dossier de presse theatre/arts de la piste 2014/2015

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DOSSIER DE PRESSE THEâTRE - ARTS DE LA PISTE Contact presse Marie-Christine London Tél. 01 60 34 53 93 / 06 33 44 89 26 - [email protected]

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Dossier de Presse Théâtre et arts de la piste Saison 2014/2015

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dossier de presse theâtre - arts de la piste

Contact presse Marie-Christine London Tél. 01 60 34 53 93 / 06 33 44 89 26 - [email protected]

Scène nationale de Sénart Direction Jean-Michel Puiffe

La CoupoLe Rue Jean-François Millet 77385 Combs-la-Ville Cedex

La Rotonde Place du 14 juillet 77550 Moissy-Cramayel

www.scenenationale-senart.com

Accueil, réservations Tél. 01 60 34 53 60 [email protected] Billetterie en ligne www.scenenationale-senart.com

infos pratiques

Contact presse Marie-Christine London Tél. 01 60 34 53 93 / 06 33 44 89 [email protected]

Espace presse en ligne www.scenenationale-senart.com Accès pages pro / Espace presse Login : snspresse Mot de passe : snspresse Visuels libres de droits en téléchargement dans cet espace.

Partenaires média pour la saison 2014/2015

Scène nationale de Sénart

1 L’excursion chez les gens (théâtre à domicile) Compagnie O.p.U.S >du 23 au 28 septembre

2 Les moulins de Monsieur Noël Compagnie O.p.U.S >du 2 au 4 octobre

3 Savoir vivre Pierre Desproges Catherine Matisse - Michel Didym - CDN Nancy Lorraine >les 16 et 17 octobre

4 Histoire d’une vie pRoduCtion

Aharon Appelfeld - Bernard Levy - Cie Lire aux éclats avec Thierry Bosc >du 4 au 6 novembre

5 Asie - Amérique - Adieu Tartar(e) >les 13, 14 et 16 novembre

6 Afrique Tartar(e) - JR >le 15 novembre

7 Elle brûle Mariette Navarro - Caroline Guiela Nguyen Les Hommes Approximatifs >du 18 au 20 novembre

8 Risotto Amedeo Fago et Fabrizio Beggiato >du 2 au 4 décembre

9 Les déterritorialisations du vecteur Frédéric Ferrer - Compagnie Vertical Détour >le 6 décembre

10 Please, continue (Hamlet) Yan Duyvendak - Roger Bernat >les 16 et 17 décembre

11 Savoir enfin qui nous buvons Sébastien Barrier >le 10 janvier

12 Il n’est pas encore minuit CopRoduCtion

Compagnie XY - Luc Touzé >du 13 au 17 janvier

13 Tartuffe ou l’imposteur CopRoduCtion Molière - Benoît Lambert - Théâtre Dijon Bourgogne, CDN >du 27 au 30 janvier

de septembre 2014 à février 2015

Et aussi 14 Le Campement

15 Nouveau rendez-vous : les curieuXSamedis

16 Les productions en tournée

17 Les actions culturelles

Saison thÉâtre-arts de la piste

>du mardi 23 au dimanche 28 septembre

ThéâTre à domicile

L’excursion chez les gens

Cie O.p.U.S

>DistributionConception et interprétation Chantal Joblon et Pascal Rome Mise en scène Pascal Rome

Coproduction Les 3T, Théâtres de Châtellerault ; Le Théâtre, Scène nationale d’Angoulême ; La Maison des Arts de Brioux-sur-Boutonne ; Les Usines Boinot, CNAR de Niort ; Le Carré-Les Colonnes, Scène Convention-née de Saint-Médard-en-Jalles ; La Ville de Tremblay en France ; La Ville de Champigny-sur-Marne

La compagnie OpUS est conventionnée par la DRAC Poitou- Charentes et est soutenue par la région Poitou-Charentes. Elle est compagnie associée au Théâtre d’Angoulême.

>Calendrier

à 19h30mardi 23 à Chevry-Cossigny

mercredi 24 à Héricyjeudi 25 à Villecresnes

vendredi 26 à Combs-la-Villesamedi 27 à Évry-Grégy S/Yerres

à 12hdimanche 28 à Brunoy

Genre : théâtre à domicile Durée : 1h30 Visuel © DR

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L’excursion chez les gensCie O.p.U.S

Le spectacleComme son nom l’indique, cette proposition a lieu chez les vrais gens, plus précisément chez des vrais gens jouant le rôle d’hébergeants ayant accueilli Mme Champolleau durant le temps de l’excursion. le public est invité à parti-ciper à une soirée conviviale de fin de séjour ; cette soirée est animée par Mr Gauthier, factotum de la maison de retraite. les hébergeants convient amis, voisins et autres spectateurs. au cours de cette soirée participative, il est question de rencontres et de découvertes. on parle de la Bourgogne, de ses vins, de son jambon persillé, mais aussi de gastronomie d’ailleurs, de terroir et de culture. large place est faite à la surprise, à la curiosité, au théâtre de proximité et aux jeux de société...

Note d’intentionLes différentes incursions de Mme Champolleau et de Serge Gauthier qu’elles soit intimes ou délibérément publiques, permettent de mesurer combien ce duo est en mesure d’installer une complicité immédiate avec ses interlocuteurs. Elles créent une relation décomplexée et empreinte de sympathie à priori. Elles ouvrent les portes d’un théâtre de connivences et de sensations, insoupçonné, différent et culotté. C’est dans ce théâtre là que nous avons envie d’entrer aujourd’hui, pour gommer les artifices, houspiller les frontières, sortir du cadre, provoquer l’étonnement et retrouver de la proximité. C’est ce théâtre là que nous avons envie de pratiquer, pour trouver une forme qui nous corresponde, joyeuse, inventive, populaire et exigeante.

Le principe Les spectacles d’OpUS ont en commun un langage théâtral où la fiction vient bousculer le réel (à moins que ce ne soit l’inverse…) Nos créations s’adossent au jeu naturel des comédiens ; à travers le décalage, la sincérité et l’humour, elles tentent d’embarquer le public dans des tranches de vie nourries de « vraies fausses » relations humaines.C’est au coeur de ce faisceau de nouveaux « codes » plus ou moins déroutants que le spectateur de L’Excursion se fera balloter de façon tendre et jubilatoire ; c’est là qu’il découvrira un théâtre différent, nourri de sensations et proche de lui.

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Mme Champolleau et Serge Gauthier

Mme Champolleau et Serge Gauthier sont deux personnages nés en 2009 avec un spectacle de la compagnie opus : « La quermesse de Ménetreux ». Depuis plusieurs années, ils ont pris de l’indépendance ; ils ont exploré diverses situa-tions d’autonomie alimentées de relations sincères et spontanées, de rencontres et de conversations. Mme Champolleau et Serge Gauthier, pensionnaires de la maison de retraite « la Providence », participent à une excursion organisée. Ils profitent d’un moment de temps libre pour aller converser avec les habitants…

La compagnie O.p.U.S.Depuis plus de 10 ans, O.p.U.S. «phabrique» des arts plutôt populaires… Sous l’impulsion de Pascal Rome, le théâtre de la compagnie O.p.U.S. explore les petits recoins de la vie. C’est une sorte d’observatoire des gens modestes… C’est parfois un atelier graisseux où se bricolent de jubilatoires pièces à conviction… C’est aussi, dit-on, un musée contemporain de la bonne humeur… Mais c’est surtout un espace de créations singulières où des histoires presque vraies viennent s’enrouler autour d’imaginaires excroissances du réel… Aujourd’hui, grâce à une belle équipe de compagnons de route, l’activité d’O.p.U.S. s’équilibre entre tournée du répertoire et créations tous azimuths !

>du jeudi 2 au samedi 4 octobre

La Coupole, Combs-la-ville

Les moulins de Monsieur Noël

Cie O.p.U.S

>DistributionConception, interprétation Dominique Giroud, Pascal Rome Mise en scène Pascal Rome

Coproducteurs : Le Théâtre d’Angoulême, Scène Natio-nale / Le Centre National des Arts de la Rue en Poitou-Charentes (Niort) / La compagnie OpUS.Les objets mécaniques ont été réalisés avec le soutien du Fourneau CNAR de Brest l’ADCA22 / Le réseau Au Fil de l’Eau (le pays de Guingamp, la communauté de communes du pays de Belle-Isle-en-Terre) / Le Petit Écho de la Mode à Châtelaudren Études et chantiers de Bretagne / Le Moulin de Palacret à Saint-Laurent-de-Bégard.

La compagnie OpUS est conventionnée par la DRAC Poitou-Charentes et est soutenue par la région Poitou-Charentes. Elle est compagnie associée au Théâtre d’Angoulême. Les Moulins de Monsieur Noël ont fait l’objet de résidence de création à la scène nationale et au musée d’Angoulême

>Calendrier jeudi 2 octobre à 19h30

vendredi 3 octobre à 20h30samedi 4 octobre à 20h30

Genre : théâtreDurée : 1h10

Visuel © Alexandre Giraud

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Les moulins de Monsieur Noël Cie O.p.U.S

Le spectacleIl y a presque un demi siècle, Les Moulins de Monsieur Noël alimentaient en histoires à dormir debout la vie locale de Kerostrabell, pittoresque village imaginaire situé entre Guingamp et Lannion.Ces curiosités mécaniques, réalisées par certains habitants pour « faire tourner des âneries dans le sens contraire des aiguilles à tricoter », ont été sauvées par un cantonnier à la retraite amoureux des bricolages naïfs.

Le Conservatoire des Curiosités, potentiel musée fictif des Arts Singuliers, a encouragé les bénévoles de l’office de tourisme de Kerostrabell à rassembler ces éléments majeurs de leur patrimoine afin de constituer une exposition itiné-rante.

Spectacle en deux parties et sur deux espaces distincts : le prologue et la visite. La première partie repose sur un principe de conférence au didactisme approximatif : elle permet, à l’aide de supports audiovisuels désuets, d’aborder les généralités et les grandes lignes du projet. Elle donne également l’occasion de faire connaissance avec les deux personnages, Mr Romet et Mme Petit, respectivement responsables du Conservatoire des Curiosités et de l’office de tourisme de Kerostrabell.

La seconde partie est une visite accompagnée de l’exposition des Moulins de Monsieur Noël. Elle permet, à travers divers ressorts et rebondissements inopinés, de découvrir les curiosités hydromobiles et les témoignages enregistrés.

Avis aux amoureux de la Bretagne, des dynamos, et des objets loufoques : du moulin à faire bailler les huîtres au moulin à détricoter les écharpes, cette exposition décalée chargée d’histoires et d’insolites témoins du passé devrait vous parler du pays en déroulant de la poésie… !

Note d’intention

Voici plus de 10 ans que les spectacles d’OPUS vont et viennent entre le théâtre et la vie, observant le réel et le transformant de façon plutôt jubilatoire. Dans ce spectacle, nous prolongerons la mission de notre Conservatoire des Curiosités en explorant de nouvelles strates du patrimoine imaginaire…

Nous jouerons avec un livre de géographie arbitraire, avec un livre d’histoire paradoxal, avec des curiosités hydromo-biles désormais déshydratées et avec des conférenciers parfois hasardeux. À travers un regard croisé plein de ten-dresse et d’humanité, nous convoquerons la surprise et la bonne humeur pour célébrer une nouvelle fois l’éloge de l’inutile.

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la compagnie o.p.U.s. “phabrique” donc des univers familiers, toujours un peu loufoques et nostalgiques de temps qui n’ont jamais vraiment existé. elle privilégie le faux vernaculaire pour rendre hommage à l’héroïsme ordi-naire dans une poésie du traviole. avec ce zeste de décalage, juste ce qu’il faut pour faire un pas de côté, laisser la philosophie du peu affleurer et, alors, regarder autrement la vie.

La compagnie O.p.U.S.Sous l’impulsion de Pascal Rome, le théâtre de la compagnie O.p.U.S. explore les petits recoins de la vie. C’est une sorte d’observatoire des gens modestes… C’est parfois un atelier graisseux où se bricolent de jubilatoires pièces à conviction… C’est aussi, dit-on, un musée contemporain de la bonne humeur… Mais c’est surtout un espace de créations singulières où des histoires presque vraies viennent s’enrouler autour d’imaginaires excroissances du réel… Aujourd’hui, grâce à une belle équipe de compagnons de route, l’activité d’O.p.U.S. s’équilibre entre tournée du répertoire et créations tous azimuths !

