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MINISTÈRE DE LA CULTURE RÉUNION DES MUSÉES NATIONAUX
Nara,trésors bouddhiques du Japon ancien.
Le temple du Kôfukuji
20 septembre - 9 décembre 1996
GALERIES NATIONALES DU Gwm PALAIS
SQUARE JEAN PERRIN, 75008 PARISTÉL (1) 44 13 17 17
Attcrticm A partir du 18 octobre 1996. la nwnémtaticri passe à dix chiffres; pcx’r flic dc France, le préfixe est 01.
SOMMAU?.E
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES P. 3
LES CO-ORGANISATEURS JAPONAIS P. 4
COMMUNIQUÉ DE PRESSE P. 6
CHRONOLOGIE P. 7
CARTE DU JAPON p. X
PLAN DU TEMPLE DU K6FUKuJI P. 9
REPÈRES HISTORIQUES P. 10
LÉPOQUEDENARA(710-794) P. ii
LE MONASTÈRE DU K6FUKUJI P. 12
SOMMAIRE DU CATALOGUE P. 14
QUELQUES NOTICES ABRÉGÉES EYAPRÉS LE CATALOGUE P. 16
GLOSSAIRE P. 24
LISTE DES OEUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSrrION P. 27
LISTE DES PHOTOGRAPHIES DISPONIBLES POUR LA PRESSE P. 34
AU’IOUR DE L’ExPoSmoNCycle de conférences P. 39
Colloque P. 40
ThéâtxeNô P.41
Films P. 42
LA LIERAUUE DES GALERIES NATIONALES DU GRn.o PALAIS P. 43
LA CARTE SÉSAME P. 44
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Horaires : ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h (fermeture des caisses à19h15), le mercredi de 10h à 22h (fermeture des caisses à 21h15)
Prix d’entrée : sans réservation à partir de 12h : 45F, tarif réduit et lundi31F, avec réservation de 10h à 12h : 51F et 3W le lundi
Réservation : - dans les FNAC, à l’Office du Tourisme de Paris, 127 avenue desChamps-Elysées, 75008 Paris, à la boutique Musée et Compagnie, 49 rue EtienneMarcel, 75001 Paris
- par téléphone au : (1) 49 87 54 54*
- par minitel au 3615 Billetel ou 3615 FNAC (2,23F la minute)
AudioRuide location sur place, 30F
Visites de trouves : le matin conférences-projections en studio, l’après-midi visites-conférences dans les salles (réservation indispensable uniquement par écrit aux Galeries
nationales du Grand Palais), tél : (1)44 13 17 10*, minitel: 11 “Galeries nationales’
Commissariat : Jean-François Jarrige, conservateur général du Patrimoine, chargé dumusée national des Arts asiatiques-Guimet, Hélène Bayou, conservateur du Patrimoine,musée national des Arts asiatiques-Guimet
Mustoaravhie : Jean-François Bodin et François Payet, avec la collaboration deséquipes des Galeries nationales du Grand Palais
Publications : - catalogue de l’exposition, 216 pages, 110 illustrations couleur,
20 illustrations noir et blanc, 250F, édition Rl’JN- Petit Journal, noir et blanc, 15F, édition RMN
Accès Métro : lignes 1, 9 et 13 : stations Champs-Elysées-Clemenceau ou FranklinRoosevelt. flj: lignes 28, 32, 42,49, 72, 73, 80, 83, 93
Contact presseRéunion des musées nationauxMain Madeleine-Perdrillat, communicationAnnick Duboscq, Marianne Lernarignier, presse
Tél:(1)40 13 48 49 ou4O 1347 61*
* Attention A partir du 18 octobre 1996, la numtrotaiion passe à dix chiffres; pour l’ue-de-Fiance, le
préfixe est 01.
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LEs CO-ORGAMSATEURS JAPONAIS
L’Agence pour la CultureLa Fondation du JaponLe temple du Kôfukuji
LAnociation pour la constnction dc la Maison de li Culture du Japon à Paris
L’AGENCE POUR LA CULTURE
Fondée en 1968, l’Agence pour la Culture (Bunkachô) est un organisme dépendant du
Ministère japonais de l’Education. Cet organisme a pour mission de veiller à la
conservation et à la connaissance du patrimoine culturel national; il dispose de 0,11% du
budget de l’Etat japonais.
L’Agence pour la Culture est l’organisme de tutelle des trois principaux musées
nationaux japonais, ceux de Takyô, Kyôto et Nara. Elle participe à toutes les
expositions internationales présentant des oeuvres du patrimoine, et mène, avec desorganismes étrangers, de vastes projets de coopération en matière de conservation dupatrimoine japonais, notamment au Cambodge, en Inde, au Vietnam ou en Afghanistan.
Au sein de l’Agence pour la Culture, la Direction de la préservation du Patrimoineculturel est chargée, en collaboration avec les préfectures, du classement des oeuvres
d’art. Les oeuvres inscrites au Patrimoine se divisent en deux catégories, celles classées
“Biens culturels importants” et celles classées “Trésors nationaux”. La Direction de la
préservation du Patrimoine culturel supervise aussi l’entretien des monuments, des
oeuvres d’art et d’artisanat, ainsi que des archives. Par ailleurs, l’Agence pour la Culture
est en charge des affaires religieuses, et de la défense des droits d’auteurs et de la langue
japonaise.
Directeur: M. YOSHEDA Shigen
LA FONDAt0N DU JAPON
La Fondation du Japon (Kokusai kônjil kikin) est un organisme public japonais qui a été
fondé par loi spéciale en 1972. Le Ministère des Affaires Etrangères en est le ministère
de tutelle. Les activités de la Fondation du Japon sont financées par des ressources
mobilières et par un budget annuel versé par PEtat. En 1995, le budget de la Fondation
du Japon était de 26,5 milliards de yens (1,4 milliards de francs).
La Fondation du Japon a pour but de développer les relations culturelles entre le Japon et
les autres pays. Ses activités principales sont les suivantes:
- envoyer à l’étranger et inviter au Japon des personnes susceptibles de contribuer à la
promotion des échanges culturels;- promouvoir l’étude de la culture japonaise en proposant des bourses à des étudiants ou
des chercheurs étrangers pour venir au Japon, et en offrant des subventions pour
l’acquisition des documents nécessaires aux recherches;- encourager l’étude du japonais à l’étranger en contribuant à la formation des
enseignants;- développer les échanges culturels en soutenant des expositions, des spectacles, des
conférences, des colloques,...;4
- produire, rassembler, échanger et distribuer tout document ou matériel susceptible de
permettre une meilleure connaissance de la culture japonaise à l’étranger, en particulier
des livres, des films, des vidéos, des photographies...
Directeur M. OTSIJKA Yoshihito
LE TflWLE DU K5uxuiI
Le temple du Kôfukuji, à Nara, est un temple bouddhique dont l’histoire renvoie aux
origines de la nation japonaise. Temple tutélaire de la famille Fujiwara, l’une des plus
importantes familles du Japon ancien, ses premiers bâtiments furent construits à partir
de l’an 710, au moment de l’installation de la capitale àNara. fl devint rapidement l’un des
plus importants temples du Japon et connut son apogée au 3(11ème siècle. Le temple du
Kôfukuji fut le centre d’une des principales doctrines bouddhiques, le Hossô-shfi, quimarqua le développement de la pensée japonaise. Edifié en bois, le temple subit de
nombreux incendies tout au long de son histoire, mais par bonheur, maints chefs-
d’oeuvre furent préservés et nous sont parvenus.Le temple connut ses heures les plus sombres à la restauration de Meiji , période au cours
de laquelle une grande partie de ses biens furent vendus, mais depuis quelques décennies
des efforts ont été entrepris par l’Etat, les collectivités locales et des associations privées
pour réhabiliter l’ensemble du temple où vit à nouveau une communauté de moines.
Supérieur du temple : M. TAGAWA Shun.ei
L’ASSOCMTION POUR LA CONSTRUCTION DE LA MAISON DE LA CULTUREDU JAPoN À PARIS
La Maison de la Culture du Japon devrait être inaugurée en mai 1997 et ouvrir ses portes
à de la même année. Sa construction, commencée en octobre 1994, repose sur
une initiative prise conjointement, en 1982, par les gouvernements français et japonais.
Située Quai Branly, à l’angle de la rue de la Fédération, elle a pour objectif de devenir un
lieu de rencontres, de débats et de manifestations marquant la présence de la culture
japonaise en France et en Europe. La Maison de la Culture du Japon comportera une
salle de spectacle, une salle d’exposition, une salle de conférence, des salles de cours, une
médiathèque, soit au total un espace de 4544 m2 (hors circulation).
L’Association pour la construction de la Maison de la Culture du Japon à Paris est
chargée de superviser la construction et de préparer le programme d’activités de
l’établissement. Elle est composée d’un directoire franco-japonais, et de deux
secrétariats, l’un à Tôkyâ, rautre à Paris, qui coordonnent l’ensemble des opérations.
Président du directoire M. ISOMUIZA Hisanori
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CoMMuNIQUÉ DE PRESSE
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux etle musée national desAsti asiatiques-Quimet grâce au soutien de la Fondation du Japon, de lAgence nationalejaponaise de la Culture, de la Maison de la Culture du Japon À Paris, et du temple duKôfukuji. Elle bénéficie également du concours dAfr France, de Nippon TelevisionNetwork Corporation et de Canon.
L’exposition regroupe pour la première fois en France cinquante oeuvres parmi les plusbelles de ran bouddhique du Japon. Toutes proviennent du temple du Kôfukuji, qui futfondé en 669 et hit au cours du Moyeu-Age l’un des centres les plus actifs de k région deNara, résidence de la cour impériale de 710 à 794.
Les oeuvres retenues, principalement des sculptures, constituent des ensemblesreprésentatifs de chaque époque, depuis la fin du ‘711ème siècle jusqu’au 3(111ème siècle.
