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© Iwan Baan -- Sou Fujimoto DIMENSION Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies ANNéE 7 OCT-NOV-DEC 2012-N26 REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies ARCHITECT@HOME SERGE LEFEVERE - BOECKX ARCHITECTURE & ENGINEERING • DEBAT LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET LA RéFORME DE L’ORDRE • INTERVIEW SOU FUJIMOTO: OMBRES BLANCHES CONCOURS D’ARCHITECTURE: LOVE IT OR HATE IT? • DOSSIER AG VESPA: NOUS POUVONS JOUER DANS LA LIGUE DES CHAMPIONS DE L’ARCHITECTURE TECHNIQUE ECRANS D’AIR, PARE-VAPEUR, FILMS FREIN-VAPEUR,...

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Revue professionnelle pour architectes et consultants

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Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

architect@home Serge Lefevere - Boeckx architecture & engineering • DeBat LeS aSSociationS profeSSionneLLeS et La réforme de L’ordre • iNterVieW Sou fujimoto: omBreS BLancheS • concourS d’architecture: Love it or hate it? • DoSSier ag veSpa: nouS pouvonS jouer danS La Ligue deS championS de L’architecture • techNiQUe ecranS d’air, pare-vapeur, fiLmS frein-vapeur,...

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CONTENu

Le harnais étouffant de l’architecte

L’architecte est de plus en plus mis sous pression dans les divers sec-teurs de l’industrie du bâtiment. Prenons le domaine de la construc-tion. Que l’on aime ou pas se l’entendre dire, la majorité des maîtres d’ouvrage individuels s’adressent à un constructeur de maisons clé sur porte. L’architecte fait une courte apparition pour intégrer au projet les besoins et les désirs du maître d’ouvrage avant de dispa-raître trop souvent à l’arrière-plan. Cela ne pose pas de problème tant que tout se passe sans heurt mais malheur à lui si quelque chose ne va pas. Où est donc cet architecte? Il surveille le chantier tout de même? Ne doit-il pas toujours défendre les intérêts du maître d’ou-vrage?Autre exemple prenons le cas des autorités publiques. Elles accor-dent de plus en plus la préférence à des sigles qui ne rendent pas toujours la réalité très appétissante: D & B, DBFM, DBFMO, PPP... Ces autorités veulent savoir à quoi ressemblera leur budget aujourd’hui, demain et après-demain. C’est pourquoi elles préfèrent laisser à un autre partenaire, les risques que quelque chose ne tourne pas rond par exemple en matière de délais d’exécution, de coûts de construc-tion et d’entretien ou encore de financement. Résultat? Les archi-tectes sont aspirés dans une spirale d’obligations de résultats incon-ciliables avec leurs obligations légales et déontologiques. Ils perdent leur emprise sur le projet. Même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut plus les qualifier d’indépendants.En tant qu’architectes, comment pouvons-nous nous dresser contre cela? Pas en nous enfermant dans notre carcan individuel car il nous étouffe de plus en plus et menace de nous asphyxier petit à petit. Nous devons regarder avec sincérité et lucidité où nous voulons aller. Le message est que nous devons réfléchir en sortant des sentiers bat-tus et sans le moindre tabou. Réfléchir à la loi de 1939 n’est pas, par définition, jurer dans une église. Discuter du monopole ne signifie pas non plus se confesser au diable. Raisonner et agir en termes de commerce est tout à fait permis dans un cabinet d’architectes.Nous avons juste besoin de fixer clairement les limites: jusque-là et pas plus loin. Et il faut arrêter ce combat de joute médiévale qui consiste à demander des honoraires inférieurs à ceux de nos col-lègues. L’architecte n’est pas un baron de Münchhausen parvenu à sortir du marécage en se tirant lui-même par les cheveux. Nous réussirons à sortir de ce marécage seulement si nous développons ensemble une vision et une stratégie et si nous nous réunissons en bloc pour discuter autour de la table avec les autres partenaires de la construction. Non pour poser la tête sur le billot mais bien pour sécuriser le rôle futur et les chances de vie des architectes en tant que groupe professionnel.

HELPDESK 04

ARCHITECT@HOME

Serge Lefevere - Boeckx architecture & engineering 06

DéBAT

Les associations professionnelles et la réforme de l’Ordre 12

INTERVIEW

Sou Fujimoto: Ombres blanches 18Concours d’architecture: Love it or hate it? 30

DOSSIER

PROF 3.0: Private care Room of the Future: 22Steven Decloedt, “AG VESPA” - “Nous pouvons jouer dans la Ligue des Champions de l’Architecture” 35Habitats et formules de construction pour demain 44

REPORTAGES

Un logiciel scanne un puzzle spatial complexe 26Le ‘Conincklijke Passage’: de l’oxygène pour la ville 28Des ardoises posées en losange pour un projet de revalorisation urbaine 40Ans, la petite Ville-lumière 42Enveloppe massive passive pour l’école primaire Sterbos 50Des pierres semi-précieuses créent l’ambiance 54Tout le confort en économisant l’énergie 56De retour avec des leds innovantes 58Des ledlightpipes économiques en énergie pour l’éclairage d’ouvrages d’art souterrains 60Assortiment durable de coloris pour le nouveau siège de la VMM à Gand 62De nouveaux puits de lumière modulaires 64

LA PAROLE Au SPéCIALISTE 24 / 52

TECHNIQuE

Ecrans d’air, pare-vapeur, films frein-vapeur,... 67

FOIRE & MEDIA 71 & 72

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01 Que se passe-t-il quand un entrepreneur décide, volontairement, de mettre fin à son entreprise dans quelques années? Qu’en est-il de la responsabi-lité décennale?

On part du principe qu’il s’agit ici de la volonté de mettre fin à l’entreprise et non pas d’une faillite.

Il est possible pour une société de mettre fin à ses activités. Concrètement, cela se fait par la liquidation de la société, et c’est un liquidateur qui en est chargé. Ce dernier ne peut ce-pendant liquider l’entièreté de la société sans tenir compte des engagements éventuels de la société. La responsabilité décennale est d’ordre public. Il n’est donc pas admissible, qu’en tant qu’entrepreneur on puisse s’y soustraire en pro-cédant à la liquidation de la société. Dans cette optique, le liquidateur est tenu de prévoir les provisions nécessaires et ne procède à la liquidation de la société d’entrepreneur que lorsque la période de la garantie décennale est révolue. Si le liquidateur n’agit pas ainsi et clôture quand même la li-quidation, alors il est personnellement responsable et peut, le cas échéant, être tenu pour responsable par un maître d’ou-vrage qui fait appel à la responsabilité décennale de l’entre-preneur. Pour en tant que maître d’ouvrage, être certain de pouvoir faire appel à la responsabilité décennale, on peut envisager d’inclure dans le contrat d’entreprise, des stipulations selon lesquelles l’entrepreneur doit souscrire une assurance sur sa responsabilité décennale. Dans cette optique, le maitre d’ou-vrage pourra encore poursuivre l’assureur par la suite. Il faut cependant mentionner qu’une assurance responsabilité dé-cennale pour entrepreneur n’est pas courante.

Joris Wouters, GSJ Avocats

02 La TVA sur des travaux de démolition à une habitation de plus de 15 ans doit-elle être calculée à 6% ou à 21%? Qu’en est-il des frais pour les maté-riaux (par ex. les conteneurs) si le maître d’ouvrage décide de démolir certaines choses lui-même? Peut-on aussi appliquer la TVA de 6%?

La démolition d’un bien immobilier par nature est considérée à des fins de TVA comme «travail en état immobilier». Dans ce cas, le tarif de TVA à 6% peut être appliqué, à condition de satisfaire aux conditions suivantes: »

PeriodicitéTrimestrielle

RedactionPhilip Declercq Staf Bellens & Colette DemilFCOmedia - [email protected] - T 056 77 13 10

Publicité - conseilFCOmedia - Katja WijffelsBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies0473 86 59 70 - F 056 77 13 [email protected]

Conception [email protected]

Editeur responsableFCOmedia - Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

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» - Les travaux doivent se rapporter à une habitation qui après les travaux de rénovation est principalement ou complète-ment considérée comme habitation privée;

- L’habitation doit au moins avoir été occupée 5 ans avant que la TVA ne soit exigible (quand ceux-ci sont terminés plus tôt si la facture est émise ou qu’un montant est encaissé).

- Les travaux doivent être fournis et facturés à un usager final (c’est à dire le propriétaire ou le locataire de l’habitation).

- La facture doit mentionner clairement les éléments qui justi-fient le tarif réduit. Le preneur doit aussi fournir une attesta-tion signée à l’entrepreneur (voir exemple ci-dessous).

Si le client fait venir un conteneur pour effectuer lui-même les travaux de démolition, alors ceci sera qualifié comme location d’un bien mobilier, qui, en principe, est soumis au tarif géné-ral de TVA de 21%.

Si l’on fait exécuter les travaux en régie (c’est-à-dire pas à un prix fixe), alors en pratique, cela ne fait pas de différence, à condition que la location du conteneur soit clairement reliée aux travaux de démolition exécutés par l’entrepreneur. On peut dire que «qu’il y a une relation de cause à effet» étant donné que la location d’un conteneur se fait dans le cadre de travaux immobilier. Il est cependant conseillé d’indiquer clai-rement dans l’offre qu’il s’agit de location de conteneur dans le cadre de travaux de démolition. Dans ce cas, on peut donc appliquer un tarif de TVA de 6%.

Leslie Rottiers, SBB, experts-comptables et conseillers

03 un entrepreneur fait une offre pour mon client particulier. Après acceptation de l’offre et exécution des travaux, une discussion nait. L’entrepreneur affirme que le montant de l’offre était hors TVA. Ceci n’était cependant pas indiqué de mani-ère explicite. Qu’en est-il?

Dans le cas d’un particulier, la Loi sur les pratiques du mar-ché est d’application. Cette loi mentionne expressément à l’article 6, que le «prix indiqué doit être le prix total à payer par le consommateur». Le prix total comprend, en plus de la TVA et de toutes les autres taxes, aussi les frais des services qui doivent obliga-

toirement être payés par le consommateur. Ces règles valent aussi dès qu’un consommateur à accès à l’entreprise.

Entre professionnels (relation entre entrepreneur et un client, qui n’est pas un particulier) une indication de prix HTVA est possible, mais cependant uniquement lorsque ceci est indiqué clairement (de préférence à côté du prix TVAC) pour qu’il n’y ait aucune confusion à ce sujet. En cas de doute, il n’est pas évident de démontrer que le prix était considéré HTVA.

Christophe Lenders, GSJ Avocats

04 Si je donne mon accord pour une diminu-tion de prix suite à des travaux réalisés de manière défectueuse, est-ce que la garantie tombe aussi sur l’entièreté du travail? Est-ce qu’il y a le risque que l’entrepreneur fasse appel au nouvel accord pour par ex. considérer des infiltrations d’eau comme “accep-tées”?

Quand des travaux sont acceptés, alors cette acceptation vaut pour l’état tel qu’on peut le constater (ou devrait être consta-té). Autrement dit: les vices que l’on ne peut constater, dont on ne peut connaitre l’existence et qui au moment de l’accep-tation sont «cachés», ne sont en principe pas acceptés.

Cela dépend de la manière dont la transaction est formulée, mais si l’entrepreneur n’est pas d’accord avec une diminution de prix à cause d’un vice X et qu’une transaction est conclue à ce niveau, ceci ne signifie en principe pas que lorsque le vice Y est découvert, le maitre d’ouvrage ne puisse pas introduire une nouvelle demande.

Christophe Lenders, GSJ Avocats

Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO/FVIB, SBB Accountants et Adviseurs et le bureau d’avocats Goossens- Sebreghts-Jacqmain et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données.

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Serge Lefevere - Boeckx architecture & engineering «L’architecture hospitalière doit avoir une base scientifique»

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Avec un CA annuel de 8,5 millions d’euros, près de 50 colla-borateurs fixes et des états de service qui remontent à 1979, Boeckx est un nom qui résonne haut et fort dans le secteur de l’architecture hospitalière, créneau auquel s’est adressé d’emblée son fondateur, Norbert Boeckx. Serge Lefevere (°1961) a rejoint le bureau en 1989 après ses études à Saint-Luc Gand, son stage, son service militaire et un bref séjour à l’atelier ostendais d’architecture Maes-Debusschere. «Après mes études, je savais que je ne voulais pas d’un cabinet en solo où je serais à la fois dactylo, dessinateur et concepteur et où je devrais rogner sur mon salaire pour damer le pion à mes collègues.» J’ai découvert ma prédilection pour les grands projets chez Maes-Debusschere. Boeckx était dès lors un choix évident. À l’époque, il suffisait de regarder autour de soi pour comprendre que l’architecture hospitalière avait un bel avenir devant elle. Autre élément attrayant: le maître d’ouvrage doit gérer le coût de son investissement, mais sans plonger dans ses propres poches, ce qui fait que les négo-ciations ne s’enlisent jamais dans une discussion financière. Bien entendu, l’architecte doit continuer à le convaincre, mais quand il y parvient, il dispose de plus de marge pour un apport propre. Ainsi, nous avons pu apporter à la troisième phase du projet du Gasthuisberg (Leuven) diverses idées qui se sont concrétisées pour la première fois dans ce projet. Cela nous vaut une belle référence puisqu’il s’agit du plus grand hôpital universitaire de Flandre.

La continuité avant la lettreC’est en 1992 que Serge Lefevere saute, avec ses actuels asso-ciés Johan Cogge et Albaan Tas, le pas vers une collaboration plus étroite avec Norbert Boeckx, donnant ainsi naissance à

Serge Lefevere nous reçoit dans les nou-veaux bureaux, situés dans le centre d’Ostende, où Boeckx architecture & engineering a emménagé l’an dernier. L’ancien immeuble de bureaux avec loft d’habitation a été dépouillé jusqu’à son squelette de béton puis reconstruit. Le choix des matériaux privilégie le contem-porain, avec un revêtement de façade en solid surface blanc grêle, des linos noir d’encre pour les sols, des éléments du gros œuvre et techniques visibles au rez-de-chaussée, et beaucoup de verre ainsi que des accents chaleureux à l’étage de direction. «Nous avons fixé les grandes lignes ensemble, puis tout confié à nos architectes d’intérieur.»

Boeckx & Partners sa. «Norbert avait préparé un itinéraire d’intégration en vue de sa retraite douze ans plus tard. C’était, je crois, révolutionnaire pour l’époque. Étant donné la durée des projets hospitaliers, où il peut s’écouler dix à douze ans entre l’idée et la remise, il voulait créer une continuité. Nous avons eu la chance de nous intégrer au cours de cette pé-riode, ce qui a permis à la reprise des parts d’être abordable et a donné à Norbert le temps de nous évaluer. Fin 2004, il a pris sa retraite comme prévu et nous avons continué à trois.En 2009, compte tenu de notre croissance annuelle, nos anciens locaux étaient devenus trop petits. «Nous avons en-visagé de créer un immeuble neuf sur le terrain industriel d’Ostende, mais nous n’avons pas réussi à convaincre nos collaborateurs. Ils adorent pouvoir prendre un bol d’air sur la digue, ou aller faire leurs courses, pendant la pause-déjeu-ner. Les mauvaises liaisons avec le zoning étaient aussi un problème pour beaucoup d’entre eux. Et comme nous avons des collaborateurs de qualité que nous souhaitons garder, la question a été vite réglée. Le bâtiment a été mis en vente juste au bon moment. Ostende n’est pas une ville de bureaux, et les prix des appartements sont trop élevés pour acheter un immeuble d’appartements et le transformer en locaux de travail. Ici, nous disposons d’un parking souterrain, d’un bel étalage que nous allons utiliser comme galerie et, comme je l’ai déjà dit, d’une position centrale.»

Un nom comme un manifesteAvec la quête d’un nouveau port d’attache, les trois associés ont également décidé d’offrir au bureau un lifting en profon-deur. Une nouvelle vision et un nouveau style maison ont été mis au point avec l’aide d’une agence de communication, et l’on a aussi cherché un nouveau nom. Après avoir passé de nombreuses alternatives en revue, les pièces du puzzle se sont assemblées et c’est «Boeckx architecture & engineering» qui a été retenu. «Le nom de Boeckx est une marque forte sur le marché de l’architecture hospitalière. Pourquoi l’aurions-nous abandonné?»

L’hôpital d’Alost

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Le nouveau nom est un véritable manifeste qui proclame que les maîtres d’ouvrage peuvent s’adresser au bureau ostendais pour un service global. «Nous sous-traitons le volet ingénierie à des bureaux d’études spécialisés dans les techniques et la stabilité, que nous choisissons sur la base de critères pré-cis comme le projet, l’emplacement et le maître d’ouvrage, et avec qui nous créons une équipe de projet. Nous faisons le reste nous-mêmes, y compris l’intérieur, l’architecture pay-sagère, l’infrastructure et l’urbanisme. L’équipe rassemble toutes ces disciplines.»Autant d’éléments qui comptent beaucoup dans la concep-tion d’un hôpital ou d’un grand centre de soins résidentiels. Ce qui nous amène au cœur même de notre entretien. Serge Lefevere confirme notre point de départ: un hôpital est un puzzle complexe. «Il doit avoir un caractère fonctionnel, être accueillant pour le personnel, attrayant pour le patient, et performant au niveau du coût du cycle de vie. Avec les res-trictions budgétaires, aucun hôpital ne peut plus se permettre d’employer des effectifs plus nombreux que le strict néces-saire. Les distances à parcourir, l’organisation, la compacité et l’emplacement des divers services qui interagissent sont donc des éléments essentiels. Le personnel soignant est une profession en pénurie. La direction d’un hôpital doit être ca-pable de les attirer et de les retenir grâce à un environnement de travail agréable. Les patients choisissent leur hôpital sur la base de critères comme la chambre, l’ambiance, la nour-riture, le service. Enfin, il y a le fait de pouvoir récupérer l’investissement, et c’est un élément que le choix des tech-niques et des matériaux, ou encore la durabilité du concept d’ensemble, contribuent à déterminer.

«Evidence based design»Comment traduire tous ces critères dans la pratique? Selon notre interlocuteur, l’architecture hospitalière doit être ‘do-pée’ à l’evidence based design. « Ce terme signifie qu’il faut pouvoir tout démontrer, chiffres à l’appui. Prenons l’exemple de la satisfaction du patient. Il est possible de mesurer cer-

taines choses. Combien de temps un patient passe-t-il dans une salle d’attente avant de passer tel ou tel examen? Peut-il commander lui-même le store depuis son lit si le soleil est trop fort? C’est la même chose pour les soins. On peut filmer le personnel soignant dans ses occupations les plus courantes, l’équiper d’un podomètre, etc. Les résultats sont parfois sur-prenants. Par exemple, les architectes ont tendance à mettre les chambres en miroir à cause des gaines techniques. Dans un hôtel, aucun problème, mais dans un hôpital, cela oblige les soignants à contourner le lit une fois sur deux parce que la salle de bains est du mauvais côté. Si on mesure tout cela

et que l’on est capable d’expliquer les différences entre tel ou tel hôpital, on peut aussi intervenir. Il existe une multitude d’études à ce sujet, principalement universitaires et surtout aux USA. Il s’agit donc de les lire et de les adapter à notre si-tuation spécifique. Bien entendu, du fait de la complexité de la chose, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et c’est aussi ce qui explique que l’on fasse certaines présomptions qui ne se fondent pas (suffisamment) sur des faits et des chiffres. Tout ce qui est affirmé dans le cadre d’un environnement de soins n’est pas systématiquement étayé de la même manière.»«Tous ces critères s’appliquent également aux centres de soins résidentiels. Que constate-t-on aujourd’hui? Les gens ne passent que les deux dernières années de leur vie dans un centre; avant cela, ils s’efforcent de rester chez eux ou cher-chent des solutions intermédiaires, comme des logements encadrés. De ce fait, dans les centres de soins résidentiels, l’aspect soins prime désormais sur l’aspect logement. Nous avons beau rêver aujourd’hui à la façon dont nous aimerions nous loger quand nous aurons 90 ans; en réalité, il y a beau-coup de chances que cela se limite au lit, aux toilettes et à la »

«Pour nos maîtres d’ouvrage, nous sommes des partenaires stratégiques qui réfléchissent sur la politique à long terme.»

Hôpital Jan Yperman, Ypres

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vue par la fenêtre. C’est pourquoi l’idée d’accorder une atten-tion excessive à l’aspect dans les centres de soins résidentiels ne m’enthousiasme pas outre mesure. Il faut laisser une place suffisante à la fonctionnalité et à la pertinence opérationnelle, sans quoi on risque de créer des immeubles qui seront à la fois inefficaces et trop coûteux à gérer. Ce type de logement, lui aussi, doit être adapté aux personnes qui ont besoin de soins ainsi qu’à celles qui les leur prodiguent. Cela demande un certain savoir-faire, que les architectes doivent assimi-ler, mais aussi les modulations adéquates. Par exemple, des chambres de 50 m² sont-elles vraiment nécessaires?

La croissance est un mustS’inquiète-t-il parfois du marché, tout de même limité, au sein duquel évolue Boeckx architecture & engineering? «Sur quelque 70 hôpitaux généraux en Flandre, un tiers sont de-puis longtemps clients chez nous. Au moment de la naissance de Boeckx & Partners, au début des années 1990, nous avons souhaité élargir nos activités et réalisé quelques projets pour la province, la ville, la poste, les pompiers etc. Mais le secteur hospitalier fourmille de projets de suivi, et cela requiert qu’on y consacre tout son temps. On devient un partenaire straté-gique qui examine sur le plus long terme vers où la direction d’un hôpital veut aller. Nous avons donc renoncé à nous di-versifier.»«Pour l’instant, nous regardons vers le sud du pays, où nous allons réaliser un premier hôpital. Si le portefeuille de projets grossit, il y a certainement du potentiel pour un siège supplé-

mentaire ou une acquisition en Wallonie. Mais la croissance n’est pas un objectif en soi. Nous grandissons en quelque sorte par nécessité. Des projets arrivent, et les maîtres d’ou-vrage exigent davantage en moins de temps parce que leur demande de subsides doit rentrer dans les temps, même s’il faut ensuite des années pour que la décision tombe. Mais pour faire plus en moins de temps, il faut plus de personnel... Donc, pour grandir, il faut investir.»Compte tenu de la taille du bureau, les trois partenaires ont réparti entre eux les tâches de management. «Heureusement, nos profils sont très différents, de sorte que cette répartition est presque une évidence. Albaan s’occupe des ressources humaines, de la comptabilité et de la facturation, Johan est responsable des projets, et je me charge des candidatures et des concours, des relations publiques et du développement. Nous avons récemment nommé cinq collaborateurs associés juniors avec une perspective sur 25% des parts. Nous leur of-frons ainsi la possibilité d’évoluer tout en attachant des forces stratégiques au bureau et en préparant la continuité.»

Certains concours coûtent très cherMais comment les missions sont-elles attribuées? Les concours jouent-ils un rôle important? «Pour le moment, c’est une matière à discussion. Les hôpitaux des CPAS, qui constituent une minorité des projets, sont tenus de recou-rir à une procédure publique pour désigner un concepteur. La règlementation européenne l’impose à tous les hôpitaux, mais jusqu’à nouvel ordre, la législation belge n’a pas encore intégré ces règles. Nous nous trouvons donc dans une zone de flou: tel avocat estimera qu’un contrat sans procédure pu-blique n’est pas valable, tel autre prétendra le contraire.»«Nous participons régulièrement à des concours. Nous avons ainsi obtenu le contrat pour le nouvel hôpital de Knokke dans une association provisoire avec BURO II & ARCHI+I et AA-

«Qui a goûté au travail sous contrat d’emploi se libère vite de l’obsession de la profession libérale qu’ont encore beaucoup d’archi-tectes.»

Centre de soins résidentiels

De Motten, Tongres

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PROG, un projet unique pour lequel les travaux démarreront fin 2012. Ce projet est intéressant parce que la commune a non seu-lement choisi un projet greenfield, mais surtout parce qu’elle a mis la barre très haut au niveau de l’architecture, et qu’elle a dégagé les ressources nécessaires ainsi qu’un emplacement adé-quat. Ce type de projet est plutôt rare.»«Le problème des concours dans lesquels le projet est détermi-nant pour le choix, et doit donc être très avancé, c’est qu’on y investit facilement 150.000 à 200.000 euros. C’est pourquoi, dans ce type de dossier, nous travaillons toujours en association provi-soire dans le but de répartir le risque. Si l’on participe à de tels concours seul, et que l’on est refusé deux fois, c’est tout le bénéfice de l’année qui y passe. En revanche, s’il s’agit uniquement d’un dossier papier avec des références etc., nous soumettons toujours seuls.»Qu’en est-il des nouvelles formes d’adjudications pour l’architec-ture hospitalière? «Le réseau hospitalier anversois a actuellement un projet-pilote de type DBFM, et la législation a été adaptée. C’est le tout début, mais cela va certainement prendre de l’ampleur.»

Contrat de travail versus profession libéraleÉlément remarquable, Boeckx architecture & engineering ne tra-vaille qu’avec du personnel fixe. «C’est un choix conscient. Pour l’instant, nous n’avons qu’un seul collaborateur indépendant, qui a une petite pratique autonome en plus de son contrat à 4/5 temps. Nos missions sont incompatibles avec des collaborateurs qui viennent que deux jours par semaine. Nous leur offrons le choix: indépendant ou sous contrat fixe, et ceux qui optent pour la seconde solution sont vite convaincus de ses avantages. Mais étant donné notre situation excentrique, il n’est pas facile de trouver des architectes bien que tout le monde dise que l’offre dépasse la demande et qu’à ce que l’on entend, beaucoup d’ar-chitectes aient du mal à s’en sortir. En règle générale, l’architecte continue à jurer par le statut de profession libérale. Je trouve que c’est un challenge, car dans d’autres professions libérales comme les avocats ou les notaires, on voit de plus en plus d’as-sociations et de spécialisation. Les architectes n’y échappent pas non plus, ce qui ne veut pas dire qu’il faut créer des structures hiérarchiques. Je suis convaincu de l’utilité des partenariats dans lesquels quelques personnes portent la responsabilité et les autres, qui préfèrent ne pas assumer un tel fardeau, collaborent sous contrat de travail en contrepartie d’un salaire décent. Il faut aussi se spécialiser. Nous avons des personnes qui conviennent pour chaque tâche: une bonne équipe de conception, des collè-gues ad hoc pour le suivi sur chantier, des opérateurs CAD, des spécialistes de l’architecture d’intérieur, de l’infrastructure, du paysage et de l’urbanisme, des collaborateurs administratifs. On peut comparer cela à un hôpital, où le personnel soignant ne peut pas assumer toutes les tâches, sans quoi l’efficacité disparaît.»

www.boeckx.beTexte: Colette Demil & Staf Bellens

Centre de soins résidentiels OLV van Lourdes, Erps-Kwerps.