>les jeudi 16 et vendredi 17 octobre

La Rotonde, Moissy-Cramayel

Savoir vivre

Pierre DesprogesCatherine Matisse et Michel Didym

>Distribution Textes Pierre Desproges Mise en scène, interprétation Catherine Matisse, Michel Didym Assistés de Odile Kieffer, Anne-Marion Gallois Scénographie, lumières Olivier Irthum Collaboration artistique Bruno Ricci, Éric Lehembre Musique Vassia Zagar Costumes Christine Brottes Maquillages Justine Valence avec la complicité de Christine Murillo, Dominique Valadié

Production Théâtre de la Manufacture, Centre Dramatique National Nancy-Lorraine ; Théâtre d’été en Lorraine

>Calendrier

jeudi 16 octobre à 19h30 vendredi 17 octobre à 20h30

Genre : Théâtre Durée : 1h15

Visuel © Éric Didym

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Savoir vivre Pierre Desproges - Michel Didym - Catherine Matisse - CDN Nancy Lorraine

Le spectacleCatherine Matisse et Michel Didym atterrissent là, sur un plateau qui clignote, dans cette oeuvre avec laquelle ils jonglent en connaisseurs avertis, gourmands de sottise comme s’ils venaient de faire quelque bonne farce qu’ils s’appréteraient à réitérer illico. Tantôt ils ont la méchanceté épidermique et l’égoïsme chevillé au corps des Monstres de Dino Risi, tantôt ils philosophent, tantôt ils soupèsent l’homme et la femme. Un crabe rôde. Ça décape et, sou-vent, ça dérape. Des dizaines de personnages les traversent dans une errance chaotique qui les conduit d’un péage d’autoroute près de Valence à une station service de Mâcon, avec bifurcation par Paris. On rencontre une petite fille qui a des difficultés pour écrire un poème à sa maman, Adam et Eve qui, elle, « croque dans la Golden maudite », Dieu, bien sûr, et le parrain en mauvais esprit, le comique au nez turgescent W.C. Fields « puni par le Bon Dieu qui lui a donné un prénom de chiottes », la mère Triploux et « ses pieds de mouton marinés au Martini arrosés d’un Boulaouane 75 ». De la création du monde à l’Apocalypse avec des « corbeaux écrasés, des Batailles à coups de cric, les résultats du Top 50 » et le règlement de compte de la médecine arrogante, le délire sarcastique n’a pas de bornes. Le savoir-vivre est la somme des interdits qui jalonnent la vie d’un être civilisé c’est-à-dire coincé entre les règles du savoir-naître et celles du savoir-mourir. Pierre Desproges est bien celui qui répondit à une lettre du Trésor public en commençant par « Mon cher Trésor».

Note d’intention C’est à la librairie de Théâtre Ouvert en feuilletant les éditions Actes Sud Papiers que j’ai vraiment découvert Pierre Des-proges. Je ne l’avais jamais vu à la télévision. J’ai alors aimé furieusement, au delà de l’homme, de l’acteur, du bouffon tragique : l’auteur. L’interprète fulgurant totalement atypique qu’était Pierre Desproges a fait oublier qu’il était aussi un grand dramaturge. Comme si l’acteur et son génie faisaient écran à l’auteur. C’est de cette passion pour son écriture qu’est né le spectacle Les Animaux ne savent pas qu’ils vont mourir, au Théâtre des Abbesses. La lecture des Inédits que j’ai recherchés laissait apparaître un autre versant de l’auteur, plus ambivalent et sombre, plus complexe et lyrique parfois bêtement taxé de misogynie.

C’est cette face méconnue de son écriture qui me donna envie de créer ce deuxième spectacle où je fais appel à un duo pour modifier l’écoute de cet auteur, et ainsi révéler au public l’irrévérence et la violence comique de cette langue exempte de vulgarité. Aujourd’hui, une nouvelle génération peut découvrir avec délice cette langue fracassante et jubila-toire où la pensée du monde et le regard acéré de Desproges met à nu nos aspirations. Il y a en effet dissection de nos fragilités. Humour et politique sont teintés de gravité, nous sommes amenés à observer et comprendre l’inconfort des idées. Cette écriture est à la jonction de deux mondes, comme si elle provenait du classicisme français dans ce qu’elle a de plus écrit, et rejoignait soudainement une fulgurance presque insolente. Nous jouons ici avec une langue souple et pirouette à l’image du funambule à qui le vide ne fait pas peur, et risquant des raccourcis périlleux d’apparence arbi-traire. Pierre Desproges a le courage de la haine. Ce théâtre dont il nous parle lui même avec force et lucidité n’exclut personne. L’individuel et le collectif y ont place. Son écriture rend hommage à l’humanité en engageant sa splendeur et son horreur. Michel Didym, metteur en scène

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Champion de la provocation, pierre desproges haïssait la médiocrité qui le lui rendait bien d’ailleurs, mais il préférait en rire plutôt qu’en désespérer. plume taillée au scalpel et trempée dans le vitriol, l’humoriste a tout attaqué, de la religion aux enfants, en passant par le cancer. Michel didym et Catherine Matisse, en passeurs convaincus, l’ont bien compris : c’est dans le venin que l’on fait les meilleurs vaccins contre les tabous.

Savoir vivre Pierre Desproges - Michel Didym - Catherine Matisse - CDN Nancy Lorraine

Catherine Matisse comédienne

Avant son entrée au Conservatoire de Paris en 1982, elle travaille notamment avec Jean-Pierre Vincent, Jean-Paul Cham bas et Michel Deutsch à Strasbourg Elle a joué sous la direction de Alain Françon (Chambres de Philippe Minya-na), Stuart Seide (Le Changeon de Middleton), Michel Dubois (La chambre et le temps de Botho Strauss), René Loyon (Les visiteurs de Botho Strauss), Michel Didym (Lisbeth est complétement pétée de Armando Llamas, Ruines romaines de Philippe Minyana, Le dernier sursaut de Michel Vinaver, Chasse aux rats de Peter Turini, Le Miracle de Gyorgy Schwajda, Sallinger de Bernard-Marie Koltès et Ma Famille de Carlos Liscano, Oreilles tombantes, groin presque cylin-drique de Marcelo Bertuccio, Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti), de Véronique Bellegarde (La main dans le bocal dans la boite dans le train de Pedro Sedlinsky La cheminée de Maigarit Minkov, Le Bestiaire animé de Jacques Rebotier, faRbEn de Mathieu Bertholet), Pierre Pradinas (Georges Dandin de Molière), Enzo Cormann (L’autre de Enzo Cormann), Laurent Laffargue (Quai ouest de Bernard-Marie Koltès), Alain et Daniel Berlioux (Acte de Lars Noren). Elle travaille régulièrement pour France Culture avec Claude Guerre sur des textes de Michel Vinaver, Rodrigo Garcia... Elle participe également à la Mousson d’été.

Michel Didym metteur en scène et comédien

Après une formation à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Michel Didym a joué, notamment, sous la direction de Georges Lavaudant et d’Alain Françon dont il a été l’assistant sur plusieurs spectacles. En 1986, il est membre fondateur des APA (Acteurs Producteurs Associés) avec André Wilms, Evelyne Didi, Anouk Grimberg, André Marcon, Sophie Loukachevsky, Anne Alvaro, et réalise sa première mise en scène en collaboration avec Charles Berling, Succubation d’incube, d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité. En 1989, lauréat du prix Villa Médicis-hors les murs, il dirige plusieurs ateliers à New York et à San Francisco sur des textes contemporains fran-çais. À son retour, en 1990, il fonde en Lorraine, la Compagnie Boomerang dont le travail est résolument tourné vers le répertoire contemporain. En 2001, il fonde La Meec (Maison européenne des écritures contemporaines) qui a pour mission de favoriser l’échange de textes, la traduction d’auteurs français et européens et leur création, et collabore avec la Comédie-Française : la Mousson d’été à Paris. A l’instigation de la Maison Antoine Vitez, il poursuit la découverte et la promotion d’écritures des pays de l’Est au Festival d’Avignon et entame un partenariat avec France Culture et la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon. Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine En novembre 2001 il crée à la demande de Marcel Bozonnet nouvel administrateur de la Comédie Française, Le Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis au Théâtre du Vieux Colombier et en Lorraine. En 2002, il crée Et puis quand le jour s’est levé, je me suis endormie de Serge Valletti et Normalement de Christine Angot au Théâtre National de la Colline. Il est directeur artistique de Tintas Frescas en Amérique latine, organisée par L’AFAA (Ministère des affaires étrangères) en 2003-2004. Ses dernières créations sont Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir de Pierre Desproges (Théâtre de la Ville – Paris), Divans (Mousson d’été, Mexico, Berlin), Lizbeth esta completamente trabada de Armando Llamas (Théâtre national de Bogota – Colombie), Histoires d’Hommes de Xavier Durringer avec Judith Magre (Molière 2006), Ma Famille de l’uruguayen Carlos Liscano, Poeub de Serge Valletti aux Célestins– Théâtre de Lyon et au Théâtre National de La Colline, Face de Cuillère de Lee Hall avec Romane Bohringer au Théâtre des Abbesses –Théâtre de la Ville de Paris, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti au Théâtre du Gymnase de Marseille, La Séparation des Songes de Jean Dela-broy à Théâtre Ouvert, Le Mardi à Monoprix de Emmanuel Darley à Théâtre Ouvert. En janvier 2015, il créera Le Malade imaginaire de Molière. Michel Didym est directeur du Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine depuis le 1er janvier 2010. Il y instaure de nouveaux événements comme le Festival RING (Rencontres Internationales des Nouvelles Générations), Neue Stücke (Semaine de la dramaturgie allemande), et le Théâtre d’été (spectacle itinérant en Région Lorraine, Luxembourg et Allemagne).

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>du mardi 4 au jeudi 6 novembre

La Coupole, Combs-la-Ville

Histoire d’une vie

Aharon Appelfeld - Bernard LevyCie Lire aux éclats production déléguée Scène nationale de Sénart

>DistributionTexte Aharon Appelfeld Traduction Valérie Zénatti Adaptation Jean-Luc Vincent Bernard Levy Mise en scène Bernard Levy Assisté de Jean-Luc Vincent Scé-nographie Giulio Lichtner Lumières Christian Pinaud Vidéo Romain Vuillet Son Xavier Jacquot Costumes Séverine Thiebault - Avec Thierry Bosc

Production déléguée Scène nationale de Sénart

Coproduction Compagnie Lire aux éclats ; MC2 : Grenoble ; L’Espace des arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône ; Scène nationale d’Albi ; La Passerelle Scène nationale, Saint-Brieuc ; Scène nationale de Sénart

>CalendrierCréation le mardi 4 novembre à 20h30

mercredi 5 novembre à 19h30jeudi 6 novembre à 19h30

Genre : Théâtre Durée : environ 1h30

Visuel © Georges Lambert

Voir la tournée p 16

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CrÉatioN

Histoire d’une vieAharon Appelfeld - Bernard Levy - Cie Lire aux éclats

Note d’intentionCe sont différents lieux de vie qui se sont enchaînés les uns aux autres dans la mémoire, et convulsent encore. Une grande part est perdue, une autre a été dévorée par l’oubli. Ce qui restait semblait n’être rien, sur le moment, et pour-tant, fragment après fragment, j’ai senti que ce n’étaient pas seulement les années qui les unissaient, mais aussi une forme de sens.

J’ai découvert l’oeuvre d’Aharon Appelfeld il y a plus de 10 ans. La complexité de son univers fictionnel, la simplicité de sa langue et la sensibilité de ses interrogations me touchent à chaque nouveau livre que je lis. En 2004, paraissait Histoire d’une vie (Prix Médicis étranger), son premier livre explicitement autobiographique. Je fus frappé par la force du combat qu’il y décrit : son combat pour devenir écrivain en acceptant ce qu’il est et d’où il vient. C’est ce parcours que je désire aujourd’hui mettre sur scène. Je ressens une proximité unique avec cet écrivain. Ce qu’il écrit fait sans doute écho à ma propre vie, non dans les faits bien sûr, mais dans cette volonté farouche de s’arracher à tout déterminisme en écrivant sa propre histoire. Lui par la littérature, moi par le théâtre.

Le parcours d’Aharon Appelfeld est unique : orphelin à 8 ans, il va s’échapper d’un camp ukrainien et errer seul dans les forêts jusqu’à la fin de la guerre. À 13 ans, il débarque en Israël. Commence alors la lente et douloureuse prise de conscience de sa vocation littéraire. Il est aujourd’hui l’un des plus grands écrivains israéliens vivants. Il a 80 ans et vit à Jérusalem. Cette trajectoire est pour moi celle d’un véritable héros. Histoire d’une vie, c’est le récit à la première per-sonne d’une lutte. Une lutte pour reconstituer sa mémoire, pour accepter de trouver le silence qui l’a entouré pendantla guerre et le faire revenir vers lui, car « dans ce silence était cachée mon âme ». Une lutte pour ne pas perdre sa langue maternelle tout en acceptant d’en faire sienne une autre, l’Hébreu. Un combat permanent entre le présent, celui de l’homme nouveau israélien, et le passé, celui de l’enfant juif rescapé des camps.