Fondé en 669 par l’épouse de Fujiwara no Kamatari et transféré à Nara en 710, lemonastère du Kôfukuji compte parmi les six grands temples de cette ville et symbolise, parson histoire comme par les oeuvres qu’il conserve, l’intensité de la dévotion bouddhique etdes cultes privés tels qu’ils se développèrent au Japon dès le Villème siècle.
Les liens constants établis entre le Kôfukuji et le pouvoir politique (il évolua au cours duVIllème siècle du statut de temple privé de la puissante famille Fujiwara à celui
d’établissement bouddhique de l’Etat japonais ; dans la deuxième partie de l’époque deHeian (894-1185), l’affermissement de la puissance des Fujiwara accrut la prospérité dumonastère) expliquent que les meilleurs artistes aient été sollicités au cours des siècles,contribuant à l’édification et à Fenrichissement de ce complexe.
Dans ce contexte, et compte tenu de l’extrême fragilité des oeuvres que le temple duKôfukuji abrite (sculptures, peintures et calligraphies pour la plupart classées TrésorsNationaux ou Biens Culturels Importants), leur venue à Paris constitue un événementexceptionnel.
Témoins majeurs de la peinture bouddhique japonaise mais aussi de rart de la calligraphie,portraits de patriarches, mandala et sûtra illustrent les fondements théoriques dubouddhisme tel qu’il se développa au Kôfukuji, et mettent en évidence l’excellence despeintres et des scribes qui y travaillèrent.
Les sculptures présentées dans l’exposition constituent aussi des jalons presque mythiques
de l’histoire de la statuaire bouddhique japonaise du Vilème au XllIème siècles. De la
grande tête de bronze de Yakushi Nyorai, datable de 685, aux portraits en bois polychrome
de répoque Kamakura (1185-1333), elles permettent de suivre le développement d’un art
de sa première phase d’emprunts à la Chine bouddhique jusqu’à l’élaboration d’un
vocabulaire stylistique autonome, dont l’école dtJnkei usa sur le mode réaliste (Unkei est le
plus grand sculpteur japonais du 3(111ème siècle). Qu’il s’agisse du visage à la douceur
enfantine de Subodai, disciple du Buddha Shaka (laque sec, début du VIIIèzne siècle), ou
des portraits de patriarches de la secte Hossô (bois polycluome, 1189), dont l’expression
plus dramatique et le réalisme appuyé révèlent d’autres temps, ce sont les reflets d’une foiintense alliée à une parfaite maîtrise artistique qui sont donnés à voir.
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CHRoNoLoGIE
Le Japon préhistoriqueV. 8000-v.300av.J.-C. civilisation Jômon
y. 300 avj.-C. 300 api.-C. civilisation Yayoi
IVème-fin du Vilème siècle civilisation des Tertres anciens 587-588 le bouddhisme,(dans le Nord-Est du Japon) (époque Kofun) imrit au début du Wne
siècle, est adopié commereligion officielle
Le Japon ancien ixisto.îœn co.mi&,ent que
538-645 époque d’Asuka répo, de Ha’h5 n’est que ta fin deYépoqtr «Moka qui, selon cette thèse,irait de 53S (ai 539) à 710.]
645-710 époque de Hakuha710:unecapitaleestcztéeà
710-794 époque de Nazi Nazi, sur le mod&le & la capitalechinoise Chang’an
729-749 ère Tempyô
794—1185 époquedeHeian
794-894 début de l’époque de Hein ou 794 la capitale impériale estpériode Kônin-Jôgan établie à Heian-Kyô (Kyotô)
894-1185 fin & l’époque de Hein ou 894: incerruption officielle des
période Fujiwara liens diplomatiques avec laChine
1180-1185: guerres civiles entreles clans guerriers Taira etMinainoto, qui se soldent par lavictoire définitive des Minarnoto
Le Japon médiéval1185-1333 époquedeKarnakura
1333-1392 époque de Nambokuchô(ou époque des Cours du Nord etdu Sud)
1392-1573 époque deMuromachi
L’Ancien Régime1573-1603 époque de Moinoyama
1603-1868 époqued’Edo 1603 :Tokugawaleyasupreudletitre de shôgun et fonde sonshôgounat à Edo (Tôkyô)
1868 : Restauration de Mciii
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CARTE DU JAPoN
COMMUNALJTEDES EFATS
INDEPENDANTS
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REPÈRES FilsTORIQUES
L’archipel japonais, relativement isolé du continent asiatique, resta longtemps hors del’influence du bouddhisme.Au cours de répue Kofun (ou époque des Tertres Anciens, 11Ième - VIlème s.ap.J.-C.), qui vit l’émergence progressive de l’Etat de Yamato, noyau de ce qui allaitdevenir l’Empire japonais, il semble que la société ait été constituée d’un grand nombre declans familiaux, entretenant des rapports de dépendance avec la cour. Chacun de ces clansse réclamait d’un même ancêtre, auquel un culte était rendu, de même qu’étaient vénéréesune multitude d’entités divines, les “Kami” (dieux japonais) qui s’incarnaient dans ladiversité des éléments naturels. C’est l’ensemble de ce système de croyances, auquels’ajoutèrent des mythes dynastiques fondés a posteriori qui fut désigné sous le vocable de“Shintô” (littéralement la “Voie des Dieux”).Au fur et à mesure que l’Etat de Yamato, centré autour de la plaine de Nara, étendait sonempire sur l’archipel, se fit sentir la nécessité d’une structure administrative adaptée, pluscomplexe qu’une simple fédération de clans semi-autonomes. Et ce n’est probablement pasun hasard s’il y eut concomitance entre cette évolution structurelle de la société japonaise etle fait culturel majeur que constitua l’introduction du bouddhisme au Japon, au milieu duVlème siècle.
Apparue en Inde vers 500 av. J.-C., la religion bouddhique avait atteint, via l’Asie Centraleet les Rouies de la Soie, l’empire chinois depuis déjà longtemps, puisque l’on peutconsidérer qu’eue y fut la religion dominante depuis le milieu du IVème siècle jusqu’auxpersécutions de la fm du Vifième siècle. Quant à la péninsule coréenne, elle s’était ouverteà la Loi dès 372.Ce n’est qu’en 552 (ou 538 selon les sources auxquelles on se réfère), sous le règne del’empereur Kimmei, que le nouveau courant de pensée religieuse franchit l’obstacle queconstituait la mer du Japon : l’épisode est bien connu, qui relate l’arrivée dans l’archipel desenvoyés du souverain coréen de Paekche, présentant à l’empereur de Yamato une image duBuddha en bronze doré, des sâtra, et une missive recommandant l’adoption de la religionétrangère. Des conflits qui opposèrent alors les grandes familles du Yamato, protecteurs dela tradition et des croyances autochtones contre les tenants d’un possible renouveau, l’onretiendra la victoire finale du clan des Soga en 587, faction progressiste du pouvoir quipréconisait radoption de la nouvelle foi, La même année, rempereur Yomei, juste avant samort, se convertit lui-même à la Loi du Buddha. Mais c’est surtout sous la régence duPrince Shôtoku que l’état japonais se rallia totalement à la nouvelle religion. Au-delà desluttes purement religieuses, il s’agissait dès lors d’enjeux politiques, Shôtoku Taishi dotant leJapon de son premier gouvernement structuré dont le modèle avait été importé, en mêmetemps que le bouddhisme, du continent asiatique.Symbolisant les profonds bouleversements qui se faisaient jour, le titre de souverain duYamato fut remplacé dès 592 par celui d’Empereur céleste (tennô) du Pays du Soleil levant(Nihon).Sous l’impulsion de Shôtoku Taishi, en 594 le bouddhisme devint religion d’Etat. Lafameuse “Constitution en 17 articles”, rédigée en 604, réaffirma ce principe, son deuxièmearticle faisant du bouddhisme le fondement spirituel de l’Etat.Dans ce contexte, et bien que le Shintô, loin de disparaître, continuât de jouer le rôle degarant de l’identité nationale, il était presque naturel que les temples et monastèresbouddhiques soient fondés comme des instruments à part entière du pouvoir politique etsocial. Et c’est à la prospérité de ces fondations que l’on peut prendre la mesure la plusexacte du succès remporté par le bouddhisme d’alors. Ainsi, si l’on s’en rapporte au NibonShoki (“Annales du Japon”, rédigées en 720) ron comptait en 624, 46 monastères, 816moines et 569 nonnes.
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L’ÉPoQuE DE NARA(710-794)
L’époque de Nara, ou époque Tempyâ, s’étend sur huit décennies ; de l’installation de la
capitale à Heijô-kyô (site de l’actuelle Nara) en 710 jusqu’à son transfert à Heian-kyô
(l’actuelle Kyoto) en 794. Conjointement, certains temples bouddhiques majeurs de
rancienne capitale tùrent également déplacés et rebâtis à Nara (tel fut le cas du Kôfukuji
ou du Yakushiji), alors que d’autres, comme le Tôdaiji, étaient créés.
Dessinée sur le plan de Chang’an, capitale de la Chine des Tang, la ville de Nara
symbolise ce que fut dans l’histoire japonaise ce Vifième siècle : un temps
d’épanouissement sans précédent de la religion bouddhique, bénéficiant de la protection et
du soutien des empereurs successifs et initiant un essor artistique et intellectuel
fortement marqué par la culture chinoise. Point d’aboutissement ultime de la Route de la
Soie et des échos de la cosmopolite Chang’an, la cité de Nara vit s’affirmer un art
bouddhique florissant, bénéficiant de la multiplication des commandes impériales et de
contacts ininterrompus avec l’empire chinois.
La sculpture de l’époque reflète le style Tang parvenu à sa maturité, dans son choix de la
plénitude des volumes et d’un naturalisme omniprésent, lointaines réminiscences de la
statuaire indienne. Alors que les périodes d’Muka (538-645) et d’Hakuhâ (645-710)
avaient privilégié le travail du métal, l’époque de Nara semble caractérisée par une
diversification des matériaux utilisés. Les sculpteurs japonais s’orientèrent tout
naturellement vers des matières plus maléables que le bronze, susceptibles d’exprimer une
sensualité retenue. Au graphisme affiché des bronzes de Ton succédèrent des oeuvres
toutes en rondeurs ; à cette quête nouvelle du volume et de l’expressivité se prêtaient
particulièrement bien, “le laque sec” (kanshitsu) et l’argile (sozô).
