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ANNE-MARIE BOLDUC PERFORMANCE DIAGNOSTIQUE DE L'ECBELLE DE DEPRESSION GERIATRIQUE AW&S DE PERSONNES ÂGEES &SENTANT DES TROUBLES COGNITIFS MODÉRÉS A SBVÈRES Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'université Laval pour l'obtention du grade de maître en psychologie (M.Ps.) hole de Psychologie FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES UNIVERS^ LAVAL SEPTEMBRE 2000 Q Anne-Marie Bolduc, 2000

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Page 1: DIAGNOSTIQUE DE L'ECBELLE DE DEPRESSION · Résumé Ce mémoire avait comme objectif général d'estima la piformance diagnostique de chell elle de Dépression Gériatrique auprès

ANNE-MARIE BOLDUC

PERFORMANCE DIAGNOSTIQUE DE L'ECBELLE DE DEPRESSION GERIATRIQUE AW&S DE PERSONNES ÂGEES &SENTANT DES

TROUBLES COGNITIFS MODÉRÉS A SBVÈRES

Mémoire présenté

à la Faculté des études supérieures de l'université Laval

pour l'obtention du grade de maître en psychologie (M.Ps.)

hole de Psychologie

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES

UNIVERS^ LAVAL

SEPTEMBRE 2000

Q Anne-Marie Bolduc, 2000

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Résumé

Ce mémoire avait comme objectif général d'estima la piformance diagnostique

de chell elle de Dépression Gériatrique auprès de personnes âgées francophones ayant des

atteintes cognitives modérées à sévères. Plus spécifiquement, cette M e avait pour but

de déterminer a partir de quel niveau d'atteintes cognitives l'Échelle de Dépression

Gériatrique n'est plus valide, sachant que ce test est apte d identifier cornement la

dépression lorsque les personnes âgées n'ont pas de troubles cognitifs mais qu'il perd de

sa validité lorsque les individu ont des troubles cognitifs sévères. Cette étude se

proposait également d'estimer les qualités métriques de I'EDG avec des personnes âgées

qui présentent des atteintes cognitives à savoir la consistance interne à l'aide du

coefficient alpha et de la corrélation moitié-moitié et la fidélité test-retest.

L'EDG a faussement identifié 25% des participnts ayant des atteintes cognitives

comme étant déprimés contre 6.7% des participants n'ayant pas de troubles cognitifs. La

consistance interne était de 0.37 a la corrélation moitié-moitié était de 0.39 pour

l'ensemble des participants. Le coefficient de corrélation test-retest pour les 24

participants ayant des troubles cognitifs était de 0.59 après un délai de 2 semaines. Ces

risu1 tats inférieurs à ceux des autres études peuvent être expliqué par l'insuffisance des

participants.

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les UMÊ ....................................................................................

TABLE DES MATIÈRES ................................................................ LISTE DES TABLEAUX .................................................................

........................................................ CHAPITRE I CNTRODUCTION

............................ I . 1 La dépression : une problématique importante

...... 1.2 Les difficultés reliées à l'évaluation & la dépression gériatrique

1.3 L' Echelle de Dépression Gériatrique .......................................

1.4 Objectifs de l'étude ...........................................................

...................................................................... 3.1 Participants 16

2.2 MatSriel .......................................................................... 17

2.3 Procédure ........................................................................ 19

CHAPITRE IV DISCUSSION ............................................................ 22

4.1 Conclusion ....................................................................... 27

&FERENCES .............................................................................. 32

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ANNEXES :

A FORMULAIRE: DE CONSENTEMENT

B FICHE SIGNALÉTIQUE

C ÉVALUATION DE L'UTILITÉ D'UNE ÉCHELLE DE DEPRESSION EN

PRESENCE DE DEFICIT C O G ~ I F

D ÉCHELLE DE DEPRESSION GERIATRIQUE

E CONTR~LE MENTAL

&MOIRE DES CHIFFRES

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LISTES DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Résultats des études comptarant les indices & fidélité du EDG ... ... . .. . .. . 28

Tableau 2. Sommaire des caractéristiques des participants et des résultats aux tests ... 30

Tableau 3. Résultats des moyennes et des test-t à chacune des questions du EDG pour les participants ayant des atteintes cognitives et les participants cognitivement intacts ... ... . .. .. . . . . . . . . . . .. . ... ... ... .. . .. . .. . . .. ... .. . ... .. . ... . . . 3 1

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1.1 La dépresssion : une problématique importante

Afin de répondre adéquatement aux besoins de la population vieillissante, il faut

s'attarder non seulement aux problèmes physiques des adultes âgés mais tout aussi bien a

leur besoin au niveau de la sante mentale. Parmi tous les problèmes de santé mentale que

I'on retrouve à la vieillesse, plusieurs auteurs s'entendent pour dire que la dépression est

le trouble le pl us commun (Fry, 1 986; Koenig & Blazer, 1992). Alon que les études de

prévalence sur la dépression majeure indiquent des taux allant de 0,1% a 5,4% chez les

personnes de 65 ans et plus vivant en communauté (Blazer & Williams, 1980; Kramer,

Gerrnan, Anthony et al., 1985; Myers, Weissman, Tischler et a1.,1984; Weissrnan &

Myer, 1978), ces taux vont de 5,9% a 25% chez les personnes âgées atteintes de maladies

physiques (Jackson & Baldwin, 1993; Kok, Heeren, Hooijer et al., 1995; Kukull,

Koepsell, Inui et al., 1986; Rapp, Parisi, Walsh et al., 1988) et peuvent aller jusqu'a 48%

chez les personnes institutionalisées (Ames, Ashby, Mann et al., 1988; Pannelee, Katz &

Lawton, 1992b; Rovner, Germa- Bmt et al., 1991; Weyerer, Hiàfher, Mann et al.,

1995).

Certains auteurs arrivent à la conclusion que le processus du vieillissement est

accompagné par une augmentation des troubles dépressifs (Roy, 1977) et que les troubles

dépressifs sont plus Fréquents chez les adultes âgés que les adultes plus jeunes (Weissman

et al, 1978). En effet, I'on peut penser qu'il est nomuil d'être déprimé en vieillissant

suite aux irrémédiables déclins et aux nombteuses pertes souvent rencontrés a ce stade

(Koenig, Meador, Cohen et al., 1992). Par contre, une recension des écrits effmuée p r

Feinson ( 1 989) et basée sur 1 8 études épidémiologiques depuis 1950 démontre qu'il y a

davantage de symptômes dépressifs, de dépressions majeures et de troubles affectifs dans

la population adulte que dans la population des adultes âgés. Les résultats d'une étude

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plus récente effectuée sur 2725 individus âgés de 18 ii 79 indiquent qu'il y a un &lin

dans les symptômes dépressifs avec l'augmentation en âge (Henderson, Jorn, Korten et

al., 1998). Parallèlement, une mension des écrits effectuée denüerement par Jorn

(2000) amène que le vieillissement en âge est associé avec une réduction de la depmsion

lorsque certains facteurs de risques sont contrôlés. Certains auteurs &ment cies

explications que l'âge comme tel n'est pas un facteur de risque pour la dépression

(Blazer, Burchett, SeMce a al., 199 1; Kemedy, Keiman Bt Thomas, 1990) et que les

personnes âgées en santé ne courent pas plus de risque de développer un trouble dépressif

que les individus plus jeunes (Roberts, Kaplan, Shema et ai., 1997).

Néanmoins, même si certaines études ne révèlent pas davantage de troubles

dépressifs chez les adultes plus vieux par rapport aux plus jeunes, cette situation risque de

chançer rapidement avec le vieillissement de la population. Le nombre de personnes

âgées dans le monde est en augmentation anstante avec un taux de croissance passant de

50°b dans les années 80 a 65% pour la période de 2000 à 2020. En Amérique du Nord, la

proporiion de personnes âgées par rapport a la population totale qui était de 13% en 1960

sera de 70.7% en l'an 2020 (Hoover & Siegel, 1986). Actuellement, les cohortes de gens

de moins de 60 ans ont des taux de dépression majeures plus élevés (Klerman, Lavori,

Rice et al., 1985) et des auteurs amènent l'hypothèse que ces taux étant stables à travers

la vie d'un individu, ces cohortes risquent de conserver les mêmes taux en vieillissant

augmentant ainsi la prévalence de la dépression lorsqu'ils entreront dans le troisième âge

(Blazer, Bachar & Manton, 1986; Kleman, 1976). De plus, il semble que la dépression

tardive est associée davantage avec les changements cérébrovasculaires et

neurodégénératifs qu'avec des antécédents ou une histoire familiale de dépression. Les

nouvelles technologies et les progrés de la médecine prolongeant la vie des individus,

I'augrnentation des personnes igées vivaat avec ces maladies peut également contribuer a

une augmentation de la prévalence de la dépression en âge avancé (Mulsant & Ganguli,

1999).

Tout au long de leur vie, les gens n'ayant jamais connu d'épisode dépressif

risquent de développer un épisode de dépression majeure. Une étude suédoise

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prospective à long terme sur 15 ans amonce que plus du quart des hommes et presque la

moitié des femmes vivant jusqu'à 70 ans ont eu au moins un épisode de dépression

sévère (Rorsman, Gribbeck, Hagnell et ai., 1990). Les résultats & cette Ctudc indiquent

également que le taux annuel de première incidence pour la dépression est de 4,l par

1000 personnes par année pour les hommes âgés de plus de 60 ans et de 11,O par 1ûûO

personnes par année pour les femmes du même âge. D'autres études d'incidence

indiquent que des symptômes dépressifs signiticatifs sont apparus chez environ 10.A des

personnes âgées vivant dans la communauté sur une période de 2 ans (Kennedy, Kelrnan

& Thomas, 1 99 1 ). Chez les penonnes âgées atteintes de maladies physiques et chez les

personnes âgées institutionnalisées, les taux d'incidence sont légèrement plus élevés,

oscillant autour de 12% (Ames et al., 1988; Kukull et al., 1986; Parmelee et al., 1992b).

