curriculum vitae de christophe bouriau - 2l2s.univ...

17
1 Curriculum vitae de Christophe Bouriau Né le 29 janvier 1966 à Poitiers Adresse : 28 rue Henri Déglin, 54 000 Nancy Tél : 06 73 49 07 06 e-mail : [email protected] Professeur des Universités en philosophie, Université de Lorraine. Directeur du département de philosophie de Metz. Membre du Laboratoire lorrain de sciences sociales. Membre associé du laboratoire d’Histoire des sciences et de philosophie, Archives Poincaré (UMR 7117) 1. Diplômes -2008 : Thèse d'habilitation à diriger les recherches, parrainée par Gerhard Heinzmann : « Lectures néokantiennes : de l'imagination à la fiction » (Nancy). -1996 : Thèse de doctorat dirigée par Jean-Luc Marion : « La fonction critique de la sensibilité chez Descartes et Kant » (Paris-IV Paris-Sorbonne). -1991 : DEA de philosophie : « L’imagination productrice », sous la direction de Jean-Luc Marion (Nanterre). -1990 : CAPES et Agrégation de philosophie (Paris X-Nanterre). -1988 : Maîtrise de philosophie : « La beauté se suffit-elle à elle-même ? », sous la direction de Pierre Magnard. -1986 : Licence de philosophie (Poitiers). -1985 : Licence d’allemand et première année de droit (Poitiers). -1982-1984 : Lettres supérieures au lycée Camille Guérin (Poitiers). -1982 : Baccalauréat littéraire (Rochefort sur mer) 2. Parcours professionnel -2014 : Professeur des Universités et Directeur du département de philosophie de Metz -de 2012 à 2014 : Responsable du Master enseignement de philosophie de l’Université lorraine. -de 2005 à 2013 : Directeur du département de philosophie de Nancy. -2001 : Maître de Conférences à l’Université Nancy 2. -2000-2001 : Détachement au CNRS comme chercheur associé (UPRESA 5037) -1995-2000 : Professeur agrégé dans différents lycées techniques et classiques (dans le Loiret). Co-responsable du club d’échecs du lycée Maurice Genevoix à Ingré (1997-2000). -1991-1995 : ATER à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Co-responsable de la commission pédagogique de l’UFR. -1990-1991 : Professeur agrégé de philosophie au lycée Augustin Fresnel à Caen. -1986-1987 : Bibliothécaire du département de philosophie de Poitiers. -été 1984 : Employé stagiaire chez Schlumberger (Heidelberg). Programmation des mémoires pour les compteurs d’électricité ; travail de bureau.

Upload: lethuan

Post on 10-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  1  

Curriculum vitae de Christophe Bouriau Né le 29 janvier 1966 à Poitiers Adresse : 28 rue Henri Déglin, 54 000 Nancy Tél : 06 73 49 07 06 e-mail : [email protected] Professeur des Universités en philosophie, Université de Lorraine. Directeur du département de philosophie de Metz. Membre du Laboratoire lorrain de sciences sociales. Membre associé du laboratoire d’Histoire des sciences et de philosophie, Archives Poincaré (UMR 7117)

1. Diplômes -2008 : Thèse d'habilitation à diriger les recherches, parrainée par Gerhard Heinzmann : « Lectures néokantiennes : de l'imagination à la fiction » (Nancy). -1996 : Thèse de doctorat dirigée par Jean-Luc Marion : « La fonction critique de la sensibilité chez Descartes et Kant » (Paris-IV Paris-Sorbonne). -1991 : DEA de philosophie : « L’imagination productrice », sous la direction de Jean-Luc Marion (Nanterre). -1990 : CAPES et Agrégation de philosophie (Paris X-Nanterre). -1988 : Maîtrise de philosophie : « La beauté se suffit-elle à elle-même ? », sous la direction de Pierre Magnard. -1986 : Licence de philosophie (Poitiers). -1985 : Licence d’allemand et première année de droit (Poitiers). -1982-1984 : Lettres supérieures au lycée Camille Guérin (Poitiers). -1982 : Baccalauréat littéraire (Rochefort sur mer)

2. Parcours professionnel -2014 : Professeur des Universités et Directeur du département de philosophie de Metz -de 2012 à 2014 : Responsable du Master enseignement de philosophie de l’Université lorraine. -de 2005 à 2013 : Directeur du département de philosophie de Nancy. -2001 : Maître de Conférences à l’Université Nancy 2. -2000-2001 : Détachement au CNRS comme chercheur associé (UPRESA 5037) -1995-2000 : Professeur agrégé dans différents lycées techniques et classiques (dans le Loiret). Co-responsable du club d’échecs du lycée Maurice Genevoix à Ingré (1997-2000). -1991-1995 : ATER à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Co-responsable de la commission pédagogique de l’UFR. -1990-1991 : Professeur agrégé de philosophie au lycée Augustin Fresnel à Caen. -1986-1987 : Bibliothécaire du département de philosophie de Poitiers. -été 1984 : Employé stagiaire chez Schlumberger (Heidelberg). Programmation des mémoires pour les compteurs d’électricité ; travail de bureau.

  2  

3. Publications a) Ouvrages -2015 À paraître : Nietzsche et la Renaissance, Puf, collection « philosophies », en 2015. -2013 Schopenhauer, Paris, Belles Lettres, 2013, (184 p.). -2013 Le comme si. Kant, Vaihinger et le fictionalisme, Paris, Cerf, 2013 (245 p.). Cet ouvrage correspond à la version très remaniée de mon mémoire d’HDR. -2007 Qu’est-ce que l’humanisme ?, Paris, Vrin, 2007 (128 pages) -2003 Qu’est-ce que l’imagination ?, Paris, Vrin, 2003 (128 pages). Réédition 2006. -2003 Kant, Paris, Hachette, 2003 (189 pages) -2000 Lectures de Kant : le problème du dualisme, Paris, PUF, (128 pages). Réédité dans l’ouvrage collectif La philosophie de Kant, « Quadrige manuels », PUF, 2003 (p. 527-617). -2000 Aspects de la finitude : Descartes et Kant, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, (214 pages). Cet ouvrage correspond à la version remaniée de ma thèse de doctorat. -1996 La fonction critique de la sensibilité chez Descartes et Kant, Lille, atelier national de reproduction des thèses de Lille (309 pages). Ce livre correspond à la version initiale de ma thèse de doctorat. b) Traductions d’ouvrages -2013 Les fictions du droit : Kelsen lecteur de Vaihinger. Textes traduits et présentés par Christophe Bouriau, éditions de l’ENS Lyon, « La croisée des chemins », 2013 (100 p.). -2013 Nouvelle édition revue et corrigée de ma traduction du livre de Hans Vaihinger parue en 2008. -2008 Traduction, notes et préface de Hans Vaihinger : La philosophie du comme si. Système des fictions théoriques, pratiques et religieuses, sur la base d’un positivisme idéaliste. Avec un annexe sur Kant et Nietzsche (édition populaire de 1923), Paris, Kimé, Cahier spécial 8 de Philosophia Scientiae (339 pages). -2005 Traduction et édition bilingue de Jean-François Pic de la Mirandole : De l’imagination / De imaginatione, avec notes et commentaire, et une préface de Pierre-François Moreau, Chambéry, éd. Comp’Act, coll. « Bibliothèque volante », 2005 (157 pages). -2004 Traduction de Reinhard Lauth : La conception cartésienne du système de la philosophie, Paris, Champion, 2004 (268 pages). c) Éditions scientifiques d’ouvrages -2016 Co-éditeur, avec Oliver Schlaudt, d’un ouvrage collectif à paraître chez Kimé, dans un Cahier spécial de Philosophia Scientiae : Nouvelles contributions à l’histoire du kantisme (titre provisoire). Voici l’appel à contributions :

Le but de ce numéro est d’enrichir notre connaissance de l’histoire du post- et néokantisme en présentant des figures de ces courants ayant joué un rôle non négligeable dans l’histoire de la philosophie. De nombreux travaux ayant déjà été consacrés à l’idéalisme allemand (Fichte, Schelling, Hegel), ainsi qu’au néokantisme de l’école de Marbourg et de celle de Heidelberg, nous nous intéressons plus spécialement aux post- et néokantiens extérieurs à ces courants de pensée, dont l’itinéraire intellectuel passe par une réappropriation de Kant, pouvant les conduire, pour certains d’entre eux, à réformer le criticisme sur certains points importants (par exemple, Schopenhauer, Fries, Lange, Renouvier, Helmholtz, Peirce, Riehl, Vaihinger, Couturat, etc.