Réalisation d’un plan directeur pour la construction d’une

maison de repos, de résidences-services et annexes.

Laboratoire de l’Hôpital Saint-Jean, Bruges

Campus de soins Hôpital Ter Eyke, Edegem

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Philémon Wachtelaer donne le coup d’envoi. «Tout le monde parle depuis des années d’une réforme de l’Ordre mais la méthode actuelle semble être une mauvaise approche. Avant d’envisager une réforme ou un changement, il importe d’abord d’entamer une vaste réflexion sur le rôle de l’archi-tecte dans la société d’aujourd’hui. Que comprend ce rôle en général? Quelles obligations professionnelles l’architecte prend-il sur lui? Comment est-il dès lors sensé se comporter? Dans le sillage apparaissent naturellement beaucoup de ques-tions supplémentaires. Devons-nous remettre en question la loi de 1939? Qu’en est-il du monopole? Qu’en est-il de la déontologie? Ce ne sera que lorsque toutes ces choses seront clarifiées que vous pourrez déterminer ce qui est nécessaire pour atteindre les résultats escomptés. Avez-vous vraiment besoin d’un Ordre pour y arriver? Si oui, comment allez-vous le structurer?»«Il est regrettable que le débat sur la réforme de l’Ordre soit embourbé dans une joute politique. Tout se réduit à une ques-tion linguistique alors qu’elle devrait porter sur l’architecture et le rôle de l’architecte. Je n’ai rien à faire des troubles lin-guistiques. Dans notre bureau de Bruxelles travaillent des ar-chitectes de treize nationalités différentes et un mélange de langues y est parlé. Ce qui lie ces personnes, c’est l’amour de l’architecture et de la profession. C’est sur ces thèmes que les architectes devraient d’abord arriver à un consensus avant de s’engager dans une discussion sur la structure et une éventuelle réforme.»

L’Architecte en soi avec un grand «A» n’existe pas car il existe différents types d’architectes. Pour l’exprimer de manière presque caricaturale: vous avez autant besoin de l’architecte particulier qui construit sous le clocher de l’église que de la PME qui réalise des projets internationaux. Comment faire pour que tous regar-dent dans la même direction?

Sylvie Bruyninckx: «La profession a connu, en effet, une pro-fonde évolution. Apparemment, cela n’a pas encore pénétré l’Ordre. Il semble encore fonctionner uniquement comme si les architectes n’opéraient que sous le clocher de l’église. Ceci soulève d’emblée la question de savoir si la vision de l’Ordre sur la profession d’architecte correspond toujours à la réalité.»Philip Adam: «En effet, l’Ordre ne réussit pas à développer de vision quant à l’avenir de la profession. Pourtant, il a le pouvoir de le faire. Lui on l’écoutera.»Philémon Wachtelaer: «Je ne pense pas que l’Ordre doive se poser cette question. Le corps doit le faire par le biais de ses représentants, les organisations professionnelles.»

Les associations professionnelles et la réforme de l’Ordre

Voici près de 50 ans, les associations professionnelles d’architectes se pen-chaient sur le berceau de l’Ordre. Au-jourd’hui, elles regardent avec peine ce même Ordre. Tel Frankenstein, elles ont apparemment créé un monstre qui mène sa propre vie. DIMENSION a invité les parties à une table ronde. Etaient pré-sents Philémon Wachtelaer, président de l’ARIB, Sylvie Bruyninckx, présidente de la BVA et Philip Adam, conseiller de la NAV pour tout ce qui se rapporte à l’Ordre.

Philémon Wachtelaer

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qui se ferait parrainer demain par les éditions Larcier spécia-listes en publications juridiques?»Philip Adam: «Notre message est “back to basics”. L’Ordre n’a pas à s’occuper de questions telles que la performance énergétique des bâtiments ou d’un «as-built attest» à moins que cela ne vienne contrarier la déontologie. L’Ordre n’est pas le syndicat des architectes mais il défend les intérêts des consommateurs. Malheureusement, il n’y a pas seulement que les architectes pour penser à tort qu’il en est autrement. Parfois, les autorités demandent son avis à l’Ordre dans l’idée fondamentale qu’elles obtiennent l’avis du secteur. Cela n’est absolument pas le cas.»«En ce qui concerne les salons: compte tenu du superbe bud-get dont l’Ordre dispose par l’adhésion obligatoire de tous les architectes actifs, il peut selon moi expliquer le rôle de l’architecte au grand public. Mais recueillir des sponsors pour éditer des publications est, en effet, aller plus loin qu’un pont trop loin.»Philémon Wachtelaer: «Avec une cotisation annuelle de 480 euros plus 160 euros pour la société des architectes, l’Ordre dispose d’un budget annuel d’environ 6,5 millions d’euros. Mis à part les suppléants, les 10 conseils provinciaux comp-tent chacun 7 représentants voire plus quand on voit que les mandataires suppléants sont impliqués dans les contrôles de stages, entre autres. Imaginez que vous ayez un bureau avec ce budget et un tel nombre de collaborateurs, quelle pro-duction annuelle ne pourriez-vous pas atteindre? Ou pour le traduire en termes d’affaires: le conseil d’administration est très étendu... J’imagine que j’exagère un peu mais quelqu’un peut-il nier que nous avons affaire à une armée mexicaine?»Sylvie Bruyninckx: «En comparaison, il suffit de 58 euros pour s’inscrire au Registre des Architectes des Pays-Bas.»

Déontologie: avantage ou inconvénient?

Ce qui nous conduit à une question évidente: L’Ordre est-il vraiment nécessaire?

Philip Adam: «Une bonne remarque. Si vous regardez les tâches légales, vous pouvez vous poser des questions telles que celle de savoir si le stage ne serait pas mieux intégré dans

Philémon Wachtelaer: «Je n’ai rien à faire des troubles linguistiques. Dans notre bureau de Bruxelles travaillent des architectes de treize nationalités différentes et un mélange de lan-gues y est parlé.»

Philippe Adam: «Le corps estime cela aussi. Au premier congrès des architectes, 64% des participants ont estimé que c’était à la NAV d’actualiser la loi de 1939 alors que seule-ment 27% jugeaient que c’était une tâche réservée à l’Ordre.» Philémon Wachtelaer: «Vous ne pouvez pas non plus de-mander à une organisation qu’elle se pose des questions es-sentielles sur sa propre existence.»Philip Adam: «Mais en principe l’Ordre représente quand même tous les architectes?»Philémon Wachtelaer: «Je ne suis pas d’accord. Je paie mes impôts à l’administration fiscale mais je ne pense pas qu’elle me représente.»

une armée mexicaine

La répartition des tâches entre les associations profes-sionnelles et l’Ordre est-elle claire aujourd’hui?

Philémon Wachtelaer: «Les tâches et les objectifs de l’Ordre sont clairement définis dans la loi de 1963. Je pense que beaucoup de mandataires devraient de nouveau la consulter. Certains représentants considèrent l’Ordre comme une asso-ciation professionnelle ou l’utilisent au moins dans ce sens. Je pense que c’est là que se situe le plus gros problème de l’Ordre. Ceci a pour résultat d’engendrer la confusion chez tous les collègues. En Flandre, les questions sont plus clai-rement définies car la BVA et la NAV sont très actives. Mais du côté wallon, on connaît une fragmentation historique des différentes associations, ce qui aggrave la situation. Ce n’est que tout récemment qu’on y trouve un peu plus de structura-tion par le biais de l’UWA. Mais on n’y retrouve pas encore de véritable signe de sorte que l’architecte rencontre dans sa pratique quotidienne un grand nombre de questions et de problèmes et qu’il considère même souvent l’Ordre comme sa planche de salut.»Sylvie Bruyninckx: «Au lieu de se limiter à l’accès à la pro-fession, à l’inscription au registre, aux stages et à la déonto-logie, l’Ordre marche, en effet, souvent sur les plates-bandes des associations professionnelles. Doit-il être présent dans les salons? Doit-il sponsoriser des événements en tout genre?»Philémon Wachtelaer: «Que des membres de l’Ordre don-nent plus d’explications relatives à la profession au maître d’ouvrage lors d’un salon ne me dérange pas tant que cela est fait d’une manière neutre et qu’il s’agit d’information et non de promotion. Mais que quelqu’un du Cfg-OA (l’homologue francophone et germanophone du Conseil flamand au sein du Conseil national, ndlr) signe avec un organisateur de salon une lettre qui incite les architectes à visiter le salon constitue selon moi un pont trop loin et ne conduit qu’à la confusion. Et ne parlons pas d’un Conseil qui est à la recherche de sponso-ring privé pour ses initiatives. Que diriez-vous d’un tribunal »

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les études. L’accès à la profession peut être réglementé par un registre tel que cela se pratique aux Pays-Bas ou en Angle-terre. La déontologie se révèle régulièrement être un cadeau empoisonné. La Cour de Cassation a rendu récemment un arrêt selon lequel l’architecte ne peut pas, dans son contrat, stipuler que le choix de l’entrepreneur puisse reposer sur la responsabilité du maître d‘ouvrage. La Cour se référait expli-citement aux règles des obligations professionnelles. Appa-remment, non seulement la conception et le suivi de l’exécu-tion, mais aussi l’assistance au maître d’ouvrage relèvent de l’ordre public et vous ne pouvez donc pas en dévier contrac-tuellement. Cela signifie que la lourde responsabilité de l’ar-chitecte est encore aggravée.»Philémon Wachtelaer: «En dehors de la discussion sur le droit à l’existence de l’Ordre, je suis en faveur d’une déon-tologie stricte. Ainsi, nous insistons sur notre rôle dans la société et nous nous distinguons des différents métiers qui apparaissent autour de nous dans le secteur de la construc-tion. L’architecte, par exemple, n’est pas un projectmanager mais quelqu’un qui prend ses responsabilités. Qu’il ait dans ce cas beaucoup trop de règlements à considérer, c’est une autre histoire.»Philip Adam: «Mais contrairement à d’autres professions libérales qui ont uniquement une relation avec leur client, nous, nous devons collaborer avec une tierce partie qui tient de plus en plus les rennes comme dans les cas de la construc-tion clé sur porte, des projets de développement, des formules PPP et design & build.»Philémon Wachtelaer: «Effectivement mais, en tant qu’ar-chitecte, vous devez oser parler en bien de vous, ce qui n’est pas toujours facile. J’ai déjà mené de solides discussions avec des promoteurs et je les ai abandonnés parce que ma profes-sion ne permettait pas d’effectuer les tâches demandées. Le problème est que 20% des architectes vivent de l’architecture et que les autres 80% en survivent. Si vous avez le couteau sous la gorge, vous serez plus susceptible de vous conformer bravement au plan du promoteur et à accepter toutes ses exi-gences.»Philip Adam: «Mais la déontologie ne doit pas devenir un étau. Je plaide pour que l’architecte ait plus de possibilités de reconquérir la position de leader dans le domaine de la construction. Nous voyons d’ailleurs souvent des tentatives d’échapper à la déontologie comme, par exemple, le cas d’une entreprise clé sur porte dont les associés comptent parmi un fournisseur de matériaux de construction, l’épouse d’un avo-cat et celle d’un architecte. Cela marche tant qu’il n’y a pas de problème conjugal pour contrecarrer les plans...»Philémon Wachtelaer: «Cela demande, en effet, des éclair-cissements»Philip Adam: «La préservation d’un code de déontologie n’engendre pas la nécessité d’un Ordre. Vous pouvez égale-ment travailler avec un registre tel que cela se pratique aux

Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Outre ce dernier, il existe aux Pays-Bas comme en Angleterre une grande orga-nisation professionnelle possédant sa propre éthique: la BNA et le RIBA. L’adhésion à celles-ci constitue un label de qualité pour l’architecte qui, s’il ne se conforme pas aux règles in-ternes, en est exclu tout en gardant la possibilité d’exercer sa profession.»

affaires Disciplinaires: manque D’uniformité

Déontologie signifie également discipline. Mais celle-ci ne s’avère absolument pas uniforme et parfois carré-ment subjective.

Philémon Wachtelaer: «En effet, il existe de grandes diffé-rences entre les provinces. De par mon expérience avec la cour d’appel de Liège, je sais que les choses peuvent être dif-férentes. Trois magistrats y rendent les jugements. Ils sont soutenus par trois architectes qui font des commentaires fondés sur leurs connaissances professionnelles. L’architecte qui doit comparaître n’est pas confronté à des collègues qu’il connaît. Tout se passe d’une façon relativement objective. Ce n’est pas pour rien que de nombreuses décisions discipli-naires sont révisées en appel».Philip Adam: «Il reste des différences réelles dans le traite-ment qui sont heureusement souvent corrigées par le conseil d’appel. Seulement, les jugements en appel ne sont pas pu-

Sylvie Bruyninckx

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appropriée pour atteindre ce à quoi elle aspire.»Philip Adam: «Je pense qu’il existe deux points litigieux: la nécessité et la portée d’une couverture nationale ainsi que la structure régionale.»Philémon Wachtelaer: «Ce second point n’est pas un pro-blème si nous limitons les fonctions de l’Ordre à l’essentiel parce qu’alors nous n’aurons pas besoin de structure ré-gionale étant donné que les tâches seront remplies par les associations professionnelles. Personnellement, je plaide en faveur d’une structure fédérale qui agirait comme élément de liaison entre deux ordres communautaires et trilingues fran-çais-néerlandais-anglais afin que nous puissions également être ouverts aux architectes étrangers. Cette structure peut immédiatement intervenir au niveau européen et internatio-nal et veiller à ce que la déontologie demeure uniforme. Pour le reste, je crois que la procédure disciplinaire est liée à la langue.»Philip Adam: «Nous voulons avant tout éviter que cette struc-ture fédérale ne conduise à des blocages. C’est pourquoi nous avons très peur d’un Conseil national bis, que ce soit ou non dans une version réduite. Maintenant, la situation est telle qu’un vote négatif au sein d’une aile linguistique suffise à pa-ralyser complètement une proposition soutenue par le reste de cette aile alors que l’autre n’en veut pas. Nous voulons que de telles propositions, peut-être accompagnées de l’avis né-gatif de l’autre aile linguistique, puissent être transférées au ministre qui décidera en dernier ressort. Mais dans certaines propositions, je vois que la structure fédérale qui pourrait, par exemple, tenir la liste recevrait plus de compétences que ce n’est aujourd’hui le cas pour le Conseil national.»Philémon Wachtelaer: «En effet, tant l’ARIB que la BVA plai-dent pour qu’il en aille ainsi. Pour être clair: Il s’agit de la liste de tous les architectes qui sont assurés et qui peuvent donc exercer leur profession et non du registre. Gérer cette liste de manière centralisée et la rendre disponible serait plus simple et procurerait une plus grande cohérence. Ce n’est finalement juste qu’un outil. Je suis d’accord que le ministre prenne une décision en dernière instance afin d’éviter un blocage. Cepen-dant, des compromis seront de toute façon inévitables, même au sein du même groupe linguistique.»

la valeur ajoutée De l’architecte

Pour finir, les interlocuteurs considèrent le rôle et la position de l’architecte. Philémon Wachtelaer: «Selon moi, l’archi-tecte généraliste n’a guère de possibilités du point de vue économique. Soit vous travailliez avec une structure de taille moyenne à l’échelle régionale; soit vous vous associez avec un partenaire international et vous travaillez à des missions eu-ropéennes et internationales; soit vous choisissez une niche si vous cherchez tout simplement à survivre. Tout le reste risque

bliés de sorte que les architectes ne savent pas ce qui est au-torisé et ce qui ne l’est pas. À cet égard, la NAV préconise une publicité de l’administration comme cela est d’ailleurs juridi-quement défini. Il existe un fait positif qui revient à chaque fois dans toutes les propositions de loi concernant la réforme de l’Ordre: la suppression des structures provinciales. Cette suppression permettra de créer un langage disciplinaire cen-tral en première instance et, espérons-le, de conduire à une plus grande uniformité.»Sylvie Bruyninckx: «L’ARIB de même que la BVA préconisent une approche en profondeur de ce travail provincial. Mais en attendant, des voix s’élèvent pour y conserver une infras-tructure et un secrétariat. Je crains que ce soit une mauvaise chose.»Philip Adam: «Nous devons aussi penser aux mesures disci-plinaires. Si un architecte est suspendu aujourd’hui pour un ou deux mois, c’est principalement le maître d’ouvrage qui est touché. Pour cette période, il doit trouver un autre archi-tecte. Une forme de sanctions disciplinaires conditionnelles constituerait peut-être une solution?»

La conversation se concentre maintenant sur le stage. Philémon Wachtelaer mentionne que les jeunes architectes qui se déplacent à l’étranger et s’y inscrivent auprès d’un Conseil peuvent par après prétendre s’inscrire au registre sans même avoir effectué de stage. C’est particulièrement le cas en Allemagne où les stages sont intégrés dans les études. Donc, si vous venez de les terminer, vous pouvez directement vous mettre complètement à l’ouvrage en dehors de la Bel-gique. Philip Adam soulève le problème des architectes po-lonais qui doivent effectuer trois années de stage. Que faire s’ils s’inscrivent en Belgique au bout de deux ans? Les obli-gations qui prévalent en Pologne sont-elles d’application ou les exigences belges de deux années de stage suffisent-elles? Pour Philémon Wachtelaer, la situation est claire: ces choses doivent être examinées au niveau européen.

réformer et réformer = trois?

Dans quelle mesure les associations professionnelles sont-elles d’accord sur la réforme de l’Ordre?

Philémon Wachtelaer: «Dans les grandes lignes, nous sommes d’accord mais nous émettons parfois certaines nuances. Il est essentiel de ne pas réformer pour le plaisir de réformer parce qu’il faut d’abord déterminer où vous voulez allez et ce n’est qu’après que l’on recherchera une structure appropriée. Comparez cet Ordre à une entreprise qui vit éga-lement selon un canevas fixe. Où s’en occupe-t-on? Quelles activités pratique-t-elle? Que dit l’analyse SWOT? Ce n’est que sur cette base que la société va rechercher une structure

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Philip Adam: «L’Ordre n’est pas le syndi-cat des architectes mais il défend les intérêts des consommateurs. Pourtant, les autorités demandent son avis à l’Ordre dans l’idée fondamentale qu’elles obtiennent l’avis du secteur. Cela n’est absolument pas le cas.»

entreprise qui agit comme quantity surveyor, contrôleur des coûts de construction, disons. Dans ce contexte, je n’ai abso-lument pas de monopole mais les maîtres d’ouvrages vien-nent frapper à la porte en raison de nos connaissances et de notre expérience. Eh bien, je peux vous dire que nos hono-raires y sont quelque peu plus élevés. Pourquoi les construc-teurs font-ils appel à nous? Parce que l’architecte ne semble pas capable de faire une bonne estimation et un bon contrôle des coûts en permanence.»Philip Adam: «Vous proposez là un ensemble qui répond à une question du marché. Mais que voyez-vous sur ce marché quand il s’agit de projets résidentiels? Que la plupart des bâ-tisseurs choisissent une construction clé sur porte en raison des garanties sur le budget et le temps que l’architecte ne peut pas offrir. Dans le secteur public, il se passe la même chose avec le PPP et les formules design & build.»Philémon Wachtelaer: «Les architectes ne peuvent pas non plus se vendre. Un jour, j’ai eu une discussion à Bruxelles avec un maître d’ouvrage du secteur public sur le choix entre un PPP et la formule classique. Son argument en faveur des PPP était le suivant: «En optant pour la formule classique j’obtiens un dépassement du budget d’environ 20%». Mais si vous comparez des pommes avec des pommes, vous consta-tez que le budget des PPP n’est certes pas dépassé mais dès le départ il est plus élevé que le coût d’une entreprise tradition-nelle, accroissement inclus. Tout est une question de percep-tion. D’autres choses entrent évidemment en ligne de compte. Tous les organismes publics ne disposent pas du personnel et des ressources pour pouvoir suivre et contrôler de tels projets en interne. En outre, ces instances sont parfois heureuses de détourner la responsabilité sur les épaules d’un entrepreneur ou d’un développeur.»

Texte: Staf Bellens, Photos: Studio Dann

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de tomber à l’eau immenquablement»Philip Adam: «Peut-être les architectes devraient-ils limiter leur monopole à la conception et ne plus réclamer le contrôle de l’exécution. C’est à ce niveau que souvent cela ne va pas. En cas de problème sur le chantier, l’architecte est toujours dans le bain parce qu’il est la seule partie à souscrire une assurance obligatoire. Un maître d’ouvrage n’est pas disposé à payer un prix correct pour un bon suivi de l’exécution. Sans parler de la complexité croissante, de l’évolution technique, de la rapidité d’exécution, de nouveaux défis tels que l’étan-chéité à l’air et ainsi de suite. S’il le désire, le maître d’ou-vrage peut toujours faire appel à l’architecte pour contrôler l’exécution des travaux. Dans ce cas, la responsabilité doit être contractuellement limitée et l’architecte ne peut être tenu responsable de tout et de n’importe quoi comme c’est mal-heureusement le cas actuellement avec un monopole légal.»Sylvie Bruyninckx: « ans d’autres pays, le rôle se limite, en effet, à la conception et au contrôle esthétique de l’exécution. Souvent, vous voyez que de bonnes conceptions fonction-nelles y sont réalisées mais que lors de l’exécution, on choi-sit des solutions moins chères et esthétiquement inférieures. Le rôle et l’implication de l’architecte lors de l’exécution sont malgré tout primordiaux pour garantir la qualité de la réali-sation finale.»Philémon Wachtelaer: «À cet égard, je suis plus proche de l’école allemande que de la latine. Cette deuxième stipule: nous faisons la conception et le reste est pour l’entrepreneur. Vous veillerez tout au plus à ce que l’image de votre concept soit respectée. L’école allemande, au contraire, pose que vous devez prendre vos responsabilités et avoir tout sous contrôle de A à Z. Dans les années 1980, j’ai été l’un des premiers à intégrer les responsabilités des ingénieurs dans mon contrat d’architecte. Je l’ai fait avec la conviction que si nous vou-lions conserver notre rôle-clé, nous devions faire la synthèse de tous les intervenants. C’est là que se situe notre valeur ajoutée en tant qu’architecte. En fin de compte, nous sommes des généralistes et non des spécialistes. Nous avons besoin de nous entourer de spécialistes et de mettre en commun leurs connaissances pour les synthétiser et les traduire en 3D. Plus nous abandonnons de choses à d’autres, plus vite nous nous dégraderons pour devenir des dessinateurs de belles images.»«Les architectes se plaignent toujours des honoraires peu éle-vés mais ils sont eux-mêmes coupables. J’ai une deuxième

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Le bureau est en train de s’agrandir. Notre premier rendez-vous dans ses locaux à Tokyo tombe à l’eau, car Fujimoto doit se rendre en coup de vent à Taïwan pour y négocier la finalité de son projet le plus marquant à ce jour: une tour haute de 300 mètres. À première vue, le projet dénote par rapport à l’œuvre qui l’a fait connaître, principalement des logements où il oblitère la frontière entre intérieur et extérieur ou sup-prime la limite stricte séparant les étages. Mais à mieux y re-garder, cette tour – une vaste structure transparente faite de minces colonnes, et non une tour massive en pointe – illustre elle aussi sa quête de nouvelles typologies.

NatureFujimoto à grandi dans la campagne de Hokkaido, l’île la plus septentrionale du Japon, avant de partir à Tokyo pour y étu-dier l’architecture. C’est à partir de la spécificité de ces deux lieux que s‘est formée sa théorie d’un lien fort reliant l’archi-tecture et la nature. «C’est à Tokyo que j’ai fait mes premières expériences ar-chitecturales. Cette ville animée aux rues étroites donne une impression de confort. On y est entouré et protégé par l’en-vironnement. Le climat tempéré contribue à y estomper les limites entre intérieur et extérieur, contrairement à Hokkaido où ils sont plus nettement séparés, tout comme en Europe. Mes idées en matière d’architecture étaient donc basées sur la façon dont les choses se présentent à Tokyo, mais j’ai réa-lisé plus tard qu’il y avait une similitude avec la petite forêt

Sou Fujimoto est une étoile montante dans l’univers de l’architecture interna-tionale. Cet été, une exposition excep-tionnelle lui a été consacrée à Bielefeld, et à la Biennale de Venise, il a remporté le Lion d’Or en compagnie de l’équipe japonaise placée sous la houlette de Toyo Ito. En Flandre aussi, sa notoriété s’accroît, comme en témoignent ses trois conférences qui ont fait «sold out» au printemps. Bientôt, on pourra aussi admirer une de ses installations au salon Interieur, à Courtrai.

Sou Fujimoto, Sketchbook, Lars Müller Publishers, 2012. «Croquis du

Taiwan Tower Project sur la page de droite. La Taiwan Tower sera une

tour d’observation de 300 m de haut. Elle représente une nouvelle typolo-

gie de tour. Pas un objet, mais un territoire. Pas une tour effilée, mais une

présence transparente et subtile.»

Tokyo. La vie dans cette maison se déroule sur de petites superficies

évoquant les espaces d’un arbre.

Entretien avec Sou FujimotoOmbres blanches

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de ma ville natale, qui était elle aussi protectrice et ouverte. Cette harmonie entre caractère ouvert et fermé, intérieur et extérieur, me fascine véritablement. Étonnamment, Tokyo et la forêt se ressem-blent beaucoup, même s’ils paraissent très différents. Du concept de la forêt découle la figure de l’arbre. Dans un sens, un arbre est une forme d’architecture à petite échelle. Au fond, un arbre, c’est une structure et plusieurs espaces sur les branches. Chaque espace est en relation avec un autre. Ces relations mutuelles m’inspirent pour concevoir certaines formes de «vivre» ou de «découvrir». Je renvoie d’ailleurs aux arbres, pas pour leur forme ou leur structure, mais pour l’expérience que l’on vit dans les arbres. Les arbres sont aussi des formes de vie harmonieuses. Ils produisent de l’énergie, des ani-maux y vivent.»