Les auteurs de ces études s'entendent donc généralement pour dire qu'une

prooportion considérable d'adultes âgés souffre de troubles dépressifs ou risque d'en

développer. Mais le consensus n'est pas aussi unanime en ce qui a trait au pronostic et

aux facteurs causant la dépression. L'émergence de la dépression ne peut être attribuée a

une cause unique et considérer la dépression comme la conséqwnce directe d'un stress

serait trop simpliste (Klerman, 1976). Toutefois, l'association négative de la dépression

avec certaines caractéristiques comme la maladie physique, l'incapacité fonctionnelle, les

antécédents psychiatriques et les événements sérieux de la vie a été maintes fois

démontrée avec des échantillons de personnes âgées vivant dans la communauté (Ernst,

1997: Kennedy, Kelrnan, Thomas et al., 1989; Murphy, Smith, Lindesay et al., t988),

hospitalisées (Keitner, Ryan, Miller et al., 199 1; Koenig, 19971, institutionnalisées

(Arnes, 1990; Lépine & Bouchez, 1998; Parmelee et al., 1992b) ou ayant des maladies

chroniques (Forseil, Jorn, Von Straw Br Winblad, 1995; Kukull et al., 1986).

Kukull et ses collaborateurs (1986) ont découvert que le début d'une nouvelle

maladie physique était un fixteur précipitant de la dépression tandis que Kennedy et son

équipe ( 1990) attribuent davantage le développement des symptômes dépressifs au déclin

de la santé et à l'augmentation des incapacités. En ce qui a trait aux facteun aggravants

de la dépression, Kennedy et ses collègues (1989) ont établi une hiérarchie des

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caractéristiques associées avec les symptômes dépressifs La mauvaise santé et

l'incapacité fonctionnelle arrivent en tête de la liste en prédominant sur les

caractéristiques démographiques et psychosociales. Chez les gens d'un certain âge

vivant en institution, les changements dans leur état dépressif sont en corrélation avec

l'incapacité fonctionnelle, la detérioration cognitive et la santé physique ddfiaillante

(Parmelee et al., 1992b). Suite a une autre étude, Kennedy et ses collaborateurs (1991)

concluent que ce sont davantage les changements au niveau de la santé qui contribuent à

la c hroniciié ou à la rem ission des symptômes dépressifs. Cependant, certaines variables

comme les facteurs socio-démographiques, la nature et la sévérité du trouble dépressif, la

prksence d'un confident et les antécédents dépressifs sont associées avec l'évolution de la

dépression mais de façon inconsistante entre les études (Baldwin & Jolley, 1986; Hays,

Landeman, George et al., 1998; Kennedy et al., 1991; Kiloh, Andrews & Neilson, 1988;

Robinson, 1989).

II resson que la condition physique est probablement le facteur le plus

puissamment associe avec la dépression en âge avancé (Parmelee et al., 1992b) mais en

même temps le plus confondant. En effet, la dépression peut apparaître comme la

résultante de la physiopathologie d'une maladie physique ou comme une réponse

d'adaptation psychosociale a une maladie (KiMe, Lewinsohn, Maricle et al., 1986;

Parmelee, Katz & Lawton, 1992a). 11 est difficile de déterminer à ce jour s'il existe

vraiment un lien de causalité entre dépression et maladie physique ou si cette association

est I 'effet de coïncidences. Dans leur étude, Kinzie et ses collègues ( 1986) rapportent

que la dépression a été causée dans 52% des cas par une afktion médicale ou p les

prescriptions de médicaments. Par contre, il ne semble pas y avoir de maladies

spécifiquement associées avec la dépression (Kukull, et ai., 1986). Murphy (1983)

avance que ce n'est pas tant les effets organiques directs de la maladie qui prédisent

l'évolution de la dépression mais davantage le sens que l'individu donne à la maladie.

Puisque la dé press ion est pl us fréquemment rencontrée chez des patients présentant des

affections médicales que chez des patients en bonne santé (Nielsen & Williams, 1980) et

que la prévalence des maladies et des incapacités physiques augmente avec l'âge, les

personnes âgées courent un plus grand risque de morbidité (BuMlI, Stampfer & Hall,

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199 1 ). De plus, les dépressions assocides avec des affections medicales sont bepucoup

pl us menaçantes et augmentent le risque de mortalite (Evans, Copeland & Dewey, 1991 ;

Parmelee et al., 1992a).

Des différences méthodologiques, sutout au niveau des procMures diagnostiques

et du suivi (Baldwin et al., 1986; HiIlrichsen, 1992). sont sûrement d l'origine de la

variabilité des résultats des recherches sur l'évolution de la dépression (Bowling, 1990).

La piupart des études ont murs à des personnes âgées hospitalisdes ou

institutionnalisées, biaisant ainsi les résultats en faveur de la chronicité de la maladie

(Burvill et al., 1991). Les domees actuelles indiquent que la dépression est récurrente

surtout chez les patients malades (Baldwin et al., 1986; Kiloh et al., 1988; Koenig &

Blazer. 1992). Les taux de l'invalidité engendrée par la dépression sur une courte durée

vont de 18% a 30% chez les patients hospitalisés ou consultant à l'externe (Baldwin et

al., 1986; Cole, Bellavance & Mansour, 1999; Hinrichsen, 1992; Murphy, 1983). A long

terme par contre. ces taux chutent a 7% (Baldwin et al.. 1986). Chez les personnes âgées

atteintes de maladies chroniques ou institutionnalisées, on retrouve un nombre encore

plus éIrvé d'individus. jusqu'à 63%, souffrant continuellement de dépression (Ames et

al.. 1988: Kukull et al., 1986; Pannelee et al.. 1992b). Par contre, certains individus

subissent des épisodes dépressifs moins sévères et de plus courie durée et sont plus

susceptibles de se rétablir. Sur une période d'un an, de 29% à 60% des gens âgées ayant

un bouble dépressif ont guéri complètement (Baldwin et al., 1986; Hinrichsen, 1992;

Murphy, 19831, les individus résidant en institution ayant les t a u de guérison les plus

bas (Ames. 1990; Parmelee et al., 1992b). Les taux de rétablissement sont également

significativement plus bas chez les individus ayant une dépression combinée a un autre

trouble que chez les individus souffnuit uniquement d'un trouble dépressif (Keitner et al.,

199 1 ). Hinrïchsen (1 992) a comparé les résultats de son étude comprenant des individus

âgés avec ceux d'une étude comprenant des individus plus jeunes. Les taux de

rétablissement et de rechute n'étant pes significativement différents, il en conclue que

l'évolution de la dépression chez les personnes âgées est semblable a celle des adultes

plus jeunes.

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Alors que des auteun soutiennent que la dépression est associée a un risque élevé

de mortalité (Ames, 1990 ; Murphy et al., 1988; Rovner et al., 1991), d'autres remarquent

que la dépression est associée à une hausse de morîalité seulement lorsqu'il y a présence

d'une mauvaise santé physique (Pameiee et al., 1992a; Parnielce, Lawton & Katz, 1998).

Dans leur étude, Bruce et Leaf (1989) indiquent que Ia probabilité de mourir est 4,3 1 fois

pl us grande chez les individus ayant un trouble de l'humeur, après avoir contrôlé l'âge, le

sexe et la condition physique. Rovner et ses colldgws (1991) rapportent ii leur tour que

la dépression majeure augmente le risque de mortalité de 59% sur un an,

indépendamment du niveau de santé. La mauvaise nutrition, l'insomnie, l'immobilité et

les fonctions immunitaires défai 1 lantes causées par la dépression sont reconnus pour

entraîner des infections, contribuant ainsi à la mortalité (Murphy et al., 1988; Rovner et

al., 1 99 1 ). Sur une plus longue période par contre, la dépression ne semble pas réduire

I'espérance de vie de façon aussi prononcée. Les résultats d'une recherche indiquent

q u 'après I O ans, la mortalité des personnes âgées dépressives est de 1,2 à 1,6 fois ce1 le de

la population normale (Robinson, 1989).

Les taux de suicide chez les penonnes âgées résidant aux ~tats-unis augmentent

depuis 1980 (Meehan, Saltzman & Sattin, 199 1 ) et parmi tous les troubles psychiatriques,

la dépression est le facteur de risque qui contribue le plus fréquemment a cette

augmentation (Blazer et al., 1986; Koenig & Blazer, 1992). il existe une forte corrélation

entre le suicide et la maladie physique (De Leo & Diekstra, 1990; Jarvis & Boldt, 1980;

Lyons, 1984). Les personnes vieillissantes se retrouvent donc tout particulièrement à

risq ur puisqu'elles soufient davantage d'invalidité et de conditions chroniques (Koenig

& Blazer, 1992). L'augmentation de l'espérance de vie suite aux progrès médicaux

permettant de prolonger la vie des individus souffrant de maladies chroniques ajoutée a

l'augmentation de la population des personnes âgées risque d'augmenter les t a u de

dépression et de faire doubler le nombre de suicides pour les 40 prochaines années

(Blazer et al., 1986).

