dossier de presse - educationcache.media.education.gouv.fr/file/mumo/94/6/mumo...2 dossier de presse...
TRANSCRIPT
DOSSIER DE PRESSE
www.musee-mobile.fr
2 DOSSIER DE PRESSE
Né de la conviction que l’art est un outil d’ouverture, de partage et d’éveil au monde, MuMo est musée mobile destiné à aller à la rencontre des enfants, en particulier ceux qui se trouvent éloignés de l’accès à la culture, en se rendant directement sur leurs lieux de vie : cour d’école, centre de loisirs, parking d’un quartier...
Ce musée itinérant lancé en 2011 a parcouru la France, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Belgique et la Suisse, pour proposer aux enfants une expérience inédite de l’art contemporain, à travers la découverte de 14 oeuvres spécialement créées pour eux par des artistes internationalement reconnus.
Sous forme de conteneur, le Musée Mobile se déploie pour s’ouvrir sur quatre espaces distincts, chacun plongeant les enfants dans un univers différent : peinture, sculpture, installation, vidéo, design...
En réduisant une fracture artistique liée à l’éloignement géographique et économique des musées et des centres d’art, MuMo rend accessible un art contemporain souvent perçu comme complexe et élitiste, et favorise la mise en place d’un projet pédagogique durable.
Depuis le début de la tournée, 100% des enfants qui l’ont visité ont restitué leur expérience sous forme de dialogue avec l’adulte, de textes ou de dessins. La moitié d’entre eux a manifesté son désir de découvrir d’autres musées ou de participer à des ateliers, ce qui a été initié par 75% des structures bénéficiaires.
96%des parents pensent que l’art est essentiel au développement des enfants
39,4%des parents n’emmènent pas leurs enfants au musée
16,8% habitent a plus d’une heure du musée d’art le plus proche
1 fois par anils vont en moyenne seulement 1 fois par an au musée
43000 ENFANTS ACCUEILLIS
6 PAYS VISITÉS
LES ARTISTES .
Eija-Liisa AHTILA
Ghada AMER
John BALDESSARI
Miquel BARCELÓ
Daniel BUREN
Maurizio CATTELAN
Sébastien CORDOLEANI
Florence DOLÉAC
Pierre HUYGHE
Paul McCARTHY
Farhad MOSHIRI
Roman SIGNER
James TURRELL
Nari WARD
3
DE 2011 À 2014 : 6 PAYS, 2 CONTINENTS + DE 200 ETAPES
octobre - décembre 2011FRANCE DU NORD AU SUD
du 13 février au 16 mars 2012CAMEROUN
du 16 avril au 27 juin 2012CÔTE D’IVOIRE
septembre 2012 - janvier 2013FRANCE D’OUEST EN EST
25 janvier - 13 février 2013BELGIQUE
18 février 2013 - 30 juin 2014FRANCE
20-27 avril 2013SUISSE
septembre 2014 - fevrier 2015 ESPAGNE
DOSSIER DE PRESSE
4 DOSSIER DE PRESSE
3 ARTISTES INTERVIENNENT À L’EXTÉRIEUR DU CONTAINER :
Daniel Buren (né en 1938 à Bou-logne sur Seine, France) Fidèle à son vocabulaire plastique, Daniel Buren habille les flancs du container de bandes verticales de 8,7 cm de lar-geur. Lorsque le container s’ouvre, ce réseau de bandes forme un tri-angle.
Paul Mc Carthy (né en 1945 à Salt Lake City, USA) a conçu une sculp-ture gonflable en forme de lapin qui se déploie sur le toit du container lors de sa transformation en mu-sée. Cette sculpture rappelle les structures gonflables utilisées dans les fêtes foraines. Le motif, un lapin géant, est archétypique de l’univers de l’artiste qui se réfère fréquem-ment au monde du dessin animé ou du cartoon, autant de motifs popu-laires que Mc Carthy amène dans l’art contemporain.
Maurizio Cattelan (né en 1960 à Padoue, Italie) La curiosité est uni-verselle… Maurizio Cattelan veut susciter celle des enfants. Il fait percer à leur effet un trou dans la coque du container : une ouver-ture qui appelle la transgression jubilatoire, à regarder ce que cette petite ouverture peut bien cacher… À travers ce trou, les enfants dé-couvrent une photographie. Pour regarder, les enfants montent sur un marchepied disposé à l’extérieur du musée mobile.
