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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 2.1/13-1538_V1 Annule et remplace l’Avis Technique 2/13-1538 Façade légère respirante Breathing curtain walling SFC 85 Respirant Relevant de l’ETE ATE-07/0120 ATE-09/0024 Relevant de la norme NF EN 13830 Titulaire : SCHÜCO SCS 6 Route de Saint-Hubert BP 3 FR-78610 Le Perray-en-Yvelines Tél. : 01 34 84 22 00 Fax : 01 34 84 87 12 E-mail : [email protected] Internet : www.schuco.fr Groupe Spécialisé n° 2.1 Produits et procédés de façade légère et panneau sandwich Publié le 7 mars 2018 Commission chargée de formuler des Avis Techniques et Documents Techniques d’Application (arrêté du 21 mars 2012) Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Internet : www.ccfat.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2018 Ne pouvant se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les unités de fabrication bénéficiant d’un suivi d’un organisme tiers selon le § 3.3 du Cahier CSTB 3759.

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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 2.1/13-1538_V1

Annule et remplace l’Avis Technique 2/13-1538

Façade légère respirante Breathing curtain walling

SFC 85 Respirant

Relevant de l’ETE ATE-07/0120 ATE-09/0024

Relevant de la norme NF EN 13830 Titulaire : SCHÜCO SCS

6 Route de Saint-Hubert BP 3 FR-78610 Le Perray-en-Yvelines

Tél. : 01 34 84 22 00 Fax : 01 34 84 87 12 E-mail : [email protected] Internet : www.schuco.fr

Groupe Spécialisé n° 2.1

Produits et procédés de façade légère et panneau sandwich

Publié le 7 mars 2018

Commission chargée de formuler des Avis Techniques et Documents Techniques d’Application

(arrêté du 21 mars 2012)

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Internet : www.ccfat.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2018

Ne pouvant se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les unités de fabrication bénéficiant d’un suivi d’un organisme tiers selon le § 3.3 du Cahier CSTB 3759.

2 2.1/13-1538_V1

Le Groupe Spécialisé n° 2.1 «Produits et procédés de façade légère et panneau sandwich» de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné, le 3 octobre 2017, le procédé SFC 85 Respirant présenté par la Société SCHÜCO. Il a formulé sur ce procédé le Document Technique d’Application ci-après qui annule et remplace l’Avis Technique 2/13-1538. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France européenne.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Façade rideau ou semi-rideau : comportant une application du principe de respiration de la lame d’air

entre vitrages, comportant une fixation du vitrage extérieur par collage silicone ou

ruban adhésif VHB de marque 3M (type B) ou par parclose (type C), comportant une application du principe de coupure thermique, par

barrettes serties en polyamide sur profilé de vantail ouvrant ou im-mobilisé.

1.2 Mise sur le marché En application du Règlement (UE) n° 305/2011, les kits VEC du procédé SFC 85 Respirant font l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le fabricant sur la base de l’ETAG 002. Les produits conformes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. Les kits VEC relevant du Guide EOTA n° 2 sont soumis pour leur mise sur le marché aux dispositions des Arrêtés des 9 janvier 2001 et 19 sep-tembre 2002. Les kits de mur rideau relevant de la norme NF EN 13830 sont soumis pour leur mise sur le marché aux dispositions de l’Arrêté du 8 août 2005. Les arrêtés précités portent application aux kits VEC et aux kits de fa-çades rideaux du décret n° 2012-1489 du 27 décembre 2012, concer-nant l’aptitude à l’emploi des produits de construction.

1.3 Identification

1.31 Profilé adaptateur 354127 L’identification d’un lot de profilés s’effectue tous les 50 cm.

1.32 Ruban adhésif Les rubans adhésifs 3MTMVHBTM G23F et B23F sont conditionnés en rou-leaux séparés par des feuilles de silicone dans les emballages indiquant : La référence (G23F ou B23F), Le numéro de lot, La date de fabrication.

1.33 Eléments de façades Les emballages font référence au procédé SFC 85 Respirant. Ils comportent un repérage correspondant au plan de calepinage de l'opération.

2. AVIS

2.1 Domaine d’emploi accepté Façades légères verticales pour bâtiments d’usage courant et chauffés (logement d’enseignement, bureaux, hôpitaux …) mises en œuvre dans des conditions d’exposition pour lesquelles l’action résultante correspon-dant à la pression et dépression normales sont inférieures ou égales à 1600 Pa sauf justifications, conformément à la norme NF EN 13830. La température, l’humidité et la pression intérieure des locaux sont celles définies au § 2.22 ci-après. Les dimensions des stores devront respecter le Cahier du CSTB 3677-V2. La hauteur de la lame d’air du fait de la respiration est limitée aux di-mensions suivantes :

Hauteur maximale de la lame d’air (m)

VEC VEP

Fixe 3.0 3.50

Ouvrant à l’italienne 2.55(1) 2.95(1)

Ouvrant à la française

2.49(1) 2.22(1)

(1)Pour les hauteurs supérieures à 1.8 m les essais AEV et les essais mécaniques sont à réaliser au cas par cas.

Le nombre n de dispositifs de respiration toujours égal ou supérieur à 2 est calculé comme suit :

n ≥ V/β où : V= volume de la lame d’air respirante en m3

Pour une lame d’air d’épaisseur 75 mm ou 66 mm : β = 0.036 pour les châssis fixes (filtre 04/150 µm), β = 0.03 pour les châssis ouvrants à l’italienne (filtre 04/340 µm), β = 0.0253 pour les châssis ouvrants à la française (filtre 04/340 µm), β = 0.048 pour les châssis fixes (filtre 04/340 µm), β = 0.029 pour les châssis ouvrants à la française (filtre 04/500 µm), β = 0.033 pour les châssis fixes (filtre 04/109 µm). Le fabricant du système SFC 85 Respirant devra être suivi par un orga-nisme tiers afin de vérifier la conformité du plan de contrôle de la fabri-cation à l’annexe E du Cahier CSTB 3759.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi

Stabilité La façade ne participe pas, par nature, à la stabilité générale des bâti-ments, laquelle incombe à l’ossature de ces derniers. La stabilité propre de la façade sous les sollicitations climatiques et sous le poids des vitrages peut être convenablement assurée dans le domaine d’emploi accepté. La stabilité propre des vitrages VEC est convenablement assurée après les justifications apportées conformes au § 2.31 du Cahier du CSTB 3488-V2.

Sécurité des usagers La sécurité des usagers n'est pas mise en cause dans le système SFC 85 Respirant, par les dispositions de respiration des fenêtres ainsi que sur les cadres fixes. Les dispositifs de retenue sont conformes au § 2.32 du Cahier du CSTB 3488-V2. Les vantaux et cadres comportant une coupure thermique et une lame d’air respirante ne présentent pas de particularité à cet égard.

Sécurité en cas d’incendie Elle n’est mise en cause ni par l’utilisation de profilés à rupture de pont thermique, ni par l’application du principe de respiration de la lame d’air. La convenance du point de vue de la sécurité en cas d'incendie d'une façade vitrée utilisant le système SFC 85 Respirant doit comme pour toute façade être examinée cas par cas, en fonction de divers règle-ments concernant l’habitation, les établissements recevant du public, les immeubles de grande hauteur, etc.

Sécurité aux chocs Elle peut être assurée par les cadres comportant : des remplissages tôlés, fixés en périphérie sur les montants et tra-

verses de l’ossature secondaire, des vitrages dits «de sécurité» selon les prescriptions de la NF DTU

39. La convenance des épaisseurs et des dimensions des remplissages inté-rieurs est à justifier au cas par cas, lorsque celles-ci ne correspondent pas aux valeurs spécifiées dans la norme P08-302 Annexe A pour les vitrages.