Parmi les exemples les plus aboutis du début de l’époque Tempyô se situent les deux
séries en laque sec réalisées pour le sanctuaire occidental (Saikondâ) du Kôfukuji,
en 734 : les Dix Grands Disciples de Shalca et les Huit Gardiens de la loi du Buddha.
Les sculptures du Kôfukuji ont été modelées selon une technique très particulière dite
“laque sec évidé” (dakkatsu kanshitsu), qui fut introduite de Chine dans la seconde moitié
du Vilème siècle et qui prédomina au début de la période de Na
Un noyau grossier formé à partir d’une armature de bois recouverte d’argile était
enveloppé de plusieurs épaisseurs de chanvre (de 3 à 6 couches d’après le buste
endommagé de Gobujô) imbibées de laque, formant après séchage une coque rigide. Une
ouverture était alors pratiquée de manière à extraire l’argile, l’armature de bois étant en
général conservée pour maintenir la stabilité de la figure. Recousue avec des fils de
chanvre, la sculpture recevait alors une dernière couche de laque autorisant un modelé
final sensible et une précision extrême dans les détails de surface.
Les sculpteurs du Kôfukuji ont su décliner au fil des visages individualisés des Dix
Grands Disciples une gamme d’expressions allant de la piété profonde à la sérénité
intérieure, auxquelles font écho les gestes esquissés par les mains. Jouant d’un autre
registre, les Huit Gardiens de la loi du Buddha, qui ont conservé pour certains d’entre eux
des traits fortement exotiques rappelant leur origine indienne, offrent un
expressionnisme puissant et des physionomies appuyées plus adaptés à leur fonction.
Mais chacune de ces oeuvres témoigne de la même manière, par sa vigueur et sa
fraîcheur, de la vitalité de rart bouddhique japonais au Vffl&ne siècle.
11
LE MONASTÈRE DU Kônixun
L’histoire du monastère du Kôfukuji débute quelques décennies avant l’installation de la
capitale àNaraFonde dès 669 par l’épouse de Fujiwara no Kamatari, ancêtre de la puissante maison
Fujiwara qui joua un rôle important dans l’élaboration des réformes de l’ère Taika (646),
le monastère était alors situé sur le site d’Uji, au sud-est de Kyôto, et répondait au titre
de Yamashina-dera. Lors du transfert de la capitale à Nara en 710, le monastère fut
déplacé, reconstruit dans l’enceinte de la capitale et rebaptisé Kôfukuji, sous l’impulsion
du Grand Ministre de Droite, Fujiwara no Fuhito. L’essentiel des travaux d’édification
furent réalisés entre 714 et 717, et le Kôfukuji, qui compte parmi les sept grands temples
de Nara, apparaît dès lors dans ses structures comme caractéristique des complexes
bouddhiques (temples/monastères) de répoque de Nara (710-794). 11 se développe selon
un axe nord-sud, qui voit se succéder:
LB NANDATM0N, ou Grande Porte du Sud (porte principale ouvrant au sud de l’enceintedu temple)
LE KONDÔ, ou Sanctuaire principal, le coeur du complexe qui abrite l’image principale, ici
une statue de Shaka
LE Kôna, ou “prédicatoire” (sur trois côtés autour du Kôdâ sont situés les “Quartiers des
moines”, lieux de résidence et d’étude de la communauté monastique du Kôfukuji)
LE ROKUENDÔ (Pavillon octogonal nord)Fondé en 721 à la mémoire de Fujiwara no Fuhito au nord-ouest de l’ensemble principal,
il fut reconstruit au début de l’époque de Kamakura et abrite les plus beaux témoignages
de la sculpture bouddhique du début du XIlIème siècle.
LE T6KONDÔ (Sanctuaire principal de l’Est)Fondé en 726 à rest du Sanctuaire principal, il fut reconstruit au XVème siècle. A
l’intérieur se trouve une triade du Buddha Yakushi.
LA PAGODE (ou TOUR) À CINQ ÉTAGES
Fondée en 730 et reconstruite cinq fois de suite jusqu’au XVèrne siècle, la pagode est en
principe un bâtiment-reliquaire qui abrite dans ses fondations quelques unes des reliques
légendaires du Buddha historique âkyamuni (jap. Shaka).
Le complexe du Kôfukuji compte de nombreux autres bâtiments, parmi lesquels on peut
citer:
LE SAIK0NDÔ, Sanctuaire principal de l’Ouest fondé en 733.
LE NANENDÔ, Pavillon octogonal sud, fondé en 813, rebâti au XVfflème siècle.
Au regard de la défmition et de la fonction de ces différents bâtiments, élevés en un
siècle, il apparaît que le Kôfukuji, comme la plupart des monastères de l’époque, s’affirme
comme un lieu de culte mais aussi comme un centre d’étude et d’enseignement du
bouddhisme. Loin d’être un monde clos sur lui-même, il s’agit au contraire d’un lieu
12
intimement lié à la vie politique et au développement culturel de la capitale, qui contribua,
par la création ininterrompue d’un grand nombre de peintures et de sculptures
bouddhiques, au rayonnement artistique de celle-ci.
De fait, les oeuvres conservées au Kôfukuji (aujourd’hui abritées dans les bâtiments pour
lesquels elles furent originellement conçues, ou exposées dans le musée du Kâfukuji pour
les plus fragiles d’entre elles), et notamment les rondes-bosses, constituent en elles
mêmes un corpus homogène Illustrant les développements de l’art bouddhique japonais de
sa phase de formation au Vilème siècle jusqu’à son plein épanouissement à réVOque de
Kamakura (1185-1333), et ses prolongements plus tardifs à l’époque de Muromachi
(1333-1573). Que chacune de ces oeuvres témoigne des recherches esthétiques les plus
abouties de ces époques successives s’explique par le statut particulier de ce monastère au
cours des âges. Monastère privé du clan Fujiwara, se devant donc de refléter la puissance
politique de cette famille, le Kôfukuji acquit très vite un statut proche de celui des
temples d’état à l’époque de Nara : nous en avons pour preuve la création en 720 d’un
Bureau gouvernemental pour la construction des bâtiments du Kâfulcuji. A partir de la
seconde moitié du Vifième siècle, il allait d’ailleurs être définitivement inscrit sur la liste
des établissements bouddhiques dépendant de l’Etat.Cette double protection lui assura tout naturellement le concours des meilleurs artistes
tout au long de ses édifications et enrichissements successifs, et lui permit par exemple
de continuer à prospérer même après que la capitale eut été transférée de Nara à Heian
Kyô (l’actuelle Kyâto) en 794.
Face aux vicissitudes de l’histoire (les incendies se multiplièrent tout au long au Xlème
siècle et l’incendie de 1180 réduisit en cendres la quasi totalité des bâtiments du Kôfukuji
et du Tôdaiji), le soutien accordé par les Fujiwara fut essentiel et permit chaque fois la
reconstruction de ce qui avait été détruit. Ainsi le complexe du Kâfukuji était en majeure
partie restauré dès 1194, et ce dans un style extrêmement conservateur.
13
SOMMAIRE DU CATALOGUE
Avant-proposJean-François Jarrige
Le bouddhisme au JaponLe monde comme représentation réelleJean-N&1 Rabert
Histoire du KôfukujiMatsuhima Ken
Introduction à la sculpture bouddhique japonaiseHélène Bayou
Catalogue:
1 lnstniments rituels enfouis dans le sanctuaire du Centre du Kôfukuji
2 Tuiles d’auvent de l’époque de Nara utilisées au Kôfukuji
3 Bras de buckiiia
4Kinnara
5 Subodai
6 Kagenkei
7 Panneau du foyer d’une lanterne de bronze doré
S Le SOtra du Lotus (Hokekyô) en écriture fine
9 Ashura
10 Muchaku et Seshin
11 Portrait de Jion-daishi
12 Portrait de Jion-Daisbi
13 Le dixième rouleau du Jâyuishiki-iva
14 Les moines Gatbô et Genpin
15 Biographie du maître Sanzâ du Daijionji
16 1.2 et 3 Yakushi-nyorai I Sûtra de Yakushi / Boite à sûtra
17 Shaka-nyorai
18 Série des Douze Généraux de Yakusbi-nyorai
19 Kômokuten
20 Tamonten
21 Mémoire sur la recousinction du Kôfukuji
22 Lettre de Taira no Kiyornori
14
23 IiEtablissement du rien-que-conscience
24 Canon bouddhique, édition des Song
25 Tête de buddha
26 Les Quatre Rois célestes
27 Bonten et Taishakuten
28 Objets trouvés dans la statue en bois de Kannon aux Mille Mains
29 Yuinia-koji
30 Monju-bosaisu
31 Masdaia du sanctuaire et du monastère de Kasuga
32 Mandala du cerf de Kasuga
33 Mapçiala du sanctuaire et du monastère de Kasuga
34 Deux Rois célestes
35 Le bodhisa(tva Kannon
36 Nominations des dignitaires ecclésiastiques
37 MazçiaIa du Kôfukuji
38 Planches gravées les Kasuga-bazs
39 Statue du bodhisattva Jizô
40 Grand Sûcra de la Perfection de Gnose coupante comme le Diamant
41 Plan illustré des bâtiments du Kôfukuji et du sanctuaire de K.asuga
42 Peinture représentant le Kôfiikuji et le sanctuaire de Kasuga
43 Planchettes votives du sanctuaire de lEst
44 Reliquaires
45 Mandaiadu Honô
46 Fujiwara no Kamatari
47 Têtes de Gardiens de poxte
48 Tuiles-d&uon
Repères chmnologiques
Glossaire
Bibliographie sélective
Crédits photographiques
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QuELQuEs NOTICES ABRÉGÉES D’ÂPRES LE CATALOGUE
4 - Kizinara ou Kendatsuba (l’un des Etres des Huit Catégories)vers 734
chanvre laquéH. 149,1 cm
Trésor national
Les “Etres des Huit catégories” et les “Dix Grands Disciples” étaient à l’origine placés
dans le Sanctuaire de l’Ouest. En 733, Komyo, épouse de l’empereur Shornu, fit le voeu
d’édifier ce bâtiment pour que repose en paix l’âme de sa mère, la princesse Tachibana no
Michiyo.