ARTISTES À L’INTÉRIEUR DU MUSÉE MOBILE :
SALLE 1: James Turrell (né en 1943 à Los Angeles, USA) réalise à l’intention des enfants une instal-lation lumineuse qui s’apparente à son oeuvre « Bindu Shards ». Les enfants pénètrent chacun leur tour dans cette installation qui leur fera vivre une expérience perceptive et sensible unique.
SALLE 2: Sébastien Cordoléani (né en 1978 en France) réside et part-age son activité entre Barcelone, Aix-en-Provence et Paris. MapaM-apa, son installation pour le sol du MuMo, est une cartographie à l’échelle incertaine : champs, voies, pavements, parquets, épidermes… les interprétations sont multiples, c’est un support de rêveries.
SALLE 3: Miquel Barceló (né en 1957 à Felanitx, Espagne) Son travail de la céramique s’apparente en réalité à une forme de sculpture qui a re-court à une technique et à une ex-pression alternatives.
ESCALIER: Nari Ward (né en 1963 à St Andrews, Jamaïque) intervient sur la montée de l’escalier, investis-sant les gardes corps d’une com-position faite de lacets de souliers formant une figure ascendante et dynamique.
SALLE 4: John Baldessari (né en 1931 à National City, Californie) in-verstit le mur du haut de l’escalier avec une photographie en noir et blanc colorisée.
MUMO ET LES ARTISTES
MuMo (le Musée Mobile) donne à voir et à découvrir les projets spécifiques de 14 artistes, qui sont autant d’acteurs majeurs de la scène contemporaine internationale. Chacun des artistes sollicités a réalisé ou choisi une oeuvre en direction d’un public d’enfants, en tenant compte d’un contexte singulier : penser l’oeuvre dans un espace limité, prendre en compte les contraintes liées à l’itinérance du container, mais surtout imaginer la confrontation des enfants avec leurs créations.
5 DOSSIER DE PRESSE
Ghada Amer (née en 1963 au Caire, Egypte) Gha-da Amer réalise une sculpture sur le thème du baiser.
Florence Doléac (née en 1968 à Toulouse, France) Artiste et designer, Florence Doléac conçoit l’espace vidéo de la salle 4 qu’elle ponctue d’une suite de poufs pour que les enfants puissent s’installer afin de visionner confort-ablement les vidéos proposées.
LES VIDÉOS
Le Musée Mobile a également sollicité des artistes pour des créations vidéo en direction d’un public d’enfants. Chacun d’eux réalise une pièce de 4 min-utes en exclusivité pour le Musée Mobile.
Eija-Liisa Ahtila (née en 1959 à Hämeenlinna, Fin-lande)
Pierre Huyghe (né en 1962 à Paris, France)
Farhad Moshiri (né en 1963 à Shiraz, Iran)
Roman Signer (né en 1938 à Appenzell, Suisse) L’artiste confie au Musée Mobile la vidéo d’une de ses performances.
LISTE DES OEUVRES
Daniel Buren Déplié ça va mieux ! 2010Paul McCarthy Red Rabbit 2011Maurizio Cattelan Immagine 2011James Turrell (Untitled) 2011Sébastien Cordoléani MapaMapa 2013Miquel Barceló Cap de Pitbull (Cerámicas) 2014Nari Ward Lace Lift 2011John Baldessari 6 dogs jumping(with childrenwatching) 2012Ghada Amer Baisers #1 2011Florence Doléac Doudoucho Show 2011Eija Liisa Ahtila Companions 2011Pierre Huyghe Zoodrama 2011Farhad Moshiri Melt 2011Roman Signer Kayak 1989
6 DOSSIER DE PRESSE
ENTRETIEN AVEC INGRID BROCHARD, FONDATRICE DE L’ART À L’ENFANCEPROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOISE CLAIRE PRODHON, MAI
2013
Françoise-Claire Prodhon : À l’issue de presque deux années de circulation du Musée Mobile, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Ingrid Brochard : Avant tout, un bilan positif… Cette seconde année nous a permis d’initier un grand nombre de partenariats, de tisser des liens avec des associations comme ATD Quart Monde, une relation qui a débuté lors du passage de MuMo à Marseille avant le départ de notre camion pour l’Afrique. Cette première expérience avec ATD Quart Monde nous a permis de stationner dans la cité des Aygalades où nous avons constaté à quel point le fait de « capter » l’attention des enfants dans un contexte urbain avait également du sens, puisque ces derniers n’allaient pas au musée habituellement. De retour d’Afrique, MuMo a repris sa tournée en commençant par Le Havre et en continuant d’Ouest en Est.