Sécurité des intervenants La mise en œuvre des bâtis d’ossature secondaire relève de techniques usuelles.

Stabilité en zone sismique L’Avis est basé sur l’arrêté du 22 octobre 2010 et ses modificatifs. Le domaine d’emploi du procédé SFC 85 Respirant est limité aux zones et catégories de bâtiments définies dans le tableau ci-après, en consi-dérant la limite de déplacement entre étages pour les éléments non structuraux composés de matériaux fragiles.

2.1/13-1538_V1 3

Les effets de l’action sismique sont à prendre en compte pour les zones de sismicité et les catégories de bâtiments définies dans le Tableau 1 ci-dessous :

Tableau 1 – Catégories de bâtiment

Catégorie de l’ouvrage

Zone I II III IV

Zone 1 Sans

prescription Sans

prescription Sans

prescription Sans

prescription

Zone 2 Sans

prescription Sans

prescription Selon Dossier Technique § 4

Selon Dossier Technique § 4

Zone 3 Sans

prescription Selon Dossier Technique § 4

Selon Dossier Technique § 4

Selon Dossier Technique § 4

Zone 4 Sans

prescription Selon Dossier Technique § 4

Selon Dossier Technique § 4

Selon Dossier Technique § 4

En complément, les cas particuliers ci-dessous sont dispensés des dis-positions de cet Avis Technique : en zone de sismicité 2 : pour les établissements scolaires remplissant

les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasis-mique PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) ;

en zones de sismicité 3 et 4 : pour les bâtiments de catégorie d’im-portance II remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismique PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) ;

Nota : cet Avis ne traite pas des mesures préventives spécifiques qui peuvent être appliquées aux bâtiments de catégorie d’importance IV pour garantir la continuité de leur fonctionnement en cas de séisme.

Performances thermiques D’une manière générale, les caractéristiques thermiques des façades vi-trées jouent un rôle important sur le calcul des déperditions thermiques à travers l’enveloppe en hiver et sur le confort des occupants en été. La vérification du respect de la réglementation thermique s’effectue à l’échelle du bâtiment (RT 2012). La RT 2012 (Arrêtés du 26 octobre 2010 et du 28 décembre 2012), n’impose pas d’exigences minimales sur les performances thermiques des composants. La transmission thermique surfacique (U), les facteurs solaires (S) et les transmissions lumineuses des façades (TL) doivent néanmoins être déterminées pour chaque orientation pour être utilisées comme donnée d’entrée dans le calcul du besoin bioclimatique (Bbio), de la consommation globale du bâtiment (Cep) et de la température intérieure de confort (Tic) pour lesquels les Arrêtés fixent une exigence réglementaire. La vérification du respect de la réglementation thermique s’effectue au cas par cas en utilisant les méthodes de calculs réglementaires (Th-CE, Th-BCE et Th-bât). Le calcul du coefficient de transmission surfacique U de la paroi doit

être effectué conformément aux règles Th-U. Le calcul du facteur solaire S doit être effectué conformément aux

règles Th-S. Le calcul de la transmission lumineuse doit être effectué conformé-

ment aux règles Th-L.

Isolation acoustique La fixation des produits verriers par collage et l’utilisation de profilés à rupture de pont thermique n’ont pas d'influence significative sur les pro-priétés acoustiques de la façade. L’application du principe de respiration peut permettre, de par l’épais-seur de la lame d’air et la possibilité d’association de vitrages d’épais-seur sensiblement différentes, d’améliorer les performances acoustiques par rapport à des châssis équipés de vitrages isolants scellés courants ; cependant ces performances acoustiques sont à justifier au cas par cas si nécessaire

Données environnementales Le procédé SFC 85 Respirant ne dispose d’aucune Déclaration Environ-nementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune performance envi-ronnementale particulière. Il est rappelé que les DE n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.

Aspects sanitaires Le présent avis est formulé au regard de l’engagement écrit du titulaire de respecter la réglementation, et notamment l’ensemble des obliga-tions réglementaires relatives aux produits pouvant contenir substances dangereuses, pour leur fabrication, leur intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des informations et déclarations délivrées en application des règlementa-tions en vigueur n’entre pas dans le champ du présent avis. Le titulaire

du présent avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et déclarations.

Autres informations techniques L'étanchéité à l'air et à l'eau peut être assurée dans le domaine d'emploi accepté conformément à la norme NF EN 13830.

2.22 Durabilité – Entretien Le risque de désordre à envisager est celui d'une défaillance accidentelle du mastic de collage. Les conséquences de ce risque vis-à-vis de la sé-curité sont limitées par la présence des dispositifs s'opposant à la chute des produits verriers. La durabilité des collages et des vitrages composés mis en œuvre en façade est considérée comme satisfaisante dans la mesure où les dispo-sitions du procédé SFC 85 Respirant respectent les prescriptions du pa-ragraphe 2.5 du Cahier du CSTB 3488-V2. Une réparation réalisée en atelier, conformément au paragraphe 4.22 du Cahier du CSTB 3488-V2, confère à l'élément de façade réparé la même durabilité que celle attendue d'un élément d'origine. La qualité de la coupure thermique et sa mise en œuvre dans les profilés, régulièrement auto-contrôlés suivant la norme NF EN 14024, sont de nature à permettre la réalisation de façades dont le comportement dans le temps est équivalent à celui des façades traditionnelles en aluminium avec les mêmes sujétions d'entretien. Le risque de condensation dans la lame d’air respirante paraît négli-geable pour autant que, dans le cas de locaux en surpression résultant d’un conditionnement d’air, cette surpression ne dépasse pas de 50 Pa. Cependant, un embuage localisé et momentané ne peut être totalement exclu dans des conditions climatiques particulières et liées notamment au rayonnement nocturne. Toute opération d’entretien et de maintenance à l’intérieur des volumes respirants ou encore concernant le store suppose la dépose du vitrage intérieur par déparclosage par des équipes dûment informées. Les fenêtres sont en mesure de résister aux sollicitations résultant de l'usage normal et les éléments susceptibles d'usure (quincaillerie et pro-filés d'étanchéité) sont aisément remplaçables. Leur comportement dans le temps est équivalent à celui des fenêtres traditionnelles.

2.23 Fabrication et contrôle

2.231 Profilé adaptateur 354127 La procédure de fabrication et d'anodisation est conforme à l’ETA-07/0120. Les autocontrôles font l’objet d’une convention de contrôle avec un or-ganisme notifié.

2.232 Profilés à coupure thermique Les profilés à coupure thermique sont conformes à la norme NF EN 14024. Les dispositions prises par SCHÜCO sont propres à assurer la constance de qualité du profilé conforme à la norme NF EN 14024. L’autocontrôle de fabrication fait l’objet d’un enregistrement.

2.233 Eléments de façade et réalisation du collage L’entreprise spécialisée réalisant la fabrication des éléments de façade peut disposer du certificat de conformité (CE) suivant la norme NF EN 13830. Le système qualité de l’atelier de fabrication du respirant est suivi par un organisme notifié conformément aux dispositions du § 3 du Cahier du CSTB 3759. L’entreprise spécialisée réalisant la fabrication des cadres VEC, peut dis-poser du certificat de conformité (CE). Le système qualité de l’atelier de collage VEC est suivi par un organisme notifié (PASS VEC) conformé-ment au Guide EOTA 002 et au Cahier du CSTB 3488-V2. La qualité du ruban adhésif est évaluée dans le cadre du plan de contrôle du marquage CE. Le système qualité de l’atelier de collage, réalisé par des sociétés spé-cialisées selon les directives SCHUCO, est suivi par un organisme notifié (PASS VEC extension ruban).

