’implantation de porcheries.

Les enjeuxSi la majorité actuelle possède de fortes assises, les cartes sont redistribuées juste avant

la nouvelle échéance. ADF pour “Alternative Démocratique Faimes” fait son apparitiondans la petite commune. Sur cette liste figurera Marie­Claire Binet. La conseillère pro­vinciale fait son retour en politique communale. Très populaire, elle a été durant denombreuses années la cheffe de l’opposition à Waremme.

FlémalleNombre d’habitants 25.744Bourgmestre Isabelle Simonis (PS)Majorité PSOpposition IC (Intérêts Communaux)/MR/Ecolo

Le bilanLe collège communal, emmené par Isabelle Simonis, s’est attelé à résorber, à travers

un plan de gestion rigoureux, la situation financière déficitaire de la commune deFlémalle telle qu’elle était en 2006. Un pari réussi puisque, en 2012, les empruntsd’assainissement contractés auprès du Crac (centre régional d’aide aux communes)entre 2002 et 2005 ont été remboursés. La commune a, dès lors, retrouvé son auto­nomie financière. La majorité socialiste met aussi en évidence le fait que la charge dedette a été réduite de 20 % et qu’elle a constitué des réserves et provisions de l’ordrede 6 millions d’€ pour faire face à des temps plus difficiles ! Ce qui ne l’a pas empêchéde mener des projets culturels, économiques, urbanistiques… en introduisant desdossiers auprès des différents pouvoirs subsidiants. Citons la nouvelle crèche auxTrixhes, la nouvelle bibliothèque centrale, l’assainissement de l’ancienne cokeriepour en faire une plateforme logistique trimodale, le développement du Préhistositede Ramioul…

Les enjeuxEn 2005, à environ un an des élections communales, Marcel Cools s’est fait virer

du parti qu’il avait fondé tout comme les quatre autres élus de l’ASCF (AlternativeSocialiste Citoyenne de Flémalle). Leur président, Francis Biesmans, avait alors pré­senté une liste dénommée Alternative. Des décisions que lui ont manifestement faitpayer les électeurs flémallois puisque sa liste n’a récolté aucun siège ! Ce qui a, parcontre, bénéficié au PS, qui a vu son nombre de sièges grimper de 15 à 20 ! Avec ces20 sièges sur 29, les Socialistes disposent d’une majorité très confortable. Si le socia­lisme est ancré depuis des décennies à Flémalle, la présence de Jean­Denis Lejeune(papa de Mélissa) sur la liste IC (CDH et indépendants) pourrait faire perdre l’un oul’autre siège au PS, voire aux deux autres groupes représentés au conseil communal(MR et Ecolo)… À noter, par ailleurs, qu’une liste PTB + y est présentée pour la pre­mière fois.

BRUN

ODE

VOGH

EL

Les socialistes bénéficientd’une majorité confortable à

Flémalle. La présence deJean-Denis Lejeune dans les

rangs IC (CDH etindépendants) va-t-elle

changer la donne ?

FerrièresNombre d’habitants 4.738Bourgmestre Raymond Maréchal (UGC)Majorité UGCOpposition Ecolo/IC

Le bilanLa mandature a été marquée par les affaires judiciaires qui ont touché la majorité.

Raymond Maréchal, le bourgmestre de Ferrières, a été inculpé de faux, d’usage de faux,d’abus de biens sociaux et de corruption privée. Cette inculpation ne l’a pas frappé entant que bourgmestre mais en tant que président de la Mutualité libérale de Liège. Ce­pendant, elle a crispé l’opposition qui s’est montrée très insistante et a réclamé la démis­sion du bourgmestre. L’échevin Joseph Bonfond a lui aussi été inquiété pour des anoma­lies dans certains marchés publics.

Les enjeuxRaymond Maréchal ne sera plus candidat bourgmestre. Il laisse le soin à Joseph Bon­

fond de mener la liste. Le combat sera difficile car la composante socialiste de la liste dumaïeur ne veut plus de cette alliance. Le PS partira donc avec IC et Ecolo sous la ban­nière Rassemblement pour Ferrières. Les cartes sont véritablement redistribuées.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 élections communales 2012 13électionscommunales 2012Fléron

Nombre d’habitants 16.329Bourgmestre Roger Lespagnard (IC)Majorité IC/EcoloOpposition PS

Le bilanBourgmestre jusqu’en avril 2010, quand une motion de méfiance constructive mit fin à sa majorité PS­Ecolo,

Linda Musin (PS) met notamment à son actif la création d’une Régie communale autonome (RCA) pour les infras­tructures sportives, l’agrandissement de l’école de Magnée (qui vient d’être inaugurée), l’accession de Fléron aurang de commune énergétique… Deux grands regrets : l’abandon, par le collège successeur, des projets de crèche etde maison communale regroupant tous les services (basse énergie dans les deux cas). Et la perte de la subsidiationà 60 % que la Région wallonne devait octroyer dans ce cadre.

Pour Roger Lespagnard (IC), à la tête du nouveau collège auquel participent toujours les Ecolos, ces deux projetsétaient irréalisables sur le plan budgétaire. L’équilibre financier figure en bonne place dans son bilan, tout commela finalisation du schéma de structure urbanistique, la stabilisation de la RCA sur le plan juridique, les efforts enmatière de propreté, les travaux (18 rue réfectionnées)…

Les enjeuxSuspense garanti le 14 octobre ! Sur les 25 sièges du Conseil communal actuel, 11 sont occupés par le PS et 11

par les Intérêts communaux (IC), le reste étant partagé entre deuxEcolos et une indépendante. La lutte s’annoncedont serrée entre les deux formations principales. Pour les socialistes emmenés par Linda Musin, obtenir la majo­rité absolue – soit un siège de plus qu’en 2006 – serait la seule manière de reprendre les rênes de la commune. Unecommune qui fut “rouge” sans interruption de 1921 à 1988, mais où la majorité absolue ne fut jamais reconquisedepuis… Toute coalition du PS avec l’une ou l’autre composante de la majorité actuelle paraît en tout cas exclue.Même s’ils ne se présentent pas en cartel, les IC et Ecolo, qui ont conclu une charte de convivialité, ne font pas mys­tère de leur souhait de rempiler ensemble. Menés par le maïeur sortant, les IC comptent dans leurs rangs des candi­dats CDH, MR et aussi un FDF, l’ancien échevin Gabriel Legros­Collard.

GeerNombre d’habitants 3199Bourgmestre Laurence Kinon (IC)Majorité Intérêts communaux (IC-MR-CDH)Opposition PS-Ecolo

Le bilanRares sont les communes qui ont aussi peu fait parler d’elles que Geer… Idéalement située le long de l’autoroute

E40, cette commune a vu sa population augmenter de manière significative. Résultat des courses, politiquementparlant : des revenus issus de l’IPP et du PRI en hausse ainsi qu’un nombre d’élus qui passera lors de ces élections deonze à treize. Depuis 2006, c’est une coalition dénommée Intérêts communaux et regroupant des candidats MR,CDH et “sans famille” qui a géré la commune, avec à sa tête Laurence Kinon. Mais la bourgmestre a décidé de nepas se représenter. À l’actif de la majorité, outre des finances communales en boni, figure son bilan environnemen­tal. Outre le réseau de promenades le long du Geer, qui est en cours de création, on peut noter la convention signéeavec Natagora et Hesbaye Frost pour la gestion d’une réserve naturelle sur le site de l’ancienne râperie.

Les enjeuxPoint vraiment de bouleversement en vue à Geer où la liste IC, désormais conduite par l’échevin sortant Michel

Dombret et sur laquelle figurent aussi des candidats Ecolo, n’aura pas grand­chose à craindre face à la liste d’op­position citoyenne Geerons ensemble emmenée par Martine Bollinne (PS).

HuyNombre d’habitants 21.445Bourgmestre Alexis Housiaux (PS)Majorité PS/Ensemble (CDH)Opposition MR/Ensemble (Ecolo)

Le bilanLa mandature a été des plus chahutées. Tout avait dé­

marré bien avant le scrutin de 2006. Ecolo, CDH et MRvoulaient déboulonner le PS d’Anne­Marie Lizin. C’estdonc sous la bannière Ensemble qu’Ecolo et le CDHs’étaient lancés dans la bataille. En 2006, le PS a perdu samajorité absolue et s’est allié au MR. Ensuite, Anne­MarieLizin a été éjectée de son siège de bourgmestre et un nou­veau pacte de majorité a été conclu entre le PS et Ensemble.Le MR a été relégué dans l’opposition. Finalement des ini­mitiés entre CDH et Ecolo ont conduit à un nouveau pactede majorité ne liant plus que la composante CDH d’En­semble au PS. La gestion plus équilibrée de la ville a été unleitmotiv de la mandature. Il a été partiellement atteint.Quels que soient les partis au pouvoir quatre grands dos­siers ont marqué ses six dernières années. Un plan de mo­bilité a été mis au point et a permis de déterminer les diffi­cultés connues par les usagers. Il s’est notamment traduitpar la mise en place de la zone bleue. Un plan de relancepour le SRI a été réalisé afin de permettre de limiter lesheures supplémentaires mais aussi de résorber le retarddes dossiers de prévention. Il n’a été que partiellement ap­pliqué. Le collège s’est aussi attaché à la revitalisation ur­baine en démantelant plusieurs chancres. Le collège est en­fin parvenu à boucler un dossier qui restait en suspend de­puis 20 ans : le quadrilatère. Des logements y seront créés.

Les enjeuxQuant aux enjeux, ils sont multiples. Ensemble ne se pré­

sente évidemment plus ensemble. Le CDH ne se présentepas en liste propre mais sous la bannière ID. Ecolo présenteune liste pure. Si les observateurs peuvent admettre que lamajorité (qui ne sera pas absolue) sera dans les mains duPS, la question est de savoir qui de la tête de liste ou de laqueue de liste obtiendra le plus de voix. Alexis Housiaux avoulu rempiler. Christophe Collignon s’est effacé, peut­être,pour mieux vaincre. Mais ce n’est pas pour autant que laposition des socialistes est enviable. Anne­Marie Lizin n’apas dit son dernier mot. Elle a créé sa propre liste qui dé­tournera des voix aux socialistes. Si le PS veut avoir les car­tes en main, il reste encore à savoir qui du MR, du CDH etd’Ecolo pourra partir avec le PS.

DEVO

GHEL

Anne-Marie Lizinvoudraitreconquérir “son”poste debourgmestre deHuy. Mais ce seratrès difficile.

Grâce-HollogneNombre d’habitants 22.597Bourgmestre Maurice Mottard (PS)Majorité PSOpposition CDH/RVDB/MR/Ecolo

Le bilanDurant cette législature, la majorité socialiste a sollicité des subsides et investi dans

des dossiers de l’ampleur d’une commune semi­rurale comme Grâce­Hollogne, dumoins en grande partie. C’est ainsi que des routes ont été rénovées, que des quartiersont enfin été raccordés à l’égout, que l’on a créé une épicerie solidaire proposant desproduits alimentaires et d’hygiène aux personnes à faibles revenus… Signalons que dansle cadre du projet de révision du plan de secteur de Liège, en vue de développer l’activitéaéroportuaire de Bierset (Liege Airport) et l’activité qui lui est liée, en 2009, le bourg­mestre s’était dit prêt à laisser exproprier sa maison pour les besoins du développementéconomique de la région.

Les enjeuxBourgmestre depuis 1994, après avoir succédé à Alain Van der Biest, Maurice Mot­

tard n’a fait qu’accroître son nombre de voix de préférence au fil des élections. Si bienqu’en 2006, avec ses 2.368 voix, il a devancé de très loin l’ensemble des autres candi­dats, tous partis confondus ! Un retournement de situation serait, dès lors, très éton­nant… À côté du PS, trois autres listes ont été déposées. Soit MR, CDH et Ecolo. Le RVDB,que menait en 2006 la veuve d’Alain Van der Biest, ne se présente donc pas aux élec­tions.

HamoirNombre d’habitants 3.837Bourgmestre Patrick Lecerf (IC)Majorité ICOpposition ACOM

Le bilanAvec 9 sièges sur 13, le groupe IC du bourgmestre Patrick Lecerf avait obtenu une ma­

jorité confortable en 2006. Pourtant, pour la première fois, l’opposition s’était regrou­pée en un groupe unique nommé ACOM. La mandature a été marquée par le refus ducollège de payer plus cher que les communes voisines pour être desservie par un serviced’incendie.

Les enjeuxD’un côté, il y aura la liste IC du bourgmestre Patrick Lecerf, une liste à tendance MR.

De l’autre côté, il y a la liste ACOM, une liste à tendance socialiste. En 6 ans, ACOM a faitses dents et ambitionne, ni plus ni moins, de renverser la majorité. IC compte conserversa majorité absolue.

HéronNombre d’habitants 5038Bourgmestre Eric Hautphenne (PS)Majorité PS/ICOpposition Renouveau/Ecolo

Le bilanLe bourgmestre, qui ne se présente plus sous l’étiquette PS mais bien en tête de la

Liste du bourgmestre, brigue un troisième mandat. Au nombre de ses réalisations, oncompte l’ouverture d’un hall omnisports, la réfection d’une école communale, lacréation d’une crèche, d’importants travaux de voirie ou encore une mesure de taxa­tion visant les propriétaires de bâtiments inoccupés.

Les enjeuxA Héron, les jeux sont ouverts. En cause, de nombreux transfuges de listes à listes

qui ont eu lieu récemment. Ainsi, la liste Intérêts communaux (CDH) a perdu des plu­mes. Sur les quatre élus du collège, seul Louis Lambert y figure encore. Michel Bollin­ger a rejoint la Liste du bourgmestre (PS et candidats d’ouverture) et les deux autresont jeté l’éponge. Deux socialistes ont quitté la Liste du bourgmestre pour le groupeRenouveau, qui ambitionne d’obtenir la majorité absolue avec un programme quiprévoit notamment la création d’une nouvelle école et la mise en application d’un rè­glement communal qui préservera le caractère rural de la commune. Ecolo, qui es­père remporter au moins un siège, a annoncé qu’il pourrait s’allier avec un autreparti pour former une majorité. Un projet privé de construction de parc éolien nesemble pas retenir les faveurs des partis engagés. Toutes les formations veulent unepoursuite des travaux de réfection des écoles communales et des voiries.

HerveNombre d’habitants 17.281Bourgmestre José Spits (CDH)Majorité CDH/PSOpposition Herve demain/Ecolo

Le bilanEn 2006, le grand gagnant s’appelait Pierre­Yves Jeholet. Sa liste libérale Herve de­

main (HDM) devenait la première formation politique à Herve, avec 11 sièges sur 25,et il devançait le bourgmestre André Smets (CDH) en terme de voix de préférence.Las!..., il était malgré tout relégué sur les bancs de l’opposition par la coalition PS­CDH. L’ambiance a parfois été tendue au Conseil communal hervien, notamment en­tre Pierre­Yves Jeholet et José Spits, le nouveau bourgmestre de cette commune rurale.La mandature a été marquée par la construction d’une nouvelle maison de Police,l’extension de la maison de repos ou encore le regroupement des services du CPAS. Ducôté de l’opposition, HDM regrette l’augmentation de la dette communale, qui auraitexplosé durant cette mandature. Enfin, la question – récurrente… – des caméras desurveillance semble avoir trouvé une issue favorable : l’ensemble des forces en pré­sence, à l’exception notable d’Ecolo, a voté pour leur installation. Elles devraient arri­ver très prochainement dans les rues de Herve.

Les enjeuxLa principale question à la veille du scrutin est la suivante : qui sera capable d’empê­

cher Pierre­Yves Jeholet de ceindre l’écharpe maïorale pour les six prochaines années ?La progression de HDM lors des deux dernières élections communales est impression­nante. Au point, peut­être, d’obtenir une majorité absolue au Conseil communal ausoir du 14 octobre… Du côté d’Ecolo, l’autre parti d’opposition, on estime “qu’il esttemps de changer d’équipe”. Le parti vert espère glaner l’un ou l’autre siège supplé­mentaire et rentrer dans une majorité… qui pourrait donc être l’oppositiond’aujourd’hui. Un renversement total des forces en présence n’est pas exclu à Herve.Dans les rangs de l’actuelle majorité, le bourgmestre José Spits poussera une liste em­menée par Marie­Martine Schyns. José Spits n’a cependant pas tout à fait renoncé àson ambition maïorale : il se dit prêt à assumer les éventuelles responsabilités quel’électeur lui proposerait. Un duel au sein même de la liste CDH semble donc se dessi­ner. Le PS espère également continuer son travail dans la majorité, en renforçant saprésence au Conseil d’un siège ou deux. Les jeux sont donc ouverts à Herve, même siHDM devrait, une fois encore, remporter cette élection. Et ce n’est pas la petite liste duMouvement citoyen responsable qui devrait brouiller les cartes…

BRUN

ODE

VOGH

EL

De nombreusesrues ont étéréfectionnées àFléron, mais lamobilité y reste unpoint noir.

HannutNombre d’habitants 15.657Bourgmestre Hervé Jamar (MR)Majorité MR/CDHOpposition PS

Le bilanAvec 16 sièges sur 23, le MR possédait une large majorité. Le bourgmestre Hervé Ja­

mar a néanmoins fait le choix d’ouvrir sa majorité au CDH. Les deux composantes decette majorité sont parvenues à boucler les dossiers de rénovation urbaine du centre­ville mais aussi la création d’un nouveau home pour personnes âgées. Durant la man­dature, les autorités communales ont dû s’inquiéter de quelques problèmes de sécuritédans le centre qui ont été résolus par un arrêté de fermeture partiel des cafés.

Les enjeuxC’est serein que le MR se présente aux électeurs. Il est ravi du travail réalisé avec son

partenaire. Le CDH aussi est content d’avoir pris part à la majorité. Les deux formationsse verraient bien repartir ensemble au lendemain du scrutin qui verra le conseil passerde 23 à 25 élus. Le PS se présentera comme une alternative au très populaire bourgmes­tre. Reste que pour la première fois, une liste Ecolo se présente à Hannut.

Page 13: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13électionscommunales 2012Grâce-Hollogne

Nombre d’habitants 22.597Bourgmestre Maurice Mottard (PS)Majorité PSOpposition CDH/RVDB/MR/Ecolo

Le bilanDurant cette législature, la majorité socialiste a sollicité des subsides et investi dans

des dossiers de l’ampleur d’une commune semi­rurale comme Grâce­Hollogne, dumoins en grande partie. C’est ainsi que des routes ont été rénovées, que des quartiersont enfin été raccordés à l’égout, que l’on a créé une épicerie solidaire proposant desproduits alimentaires et d’hygiène aux personnes à faibles revenus… Signalons que dansle cadre du projet de révision du plan de secteur de Liège, en vue de développer l’activitéaéroportuaire de Bierset (Liege Airport) et l’activité qui lui est liée, en 2009, le bourg­mestre s’était dit prêt à laisser exproprier sa maison pour les besoins du développementéconomique de la région.