FCP : Parlons des partenariats que vous évoquiez pour la seconde tournée de MuMo…
I.B. : Nous avons beaucoup travaillé localement avec les associations et les centres d’art. Nous avons tissé des liens avec l’Éducation nationale par l’intermédiaire des conseillers pédagogiques. MuMo est un outil, mais nous sommes de passage ; pour atteindre notre objectif, il faut qu’il y ait une suite : plus nous générons d’initiatives, et plus nous approchons du but qui est de donner aux enfants un accès à l’art.
FCP : Vous avez donc fait en sorte d’orienter MuMo vers une action moins éphémère ?
I.B. : Nous souhaitons que MuMo initie quelque chose, qui puisse être poursuivi. C’est pour cette raison que nous rencontrons les conseillers
7 DOSSIER DE PRESSE
d’éducation pour mieux préparer la visite et la découverte des œuvres. Les conseillers d’éducation déplorent le peu de moyens dont ils disposent pour développer des ateliers artistiques dès l’école élémentaire, ce que l’Éducation nationale réclame à présent. MuMo est donc un outil parfait, car il est plus facile de faire travailler des enfants qui ont eu un contact avec des œuvres d’art.
FCP : Concrètement comment travaillez-vous avec les conseillers d’éducation ou les enseignants ?
I.B. : Nous avons conçu des fiches thématiques en collaboration avec le Cnap – Centre national des Arts plastiques – et les conseillers pédagogiques pour pouvoir prolonger l’expérience de MuMo. Chaque œuvre correspond à une fiche thématique qui permet de prolonger la visite. Pour James Turrell par exemple, nous faisons travailler les enfants sur la lumière, pour Daniel Buren sur la notion d’in situ…
FCP : Mesurez-vous les conséquences du passage de MuMo dans les écoles ?
I.B. : La plupart des établissements prolongent la visite de MuMo d’une façon ou d’une autre, quelques-uns le font de manière très engagée à l’exemple d’une école en Bretagne qui souhaite créer son propre musée en sollicitant les prêts d’œuvres par l’intermédiaire du conseiller pédagogique. Notre objectif est de faire naître des initiatives et les instituteurs sont conscients que l’art doit être partie intégrante de leur enseignement.
FCP : Depuis deux ans que MuMo roule et va à la rencontre des enfants, comment parvenez-vous à maintenir l’intérêt qu’il suscite ?
I.B. : Pour les enfants, le problème ne se pose pas, puisque chaque nouvelle étape est pour eux une découverte. Nous essayons de les mettre en contact avec les artistes chaque fois que c’est possible. Les enfants n’ont aucune idée de ce qu’est un artiste, ils n’imaginent pas que cela puisse être quelqu’un à proximité, ni même qu’ils pourraient peut-être devenir eux-mêmes artistes. Par ailleurs, nous travaillons de plus en plus avec les centres d’art et les acteurs du terrain. La force de MuMo tient à sa mobilité : nous pouvons aller là où les centres d’art ne sont pas, et tenter d’initier un mouvement en leur direction en encourageant les enfants et leurs enseignants à les visiter.
FCP : Comment pensez-vous entretenir l’intérêt de vos partenaires financiers à l’heure où MuMo a atteint nombre d’objectifs et a obtenu une couverture médiatique satisfaisante ?
I.B. : C’est une vraie question, et aussi une nécessité. Le retour sur investissement en termes d’image est tangible. Mais pour un mécène, y compris pour ceux de la première heure qui se sont enthousiasmés, parce que MuMo était un projet novateur, les choses sont plus complexes à l’heure actuelle. MuMo était en tous points quelque chose de nouveau : sa conception architecturale, sa mobilité, le fait qu’il s’adresse aux enfants, qu’il soit conçu pour aller loin et accueille des œuvres généreusement réalisées par des artistes internationaux renommés, tous les éléments étaient là. Aujourd’hui certains partenaires nous demandent quel sera le prochain projet, mais j’estime que MuMo peut encore aller à la rencontre de bien des enfants et que l’histoire n’est pas terminée. Nous cherchons de nouveaux partenaires, l’avenir du projet passe par un renouvellement des mécènes. Quelques pistes se dessinent, notamment avec des fondations d’entreprises, mais tout est encore ouvert.