Selon les archives du monastère, la statue principale était une image de Shaka haute
d’environ 2,50 m, flanquée de deux bodhisattva et accompagnée de dix rakan - saints
personnages assimilés aux Dix Grands Disciples du Buddha -, de Bonten et Taishakuten,
des Quatre Rois Célestes, des Huit Rois Divins et autres divinités, Il est probable que
cette foule de statues avait pour rôle de reproduire la Terre pure du Sud où règne Shaka.
On estime que les statues figurant des dieux d’aspect guerrier - appellées
traditionnellement les Etres des Huit Catégories - correspondent aux Huit Rois Divins
mentionnés dans les documents anciens. Ce sont, à l’origine, de très vieilles déités
indiennes, qui furent incorporées dans le panthéon bouddhique en tant que génies
protecteurs Gobujo, Sakara, Kubanda, Kendatsuba, Ashura, Karura, Kinnara,
Hibakara.
Cette statue a été réalisée selon une technique très particulière dite “laque sec évidé”
(dakkatsu kanshitsu) qui fut introduite de Chine dans la seconde moitié du Vilème siècle.
Au Vifième siècle, cette technique sophistiquée fut fréquemment utilisée. Mais la laque
étant à cette époque une matière onéreuse, de telles statues devaient sans doute être
exécutées dans des ateliers financés par lEtat.
Les oeuvres composant le groupe des Etres des Huit Catégories ont un corps mince,
presque sans mouvement et au modelé peu prononcé. Mais les visages, où flotte une
expression juvénile, sont traités avec un certain réalisme. Cette recherche du réalisme
accuse l’influence du style chinois au début du Vifième siècle, quand s’épanouit la
brillante dynastie Tang qui rayonna jusqu’au Japon. A cette époque, les souverains
nippons envoyaient assez souvent des ambassades sur le continent afin de s’informer de
la culture chinoise et d’en faire bénéficier leur pays.
NEDACHI ICensukeBunka-chô, Agence nationale pour la Culture
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5 - Snbodzi (Fun des Dix Grands Disciples)vers 734
chanvre laquéH. 147,6 cm
Trésor national
Cette statue fait partie du groupe dit des “Dix Grands Disciples”. Les six statues qui
nous sont parvenues représentent vraisemblablement quelques-uns des disciples de
kyamuni, tels qu’ils sont décrits dans le “Sfltra des Rois victorieux à 1’Eclat d’Or”.
Rapporté de Chine par Dôji - l’une des figures représentatives du clergé bouddhique du
début de l’époque de Nara -, ce sûtra possède pour caractéristique d’insister sur la
protection de lEtat.
Les Dix Grands Disciples sont représentés le crâne rasé, ceints de la robe monastique;
leurs sandales de paille aux pieds, ils se tiennent debout sur un socle figurant une grève
avançant dans l’océan. On a peine à déceler une impression de mouvement : ce sont là
autant de constantes stylistiques similaires à celles de la série des Etres des HuitCatégories, de même provenance. Cependant, chaque pièce se différencie par la
silhouette, selon qu’elle figure la vieillesse, la maturité ou la jeunesse; une grande
variété se fait jour également dans les lèvres, tantôt fermées, l’orientation des visages, la
position des mains ou les plis imprimés à chaque vêtement. Cette diversité est tout
particulièrement perceptible dans les expressions des visages qui se distinguent avec
netteté les unes des autres, et semblent appartenir à des êtres réels.L’on rapporte que, parmi les disciples du Buddha, Subodai représente ici celui qui s’était le
plus pénétré de la conscience de la Vacuité dont procède toute chose.
Pour la réalisation des statues du sanctuaire de l’Ouest, un atelier officiel, 1’ Atelier de
Construction des Buddha du sanctuaire de l’Ouest en Chantier”, fut provisoirement mis
en place. Les artisans placés sous la tutelle de l’Etat y travaillaient collectivement, sous
la direction du maître bouddhique Manpuku Shôgun. La technique du laque sec telle qu’on
l’observe dans la série des Dix Grands Disciples est, de même que pour les Etres des Huit
Catégories, portée à sa pleine maturité. Cette oeuvre montre l’extraordinaire habilité des
artisans des ateliers de l’Etat de l’époque.
NEDACHI KensukeBunka-chô, Agence nationale pour la culture
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10.1 - Muchaku et Seshinpar Unkei, 1212sculptures, bois
H: 193 anetH: 190,9cmTrésors nationaux
Asanga (jap. Muchaku) et Vasubandhu (jap. Seshin) étaient deux frères, l’un et l’autre
moines érudits, qui vécurent dans le nonl de rkde vers le IVème ou Vème siècle. Ces
deux personnages sont célèbres dans le monde bouddhique pour avoir jeté les fondements
de la secte Dharmalaksana (jap. Hossô), dont la doctrine leur aurait été révélée par le
bodhisattva Maitreya (jap. Mirolcu) et dont le monastère Kôfiikuji est l’un des grands
centres au Japon. Le dogme fondamental de cette école est la vljfiapti-nllitratli (jap.
yuishiki), terme que l’on peut traduire par “rien que conscience” c’est parce que l’on aconscience des êtres et des choses que ceux-ci ont une existence.
Le pavillon octogonal du Nord fut édifié en 721 pour abriter un ensemble statuaire centré
sur une image de Mirolcu. Mais il brûla à deux reprises, en 1049 puis en 1180, et lesstatues disparurent dans les flammes. On reconstruisit ce bâtiment vers la fin du Xllèmesiècle ou au début du Xfflème siècle, et l’on chargea Unkei (?-1223) de sculpter denouvelles oeuvres, tâche qu’il acheva en 1212. On sait encore que le maître réalisa lastatue de Muchaku avec l’aide de son sixième fils Unjo, et la seconde avec son cinquième
fils Unga.Les deux patriarches, dont la vie se déroula dans l’Inde lointaine, étaient morts depuis
quelque huit siècles quand Un]cei tenta de les ressusciter. Les visages dont le regard
semble fixé sur un point précis sont si vivants qu’on a l’impression que l’artiste avait ses
modèles devant lui. Ces portraits imaginaires possèdent une vérité plastique si intense
qu’ils échappent à toute temporalité et atteignent à l’universel. Le visage de Muchaku est
sans doute l’un des plus humains de toute la statuaire de l’Extrême-Orient et l’un des
chefs-d’oeuvre de la sculpture japonaise.
NEDÂCHI Kensuke
Bunka-chô, Agence nationale pour la Culture
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14 - Les moines Genbô et Genpin(deux des six patriarches de l’école Hossô)
par Kôkei, 1189sculptures, bois
H : 84,8 cm (Genbô) ; H 76,5 cm (Genpin)Trésors nationaux
Dans le pavillon octogonal du Sud se trouvent six statues connues sous le nom des SixPatriarches de l’école Hossô. Ce sont six moines qui contribuèrent, du Vifième siècle au
début du lXème siècle à l’essor de l’école Hossô au Japon. La tradition du temple rapporte
qu’il s’agirait de Shin-ei, Genbô (+ 746). Zenshu, Genpin (+818). Gyôga et Jôta.
Genbô séjourna dix sept ans en Chine et en rapporta un grand nombre de textes et
d’images bouddhiques. II fut un personnage très influent à la cour de l’époque. Genbin,
était un des moines les plus érudits de l’école Hôssô du début du IXème siècle. Les deux
statues sont en cyprès du Japon et sont réalisées selon la technique du yosegi-zzzkuri, ensculptant deux pièces de bois, antérieure et postérieure, assemblées pour la tête et le
Donc. Un linge, collé sur toute la surface de la statue, a été recouvert d’un fond sur lequel
on a apposé des couleurs.Le pavillon octogonal du Sud fut construit en 813 ; son Vénéré principal était une statue
de “Kannon au Lacet infaillible”. Les Six Patriarches de rale Hôssô y étaient également
placés, ainsi que les Quatre Rois céléstes. Cependant, les statues du Vénéré principal et
des Six Patriarches conservées actuellement dans ce bâtiment sont des reconstitutions du
début de l’époque de Kamalcura, postérieures à l’incendie de 1180 qui détruisit les oeuvres
originales. Les notes journalières des nobles de l’époque nous apprennent que les statues
furent réalisées entre le sixième mois de 1181 et le neuvième de 1189, par Kôkei - le père
d’Unlcei - et ses disciples. La généalogie de 1’ “école de Kei” (jap. Kei-ha ), qui connut son
essor à l’époque de Karnakura (à partir du Xllème siècle), remonte en fait à Kâkei. Lasérie des Six Patriarches du Hossô est une des rares oeuvres de lui qui nous soient
parvenues. C’est une oeuvre de grande importance car elle annonce le nouveau style
sculptural de l’époque de Kamakua
NEDACFII Kensuke
Bunlca-chô, Agence nationale pour la culture
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• 16.1 - Yakushi-nyorai1013bois
14:107,3cmBien culturel important
16.2 - Sûhra de Yaknài1013
encre sur papier26,7 cm x 554 on
Bien culturel important
16.3 - Bote k sûtra (avec socle en bois)1013
bambouH: 32,2 cm
L’inscription tracée sur le colophon du Sûtra de Bhaisajyaguru (jap.Yakushi), qui étaitplacé à l’intérieur de la statue, indique clairement qu’elle fut exécutée en 1013, suivant levoeu du moine Hojô qui appartenait à la secte Hossô. Cette oeuvre est d’autant plusprécieuse qu’elle fournit un point de repère chronologique précis, alors que très peu desculptures du X[ème siècle sont datées avec certitudes. La forme de la statue est courantepour une image de Yakushi : assis dans la position du lotus, le buddha est vêtu d’une robemonacale, fl fléchit le bras droit et fait de la main le geste qui appaise ; paume tournéevers le haut, la main gauche devait porter l’attribut propre à Yakushi, soit le pot quicontient la panacée. La statue est à peu près monoxyle : le tronc, la tête et les bras ontété taillés dans un bloc de cerisier - matériau rarement employé par les sculpteurs
japonais. Dans le dos, a été ménagée une cavité rectangulaire, obturée par une planchette:
deux rouleaux y étaient déposés. La surface de la statue était initialement recouverte defeuilles d’or, qui ont presque entièrement disparu, laissant apparaître le bois d’un brun
noirâtre. La plupart des bouclettes stylisées qui formaient la chevelure sont tombées, le
sâtra enchâssé dans la cavité dorsale mentionne que les trois statues ont été restaurées
en 1247, ce qui permet de supposer qu’il s’agissait originellement d’une triade.