  3  

-2015 À paraître. Co-éditeur, avec Jean-Christophe Merle, d’un ouvrage collectif à paraître chez Kimé, dans la collection Philosophie et épistémologie : Perspectives philosophiques sur les fictions. -2011 Co-éditeur, avec Jean-Charles Banvoy et Bernard Andrieu, de l’ouvrage collectif : Schopenhauer et l’inconscient, Presses Universitaires de Nancy, 2011. -2011 Co-éditeur, avec Catherine Dufour et Philippe Lombard, de l’ouvrage collectif : L'espace et le temps. Approches en philosophie, mathématiques et physique, Philosophia Scientiae, 15 (3), (254 pages). J’ai rédigé la préface en collaboration avec Christophe Chatelain et Philippe Lombard. -2008 Direction et préface de l’ouvrage collectif Normes et santé, Philosophia Scientiae, 12 (2), 2008 (227 pages). -2006 En collaboration avec Jean-Luc Marion, Michel Fichant, Olivier Dubouclez : Descartes en Kant, actes du colloque international organisé pour le bicentenaire de la mort de Kant, Paris, PUF, 2006 (551 pages). -2005 Jean-Francois Pic de la Mirandole, édition bilingue du De imaginatione : cf. supra traduction d’ouvrages. d) Articles -Chapitres d’ouvrages -2014 en collaboration avec Aude Mertens : « Schopenhauer : les lapsus des philosophes », in Le monde miroir de la langue, Céline Denat et Patrick Wotling (Éds), Reims, Épure, p. 103-120. -2014 : « L’humanisme de la Renaissance européenne » (26 p.) in Encyclopédie de l’humanisme méditerranéen, coordonnée par M. Houari Touati, Directeur d’études à l’EHESS. Lien internet :   http://www.encyclopedie-humanisme.com/?Humanisme-de-la-Renaissance. -2012 : « Schopenhauers Begriff des unbewußten Schlusses und seine Wirkungsgeschichte », in Schopenhauer und die Kultur, Ernst Wolfgang Orth et Peter Welsen (Eds), Würzburg : Königshausen & Neumann, 2012, p. 15-39. -2011 « Schopenhauer : les inférences inconscientes », in Schopenhauer et l’inconscient, C. Bouriau, J-C Banvoy, B. Andrieu (Eds), Presses universitaires de Nancy, 2011, p. 95-118. -2010 : « Hans Vaihinger : un pragmatisme ‘faible’ ? », in Construction. Festschrift for Gerhard Heinzmann, P-E Bour, M Rebuschi, L Rollet (Eds), London : College Publications, p. 443-453. -2010 « La philosophie du 'comme si' : Hans Vaihinger et Henri Poincaré », in Lambertiana, Hommage à Jacques Lambert, S. Roux et P.-E. Bour (Eds), n° hors série de Recherches sur la philosophie et le langage, Vrin, 2010, p. 237-258. -2009 « Vaihinger and Poincaré: An Original Pragmatism? », in The Significance of the Hypothetical in the Natural Sciences, M. Heidelberger and G. Schiemann (Eds), De Gruyter, 2009, p. 221-250. -2007 « Conatus spinoziste et volonté schopenhauerienne » in : Spinoza au XIXe siècle, A. Tosel, P.-F. Moreau et J. Salem (Éds.), Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, pp. 163-180. -2006 « La valeur de la métamorphose : Nietzsche, Pic de la Mirandole, Montaigne », in : Nietzsche et l'humanisme, P. Caye, Y. Constantinidès, T. Gontier (Eds), Revue Noésis, n°10 (automne 2006), Paris, Vrin, pp. 73-92. -2006 « La simplicité en question », in : Descartes en Kant, M. Fichant et J.-L. Marion (Eds), Paris, PUF, 2006, pp. 299-319.

  4  

-2004 « Propos sur la mémoire des joueurs d’échecs », introduction à la réédition de : Alfred Binet, Psychologie des grands calculateurs et joueurs d’échecs (1894), Paris, L’Harmattan, 2004, pp. XXXVII-XLI . -2002 « L’imagination productrice : Descartes entre Proclus et Kant », in : L’imagination au XVIIe siècle, P. Ronzeaud (Ed), Littératures classiques, n° 45, printemps 2002, pp. 47-62. -1996 « La fonction critique de la sensibilité chez Descartes et Kant », in : Kant et la pensée moderne : alternatives critiques, Charles Ramond (Ed), Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, pp. 81-111. Cet article correspond à un résumé de ma thèse de doctorat. -Articles de revues -2010 « Dignité humaine et imagination selon Montaigne », in L'imagination / la fantaisie de l'Antiquité au XVIIe siècle, N. Corréard, A. Vintenon, C. Pigné (Eds), revue en ligne Camenae n° 8, décembre 2010, pp. 1-17. -2008 « Nietzsche et la réappropriation des normes de la Renaissance », Philosophia Scientiae, 12 (2), 2008, pp. 51-63. -2006 « De Pic de la Mirandole à Montaigne : vers un certain humanisme », L'enseignement philosophique, n°3, janvier-février 2006, pp. 3-18. -2006 « Petite typologie des fictions » in : Les fictions de la science, Hors-série Sciences et avenir, juillet/août 2006, pp. 77-78. -2005 « Vaihinger et la valeur des fictions », in : Fiction théorique, F. Vermandel (Ed), Cahiers Thématiques, n° 5, Éditions de l’école d’architecture et de paysage de Lille, sept. 2005, pp. 20-32. -2005 « Descartes est-il relativiste en morale ? », revue XVIIe siècle, janvier 2005, n° 226, pp. 69-83. -2002 « Les deux premiers paralogismes : Kant cartésien ? », Philosophie, n° 74, juin 2002, pp. 75-87 -2002 « Schopenhauer face à la chose en soi », Archives de philosophie, tome 65-cahier 3, juillet-sept. 2002, pp. 503-518. -2002 « Lange face au dualisme kantien de la matière et de la forme », in : Un autre XIXe siècle allemand, Revue de métaphysique et de morale, n° 3, juillet-sept. 2002, pp. 375-389. -2000 « Nietzsche lecteur de Kant », in : L’Enseignement Philosophique, n° 6, juillet-août 2000, pp. 18-28. -1998 « Jean-François Pic de la Mirandole : l’imagination entre ciel et terre », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, n° 4, oct.-déc. 1998, pp. 463-482. -1996 « Descartes est-il un penseur critique ? Quelques réflexions », in : Les études philosophiques, 1-2, janvier-juin 1996, pp. 177-187. -1996 « L’imagination au secours de Malebranche », in : Philosophie, n° 49, mars 1996, pp. 84-95. -Traductions d’articles -2014 Walter Scholz, « Conventionalisme critique et philosophie du comme si » (1924), présentation et traduction, in Hugo Dingler et l'épistémologie pragmatiste en Allemagne, Philosophia Scientiae, vol. 18, cahier 2, p. 75-92 -2014 « Rudolf Carnap, Moritz Schlick et Hermann Weyl : comptes rendus sur Hugo Dingler, Physik und Hypothese (1921) », textes traduits par Christophe Bouriau en collaboration avec Gerhard Heinzmann et Oliver Schlaudt, Philosophia Scientiae, vol. 18, cahier 2, p. 67-74.

