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1 Les soins de santé en Europe et aux Etats-Unis Résultats du baromètre 2011 et évolutions observées depuis 2006 - Synthèse –

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Les soins de santé en Europe

et aux Etats-Unis

Résultats du baromètre 2011

et évolutions observées depuis 2006

- Synthèse –

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Introduction

La Santé est un enjeu majeur pour les opinions publiques.

C’est pourquoi en octobre 2006, le Groupe Europ Assistance et le Cercle Santé Société lançaient,

avec l’institut CSA, un baromètre annuel paneuropéen sur «la relation et les pratiques des citoyens

européens à l’égard de leurs systèmes de santé ».

Avec comme objectif, à la fois de mesurer et comparer l’opinion du public sur les grands débats de

santé et d’en examiner les évolutions.

Ce baromètre permet d’observer l’opinion et attentes des citoyens face aux changements importants

survenus ou à venir dans la plupart des pays pour la préservation de leur système de santé. Il doit

aider à mieux appréhender dans quelle mesure leurs opinions publiques respectives prennent

conscience des nouveaux enjeux liés à la prise en charge de la santé.

Révélateurs de ces enjeux, sept thèmes ont été abordés sur cette sixième vague :

• L’évaluation du système de santé et de la qualité des soins prend en

compte les nouvelles offres de soins avec une montée en puissance des

technologies, offres plus pointues mais aussi plus chères avec un

changement d’organisation du système de santé, une montée en

compétence technique des médecins , la question de l’accès aux soins et

du financement de l’augmentation des dépenses de santé. Quelle

confiance accordent-ils aux contrôles mis en place par les autorités

sanitaires ?

• Un deuxième volet vise à mesurer les exigences sociales en matière de

santé avec là aussi la question des coûts et des modes de prise en charge

de ces coûts dans la mesure où l’on souhaite préserver le principe

d’égalité d’accès aux soins. Des citoyens renoncent-ils ou reportent-ils

des soins médicaux, lesquels ?

• Concernant l’accès aux soins troisièmement, les personnes interrogées

favorisent-elles la proximité ? dans quelle mesure sont-elles prêtes à la

mobilité ? l’offre de santé a-t-elle une influence sur le choix de leur

destination de vacances ?

• Quatrième point, comment les opinions réagissent-elles face au

vieillissement de la population et comment les citoyens envisagent-ils,

selon les pays, la prise en charge des personnes âgées dépendantes ?

L’organisation et la qualité de cette prise en charge sont-elles

satisfaisantes, quelles solutions favoriser, avec quels financements là

encore ? La technologie peut-elle jouer un rôle ?

• Cinquième point, ces nouvelles technologies justement, comment sont-

elles perçues, qu’apportent-elles aux patients et aux médecins, dans

quelle mesure peuvent-elles avoir un impact sur leur relation ? A l’instar

de la carte génomique, ces technologies sont-elles connues, est-on prêt à

les utiliser ?

• Cette question de la carte génomique est d’ailleurs liée à celle de la

prévention, au même titre que le bilan général de santé ou le recours à

un programme de surveillance de santé. Quelles sont les pratiques des

personnes interrogées et leur niveau de connaissance en la matière, en

fonction des pays. Pour quels maux, liés au travail notamment, sont-ils

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prêts à y recourir le cas échéant ? Autant de questions abordées dans

l’avant dernier point.

• Enfin, dans quelle mesure le secteur de la santé contribue-t-il à

l’économie ? Ce septième et dernier point est un indicateur sur la prise

de conscience des opinions quant à l’importance de leur système de

santé et de son impact sur l’économie.

Après la Pologne en 2009, les Etats-Unis et l’Autriche en 2010, c’est cette année au tour de l’Espagne

et de la République tchèque de venir enrichir le panel des cinq pays étudiés à l’origine.

Ce baromètre a été constitué à partir d’une enquête téléphonique menée par l’institut CSA auprès

d’un échantillon de 5500 individus représentatifs de la population des 18 ans et plus, répartis sur dix

pays -Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède (2006), Pologne (2009), Etats-Unis et

Autriche (2010)-, Espagne et République Tchèque (depuis 2011) entre mai et juin 2011.