A l’époque où fut faite cette statue, les sculpteurs - notamment, Jôchô (?-1057) -
avaient réussi à créer un style purement japonais, libéré de l’emprise chinoise. Les corpsn’ont plus la massivité qui marque les productions des IXème et Xème siècles ; lesvisages s’arrondissent et s’adoucissent, les plissés sont fluides et légers. Ces oeuvres d’un
bel équilibre sont empreintes d’une élégance et d’une distinction qui émanent de la Courimpériale de Kyôto, foyer d’une culture aristocratique d’un raffinement rare. Mais, bien
que cette image de Yakushi présente en partie ces caractéristiques, la souplesse des chairs
aux reliefs accentués et la relative profondeur du plissé sont de nature différente. En
outre, la technnique de type ichiboku-zukuri (“monoxyle), qui remonte au Vilème siècle,
est démodée à cette époque. En effet, au Xlème siècle, Jôchô mit au point le procédé dit
des “bois assemblés” qui consiste à tailler une statue dans plusieurs pièces de bois que
l’on réunit ensuite. Cette oeuvre a probablement été réalisée dans la région de Nara où la
tradition du Vifième siècle était encore vivante.
NEDACHI Kensuke
Bunlca-chô, Agence nationale pour la culture
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25 - Tête debuddha (provenant du monastère Yamadadera)685
bronzeH:98,3cm
Trésor national
En 1937, lors des travaux de réfection du sanctuaire de l’Est, cette tête fut découverte àl’intérieur du socle de la statue principale qui représente Yakushi. L,e “Maître auxRemèdes”, buddha qui siège dans la Terre pure de l’Est et détient le pouvoir de guérir lesmaladies et de prolonger la vie des humains. Cette triade fut détruite par le feu et refaite
par la suite, mais, en 1180, elle brûla de nouveau quand les guerriers du clan Tairaincendièrent le monastère tout entier. En 1187, les moines appartenant au sanctuaire del’Est se rendirent au Yamadadera - monastère situé dans la région d’Âsuka, à unevingtaine de kilomètres au sud de Nara, et hostile au Kôfukuji. Là, ils s’emparèrent de latriade en bronze et l’installèrent dans le sanctuaire. Cependant, la statue centrale futgravement endommagée par l’incendie qui ravagea le bâtiment en 1411 ; il n’en subsista
que la tête, qui fut dissimulée dans le socle d’une troisième image de Yakushi. Telle estlhistoire mouvementée de cette tête bouddhique. Quant aux deux parèdres de la triade duYamadadera, ayant pu être retirés indemnes des flammes, ils se trouvent toujours dans le
sanctuaire de l’Est.A l’origine, cette statue était de type jûzoku, mot qui signifie “16 pieds” (environ 5 vii).
Selon les sûrra, c’était la taille de Sâkyamuni, le buddha historique. Mais, par soucid’économie ou par contrainte technique, la plupart des statues jôroku sont en positionassise, ce qui réduit leur hauteur à 2,70 m ou 2,80 rn. Malgré la réduction de leur stature,
la réalisation de ces statues monumentales requérait une grande quantité de métal et une
technique de haut niveau. En raison du coût élevé de l’opération, on estime que de tellesoeuvres ne pouvaient être faites sans l’aide de FEtat.
01W TakeoBunka châ, Agence nationale pour la Culture
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29 - Yuima-kojipar Jôkei, 1196
boisH. 88,6 cm
Trésor national
Tout en restant laïc, Yuima fut un adepte fervent de la loi du Buddha et, qui plus est, prit
place dans le panthéon bouddhique. II est le personnage central du Yuimagyâ, texte qui
raconte sa vie embellie par la légende.Dès le Vilfème siècle , eurent lieu dans le prédicatoire du Kôfukuji des cérémonies dites
Yuinia-e, au cours desquelles les moines commentaient et célébraient le Yuimagyà. Elles
furent instaurées afin de conjurer la maladie dont souffrait Fuhito, le fils de Fujiwara no
Kamatari, fondateur du monastère. A l’époque de Heian (7944185), le Yuirna-e devint
rune des grandes cérémonies bouddhiques nationales.On a découvert à l’intérieur de cette statue, qui a été en partie évidée, une inscription
tracée en rouge sur une feuille de papier qui précise qu’elle a été sculptée en 1196 par
Jâkei. A vrai dire, on ignore tout de la vie de cet imagier. Il est l’auteur attesté de
quelques autres oeuvres: les statues de Bonten et de Taishakuten exécutées vers 1201-
1202. Son nom et son style prouvent qu’il appartenait à l’atelier fondé par Kâkei et
Unkei. II fut l’un des membres les plus talentueux de cette école prestigieuse.
Cette statue est constituée de plusieurs pièces de hinoki (cyprès du Japon) selon la
technique des “bois assemblés”. Les yeux sont faits de billes de cristal encastrées dans le
masque. Sur la surface, on a appliqué de la laque additionnée de poudre d’argile afin
d’établir un support pour poser les pigments. Le décor polychrome semble avoir été refait
postérieurement à l’exécution de la statue. Le socle et le haut dossier sont eux aussi en
bois peint.Sur le plan stylistique, cette oeuvre s’apparente aux Six Patriarches de la secte Hossô
sculptés en 1189 par Kôkei, qui fut probablement le maître de Jôkei. Cependant, le
portrait imaginaire de Yuima marque un net progrès par rapport à ces statues exécutées
seulement sept ans auparavant. Les plis de la robe s’écoulent avec naturel, sans emphase
ni gaucherie, et l’expression de la face du vieil homme malade est profondément humaine.
Jôkei a habilement souligné le contraste de ce visage ravagé par l’âge et la souffrance,
crispé par la concentration, avec le masque lisse, serein et impassible du bodhisattva qui
se tient en vis-à-vis. Cette oeuvre d’un parfait équilibre témoigne d’une maîtrise du
réalisme que ne possédait pas encore Kâkei.
OICU TakeoBunka-chô, Agence nationale pour la Culture
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• 45 - Mandala du Hossôépoque de Mummachi (1392-1573)
couleurs sur soie126,5 x 79 cm
Le terme “rnandala du Hossô” désigne une composition de type généalogique où, autour
du bodliisattva Miroku placé comme Vénéré central en sa qualité de fondateur, sont
disposés les différents patriarches de l’école Hossô. A Nara depuis l’époque ancienne, récole Hossô jouissait d’une grande popularité, notamment au Kôfulcuji, et, avec le
renouveau de la doctrine au début de l’époque de Kamakura (1185-1333), des peintures
réalisées selon des modes de composition différents nous sont parvenues.
Au centre de cette peinture, assis sur un socle de lotus, coiffé d’une tiare de joyaux à la
manière Song, vêtu à la chinoise et tenant à la main un chasse-mouches, se trouve le
bodhisattva Miroku. Une auréole est dessinée autour de sa tête ; quant au corps, il n’est
pas inscrit dans le nimbe circulaire habituel, mais placé sur un étrange reposoir à la
manière de celui du Mibudera. Autour du bodhisattva, sont disposés seize des patriarches
du Hôsso. A côté de chacun d’eux figure un bandeau indiquant leur nom. En partant du
haut à droite, et de droite à gauche, on trouve les patriarches indiens : Asanga cap.
Mujaku) Vasubandhu (jap. Seshin) Dhaxmapâla ap. Gôhô) Dignâga Cap. Jinna) et
ïlabhadra Cap. Kaiken) ; les patriarches chinois Xuanzang, Kuiji “Grand Maître (du
Monastère) des Bienfaits de la Compassion” (japJion-daLhi), Huizhao “Grand Maître du
Pays de Zi” (iap.Shishû-daishi) et ZJiizhou “Grand Maître de Puyang” ap. Bokuyâ
daishi) ; et les patriarches japonais Zenshu, Genpin, Gyôga, Kisô, Shin-ei, Jôtô et
Shinkô.Chaque personnage est figuré avec ses attributs, et la position des mains ainsi que les
postures sont toutes différentes. Le bodhisattva Miroku et les patriarches indiens et
chinois sont représentés d’une manière très proche de celle qui figure dans les peintures
des vantaux d’une châsse du bodiiisauva Miroku fabriquée dans la seconde moitié de
l’époque de Kamakura. Celle iconographie est vraisemblablement reprise de mandala du
Hossô antérieurs. Quant aux patriarches japonais, recomposés dans un style nouveau, ils
reproduiraient les statues des Six Patriarches du pavillon octogonal du Sud, sculptées au
début de l’époque de Kamakura. L’oeuvre constitue un témoignage important sur la
filiation de l’école Hossô telle qu’elle fut transmise au Kôfukuji.
KAJITANI RyôjiMusée national de Nara
(Les traductions du japonais sont dues à MM. François Lachaud et François Berthier).
23
GLossAIRE
Ashura:Etres surnaturels de la mythologie indienne. Ennemis des dieux, ils leur livrent uncombat incessant.
Bodhisattva:“Etre [promis] à l’Eveil” : soit un être qui a acquis les mérites nécessaires pour devenir unbuddha (“Eveilié”) mais qui, par compassion, préfère demeurer parmi les humains pourles secourir.