2.24 Mise en œuvre La mise en œuvre, réalisée par des entreprises techniquement assistées par la Société SCHÜCO fait appel à des dispositifs extérieurs de montage (nacelles, échafaudages ...) et de levage de modules pouvant habiller plusieurs trames sur une hauteur équivalente à un ou deux étages. Elle nécessite certaines précautions. Le système est conçu pour faciliter le démontage, isolément, et le remplacement d'un cadre vitré acciden-tellement détérioré.

2.3 Prescriptions Techniques

2.31 Conditions concernant la conception Pour les volumes respirants, les glaces utilisées devront être calculées par application du NF DTU 33.1 pour le vitrage intérieur qui supporte la totalité des effets du vent, et par application du Cahier du CSTB 3488-

4 2.1/13-1538_V1

V2 pour le vitrage extérieur, lequel est estimé ne supporter que la moitié des effets du vent. Les ossatures secondaires de la façade-rideau doivent être conformes aux prescriptions du NF DTU 33.1. Dans le cas d’intégration d’un store dans la lame d’air une justification particulière par calcul prenant en considération les caractéristiques énergétiques des vitrages et du store doit être effectuée dans tous les cas. Les couches en contact avec la lame d’air respirante sont de type pyro-lithique. Afin d’assurer un comportement satisfaisant du système de respiration, la conception de l’ouvrage et du système de chauffage des locaux doit permettre de conserver une température minimale intérieure de 15° C. L’hygrométrie intérieure des locaux est limitée aux faibles, moyennes et fortes hygrométries. Les fortes hygrométries sont limitées aux locaux humides à usage privatif définis dans le Cahier du CSTB 3567. Dans les locaux climatisés, la surpression intérieure ne devra pas être supérieure à 50 Pa. La paroi intérieure devra garantir une perméabilité à l’air inférieure à 0,5 m3/(h.m²). Les stores intégrés dans la lame d’air doivent être à commande motori-sée. Seuls les stores définis dans le Dossier Technique et ayant satisfait à l’essai d’endurance doivent être mis en œuvre. Les prescriptions du Cahier du CSTB 3677-V2 sont à respecter. Les fenêtres sont en mesure de résister aux sollicitations résultant de l’usage normal et les éléments (quincaillerie et profilés d’étanchéité) sont aisément remplaçables. Leur comportement dans le temps est équivalent à celui des fenêtres traditionnelles. Le dimensionnement du ruban doit être effectué conformément au Ca-hier du CSTB 3488-V2, avec les données suivantes : σdes = 85 kPa, τdes = 1.7 kPa et ∆ddes = 6.9 mm, issues de l’ETA-09/0024.

2.32 Conditions concernant la fabrication Les composants de la coupure thermique doivent présenter les caracté-ristiques déclarées au dossier technique. Les traitements de surface des profilés, l’assemblage des éléments et la réalisation de l’étanchéité à l’air de la paroi intérieure y compris le cal-feutrement des passages de fils de store, doivent être exécutés selon les spécifications définies dans le dossier du demandeur. La fabrication des profilés doit faire l’objet d’un contrôle permanent dont les résultats sont consignés sur un registre. Le jeu entre l’ossature et les cadres vitrés doit être réalisé avec une tolérance inférieure à 1 mm. La mise en œuvre du câble de store et la réalisation des étanchéités à l’air aux passages dans la lame d’air au travers du joint cadre vulcanisé, devront être exécutées selon les spécifications définies dans le dossier du demandeur. La fabrication et l’assemblage des cadres respirants sont réalisés dans des ateliers suivis par un organisme extérieur sous la forme d’audit dans les conditions décrites au § 3.3 du Cahier du CSTB 3759. Les ateliers devront disposer d’un plan de contrôle conforme à l’annexe E du Cahier CSTB 3759. Les collages VEC seront réalisés, en respectant les prescriptions du Ca-hier du CSTB 3488-V2 et du Guide EOTA 002. Sur des éprouvettes prélevées dans les produits verriers destinés au chantier considéré, des essais de convenance doivent être réalisés pour vérifier l’adhérence du ruban adhésif et choisir le solvant de nettoyage ainsi que le primaire. Les essais (pelage et adhésivité-cohésion) et les critères d’appréciation (rupture de type cohésif supérieure à 90% et contrainte de rupture supérieure à 50 N/cm à 23° C et à 50% d’humidité relative) sont spécifiés dans le règlement technique de l’ETE du ruban adhésif.

2.33 Conditions concernant la mise en œuvre Le fait de raccourcir le délai entre la pose des premiers cadres respirants et le clos du bâtiment, permet d’éviter des condensations temporaires dans les volumes avec les suggestions d’entretien à récep-tion, qui peuvent en découler. Toutes les dispositions doivent être prises afin d’éviter des projections, salissures ou détérioration sur les filtres, notamment en pied de façade. En outre, il conviendra d’assurer que les dispositifs prévus pour mainte-nir la lame finale du store solidaire de la traverse basse du cadre respi-rant et les protections à la poussière soient enlevées afin de permettre le correct fonctionnement du système.

2.34 Conditions concernant la réparation et la maintenance

La Société SCHÜCO est tenue de fournir à ses clients, utilisateurs du système SFC 85 Respirant une notice de maintenance (examens à ef-fectuer, leur périodicité) et d'entretien détaillée (produits d'entretien ou de nettoyage identifiés par leur nature chimique), en référence à l’an-nexe B du NF DTU 33.1. Cette notice devra également comporter la référence des filtres du dis-positif de respiration ainsi que le mode opératoire d’accès à ceux-ci. Elle devra, en outre, indiquer les précautions de démontage et de repose du composant verrier intérieur. Cette opération devra être réalisée par des équipes dûment informées.

2.35 Conditions concernant les stores Les prescriptions du Cahier du CSTB 3677-V2 sont à respecter.

Conclusions

Appréciation globale L’utilisation du procédé SFC 85 Respirant, dans le domaine d’emploi accepté (cf. paragraphe 2.1), est appréciée favorablement.

Validité A compter de la date de publication présente en première page et jusqu’au 31 janvier 2023.

Pour le Groupe Spécialisé n 2.1 Le Président

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Les principales modifications de cette deuxième révision portent sur la mise à jour du document conformément au Cahier du CSTB 3759. Il est rappelé l’importance de l’étanchéité entre l’intérieur des locaux et la lame d’air pour le bon fonctionnement de la respiration et qu’à ce titre la Société SCHÜCO doit apporter aux entreprises assurant la fabrication une assistance technique spécifique. En effet le bon comportement de la façade est lié aux conditions am-biantes intérieures (une température minimale de + 15° C, surpression intérieure maximale de 50 Pa et une perméabilité à l’air inférieure à 0,5 m3/(h.m²)); sachant que le non-respect temporaire de ces consignes, n’aura pour conséquence qu’une condensation superficielle temporaire dans la lame d’air. Les opérations de fabrication et d’assemblage de cadres vitrés utilisant la technique du respirant nécessitent un soin particulier. Un suivi des opérations de fabrication et d’assemblage sera réalisé dans le cadre de cet Avis Technique. Pour les caissons mis en œuvre en grille une attention est à apporter pour permettre la libre dilatation. La validité du présent Document Technique d’Application est conjointe à la validité et au contenu de l’ETA-07/0120 et de l’ETA-09/0024.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n 2.1

2.1/13-1538_V1 5

Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe Eléments respirant vision, fixe, ouvrant oscillo-battant, ou à l’italienne, destinés à être intégrés dans les systèmes grilles de façade rideau ou semi-rideau SFC 85 de la société SCHÜCO : Comportant une application du principe de respiration de la lame d’air

entre les vitrages et l’extérieur. Ces éléments constituent deux systèmes de façade suivant la fixation du verre extérieur : Façade dite lisse de type B dans le cas d’un verre extérieur collé. Façade dite cadre de type C dans le cas d’un verre extérieur

parclosé. L’ossature secondaire, le principe de collage VEC, et le type de barrette polyamide sont identiques aux systèmes VEC SCHÜCO Façade SFC 85 bénéficiant d’un Agrément Technique Européen et d’un Document Tech-nique d’Application. Le collage VEC peut également être réalisé à l’aide du ruban adhésif VHB de marque 3M sous Evaluation Technique Européenne ETA-09/0024.