  5  

-2013 Hans Vaihinger, « Une controverse française sur la vision kantienne de la guerre. Avec un mot touchant la conférence sur la paix », traduction et présentation par O. Schlaudt et C. Bouriau, Philosophie, 2013, n° 120, pp. 3-21. -2010 Hermann von Helmholz, « Sur le voir humain » (1855), traduction revue par Alexandre Métraux, avec une préface de A. Métraux et C. Bouriau, Philosophia Scientiae, 2010, vol. 14, cahier 10, p. 13-35. -2005 Hans Vaihinger. Présentation et traduction du chapitre XXVI de Die Philosophie des Als Ob (édition populaire de 1923) : « La méthode de correction des écarts arbitraires ou méthode des erreurs antithétiques », Philosophia Scientiae, 2005, vol. 9, cahier 1, pp. 175-192. -2005 Hermann von Helmholz, « Déduction et induction », Philosophia Scientiae, vol. 9, cahier 1, 2005, pp. 73-81. -2005 Hermann von Helmholz, « Sur l’ambition de vulgariser la science », préface de Jacques Bouveresse, Philosophia Scientiae, vol. 9, cahier 1, 2005, pp. 59-71. -2003 Hermann von Helmholz, « Les faits dans la perception », préface de Gerhard Heinzmann, Philosophia Scientiae, vol. 7, cahier 1, 2003, pp. 49-78. -Divers : cours publiés, recensions, articles de dictionnaire, films. -2014 : Contribution à un film réalisé par Philippe Thomine sur le rôle de l’imagination dans la démarche théorique : ma partie consiste en une conférence de 25 minutes consacrée au « faire comme si » et au fictionalisme dans les champs de l’esthétique, des sciences (exactes et humaines), de la philosophie de la religion : http://videos.univ-lorraine.fr/index.php?act=view&id_col=107 -2011 recension de Thomas Kisser (éd.), Metaphysik und Methode. Descartes, Spinoza, Leibniz im Vergleich, Studia Leibniziana SH-39, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2010. Bulletin cartésien. -2007 Cours pour l'oral de l'agrégation de philosophie 2008 : Kant, Critique de la raison pure, Vanves : éditions du CNED, (95 p.). -2007 recension de Sarah Hornäk, Spinoza und Vermeer. Immanenz in Philosophie und Malerei, Würzburg, Verlag Königshausen & Neumann, 2004 : Bulletin spinoziste, n°4, 2007. -2007 Articles ‘imagination’, ‘intuition’, in : Dictionnaire d’esthétique et de philosophie de l’art, Jacques Morizot et Roger Pouivet (Dir.), Paris, Armand Colin, 2007. -2006 recension de Kazuhiko Yoshida, Vernunft und Affektivität. Untersuchungen zu Spinozas Theorie der Politik, Königshausen & Neumann, Würzburg 2004 : Bulletin spinoziste, n°4, 2006. -2005 Corrigé d’explication de texte sur Heidegger (préparation à l’écrit de l’agrégation), Vanves, CNED, 2005 (11 pages). -2004 recension de Alain Boyer, Hors du temps, Un essai sur Kant, Paris, Vrin, 2001 : Les Études philosophiques, n°2, 2004, pp. 278-281. -2003 Articles ‘impératif catégorique/impératifs hypothétiques’, ‘règne des fins’, ‘pessimisme’ in : Grand Dictionnaire de la Philosophie, Michel Blay (Dir.), Paris, Larousse, 2003. -2001 recension de Manfred Walter, Baruch de Spinoza. Lebensbeschreibungen und Dokumente, Felix Meiner Verlag, Hamburg 1998 : Bulletin spinoziste, n°2, 2001. -2001 recension de Reinhard Lauth, Descartes’ Konzeption des Systems der Philosophie, Fromann-Holzboog Verlag, 1998 : Bulletin cartésien, n°1, 2001. -2000 recension de Christophe Giolito, Histoires de la philosophie avec Martial Gueroult, Paris, L’Harmattan, 1999 : Revue philosophique, n° 3, 2000.

  6  

Participation à des colloques, journées d’étude, séminaires (depuis 2008) -16 octobre 2014 : « L'intuition et la chose en soi, un couple problématique », dans le cadre du colloque que j’organise avec les Archives Poincaré : « Les grands lecteurs de Kant : l’intuition en question ». -22 mai 2014 : « Schopenhauer théoricien de l'inconscient », dans le cadre des journées des doctorants organisées par les Archives Poincaré. -novembre 2013 : participation au séminaire de Patrick Wotling à Reims, avec une conférence intitulée : « Schopenhauer : l’éloquence des erreurs. » -septembre 2013 : participation à la journée d’étude : « Une autre réception de la Critique de la raison pure », avec une conférence sur : « Vaihinger lecteur de la première Critique » -15 et 16 novembre 2012 : Journées sur « Le fictionalisme. Éléments sur son histoire et sa portée philosophique », salle internationale de la maison des Sciences de l'homme à Nancy. Ma conférence : « Le ‘comme si’ de Hans Vaihinger : une approche critique. » -juin 2012 : participation au festival du film du chercheur au parc de la pépinière de Nancy : avec mon collègue Philippe Lombart (Nancy 1/Archives Poincaré) nous avons commenté deux courts-métrages réalisés par Philippe Thomine : « L’univers est-il mathématique ? », « La frontière entre science et non science ». Mon intervention a essentiellement porté sur Karl Popper et son critère de démarcation. -5 mars 2012 : Conférence au lycée Jean XXIII de Montigny-les-Metz : « Le critère de la dignité humaine en question ». -23 novembre 2011 : participation à la journée d’étude : « Hans Kelsen, cent ans après », organisée par l’UFR de droit de l’Université Cergy-Pontoise. Ma conférence : « Le statut fictionnel de la norme fondamentale : Kelsen lecteur de Vaihinger. » -29 septembre 2011 : participation au colloque « Mythologie du corps du surhomme et volonté de puissance, du héros Grec à Capitaine America », organisé par le centre culturel « Totem » au Museum Aquarium de Nancy. Ma conférence : « Du surhomme de Nietzsche au premier Superman. » -25 mars 2011 : Conférence au lycée Jean XXIII de Montigny-les-Metz : « L'imagination dans la philosophie du ‘comme si’. » -17 mars 2011 : Dans le cadre des conférences organisées par l'Association des étudiants de philosophie de Nancy 2 : « L'inconscient : de Schopenhauer à Freud. » -18 février 2011 : Dans le cadre du PAF (plan académique de formation) : « La philosophie du comme si : sources, caractéristiques, portée historique. » -6 décembre 2010 : participation au Colloque international « Le pouvoir de l’imagination du 16e au 18e siècle », organisé dans le cadre du projet PEPS (projet exploratoire pluridisciplinaire) : « Imaginations », avec le soutien de l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) et du Centre de recherche du château de Versailles. « Dignité humaine et imagination selon Montaigne. » -11 juin 2010 : Colloque international « Schopenhauer et l'inconscient », organisé par le département de philosophie de Nancy 2, les Archives Poincaré et le département STAPS de Nancy 1 : « Schopenhauer : les inférences inconscientes. » -25 mars 2010 : Colloque "Espace-Temps" co-organisé par le laboratoire des Archives Poincaré, l'Institut Jean Lamour et l'Institut Élie Cartan, Université Nancy 1 : « Kant et Poincaré sur l'espace : deux conceptions opposées ou complémentaires ? » -18 janvier 2010 : dans le cadre du programme académique de formation (PAF) concernant l'agrégation interne de philosophie : « La distinction entre fictionalisme et pragmatisme : Hans Vaihinger et William James. » -15 septembre 2009 : Séminaire de l'Académie Helmholtz, Nancy : « Helmholtz : le rôle de l'inconscient dans la perception visuelle. »