Dakkatsu kanshitsp:“Laque sec évidé” technique complexe consistant à superposer, sur un noyau de bois et
d’argile, plusieurs couches de chanvre enduit de laque que l’on façonne jusqu’à obtenir laforme définitive. Quand la laque a séché, on retire Fargile et on place une légère armature
en bois à l’intérieur de la statue.
(Jyokugan“Oeil de gemme’: technique consistant à insérer dans le masque d’une statue des yeux encristal aux iris peints.
Hinoki:Cyprès du lapon
HokekvôLe sûtra du Lotus : l’un des textes canoniques les plus importants du Grand Véhicuie.
Honzon:Image principale (sculptée ou peinte) révérée dans un monastère bouddhique, et
généralement placée dans le sanctuaire (Kondô).
Hôtà“snïpa-joyau” : objet en forme de tour-reliquaire.
Içhiboku-zukuriTechnique de sculpture monoxyle (faite d’une seule pièce de bois).
Ichiboku warihaai-zzzkuri:Variante de la technique précédente. Une fois la statue achevée, on la fend en deux afin
de l’évider.
Un bodhisattva qui exerce son rôle salvateur dans les Six Destinées.
Jâroicv“16 pieds”, soit la taille légendaire du Buddha. Les statues de cette hauteur mesurent
environ 5 m, mais la plupart des jôroku sont en position assise (2,70 à 2,80 m en
moyenne).
24
KasuEa-ban:Publications de sûtra ou de commentaires s’y rapportant qui virent le jour au monastère
Kôfukuji
Kôdô:“Prédicatoire” bâtiment où l’on prononce des sermons et explique la doctrine
bouddhique.
Kàkei:Père d’Unkei. Sculpteur de l’atelier de Nara, actif à la fin du XLllème siècle. II participa à
la restauration des grands temples de Nara et contribua au développement de l’école de
Kei.
Kondc5:Bâtiment principal d’un monastère bouddhique. C’est un sanctuaire où l’on révère l’image
du Buddha ou du bodhisattva auquel le monastère est consacré.
Konçô-rikishi:Dieu gardien “porteur du foudre”.
Kvôsha:Ecole fondée sur l’étude d’un sûtra (texte canonique considéré comme la parole d’un
bouddha).
Mandam:Diagramme cosmique ou “cosmogramme” (Mandala en sanskrit).
Mvc55“Roi de science magique”
NvoiCrosse cultuelle dérivée du gratte-dos indien.
Shintà:La “Voie des dieux”, religion autochtone du Japon.
Shitennâ:Les Quatre Rois célestes qui protègent le monde bouddhique.
Sozà:Sculpture d’argile. Cette teclmique, introduite depuis la Chine des Tang, fut pratiquée au
Japon au cours de répoque de Nara (710-794).
Tankei:(1178-1256) Fils d’Unkei. II hérita du style établi par son père au début de l’époque de
Kamakura (1185-1333), enrichi des influences de l’ait chinois de l’époque Sang.
fl:Tour bouddhique comportant généralement 3 ou 5 étages. Cet édifice est issu du stûpa
indien, monument funéraire abritant les cendres du Buddha.
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Unicef:(?-1223) Sculpteur actif notamment au Tôdaiji et au Kôfukuji, il inaugura le nouveaustyle de la sculpture bouddhique au début de l’époque de Kamakura (1185-133). Leréalisme puissant & ses sculptures est particulièrement sensible dans les portraits deMuchaku et de Seshin du Kôfukuji.
Yasha:Catégorie d’êtres surnaturels qui, dans la cosmologie indienne, hantent les forêts. L’un
des Etres des Huit Catégories.
Yose&-Zukurf:Technique consistant à sculpter une statue dans plusieurs pièces de bois que l’on réunit
ensuite.
Méditation.
26
LISTE DES OEUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION
Toutes es oeuvres sont conservées dans les collections du temple du lCôfukuji, nuE cellesqui portent une mention spéciale.
1. Instruments rituels enfouis dans le sanctuaire du Centre du KôfukujiVifième siècleTrésors nationaux
1.1 Bols en argent ornés du motif de kara-kusa (deux pièces)H. 3,3 cm ; D. 9,4-9,7 cm
1.2 Coupe à pied en argent ornée du motif doré de kara-kusa (fragment)H. 3,9 cm ; D. 9 cm
1.3 Bols en argent (sept pièces)H. 3 - 3,2 cm ; D. 9,4 - 9,6 cm
1.4 Perles de cristal provenant d’un chapelet (cinq pièces)D. 0,7 - 1,7 cm
1.5 Perles de cristal (six pièces)D. 1,7 - 2,8 cm
2. Tuiles d’auvent de l’époque de Nara utilisées au KôfukujiVillème siècle
2.1 Tuiles &auvent antérieures à la construction du Kâfukujituiles rondes: diam : 20 cmtuiles plates: épaisseur 5,5 cm ; largeur env. 32 cm ; longeur 30 cm
2.2 Tuiles cPauvent contemporaines de la construction du Kâfukujituiles rondes : diam : 18,5 cmtuiles plates : épaisseur 6,6 cm largeur env. 30 cm ; longeur 30 cm
2.3 Tuiles dauvent dans le style des palais de la capitale Heijômiles rondes : diam : 16,2cmtuiles plates : épaisseur 6,2 cm ; largeur env. 28 cm ; longeur 40 cm
2.4 Tuiles dauvent dans le style du monastère Tôdaijituiles rondes: diam : 18,5 cmtuiles plates : épaisseur 6,7 cm ; largeur env. 30 cm ; longeur 30 cm
3 Bras dc budd.baVilIème siècleargentL. 51,4 cmBien culturel important
4 Kin.n ara ou Kcndatsuba (l’un des Etres des Huit Catégories)vers 734chanvre laquéH. 149,1 cmTrésor national
5 Subodai (l’un des Dix Grands Disciples)vers 734chanvre laqué1-1. 147,6 cmTrésor national
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6 Kagenkei (Gong de Huayuan)Villème sièclebronzeH. totale: 96 cmTrésor national
7 Panneau du foyer d’une lanterne dc bronze doréépoque de Heian, 816bronzeH.4Scm;D.28,2cmTrésor national
8 Le suEra du Lotus (Hôkekyô) en écriture fine744encre sur papierH. 27,8 ; Long totale : 19,94 cmBien culturel important
9 Ashura (l’un des Etres des Huit Catégories)reproduction, 1981-1986chanvre laquéH. 153 cmPropriété de l’Agence nationale japonaise de la Culture (Bunka-chô)
10. Muchaku et Seshinpar Unkei, 1212sculptures, boisTrésors nationaux
10.1 MuchakuH. 193 cm
10.2 SeshinH. 190,9 cm
11 Portrait de .îion-daishi (provenant de l7chijô-in)vers le XIIIème sièclecouleurs sur soie179,6 x 80,6 cmBien culturel important
12 Portrait dc Jion-dajslji (provenant du Daijô-in)vers le XIIème sièclepeinture sur soie242 x 124,4 cmBien culturel importantEn dépôt au Musée National de Nara
13 Le dixième rouleau du Jôyuishiki-ron760encre sur papier26,4 x 92,4 cmBien culturel important
14. Les moines Geabô et Genpin (deux des Six Patriarches de l’école Hossa)par Kôkei, 1189sculptures, boisTrésors nationaux
14.1 GenbôH.84,Scm
28
14.2 GenpinH. 76,5 cm
15 Biographie du maître Sanzô du Diijionjivers 1071encre sur papier10 rouleauxH. env. 27 cm ; Long. totale: 789 cmBien culturel important
16.1 Yakushi-nyorai1013sculpture, boisH. 107,3 cmBien culturel important
16.2 Sûtra de Yakushi1013encre sur papier26,7 x 554 cmBien culturel important
16.3 Boîte à Sâtra (avec socle en bois)1013bambouH. totale 32,2 cm
17 Shaka-nyorai3(11ème sièclesculpture, boisH.227cmBien culturel important
18. Série des douze généraux de Yakushi-Nyorai (six pièces)Xlème sièclebois gravéH. de 87,9 à 100,3 cmTrésors nationaux
18.1 Mekira
18.2 Anleira
18.3 Magara
18.4 Haira
18.5 Shindara
18.6 Bikara
19 KômokutenXIIème sièclestatue, boisH. 157,4 anBien culturel important
20 Tamonten5(11ème sièclestatue, boisH. 157,5 cmBien culturel importantMusée national de Nara
29
21 Mémoire sur la reconstruction du KôfukujiXlème-XIIème siècleencre sur papier (fascicule broché)27,8 x 25,7 cmBien culturel important
22 Lettre de Taira no Kiyomori3(11ème siècleencre sur papier27,8 x 25,7 cmBien culturel important
23 L Etablissement du rien-que-consciencefm de l’époque de Heian (3(11ème siècle)rouleau calligraphiéencre d’or sur papier bleu foncéH. 25,1 cmBien culturel important
24 Canon bouddhique, édition des SongXIIème-XIIIème siècleH.20,5à30,3cmBien culturel important
25 Ttte de buddha (provenant du monastère Yamadadera)685bronzeH. 98,3 cmTrésor national
26. Les quatre Rois célestesXIIème - XIIlème sièclestatues, bois de katsura (arbre de Judée)Trésors nationaux
26.1 JikokutenH. 206,6 cm
26.2 ZôchôtenH. 197,5 cm
26.3 Kôinokuten14.200cm
26.4 Tain ontenH. 197,2 cm
27. Bon ten et TaishakutenXIllème sièclestatues, boisBiens culturels importants
27.1 BontenH. 171,5 cm
27.2 TaishakutenH. 166cm
28. Objets trouvés dans la statue eu bois de K.annou aux Mille Mainsde l’époque d’A.suka à l’époque de Kamakura (du VIlème au XIIIème siècle)Trésors nationaux