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I – Evaluation du système de santé et de la qualité des

soins

Organisation : bilan contrasté

Concernant le jugement des publics sur l’organisation de leur système de santé, on note une assez

large diversité d’opinion selon les pays. Les Autrichiens se montrent les plus satisfaits avec un score

de 6,2 /10, les Polonais sont en queue à 2,9, assez loin derrière l’Italie avant-dernière à 3,4.

Les Etats-Unis (4,6) se retrouvent, dans la moyenne, derrière la France (5,0) et la Suède (4,7) mais

devant l’Allemagne (4,3) et la République tchèque (4,3). Toutefois cette position intermédiaire des

Américains doit être relativisée car à l’analyse on retrouve proportionnellement parmi les personnes

insatisfaites un clivage assez net entre la population ne bénéficiant pas de système de couverture

(3,4) et les personnes qui bénéficient du Medicare (5,2). On peut également noter, en France, une

appréciation sensiblement différente entre hommes (5,3) et femmes (4,7).

En termes d’évolution des opinions, on constate une relative stabilité depuis 2010, à l’exception de

la Suède qui repasse sous la moyenne comme en 2009, tandis que l’Italie continue à baisser pour se

rapprocher de son niveau de 2006.

Compétence technique des médecins : USA 7 - Italie 4,1

Parmi les critères susceptibles d’apporter un éclairage sur ces opinions, l’un concerne le jugement

porté sur la compétence technique des médecins, les diagnostics et les traitements.

C’est aux Etats-Unis qu’il est le plus positif (7/10), tandis que les Italiens sont les plus critiques (4,1).

Accès aux soins : l’égalité toujours recherchée

Concernant l’évaluation de l’égalité dans l’accès aux soins :

• En dehors de la France et des Etats-Unis où la situation est jugée meilleure, les scores

restent stables dans la plupart des pays, avec un sentiment particulièrement négatif

en Pologne, mais aussi en Allemagne.

• Seule l’Italie connaît une baisse significative, passant de 41% à 33 % d’avis positifs.

• Nouvelle venue dans le panel, l’Espagne fait une entrée remarquée avec 76%

d’opinions favorables.

• En France on observe une progression sensible sur les 2 années 2010-2011 par

rapport à la période précédente

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Quelles craintes pour l’avenir ?

• Le manque de financement public demeure globalement une menace très importante à

laquelle aura à faire face le système de santé, pour les Italiens (85 %), suivis des Anglais et

des Espagnols. A l’opposé, les Allemands (50%), les Autrichiens, les Français et les Américains

expriment une inquiétude moindre sur ce point. On notera un paradoxe apparent chez les

Britanniques dont le niveau de satisfaction à l’égard de leur système est plutôt élevé. On

peut imaginer que les mesures de restrictions drastiques annoncées par le gouvernement

participent à ce hiatus. Dans une certaine mesure, cette interprétation peut aussi valoir pour

l’Espagne dont les citoyens se montrent très sensibles à la presque totalité des risques cités,

à plus de 73 %, et jusque 80 % pour les risques d’infection à l’hôpital.

• Globalement, on observe que les craintes sur le financement se révèlent relativement moins

prégnantes que les problèmes liés à la qualité des soins.

• Si les inégalités d’accès aux soins apparaissent pour 66% des Espagnols le moindre risque,

71% des Polonais le jugent très important, les Suédois avec le même taux le plaçant en

premier. Ce sont en revanche les risques d’infection à l’hôpital qui inquiètent le plus

Allemands et Britanniques, alors qu’en 2006 leurs craintes se portaient en priorité sur le

manque de financement public qui devient, pour les Italiens en 2011 la menace numéro 1.

• Les délais d’attente avant d’être soigné préoccupent plus particulièrement les Polonais

(88%), les Espagnols, les Italiens (75 %) et les Britanniques (70%).

• Les Français pour leur part continuent de redouter la pénurie de médecins généralistes, ce

que l’on explique traditionnellement par le numerus clausus maintenu par les Pouvoirs

Publics.

Plusieurs systèmes de financement

Concernant précisément l’opinion des citoyens sur le financement de l’augmentation des dépenses

de santé, les Britanniques et les Suédois marquent toujours une préférence pour le recours à des

prélèvements obligatoires supplémentaires (à 45 et 60 %).