Il ressori que la dépression peut avoir une évolution pénible et trop souvent

tragique (Blazer, 1993; Katz, Streim & Pannelee, 1994). La souffrance engendrée par

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cette maladie se manifeste non seulement P travers l a désirs de mort mais tgalement par

la diminution du fonctionnement des individus, tel que &montré par Wells, Stewart,

Hays et leurs associées ( 1989). Les résultats & leur étude indiquent qut k bien* des

patients atteints de dépression ou de symptômes dépressifs est grandement diminué, la

d6térioration de leur fonctionnement étant aussi importante que celle de patients

souRrants de huit conditions médicales chroniques. La dépression peut également

entraîner une diminution de la qualité de vie, de l'estime de soi, & la capacité

d'adaptation, une augmentation de comportements anomaux, de somatisation,

d'imtabilité, de troubles cognitifs et de longues hospitaiisations (Evans et al., 1991;

Rothschild, 1996; Salzman, 1993). Les séquelles négatives de la dépression sont donc

nombreuses en dépit du fait que cette dernière est traitable (Koenig & Blazer, 1992; NTH,

l992).

L'efficacité de la phamacothérapie pour traiter la dépression est généralement

reconnue et ce, même en l'occurrence de problèmes médicaux ou en présence de

personnes plus frêles (Katz, Simpson, Curlik et al., 1990; Salnnan, 1993; Silver, Hales &

Y udo fsky . 1 990). Les effets anticholinergiqws, la sedation, l'hypotension orthostatique,

la toxicité et les effets cardiovasculaires comptent parmi les nombreux effets indésirables

associés avec ce genre de traitement CBaldessarini. 1989: Glassman & Rwse. 1994:

Salman, 1993). 11 y a peu de recherches effectuées à ce jour sur l'efficacité des

antidépresseurs chez les personnes de plus de 70 ans, cela à cause de nombreux obstacles

comme la ditticulté dans la conception des protocoles de recherche ou la difficulté à

recruter et à maintenir les participants. Mais selon Finkel(1996), les inhibiteurs sélectifs

du recaptiige de la sérotonine (ISRS) constituent un moyen efficace pour traiter la

dépression et suggèrent une plus grande tolérabilité chez les penonnes âgées que les

antidépresseurs tricycliques ou les inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO).

Puisque les complications et les risques associes a la phamacothérapie

au-mentent avec l'âge du patient (Dumer, 1994; SaInnan, 1993) la psychothérapie et la

thérapie électroconvulsive (ECT) s'avèrent des solutions intéressantes qui ont également

fait leurs preuves (Salzman, 1993). Les électrochocs sont spécialement indiqués lorsque

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les autres traitements ont échoue et lors de dépressions plus sévères avec risque suicidain

(Cattan, Barry, Mead a al., 1990; Monfort, 1994). Alors que Baker (1 996) remarque que

la combinaison d'un traitement pharmacologique avec la psychothtrapie donne &

meilleurs résultats a long terme, certaines personnes ne peuvent tolérer, ne répondent pas

ou ne souhaitent pas recourir a la phamiacothérapie (Pmelee et al., 1992b). Et puisque

la pharmacothérapie est parfois impuissante dans certaines situations, la psychothérapie

peut s'avérer efticace a elle seule pour contrer les diverses pobltmatiques associés avec

la dépression (Gallagher & Thompson, 1982; NM, 1992). L'efficacité & la thérapie

cognitive, comportementale, psychodynamique et psychosociale est bien établie dans la

littérature auprès de gens vivant dans la communauté (Koder, Brodaty & Anstey, 1996;

Scogin & McElreath, 1994) ou institutionnalisés(Dhooper, Green, Huff et al., 1993;

Ranenbu- & Stones, 1989; Supiano, Ominkowski, Campbell et al., 1989).

1 -2 Les difficultés reliées à l'évaluation de la dépression gériatrique

Conscients que le traitement de la dépression chez les personnes âgées dépend

tout particulièrement d'une identification adhuate du problème (Rush, IWO), les

cliniciens doivent être attentifs a certains facteurs pouvant les influencer dans leur

diagnostic (Gaitz, 1 980). Même si en général la présentation de la dépression gériatrique

est semblable a celle des adultes plus jeunes (Dunner, 1994), elle se présente toutefois

souvent de façon atypique avec l'avancement en âge (Sahan, 1993). La grande

variabilité habituellement rencontrée dans les résultats des études épidémiologiques

démontre bien la difficulté que cause la dépression au niveau du depistage chez les

personnes âgées (Kok et al., 1995).

Plusieurs facteurs reliés a l'âge expliquent le fait que la dépression gériatrique est

un problème dificile a recomaitre. Certains auteurs questionnent la validité des critères

diagnostiques du DSM-IV et du ICD-IO pour le sujet âgé (Gottfries, 1998; Hemann,

1996; Muller-Spahn & Hock, 1994; Mulsant & Ganguli, 1999) alors que d'autres

signalent une certaine ambiguïté dans la définition de la dépression (Montono & h l ,

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1996). En eflet, un des crithes essentiels au diagnostic de la dépression majeure,

l'humeur dépressive, semble être rencontre moins souvent chez les personnes âgées

(MH, 1992; Rothschild, 1996) ~ r n ~ v e m e n t a I'abandaacc des plaintes somatiques

qui viennent « masquer » la dépression (Baker, 19%; Evans et al., 199 1; Katz et al.,

IWO). La présence de maladies physiques et neurologiques (Ban, 1984; Silver et al.,

1990; Wells et ai., 1989)' la médication (Keane & Sells, 1990; Salzman, 1993) et les

aspects mciaux (Muller-Spahn et al., 1994.) associés B l'avancement en âge peuvent

également compliquer l'évaluation de la depression. De plus, les patients dépressifs âgés

accusent fréquemment des plaintes cognitives qui rappellent un syndrome démentiel

(Bulbena & Bemos, 1986; Caine, 1981 ; Wells, 1979). Le terme pseudodémence

dépressive introduit par Kiloh en 1961 décrit bien la dificulte rencontrée par les

cliniciens à différencier la dépression de la démence (McAllister Br Price, 1982) et la

tendance de ces derniers â diagnostique; Ir. &mnce i prime abord (Fisman, 1985). La

coexistence des deüx maladies est egûlemenp fréquente et certains auteun mettent

I'ernphase sur l'importance de reconnaître et de traiter !a dépression pour ne pas qu'elle

--arz Ie déclir: copitif (Pamelee, Meban, Lawton et al., 1991; Reifler, b r ç o n & %6&

Hrtnley, 1982).

Les signes et symptômes de l'anxiété (Liebowitz, 1993; Rothschild, 1996)' du

deuil (Gallagher, Breckenridge, Thompson et al., 1982; SaIrnian, 1993) et du processus

de vieillissement (Keane & Sells, 1990) peuvent à leur tour compliquer le diagnostic tout

comme les attitudes des patients face à cette maladie. En effet, la plupart des personnes

âgées ne reconnaissent pas leurs symptômes OJRI, 1992), les nient ou les minimisent par

peur d'être stigmatisées ou institutionnalisées (Brody & Kleban, 1981; Salzman &

Shader, 1978) ou ne savent tout simplement pas comment les interpréter ou les aborder

devant leur médecin (Hassinger, Smith & La Rue, 1996; KaPupet & Wittchen, 1994).

Les conduites discriminatoires face au vieillissement, les préjugés, les stéréotypes,

l'ignorance et la peur de la mort sont autant d'attitudes de la part des professionnels

nuisant tout autant à I'identification de la maladie (Greene, Adelman, Charon et al., 1986;

Katona, 1994; Müller-Spahn & Hock, 1994; Schmidt, 1974; Waxman & Carner, 1984).

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En somme, ces études &montrent qu'il y a une myriade de facteurs qui risquent

de fausser le diagnostic de la dépression et les faiiles taux de dCtection per les médecins

confinnent le besoin de mieux identifier cette maladie. Même si les médecins

généralistes sont dans une position favorable pour identifier précocement les problèmes

de santé mentale de leurs patients (Shapiro, Skinner, Kessler, et al., 1984; Small. 1991 ),

les résultats de certaines études indiquent que ces demiers échouent dans la âétection des

symptômes dépressifs. Seulement 8,Ph ti 50% des personnes & g k s o d h n t de

dépression sont identifiées comme tel (Garrard, Rolnick, Nitz et al., 1998; Nielsen &

Williams, 1980; Rapp et al., 1988; Robbins, Kinnayet, Cathébras et al., 1994; Waxman

& Camer, 1984), plusieurs facteurs venant influencer les décisions diagnostiques

notamment l'apparence du patient, la quantité d'information recueillie, la sévérité du

trouble et l'attitude même des spécialistes (Badger, ûeGruy, Haman et al., 1994;

Robbins, Kirmayer, Cathébras et al., 1994). De ces individus correctement identifiés

comme déprimés, peu reçoivent un traitement approprié ou sont en contact avec un

spécialiste de la santé mentale (Ames, 1990; Bruce & Leaf, 1989; Gallo, Ryan & Ford,

1999; Heston, Garrard, Makns et al., 1992; K e ~ e d y et al., 1991 ) mais des auteurs ont

démontré qu'aviser le médecin généraliste du score & leur patient sur un test de

dépistage de la dépression augmente la reconnaissance de la maladie significativement

(Gennan, Shapiro, Skinner et al., 1987; Moore, Silimperi & Bobula, 1978).