Architecture japonaise«L’architecture du bureau est liée à la culture japonaise. Il y a d’une part la culture et l’architecture traditionnelles. L’engawa (la véranda ou terrasse japonaise traditionnelle) m’inspire en tant que culture de l’espace transitoire, des sentiments intermédiaires, de l’ambiguïté. Je veux traduire la culture traditionnelle dans notre vie de tous les jours. En travaillant en dégradés, je m’efforce de réinterpréter ces traditions. Les jardins japonais, eux aussi, m’inspirent beaucoup. Ils mettent en avant l’ambiguïté et la relation à la nature. D’autre part, il y a aussi des influences contemporaines, entre les générations pré-cédentes comme Toyo Ito et Kazuo Sejima ou SANAA et notre géné-ration. Il y a des points communs et des différences. Nous sommes personnellement très bons amis, mais la génération qui nous pré-cède ne s’attend pas à ce que nous les suivions: elle s’attend à ce que nous tracions notre propre voie. Une certaine légèreté, une façon de traiter la matière ou la transparence, peuvent constituer des points communs. C’est peut-être parce qu’Ito et Sejima essaient aussi de dé-finir quelque chose entre les cultures japonaise et occidentale; c’est une quête de l’architecture japonaise depuis Kenzo Tange. On voit aussi apparaître les mêmes matériaux, d’abord le béton, puis l’acier et le verre. Chaque génération transmet quelque chose.» «Nous n’avons pas de style architectural bien arrêté, comme le bé-ton de Tadao Ando ou les bâtiments blancs de SANAA. Nos projets prennent tantôt la forme de blocs de bois massifs et tantôt celle de colonnes d’acier élancées. Le fil conducteur de notre œuvre n’est pas notre style, mais ce qu’il dissimule. Créer une relation féconde entre l’architecture et l’homme, ou entre les hommes, ou une expérience passionnante, ou la tension intérieur-extérieur.»

L’architecte flamande Nadine De Ri-painsel travaille depuis avril 2010 chez Sou Fujimoto à Tokyo.

Comment avez-vous arrivée là-bas?Je connaissais le travail de Sou Fujimoto. Il a donné une conférence à Delft où j’ai étudié. Six mois après la fin de mes études, il m’a invitée après que je lui ai envoyé mon portfolio. Les cabinets d’architectes ja-ponais font assez facilement venir les gens pour une période d’essai de deux voire même trois mois pour voir comment ils peuvent vivre et travailler dans cet autre monde et aussi comment ils se comportent au sein du bureau. Durant cette période, vous passez par toutes les étapes depuis la réalisation de maquettes jusqu’à la participation à des compétitions internatio-nales. Cela se termine par un entretien d’évaluation. Il faut être convaincu de ce que l’on fait car on n’est pas payé les deux premiers mois et il faut s’assumer financièrement.

La langue constitue-t-elle une barrière?Mon japonais n’est pas encore très bon. En principe, je ne peux pas participer aux projets destinés au Ja-pon parce que dans ce cas il faut avoir un contact di-rect avec les clients et les entrepreneurs. Mais comme seule la moitié des réalisations est effectuée dans ce pays, nous avons beaucoup de projets et de concours à l’étranger pour lesquels la connaissance du japonais n’est pas nécessaire.

Et qu’en est-il de la charge de travail légen-daire?Nous travaillons souvent cinq à six jours par semaine, de dix heures du matin à vingt-trois heures voire mi-nuit. Comme le dernier métro roule vers minuit, c’est à cette heure que la journée de travail se termine. Si-non il faut dormir au bureau. Nous prenons cepen-dant une heure de pause pour chaque repas, le midi et le soir. Chez nous, on veille à maintenir une ambiance conviviale mais il existe certainement d’autres bu-reaux au Japon où l’on travaille presque jour et nuit.

Nadine De Ripainsel et Sou Fujimoto Maquette de la Maison NA à l’exposition de Bielefeld

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OmbresPour l’architecte qui souhaite traduire l’architecture japonaise traditionnelle se pose la question de savoir si l’on trouve en-core trace des ombres que décrit l’écrivain Jun’ichiro Tanizaki dans Éloge de l’ombre. Tanizaki considère l’architecture japo-naise ancienne et ses pièces obscures aux ombres profondes comme essentielle pour la culture nippone. Dans son livre, l’auteur déplore la lente disparition de cet aspect du monde d’antan, y compris suite à l’apparition de la lumière artifi-cielle. Aujourd’hui, l’architecture japonaise luit au contraire d’une sorte de blancheur et de clarté qui contrastent fortement avec ce qu’affectionnait Tanizaki. «La véritable ombre est en voie de disparition car aujourd’hui, les Japonais préfèrent des pièces plus claires. Mais le blanc aussi permet d’obtenir des gradations délicates, ou plusieurs formes de blancheur. C’est comme pour des ombres où l’on trouve plusieurs sortes de noir. Tel est l’esprit de Tanizaki. Pour les Japonais, deux noirs peuvent différer par leur profondeur. Un doré peut être diffé-rent de l’or dans un environnement ombragé où il s’illumine. On peut en dire autant de la blancheur. Le blanc n’est pas sim-plement blanc. Nous sommes capables de maîtriser la lumière naturelle de façons si subtiles que nous pouvons obtenir dans le blanc une variété aussi riche que l’obscurité de Tanizaki. Cette sorte de nuances, ou de gradations délicates, est encore très présente dans la culture japonaise.»

Blanc«Le blanc est à la fois la couleur la plus facile et la plus dif-ficile à employer. Parfois, le blanc est indispensable, comme pour la Maison N qui consiste en trois boîtes imbriquées. Les réflexions de la lumière dans les espaces intermédiaires créent une riche palette de blancs. Mais il arrive que la couleur blanche ne soit pas importante et qu’on l’utilise pour donner à un immeuble l’aspect d’une «architecture». «Il existe bien un lien avec les matériaux japonais. Le Japon n’a pas, comme l’Europe, une culture de la pierre ou de la brique. Nous avons du plâtre, du papier etc. Mais nous n’aimons pas les matériaux dénaturés. Dans l’architecture moderne, nous avions le béton pendant les débuts de Tange; Ando l’a lui aussi utilisé, et c’était un matériau authentique. Mais les généra-tions suivantes ont cherché d’autres possibilités et ont utilisé le blanc. Si nous construisons une paroi en béton et que nous

la peignons en blanc, nous ne considérons pas qu’elle soit dé-naturée. Ce n’est pas parce qu’elle ressemble à un mur plâtré – c’est difficile à exprimer – mais elle n’est pas dénaturée. Si nous peignons en blanc des colonnes d’acier comme celles de la maison NA, ce n’est pas les dénaturer. C’est une sensibilité subtile dans laquelle nous nous efforçons d’éviter les finitions inadéquates. Mais pour moi, le blanc seul ne suffit pas, j’aime trouver diverses manières d’utiliser les matériaux de manière authentiquement japonaise.

Esquisses et maquettesL’ouvrage «Sou Fujimoto, Sketchbook» vient de paraître chez Lars Müller Publishers. Ce joyau scintillant, qui est un fac-simile d’un de ses propres cahiers de croquis, illustre à quel point Fujimoto fait de la recherche en dessinant. Tous les cro-quis sont dessinés du même trait de stylobille rouge. C’est un enchevêtrement d’où se distillent les projets, et qui donne une idée de leur genèse. Ici et là, un même projet est repris. Certains croquis sont très reconnaissables, d’autres sont de simples gribouillages. Ce cahier de croquis ne dévoilera ses secrets que lorsque les projets qui ont pris forme au fil de ses pages se seront concrétisés. Une citation de Fujimoto orne le bandeau qui entoure le livre: « From the infinite dialogues of the brain, eyes, hand, paper, and space, new architecture is born.» (« Des dialogues infinis du cerveau, des yeux, du papier et de l’espace naît une architecture nouvelle. »). Un propos qui s’applique également à ses maquettes. A Bielefeld, toute l’exposition était conçue comme une forêt de maquettes dans laquelle le visiteur pouvait flâner pour capter les idées parfois poétiques de Fujimoto. De même, dans son bureau, on trouve un nombre étonnant de modèles réduits, contraire-ment à ce que l’on rencontre dans certains bureaux d’archi-tecture contemporaine.«Nous créons depuis peu des formes plus complexes, et de ce fait nous nous fions plus souvent aux simulations en 3D pour réfléchir à ces projets et les réaliser. Mais nous continuons à avoir recours aux modèles réduits. Dans la phase de concep-tion, ils sont plus riches en significations. L’intérêt des ma-quettes, c’est qu’on peut les modifier à la main. On peut évi-demment faire un modèle informatique puis une impression en 3D pour obtenir un beau modèle réduit, mais il n’est pas possible de le modifier. En revanche, les maquettes de tra-vail permettent de penser avec ses mains, avec ses yeux, de manière différente. Il est facile de partager nos observations. J’aimerais beaucoup trouver une combinaison des deux.»

EmballagesAu moment de prendre congé, nous remettons un petit pré-sent à l’architecte, tout en nous excusant pour l’emballage un peu maladroit comparé à l’art nippon de l’emballage, et Fuji-moto nous renvoie à L’Empire des Signes de Roland Barthes. «Barthes y parle des présents japonais emballés couche après couche, mais qui, au bout du compte, ne contiennent rien. C’est typiquement japonais. Cela m’a inspiré pour la Maison N, une boîte dans une boîte dans une boîte, mais à la fin, il n’y a pas de maison à l’intérieur. Les couches sont plus im-portantes que le contenu.»

Bibliothèque de la Musashino Art University, Tokyo.

Une spirale ininterrompue de bibliothèques entoure les utilisateurs.

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de soins), au nombre d’habitations totalement inadaptées, aux hospitalisations de plus en plus courtes, aux moyens fi-nanciers limités des autorités. Il appert donc qu’il est grand temps de développer des solutions applicables et utilisables à court terme, des solutions de logement et de soins où l’accent sera mis à chaque fois sur des aspects différents. En raison de l’augmentation exponentielle du nombre de personnes âgées se crée un groupe très diversifié parmi lequel certains pour-ront vivre de façon autonome jusqu’à un grand âge tandis que d’autres devront rapidement compter sur un soutien de peu à très important. Il est dès lors de mise de prodiguer des solutions de logement et de soins personnalisées et hété-rogènes, ce dont cette plate-forme d’innovation est parfaite-ment consciente.

La puissance de la synergieUn atout important de PRoF est la recherche multidisciplinaire et la collaboration des entreprises de secteurs totalement di-vers. Grâce à un processus d’analyse des besoins, de brains-torming, de mots-clés, de la coopération et de la synergie entre les fabricants, de nouveaux concepts, des technologies, des services et des prototypes sont développés pour répondre à des besoins spécifiques. L’interaction entre l’architecture, les services et la technologie aboutit à chaque fois à un projet sur mesure. En leur qualité de bureaux d’architectes, Boeckx Architecture & Engineering et BURO II & ARCHI + I font partie de la plate-forme de recherche.Avec la private care room of the future, PRoF présente un concept qui peut offrir plus d’autonomie, de vie privée et de qualité d’habitat aux ainés. Dans la chambre de maison de repos de l’avenir, on se focalise sur le confort, l’intimité fami-liale, la sécurité et la vie privée tout en permettant d’intégrer les moyens matériels et techniques pour faciliter les soins. Les architectes ont pris une superficie de 25-28 m² disponibles comme point de départ mais ils ont jeté par-dessus bord

En 2010, PRoF a introduit la patient room of the future ou chambre d’hôpital de l’avenir. L’an dernier est venue la per-sonalized residence of the future ou la résidence personna-lisée de l’avenir conçue pour être occupée toute la vie. En 2012, c’est la private care room of the future qui se trouve sous les feux des projecteurs. Le moteur de ces prototypes: PRoF, un consortium et un laboratoire d’idées de quelque soixante collaborateurs: des établissements d’enseignement et de recherche, des entreprises TIC, des fabricants et des organisations professionnelles. Ce laboratoire d’idées est constamment à la recherche de solutions destinées à satis-faire les besoins en matière de soins ou liés à l’âge. Des points de vue sociétal et social, le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes, les seniors très âgés et seuls nécessitent toute une série de soins nouveaux. Pensons à la croissance insuffisante de dis-pensation des soins, à la pénurie de centres de logement (et

Avec la «PRivate care room Of the Fu-ture» ou chambre de maison de repos personnalisée de l’avenir, PRoF apporte un complément au développement de concepts innovants dans le domaine des logements et des soins. Avec ce nouveau prototype, PRoF veut démontrer qu’une chambre de soins peut se révéler parfai-tement accueillante et chaleureuse. Mais ne vous y trompez pas, derrière les amé-nagements agréables se cachent des inter-ventions et des technologies ingénieuses qui facilitent les soins de résidents parti-culièrement dépendants

PROF 3.0Private care Room of the Future

Dans la chambre de la maison de retraite de l’avenir, l’ambiance

d’une chambre d’hôpital est bannie. Ce sont le confort, l’intimité,

la sécurité, la vie privée et des solutions esthétiques qui prévalent.

l’agencement classique d’une chambre de maison de repos afin de pouvoir intégrer plus de lumière naturelle, d’espace, d’ouverture et de perspective. En plaçant la salle de bains contre le mur extérieur, elle est baignée de lumière naturelle et les sanitaires paraissent plus spacieux et plus agréables. Le lit est face à la grande fenêtre de sorte que l’habitant peut regarder dehors de manière confortable. Grâce aux coins cuisine, salle à manger et salon agréables, à la dis-position de l’âtre, de la télévision et de l’éclairage, c’est l’ambiance ressentie qui prévaut. Une paroi et un revêtement de sol sans joint accroissent la commodité d’entretien. Les aménagements spéci-fiques pour le groupe-cible ne se voient pas. C’est ainsi que le lève-personne disparaît dans une armoire après utilisation. En peu de temps, le séjour peut être transformé en chambre à coucher grâce à un lit pliant et vice-versa. Un système de ventilation sophistiqué empêche l’apparition d’une odeur désagréable de maison de repos.Complémentairement, PRoF a développé des outils spécifiques pour le groupe en augmentation des déments, par exemple. Au lieu de tout défendre constamment à l’habitant, un système de codage a été mis au point qui, de manière discrète, indique ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas faire. Ainsi, un système de détection a été aménagé dans le sol qui ferme automatiquement les zones où le dément ne peut pas aller.De nombreux éléments de la chambre de soins de l’avenir sont parfaitement adaptables dans une maison ou un appartement. Le concept de la private care room of the future est constamment adapté. En outre, PRoF commence à organiser des journées à thème relatives à l’architecture et aux soins, aux services et aux soins, à la technologie et aux soins.

Info: www.prof-projects.com. Les architectes et architectes d’inté-rieur peuvent visiter le projet sur rendez-vous avec leurs maîtres d’ouvrage. Courriel: [email protected].

www.prof-projects.comTexte: Colette Demil & Staf Bellens

La salle de bains n’est plus positionnée dans la zone d’accès mais bien

contre le mur extérieur afin de faire entrer la lumière naturelle.

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Quels sont les avantages du MultiFlex ?Facilité d’installation :- 1 seul flexible (diamètre 10 ou 13 cm seulement)- Le système peut être appliqué dans un conduit de faible section- Installation simple- Limitation des travaux d’ouverture et de demolition Économies sur les coûts- Bon rapport qualité/prix (50 % d’économie par rapport au système concentrique)- Possibilité d’installer des chaudières à condensation, ce qui permet de réduire les frais d’énergie Augmentation de la valeur de l’appartementPlus de chaudières ouvertes :- Rénovation étanche- Économies d’énergie- Hausse de la valeur- Plus de risque d’intoxication au CO

Rénovation de cheminée avec une chaudière murale Cube One innovante

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Ces systèmes sont généralement fixés de trois manières dif-férentes sur ou dans le toit. Tout d’abord, nous avons les systèmes intégrés directement dans la toiture. Nous parlons ici des couches minces de cellules solaires pour toits plats ou en pente. Certains systèmes sont directement ancrés à la structure portante tandis qu’un troisième type de fixation se compose d’une installation autonome sur le toit avec ballast. L’ancrage direct s’utilise parfois sur les toits plats et très sou-vent pour les toitures en pente. Le ballastage est presque ex-clusivement réservé aux toits plats.

La première application, le montage intégré, ne s’applique en principe qu’aux panneaux photovoltaïques. La charge sup-plémentaire sur la structure est très limitée, la couverture de toiture (plate ou en pente) bi-fonctionnelle sert à la fois pour l’énergie et l’étanchéité à l’eau. Elle doit, en outre, absorber les inévitables pressions de vent.La seconde application, la fixation directe à la structure du toit, permet d’une part d’avoir une charge supplémentaire relativement limitée (pas de ballast) et une bonne répartition des forces sur la structure. D’autre part, des perforations de l’enveloppe du toit sont nécessaires, ce qui peut avoir des conséquences pour l’étanchéité à l’eau, la densité de vapeur (surtout avec toit plat) et l’isolation (ponts thermiques ponc-tuels... surtout pour les toits plats également)

La troisième application, la pose libre avec ballast, est sou-vent utilisée pour les toits plats. Cette technique offre le grand avantage de ne pas causer de perforation menaçant l’étan-chéité à l’eau et à la vapeur ainsi que l’isolation mais elle s’accompagne toujours de charges plus importantes.Comme sur de telles structures, le vent peut réaliser une sous-pression assez importante, le poids du lest est un multiple de celui de la construction proprement dite, en particulier dans le cas des panneaux photovoltaïques relativement légers.Le placement de ces installations sur le toit a des consé-quences importantes.

Pour les toits plats, il est recommandé de garantir une pente d’au moins 3% pour les systèmes intégrés pour éviter la sta-gnation de l’eau. En ce qui concerne les autres systèmes, une pente de 2% peut suffire mais il faut toujours éviter la stagna-tion de l’eau derrière les installationsCes toitures techniques doivent de plus disposer d’une acces-sibilité accrue pour des raisons d’entretien. En outre, dans les cas de systèmes intégrés, il faut éviter de marcher sur les cel-lules photovoltaïques tandis que pour les installations placées sur le dessus des toits plats, il faut souvent prévoir des pas-sages supplémentaires. Ceux-ci appartiendront à une classe de charge P3. On fixera donc des exigences plus élevées quant à la résistance à la compression de l’isolant.

Nous sommes de plus en plus confrontés à un grand nombre de dispositifs techniques posés sur le toit: unités extérieures de climatisation, de pompe à chaleur ou des systèmes solaires de toiture, installations photovoltaïques ou thermiques. La récente décision du Gouvernement flamand de rendre obligatoire à partir de 2014 l’énergie renouvelable pour toute nouvelle habitation ne fera probablement que conforter cette tendance.

La parole au spécialiste

Que place-t-on sur votre toit?

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Lors de l’examen des charges supplémentaires sur le toit, il ne faut pas uniquement tenir compte de la charge nette (poids propre) des installations. Souvent, il faudra aussi considérer la charge supplémentaire due au vent, à la neige si l’accumu-lation est possible derrière l’appareil et il faudra également tenir compte du ballast (déterminé en fonction de la charge due à l’action du vent). Attention, ces charges pourraient se révéler très importante, une étude est recommandée.

Lors du placement d’installations sur un cadre avec ballast, il est nécessaire d’avoir une couche de glissement entre le cadre et l’étanchéité du toit. La dilatation thermique d’un tel cadre n’est pas négligeable et le risque existe qu’il aille piquer dans l’étanchéité. Comme couche de séparation, on utilise souvent des feuilles en caoutchouc ou des bandes bitumineuses. Il est important que celles-ci soient compatibles avec le substrat. Avec du ballast, il faut tenir compte du risque d’apparition de micro-organismes qui, à leur tour, peuvent accélérer l’exsu-dation des plastifiants, par exemple les étanchéités en PVC. Pour les toitures industrielles, il est préférable de ne pas pla-cer le cadre parallèlement à la cannelure de la toiture afin de maintenir optimale la répartition de la charge.

Dans les installations avec ancrage direct dans la structure portante, nous devons tenir compte des perforations. Dans un toit plat, l’étanchéité autour de ces pénétrations doit être de 15cm au minimum.Lors du placement, il est extrêmement important de répartir le poids des installions et non de les poser à un emplacement central. On placera de préférence une plaque de répartition sous les palettes.

Les conduites vers les installations peuvent tout aussi bien être posées sous que sur la couverture du toit. Lorsqu’elles sont placées en dessous, elles sont certes mieux protégées mais aussi plus difficilement accessibles. Si elles sont placées au-dessus, elles doivent être protégées de manière adéquate contre les détériorations. Les conduites vers les panneaux solaires thermiques recevront également une isolation adé-quate. Celle-ci doit résister à des températures élevées, aux UV, aux oiseaux et aux dommages mécaniques dus à la mon-tée sur le toit. Les perforations doivent être effectuées avec soin.La NIT 215 nous indique qu’il faut monter sur le toit au moins deux fois par an pour entretien. Pour les toitures comportant

des installations techniques, cette fréquence sera encore plus élevée. Ceci doit se dérouler en toute sécurité et confortable-ment en installant des parapets suffisamment hauts, en pla-çant des balustrades où cela est nécessaire... Il est toujours conseillé de placer les installations suffisamment loin du bord de la toiture afin de pouvoir se déplacer en toute sécurité au-tour. 80 cm d’espace libre entre les installations et le bord du toit semble constituer un minimum.

Sur les toitures en pente, ce sont avant tout les placements in-tégrés et au-dessus du toit qui sont utilisés. D’un point de vue esthétique, la préférence va au montage intégré mais pour les panneaux photovoltaïques, cela peut se traduire par une perte de rendement (limité) en raison d’une ventilation moins élevée (+ / - 5%). Pour les boilers solaires, un placement in-tégré constitue de nouveau un avantage en raison de la perte de chaleur moins élevée.

En cas de fixation mécanique des panneaux sur un toit, on utilise en général des rails en aluminium pour obtenir plus de liberté de fixation. Pour les plaques ondulées, ceux-ci sont simplement fixés à l’aide de goujons à travers les trous de vis de la plaque. En ce qui concerne les toitures en tuiles et en ardoises, cela est réalisé à l’aide de crochets. Leur placement est assez laborieux et doit être réalisé avec le plus grand soin et avec des matériaux adaptés. D’une part, il faut s’assurer que le rail peut être fixé sur la charpente (et non sur les li-teaux). Lorsque la sous toiture est rigide, il n’est pas toujours évident de tout positionner. Dans ce cas, il est recommandé de répartir la charge sur plusieurs chevrons à l’aide d’une barre transversale ou d’un profilé. Lors du passage du cro-chet à travers les tuiles, il faut veiller à ce que celle du dessous ne subisse aucune charge et la butée de recouvrement de la tuile doit souvent être poncée sur place (voire supprimée). Avec un toit en ardoise, la couverture de toiture devra tou-jours être ajustée parce que ce recouvrement est trop mince pour y passer un crochet. Les solutions existent mais elles nécessitent l’attention nécessaire en rapport avec la finition.

Ir-arch. Dominiek Depoortere

Sources:

CSTC dossier 4/2010: Systèmes solaires sur toitures plates

CSTC Contact 34 (2-2012): Panneaux photovoltaïques: techniques de mon-

tage sur toiture inclinée

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Un tissu urbain vivant et vivable Le site du «Kanaal» – une ancienne et vaste malterie et une distillerie industrielle de genièvre avec silos et entrepôts – s’intègre progressivement à un tissu urbain vivant et vivable dans la périphérie anversoise. La majeure partie du site va être réaffectée au logement (appartements, lofts et duplex), avec des fonctions de support complémentaires. Trois bu-reaux d’architectes – BOGDAN & VAN BROECK ARCHITECTS, Stéphane Beel Architecten et Coussée & Goris Architecten – s’occupent chacun du concept architectural d’une zone spé-cifique du projet global. Michel Desvignes est responsable de l’architecture paysagère.

Perspective écologique Les projets de BOGDAN & VAN BROECK ARCHITECTS se caractérisent par leur perspective fondamentalement éco-logique. Le travail de ces architectes bruxellois privilégie la densification et le développement urbains, la réaffectation des brownfields et des vides urbains, et la limitation de l’em-preinte écologique de l’environnement bâti. La partie du pro-jet conçue par leurs soins dans le cadre du «Kanaal» couvre environ 11.000 m². Outre des parkings souterrains, elle inclut notamment les ateliers d’Axel Vervoordt, 8 000 m² d’unités de logement et 2 000 m² de bâtiments industriels qui seront transformés en un musée privé qui abritera la Fondation Ver-voordt. Le concept prévoit également un espace de wellness et une brasserie. Au niveau du plan directeur, cette zone est structurée comme une séquence continue de pièces donnant

«Kanaal» le projet très personnel d’Axel Vervoordt à Wijnegem, est actuellement en plein développement. Il consiste à transformer un vaste ensemble de patri-moine industriel partiellement inoccupé, mais de grande valeur, en projet mixte de plus de 50.000 m². BODGAN & VAN BROECK ARChITECTS, un des bu-reaux qui participent au projet, utilise Vectorworks pour résoudre une partie de ce puzzle spatial complexe.

Design ExpressUn logiciel scanne un puzzle spatial complexe

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sur l’extérieur – «rooms with a view» – qui se fondent dans un espace collectif sur un plateau accentué faisant office de surface de contact paysagère avec le Canal Albert qui borde le site.

Cubes Les unités de logement sont rassemblées dans quatre volumes cubiques qui sont le fruit d’une série complexe de conditions-cadre. À un amoncellement d’appartements classique et ré-pétitif, les concepteurs ont préféré une morphologie spatiale complexe mais bien pensée afin d’éviter que deux unités de logement soient identiques. Toutes les unités se composent de deux niveaux et de deux ou trois façades. En parallèle, pour toutes les surfaces de façade, les architectes ont défini les zones bénéficiant d’un ensoleillement, d’une vue sur la verdure et d’une bonne perspective sur le Canal Albert, tout en intégrant des facteurs tels que charge sonore et respect de la vie privée.

Jeu de Tetris tridimensionnel Comme dans un jeu de Tetris en trois dimensions, un amon-cellement complexe d’unités de logement a vu le jour sur la base de cette matrice. Pour permettre l’existence des dif-férents layouts des plans et dispositions des zones de jour et de nuit, il fallait aussi que les unités de logement soient entièrement flexibles en vue de garantir la liberté de choix des occupants en matière d’aménagement. Les unités devai-

ent également s’intégrer de façon logique dans une structure porteuse rationnelle et un système performant de gaines de canalisations. Chaque unité de logement est également do-tée d’une grande loggia intérieure double hauteur avec très grande fenêtre pliante en accordéon. Cet espace, qui tient à la fois de la véranda et de la terrasse intérieure, crée une relation à la fois puissante et progressive entre l’unité de lo-gement et l’extérieur.

La typologie du logement à l’épreuve Pour concevoir et tester cette nouvelle typologie de logement hors du commun, BOGDAN & VAN BROECK ARCHITECTS ont dessiné la totalité du projet en 3D en utilisant le progiciel Vec-torworks. Pour les architectes bruxellois, c’était l’outil idéal pour vérifier si le puzzle spatial complexe qu’ils voulaient construire pourrait fonctionner. En assemblant les formes complexes, raccordées et empilées entre elles, le projet «Ka-naal» combine densité et qualité de l’habitat, tout en confé-rant à chaque logement un caractère unique.