L’écriture est simple, économe. Elle mêle fragments de mémoire et réflexions sur la langue, la mémoire et l’identité, avec une grande finesse et une grande émotion. J’ai le sentiment que le théâtre peut naître de cette parole, de ce drame constitué par la lutte d’un homme pour devenir lui-même. À travers la voix d’un acteur, la musique, si présente dans l’oeuvre d’Appelfeld, le mélange des sons et des langues, on pourra faire entendre et amplifier cette écriture unique et donner à voir le combat d’un homme traversé par des forces contradictoires. Paradoxalement, du récit d’une vie sisingulière se dégage l’universalité de la quête menée par tout homme : la quête d’une histoire individuelle et personnelle que l’on construit à la fois avec et contre les déterminismes historiques et culturels.

Bernard Levy, Jean-Luc Vincent

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Bernard levy propose une adaptation scénique, sensible et épurée, du magnifique roman autobiographique, Histoire d’une vie, de l’auteur israélien aharon appelfeld. sur scène, un homme seul, interprété par le comédien thierry Bosc, retrace son parcours et s’interroge sur la façon dont il a dû apprivoiser son passé et les expériences les plus terribles pour devenir écrivain.

Histoire d’une vieAharon Appelfeld - Bernard Levy - Cie Lire aux éclats 4

Aharon AppelfeldAharon Appelfeld est né en 1932 à Czernowitz en Bucovine. Ses parents, des juifs assimilés influents, parlaient l’alle-mand, le ruthène, le français et le roumain. Quand la guerre éclate, sa famille est envoyée dans un ghetto. En 1940 sa mère est tuée, son père et lui sont séparés et déportés. À l’automne 1942, Aharon Appelfeld s’évade du camp de Transnistrie. Il a dix ans. Recueilli en 1945 par l’Armée rouge, il traverse l’Europe pendant des mois avec un groupe d’adolescents orphelins, arrive en Italie et, grâce à une association juive, s’embarque clandestinement pour la Palestine où il arrive en 1946. C’est le début d’un long apprentissage. Pris en charge par l’Alyat Hanoar, il doit se former à la vie des kibboutzim et apprendre l’hébreu. Suivent l’armée (en 1949) et l’université (1952-1956) où il choisit d’étudier les littératures yiddish et hébraïque, ainsi que la mystique juive. Ses professeurs sont Martin Buber, Gershom Scholem, Ernest Simon, Yehezkiel Kaufman. Comme lui, ils ont une double culture, mais c’est sa rencontre avec Shaï Agnon qui le convainc que « le passé, même le plus dur, n’est pas une tare ou une honte mais une mine de vie ». À la fin desannées 1950, il décide de se tourner vers la littérature et se met à écrire, en hébreu, sa « langue maternelle adoptive ». À la fin des années 1980, Philip Roth découvre son oeuvre avec émerveillement et fait de lui l’un des personnages de son roman, Opération Shylock. Un demi-siècle plus tard, Aharon Appelfeld, devenu l’un des plus grands écrivains juifs de notre temps, a publié une trentaine de livres, principalement des recueils de nouvelles et des romans.

Bernard Levy metteur en scène

C’est Formé à l’EDA puis au Conservatoire national entre 1985 et 1988, Bernard Levy est metteur en scène et tra-vaille comme comédien pour le théâtre et le cinéma. En 1994, il crée la compagnie Lire aux éclats, avec laquelle il met en scène Entre chien et loup, la véritable histoire de Ah Q de Christoph Hein, Saleté de Robert Schneider, L’Échange de Paul Claudel. Il participe avec d’autres metteurs en scène à deux créations collectives pour la Scène nationale de Sénart : en 1999, Histoires courtes, mais vraies, et en 2000, Donnez-nous des nouvelles du monde. Il est l’assistant à la mise en scène aux côtés de Georges Lavaudant pour L’Orestie, Fanfares et Un Fil à la patte. Après Un coeur attaché sous la lune (2002) de Serge Valetti, Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2003), Bérénice de Racine (2006), il crée : Fin de partie de Beckett créé en 2006 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet, Le Neveu de Wittgenstein deThomas Bernhard créé en 2007 au Théâtre national de Chaillot, En attendant Godot de Samuel Beckett créé en 2009 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet, et L’Échange, nouvelle création de Paul Claudel créé en 2011 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet.En 2011, il crée Didon et Énée de Henry Purcell sa première mise en scène pour l’opéra.

Thierry Bosc comédien

Issu du Théâtre de l’Aquarium, Thierry Bosc a travaillé depuis, notamment, avec Dan Jemmett, Guillaume Delaveaux, André Engel, Irina Brook, Matthias Langhoff, Stuart Seide, Hélène Vincent, Jacques Nichet, Claude Yersin, Jean-Pierre Vincent, Thierry Roisin, Jean-Paul Wenzel, Jean-Louis Hourdin, Carole Thibaut, Krystian Lupa…

Avec Bernard Levy, il joue dans Fin de Partie et En attendant Godot de Samuel Beckett. Au cinéma, il a travaillé avec Costa Gavras, Arnaud des Pallières, Arnaud Despléchin, Christine Laurent, Roger Planchon, Didier Bourdon, Fabien Gorgeart, Serge Lalou, Loïc Portron, Jean-Pierre Thorn, Frank Mancuso…

le dossier de presse complet de Histoire d’une vie, est disponible sur simple demande ou téléchargeable depuis l’espace presse de notre site internet www.scenenationale-senart.com

Contact presse nationale pour Histoire d’une vieagence plan BeyDorothée [email protected]. 01 48 06 52 27

Asie - Amérique - Adieu... 5

>les jeudi 13, vendredi 14 et dimanche 16 novembre

Hors les murs (Melun, Vert Saint Denis, Nandy)

Tartar(e)

>DistributionConception et interprétation Jean-Georges Tartar(e)

ASIE0, 1, 2 (zéro, Inde) Coproduction Agence Tartar(e) ; Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des arts de la rue

AMÉRIQUEÂme américaine Coproduction Agence Tartar(e) ; Villeurbanne Spectacles Vivants ; Les Ateliers Frappaz

ADIEU Production Agence Tartar(e)

>Calendrier0, 1, 2 (zéro, Inde)

le jeudi 13 novembre à 19h30Caves de la Côte d’Or, Melun

Soirée spéciale spectacle + dégustation de vins Supplément de 18 €

Âme américaine le vendredi 14 novembre à 20h30

Ferme des arts, Vert-Saint-Denis

Adieu le dimanche 16 novembre à 17h

Conservatoire municipal Espace Montand, Nandy

Genre : ThéâtreVisuel © Bernard Vital Volerie

5Asie - Amérique - Adieu...Tartar(e)

Les spectacles Jean-Georges dit Tartar(e) est plutôt du matin, palabre dans la langue de Victor Hugo, emprunte des chemins de traverse pour mieux digresser sur l’actualité et cultive un sens patenté pour l’échappée inopinée. Sa tchatche éru-dite, généreuse, engagée et sans tabou, fait de ce vagabond du monde une vraie légende du macadam.

0, 1, 2 (zéro, inde) Fou de mathématiques, Tartar(e) est parti en Inde à la rencontre des descendants des inventeurs du zéro, les ascètes jaïns. Il a vendu sa télé pour se payer le voyage et tailler le bout de gras mathématique avec un ascète prénommé 108… Avec un humour, parfois polémique, il raconte aussi l’Inde et ses émotions

âme américaine Au prétexte d’y rencontrer un sosie, Tartar(e) est allé en Haïti interroger l’altérité. Poète d’une virulence stupéfaite, le sosie broiera toute tentation littéraire de Tartar(e), avant de lui confier un hallucinant message pour ses specta-teurs.

adieuInvité à un festival de conte au milieu du désert, Tartar(e) rencontre un rebelle devenu chef d’état qui l’initie à l’esprit de la parole. Encore une fois, “ce clochard céleste” nous offre un feu d’artifice de digressions nourries de philosophie orientale, africaine et américaine.

Tartar(e)D’aucuns diront de Tartar(e) qu’il est poète ou comédien. Lui se définit comme « être-là », titre que lui offrit Antoine Vitez. Il s’est imposé dans le théâtre de rue comme un improvisateur né, docteur ès palabre, « griot blanc ». Sa parole est libre, impertinente et subversive. « Je plante le décor dans mes mots, mes éclairages sont mes tournures et la rhéto-rique ma scène» dit cet inépuisable voyageur qui met son inspiration, alchimie personnelle de gravité et d’humourau service d’une lecture vive et polémique du monde dont il est citoyen, ou, comme il préfère le dire : « polycabaniste multicontinental donc citoyen-nuage ».

En témoignent ses spectacles qui disent comment il « bouffe la terre avant qu’elle ne le bouffe ». Ecrivain, il est auteur du Grand Fictionnaire du théâtre de la rue et des boniments contemporains dans lequel il « raille le grotesque et chevau-chant le corrosif, traque les lieux communs, fanfaronnades et vacuités pour les rendre inutilisables à jamais».

reconnaissable entre mille, tartar(e) est un griot blanc qui officie à l’ombre des baobabs, torse et pieds nus, longue barbe et oeil qui frise. Vétéran de la rue, il arpente les continents depuis quarante ans et rapporte de ses voyages des carnets de notes truffés de souvenirs énervés, émerveillés ou stupéfaits. Cette saison, c’est notre territoire qu’il arpente, pour nous conter ses histoires du bout du monde.

Nous retrouverons Tartar(e) à l’occasion d’un autre spectacle autour de l’Afrique :

Conakry et chuchotements voir p 6

Afrique...Dans le cadre du Festival Les Traversées

6

>le samedi 15 novembre

La Rotonde, Moissy-Cramayel

Tartar(e) - JR

>DistributionLe spectacleConakry et chuchotements

Conception et interprétation Jean-Georges Tartar(e)Production Agence Tartar(e) ; Tuchen

Le filmWomen are heroes

Film documentaire de JR

>Calendrierle samedi 15 novembre

spectacle à 18hfilm à 20h

Visuel Tartar(e) © Bernard Vital VolerieVisuel film © JR

(voir p 15)

6AfriqueTartar(e) - JR

Le spectacle Conakry et chuchotements Tartar(e)

Un soir de réveillon dans un maquis, bistro de Conakry où il a créé le Festival de théâtre de rue de Guinée, Tartar(e) croise un soldat guinéen revenant d’une “mission d’interposition”. Un arbre, deux oiseaux, quelques photos, il n’en faut pas plus au griot blanc pour nous embarquer dans son périple africain, édifiant et terriblement humain.

J’ai toujours dit qu’en Afrique,je ne serai ni missionnaire, ni démissionnaire.Mercenaire, peut-être… Avec mes armes de théâtre.Avec les amis, on a créé des spectacles “pour” et “contre” :pour l’accès de l’enfant à l’école, pour l’hygiène,contre le palu, contre la mutilation féminine…On a créé un atelier d’écriture et puis un jour,on a décidé de rassembler tout ça pour créer le premier“Festival International de Théâtre de Rue” de Conakry.Pourquoi “international” ? Parce que j’y étais !

Extrait de AAAA.A de Tartar(e), éditions Entretemps

Le filmWomen are heroes JR

Elles viennent des favelas de Rio, vivent dans les bidonvilles kenyans ou dans des quartiers déshérités d’Inde. JR leur tire d’immenses portraits affichés clandestinement sur les murs des villes de toute la planète.

Ce film est un plaidoyer pour la dignité, un hommage magnifique à toutes celles qui s’arrachent à la misère, à la violence.du Grand Fictionnaire du théâtre de la rue et des boniments contemporains dans lequel il « raille le grotesque et chevau-chant le corrosif, traque les lieux communs, fanfaronnades et vacuités pour les rendre inutilisables à jamais».

Nous continuons notre voyage avec tartar(e) sur les rives de la Guinée. la soirée se poursuit avec la projection du film-documentaire, Women are heroes, un magnifique hommage aux femmes, par le “photograffeur” Jr.

JR photograffeur

JR possède la plus grande galerie d’art au monde. Grâce à la technique du collage photographique, il expose librement sur les murs du monde entier, attirant ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. Son travail mêle l’art, l’action, traite d’engagement, de liberté, d’identité et de limite.