Comme un traitement précoce peut prévenir la détérioration des symptômes

dépressifs en plus de réduire la dégradation ck la condition physique et du

fonctionnement social (Epstein, 1976)' les échelles d'auto4valuation peuvent venir en

aide aux professionnels de la santé lors de l'identification de la maladie (Miller, Morley,

Rubenstein et al., 1990). C e s outils, tout en étant pas des instruments diagnostiques

formels (Snowdon & Domeiiy, 1986)- peuvent donc remédier à certaines des dificultés

mentionnées plus haut. Alon que les échelles peuvent être utilisées systématiquement

pour dépister la dépression (Bonin-Guillaume, Clément, Chassain et al., 1995) ou comme

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outil de prévention pour identifier les groupes P risque (Jorn, 1995), elles sont

généralement employées de f m n optimale pour assister les cliniciens dans

I'établissement de leur diagnostic (Coulehan, Scbulberg & Block, 1989; Waxman &

Camer, 1984; Zung, 1990). Dans leur recension des écxits, Schade, Jones et Wittlin

(1998) rapportent que les instruments de dtpistage de la dépression étudiés démontrent

une meilleure performance que le jugement des cliniciens. En plus d'être simple

d'utilisation, les kchelles d'auto-évaluation ne demandent pas d'entraînement spécialisé,

sont facilement complétées et rapidement interprétées (Zung, 1990)-

II existe de nombreuses échelles d'auto-évaluation pour la dépression mais la

plupan sont trop dificiles à compléter pour les personnes vieillissantes (Yesavage,

1986). En effet, elles ont souvent un format trop long et des items qui impliquent trop de

choix et de discrimination de la part du patient. Aussi, certaines questions ne sont pas

adaptées a la réalité et à la culture des personnes âgées alors que d'autres peuvent

engendrer la défensive ou réduire la coopération. A titre d'exemple, des questions

portant sur la sexualité ou la religion risquent de gêner bon nombre de ces personnes

ayant une éducation, des valeurs et des principes différents (Yesavage, 1986). échelle de dépression Gériatrique (EDG : Bourque, Blanchard & Vézina, 1990), version fiançaise

du Geriatric Depression Scale (GDS : Brink, Yesavage, Lum et al., 1982; Yesavage,

Brink, Rose et al., 1983) a donc été conçue dans le but de fournir un instrument qui

s'appliquerait spécifiquement à la population ainée tout en remédiant à ces lacunes.

Comme les symptômes somatiques sont moins révdateurs de la dépression en vieillissant

(Rapp & Vrana, 1989), Brink et ses collaborateurs (1982) ont délibérément éliminé de

leur échelle tout item somatique pour enquêter davantage sur l'humeur, les plaintes

cognitives et les comportements sociaux (Hassinger et al., 1996; Katz et al., 1990).

Recommandée par plusieurs auteurs pour sa simplicité et sa rapidité

d'administration (Katona, 1994; O'Neill, O'Riordan, Hayes et al., 1989), I'EDG est

l'échelle la plus fréquemment mentionnée dans les études (Schade et al., 1998). Les

écrits révèlent que IEDG possède des qualités psychométriques acceptables auprès

d'individus âgés. Les auteurs du test (Yesavage et al., 1983) etablissent que I'EDG a une

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consistance interne de 0.94, une corrélation testgretest après me semaine de 0.85 et une

corrélation moitié-moitié de 0.94 auprès de penonnes âgées vivant en communauté. La

fidélité du EDG est démontrée à travers les &des avec des coefficients de consistance

interne allant de 0.88 a 0.99 @unn & Sacco, 1989; Lesher, 1986; Lyons, Strain, Hammer

et al., 1989; Rapp et al., 1988) autant auprès d'individus résidant dans la wmmunaute

que chez des populations hospitdisées ou institutionnalisées. La capacité du EDG à

dépister la dépression est egalement stable dans le temps comme le demontrent les

coefficients de test-retest élevés allant de 0.79 à 0.98 avec des délais allant de 7 joun a 1

mois (Brink, Cunan, Dorr et al., 1985; Kiemm, Wilson, Suter et al.. 1986; Lesher, 1986;

Lyons et al., 1989). Peu d'auteurs ont évalué la fidélité moitié-moitié, la corrélation

inter-items et la corrélation médiane mais les résultats sont satisfaisants @un et al.,

1989; Lesher, 1986; Yesavage et al., 1983). La version francophone a été validée à

quelques reprises et maintient ses qualités psychométriques. Des autelus ont obtenu des

coefficients de consistance interne de 0.84 et 0.89 et des coefficients de test-retest de 0.70

et 0.83 (Bourque et al., 1990; Laprise & VéSna, 1998). L'EDG maintient dgalement sa

fidélité auprès de personnes âgées souffnuit d'atteintes cognitives légère a modérées tel

que démontrés par des coefficients élevés de consistance interne et de test-retest

(Parmelee, Katz & Lawton, 1989; Ward, Wadsworth & Petenon, 1994). Les résultats de

ces études sont résumés au Tableau 1.

- - . -

insérez Tableau 1 ici

Ces études témoignent donc de la fidélité de cet instrument de par son

homogénéité, sa précision et sa stabilité dans le temps. Mais pour qu'un instrument soit

acceptable scientifiquement, il doit de plus être valide, c'es~àdire mesurer pertinemment

la caractéristique visée (Anastasi, 1986). Dunn et son collaborateur, (1 989) ont trouvé

que la validité concomitante de I'EDG avec le Depression Symptom Checklist @SC:

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Sacco, 1983) et le SeKRating Scale de Zung (1%5) était de 0.82 et 0.59 respectivement

Alors que Norris, Gallagher, Wilson et leurs collègues (1987) ont obtenu une corrélation

de 0.85 avec le BDI (Beck, 1961), l'équipe de Kieman (1986) trouve une conelation &

0.78 avec cette même échelle. La validité discriminante de I'EDG a également été

démontrée par Zgourides, Spofford et Doppelt (1989) auprès d'une population vivant en

centre d'accueil et par Rapp et son équipe (1988) avec des individus ayant des problèmes

de santé.

II ressort que I'EDG reflète efficacement le concept de la dépression. Mais pour

avoir des résultats plus précis en terme de performance diagnostique, il importe de

confronter I'instrument à un critère de référence structuré (Tombonne & Fuhrer, 1992).

La sensibilité et la spécificité sont des coefficients de validité moins utilisés qui

permettent de séparer les populations en celles qui sont probablement déprimées

(sensibilité) et celles qui sont probablement non déprimées (spécificité) à un score de

division donné. Plusieurs études démontrent la sensibilité et la spécificité relativement

élevées du EDG lors de l'identification de la dépression avec des échantillons de

personnes âgées vivant dans la communauté. Avec un score de division de I I et

l'utilisation des critères du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorden @SM-

III: M A , l987), I'EDG a permis d'identifier correctement 84% des participants déprimés

(sensibilité) et 95% des participants non déprimés (spécificité) (Yesavage et al., 1983).

Avec des individus âgés hospitalisés et utilisant les critères du Research Diamostic

Criteria (RDC : Spitzer, Endicoa & Robins, 1978), I'EDG a permis d'identifier

correctement 70% des personnes âgées dépnmées et 90% des personnes âgées non

dépnmées avec un score de division de 1 1 (Rapp et al., 1988). Auprès d'individus vivant

en centre d'accueil, Laprise et Vézina (1998) ont obtenu une sensibilité de 0,89 et une

spécificité de 0,56 avec un score de division de I I et s e l m le diagnostic des psychiatres

se référant aux critères du DSM-In-R.

Ces résultats démontrent que I'EDG a une performance diagnostique satisfaisante

et ce auprès de personnes âgées présentant des conditions de santé physique variables et

résidant dans différents établissements. Mais ces travaux ont éle entrepris avec des sujets

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ne souffntnt pas de problèmes cognitifs et sachant que ces demiers affectent en général la

performance des tests (Bonin-Guillaume et al., 1995), il importe de verifm la validité de

1'EDG avec des sujets présentant des atteintes cognitives. A ce jour, peu d'éndes ont

examiné la validité de critère du EDG chez des sujets porteurs d'altération des fonctions

cognitives et les résultats sont inwnsistants. De plus, plusieurs auteurs ne mentionnent

pas le niveau d'incapacités cognitives des sujets de leur étude, il devient donc difficile de

comparer les résultats et de rkpliquer ces études.

Les résultats des études de Kafonek et ses collaborateurs (1989) et de l'équipe de

Feher (1992) démontrent que I'EDû ne réussi pas mieux que la chance a discriminer

entre les personnes âgées déprimées et non déprimées ayant des atteintes cognitives

Iégères à modérées. Les scores au MMSE de Folstein (Folstein, 1975) étaient inférieun à

73 et entre 12 et 23 respectivement. Des auteurs se proposent d'utiliser les Courbes

Caractéristiques du Receveur (ROC) pour examiner la performance de I'EDG sans égard

aux seuils-critères et pour comparer si les surfaces sous chaque courbe (AUC) sont

significativement différentes entre les deux groupes. Avec des individus âges légèrement

déments, l'équipe de Burke (1989) et de Gilley (1997) obtiennent une aire sous la courbe

de 0,66 et suggèrent une utilité limitée de I'EDG auprès d'individus ayant une démence

de type Alzheimer.