Mais les Tchèques, les Autrichiens et les Allemands ainsi que les Polonais optent majoritairement

pour le recours aux assurances et mutuelles facultatives (de 39 à 30 %).

On voit donc toujours coexister l’impact culturel des différents systèmes, avec un recours

traditionnel à l’impôt chez les « beveridgiens », une dominante mutualiste dans le centre de

l’Europe « bismarkienne », tandis que la répartition entre solutions de financement (impôts,

cotisations sur le travail, financement personnel) est plus équilibrée en France, Espagne et en Italie

(même si 34 % des Italiens préfèrent payer une franchise), ainsi qu’aux Etats-Unis.

.

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II – Santé et exigences sociales

Absence de consensus et clivage sur les inégalités

Si les inégalités d’accès des citoyens aux soins médicaux sont pointées dans la plupart des pays, à

l’exception de l’Espagne (76%) et la Grande-Bretagne (55%) qui considèrent que le système de santé

garantit l’égalité d’accès aux soins pour tous les citoyens, on est loin d’observer un consensus sur le

recours à une augmentation des impôts ou des cotisations obligatoires pour renforcer l’égalité.

En ce qui concerne la nécessité ou non de renforcer les cotisations ou les impôts pour garantir un

accès plus équitable aux soins, on note un net clivage entre d’une part la Suède et le Royaume-Uni,

où une majorité y est favorable (73% et 56%) et d’autre part l’Italie (-84%), la République tchèque (-

60%), la Pologne (-59%) et dans une moindre mesure l’Allemagne et la France (-57%) où on

rencontre une opposition très forte à forte.

Particulièrement parlantes sont les évolutions constatées pour analyser ces chiffres. Ainsi les

Allemands qui en 2009 plébiscitaient à 80% le recours à une augmentation des impôts et des

cotisations ne sont plus que 38% à y être favorables en 2011. Les Italiens, qui étaient encore 57%

favorables en 2009, ne sont plus que 12% deux ans plus tard. Majoritairement pour une

augmentation en 2010, les Autrichiens ne sont plus que 43% en 2011 à accepter cette perspective,

rejoignant ainsi les Américains (43%), les Français (42%) et les Polonais (37%).

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Actualité 2011

Le report des soins, un phénomène contrasté selon les pays et les soins

concernés

Dès lors, il est intéressant d’examiner et de comparer les réponses à la question : « Au cours de

l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vous ou un

membre de votre foyer, en raison des difficultés financières ? »

Les Polonais sont 36% à déclarer avoir dû opérer ce choix, les Français 29% et les Américains 25%,

avec une progression de 11% en un an pour les premiers, de 6% pour les deuxièmes et d’1% pour les

troisièmes.

Une relative stabilité aux Etats-Unis, donc, comme en Autriche (10%), en Suède (5% vs 6%), en Italie

(19% vs 18%) et même une amorce de baisse en Grande-Bretagne (6% vs 8%) et en Allemagne (15%

vs 17%).

En France, parmi les soins reportés ou annulés, ce sont les soins dentaires et les lunettes qui ont été

le plus cités (par 26% des répondants), cette proportion étant sensiblement plus forte pour les

catégorises sociaux-professionnelles les moins favorisées par rapport aux catégories supérieures

(28% vs 15%).

Aux Etats-Unis, ce sont les soins lourds qui sont impactés dans 7% des cas (13% chez les non assurés),

sachant que le phénomène continue de toucher principalement les non-assurés sur l’ensemble des

postes et une proportion non négligeable (19%) des bénéficiaires du Medicaid pour les soins

courants, l’achat de médicaments, les soins dentaires et les lunettes ou lentilles.

Des attitudes contrastées sur la confiance dans les institutions de surveillance

sanitaire

Une autre question d’actualité permet de mieux apprécier les attentes en matière de sécurité

sanitaire : « Faites-vous confiance, aujourd’hui, aux contrôles mis en place par les autorités sanitaires

pour limiter les risques liés à la prise des médicaments ? »

Les Allemands, Polonais et Tchèques se montrent les moins confiants (41,38 et 35%), tandis que

Américains, Autrichiens et Français occupent une position médiane, les Suédois, les Espagnols et loin

devant les Italiens étant les plus positifs (85%).