30
28.1 Petit miroir du bodhisattva Kannon aux Mille Mains, avec inscriptions en sanskritD. 11,6 cm
28.2 Le bodbisattva Kannonstatuette, bronzeH.24cm
28.3 Sûtra Dai-hannya-kyà rouleau n° 578:le sûtra Senju sengen darani-kyàun livret, 14,8 z 6 cm
28.4 Sûrra Hannya-siiingyâ (trois rouleaux)H. 28 ; longueur: 1433 à 2406 an
28.5 Image imprimée de KannonH. 14,5 à 17 cm ; largeur 7,5 à 7,7 cm
28.6 Impression d’un sceau représentant Bishamonten56,5 z 32, 3 cm
28.7 Impression d’un sceau représentant Bishainontenlongueur:35à54cm;largeur: 26à31cm
28.8 Senju sengen darani (imprimé) (quarante-six rouleaux)H. 6,4 à 9,4 cm ; longueur 291,5 à 3582,5 cm
29 Yuima-kojipar Jôkei, 1196boisH. 88,6 cmTrésor national
30 Monju-bosatsuvers 1196boisH. 93,9 cmTrésor national
31 MandaIs du sanctuaire et monantre de Kasugaépoque de Kamakura (XllIème siècle)couleurs sur soie117 x 55,7 cm
32 MandaIs du cerf du Kasugaépoque de Muromachi (1392-1573)couleurs sur soie101,3 x 37,4 cm
33 Mandala du sanctuaire et du monastère Kasugaépoque de Muromachi XVIème sièclecouleurs sur soie116 z 55,7 cm
34. Deux rois célestesXllèzne-XIIIème sièclecouleurs sur soie135,5 z 96 anBiens culturels importants
34.1 Jikokuten
34.2 Zôchôten
31
35 Le bodbisattva Kannonépoque de Kaniakura (1185-1333)boisH.S7cmBien culturel important
36 Nomination des dignitaires ecclésiastiquesXJJème siècleencre sur papierH. 26,3 cmBien culturel important
37 Mandala du KôfukujiXIIIème sièclecouleurs sur soie96 x 38,5 cmBien culturel important
38 Planches gravées: les Kasuga-banbois gravéH. 24 à 29 cm ; L. 80 à 94,3 cmBiens culturels importants
39 Statue du bodbisattva Jizâépoque de Kamakura, 1185-1333boisH.55cm
40 Grand Sùtra de la perfection de Gnose coupante comme le Diamant1343rouleau papier bleu foncé, letirage à l’encre d’or24,2 x 600 cmBien culturel important
41 Plan illustré des bâtiments du K5fukuji et du sanctuaire du Kasugaépoque d’Edo: 1708 (Hôei.an 5)lavis à l’encre de chine sur papier306 x 168 cm
42 Peinture représentant le Kâfukuji et le sanctuaire du KasugaXVIIIème-XIXème siècleencre de chine sur papier192 x 357 cm
43. Planchettes votives du Sanctuaire de l’Est (6 pièces)
43.1 Le roi Udayana et un lion1521 (Dai-ei, an 1)16,5 x 39,6 cm
43.2 Le roi Udayana et un lion1523 (Dai-ei, an 3)12,5 x 33,2 cm
43.3 Le mi Udayana, pivoines et un lion1593 (Bunroku, an 2)31,7 x 34,4cm
43.4 Le mi Udayana a un lion1601 (Keichô, an 6)16,7 x 33,5 cm
32
43.5 Le roi Udayana, pivoines et un lion1634 (Kan-ei, an 11)32,5 x 44,8 cm
43.6 Cheval attaché1635 (Kan-ei, an li)39,5 x 46,6 cm
44. Reliquaires (2 pièces)bois
44.la Reliquaire1599 (Keichà, an 4)H. 32,3 cm
44.lb Reliquaire1599 (Keichà, an 4)H. 32,3 cm
44.2a Reliquaire1537 (Teubun, an 6)H. 29,2 cm
44.2b Reliquaire1537 (Tenbun, an 6)H. 29,2 cm
45 Mandais du Hossaépoque de Muromachi, 1392-1573couleurs sur soie126,5 x 79 cm
46 Pufiwara no Kamatari Taishokkanépoque d’Edo (1603-1868)couleurs sur soie112,4 x 45 cm
47 T&cs de Gardiens de porte (deux)époque d’Edo (1603-1868)sculptures, boisH. 187 cm pour chaque pièce
48. Tuiles-démon
48.1 Tuile-démon du sanctuaire provisoireépoque de Momoyama-Edo, 1600 (Keichô, an 5)66,5 x 58,2 x 7,2 cm
48.2 Tulle-démon du sanctuaire provisoireépoque d’Edo, 1733 (Kyôho, an 18)54 x 81 x 9,7 cm
48.3 Tuile-démon du pavillon octogonal du Sudépoque d’Edo, 1762 (Hôreki, an 12)58,3 x 59,5 x 12 cm
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LISTE DES PHOTOGRAPHIES DISPONIBLES POUR LAPRESSE UNIQUEMENT PENDANT LA DURÉE DE
L’EXPOSiTION
* diapositives, t noir et blanc
Ces oeuvres sont conservées dans les collections du temple du Kôfukuji. et doiventêtre reproduites avec le © Asukaen excepté les numéros 20 et 37.
*4
Kinnara ou Kendatsuba (l’un des Etres des Huit Catégories)
vers 734sculpture, chanvre laquéH. 149,1 cmTrésor national
*5Subodai (l’un des Dix Grands Disciples)vers 734sculpture, chanvre laquéH. 147,6cmTrésor national
* + 5 bis (détail)Subodai (l’un des Dix Grands Disciples)
KagenkeiVifième siècleGong de Huayuan, bronzeH. totale 96 cmTrésor national
*7
Panneau du foyer d’une lanterne de bronze doréépoque de Heian, 816bronzeH.45 cm;D.28,2cmTrésor national
* 10.1Muchakupar Unkei, 1212sculpture, boisH. 193cmTrésor national
34
* 11Portrait de Jion-daishi (provenant de l’Ichijô-in)vers le Xlllèzne sièclecouleurs sur soie179,6 x 80,6cmBien culturel important
* 142Geapinpar Kôkei, 1189sculpture, boisH. 76,5 cmTrésor national
“-f l42bis (détail)Genpin
* 16.1Yakusbi-nyorai1013sculpture, boisH. 107,3 cmBien culturel important
* 17Shaka-nyorai3(11ème sièclesculpture, boisH. 227 cmBien culturel important
* 18.1MekiraXlème sièclesculpture, bois gravéH.de87,9à 100,3cmTrésor national
* 19Kâmokuten3(11ème sièclestatue, boisH. 157,4 cmBien culturel important
35
* +20TamontenXElème sièclestatue, boisH. 157,5 cmBien culturel importantMusée national de Nara
+25Tête de buddha (provenant du monastère Yamadadera)685bronzeH. 98,3 cmTrésor national
* 26.4Tamon ten2(11ème - Xfflème sièclestatue, bois de katsura (arbre de Judée)H. 197,2cmTrésor national
* 27.2TaishakutenXfflème sièclestatue, boisH. 166cmBien culturel important
*÷283Sûtra Dai-hannya-ky5 rouleau n° 578:le szïtra Senju sengen darani-kyôun livret, 14,8 x 6cmTrésor national
Siitra Hannya-shingyôVijème - Xlllèrne siècletrois rouleaux, H. 28 cm; longueur: 14,33 à 24,06 m
Trésor national
* 29Yuima-koflpar Jôkei, 1196sculpture, boisH. 88,6 cmTrésor national
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*30Monju-bosatsuvers 1196sculpture, boisH. 93,9cmTrésor national
* 34.1.îikoku-tenXllèrne-XIIEème sièclecouleurs sur soie135,5x96cmBien culturel important
*37
Mandala du K5fukujiXfflème sièclecouleurs sur soie96x38,5 cmBien culturel important
* 39Le bodhisatt’va Jizôépoque de Kamakura, 1185-1333statue, boisH.5scrn
* 43’Le roi Udayana et un lion1523 (Dai-ei, an 3)planchette votive12,5 x 33,2 cm
* 433Le roi Udayana, pivoines et un lion1634 (Kan-ei, an 11)planchette votive325 x44,Scm
*÷436Cheval attaché1635 (Kan-ei, an 11)planchette votive395 x 46,6 cm
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*44.2Reliquaire1537 (Tenbun, an 6)boisH. 29,2 cm
*45Mandala du HonOépoque de Muzomachi, 1392-1573couleurs sur soie126,Sx79cm
*+483Tuile-démon du pavillon octogonal du Sudépoque dEdo, 1762 (Hâreki, an 12)58,3 x 59,5 x 12cm
Le TôkondâSanctuaire principal de lEstTemple du Kâfukuji
La Pagode à cinq étagesFondée en 730 et reconstruite cinq fois de suite jusqu’au XVème siècle, bâtimentreliquaireTemple du Kâfukuji
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AUTouR DE L’ExposmoN
Manifestations organisées par le musée national des Arts asiatiques-Guimet,les Galeries nationales du Grand Palais, l’Association Française des Amis de
l’Orient et YEcole du LouvreRenseignements (1)47 23M 85 *
CoNFÉRENCES
AUDITORIUM DU GRAND PALAISENTRÉE LIBRE
Mercredi 2 octobre 1996 à 18h30Les débuts du bouddhisme au Japon : un itinéraire surprenantDennis GiraProfesseur du bouddhisme et des religions du Japon à l’Institut de Science et de
‘fliéologie des Religions
Mercredi 23 octobre 1996 à 18h30Le Kôfukufl dans fhistoire du Japon médiévalDanieUe ElisseefChercheur, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Mercredi 13 novembre 1996 à 18h30LArt de la statuaire.De 1 ‘époque de Nara à 1poque de KamakuraHélène BayouConservateur du patrimoine, commissaire de l’exposition
Mercredi 20 novembre 1996 à 18h30Les doctrines de FEcole Hossô, lïdéalisn,e dans le bouddhismejaponais
Jean-Noél RobertDirecteur d’Etudes à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Mercredi 27 novembre 1996 à 18h30Pourquoi oederle théâtre?Jean-Claude CarrièreEcrivain
Mercredi 4 décembre 1996 à 18h30Sh&nyà Chant liturgique bouddhique du JaponAkira TarnbaDirecteur de Recherches au C,N.R.S
*Attentjon A partir du 18 octobre 1996, la numérotation passe à dix chiffres ; pour l’flede France, le préfixe est 01.