En contrepartie, Burke et ses collaborateurs (1992) examinent à nouveau les

qualités psychométriques de I'EDG avec des individus ayant un score au MMSE inférieur

a 23 et obtiennent une surface sous la courbe de 80%. Ce résultat n'étant pas

significativement différent du groupe ayant un score au MMSE supérieur à 24, ils en

concluent que I'EDG est apte a dépister la dépression autant avec des individus porteun

d'atteintes cognitives qu'avec des individus ayant leurs fonctions cognitives intactes. De

même, plusieurs auteurs ayant effectués lem travaux avec des personnes âgées ayant des

atteintes cognitives légères a modérés recommandent I'EDG comme instrument de

dépistage de la dépression (Gerety, Williams, Mulrow et al., 1994; Koenig, Meador,

Cohen et al., 1988; Koenig, Meaâor, Cohen et al., 1992; McGivney, Mulvihill & Taylor,

1994; Noms et al., 1987; Snowdon, 1990; Snowdon & Domelly, 1986). Une seule étude

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a utilisé des individus âgés ayant des troubles cognitifs légers sévéres (score au MMSE

de 3 à 29) et obtient des résultats de sensibilité et spécificité de 82% a 88%

respectivement (Lichtenberg, Steiner, Marcopdos et al., 1992).

1.4 Objectifs de l'étude

11 est reconnu à travers les études que I'EDG n'est pas valide en présence

d'individus atteints de troubles cognitifs sévères. Lorsque les personnes âgées ont des

altérations cognitives légères a modérées, les chercheurs obtie~ent des résultats

diffërents. Pour faire suite aux recommandations de recherches de certains auteurs

(Montorio et al., 1996; Stiles & McGarrahan, 1998), cette étude se propose d'évaluer la

perfonnance diagnostique de I'EDG à I'aide de la sensibilité et de la spécificité avec des

personnes âgées ayant des atteintes cognitives Iégères à modérées et de comparer la

performance avec des personnes âgées non atteintes cognitivement. De plus, les courbes

ROC sont utilisées pour comparer la performance diagnostique des deux groupes et pour

permettre une description de la performance allant audelà de la sensibilité et de la

spécificité à un seul seuil-critère. Les courbes ROC permettent également une estimation

visuelle de la performance du test grâce à l'aire sous les courbes obtenues. Cette étude se

propose en second lieu d'estimer les qualités métriques de I'EDG avec des personnes

âgées qui présentent des atteintes cognitives à savoir la consistance interne à l'aide du

coefficient alpha et de la corrélation moitié-moitié et la fidélité test-retest. Finalement,

l'influence de certaines habiletés cognitives sur la perfomance de IVEDG est explorée a un regard est posé sur certaines questions présentant des difficultés ion de la passation du

test. L'espérance de vie des individus augmente grâce aux nouvelles technologies mais il

risque d'avoir également une augmentation de personnes vieillissantes aux prises avec

des altérations cognitives. Cette étude est donc justifiie par le besoin d'avoir des

instruments précis pouvant dépister la dépression avec des populations ayant des

altérations cognitives.

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2.1 Participants

Des personnes âgkes de 60 à 103 ans ont été approchées pour participer a cette

étude. Ces 90 individus provenaient majoritairement d'un centre d'hébergement

hospitalier de longue durée à Magog ou résidaient dans la communauté à Sherbrooke. De

ce nombre, 45 ont accepté de à cette étude et 39 répondaient aux critères

d'inclusion (13 hommes et 26 femmes). Pour être inclus, les participants devaient être

âgés de plus de 60 ans et avoir un résultat au Petit Examen de l'État Mental de Folstein

(PEEM : Folstein, Folstein & McHugh, 1975) supérieur ou égal a 12. Étaient exclus de

cene étude, les participants ayant des déficiences auditives ou langagières sévères, ne

parlant pas le Français, ayant des conditions psychotiques ou vivant un deuil depuis moins

de 2 mois. La participation était volontaire.

Les 39 participants n'avaient pas de diagnostic de dépression majeure tel

qu'évalué par un médecin gériatre selon les critères du DSM-III-R.' 24 mcipants

avaient des troubles cognitifs légers à modérés tel qu'indiqué par un résultat au PEEM

entre 13 et 20 avec une moyenne de 15 (SD = 2.6). 15 participants n'avaient pas de

troubles cognitifs et avaient une moyenne de 26 (SD = 2.4) au PEEM. La moyenne d'âge

pour les 24 participants ayant des troubles cognitifs était de 76.9 ans (SD = 8.18) et celle

pour les 15 pariicipants n'ayant pas de troubles cognitifs était de 69.3 ans (SD = 6.91 ).

Les participants ayant des atteintes cognitives avaient en moyenne 7 aflllées (So = 4.16)

d'études tandis que la moyenne était de 7 années (- = 2.16) pour les participants

cognitivement intacts. Le revenu fmilial moyen pour les participants n'ayant pas

La sensibilité et la spécificité n'ont pu être calculées.

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d'atteintes cognitives était de 13335 (SD = 443553. Il fbt impossibIe de recueillir les

domees sur le revenu familial des participants ayant des atteintes cognitives. A

l'exception du PEEM (t (1,37) = 13.47; F.Oûû1) toutes les autres difftrences entre la

groupes ne sont pas significatives.

2.2 Matériel

é échelle de Démession Gériatriaue (EDG)

La version française du Geriatric Depression Scale (GDS : Yesavage et al., 1983),

l'Échelle de Dépression Gériatrique (EDG : Bourque et al., 1990) est utilisé Qns cette

étude. Cette échelle d'auto-évaluation comprend 30 questions à répondre par oui ou par

non sur l'état ressenti au cours de la semaine précédente. Le résultat total peut varia

entre O et 30, ce résultat étant obtenu par l'addition des 20 réponses suggérant la

dépression. Un résultat égal ou supérieur à l 1 indique la présence de dépression. A ce

score de division, la littérature rapporte une sensibilité et une spécificité élevée (Gerety et

al., 1994; Keonig et al., 1988; Yesavage et al., 1983).

Le Petit Examen de l'État Mental (PEEM)

Le Petit Examen de l'État Mental (PEEM) est la traduction française du Mini-Mental

State (MMS : Folstein et al., 1975). Cet instrument fut conçu à prime abord pour détecter

les dommages organiques du cerveau ou la sénélité. Mais il fournit également une

mesure directe du fonctionnement cognitif en graduant l'état des patients sur une échelle

de 30 points. II comporte 2 1 questions évaluant différents aspects de la cognition comme

la mémoire, l'orientation, l'attention, le calcul et certaines habiletés langagières et Msuo-

spatiales. Un résultat égal ou supérieur à 24 indique l'absence de trouble cognitif alon

qu'un résultat égal ou inférieur à 23 suggère la présence de troubles cognitifs.

Contrôle Mental

Le Contrôle Mental est le 3'- s o m a du Wecbsler Memory Scale (WMS : Wechsler,

1945). Le WMS contient 7 sous-tests simples à compléter par la plupari des individus. Il

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mesure différents aspects de la mémoire et tout ~cu l i e r emeu t les dCficits de la

mémoire à couri terme et à long terne. Le 3- sous-test, Contrôle Mental, consiste en 3

items mesurant les automatismes (nommer les lettres de l'alphabet), l'attention a la concentration (compter à rebours a compter par 3 jusqu'à 40) dans un temps-limite

donné. Moins de 2 minutes sont requis pour remplir ce sous-test. Chaque item vaut 2

points s'il a été effectué comtement dans le temps-limite. Les scores vont de O à 6, un

score bas indiquant qu'il y a un déticit cognitif Le coefficient de consistance interne es!

de 0.38 pour le Contrôle Mental et de 0.69 pour l'ensemble du WMS. La corrélation

motie-moitié pour le WMS est de 0.75 (Spreen & Strauss, 1998).

Mémoire des Chiffres

Le sous-test Mémoire des Chiffres est le 5'- sous-test du Wechsler Memory Scale

(WMS : Wechsler, 1945). 11 a été du tiré du Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS :

Wechsler, 199 1) avec certaines modifications. il donne une indication sur la mémoire à

court terme et la concentration. Les panicipants ont droit à 2 essais pour répéter des

chifies dans un ordre direct ou inverse avec un niveau de difficulté croissant. Chaque

item vaut 2 points si le participant réussi les 2 essais, 1 point si le participant réussi 1

essai et aucun point si le participant échoue aux 2 essais. Les scores vont de O à 12, un

score bas indiquant la présence d'un déficit cognitif Le coefficient de consistance

interne est de 0.65 pour ce sous-test (Spreen & Strauss, 1998).

Critéres de mesure externe

Un médecin gériatre possédant plusieurs années d'expérience avec les adultes âgés a

établi son diagnostic de dépression majeure selon les critères d'inclusion du DSM-N.

Pour assurer la validité des diagnostics, une psychiatre a révisé à l'aveugle les données au

dossier de 24 participants et est arrivée a u mêmes décisions diagnostiques que le

médecin.

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2.3 Procédure

Le médecin gériatre a sollicité la participants qui résidaient dans la communauté

en leur mentionnant l'objectif & 1'- qui &ait ((d'examiner la performance d'un

instrument évaluant l'humeur » et en précisant que la participation était volontaire a qu'ils pouvaient se désister en tout temps de I'étucie. Un premier contact téléphonique

était établi par l'interviewer et dans le cas d'un consentement, un rendez-vous était fixé

dans un délai d'une semaine suivant le diagnostic. Les questions etaient lues aw IS

panicipants, répétant et reformulant au besoin. Si des signes de fatigue étaient manifestés

par le participant, I'entrevue était reponée à plus tard. Pour les panicipants en centre

d'accueil, les infirmières étaient contactées pour avoir la liste des personnes consentantes

et la disponibilité de celles-ci. Le médecin renconmit les participants dans un délai

d'une semaine suivant la rencontre avec i'inteniewer. Ces participants (24) ont été

rencontrés une deuxième fois deux semaines plus tard pour un test-retest mesurant la

fidélité de I'écheIle étudiée.