  7  

-7 février 2009 : participation à la journée : « Hermann von Helmholtz, théoricien de la perception, philosophe de l'esprit », organisée par le groupe de recherche Execo (Paris I). Notre communication (préparée avec Gerhard Heinzmann) : « Le mythe de l'immédiateté perceptive. » -21 Novembre 2008 : Journée commune du MASTER Philosophie et rationalité (Nancy, Metz, Luxembourg) consacrée au thème de la métamorphose. Ma communication : « La puissance de métamorphose comme critère de la dignité humaine. » Organisation de colloques, journées d’étude (depuis 2010) -16 et 17 octobre 2014 : organisation, avec les Archives Poincaré, du colloque « Kant et ses grands lecteurs : l’intuition en question. » -26 septembre 2013 : organisation, avec les Archives Poincaré, d’une journée d’étude impliquant les membres du groupe de recherche international sur le néokantisme que je co-dirige avec Oliver Schlaudt et Pierre-Edouard Bour : « Une autre réception de la Critique de la raison pure ». Le but était de donner une image plus complexe de l’histoire de la philosophie allemande, faisant connaître certaines figures importantes historiquement dans la diffusion et la critique du kantisme, mais encore peu étudiées en France (par exemple H. Heine, A. Lange, A. Riehl, etc.) -15 et 16 novembre 2012 : organisation de deux journées d’étude : « Le fictionalisme : éléments sur son histoire et sa portée philosophique », avec les Archives Poincaré. Le but était de montrer que le « comme si » et l’usage des fictions décrit par Vaihinger intervenait dans de nombreux champs disciplinaires (sciences, littérature, architecture, droit, religion, pensée politique, etc.), et qu’il existait une réelle pertinence de « l’approche vaihingerienne par le comme si ». -10 et 11 juin 2010 : Organisation avec Bernard Andrieu et Jean-Charles Banvoy du Colloque international : « Schopenhauer et l’inconscient», avec le soutien des Archives Poincaré. Présentation analytique des travaux et activités

I. Travaux de recherche : 1. Qu’est ce que la finitude ? Ma première recherche, accomplie sous la direction de Jean-Luc Marion, s’est concrétisée par l’ouvrage précité Aspects de la finitude : Descartes et Kant (2000). Cette recherche portait sur la condition de l’homme en tant qu’être « fini. » Le propos était d’éclairer cette notion de finitude dans le champ de la connaissance. Je me suis efforcé à cette fin d’établir une filiation entre Descartes et Kant, en dépit des énormes différences qui séparent leurs doctrines respectives, en montrant que tous deux, certes par des moyens distincts, développent une théorie de la finitude qui interdit, pour l’homme, la prétention de parvenir à connaître les « choses en soi », ou encore, les choses telles que Dieu les connaît. Ce point commun les distingue des penseurs « dogmatiques » postcartésiens (Malebranche, Spinoza, Leibniz) et postkantiens (Hegel, Fichte, Schelling) qui prétendent pouvoir atteindre, par la raison pure, à une connaissance des choses telles qu’elles sont en elles-mêmes, ou encore recouper, sur certaines questions au moins, le point de vue de Dieu sur les choses. Pour tenter d’établir cette thèse, j’ai montré que la doctrine de la création des vérités éternelles, chez Descartes, avait pour conséquence l’idée que nous notre rationalité créée ne peut jamais prétendre connaître les choses comme Dieu les connaît. Bien que certaine, notre connaissance n’en demeure pas moins finie car elle ne peut prétendre s’imposer à

  8  

l’entendement de Dieu lui-même. Cette idée conduisait à remettre en cause la lecture habituelle qui est faite de Descartes comme penseur « dogmatique », prétendant connaître les choses en soi par la pure raison. Certes Kant pense la finitude différemment, comme la dépendance de la pensée à l’égard de l’intuition de type sensible, mais il aboutit comme Descartes à remettre en cause la prétention de connaître les choses en soi, telles qu’elles sont du point de vue de Dieu. J’ai également montré que Descartes, sur un certain nombre de questions, faisait déjà jouer à l’imagination un rôle positif et, pourrait-on dire, « critique » avant la lettre (sur la question des limites du monde et du nombre de parties de la matière, mais aussi sur les différences entre mathématiques et philosophie, notamment.) Cette première recherche m’a conduit à réfléchir sur le problème majeur légué par Kant à ses successeurs, celui du dualisme de la matière et de la forme, problème qui le conduisait à assigner à l’imagination productrice de schèmes un rôle médiateur fondamental entre les deux sources du connaître humain. Marque de notre infinité ou puissance productrice, l’imagination, comme l’a bien montré Heidegger, est en même temps la marque de notre finitude : ce qu’elle produit sert en effet à accueillir l’étant, qu’elle ne produit pas mais que nous recevons par les sens. Dans mon livre : Lectures de Kant. Le problème du dualisme (2000), mon objectif était de présenter les philosophies de Fichte, Schelling, Hegel, Cohen, Cassirer, Husserl, Heidegger, Nietzsche (en conclusion) comme autant de réponses différentes au problème du dualisme légué par Kant. Certains voient dans ce dualisme un problème théorique à surmonter par la construction d’un système unifié, accordant du reste un rôle majeur à l’imagination humaine (comme Hegel dans Foi et savoir), quand d’autres, tels Cassirer et Nietzsche, voient dans le dualisme le sens même de l’existence humaine : la matière inépuisable du réel, que nous devons ordonner sans cesse à nouveaux frais, nous incite à créer sans relâche, à l’aide de l’imagination guidée par l’intelligence, de nouvelles formes organisatrices, sans qu’aucune de ces formes ne puisse prétendre s’imposer définitivement. C’est là un autre façon, positive, de penser notre finitude : nous sommes heureusement condamnés à inventer sans cesse de nouvelles formes pour organiser ce qui vient perturber nos habitudes de pensée, ce qui s’offre (au moins provisoirement) comme un désordre, une anomalie, ou encore, pour parler comme Vaihinger, un « chaos ». On peut diviser les auteurs étudiés dans l’ouvrage entre ceux qui voient dans le dualisme une malédiction que seul un « système » unifié du savoir peut résoudre, et ceux qui au contraire y voient une chance et un sens pour l’existence humaine. J’ai prolongé ma réflexion sur l’héritage de Kant par une enquête sur le lien entre l’imagination et le « faire comme si », expression omniprésente chez Kant mais peu étudiée. Ceci m’a conduit à une seconde ligne de recherche, centrée sur le fictionalisme de Hans Vaihinger. 2. Imagination et « faire comme si » Dans son ouvrage La philosophie du comme si (1911), le néokantien Hans Vaihinger souligne que l’imagination est également impliquée chez Kant dans le « faire comme si », et que « l’approche par le comme si » traverse l’ensemble de son œuvre (elle apparaît en effet dès les deux sections formant l’appendice à la « Dialectique transcendantale »). Sommairement résumée, « l’approche par le comme si » épouse la forme suivante : j’imagine ou je feins que A est B, tout en sachant que A n’est pas B ou encore que rien n’atteste que A est B. Autrement dit, je fais comme si A était B, car cette feintise me permet d’atteindre des fins (théoriques, pratiques, existentielles) qu’il me serait difficile voire impossible d’atteindre par une autre voie. Par exemple, comme nous y enjoint Kant, nous pouvons raisonner « comme si » la nature était l’œuvre d’un Auteur intelligent (en vue de systématiser nos connaissances) ou encore « comme si » elle obéissait à un déterminisme universel (afin