Après avoir trouvé un appareil photo dans le métro parisien en 2001, il parcourt l’Europe à la rencontre de ceux qui s’expriment sur les murs et les façades qui structurent les villes. Observant les gens qu’il rencontre et écoutant leur message, il colle leurs portraits dans les rues, les sous sols et les toits de Paris. Puis, il réalise Portrait d’une généra-tion : des portraits de jeunes de banlieue qu’il expose, en très grand format, dans les quartiers bourgeois de Paris. En 2007, avec Marco il réalise Face 2 Face, la plus grande expo photo illégale jamais créée. JR affiche d’immenses portraits d’Israéliens et de Palestiniens face à face dans huit villes palestiniennes et israéliennes et de part et d’autre de la barrière de sécurité. Dès son retour à Paris, il colle de nouveau ces portraits dans la capitale. En 2008, JR part pour un périple international à l’occasion de Women are Heroes, un projet dans lequel il souligne la dignité des femmes qui sont souvent les cibles de conflits. À la même période, il met en place le projet The Wrinkles of the City. Les actions de ce projet visent à révéler l’histoire et la mémoire d’un pays à travers les rides de ses habitants. L’artiste choisit des villes ayant connu des bouleversements tel que Carthagène en Espagne, Shanghai ou encore Los Angeles. En 2010, son film Women Are Heroes est présenté au festival de Cannes en compétition pour la Caméra d’Or. En 2011, il reçoit le Ted Prize qui lui offre la possibilité de formuler «Un souhait pour changer le monde». Il crée Inside Out, un projet d’art partici-patif international qui permet aux personnes du monde entier de recevoir leur portrait puis de le coller pour soutenir une idée, un projet, une action et de partager cette expérience.

L’anonymat de JR et l’absence d’explication accompagnant ses immenses portraits lui permet de laisser un espace libre pour une rencontre entre un sujet/acteur et un passant/interprète, ce qui constitue l’essence de son œuvre. C’est sur cela que JR travaille, poser des questions... Source site Internet JR

7Elle brûle

Mariette Navarro - Caroline Guiela NguyenLes Hommes Approximatifs

>du mardi 18 au jeudi 20 novembre

La Coupole, Combs-la-Ville

>DistributionTextes Mariette Navarro Mise en scène Caroline Guiela Nguyen Écriture au plateau Les Hommes Approximatifs Collaboration artistique Claire Calvi Scénographie Alice Duchange Lumières Jérémie Papin Son Antoine Richard Vidéo Jérémie Scheidler Costumes Benjamin Moreau Stagiaire à la dramaturgie Manon Worms Avec la colla-boration artistique de Julien Fišera à la dramaturgie et de Teddy Gauliat-Pitois au piano Avec Boutaïna El Fekkak, Margaux Fabre, Alexandre Michel, Ruth Nüesch, Jean-Claude Oudoul, Pierric Plathier

Production déléguée La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-ArdècheCoproduction Compagnie Les Hommes Approximatifs ; La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche ; La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national ; La Colline, Théâtre National ; Comédie de Caen, Centre dramatique national de Normandie ; Centre dramatique national des Alpes, Grenoble

>Calendriermardi 18 novembre à 20h30

mercredi 19 novembre à 19h30 jeudi 20 novembre à 19h30

Genre : Théâtre Durée : 2h

Visuel ©Jean-louis Fernandez

Ce texte a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre

Elle brûle Mariette Navarro - Caroline Guiela Nguyen -Les Hommes Approximatifs 7

Le spectacle Pour raconter une histoire d’aujourd’hui, le destin d’une femme victime de sa propre vie, pour tenter de capter sur scène la vie telle qu’elle est, Caroline Guiela Nguyen et Mariette Navarro superposent des références aussi bien litté-raires – comme Madame Bovary de Gustave Flaubert – que sociales avec notamment l’histoire vraie de Jean-Claude Romand, qui, après avoir vécu dans le mensonge, finit par tuer sa famille et se suicider. Construite comme un puzzle temporel et psychologique, la pièce tient en haleine par sa capacité à représenter des fragments de vie qu’elle mêle parfois au surnaturel. On suit ainsi la chute d’une héroïne en perdition, dont le destin tragique se noue sous nos yeux. Elle brûle est née d’une installation, où chaque objet de la maison a été inventorié, comme autant de pièces à conviction. Comme si, obsessionnellement, chacun tâchait après le drame de faire parler ce qui s’est tu pendant cinq ans. Le spectateur est immergé dans ce dispositif, dans ce fait divers, dans cette vraie-fausse histoire.Elle brûle est le deuxième volet d’un cycle autour du personnage d’Emma. Le premier volet, Le Bal d’Emma, parle de la chute des illusions et des promesses non tenues. Il a été créé in situ dans une salle de bal des années 70 en juin 2012 pour le festival Ambivalence(s), un rendez-vous organisé par La Comédie de Valence.

La compagnie Les Hommes approximatifsLa Compagnie les Hommes Approximatifs a été créée en 2007. Elle réunit Caroline Guiela Nguyen (metteur en scène), Alice Duchange (scénographe), Benjamin Moreau (costumier), Jérémie Papin (créateur lumière), Mariette Navarro (auteure), Antoine Richard (créateur sonore) et Claire Calvi (collaboratrice artistique). Depuis 2009, la Compagnie est implantée en région Rhône-Alpes, à Valence. Les spectacles et espaces de recherche : Andromaque (Ruines), d’après Racine, en 2007; Tout doucement je referme la porte sur le monde, d’après le journal intime d’Anaïs Nin en 2008 ; mise en espace de Gertrude de Einar Schleef ; Mémoire d’elles, pièce radiophonique réalisée en maison de retraite à Strasbourg. Cette création s’inspirait du texte de Marguerite Duras Moderato Cantabile. Maquette du souvenir ; Se souvenir de Violetta, en 2011 ; Le Bal d’Emma en 2012. En 2011, la Compagnie mène deux chantiers autour de L’Échange de Claudel et Madame Bovary de Flaubert, pour lesquels Caroline Guiela Nguyen est invitée en 2010 à ouvrir un atelier de recherche au Nouveau Théâtre d’Angers. Ses mains, quatre micro-fictions autour de l’infanticide. Le cycle autour du personnage d’Emma Bovary initié avec Le Bal d’Emma se poursuit en 2013-2014 avec la création d’Elle brûle.

Mariette NavarroMariette Navarro est née à Lyon en 1980. Après des études de Lettres Modernes et d’Arts du Spectacle, elle est formée en tant que dramaturge à l’école du Théâtre national de Strasbourg (2004 à 2007). Elle travaille depuis à des missions très variées qui ont pour point commun de lier écriture et théâtre : travaux rédactionnels, collaborations artistiques pour différentes compagnies, notamment la Cie du Veilleur et la Cie des Hommes Approximatifs, comités de lecture, ateliers d’écritures ponctuels ou réguliers. Elle a obtenu les encouragements du CNT pour Nous les vagues en décembre 2010. Ses trois premiers livres parus vivent chacun de belles aventures : Alors Carcasse est paru en mars 2011 chez Cheyne éditeur, dans la collection Grands Fonds. Il a obtenu le prix Robert Walser du premier livre en 2012. Plusieurs projets d’adaptation scénique sont en cours. Il a notamment été lu à plusieurs reprises par Denis Lavant. Nous les vagues suivi des Célébrations est paru aux éditions Quartett en mai 2011. Commencé à écrire en Algérie à l’occasion d’une résidence d’écriture à l’initiative de la Cie Gertrude II, il a été créé en mars 2012 au Théâtre de la Tête Noire par Patrice Douchet. Prodiges® est paru aux éditions Quartett en mai 2012. Commande de la Cie du Veilleur, pour du théâtre en appartement et pour trois comédiennes (Aurore Déon, Caroline Maydat et Johanna Silberstein) il a été créé en octobre 2012 dans une mise en scène de Matthieu Roy, au théâtre de Thouars.

Elle brûle est inspiré d’un fait divers. emma B. est mariée à Charles B. ils ont une fille, Margot. Charles est médecin et emma présente des troubles du compor-tement. emma est malheureuse dans son couple, dans sa famille, dans sa vie. pour pallier sa dépression, emma va cumuler des amants et des dettes. Cinq ans vont s’écouler sans que son mari ni personne de sa famille ne s’aperçoive de son désarroi… Elle brûle est donc l’histoire de ce foyer construit sur le mensonge et le déni. plongé au coeur d’un intérieur modeste, le spectateur assiste, intrigué et fasciné, à la tragédie d’une femme au foyer qui perd pied en tentant d’échapper à l’ordinaire de sa vie rangée. Construit en flash-backs successifs, le spectacle mêle réalisme et étrangeté. Une forme théâtrale novatrice et inspirée du cinéma.

Elle brûle Mariette Navarro - Caroline Guiela Nguyen -Les Hommes Approximatifs 7

Mettre en scèneExtrait d’un échange de Caroline Guiela Nguyen avec Julien Fišera septembre 2012

Julien Fišera : Tu fais souvent référence à des films. En dehors du réservoir de fictions que propose le cinéma, est-ce que cet art t’accompagne aussi lorsque tu abordes le plateau ?

Caroline Guiela Nguyen : C’est vrai, je ne cesse de faire référence au cinéma. Certains réalisateurs tels que Fassbinder ou les frères Dardenne ne me quittent pas. La mise en place de Se souvenir de Violetta est très liée à ces trois films suivants : Another Year de Mike Leigh, Two Lovers de James Gray et Rosetta des frères Dardenne. Pour Elle brûle,nous revenons souvent à Intimité de Patrice Chéreau, Jeanne Dielman 23, quai du commerce 1080 Bruxelles de Chan-tal Akerman ou encore Mad Men, la série de Matthew Weiner. Le cinéma c’est avant tout de la fiction et nous-mêmes sur le plateau nous tentons de raconter des histoires. Cet art fait partie de notre paysage actuel et il impossible de ne pas nous y référer. D’ailleurs, tous les réalisateurs que je te cite se posent la question du théâtre, bien sûr Patrice Ché-reau mais aussi Mike Leigh, les frères Dardenne ou Fassbinder. Et tous en ont fait l’expérience. En ce qui concerne le processus de travail, nous travaillons avant tout à partir d’improvisations, et il me faut nourrir le comédien. Il ne s’agit pas de lui donner une liste de films mais bien de trouver l’incarnation d’une idée dans un person-nage. Et le cinéma nous offre cette possibilité-là. Souvent nous pouvons parler abstraitement d’une chose, et le cinéma incarne cette idée, lui donne corps. Effectivement, le cinéma nous intéresse aussi dans les formes qu’il propose. Tout d’abord en ce qui concerne l’espace : notre travail avec Alice Duchange, la scénographe, part toujours d’un lieu très concret (Andromaque et Le Bal d’Emma dans une salle des fêtes, Anaïs Nin dans une salle de bain, Se souvenir de Violetta entre chambre et cuisine etc…). D’où part la parole du personnage ? Et pourquoi dit-il cela à cet endroit ? Le cinéma revient immanquablement à ces deux questions. Le choix des décors dans les films des frères Dardenne contient l’essence même de la parole. Quand Rosetta se dispute avec sa mère, elle est dans une caravane et ce lieu agit sur la parole, voire, la déclenche. C’est encore une fois relier le personnage au monde. Je me sens profondément préoccupée par cette problématique de l’espace et de la parole. Ainsi, partir d’un décor qui donne la sensation d’une réalité, nous permet justement de relier esthétiquement la fiction à du vécu : Jorge-Luis Borges disait : « Je n’invente pas de fiction, j’invente des faits ». Le cinéma, ou en tout cas les réalisateurs que j’évoque ici se posent tous la question de la restitution du réel. L’une des préoccupations principales des frères Dardenne est : « Filmer la vie, y arriverons-nous ? ». Nous nous posons la même question : « Mettre en scène la vie, y arriverons-nous ? »

J. F. : Mettre en scène la vie c’est effectivement résoudre la question de cet espace qui se présente aux spectateurs mais c’est aussi aborder la question du jeu des comédiens.