Estimation des taux de sensibilité et de spécificité

La sensibilité, ou le taux de vrais positifs (TVP) est estimée par la proportion de sujets

qui obtiennent un résultats positif au EDG et qui ont un diagnostic de dépression majeure

établi par le critère externe utilisé. La spécificité, ou le taux de vrais négatifs (TVN) est

la proportion de participants correctement identifiés comme étant nondéprimés. La

validité de I'instrument est obtenue par le rapport entre les participants correctement

identifies déprimés et non déprimés sur le nombre total de participants.

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Étant -donné les difficultés maje- dans le recrutement des participains avec

dépression majeure, les objectifs pour I 'évaluation de la performance diagnostique du

test, a savoir la sensibilité, la spécificitd et les courbes ROC ont dû être abandonnés. Les

statistiques ont été obtenues a l'aide du logiciel statistique STATVIEW version 4.5 (SAS

Institute, 1996). Le coefficient de corrélation test-retest pour les 24 atteints

de troubles cognitifs est de 0.59 aprés un délai de 2 semaines. Le coefficient alpha pour

la consistance interne est de 0.37 pour l'ensemble d a parîicipants (n = 39). La

consistance interne pour les 15 participants sans troubles cognitifs est de 0.64 alors

qu'elle est de 0.16 pour les 24 participants ayant des troubles CO-pitifs. La corrélation

moitié-moitié est de 0.27 pour les participants ayant des troubles cognitifs, de 0.55 pour

les participants n'ayant pas de troubles cognitifs et de 0.39 pour l'ensemble des

participants. Un test-t ne révèle aucune différence entre la moyenne du EDG pour les

participants ayant des atteintes cognitives (M = 8.25, = 5.64) par rpppon aux

participants cognitivement intacts (M = 5.07, = 4.30). Un test-t indique une

diffërence significative (_t (1.36) = 4.379: ec.000 1) entre la moyenne du test de mémoire

des chiffres direct pour les individus avec des atteintes cognitives (M = 3.30. = 1.92)

par rapport aux individus n'ayant pas d'atteintes cognitives (M = 5.93, = 1.62). De

même pour le test de mémoire inverse, la moyenne des individus sans problèmes

cognitifs (M = 5.27, S B = 1.34) est significativement supérieure (1 (1 f 6) = 7.840;

e<.0001) a ceile des individus cognitivement atteints (M = 1.70, a = 1.40). Les

participants n'ayant pas d'atteintes cognitives ont un résultat significativement plus élevé

(1 (1 37) = 13.347; ~<.0001) sur le PEEM (M = 26, = 2.36) que ceux cognitivement

atteints (M = 15, = 2.59). 25% des participants ayant des atteintes cognitives ont été

identifiés comme étant déprimés par le EDG contre 6.7% des participants n'ayant pas de

troubles cognitifs, cette différence n'est toutefois pas significative. Le Tableau 2 présente

ces résultats.

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Insérez Tableau 2 ici

Il n'y a pas de différence significative entre les moyennes des participants ayant

des atteintes cognitives par rapport aux @cipan& cognitivement intaas à chacune des

questions du EDG comme on peut le constater en regardant le Tableau 3.

Insérez Tableau 3 ici

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CHAPITRE N

DISCUSSION

L'objectif de cette étude était d'évaluer la performance diagnostique de I'EJX à

l'aide de la sensibilité et de la spécificité auprès d'une population de personnes âgées

francophones ayant des atteintes cognitives légères à modérées. Suite à des

recommandations de validation de plusieurs auteurs, le but premier de cette étude était de

déterminer si I'EDG demeurait valide en présence d'individus ayant un résultat au

MMSE entre 12 et 20. Comme il fut impossible de recmter des participants souffrant de

dépression majeure, cet objectif à dû être abandonné. Les difficultés de recrutement des

participants de cette étude échelonnée sur 4 ans sont dues à plusieurs causes, notamment

le manque d'intérêt pour l'étude du comité de recherche d'un centre d'hébergement

hospitalier de Sherbrooke et de l'équipe de gériatrie d'un hôpital de Granby. Le comité

de Sherbrooke reportait sans cesse l'étude du dossier à plus tard et n'a jamais dome son

accord en 4 ans. Le groupe de Granby avait accepté de partxiper, mais n'ont jamais

donné suite aux nombreux appels de l'étudiante. Également, il y a eu un manque de

collaboration de la part des 7 médecins de Sherbrooke et Magog qui avaient accepté de

participer à I'étude. Ces demiers oubliaient ou négligeaient d'avertir I'étudiante lorsque

des participants correspondant aux critères d'inclusion survenaient dans leur pratique. De

plus, les quelques personnes âgées identifiées comme soufftant de dépression majeure et

ayant été mises en contact avec la chercheur avaient des troubles cognitifs trop sévères et

devaient être exclues de l'étude, ou refusaient de D'autres contacts ont été

établis par la suite dans la région de Montréal, tous ont refusé de collaborer. Voyant le

manque de collaboration des professionnels et le temps s'écouler, l'étudiante a dû

renoncer à essayer de recruter des participants dépressifs.

II est donc impossible de déterminer la sensibilité et la spécificité du EDG puisqu'il n'y a

pas de participants dépressifs. De même pour le pouvoir discriminant du test, les

moyennes du groupe nan dépressif avec le groupe dépressif n'ont pu être comparées p u r

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évaluer s'il y a une différence significative puisqu'il manque un groupe. Par contre, ceüe

étude avait aussi comme objectif d'évaluer les qualités psychométriques du EDG en

présence d'individus ayant des troubles cognitifs. L'EDG est reconnu pour sa bonne

consistance interne et sa stabilité à traven le temps aujxès d'individus n'ayant pas de

troubles cognitifs. À ce jour, seulement deux études out rapporté des résultats sur la

consistance interne (Pannele- et al., 1989; Ward et al., 1994) avec des individus

cognitivement atteints et une étude a dvaiue la fidelité test-retest a\.#: cette population

(Parmelee et al., 1 989). La fidélité test-retest de 0.59 obtenue avec les @cipnts ayant

des aneintes cognitives est infërieure à celk de l'étude de Parmelee et ses collègues

(1989) effectuée auprès d'une même population. Étant dom6 la structure et les

rtglements du centre d'accueil, il fut difficile d'effectuer le rctcst du- EDG à la mêmc

piriode que la prernicre administration et il se peut que les variations d'humcur des

participants durant la journée aient influencé les résultats. Aucun test n'était administr5

après 16 :O0 pour éviter I'effet hypothétique du (( sundowning N (Koenig, Meador, Cohen

et al., 1992) mais les participants rencontrés durant l'après-midi étaient

vraisemblablement plus fatigués qu'en avant-midi. II se peut que l'état de santé fragile

de cette population institutionnalisée est plus sujet a des changements drastiques pouvant

influencer grandement leur humeur et par le fait même les résultats aux EDG. Par contre,

Lyons et son équipe (1 989) obtiennent un test-retest de 0.98 dans un délai de 2 semaines

mec des gens hospitalisés pour chirurgie de Iû hanche, ce qui démontre une bonne

stabilité du test et ce, même a traven une hospitalisation.

Egalement, lors d'un premier contact la plupart des participants étaient sur la

défensive et réticents à parler de leur état d'âme alors que Ion de la deuxième entrevue,

]S. majorité semblait beaucoup plus à l'aise avec l'interviewer. Montorio et hl (1996)

rapportent que la désirabilite sociale (la tendance a se présenter à autrui de façon

favorable) est une des sourccs d'erreur les plus fréquentes Ion dc l'administration

d'échelles d'auto-évaluation. La peur des participants par exemple d'être jugé ou

cliqueté peut également avoir influencé leur façon de répondre au EDG, biaisant les

résultats, surtout Ion de la première entrevue. Les résultats peuvent de plus avoir été

influencés par I'attitude de l'interviewer et la façon dont les instructions étaient formulées

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et comprises. DUM et Saco (1988) ont &montré toutefois avec leurs résultais la

robustesse du EDG indépendamment des variations dans les consignes a les proddures

utilisées. Le petit nombre de rend difficile toutefois l'interprétation des

résultats.

L'EDG a été conçu à partir des 30 items d'un ensemble de 100 ayant la meilleure

corrélation entre ew (Yesavage et al., 1983) produisant ainsi une consistance interne

élevée. La médiocrité des coefficients alpha et moitid-moitié obtenus dans cette recherche

s'explique probablement par I'insufisawe des participants. Les r&ultats plus élevés

dans les deux cas lonqu'il y a absence de troubles cognitifs peuvent indiquer que les

troubles cognitifs altèrent la consistance interne. Par contre, les auteurs ayant effectués

leur recherche avec des participants cognitivement atteints ont obtenu des coenicients

alpha de 0.9 1 et de 0.90 (Parrnelee et al., 1989; Ward et al., 1994).

L'EDG a faussement identifié 25% des participants ayant des atteintes cognitives

comme étant déprimés contre 6.7% des participants n'ayant pas de troubles cognitifs.

Cette différence n'est pas significative mais si le nombre de participants avait été

supérieur et que la tendance avait continué, on peut supposer que I'EDG aurait une

tendance à surévaluer la dépression en présence d'individu ayant des atteintes cognitives.