2. Matériaux

2.1 Produits, matériaux définis dans l’ETE-09/0024 et 07/0120

Profilé adaptateur 354 127. Mastic silicone de collage désigné dans l’ETA-07/0120 et bénéficiant

du label SNJF-VEC. Primaire éventuel et solvant de nettoyage des plages de collage mé-

talliques et verrières. Mastic de calfeutrement. Espaceur. Fond de joint. Garnitures d’étanchéité en EPDM. Cale d’assise. Dispositifs de sécurité. Rubans adhésifs 3MTMVHBTM G23F et B23F (e = 2.3 mm, h = 15 mm). Primaire pour verre plat 3MTM Silane Primer. Primaire pour aluminium anodisé 3MTM Primer 94.

2.2 Produits, matériaux non définis dans les ETE

Espaceur silicone référence 246483. Autres profilés.

Profilés extrudés en alliage d’aluminium conformes au NF DTU 33.1. Barrettes RPT.

Profilés extrudés en PA66, conformes à la norme NF EN 14024. Remplissages utilisables conformes au Cahier du CSTB 3759.

- Pour le remplissage extérieur : □ simples vitrages type B ou C, épaisseur de 6 à 13 mm. □ glaces trempées, épaisseur 6 à 13 mm, émaillées, opacifiées,

claires, colorées ou à couche réfléchissante dans le visible et non peu émissive.

- Pour le remplissage intérieur : □ Simples ou doubles vitrages isolants à couches ou non bénéfi-

ciant d’un certificat CEKAL, épaisseur de 6 à 32 mm. Visserie spécifique : elle est en acier Inox A4 pour les vis de maintien

des pièces de retenues mécaniques. Accessoires de fenêtres à l’italienne :

- 7 compas disponibles, en acier inoxydable, réglables en hauteur par l’intermédiaire d’un trou oblong et du support de réglage 237 882/242 123. Fixation par vis ou rivets taraudés : □ Référence 248 407 : 40 kg □ Référence 248 408 : 50 kg □ Référence 248 409 : 65 kg

□ Référence 248 410 : 100 kg □ Référence 248 411 : 100 kg □ Référence 248 412 : 180 kg (pour manœuvre motorisée) □ Référence 248 971 : 250 kg (pour manœuvre motorisée) Ces compas ne permettent pas le nettoyage par l’intérieur.

- 1 compas d’arrêt en acier inoxydable pour le maintien en position ouverte 248 449 ou 248 450.

- 1 ferrure manuelle à 4 points de verrouillage référence 223 559. - En option : 2 systèmes à cliquet : référence 248414 pour 300 mm

et 248415 pour 400 mm. - 1 ferrure motorisée à 4 points de verrouillage référence 248 421. - 2 moteurs d’ouverture référence 248 423 ou 248 426. - 1 moteur de verrouillage référence 248 428.

Accessoires de fenêtres à la française : Il est nécessaire de se référer à la documentation technique SCHÜCO ferrure AVANTEC et ferrure TIPTRONIC.

Filtre de respiration d’origine Ricornet & Cie de dimensions hors tout 114 mm x 21 mm : - Référence 266359 : 04/150 µm muni d’une toile polyamide à maille

de 150 µm, ayant une surface libre de passage d’air supérieure ou égale à 38%, soit 468 mm2.

- Référence 266739 : 04/340 µm muni d’une toile polyamide à maille de 340 µm ayant une surface libre de passage d’air supérieure ou égale à 48%, soit 612 mm2.

- Référence FR3153 : 04/500 µm muni d’une toile inox à maille de 500 µm ayant une surface libre de passage d’air supérieure ou égale à 34%, soit 500 mm².

- Référence FR3192 : 04/109 µm muni d’une toile inox à maille de 109 µm ayant une surface libre de passage d’air supérieure ou égale à 62%, soit 775 mm².

Store vénitien à lames en aluminium de 25 mm maximum ayant sa-tisfait aux essais d’endurance à température ambiante et à haute température dans la lame d’air et dont les lames ne sont pas guidées, conformément au Cahier du CSTB 3677-V2 du CSTB (store WAREMA référence 2.25.7 moteur DUNKERMOTOREN DCD 22 jusqu’à 85°C, store VIVRe® FRANCIAFLEX relevable et orientable équipé du moteur Vestamatic SMI25 24VDC jusqu’à 85°C et store MARITON référence WQ 25 respirant moteur Electrique SOMFY LW25 E83 jusqu’à 75°C).

3. Eléments Les châssis respirants sont destinés à être placés en remplissage de façades légères de type façade – rideau. Les dispositions relatives au collage VEC avec mastic silicone sont prévues dans l’ETE référencé ETA-07/0120 et celles relatives au collage avec ruban adhésif dans l’ETE ré-férence ETA-09/0024.

3.1 Liaison au support Les ossatures secondaires aluminium sont liées à l’ossature principale par des pattes d’attache assurant la reprise des efforts, ainsi que les dilatations différentielles.

3.2 Cadres de remplissage respirants Que ces remplissages soient fixes ou ouvrants, la conception des

cadres reste identique. Ces cadres sont réalisés à partir de profilés aluminium à rupture de

pont thermique, en coupes d’onglet, sertis ou goupillés et étanchés sur équerre : - Italienne et fixes type B : □ RPT : 349830, □ sans RPT : 325390, 318990.

- Française type B : 325620. - Italienne et fixes type C : □ RPT : 325600, □ sans RPT : 325480, 318990.

- Française type B : 325620. Le vitrage intérieur est mis en œuvre en feuillure avec parcloses joints

EPDM suivant le tableau.

6 2.1/13-1538_V1

Le vitrage extérieur est parclosé et sécurisé par vis TF en Inox de dia-mètre M5 x 8 mm sur les verticales pour le type C ou collé pour le type B. La lame d’air ainsi constituée est de 75 mm dans le cas d’un remplis-

sage VEC avec mastic silicone, de 72 mm dans le cas d’un remplissage VEC avec ruban adhésif et de 66 mm dans le cas de la version VEP.

L’usinage des trous oblongs pour les filtres est de 19.5x115 mm. Un store vénitien à lame aluminium de 25 mm peut être implanté

dans cette lame d’air, à condition qu’un jeu minimum de 20 mm entre la lame basse du store et la traverse basse support des filtres de res-piration, soit conservé.

Une traverse intermédiaire 341490 peut être installée sur l’intérieure des châssis.

Pour l’accès au store : retirer le joint à bourrer 224350, démonter les parcloses 184010 de la traverse basse et du montant ; le panneau ou le vitrage peuvent ainsi être déposés. Pour le remontage, réaliser les mêmes opérations à l’inverse.