C. G. N. : Concernant le jeu j’aimerai en profiter pour évoquer les comédiens amateurs qui m’accompagnent. Le cinéma n’oppose pas de manière aussi systématique comédiens « professionnels » et « amateurs ». Avec Alice Duchange, nous construisons un espace qui permet aux amateurs de faire confiance en ce qu’ils sont. L’espace est là pour préserver leur corps, leur rythme, leur parole et le timbre de leurs voix. Ruth et Emmanuel dans Se souvenir de Violetta jouaient leurs scènes dans une cuisine. Tout leur était reconnaissable. La façon de mettre la table, de décrocher le téléphone, de mettre leur manteau sur la chaise, de passer l’éponge, de recevoir leur belle-fille à dîner, de se rappeler devant une assiette de gratin de leur premier baiser…Ainsi, nous tentons de redonner chair au plateau. De lui rendre son poids. Mais dans Se souvenir de Violetta, il ne suffisait pas de mettre Ruth et Emmanuel dans un espace apparemment réaliste pour que cela opère, il fallait recréer de la fiction pour rendre le réel visible. Joël Pommerat tente de définir ce paradoxe : “Par définition on ne peut pas capter le réel au théâtre et si on le déplace, ce qui était réel devient artificiel. C’est bien pour cela qu’il faut le reconstruire.” Nous avons donc reconstruit de la fiction : Ruth et Emmanuel sont alors devenus Suzanne et Jean, deux parents de 75 ans d’un jeune homme de 16 ans et qui ne sortaient jamais de table… C’est précisément parce que nous avons transformé le réel que la réalité des rapports est apparue dans sa tendresse et dans toute sa complexité.

>du mardi 2 au samedi 6 décembre

La Rotonde, Moissy-Cramayel

Risotto

Amedeo Fago - Fabrizio Beggiato

>DistributionTexte, dramaturgie, mise en scène Amedeo Fago Avec un essai sur l’art du risotto Fabrizio Beggiato Avec Amedeo Fago, Fabrizio Beggiato

Production Associazione Cubatea Rome représenté par Famosa s.a.s.

>Calendrier

mardi 2 décembre à 20h30 mercredi 3 décembre à 19h30

jeudi 4 décembre à 19h30vendredi 5 décembre à 20h30

samedi 6 décembre à 20h30

Genre : Théâtre Durée : 1h

Visuel © Francesca Fago

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RisottoAmadeo Fag o- Fabrizio Beggiato

Une amitié de cinquante ans racontée, le temps de la préparation et de la cuisson d’un risotto d’exception, par deux italiens qui, en partageant avec les spectateurs la chronique de leur quotidien, déroulent, avec un humour teinté de nostalgie, l’histoire d’une société italienne qui nous semble infini-ment proche. C’est avec avidité et gourmandise que les spectateurs suivent, non seulement l’évolution du plat qu’ils vont pouvoir déguster, mais aussi cet échange amical plein de vie.

Le spectacleRisotto se compose de deux parties précédées d’un prologue. La première commence dans les années 50, à Rome et raconte les années d’amitié qui lient Amedeo et Fabrizio : de la rencontre et des raisons qui les ont fait se rapprocher jusqu’à l’idée de la création de Risotto, en 1978, en passant par l’évocation d’anecdotes, d’amourettes et expériences de jeunesse, des petits tracas de la vie quotidienne…

La seconde partie propose un essai sur le risotto, et donne des conseils pour le réussir.

Vrais amis, Amedeo et Fabrizio livrent un spectacle drôle et sincère, qui laisse une grande place à la complicité qui les unit, et à ce qui (se) passe entre eux sur le plateau. Pendant toute la représentation, aucun des deux ne parle. Une bande son, avec leurs voix préalablement enregistrées, passe. Fabrizio prépare le risotto derrière un établi, et Amadeo est attablé : il s’occupe en empilant des curedents sur son verre, s’impatiente... Au fur et à mesure se diffuse l’odeur durisotto.

La cuisine est ce qui, entre autres, va lier les deux amis. De nombreux souvenirs sont en effet d’ordre culinaire, et Amedeo a pris soin de noter les mets qu’avait l’habitude de lui préparer Fabrizio. Chaque menu confectionné par ce dernier commençait par un risotto : aux poireaux, aux crevettes, aux pointes d’asperges, au barolo… Le risotto est associé à la convivialité, évoque une cuisine de tradition, sans prétention, qui rassemble et que l’on partage. Véritable rite de retrouvaille, le risotto, savoureux et onctueux, fait référence à la période réconfortante de l’enfance – le bouillon, l’odeur de l’oignon sur la poêle, renvoient Fabrizio à un univers familier.

Un « acte de cuisine-action publique »Risotto n’est pas uniquement un divertissement, ni seulement un moment de partage culinaire, mais aussi un spectacle à la forme singulière qui interroge la frontière entre théâtre et performance. Qu’est-ce qu’un « acte de cuisine-action publique » ?

La représentation dure le temps de la préparation et de la cuisson d’un risotto, que Fabrizio confectionne sur scène et que les spectateurs mangeront à la fin. Risotto, c’est aussi un « action cooking » : tout comme dans l’action painting l’acte physique de peindre est essentiel, ici l’acte de cuisiner, à la vue de tous, est fondamental et prend une placetout aussi importante que la dégustation du risotto.

Le 24 septembre 1978, Amedeo Fago s’était coupé la barbe dans une performance publique et, bien entendu, unique. En réaction, Fabrizio a choisi de proposer une performance culinaire dans l’idée de ce que les deux amis appellentune « dramaturgie de la réalité ». Le projet est bien de proposer une performance dans laquelle on raconte des histoirespersonnelles et privées (l’amitié entre les deux protagonistes, les événements de leur vie quotidienne) et où quelque chose de réel se passe sur scène (la cuisine, la confection du risotto). L’une des caractéristiques inhérentes au théâtre est plus que jamais présente : l’expérience de la cuisine est, plus que toute autre, toujours renouvelée et ne peut pas être répétée à l’identique. Ainsi, le discours met l’accent sur l’idée d’un théâtre qui présente, sans fiction, des actions concrètes, en temps réel. Risotto interroge alors la notion de fiction et de personnage : dans une représentation autant inscrite sur le réel et sur les éléments autobiographiques, quelle théâtralité reste-t-il ?

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>le samedi 6 décembre

La Coupole, Combs-la-Ville

Les déterritorialisations du vecteurCartographie 3 - Le moustique-tigre, les aires d’autoroute, la dengue et le chikungunya(contribution à une géographie des épidémies)

Frédéric Ferrer - Compagnie Vertical Détour

>DistributionConception et interprétation Frédéric Ferrer Photographe autoroute, assistante effets visuels Claire Gras

Production Vertical Détour Coproduction Domaine d’O, domaine départemental d’arts et de culture, Montpellier

>Calendrier

samedi 6 décembre à 18h

Genre : Théâtre-conférence Durée : 1h

Visuel © James Gathany

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(voir p 15)

Les déterritorialisations du vecteurFrédéric Ferrer - Cie Vertical Détour

Le spectacleLe vecteur c’est le moustique-tigre. On l’appelle tigre ce petit moustique, parce qu’il est rayé comme un tigre, et c’est un vecteur ce petit moustique parce qu’il transmet des virus. Celui de la dengue. Et aussi celui du Chikungunya. Alors les hommmes ne l’aiment pas beaucoup. C’est pour cela qu’ils veulent le tuer partout où ils e trouve. Mais c’est très compliqué ça, parce que justement aujourd’hui, ce petit moustique, il se trouve partout. Parce qu’il se déterritorialise tout le temps. Parce que lui justement, il aime les hommes. Alors il les suit partout. Le moustique-tigre s’installe à l’endroit où l’homme le cherche. Les déterritorialisations du vecteur raconte une histoire d’amour impossible. Avec cette troisième cartographie, Frédéric Ferrer nous emporte dans une épopée improbable entre Asie et Méditerranée, pneus, maladies, aires d’autouroutes et insecticides.

Cette cartographie est le résultat d’un travail de « terrain » sur les sites d’Aedes Albopictus au sud de la France, ainsique de rencontres, et d’échanges, dans le cadre d’une collaboration avec des scientifiques et spécialistes de l’Institutde Recherche sur le Développement (IRD - Montpellier) et de l’Entente Interdépartementale de Démoustication (EIDMéditerranée). Pour la création de ce spectacle, la compagnie a bénéficié d’une résidence de création au Domaine d’O, domaine départemental d’art et de culture, à Montpellier en novembre 2011, janvier 2012, et décembre 2012, dans le cadre du programme culturel européen “Imagine 2020 - Arts and Climate Change”; et à l’Institut Français du Sénégal, à Dakar (juin 2012).

La Compagnie Vertical DétourLa compagnie Vertical Détour a été fondée en 2001 par Frédéric Ferrer, auteur, acteur et metteur en scène. En rési-dence depuis 2005 à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), la compagnie mène un travail autour de l’écriture contemporaine et des dramaturgies non exclusivement textuelles, et développe des transversalités entre arts de la scène et connaissances scientifiques (monographies cliniques, études psychiatriques, rapports sur les changements climatiques - ONU, CNRS). Frédéric Ferrer écrit les textes et la dramaturgie des spec-tacles après un « travail de terrain », qui lui permet d’ancrer ses fictions à partir d’une source documentaire et/ou d’un espace réel. Semblable au géographe, qui fut longtemps considéré comme le spécialiste de rien, il aime davantage les frontières que le coeur des disciplines. Non pas la synthèse mais le frottement. Théâtre, danse, opéra, projections gra-phiques et vidéo, les créations de la compagnie Vertical Détour tentent d’être un événement, où l’espace devient, avec les moyens qui sont ceux de la scène, le lieu des possibles.

Frédéric Ferrer metteur en scène, géographe, comédien Frédéric Ferrer a suivi une formation d’acteur à Paris et mené en parallèle des études en sciences humaines. Agrégé de géographie en 1991, il se tourne vers le théâtre et signe sa première mise en scène en 1994 avec Liberté à Brême de Rainer Werner Fassbinder. Depuis 2004 il crée des spectacles à partir de ses textes où il interroge notamment les figures de la folie (Apoplexification à l’aide de la râpe à noix de muscade et Pour Wagner) ou les dérèglements du climat (Mauvais Temps, Kyoto Forever et Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer le réchauffement climatique). En 2010, il décide de raconter des espaces. Il se lance alors dans un cycle de cartographies théâtrales du monde, entre conférence et performance, où il traite de territoires inattendus : après A la recherche des canards perdus, Les Vikings et les satellites, Les déterritorialisations du vecteur et Pôle Nord qu’il a présenté dans de nombreux théâtres et festi-vals en France et à l’étranger, il prépare actuellement la cinquième cartographie de son atlas de l’anthropocène, Wow !, autour des possibilités de vie extraterrestre. Il travaille aussi sur son premier spectacle jeune public Sunamik Pigialik (Que faire ? en inuktitut) qui sera créé à l’automne 2014. Frédéric Ferrer est en résidence à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard depuis 2005, et dirige la Fabrique des Anciennes Cuisines. Il est Chevalier des Arts et des Lettres et a été Lauréat de l’Aide à la création dramatique du Centre National du Théâtre (pour Kyoto Forever)..

9

l’auteur-géographe-acteur Frédéric Ferrer nous entraîne vers des territoires insolites et scientifiques pour mieux comprendre l’influence de l’homme sur son environnement. ses constats sont réels, mais ses hypothèses frôlent souvent le délire. son dernier spectacle-conférence sur le moustique-tigre porteur de la dengue et du chikungunya, retrace l’histoire de cet insecte qui aimait trop l’humain.

10Please, Continue (Hamlet)

Yan Duyvendak - Roger Bernat

>les mardi 16 et mercredi 17 décembre

La Coupole, Combs-la-Ville

>DistributionConception Yan Duyvendak, Roger Bernat Mise en espace en collaboration avec Sylvie Kleiber Avec Monica Budde, Hélène Hudovernik, Manuel Vallade et avec un Président, un avocat général, un avocat de la défense et un avocat pour la partie civile, un expert-psychiatre et un huissier audiencier, tous différents chaque soir

Production Dreams Come True, GenèveCoproduction Le Phénix, Scène nationale Valenciennes ; Huis a/d Werf, Utrecht ; Théâtre du GRÜ, Genève

>Calendrier

mardi 16 décembre à 20h30mercredi 17 décembre à 19h30

Genre : Théâtre Durée : environ 3h

Visuel © Pierre Abensur

Please, Continue (Hamlet)Yan Duyvendak - Roger Bernat

C’est à un vrai procès que nous invitent Yan duyvendak et roger Bernat. s’inspirant d’un fait divers et du meurtre de polonius par hamlet dans la pièce de William shakespeare, ils transforment la scène en Cour de justice. de vrais magistrats et avocats instruisent ce procès dont les trois protagonistes sont joués par des acteurs. Cet étonnant dispositif nous place au coeur de la jus-tice et de son fonctionnement.