  9  

d’éviter le recours à des causes surnaturelles) : l’emploi de ces propositions, dont on feint ici provisoirement la validité, se justifie non pas par des raisons théoriques (il s’agit de propositions métaphysiques indémontrables), mais par leur fécondité heuristique (justification que Vaihinger qualifie de « pratique »). Après avoir traduit la version abrégée de La philosophie du comme si de Vaihinger (édition de 1923), j’ai rédigé un livre manifestant les sources allemandes (Kant, Schopenhauer, Lange), ainsi que la postérité de la philosophie du « comme si ». Cette postérité fut assurée principalement par des auteurs de langue allemande (Carnap, Adler, Kelsen). Ce livre intitulé Le comme si. Kant, Vaihinger et le fictionalisme, est paru en janvier 2013 aux éditions du Cerf. -Voici quelques recensions en ligne de cet ouvrage : http://www.laviedesidees.fr/La-philosophie-du-comme-si.html http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/148381 http://www.nonfiction.fr/article-6432-faire_comme_si.htm Un article lui a été consacré dans Philosophie Magazine : http://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/le-comme-si-kant-vaihinger-et-le-fictionalisme-7002 Un autre dans le numéro de La quinzaine littéraire du 15 mai 2013 : « Le faux au service du vrai », p. 21. -Par ailleurs France culture a consacré une émission à l’ouvrage : http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-le-comme-si-kant-vaihinger-et-le-fictionalisme-2013-03-14 Ce travail sur Vaihinger m’a conduit à m’intéresser à un aspect des sciences humaines, touchant l’usage que font ces disciplines des termes de « fiction », d’« hypothèse », de « principe » et de « convention ». Une partie de l’ouvrage consiste en ce qu’on pourrait nommer une épistémologie des sciences humaines visant à clarifier la valeur exacte de ces différents outils théoriques. Il arrive en effet que de simples principes méthodologiques soient interprétés comme des hypothèses, ou encore que de simples fictions soient changées en hypothèses, ce qui engendre à chaque fois des confusions théoriques. Par exemple, Vaihinger souligne qu’il ne faut pas interpréter la proposition d’Adam Smith dans La richesse des nations : « l’homme est motivé uniquement par le profit », comme une hypothèse prétendant à la vérité, mais comme un simple axiome fictionnel qui sert de point de départ à l’élaboration des lois des échanges commerciaux. Mon enquête sur le « comme si » et le fictionalisme a trouvé un prolongement dans trois nouveaux ouvrages, dont deux sont déjà parus : a) Kelsen lecteur de Vaihinger. Présentation et traduction de deux articles de Kelsen sur les fictions du droit, ENS éditions, 2013. Ce livre consiste en une présentation du rapport de Kelsen à Vaihinger, suivie de ma traduction de deux articles de Kelsen sur les fictions juridiques. Dans ma présentation, j’expose les points de la théorie vaihingerienne des « fictions » (ces « constructions imaginatives » sans corrélat réel), qui furent soit critiqués, soit exploités par Kelsen dans ses deux articles consacrés à Vaihinger. J’insiste surtout sur les distinctions systématiques qu’opère Vaihinger entre « hypothèse » et « fiction », distinctions sur lesquelles Kelsen se fonde lui-même pour redéfinir sa « norme fondamentale » comme « fiction » à partir de 1964. En nommant la norme fondamentale du droit positif « fiction au sens de Vaihinger », Kelsen entend échapper aux principales objections visant sa conception supposée réaliste de la norme fondamentale, qu’il qualifiait auparavant d’« hypothèse ». En

  10  

effet, l’hypothèse possède une prétention à la vérité (totalement absente de la fiction). Kelsen nous dit finalement : raisonnons comme s’il existait une norme fondamentale enjoignant de respecter les normes de la première Constitution, ou encore : imaginons que cette norme existe et qu’elle est valide ; à cette condition seulement, il devient possible de mettre un terme au processus régressif de validation des normes juridiques. Par ailleurs, mon enquête sur les sources de la « philosophie du comme si » de Vaihinger m’avait conduit, dans mon ouvrage Le comme si, à consacrer une section à Schopenhauer, comme source majeure de la conception adaptative et opportuniste de la connaissance soutenue par Vaihinger. Dans son Dialogue sur la religion, Schopenhauer présente les dogmes de la religion chrétienne comme un ensemble de « fictions utiles », servant à contrôler certaines passions. Par exemple la peur de l’enfer et l’espérance du paradis sont selon lui nécessaires pour endiguer les tendances égoïstes et violentes des hommes. Selon Schopenhauer, le sage n’est pas celui qui combat les croyances religieuses au nom de la raison universelle, mais celui qui, au contraire, s’attache à préserver cette « métaphysique du peuple » qu’est la religion au nom de la paix sociale, en se comportant (par ses gestes et ses paroles) comme si Dieu existait, comme si les dogmes étaient vrais. Cette conception est une critique virulente de la dimension anticléricale de l’Aufklärung, et marque la naissance (avec les écrits de Karl Friedrich Forberg légèrement antérieurs) de la « religion du comme si. » b) Schopenhauer, Les belles Lettres, 2013. J’ai souhaité prolonger mon travail sur Schopenhauer comme source de Vaihinger par un ouvrage dans lequel je me suis efforcé de manifester ce qui me paraissait le plus original et le plus fécond dans la pensée du pessimiste de Francfort : sa théorie de la subordination de notre pensée consciente aux affects et aux tendances émanant du vouloir-vivre, théorie qui renouvelle entièrement l’image de l’homme. Ce renversement coïncide avec l’émergence d’une théorie de l’inconscient très développée, dont Freud saura faire son miel. Contrairement à Freud, Schopenhauer ne substantive pas le terme d’inconscient, qu’il emploie toujours comme un adjectif. Ce qui est « inconscient », chez Schopenhauer, c’est l’impact exercé par nos affects et tendances sur notre pensée consciente. Inaugurant l’ère du soupçon, Schopenhauer engage une nouvelle manière de lire les textes philosophiques. Dans mon article en cours de réalisation : « Schopenhauer : l’éloquence des erreurs », présenté à Reims en novembre 2013 dans le séminaire de Patrick Wotling, je montre que Schopenhauer s’attache aux « erreurs » des philosophes (fautes d’orthographe, mot pris pour un autre, contradictions, etc.) moins pour les redresser, que pour y découvrir une intention cachée, parfois non assumée par leur auteur lui-même. S’engage ainsi une lecture interprétative visant à découvrir non seulement l’esprit derrière la lettre, mais encore l’intention inconsciente ou bien inavouée qui donne au texte son orientation. Dans ce même livre, je mets en lumière ce qui me semble être le motif premier de la philosophie schopenhauerienne : la question du mal (à distinguer du problème du mal, qui est de nature théologique). La question du mal a été délaissée à cause de l’optimisme chrétien, qui conduit à considérer le mal soit comme une apparence (par exemple Leibniz), soit comme la condition d’un plus grand bien (par exemple Hegel et la vertu du « négatif »). Le mal désigne pour Schopenhauer d’une part le mal commis, c’est-à-dire l’injustice, d’autre part le mal subi (la souffrance physique et psychique). Schopenhauer prend au sérieux la question de la souffrance, marque de notre finitude, et s’attache à proposer des voies pour l’atténuer (les voies de la libération préconisées étant l’expérience esthétique, la morale de la compassion et l’ascèse). Recensions du livre Schopenhauer : http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article501