Pour cet ensemble, les concepteurs ont choisi des matériaux durables: maçonnerie chaulée, menuiseries couleur bronze et bois fritté. Ils vieilliront de manière esthétique et uniforme et développeront, avec le temps, une patine qui ira en s’em-bellissant.

www.kanaal.be - www.bvbarchitects.com

La Fondation Vervoordt En 2000 déjà, Axel Vervoordt donnait à l’ancienne malterie et distillerie de Wijnegem un cœur tout neuf en y installant une œuvre d’art d’Anish Kapoor, «At the Edge of the World». Aujourd’hui, la Fondation Vervoordt s’engage de plus en plus dans la recherche d’une dimension universelle dans l’art, tant par la découverte de la qualité contemporaine du passé que par la recherche d’objets contemporains de qualité intemporelle. La Fondation Vervoordt gère une importante collection d’antiquités et une série d’œuvres d’art contemporaines de valeur. Elle exerce, partout dans le monde, des fonctions de curateur et organise également des activités liées à l’enseignement. Sur le site du «Kanaal» où elle est implantée, elle occupera bientôt son propre musée, conçu lui aussi par BOGDAN & VAN BROECK ARCHITECTS.

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En plein centre de Roulers, le nouveau bloc urbain «Conincklijke Passage» conçu par «Studio Plus Architecten» initie une ouverture du centre-ville.

Au sud de la Coninckplein, l’ancien bâtiment de la KBC et le bloc de construction à l’arrière ont fait place à un projet de ré-novation urbaine des entreprises générales Chris Vuylsteke. Le «Conincklijke Passage» qui tient son nom de Pieter De Co-ninck dont la statue orne la place, se trouve sur le quadri-latère formé par les Hendrik Consciencestraat, Torenstraat, De Garenstraat et Jan Mahieustraat. Le complexe se compose de quatre blocs d’appartements (35 appartements et 4 com-merces) donnant sur une cour intérieure ouverte munie d’un éclairage écologique et attrayant. Le bloc urbain se trouve sur un axe de liaison entre le centre commercial et le «kleine bassin», l’un des plans d’eau qui approvisionnaient jadis les manufactures de tissage de Roulers et où on a aménagé, entre autres, un sentier en bois entouré d’espaces verts destiné aux cyclistes et aux piétons.

S’intégrer discrètement, rayonner classe et ouverture Le «Conincklijke Passage» a été conçu par le cabinet d’archi-tectes «Studio Plus Architecten» de Roulers qui s’installera bientôt dans un immeuble de bureaux flambant neuf le long de la Brugsesteenweg. «Dans un environnement urbain, im-meubles de bureaux et d’habitations doivent s’intégrer dis-crètement tout en rayonnant classe et ouverture », ont dé-claré les ingénieurs-architectes. Le «Conincklijke Passage» avec ses fonctions mixtes d’habitat et de commerce a une approche identique. Ce n’est pas une surface commerciale complètement fermée. En plus d’une agréable cour inté-rieure, il est doté d’un certain nombre d’ouvertures placées à

des endroits stratégiques. La cour ouverte nous a également permis d’envisager de manière qualitative la hauteur des dif-férents blocs d’habitations. Du côté de la Coninckplein, par exemple, il y a 5 niveaux et un étage en retrait tandis que l’un des autres blocs compte seulement 3 étages. Nous avons opté pour une typologie classique. En plaçant les bâtiments sur un socle et en apportant certains accents aux façades, on rend ce quartier urbain agréable à voir. Les appartements ont eux-mêmes une hauteur plus élevée que d’habitude (316 cm), ce qui permet d’obtenir un apport maximal de lumière du jour. En raison des grandes portées et des importants murs de remplissage, les blocs d’habitations conservent leur flexi-bilité et leur caractère recyclable. »

Briques de façade bronze-brun Pour le revêtement de façade, «Studio Plus Architecten» a choisi en consultation avec le maitre d’ouvrage une brique plus noble qui puisse contribuer à la durabilité du bâtiment. Dans la palette des nuances, on est allé à la recherche d’une variation de couleurs entre le brun et le brun-rouge. Finale-ment, c’est la brique bronze-brun Sao Paulo de Vandersanden Group avec ses nuances claires et foncées qui fut retenue. La finesse du rejointoiement apporte une dimension supplémen-taire. Dans cette solution intermédiaire entre le maçonnage classique et le collage, la couche de jointoiement varie de 4 à 6 mm. Ceci se traduit par une perception globale des façades sur lesquelles la palette de couleurs de la Sao Paulo est par-faitement mise en valeur. Il n’y a donc pas lieu de craindre les efflorescences qui posent souvent problème sur les grandes surfaces murales. Pour les murs intérieurs, le choix s’est por-té sur la brique gris clair métallique uniforme « Quartis » de Vandersanden Group.

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Vandersanden GroupLe ‘Conincklijke Passage’:de l’oxygène pour la ville

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Tout comme le titre le suggère, ça ne tourne pas rond avec les concours d’ar-chitecture. hate it? Oui, parce qu’il y a beaucoup d’abus et d’excès. Love it? Oui, parce que les concours créent des possibilités et des projets qui, autrement, n’auraient jamais vu le jour. DIMEN-SION a parlé avec deux intervenants sur ce thème: l’architecte Luc Binst et Paul De Ceuster, directeur des Services opéra-tionnels à la Régie des Bâtiments.

Luc Binst – Crepain Binst ArchitectureLuc Binst cite cinq avantages de cette formule de sélection. «Ce que je crois très positif, c’est la puissance qui se dégage de la concurrence. Les concours entre confrères font ressortir le meilleur étant donné que vous recherchez la réponse à une même question auprès de différentes parties. Par conséquent, tout le monde doit explorer ses limites, ce qui permet d’ex-ploiter une puissance créatrice qui serait demeurée difficile-ment accessible en d’autres circonstances.»«Crepain Binst Architecture a toujours participé à des concours. Nos meilleures références sont des projets conçus pour ceux-ci. Ils vous permettent de construire une méthodo-logie et de créer un nouvel alphabet architectural lettre après lettre. Selon moi, l’architecture issue de nos concours doit de-venir notre futur standard en la matière.»

«Les concours sont une source importante de commandes po-tentielles. Comme les deux tiers de nos missions consistent en des projets d’habitat de groupe, ces dix dernières années, les commandes consécutives à concours se sont composées pour les quatre cinquièmes de missions utilitaires: des écoles, des bureaux, un hôpital, une caserne de pompiers... Des com-mandes qui, en d’autres circonstances, seraient très difficiles à obtenir.»

«Les concours sont parfois des missions très rentables. Chaque année, nous participons à une vingtaine d’entre eux parmi lesquels nous en remportons 20 à 25%. Quand nous gagnons, le maître d’ouvrage suit le projet trois fois sur quatre. Cela nous permet de facturer très rapidement 40% de nos honoraires. Nous n’avons, en effet, plus qu’à finaliser le projet du concours en un concept définitif et à introduire la demande de permis de bâtir. Dans une commande directe, il est possible de perdere plus de temps.»«Enfin, les concours sont importants pour nos relations pu-bliques et notre rayonnement. Ces projets sont finis jusque dans les moindres détails avec des rendus de qualité, de beaux schémas et ainsi de suite. La moitié de notre portfolio se compose de ces dossiers qui, même s’ils n’ont pas été re-tenus, ont souvent conduit à des commandes directes parce qu’un bon projet produit des outils qui ne lui sont pas liés et que l’on peut donc utiliser ailleurs.»

Le revers de la médailleMais la médaille a un revers inévitable. Luc Binst hoche la tête quand nous lui présentons la critique habituelle des concours d’architecture. Les maîtres d’ouvrage ont déjà éta-

Concours d’architectureLove it or hate it?

Luc Binst

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bli à l’avance une liste de candidats potentiels mais ils or-ganisent malgré tout un concours international. Les jurys accordent la priorité à la subjectivité plutôt qu’à l’objectivité souvent en raison d’un manque de professionnalisme. La notation est parfois habilement utilisée pour manipuler les résultats. L’ingérence politique peut contrecarrer les plans. On change les règles du jeu en cours de route. Pendant ce temps, les architectes se voient contraints d’investir gratui-tement dans de coûteuses heures de travail et dans d’autres ressources pour un seul dossier.

- Quelles sont les mesures qui s’imposent pour se débarras-ser de tout cela?Luc Binst: «Un règlement de concours global me semble être le moyen le plus approprié. On peut y différencier un certain nombre de catégories, par exemple, de petites à moyennes et grandes ou très grandes pour les formules DBFM. En te-nant compte de paramètres tels que l’échelle, la complexité et le timing, on arrive à un modèle dans lequel chaque champ correspond à certaines procédures, à des règles et à des in-demnisations pour les bureaux participants. Je pense qu’il est important de tenir compte du professionnalisme et de la maturité d’un bureau en fonction de la mission. Il faut dis-poser de suffisamment de compétences et de maturité pour remplir de façon professionnelle non seulement le A d’archi-tecture, mais aussi le T de techniques de construction et le C de coordination. Les jeunes architectes ont leurs chances mais ils doivent avoir également des possibilités de se déve-lopper. De plus, je crois qu’un bureau d’architectes doit pou-voir défendre sa vision vis-à-vis du maître d’ouvrage. Sinon, vous risquez que l’on compare des pommes à des poires. Le modèle obtenu de la sorte peut être indexé annuellement, évalué et mis à jour si nécessaire. Le marché privé ne peut naturellement pas imposer une telle réglementation. C’est aux bureaux d’architectes de défendre ce tableau.»

- Beaucoup de choses reposent entre les mains des archi-tectes mêmes?Luc Binst: «Bien sûr. Au lieu de laisser libre cours à notre ego, nous devrions nous unir plus, coopérer et nous livrer à la ré-flexion. De quoi nous occupons-nous? Où voulons-nous aller? Comment peut-on se prémunir de l’excès d’offre actuel en ar-chitectes tant en Flandre que par l’afflux venant d’autres pays européens, notamment des Pays-Bas, mais aussi d’Espagne et du Portugal? Cette offre excédentaire rend les architectes très agressifs entre eux quand il s’agit de lobbying et d’ho-noraires. Conséquence: des honoraires fortement érodés qui sont aujourd’hui à peine au-dessus du niveau du logement social alors qu’il s’agit de développements de projets. C’est

pourquoi de plus en plus de bureaux d’architectes nationaux et internationaux participent à des concours pour lesquels 100 à 150 candidatures constituent aujourd’hui la règle plutôt que l’exception. Ce n’est pas pour rien que l’équipe du maître architecte flamand réfléchit à faire quelque peu diminuer la participation des bureaux internationaux. Nous sommes oc-cupés à tordre le cou à notre propre créativité architecturale alors que celle-ci pourrait être un puissant moyen d’expor-tation avec laquelle nous pourrions conquérir de nouveaux marchés, l’Asie en tête. Si nous continuons à attendre pa-tiemment, nous pourrions nous retrouver plus vite que prévu dans un scénario semblable à celui qu’ont connu les Pays-Bas ces dernières années, avec une forte réduction du nombre d’architectes. À cet égard, les concours d’architecture sont un symptôme d’une maladie sous-jacente.

Paul De Ceuster, architecte et directeur général des Services opérationnels de la Régie des Bâtiments

«Nous n’avons pas de véritable tradition et que peu d’expé-rience des purs concours d’architecture si ce n’est un certain nombre de grands projets. Je pense aux Palais de Justice d’Anvers, de Gand et récemment à ceux de Namur et de Di-nant. En 2011, nous avions organisé un « concours d’idées » pour le Palais de Justice de Bruxelles mais cela n’avait pas vraiment pour finalité d’attribuer un marché à un bureau par-ticulier. Toutefois, cela s’est traduit par des propositions très intéressantes.»«Par le passé, ces quelques concours étaient organisés par un jury purement interne d’architectes et d’ingénieurs de la Régie des Bâtiments. Aujourd’hui, ils portent principalement sur des projets DBFM et des missions de promotion selon une formule PPP. En tant qu’autorité, nous devons savoir ce que notre pro-jet nous coûtera au final. Maintenant, nous impliquons égale-ment des personnes extérieures dans le jury.»«Que donnons-nous aux équipes d’entrepreneurs, de concep-teurs et de financiers qui s’inscrivent? Un programme complet avec une description détaillée des exigences, le nombre de m2, la fonctionnalité requise... Les informations à ces sujets, nous les demandons à nos clients, les instances du gouvernement fédéral pour lesquelles nous travaillons en tant que bureau d’études et nous les retranscrivons en cahiers de charges. Pour interroger nos clients, nous avons développé une métho-dologie spécifique que nous continuons d’affiner. Parfois, nous devons leur apporter les connaissances nécessaires quant à la façon dont ils doivent formuler leurs besoins.» »

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Strict devoir de motivation«Avant la première sélection, nous demandons aux équipes inscrites des plans et une bonne estimation du montant de l’investissement sans entrer dans tous les détails de ce der-nier en ce qui concerne le remboursement mensuel ou an-nuel. La première sélection est effectuée par un jury dans lequel siègent des personnes internes et externes. Ces der-nières peuvent appartenir à d’autres administrations, être des représentants du maître architecte bruxellois ou flamand, du responsable de l’aménagement du territoire de Wallonie. Nous nous efforçons d’avoir la présence d’un célèbre ar-chitecte ou de renom. Nous avons donc déjà travaillé, par exemple, avec bOb Van Reeth et Marc Dubois. En aucun cas, les directeurs généraux de la Régie et notre administrateur général ne font partie du jury mais bien des collaborateurs-architectes régionaux impliqués dans le projet. Nous ne com-muniquons jamais la composition du jury afin d’éviter toute influence potentielle.»

«En ce qui concerne la sélection, le jury se penche sur la com-position de l’équipe. Les concepteurs et les entrepreneurs ont-ils l’expérience de projets similaires? Qu’en est-il de leur solvabilité? Le temps d’exécution est-il réalisable avec ces parties? Le financement est-il réaliste? Grosso modo, 50% des points sont attribués sur base du prix. Le reste va à ce que nous qualifions d’architecture qui est divisé en plusieurs parties: l’architecture proprement dite, l’intégration urbaine, la fonctionnalité, la durabilité au sens le plus large du terme avec intégration de l’exploitation. Le client considère, par exemple, la fonctionnalité; nos experts, le caractère durable; les membres externes du jury, l’architecture, l’aspect patri-monial, l’intégration urbaine et ainsi de suite. De cette façon, nous essayons d’éviter qu’une seule partie (architecte, ingé-nieur, client) n’ait un rôle décisif dans le projet. Ces aspects seront répartis sur plusieurs membres du jury qui attribuent des points indépendamment. C’est ainsi que nous essayons donc de garantir l’objectivité de l’évaluation. Ce n’est qu’avec

Paul De Ceuster

cette approche que nous arrivons assez rapidement à une bonne sélection. Nous avons d’ailleurs un strict devoir de motivation. Les décisions du jury sont donc juridiquement justifiées par d’éminents avocats spé-cialisés dans différentes disciplines.

hardware + Software«Il en résulte la sélection de certaines équipes pour participer à la deuxième phase. Nous leur demandons un dossier complet avec lequel nous pourrons éven-tuellement introduire immédiatement la demande de permis de bâtir. C’est un impératif, particulièrement dans la phase finale, la BaFO (Best And Final Offer), car nous ne voulons pas perdre de temps pour cette autorisation. Selon la procédure suivie, les équipes ont l’opportunité de retravailler certains points par exemple lorsqu’aucune des parties n’obtient un score satisfaisant en terme de durabilité. Quant aux parties écartées, nous leur réservons une indemnisation sous la forme d’une somme forfaitaire. L’importance de celle-ci dépend de la taille du projet et du temps qu’il a exigé. De toute façon, cela peut porter à discussion: est-ce suffisant ou non?»

«Je pense que notre approche livre des résultats. Les entrepreneurs sont de plus en plus convaincus qu’ils travaillent mieux avec de bons architectes en raison du fait que l’autorité considère l’aspect architectural comme un facteur important de la pondération. En ce qui concerne les architectes, il me semble inévi-table qu’ils doivent attirer des bureaux d’étude chez eux ou, pour le moins, entretenir une étroite colla-boration avec eux. Ils ont également intérêt à choi-sir de bons entrepreneurs et financiers parce qu’ils portent une grande responsabilité collective ensemble avec les autres partenaires de l’équipe, ce qui se tra-duira par de sérieuses obligations de résultat. Mais il est également agréable de voir que des architectes éminents peuvent s’engager dans une collaboration avec le hardware de la construction, l’entrepreneur, qui recherche principalement un but lucratif, et qu’ils peuvent réaliser ensemble de grands projets.»

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La régie communale autonome VESPA est responsable des projets immobiliers et urbains de la ville d’Anvers en exécution de la politique urbaine. Avec un patri-moine de 200 bâtiments, 120 projets en cours de conception ou d’exécution pour une valeur totale de 500 millions d’euros et un effectif en personnel de près de 100 collaborateurs dont 33 chefs de projets qui suivent les projets de construction, VESPA est la plus importante régie com-munale autonome de Belgique dans les domaines de la construction, de l’immo-bilier et des projets urbains.

Depuis la restauration d’un pavillon patrimonial de 4m² - qui abrite aujourd’hui un coiffeur avec une seule chaise - à la construction du MAS avec ses 15.000 m² de surface au sol; depuis les icônes historiques comme Le Steen en passant par la tour de police Oudaan de Renaat Braem jusqu’à des bâtiments state-of-the-art comme la nouvelle école supérieure pour spor-tifs de haut niveau de Wilrijk; depuis les maisons unifamiliales en passant par l’habitat groupé jusqu’aux casernes de pom-piers, les crèches, les écoles passives, les musées, les bureaux de police, des projets commerciaux et mixtes; de la construc-tion et la rénovation à l’achat, la vente, la location et l’entretien jusqu’au développement régional et la supervision du dévelop-pement immobilier sur l’Eilandje et le Blue Gate d’Anvers - l’emplacement réservé aux entreprises innovantes; depuis ses missions propres jusqu’aux projets au profit d’autres services urbains, AG VESPA, une filiale à 100% de la ville d’Anvers, est un mille-pattes légendaire. «Nous travaillons, en effet, de façon très diversifiée, ce qui rend les activités très intéressantes», re-connaît Steven Decloedt. «Les architectes chefs de projets jouent

dans la Ligue des Champions de l’Architecture comme nos col-lègues de Zurich l’ont formulé récemment lorsque nous nous sommes rendus chez eux pour effectuer une visite de travail.» Ce que VESPA ne fait pas, c’est la conception. «Nous sommes des maîtres d’ouvrages et essayons de nous limiter à ce rôle. Nous utilisons bien sûr notre connaissance en matière de conception ainsi que d’autres pour arriver à un meilleur concept. Au moyen d’étude de faisabilité, nous contrôlons si un programme particulier est réalisable à un emplacement ou dans un bâtiment spécifique. Nous fournissons aux architectes extérieurs toute l’information dont ils ont besoin pour obtenir un bon projet. Nous définissons clairement notre ambition que nous utilisons pour les provoquer et les inciter à faire une dé-marche supplémentaire. Car mieux vous formulez la question, plus précieuses seront les réponses que vous obtiendrez.

Pêcher dans le poolLa collaboration avec les architectes se déroule au moyen d’un système de pool. Nous rassemblons un petit groupe de dix bureaux pour les projets qui ne sont pas immédiatement associés à plusieurs solutions d’architectonique urbaine. Tout le monde peut s’y inscrire et les candidatures sont exami-nées par un jury composé de spécialistes internes et externes, parmi lesquels figure le maître-architecte de la ville. La pré-férence va à des bureaux relativement jeunes qui cependant doivent témoigner d’une certaine expérience de travail en commun de sorte que VESPA ait une garantie quant à la du-rabilité de leur coopération. C’est dans cette équipe qu’un bureau est désigné par projet en garantissant que tout le monde aura son tour avec une répartition équitable des types de projets: construction neuve, rénovation, petite ou grande. L’équipe est renouvelée tous les quatre ans.Pour les autres projets, nous travaillons également avec un pool mais nous y associons un concours. L’équipe se compose depuis peu de 20 bureaux, reste identique durant quatre an-nées et peut désormais être utilisée pour les projets d’autres services du groupe Ville, tels que le CPAS, l’entretien du patri-

Steven Decloedt, architecte et directeur de “Bouw AG VESPA”“Nous pouvons jouer dans la Ligue des Champions de l’Architecture”

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moine ou l’entreprise de soins. Les appels pour chacune des deux équipes sont largement diffusés afin que celui qui veut nous connaître puisse vraiment nous découvrir.On examine en consultation avec le maître-architecte de la ville quelle formule utiliser pour un projet spécifique. Dans certains cas, nous faisons appel à la collaboration de l’équipe du maître-architecte flamand pour un « Appel Ouvert » mais la plupart du temps, nous travaillons avec la seconde équipe par voie de concours. Dans ce cas, nous sélectionnons trois bureaux qui doivent nous faire une proposition. Steven De-cloedt admet que la formule doit être quelque peu amélio-rée. «Nous donnons beaucoup d’informations aux bureaux: un plan de mesurage avec les irrégularités de repérage, un sondage du sol, une enquête préalable s’il s’agit d’un bâti-ment existant, éventuellement une recherche historique de la construction. Ainsi, nous évitons qu’ils ne doivent tout trois effectuer le même exercice. En retour, nous demandons un avant-projet, une estimation des composants, des fiches de mesurage et une note relative aux techniques. Malgré la ré-tribution forfaitaire, il semble que cela engendre beaucoup de travail pour les architectes. Maintenant nous allons envisager comment éventuellement alléger ce travail sans augmenter les risques, pour nous en tant que maîtres d’ouvrage, en matière de faisabilité et le financement.»

Comment valider l’expertise?Les réalisations sont très différentes quant à la forme. «Toute une série de facteurs y jouent un rôle: l’emplacement, l’im-pact, le budget... Certains sites exigent un accroche-regard; d’autres, une réalisation discrète. Nous en tenons compte dans le choix du concepteur, toujours en concertation avec le maître-architecte de la ville. Nous n’arborerons jamais la devise « regardez ce que nous avons l’audace de faire ». Par contre nous avons une fonction d’exemple. Nous travaillons avec des fonds publics et nous devons donc faire le maximum avec ceux-ci. Durant toutes ces années, par exemple, nous avons acquis une grande expertise sur la façon dont on peut appréhender la transition du secteur public vers le privé dans les rues étroites de la ceinture du 19ème siècle. Par exemple, dans certaines situations, il est préférable de ne pas placer la cuisine et le salon au rez-de-chaussée. C’est ce genre de solutions et de typologies que nous donnons aux concepteurs et, en même temps, nous les stimulons pour aller plus loin encore.» Nous utilisons cette même philosophie pour les ma-tériaux: pas d’expérience pour le plaisir d’expérimenter mais bien une utilisation de matériaux qui convienne à l’endroit et

«Nous ne sortons jamais du: regardez ce que nous avons l’audace de faire. Mais nous avons une fonction d’exemple. Nous tra-vaillons avec des fonds publics et nous de-vons donc faire le maximum avec ceux-ci.»

Dans un espace intérieur du quartier Antwerpen-Noord, AG VESPA construit

actuellement une crèche pour 112 enfants sous une immense toiture en shed

comprenant une maison et quatre appartements côté rue. Le bâtiment est

solidement isolé et équipé d’un boiler solaire, de panneaux photovoltaïques,

d’une ventilation équilibrée avec récupération de chaleur et d’un toit vert. Le

projet a été conçu par les architectes Cuypers et Q.

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au concept. Parfois, nous examinons la possibilité de coopé-rer avec des sociétés de logement social.C’est ainsi que VESPA a acheté à Luchtbal une série d’im-meubles d’angle dont la rénovation était trop chère pour la société de logement social. Ils ont été rénovés ou démolis et reconstruits en habitations de tête à prix abordable. Un projet ambitieux qui est actuellement à l’étude est la rénovation du bâtiment connu sous le nom de «bloc Fierens», un immeuble de logements comprenant des appartements sociaux dû à l’architecte Fierens sur la Nationalestraat et qui est en train de se délabrer depuis des années. Pour effectuer une rénova-tion financièrement abordable de cet exemple authentique de

l’architecture du logement social des années 1930 situé à un endroit important de la ville, VESPA va acquérir la moitié des bâtiments de l’axe commercial et se comportera, en tant que régie communale autonome, comme maître d’ouvrage pour l’ensemble du projet. On y trouvera des habitations à louer appartenant à la société de logement social, ainsi que d’autres habitations appartenant à VESPA et louées à prix abordable par celle-ci. On prévoit également des projets commerciaux au rez-de-chaussée et un parking en sous-sol. L’enveloppe ex-térieure et la hauteur de la dalle de sol resteront identiques. Quand ce numéro de DIMENSION paraîtra, un appel d’offre restreint aura normalement été lancé. »

Dans le cadre du plan d’urbanisme du bloc de construction Falconplein- Zeemanshuis préparé par le Bureau Rapp & Rapp, le bureau d’architecture Meta a

signé un concept comprenant sept maisons et deux lofts. Les habitations bordent à l’arrière l’une des quatre grandes cours intérieures prévues et qui seront

en partie aménagées en espace public. Toutes les habitations disposent d’une cour privée, d’une terrasse ou d’un patio. Un parking souterrain empêche

l’augmentation de la concentration de véhicules dans le quartier. © AG VESPA- Bart Gosselin.