En France, l’affaire du Mediator ne semble pas avoir marginalisé l’opinion par rapport aux autres

pays (58% de bonnes opinions).

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III - La mobilité dans l’accès aux soins

Mobilité pour se faire opérer par un spécialiste : la propension se confirme.

Sauf en France et en Grande-Bretagne, la majorité des personnes interrogées se déclarent

majoritairement prêtes à se déplacer loin de chez elles pour se faire opérer par un spécialiste : les

Polonais (72 %), les Italiens (65%) et les Tchèques (62%) se montrent les plus mobiles, suivis par

Espagnols et les Suédois (60%).

Chez les jeunes de 18-39 ans, la proportion monte à 83% en Pologne, 68% (vs 57%) en Autriche et 59

% (vs 48%) aux Etats-Unis.

Si l’on considère ce critère sur la période 2006-2011, il tend à rester relativement stable. A noter

l’augmentation très sensible en Suède en 2010, non confirmée en 2011.

En synthèse, si les personnes interrogées continuent de recourir à des chirurgiens généralistes en

proximité, une proportion importante se déclare prête à se déplacer dans une ville éloignée pour

bénéficier des services d’un spécialiste

Vacances et conditions sanitaires : un critère variable selon les pays mais

constant

La prise en compte des conditions sanitaires dans le choix d’une destination de vacances est un

critère particulièrement important pour les Polonais (75%), les Italiens (74%), les Espagnols (64%) et

les Français (58%).

La Suède et l’Allemagne sont les pays où l’on retrouve la plus grande proportion de personnes les

moins sensibles à ce critère, avec respectivement 40 et 30 % des personnes déclarant y attacher

« pas beaucoup d’importance ».

Là encore, sur le moyen terme, on observe une relative stabilité des opinions, dans un sens ou dans

l’autre.

En synthèse, pour les vacances, les conditions sanitaires locales continuent d’avoir de l’importance

pour le choix de la destination, particulièrement pour les citoyens les moins satisfaits de leur propre

système de santé.

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IV – Vieillissement de la population et la prise en

charge des personnes âgées dépendantes

La façon dont sont perçues l’organisation et la qualité de prise en charge des personnes âgées et

dépendantes présente de forts contrastes selon les pays.

• Les Italiens (2,5 /10) et les Polonais (2,8/10) se montrent les plus sévères, tandis que les

Autrichiens (5,2), suivis des Espagnols (4,9) et des Américains (4,7) sont plus positifs.

• Dans le peloton central, les différences d’appréciation sont faibles entre les Tchèques, les

Allemands (3,9) et les Français, Suédois (3,7) et les Anglais (3,6).

• Quant aux évolutions, on note une dégradation sensible des opinions en Italie depuis 2009

(2,8 vs 3,8), de même qu’en Suède et en Grande-Bretagne depuis 2010 (3,9 et 3,7 vs 4,3 et

3,8).

• Seuls les Etats-Unis progressent sur un an (4,7 vs 4,4). La France quant à elle reste stable, y

compris sur le moyen terme (3,7 en 2011 vs 3,6 en 2006).

• Sauf aux Etats-Unis où 61% des personnes interrogées en 2011, contre 53% en 2010, jugent

satisfaisante l’évolution de l’aide publique pour le maintien à domicile des personnes âgées

ou dépendantes, les scores sont à la baisse avec des écarts assez significatifs, y compris en

France où l’on passe de 50% à 44% d’opinions positives.

• Seules l’Allemagne et l’Autriche restent stables avec un écart de – 1%.

Le maintien à domicile plébiscité

Concernant les moyens à déployer prioritairement pour pallier les problèmes posés par

l’allongement de la durée de vie et l’augmentation du nombre de personnes âgées et dépendantes,

c’est le maintien à domicile qui est largement plébiscité (entre 83% aux Etats-Unis et 69 % en

République tchèque) dans la quasi-totalité des pays.

Notons que la solution du maintien à domicile progresse sensiblement en Suède (49% vs 40), ainsi

qu’en Grande-Bretagne (82 % vs 77) et aux Etats-Unis (83% vs 79), tout en restant stable partout

ailleurs.