Les enjeuxBourgmestre depuis 1994, après avoir succédé à Alain Van der Biest, Maurice Mot­

tard n’a fait qu’accroître son nombre de voix de préférence au fil des élections. Si bienqu’en 2006, avec ses 2.368 voix, il a devancé de très loin l’ensemble des autres candi­dats, tous partis confondus ! Un retournement de situation serait, dès lors, très éton­nant… À côté du PS, trois autres listes ont été déposées. Soit MR, CDH et Ecolo. Le RVDB,que menait en 2006 la veuve d’Alain Van der Biest, ne se présente donc pas aux élec­tions.

HamoirNombre d’habitants 3.837Bourgmestre Patrick Lecerf (IC)Majorité ICOpposition ACOM

Le bilanAvec 9 sièges sur 13, le groupe IC du bourgmestre Patrick Lecerf avait obtenu une ma­

jorité confortable en 2006. Pourtant, pour la première fois, l’opposition s’était regrou­pée en un groupe unique nommé ACOM. La mandature a été marquée par le refus ducollège de payer plus cher que les communes voisines pour être desservie par un serviced’incendie.

Les enjeuxD’un côté, il y aura la liste IC du bourgmestre Patrick Lecerf, une liste à tendance MR.

De l’autre côté, il y a la liste ACOM, une liste à tendance socialiste. En 6 ans, ACOM a faitses dents et ambitionne, ni plus ni moins, de renverser la majorité. IC compte conserversa majorité absolue.

HéronNombre d’habitants 5038Bourgmestre Eric Hautphenne (PS)Majorité PS/ICOpposition Renouveau/Ecolo

Le bilanLe bourgmestre, qui ne se présente plus sous l’étiquette PS mais bien en tête de la

Liste du bourgmestre, brigue un troisième mandat. Au nombre de ses réalisations, oncompte l’ouverture d’un hall omnisports, la réfection d’une école communale, lacréation d’une crèche, d’importants travaux de voirie ou encore une mesure de taxa­tion visant les propriétaires de bâtiments inoccupés.

Les enjeuxA Héron, les jeux sont ouverts. En cause, de nombreux transfuges de listes à listes

qui ont eu lieu récemment. Ainsi, la liste Intérêts communaux (CDH) a perdu des plu­mes. Sur les quatre élus du collège, seul Louis Lambert y figure encore. Michel Bollin­ger a rejoint la Liste du bourgmestre (PS et candidats d’ouverture) et les deux autresont jeté l’éponge. Deux socialistes ont quitté la Liste du bourgmestre pour le groupeRenouveau, qui ambitionne d’obtenir la majorité absolue avec un programme quiprévoit notamment la création d’une nouvelle école et la mise en application d’un rè­glement communal qui préservera le caractère rural de la commune. Ecolo, qui es­père remporter au moins un siège, a annoncé qu’il pourrait s’allier avec un autreparti pour former une majorité. Un projet privé de construction de parc éolien nesemble pas retenir les faveurs des partis engagés. Toutes les formations veulent unepoursuite des travaux de réfection des écoles communales et des voiries.

HerveNombre d’habitants 17.281Bourgmestre José Spits (CDH)Majorité CDH/PSOpposition Herve demain/Ecolo

Le bilanEn 2006, le grand gagnant s’appelait Pierre­Yves Jeholet. Sa liste libérale Herve de­

main (HDM) devenait la première formation politique à Herve, avec 11 sièges sur 25,et il devançait le bourgmestre André Smets (CDH) en terme de voix de préférence.Las!..., il était malgré tout relégué sur les bancs de l’opposition par la coalition PS­CDH. L’ambiance a parfois été tendue au Conseil communal hervien, notamment en­tre Pierre­Yves Jeholet et José Spits, le nouveau bourgmestre de cette commune rurale.La mandature a été marquée par la construction d’une nouvelle maison de Police,l’extension de la maison de repos ou encore le regroupement des services du CPAS. Ducôté de l’opposition, HDM regrette l’augmentation de la dette communale, qui auraitexplosé durant cette mandature. Enfin, la question – récurrente… – des caméras desurveillance semble avoir trouvé une issue favorable : l’ensemble des forces en pré­sence, à l’exception notable d’Ecolo, a voté pour leur installation. Elles devraient arri­ver très prochainement dans les rues de Herve.

Les enjeuxLa principale question à la veille du scrutin est la suivante : qui sera capable d’empê­

cher Pierre­Yves Jeholet de ceindre l’écharpe maïorale pour les six prochaines années ?La progression de HDM lors des deux dernières élections communales est impression­nante. Au point, peut­être, d’obtenir une majorité absolue au Conseil communal ausoir du 14 octobre… Du côté d’Ecolo, l’autre parti d’opposition, on estime “qu’il esttemps de changer d’équipe”. Le parti vert espère glaner l’un ou l’autre siège supplé­mentaire et rentrer dans une majorité… qui pourrait donc être l’oppositiond’aujourd’hui. Un renversement total des forces en présence n’est pas exclu à Herve.Dans les rangs de l’actuelle majorité, le bourgmestre José Spits poussera une liste em­menée par Marie­Martine Schyns. José Spits n’a cependant pas tout à fait renoncé àson ambition maïorale : il se dit prêt à assumer les éventuelles responsabilités quel’électeur lui proposerait. Un duel au sein même de la liste CDH semble donc se dessi­ner. Le PS espère également continuer son travail dans la majorité, en renforçant saprésence au Conseil d’un siège ou deux. Les jeux sont donc ouverts à Herve, même siHDM devrait, une fois encore, remporter cette élection. Et ce n’est pas la petite liste duMouvement citoyen responsable qui devrait brouiller les cartes…

BRUN

ODE

VOGH

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De nombreusesrues ont étéréfectionnées àFléron, mais lamobilité y reste unpoint noir.

HannutNombre d’habitants 15.657Bourgmestre Hervé Jamar (MR)Majorité MR/CDHOpposition PS

Le bilanAvec 16 sièges sur 23, le MR possédait une large majorité. Le bourgmestre Hervé Ja­

mar a néanmoins fait le choix d’ouvrir sa majorité au CDH. Les deux composantes decette majorité sont parvenues à boucler les dossiers de rénovation urbaine du centre­ville mais aussi la création d’un nouveau home pour personnes âgées. Durant la man­dature, les autorités communales ont dû s’inquiéter de quelques problèmes de sécuritédans le centre qui ont été résolus par un arrêté de fermeture partiel des cafés.

Les enjeuxC’est serein que le MR se présente aux électeurs. Il est ravi du travail réalisé avec son

partenaire. Le CDH aussi est content d’avoir pris part à la majorité. Les deux formationsse verraient bien repartir ensemble au lendemain du scrutin qui verra le conseil passerde 23 à 25 élus. Le PS se présentera comme une alternative au très populaire bourgmes­tre. Reste que pour la première fois, une liste Ecolo se présente à Hannut.

Page 14: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 élections communales 2012 15électionscommunales 2012Jalhay

Nombre d’habitants 8.402Bourgmestre Claudy GrégoireMajorité Ensemble-IC-ChoisirOpposition MR-IC-EJS

Le bilanLa prochaine majorité devra être attentive à la question de la traversée des villages

mais aussi au parc artisanal très attendu… Mais quel bilan dresse Ensemble et IC­Choisir ? Unanimement, les élus saluent les bonnes finances communales et ces taxes,parmi les plus basses de l’arrondissement (6 % d’IPP et un PI à 1.900). Du côté deschantiers, la concrétisation de la crèche est bien sûr à souligner… Mais le manque detransparence dans certains dossiers aura aussi animé les débats.

Les enjeuxUn nouveau bourgmestre, c’est ce qui attend la commune de Jalhay après le scrutin

du 14 octobre, et ce, quel que soit le résultat des urnes. En effet, si la majorité Ensem­ble­IC­Choisir a décidé de se représenter sous une liste commune (9+2 voix en 2006),le mayeur Claudy Grégoire, étiqueté PS, a décidé de ne pas se représenter. L’échevinJosé Lahaye tire la liste. Mais pour confirmer, il faudra conserver l’ascendant surl’opposition, qui s’est également réunie, MR­IC et EJS (Entente Jalhay­Sart). Chacunedes deux listes est susceptible de l’emporter mais la majorité absolue n’est pas ac­quise… Composer, avec qui ? Avec Jalhay­Sart Demain, liste pluraliste du libéralSerge Grilli ou avec Oser, les Verts d’Eva Franssen qui n’avait pas obtenu de siège en2006. Pour les originaux, il restera la liste Purs Intérêts Communaux et son seul can­didat, José Breuwer. Voire la liste Jean Pirnay dénommée… Jean Pirnay. Pour ceux­ci,c’est sûr, il faudra composer afin d’entrer dans une majorité.

JuprelleNombre d’habitants 9052Bourgmestre Christine Servaes (IC)Majorité ICOpposition Arc

Le bilanLes Intérêts communaux (IC) possèdent la majorité absolue à Juprelle. La député­

bourgmestre CDH Christine Servaes, en poste depuis 2000, affirme que “tous les en­gagements pris en 2006 ont été respectés sans augmenter la fiscalité” : investisse­ments dans le sport, pression fiscale basse, importante rénovation des trottoirs…Seule ombre au tableau: la condamnation du CPAS par le tribunal du travail de Liègeà payer 75 euros par mois pour des frais de cantine à douze détenus de la prison deLantin située sur le territoire de la commune. Quatre­vingts autres prisonniers ontdepuis introduit la même demande. Le cartel Arc, qui mène selon ses propres termesune “opposition constructive” depuis six ans, n’est pas très virulent envers la majo­rité. Il évoque tout au plus un “saupoudrage” en matière de travaux de voirie.

Les enjeuxFace à une liste IC qui peut s’enorgueillir d’avoir récupéré deux anciens candidats

MR de la liste Arc, on trouve donc le cartel Arc composé de membres du PS, du MR etd’Ecolo. IC souhaite évidemment garder la majorité absolue et ambitionne même legain de deux sièges grâce à ces transfuges libéraux. Les deux groupes plaident pourune inscription de la commune dans un plan communal de développement rural.

LiègeNombre d’habitants 197.227Bourgmestre Willy DemeyerMajorité PS-CDHOpposition MR-Écolo-FN

Le bilanUne dette reprise par la Région wallonne… un nouveau souffle pour la Cité ardente.

Voilà sans doute le point de départ de nombreuses décisions prises durant la législature2006­2012 et ce, même si elle n’est intervenue qu’en 2008. En effet, alors que les débatsfurent animés à tous points de vue entre majorité et opposition, dire que rien n’a été faitces 6 dernières années serait un mensonge. Les médias étrangers ne se sont en effet pas in­téressés à Liège pour son caractère “dynamique”, pour son “renouveau” ? Lors de son bi­lan, la majorité PS­CDH, comme libérée de la dette, a pu épingler de nombreux dossiers.On retiendra tour à tour l’augmentation du nombre de places dans les crèches (l’objectifserait atteint à 80 %), l’inscription de la ville dans le plan Wallonie cyclable, l’actualisationdu plan communal d’itinéraires cyclables ou la création d’un service de location de vélos.Si certains jugent – parfois à juste titre – que les espaces verts sont insuffisants à Liège,d’importantes sommes ont toutefois été déboursées, pour l’entretien mais aussi pour lacréation de nouveaux aménagements (Terrasses des Minimes, Chartreuse, Coteaux de Vi­vegnis,…). Dans le volet sécurité, on retiendra également ce plan d’actions prioritaires me­nées dans les quartiers mais aussi le développement d’un réseau de caméras ou encore,plus controversé, le projet de délivrance contrôlée d’héroïne, destiné à endiguer ce fléau(bien liégeois) de toxicomanie de rue. Et n’oublions pas les grands projets comme la finali­sation du musée Grand Curtius, de la gare des Guillemins, la mise en œuvre de son espla­nade, l’Opéra Royal de Wallonie ou encore, à achever, le déménagement du Théâtre de laPlace à l’Émulation, le futur Centre international d’art et de culture (Ciac)… Et que dire desalléchantes promesses que sont le tram et Liège 2017 ? Achevons cette liste non exhaustiveavec la récente harmonisation des statuts entre agents contractuels et statutaires et la no­mination de plusieurs centaines d’agents. Il ne restera que les dossiers polémiques : la ges­tion de la toxicomanie, celle de la prostitution,… pas que des petits dossiers !

Les enjeuxUne alliance violette à la Violette. Tel est le scénario qui, selon les rumeurs, se dessine

dans l’esprit de nombreux politiques liégeois. En effet, alors que la majorité PS­CDH est enplace depuis 24 ans déjà, le MR se présente de plus en plus comme un partenaire inévita­ble, pour plusieurs raisons évidentes. Démocratique, la première l’est assurément. Alorsque le CDH, semble perdre des plumes, le MR, qui a augmenté de 3 sièges en 2006 (14élus), serait, selon les derniers sondages, en pleine ascension. Humaine, telle est l’autre rai­son. Si en 2006 en effet, l’alliance semblait improbable entre les socialistes et le MR de Di­dier Reynders, incarnation du libéralisme, le départ du ministre à Uccle n’est­il pas unemain tendue des libéraux ? Toutes ces considérations ne valent que si les chiffres suiventbien sûr. Au MR, il faudra combler le vide laissé par ce même Didier Reynders. D’autantque, le bourgmestre l’a déjà laissé entendre, “une coalition se construit selon différents pa­ramètres”… le rapport de force est l’un de ceux­ci, “Et pour nous, un bon rapport de forceest un rapport où nous sommes forts”. Selon cette logique, un CDH, même déforcé, reste­rait le conjoint idéal. Autres paramètres importants : “l’entente avec le partenaire et unprogramme commun”… PS et CDH n’ont ici plus rien à prouver. Mais il faudra bien sûrcompter sur Écolo qui (re) goûterait bien à la majorité, après une cure d’opposition de 24ans. Plusieurs points de convergence comme le tram ou le plan Wallonie cyclable rendentune alliance possible avec un PS qui, a priori, reste incontournable. On s’en voudrait enfinde ne pas évoquer une petite bête qui monte qui monte, le PTB (associé au PC), qui ne cessede flinguer le PS sur sa gauche. Son (trop ?) médiatique leader, Raoul Hedebouw, s’invite­rait bien au conseil. Il s’y voit déjà… Rendez­vous le 14 octobre.

MalmedyNombre d’habitants 12.336Bourgmestre André Denis (EC)Majorité Entente communale (EC)/Forces Vives (FV)Opposition Alternative/PS

Le bilanMalmedy a fait la Une de l’actualité en 2008 en étant la première commune à utiliser la

motion de méfiance collective. Après vingt mois à la tête de la Ville, Jean­Paul Bastin estrenvoyé dans l’opposition avec les autres élus d’Alternative et le PS. Leur ancien partenaireForces Vives reste quant à lui au pouvoir grâce à un accord conclu avec son frère ennemi,l’Entente communale. Grâce à celui­ci, l’EC reprend les rênes de cité du Cwarmé aveccomme bourgmestre non plus Robert Denis mais son fils André. Si sa mandature a été mar­quée par l’inauguration de l’extension du centre sportif et le début des travaux d’aménage­ment du quartier Cavens, un scandale a surtout animé les débats au Conseil communal : leblocage du chantier du Grand Fa. Les travaux d’agrandissement de la maison de repos duCPAS sont à l’arrêt depuis deux ans suite à des irrégularités dans l’attribution des marchés.Des irrégularités qui ont conduit l’ancien président du CPAS Hubert Crémers (FV) à démis­sionner et qui devraient coûter très cher en dédits à l’entrepreneur. Les Malmédiens atten­dent toujours la reprise du chantier, mais également la mise en œuvre du plan de mobilité.

Les enjeuxAndré Denis et Jean­Paul Bastin devraient à nouveau se disputer le poste de bourgmestre.

Vu les tumultes qui ont rythmé cette mandature, tous deux souhaitent une large majorité.Mais former une coalition risque de ne pas être facile vu les partenaires en lice : les forcespolitiques actuelles au lourd passif. Petit changement tout de même à la tête du PS avec Er­sel Kaynak en tête de liste. Contrairement à 2006, ce ne sera pas non plus Robert Denis quimènera EC­Liste du bourgmestre mais bien André Denis. Récoltera­t­il les mêmes suffragesque son père ? De son score pourrait dépendre la majorité. En attendant le résultat du scru­tin, l’ambiance est tendue. FV pourrait être soumis à des sanctions par la Région wallonnesi des candidats portent plainte contre son lancement de campagne. Des boissons et des ali­ments auraient été servis lors de cet apéritif en plein air. Or, c’est interdit par la loi électo­rale.DE

VOGH

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Willy Demeyer,devrait conserverson poste debourgmestre. Maisqui sera sonpartenaire dans lanouvellemajorité ?

La CalamineNombre d’habitants 10.969Bourgmestre Mathieu Grosch (CSP)Majorité CSPOpposition SP/PFF-MR/Ecolo

Le bilanDeux dossiers ont particulièrement créé la polémique entre majorité et opposi­

tion. Il y a, d’une part, l’implantation d’une gare des bus et, d’autre part, la piscinequi peine à sortir de terre et qui pèse sur les finances communales. Pour le reste, lebilan est plutôt satisfaisant bien que l’on estime notamment, du côté d’Ecolo, qu’ilmanque des projets à destination des Personnes à Mobilité Réduite.

Les enjeuxEn 2006, Mathieu Grosch obtenait 1.094 voix de préférence. Un score qui le pla­

çait bien loin devant ses camarades du CSP, tout comme les candidats des autreslistes (SP, PFF­MR et Ecolo). À l’époque, on avait évoqué un éventuel rapprochemententre le CSP et le SP mais les Sociaux­chrétiens, avec leurs 12 sièges sur 21, ontconstitué seuls la majorité communale. À la veille des élections du 14 octobre, onreparle à nouveau d’un possible accord entre les Sociaux­chrétiens et les Socialis­tes…

LierneuxNombre d’habitants 3506Bourgmestre Francis Samray (Ensemble)Majorité EnsembleOpposition Liste du bourgmestre union communale

Le bilanDès le départ, la surprise était de taille : Francis Samray, qui poussait la liste En­

semble, récoltait davantage de voix de préférence que sa tête de liste et candidatbourgmestre Fabrice Léonard. Ensemble remportait le scrutin et la majorité abso­lue pour 6 petites voix d’avance sur la Liste du bourgmestre union communale,renvoyant Louis Gaiotti, bourgmestre depuis 30 ans, dans l’opposition. Preuveque les rancœurs sont parfois tenaces, l’échevin Fabrice Léonard a fait dissidenceen cours de mandature et présentera sa propre liste aux électeurs ce 14 octobre.L’homme a estimé que son apport au collège n’était pas apprécié à sa juste valeurpar le maïeur.

Les enjeuxDifficile de faire un pronostic à Lierneux : les trois listes présentes au scrutin

semblent toutes en mesure d’intégrer la majorité. Francis Samray sera bel et bientête de liste “Ensemble, la liste du bourgmestre” et vise une reconduction à sonposte de bourgmestre. Face à lui, il retrouvera son ancien échevin des Travaux,Fabrice Léonard, qui emmènera la liste Avec vous. La troisième et dernière listen’est autre que celle de l’ancien bourgmestre Louis Gaiotti, qui a changé de nom etqui s’intitule désormais Ré­agissons. C’est André Samray, sans lien de parentéavec Francis Samray, qui la conduira. Avec ces trois listes de force a priori identi­que, il est peu probable que l’une d’entre elles récolte la majorité absolue au Con­seil communal… Une coalition semble inévitable : les rivaux d’aujourd’hui serontvraisemblablement les partenaires de demain.