En effet, certaines questions ont été rbpndues différemment selon que les participants

avaient des troubles cognitifs ou non. Les différences ne sont pas significatives, mais une

fois de plus, le nombre de participants restreint rend difficile l'interprétation de ces

données. Les questions # I l , 13, 15, 19, et 28 peuvent être en paRi*e responsables de la

tendance a surévaluer la dépression chez les personnes &&es atteintes de troubles

cognitifs. II se peut que ces questions ne soient pas uniquement révélatrices de

symptômes associés à la dépression. Par exemple, à la question 28, un individu ayant une

mémoire défaillante ainsi que de la dificulté a se concentrer aura peut-ftre tendance à

éviter les situations sociales mettant en cause ses facultés pour éviter d'être dans

I 'embarms plutôt que par manque d'intérêt ou d'inhibition sociale.

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Un autre objectif de cette thide était l'exploration des habiletés cognitives

pouvant interférer dans le processus d'administration du EDG. Le jugement, la

concentration, la mémoire, la compréhension, l'attention et le langage sont autant

d'exemples de fonctions cognitives nécessaires pour répondre a un questionnaire. Les

personnes Ogées ayant des atteintes cognitives ont obtenu des résultats significativement

inférieurs à ceux n'ayant pas d'atteintes cognitives au test de mémoire des chifies en

ordre direct et inverse alors qu'au test de contrôle mental, cette différence n'est pas

significative. Lors de la passation du EDG, l'interviewer devait répéter les quemons plus

longues ou qui comprenaient plusieurs temps. Les prwnnes âgées semblaient avoir de

la difficulté à se souvenir du début de la phrase, suite a un manque d'attention ou à une

faiblesse au niveau de la mémoire de travail (Kniiuper & Wittchen, 1994). Suite aux

résultats de cette étude, les penonnes âgées ayant des troubles cognitifs semblent avoir

davantage de problèmes de mémoire que de problèmes de concentration, ce qui peut

confirmer que la nécessité de relire les questions était due davantage à un problème de

mémoire. Ces lacunes au niveau de la mémoire peuvent également expliquer les faibles

résultats obtenus pour le test-tetest et la consistance interne. Pour que ce test n'excède

pas les capacités cognitives défaillantes d'un nombre sans cesse croissant de personnes

âgées, certains auteun recommandent de simplifier les questions (Knauper & Wittchen,

1993). Il serait donc primordial de raccourcir les questions trop longues, d'éviter les

structures de phrase trop compliquées ou inversées et d'avoir un vocabulaire le plus

simple possible et davantage adapté à la réalité des personnes âgées.

Également, certains mots comme impuissance, optimisme, énergie et désespérée,

utilisés dans le test semblaient être mal compris ou interprétés de façon différente d'une

personne à l'autre et parfois même, interprétés différemment par la même personne au

cours des deux passations, expliquant le faible résultat du test-retest. La question # 19 qui

va comme suit : « Trouvez-vous la vie passionnante? )) semblait tabou pour plusieurs

puisque la passion est associée à la sexualité dans leur éducation et certains ont été même

offusqués par ce terme.

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Finalement, la principale limite de cette &ide réside dans le petit nombre de

participants. II devient difficile d'interpréter les résultats et la gheralisation est presque

impossible. D'autres limitations viennent du fait que I'Çchantillon hdid vit en

hébergement, qu'il y avait peu de participants très âgés, que le nombre d'hommes et de

femmes est presque équivalent et que les caractéristiques sociod~mographiques sont

assez semblables. Certaines constatations sont toutefois petmises. L'EDG semble avoir

une tendance à surévaluer la dépression lorsque les pmonnes âgées ont des atteintes

cognitives et les troubles de mémoire plutôt qu'un manque d'attention semblent

responsables de la difficulté qu'ont les participants à rdpondre a certaines questions.

Conséquemment, certaines questions devraient être remaniées pour faciliter la tâche à ces

individus. Des auteurs (Gilley & Wilson, 1997) ont proposé l'utilisation d'une source

d'information collatérale pour éviter les effets des troubles cognitifs sur le test. Des

études de validation avec des sources autres que le participant répondant au test, un

membre de la famille par exemple, sont nécessaires p u r établir si ce moyen peut contrer

la baisse de validité du EDG en présence d'individus cognitivement défavorisés.

Également, des études explorant les différents types de mémoire (mémoire à coun

terme, à long terme, de travail, métamémoire, etc.) en cause Ion de la passation d'un

questionnaire sont primordiales afin de déterminer les influences de cette capacité

cognitive et d'éliminer les individus qui ne peuvent effectuer ce genre de tâche.

L'association d'un test évaluant les fonctions cognitives en général (PEEM, GMS) avec

1 'échelle évaluant la dépression est pratique courante pour distinguer entre les incapacités

légères, moyennes ou sévères. Mais des tests plus spécifiques de mémoire pourraient

sauver du temps classant les individus comme aptes ou inaptes à passer le test.

Finalement, des recherches futures pourront établir si I'EDG est applicable aux

personnes très âgées (Weiss, Nagel & Aronson, 1986). Peu de validation à ce jour ont été

effectuées avec ces individus dû a la difficulté de recrutement des participants mais ce

segment de population est appelé a grossir et il sera important d'avoir des instruments

aptes à dépister la dépression en présence de troubles cognitifs. Comme le désir de plaire

et le besoin d'être aimé sont davantage rencontrés chez les personnes vieillissantes,

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surtout lorsque le réseau social diminue et que la solinde augmente, il serait dgalement

intéressant de vérifier l'influence de la penonne qui e f f a e la passation du test sur

I'amtude du participant.

4.1 Conclusion

Les caractéristiques de la dépression dant subjectives, l'utilisation d'échelles

d'autwvaluation est de plus en plus courante pour l'investigation des symptômes. Avec

1s vieillissement de la population entraînant uw augmentation du segment de population

ayant des troubles cognitifs, il est important d'avoù des outils gui permettent à la fois

d'identifier la dépression chez les personnes atteintes de troubles cognitifs et de

différencier les symptômes de la dépression par rapport à cew des troubles cognitifs.

Comme il n'y a pas encore de test spécifique pour la dépression en présence d'atteintes

cognitives, quelques études de validation ont été entreprises sw les échelles d'auto-

évaluation de la dépression existantes.

Cette recherche a donc été instaurée suite aux recommandations de plusieurs

auteurs. Le but premier de cette étude qui était d'évaluer la sensibilité et la spécificité du

EDG en présence de personnes âgées ayant des atteintes cognitives légères à modérées a

dû être abandonné faute de participants dépressifs. Le second objectif de l'étude, évaluer

les qualités métriques du EDG toujours avec des participants iigés atteints cognitivement,

ne supporte pas la fidélité de I'EDG mais le nombre restreint de participants oblige à des

précautions dans l'interprétation des résultats et empêche la généralisation de ces

derniers.

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Tableau 1

Résultats des études comparent les indices de fidélité du EDG

Auteurs Échantillons Test Résultats

Yesavage et al. (1983) Communauté Consistance interne alpha = 0.94 Moitié-moitié = 0.94 Item-total = 0.56 (0.32 à 0.83) inter-item = 0.36

Test-retest Corrélation = 0.85 (1 semaine)

Brink et al. ( 1 985)

Kieman et al. ( 1986)

Lesher ( 1986)

Rapp et al. (1988)

Dunn et al. (1989)

Hébergement Test-retest Corrélation = 0.86 (2 heures)

Hébergement Test-retest Corrélation = 0.79 (6 mois)

Hébergement Consistance interne alpha = 0.99 Moitié-moitié = 0.84 Item-total = 0.34 (0.09 à 0.57) Inter-item = 0.35

Test-retest Corrélation = 0.94 (1 mois)

Médical Consistance interne alpha = 0.92

Communauté Consistance interne alpha = 0.9 1 Item-total = 0.48 (0.25 a 0.69)

(à suivre)

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Tableau 1 (suite)

Résultats des études comparant les indices de fidélité du EDG . ...

Auteurs hhantillons Test Résultats

Lyons et al., (1989) Chirurgie Comistsnce interne alpha = 0.88; 0.93

Test-retest Corrélation = 0.98 (1 5 jours)

Pamelee et al. ( 1 989)

Bourque et al. ( 1 990)

Ward et al. (1991)

Laprise et al. (1998)

Hébergement Consistance interne alpha = 0.9 1 Tr. cognitifs item-total = 0.48

(0.28 i 0.72)

Test-retest ( 1 mois)

Corrélation = 0.85

Communauté Consistance interne alpha = 0.84; 0.89

Test-retest Corrélation = 0.83 ( 1 mois) 0.70

Médical Consistance interne alpha = 0.90 Tr. cognitifs

Hébergement Test-retest (2 semaines)

Corrélation = 0.70

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Tableau 2

Sommaire des caractéristiques des participants et des résultats aux tests

Troubles cognitifs Absence de Tous les Troubles cognitifs participants

Homme IO 3 13

Femme 14 12 26

Marié 7 7 14

EDG 8.35 5.07 7.03

PEEM 15 26 19.23 +

Mémoire des Chi fiesdirect 3 -30

Mémoire des Chi fies-inverse 1 .70

Contrôle mental 2.48 4.20

Alpha 0.16 0.64

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Tableau 3

Résultats des moyennes et des test-t à chacune cies quedons du EDCi p u r les participants ayant des atteintes cognitives et les pariicipants cognitivement intacts.