3.3 Dispositifs de sécurité Tous les cadres VEC du système SFC 85 Respirant type B sont équipés de dispositifs s’opposant à la chute d’un produit verrier en cas de défail-lance du collage. Ils sont réalisés à l’aide de tronçons de profilés vissés sur les cadres et positionnés sur les traverses haute et basse.

3.4 Collage VHB Les dispositions relatives au collage VEC avec ruban VHB sont prévues dans l’ETE référencé ETA-09/0024. Le dimensionnement du ruban doit être effectué conformément au Ca-hier du CSTB 3488-V2, avec les données suivantes : σdes = 85 kPa, Tdes= 1.7 kPa et ∆ddes = 6.9 mm, issues de l’ETA-09/0024.

4. Sismique Les mesures préventives spécifiques destinées à garantir la continuité de fonctionnement pour les bâtiments de catégorie d’importance IV ne sont pas visées par le présent document. Pour ces bâtiments, des dis-positions complémentaires devront être définies par le maître d’ouvrage, et pourront également concerner certains équipements techniques iden-tifiés comme indispensables à l’exploitation du bâtiment.

4.1 Type de bâtiment Les produits SFC 85 Respirant vis-à-vis du risque sismique peuvent être mis en œuvre dans les bâtiments suivants : Les bâtiments neufs dimensionnés conformément au § 4.4.3 (limita-

tion des dommages) de l’Eurocode 8 (EC8), en considérant la limite de déplacement entre étages, dr, pour les éléments non structuraux composés de matériaux fragiles. La limite de déplacement entre étages de l’ossature primaire est fixée à :

. ≤ 0,005.

Avec = 0,4 selon l’arrêté du 22 octobre 2010 soit :

≤ , . / avec : dr : le déplacement de calcul entre étages défini en 4.4.2.2(2) de l’EC8 ; h : la hauteur entre étages ; : le coefficient de réduction pour prendre en compte une plus petite

période de retour de l’action sismique associée à l’exigence de limita-tion des dommages.

Bâtiments existants En l’absence de la connaissance du comportement sismique du bâti-ment existant les déformations entre étages sont considérées forfai-tairement équivalentes à celles d’un bâtiment neuf pour la mise en œuvre de façades légères définies au paragraphe ci-dessus. Note : un bâtiment existant est moins ductile qu’un bâtiment récent construit selon les normes parasismiques modernes. Les déforma-tions prises en compte pour un bâtiment neuf tel qu’indiquées au pa-ragraphe ci-dessus sont enveloppes pour celles des bâtiments existants.

4.2 Détermination de l’action sismique Les effets de l’action sismique sont déterminés en appliquant une force Fa horizontale située au centre de gravité de l’élément et orientée soit dans son plan (Fa//) soit perpendiculairement à son plan (Fa┴). La force sismique, Fa, est donnée par la formule :

Fa = (5,5 x γ1 x S x agr / g) x (Wa / qa) Fa = Ka x (Wa / qa)

Avec :

agr : accélération maximale de référence au niveau du sol de classe A en m/s² ; γ1 : coefficient d’importance du bâtiment ; S: paramètre de sol ; Wa : poids de l’élément en daN ; Qa : coefficient de comportement de l’élément non structural pris égal à 2 ; g : accélération de l’apesanteur pris égal à 9,81 m/s² ; Ka : coefficient dans les valeurs sont données dans le tableau 4. Cette formule est obtenue à partir de la formule de l’Eurocode 8 § 4.3.5 en appliquant les conditions des plus défavorables, soit la période propre du bâtiment (Ta = T1) et la position de l’élément en haut du bâtiment (Z = H). Pour les bâtiments existant, et en l’absence de précision de la nature du sol dans les DPM, la force Fa est calculée en considérant un sol de classe E. La vérification sismique doit prendre en compte l’action sismique et le poids propre, sans pondération.

F a// «+» G et F a ┴ «+» G Si l’action sismique F a ┴ est inférieure à l’action due au vent ELU, seule la vérification sous charge de vent ELU est suffisante.

4.3 Ancrage de l’ossature menuisée à l’ossature primaire

L’effort sismique au niveau de l’ancrage au gros œuvre (cheville et at-tache) est à pondérer par un coefficient Kalea = 1,5 pour tenir compte des aléas de répartition des charges :

Fa, ancrage = Kalea x Fa Pour les attaches sous sollicitations sismiques, les contraintes calculées doivent être inférieures ou égales aux limites élastiques des matériaux. La fixation au gros-œuvre béton est réalisée par des chevilles métal-liques portant le marquage CE sur la base d’un ETE selon ETAG 001 - Parties 2 à 5 (ou DEE) avec catégorie de performance C1 ou C2 évaluée selon l’annexe E (ou DEE).

4.4 Ossatures menuisées Pour les liaisons montants/traverses sous sollicitations sismiques, les contraintes calculées doivent être inférieures ou égales aux limites élas-tiques des matériaux.

4.5 Remplissages

4.51 Cas sans exigence Il n’existe aucune exigence de choix des remplissages, et ce quel que soit leur technique de maintien lorsque l’une des conditions suivantes est vérifiée : Aire d’activité AA1 ou AA3 (P 08-302) en pied de façade : Présence

humaine occasionnelle. Les façades situées à l’aplomb d’une aire de chute à occupation nulle ou quasi nulle (zone non accessible, zone uniquement accessible pour l’entretien, locaux techniques) telles que définies dans le guide ENS y répondent.

La hauteur de chute du remplissage est inférieure à 3,5 m (mesurée entre le point haut du remplissage et le sol).

Présence d’un réceptacle : Sont considérés comme ouvrages formant réceptacles pour les chutes de débris, les balcons, loggias, auvents et ouvrages similaires dont les dimensions respectent les critères sui-vants : H désignant la hauteur de la partie de façade, le débord du réceptacle doit être supérieur à : - H/10 pour les parties de façades de hauteur ≤ à 28 m, sans être

inférieur à 0,5 m ; - H/20 + 1,40 m pour les parties de façades de hauteur > à 28 m. Ce dispositif devra être dimensionné pour résister à une charge acci-dentelle (ELU) uniformément répartie de 200 daN/m². De plus, si le remplissage du réceptacle est un vitrage, il devra être en verre feuilleté de sécurité et classé au moins P5A selon la norme NF EN 356.

4.52 Choix des remplissages Remplissages vitrés

La nature des vitrages est définie selon le tableau 2 en annexe. Autres remplissages :

- Les remplissages constitués de matériaux fragiles doivent répondre à des considérations équivalentes à celles des remplissages vitrés au regard de la maîtrise des risque de blessure en cas de bris et de chute.

- Les remplissages constitués de matériaux ductiles (tôle acier, tôle aluminium,…) ne nécessitent pas de justification sismique hormis celles indiqués au paragraphe suivant.

2.1/13-1538_V1 7

4.53 Maintien des remplissages Les dispositions de maintien suivantes ne nécessitent pas de justification sous sollicitation sismique : Les remplissages maintenus en feuillures 4 cotés Les remplissages collés sur 4 cotés suivant la technique du VEC (Verre

Extérieur Collé) Les remplissages (cadres rapportés, tôles…) fixés à l’ossature par vis-

sage Les ouvrants de masse inférieure à 100 kg. Les ouvrants de masse supérieure à 100 kg si les conditions du § 4.1

sont respectées du côté du sens d’ouverture. Pour les remplissages (cadres rapportés, tôles…) maintenus par accro-chage, il convient de s’assurer d’un recouvrement résiduel des crochets ≥ 5mm lors de leur rotation. Celle-ci est induite par la déformation en parallélogramme de l’ossature secondaire, calculée à partir de la formule du § 4.1. Pour les bâtiments existants on utilise également la formule du § 4.1. Les cadres rapportés comportant des fixations ou attaches fonctionnant par frottement devront faire l’objet d’essais sismiques spécifiques.