Un rôle prioritaire pour les associations et le secteur public

Quant à savoir « En dehors de leur famille, auprès de quel organisme les personnes âgées et

dépendantes peuvent-elles trouver le meilleur soutien pour se maintenir à domicile ? », les

organismes du secteur associatif ou privé non lucratif, avec les organismes du public restent très

majoritairement préférés, à l’exception des Etats-Unis où, comme en Pologne les organismes du

privé, avec respectivement 24% et 27% des préférences, remettent en cause cette tendance.

Toutefois aux Etats-Unis, on constate une fois de plus une disparité entre les bénéficiaires du

Medicaid qui, à 35% n’envisagent le soutien d’aucun organisme, et les militaires qui sont 31% à

prôner le recours au secteur privé, alors que globalement 48% des Américains souhaiteraient

recourir aux organismes du secteur associatif ou du public.

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Maintenir les personnes âgées à domicile, certes, mais comment ?

Jusque 85 % des personnes interrogées (Etats-Unis), 61 % en Allemagne répondent positivement à la

question « Etes -vous prêts à équiper vos proches âgés de systèmes de surveillance à distance tels

que bracelet électronique ou détecteur de chute ou prise de tension en permanence pour sécuriser

leur vie à domicile ? ».

De 71 % (Etats-Unis) à 48 % (Allemagne) sont d’accord pour dire que « les moyens de surveillance et

de suivi médical à domicile par téléphone ou Internet permettent à plus de personnes âgées

dépendantes d’être autonomes chez elles »

Des solutions complémentaires

Ce sont les emplois d’aides à domiciles qui sont plébiscités, 90 % (Allemagne) à 97 % (France) dans

tous les pays pour permettre la prolongation du maintien à domicile, devant la télésurveillance et la

robotique.

Toutefois les scores généralement importants obtenus par ces solutions, même si la robotique est

très diversement appréciée d’un pays à l’autre, laissent imaginer que les personnes interrogées

pensent que les solutions à employer sont complémentaires.

Autrement dit, ces solutions techniques ne se substituent pas à l’assistance réelle d’une personne à

domicile. Particulièrement pragmatiques, les Britanniques cumulent aides à domicile (96%),

télésurveillance (94%) et robotique (72 %).

Et un recours majoritaire à l’impôt et au financement public

A la question : « Selon vous, qui doit payer les services et les aides qui permettent de répondre aux

besoins de la vie quotidienne des personnes âgées et dépendantes ? », on constate majoritairement,

à l’exception des Etats-Unis, une préférence pour un financement par la collectivité ou un

financement mixte.

• Chez les Britanniques (38 vs 28%), les Tchèques (37 vs 22 %), les Français (28 vs 32 %) et les

Allemands (23 vs 30 %), les positions sont plus mitigées.

• Les solutions mixtes collectivité publique / personnes privées trouvent une certaine

audience en Autriche (35%), en Allemagne (32%) et en République tchèque et aux Etats-Unis

(28%), ce dernier pays étant le seul a significativement prôner le recours aux personnes

concernées et à leurs familles (24%), loin devant l’Espagne (13 %).

• Si dans leur ensemble 24% des Américains prônent la solution individuelle, on ne constate

pas de différence très significative selon leur situation, du moins sur ce critère. En revanche,

on retrouve les partisans des solutions publiques majoritairement chez les bénéficiaires du

Medicaid (53%), les non-assurés (43%) et les militaires (48 %). Entre 23 (Medicare) et 34 %

(assurance personnelle) se prononcent pour les financements mixtes.

• Notons enfin qu’en France la solution mixte (collectivité publique et personnes privées)

séduit 68% des catégories socio-professionnelles supérieures.

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Exception française quant à l’intégration de la dépendance dans les dépenses

de santé

• Les Italiens, les Espagnols et les Tchèques se prononcent très majoritairement pour intégrer

dans les dépenses de santé le financement collectif des services et des aides aux personnes

âgées et dépendantes.

• 50 % des Français se prononcent en revanche pour la création d’un nouvel organisme de

financement, idée retenue par 41% des Autrichiens et 42% des Polonais.