LincentNombre d’habitants 3209Bourgmestre Olivier Winnen (PS)Majorité PS-MR-ICOpposition Union

Le bilanLa législature écoulée fut animée à Lincent. On ne compte plus les séances du Conseil où

l’opposition Union, emmenée par Michel Clabots, a tancé la majorité PS­MR en place de­puis 2006. Un scrutin à l’issue duquel le PS du bourgmestre Olivier Winnen, disposant desix sièges sur douze, a dû former une coalition. Et c’est le MR du Premier échevin Yves Kin­nard qui fut l’heureux élu. Le collège a maintenu les finances communales à l’équilibremais sa cohésion a laissé à désirer. Parmi les dossiers chauds, on compte celui des éoliennes.Le projet porté par Greensky n’a pas fait l’unanimité, la commune décidant d’ester en jus­tice. Le hic, c’est que le Conseil d’Etat n’a pour l’instant pas donné raison à cette dernière.

Les enjeuxFace à un PS réuni sur la liste Mouvement du mayeur (avec une touche humaniste), on

retrouve une liste d’opposition composée de candidats MR, CDH et Ecolo et emmenée parl’échevin sortant Yves Kinnard. Lequel espère bien pouvoir renverser son ex­partenaire…

LontzenNombre d’habitants 5570Bourgmestre Alfred Lecerf (Union)Majorité UnionOpposition Ecolo/Energie

Le bilanUn habitant de Lontzen sur cinq a voté pour Alfred Lecerf en 2006. C’est dire la noto­

riété du bourgmestre auprès de ses citoyens. Cette popularité a permis à son groupe Uniond’obtenir une nouvelle fois la majorité absolue. L’absorption de la liste Vision a, elle aussi,contribué à consolider cette assise. Pourrait­elle se maintenir ou se renforcer suite à l’achè­vement du projet de station d’épuration et de la salle de village à Walhorn ? C’est ce que legroupe Union souhaite. Face à cette forte majorité, autant dire qu’il est parfois difficilepour l’opposition de faire entendre sa voix, ses critiques par rapport à une politique qu’ellejuge trop dépensière, la fiscalité la plus élevée de la Communauté germanophone, le besoinde crèches ou le zoning East Belgium Park en manque d’entreprise… Cet état de fait ne sem­ble pas décourager les deux conseillers communaux Ecolo qui se représentent en 2012. Parcontre, Energie a subi plusieurs grands changements dans ses rangs.

Les enjeuxLe bourgmestre Alfred Lecerf se verrait bien confier un troisième mandat. Même si cer­

tains électeurs pourraient exprimer une lassitude, le chef de file d’Union a de bonnes chan­ces d’y parvenir tant il paraît indéboulonnable. En face, c’est Monique Kelleter qui mènerala liste Ecolo. Le suspense a longtemps perduré autour de la tête de liste d’Energie qui serafinalement Patrick Thevissen. L’ancien leader de cette formation de sensibilité libérale,Herbert Ossemann, s’était retiré en cours de mandature.

LimbourgNombre d’habitants 5773Bourgmestre Jean-Marie Reinertz (PS)Majorité PS/MR/ICOpposition Ecolo/Union-CDH

Le bilanLe bourgmestre socialiste est à la tête de la commune depuis 2000. Son parti

avait la majorité absolue en 2006 mais l’a perdue en cours de mandature. En effet,avant de carrément démissionner en 2011, l’élue PS Natacha Beckers a décidé en2009 de siéger comme indépendante. Cette défection a paralysé la vie politique dela commune pendant un an. C’est l’arrivée du MR Jacques Lamotte au sein de lamajorité qui a finalement débloqué la situation. Un autre dossier qui empoisonnaitla vie de la commune depuis 10 ans, la réfection du chemin du Meunier (un axeroutier en très mauvais état), a connu une issue favorable cette année avec le dé­marrage tant attendu des travaux.

Les enjeuxTrois listes se présentent à Limbourg : le PS avec son chef de file, Jean­Marie Rei­

nertz, le MR emmené par Jacques Lamotte et la liste formée par l’Union­CDH etEcolo baptisée Changeons ensemble. Le PS entend bien conserver sa majorité et leposte de bourgmestre. Le MR vise trois sièges. Changeons ensemble se pose en for­mation de l’alternative et affirme que des accords ont bien été passés entre le PS etle MR… jusqu’en 2018. Le PS confirme voir dans le MR un “partenaire privilégié”.Sauf grosse surprise, les jeux semblent faits à Limbourg avec une victoire de la coa­lition violette.

Page 15: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15électionscommunales 2012

MalmedyNombre d’habitants 12.336Bourgmestre André Denis (EC)Majorité Entente communale (EC)/Forces Vives (FV)Opposition Alternative/PS

Le bilanMalmedy a fait la Une de l’actualité en 2008 en étant la première commune à utiliser la

motion de méfiance collective. Après vingt mois à la tête de la Ville, Jean­Paul Bastin estrenvoyé dans l’opposition avec les autres élus d’Alternative et le PS. Leur ancien partenaireForces Vives reste quant à lui au pouvoir grâce à un accord conclu avec son frère ennemi,l’Entente communale. Grâce à celui­ci, l’EC reprend les rênes de cité du Cwarmé aveccomme bourgmestre non plus Robert Denis mais son fils André. Si sa mandature a été mar­quée par l’inauguration de l’extension du centre sportif et le début des travaux d’aménage­ment du quartier Cavens, un scandale a surtout animé les débats au Conseil communal : leblocage du chantier du Grand Fa. Les travaux d’agrandissement de la maison de repos duCPAS sont à l’arrêt depuis deux ans suite à des irrégularités dans l’attribution des marchés.Des irrégularités qui ont conduit l’ancien président du CPAS Hubert Crémers (FV) à démis­sionner et qui devraient coûter très cher en dédits à l’entrepreneur. Les Malmédiens atten­dent toujours la reprise du chantier, mais également la mise en œuvre du plan de mobilité.

Les enjeuxAndré Denis et Jean­Paul Bastin devraient à nouveau se disputer le poste de bourgmestre.

Vu les tumultes qui ont rythmé cette mandature, tous deux souhaitent une large majorité.Mais former une coalition risque de ne pas être facile vu les partenaires en lice : les forcespolitiques actuelles au lourd passif. Petit changement tout de même à la tête du PS avec Er­sel Kaynak en tête de liste. Contrairement à 2006, ce ne sera pas non plus Robert Denis quimènera EC­Liste du bourgmestre mais bien André Denis. Récoltera­t­il les mêmes suffragesque son père ? De son score pourrait dépendre la majorité. En attendant le résultat du scru­tin, l’ambiance est tendue. FV pourrait être soumis à des sanctions par la Région wallonnesi des candidats portent plainte contre son lancement de campagne. Des boissons et des ali­ments auraient été servis lors de cet apéritif en plein air. Or, c’est interdit par la loi électo­rale.

La CalamineNombre d’habitants 10.969Bourgmestre Mathieu Grosch (CSP)Majorité CSPOpposition SP/PFF-MR/Ecolo

Le bilanDeux dossiers ont particulièrement créé la polémique entre majorité et opposi­

tion. Il y a, d’une part, l’implantation d’une gare des bus et, d’autre part, la piscinequi peine à sortir de terre et qui pèse sur les finances communales. Pour le reste, lebilan est plutôt satisfaisant bien que l’on estime notamment, du côté d’Ecolo, qu’ilmanque des projets à destination des Personnes à Mobilité Réduite.

Les enjeuxEn 2006, Mathieu Grosch obtenait 1.094 voix de préférence. Un score qui le pla­

çait bien loin devant ses camarades du CSP, tout comme les candidats des autreslistes (SP, PFF­MR et Ecolo). À l’époque, on avait évoqué un éventuel rapprochemententre le CSP et le SP mais les Sociaux­chrétiens, avec leurs 12 sièges sur 21, ontconstitué seuls la majorité communale. À la veille des élections du 14 octobre, onreparle à nouveau d’un possible accord entre les Sociaux­chrétiens et les Socialis­tes…

LierneuxNombre d’habitants 3506Bourgmestre Francis Samray (Ensemble)Majorité EnsembleOpposition Liste du bourgmestre union communale

Le bilanDès le départ, la surprise était de taille : Francis Samray, qui poussait la liste En­

semble, récoltait davantage de voix de préférence que sa tête de liste et candidatbourgmestre Fabrice Léonard. Ensemble remportait le scrutin et la majorité abso­lue pour 6 petites voix d’avance sur la Liste du bourgmestre union communale,renvoyant Louis Gaiotti, bourgmestre depuis 30 ans, dans l’opposition. Preuveque les rancœurs sont parfois tenaces, l’échevin Fabrice Léonard a fait dissidenceen cours de mandature et présentera sa propre liste aux électeurs ce 14 octobre.L’homme a estimé que son apport au collège n’était pas apprécié à sa juste valeurpar le maïeur.

Les enjeuxDifficile de faire un pronostic à Lierneux : les trois listes présentes au scrutin

semblent toutes en mesure d’intégrer la majorité. Francis Samray sera bel et bientête de liste “Ensemble, la liste du bourgmestre” et vise une reconduction à sonposte de bourgmestre. Face à lui, il retrouvera son ancien échevin des Travaux,Fabrice Léonard, qui emmènera la liste Avec vous. La troisième et dernière listen’est autre que celle de l’ancien bourgmestre Louis Gaiotti, qui a changé de nom etqui s’intitule désormais Ré­agissons. C’est André Samray, sans lien de parentéavec Francis Samray, qui la conduira. Avec ces trois listes de force a priori identi­que, il est peu probable que l’une d’entre elles récolte la majorité absolue au Con­seil communal… Une coalition semble inévitable : les rivaux d’aujourd’hui serontvraisemblablement les partenaires de demain.

LincentNombre d’habitants 3209Bourgmestre Olivier Winnen (PS)Majorité PS-MR-ICOpposition Union

Le bilanLa législature écoulée fut animée à Lincent. On ne compte plus les séances du Conseil où

l’opposition Union, emmenée par Michel Clabots, a tancé la majorité PS­MR en place de­puis 2006. Un scrutin à l’issue duquel le PS du bourgmestre Olivier Winnen, disposant desix sièges sur douze, a dû former une coalition. Et c’est le MR du Premier échevin Yves Kin­nard qui fut l’heureux élu. Le collège a maintenu les finances communales à l’équilibremais sa cohésion a laissé à désirer. Parmi les dossiers chauds, on compte celui des éoliennes.Le projet porté par Greensky n’a pas fait l’unanimité, la commune décidant d’ester en jus­tice. Le hic, c’est que le Conseil d’Etat n’a pour l’instant pas donné raison à cette dernière.

Les enjeuxFace à un PS réuni sur la liste Mouvement du mayeur (avec une touche humaniste), on

retrouve une liste d’opposition composée de candidats MR, CDH et Ecolo et emmenée parl’échevin sortant Yves Kinnard. Lequel espère bien pouvoir renverser son ex­partenaire…

LontzenNombre d’habitants 5570Bourgmestre Alfred Lecerf (Union)Majorité UnionOpposition Ecolo/Energie

Le bilanUn habitant de Lontzen sur cinq a voté pour Alfred Lecerf en 2006. C’est dire la noto­

riété du bourgmestre auprès de ses citoyens. Cette popularité a permis à son groupe Uniond’obtenir une nouvelle fois la majorité absolue. L’absorption de la liste Vision a, elle aussi,contribué à consolider cette assise. Pourrait­elle se maintenir ou se renforcer suite à l’achè­vement du projet de station d’épuration et de la salle de village à Walhorn ? C’est ce que legroupe Union souhaite. Face à cette forte majorité, autant dire qu’il est parfois difficilepour l’opposition de faire entendre sa voix, ses critiques par rapport à une politique qu’ellejuge trop dépensière, la fiscalité la plus élevée de la Communauté germanophone, le besoinde crèches ou le zoning East Belgium Park en manque d’entreprise… Cet état de fait ne sem­ble pas décourager les deux conseillers communaux Ecolo qui se représentent en 2012. Parcontre, Energie a subi plusieurs grands changements dans ses rangs.

Les enjeuxLe bourgmestre Alfred Lecerf se verrait bien confier un troisième mandat. Même si cer­

tains électeurs pourraient exprimer une lassitude, le chef de file d’Union a de bonnes chan­ces d’y parvenir tant il paraît indéboulonnable. En face, c’est Monique Kelleter qui mènerala liste Ecolo. Le suspense a longtemps perduré autour de la tête de liste d’Energie qui serafinalement Patrick Thevissen. L’ancien leader de cette formation de sensibilité libérale,Herbert Ossemann, s’était retiré en cours de mandature.

LimbourgNombre d’habitants 5773Bourgmestre Jean-Marie Reinertz (PS)Majorité PS/MR/ICOpposition Ecolo/Union-CDH

Le bilanLe bourgmestre socialiste est à la tête de la commune depuis 2000. Son parti

avait la majorité absolue en 2006 mais l’a perdue en cours de mandature. En effet,avant de carrément démissionner en 2011, l’élue PS Natacha Beckers a décidé en2009 de siéger comme indépendante. Cette défection a paralysé la vie politique dela commune pendant un an. C’est l’arrivée du MR Jacques Lamotte au sein de lamajorité qui a finalement débloqué la situation. Un autre dossier qui empoisonnaitla vie de la commune depuis 10 ans, la réfection du chemin du Meunier (un axeroutier en très mauvais état), a connu une issue favorable cette année avec le dé­marrage tant attendu des travaux.

Les enjeuxTrois listes se présentent à Limbourg : le PS avec son chef de file, Jean­Marie Rei­

nertz, le MR emmené par Jacques Lamotte et la liste formée par l’Union­CDH etEcolo baptisée Changeons ensemble. Le PS entend bien conserver sa majorité et leposte de bourgmestre. Le MR vise trois sièges. Changeons ensemble se pose en for­mation de l’alternative et affirme que des accords ont bien été passés entre le PS etle MR… jusqu’en 2018. Le PS confirme voir dans le MR un “partenaire privilégié”.Sauf grosse surprise, les jeux semblent faits à Limbourg avec une victoire de la coa­lition violette.

Page 16: Dossier du 2 octobre 2012

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16 élections communales 2012 17électionscommunales 2012Marchin

Nombre d’habitants 5.332.Bourgmestre Eric Lomba (PS)Majorité PSOpposition MR/ICMV

Le bilanLes élus ont revu leur taxation à la hausse afin de dynamiser leurs écoles mais aussi

afin d’avoir l’argent nécessaire pour l’entretien et la réparation des voiries communa­les. La maison communale a été agrandie afin de permettre aux différents services detravailler au même endroit dans de bonnes conditions.

Les enjeuxLe bourgmestre Eric Lomba est confronté à une forte opposition dans sa commune.

Pour la première fois, Ecolo se présente au scrutin. Quant au groupe ICMV, il a décidéde partir avec le MR sous la bannière commune de Renouveau Marchin­Vyle.

ModaveNombre d’habitants 4060Bourgmestre Jules Lambrette (PS)Majorité PSOpposition Ose

Le bilanLa majorité fait notamment valoir la bonne gestion des finances communales et

même dans les rangs de l’opposition, on veut bien le concéder. Le boni cumulé se chif­fre à environ 1,9 million d’euros. La contrepartie, à entendre les adversaires du col­lège, serait le peu de réalisations, à quoi le parti dominant répond en citant les dos­siers qui ont été menés à bon terme : les écoles communales rénovées, la création delogements sociaux, la mise sur pied d’un taxi social, l’engagement d’assistantes so­ciales, les travaux de la rue Elmer… Un des grands griefs est l’absence de lieux où lesjeunes puissent se réunir.

Les enjeuxDepuis les fusions de communes, le PS a toujours siégé au collège communal à Mo­

dave et au cours des deux dernières mandatures, il a disposé de la majorité absolue(8 sièges sur 13 actuellement). Cette fois, le défi sera de taille pour les socialistes quise présentent sans leurs deux figures de proue, le bourgmestre Jules Lambrette et lePremier échevin André Nicolas. La liste menée par le président du CPAS Bernard Des­texhe se fait pousser par un atout de taille en la personne de David Camerini, prési­dent de la CSC Métal chez ArcelorMittal, mais elle risque, par contre, de subir les ef­fets de la condamnation du maïeur sortant – qui a fait appel – pour harcèlementsexuel à l’égard de la responsable des travaux de la commune. Et en face ? En 2006,la liste pluraliste Ose, dont la tête est Jeanne Defays, avait engrangé les 5 sièges del’opposition. Mais il y aura cette fois une concurrence substantielle avec le lancementpar Jacques Delvaux, conseiller Ose sortant, et Robert Arnold, ancien échevin, de laformation Modave@Venir, qui comprend une forte composante MR et ambitionnede jouer les arbitres entre les deux “grands”.

SeraingNombre d’habitants 64.028Bourgmestre Alain MathotMajorité PSOpposition MR/CDH/Ecolo/PTB +

Le bilanAu cours de cette législature, la majorité socialiste s’est attelée à mettre en oeuvre les

projets du Master plan, qui définit le squelette de la reconversion de la vallée sérésienne.S’il fut un temps où le MR avait qualifié ce Master plan de “Master lent”, force a été deconstater que les grands chantiers annoncés ont été lancés, et sont même en voie de con­crétisation ou achevés pour certains. C’est le cas du passage sous voies au Molinay et de lacité administrative, qui devrait être occupée par les services communaux dès l’été 2013.Rue Cockerill, les anciennes halles industrielles ont été démolies pour permettre l’aména­gement du boulevard urbain ainsi que la construction du centre commercial Gastrono­mia. En face, le chantier de construction du complexe Néocitta et d’aménagement du parcsemi­public a débuté. La volonté de changement, de reconversion est donc bel et bien visi­ble. À côté des grands projets, la majorité a mené à bien d’autres dossiers. Citons les nou­veaux commissariats de police à Ougrée­haut et au Pairay, des travaux d’amélioration ausein des crèches, l’ouverture de mairies de quartier, de multiples interventions au niveaudes voiries et espaces publics, la mise en circulation d’un Proxibus… Plusieurs dossiersauront largement suscité le débat, entre majorité et opposition, lors des séances du conseilcommunal. C’est le cas des conteneurs à puce, de la constitution de l’intercommunaleL’Immobilière publique, de l’implantation d’un Eros center ou encore du développementdu site du Val St­Lambert (Cristal park). Côté finances, la ville disposait en début de légis­lature d’un confortable bas de laine qui a rétréci au fil des années pour les besoins desgrands projets du Master plan. L’augmentation des coûts énergétiques ainsi que la crisebancaire et la perte de dividendes qui en a découlé pèsent sur les finances… À cela il fautajouter l’annonce de la fermeture définitive de la phase à chaud de la sidérurgie qui va en­traîner une perte de recettes de l’ordre de 5 à 10 millions ! Si bien que côté budget et taxescommunales, le bourgmestre fut incapable de dire de quoi l’avenir sera fait…

Les enjeuxEntre un CDH inactif et un PTB + qui faisait souvent dévier le débat vers des considéra­

tions dépassant le cadre du conseil communal de Seraing, l’opposition se compose égale­ment du MR et d’Ecolo, dont l’action est généralement jugée constructive. Tous se présen­tent aux élections communales du 14 octobre. Signalons que les libéraux ont ouvert leurliste à des candidats non­membres du MR, d’où l’appellation MR­IC. C’est ainsi qu’ils ontrécupéré la chef de groupe CDH au conseil communal, le docteur Marie­Claire Dejong, quis’est dit déçue de n’avoir pu évoluer au sein d’une équipe soudée. L’immobilisme des Hu­manistes tout au long de cette législature pourrait leur faire perdre un siège, voire lesdeux… Côté Ecolo et MR, satisfaits de leur bilan durant ces six années et des équipes qu’ilssoumettent aux électeurs, on a bon espoir de voir leur nombre de sièges augmenter. Quantau PS, qui avait pourtant perdu deux sièges en 2006, passant de 28 à 26 sièges sur 39, iln’a sans doute pas trop de souci à se faire… Si les Socialistes obtiennent à nouveau la majo­rité absolue et que les électeurs souhaitent garder Alain Mathot comme bourgmestre, il nefaut pas s’attendre à ce qu’il ouvre la majorité… Il a toujours dit que tant que l’électeur luiaccorderait la majorité absolue, qu’il l’assumerait ! À noter, enfin, que le FDF (FédéralistesDémocrates Francophones) espère faire son entrée au conseil communal.