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Un seul point de contactVESPA conclut un seul contrat avec l’architecte et son équipe d’étude indépendamment du fait que tous les membres de celle-ci font partie de l’organisme ou sont des partenaires extérieurs. Il en va de même avec l’entrepreneur. Jusqu’à présent, ils sont engagés par un appel d’offre public mais la sélection sur seule base des prix offre des garanties insuffisantes à VESPA en ma-tière de qualité et de temps d’exécution de sorte qu’une autre formule est actuellement recherchée. La direction Construction veut aussi examiner comment impliquer plus tôt les entrepre-neurs dans le processus, une sorte de formule d’équipe de construction. «Pour habiter à prix abordable, une massification peut éventuellement se révéler nécessaire. Il est donc logique que nous voulions intégrer le savoir-faire de l’entrepreneur à un stade précoce. » Pour le reste, VESPA fonctionne avec des contrats-cadres. Pour ce faire, la régie communale autonome peut s’appuyer sur des bureaux d’études pour une enquête préliminaire, un deuxième avis ou une intervention urgente et sur les entrepreneurs pour les petits travaux d’entretien. Pour VESPA, chaque projet doit se démarquer dans trois do-maines: retour financier, pertinence sociale et qualité. Le point sur lequel l’accent est mis plus précisément varie d’un projet à l’autre. «Nous possédons notamment un patrimoine financier qui génère de l’argent pour la ville et pour notre fonctionne-ment. Je pense, par exemple, à un bâtiment horeca qui va être érigé sur la Muntplein récemment aménagée dans le centre historique ou au projet de logement au-dessus des commerces que nous allons réaliser dans le prolongement de la Keyzer-lei, l’une des artères commerciales les plus chères de Belgique. Mais même alors, nous nous efforçons toujours de réaliser un projet de qualité qui confère une valeur ajoutée à l’ensemble de l’agglomération. Par contre, quand nous essayons ponctuelle-ment d’intervenir dans les quartiers délabrés, cela nous coûte de l’argent. Pour ces projets, nous retombons également sur

nos pieds grâce à des subsides autres que locaux. Ces sommes, nous essayons de les transformer en fonds de roulement: nous réalisons des bâtiments, nous les vendons et nous consacrons le montant des ventes à de nouveaux projets. De cette façon, nous nous constituons la garantie de pouvoir réaliser une série suffisamment importante de logements et de pouvoir travailler à plus long terme sans discontinuer. »

Notre propre place sur le marchéEn agissant de la sorte, VESPA n’empiète-t-elle pas sur le terrain des promoteurs privés? «Ce débat me vient parfois en tête. Mais sans subvention, il est impossible de réaliser des projets dans ces vieux quartiers. En outre, le nombre d’habitations que nous livrons annuellement est très limité par rapport à l’impact du développement privé. Cette année, nous sommes à 100 unités de logement mais les années pré-cédentes, nous en comptions seulement 50. Enfin, nous ne sommes pas entrepreneurs mais nous créons du travail à ces entreprises et donc, une valeur ajoutée.»Sous un angle complètement différent surgit parfois la cri-tique que les interventions de VESPA dans les quartiers diffi-ciles conduisent à un processus urbain d’embourgeoisement: les habitants d’origine doivent déménager parce qu’ils ne peuvent pas rivaliser avec les prix de l’immobilier en hausse payé par les hipsters. «Malgré notre nombre limité de mai-sons, nous avons probablement attiré un nouveau public, c’est le look and feel de nos projets. Mais le concept sous-jacent repose sur une politique que nous nous contentons d’exécuter. Nous réalisons des maisons dans des quartiers sensibles que nous vendons ou louons au prix du marché. Si la politique engendre demain une autre gestion, nous devrons suivre. En tant que régie communale autonome, nous avons un conseil d’administration composé de membres du conseil communal.»

Près de la Turnhoutsepoort, une série d’habitations fortement délabrées ont été remplacées par trois habitations au niveau du sol avec jardin de ville qui

ferme le bloc de construction avec une façade avant vivante et de qualité. Les maisons sont construites avec des demi-niveaux, ce qui augmente la sensation

d’espace. En raison de la hauteur des murs de séparation, les jardins ont été rehaussés afin d’obtenir plus de soleil. Deux habitations disposent d’une ter-

rasse en toiture et d’un garage. Conception: bureau d’architectes De Smet-Vermeulen. © AG VESPA - Bart Gosselin.

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La société de logement SHM Goedkope Woning et l’entreprise de cycles à vocation sociale Mobiel ont récemment uni leurs efforts pour racheter les bâtiments de l’ancienne imprimerie Vandenbulcke sur la Minister Tacklaan à Courtrai. Il s’agit d’un ensemble comprenant trois appartements, une maison d’habitation, une salle d’exposition et un magasin, le tout sur une superficie totale de près de 9 ares. Goedkope Woning a pris en charge la rénovation des appartements et de la mai-son, et les destine à la location sociale. Mobiel a acquis la salle d’exposition et le magasin dans le but d’étendre ses activités. Les bâtiments rachetés se situent à proximité de l’entrée ar-rière de la gare de Courtrai et font que cette entreprise de cycles à vocation sociale dispose maintenant d’un atelier sup-plémentaire et d’un espace d’accueil de 500 m². L’investisse-ment immobilier permettra d’améliorer l’accueil des clients, d’augmenter les capacités de garage surveillé de cycles, d’as-sister les touristes visitant la ville en bicyclette et de procurer des bureaux supplémentaires au personnel.

Revalorisation urbaineLes activités de Mobiel n’exigeaient pas l’acquisition des im-meubles habitables. D’où le partenariat avec l’association pour logements sociaux Goedkope Woning. Après les travaux

de construction et de rénovation, Goedkope Woning dispose-ra de sept habitations à louer supplémentaires en plein centre de Courtrai. Il s’agit d’un projet de revalorisation urbaine permettant de rénover des immeubles existants, à l’abandon depuis plusieurs années déjà, et de remanier l’aspect esthé-tique de la Minister Tacklaan, une artère surtout marquée par les vestiges de sa gloire passée. Ce projet d’envergure limitée cadre dans l’actuelle politique d’intégration sociale: une com-binaison de petits projets de construction résidentielle et de grands quartiers d’habitations sociales.

Accessibilité et contrôle social Le bâtiment mitoyen a été démoli et remplacé par une construction neuve comprenant 2 appartements duplex aux étages. Cette intervention a permis de dégager le rez-de-chaussée et d’en faire une zone d’accès commune – et cou-verte. Lieven Dejaeghere, du bureau d’architectes de même nom à Izegem, explique: “Le programme de construction était relativement simple. En abattant la maison, nous avons pu ménager une allée de passage menant à une placette cen-trale, visible de la rue. Dans le prolongement de l’ancienne maison de maître, l’arrière-corps a été maintenu. L’ancien magasin a été reconverti en 2 appartements duplex et les 3 unités d’habitation situées au-dessus de Mobiel – à l’origine orientées plein Nord vers la gare – ont été modifiées selon plan pour devenir des appartements à 3 chambres à coucher, généreusement ensoleillés. La circulation verticale et l’accès aux 7 unités d’habitation se font à partir de la placette cen-trale. C’est là que se situent les escaliers desservant les diffé-rents appartements.”

Concepts d’isolation et de finitionOn opta au début pour une isolation de façade extérieure re-

Récemment, le centre de Courtrai a vu se réaliser un remarquable projet de revalo-risation urbaine, d’après un concept du bureau Lieven Dejaeghere Architecten. Les ardoises rhomboïdales Eternit, posées en losange, contribuent au remaniement esthétique de la Minister Tacklaan.

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®™ Marque de The Dow Chemical Company (“Dow”) ou d’une société affiliée à Dow

Le panneau ROOFMATE™ LG-X constitue une

combinaison unique d’isolation thermique

et de lestage. Le panneau d’isolation est revêtu

sur un côté d’une couche de béton modifié et armé

de fibres, d’une épaisseur de 10 mm minimum.

Le poids total de l’isolation et du lestage ne dépasse

pas 250 N/m2 (=25 kg/m2).

ROOFMATE LG-X constitue donc une solution

idéale pour les constructions de toiture qui ne

sont pas aptes à recevoir un lestage lourd ou

supplémentaire. De même, ROOFMATE LG-X s’avère

un choix idéal dans tous les cas où il est di�cile,

voire impossible de poser du gravier sur le toit.

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ROOFMATE LG-XRAVAGO PLASTICS N.V.Moerenstraat 89, 2370 ArendonkTél : (014) 67 20 01Fax : (014) 67 21 22E-mail : [email protected]

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pas 250 N/m2 (=25 kg/m2).

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ROOFMATE LG-X

Le panneau ROOFMATE™ LG-X constitue une combinaison unique d’isolation thermique et de lestage. Le panneau d’isolation est revêtu sur un côté d’une couche de béton modifié et armé de fibres, d’une épaisseur de 10 mm minimum.Le poids total de l’isolation et du lestage ne dé-passe pas 250 N/m2 (=25 kg/m2).

ROOFMATE LG-X constitue donc une solution idéale pour les constructions de toiture qui ne sont pas aptes à recevoir un lestage lourd ou sup-plémentaire. De même, ROOFMATE LG-X s’avère un choix idéal dans tous les cas où il est di�cile, voire impossible de poser du gravier sur le toit.

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couverte d’un bardage en bois, mais les directives anti-incen-die nous obligèrent à abandonner ce choix. Pour l’isolation des façades et de la toiture, l’architecte Lieven Dejaeghere finit par choisir le concept Isofinish® à vide aéré. On parvint ainsi à réaliser une sorte de bouclier isolant qui enveloppe l’ensemble de la construction, garantissant ainsi d’appré-ciables économies d’énergie. Lieven Dejaeghere poursuit: “Toutes les façades ont été recouvertes d’ardoises gris foncé en fibres-ciment Alterna d’Eternit. Cette finition ‘à grain fin’ confère à l’ensemble du projet une identité architecturale ho-mogène dont l’indéniable qualité graphique provient surtout de la pose en losange des ardoises de recouvrement.

‘Papier quadrillé’L’idée originale de poser des ardoises en losange a été lancée, et appliquée pour la première fois par le bureau BLAF Archi-tecten de Lokeren. Dans le cadre d’un projet d’habitation pas-sive à enveloppe constructive entièrement isolée, le bureau dut prévoir une protection améliorée de l’isolation contre les agressions météorologiques. L’enveloppe constructive devait, en plus, être de prix avantageux, durable, légère, flexible et d’aspect contemporain. Vint alors l’idée d’employer des ar-doises rhomboïdales gris foncé, mais de les poser différem-

ment. En collaboration avec le service technique d’Eternit, une solution fut mise au point sur base d’ardoises Alterna 40/40/10 posées sur des lattes écartées de 233,3 mm – là où l’écart de lattage ne vaut que 192 mm pour la pose tradition-nelle. La similitude avec un papier quadrillé saute aux yeux car cette pose en losange fait très bien ressortir la linéarité du patron. La pose traditionnelle, par contre, interrompt ce jeu de lignes

Economies budgétaires Pour ce projet de rénovation à Courtrai, l’architecte Lieven Dejaeghere et son maître d’œuvre se déclarèrent immédia-tement en faveur d’une pose en losange des ardoises. Lie-ven Dejaeghere: “Un autre avantage - non négligeable - de ce choix est le fait qu’il requiert moins d’ardoises, et revient donc moins cher. Il n’y a qu’une seule limitation à la pose en losange: à cause du degré de recouvrement moins important des ardoises Alterna, la méthode n’est applicable qu’aux bar-dages de façade. Mais, posées de façon traditionnelle, les ar-doises rhomboïdales peuvent s’employer aussi bien en toiture qu’en façade.”

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Ans est située en périphérie liégeoise. Cette commune wal-lonne compte encore quelques maisons ouvrières en raison de son important passé industriel. Un projet de rénovation urbaine avait été initié voici quelques années avec le réamé-nagement de la place Nicolaï et de la rue Walthère Jamar. Récemment, la petite place Brignoul, les rues Montfort et du Cimetière, situées à 3 emplacements différents du centre d’Ans, ont bénéficié d’un lifting complet. Les plans en ont été signés par le cabinet d’architecture local Atelier XV. Dans un avenir proche, d’autres projets ambitieux de rénovation sont envisagés.

Ambiance et ligne lumineuse LED La place Brignoul, un ancien parking de forme quasi elliptique, a reçu une affectation totalement nouvelle où les voitures sont maintenant bannies. Elle est désormais pourvue de trottoirs plus larges et d’une grande esplanade partiellement en bois agrémentée de quelques bancs. Outre une fontaine comportant 7 jets d’eau, on a également posé 2 panneaux de verre de 3 mètres sur 10 sur lesquels seront écrites les citations philo-

sophiques des habitants d’Ans. L’éclairage public a bien sûr aussi été renouvelé. Outre 8 Nemo Torche équipées de LED blanches, Schréder a fourni 4 lanternes conventionnelles Nemo et 4 Bollard Nemo équipés de lampes à décharge modernes. Un caniveau équipé d’un rail LED continu a été aménagé pour recueillir l’eau de pluie sur toute la longueur de la place lé-gèrement en pente. L’ensemble de ces nouveaux équipements confère, de nuit, un éclairage agréable à la place Brignoul.

«Lanternes vénitiennes» Dans la rue du Cimetière, la rénovation comprenait, entre autres, l’aménagement de plusieurs petits espaces. 47 lumi-naires ISLA LED de Schréder assurent l’éclairage public tout le long de cette route sinueuse qui s’ouvre sur la Place Nico-laï. C’est plus particulièrement l’éclairage, assuré par 14 pro-jecteurs encastrés Terra, d’un mur historique et d’un arbre séculaire, situés sur ce que l’on appelle désormais la place du Cimetière, qui attire l’attention. Une autre particularité repose indubitablement sur la présence de 14 luminaires BO-REAL en forme de lanterne vénitienne de fabrication Schré-der, dont le design est signé par l’éclairagiste français Laurent Fachard. Les luminaires BOREAL sont appariés sur 7 poteaux d’éclairage. Cette application spéciale de Schréder a sans au-cun doute acquis sa plus grande notoriété sur les Quais de la Garonne à Bordeaux.

Créateur d’ambiance et d’effets lumineux festifs Tant dans la rue Montfort que dans les différents parkings qui la bordent, 64 luminaires INOA LED ont été installés. Ils y assurent un niveau photométrique conforme aux recommen-dations tout en limitant la consommation électrique à un mi-nimum. De part leur forme résolument moderne, ils assurent également à cette rue une ambiance très particulière. Quant aux 40 mini bornes lumineuses BORA LED, elles apportent un élément de sécurité plus ludique sur la liaison entre la rue et le Ravel proche. Dans la rue Montfort comme dans celle du Cimetière, les solutions IslaLED et InoaLED de Schréder sont munies d’un système de variation d’intensité opérationnel à partir de minuit.

www.schreder.com - www.atelierXV.be

Tout en ayant la volonté de réduire sa consommation énergétique, la commune d’Ans désire créer une ambiance agréable pour ses habitants et ses visiteurs par le biais de son plan de rénovation urbaine. Récemment, la place Brignoul, les rues Montfort et du Cimetière ont été équi-pées de solutions d’éclairage de pointe signées Schréder.

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L’habitat pour les seniors est partout un thème brûlant, mais le vieillissement de la population est un peu plus sensible en Flandre qu’en Wallonie. Les récentes déclarations de Freya Van den Bossche, ministre flamande du Logement, n’ont donc pas manqué de susciter un certain émoi. Dans le cadre du plan en matière de politique du logement qu’elle met actuellement au point, elle a déclaré qu’il valait mieux que les aînés échan-gent à temps leurs maisons trop grandes pour un logement plus petit voire un logement assisté (résidence-services). La ministre a mis le doigt sur un point sensible, car il est vrai que les centres de soins résidentiels ne suffiront pas à résoudre la problématique liée au binôme habitat-soins de santé pour les seniors. En effet, ceux-ci restent bien plus longtemps actifs

Que construiront les architectes demain, et comment? Plusieurs manifestations récentes ont permis d’examiner la ques-tion sous différents angles. L’organisa-tion Kenniscentrum Woonzorg Brussel a analysé les formes d’habitat destinées aux seniors. Roularta Seminars a invité à Knokke le gratin de l’immobilier belge à l’occasion du séminaire «Trends in Real Estate. habitats futurs pour jeunes et vieux.» AR-CO a fêté ses 50 ans en organisant une conférence sur le rôle de l’architecte vu sous l’angle du partena-riat public-privé

et autonomes, et c’est seulement pendant les toutes dernières années de leur vie, ou s’ils souffrent de graves problèmes de santé, qu’ils séjournent en centre de soins résidentiels. Mais avant d’en arriver là, quelles sont alternatives qui tiennent compte de la nécessité des soins?Une étude récente intitulée «Wonen zonder zorg[en]. 10 woonvormen om over na te denken / Besoins et désirs en matière d’habitat. 10 formes d’habitat comme pistes de ré-flexion» du Kenniscentrum Woonzorg Brussel en collabora-

Habitats et formules de construction pour demain

BURO II + ARCHI+I agrandit le centre de soins résidentiels Saint-Joseph

(Evere) en y ajoutant 17 logements assistés, un centre de soins résiden-

tiels pour 30 patients déments et un nouveau centre de services local.

© BURO II + ARCHI+I

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tion avec BURO II ARCHI+I et le service seniors de la ville de Bruxelles se penche sur la problématique de l’habitat com-biné aux soins de santé. Vous pouvez télécharger cette étude bilingue sur www.b2ai.com et www.woonzorgbrussel.be. Elle analyse dix formes d’habitat pour seniors, classées par degré de cohabitation. A une extrémité, l’on a l’habitat individuel: son logement à soi, un appartement kangourou ou duplex, un logement assisté (aussi appelé résidence-service). Diverses autres formes d’habitat font appel aux équipements collectifs: logement social, habitat central autour d’un jardin ou d’une cour intérieure commune, cohousing (nous en reparlerons plus bas), habitat groupé (un même immeuble qui combine plusieurs appartements privés et un seul appartement aména-gé collectivement). Les formes d’habitat collectif intensif sont les habitats participatifs et les communautés religieuses. En-fin, à l’autre extrémité, on a les centres de soins résidentiels.

habitat à vie ou logement kangourouPour chaque forme d’habitat, des entretiens avec des utili-sateurs ont permis de mesurer le score de quatre caracté-ristiques: soins, relations sociales et familiales, sécurité et confort, intimité. Les auteurs émettent également quelques recommandations. Que peuvent en retenir les architectes?Pour commencer, on ne saurait trop insister sur l’impor-tance de l’habitat à vie. Accessibilité universelle, flexibilité pour la transformation des locaux et des fonctions et adap-tabilité en deux unités de logement sont autant d’éléments cruciaux pour la conception d’un logement individuel neuf ou la rénovation d’une unité existante. S’il s’agit d’un logement

existant, mieux vaudra décider en temps utile de procéder aux adaptations nécessaires dans la perspective de besoins spécifiques ou d’une mobilité qui ira en diminuant. Le senior qui veut adapter son logement doit le faire quand il est encore relativement jeune, sans quoi il n’y parviendra plus. Pour les architectes qui sont très actifs sur le marché résidentiel des maisons unifamiliales, cela offre éventuellement des débou-chés. Étudiez la pyramide des âges dans votre région, incluez des recommandations en matière d’adaptations du logement sur votre site internet (personne n’est plus actif en ligne que les seniors) en signalant que c’est une de vos spécialités, et le cas échéant, faites de la prospection ciblée.Mais l’habitat à vie n’est évidemment pas une panacée. Par exemple, les maisons deviennent trop grandes. Dans ce cas, une maison kangourou ou en duplex peut fournir une solu-tion. Là aussi, il y a du potentiel pour les architectes. On peut prévoir dès la conception la possibilité d’une séparation ulté-rieure. Des rénovations – souvent importantes – permettent également de pousser le concept assez loin. De plus, ce type d’intervention peut rendre l’habitat plus abordable financiè-rement. Normalement, le prix du terrain dans le coût total est moins important, et la structure existante peut être réutilisée en tout ou en partie. Du point de vue de l’urbanisme, la trans-formation d’un logement en habitat kangourou requiert tou-jours un permis, mais dans certaines circonstances (habitat accompagné), la Flandre peut accorder une dérogation ou se contenter d’une obligation de notification.

Le cohousing: pas une communautéLes architectes doivent également rester attentifs aux nou-velles formes d’habitat. Même si, avec à peine deux projets clé sur porte (Clabecq et Vinderhoutte), le cohousing fait fi-gure d’outsider jusqu’à nouvel ordre, le nombre d’initiatives en préparation dépasse à présent la dizaine. Ce type de projet constitue une véritable opportunité pour les architectes. En effet, dans les projets de cohousing, l’aménagement spatial est plus important que jamais, et c’est précisément le rayon de l’architecte. Les garages ou car ports se trouvent à l’entrée de la parcelle, de sorte que l’intérieur soit en grande partie libre de voitures. Les zones de jeu sont communes. Un es-pace extérieur privé est combiné à beaucoup de verdure. Cer-tains équipements sont hébergés dans un bâtiment collectif: cuisine, éventuellement séjour, buanderie, logement, autres. L’intégration des seniors dans le groupe, ou la présence de logements à louer pour seniors, constituent des opportunités supplémentaires de les impliquer.Bon à savoir: le cohousing n’a rien à voir avec les commu-nautés. La composition des groupes s’effectue de manière na-turelle. Le consensus est le mot d’ordre dans la prise de dé-cisions. Celui qui souhaite partir ou louer son logement peut le faire sans l’approbation du reste du groupe. Elles doivent »

© BURO II + ARCHI+I

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avoir une certaine taille, avec en théorie un minimum de 8 et un maximum de 34 unités de logement participantes. Le minimum permet d’éviter l’apparition de tensions sociales et rend l’investissement dans les infrastructures collectives abordable. Le maximum permet que l’échelle reste raison-nable même si, financièrement parlant, le cohousing n’est pas vraiment moins cher que construire dans un lotissement conventionnel. Il existe aujourd’hui une scrl (société coopéra-tive) qui accompagne les projets de cohousing. Elle conseille les groupes, fait office d’intermédiaire entre les développeurs de projets et les groupes de cohousing, et participe à la re-cherche de formes de financement coopératif pour l’achat de terrains adéquats. Pour plus d’informations, référez-vous au site http://wohousingprojects.be (uniquement disponible en néerlandais jusqu’à nouvel ordre).

habiter au bureauQuelles sont les nouvelles solutions en matière d’habitat qui émergeront peut-être demain? C’était la question posée au

séminaire «Trends in real estate». La transformation d’im-meubles de bureaux vides en logement est une piste passion-nante. La Région Bruxelloise a lancé l’an dernier un appel à projets, avec possibilité de soutien financier. Parmi les ins-criptions, huit immeubles ont été retenus; ils représentent 450 unités de logement potentielles. En collaboration avec Art & Build, un outil a été élaboré pour analyser la faisabilité par immeuble. Parmi les critères, on trouve la profondeur du bâ-timent: celle-ci ne peut dépasser 15 à 18 mètres pour garantir qu’il y ait suffisamment d’air et de lumière partout. Un permis d’urbanisme a déjà été délivré pour un immeuble de Cofinim-mo situé avenue Livingstone à Bruxelles, et à l’heure où nous mettons sous presse, deux autres permis étaient quasiment prêts. Mais selon le secrétaire d’État au Logement Christos Doulkeridis, les obstacles ne sont pas minces. Le changement d’affectation que consacre le permis d’urbanisme implique une remise à zéro de la valeur comptable du bâtiment. Le prix constitue un autre obstacle. Enfin, la valeur du terrain reste très importante et le coût des transformations est presque aussi élevé que celui d’une construction neuve. Quoi qu’il en soit, la Région de Bruxelles-Capitale vise un deuxième appel à projets, cette fois dans le but de créer des logements ayant une portée plus sociale.La présentation d’a33 Architecten à «Trends in real estate» a prouvé que Bruxelles n’est pas la seule à reconvertir ses immeubles de bureaux. Une rénovation associée à une dé-molition et à une reconstruction partielles leur ont permis

Les architectes Stefan Van Moll et Frank De Groeve ont pris en charge

la reconversion de certaines parties des ailes de l’ancien collège Sint-

Joris à Bruxelles. Dix appartements sociaux, dont 7 accessibles en fau-

teuil roulant, vont y prendre place. La cage d’escalier va également être

rénovée et un nouvel ascenseur accessible en fauteuil roulant reliera les

deux principales ailes de l’école. La cour de récréation sera transformée

en jardin intérieur semi-public bordé de jardins privés, et d’un «espace si-

lencieux» pour les habitants du quartier. Les fonctions collectives (cuisine,

réfectoire, ateliers créatifs, espace d’exposition, buanderies, sanitaires)

au rez-de-chaussée pour les habitants des 10 appartements, permettent

une forme de «maison collective». Sur le même site qui rassemble des bâ-

timents de caractères très divers, entourés d’un côté par l’enceinte médié-

vale de la ville, on trouve un foyer d’accueil pour les victimes de la traite

des êtres humains et une école primaire.

Pour l’étude récente «Besoins et désirs en

matière d’habitat. 10 formes d’habitat comme

pistes de réflexion» du Kenniscentrum Woon-

zorg Brussel, BURO II & ARCHI+I a fait une

simulation de la répartition entre espaces privés, publics et semi-publics

pour les diverses formes d’habitat, à superficie égale.

PrivéCommunSemi-public

Logements individuels:

habitat groupé:

Vie en communauté:

Maison de repos et de soins:

»

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de transformer un ancien immeuble de bureaux de la KBC à Leuven en complexe de logements avec jardin intérieur.Luc Deleuze d’Art & Build a fourni quelques autres pistes de réflexion. Selon lui, nous devons par définition concevoir les nouveaux parkings de manière à ce qu’ils puissent changer de fonction plus tard. Il est en effet évident que dans l’avenir, la voiture sera de moins en moins présente dans notre envi-ronnement quotidien.

Le rôle futur de l’architecteEnfin, AR-CO a organisé pour son 50ème anniversaire un après-midi sur le thème des projets architecturaux publics et privés (Overheids- en privéarchitectuuropdrachten). Dans son allocution de clôture, Maître Jean-Pierre Vergauwe a dé-peint la situation sans fards: dans la pratique, l’architecte s’est vu contraint d’échanger son monopole pour une place parmi beaucoup d’autres. Son indépendance est compro-mise, car avec la pression financière, le maître de l’ouvrage cède de plus en plus de son pouvoir décisionnel à de nou-veaux acteurs via des projets de type DBFM et PPP. De ce fait, l’architecture risque de se trouver reléguée à l’arrière-plan. La législation prolifère, est de plus en plus omniprésente, et se voit contredite par la pratique du design & build, qui fait voler en éclats les cloisons étanches séparant l’entrepreneur et l’architecte.Jadis, ces questions étaient abordées par le biais d’exemples concrets et de discussions. L’ingénieur Rémy Vieillard du Groupe-6 (France) a mis en question la formule du PPP pour les missions complexes, compte tenu de la lourdeur de sa structure juridique et financière, des sempiternels délais qui ne laissent pratiquement pas de temps pour l’étude, des pres-sions pour redessiner constamment, de la perte de contrôle sur les détails d’exécution avec tous les problèmes que cela entraîne à la livraison, et des longues procédures inconci-liables avec les échéances de paiement. Piet Van Cauwen-berghe (ABSCIS architecten) a approuvé ces propos par rap-port au fameux projet «Scholen voor Morgen» ( Écoles pour

Demain), mais tout en percevant une évolution au niveau de l’intégration de l’aspect architectural. Toutefois, il estime que le rôle de l’architecte dans les formules DBFM reste précaire et qu’il est souvent relégué au rang de gestionnaire de projet, de préférence avec un engagement sur le résultat. Adversaire farouche du système, l’architecte Denis Dessus a évoqué les abominables expériences britanniques et françaises impli-quant des projets bien trop coûteux et souvent au bord de la faillite, qui n’ont accouché que d’utilisateurs mécontents, d’une architecture médiocre et de pouvoirs publics cousus de dettes, dont la qualité de maître de l’ouvrage finit de surcroît par sonner creux. Selon lui, le PPP est surtout une formule-mi-racle permettant, en France, de privilégier systématiquement les mêmes trois grands groupes. La formule n’est envisagée que pour des missions relativement simples, conclut-il, ren-voyant au passage à l’approche irlandaise (on travaille avec deux architectes, l’un pour l’élaboration du PPP et l’autre qui prend ensuite le relais auprès du maître de l’ouvrage).Les partisans du PPP estiment en revanche que les exemples négatifs ont tout de même été un peu noircis, qu’un bon trajet préparatoire est une condition sine qua non pour la réussite d’un PPP, que les PPP peuvent, dans les faits, créer des op-portunités tenant compte des contraintes budgétaires, et que le rôle de l’architecte doit être assumé à sa juste valeur. Un membre de l’assistance a posé une question pertinente: que se passe-t-il quand le cahier des charges est boiteux et que la pression passe les bornes, par exemple à l’approche d’élec-tions locales?Alors, où l’architecte en sera-t-il demain? Pour l’instant, la boule de cristal ne montre que de la neige, et le proverbial Saint-Bernard n’est en vue nulle part. Chacun devra donc s’en sortir seul, mais un conseil: évitez de le faire en ordre dispersé. D’ailleurs, des initiatives à ce sujet se préparent dans le sillage d’un congrès d’architectes organisé cette an-née en Flandre. Nous vous tiendrons au courant.