Ces mêmes Français sont 37% à considérer que les pouvoirs publics ont pris dans leur pays la pleine

mesure du défi de la dépendance, loin devant les Autrichiens (23%) et les Américains (21%).

Faut-il y voir un premier effet des annonces sur la future réforme de la dépendance qui avaient été

faites au printemps ?

Il reste en tout état de cause un très long chemin à parcourir si l’on considère l’ampleur des scores

négatifs mesurés dans l’ensemble des pays sur cette question.

En synthèse, la question de la prise en charge de la dépendance et des besoins de la vie quotidienne

des personnes âgées dépendantes reçoit des réponses très contrastées d’un pays interrogé à l’autre.

Et parmi les personnes interrogées dans chaque pays, les réponses diffèrent sensiblement selon le

PCS ou le niveau de couverture en assurance santé.

Sans doute les différences culturelles continuent-elles à avoir une influence importante sur la nature

des réponses entre :

• le modèle scandinave, caractérisé par une obligation familiale minimale et un accès universel

de services pour les familles en maison de retraite ;

• un modèle familialiste des pays du Sud, dont à l'Italie où traditionnellement les tâches de «

care » relèvent de la famille et non de l'Etat ;

• et un modèle mixte dit continental dans lequel on trouve la France, l'Allemagne et l'Autriche

mais aussi le Royaume-Uni caractérisé par la combinaison du soutien de l’Etat, d’obligations

familiales plus limitées que dans l’Europe du Sud.

• Anciens pays du bloc communiste, la Pologne et le République tchèque semblent vouloir

adopter le modèle libéral sans nécessairement en avoir les moyens, d’où des attentes fortes.

• Quant aux Etats-Unis, on retrouve une grande diversité d’opinions sur cette question selon la

situation des personnes interrogées en termes de couverture santé.

Page 12: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

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V- Santé et nouvelles technologies

La santé et Internet

La Suède (72%) est le pays où la consultation d’informations santé sur Internet est la plus

courante, suivie par les Etats-Unis (71 %) puis l’Autriche (58 %) et la Grande-Bretagne (57%).

L’Allemagne (43%), l’Italie, la France, la République tchèque et l’Espagne sont les pays les moins

utilisateurs (45%).

En termes de progression, la Suède arrive en tête, étant passée de 46 à 72% en 5 ans, suivie par

la Grande-Bretagne (57 vs 43%) et la France (45 vs 31%). L’Autriche et la Pologne semblent

marquer le pas. Les Etats-Unis progressent de 5%.

Dans leur très grande majorité, les patients souhaitent que leur médecin explicite et/ou

complète les informations vues sur Internet, et une proportion significative (66 % en Pologne >

41 % en Italie) que le médecin leur indique des sites fiables

Consultations à distance : encore beaucoup de résistances

Sur la question des consultations à distance avec un généraliste par Internet avec webcam, les

Espagnols (39 %) et les Américains (38 %) suivis des Polonais (35%) se montrent les plus positifs,

la proportion étant sans surprise sensiblement plus importante chez les 18-39 ans et chez les

catégories sociaux professionnelles les plus favorisées, selon les pays.

Toutefois, la population reste très majoritairement défavorable, dans tous les pays, à ce mode

de consultation à distance, à commencer par les Français (82%) et les Italiens (80 %).

L’analyse du dossier à distance entre praticiens mieux acceptée

En revanche, à la question « Pour avoir un deuxième avis médical, l’analyse à distance via

Internet de votre dossier médical par un médecin spécialiste est maintenant possible. Est-ce pour

vous envisageable ou non ? », les réponses sont plus nuancées.

• 82% des Suédois s’y disent favorables, contre 30% des Tchèques et 31 % des Italiens.

• Les Français sont partagés (48%), les Allemands plus encore (42%).

Des tendances comparables sur la surveillance médicale

On retrouve pratiquement la même hiérarchie d’un pays à l’autre entre les réponses à question

suivante : « Etes- vous plutôt pour ou plutôt contre le développement de moyens de surveillance

médicale continue par téléphone mobile (exemple : relevé quotidien du taux de sucre, prise de la

tension et du rythme du cœur) ? ». Avec des taux d’avis favorables partout supérieurs par rapport

à la question précédente, sauf en Suède avec 75% d’avis favorables, derrière l’Espagne en tête

avec 79%.