NeupréNombre d’habitants 9795Bourgmestre Arthur Cortis (PS)Majorité PS/CDH-ICOpposition MR/Ecolo

Le bilanLa majorité s’est attachée notamment au développement du pôle commercial de Neu­

pré. Elle a aussi multiplié les travaux et projets d’immeubles à appartements, suscitantdes mouvements de protestation chez les riverains, mais pas seulement eux, qui crai­gnent que les villages y perdent leur caractère rural. La majorité répond en invoquantla nécessité de créer des logements pour les jeunes. La propension du collège à semer descasse­vitesses un peu partout a aussi figuré parmi les cibles favorites de l’opposition.Grands débats également, y compris parmi les bourgmestre et échevins, sur les avanta­ges et les inconvénients de la zone de police Seraing­Neupré. Selon une logique très poli­tique, les élus PS sont favorables à l’accouplement avec la commune d’Alain Mathot,alors que les autres verraient d’un meilleur œil une orientation vers la zone Condroz oula zone Secova (Chaudfontaine, Esneux, Aywaille…)Les enjeux

Neupré est une des rares communes où les quatre grands partis se présentent sous leurnom, avec un appendice “Intérêts communaux” pour le CDH. Les poids très proches destrois premiers y créent un jeu des plus ouverts, avec actuellement 7 sièges PS, 6CDH­IC,6 MR et 2 Ecolo. Cela donne arithmétiquement beaucoup de combinaisons possibles etune lutte qui s’annonce serrée pour le maïorat. Le bourgmestre PS sortant Arthur Cor­tis, personnage haut en couleur, avait annoncé il y a quelques mois son retrait de la poli­tique en se disant écœuré par l’attitude de certains camarades. Le Parti l’a finalementconvaincu de se porter candidat à sa succession, bien qu’il approche des 70ans. Le CDH,de son côté, part au combat avec à sa tête le Premier échevin Jean­Pascal D’Inverno, quiest une très bonne machine à voix. Sans surprise non plus, le duo de tête du MR estformé des conseillers communaux sortants Virginie Defrang­Firket et Charles­AndréVerschueren. Le conseiller sortant François Pichault, sociologue et professeur à l’ULg,mène pour sa part la liste Ecolo. Il se dit que le risque d’un recul CDH, pronostiqué unpeu partout, et la préférence des hautes sphères libérales pour le rouge­bleu, pourraientfavoriser une coalition PS­MR. A vérifier après le 14 octobre…

ALAINMAT

HOT

Alain Mathotvoudrait conserversa majoritéabsolue à Seraing.Ses opposantspolitiquesfourbissent leursarmes.

NandrinNombre d’habitants 5720Bourgmestre Joseph Nandrin (UPN)Majorité UPNOpposition Oser

Le bilanLe bourgmestre socialiste de Nandrin au nom prédestiné, Joseph Nandrin, ne se repré­

sente plus et le souvenir qu’il laissera, à côté d’une gestion communale très ordinaire,sera malheureusement des plus désastreux au chapitre de l’éthique et de la gouver­nance. En octobre 2008, au terme d’une enquête disciplinaire, le gouvernement wallondécida de suspendre le maïeur pour une durée d’un mois. Motifs ? Utilisation demain­d’œuvre communale pendant les heures de service, emprunt de véhicules com­munaux et utilisation de biens communaux. Il avait notamment “emprunté” le minibusdu CPAS pour un séjour en Suisse avec des amis et entreposé son bateau dans un hangarcommunal. Si l’homme a publiquement reconnu les faits, tout en plaidant la bonne foiet en faisant valoir que ces pratiques étaient tacitement autorisées au sein du collège, ilaurait certainement pu rêver d’une fin de carrière politique plus glorieuse.

Les enjeuxBien que le rouge­bleu ait les faveurs au “top” des partis, le ménage que forment les so­

cialistes et les libéraux à Nandrin a vécu après 18 ans. L’Union pour Nandrin (UPN),sous laquelle ils s’étaient présentés ensemble en 2006, récoltant la majorité de 12 siègessur 17, a été rompue dès 2009 par le conseiller MR Marc Evrard, qui pousse à présent laliste “citoyenne” Pour Nandrin menée par Jeannick (Jeanine) Piron. Mais l’homme n’apas été suivi par ses troupes, le gros du MR se retrouvant dans la liste Tous Ensembleavec l’échevin Benoît Ramelot et le président du CPAS Guy Mottet. Le PS, fragilisé parl’affaire Nandrin, est allé de son côté chercher de nouveaux alliés du côté du CDH etd’Ecolo, qui avaient fait cause commune en 2006 sous l’étiquette Oser (5 sièges). Legroupe Expressions commune(s) en est né et constituera sans doute le poids lourd duprochain scrutin, sous la conduite du Premier échevin Michel Lemmens.

OreyeNombre d’habitants 3568Bourgmestre Isabelle Albert (PS)Majorité PSOpposition MR-IC

Le bilanElle avait constitué l’une des surprises du scrutin de 2006 en terres hesbignonnes.

Elle, c’est Isabelle Albert, élue bourgmestre d’Oreye il y a six ans alors qu’elle figuraiten seconde position sur une liste PS emmenée par Freddy Hellings. Mais c’est bel etbien la benjamine du collège communal qui a damé le pion à ce dernier. Pas rancu­nière, Isabelle Albert avait désigné Freddy Hellings en tant que Premier échevin. Pourson premier mandat à la tête de la commune, elle n’a pas profondément bouleverséles choses, s’inscrivant dans la continuité en matière de finances communales. Desfinances saines qui profitent des revenus issus de la présence d’une raffinerie àOreye. Autre réalisation à mettre à l’actif de la majorité socialiste : la création d’unecrèche de 25 places, à laquelle devrait s’ajouter dans les années à venir, si le PS pour­suit, la construction d’une salle polyvalente. Du côté de l’opposition MR­IC, où on netotalisait que quatre sièges sur quatorze, c’est lorsqu’il s’est agi de parler d’éoliennesqu’on a fait entendre sa voix. Il faut dire que les projets se sont succédé dans la com­mune. À celui émanant de la société Air Energy et visant l’implantation de huit puisde quatre éoliennes le long de l’E40, s’en sont greffés deux autres, estampillés Tecteoet Electrawinds. Et alors que le PS s’y est dit plutôt favorable, l’opposition y est oppo­sée, mettant en avant diverses nuisances et doutant d’une éventuelle rentabilité.

Les enjeuxLors de ce scrutin, la liste PS sera emmenée par la bourgmestre Isabelle Albert, qui

brigue donc un second mandat à la tête de la commune. Même si les élus sortants sereprésentent, à trois exceptions près, la liste est voulue rajeunie. Face au PS, l’anciencartel MR­IC fait place à “Osez”, une liste emmenée par le libéral Bernard de Sart. Ilfaut noter que des crispations se sont fait jour en vue de la constitution de cette uni­que liste d’opposition qui aura donc bien du mal à faire chavirer le PS à Oreye…

OuffetNombre d’habitants 2752Bourgmestre Marc Gielen (EC)Majorité ECOpposition OPA

Le bilanBourgmestre depuis 15 ans, Marc Gielen ne se représente plus en vertu de la légis­

lation sur le cumul des mandats (il est directeur de l’Agence wallonne pour une agri­culture de qualité). Au cours de sa mandature, le projet de création de deux terrainsmultisports, en cours depuis 2008, a abouti. Un dossier de réhabilitation des voiriesdans le village d’Ellemelle est en bonne voie ainsi que des travaux de rénovation del’école communale d’Ouffet. Un projet privé d’installation de sept éoliennes a été re­jeté par le Conseil communal en 2012.

Les enjeuxSituation unique en province de Liège : une seule liste se présente, Entente commu­

nale, emmené par Caroline Cassart ! Benoît Jadin, conseiller communal OPA depuis24 ans, a annoncé qu’il ne participerait pas à ces élections, lassé, dit­il, d’être reléguédans l’opposition. Personne n’a voulu prendre la relève et aucune liste d’oppositionn’a pu être constituée. Conformément au Code de démocratie locale, les électeurs de­vront tout de même se rendre aux urnes. C’est le candidat qui remportera le plus devoix de préférence qui deviendra le prochain bourgmestre d’Ouffet.

BRUN

ODE

VOGH

EL

A Neupré, lamajorité s’estattachéenotamment àdévelopper le pôlecommercial (ici laroute du Condroz).

OlneNombre d’habitants 3857Bourgmestre Ghislain Senden (RAB)Majorité RABOpposition Olne Ensemble

Le bilanLe centre d’Olne a été récemment entièrement rénové, un hall omnisports et une nou­

velle école communale construits. Une autre école a été rénovée. La fiscalité en a pris uncoup avec ces grands travaux. Elle accuse une hausse de 3,5 % de 2007 à 2010, ce quedéplore l’opposition. La dette de la commune se monte à près de 4 millions d’euros.

Les enjeuxLe bourgmestre et sa liste Rassemblement autour du bourgmestre (RAB) ont la majo­

rité absolue depuis trois mandatures et entendent la conserver grâce à une liste rajeunie.L’ancien cartel Olne Ensemble (PS/MR) présente des listes séparées. Ecolo ambitionne deremporter son premier siège. La gestion du hall omnisports est au cœur des préoccupa­tions communales ainsi que celle des finances. L’opposition souligne “l’imprévoyance dubourgmestre” dans la future gestion du hall omnisports et Ecolo dénonce la hausse tropbrusque de la fiscalité locale. La majorité pense être en mesure de diminuer la fiscalitédans les années à venir puisqu’aucuns travaux d’envergure ne sont prévus.

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17électionscommunales 2012

NeupréNombre d’habitants 9795Bourgmestre Arthur Cortis (PS)Majorité PS/CDH-ICOpposition MR/Ecolo

Le bilanLa majorité s’est attachée notamment au développement du pôle commercial de Neu­

pré. Elle a aussi multiplié les travaux et projets d’immeubles à appartements, suscitantdes mouvements de protestation chez les riverains, mais pas seulement eux, qui crai­gnent que les villages y perdent leur caractère rural. La majorité répond en invoquantla nécessité de créer des logements pour les jeunes. La propension du collège à semer descasse­vitesses un peu partout a aussi figuré parmi les cibles favorites de l’opposition.Grands débats également, y compris parmi les bourgmestre et échevins, sur les avanta­ges et les inconvénients de la zone de police Seraing­Neupré. Selon une logique très poli­tique, les élus PS sont favorables à l’accouplement avec la commune d’Alain Mathot,alors que les autres verraient d’un meilleur œil une orientation vers la zone Condroz oula zone Secova (Chaudfontaine, Esneux, Aywaille…)Les enjeux

Neupré est une des rares communes où les quatre grands partis se présentent sous leurnom, avec un appendice “Intérêts communaux” pour le CDH. Les poids très proches destrois premiers y créent un jeu des plus ouverts, avec actuellement 7 sièges PS, 6CDH­IC,6 MR et 2 Ecolo. Cela donne arithmétiquement beaucoup de combinaisons possibles etune lutte qui s’annonce serrée pour le maïorat. Le bourgmestre PS sortant Arthur Cor­tis, personnage haut en couleur, avait annoncé il y a quelques mois son retrait de la poli­tique en se disant écœuré par l’attitude de certains camarades. Le Parti l’a finalementconvaincu de se porter candidat à sa succession, bien qu’il approche des 70ans. Le CDH,de son côté, part au combat avec à sa tête le Premier échevin Jean­Pascal D’Inverno, quiest une très bonne machine à voix. Sans surprise non plus, le duo de tête du MR estformé des conseillers communaux sortants Virginie Defrang­Firket et Charles­AndréVerschueren. Le conseiller sortant François Pichault, sociologue et professeur à l’ULg,mène pour sa part la liste Ecolo. Il se dit que le risque d’un recul CDH, pronostiqué unpeu partout, et la préférence des hautes sphères libérales pour le rouge­bleu, pourraientfavoriser une coalition PS­MR. A vérifier après le 14 octobre…

NandrinNombre d’habitants 5720Bourgmestre Joseph Nandrin (UPN)Majorité UPNOpposition Oser

Le bilanLe bourgmestre socialiste de Nandrin au nom prédestiné, Joseph Nandrin, ne se repré­

sente plus et le souvenir qu’il laissera, à côté d’une gestion communale très ordinaire,sera malheureusement des plus désastreux au chapitre de l’éthique et de la gouver­nance. En octobre 2008, au terme d’une enquête disciplinaire, le gouvernement wallondécida de suspendre le maïeur pour une durée d’un mois. Motifs ? Utilisation demain­d’œuvre communale pendant les heures de service, emprunt de véhicules com­munaux et utilisation de biens communaux. Il avait notamment “emprunté” le minibusdu CPAS pour un séjour en Suisse avec des amis et entreposé son bateau dans un hangarcommunal. Si l’homme a publiquement reconnu les faits, tout en plaidant la bonne foiet en faisant valoir que ces pratiques étaient tacitement autorisées au sein du collège, ilaurait certainement pu rêver d’une fin de carrière politique plus glorieuse.

Les enjeuxBien que le rouge­bleu ait les faveurs au “top” des partis, le ménage que forment les so­

cialistes et les libéraux à Nandrin a vécu après 18 ans. L’Union pour Nandrin (UPN),sous laquelle ils s’étaient présentés ensemble en 2006, récoltant la majorité de 12 siègessur 17, a été rompue dès 2009 par le conseiller MR Marc Evrard, qui pousse à présent laliste “citoyenne” Pour Nandrin menée par Jeannick (Jeanine) Piron. Mais l’homme n’apas été suivi par ses troupes, le gros du MR se retrouvant dans la liste Tous Ensembleavec l’échevin Benoît Ramelot et le président du CPAS Guy Mottet. Le PS, fragilisé parl’affaire Nandrin, est allé de son côté chercher de nouveaux alliés du côté du CDH etd’Ecolo, qui avaient fait cause commune en 2006 sous l’étiquette Oser (5 sièges). Legroupe Expressions commune(s) en est né et constituera sans doute le poids lourd duprochain scrutin, sous la conduite du Premier échevin Michel Lemmens.

OreyeNombre d’habitants 3568Bourgmestre Isabelle Albert (PS)Majorité PSOpposition MR-IC

Le bilanElle avait constitué l’une des surprises du scrutin de 2006 en terres hesbignonnes.

Elle, c’est Isabelle Albert, élue bourgmestre d’Oreye il y a six ans alors qu’elle figuraiten seconde position sur une liste PS emmenée par Freddy Hellings. Mais c’est bel etbien la benjamine du collège communal qui a damé le pion à ce dernier. Pas rancu­nière, Isabelle Albert avait désigné Freddy Hellings en tant que Premier échevin. Pourson premier mandat à la tête de la commune, elle n’a pas profondément bouleverséles choses, s’inscrivant dans la continuité en matière de finances communales. Desfinances saines qui profitent des revenus issus de la présence d’une raffinerie àOreye. Autre réalisation à mettre à l’actif de la majorité socialiste : la création d’unecrèche de 25 places, à laquelle devrait s’ajouter dans les années à venir, si le PS pour­suit, la construction d’une salle polyvalente. Du côté de l’opposition MR­IC, où on netotalisait que quatre sièges sur quatorze, c’est lorsqu’il s’est agi de parler d’éoliennesqu’on a fait entendre sa voix. Il faut dire que les projets se sont succédé dans la com­mune. À celui émanant de la société Air Energy et visant l’implantation de huit puisde quatre éoliennes le long de l’E40, s’en sont greffés deux autres, estampillés Tecteoet Electrawinds. Et alors que le PS s’y est dit plutôt favorable, l’opposition y est oppo­sée, mettant en avant diverses nuisances et doutant d’une éventuelle rentabilité.

Les enjeuxLors de ce scrutin, la liste PS sera emmenée par la bourgmestre Isabelle Albert, qui

brigue donc un second mandat à la tête de la commune. Même si les élus sortants sereprésentent, à trois exceptions près, la liste est voulue rajeunie. Face au PS, l’anciencartel MR­IC fait place à “Osez”, une liste emmenée par le libéral Bernard de Sart. Ilfaut noter que des crispations se sont fait jour en vue de la constitution de cette uni­que liste d’opposition qui aura donc bien du mal à faire chavirer le PS à Oreye…

OuffetNombre d’habitants 2752Bourgmestre Marc Gielen (EC)Majorité ECOpposition OPA

Le bilanBourgmestre depuis 15 ans, Marc Gielen ne se représente plus en vertu de la légis­

lation sur le cumul des mandats (il est directeur de l’Agence wallonne pour une agri­culture de qualité). Au cours de sa mandature, le projet de création de deux terrainsmultisports, en cours depuis 2008, a abouti. Un dossier de réhabilitation des voiriesdans le village d’Ellemelle est en bonne voie ainsi que des travaux de rénovation del’école communale d’Ouffet. Un projet privé d’installation de sept éoliennes a été re­jeté par le Conseil communal en 2012.

Les enjeuxSituation unique en province de Liège : une seule liste se présente, Entente commu­

nale, emmené par Caroline Cassart ! Benoît Jadin, conseiller communal OPA depuis24 ans, a annoncé qu’il ne participerait pas à ces élections, lassé, dit­il, d’être reléguédans l’opposition. Personne n’a voulu prendre la relève et aucune liste d’oppositionn’a pu être constituée. Conformément au Code de démocratie locale, les électeurs de­vront tout de même se rendre aux urnes. C’est le candidat qui remportera le plus devoix de préférence qui deviendra le prochain bourgmestre d’Ouffet.

BRUN

ODE

VOGH

EL

A Neupré, lamajorité s’estattachéenotamment àdévelopper le pôlecommercial (ici laroute du Condroz).