Texte: Colette Demil & Staf Bellens

L’architecte Tom Steyls a transformé

le logement de ses parents en habitat-

kangourou.

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La nouvelle école massive passive de Wuustwezel dispose de 10 salles de classe, de locaux plus petits dont, entre autres, une classe de remédiation, des stands pour ordinateurs et des équipements sanitaires. Vanhout.pro deTurnhout fut l’entre-preneur principal de ce projet tant pour le gros œuvre que pour les techniques. L’implantation du nouveau bâtiment s’ins-crit dans un concept global qui prévoit également à terme des projets de rénovation de l’école maternelle et de l’ancien gym-nase. Ce dernier accueillera l’administration et la direction.

Clair, compact et sûr Le pouvoir organisateur vendra à terme comme terrain à bâtir la petite parcelle comprenant l’ancien bâtiment d’ac-cès le long de la Nieuwmoersesteenweg très fréquentée. Cela permettra d’acquérir un plus grand terrain le long de la rue transversale Molenheide et d’y établir une nouvelle entrée centrale. Dans une phase ultérieure, le bâtiment de l’école maternelle sera de nouveau affecté à sa destination principale et recevra un étage supplémentaire. Une passerelle ouverte permettra d’assurer la liaison entre ce bâtiment rénové et la nouvelle construction massive passive. Ce réaménagement des bâtiments repose entièrement sur l’objectif recherché: obtenir un site scolaire clair, compact et sûr.

Une enveloppe et rien d’autre Le concept développé par «ArchitectuurGroep Oosthoven» de Oud-Turnhout tient compte de l’énergie (solaire) passive et active, d’une isolation continue Recticel Insulation et d’un choix de matériaux durables. L’architecte Fred Vrebos: «C’est un bâtiment relativement compact dont les techniques de construction ne devaient pas être complexes. Du point de vue de la forme, nous avons opté pour des lignes sobres. Nous offrons aux étudiants et aux enseignants une sorte de coquille qu’ils pourront remplir par la suite. L’aménagement intérieur a été maintenu aussi flexible que possible. C’est ainsi que de l’espace supplémentaire a été prévu dans les couloirs pour les cours d’informatique ou pour des activités hors classe. L’école est l’un de nos chevaux de bataille mais tant pour l’entrepre-neur que pour nous, c’est le premier projet de construction passive. La réalisation d’une école passive diffère principa-lement par le lien étroit qui existe entre conception et tech-

niques. La détermination du PEB et le calcul du PHPP par le bureau d’études Greesa, en concertation avec le cabinet tech-nique DWE et les architectes relèvent d’un processus continu. C’est principalement, la description détaillée de la mise en œuvre qui nécessite beaucoup d’attention.»

Enveloppe de 45 cm d’épaisseur L’école massive passive a été réalisée en utilisant des mé-thodes de construction traditionnelles. Pour la réalisation du gros-œuvre intérieur, on a utilisé des blocs certifiés cradle-to-cradle Porotherm Thermobrick 15 de 290x140x190 mm maçonnés de façon traditionnelle. L’enveloppe du bâtiment a une épaisseur de 45 cm. Les panneaux d’isolation en poly-uréthane garantissent une d’isolation très efficace. Pour les murs, les sols et les toits plats, on a choisi les solutions d’iso-lation de Recticel. Les murs ont été isolés avec des panneaux Eurowall® de 2 x 100 mm. Ceux-ci sont pourvus d’un système d’emboîtement rainuré et langueté sur les quatre côtés qui assure un raccordement parfait des plaques. Pour une étan-chéité à l’air optimale, on a utilisé le ruban adhésif Rectitape® simple face, un ruban en polyéthylène gris de Recticel Insula-tion. Les sols sont isolés avec des panneaux Eurofloor® de 2 x 80 mm qui possèdent une faible valeur lambda (0,023 W / mK). Pour les toits plats, nous avons opté pour les panneaux d’isolation Eurothane Bi-3® de 2 x 120 mm, revêtus sur les deux faces d’un voile de verre bitumé.

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Le nouveau bâtiment de l’école primaire libre Sterbos de Wuustwezel deviendra bientôt l’une des 25 écoles passives de Flandre. Cette construction massive passive conçue par «ArchitectuurGroep Oosthoven» a été complètement isolée avec des solutions de Recticel Insulation.

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Un contrat ne peut se réaliser qu’entre deux ou plusieurs personnes, dans ce cas-ci entre le maître d’ouvrage et les voisins d’origine, et a pour objet que les parties s’accordent entre elles pour réaliser une prestation déterminée. Dès que le contrat est conclu, ce dernier a valeur de «loi». Ce qui est important est que cette «loi», en principe, ne touche pas aux droits et devoirs des tiers, dans ce cas, ceux des nouveaux voisins. On parle alors de la relativité des accords.

Un accord au service des partiesCeci signifie que le maître d’ouvrage - celui qui avait convenu avec les voisins d’origine qu’il allait (faire) rénover le mur de jardin et que les voisins à leur tour allaient participer à une partie bien déterminée des frais - peut exiger l’exécution de cet accord uniquement de ses voisins d’origine et non pas des nouveaux voisins, qui n’étaient pas parties dans ce contrat.

Un contrat au service de la parcelle?Cependant tous les contrats n’ont pas un caractère relatif. Excepté la conclusion de contrats en vue de la prestation de services, comme dans ce cas, le renouvellement d’un mur de jardin mitoyen, le maitre d’ouvrage et les voisins d’ori-gine peuvent aussi avoir fixé une ou plusieurs «servitudes» entre leurs deux parcelles. Ceci signifie que les parties ont convenu, contractuellement, qu’une certaine servitude, grève l’une de leurs deux parcelles pour l’utilisation et la jouis-sance de l’autre parcelle, par exemple un droit de passage. La différence avec le contrat tel qu’il est discuté ici est que la

fixation des servitudes par contrat est bien opposable à des tiers, donc aussi aux nouveaux voisins, à condition qu’il soit satisfait à la règle de publication. De tels contrats ne sont pas conclus au profit des parties mais bien au profit de la parcelle de ces parties et la servitude est reprise dans l’acte de vente. Dans le cas, de la rénovation d’un mur de jardin mitoyen, il n’est cependant pas question de fixation d’une servitude.

Le contrat prend-il fin en cas de vente?Sauf si l’accord entre le maître d’ouvrage et les voisins d’ori-gine sur la rénovation du mur de jardin mitoyen détermine que le contrat prend fin dans le cas où l’une des deux parties vend sa parcelle, les voisins d’origine ne peuvent échapper à l’exécution de l’accord, sous le prétexte qu’ils ont vendu leur parcelle. Les voisins d’origine devront payer les montants convenus.

Si le maître d’ouvrage a convenu qu’il est mis fin à l’accord, en cas de vente de la parcelle, le maître d’ouvrage peut ce-pendant, dans certains cas, exiger un dédommagement des voisins d’origine.

Ceci sera le cas si le caractère délabré du mur de jardin mi-toyen est provoqué par les agissements des voisins d’origine, par exemple suite à un rehaussement de terrain que ces der-niers ont effectué en leur temps, sur leur parcelle. Si le maître d’ouvrage peut montrer que le rehaussement fautif du ter-rain est à l’origine du délabrement du mur de jardin mitoyen

Lors d’une transformation vous vous rendez compte que le vieux mur mitoyen a fait son temps. Et, qui plus est, que le mur menace de s’écrouler et doit être réparé. Vous attirez l’attention du maitre d’ouvrage sur ceci et à son tour, il conclut un accord avec les voisins afin de rénover le mur. Mais quelques mois plus tard, et avant que les transformations ne soient réalisées, les voisins vendent leur maison et de nouveaux voisins s’installent. Ces nouveaux voisins ne sont pas d’accord d’intervenir dans les frais de restauration. Qu’en est-il maintenant des accords conclus précédemment?

La parole au spécialiste

Voisinage: qu’en est-il des accords quand mon voisin vend son bien?

et des travaux de réfection nécessaires qui en découlent, le maître d’ouvrage pourra exiger les frais de réparation com-plets des voisins d’origine, indépendamment du fait que ces derniers ont entre-temps vendu leur parcelle à de nouveaux voisins et ne sont donc plus les propriétaires du mur mitoyen (article 1382 Code civil).

Même si le maître d’ouvrage ne sait pas démontrer que le re-haussement a été fait de manière erronée mais bien que ceci se trouve à la base de la nécessité de réparer le mur de jar-din mitoyen, le maître d’ouvrage peut exiger que les voisins d’origine, qui ont réalisé le rehaussement, contribuent aux frais de réparation. Le maître d’ouvrage peut, le cas échéant, poursuivre les voisins d’origine, sur base du cas du trouble de voisinage (art. 544 du Code civil). On parle de trouble de voisinage quand une gêne importante apparait, qui dépasse les troubles de voisinage normaux. Le rehaussement de l’une des parcelles est de toute manière la cause du délabrement du mur de jardin mitoyen, ce qui trouble l’équilibre entre les deux parcelles. Les voisins d’origine, qui ont occasionné le trouble, devront prévoir une compensation pour le maître d’ouvrage préjudicié, de manière à ramener le trouble ex-

cessif à un trouble de niveau acceptable. Ce qu’une compen-sation juste et adaptée suppose et donc quelle partie précise des frais de réparation devra être supportée par les voisins d’origine, sera éventuellement décidé souverainement par le tribunal.

Obliger les nouveaux voisins?Il est cependant aussi possible que les travaux de réparation nécessaires au mur de jardin mitoyen, ne trouvent leur ori-gine uniquement et seulement que dans l’âge du mur mitoyen ou puissent être dus au hasard. Dans ce cas, le maître d’ou-vrage peut poursuivre les nouveaux voisins, conformément à l’article 655 du Code Civil, qui dit que les frais de réparation et de reconstruction d’un mur mitoyen doivent être supportés par tous ceux qui ont un droit sur ce mur et ceci proportion-nellement au droit de chacun. Etant donné que les voisins d’origine n’ont plus de droit sur le mur de jardin mitoyen, ils ne peuvent être poursuivis par le maître d’ouvrage, sur base de l’article précité.

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Un module de bar n’est pas l’autre Sur base d’une conception du bureau d’architectes gantois «Studiegroep G + D Bontinck», un vieux bâtiment historique de la Hoogstraat de Gand a été rénové et, avec une nouvelle construction bâtie sur un terrain adjacent où se trouvait au-paravant la polyclinique Rerum Novarum, a été transformé en un hôtel élégant et contemporain. Les chambres ont des fenêtres jusqu’au sol et de grands balcons. Les anciennes écuries classées qui héberge l’espace bien-être confèrent une atmosphère particulière au site de l’hôtel. L’entreprise de construction Van de Walle fut non seulement responsable de la construction de l’hôtel, mais aussi de la conception des dif-férents modules de bar: un meuble de bar dans le grand res-taurant Lof et un autre plus petit dans le bar à cocktails Njoy.

Puzzle de pierres semi-précieuses Avec en perspective le rayonnement spécifique de chacun des deux modules de bar, on a choisi le matériau Prexury by Co-sentino®. Il s’agit d’un matériau exclusif produit par Cosen-tino® qui se compose de pierres semi-précieuses sélection-nées avec soin. Celles-ci sont disposées comme un puzzle et collées. Ce matériau spécial de 3 cm d’épaisseur a été façonné par Potier Stone. Cette société de l’entreprise de construction Van de Walle de Aalter est spécialisée dans les applications d’intérieur pour cuisines et salles de bains. Johan Lobelle de Potier Stone: «Le fait que nous n’avions jamais travaillé un tel matériau était un défi en soi. Nous l’avons testé sur base d’informations techniques relatives au traitement et aux ca-pacités du produit. La phase de test fut très importante car Prexury doit être traité en prenant des précautions particu-lières. Il s’agit d’un matériau très dur qui peut être endom-

magé lors du sciage. Il a également fallu tenir compte de la pression à exercer. Mais le résultat en vaut la peine.»

La combinaison de leds et de pierre surprend Le grand meuble de bar a été recouvert de Classic Quartz, un matériau semblable au quartz; tandis que le petit meuble s’est vu habillé d’’améthyste, une pierre semi-précieuse de couleur violette. La transparence de la pierre dépend de son type. Le revêtement en améthyste laisse passer moins de lumière que celui en Classic Quartz. Il en résulte une ambiance différente dans le restaurant et dans le bar à cocktails. 33.000 leds déli-vrent un éclairage agréable et chaleureux. La combinaison de leds et de pierre procure un effet spécial. Lors du montage, la distance entre les lampes et l’arrière de la plaque a été me-surée avec précision. Afin d’obtenir une belle image homo-gène, la plaque ne pouvait pas présenter de lignes sombres, de rayures ou de surfaces claires. Philippe Criel de Cosentino Group: «Pour nous, c’était la première fois que nous pouvions réaliser un projet d’une telle ampleur en Belgique. Notre ré-putation reposait principalement sur les surfaces de quartz Silestone®. Celles-ci sont constituées à plus de 90 pour cent de quartz naturel mélangé à du cristal, du verre et de la résine polyester. Plus la qualité du quartz est élevée, meilleure, plus dur et plus durable est la surface. »

Matériau dur et multifonctionnel Ce projet est la meilleure preuve qu’outre Silestone®, nous pouvons aussi proposer des matériaux particuliers comme Prexury comme c’est le cas ici. Prexury est une série de ma-tériaux à base de pierres semi-précieuses et d’autres produits naturels. Dans cette collection, Cosentino® façonne, entre autres, le quartz, l’améthyste, l’agate et le jaspe, des produits utilisés par les bijoutiers. La gamme se compose de 12 cou-leurs et types de finition. La dureté et la résistance du ma-tériau ne le rendent pas seulement approprié aux salles de bains, aux cuisines, aux salles à manger et aux chambres, mais il peut aussi servir de produit de revêtement.

www.cosentinogroup.net

L’an dernier, le Grand hôtel Sandton Reylof a ouvert ses portes dans le centre historique de Gand. Dans cet hôtel haut de gamme qui compte 156 chambres et suites, le mobilier de bar du restaurant et le bar à cocktails ont été revêtus du matériau de tranche exclusif Prexury by Cosentino.

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Qu’est-ce qu’une marque-A? Quelques mots qui vous interpel-lent un moment. Les réponses que vous aurez dépendent de votre interlocuteur. Et c’est logique, car des marques-A, il n’y en a pas beaucoup. Une marque-A fait beaucoup plus qu’in-troduire des produits de qualité sur le marché. Une marque-A est une locomotive du marché HVAC et investit beaucoup dans la R&D, ce qui lui donne toujours une longueur d’avance sur les concurrents. Une marque-A n’attend pas que les autorités imposent des obligations pour adapter sa gamme de produits, mais offre des solutions longtemps à l’avance. En plus des ap-pareils, une marque-A propose aussi une valeur ajoutée: par exemple, cycles de formation, accompagnement de projets, support logistique et technique, accompagnement commer-cial, etc. Si l’on considère tous ces facteurs, l’ensemble des marques-A se réduit à un très petit groupe. Mais l’entreprise qui répond à tous ces critères, et qui est reconnue tout aussi bien par ses amis que par ses ennemis comme la marque la plus fiable sur le marché, est Mitsubishi Electric. Parlons-en avec Chris Jonckheere, general manager Living Environment Systems chez Mitsubishi Electric Europe BV.

Notre économie se remet quelque peu, et cela se traduit im-médiatement dans la construction. Les projets de construction ‘en attente’ ont maintenant le feu vert. Ces dernières années, le marché de la rénovation a connu une forte croissance, et, tenant compte de l’âge moyen d’une habitation belge, la ten-dance se poursuivra dans les années à venir. Les maisons an-ciennes sont rénovées; une constante dans ces travaux, la ré-vision de l’installation de chauffage. Les Belges ne veulent plus dépendre des combustibles fossiles trop chers et cherchent des alternatives. Les pompes à chaleur sont inévitablement en évidence. Beaucoup de fabricants et d’importateurs proposent un système bivalent: l’installation existante, généralement au mazout, est maintenue pour compléter la pompe à chaleur dans le cas où la température extérieure serait trop basse.Mitsubishi Electric dispose d’une autre solution. «La pompe à chaleur comme unique système de chauffage», affirme,

convaincu, Chris Jonckheere. «Il n’est pas logique d’intégrer une pompe à chaleur dans une installation de chauffage, à côté d’une chaudière à mazout qui fonctionne depuis vingt ans ou plus, et qui arrive en fin de vie. Il y a évidemment une expli-cation: le rendement des pompes à chaleur air/eau des autres marques est très faible dès que la température extérieure des-cend quelque peu en dessous de zéro. Dans ce cas, la solution est que l’installation existante contribue au chauffage. Nos pompes à chaleur air/eau Zubadan maintiennent leur puis-sance de chauffage jusqu’à une température extérieure est de -15°C. Chez nous, il n’est donc pas nécessaire de faire appel à l’installation existante, ni de mettre en œuvre une résistance électrique. L’architecte et l’installateur doivent proposer au client un choix clair: investir dans une pompe à chaleur air/eau permettant de combiner pendant de nombreuses années chauffage et eau chaude sanitaire avec efficacité énergétique, durabilité et faibles coûts opérationnels, alors il faut opter pour une pompe qui est en mesure d’offrir tout cela!»

Mais, même dans le cas où l’utilisateur final est convaincu, pour quelque raison que ce soit, du bien-fondé d’un système bivalent, Mitsubishi est à même de faire la différence avec les autres marques. Comment? Par une régulation intelligente de l’installation. Beaucoup de systèmes sont régulés par la tem-pérature extérieure. Si la température descend en dessous de la température de consigne, le chauffage d’appoint est activé. Chez Mitsubishi, la régulation fait preuve d’un peu plus d’in-telligence dans la régulation. Chris Jonckheere: «La régulation est commandée par le paramètre de coût auquel l’utilisateur final doit faire face. Le système de régulation calcule, sur base des tarifs d’électricité, de mazout et de gaz, combien il en coûte pour faire fonctionner un système. Combinant ces infor-

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mations à la température extérieure, le système de régulation détermine le moment opportun où la pompe à chaleur ne doit plus assumer seule le chauffage. Un tel système de régulation réalise beaucoup plus d’économies qu’un système basé uni-quement sur la température extérieure».

Presque tous les installateurs reconnaissent la qualité de Mit-subishi Electric, mais qu’en est-il du prix? «Il faut comparer des pommes avec des pommes, et non avec des poires. En premier lieu, les pompes à chaleur ne sont pas identiques l’une à l’autre. Outre la puissance à -10°C, il faut également tenir compte de la facilité d’installation, des possibilités de combinaison avec d’autres appareils et ne nécessitant qu’un seul système de régulation, de l’accompagnement du projet, de notre gestion de stock assurant les livraisons en 24 h à partir de nos magasins en Europe, des cycles de formation à la demande des entreprises d’installation. Nos prix compren-nent toutes les assistances. Chez nous, cela signifie aussi la mise en service sur chantier. Combien de marques n’y a-t-il pas qui proposent un devis bon marché, mais comptent par après jusqu’à 400 euros lorsqu’un technicien doit se rendre sur place pour régler une pompe à chaleur? Chez nous, il n’y a pas anguille sous roche: Mitsubishi fournit la qualité, tout compris!»

Ces derniers mois Mitsubishi Electric a apporté beaucoup d’améliorations et ajouts complémentaires à sa gamme exis-tante. Les énumérer prendrait quelques pages de ce numéro de Cool & Comfort. En voici seulement un petit aperçu.

• La technologie Lossay de récupération de chaleur a été in-tégrée dans les nouvelles armoires de traitement d’ air (débit d’air de 5.000 à 15.000 m³/h). Ces appareils prêts à l’emploi peuvent ainsi se connecter aux régulateurs des systèmes de conditionnement d’air Mitsubishi Electric. Une telle connexion peut diminuer de 20% la consommation d’énergie d’un clima-tiseur raccordé à l’air extérieur.• Consommant peu d’énergie et améliorant le confort, le cap-

teur I-see ne détecte pas seulement la température, mais aussi la présence humaine. En mode refroidissement, le capteur dé-tecte l’endroit le plus chaud dans la pièce, et, sur base des me-sures, dirige automatiquement le flux d’air vers ce point. En mode chauffage, le fonctionnement du capteur est inversé. Le capteur gère également le débit d’air et le degré d’humidité, évitant ainsi le soufflage d’air trop froid ou trop sec. En plus d’une mesure de température il y a maintenant un détecteur de présence. Non seulement pour mettre en route ou arrêter le climatiseur, mais pour réguler en fonction de l’activité de l’oc-cupant de la pièce. Car il y a présence et présence! Quelqu’un qui lit un livre souhaite probablement avoir quelques degrés de plus par rapport à quelqu’un qui travaille avec un aspira-teur. Détecter la présence chez Mitsubishi signifie en réalité détecter l’activité!• Les systèmes de chauffage peuvent piloter à deux circuits. Donc pas de production de calories superflues! Les tempéra-tures de l’eau pour le chauffage par le sol (35°C) et pour les ventiloconvecteurs (45°C) ne sont pas les mêmes. C’est très pratique dans un cabinet de profession libérale: les espaces privés sont équipés d’un circuit séparé des espaces publics: salle de réunion, salle d’attente.• L’extension de la gamme Ecodan avec des unités de 5 kW à maximum 16 x 45 kW, de sorte que ces appareils trouvent maintenant des applications aussi bien sur le marché com-mercial que sur le marché résidentiel.

«Tous nos développements poursuivent le même objectif», conclut Chris Jonckheere, «notamment la combinaison op-timale de confort et d’efficacité énergétique. Les utilisateurs finaux ne veulent pas sacrifier le confort, mais désirent voir diminuer leur facture d’électricité. Mitsubishi peut les aider dans ce sens!

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L’architecte et l’installateur doivent proposer au client un choix clair: investir dans une pompe à chaleur air/eau permettant de com-biner pendant de nombreuses années chauf-fage et eau chaude sanitaire avec efficacité énergétique, durabilité et faibles coûts opéra-tionnels, alors il faut opter pour une pompe qui est en mesure d’offrir tout cela!

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La nouvelle mouture Wever & Ducré a connu l’effervescence en raison de sa par-ticipation remarquée aux salons « Light + Building» et «Interieur». Bientôt, le nouveau showroom look & feel ouvrira également ses portes à Roulers.

Partenariat complémentaire L’an dernier, le groupe autrichien XAL a racheté les droits de propriété pour la production des luminaires de l’ancienne Wever & Ducré. La nouvelle société continue à travailler à de nouveaux appareils sous l’égide de XAL dont le département R & D compte quelque 60 collaborateurs dans son centre de compétences high-tech. Grâce à la technologie state of the art, il est, par exemple, tout à fait possible de fabriquer des lumi-naires leds en corian ainsi que des meubles de jardin design, le tout avec le même parc de machines. Nathalie Lagae, di-rectrice des ventes de la SPRL Wever & Ducré qui compte une quinzaine de collaborateurs: «Tous nos luminaires leds sont testés à Graz. Auparavant, nous distribuions déjà les produits XAL. L’entreprise familiale autrichienne fondée en 89 par An-dreas Hierzer est principalement connue pour son éclairage leds de pointe. Grâce à ce partenariat, nous avons réussi à présenter 400 nouveaux produits à «L + B» et à perpétuer notre présence sur le marché international. XAL, très au fait de l’éclairage technique que l’on peut qualifier d’architectural, est particulièrement active dans le marché de détail, les projets de bureaux et les espaces publics. Nous bénéficions également de son expertise technique mais nous sommes un peu plus standardisés du point de vue des possibilités de travail sur me-sure. Notre gamme d’éclairage résidentiel est donc de nouveau très importante.» En plus de ses propres filiales dans les pays comme l’Allemagne, la France et le Moyen-Orient, Wever & Ducré peut également compter sur le réseau de vente de XAL dans quelque 70 pays dont l’Afrique du Sud et la Russie.

Pollinisation croiséeNathalie Lagae donne un exemple de pollinisation croisée entre XAL et Wever & Ducré. «Pour la lampe halogène A111 (un modèle actuellement en bonne place sur le marché), il a d’abord paru difficile de développer un équivalent leds. Maintenant, on est arrivé à concevoir une led possédant un faisceau de 38 ° associée à un réflecteur. Cela produit un effet

lumineux identique à la version halogène. Ce module, déve-loppé par XAL, est également intégré aux luminaires Wever & Ducré», a-t-elle déclaré.

A «Interieur», Wever & Ducré s’est principalement adressée aux architectes (d’intérieur), aux bureaux d’études et aux dis-tributeurs. «Auprès des architectes, notre manœuvre de dé-passement dans le domaine des leds n’est certainement pas passée inaperçue. Je pense, entre autres, aux rendements et aux résultats de nos éclairages ainsi qu’à la qualité de la lu-mière. Tout comme à Francfort, notre stand s’est focalisé sur un stylisme minimaliste, agréable, lisse et arrondi. Les grands luminaires flottants où les leds «débordent» d’un luminaire à l’autre nous ont déjà permis de réaliser des projets dans des commerces et des bureaux.» A Courtrai, Wever & Ducré a éga-lement introduit sa propre application, un outil pratique que les architectes et les installateurs peuvent télécharger gratuite-ment. Ce logiciel permet de prendre une photo d’un espace sur place chez le client et d’ensuite, sur cette photo, effectuer des simulations avec différents lampadaires suspendus, encastrés et de surface, de même les différents modèles peuvent y être présentés. Cerise sur le gâteau d’»Interieur»: les 3 sites d’évé-nements pour les architectes dont le thème était «Party with a view» se sont déroulés dans le centre-ville de Courtrai.