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Le spectacle Hamlet est-il coupable ? Dans une banlieue défavorisée, lors d’une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Seule une personne est témoin de la scène: la mère du jeune homme. Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre. Pour préserver l’anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction: le prévenu s’appelle Hamlet; la victime Polonius; la plaignante et désormais ex-petite amie du prévenu Ophé-lie; la mère Gertrude. Hamlet jure que c’est un accident et plaide l’homicide involontaire. De son côté, Ophélie souhaite obtenir la peine maximale pour le meurtrier de son défunt père.Un cas d’école quasi-universel pour ce fait divers désormais aux mains d’une authentique Cour de justice. Tandis que les personnes impliquées dans ce drame familial sont interprétées par des comédiens, ce sont de vrais avocats, juges, psychiatres et huissiers qui officient au nom de la Vérité. Hamlet est-il coupable? Etait-ce prémédité? Est-il saind’esprit? Des réponses auxquelles la Cour et un jury populaire constitué de spectateurs devront répondre. Une situation haletante mêlant fiction et réalité et dont le déroulement et l’issue varient à chaque représentation.

Une dramaturgie du reelPour Please Continue (Hamlet), Yan Duyvendak et Roger Bernat s’emparent d’un fait divers et l’assimilent au meurtre dePolonius dans Hamlet de Shakespeare. Ils constituent un véritable dossier d’instruction (procès-verbaux, expertises psychiatriques, photographies du lieu du crime, rapport du médecin légiste etc.) qu’ils laissent aux mains d’acteurs majeurs des tribunaux et de la justice. Juges, avocats, psychiatres et huissiers deviennent ainsi interprètes de leurspropres rôles: à l’instar de la commedia dell’arte, ils jouent avec la trame de l’intrigue, en manipulant les arguments, la rhétorique, la langue, les gestes qui sont les leurs lors de vrais procès.

Avec cette création commune, Yan Duyvendak et Roger Bernat deviennent les auteurs d’un canevas dramaturgique, entre tragédie shakespearienne et meurtre sur fond de misère sociale, qui brouille les frontières du réel. En confiant la destinée du spectacle à la Cour, ils souhaitent stimuler et provoquer le sens civique de chaque spectateur dans sarelation à l’idée de justice et traiter de l’écart entre la définition qu’il en donne et celle que l’Etat lui renvoie. Soumis aux codes et à la théâtralité véridiques d’un procès, Please Continue (Hamlet) projette public et accusé dans un réel brouillé, évalué, disséqué et redessine l’endroit d’une scène où la justice se (re-)déploie dans toute sa subjectivité. Lors des procès précédemment menés, Hamlet a été tant acquitté que condamné - avec des peines variant de un an à dix ans de réclusion.

Yan Duyvendak auteur

Formé à l’École supérieure d’art visuel de Genève, il pratique la performance depuis 1995. Il présente régulièrement ses performances, notamment à la Fondation Cartier à Paris, au Festival for performing arts EXIT, Helsinki, à Art Unlimited Basel, au Museo Reina Sofia de Madrid, à la Biennale de Guangju, à Image Forum, Tokyo, à la Ménagerie de verre, Paris, au Vooruit, Gand, au Festival d’Avignon, ou encore au Theaterspektakel Zurich. Son travail vidéo se trouve dans de nombreuses collections publiques et privées, allant du Musée des Beaux-Arts de Lyon au Museum für Kommunika-tion de Bern. Yan Duyvendak a reçu trois fois le Swiss Art Award, le prix Namics Kunstpreis für Neue Medien ainsi que le Network Kulturpreis, entre autres. En 2010, il reçoit la plus prestigieuse des récompenses suisses d’art contemporain, la Meret Oppenheim Preis.

Roger Bernat metteur en scène

Etudie la mise en scène et la dramaturgie à l’Institut del Teatre (Barcelone). Entre 1997-2001, il fonde et est respon-sable de la General Elèctrica, un centre de création de danse et de théâtre, ensemble avec Tomàs Aragay. Il est l’auteur et metteur en scène de, parmi d’autres pièces de théâtre : 10.000 kg (prix spécial de la la critique 96/97), Domestic confort, (dramatical text critic’s award 97/98), Album, Trilogie 70, Bons gens, LALALALALA, Amnèsia de fuga, Tout est parfait ou Das Paradies Experiment. Il a aussi dirigé des vidéos comme Polaire, la Tribu, Vero ou Ce que chacun sait mais personne n’ose dire. Actuellement il est en tournée avec Domini Public, Le sacre du printemps, Please, Continue (Hamlet) et Pending Vote.

Savoir enfin qui nous buvons

Sebastien Barrier

>le samedi 10 janvier

La Coupole, Combs-la-ville

>DistributionConception et interprétation Sébastien Barrier Regards Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite, Catherine Blondeau, Laurent Petit Photographies Yohanne Lamoulère / Picturetank Typographie Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite

Coproduction L’usine (Tournefeuille/Toulouse Métropole) ; Le Channel, Scène nationale de Calais ; Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique ; Le Carré / Les Colonnes, scène conventionnée, Saint Médard en Jalles / Blanquefort ; Les Pronomades en Haute Garonne, Centre national des arts de la rue, Encausse les Thermes ; Culture O centre, ateliers de développement culturel en Région Centre ; La Paperie, centre national des arts de la rue, Saint Barthélémy d’Anjou

>Calendrier

samedi 10 janvier à 18h

Genre : Conférence Œnolo-ludique Durée : de 3 à 4 h selon les publics

Visuel © Angelique Lileyre

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(voir p 15)

Savoir enfin qui nous buvonsSebastien Barrier

in vino veritas… Ni conférence, ni dégustation, cet apéro-documenté sent le vécu. Voici l’histoire d’un arsouilleur de la glotte qui découvre un jour les bienfaits de l’ivresse 100% naturelle, entendez avec des vins sans additifs. tablantec, alias sébastien Barrier, bonimenteur breton à la verve acérée et digressive, mais follement généreuse nous sert vies et vins sur un plateau.

Le spectacleOn connait Sébastien Barrier pour ses frasques improvisées et jubilatoires, son art de la digression, ses tentatives d’écritures orales urgemment documentées mais aussi pour son talent singulier de raconteur d’histoires.Il nous restitue aujourd’hui, en ethnologue amateur, sensible et spontané, sa rencontre avec sept vignerons du Val de Loire. Il nous propose de les découvrir en mots - dits, chantés, criés, susurrés - et en images, tout en invitant le public à tremper les lèvres dans les jus qu’ils produisent.

Entre prêche de bistrotier, dégustation commentée, auto-fiction relative, célébration du présent et ode à l’ivresse, Savoir enfin qui nous buvons propose un voyage ligérien dans une galerie de portraits d’hommes et de femmes passionnés par leur pratique.

Note d’intention extrait

Le sujet, le prétexte à savoir enfin qui nous buvons, c’est le vin, et celles et ceux qui le font. L’envie de monter cette histoire est née suite à ma rencontre avec une dizaine de personnes, vignerons et vigneronnes, réunis autour d’une même conception du vin : du jus de raisin fermenté, dont la production est localisée, située, ancrée sur un terroir aux caractéristiques forcément singulières, et réalisé au plus près de son expression naturelle, c’est à dire sans recours à la chimie, tant au niveau de la culture de la vigne qu’à celui de la vinification. Ces rencontres, dont les premières remontent au printemps 2005, déterminantes dans la (dé)construction de mon goût et dans la cartographie en mou-vement de mes amitiés et affections, ont eu lieu dans le cadre de salons de vignerons où l’on m’a, à plusieurs reprises, invité à intervenir dans mon costume de Tablantec. Comme c’est le plus souvent le cas, ces premières saillies ont généré auprès du public, composé en partie de vignerons et vigneronnes, assez de sympathies pour que de telles invitations se réitèrent par la.suite.

[…] Qui étaient ces hommes et femmes, loquaces, généreux, militants, parleurs, partageurs, philosophes et paysans, dont les vins sont parfois mieux connus à New York ou Pékin qu’à quelques kilomètres de leur lieux de production, s’agitant dans une indifférence quasi générale à l’époque, et incarnant à quelques-uns une résistance dérisoire face à une industrie dont on connaît la puissance ? Quelles étaient leurs histoires, leurs parcours ? Étaient-ils tous des enfants de vignerons, avaient-ils bifurqué en cours de route, étaient-ils autodidactes ou passés par des formations viticoles ?

[…] Comment restituer le plaisir, le sentiment de privilège, de goûter et découvrir des vins en présence des hommes et des femmes qui les mettent au monde, puis d’avoir comme l’étrange sensation, en les buvant loin d’eux, de presque les boire eux-mêmes en avalant leurs jus ? Bref, comment pourrais-je, à mon endroit et à ma manière, aidé des outils de ma pratique de la parole, raconter ces personnes, les mondes dans lesquels elles évoluent, en quoi elles me touchent, me fascinent et me passionnent ? Comment dévoiler leurs parcours, relayer leurs convictions, faire connaître leur travail, diffuser leur parole, tout en offrant aux spectateurs/goûteurs un moment, un récit, une performance voire un spectacle dignes d’intérêt ?

Récit d’expérience / dévoilement de portraitsCe projet n’aurait pas d’intérêt pour moi si chaque vin dégusté n’était l’occasion de découvrir le portrait de la personne ou de la famille qui le produit. En mots, évidemment, et en images. J’ai confié la réalisation de celles-ci à Yohanne Lamoulère, photographe, membre du collectif Transit et de Picturetank, dont la pratique oscille entre regards plastique et documentaire. J’évoque donc les vies d’Agnès et de René, de Marc, de Jérôme, de Jacques, de Thierry et de Jean-Marie, de Noëlla et de Laurent, de Pascal et de Mose. Je n’évoque, bien sûr, que ce qu’ils auront bien voulu m’en confier. Je raconte qui sont, ou furent, leurs parents, s’ils étaient eux mêmes paysans et/ou vignerons, si leur vocation est née d’une transmission familiale, en continuité, ou si elle a surgi plus tard, en bifurcation. Je dévoile leurs parcours, leurs cheminements. Je présente leurs lieux de vie, leurs terroirs, leurs familles. Je raconte leurs convictions, leurs points de vue, leurs doutes, leurs forces. Je relaie leurs paroles. J’explique comment ils travaillent, comment je les ai connus, ce que nous avons échangé et vécu ensemble, et à quoi ressemble notre relation. Je tente, finalement, de vous les faire aimer, elles et leurs vins, autant que je les aime, et, si je n’y parviens pas, j’espère au moins susciter chez les spectateurs l’envie de les rencontrer.

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Il n’est pas encore minuit

Compagnie XY - Loïc Touzécoproduction Scène nationale de Sénart

>du mardi 13 au samedi 17 janvier

La Coupole, Combs-la-ville

>DistributionConception Compagnie XY Collaboration artistique Loïc Touzé Lumières Vincent Millet Costumes Nadia Léon Aide acrobatique Nordine Allal Avec Abdeliazide Senhadji, Airelle Caen, Alice Noël, Amaia Valle, Andres Somoza, Ann-Katrin Jornot, Antoine Thirion, Aurore Liotard, Charlie Vergnaud, Chloé Tribollet, David Badia, David Coll Povedano, Denis Dulon, Evertjan Mercier, Guillaume Sendron, Gwendal Beylier, Jérôme Hugo, Mohamed Bouseta, Romain Guimard, Thibaut Berthias, Thomas Samacoïts, Xavier Ortega-Lavabre, Zinzi Oegema

Coproduction Biennale de la Danse, Lyon ; Cirque Théâtre d’Elbeuf, Pôle national des arts du cirque Haute Normandie ; Scène nationale de Sénart ; CIRCa, Pôle national des arts du cirque Midi-Pyrénées ; EPPGHV-Parc de Le Villette ; L’Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; L’hippodrome, Scène nationale de Douai ; Tandem Douai-Arras ; La Verrerie d’Alès, pôle national cirque Languedoc-Roussillon ; L’Onde, Théâtre de Vélizy-Villacoublay ; Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes ; MC2 : Grenoble ; Pôle Cirque Méditerranée (CREAC Marseille, Théâtre Europe La Seyne) ; Scène nationale d’Orléans ; Théâtre Brétigny, Scène conventionnée du Val d’Orge

>Calendrier

mardi 13 janvier à 20h30mercredi 14 janvier à 19h30vendredi 16 janvier à 20h30

samedi 17 janvier à 20h30

Genre : Arts de la piste Durée : 1h15

Visuel © Christophe Raynaud de Lage

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Il n’est pas encore minuitCompagnie XY - Loïc Touzé

ils étaient 17 pour le Grand C en 2011. ils reviennent, cette fois-ci, à 22, la fougue collective plus que jamais chevillée à leurs portés acrobatiques. leur credo : affirmer le collectif comme une résistance poétique à nos individua-lismes. ensemble, ils osent la prouesse, testent leur confiance. ils sont foules, masses, ilôts, une grande chaîne humaine qui ne cesse de se déconstruire pour mieux se reconstruire. leur lien, le lindy hop, danse noire des années 20, laisse la part belle à l’improvisation et au swing. Bien sûr, ils gardent l’énergie de leur discipline, la virtuosité, la poésie et la rigueur de l’attention à l’autre. ils défient plus que jamais la gravité d’un monde qui se perd et promettent une société fraternelle plus humaine.