39
COLLOQUE
“BouDDms!,i ET THÉÂTRE JAPONAIS”
Mardi 8 octobre de 10h à 19h
Président de séance : Vadime ElissceffInspecteur général houoiaire des musées dc Fiance
Le Nô, point de rencontre entre l’esthétique japonaise et la recherche spirituelle dubouddhisme zenAkira TambaDirecteur de Recherches au C.NJLS
L’esthétique de Zeami (intervention en anglais)Kakichi KadowakiProfesseur Emézite de philosophie à fljniversité Sofia de Tokyo
Pause
Le masque dans le théâtre japonaisErhanl StiefelSculrfeur
La Vierge d’Azuchi, un Nô de rêve (Mugen Nô)Docteur Otohiko KagaEcrivalu
L’espace scénique et la danse du NôFrançoise LecoeurProfesseur de japonais
Pause
Démonstration de théâtre Nô sur les pièces
Nô : YASHIMAShite (acteurprinci),aî) : Naohiko UMEWAKAWaki (râle secondaire) z Takanosuke UEDAAi-Kyogen : Fumitaka NOMURAChoeur: Yoshio IUJMI, Masato YÀMAMOTO, Katsuliiko TSIJRU, Takamitsu YAGAMI,Hiroshi KURODAFlûte : Jiro F(JflTATambour d’épaule (Ko-Tsuzwns) : Koichiro GOToTambour de genou (O-Tsuzumz) : Shonosuke OKURA
Kyogeu (intermède comique BUSSHI)avec Maunojo NOMURA et Fumitaka NOMURA
Nô z TORUShite (acteurprincipal) z Yoshio IZUNIWaki (râle secondaire) z Takanosuke UEDAFlûte z Jiro RJflTATambour d’épaule (Ko-Tsuzuzni) : Kazuyulci GOTOTambour de genou (O-Tsuzumi) z Shonosuke OKURATambour à baguettes (Taiko) z Kiyoshi YOSHITANIChoeur: Naohiko UMEWAXA, Masato YÀMAMOTO, Kaisuhiko TSURU. Takamitsu YAOAMI,
1-11go shi KURODA
Présentation z F. LECOEUR
Auditorium du Grand Palais
Participation aux frais: 100 FAdhérents A.FAO et auditeurs de PEcole du Louvre :70 F
Etudiants, élèves de 1’Ecole du Louvre (-30 ans) : 40F
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THÉATRE Nô
par la troupe du Maître Naohiko UMEKAWA
Mercredi 9 octobit 1996 à 20h30
Le Nô est une forme dramatique, hautement stylisée, qui utilise le chant et la danse. Si
les thèmes et les dramaturgies sont extrêmement simples, ils &expriment par une
gestuelle et des costumes d’une symbolique très sophistiquée. Le Nô met en scène un
héros ou une héroïne, Shite (celui qui fait, qui agit), et un ou deux autres personnages,
Waki (celui du côté). Les acteurs sont exclusivanent masculins.
- OKINA (L’ANCIEN)
Pièce rituelle en ouverture à l’occasion des grandes fêtes
Shite (acteurprincipal) : Naohiko UMEWAKASenzai : Masato YAMAMOT0Menbako (gardien des masques) Fumitaka NoMultkSanbaso : Mannojo N0MURAChoeur: Yoshio IZIjMI, Katsuhiko TsURU, Takamitsu YAGAMI, Hiroshi KURODA
Flûte Jiro FUJITATambour d’épaule (Ko-Tsuzumz) : Koichiro 0010, Katsuyulci GOTO
Tambour de genou (O-Tsuzwni) : Shonosuke OKURA
- Azucm NO SEIBO (LAVIERGE D’AZUCHI)
Texte de K. Kadowaki, d’après la nouvelle “Seakoku” de O. KAGA
Direction artistique, chorégraphie et musique de Naohiko UMEWAKA
Shite (acteur principal) : Naohilco UMEWAKA
Tsure: Yoshio IZUMIWaki (râle secondaire) : Takanosuke UEDAAi-Kyogen : Furnitaka NOMuit&Choeur: Masato YAMM.ioTo, Takarnitsu YAGAMI, Hiroshi KURODA
Rate Jiro FUnTATambour d’épaule (Ko-Tsuzumr) : Koichiro 0010
Tambour de genou (O-Tsuzumnz) : Shonosulce OKURA
Taiko : Kiyoshi YosHrrANt
Musée national des Arts asiatiques-Guimet6, place d’Iéna75116 Paris
Participation aux frais: 100F
Adhérents A.F.tO et auditeurs de 1’Ecole du Louvre :70 F
Etudiants, élèves de I’Ecole du Louvre (-30 ans) : 40 F
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FILMS
Un progamme de films accompagnant l’exposition est proposé dansl’auditorium des Galeries nationales du Grand Palais, tous les jours sauf lemardi. Entrée libre dans la limite des place disponibles.
Du 17 septembre Du 11 octobreau 10 octobre 1996 au 9 décembre 1996
11 H-12 H - Le Buddha dans rarchipel 14H-15 H - Le Buddha dans l’archipeldes Kanii des Kami
12H - 12H30 - Le panthéon bouddhique 15 H - 15 H 30- Le panthéon bouddhiquejaponais japonais
14H - 15H - Le Buddha dans l’archipel desKan
15 H - 15 H 30- Le panthéon bouddhiquejaponais
15H30- 16H30-Journal de voyageavec André Mairaux
16H30- 17H-Lepanthéonbouddhiquejaponais
- Le Buddha dans l’archipel des Kami (1985)Réalisateur : Jean AntoineSérie Le rêve et l’histoireCoproduction : Antenne 2, Initial Groupe, NHK, RAI 1, RTBF, BRTDurée 53 minutes
- Le panthéon bouddhique japonais (1991)Réalisateur : Philippe GaucherandCoproduction: Art CIVI productions, RMN, musée national des Artsasiatiques-GuimetDurée 28 minutes
- Journal de voyage avec André Malraux à la recherche des arts dumonde entier (1978)Réalisateur: Jean-Marie DrotCoproduction TF1 et SFP avec le concours de la Radio sarroiseDurée 53 minutes
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LA LIBRAIRIE DES GALERIES NATIONALESDU GRAND PALAIS
téléphone: (1)44 13 17 41/45 *
télécopie :(1)44 131746*
A l’occasion de l’exposition, la librairie des Galeries nationales du Grand Palais propose
un ensemble exceptionnel de livres (entre 300 et 350 titres) en rapport avec l’histoire et
les arts du Japon, depuis le Vilème siècle jusqu’à nos jours.
Les ouvrages sont regroupés par genres, comme dans une librairie spécialisée
littérature, arts, anthropologie et sociologie, philosophie et religion, histoire, récits de
voyage et guides, livres pour la jeunesse...
Une bibliographie thématique, disponible sur simple demande à la librairie, permet aux
visiteurs et aux lecteurs de retrouver tous les titres sélectionnés.
* Auention! A paitir du 18 octobre 1996, la numérotation passe à dix chiffres pour 111e de France, le
préfixe est 01.
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LA CARTE SÉSAME
Pour la première fois, la Réunion des musées nationaux propose une carted’accès aux expositions présentées aux Galeries nationales du Grand Palais.
Avec la carte Sésame, disponible à partir du 19 septembre prochain pour la périodeseptembre 1996 - août 1997, il sera désormais possible d’accéder à ces expositions.
Proposée au prix de 500 francs, la carte Sésame - Galeries nationales du Grand Palaispermet de visiter, dans la période indiquée, autant de fois mie l’on veut et accomnaené(e àchaoue fois de la nersonne de son choix, toutes les expositions présentées aux Galeriesnationales du Grand Palais.
Est proposée également, au prix de 100 francs, une carte Sésame Jeune réservée auxvisiteurs âgés de moins de 26 ans : cette carte donne droit à une visite de chacune desexpositions présentées pendant la période indiquée.
Pour la période septembre 1996 - juillet 1997, il s’agira des quatre expositions suivantes:
- Nara, trésors bouddhiques du Japon ancien. Le temple du Kôfukuji20 septembre - 9 décembre 1996
- Picasso et le portrait18 octobre 1996 - 20 janvier 1997
- Angkor et dix siècles d’art khmer31janvier - 26mai 1997
- Paris-Bruxelles/Bruxelles-Paris 1848-191421 mars- 14juillet 1997
L’une et l’autre cartes permettent évidemment d’éviter les files d’attente ; elles permettentégalement de bénéficier du tarif réduit pour les visites guidées des expositions, d’uneréduction de 5% sur leurs catalogues et de l’envoi systématique des programmes desexpositions et des manifestations qui les accompagnent dans l’auditorium des Galeriesnationales du Grand Palais.
Les cartes Sésame - Galeries nationales du Grand Palais et Sésame Jeune seront disponiblesà partir du 19 septembre.
Vous pourrez vous les procurer:
- par correspondance : en téléphonant au 44.13 17 47 (numéro précédé du 01 à partfr du18 octobre)
- sur place:
• aux Galeries nationales du Grand Palais à raccueil Sésame situé dans le hall del’entrée Champs-Elysées (avenue du Général Eisenhower) tous les jours, sauf lemardi, de 10h à 19h15 (21h15 le mercredi)
• à la boutique Musée et Compagnie, 49 rue Etienne Marcel, 75001 Paris, tous lesjours sauf le dimanche, de 10h à 18h.
Ces cartes seront délivrées immédiatement à raocueil Sésame des Galeries nationales duGrand Palais et à la boutique Musée et Compagnie si l’on dispose d’une photographie (etsur présentation d’une carie d’identité pour la carte Sésame Jeune).
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