OlneNombre d’habitants 3857Bourgmestre Ghislain Senden (RAB)Majorité RABOpposition Olne Ensemble

Le bilanLe centre d’Olne a été récemment entièrement rénové, un hall omnisports et une nou­

velle école communale construits. Une autre école a été rénovée. La fiscalité en a pris uncoup avec ces grands travaux. Elle accuse une hausse de 3,5 % de 2007 à 2010, ce quedéplore l’opposition. La dette de la commune se monte à près de 4 millions d’euros.

Les enjeuxLe bourgmestre et sa liste Rassemblement autour du bourgmestre (RAB) ont la majo­

rité absolue depuis trois mandatures et entendent la conserver grâce à une liste rajeunie.L’ancien cartel Olne Ensemble (PS/MR) présente des listes séparées. Ecolo ambitionne deremporter son premier siège. La gestion du hall omnisports est au cœur des préoccupa­tions communales ainsi que celle des finances. L’opposition souligne “l’imprévoyance dubourgmestre” dans la future gestion du hall omnisports et Ecolo dénonce la hausse tropbrusque de la fiscalité locale. La majorité pense être en mesure de diminuer la fiscalitédans les années à venir puisqu’aucuns travaux d’envergure ne sont prévus.

Page 18: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

18 élections communales 2012 19électionscommunales 2012Oupeye

Nombre d’habitants 24.404Bourgmestre Mauro Lenzini (PS)Majorité PS/CDHOpposition MR/Ecolo

Le bilanA peine entré en fonction en 2006, Mauro Lenzini a essuyé un coup dur : l’annonce de

la fermeture du site Arcelor de Chertal et le recouvrement d’une importante taxe indû­ment payée par le groupe sidérurgique. En 2012, les finances communales sont toute­fois à l’équilibre et l’impôt n’a pas augmenté depuis 2007. Un centre administratif re­groupant les services communaux a été inauguré cette année ainsi qu’un hall omnis­ports à Hermalle.

Les enjeuxMauro Lenzini (PS) brigue un deuxième mandat. Les quatre échevins CDH figurent

sur la liste des humanistes. PS et CDH devraient reconduire leur alliance si les votes leursont favorables. La majorité a inscrit 34 projets au budget 2012, principalement axéssur des travaux d’égouttage, de voiries, de réfection et d’agrandissement des bâtimentsscolaires et d’isolation de la piscine communale, le tout sans hausse d’impôts, promet­elle. Le MR, emmené par Gérard Rouffart, met l’économie et la gestion des finances aucentre de sa campagne. Le parti reproche à la majorité en place de se lancer dans desprojets onéreux sans anticiper l’impact sur les finances communales. Ecolo, qui pré­sente une liste tirée par Michel Jehaes, dénonce également une “perte de contrôle sur lesfinances communales” et un manque d’investissement dans les politiques liées à l’envi­ronnement. Le projet du Trilogiport divise les forces politiques en présence. Soutenu parla majorité, il est critiqué par Ecolo. Le MR y est favorable mais sous conditions.

PepinsterNombre d’habitants 9743Bourgmestre Philippe Godin (Pepin)Majorité PepinOpposition PS/Renouveau communal (CDH)

Le bilanRéunis sous le cartel Pepin, MR et Ecolo avaient créé la surprise en s’emparant de la

majorité absolue au Conseil communal en 2006. Avec 11 sièges, face aux 8 sièges duParti socialiste et aux 2 sièges de la liste Renouveau communal (à tendance CDH), Pepinavait offert le poste de bourgmestre à Philippe Godin. Il se félicite de la revitalisation de laville, tant au niveau des commerces que des nouveaux logements, et de l’assainissementdes finances communales. L’opposition regrette, pour sa part, un manque de “parlervrai”.

Les enjeuxAu PS, André Bailly, l’ancien bourgmestre de la ville, laisse la tête de liste à Jehane

Krings. Nouvelle cheffe de file donc, et nouveau nom pour le parti : les socialistes se pré­sentent sur la liste Ensemble. Leur ambition : un siège de plus au Conseil et le poste debourgmestre. Même ambition pour le cartel Pepin, qui entend bien renforcer sa majoritéabsolue. Le CDH, pour sa part, tentera de faire oublier la déconfiture de 2006. Signalonségalement deux petites listes, New et Front communal pepin.

SprimontNombre d’habitants 14.216Bourgmestre Claude Ancion (EC)Majorité ECOpposition Vivre

Le bilanLa majorité souligne la création du projet pilote Covoit’stop (un covoiturage

rural sous forme d’auto­stop sécurisé) et la mise en œuvre de l’extension du zo­ning de Damré. Dans son bilan, Claude Ancion met en avant une réduction desdépenses communales liées aux frais de personnel et de fonctionnement,10 millions d’euros investis dans des travaux (voiries, bâtiments scolaires, in­frastructures…), la création de logements sociaux et une charge de la dette infé­rieure à la moyenne wallonne. L’opposition Ecolo, présente au conseil commu­nal depuis 1982, pointe des carences en matière de bonne gouvernance et dedébats démocratiques (réunions du conseil à des dates aléatoires et pauvres enéchanges, pas de commissions au préalable…).

Les enjeuxC’est un véritable combat des chefs qui a lieu à Sprimont, cette petite com­

mune du pays d’Ourthe­Amblève qui ne possède pourtant pas d’enjeux straté­giques, ce qui en fera à coup sûr l’un des scrutins les plus observés en provincede Liège. Les deux cartels de 2006 sont dissous. La majorité Entente Commu­nale (MR et CDH), en cartel depuis 35 ans, présentera deux listes distinctes.Tout comme l’opposition Vivre (PS et Ecolo). Hormis les Humanistes, regroupésavec des indépendants sous l’intitulé Entente citoyenne, les trois autres partisont choisi des personnalités de poids pour tenter de convaincre les électeurs.Claude Ancion, le bourgmestre libéral sortant, se représente et conduit la Listedu bourgmestre composée de candidats n’ayant “aucune attache politique spé­cifique”. Chez Ecolo, on joue la carte de l’actuel ministre wallon Philippe Henryqui pousse la liste (emmenée par Viviane Masson) et de l’ancien ministre régio­nal Thierry Detienne (22e). Et au PS, c’est le conseiller communal depuis 1982mais aussi président faisant fonction du parti, Thierry Giet, qui va essayer deravir l’écharpe maïorale à Claude Ancion, en poste depuis 1995. Une défaitesera sans doute perçue comme un camouflet et lourde de conséquences. En casde victoire, Thierry Giet a annoncé qu’il cumulerait les fonctions de bourgmes­tre et de président du parti socialiste (son mandat court jusqu’en 2015). Le PSaxe son programme sur le développement démographique, économique et so­cial de Sprimont, tout en veillant à conserver son caractère semi­rural. Ecolomise sur la création de logements sociaux et intergénérationnels, la bonne gou­vernance et la mobilité (douce et transports en commun). La Liste du bourg­mestre veut mener à bien la création d’un parc de cinq éoliennes, le développe­ment de petites zones économiques, la construction de logements sociaux ou latransformation du musée de la Pierre en outil touristique de haut niveau. Aucœur des préoccupations d’Entente citoyenne : la proximité de ses élus avec lescitoyens et le monde associatif.

DEVO

GHEL

Philippe Henry,Thierry Giet etClaude Ancionvont se livrer uncombat sans mercipour régner surSprimont.

PlombièresNombre d’habitants 9947Bourgmestre Thierry Wimmer (URP)Majorité Union pour le renouveau de Plombières (URP)/CDHOpposition Démocratie locale/PS

Le bilanEn 2006, Thierry Wimmer, âgé alors de seulement 22 ans, devenait le plus jeune bourg­

mestre de Wallonie. Son groupe Union pour le renouveau de Plombières créait la surprise enremportant les élections avec 6 sièges. Avec le CDH, il déboulonnait ainsi l’ancienne majorité(Démocratie locale – PS) qui était depuis 24 ans au pouvoir. Si certains Plombimontoisavaient quelques craintes face au jeune âge de leur nouveau maïeur, après six ans ils sem­blent rassurés. Les costumes, l’apparence et les connaissances de cet avocat spécialisé enmarchés publics, droit communal et administratif y sont sans doute pour quelque chose. Laréalisation des grands projets inscrits dans les programmes électoraux de l’URP­CDH aussi.Des exemples ? La nouvelle crèche, la maison de village de Sippenaeken, la rénovation desécoles… Par contre, toujours pas de zoning artisanal à l’horizon.

Les enjeuxSi leurs scores au lendemain du 14 octobre le leur permettent, il est fort à parier que l’URP

et le CDH resignent ensemble pour six ans. Leur coalition n’a souffert d’aucun heurt et lesdeux partenaires n’ont cessé de se lancer des fleurs durant cette mandature. Reste à savoir lenombre de sièges qu’obtiendra un CDH quelque peu déforcé par le départ de l’échevinThierry Lousberg et le décès de son ancienne tête de liste Joseph Cremers. Et puis, il faudracompter avec Georges Linckens (DC). Toujours aussi pugnace, l’ancien bourgmestre se pré­sente pour la huitième fois en tête de liste. Après la claque électorale de 2006, il souhaite re­nouer avec son score de 2000 (7 sièges) mais pour ce faire, il ne pourra plus compter sur l’ap­port de voix de son habituel comparse Roger Königs. Quant à son éternel rival à l’époque, Ro­bert Hagen, il mènera le nouveau cartel PS­Ecolo. Un cartel qui souhaite constituer unealternative de gauche à la majorité URP­CDH.

RaerenNombre d’habitants 10.621Bourgmestre Hans-Dieter Laschet (Mit Uns)Majorité Mit Uns/CSLOpposition Ecolo/FBL

Le bilanLe bourgmestre libéral a été élu en 2000. Sa commune, peuplée pour moitié de ressortis­

sants allemands, dispose de peu de ressources financières en dehors des taxes et impôts.D’importants travaux de rénovation d’infrastructures communales ont été achevés et destravaux de voirie dont certains sont toujours en cours.

Les enjeuxLe projet de construction d’une école communale va grever les finances et faire doubler le

montant de la dette. L’opposition Ecolo dénonce un manque de vision à long terme de la partde la majorité ainsi que le peu de considération qu’elle a pour le social et les politiques vertes.Les principaux chantiers pour la mandature à venir seront la création de places d’accueilpour la petite enfance et les seniors, les travaux de voirie et le logement à prix démocratiques.Le cartel Mit Uns/CSL devrait être reconduit mais leurs têtes de liste respectives (le bourg­mestre Hans­Dieter Laschet et René Chaineux) briguent tous deux le poste de maïeur. Ecoloespère tirer son épingle du jeu et faire partie de la majorité.

Saint-Georges-sur-MeuseNombre d’habitants 6.593Bourgmestre Francis Dejon (Ensemble)Majorité EnsembleOpposition PS-Ecolo

Le bilanFrappées de plein fouet par la désertion de Sur­les­Bois suite à l’extension de

l’aéroport de Bierset, les finances communales ont poursuivi leur cure d’assai­nissement voulue par la majorité Ensemble. L’opposition a tout au long des sixans fustigé la gestion du collège communal qui voulait se séparer de la piscine.Malgré certaines mésententes entre MR et CDH, la majorité a tenu jusqu’aubout.

Les enjeuxS’il y aura bien une liste Ecolo, le PS ne se présentera pas sous cette étiquette

mais sous l’appellation parti citoyens. Après 12 ans aux commandes de la com­mune, Ensemble brigue un nouveau mandat et ambitionne de faire tout aussibien que lors du dernier scrutin (Ensemble avait en effet raflé 14 des 17 sièges).

Saint-NicolasNombre d’habitants 23.576Bourgmestre Jacques HelevenMajorité PSOpposition Ensemble/Ecolo

Le bilanDans l’affaire dite des panneaux, en novembre 2010, Patrick Avril fut re­

connu coupable d’avoir utilisé du matériel et du personnel de la commune etdes Habitations sociales de Saint­Nicolas pour sa campagne électorale de2004. Condamné, le bourgmestre socialiste fut contraint de démissionner. Luia alors succédé Birol Cokgezen, second meilleur score parmi les élus socialistes.Aussitôt installé, il fut renié par le groupe socialiste, par le biais d’une motion deméfiance individuelle constructive, et Jacques Heleven, qui avait été désignébourgmestre f.f durant la procédure judiciaire à l’encontre de Patrick Avril, quilui a repris l’écharpe mayorale. Si bien que, tout au long de cette législature, cesont les nombreuses séances houleuses du conseil communal qui ont davantagefait parler de Saint­Nicolas… Majorité et opposition s’entendent comme chien etchat ! D’ailleurs, certains n’hésitent pas à sortir les griffes ou montrer les crocsquand il s’agit de reprendre de volée un autre élu d’un autre groupe !

Les enjeuxDu côté de l’opposition, on avait accueilli favorablement l’annonce de l’arri­

vée de Michel Daerden comme tête de liste PS. On le voyait comme celui qui al­lait enfin ramener un climat serein au conseil communal… Gardant en mé­moire la majorité que l’ancien ministre d’Etat avait formée avec le MR à Ans, leMR de Saint­Nicolas s’est même détaché du groupe Ensemble pour présenter sapropre liste aux élections… Mais voilà, Michel Daerden est décédé et tous les es­poirs que nourrissaient les uns et les autres se sont envolés depuis que JacquesHeleven a récupéré la tête de liste PS. S’il y a de fortes chances que le PS restera lepremier parti de Saint­Nicolas, reste à savoir si ses habitants veulent de luicomme bourgmestre…

RemicourtNombre d’habitants 5559Bourgmestre Jean-Marie Heyne (PS)Majorité PSOpposition Entente citoyenne (EC-MR-CDH) – Ecolo

Le bilanEn2006, un an après avoir succédé à Marcel Driesmans, démissionnaire, à la tête de la

commune de Remicourt, Jean­Marie Heyne fait un carton. Echevin depuis 1986, il récolte30 % des voix et permet au PS de totaliser 60 % des suffrages. “C’est une surprise”, disait àl’époque Jean­Marie Heyne, qui a assuré durant six ans la gestion communale. Une gestionvoulue en bon père de famille. Face à lui, avec six des dix­sept sièges que compte le Conseilcommunal, l’opposition Entente citoyenne et Ecolo ne fut pas très active durant cette législa­ture où l’un des dossiers phares fut constitué par le plan communal d’aménagement de Pous­set. L’occasion pour l’opposition de dénoncer un amateurisme et une légèreté dans la gestioncommunale. Une gestion plan­plan, même si l’un des bons points de cette législature, c’est laréussite du Centre culturel de l’entité.

Les enjeuxLe 14 octobre prochain, Jean­Marie Heyne et le PS, qui devra désormais faire sans les an­

ciens échevins Henri Maquoi et Annie Romain et qui a par conséquent rajeuni ses cadres, de­vra confirmer son succès de 2006. Le maïeur pourrait, selon des rumeurs, céder sa placedans trois ans, s’il est réélu, à un jeune (on parle de Fabrice Sciorre, soit le fils du président del’USC de Remicourt). Face au PS, la liste Entente citoyenne sera menée par un citoyen pousse­tois en la personne de Jérôme de Neuville. Quant à Ecolo, qui avait réuni 10 % de suffrages en2006, il n’a déposé aucune liste à l’occasion de ce scrutin…

Saint-VithNombre d’habitants 9393Bourgmestre Christian Krings (FBL)Majorité FBLOpposition FDV

Le bilanDe grands projets ont abouti entre 2006 et 2012 comme la construction

d’un centre culturel et l’installation d’un parc de cinq éoliennes, une source derevenus non négligeables pour la commune. Les finances communales sontplutôt saines avec une dette à la baisse. L’activité économique se développe, no­tamment au zoning industriel qui affiche quasiment complet. Le FBL, en majo­rité absolue, a les mains libres pour réaliser son programme.

Les enjeuxLe bourgmestre Christian Krings et son groupe FBL détenaient après les élec­

tions de 2006 17 sièges sur 21. En cours de mandat, le conseiller Karl­HeinzBerens a démissionné et FBL a récupéré un siège supplémentaire. Les rapportsne sont pas cordiaux entre majorité et opposition. Les deux conseillers libérauxdu FDV ont bien du mal à exister face à la majorité FBL écrasante qu’ils quali­fient de “dictature”. La réélection de Christian Krings ne devrait être qu’uneformalité. Un gros dossier sur la table : le chantier de la réfection de la traverséedu village de Recht (une route en très mauvais état), subsidié par la Région.

Page 19: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

19électionscommunales 2012Plombières

Nombre d’habitants 9947Bourgmestre Thierry Wimmer (URP)Majorité Union pour le renouveau de Plombières (URP)/CDHOpposition Démocratie locale/PS

Le bilanEn 2006, Thierry Wimmer, âgé alors de seulement 22 ans, devenait le plus jeune bourg­

mestre de Wallonie. Son groupe Union pour le renouveau de Plombières créait la surprise enremportant les élections avec 6 sièges. Avec le CDH, il déboulonnait ainsi l’ancienne majorité(Démocratie locale – PS) qui était depuis 24 ans au pouvoir. Si certains Plombimontoisavaient quelques craintes face au jeune âge de leur nouveau maïeur, après six ans ils sem­blent rassurés. Les costumes, l’apparence et les connaissances de cet avocat spécialisé enmarchés publics, droit communal et administratif y sont sans doute pour quelque chose. Laréalisation des grands projets inscrits dans les programmes électoraux de l’URP­CDH aussi.Des exemples ? La nouvelle crèche, la maison de village de Sippenaeken, la rénovation desécoles… Par contre, toujours pas de zoning artisanal à l’horizon.

Les enjeuxSi leurs scores au lendemain du 14 octobre le leur permettent, il est fort à parier que l’URP

et le CDH resignent ensemble pour six ans. Leur coalition n’a souffert d’aucun heurt et lesdeux partenaires n’ont cessé de se lancer des fleurs durant cette mandature. Reste à savoir lenombre de sièges qu’obtiendra un CDH quelque peu déforcé par le départ de l’échevinThierry Lousberg et le décès de son ancienne tête de liste Joseph Cremers. Et puis, il faudracompter avec Georges Linckens (DC). Toujours aussi pugnace, l’ancien bourgmestre se pré­sente pour la huitième fois en tête de liste. Après la claque électorale de 2006, il souhaite re­nouer avec son score de 2000 (7 sièges) mais pour ce faire, il ne pourra plus compter sur l’ap­port de voix de son habituel comparse Roger Königs. Quant à son éternel rival à l’époque, Ro­bert Hagen, il mènera le nouveau cartel PS­Ecolo. Un cartel qui souhaite constituer unealternative de gauche à la majorité URP­CDH.

RaerenNombre d’habitants 10.621Bourgmestre Hans-Dieter Laschet (Mit Uns)Majorité Mit Uns/CSLOpposition Ecolo/FBL

Le bilanLe bourgmestre libéral a été élu en 2000. Sa commune, peuplée pour moitié de ressortis­

sants allemands, dispose de peu de ressources financières en dehors des taxes et impôts.D’importants travaux de rénovation d’infrastructures communales ont été achevés et destravaux de voirie dont certains sont toujours en cours.