Note d’intentionAvec Le Grand C, nous avons élaboré les bases d’un langage physique spécifique aux portés acrobatiques et déve-loppé de nouveaux modes d’expressions corporelles autour d’une recherche par le nombre.La prochaine création collective, prolonge cette démarche originale en travaillant la matière physique sur les concepts de la foule, de masse et d’îlots, du «porter» et «être porté», de «l’être ensemble», de l’envol et de la chute. Un jeu de construction et déconstruction, composant et recomposant des formes comme un tableau vivant. Nous voulons ainsi questionner les notions de travail, de solidarité, d’effort, de légèreté, de rigueur et de jeu dans toutes ses acceptions. Il sera éminemment question aussi du rapport de l’individu au groupe, en mettant à nu les forces et les faiblesses du collectif. A l’évidence, cette création est une manière d’affirmer nos processus de création et notre fonctionnement de compagnie en collectif. A l’évidence le cirque est un art de l’action, chez XY la démarche est collective.

22 acrobates et Loïc Touzé comme compliceLa dimension collective de l’oeuvre n’est pas un présupposé, elle s’acquiert grâce aux processus de travail, aux interac-tions entre les individus, à ce qui se joue et se rêve dans l’instant d’une discussion, d’un rire ou d’un regard. C’est une histoire de rencontre. En ce sens notre démarche de création est à la fois très concrète (un travail physique de groupe pour former des images improbables et inattendues, repousser les limites de la pratique acrobatique) et totalement abstraite car c’est de l’action et l’interaction entre les individus que se dégagera le sens profond de l’oeuvre.L’acquisition de ce langage acrobatique pendant les années intenses de tournée nous donne le sentiment d’une plus grande liberté artistique sur cette création. D’un désir ou d’une idée, il nous est désormais plus simple de l’exprimer, de la partager entre tous et de la mettre en oeuvre physiquement. Surtout il est possible de jouer avec, de la manipuler, dela tordre dans tous les sens, là où auparavant il y avait nécessité de la suivre et de la respecter. De même, le passage de 17 à 22 acrobates démultiplie les possibles et nous permet de travailler différemment. Il est ainsi permis d’occuper l’espace en évoluant sous forme d’îlots à différents endroits du plateau, là où auparavant nous devions rester à proxi-mité pour nous protéger et nous assurer les uns les autres.C’est ce qui motive le choix de travailler à nouveau avec Loïc Touzé qui possède à la fois une appréhension fine du travail collectif et de « l’être ensemble » avec cette qualité de regard qui pointe ce qui fait sens et qui sonne juste pour le groupe. Enfin il a suivi avec Le grand C la naissance de ce langage acrobatique et exprimé son désir de s’engager plus encore dans ce projet.

TransmettreCette création, comme le fût Le Grand C, a pour vocation de poursuivre un travail de transmission auprès de jeunes artistes, parfois tout droit sorti de l’école. C’est le cas cette fois de Amaïa Valle et Jérôme Hugo (promotion 2011 du CNAC) et du quatuor de bascule (Alice Noel, David Badia Hernandez, Thomas Samacoïts et Andress Somoza) formé à l’école de Lomme. Abdel Senhadji, l’un des fondateurs de la compagnie et qui enseigne depuis 15 ans à l’école decirque de Lomme, résume souvent la démarche à accomplir ainsi : «Chacun a sa place (comme un postulat), chacun trouve sa place (son endroit juste au sein du collectif), chacun prend sa place (il ne suffit pas de la trouver) ».Cette formule est valable pour nous tous.

Le collectif

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Il n’est pas encore minuitCompagnie XY - Loïc Touzé

Le cirque au risque du collectifXY, AOC, Petit Travers, Cheptel Aleikoum, Anomalie, les 7 doigts de la main, les Arts Sauts, les Désaccordés, Ivan Mosjoukine, la Meute, De la Bascule… La création des collectifs semble comme une seconde nature au cirque, affaire de valeurs partagées, de complicités artistiques et humaines. Beaucoup sont nés au CNAC – Centre national des arts du cirque – dans l’enthousiasme d’une “promo” qu’ils ont du mal à quitter.

Le collectif se fait alors refuge contre les aléas d’une économie culturelle trop mercantile. D’autres y trouvent l’énergie d’une création véritablement partagée. Mais il y a surtout comme une évidente et nécessaire fraternité qui tient à la pratique : un artiste ne peut rien seul. Le mot collectif est un pléonasme au cirque, il en porte toute l’essence.

Loïc Touzé artiste, chorégraphe

Loïc Touzé est danseur et chorégraphe, initialement formé à l’Opéra de Paris d’où il démissionne en 1986. Il est inter-prète pour des chorégraphes de la Nouvelle Danse de 1986-1991 (Carolyn Carlson, Mathilde Monnier, Catherine Diverrès). Il développe aujourd’hui son activité dans le cadre de la compagnie ORO, créée en 1991 et implantée à Nantes depuis 2010. Il a initié de nombreux projets en collaboration avec des artistes du champ chorégraphique mais aussi de la musique et des arts visuels. Depuis le début des années 2000, il a créé entres autres Morceau, LOVE, La Chance et collabore régulièrement avec l’artiste visuel et scénographe Jocelyn Cottencin. De 2001 à 2006, il codirige les Labora-toires d’Aubervilliers. Il participe aussi à d’autres projets : Nos images avec Mathilde Monnier et Tanguy Viel, Autour de la table mis en oeuvre par ORO avec kom.post et çati, Gomme avec Yasmin Rahmani ainsi qu’avec la compagnie de cirque XY. Il enseigne régulièrement en France et dans le monde auprès de formations professionnelles d’art visuel, de chorégraphie et d’art dramatique. Ô MONTAGNE, nouvelle pièce créée cette année, puise dans les motifs qu’offre la mythologie grecque et compose un spectacle où se mêlent le geste dansé et le chant.

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>DistributionTexte Molière Mise en scène Benoît Lambert Assisté de Raphaël Patout Scénographie, lumières Antoine Franchet Son Jean-Marc Bezou Costumes Violaine L. Chartier Avec Marc Berman, Stéphan Castang, Anne Cuisenier, Yoann Gasiorowski, Florent Gauthier, Étienne Grebot, Aurelie Reinhorn, Camille Roy, Martine Schambacher, Paul Schirck, Emmanuel Vérité

Production déléguée Théâtre Dijon Bourgogne, CDNCoproduction Scène nationale de Sénart ; La Filature, Scène nationale de Mulhouse

Tartuffe ou l’imposteur

Molière - Benoît LambertThéâtre Dijon Bourgogne, CDNcoproduction Scène nationale de Sénart

>du mardi 27 au vendredi 30 janvier

à La Coupole, Combs-la-ville

>Calendrier

mardi 27 janvier à 20h30mercredi 28 janvier à 19h30

jeudi 29 janvier à 19h30vendredi 30 janvier à 20h30

Genre : Théâtre Durée : 2h30

Visuel © Vincent Arbelet

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Tartuffe ou l’imposteurMolière - Benoît Lambert - Théâtre Dijon Bourgogne, CDN 13

le metteur en scène Benoît lambert revient à la scène nationale avec son acteur fétiche, emmanuel Vérité, accueilli la saison dernière dans Tout Dos-toïevski. il s’attaque à l’un des plus grands textes du répertoire, Tartuffe de Molière et nous propose une version haletante et actuelle d’une comédie aux accents politiques et sociaux d’une grande modernité.

Le spectacleDe quoi parle Tartuffe ? Orgon, un homme de bien, chef d’une famille que l’on nommerait aujourd’hui « recomposée », trouve un jour à la porte d’une église un jeune homme dont la piété fervente le touche immédiatement. Bientôt, il l’invite chez lui, en fait son ami, son confident, son directeur de conscience. Mais le jeune homme est un imposteur habile, bien décidé à tirer le plus grand profit possible de la crédulité et de la dévotion d’Orgon : son intrusion transforme bientôt cette famille honorable qu’il a choisie pour cible en véritable champ de bataille : ayant abusé le père, Tartuffe ambitionne désormais d’épouser la fille, de capter l’héritage du fils et de séduire la femme de son hôte. Seule une intervention pro-videntielle de la Police, sous la forme d’un envoyé du Roi, l’empêchera d’arriver à ses fins…

Note d’intentionMolière disait qu’on prend son bien où on le trouve, et sans doute avait-il raison. Pour ma part, l’intérêt que je porte à Tartuffe doit beaucoup à deux choses : d’une part aux cours donnés par Louis Jouvet au conservatoire de novembre 1939 à décembre 1940, dont nous avons la trace dans les notes publiées sous le titre Molière et la Comédie classique. En quelques remarques brèves et acérées, Jouvet y propose une vision de Tartuffe forte et inspirante, très différente de celles qui prévalaient à son époque. D’autre part, mes rêveries sur la pièce doivent beaucoup à la version qu’en propo-sèrent Nadine Darmon et Pierre Debauche à Agen au milieu des années 1990. Eux, d’ailleurs, étaient allés au bout de leur désir de « sauver Tartuffe » : c’était lui qui gagnait à la fin, et les dernières scènes de la pièce, l’arrivée de l’Exempt et l’arrestation de l’Imposteur, étaient traités comme le rêve d’un Orgon réellement ruiné et condamné au caniveau. C’était, pour tout dire, assez réjouissant. À tel point que dans mon souvenir, on finissait par sentir dans l’air comme un petit parfum d’insurrection…

Portrait de famille (un rêve de troupe)On peut se demander si ce n’est pas cette famille, disséquée au scalpel par son auteur, qui constitue au fond le motif central de la pièce. Molière la détaille avec précision, s’attardant sur chacun de ses membres, donnant à tous une consistance et une histoire. Il pose d’ailleurs sur la famille d’Orgon un regard plus politique que psychologique : ce qui l’intéresse, ce sont les rapports de pouvoir, de dépendance et de domination, les marchandages et les coups fourrés. Parfois, ça pourrait faire penser à ces polars politiques italiens, qui se tournaient au milieu des années 70. Ou à certains films de Chabrol.Bien sûr, il ne s’agit pas de tenter une reconstitution historique, ou de représenter les rapports de classes et de géné-rations tels qu’ils s’organisaient dans une famille « honnête » au milieu du xviie siècle. Il s’agit plutôt de tenter une image rêvée ou cauchemardée de cette famille de la haute bourgeoisie, qui grimace sous l’assaut de Tartuffe, qui exsude son tas de sales petits secrets. On regardera donc du côté du cinéma de Buñuel, ou de La Splendeur des Amberson. On regardera du côté des comédies de boulevard. Ou de Dallas et des sagas familiales hollywoodiennes. On se rappellera qu’il s’agit moins de montrer une époque qu’un dispositif de crise, et qu’on peut le faire figurer ailleurs dans l’espace et le temps. Le point central, en tout cas, sera de produire un portrait de famille. Jouvet : « Ce qui est difficile, dans Tartuffe, c’est de donner l’impression de la parenté entre les personnages de cette famille ». Oui, inventer une famille possible : c’est une joyeuse gageure pour quiconque s’attaque à Tartuffe. Pour ma part, j’y vois surtout l’occasion de réunir une troupe idéale, fût-elle éphémère, en mélangeant des acteurs de différentes générations. Pour cela, je veux réunir des comédiens que je connais bien, pour avoir déjà travaillé avec chacun d’entre eux, mais qui, pour la plupart, se rencontreront pour la première fois.

Tartuffe ou l’imposteurMolière - Benoît Lambert - Théâtre Dijon Bourgogne, CDN 13

Les comédiens une famille de théâtre

Emmanuel Vérité, comédien permanent du TDB, sera Tartuffe. Nous poursuivrons ainsi un dialogue engagé il y a près de 20 ans autour des grandes figures du répertoire : après Scapin, Lorenzo, Alceste et Perdican, il sera l’imposteur charmant et inquiétant que Jouvet appelait de ses voeux. Martine Schambacher et Marc Berman, qui jouèrent sous ma direction le couple d’Anna et Karl dans Meilleurs souvenirs de Grado de Kroetz, seront Dorine et Orgon. Anne Cuisenier (Bienvenue dans l’Espèce Humaine) sera Elmire, Etienne Grebot (La Gelée d’arbre d’Hervé Blutsch, Enfants du Siècle d’après Musset) sera Cléante, Stéphan Castang (Enfants du Siècle d’après Musset) sera Madame Pernelle, Florent Gauthier (Enfants du Siècle d’après Musset, Dénommé Gospodin de Philipp Löhle) sera Laurent. Enfin, les rôles des jeunes gens, ainsi que ceux de Flipote et de l’Exempt, seront interprétés par Aurélie Reinhorn, Camille Roy, Yoann Gasiorowski et Paul Schirck, qui ont été mes élèves à l’École de la Comédie de Saint-Etienne.Tous sont des acteurs que j’estime et que j’aime. Ma volonté de monter Tartuffe est profondément liée au désir de les voir jouer ensemble, de les voir incarner cette famille de théâtre qui est au coeur de la pièce de Molière.