5. Thermique

5.1 Calcul du coefficient de transmission surfacique, U

Le coefficient de transmission surfacique de la façade se calcule confor-mément aux règles Th-U, comme étant une moyenne pondérée des coefficients surfaciques des éléments par les surfaces correspondantes. Le coefficient de transmission surfacique d'un élément de façade Ucwi se calcule d'après la formule ci-après :

cwiA

ψAUcwiU

où :

U = Coefficient surfacique des constituants : vitrage, panneau opaque et profilé de façade, en W/(m².K).

A = Surface correspondante en m².

= Coefficient linéique de la jonction : profilé de façade - vitrage ou panneau opaque, en W/(m.K).

= linéaire correspondant en m.

cwiA = surface de l'élément de façade.

Les coefficients de transmission thermique surfacique et linéique desti-nés au calcul du coefficient U moyen de la façade selon les règles Th-U sont donnés dans le tableau 3 en annexe.

Calcul du facteur solaire, S Le facteur solaire d'un élément de façade avec ou sans protection solaire se calcule conformément aux règles Th-S comme étant une moyenne pondérée des facteurs solaires des parties opaques et des parties vi-trées.

Calcul du facteur de transmission lumineuse TL Le facteur de transmission lumineuse d'un élément de façade avec ou sans protection solaire se calcule conformément aux règles Th-L comme étant une moyenne pondérée des facteurs de transmission lumineuse des parties vitrées.

6. Fabrication

6.1 Profil d’adaptation 354 127 Un cahier de qualité avec manuels de procédures suivant les normes ISO 9000/2001 définit tant pour l’extrusion que pour le traitement de surface, les prescriptions particulières de fabrication, de contrôle, de marquage, de conditionnement et de confection des éprouvettes pour les tests de convenance. Le stockage est assuré par la société SCHÜCO au Perray en Yvelines (78) et la distribution réalisée par ses propres transports.

6.2 Profilé aluminium Les contrôles et la fabrication restent les mêmes que ceux décrits dans l’Agrément Technique Européen et le Document Technique Européen SCHÜCO des procédés Façade SFC 85.

6.3 Eléments de façade La fabrication est réalisée par des entreprises spécialisées, conformé-ment aux directives, documents techniques SCHÜCO et avec son assis-tance technique.

Les principales dispositions à adopter par l’usine de fabrication du res-pirant doivent être consignées sous forme de document qualité. Les opérations de fabrication et d’assemblage de cadres vitres utilisant la technique de la respiration nécessitent un soin particulier. Les princi-paux contrôles en atelier sont définis en Annexe E du Cahier du CSTB 3759. Ceux-ci concernent particulièrement les points suivants : En particulier tous les éléments participant à l’étanchéité entre l’inté-

rieur et la lame d’air feront l’objet d’un soin tout particulier : - Continuité des joints :

Le joint référencé 244922 est continu et tournant dans les angles. Il est coupé avec une sur longueur de 10 mm environ et collé en milieu de traverse haute avec le produit référencé 298074.

- Coupe d’angle des profilés du cadre : Elle est réalisée par les étapes suivantes : □ nettoyage des surfaces à coller avec le produit référence 298290, □ enduction de colle dans les chambres, sur les équerres et sur les

faces de contact du stabilisateur d’aile, □ assemblage et vérification usuelle du bon encollage.

- Passage des câbles pour store électrique ou manuel : Mise en place des passe-fils. Deux petites équerres en aluminium sont fixées en partie basse des

montants afin de conserver un jeu minimum de 20 mm entre la lame basse du store et la traverse basse support des filtres de respiration.

Pour les cadres avec vitrage extérieur collé, les supports de cale et les retenues mécaniques sont placés en décalage par rapport aux ori-fices de respiration.

Vérification par essai d’autocontrôle de la perméabilité à l’air de la paroi intérieure. Cette valeur devra être inférieure à 0,5 m3/(h.m²).

Un suivi des opérations de fabrication et d’assemblage sera réalisé par un organisme extérieur sous la forme d’audit dans les conditions décrites au § 3.3 du Cahier du CSTB 3759.

6.4 Collage du vitrage par les rubans adhésifs 3MTMVHBTM G23F et B23F

Le collage, réalisé par des sociétés spécialisées selon les directives du cahier des charges établi par la société SCHUCO et le Manuel de con-ception des vitrages extérieurs collés avec le Ruban Mousse VHBTM ré-digé par la société 3M, est suivi par un organisme notifié (PASS VEC extension ruban), conformément à l’ETA-09/0024. L’environnement doit être un local propre, sec, non sujet à des vapeurs d’huile et de silicone et à l’abri des intempéries. Tous les matériaux concernés par le collage doivent être mis en tempé-rature (mini 16°C) au moins 12 heures avant le collage. Les profilés adaptateurs de collage sont enfilés dans les différents profils cadre et tronçonnés à la dimension des châssis, une étanchéité de coupe est alors réalisée avec un mastic élasto-plastique à base de polymère acrylique de référence 298864. L’assemblage cadre-verre doit s’effectuer sur une table plane. Des con-trôles des supports et des coupes d’onglet dans les angles seront réali-sés. Les surfaces à coller (verre et aluminium) sont nettoyées avec un chiffon propre et sec par le produit de dégraissage 3MTM IPA Cleaner 08986 dans une seule direction, séchées avec un autre chiffon propre, re-nettoyées si nécessaire. Dès la fin du nettoyage pour éviter toute contamination, les surfaces en verre du collage sont immédiatement recouvertes d’une fine couche de primaire pour un verre plat 3MTM Silane Primer. L’application du primaire sur le verre est effectuée avec un chiffon propre et sec imbibé en es-suyant toute la plage de collage. La surface traitée doit être transparente sans résidu visible, trouble ou coloration du verre. Dans le cas contraire, le primaire a été appliqué de façon excessive et doit être repris pour obtenir une épaisseur de couche adéquate. Dès la fin du nettoyage pour éviter toute contamination, les surfaces en aluminium du collage sont immédiatement recouvertes d'une fine couche de primaire pour aluminium anodisé 3MTM Primer 94 avec un marqueur disposant d’une brosse de largeur supérieure à 15 mm. Pour obtenir, un film non collant, en règle générale, 3 minutes à température ambiante suffisent. En cas de non application du ruban dans l’heure après séchage du primaire, le cadre doit être intégralement dégraissé et primé à nouveau. La pose du ruban soit sur le verre, soit sur le cadre, doit s’effectuer le plus rapidement possible après la préparation des surfaces, à une tem-pérature supérieure à 16°C et avec une hygrométrie contrôlée (50% d’humidité relative). La mise en contact des rubans adhésifs 3MTMVHBTM G23F et B 23F avec la surface est effectuée manuellement ou avec un applicateur. En cas d’application manuelle, le ruban doit être tenu par une tranche ou le protecteur. Il est recommandé de maintenir une légère pression sur le ruban lors de la pose pour éviter d’emprisonner des bulles d’air. Il est important d’éviter toute contamination des surfaces en con-tact avec les substrats. Après mise en place, il est nécessaire d’effectuer