8 DOSSIER DE PRESSE
LE POINT DE VUE DES ARTISTES INVITÉS
“ C’est un projet généreux et intelligent. Apprendre à regarder est aussi important qu’apprendre à lire et à écrire.
” Daniel Buren
“ J’ai toujours souhaité que l’art puisse aller directement à la rencontre des gens: j’ai souvent songé à transporter des œuvres dans un camion pour les montrer sur des parkings de supermarchés. ” Paul McCarthy
“ Ce que l’art peut apporter aux plus jeunes? Je pense que c’est important pour les enfants d’ observer les
choses qu’ils connaissent, et de les voir se transformer en quelque chose d’autre, par leur imagination.”
Nari Ward
“ L’idée de voyager pour aller directement à la rencontre des enfants, afin de leur montrer des pièces spécialement créées pour eux et pour le projet s’est révélée très enthousiasmante. “ Eija liisa Athila
“ L’idée de simplifier ne m’intéresse pas: les enfants sont à même de comprendre la complexité, parfois
mieux que les adultes. ” Pierre Huygue
“ Je veux communiquer aux enfants un message de beauté. ” Ghada Amer
“ On ne connait pas les besoins d’un enfant dans un bidonville, mais on sait que leur culture a besoin d’une
certaine forme d’art. Donc faites de l’art, apportez leur, montrez leur, mais ne leur dites pas ce qu’ils doivent
faire avec. ” Lawrence Weiner
9 DOSSIER DE PRESSE
UNE EXPÉRIENCE INÉDITE POUR LES ENFANTS
1. Déploiement du musée mobile devant tous les enfants (durée : 20’). 2. Visite en demi-classe (par groupe de 14 enfants maximum) avec une médiatrice culturelle dans le musée mobile, déambulation libre et visionnage des vidéos (durée : 30 à 45’). 3. Distribution du petit guide de l’exposition à chaque enfant. 4. Après la visite, un temps d’échange avec les enfants / un atelier créatif peuvent être animés par les accompagnateurs ou un intervenant extérieur (facultatif).
UN ACCOMPAGNEMENT DES ENSEIGNANTS
1. Familiarisation avec le projet et les artistes du MuMo grâce au Dossier d’Accompagnement Pédagogique à destination des Enseignants du premier degré (DAPE), téléchargeable sur le site Internet : http://www.musee-mobile.fr. 2. Visite du musée mobile réservée à l’équipe pédagogique (durée : 30’). 3. Temps d’échange entre les enseignants et la médiatrice pour prolonger l’expérience du MuMo en classe. L’accompagnement des enseignants peut se faire en collaboration avec le Conseiller Pédagogique Arts Visuels rattaché à l’établissement.
10 DOSSIER DE PRESSE
LES REACTIONS DES ENFANTS
A propos de l’architecture
“ Ca se transforme, un cube, des rectangles. Normalement
un container, ça sert à transporter des marchandises, des
poubelles… C’est un architecte magicien ! ”
A propos de la photo de Maurizio CATTELAN
“ La biche pleure des larmes de couleur. ”
“ C’est un animal qui a bu de la peinture. ”
A propos de l’installation de James TURRELL
“ J’étais au paradis ! ”
“ J’avais l’impression d’attraper des bouts de monde. ”
“ J’étais dans le royaume des couleurs. ”
A propos de l’installation sur l’escalier de Nari WARD
“ Ca ne sert plus à attacher les chaussures, c’est de l art ! ”
“ L’artiste est Jamaicain? L’artiste a fait des dread-locks
colorées qui font penser aux Rastas. ”
“ Avec ces lacets, on peut mélanger des couleurs comme
des pays, et faire tous les drapeaux du monde! ”
A propos de la sculpture de Ghada AMER
“ Il y a des dessins dans le dessin. ”
“ J’ai vu des gens qui s’embrassent et des coeurs qui
se réunissent. ”
11 DOSSIER DE PRESSE
L’ART À L’ENFANCE, UN FONDS DE DOTATION EN MOUVEMENT
Le fonds de dotation, créé le 20 janvier 2011
Fabien OUAKI
Administrateur
EmmanuelleFEBVAYTrésorier
Ingrid BROCHARDFondatrice
Jonathan GERVOSON
Président
Charles BIANCHI
Secrétaire
LucieAVRIL
Chargée de projet
Entité juridique
Equipe projet
Sont aussi...