Nouveau showroom Look & feel Récemment, Wever & Ducré a sorti son nouveau catalogue, une compilation des best-sellers existants et des nouveautés 2012 de «L + B». Actuellement, l’on porte la dernière main à la réalisation d’un showroom situé à côté des bureaux le long de l’E403 à Roulers. Tous les ingrédients d’une salle d’exposition moderne sont présents: une entrée avec un mur reprenant les profilés du plus petit au plus grand, une gamme représentative d’éclairages extérieurs, des box thématiques avec un lounge central et une salle de réunion et de forma-tion. Nathalie Lagae: «L’objectif est que look & feel permette aux architectes et aux maîtres d’ouvrage de se familiariser avec les produits. Par une sorte de système de chargement, il est possible d‘examiner tous les projecteurs leds. Tous les as-pects techniques d’installation, les types de ressorts, de serre-câble... peuvent être vérifiés. L’effet lumineux d’un dispositif particulier peut aussi être parfaitement étudié.»

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Avec les BB ledlightpipes, la firme Techno Specials situé à Gand a fourni un bel exemple de son savoir-faire en matière de led lorsque fut réaménagé le tunnel routier du Quai Mativa à Liège, d’emblée aussi le premier tunnel de notre pays à être équipé d’un éclairage led. ”Mais, en fait, tous les ouvrages d’art souterrains se prêtent parfaitement à ce type d’éclairage”, affirme le Managing Director Frank Bobbaerts.

Le tunnel routier liégeois fut inauguré il y a 32 ans. Ce tun-nel de délestage sous un bras secondaire de la Meuse a deux entrées, ‘Mativa’ et ‘Poincaré’, qui disposent respectivement d’une et de deux bandes de roulement sur une longueur de 265 mètres. Ensuite, ces 2+1 bandes en deviennent 2 sur une longueur supplémentaire de 100 mètres. L’ingénieur Rudi Noël, premier Attaché au département Réseau de Liège de la SPW nous explique: “Il s’agit du sixième tunnel routier de Liège à avoir été remis en état par le Service Public de Wallo-nie (SPW) au cours des dernières années. Le projet de réno-vation vient d’être réceptionné fin août. Les travaux ont été réalisés par l’association temporaire Yvan Paque-VSE.”

Consommation énergétique réduite d’un quartLa réalisation des techniques d’éclairage dans le tunnel c’est fait après une étude approfondie. Francis Callut, Responsable de projet et Senior Project Manager chez VSE: “Pour l’éclai-rage de base, le cahier des charges prévoyait un éclairage led selon 2 critères distincts: 6 candela/m² le jour et 2 candela/ m² la nuit. Dans le but d’améliorer le niveau d’éclairage et le confort visuel des usagers de la route lorsqu’ils entrent dans le tunnel, on a également prévu un éclairage de renfort. Il y a quatre niveaux d’éclairage, et ils s’adaptent tous les quatre aux conditions extérieures. Un appareil de mesure de lumi-nance visualise l’entrée du tunnel et sélectionne, en fonction de la visibilité du moment, une des quatre possibilités. La

nouvelle installation led permet de réduire d’un quart la puis-sance totale pour éclairer le tunnel.”

133 lumen/watt L’étude d’éclairage a été effectuée au sein du TKH Group, le groupe néerlandais auquel appartient le spécialiste gantois en connectivité Techno Specials. Le fabricant de ces BB ledlight-pipes est établi à Doetinchem, aux Pays-Bas. L’ingénieur Ben-nie Elfrink, Manager R&D, et Chiel Bekker, devenu directeur entre-temps, ont commencé leurs activités de recherche en 2004 déjà. “Jusqu’en 2008, le rapport lumen/watt d’une led était encore inférieur à celui d’une armature T5 ou T8. Mais, depuis lors, des progrès considérables ont été réalisés. Dans ce tunnel routier par exemple, on emploie des leds dont le rapport lumen/watt vaut 133, quelque 30% au-dessus du ni-veau de performances d’une lampe fluorescente. L’ensemble de l’installation led du tunnel se vérifié très rapidement dans le cadre des entretiens. Des adaptations sont possibles à dis-tance, par logiciel.”

‘Cradle to cradle’ au sein du segment led Cette solution sophistiquée s’adapte automatiquement aux conditions d’éclairage extérieures. “Une caractéristique ex-ceptionnelle des BB ledlightpipes est qu’elles sont les pre-miers produits du segment led à avoir été entièrement réali-sées selon le principe du ‘cradle to cradle’, en d’autres termes à être entièrement recyclables au même niveau de produit. Elles ne contiennent pas de batteries et sont, entre autres, IK10+ (résistant aux chocs), IP66 (étanches) et protégées contre le vandalisme. Le câblage des BB ledlightpipes est sans halogènes. Ces armatures, qui produisent une lumino-sité très uniforme, ont un degré d’éblouissement très réduit et sont atténuables en continu jusque 10%, d’où des écono-mies d’énergie inégalables. Et comme la solution est intégrée DALI, chaque armature dispose de sa propre adresse et est donc individuellement réglable. Même une lumière atténuée permet encore de réaliser des images CCTV de grande qua-

Techno Specials Des ledlightpipes économiques en énergie pour l’éclairage d’ouvrages d’art souterrains

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lité. La longévité des BB ledlightpipes dépasse les 100.000 heures. Elles s’installent facilement, rapide et ne demande aucun entretien”, conclut Bennie Elfrink.

Température de couleur et valeur RA Les profilés de support des BB ledlightpipes sont aux dimen-sions standard de 4 et 6 mètres, mais d’autres longueurs sont également livrables. Dans le système des BB ledlightpipes, le câblage est entièrement intégré. La température de cou-leur de l’éclairage led et les valeurs RA peuvent différer d’un projet à l’autre. Pour celui-ci, la valeur RA est supérieure à

70. Pour des projets très particuliers – un éclairage spécial dans une académie des beaux-arts, par exemple – on emploie même des leds d’une valeur RA supérieure à 90. Du parking au centre commercial Chiel Bekker poursuit: “En plus des tunnels routiers, tous les autres ouvrages d’art souterrains constituent pour nous un débouché potentiel: tunnels pour piétons, garages, gares de chemin de fer et de métro, … Pour tous les endroits qui de-mande de la lumière 24 heures par jour – et où un éclairage continu et fiable est primordial – notre éclairage led offre une solution adaptée.” Les BB ledlightpipes sont déjà bien connues sur les marchés néerlandais et scandinave. Des pro-jets sont en cours sur à peu près toute l’Europe. La même solution est déjà appliquée par le géant suédois du meuble IKEA pour ses parkings couverts à Hengelo (Pays-Bas) et en Espagne. “Souvent, les exigences matérielles varient d’un pays à l’autre. Mais les BB ledlightpipes se prêtent à de nom-breuses applications immobilières et sont d’une installation aisée”, conclut Bekker. www.technospecials.be

Un tunnel particulier en forme de SHugo Merckx de VSE était responsable du chantier lié-geois. “Dans ce projet, nous avons installé pour la toute première fois de l’éclairage led dans un tunnel. La lon-gueur des BB ledlightpipes – 4 ou 6 mètres – fait que le montage prend nettement moins de temps que pour des lampes TL traditionnelles de 1,5 mètre où il faut à chaque fois câbler, raccorder les socles, … Les BB ledlightpipes permettent de gagner un temps précieux. Une difficulté provenait néanmoins de la forme en S particulière du tunnel, qui nous a obligés de marquer avec précision l’endroit de montage de chaque armature au plafond. C’était la seule façon de faire correspondre l’axe d’éclai-rage avec la ligne médiane de la route.”

Deux exécutionsFrank Bobbaerts de Techno Specials: “En fonction de l’application prévue, deux exécutions différentes des BB ledlightpipes sont disponibles. Il y a tout d’abord le ‘concept système’ où tous les composants sont branchés l’un à l’autre et où l’alimentation est également incor-porée à l’armature – comme dans ce tunnel. Ensuite le ‘concept stand alone’ qui est surtout employée pour les rénovations. Dans ce cas, les armatures existantes sont enlevées pour être remplacées par des BB-Ledlightpipes stand alone.”

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The Loop à Gand accueille depuis peu les services extérieurs pour la Flandre-Orientale et le laboratoire physico-chi-mique de la VMM (Vlaamse Milieu-maatschappij). Cette construction neuve, à la fois fonctionnelle et durable, a été décorée dans le ‘style maison’ VMM à l’aide d’un système de peinture murale durable de Sikkens.

Dans le cadre de son plan d’implantation stratégique, la Vlaamse Milieumaatschappij était à la recherche d’un site central et aisément accessible par les transports publics en Flandre-Orientale. A tous points de vue, The Loop offrait la solution idéale. Le projet fut réalisé par le maître d’œuvre Ba-nimmo en partenariat avec le bureau d’architectes Arch&Teco de Gand. Au-dessus du sol, l’immeuble en forme de L compte 4 étages avec des laboratoires et 5 étages avec des bureaux. Il accueille 114 personnes, réparties auparavant sur 4 bâti-ments en région gantoise. Pour la détermination des zones de bureau, on est parti du principe d’une approche différente du travail et d’une norme de base qui prévoit 23 m² de besoins bureautiques par ETP, la superficie des différents laboratoires variant en fonction des besoins spécifiques. La structure mo-derne des laboratoires s’articule en une zone de préparation, une zone à appareils et une zone administrative.

Niveau E de 63 pour des labosL’ir. arch. Sébastien Cools de Arch&Teco explique: “En termes de durabilité, il fallait que ce projet VMM devienne un im-meuble trois étoiles. Cette durabilité s’exprime aussi bien sur le plan de la consommation énergétique que sur ceux de l’économie hydraulique et de l’emploi des matériaux et de l’espace. Toutes les façades sont équipées de vitrages anti-solaires et celles orientées au midi disposent en plus d’un système pare-soleil extérieur. Les techniques comprennent des pompes à chaleur et un champ de stockage géothermique par puits de forage. L’immeuble bénéficie d’un niveau E de

63 et d’un niveau K de 32. Aujourd’hui, un niveau E de 63 n’a plus rien d’exceptionnel mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un environnement de laboratoires! Côté intérieur, on retrouve des bureaux paysagés sans piliers, aisément modu-lables. La durabilité et la qualité de l’architecture se doublent ici d’un aspect fonctionnel indéniable. Les labos devaient être nettement séparés des bureaux et on a aussi prévu des zones de chargement et de déchargement bien délimitées pour les collaborateurs travaillant sur le terrain.”

Le style maison Chez VMM, on manie un assortiment de coloris bien déter-miné, en construction neuve autant qu’en rénovation. Il s’agit d’une combinaison de blanc (coloris de base) et de quelques coloris d’accentuation: vert feuille, bleu, orange et mauve. Pour l’immeuble gantois, chaque élément a été soigneuse-ment évalué par rapport à des normes très strictes en matière d’environnement et de santé. Cools: “Le manuel de bonne pratique pour immeubles de bureaux de l’exécutif flamand impose l’emploi de peintures sans solvants. Mais comme l’uti-lisateur final de ces bâtiments - la VMM - dispose sur place de ses propres labos, l’expérience a été très enrichissante pour nous aussi.” Guy Ardijns, Project Account Manager chez Akzo Nobel, explique pourquoi: “Nous avons testé plusieurs sys-tèmes de peinture murale, pour les comparer ensuite à une référence. La Sikkens Alphacryl Pure Semi-satinée parvient ainsi à se distinguer par ses valeurs d’émission extrêmement réduites – très basse concentration de solvants – et par sa qualité. Il s’agit d’une peinture murale à dispersion acrylique lavable, au toucher ‘velours’, pauvre en tensions et isolante. Dans un labo, il importe en plus que le climat intérieur ne soit pas contaminé, ce qui fausserait les résultats d’analyse. Dans les bureaux paysagés, généreusement vitrés, on a employé un coloris d’accentuation différent par étage. Les surfaces en bois et en métal, balustrades et mains courantes par exemple, ont reçu un traitement préliminaire à base de Rubbol BL Pri-mer et une couche de finition Rubbol BL Satura, toutes deux de Sikkens.”

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Avec le lancement de ses puits de lu-mière modulaires, VELUX réinvente le concept de la verrière. Cette solution performante, combinaison d’un concept entièrement préfabriqué, d’un matériau innovant, d’un design élégant et d’un haut rendement énergétique, a été déve-loppée en co-création avec l’entreprise renommée Foster + Partners.

«Foster + Partners fut pour nous un partenaire idéal car la lumière du jour est une partie essentielle des activités des deux groupes. Son expérience dans la conception et l’archi-tecture constitue aussi un complément parfait de notre ex-pertise technique» a déclaré Jorgen Tang-Jensen, PDG du Groupe VELUX. La matière de base des nouveaux puits de lumière modulaires de VELUX se compose d’un matériau composite pultrudé de fibre de verre et de polyuréthane. Il en résulte des profils solides possédant une qualité d’isola-tion très élevée. Combiné à des fenêtres à basse énergie, on atteint des valeurs U très basses: 1,4 W / m² K pour une fe-nêtre double vitrage standard et seulement 1,0 W / m² K pour un triple vitrage. La température et la lumière du jour sont contrôlées par une ventilation naturelle et des stores rou-lants spécialement conçus. «Les analyses ACV ont démontré que l’empreinte écologique des puits de lumière modulaires VELUX est meilleure que celle des produits traditionnels en aluminium par le fait que les profils sont mieux adaptés pour réduire les ponts thermiques», a déclaré Brent Moller, archi-tecte chez VELUX. Avec cette solution, le fabricant danois dis-pose pour la première fois d’un produit spécialement conçu pour les bâtiments commerciaux et publics.

Design minimaliste Avec pour objectif une transmission maximale de lumière, les profils des verrières modulaires sont aussi minces que pos-sible tout en étant suffisamment solides que pour soutenir la fenêtre dans toutes les conditions atmosphériques. En raison de la solidité de ces profils, les puits de lumière fixes et de ven-tilation ont une apparence identique. Le design minimaliste repose sur des concepts nouveaux tels que le moteur intégré qui est logé derrière le profil de base et qui ventile presque silencieusement. Du côté intérieur de la verrière, des stores roulants et entièrement intégrés veillent au contrôle de l’inten-sité de lumière. Du côté externe, un revêtement en aluminium subtilement coloré offre une finition au design discret.

Lumière du jour à la carte VELUX propose 3 solutions qui répondent aux différentes exigences en matière de dimen-sions, d’installation et de fonctionnalité. Les verrières li-néaires procurent une lumière attrayante tant à de grandes pièces qu’à des couloirs Les crochets et les bornes préfabri-qués s’emboîtent dans un profilé ou une plaque en acier et garantissent une installation rapide et sûre. Le design des raccordements convient à des configurations possédant un angle de 5 ° et 25 °. Les verrières doubles, au contraire, sont adaptées à une grande variété d’espaces de circulation, de centres commerciaux et de petites cours intérieures. Avec leur élément de support transversal discret, elles créent l’il-lusion d’une petite fenêtre de toiture. Les verrières de type atrium comportent plusieurs rangées de verrières linéaires ou doubles qui reposent uniquement sur un élément supérieur et un élément inférieur. Elles forment de grandes surfaces vi-trées avec des unités fixes et ventilées d’aspect identique. La configuration convient également à de petits bureaux ou à d’autres espaces éclairés par la lumière du jour.

hautement performant Henry Vermoortel, architecte chez BURO II & ARCHI + parle d’une solution très performante: «Avec le concept de profilé situé à la base de cette verrière modulaire, il est, en principe, possible de construire tout un bâtiment. Une construction conserve tout de même un certain degré de brutalisme en soi et sera toujours plus austère qu’une voiture, par exemple. Mais le concept global que VELUX et Foster + Partners ont élaboré ensemble offre des perspectives pour une meilleure fi-nition et des bâtiments plus performants à l’avenir. Il n’y a au-cune perte de qualité à cause d’une manipulation sur chantier. D’autres avantages résident dans les techniques intégrées, les bonnes performances énergétiques et un design élégant.»

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Comme la tension de vapeur absolue (exprimée en pascal – Pa) à l’intérieur d’un bâtiment dépasse presque toujours – suite à la production d’humidité – celle régnant à l’extérieur, on comprend que l’humidité aura tendance à migrer vers l’ex-térieur, à travers l’enveloppe constructive. Ceci se fait d’une part par diffusion des molécules d’eau mais, d’autre part aus-si, par infiltration directe d’air humide (convection, rinçage) dans la construction, via des défauts dans les parois. Les deux phénomènes doivent donc être sévèrement restreints, sinon l’on risque d’arriver au point de rosée en cas de baisse de la température, d’où condensation [Fig. 1]. Les plus importants gradients de température se rencontrent dans l’isolation, et une isolation saturée d’eau ne mérite plus ce nom.

Diffusion de la vapeurVu son caractère prédictible, la diffusion de vapeur en condi-tions statiques (*) est relativement facile à représenter de fa-çon graphique ou à calculer de façon analytique. Par contre, il est plus difficile de prédire le flux d’air humide à travers la construction vu qu’il provient d’ouvertures et de fissures indésirables dans la couche qui, en principe, devrait garantir l’étanchéité à l’air. Les simulations réalistes de ces migrations d’humidité à travers une construction doivent tenir compte de conditions très variables, ce qui n’est possible qu’à l’aide d’un logiciel de calcul adéquat. L’étude, qui exige une spéciali-sation poussée, se base sur de nombreuses hypothèses.

Le facteur déterminant de la diffusion de vapeur est la résis-tance de diffusion (µd ou ‘mu-d’), définie pour chaque élément individuel de la construction. Cette grandeur est le produit de l’épaisseur du matériau et du facteur de résistance de diffu-sion µ. La valeur µ est une constante pour chaque matériau et dépend donc du produit. Elle indique dans quelle mesure la diffusion de vapeur se heurte à une résistance et exprime ceci par rapport à la diffusion de vapeur dans l’air calme. Les écrans pare-vapeur se caractérisent par une valeur µ telle-ment élevée que – même si on la multiplie par une très petite valeur d (l’épaisseur en mètres) – on obtient néanmoins un produit µd suffisamment grand par rapport aux autres com-posants de la paroi [Fig. 2]. L’objectif consiste à réduite la tension de vapeur dans le matériau d’isolation de manière à éviter toute condensation.Il est donc clair qu’un écran pare-vapeur se fixe du côté in-térieur (côté chaud) de l’isolation. Le côté extérieur (brise-vent, plaque ou film de sous-toiture) doit être, par contre, très

Ecrans d’air, pare-vapeur, films frein-vapeur,...

Depuis 2006, la législation sur les pres-tations énergétiques n’a cessé d’accentuer la problématique de l’étanchéité à l’air. Dans beaucoup de cas, cette fonction peut être assurée par le plâtrage des murs mais cela ne vaut certainement pas pour les toits plats. Les dernières années ont vu le lancement de nombreux produits qui contribuent à rendre nos habitations étanches à l’air. La législation ne traite pas de l’humidité, bien que celle-ci doive être convenablement gérée pour garan-tir de bonnes prestations énergétiques. Il apparaît maintenant que ces deux thèmes vont de pair: les écrans d’air peuvent également faire fonction d’écran pare-vapeur ou de frein-vapeur... A côté de cela - et heureusement - on isole de mieux en mieux les maisons existantes. Les écrans d’air jouent donc un rôle sans cesse croissant en rénovation aussi.

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Fig. 1: Tension de vapeur maximale en fonction de la température »

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respirant (valeur µd réduite) pour permettre le séchage de la construction par l’extérieur.

Méthodes de calculL’exemple classique est la méthode statique graphique, dite de Glaser [Fig. 3]. Elle part d’une température intérieure don-née, p.ex. 20°C, associée à une certaine tension de vapeur, et d’une température extérieure donnée, p.ex. 0°C, égale-ment associée à une certaine tension de vapeur. La tension de vapeur intérieure est fixée en fonction du profil d’emploi du bâtiment en de la classe de climat intérieur [Fig. 4]. La tension de saturation psat se détermine à l’aide du graphique de température dans la paroi. Le gradient le plus important de la psat se retrouve à l’intérieur de l’isolation, vu que c’est également ici que la température change le plus.L’exemple donné ici vaut pour une paroi à isolation inté-rieure, mais sans écran pare-vapeur. Nous voyons que la tension de vapeur dépasse la tension de saturation à hauteur du plan séparant l’isolation et le mur de briques, et qu’il y aura condensation d’humidité. Il faut donc ajouter un écran pare-vapeur. De cette manière nous déplaçons la ligne de tension de vapeur et la condensation intérieure est évitée.

Un écran pare-vapeur posé selon les règles de l’art va égale-ment améliorer l’étanchéité à l’air. Ainsi l’on évite que l’air humide ne pénètre dans la construction par les fentes et les interstices.

L’avantage de la méthode de Glaser est qu’elle permet une évaluation rapide de la composition d’une paroi. Elle ne per-met hélas qu’une étude de la diffusion de vapeur à tempé-

ratures constantes, bien que les conditions atmosphériques changent fortement d’une saison à l’autre. En outre, la mé-thode ne tient pas compte de la capacité (limitée) de rétention d’humidité qu’ont certains matériaux et on ne peut s’en servir pour simuler un séchage possible de la construction suite à des circonstances variables dans le temps. Par conséquent, l’étude de la migration de vapeur dans les constructions se fait de plus en plus à l’aide de méthodes qui tiennent compte du dynamisme des situations. Ceci requiert l’emploi de logi-ciels de calcul spéciaux tels que WUFI et GLASTA.Ces simulations dynamiques ont d’indéniables avantages:L’évaluation est plus correcte car elle peut prendre en consi-dération des conditions périphériques telles que la pluie bat-tante, le comportement capillaire, etc. On peut évaluer le taux d’humidité absolu dans la construction tout en tenant compte d’éléments tels que les cycles de gel/dégel.

Classe + (µd)eq (*) Matériau Remarque

E1 (≥ 2 à < 5m) Film PE (épaisseur = 2 mm)avec recouvrements d’au moins 100 mmEgalement utilisables: tous les matériaux de classe 2, 3 et 4

Un couche adhésive, même sur support continu, ne peut être considérée comme un écran pare-vapeur à part entière.

E2 (≥ 5 à < 25m) - Films PE (épaisseur ≥ 0,2 mm) et laminés d’aluminium- Voile de verre bitumineux V50/16- Voile de polyester bitumineux P150/16Egalement utilisables: tous les matériaux de classe 3 et 4

Les joints en recouvrement doivent toujours être collés ou soudés entre eux ou contre d’autres éléments constructifs.

E3 (≥ 25 à < 200m) - Bitumes armés V3, V4, P3 ou P4- Bitumes polymérisés APP ou SBS (épaisseur minimale = 3 mm), voile de verre ou PES arméEgalement utilisables: tous les matériaux de classe 4

Les joints en recouvrement doivent toujours être collés ou soudés entre eux ou contre d’autres éléments constructifs.

E4 (≥ 200) - Bituminés armés à film métallique (ALU 3)- Ecrans pare-vapeur multicouches à bitumes polymérisés (≥ 8 mm)

Les joints en recouvrement doivent toujours être collés ou soudés entre eux ou contre d’autres éléments constructifsLa classe d’écrans pare-vapeur E4 requiert une réalisation sur support continu. Pas de perforations admises (p.ex. pour vis des fixations mécaniques).

(*) (µd)eq est l’épaisseur de diffusion de vapeur équivalente et détermine les propriétés frein-vapeur d’une couche (pare-vapeur)((µd)eq=1m) correspond à une couche d’air calme de 1 m d’épaisseur(µd)eq > 200m: écran pare-vapeur ‘absolu’

Fig. 2: Classes d’écrans pare-vapeur

Fig. 3: Exemple de la méthode de Glaser [introduite]

Paroi à isolation intérieure, représentée par la méthode de Glaser. Elle

remplace la paroi concernée par une addition de résistances de diffusion

µd individuelles. Dans ces conditions, la courbe de tension de vapeur est

linéaire, pour autant que la tension maximale de vapeur psat ne soit pas

dépassée. Si c’est bien le cas, la courbe présentera une cassure et c’est en

cet endroit précis que l’on aura de la condensation.

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Des études de ce genre requièrent aussi un input important (composition exacte, caractéristiques des matériaux) et beau-coup de calculs (p.ex. charge due à la pluie battante). L’emploi des simulations dynamiques se limite, provisoirement encore, aux études scientifiques destinées à acquérir des connais-sances et à établir des directives d’installation pratiques.

Toits platsLes toits plats recouverts de bitumes ou d’autres matériaux étanches constituent un cas à part. Ici, le côté froid est qua-siment étanche à la vapeur. Dans les cas où l’on observe une charge d’humidité élevée (classe de climat E3 ou E4), au sens strict seuls les écrans pare-vapeur bitumineux sont d’applica-tion. Ceci parce qu’ils sont les seuls à présenter une µd suffi-samment élevée.

Depuis quelques années, on commercialise également des films frein-vapeur à régulation d’humidité. Si le degré d’hu-midité ambiante est relativement élevé (en conditions hiver-nales), leur valeur µd sera suffisamment élevée pour pouvoir remplir le rôle d’un écran pare-vapeur mais, en été lorsque l’air est plus humide et la température extérieure élevée, leur valeur µd sera suffisamment réduite pour permettre un sé-chage de la construction par l’intérieur. Pourtant, le risque de voir l’humidité s’accumuler dans la construction reste quasi nul vu qu’aucune construction réelle n’approche la condition idéale théorique.

De nombreux matériaux et certains produits d’isolation sont hygroscopiques: ils peuvent absorber une quantité d’humi-dité sans faire préjudice à leur fonction. On profite de cette caractéristique pour accumuler l’humidité infiltrée au fil de l’année via des défauts de l’enveloppe constructive, pour au-tant qu’on puisse l’éliminer via séchage en été. En pratique, il faut tenir compte d’une accumulation d’humidité d’environ 150 à 250 g/m².On parle dans ce cas de ‘freins-vapeur’ car leur valeur µd est nettement inférieure à celle des écrans pare-vapeur tradition-nels [Fig. 5].

Remarquons aussi que les films frein-vapeur à régulation d’humidité ne permettent un séchage par l’intérieur que si la finition intérieure des murs est également respirante. Un écran de régulation d’humidité recouvert d’une couche de peinture non respirante n’a aucun sens et occasionnera des dégâts plutôt que de les prévenir.

Types d’écrans pare-vapeurLa plupart des écrans pare-vapeur sont des films à base de polyéthylène. A condition d’être correctement montés et raccordés entre eux de façon étanche à l’air, ils conviennent généralement aux objectifs posés [Fig. 2]. Ils se vendent sé-

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Ces travaux doivent se faire avec tout le soin requis. Une autre caté-gorie, les écrans pare-vapeur bitu-mineux, s’emploie surtout pour les constructions souffrant beaucoup de l’humidité: piscines, saunas, etc.On connaît bien sûr aussi les frein-vapeur à régulation d’humidité, déjà mentionnés dans cet article.Une dernière catégorie est celle des panneaux constructifs tels que les OSB-3 et les panneaux en fibres de bois à couche protectrice, spécifiés comme étant des frein-vapeur. Ici aussi, il importe de masquer soi-gneusement les raccords.