  11  

Algérie News du lundi 10 mars 2014, p. 11 à 13 : http://www.algerienews.info/lapre-philosophe-du-vouloir/ Cet ouvrage a également donné lieu à une interview de 50 minutes sur RFI le 26 janvier 2014, dans l’émission « Idées » animée par Pierre-Édouard Deldique : Partie 1 : http://www.rfi.fr/emission/20140126-1-christophe-bouriau/ Partie 2 : http://www.rfi.fr/emission/20140126-2-christophe-bouriau/ Cette question de la souffrance, et notamment de la souffrance psychique, m’a conduit à étudier un psychologue qui fut lui aussi fortement marqué par la théorie des fictions et le « faire comme si » de Hans Vaihinger : le psychologue autrichien Alfred Adler. c) Les fictions du psychologue. Alfred Adler lecteur de Hans Vaihinger. Ouvrage en cours de réalisation. Éditeur pressenti : Cerf, collection « passages ». Ce livre souhaite montrer comment la théorie vaihingerienne des fictions a pu nourrir, jusqu’à un certain point, le traitement par Alfred Adler de sa propre problématique. Le problème central, qui me sert de fil conducteur pour explorer le parcours intellectuel d’Alfred Adler, est celui du critère de distinction, en psychologie, entre le comportement normal et le comportement pathologique de l’individu humain. L’originalité de Alfred Adler consiste à montrer que c’est à partir d’une certaine manière d’utiliser des fictions qu’il devient possible d’éclairer cette distinction. Je m’interroge d’abord sur ce qu’est une fiction selon Adler, et plus généralement sur le rôle essentiel que remplissent à ses yeux les fictions dans la vie de l’individu humain. De là, je me demande en quel sens la manière dont nous utilisons certaines fictions permet d’identifier une distinction essentielle entre le comportement dit normal et le comportement pathologique, aussi bien dans la vie ordinaire que dans la recherche scientifique (au sein de la communauté des chercheurs). Je suis alors conduit à explorer avec Adler les causes permettant d’expliquer la différence entre un usage « sain » et un usage « pathologique » des fictions, mais également les solutions envisagées pour guérir les individus victimes de cet usage pathologique, source de souffrances et de déceptions continuelles. Enfin, j’examine les conséquences que Adler tire de sa distinction entre le normal et le pathologique concernant la méthode scientifique en psychologie. Adler distingue entre une méthode « critique » et une méthode « dogmatique » qui reflète à ses yeux un rapport différencié aux outils théoriques reflétant la différence entre le normal et le pathologique. À travers ce parcours, je manifeste comment Adler s’est réapproprié originalement certains éléments de la « philosophie du comme si » de Hans Vaihinger, mais aussi des éléments issus d’autres philosophes (notamment Nietzsche) pour construire une psychologie individuelle à maints égards anti-freudienne. Cette ligne de recherche ancrée dans la thématique de la finitude m’a également conduit, dès l’origine, vers une seconde ligne d’investigation. En lisant le De dignitate hominis de Jean Pic de la Mirandole, j’ai réalisé qu’un aspect de notre finitude, à savoir notre imperfection, notre inachèvement, pouvait s’interpréter comme un atout par rapport aux autres vivants, même « supérieurs » (tels que les anges et Dieu). Contrairement à Dieu qui est achevé, l’homme, précisément parce qu’il est imparfait ou inaccompli, peut se transformer sans cesse. Sous l’angle de la métamorphose, l’infini est du côté de l’homme, la limitation du côté de Dieu qui, comme le souligne Pic ce la Mirandole, peut tout au plus, en Jésus, « revêtir

  12  

l’homme ». J’ai été conduit à repérer dans cette puissance de métamorphose un candidat sérieux au critère de la dignité humaine, ordinairement situé dans la « personnalité ». Je me suis demandé si à défaut de pouvoir définir l’essence de l’homme (entreprise dont Derrida a bien montré le caractère dangereux et néfaste, par exemple dans De l’esprit), il était néanmoins possible de cerner ce qui fait la dignité de l’être humain, ce qui le rend admirable et respectable. À mon sens la dignité propre à l’homme ne saurait résider dans le fait d’être une « personne », car la personnalité ne recoupe pas parfaitement l’humanité : 1) il peut exister des personnes non humaines ; 2) la notion de personne n’inclut pas tous les humains (l’embryon par exemple, est un humain mais n’est pas une personne). Mon enquête m’a donc conduit à une critique de la notion de personne, considérée aujourd’hui encore (en droit et en éthique) comme le critère de la dignité humaine. 3. Imagination et puissance de métamorphose : la question du critère de la dignité humaine En étudiant Jean Pic de la Mirandole ainsi que son neveu homonyme Jean-François, j’ai découvert qu’il existait un lien essentiel entre la question de l’imagination et celle du critère de la dignité humaine. J’ai traité cette question dans de nombreux articles cités dans ma liste de publication. Dans Qu’est-ce que l’humanisme ? (Vrin 2007), après avoir proposé une typologie des différentes formes d’humanisme, j’ai cherché à montrer que la dignité humaine ne résidait pas tant dans la « personnalité » (être une personne n’est pas une dignité proprement humaine, car il peut exister des personnes non humaines et, inversement, certains humains ne sont pas ou ne sont plus des personnes), que dans notre puissance illimitée et imprévisible de métamorphose. J’ai montré que cette puissance de métamorphose mobilisait la puissance de l’imagination (comme puissance de déprise de soi et de reconstruction de soi à la lueur de nouveaux projets), et qu’elle spécifiait l’être humain par rapport aux autres vivants (Dieu compris). Mon parti était d’éviter d’entrer dans le débat liberté/déterminisme en m’en tenant à une approche purement descriptive de l’être humain. En effet, dès qu’on commence à assigner cette puissance imprévisible de métamorphose à la liberté, on retombe dans une définition de l’homme comme « personne », et on exclue du coup de cette dignité les humains qui ne possèdent pas encore le pouvoir de décision (l’embryon, le nouveau-né) ou qui ne le possèdent plus, provisoirement ou définitivement (le comateux, l’handicapé profond, le sénile). Mon approche descriptive s’appuyait essentiellement sur des analyses de Jean-François Pic de la Mirandole (dont j’ai traduit le De Imaginatione de 1501 en français moderne) et de Montaigne. Dans ce même ouvrage Qu’est-ce que l’humanisme ?, j’ai montré que Nietzsche reprenait à son compte cette thématique de la dignité humaine comme puissance de métamorphose, mais en se démarquant nettement de l’esprit des auteurs renaissants par son souci de hiérarchiser les êtres humains en fonction de leur plus ou moins grande puissance d’adaptation, de transformation, et de création. Je prolonge actuellement cette recherche par un travail sur le rapport de Nietzsche à la Renaissance, qui ouvre à mes yeux des perspectives nouvelles sur ce qu’on peut nommer l’anthropologie nietzschéenne : Mon ouvrage en cours de réalisation Nietzsche et la Renaissance paraîtra dans la collection « philosophies » des PUF courant 2015. Il se divise en trois parties : 1) la période wagnérienne (1869-1876) : c’est Wagner, et non les renaissants italiens, qui assure aux yeux de Nietzsche une véritable re-naissance de la culture antique (de la première antiquité grecque) ; 2) la Renaissance comme période positive (1877-1886) : après sa rupture avec Wagner, Nietzsche s’intéresse aux « valeurs nobles » typiques de cette période, et il élabore l’idéal du surhomme en référence à ces valeurs ; 3) Ma dernière partie est critique : elle examine la « grande politique » de Nietzsche, comme réflexion sur les conditions politiques