8 2.1/13-1538_V1

une pression manuelle à l’aide d’un rouleau en caoutchouc ou d’une ra-clette prévue à cet effet sur tout le contour repris par le ruban. Il faut faire chevaucher le ruban dans les angles et couper à 45° les deux épais-seurs de ruban en une seule fois. Après enlèvement du surplus et ali-gnement des bords, les tranches du ruban sont mises en pression manuellement l’une contre l’autre. Il est possible de faire un raccord de ruban à 90° entre deux rouleaux distincts avec cette méthode. Le cadre est disposé sur la table de travail et des cales de support de vitrage sont ensuite placées à l’intérieur pour permettre de poser le verre en évitant le contact avec le cadre. Le film de protection est retiré sur toute surface et le cadre est remonté pour venir en contact avec la surface collante du ruban. Pour valider le collage, il est nécessaire d’appliquer une pression sur le tour du vitrage à l’aide d’un outil pneumatique validé pour l’opération. Le manomètre doit être réglé selon la nature des intercalaires pour ob-tenir une pression ressentie au niveau du ruban adhésif de 1 kg/cm². Pour valider les défauts de planéité dans le cas des vitrages de grande dimension, un montage à blanc sera effectué (avec le VHB, mais en laissant le protecteur) et on vérifiera à l’aide d’une jauge qu’il n’y ait pas de jeu de plus de 1 mm. Il est possible d’utiliser le joint espaceur 278590 lorsque que des essais de compatibilité avec le ruban adhésif et la couleur de l’aluminium l’autorisent.

6.5 Autocontrôles de réalisation du collage Ils sont effectués par les entreprises qui réalisent le collage selon les modalités et fréquences précisées dans le Cahier du CSTB 3488-V2 et/ou le Guide EOTA 002 et vérifiés par un organisme extérieur.

7. Mise en œuvre Les attaches de fixation viennent se fixer sur des rails continus ou

discontinus à incorporer dans le gros œuvre lors de la coulée du bé-ton.

Le gros œuvre étant réalisé, on procède à la mise en place des at-taches de fixation.

La fixation peut également s’effectuer à l’aide de chevilles métalliques à expansion sous Agrément Technique Européen.

Mise en place de l’ossature secondaire. Accrochage des cadres fixes et EdR (cf ETA-07/0120). Mise en place des vis d’anti-dégondage. Réalisation des finitions : calfeutrement extérieurs divers (acrotère,

pied de façade), barrière au feu entre étage, calfeutrement intérieurs. En pied de façade, une bavette sera mise en œuvre pour limiter les

phénomènes de rejaillissement susceptibles de salir les filtres.

8. Réparation et entretien

8.1 Réparation Tout désordre constaté sur un cadre vitré et nécessitant une interven-tion a pour conséquence la dépose de ce cadre et : soit son remplacement par un cadre vitré stocké à cet effet et prêt à

l’emploi quand cette disponibilité a pu être organisée, soit une remise en place après réparation en atelier. Une réparation en atelier implique le démontage du produit verrier, l’éli-mination de tous produits ou matériaux anciens sur les plages de collage et l’application des processus décrits aux articles 4.3 et 4.4 ; en réutili-sant le volume verrier démonté ou un volume neuf.

8.2 Entretien - Maintenace Toute intervention relative à l’entretien et à la maintenance des stores

doit être effectuée en respectant le Cahier du CSTB 3677-V2. Paroi en glace émaillée :

- Entretien courant : lavage à l’eau claire suivi d’un essuyage à la peau de chamois.

- Nettoyage des salissures : taches de peinture, nettoyage au solvant ou diluant compatible avec le mastic silicone, rinçage à l’eau : les produits à forte concentration en ammoniaque sont proscrits.

- Tâches exceptionnelles : consulter le fournisseur. Paroi en glace émaillée réfléchissante :

- Entretien courant : lavage à l’eau claire et essuyage avec une peau de chamois.

- Nettoyage des salissures : tous produits du commerce ne contenant pas d’abrasif. Il reste cependant prudent de consulter le fournisseur sur la convenance effective du produit envisagé.

Elément en aluminium anodisé : - Entretien courant : lavage à l’éponge humide ou mieux à l’eau sa-

vonneuse.

- Nettoyage des salissures : □ Dépôts peu importants : lavage à l’eau additionnée d’un agent

mouillant, suivi d’un rinçage à l’eau claire et d’un essuyage. □ Dépôts plus importants : lavage à l’eau additionnée d’un agent

mouillant à fonction détergente, puis nettoyage avec un solvant compatible avec le silicone de collage suivi d’un rinçage et d’un essuyage.

L’intervention relative au mur rideau au sens du NF DTU 33.1 sera conforme à l’Annexe B du NF DTU 33.1.

Procédure 3M issue du Guide Technique Version 4 de février 2015 Pour couper le VHBTM, 3M recommande d’utiliser la méthode de la

lame vibrante. Couper dans la masse adhésive du VHBTM est la meil-leure méthode pour séparer le vitrage du cadre. Utiliser une solution savonneuse permet de faciliter l’avancée de la lame et d’améliorer le contrôle de la découpe. Au fur et à mesure de l’avancée de la découpe, positionner des cales entre le vitrage et le cadre pour éviter que le VHB ne se recolle sur lui-même. Il est conseillé de rester au plus près du verre pour ne pas risquer d’endommager la barrette d’anodisation ou la peinture dans le cas où on voudrait réutiliser ce cadre.

Une fois que le vitrage est séparé du cadre il faut ensuite enlever tous les résidus de VHBTM sur la surface que l’on veut réutiliser. Pour ce faire, la première technique à utiliser est de peler le VHB avec un angle de pelage inférieur à 30° et de garder la main le plus près pos-sible de l’amorce de décollement. Il est impératif de porter des gants en coton lors de cette étape pour éviter les coupures au cas où il resterait des morceaux de verre et pour avoir une meilleure accroche sur le VHB.

Si les cadres ont été assemblés depuis longtemps, 3M recommande d’utiliser une roue abrasive spécialement adaptée en caoutchouc qui permet de retirer tous les résidus du support sans l’endommager, dans la mesure où celui-ci est utilisé convenablement.

Etapes pour la pose du nouveau vitrage Nettoyer le vitrage et le cadre en utilisant le dégraissant VHBTM. Appliquer le ruban sur le verre. Placer le verre sur le cadre en vérifiant que l’espace entre le vitrage

et le cadre n’est pas supérieur à 1 mm à l’aide d’une jauge d’épais-seur.

Appliquer une pression minimale de 1 kg/cm² tout autour du cadre afin d’obtenir la bonne adhésion entre le ruban, le verre et le cadre.

Le stockage de l’élément se fait dans les mêmes conditions que pour les éléments neufs à savoir une conservation pendant au moins 24 h à une température supérieure à 15°C avant d’être posé sur chantier.

B. Résultats expérimentaux Essais de perméabilité à l’air, étanchéité à l’eau et résistance au vent

suivant norme NF EN 13830 sur un élément de façade+ chocs. RE CSTB CLC09-26014620/A.

• Essais mécaniques spécifiques aux ouvrants : RE CSTB CLC09-26014624 et RE CSTB CLC09-26014621.

Essais d’appréciation du risque d’embuage de vantaux respirants, à l’italienne, à la française et d’un cadre fixe : RE CSTB CL09-26014620/B et CLC09-26014619*01 Mod (vitrage in-térieure : 6 planitherm ultra N/EA 16 mm argon, intercalaire swisspa-cer 12 noir / 6 planilux avec Ug = 1,1 W/(m².K)).

Essais d’appréciation du risque d’embuage d’un élément de façade vitré: RE CSTB CLC10-26026649 (Filtre 03VS/340). Vitrage intérieur 6/20/6 avec Ug = 1,1 W/K.m².