Les enjeuxLe projet de construction d’une école communale va grever les finances et faire doubler le

montant de la dette. L’opposition Ecolo dénonce un manque de vision à long terme de la partde la majorité ainsi que le peu de considération qu’elle a pour le social et les politiques vertes.Les principaux chantiers pour la mandature à venir seront la création de places d’accueilpour la petite enfance et les seniors, les travaux de voirie et le logement à prix démocratiques.Le cartel Mit Uns/CSL devrait être reconduit mais leurs têtes de liste respectives (le bourg­mestre Hans­Dieter Laschet et René Chaineux) briguent tous deux le poste de maïeur. Ecoloespère tirer son épingle du jeu et faire partie de la majorité.

Saint-Georges-sur-MeuseNombre d’habitants 6.593Bourgmestre Francis Dejon (Ensemble)Majorité EnsembleOpposition PS-Ecolo

Le bilanFrappées de plein fouet par la désertion de Sur­les­Bois suite à l’extension de

l’aéroport de Bierset, les finances communales ont poursuivi leur cure d’assai­nissement voulue par la majorité Ensemble. L’opposition a tout au long des sixans fustigé la gestion du collège communal qui voulait se séparer de la piscine.Malgré certaines mésententes entre MR et CDH, la majorité a tenu jusqu’aubout.

Les enjeuxS’il y aura bien une liste Ecolo, le PS ne se présentera pas sous cette étiquette

mais sous l’appellation parti citoyens. Après 12 ans aux commandes de la com­mune, Ensemble brigue un nouveau mandat et ambitionne de faire tout aussibien que lors du dernier scrutin (Ensemble avait en effet raflé 14 des 17 sièges).

Saint-NicolasNombre d’habitants 23.576Bourgmestre Jacques HelevenMajorité PSOpposition Ensemble/Ecolo

Le bilanDans l’affaire dite des panneaux, en novembre 2010, Patrick Avril fut re­

connu coupable d’avoir utilisé du matériel et du personnel de la commune etdes Habitations sociales de Saint­Nicolas pour sa campagne électorale de2004. Condamné, le bourgmestre socialiste fut contraint de démissionner. Luia alors succédé Birol Cokgezen, second meilleur score parmi les élus socialistes.Aussitôt installé, il fut renié par le groupe socialiste, par le biais d’une motion deméfiance individuelle constructive, et Jacques Heleven, qui avait été désignébourgmestre f.f durant la procédure judiciaire à l’encontre de Patrick Avril, quilui a repris l’écharpe mayorale. Si bien que, tout au long de cette législature, cesont les nombreuses séances houleuses du conseil communal qui ont davantagefait parler de Saint­Nicolas… Majorité et opposition s’entendent comme chien etchat ! D’ailleurs, certains n’hésitent pas à sortir les griffes ou montrer les crocsquand il s’agit de reprendre de volée un autre élu d’un autre groupe !

Les enjeuxDu côté de l’opposition, on avait accueilli favorablement l’annonce de l’arri­

vée de Michel Daerden comme tête de liste PS. On le voyait comme celui qui al­lait enfin ramener un climat serein au conseil communal… Gardant en mé­moire la majorité que l’ancien ministre d’Etat avait formée avec le MR à Ans, leMR de Saint­Nicolas s’est même détaché du groupe Ensemble pour présenter sapropre liste aux élections… Mais voilà, Michel Daerden est décédé et tous les es­poirs que nourrissaient les uns et les autres se sont envolés depuis que JacquesHeleven a récupéré la tête de liste PS. S’il y a de fortes chances que le PS restera lepremier parti de Saint­Nicolas, reste à savoir si ses habitants veulent de luicomme bourgmestre…

RemicourtNombre d’habitants 5559Bourgmestre Jean-Marie Heyne (PS)Majorité PSOpposition Entente citoyenne (EC-MR-CDH) – Ecolo

Le bilanEn2006, un an après avoir succédé à Marcel Driesmans, démissionnaire, à la tête de la

commune de Remicourt, Jean­Marie Heyne fait un carton. Echevin depuis 1986, il récolte30 % des voix et permet au PS de totaliser 60 % des suffrages. “C’est une surprise”, disait àl’époque Jean­Marie Heyne, qui a assuré durant six ans la gestion communale. Une gestionvoulue en bon père de famille. Face à lui, avec six des dix­sept sièges que compte le Conseilcommunal, l’opposition Entente citoyenne et Ecolo ne fut pas très active durant cette législa­ture où l’un des dossiers phares fut constitué par le plan communal d’aménagement de Pous­set. L’occasion pour l’opposition de dénoncer un amateurisme et une légèreté dans la gestioncommunale. Une gestion plan­plan, même si l’un des bons points de cette législature, c’est laréussite du Centre culturel de l’entité.

Les enjeuxLe 14 octobre prochain, Jean­Marie Heyne et le PS, qui devra désormais faire sans les an­

ciens échevins Henri Maquoi et Annie Romain et qui a par conséquent rajeuni ses cadres, de­vra confirmer son succès de 2006. Le maïeur pourrait, selon des rumeurs, céder sa placedans trois ans, s’il est réélu, à un jeune (on parle de Fabrice Sciorre, soit le fils du président del’USC de Remicourt). Face au PS, la liste Entente citoyenne sera menée par un citoyen pousse­tois en la personne de Jérôme de Neuville. Quant à Ecolo, qui avait réuni 10 % de suffrages en2006, il n’a déposé aucune liste à l’occasion de ce scrutin…

Saint-VithNombre d’habitants 9393Bourgmestre Christian Krings (FBL)Majorité FBLOpposition FDV

Le bilanDe grands projets ont abouti entre 2006 et 2012 comme la construction

d’un centre culturel et l’installation d’un parc de cinq éoliennes, une source derevenus non négligeables pour la commune. Les finances communales sontplutôt saines avec une dette à la baisse. L’activité économique se développe, no­tamment au zoning industriel qui affiche quasiment complet. Le FBL, en majo­rité absolue, a les mains libres pour réaliser son programme.

Les enjeuxLe bourgmestre Christian Krings et son groupe FBL détenaient après les élec­

tions de 2006 17 sièges sur 21. En cours de mandat, le conseiller Karl­HeinzBerens a démissionné et FBL a récupéré un siège supplémentaire. Les rapportsne sont pas cordiaux entre majorité et opposition. Les deux conseillers libérauxdu FDV ont bien du mal à exister face à la majorité FBL écrasante qu’ils quali­fient de “dictature”. La réélection de Christian Krings ne devrait être qu’uneformalité. Un gros dossier sur la table : le chantier de la réfection de la traverséedu village de Recht (une route en très mauvais état), subsidié par la Région.

Page 20: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

20 élections communales 2012 21électionscommunales 2012Soumagne

Nombre d’habitants 16.324Bourgmestre Janssen CharlesMajorité PSOpposition MR/Ecolo/CDH

Le bilanLe PS règne en maître sur la commune depuis 1921 et l’indéboulonnable bourg­

mestre Charles Janssen, en place depuis 1984, est encore candidat à sa succession.Cette mandature fut traversée par deux dossiers explosifs: un ancien, la liaison auto­routière Cerexhe­Heuseux/Beaufays (CHB), et un récent, le projet de centre commer­cial Central Piazza. Ces projets n’ont toujours pas abouti. La majorité compte à sonbilan des travaux d’égouttage et de voiries, la construction de salles de classe, la ré­habilitation d’une usine désaffectée pour y abriter le CPAS, une très faible dette et unbudget en équilibre.

Les enjeuxQuatre listes vont s’affronter : celles du PS, du CDH, du MR et d’Ecolo +. PS et CDH

se sont engagés dans une alliance portant sur les deux prochaines mandatures, bienque les socialistes disposent d’une majorité absolue qui ne devrait pas être menacée.Les libéraux (cinq élus en 2006) et les verts (un élu) ont peu de chances de bousculerle PS. Pour les vainqueurs, il s’agira de gérer le très controversé dossier CHB, gelé parle ministre Henry et probablement revu à la baisse. Seul Ecolo s’y oppose. Quant auprojet de centre commercial, initié par la majorité, il a connu maints revirements, depermis octroyés puis annulés en recours. Le MR et Ecolo sont contre. Soumagne estune commune à la population jeune et en croissance, qui tend à s’urbaniser pour ré­pondre aux attentes en matière de logements et de commerces. Ecolo souhaite pré­server son caractère rural.

SpaNombre d’habitants 10.548Bourgmestre Joseph Houssa (MR)Majorité MR-CDHOpposition PS-Ecolo

Le bilanEn 2006, le MR, emmené par Joseph Houssa, connaît son heure de gloire, raflant

quatorze des vingt­et­un sièges à pourvoir. Mais ce dernier, comme six ans aupara­vant, décide d’ouvrir sa majorité absolue. Non pas cette fois au PS, comme ce fut lecas précédemment, mais bien au CDH qui avait pourtant enregistré un ressac. Du­rant six ans de gestion commune, l’équipe MR­CDH mena à bien divers dossiers ur­banistiques tels celui de la rénovation du Pierre Pouhon Le Grand. Non sans que l’op­position communale, emmenée par le socialiste Franck Gazzard, n’épingle les lon­gueurs d’un chantier qui aura coûté cher à la commune, dénonçant par­là même lagestion du collège. Un collège qui a aussi capitalisé sur l’attrait tant culturel que tou­ristique de la cité thermale, profitant notamment des réseaux du Premier échevin –et patron des Francos – Charles Gardier. Mais un point qui fâche, parmi d’autres,c’est la relative désaffection commerciale du centre­ville spadois, hors événements…

Les enjeuxÀ 82 ans, le “Chef” Joseph Houssa est l’un des bourgmestres les plus âgés. Maïeur

spadois depuis 1983, il emmènera une fois encore le MR lors de ces élections. Maiscette fois, il aura face à lui et à une liste quelque peu vieillissante trois autres listes quijouent la carte de l’ouverture, dont celle de l’échevin humaniste Luc Peeters. Il devraaussi compter avec la liste Ecolo de Claude Brouet et surtout avec celle dénomméeSPA, comme Solidarité, Progrès et Avenir, et emmenée par Frank Gazzard.

VerviersNombre d’habitants 56.567Bourgmestre Claude Desama (PS)Majorité PS/MROpposition CDH/Ecolo/FN

Le bilanL’élection communale de 2006 avait marqué une nouvelle ère à Verviers : pourtant dans

la majorité depuis de nombreuses années, le CDH était relégué sur les bancs de l’opposi­tion. À charge pour le MR d’accompagner le PS de Claude Desama, devenu le premierparti à Verviers, dans la gestion de la commune. Un changement de majorité sans grandesurprise, tant l’ambiance était devenue délétère entre les anciens partenaires PS­CDH.

Du côté de la majorité, on tire un bilan extrêmement positif de cette mandature. À Ver­viers, ces six années ont été marquées par une transformation de la ville, comme en témoi­gnent, entre autres, la récente destruction du quartier de la Porte de Heusy et le nouveaupiétonnier dans la rue du Brou. Claude Desama, à l’instar de la tête de liste du Mouvementréformateur Freddy Breuwer, se félicite des avancées en matière de revitalisation urbaine,même s’il reconnaît que beaucoup de chantiers restent toujours en suspens. L’opposition,pour sa part, ne critique pas tant le fond des politiques communales que la forme. Marc El­sen (CDH) et Pauline Dumoulin (Ecolo) dénoncent une gestion moyenâgeuse de Verviers,avec un pouvoir jugé autoritaire et trop peu à l’écoute de la population.

En ce qui concerne le fameux projet CityMall, du nom de ce complexe commercial quidevrait prendre place au cœur de la ville, la mandature s’achève avec de bonnes nouvellespour la majorité. Le ministre wallon de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme,Philippe Henry, a récemment rendu un avis positif quant au lancement des travaux pré­paratoires. Une épine hors du pied pour le tandem socialiste et libéral – malmené par l’op­position et par un collectif de citoyens très actifs sur ce dossier –, et un coup dur pour leparti Ecolo, qui s’était déchiré sur cette question. La venue – et l’entartrage… – de Jean­Mi­chel Javaux, alors coprésident du parti, restera l’un des évènements marquants de ces sixdernières années à Verviers.

Les enjeuxQuelle sera la coalition en place au soir du 14 octobre dans la Cité lainière ? Deux partis

se disputeront le leadership de la ville dans les urnes : le PS et le CDH. Sauf invraisemblablesurprise, le prochain bourgmestre est donc à chercher dans leurs rangs, la tête de liste hu­maniste Marc Elsen affrontant le bourgmestre sortant Claude Desama. A priori, avan­tage au second : la tendance des dernières élections à Verviers semble confirmer la bonnesanté du Parti socialiste. La coalition violette sera­t­elle dès lors reconduite ? À en croire lechef de file CDH, la réponse est oui. Un accord préélectoral existerait entre MR et PS. Uneaffirmation démentie énergiquement, tant du côté de Claude Desama que de FreddyBreuwer. Les deux partis de la majorité qualifient néanmoins de “sereine et constructive”leur collaboration.

Quelle que soit la future coalition, les défis ne manquent à Verviers. Le principal con­cerne bien sûr la poursuite de la rénovation urbaine : le CityMall, le projet Crescend’eau,en lieu et place de l’ancien Outlet, ou encore la restauration du Grand théâtre, dont denombreux partis ont fait leur cheval de bataille, sont autant de dossiers en attente. Maisattention, ces grands projets prennent place dans un contexte économique particulière­ment délicat. Combiner la maîtrise des dépenses et de la dette communale avec la néces­saire revitalisation de divers quartiers verviétois nécessitera un exercice d’équilibriste quipourrait s’avérer délicat pour la majorité. Citons également comme autres thèmes decampagne : la sécurité, le logement, la propreté publique ou encore le développement éco­nomique et commercial de la ville, etc.

Il n’est pas impossible que les quatre grands partis remportent l’ensemble des sièges auconseil communal. Le Front national, qui disposait d’un élu, a été dissous. Désormais, onretrouve, à droite, trois petites listes : le Parti populaire, le Mouvement pour la liberté et ladémocratie et le Nouvel élan wallon. Le PTB + constituera la seule alternative à gauche dela gauche.

Claude Desaman’entend pas céderson mayorat. LePS devraitconserver la mainsur Verviers etprobablementprolonger avec leMR

StavelotNombre d’habitants 6871Bourgmestre Thierry de Bournonville (MR/Liste du bourgmestre)Majorité MR-Liste du bourgmestre/CDHOpposition Ecolo/Alternative communale/PS

Le bilanGrosse tuile pour les finances communales puisque Stavelot a perdu pas mal de ren­

trées d’argent liées au Grand prix de Francorchamps. Il a donc fallu faire l’impasse surquelques projets inscrits à l’agenda de la majorité, comme celui d’une salle de spectacle.Des travaux de voiries ont été menés à bien. La dette s’élève à 9,5 millions d’euros.

Les enjeuxLe libéral Thierry de Bournonville brigue un troisième mandat de bourgmestre. Face à

lui, Alternative communale et Ecolo qui fusionnent sous l’appellation “Ensemble”. Lecartel emmené par l’ancien bourgmestre Jean­Paul Bleus ne cache pas ses ambitions degagner ces élections. Le PS et sa tête de liste, le conseiller communal Pascal Van Acht,peuvent compter sur la venue en ses rangs d’un transfuge d’Alternative communale,Georges Macquet. Reste le CDH de Pierre Erler. Les jeux sont très ouverts à Stavelot puis­que les différentes majorités qui se sont succédé depuis 30 ans n’ont jamais été recon­duites. Les partis en présence déclarent ne pas avoir d’exclusive et il faudra de toute fa­çon composer une alliance pour former une majorité. Le regroupement en un seul sitedes deux ailes de la maison de repos du CPAS est sur la table, ainsi que celui de la réaffec­tation d’une de ces ailes, qui pourrait s’enrichir de logements, bureaux et commerces. Ils’agira également de veiller à l’équilibre des finances communales.

StoumontNombre d’habitants 3270Bourgmestre Gilkinet DidierMajorité Vivre EnsembleOpposition AC/Ecolo

Le bilanUn chantier d’une douzaine de logements à La Gleize, à l’arrêt depuis 2009, a redé­

marré cette année. Une maison de l’enfance a été inaugurée en 2012. Le bourgmestren’a réussi que partiellement à endiguer les débordements (présence de partisans de l’ex­trême droite et vente d’objets nazis) à la bourse militaire de La Gleize. La dette de lacommune reste élevée.

Les enjeuxStoumont Demain face à Vivre Ensemble, ce sont deux grandes listes de cartel large­

ment renouvelées qui s’affronteront le 14 octobre, auxquelles s’ajoute une liste, Avecvous, créée par un dissident de la liste du bourgmestre, Paolo Tatullo. L’ancien bourg­mestre José Dumont mène la première et l’actuel maïeur Didier Gilkinet la deuxième.Les deux cartels s’opposent sur un point important pour les recettes communales. Stou­mont Demain veut cesser l’exploitation forestière, soutenue par la majorité qui tire de lacoupe du bois de substantiels revenus pour la commune. Vivre Ensemble a comme ob­jectif de conserver sa majorité mais n’écarte pas la possibilité d’une alliance avec uneautre formation mais pas avec Paolo Tatullo. Toutes les formations s’accordent pourdonner la priorité à la gestion des voiries et de la distribution d’eau, deux gros pointsnoirs dans la commune.

Thimister-ClermontNombre d’habitants 5538Bourgmestre Didier d’Oultremont (EIC)Majorité EICOpposition Ecolo

Le bilanDepuis 18 ans, Didier d’Oultremont dirige Thimister­Clermont… et il ne compte

pas s’arrêter là. L’homme de 75 ans peut s’appuyer sur une confortable majorité ab­solue (14 sièges sur 17) pour sa liste de l’Entente des intérêts communaux, qui mêlelibéraux, socialistes et humanistes. La majorité en place souligne l’importance des in­vestissements déjà engagés, plus de 9 millions d’euros, pour cette petite commune ru­rale de la région verviétoise. Du côté de l’opposition Ecolo, on ne critique tant pas lefond des politiques du collège que la forme, jugée autocratique. Le parti écologiste estla seule formation présente face à EIC au Conseil communal.

Les enjeuxLes jeux semblent faits à Thimister­Clermont : on voit mal comment le poste de

maïeur pourrait échapper à Didier d’Oultremont, qui brigue donc un 4e mandat con­sécutif à la tête de la Ville. Ecolo reconnaît que les rapports de force ne devraient pasbouger de manière significative à l’issue du scrutin, mais espère néanmoins glaner2 sièges supplémentaires au Conseil communal. Credo du parti : aller vers une tran­sition écologique. L’Entente des intérêts communaux promet, pour sa part, de conti­nuer à rénover la commune, notamment par l’extension de l’école de la Minerie ou lamodernisation de certaines voiries. Les partis s’entendent sur la nécessité de conti­nuer la revitalisation de Thimister­Clermont, tout en restant, bien sûr, rigoureuse­ment dans les clous budgétaires.

TinlotNombre d’habitants 2.599Bourgmestre Cécile Thomas-Louviaux (TP)Majorité TPOpposition IC

Le bilanLe bilan Tinlot Participation a connu une mandature difficile. Alors qu’elle obte­

nait une majorité absolue, cette formation avait 6 sièges sur 11. En début de manda­ture, un des élus a décidé de quitter la majorité et a siégé comme indépendant. Ces 6ans ont été marqués par la nécessité de mieux sécuriser les voiries.