A ne pas perdre de vueL’offre en matière d’écrans pare-vapeur, de films frein-vapeur et d’accessoires a fortement évolué les derniers temps. Par conséquent, il est recommandé d’employer ces produits en tant que ‘système’ et de

suivre scrupuleusement les directives du fabricant. Même si la construction est capable d’absorber une certaine quantité d’humidité, on ne peut trop se fier à sa capacité d’éli-miner cette humidité par l’intérieur. Il vaut mieux prévoir un système de ventilation adéquat, conçu et installé selon les règles de l’art. Il est évident que l’architecte, l’entrepreneur, l’installateur et le responsable de chantier doivent surveiller de près la pose correcte des écrans d’air et des pare-vapeur. Plus encore que le choix des matériaux, une pose correcte est déterminante pour les performances du système.

Benny Craenhals, Conseiller à l’énergie NAV

parément de l‘isolation. Il existe aussi des matelas isolants avec une couche de papier aluminé en guise d’écran pare-vapeur. Mais il ne suffit plus de les agrafer aux chevrons et membrures, comme avant: les raccords doivent être mas-qués avec du ruban adhésif spécial pour assurer en même temps une parfaite étanchéité à l’air. Ceci a donné naissance à toute une gamme d’accessoires proposés de pair avec les écrans pare-vapeur et destinés à assurer leur liaison de fa-çon étanche à l’air aux autres éléments de structure.

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humidité ambiante moyenne (%)

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ur µ

d (m

)

28 45 65 75 85

DADB+INTELLO

100

Classe de climat intérieur

Exemples Moyennes annuelles de la tension de vapeur intérieure pi (Pa)

Variations moyennes de la tension de va-peur sur 4 semaines (pi-pe)(Pa)

I. Bâtiments avec peu ou pas de production permanente d’hu-midité

- magasins pour marchandises sèches- églises, salles d’exposition, garages, ateliers

1100 ≤ pi < 1165 < 159-10. Ɵe (**)

II. Bâtiments avec une production réduite d’humidité par m³ et une bonne ventilation

- grandes habitations- écoles- commerces- bureaux non climatisés- salles omnisports et halls poly-valents

1165 ≤ pi < 1370 < 436 - 22. Ɵe

III. Bâtiments avec une production importante d’humi-dité par m³ et une ventilation moyenne à suffisante

- (petites) habitations, apparte-ments- hôpitaux, centres de soins gériatriques- salles de consommation, restau-rants, salles de fête, théâtres- bâtiments à climatisation sèche (HR < 60%)

1370 ≤ pi < 1500 < 713 - 22. Ɵe

IV. Bâtiments avec une production éle-vée d’humidité

- - bâtiments à climatisation humide (HR > 60%)- espaces pour hydrothérapie- piscines (couvertes)- espaces industriels humides, tels que: blanchisseries, imprimeries, brasseries, papeteries

pi ≥ 1500, Pour cette HT, limité à 3000 Pa

< 713 - 22. Ɵe

Remarques: les bâtiments en surpression, bâtiments à degré d’humidité fort variable (p.ex. dancings) ou toits à plafonds surbaissés isolés demandent une étude physico-constructive spécifique(**) Ɵe = température extérieure

Fig. 4: Classes climatiques d’immeubles

Fig. 5: Valeur µd d’un frein-vapeur à régulation d’humidité

Fig. 6: A éviter

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Heimtextil 2013 rapporte les thèmes et les tendances

Heimtextil, le salon international des textiles pour la maison et les espaces tertiaires rassemblera les meilleurs acteurs de la branche à Francfort / Main du 9 au 12 Janvier 2013. Quelque 2600 exposants y sont attendus: le secteur du papier peint et le nombre de fournisseurs de tissus d’ameublement et de décoration sont en augmentation. Les acteurs allemands et internationaux en protections solaires seront également présents. À Heimtextil, on rencontrera le portfolio complet de la décoration d’intérieur textile et de la conception de bâti-ments: depuis les produits pour les fenêtres, les coussins, les planchers, les murs et les stores jusqu’aux textiles pour lit, salle de bains et table. Les textiles pour la maison occuperont les halls 3 à 6. On trouvera le textile ménager dans les halls 8 à 11. La plate-forme design, désormais baptisée ‘Design live’, dans le hall 4.2. Avec près de 150 exposants, elle est la plus importante du monde en ce qui concerne le design textile. Une équipe de six bureaux internationaux de concep-tion issus des divers courants de tendances a mis au point les thèmes de la saison 2013/14 de Heimtextil. Les résultats de ces travaux peuvent être consultés sur www.heimtextil-trends.com, dans le cahier de tendances Being’ et le trends-how de Forum 0. Cette année, c’est le Stijlinstituut Amster-dam qui a eu l’honneur de présenter le cahier des tendances Being’ de Heimtextil. Dans celui-ci, la salle de séjour est pré-sentée comme étant une partie de la personnalité. Les quatre nouveaux thèmes (les caractères) sont le reflet des tendances actuelles: l’historien, l’excentrique, l’inventeur et le géologue. Avec Contract Creations, Heimtextil présente une gamme de produits et un programme-cadre à destination des archi-tectes, des urbanistes et des architectes d’intérieur. Let’s talk about... organisera une série de conférences en collaboration avec la revue d’architecture AIT. Vous trouverez, entre autres, au programme: Luxe & Urban Living, Future Hotel et des pro-duits écologiques. Les “Coupon Business Finder” regroupent les exposants qui se concentrent sur les designers d’intérieur et les détaillants. Parmi les exposants belges, nouveaux et récurrents, participeront: De Poortere Frères, Tissatdeslee et Aquanova. Messe Frankfurt offre 10 billets. Il vous suffit d’envoyer un courriel indiquant «Dimension - billet gratuit Heimtextil» à [email protected].

www.heimtextil.messefrankfurt.com www.heimtextil-trends.com

9 – 12. 1. 2013

Textile passion meets contract business

Le forum de premier ordre pour le secteur mondial des espaces tertiaires. La plate-forme idéale pour découvrir les innovations et trouver des partenaires de projet. Et la base parfaite du succès.

Informations et tickets au prix de vente anticipée à [email protected]él. +32 (0) 2 880 95 88

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L’habitat à vie et les solutions de loge-ment créatives pour les aînés faisaient déjà l’objet d’un intérêt marqué au mi-lieu des années 1980. À l’époque, de nombreuses études pointaient déjà les conséquences à court terme d’une py-ramide démographique caractérisée par l’abondance de «petits vieux» toujours verts, mais aussi d’aînés nécessitant des soins, et la classe politique promettait de prendre les initiatives nécessaires. Un bon quart de siècle plus tard, nous y sommes enfin. Il existe aujourd’hui un urgent besoin de centres de soins rési-dentiels et de logements adaptés aux se-niors, et il était grand temps que la prise de conscience s’opère car si le monde comptait 600 millions de plus de 60 ans en 2000, ils seront un peu plus de 1,2 milliard en 2025. La problématique entourant la «tornade grise» est également un sujet brûlant dans d’autre pays, comme en témoi-

gnent de nombreuses publications. Parmi celles-ci, Living for the Elderly – a design manual, qui se définit comme un atlas pour la conception d’habitats des-tinés aux personnes âgées, constitue à la fois une source d’informations et d’ins-piration. Les auteurs ont sélectionné des projets en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Autriche, en Finlande, en Suède, au Danemark, en Norvège, en Espagne, au Japon et aux États-Unis (entre autres). Ils abordent le thème, l’architecture, la construction, l’aménagement, l’archi-tecture paysagère et les aspects urba-nistiques de toute une série de solutions d’habitat pour les aînés. La gestion éner-gétique et la durabilité sont également traitées. Tous les projets et concepts sont examinés sous l’angle de la faisabilité, et des croquis et des plans permettent de découvrir la structure, l’organisation et l’implantation des projets. Le nombre

Living for the Elderly - A design manual

d’initiatives réellement innovantes est limité, mais l’analyse des réalisations est instructive.

« Living for the Elderly - a design ma-nual » - Eckhard Feddersen et Insa Lüdtke - 248 pages - Éd. Birkhäuser - Anglais - ISBN 978-3-7643-8871-3.

Le bureau liégeois d’ingénieurs Greisch, créé en 1959 par l’ingénieur architecte René Greisch, est un concept en soi. Une multitude de missions complexes lui ont valu une réputation à toute épreuve. Les Missions de l’ingénieur retrace l’his-toire de la naissance, de la croissance, de l’approche et des réalisations du bureau. Pour l’entreprise, qui compte aujourd’hui une bonne centaine de col-laborateurs, l’attention pour l’étude, la recherche et l’innovation constitue l’élément clé. C’est ce qui explique son étroite collaboration avec l’université de Liège, où plusieurs ingénieurs du bu-reau donnent d’ailleurs cours. Au niveau interne, il offre aux jeunes ingénieurs la possibilité d’arpenter de nouveaux do-maines de recherche. La recherche de pointe est en effet in-dispensable pour créer les nouvelles solutions et applications cruciales pour un bureau d’ingénierie actif sur bien

des terrains. Par ailleurs, pour chaque demande, le bureau regarde toujours au-delà de la mission. Il y intègre les aspects structurels et organisationnels, ainsi que le potentiel des entreprises avec lesquelles il travaille. Aujourd’hui, de nombreux architectes et ingénieurs ont collaboré avec le bureau Greisch, dont Jean Nouvel, Frank Gehry, Santi-ago Calatrava, Crepain Binst Architec-ture, Pierre Hebbelinck, Christine Conix, AGW architecten, Art & Build.

Les Missions de l’ingénieur rassemble une moisson de projets intéressants, dont le viaduc de Millau en France, la restauration de la Tour de la biblio-thèque de Gand, le pont de Wandre à Liège, le pavillon belge à l’exposition universelle de Hanovre, le Musée du Centenaire à Mons, la restauration de l’estacade de Blankenberge, la gare des Guillemins à Liège, le nouvel hôpital de Charleroi, le bâtiment Telindus à Hever-lee, le campus de Kantienberg de l’école

Les missions de l’ingénieur

Artevelde à Gand, la gare de Lille, la mairie de Montpellier, ou encore l’École européenne à Bruxelles.

« Les missions de l’ingénieur. Le bu-reau Greisch » - Pierre Loze et Jean-Luc Deru – 384 pages – Français – Éd. Prisme Editions & Mardaga – ISBN 978-2930451-10-7.

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De très nombreux pays nous envient notre production architecturale. De plus en plus d’architectes sont invités à réa-liser des projets à l’étranger, et nous ex-portons notre architecture à l’occasion d’expositions, de publications, d’événe-ments, de conférences… La Flandre est une sorte de laboratoire pour d’autres régions, et nous en sommes trop peu conscients. Mais cette image a son re-vers: la Flandre étant une des régions les plus densément peuplées d’Europe, il devient de plus en plus difficile d’ap-porter une valeur ajoutée à la qualité de la vie par le biais de l’architecture. Cet exercice constitue un défi, mais il im-plique aussi une responsabilité. L’Archi-tectuurboek Vlaanderen 2012 dépeint l’évolution de l’architecture récente dans le Nord du pays et invite à la réflexion, hors de toute considération régionale et linguistique. Les reportages photo sur

seize projets, vus à chaque fois sous un angle différent et dans un autre langage photographique, éclairent la production architecturale dans des domaines très variés: logements, bureaux, musées, projets urbanistiques…, tandis que des essais replacent l’ensemble dans un cadre plus général. Les auteurs sont partis de postulats diversifiés – rénova-tion urbaine, utilisation des matériaux, identité culturelle, nouveaux concepts de logement, réaménagement et déve-loppement de centres urbains histo-riques… L’ouvrage creuse et analyse, en cherchant à savoir si l’architecture fla-mande existe en tant que concept - une architecture enracinée en Flandre, qui y évolue et y invite à une quête d’identité. Si vous commandez le livre, vous aurez le choix entre plusieurs couvertures. L’Architectuurboek est également dispo-nible en anglais.

‘Architectuurboek Vlaanderen 2012. Radicale gemeen-plaatsen - Europese architectuur uit Vlaanderen’

«Architectuurboek Vlaanderen N° 10 - Radicale gemeenplaatsen – Europese architectuur uit Vlaanderen» – Vlaams Architectuurinstituut – 304 pages – Néerlandais ou anglais. Photo - Couver-ture 2: Centre Culturel C-Mine, Genk – ISBN 9789081326360.

Texte: Colette Demil & Staf Bellens

Jadis, quand un architecte créait une maison incluant un espace profession-nel (cabinet, étude…), le maître d’ou-vrage lui précisait systématiquement que celui-ci ne devait pas être trop grand ni coûter trop cher. Parfois, la maison était rénovée, mais il ne fallait pas toucher à la partie professionnelle, la petite salle d’attente humide étant bien suffisante pour les patients ou les clients. Mais cette attitude change à vue d’œil. De plus en plus de médecins, dentistes, avocats, notaires, kinésithé-rapeutes et autres professions libérales comprennent qu’un espace profession-nel de qualité est aujourd’hui indispen-sable pour faire la différence. Les archi-tectes (d’intérieur) à qui un médecin, dentiste, notaire vétérinaire ou toute autre profession libérale demande de créer et d’aménager un cabinet (collec-tif) doivent pouvoir répondre à des de-mandes et besoins totalement différents

en fonction de la spécialité concernée. Architecture, accessibilité, organisa-tion, équipement, hygiène, acoustique, éclairage, climat intérieur, sécurité, in-timité des visiteurs… Autant d’aspects à prendre en compte et dont traite préci-sément In de praktijk. L’ouvrage s’arti-cule en trois segments. Le premier, qui est aussi le plus plantureux, montre des réalisations intéressantes conçues par des architectes et architectes d’intérieur. Construction neuve, rénovation, agran-dissement, études privées ou cabinets collectifs, tous les projets sont expliqués dans le détail et les auteurs se pen-chent aussi sur les exigences spécifiques qu’impose le cabinet d’un médecin, d’un dentiste, d’un ophtalmologue, d’un vé-térinaire, d’un notaire… La deuxième partie rassemble des informations sur diverses obligations légales en matière d’accessibilité et autres mesures de sé-curité, ainsi que des check-lists pour l’acoustique et l’énergie, entre autres. La troisième partie, enfin, présente une sé-

‘In de Praktijk’

rie de techniques, de solutions concrètes et de matériaux intéressants.

« In de Praktijk – Ontwerp, inrichting en uitrusting van de werkruimte van zelfstandigen en vrije beroepers » – Co-lette Demil & Staf Bellens – 160 pages – Néerlandais – Minerva – ISBN 978-94-91463-03-7.

In de praktijk

Ontwerp | inrichting | uitrusting

De werkruimte van zelfstandigen en vrije beroepers

Colette Demil - Staf Bellens

In de praktijk

AANBEVOLEN DOOR

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ACO COVER • couvercles de qualité

Beaucoup de produits placés dans le sol, comme des sé-parateurs d’hydrocarbures et de graisses, restent acces-sibles pour l’inspection et l’entretien via des couvercles avec ouverture assistée. C’est pourquoi ACO a développé un assortiment de couvercles, développé pour des appli-cations spécifiques dans et autour des habitations pri-vées, centres commerciaux, places publiques, parkings… Ainsi la famille de couvercles à carreler ACO ALUCOVER a été fabriquée au moyen de profilés extrudés sertis sur tout le pourtour du couvercle. Cette technique donne aux produits une structure plus robuste, réduit au minimum les tolérances de fabrication et conduit à un niveau de finition plus esthétique. Un couvercle à paver ACO TOP-TEK PAVING placé garantit sans béton de remplissage un renforcement de la classe de résistance. Tous les cou-vercles fabriqués sont conformes aux normes en vigueur. Selon l’application on choisit le couvercle qui correspond au mieux à la classe de résistance demandée. ACO est capable de produire des couvercles de chambre de visite en aluminium, inox, galva et fonte. ACO soutient aussi bien les architectes que les consommateurs finals, suivant le principe de Train - Design - Support - Care. Brochure ACO Cover online: http://www.aco.be/fr/aco-cover-inno-vation-you-can-trust.html.

www.aco.be

ABB • lance ABB-Welcome

Qu’il s’agisse d’une habitation simple ou double, d’un com-plexe résidentiel ou d’un lotissement comptant jusque 15 logements, que le système soit destiné à la communication audio ou visuelle, ABB-Welcome permet des solutions sur mesure, avec une performance technique et une grande convivialité. Il s’agit d’une solution optimale - design de haut niveau et utilisation intuitive - pour les constructions et projets de modernisation. ABB-Welcome est équipé d’un système bus á deux fils moderne, une protection anti-van-dalisme incorporée et peut être installé simple et rapide. L’intégration avec les commutateurs Busch-Jaeger est pos-sible. Autres caractéristiques de ABB-Welcome: le caméra couleurs avec large champ de vision, le caméra vidéo avec passage jour/nuit automatique, le système photo automa-tique et la qualité sonore. ABB-WelcomeTouch a un grand tableau tactile TFT de 17.8 cm (7“). Plus d’informations: [email protected].

www.abb.be

GyPROC Gyptone INSTANT - Immédiat, simple et rapide

Saint-Gobain lance Gyptone INSTANT, le panneau mural acoustique qui entraîne une amélioration acoustique im-médiate. Gyptone INSTANT se monte en toute simplicité et se pose rapidement: il solutionne les problèmes acous-tiques en maximum 20 minutes. Ce panneau améliore la compréhension auditive et réduit l’écho.Gyptone INSTANT se fixe simplement et s’avère idéal pour les pièces existantes telles que classes, crèches et bureaux. Grâce au kit complet comprenant tout le matériel néces-saire, vous pourrez monter ces panneaux en un minimum de temps.

www.gyptone.comwww.gyproc.be

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Riello S.A./N.V. - Waverstraat 15 - 9310 Moorsel - T: 053/769.030 - F: 053/789.440 - [email protected] - www.riello.be

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ITHO DAALDEROP MultiFlex - Système de rénovation cheminée

En tant qu’architecte, vous êtes proba-blement souvent confrontés à differents problèmes: Un immeuble est soumis à une rénova-tion complète, la construction a besoin d’une mise à jour tant esthétiquement qu’énergétiquement. Il n’est pas tou-jours possible d’appliquer des chau-dières à condensation sur les chemi-nées existantes et vous devez rester à l’ancien système. La surface de la che-minée est trop petite pour réutiliser ou les systèmes de cheminée saillant doi-vent être appliqués à la façadeIthoDaalderop vous propose la solution.Avec le système MultiFlex vous pouvez, en peu de temps et avec un budget li-mité, tuber la cheminée existante avec un flexible. En-semble avec le Cube One 24/35, un système de chau-dière unique qui fonctionne sans échangeur à plaques et sans vanne à trois voies, vous avez le duo idéal pour la rénovation des immeubles.

www.ithodaalderop.be

ROCKWOOL • Les architectes s’échauffent aux forums de Rockwool

Rockwool a récemment organisé en collaboration avec un certain nombre de fabricants-partenaires deux forums qui ont connu un franc succès auprès des architectes, cette fois à Gand et à Asse. Le fo-rum de Gand avait pour thème «Les toits plats et la durabilité»; à Asse, il s’agissait de la «sécurité in-cendie dans la pratique». Au cours de ce dernier forum de Rockwool, Stijn Vander Sanden, Manager Technical Sales Benelux, fit un exposé sur l’isolation ininflammable et son influence sur les réaction et résistance au feu ainsi que sur la densité de charge calorifique: «Les couches sous-jacentes de l’iso-lant peuvent affecter la classe de réaction au feu d’un matériau de revêtement. La charge d’incendie permanente peut avoir une influence sur la détermination de la densité de charge calorifique norma-tive et les classes qui y sont associées. Une enveloppe de bâtiment de charge calorifique de 100 MJ / m² exige des précautions particulières en matière de contrôlabilité de l’incendie et d’intervention des pompiers. L’isolation de toiture Rockwool sur des plaques de tôle ondulée est considérée comme un bouclier anti-feu de toiture bitumineuse.» Pascal van den Heuvel, Technical Sales Consultant chez Rockwool CVC / PF, a abordé le thème de la traversée des murs par des conduites et a apporté la clarté en démêlant l’écheveau en matière de normes de test, de législation et de circulaire.

www.rockwool.be

NEWs

FORBO • lance le Marmoleum FR résistant aux flammes

Le Service public fédéral Intérieur travaille à un projet de loi qui fixera les normes de base relatives à la prévention des incen-dies, critères auxquelles les nouveaux bâtiments devront bien-tôt se conformer. Le projet de loi comprend, entre autres, une norme plus stricte pour la résistance au feu du revêtement de sol. Dans ce texte en préparation, on constate que la contribu-tion de la finition du sol à la propagation du feu et de la fumée joue un rôle important. Pour satisfaire également à ces normes plus strictes à venir, Forbo a développé Marmoleum FR. Ce li-noléum innovant s’inscrit dans la classe Bfl et convient donc non seulement aux couloirs et aux issues de secours, mais aussi à de nombreuses autres applications. Marmoleum FR conserve, en outre, toutes les propriétés de base des autres collections Marmoleum. Il ne s’agit pas seulement d’un produit résistant aux flammes mais aussi d’un revêtement naturel durable, confortable et élégant.

www.forbo-flooring.be

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RENSON® ARCHITECTSun site avec des informa-tions pour des architectes

Renson® lance un nouveau medium: Renson Architects. Grâce à ce site ‘personnel’, les architectes, bureaux d’études et rapporteurs PEB ont accès facilement à toute la documentation technique: dessins techniques (pdf, dwg, dxf), descriptifs pour cahiers de charges, projets de référence, tableaux de valeurs PEB et logiciels de calcul. Ils peuvent y trouver en permanence les détails tech-niques les plus récents au sujet des solutions de Renson® en un tour de main. Les architectes, bureaux d’études et rapporteurs PEB peuvent enregistrer sur le site www.renson.be, ce qui donne accès rapidement et simple-ment au site ‘personnel’ Renson Architects.

www.renson.be

LG-HI-MACS® • Le matériau du futur pour les façades d’aujourd’hui

HI-MACS® n’est pas seulement idéal à l’intérieur. Il est également excellent pour être utilisé dans la construc-tion de façades. Sa résistance aux intempéries et aux rayonnement UV font de HI-MACS® un matériau par-fait pour la construction extérieur. Une œuvre d’art en construction attire tous les regards le long de la Kor-trijksesteenweg, non loin du Carrefour à Sint-Denijs-Westrem. Ce projet a été créé par Frank Vancauwenber-ghe (constructeur et promoteur immobilier) et conçu en collaboration avec le designer et artiste en arts visuels Piet Van. Pour la réalisation de ce projet, on a fait appel à la société SAAM et plus particulièrement à l’ingénieur Guy Rombout, responsable de la mise en forme de la structure HI-MACS® et à la société SOUDAL, qui a déve-loppé une colle spécifique pour l’encollage des éléments de façade HI-MACS®.

www.himacs.be

ALBINTRA • lance le MarmoxThERMOBLOCK® R2 nano/100

Marmox THERMOBLOCK® R2 nano/100 est la solution idéale pour combattre les pertes d’énergie au pied du mur de façade. Ce bloc de construction isolant breveté est composé de mousse de polystyrène extrudé contenant des cylindres porteurs en bé-ton (nano)polymère, et est recouvert d’un mortier de ciment, renforcé d’un double treillis en fibres de verre. Il a une isolation thermique excellente (λ = 0,047 W/mK) et est de loin le bloc de construction isolant le plus résistant à la compression (fb = 10 N/mm²). Par ailleurs, le produit est étanche et satisfait toujours à l’exigence de valeur λ, de valeur R ainsi qu’à celle d’épaisseur

de contact lors de l’utilisation en pied de mur suivant l’option B – règle de base 2.

www.marmoxthermoblock.be

HuNTERDOuGLAS®Plafonds Bois, une alternative naturelle

Le bois a toujours été une source d’inspiration pour l’art et l’architecture. Depuis peu, Hunter Douglas a introduit des pla-fonds en bois massif sur le marché belge et au Grand-Duché de Luxembourg. Les Plafonds Bois HunterDouglas® créent une at-mosphère naturelle et unique pour toute application intérieure et extérieure. Les plafonds bois de HunterDouglas® sont compo-sés de lames en bois massif, fixées à un système de suspensions métalliques intégrées et sont disponibles en système linéaire ouvert, fermé ou grille, et ce, dans différentes modulations et largeurs. Il existe plus de 15 essences de bois standard;;Les panneaux peuvent être lacqués ou traités avec une finition de surface” de vernis incolore ou teint. En plus, les panneaux sont démontables et peuvent être traités avec un produit inin-flammable qui permet de retarder l’action du feu.

www.hunterdouglas.be

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ARCHITECT@WORK ROTTERDAMnetworking et bonne ambiance

ARCHITECT@WORK, organisé à l’Ahoy de Rotterdam, a attiré 12% de visiteurs (4934 sur les deux jours) et 28% d’exposants en plus que l’édition 2010. Le concept semble correspondre aux attentes de son groupe-cible, principalement composé d’architectes et d’architectes d’intérieur. Les stands uniformes et l’ambiance dé-tendue constituent une formule dont le succès est encore renforcé par un enca-drement qui interpelle le groupe-cible, avec des séminaires, des expositions et un thème central taillé sur mesure pour le visiteur. Les innovations présentées sont sélectionnées par un comité indépendant d’architectes et architectes d’intérieur, de sorte que seuls les producteurs les plus innovants sont admis. Les réactions des exposants et des visiteurs étaient pratiquement toutes positives, et les organi-sateurs se tournent déjà vers les prochaines éditions, qui auront notamment lieu à Lyon, Paris, Stuttgart, Londres et Zurich.

www.architectatwork.nl

VAILLANT • ecoTEC plus

Dès octobre, les chaudières murales à condensation au gaz ecoTEC plus de Vaillant seront remplacées par une gamme encore plus économique.La nouvelle ecoTEC plus est équipée d’une pompe à haut rendement qui per-met de réaliser une économie importante sur la consommation d’électricité de la pompe. Par rapport à une chaudière équipée d’une pompe standard, celle-ci peut s’élever à 75 €/an. Une amélioration du système électronique permet aussi de réduire la perte d’énergie en mode veille. Le brûleur de la nouvelle ecoTEC plus est équipé d’un dispositif de réglage électronique du mélange gaz-air (et non pneumatique). Ceci permet une modulation plus profonde et une réaction de condensation plus efficace. La chaudière produit donc moins d’émissions, est plus respectueuse de l’environnement et offre un meilleur rendement.

www.vaillant.be

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