Essais d’appréciation du risque d’embuage de châssis respirants ou-vrants à la française : RE CSTB CLC11-26036073/A (filtre 04/500). Vitrage intérieur 4/24/4 avec Ug = 2,8 W/K.m².

Essais d’appréciation du risque d’embuage de châssis respirants fixes RE CSTB CLC12-26039255 (filtres 04/109 et 04/340). Vitrage inté-rieur 4/16/55.2 avec Ug = 1,1 W/K.m² et 6/20/6 avec Ug = 1,2 W/K.m².

Essais d’endurance de fonctionnement d’un store électrique vénitien (8000 cycles à température ambiante, 2000 cycles à 75° C, 500 cycles à 85° C) : PV N° CLC09-26014625 pour le store FRANCIAFLEX.

Essais d’endurance de fonctionnement d’un store électrique vénitien (8000 cycles à température ambiante, 2000 cycles à 75° C, 500 cycles à 85° C) : PV N° CLC09-26015990 pour le store FRANCIAFLEX Vesta-matic SMI25 24VDC.

Essais d’endurance de fonctionnement d’un store électrique vénitien (8000 cycles à température ambiante, 2000 cycles à 75°C, 500 cycles à 85°C) : PV du CEBTP référence BEB1.C.5000-3 du 08/06/2012 pour le store WAREMA.

Essais d’endurance de fonctionnement d’un store électrique vénitien (8000 cycles à température ambiante, 2000 cycles à 75°C) : PV du CEBTP référence BEB1.C.5007-23 pour le store MARITON.

2.1/13-1538_V1 9

Validation de calcul des coefficients de transmission thermique : DER/HTO 2009-321-BB/LS, affaire 09-097.

Essais de convenance sur le support en aluminium anodisé adaptateur de référence 354 127, réalisés par 3M.

Essais mécaniques spécifiques aux ouvrants avec ruban 3M du CEBTP : N° BEB1.B.5015-1 et BEB1.B.5015-2.

C. Références C.1 Données environnementales et Sanitaires1 Le système SFC 85 Respirant ne fait pas l’objet d’une Déclaration Envi-ronnementale (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune performance environnementale particulière. Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les produits visés sont susceptibles d’être intégrés.

C.2 Autres références

L’ensemble des réalisations relatives au procédé SCF 85 Respirant de-puis 2014 porte à ce jour sur environ 13 190 m2 (dont 4 060 m² avec du ruban adhésif).

1 Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis.

10 2.1/13-1538_V1

Tableaux et figures du Dossier Technique Tableau 2 – Choix des vitrages en fonction de la zone sismique et de la catégorie de l’ouvrage

(1) : pas de prescription vis-à-vis de l’aléa sismique. (2) : les vitrages doivent respecter les dimensions maximales de la figure 0. (3) : les vitrages doivent être soit feuilletés (2B2) soit trempés (1C3). Dans le cas de plusieurs couches de vitrages (vitrages isolants, respirants, façades multiples…) l’utilisation d’un vitrage recuit ou durci est possible si sa chute est protégée par un vitrage feuilleté (2B2).

Tableau 3 – Coefficient Uf des profilés de la façade Up est le coefficient surfacique en partie centrale du panneau opaque en W/(m2.K)

Valeur du coefficient U moyen de la selon les règles Th-U

Façade SFC Respirant Profilés Largeur bf (m) Uf (W/(m².K))

Ψg (W/(m.K))

Double vitrage 6/20/6 Ug= 1.2

W/(m².K)

VEC 352010-349830 0.143 2.2 0.10

352280-318990-349830 0.179 1.8 0.13

352280-349830 0.143 2.2 0.10

354560-325610-349830 0.141 3.7 0.06

354560-354570-349830 0.143 2.2 0.11

VEP 352010-325600-354190 0.143 3.1 0.08

352280-318990-325600-354190 0.179 2.7 0.08

352280-325600-354190 0.143 3.2 0.06

354560-325620-325600-354190 0.141 3.8 0.06

354560-354570-325600-354190 0.143 3.2 0.07

Catégorie d’importance de bâtiment Zone de sismicité I II III IV

Zone 1 (1) (1) (1) (1)

Zone 2 (1) (1) (2) ou (3) (2) ou (3)

Zone 3 (1) (2) ou (3) (3) (3)

Zone 4 (1) (2) ou (3) (3) (3)

2.1/13-1538_V1 11

Tableau 4 – Valeur de Ka

Calcul de ka = 5,5 x γi x S x agr/g

Zone de sismicité Coefficient d’importance γi

Classe de sol S II III IV

2 (faible) agr (m.s-2) = 0,7

0,47 0.55 A 1

0.64 0.74 B 1,35

0.71 0.82 C 1,5

0.75 0.88 D 1,6

0.85 0.99 E 1,8

3 (modérée) agr (m.s-2) = 1,1

0.62 0.74 0.86 A 1

0.83 1.00 1.17 B 1,35

0.93 1.11 1.30 C 1,5

0.99 1.18 1.38 D 1,6

1.11 1.33 1.55 E 1,8

4 (moyenne) agr (m.s-2) = 1,6

0.90 1.08 1.26 A 1

1.21 1.45 1.70 B 1,35

1.35 1.61 1.88 C 1,5

1.44 1.72 2.01 D 1,6

1.61 1.94 2.26 E 1,8

12 2.1/13-1538_V1

Figure 0 - Dimensions maximales des vitrages satisfaisant l’exigence de limitation des dommages

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

0 500 1000 1500 2000 2500

Hau

teur du vitrage [mm]

Largeur du vitrage [mm]

Limite des dimensions des vitrages LDV pour les catégories d'importance de bâtiment III et IV en zones de sismicité 4 

2.1/13-1538_V1 13

Figure 1 – Accessoires : joints

14 2.1/13-1538_V1

Figure 2 – Accessoires : filtres et support de cale

2.1/13-1538_V1 15

Figure 3 – Profils SFC 85 Commun

16 2.1/13-1538_V1

Figure 4 – Profils SFC 85 type B

2.1/13-1538_V1 17

Figure 5 – Profils SFC 85 type C

18 2.1/13-1538_V1

Figure 6 – Profilés poteaux

2.1/13-1538_V1 19

Figure 7 – Profilés poteaux

20 2.1/13-1538_V1

Figure 8 – Profilés traverses

2.1/13-1538_V1 21

Figure 9 – Coupe de principe Type C SFC (VEP)

Figure 10 – Coupes de principe SFC 85 type B fixe

22 2.1/13-1538_V1

Figure 11 – Coupes de principe SFC 85 type B ouvrant à l’italienne

Figure 12 – Coupes de principe SFC 85 type B ouvrant à la française

2.1/13-1538_V1 23

Figure 13 – Coupe de principe Type B (VEC)

Figure 14 – Coupes de principe SFC 85 type B fixe

24 2.1/13-1538_V1

Figure 15 – Coupes de principe SFC 85 type B ouvrant italienne

Figure 16 – Coupes de principe SFC85 type B ouvrant à la française

2.1/13-1538_V1 25

Figure 17 – Coupe d’onglet ouvrant avant assemblage

Figure 18 – Usinages et assemblage de la rehausse de poignée

26 2.1/13-1538_V1

Figure 19 – Usinages de filtres pour respirant

2.1/13-1538_V1 27

Figure 20 – Passage de câble (consignes valables pour le type B et C)

28 2.1/13-1538_V1

Figure 21 – Passage de câble (consignes valables pour le type B et C)