Questions Troubles cognitifs Abence de t troubles cognitifs

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ANNEXE A

F O V DE CONSENTEMENT

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FO- DE CONSENTEMENT I

Je, soussigné, déclare avoir pris connaipsuce & l'objectif de cette étude qui est d'examiner

h p d o ~ n a n c e d'un instrrnnent évaluant niinneur.

Je comprrnâs que j'ai a répondre à quaûe questionnaires traitant sur diffétcnts aspects

comme l'humeur et la mémoire.

le comprends que la durée ne diplnrr pas 60 niinutes.

Je comprends que je n'ai pas à me déplacer puispue c'est hteniewer qui viendra a mon

lieu de risidcnct.

Je comprends qu'en pPrricipm& je n'en retire aucun bénéfice pcrsorine1. il nv a pas &

risque reconnu sauf peut-être & îa fatigue.

SC comprends que mon nom n'apparaît pas sur le qucstiomakc et qu'il est m p h é pu un code numérique pour préSeiver le caractère confidcntie1 et anonyme des ICI1SCipnements

que je foumirai et que ces mse@emcnts mant déüuits int fnil la recherche teminée.

le comprends que seul l'mttrvicwer a accèa ua damées du projet.

Je comprends que je suis h k d'acctpttt ou & refuser & participer a ce projet.

Je comprends que jc peux me disista cn tau! temps & CC projet et cc, arrrs subir &

préjudices.

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Suite aux infannations quim'ont été Qniéa et dmtj'aiplis comrriasrnct, je unueiis

librement à participer i cette étude dirigée par Jean Véz& R D . , prof-= à &ok & psychologie & I'uraveniti Lad , Q&cc.

Ie signe

L'intemiewer

Jean Veziai, Ph.D. Écok de psychologie

UnivcrsitéLava

p u e h Qc tct (418) 6562131 #5431

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ANNEXE B

ncm SIGNALETIQUE

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Les rnformut~ons quep vazs vovp &manakt do completor resteront confiakntielks et elles

ne servrront qu'à dresser le pr@ démogruphque des participanCr à cette étude. Une /os cene fiche signuf&~iquos remplie et umlysee, el& sera detmite.

1. "Quand ëtes-vm né(e)?" / -- 119-

%e

2. "Quel est votre stuhtt matrimonid acîzîel? f i

O Cehibataire (passer au #4) 4 SepvC

1 Marié( e) 5 VeWVcuve 2 Conjoint de f&t 6 Airtrc

3 Divorcé(e) 7 Ncsaitpas

3. "L)epuss combien de temps êtes-vous : mîuië(e) /veuf (veuve) / sépuré(e) / divorcé(e) ? "

1 Annks: ou Mois: 2 Ne sait pas

4. "Corn bien d'unnées &&de met-wus complétées?" 1 Amies: 2 Ne Spt pas

5 , "Quel est votre revenu fmilial brut (rnanî impdl)?"

1 Revenu: S 2 Nesiitpas

6. "Est-ce que votre rewm annuel comble var primpaxx besoim?"

1 très maisant 2 moyennement sathfiaisrnt 3 trèsirwatisfaisrnt

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7. "Est-ce que vlnu vivez seul(e) ou i ly a quelqukn d'autre qui hobite avec vw?" 1 Oui 2 Nm-vitml

8. 'Four quelles ~ O I S O ~ ~ Z - V Y A I S cessé de trmuiiièr?" 1 Ketraitti(e) 2 RobIimcs de santé

3 A m s obiiga&m familiales 4 h k E pied, congédiement 5 .4um

9. "Comment hafwz-vous vobo etot P santé général à l'heure actuelle?" 1 = exceilent 2=amczbon 3 = h 4 = mauvais

10. "Est-ce que votre santé est préseniement meilleure, d peu près pareille ou pire

qu'il y a un un?"

1 = meilleure 2 = a p n , P g ~ c 3= pirc

1 1. "Dons queik mesure w*9 ennuis de smté vous empèchent-iilr de fdre ce quo voyc

voulez faire?"

1 = pas du tout 2=unpeu 3=kurcoup

12. ' t - tvez-vm vécu un èvinemrnt importafit depuis vutre visite chez le néciecin (ex. :

mortalaie, maladie d'un proche) ? " OUI NON

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ANNEXE C

ÉVALUATIOK DE L ' U T I L ~ D'UNE ECHELLE DE DEPRESSION EN PRESENCE DE DÊFICIT C W N ~

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Évaluation de l9iidîitC d'une échdk de diprarion en priwicc de dilkit eopltü

Identification : :

DMic# cognitif

b

Diagnostic difinitif ni 19-- D b p d ~ :

Diagnostic retenu:

Dépressions Anticidcas & dépression oui aon Tnide?

Nombre d'dpuadt A a a C t A s r r U ~

PartiCulari*:

Antidéprcsscurr~Uemc~~t? Oui Non Auue psychoarape: Dcpoir:

Autre psychompe: Depiir:

Symptomrtologie rctiieûe

Information provient

Sommeil: Ad-t

Appétit: Adéquat

Perte & poids

Dimiad

Auorneabc Oui Non

Guy Lacombc

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Évaluation de I'utllitd d'one k h l k de d4pre8skn en prbact de dC1#t copiitiî

Identifkcation : : Olac f /1999

Aa&b,aie CompItte m Libi& ûii Non Source & ptririir: Priirircipirh:

oui Non

Oui Non

Oui Non

Oui Non

Oui Non

Oui Non

09i Non

Oui Non

Oui Non

Oui8 Non

oui Non

oui* Non . Oui' Non

ConcIusion clinique:

Diagnostic retenu:

Pour B)D)E), La rCpoasc Oui que ie ai* est mcmC.

Guy Lacombe

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Choisissez la réponse exprimant le mieux comment vous vous sentiez au cours & la semaine passée.

Eies-vous fondamentalement satisfait-e de la vie que vous menez?

Avez-vous abandonné un grand nombre d'activités et d'intérêts?

Est-ce que vous ressentez un vide dans votre vie?

Vous ennuyez-vous souvent?

Voyez-vous l'avenir avec optimisme?

Etes-vous préoccupé-e par des pensées dont vous n'amivez pas à vous défaire?

Avez-vous la plupart du temps un bon moral?

Craignez-vous qu'il vous arrive quelque chose de grave?

Etes-vous heureuxheureuse la plupart du temps?

Eprouvez-vous souvent un sentiments d'impuissance?

Vous arrive-t-il souvent de ne pas tenir en place, de vous impatienter?

Préférez-vous rester chez vous au lieu de sortit pour entreprendre de nouvelles activitbs?

Etes-vous souvent préoccupé-e par l'avenir?

Avez-vous l'impression d'avoir plus de problèmes de mémoire que la majorité des gens?

Pensez-vous qu'il est merveilleux de vivre à l'epoque actuelle?

Vous sentez-vous souvent ûiste et &prime-e?

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

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Vous sentez-vous plutôt inutile dans votre Ctat actuel? OUI

Le passé vous préoccupe-t-il beaucoup? OUI

Trouvez-vous ln vie passionnante? OUI

Avez-vous de la difficultk entreprendre de nouveaux projets? OUI

Vous sentez-vous plein-e d'energie? OUI

Avez-vous l'impression que votre situation est désespérée? OUI

Pensez-vous que la plupart des gens vivent mieux que vous? OUI

Vous mettez-vous souvent en colère pour des riens? OUI

Avez-vous souvent envie de pleurer? OUI

Avez-vous de la difficulté à vous concentrer? OUI

Etes-vous heureudheureuse de vous lever le matin? OUI

Préférez-vous éviter les rencontres sociales? OUI

Avez-vous de la facilité à prendre des decisions? OUI

Vos pensées sont-elles aussi claires que par le passe? OUI

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

NON

0 Paul Bourque universite de Moncton et Jean Vtzina université Laval (1988)

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C O ~ O L E MENTAL &MO- DES CHIFFRES

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- c 0.V R ~ L E >IE'iT.AL - Jrninirirer tous les items

I 4 I 1 Item

l . ' d ~ s e c . ) 20 19 18 17 16 15 14 13 12 1

1 1 1 0 9 8 7 6 5 4 3 2 1

7 O O s e c . ) A B C D E F G H I I K L M

Amiter après ichec aux deux essais d'un méme item. Administrer les ; DES deux essais de chaque item. rnèrne si Ic pnrnier essai est &hou&. 1

25 28 3 1 34 37 40

Max. = 6 rotai

Temps

i

rotai ordre Mu*t dinct l 2 I

Emurs

Note 2.1.0

I

ORDRE D[RECï

Note 2. 1 ou O

[rem

ORDRE IWERSE Administrer l'ordre inverse, m€me si le sujet a &hou6 A l'otdn d k t . _.

Item I ESSAI I 1 RE !I ESSAI II I RE Note

2. 1. O I . 1 5-1 i 4 . 4-9-3

3. 13-8-14 4. 1 6-2-9-7-2 5 . i 7-1-5-2-8-6 6. 1 4-7-3-9-1-2-4

1. 1 6 - 2 - 9 2. 1 5-4- 1-7 3. 1 3-6-9-2-5

ESSAI [

1 1

!

3-7-5 8-3-9-6 6 9 4 7 - 1

R E ESSAI II

3-8 5-2-6 1-7-9-5 4-84-2-7 8-3- 1-9-64 8- 1-2-9-3-65

Max. = 12 Total ordre inverse

WE

.Mat Torzl = 3