  13  

de l’avènement du surhumain ; elle discute le parti pris nietzschéen de séparer les valeurs nobles de la Renaissance (grande santé, virtu, puissance de métamorphose et de création, indépendance d’esprit) des valeurs chrétiennes, thèse qui ne va nullement de soi, notamment chez Montaigne qui relie étroitement virtu et vertus chrétiennes ; elle examine enfin la thèse nietzschéenne d’une rupture entre Renaissance et Réforme. Ce travail sur Nietzsche m’a conduit, notamment à travers mes échanges avec Patrick Wotling, Professeur à l’université de Reims, à la ‘’découverte’’ suivante : chaque période de l’histoire (première et seconde antiquité, période romaine, moyen âge, renaissance, modernité, nihilisme contemporain) correspond chez Nietzsche à un certain type de rapport à vie. À partir des différentes phases de l’histoire de l’humanité, Nietzsche établit une typologie des humains, qui vaut du reste de manière anhistorique : par exemple, Nietzsche qualifie anachroniquement Goethe et Napoléon de « renaissants » parce qu’ils illustrent, à ses yeux, les traits typiques du grand homme de la Renaissance (conjuguant grande santé, virtu, puissance de création, indépendance d’esprit). Nietzsche arrache l’adjectif renaissant à sa dimension strictement historique en le faisant fonctionner comme un type anthropomorphique. Un « renaissant », c’est avant tout un certain type d’humain (très proche à ses yeux du surhumain). Dans le même sens, avant sa rupture avec Wagner, Nietzsche déclare que le musicien allemand est un véritable ancien « contemporain d’Eschyle », parce qu’il sait faire revivre la tragédie antique et l’esprit de la musique bien mieux que les auteurs d’opéra de la période baroque, par exemple, ou encore que les musiciens contemporains. Ainsi, Nietzsche pratique une philosophie de l’histoire très différente de celles qui s’inscrivent dans le sillage de celle de Hegel : il ne croit pas au progrès historique et ne s’intéresse pas au supposé sens caché des événements, mais bien au type de volonté de puissance à l’œuvre dans telle ou telle période, ou encore dans le comportement des acteurs historiques qui sont à ses yeux typiques de l’esprit de la période concernée (Homère, Socrate, Jésus, Borgia, etc.). Il serait intéressant de compléter ce premier travail sur la Renaissance en traitant les autres périodes thématisées par Nietzsche, et en montrant comment l’anthropologie de Nietzsche se constitue à travers une sélection des traits saillants de chacune de ces périodes. II. Activités Responsabilités dans le domaine de la recherche Au sein de l’axe 1 des Archives Poincaré (UMR 7117), intitulé : « Corpus : archives, éditions, outils », je suis responsable du projet : « Traduction de grands textes philosophiques et scientifiques ». Je développe ce projet notamment au sein du groupe de recherche international « Académie Helmholtz ». Président : Alexandre Métraux (Berlin/Archives Poincaré). Président d’honneur : Michel Meulders (Louvain). Ce groupe de recherche interdisciplinaire s’attache notamment à traduire et présenter de grands textes de philosophie des sciences (actuellement Hermann von Helmholtz et Hugo Dingler), encore méconnus du public français (cf. infra : interdisciplinarité). Je suis co-responsable, avec Manuel Rebuschi, de l’axe 3 des Archives Poincaré, intitulé : « Approches de la connaissance : logique, métaphysique et histoire de la philosophie ». Au sein de cet axe, je porte le projet : « Approches du débat réalisme/antiréalisme dans la philosophie allemande depuis Kant », qui se développe notamment au sein d’un groupe de recherche franco-allemand sur le néokantisme, dont j’assure la coordination avec Oliver Schlaudt et Pierre-Édouard Bour. Voici la liste des membres de ce groupe de recherche :

  14  

-Organisation régulière de colloques et journées d’étude, avec l’aide des Archives Poincaré. -En 2008-2009, membre élu du comité national du CNRS, section 35 (collège B2). Interdisciplinarité Je collabore régulièrement avec des collègues d’autres disciplines, mathématiciens, physiciens et historiens des sciences. Plus récemment, avec des collègues de sciences humaines, pour mon projet de livre sur la notion de « famille ». Cette collaboration intervient à plusieurs niveaux :

1. dans le cadre de l’Académie Helmholtz. L’Académie Helmholtz, groupe international et interdisciplinaire, fut fondée en 1995 sous l'impulsion de Monsieur le Professeur Pierre Karli (neurobiologiste). Assemblée tout d'abord dans un laboratoire de l’Université Louis Pasteur dirigé par Claude Debru, elle s’est assignée pour but de réfléchir sur les fondements philosophiques des sciences empiriques. En 2001, année de mon élection à Nancy, l’Académie Helmholtz a entamé un travail de longue haleine sur le pragmatisme et le conventionnalisme, dans une perspective comparative entre auteurs (Peirce, James, Dewey, Putnam, Poincaré, Vaihinger, Heisenberg, Vailati, etc.) et traditions philosophiques nationales (États-Unis, France, Allemagne, Italie). Ce travail a été intégré dans le Programme International de Coopération Scientifique (PICS n° 2426) « Systèmes de connaissances et pratiques scientifiques en Allemagne, France et Italie, à partir de 1850. Histoire, Philosophie, traditions de recherche », réunissant les Archives Henri Poincaré (Nancy Université), le Centre d’Epistémologie et d’Ergologie comparative (Université d’Aix-Marseille I) et la Chaire de Michael Heidelberger à l’Université de Tübingen. Ce travail s’est accompagné de nombreuses traductions, notamment de Mach, Helmholtz, Vaihinger, publiées dans la revue Philosophia Scientiae.