Ingrid BROCHARDFondatrice du magazine Be contemporary
et créatrice d’émissions TV sur l’art contemporain
Jonathan GERVOSONPDG Artcube Paris
Emmanuelle FEBVAYDirectrice de CdC
Charles BIANCHIDir. cab. du président de la Fnac
Fabien OUAKIÉditeur
Sam SAMORE
Françoise Claire PRODHON
Chiara ROSENBLUM
Constance BRETON
Rudy BOUBLIL
Président du Conseil de sélection. Artiste, réalisateur et écrivain.
Historienne d’art, spécialiste de la création contemporaine.
Fondatrice de Rosenblum & Friends collection.
Travaille pour l’Agence Française pour les investisse-ments internatio-naux à NY.
Designer de mode.
Le Comité de sélection joue un rôle de conseil auprès du fonds de dotation, pour les choix artistiques et stratégiques de L’Art à l’enfance.
12 DOSSIER DE PRESSE
ILS SOUTIENNENT L’ART À L’ENFANCE
NOS PARTENAIRES
Créé dès 1953, le réseau des Écoles associées à
l’UNESCO rassemble des établissements qui s’engagent
à développer des projets et des pratiques éducatifs
innovants et à renforcer les dimensions humaniste,
éthique et internationale de l’éducation. Le réseau
mondial compte près de neuf mille établissements
ancrés dans les systèmes éducatifs nationaux.
Si la Comission française pour l’UNESCO a choisi d’accorder son patronage au projet du Musée Mobile et si elle a participé avec son réseau d’écoles élémentaires associées à la tournée du MUMO, c’est à deux titres :
• parti à la rencontre d’enfants scolarisés dans
des écoles rurales ou des villes de petite taille, le
camion musée propose une expérience originale qui
stimule la curiosité et la sensibilité des élèves au-
delà de tout jugement de valeur ; il répond ainsi à
l’importance qu’accorde l’UNESCO au respect de la
diversité des expressions culturelles ;
• il est aussi une excellente opportunité de s’ouvrir
à des univers et des pratiques artistiques
contemporaines et de répondre à l’invitation de
Mme Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO
qui, le 25 mai 2011, déclarait à Séoul, lors de la séance
d’ouverture de la seconde Conférence mondiale
sur l’Éducation artistique, son attachement à ce
que « l’UNESCO continue d’étudier de nouvelles
pistes de réflexion et de nouveaux modes d’action
dans le domaine de l’enseignement des arts »
pouvant « contribuer de manière plus efficace au
développement durable et à l’édification de la paix. »
En voyant les photos du MUMO, nous avons
aussitôt rêvé que tous les enfants qui sont loin des
manifestations culturelles puissent monter dans le
camion et découvrir des œuvres d’art originales.
Ce rêve repose sur des convictions :
• que l’homme n’a pas besoin de pain plus que de
culture, il a indissociablement besoin de l’un ET de
l’autre.
• que la culture est un espace de création et de liberté.
• que la participation à la vie culturelle et artistique
peut contribuer à rompre le cercle de l’exclusion
et de l’isolement, et concourir à permettre de se
bâtir libre, en maîtrisant à la fois le rapport avec la
matière et les relations avec la communauté des
hommes.
Comme l’écrivait J. Wresinski, fondateur du Mouvement
ATD Quart Monde : « les gens restent pauvres quand
ils n’ont entre les mains que des objets pauvres. Les
gens quittent la pauvreté le jour où ils sentent qu’ils
pourraient toucher des choses plus riches que celles dont
ils disposent » (Écrits et paroles, 1962).