Les enjeuxCe sont les deux mêmes formations qui repartent aux élections. La bourgmestre es­

père conserver le maïorat et obtenir un siège de plus que lors du dernier scrutin. Elleveut, en effet, se prémunir contre une éventuelle défection d’un de ses élus. Du côtéd’IC, c’est également le maïorat qui est en ligne de mire. IC veut permettre à la popu­lation de plus prendre part au débat.

TheuxNombre d’habitants 12.037Bourgmestre Philippe Boury (IFR)Majorité IFR/PSOpposition Espace citoyen-CDH

Le bilanMalgré sa majorité absolue (12 sièges sur 21), la liste des Intérêts franchimontois réu­

nis (IFR), de tendance libérale, avait ouvert les portes du collège communal aux socialis­tes. Avec ses 4 sièges, l’Espace citoyen­CDH représentait alors l’unique opposition auConseil… avant de rejoindre, en cours de mandature, la liste du bourgmestre PhilippeBoury. Dans les faits, aucun parti ne représentait donc une réelle force d’opposition auConseil communal de Theux. Du côté des réalisations de cette mandature, la majoritéveut mettre en évidence la gestion financière saine de la commune et les 25 millionsd’euros investis.

Les enjeuxSauf improbable cataclysme électoral, difficile d’imaginer un autre bourgmestre que

Philippe Boury au soir du 14 octobre. Renforcée par le CDH, la liste IFR se présentecomme la grandissime favorite du scrutin. Associé à IFR au collège, le PS, rebaptiséPS+ pour ces élections, peut difficilement critiquer le bilan de Philippe Boury… Restedonc Ecolo comme seule alternative crédible au pouvoir actuellement en place à Theux.Même s’il ne dispose actuellement d’aucun élu au Conseil, le parti vert emmené par ledéputé wallon Mathieu Daele entend bien changer la donne et récolter l’un ou l’autreconseiller communal à l’issue des élections. D’autant que, cette année, les Theutois éli­ront non plus 21, mais 23 conseillers communaux, grâce à l’augmentation de la popu­lation – le cap des 12.000 habitants étant passé. Durant les six prochaines années, l’es­sentiel de la gestion communale consistera à garder les finances sous contrôle, et à mo­derniser les villages aux alentours, comme Polleur ou Becco.

Trois-Ponts

Nombre d’habitants 2529Bourgmestre Gabriel Jean-LucMajorité IC/AutrementOpposition Union

Le bilanEn fin de mandature, le bourgmestre a été condamné par la justice à une amende

de 2750 euros pour des infractions urbanistiques. Depuis des décennies, des tensionsagitent la vie politique à Trois­Ponts. Le Conseil communal sortant n’a pas échappéà la règle avec des débats houleux et des déchirements au sein de la majorité. Difficiledans ces conditions de mener à bien son projet politique, même si Jean­Luc Gabrielassure avoir respecté toutes ses promesses. Des projets comme le réaménagement ducentre de Trois­Ponts n’ont pu aboutir faute d’entente. La construction d’un centreculturel a causé de vives polémiques.

Les enjeuxJean­Luc Gabriel, élu une première fois en 1994 puis en 2006, a décidé de ne pas se

représenter. Il sera toutefois candidat à la Province sur la liste MR. Le scrutin sembletrès ouvert puisque les listes de 2006 ont volé en éclats et que de nouvelles se sont for­mées. L’Avenir avec vous est emmené par la Première échevine (IC). Vivre est poussépar Pierre Halet (conseiller communal Union), véritable némésis de Jean­Luc Ga­briel. Une troisième formation fait son apparition : Défi, qui a récupéré quatre con­seillers communaux sortants venant d’Union. Ouf ! Les électeurs auront fort à fairepour y voir clair dans ce jeu de chaises musicales. Le maître mot de cette campagne etle défi de la mandature à venir : ramener le calme. Toutes les formations entendentse poser au­dessus des querelles politiciennes.

Page 21: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

21électionscommunales 2012Stavelot

Nombre d’habitants 6871Bourgmestre Thierry de Bournonville (MR/Liste du bourgmestre)Majorité MR-Liste du bourgmestre/CDHOpposition Ecolo/Alternative communale/PS

Le bilanGrosse tuile pour les finances communales puisque Stavelot a perdu pas mal de ren­

trées d’argent liées au Grand prix de Francorchamps. Il a donc fallu faire l’impasse surquelques projets inscrits à l’agenda de la majorité, comme celui d’une salle de spectacle.Des travaux de voiries ont été menés à bien. La dette s’élève à 9,5 millions d’euros.

Les enjeuxLe libéral Thierry de Bournonville brigue un troisième mandat de bourgmestre. Face à

lui, Alternative communale et Ecolo qui fusionnent sous l’appellation “Ensemble”. Lecartel emmené par l’ancien bourgmestre Jean­Paul Bleus ne cache pas ses ambitions degagner ces élections. Le PS et sa tête de liste, le conseiller communal Pascal Van Acht,peuvent compter sur la venue en ses rangs d’un transfuge d’Alternative communale,Georges Macquet. Reste le CDH de Pierre Erler. Les jeux sont très ouverts à Stavelot puis­que les différentes majorités qui se sont succédé depuis 30 ans n’ont jamais été recon­duites. Les partis en présence déclarent ne pas avoir d’exclusive et il faudra de toute fa­çon composer une alliance pour former une majorité. Le regroupement en un seul sitedes deux ailes de la maison de repos du CPAS est sur la table, ainsi que celui de la réaffec­tation d’une de ces ailes, qui pourrait s’enrichir de logements, bureaux et commerces. Ils’agira également de veiller à l’équilibre des finances communales.

StoumontNombre d’habitants 3270Bourgmestre Gilkinet DidierMajorité Vivre EnsembleOpposition AC/Ecolo

Le bilanUn chantier d’une douzaine de logements à La Gleize, à l’arrêt depuis 2009, a redé­

marré cette année. Une maison de l’enfance a été inaugurée en 2012. Le bourgmestren’a réussi que partiellement à endiguer les débordements (présence de partisans de l’ex­trême droite et vente d’objets nazis) à la bourse militaire de La Gleize. La dette de lacommune reste élevée.

Les enjeuxStoumont Demain face à Vivre Ensemble, ce sont deux grandes listes de cartel large­

ment renouvelées qui s’affronteront le 14 octobre, auxquelles s’ajoute une liste, Avecvous, créée par un dissident de la liste du bourgmestre, Paolo Tatullo. L’ancien bourg­mestre José Dumont mène la première et l’actuel maïeur Didier Gilkinet la deuxième.Les deux cartels s’opposent sur un point important pour les recettes communales. Stou­mont Demain veut cesser l’exploitation forestière, soutenue par la majorité qui tire de lacoupe du bois de substantiels revenus pour la commune. Vivre Ensemble a comme ob­jectif de conserver sa majorité mais n’écarte pas la possibilité d’une alliance avec uneautre formation mais pas avec Paolo Tatullo. Toutes les formations s’accordent pourdonner la priorité à la gestion des voiries et de la distribution d’eau, deux gros pointsnoirs dans la commune.

Thimister-ClermontNombre d’habitants 5538Bourgmestre Didier d’Oultremont (EIC)Majorité EICOpposition Ecolo

Le bilanDepuis 18 ans, Didier d’Oultremont dirige Thimister­Clermont… et il ne compte

pas s’arrêter là. L’homme de 75 ans peut s’appuyer sur une confortable majorité ab­solue (14 sièges sur 17) pour sa liste de l’Entente des intérêts communaux, qui mêlelibéraux, socialistes et humanistes. La majorité en place souligne l’importance des in­vestissements déjà engagés, plus de 9 millions d’euros, pour cette petite commune ru­rale de la région verviétoise. Du côté de l’opposition Ecolo, on ne critique tant pas lefond des politiques du collège que la forme, jugée autocratique. Le parti écologiste estla seule formation présente face à EIC au Conseil communal.

Les enjeuxLes jeux semblent faits à Thimister­Clermont : on voit mal comment le poste de

maïeur pourrait échapper à Didier d’Oultremont, qui brigue donc un 4e mandat con­sécutif à la tête de la Ville. Ecolo reconnaît que les rapports de force ne devraient pasbouger de manière significative à l’issue du scrutin, mais espère néanmoins glaner2 sièges supplémentaires au Conseil communal. Credo du parti : aller vers une tran­sition écologique. L’Entente des intérêts communaux promet, pour sa part, de conti­nuer à rénover la commune, notamment par l’extension de l’école de la Minerie ou lamodernisation de certaines voiries. Les partis s’entendent sur la nécessité de conti­nuer la revitalisation de Thimister­Clermont, tout en restant, bien sûr, rigoureuse­ment dans les clous budgétaires.

TinlotNombre d’habitants 2.599Bourgmestre Cécile Thomas-Louviaux (TP)Majorité TPOpposition IC

Le bilanLe bilan Tinlot Participation a connu une mandature difficile. Alors qu’elle obte­

nait une majorité absolue, cette formation avait 6 sièges sur 11. En début de manda­ture, un des élus a décidé de quitter la majorité et a siégé comme indépendant. Ces 6ans ont été marqués par la nécessité de mieux sécuriser les voiries.

Les enjeuxCe sont les deux mêmes formations qui repartent aux élections. La bourgmestre es­

père conserver le maïorat et obtenir un siège de plus que lors du dernier scrutin. Elleveut, en effet, se prémunir contre une éventuelle défection d’un de ses élus. Du côtéd’IC, c’est également le maïorat qui est en ligne de mire. IC veut permettre à la popu­lation de plus prendre part au débat.

TheuxNombre d’habitants 12.037Bourgmestre Philippe Boury (IFR)Majorité IFR/PSOpposition Espace citoyen-CDH

Le bilanMalgré sa majorité absolue (12 sièges sur 21), la liste des Intérêts franchimontois réu­

nis (IFR), de tendance libérale, avait ouvert les portes du collège communal aux socialis­tes. Avec ses 4 sièges, l’Espace citoyen­CDH représentait alors l’unique opposition auConseil… avant de rejoindre, en cours de mandature, la liste du bourgmestre PhilippeBoury. Dans les faits, aucun parti ne représentait donc une réelle force d’opposition auConseil communal de Theux. Du côté des réalisations de cette mandature, la majoritéveut mettre en évidence la gestion financière saine de la commune et les 25 millionsd’euros investis.

Les enjeuxSauf improbable cataclysme électoral, difficile d’imaginer un autre bourgmestre que

Philippe Boury au soir du 14 octobre. Renforcée par le CDH, la liste IFR se présentecomme la grandissime favorite du scrutin. Associé à IFR au collège, le PS, rebaptiséPS+ pour ces élections, peut difficilement critiquer le bilan de Philippe Boury… Restedonc Ecolo comme seule alternative crédible au pouvoir actuellement en place à Theux.Même s’il ne dispose actuellement d’aucun élu au Conseil, le parti vert emmené par ledéputé wallon Mathieu Daele entend bien changer la donne et récolter l’un ou l’autreconseiller communal à l’issue des élections. D’autant que, cette année, les Theutois éli­ront non plus 21, mais 23 conseillers communaux, grâce à l’augmentation de la popu­lation – le cap des 12.000 habitants étant passé. Durant les six prochaines années, l’es­sentiel de la gestion communale consistera à garder les finances sous contrôle, et à mo­derniser les villages aux alentours, comme Polleur ou Becco.

Trois-Ponts

Nombre d’habitants 2529Bourgmestre Gabriel Jean-LucMajorité IC/AutrementOpposition Union

Le bilanEn fin de mandature, le bourgmestre a été condamné par la justice à une amende

de 2750 euros pour des infractions urbanistiques. Depuis des décennies, des tensionsagitent la vie politique à Trois­Ponts. Le Conseil communal sortant n’a pas échappéà la règle avec des débats houleux et des déchirements au sein de la majorité. Difficiledans ces conditions de mener à bien son projet politique, même si Jean­Luc Gabrielassure avoir respecté toutes ses promesses. Des projets comme le réaménagement ducentre de Trois­Ponts n’ont pu aboutir faute d’entente. La construction d’un centreculturel a causé de vives polémiques.

Les enjeuxJean­Luc Gabriel, élu une première fois en 1994 puis en 2006, a décidé de ne pas se

représenter. Il sera toutefois candidat à la Province sur la liste MR. Le scrutin sembletrès ouvert puisque les listes de 2006 ont volé en éclats et que de nouvelles se sont for­mées. L’Avenir avec vous est emmené par la Première échevine (IC). Vivre est poussépar Pierre Halet (conseiller communal Union), véritable némésis de Jean­Luc Ga­briel. Une troisième formation fait son apparition : Défi, qui a récupéré quatre con­seillers communaux sortants venant d’Union. Ouf ! Les électeurs auront fort à fairepour y voir clair dans ce jeu de chaises musicales. Le maître mot de cette campagne etle défi de la mandature à venir : ramener le calme. Toutes les formations entendentse poser au­dessus des querelles politiciennes.

Page 22: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

22 élections communales 2012 23électionscommunales 2012Trooz

Nombre d’habitants 8.432Bourgmestre Denise LaurentMajorité PS-MROpposition CDH-Écova

Le bilanDifficile de faire mieux que ces 6 budgets votés en équilibre, de 2007 à 2012. De

mémoire de bourgmestre d’ailleurs, Denise Laurent n’a jamais été amenée à présen­ter un budget qui n’était pas à l’équilibre. Votés à l’unanimité s’il vous plaît. Du côtédes réalisations depuis 2006, la majorité PS­MR peut se targuer, au­delà de ses nom­breuses soirées organisées au profit de différentes associations, d’avoir fortement misl’accent sur l’aménagement du territoire, avec la Grand­route, le rond­point à la sor­tie de Trooz ou la gare (finalisée fin 2012).

Les enjeuxSocialo­socialiste, les enjeux politiques à Trooz semblent plus que jamais tourner

autour d’un seul parti, véritable pilier de la commune depuis 24 années déjà, le PS. Eneffet, si mathématiquement parlant, il s’agira bien pour les socialistes de conserver lamajorité absolue sans Denise Laurent (10 sièges sur 19 actuellement), une alliancedes autres partis en lice (MR (+ CDH), Écova et Parti Populaire), semble peu probable.Aucun accord n’a été signé entre les partenaires PS et MR mais ceux­ci ne cachent pasque l’alliance a bien fonctionné. Cette fois qui plus est, le CDH s’est rallié à la cause duMR. Quant à Écova, la liste est en grande partie composée de la tendance VA (VivreAutrement), historiquement à gauche et n’a donc pas vocation à s’allier avec le MR.Reste l’impopulaire parti populaire, jugé trop à droite… PS, what else ?

WaremmeNombre d’habitants 14.759Bourgmestre Guy Coëme (PS)Majorité PSOpposition MR-CDH

Le bilanDe retour de sa traversée du désert en 2006, Guy Coëme a fait fort lors de ce scrutin

où il a totalisé à lui seul près de 4 000 voix. Il a donc à l’époque réussi son retour sur unterrain communal où il avait succédé à Edmond Leburton. Jouissant d’une majorité ab­solue, le PS a pu faire à peu près ce qu’il voulait durant la législature écoulée. À commen­cer par faire revenir des habitants en ville, Waremme profitant d’une situation géogra­phique privilégiée, le long de l’autoroute E40 et sur la ligne SNCB Liège­Bruxelles. “Ob­jectif 2030”, tel fut l’ambition que s’est fixée le collège, en matière d’aménagement duterritoire et au travers du schéma de structure communal. Mais les autorités ont parfoisdû essuyer des critiques, notamment lors de la fronde contre le projet immobilier Ma­texi relatif au site de l’ancienne râperie. Waremme, ville à la campagne ainsi que s’estplu à le répéter Guy Coëme, a considérablement évolué ces dernières années. Mais ce“boom” urbanistique ne fut pas du goût de tous… À commencer par une opposition MR­CDH désormais réunie sur une liste unique. Lors de cette législature, ses leaders ontépinglé la légèreté du collège communal dans le traitement des dossiers ainsi que “l’ab­sence de démocratie” de ce dernier. Le “clash”, ce fut cette séance du Conseil communald’avril 2010 où l’opposition a claqué la porte du Conseil, rejoint par la section localed’Ecolo. Ce soir­là, le point à l’ordre du jour avait trait à l’octroi de subsides aux clubssportifs. Mais d’autres dossiers, tels celui du nouveau stade de football, ont cristallisé lespassions durant une législature également placée sous le signe de l’éthique puisque,outre le “balbecue” de Guy Coëme qui a fait jaser et suite à des révélations du quotidien“L’Avenir”, un cumul problématique du bourgmestre fut pointé dans le dossier April.

Les enjeuxPolitiquement parlant, un changement d’ère se prépare dans la capitale de la Hesbaye

qu’est Waremme. En effet, on le sait avec certitude depuis mars dernier, c’en est désor­mais terminé de l’ère Coëme. Le “Petit prince de Waremme”, ainsi qu’il était surnommé,a donc décidé de tirer sa révérence. Une décision qui, si on l’écoute, serait la conséquencelogique des statuts du Parti socialiste qu’il a fait voter lorsqu’il était vice­président du PSmais qui est tout de même quelque peu contrainte et forcée. En effet, lors de son retourdès avant le scrutin communal de 2006, Guy Coëme, soutenu par le Parti, avait damé lepion à Jacques Chabot, lequel avait assuré l’intérim durant dix ans à la tête la communehesbignonne. Et c’est précisément ce dernier, qui était resté dans l’ombre depuis 2006 etqui fut ces derniers temps en concurrence avec le Premier échevin Robert Meureau, quiest la tête de liste socialiste lors de ces élections communales. Des élections que le PS wa­remmien aborde relativement serein puisqu’il dispose d’une confortable majorité abso­lue. En effet, avec dix­sept sièges rouges sur les vingt­quatre que compte le Conseil com­munal de Waremme, il peut voir venir, comme on dit… En outre, la plupart des échevinssortants se représentent et la liste s’est quelque peu ouverte à des personnalités issues dela société civile. Néanmoins, Jacques Chabot et son équipe devront se méfier de la listed’opposition Waremme Ensemble qui se présente face à eux. Une liste unique – une pre­mière depuis longtemps à Waremme – issue de l’alliance entre le MR et le CDH locauxainsi que les Verts, lesquels ne disposaient durant la législature écoulée d’aucun élu maisdont la section locale, rajeunie et dynamique, s’est reformée en cours de législature. Ducôté de Waremme Ensemble, dont le chef de file est le libéral Frédéric Ruelle – à noterque l’ancienne tête de liste du MR, Frédéric Delchambre, ne se représente plus ­, on as­sure ne pas être “une liste anti­PS” mais on dit quand même constituer “la seule alter­native crédible” au parti dominant. À Waremme, comme ailleurs, ce sera donc le com­bat d’un bloc contre un autre. Un combat qui aura des airs de David contre Goliath…

VerlaineNombre d’habitants 3812Bourgmestre Hubert Jonet (IC)Majorité Intérêts Communaux (IC-MR)Opposition Alternatives (PS-CDH-Ecolo)

Le bilanEn 2006, se présentant sous la bannière Intérêts Communaux, le MR a fait fort en

remportant dix des treize sièges du Conseil communal. Emmené par l’incontourna­ble Hubert Jonet, il a mené à bien une bonne partie du programme qui fut annoncé àl’époque. En mettant notamment l’accent sur les finances communales, lesquellessont relativement saines, et en enchaînant les dossiers de rénovation de voiries com­munales. Lesquelles ont quasi toutes été refaites, s’est d’ailleurs vanté récemment lemaïeur verlainois. Mais du côté de l’opposition, réduite à la portion congrue durantcette législature, on ne partage pas l’enthousiasme débordant d’Hubert Jonet. Alter­natives a ainsi dénoncé une gestion quelque peu plan­plan de la commune où les édi­les se reposeraient sur leurs acquis. Exemple donné, parmi d’autres : le site web qui,s’il a été refait, ne serait pas vraiment un modèle d’actualisation. Bon point pour lamajorité, cependant : l’aboutissement durant cette législature du “vieux” dossier duhall sportif. Mais des dossiers de ce type, Verlaine n’en compte pas beaucoup…

Les enjeuxLors du scrutin communal du 14 octobre prochain, seules deux listes se présentent

aux électeurs. Celle du bourgmestre Hubert Jonet, soit la liste IC, qui est quelque peurajeunie et qui voudra conforter sa majorité absolue. Face à elle, la liste unique d’op­position Alliance citoyenne, avec à sa tête Bernadette Franck (PS), se compose de can­didats étiquetés PS, CDH et Ecolo. Elle compte également deux transfuges issus de laliste IC et entend donc faire – beaucoup – mieux que lors du scrutin de 2006.