Benoît Lambert

Benoît Lambert metteur en scène, directeur du Théâtre Dijon Bourgogne, CDN

Né en 1971, Benoît Lambert crée le Théâtre de la Tentative en 1993 avec le comédien Emmanuel Vérité.

Nommé en 2013 à la direction du Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national, son objectif est de faire un théâtre vivant, exigeant et populaire, porté par des acteurs généreux et mû par une vision artistique très actuelle, soucieuse des résonances sociales et politiques des textes. Parler au public du monde dans lequel il vit, en analysant à la fois les turbulences de l’époque et les formes de notre vie en commun.

Dans cette optique, la compagnie s’attache aussi bien à l’exploration des écritures contemporaines comme We are l’Europe de Jean-Charles Massera, qu’à la relecture des textes du répertoire comme Le Misanthrope de Molière, pièces présentées à la Scène nationale il y a quelques saisons

Le campement

>du mercredi 4 au dimanche 8 février

La Coupole, Combs-la-ville

La Rotonde, Moissy-Cramayel

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après les précédentes éditions au Carré sénart puis à Moissy-Cramayel, c’està la rotonde et à la Coupole que nous installerons notre prochain Campement. Quelle plus belle manière de rendre hommage à ces deux lieux que d’organiser une grande fête en votre compagnie avant notre départ vers le théâtre de sé-nart. Cette nouvelle édition “indoor-outdoor” sera l’occasion de découvrir autre-ment ces deux bâtiments, autour de spectacles, d’animations ou d’ateliers.

au programme :

Atelier Lefeuvre & AndréLe jardinLa serre

Dans ces deux spectacles, Didier André et Jean-Pierre Lefeuvre cultivent l’humour et font fleurir les petits riens de l’existence et les gros tracas des relations entre les êtres.

Gandini JugglingDirector’s Cut

Découverts il y a deux ans avec le spectacle Smashed, dans lequel ils jonglaient avec des pommes, les artistes virtuoses de la compagnie Gandini Juggling sont de retour avec des séquences de jonglerie de haut vol.

Compagnie des petits miraclesLes puces savantes

Sous le plus grand des petits chapiteaux du monde, Alfredo Panzani, ancien dompteur de fauves, a troqué ses lions et ses éléphants contre une ménagerie de puces savantes avec laquelle il parcourt le monde.

Compagnie de l’échelle - Les ateliers DeninoLe grand théâtre mécanique

C’est en 1900 que naissait Le grand théâtre mécanique, un authentique théâtre miniature à l’Italienne de 710 places, avec ses loges, ses baignoires, sa coupole, son paradis et son lustre tout en cristal…

Compagnie VolubilisLe P.A.R.D.I.

Le P.A.R.D.I. est une vraie-fausse conférence pour danseurs en reconversion. Un spectacle gesticulé, joyeux et qui pose un regard amusé sur la danse et ceux qui l’inter-prètent.

Le manège Titanos Agitation foraine coproducTion

Loin du manège traditionnel avec ses chevaux vernis ou de l’attraction foraine hurlant de la “dance”, place à la poésie à bord de cet impro-bable caroussel, mécanique et organique.

le dossier de presse complet du Campement, est disponible sur simple demande ou téléchargeable depuis l’espace presse de notre site internet www.scenenationale-senart.com(accès pages pro/presse voir p 2)

Cette nouvelle forme de rendez-vous est proposée au public trois samedis dans la saison à 18h, autour d’artistes aux univers décalés et poétiques.

Afrique (p 6)

> samedi 15 novembre

Les déterritorialisations du vecteur

Cartographie 3 (p 9)

> samedi 6 décembre

Savoir enfin qui nous buvons (p 11)

> samedi 10 janvier

15Nouveau rendez-vous

Les productions en tournée

Le conte d’hiverWilliam Shakespeare Patrick Pineau

>du samedi 1er au mercredi 5 novembre 2014Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique

>du mercredi 12 au vendredi 14 novembre 2014Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale

>les jeudi 20 et vendredi 21 novembre 2014Théâtre de Sète, Scène nationale de Sète et du bassin de Thau

>le samedi 29 novembre 2014Le Carré Ste-Maxime

>le mardi 2 décembre 2014Théâtre de l’Olivier, Scènes et Cinés Ouest Provence

>les jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2014Gallia Théâtre, Saintes

>les mardi 16 et mercredi 17 décembre 2014Le Théâtre, Scène nationale de Saint-Nazaire

>le samedi 10 janvier 2015Espace Marcel Carné, Saint-Michel-sur-Orge

>les mardi 13 et mercredi 14 janvier 2015La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne

Histoire d’une vie Aharon AppelfeldBernard Levy (voir p 4)

> du mardi 4 au jeudi 6 novembre 2014Scène nationale de Sénart

> du jeudi 13 au samedi 15 novembre 2014Théâtre de l’Ouest Parisien, Boulogne-Billancourt

> les mardi 18 et mercredi 19 novembre 2014La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc

> du mercredi 26 au samedi 29 novembre 2014Théâtre Garonne, Toulouse

> les jeudi 4 et vendredi 5 décembre 2014Le Granit, Scène nationale de Belfort

> les mardi 9 et mercredi 10 décembre 2014Scène nationale d’Albi

> les jeudi 15 et vendredi 16 janvier 2015L’espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône

> du mardi 27 au samedi 31 janvier 2015MC2 : Grenoble, Scène nationale

> les mardi 3 et mercredi 4 février 2015Théâtre de l’Archipel, Scène nationale de Perpignan

> du mardi 10 au jeudi 19 mars 2015Théâtre 71, Scène nationale Malakoff

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Tout public Le Cercle des lecteurs

Nous invitons le public qui aime feuilleter, bouquiner, lire… passionné pour toutes sortes de livres, qui rêve de rencontrer des professionnels du livre., qui se régale à conseiller, à donner goût, à écouter… à rejoindre Le Cercle des lecteurs.Avec notre librairie partenaire, Au Pain de quatre livres, ce groupe échange sur ses lectures et les fait partager ensuite au public, les soirs de spectacle.

Le Bacchus Sénart Club Nouveau

En partenariat avec Les caves de la Côte d’or à Melun, nous le public à plusieurs rendez-vous chaleureux et participatifs autour d’une dégustation de vins en toute modération. À cette occasion, les participants ont le privilège de sélectionner la carte des vins proposée, chaque soir, à la cafétéria de la Scène nationale.

Café-rencontre entre spectateurs Nouveau

Inititées par les étudiants de Carrières sociales (cf. DUT ci-contre) et organisées à l’issue de certaines représentations, ces rencontres permettent de débattre tous ensemble autour de certains spectacles, d’exprimer interrogations, coups de cœur, coups de gueule…

Goûthéâtre

Pour prolonger le plaisir de la représentation en présence des artistes, les enfants sont invités à un goûter à l’issue des trois spectacles jeune public de la saison, organisé le mercredi après-midi.

Stage danse

Le chorégraphe, Sylvain Groud, que nous avions accueilli la saison dernière avec les spectacles Ma leçon de hip hopElles, revient pour proposer aux spectacteurs une immersion dans la danse contemporaine à travers l’univers musical de Steve Reich. Ce module leur permet de découvrir des pistes de travail d’improvisation du danseur.> samedi 17 et dimanche 18 janvier

Avec les étudiants DUT Carrières sociales option animation socialeet socio-culturelle, IUT de Sénart

Encadrés par des artistes, nous proposons à ces étudiants des rencontres ainsi que des stages de pratiques artistiques. Metteurs en scène, comédiens, circassiens, danseurs et professionnels de la culture, interviennent régulièrement tout au long de la saison.Intervenants : Anne Joubinaux, Sophie Jude, Josep Maria Aragay, Christina Towle, Hélène Risterucci

ICAM site de Paris Sénart Nouveau

Des ateliers de pratique théâtrale et des sorties aux spec-tacles seront proposés aux étudiants en formation Ingénieur Icam.Intervenants : en cours

Avec les lycéens, les collégiens et les écoliersAccompagnement dans le cadre des projets culturels

Présentation de la saison auprès de l’équipe pédagogique, préparation des élèves, documentations sur les spectacles ou les films, rencontres avec les artistes ou avec l’équipe de la Scène nationale…

Options théâtre, au lycée

Les objectifs des options théâtre sont d’initier les élèves au répertoire classique et contemporain, par une pratique théâtrale hebdomadaire, mais aussi par la venue régulière des élèves aux spectacles afin de cultiver leur regard critique.> Avec deux lycées partenaires :Galilée, Combs-la-Ville, option obligatoire George Sand, Le Mée-sur-Seine, option facultative. Intervenants : Marion Suzanne, Cécile Gérard, Sébastien Nivault, Konan Kouassi.

Actionsculturelles

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Les ogrelets, projet inter-établissements, au lycée

L’objectif est de faire plancher six groupes de lycéens autour des problématiques théâtrales en alliant des ateliers partici-patifs et réflexifs. À l’issue de deux jours de pratique à la mise en scène, les élèves réalisent documentaires, expositions et journaux. > Avec six lycées partenaires :Pierre Mendès France, Savigny-le-TempleSonia Delaunay, Vert-Saint-DenisJacques Amyot, MelunSimone Signoret, Vaux-le-PénilTalma, BrunoySaint-Pierre, BrunoyIntervenants : comédiens et techniciens en lien avec deux spectacles de la saison Elle Brûle et Please, Continue (Hamlet)

Cinéma, au lycée, au collège et à l’école

Adapté selon les tranches d’âge, ce dispositif permet aux élèves de s’initier à la lecture de l’image.Présentation avant la séance, discussion approfondie après la projection, visite en cabine, interventions régulières en classe, c’est un véritable parcours initiatique au cœur du cinéma.> Avec dix collèges et lycées partenaires> Avec quatre écoles partenaires

Ateliers artistiques, au collège

Les collégiens volontaires travaillent avec un artiste pour une sensibilisation au théâtre et à la danse. Ils viennent également régulièrement à la Scène nationale afin de développer leur esprit critique.> Avec trois collèges partenaires : Les Aulnes, Combs-la-VilleLe Grand Parc, CessonHonoré de Balzac, NemoursIntervenants : Sébastien Nivault, Konan Kouassi, Sandrine Bursztynowicz, Aurore Déon.

Écritures narrative et musicale, résidence d’artistes, au collège et à l’école Nouveau

À travers leurs regards sur des spectacles et courts-métrages de la programmation jeune public, et par le biais d’ateliers d’écriture, de pratique théâtrale et de synchronisation musicale, les élèves analysent la réécriture et la réinterpré-tation des contes par des auteurs et metteurs en scène d’aujourd’hui. > Avec deux collèges et deux écoles partenaires :Collège Les Cités Unies, Combs-la-VilleCollège Arthur Chaussy, Brie-Comte-RobertÉlémentaire Paloisel, Combs-la-VilleÉlémentaire La Fosse Cornue, Moissy-CramayelIntervenants : les artistes de la compagnie La Cordonnerie.

Cirque à l’école

Nous accompagnons les élèves dans la découverte et la pratique des arts de la piste.Cette initiation se complète par la venue des élèves aux spectacles dans le cadre scolaire ou en soirée avec leur famille, par un atelier parent-enfant, un atelier sur scène et une restitution en fin de saison.> Avec quatre écoles partenairesIntervenants : Anne Joubinaux, Grégory Kjartansson.

Spectateur-réalisateur

En parallèle de la venue des élèves à la projection d’un ou plusieurs films pendant l’année, cet atelier de pratique initie les élèves à l’écriture de scénario, au montage, en passant par la réalisation.> Avec quatre écoles de Sénart et des environs.

Restitutions plateau et vidéo

La Scène nationale propose au public d’assister aux restitu-tions de l’ensemble des ateliers mis en place cette saison. Pour les restitutions plateau, les participants présentent une restitution théâtrale, chorégraphique ou circassienne, aboutis-sement du travail mené tout au long de la saison. Quant aux restitutions vidéo, elles permettent de découvrir les produc-tions audiovisuelles réalisées tout au long de la saison par les élèves des différents établissements scolaires.

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www.scenenationale-senart.com