Les sessions « Conventionnalisme et pragmatisme » des Journées Jacques Lambert ont présenté les résultats de ce travail (Grenoble 2007). Il s’agissait d’enrichir la compréhension de traditions épistémologiques diverses à travers un dialogue sur leur développement historique commun, et d’évaluer le cas échéant leur pertinence contemporaine. Les actes des Journées Jacques Lambert ont fait l'objet d'une publication en 2010 : Lambertiana - Hommage à Jacques Lambert, sous la direction de P.-E. Bour et S. Roux, Numéro hors-série de Recherches sur la philosophie et le langage, Vrin. J’ai participé à ce volume par un article sur le statut ambigu de la philosophie de Vaihinger (entre pragmatisme et fictionalisme) Dans la période suivante, l'Académie a travaillé notamment à un volume collectif sur Hugo Dingler, centré sur son ouvrage « Über die Geschichte und das Wesen des Experimentes » (1952), qui paraîtra en juin 2014 dans Philosophia Scientiae. J’ai contribué à ce volume par plusieurs traductions et par la présentation d’un texte de Walter Scholz (qui fut l’étudiant de Dingler) consacré aux distinctions entre fiction, hypothèse, convention. 2. dans le cadre de colloques transdisciplinaires : en 2010, j’ai participé au colloque : « Espace et temps », co-organisé par trois laboratoires nancéiens : le laboratoire des Archives Henri Poincaré (Philosophie et histoire des sciences), l'Institut Jean Lamour et l'Institut Elie Cartan (mathématiques). Ce colloque s’est tenu les 25 et 26 mars à la faculté des Sciences et Techniques de l’université Henri Poincaré de Nancy. L’objectif était de faire échanger philosophes, historiens des sciences, physiciens et mathématiciens sur la question de la nature de l’espace et du temps.

  15  

Titre de ma communication : « L’espace selon Kant et Poincaré : approches opposées ou complémentaires ? » 3. dans le cadre de réalisation d’ouvrages collectifs : à la suite du colloque « Espace et temps », nous avons lancé un appel à contribution pour préparer un ouvrage collectif sur ce même sujet, paru dans Philosophia Scientiae en 2011, vol. 15 cahier 3. J’ai assumé la direction scientifique de l’ouvrage en collaboration avec mes collègues de Nancy 1 Philippe Lombard (mathématicien), et Cathy Dufour (physicienne). J’ai rédigé la préface en collaboration avec Christophe Chatelain (physicien) et Philippe Lombard. En 2008, dans le même esprit interdisciplinaire, j’avais dirigé et préfacé un ouvrage collectif intitulé Normes et santé, paru dans Philosophia Scientiae vol. 12, Cahier 2, réunissant sociologues, biologistes, historiens des sciences, psychologues, mathématiciens, philosophes, et s’attachant à montrer, autour du thème transversal de la santé, comment la distinction du normal et du pathologique s’opérait dans ces différentes disciplines (y compris en mathématiques !). 4. dans le cadre d’une co-direction de thèse. Avec Philippe Nabonnand, Professeur d’histoire des sciences et mathématicien de formation, nous dirigeons un doctorant, Charles Braverman, dont la recherche se situe au croisement de nos deux spécialités (histoire de la philosophie allemande / histoire des sciences). Le sujet de sa thèse est : « La réception de Kant dans les milieux savants français du XIXe siècle ». Cette recherche réclame 1) de pouvoir mesurer les déplacements / réappropriations que le savant fait subir aux concepts et aux thèses kantiennes ; 2) de comprendre comment il utilise ces concepts pour construire sa propre théorie scientifique d’une part (ce qui implique une bonne culture en mathématique et en physique du XIXe siècle). Cette co-direction est pour moi une véritable expérience d’interdisciplinarité. Responsabilités éditoriales

-Membre du comité de rédaction de la revue Philosophia Scientiae. -Membre du comité de lecture de la revue Tracés.    

Principales responsabilités administratives -Membre régulier de commissions de spécialistes pour le recrutement des MCF. -De 2001 à 2005 : responsable de la préparation aux concours au sein du département de Nancy 2 et de la coordination avec l’IUFM. -De janvier 2005 à juin 2013 : Directeur du département de philosophie de l’Université Lorraine. -Depuis 2006, co-responsable, actuellement avec Dominique Tyvaert (IPR) et Paul Mathias (IG), de la sélection des sujets du baccalauréat. -De 2008 à 2013: membre du bureau de l'UFR Connaissance de l'homme, Université de Lorraine. -De juin 2012 à septembre 2014 : Responsable du Master enseignement du département de philosophie. -Depuis juin 2014 : Directeur du département de philosophie de Metz

  16  

Participation à des jurys d’examen et de concours -Membre du jury de l’ENS Saint Cloud, puis Lyon (écrit) de 2000 à 2002. -Membre du jury d’HEC (écrit) de 2002 à 2005. -Membre du jury du CAPES externe de philosophie (écrit et oral) de 2002 à 2004. -Membre régulier du jury de soutenance des mémoires de master recherche de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy. -« Expert » occasionnel pour le CNRS (expertise de projets de recherche) et pour le prix des thèses de doctorat du Val de Marne.   Encadrement de thèses de doctorat Thèses actuellement dirigées : -Direction de la thèse d’Aude Mertens : « La musique : Jankélévitch lecteur de Schopenhauer et Bergson ». -Avec Philippe Nabonnand, codirection de la thèse de Charles Bravermann : « La réception de Kant dans les milieux savants français du XIXe siècle ». -Avec Fabien Faul, codirection de la thèse de Sébastien Klam : « Éthique de la charité et éthique du care. » -Direction de la thèse de Guillaume Schuppert : « Les phénomènes imaginatifs dans l’expérience esthétique de la fiction ». Thèses dirigées et soutenues : -Avec Bernard Andrieu, direction de la thèse de Jean-Charles Banvoy : « L’inconscient dans la philosophie d’Arthur Schopenhauer », soutenue le 31 mai 2013. Participation à des soutenances de thèse : -Membre du jury de thèse de M. Sébastien Réhault (dir. Roger Pouivet) : « Métaphysique des propriétés esthétiques : une défense du réalisme », octobre 2011. -Pré-rapporteur et membre du jury de thèse de M. Florian Laurençon (dir. Michel Senellart) : « Généalogie et idéologie chez Nietzsche et Foucault : la fabrication du consentement dans les sociétés libérales », novembre 2011. -Pré-rapporteur pour la thèse d’habilitation à diriger les recherches de Mme Michèle Cohen-Halimi (dir. Etienne Balibar) : « Kant et ses doubles – L’argument du kantisme depuis l’idéalisme absolu jusqu’à la Dialectique négative », novembre 2011. -Pré-rapporteur et membre du jury de thèse de M. Janvier Bertin Nama (dir. Hubert Vincent et Ernest Marie Mbonda) : « Neutralité axiologique en droit : Hans Kelsen et Ronald Dworkin », janvier 2013. J’ai été invité à cette soutenance pour mon livre (alors à paraître) : Les fictions du droit. Kelsen lecteur de Vaihinger (cf. supra : traduction d’ouvrages).

  17  

-Pré-rapporteur et membre du jury de thèse de Mme Patricia Railing (dir. Anne Mõglin-Delcroix) : « Kazimir Malevich : le suprématisme comme sensation pure », 29 mars 2013. J’ai été invité à cette soutenance pour mes travaux sur le néokantien Hermann von Helmholtz, qui fut une source théorique majeure de Malevich.  -Pré-rapporteur et membre du jury de thèse de Julie Cloarec-Michaud (dir. Michel Bitbol) : « Fiction et connaissance, du théâtre à la physique : l’esthétique et les sciences du point de vue de l’acteur », 14 décembre 2013. J’ai été invité à cette soutenance pour mon livre paru aux éditions du Cerf : Le comme si. Kant, Vaihinger et le fictionalisme.

Enseignement Enseignement actuel au département de philosophie de Metz : L3 de philosophie : philosophie de l’art ; histoire de la philosophie allemande L2 Formation humanités et sciences sociales (Metz) : philosophie de l’éducation Enseignement à la faculté de théologie de Metz : L3 : philosophie de la connaissance Master commun philosophie et théologie : éthique ; philosophie de la religion Enseignement actuel au département de philosophie de Nancy : L1 : philosophie générale L3 : histoire de la philosophie allemande