Waremme seraorpheline de GuyCoëme pour cescrutin communal.Cela ne devraitpas empêcher lePS de conserver samajorité absolue.

Villers-le-BouilletNombre d’habitants 6.359.Bourgmestre Christine Collignon (PS)Majorité PS/EcoloOpposition Ensemble

Le bilanLe collège communal a mené à bien le dossier de la construction de la nouvelle mai­

son communale, une maison communale passive réalisée en matériaux écologique.Lors de cette mandature, Villers a été la première commune à obtenir une éolienne ci­toyenne. Les autorités communales ont également mis un terrain à disposition d’unpromoteur afin de permettre à des personnes à revenus moyens d’acquérir une habi­tation peu énergivore à un prix accessible.

Les enjeuxDans cette commune condruzienne où les majorités se font et se défont, le jeu est

ouvert. Ensemble espère cette fois obtenir une majorité absolue afin de ne plus êtretributaire des accords. Le Parti Socialiste et Ecolo repartent aussi aux élections avec lavolonté de l’emporter. Aucun des deux partis n’a, à ce stade, exprimé qu’il avait lamoindre exclusive.

ViséNombre d’habitants 17.457Bourgmestre Marcel NevenMajorité MR-CDHOpposition PS-Écolo

Le bilanMalgré des budgets souvent en déficit, à l’exercice propre, Visé a mené une politique rela­

tivement active sur son territoire. En citant les diverses réalisations, on comprendra quel’objectif principal soutenu par la majorité MR­CDH fut l’amélioration du cadre de vie etdu potentiel attractif de la Cité de l’Oie. On retiendra ces aménagements comme le rond­point devant la Collégiale mais aussi ce gain de place pour les modes doux. La rénovationde la Collégiale, témoin du riche passé de la ville, a pu être concrétisée, tout comme l’amé­nagement d’un vaste parking, à proximité de la gare. En cours, on citera aussi le réaména­gement de la place et, bien sûr, la démolition du charbonnage de Cheratte…

Les enjeuxMoins de 400 voix, voilà ce qui séparait en 2006, à l’issue du scrutin, les deux partis

forts de la commune de Visé, le MR et le PS. Avec 11 sièges pour les libéraux mais 10 siègespour le PS, le MR restait néanmoins maître du jeu… La question qui se pose aujourd’hui estdonc claire : le PS va­t­il continuer son ascension, dépasser le MR (qui avait perdu unsiège) et devenir ainsi LE parti avec qui il faut composer ? Ou les deux partis vont­ils enfins’entendre pour asseoir une majorité confortable ? Ce scénario est possible, les tensionsayant été plus palpables entre la majorité et le conseiller Écolo qu’avec les élus PS… Maisavant tout, il faudra bien sûr tenir compte des effets de 6 ans de majorité sur le CDH quiescompte faire mieux que ses 3 sièges de 2006 et ainsi justifier sa présence au collège.

WanzeNombre d’habitants 13.324Bourgmestre Claude Parmentier (PS)Majorité PS/MROpposition Alliance

Le bilanAvec 12 sièges sur 23, le PS de Wanze avait, au lendemain des élections de 2006,

conservé sa majorité absolue. Elle ne tenait cependant qu’à un fil. C’est pour cetteraison qu’il a ouvert cette majorité au MR. La déclaration de politique générale abien été respectée. L’une des grandes réalisations de la mandature est la création ducentre administratif qui a d’ailleurs été salué par l’ensemble des partis.

Les enjeuxAlors que le CDH et Ecolo se présentent sur des listes pures comme c’est d’ailleurs le

cas du MR, le PS espère faire mieux que lors du dernier scrutin. Ce n’est pas pourautant qu’il se passera de son partenaire MR. La surprise pourrait se situer dans lesrangs du PS. Claude Parmentier espère une dernière fois être bourgmestre. Sa listesera poussée par un Christophe Lacroix de plus en plus populaire.

WasseigesNombre d’habitants 2764Bourgmestre Joseph Haquin (UC)Majorité UCOpposition Epam-Ecolo/Entente communale

Le bilanLa vie politique à Wasseiges est émaillée de tensions entre majorité et opposition.

Le bourgmestre Joseph Haquin, un ancien agriculteur, dirige sa commune d’unemain de fer, avec une conception pour le moins autoritaire et paternaliste de la poli­tique. Avec l’opposition, les rapports sont tendus et les débats au sein du Conseil com­munal inexistants. Le bilan 2006­2012 est contrasté, selon qu’on se place d’un côtéou l’autre de la barrière. Le bourgmestre se félicite de la réalisation d’une crèche àMeeffe, de nouvelles salles de classe à Ambresin, de la réfection de la place de Meeffeet d’avoir gardé les finances saines. L’opposition parle d’imprévoyance budgétairedans de nombreux dossiers, qui a pesé sur les finances. Certaines décisions prises parla majorité ont été cassées au Conseil d’Etat.

Les enjeuxA 72 ans, Joseph Haquin, élu il y a 12 ans, est encore candidat avec son groupe UC

alors qu’il avait annoncé son retrait de la vie politique à la fin de cette mandature.S’il est réélu bourgmestre, il compte bien achever son mandat. L’opposition s’orga­nise et fait bloc pour conquérir le collège communal. Les listes Epam­Ecolo et Ententecommunale fusionnent sous le nom d’Alliance et s’enrichissent de candidats issusd’un mouvement citoyen appelé Alternativ Wasseiges. C’est François Cloux qui enest la tête de liste. Les jeux sont loin d’être faits. Le bourgmestre conserve une certainecote de popularité mais il aura fort à faire face à ce cartel qui rassemble large.

WaimesNombre d’habitants 7207Bourgmestre Albert Mathonet (Entente pour le progrès)Majorité Entente pour le progrès/Option nouvelleOpposition Oser

Le bilanLe chantier d’une nouvelle maison de repos arrive à son terme. Elle sera inaugurée

l’an prochain. Des travaux d’extension de la Maison communale sont en cours. La routequi contourne la carrière de la Warchenne est achevée mais l’ouverture d’un zoning àWaimes, un projet en souffrance depuis 10 ans, se fait toujours attendre.

Les enjeuxOn est passé à deux doigts de la liste unique à Waimes mais en dernière minute, une

deuxième formation présentant neuf candidats, Créons un nouveau monde, a fait sonapparition. Elle accuse la majorité d’avoir usé de “méthodes déloyales et de pressions”pour l’empêcher de constituer sa liste. Voilà qui promet une campagne chaude… Les car­tes politiques sont quelque peu redistribuées puisque le bourgmestre depuis 30 ans, Al­bert Mathonet, quitte la vie politique. Le groupe de l’opposition Oser et son leader RenéThyssen ne se représentent plus. Les deux listes de la majorité, Entente pour le progrès etOption nouvelle, fusionnent sous le nom de Waimes demain. C’est Daniel Stoffels qui latire et qui devrait, sauf énorme surprise, devenir le prochain bourgmestre. Les dossierssur la table à Waimes sont la construction d’un hall omnisports, le développement dutourisme, le parachèvement du nouveau home voire même son extension et le lance­ment d’un zoning industriel.

WelkenraedtNombre d’habitants 9.697Bourgmestre Claude Klenkenberg (PS-IC)Majorité PS-IC/MR-ICOpposition CDH/Ecolo

Le bilanSi le budget 2012, au service ordinaire, était en boni lorsqu’il fut présenté, on ne

s’est pas caché pour déplorer le poids, toujours plus important, que représentent cer­taines dépenses, comme celle destinée à la zone de police, sur les finances communa­les. Dans l’ensemble, la majorité dresse un bilan positif en épinglant quelques réali­sations au cours de cette législature, comme la nouvelle maison de repos ou l’aména­gement du site de la Céramique pour y établir le deuxième centre funéraire del’intercommunale Néomansio.

Les enjeuxLes quatre listes qui se présentent à Welkenraedt sont celles qui sont représentées

au conseil communal. Soit PS­IC, MR­IC, CDH et Ecolo. Ayant obtenu 10 sièges sur21 en 2006, le groupe de Claude Klenkenberg avait conclu un accord de majoritéavec les MR­IC du Premier échevin sortant Jean­Luc Nix. L’un et l’autre représentantles deux plus gros scores avec leurs 1.611 voix pour le Socialiste et 1.006 voix pour leLibéral. Deux hypothèses apparaissent : soit les PS­IC et MR­IC ont effectivement unaccord “bétonné” de future majorité comme le prétend le CDH, soit il n’y a pas d’ac­cord préélectoral et les jeux sont donc ouverts… Tant Claude Klenkenberg que Jean­Luc Nix visent le mayorat. Il conviendrait donc, pour les PS­IC, d’obtenir la majoritéabsolue. Dans le cas contraire, et dans l’hypothèse d’une répartition similaire des siè­ges, il resterait alors à Jean­Luc Nix à s’entendre avec le CDH et Ecolo pour formerune tripartite…

Page 23: Dossier du 2 octobre 2012

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23électionscommunales 2012Villers-le-Bouillet

Nombre d’habitants 6.359.Bourgmestre Christine Collignon (PS)Majorité PS/EcoloOpposition Ensemble

Le bilanLe collège communal a mené à bien le dossier de la construction de la nouvelle mai­

son communale, une maison communale passive réalisée en matériaux écologique.Lors de cette mandature, Villers a été la première commune à obtenir une éolienne ci­toyenne. Les autorités communales ont également mis un terrain à disposition d’unpromoteur afin de permettre à des personnes à revenus moyens d’acquérir une habi­tation peu énergivore à un prix accessible.

Les enjeuxDans cette commune condruzienne où les majorités se font et se défont, le jeu est

ouvert. Ensemble espère cette fois obtenir une majorité absolue afin de ne plus êtretributaire des accords. Le Parti Socialiste et Ecolo repartent aussi aux élections avec lavolonté de l’emporter. Aucun des deux partis n’a, à ce stade, exprimé qu’il avait lamoindre exclusive.

ViséNombre d’habitants 17.457Bourgmestre Marcel NevenMajorité MR-CDHOpposition PS-Écolo

Le bilanMalgré des budgets souvent en déficit, à l’exercice propre, Visé a mené une politique rela­

tivement active sur son territoire. En citant les diverses réalisations, on comprendra quel’objectif principal soutenu par la majorité MR­CDH fut l’amélioration du cadre de vie etdu potentiel attractif de la Cité de l’Oie. On retiendra ces aménagements comme le rond­point devant la Collégiale mais aussi ce gain de place pour les modes doux. La rénovationde la Collégiale, témoin du riche passé de la ville, a pu être concrétisée, tout comme l’amé­nagement d’un vaste parking, à proximité de la gare. En cours, on citera aussi le réaména­gement de la place et, bien sûr, la démolition du charbonnage de Cheratte…

Les enjeuxMoins de 400 voix, voilà ce qui séparait en 2006, à l’issue du scrutin, les deux partis

forts de la commune de Visé, le MR et le PS. Avec 11 sièges pour les libéraux mais 10 siègespour le PS, le MR restait néanmoins maître du jeu… La question qui se pose aujourd’hui estdonc claire : le PS va­t­il continuer son ascension, dépasser le MR (qui avait perdu unsiège) et devenir ainsi LE parti avec qui il faut composer ? Ou les deux partis vont­ils enfins’entendre pour asseoir une majorité confortable ? Ce scénario est possible, les tensionsayant été plus palpables entre la majorité et le conseiller Écolo qu’avec les élus PS… Maisavant tout, il faudra bien sûr tenir compte des effets de 6 ans de majorité sur le CDH quiescompte faire mieux que ses 3 sièges de 2006 et ainsi justifier sa présence au collège.

WanzeNombre d’habitants 13.324Bourgmestre Claude Parmentier (PS)Majorité PS/MROpposition Alliance

Le bilanAvec 12 sièges sur 23, le PS de Wanze avait, au lendemain des élections de 2006,

conservé sa majorité absolue. Elle ne tenait cependant qu’à un fil. C’est pour cetteraison qu’il a ouvert cette majorité au MR. La déclaration de politique générale abien été respectée. L’une des grandes réalisations de la mandature est la création ducentre administratif qui a d’ailleurs été salué par l’ensemble des partis.

Les enjeuxAlors que le CDH et Ecolo se présentent sur des listes pures comme c’est d’ailleurs le

cas du MR, le PS espère faire mieux que lors du dernier scrutin. Ce n’est pas pourautant qu’il se passera de son partenaire MR. La surprise pourrait se situer dans lesrangs du PS. Claude Parmentier espère une dernière fois être bourgmestre. Sa listesera poussée par un Christophe Lacroix de plus en plus populaire.

WasseigesNombre d’habitants 2764Bourgmestre Joseph Haquin (UC)Majorité UCOpposition Epam-Ecolo/Entente communale

Le bilanLa vie politique à Wasseiges est émaillée de tensions entre majorité et opposition.

Le bourgmestre Joseph Haquin, un ancien agriculteur, dirige sa commune d’unemain de fer, avec une conception pour le moins autoritaire et paternaliste de la poli­tique. Avec l’opposition, les rapports sont tendus et les débats au sein du Conseil com­munal inexistants. Le bilan 2006­2012 est contrasté, selon qu’on se place d’un côtéou l’autre de la barrière. Le bourgmestre se félicite de la réalisation d’une crèche àMeeffe, de nouvelles salles de classe à Ambresin, de la réfection de la place de Meeffeet d’avoir gardé les finances saines. L’opposition parle d’imprévoyance budgétairedans de nombreux dossiers, qui a pesé sur les finances. Certaines décisions prises parla majorité ont été cassées au Conseil d’Etat.

Les enjeuxA 72 ans, Joseph Haquin, élu il y a 12 ans, est encore candidat avec son groupe UC

alors qu’il avait annoncé son retrait de la vie politique à la fin de cette mandature.S’il est réélu bourgmestre, il compte bien achever son mandat. L’opposition s’orga­nise et fait bloc pour conquérir le collège communal. Les listes Epam­Ecolo et Ententecommunale fusionnent sous le nom d’Alliance et s’enrichissent de candidats issusd’un mouvement citoyen appelé Alternativ Wasseiges. C’est François Cloux qui enest la tête de liste. Les jeux sont loin d’être faits. Le bourgmestre conserve une certainecote de popularité mais il aura fort à faire face à ce cartel qui rassemble large.

WaimesNombre d’habitants 7207Bourgmestre Albert Mathonet (Entente pour le progrès)Majorité Entente pour le progrès/Option nouvelleOpposition Oser

Le bilanLe chantier d’une nouvelle maison de repos arrive à son terme. Elle sera inaugurée

l’an prochain. Des travaux d’extension de la Maison communale sont en cours. La routequi contourne la carrière de la Warchenne est achevée mais l’ouverture d’un zoning àWaimes, un projet en souffrance depuis 10 ans, se fait toujours attendre.

Les enjeuxOn est passé à deux doigts de la liste unique à Waimes mais en dernière minute, une

deuxième formation présentant neuf candidats, Créons un nouveau monde, a fait sonapparition. Elle accuse la majorité d’avoir usé de “méthodes déloyales et de pressions”pour l’empêcher de constituer sa liste. Voilà qui promet une campagne chaude… Les car­tes politiques sont quelque peu redistribuées puisque le bourgmestre depuis 30 ans, Al­bert Mathonet, quitte la vie politique. Le groupe de l’opposition Oser et son leader RenéThyssen ne se représentent plus. Les deux listes de la majorité, Entente pour le progrès etOption nouvelle, fusionnent sous le nom de Waimes demain. C’est Daniel Stoffels qui latire et qui devrait, sauf énorme surprise, devenir le prochain bourgmestre. Les dossierssur la table à Waimes sont la construction d’un hall omnisports, le développement dutourisme, le parachèvement du nouveau home voire même son extension et le lance­ment d’un zoning industriel.

WelkenraedtNombre d’habitants 9.697Bourgmestre Claude Klenkenberg (PS-IC)Majorité PS-IC/MR-ICOpposition CDH/Ecolo

Le bilanSi le budget 2012, au service ordinaire, était en boni lorsqu’il fut présenté, on ne

s’est pas caché pour déplorer le poids, toujours plus important, que représentent cer­taines dépenses, comme celle destinée à la zone de police, sur les finances communa­les. Dans l’ensemble, la majorité dresse un bilan positif en épinglant quelques réali­sations au cours de cette législature, comme la nouvelle maison de repos ou l’aména­gement du site de la Céramique pour y établir le deuxième centre funéraire del’intercommunale Néomansio.

Les enjeuxLes quatre listes qui se présentent à Welkenraedt sont celles qui sont représentées

au conseil communal. Soit PS­IC, MR­IC, CDH et Ecolo. Ayant obtenu 10 sièges sur21 en 2006, le groupe de Claude Klenkenberg avait conclu un accord de majoritéavec les MR­IC du Premier échevin sortant Jean­Luc Nix. L’un et l’autre représentantles deux plus gros scores avec leurs 1.611 voix pour le Socialiste et 1.006 voix pour leLibéral. Deux hypothèses apparaissent : soit les PS­IC et MR­IC ont effectivement unaccord “bétonné” de future majorité comme le prétend le CDH, soit il n’y a pas d’ac­cord préélectoral et les jeux sont donc ouverts… Tant Claude Klenkenberg que Jean­Luc Nix visent le mayorat. Il conviendrait donc, pour les PS­IC, d’obtenir la majoritéabsolue. Dans le cas contraire, et dans l’hypothèse d’une répartition similaire des siè­ges, il resterait alors à Jean­Luc Nix à s’entendre avec le CDH et Ecolo pour formerune tripartite…

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