13 DOSSIER DE PRESSE
NOS MECENES
Créé, en Bretagne, en 1822, le Groupe Bolloré a choisi
depuis plus de vingt-cinq ans de se diversifier, afin
d’assurer une meilleure répartition des risques. Il figure
aujourd’hui parmi les 500 plus grandes compagnies
mondiales. Coté en Bourse, le Groupe est toujours con-
trôlé majoritairement par la famille Bolloré. La stabilité
de son actionnariat lui permet de mener une politique
d’investissement à long terme. Il est aujourd’hui présent
dans des secteurs offrant des perspectives prometteuses
: la commission de transport et logistique internation-
ale, le transport et logistique en Afrique, la distribution
d’énergie, les terminaux et systèmes spécialisés, les films
plastiques, les batteries et supercapacités, les véhicules
électriques, la communication et les médias. Il gère
également un ensemble d’actifs financiers qui regroupe
des plantations et des participations financières. La stra-
tégie de diversification basée sur l’innovation assure la
pérennité de l’Entreprise. Au cours de ses cent quatre-
vingt-neuf années d’activité, le Groupe a su évoluer et
s’adapter au changement. Il exerce ses métiers dans le
respect du développement durable et s’engage à con-
cilier au quotidien ses performances économiques avec
sa mission sociale et la préservation de l’environnement.
Son engagement aux côtés de l’Art à l’Enfance est fidèle
aux valeurs du Groupe, notamment la transmission des
savoirs, le respect de l’individu. A travers MuMo, le mu-
sée d’art contemporain mobile destiné aux enfants dans
les écoles, les villes, les villages, sur les routes de France
et d’Afrique, le Groupe Bolloré participe à introduire l’art,
formidable outil d’ouverture et de partage, là où il n’est
pas accessible, promeut la coopération de ses équipes
avec des partenaires locaux, et contribue au développe-
ment de la jeunesse africaine.
La Fondation PSA Peugeot Citroën, lancée en 2011, sout-
ient des projets sociaux, éducatifs ou culturels et envi-
ronnementaux s’inscrivant dans le champ de la mobili-
té, domaine dans lequel le Groupe est un acteur reconnu
depuis plus d’un siècle. Illustrée par sa signature « Un
monde en mouvement », elle participe à l’élaboration de
projets portés par des associations ou des ONG interna-
tionales. A ce jour, la Fondation soutient plus d’une cen-
taine de projets de mobilité au service de l’intérêt gé-
néral. A travers tous ces projets, on mesure chaque jour
l’importance vitale de l’accès à la mobilité pour tous car
l’absence de moyens de locomotion est déterminante de
l’exclusion, que ce soit en termes d’emploi, d’éducation
ou de culture. Le projet Mumo, un des premiers projets
soutenus par la Fondation, est emblématique de cette
démarche où la mobilité permet de favoriser l’accès des
enfants à l’art contemporain
La Fondation Daniel et Nina Carasso a été créée début
2010, sous l’égide de la Fondation de France, en mé-
moire de Daniel Carasso, fondateur de Danone en
France et aux Etats-Unis, et de son épouse. Cette fon-
dation familiale a pour vocation de financer des projets
dans deux grands axes concourant à l’épanouissement
de l’être humain : l’alimentation durable, pour entrete-
nir la vie des hommes et de la planète; et l’art, pour en-
richir l’esprit. Ces deux axes sont au coeur de l’histoire
de la famille Carasso, le premier fut la raison d’être
du parcours professionnel du fondateur de Danone,
le second représente une passion partagée par Dan-
iel, Nina et leur fille, Marina Nahmias, présidente de
la Fondation. La Fondation Daniel et Nina Carasso
perçoit l’art comme un vecteur d’épanouissement et
d’enrichissement personnel, mais aussi comme un
moyen d’exercice de la citoyenneté et de compréhen-
sion de la société. A travers le Musée Mobile, des mil-
liers d’enfants sont sensibilisés à l’art contemporain en
vivant une expérience unique qui les interpelle sur leur
rapport aux formes, aux couleurs, aux textures, aux ob-
jets, à la notion d’esthétisme, bref à la vie qui les envi-
ronne, mais aussi sur leurs émotions devant une oeuvre
issue d’un créateur, leur donnant sans doute envie de se
plonger dans cette joie de la création.
Site Internet : www.musee-mobile.fr
Blog :www.musee-mobile.fr/blog
Contact : [email protected]
Fondatrice :Ingrid Brochard
Chargée de projet : Lucie Avril
[email protected] +33(0)6 87 10 86 42