Un attachement fort à la relation avec le médecin

Page 13: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

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Les réponses à la question suivante permettent de mieux comprendre l’attitude des publics face

à l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé.

Quand on leur demande « Pensez-vous que l’utilisation des nouvelles technologies pour la

consultation à distance d’un médecin par Internet ou téléphone mobile pour le suivi médical va

renforcer, diminuer ou ne rien changer à la relation médecin/ malade ? une proportion encore

importante de personnes pense que cela risque de diminuer la relation.

Y compris pour les jeunes

Et si cette proportion diminue sensiblement chez les jeunes de 18-39 ans dans la plupart des

pays, elle augmente toutefois significativement en Pologne, en Espagne, en République tchèque

et en Autriche.

• Globalement l’Italie (47%), l’Espagne (44 %) et la France (42%) sont les pays où cette

crainte de perte du lien relationnel est la plus présente, devant la Grande-Bretagne et la

Suède (40%).

• La Pologne (14%) et la République tchèque (16%) n’ont pas cette inquiétude, étant au

contraire respectivement 43 % et 31% à penser que les nouvelles technologies vont

renforcer la relation médecin/malade. Dans ces 2 pays, ce point de vue est plus partagé

par les 50 ans et plus que par les moins de 35ans

En résumé, les personnes sont plutôt favorables à l’utilisation des nouvelles technologies dans la

mesure où elles viennent en support de l’intervention réelle et de l’expertise du médecin et

lorsqu’elles sont perçues comme un renforcement de la relation médecin / malade. En revanche,

une méfiance certaine demeure quant à tout ce qui tendrait à déshumaniser la relation, fût-elle

distante.

Page 14: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

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La carte génomique : 30 % d’utilisateurs potentiels ?

« Chacun pourra bientôt accéder à sa carte génomique ce qui permettra de lui prédire ses risques

génétiques de maladies graves. En avez-vous déjà entendu parler et avez-vous l’intention d’y

avoir recours ? »

• 60 % des Américains, 58 % des Autrichiens, 55 % des Allemands et 54 % des Suédois ont

entendu parler de cette carte mais seuls 17 % des Polonais, 29% des Britanniques et des

Français possèdent cette information.

• Pourtant, parmi les 26% de Polonais informés, 2/3 déclarent avoir l’intention d’y avoir

recours, tandis que parmi les 55% d’Allemands cette proportion descend à 1/4.

• En France, 45% des personnes ayant entendu parler de la carte génomique (29% de la

population interrogée) ont l’intention d’y avoir recours.

• Aux Etats-Unis, parmi les 60 % de personnes informées, 1/3 déclarent souhaiter y avoir

recours.

Autrement dit, il semblerait que moins la connaissance de la carte génomique est répandue dans

un pays, plus les personnes interrogées connaissant son existence se déclarent prêtes à l’utiliser.

Page 15: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

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VI- La prévention

La prévention est un axe fort des politiques de santé mises en œuvre par les pouvoirs publics

dans la plupart des pays développés.

Comment les publics se comportent-ils par rapport à cette volonté d’encourager la prévention en

matière de santé et comment ont évolué leurs comportements ?

L’Italie et la France : peuvent mieux faire

• Si 81 % des Américains déclarent avoir pris l’initiative de réaliser un bilan général de

santé au cours des 5 dernières années, seulement 23% des Italiens et 31% des Français

l’ont fait. Les Tchèques (70%), les Allemands (67%) et les Autrichiens (66%) réalisent

spontanément des bilans de santé.

• En Grande-Bretagne, en Espagne, en Suède et en Pologne une proportion importante

(83% en Grande-Bretagne > 79 % en Pologne) de la population effectue ce bilan,

volontairement et parce qu’on lui a demandé. Loin devant l’Italie (47%) et la France

(58%).

• Pour l’Italie l’évolution sur plusieurs années est négative (- 10% en trois ans), les scores

de l’Autriche (- 8%) et de l’Allemagne (-4%) diminuent d’une année sur l’autre, tandis que

la situation s’améliore en Grande-Bretagne (+ 9% vs 2009), en Suède (+6% vs 2009), en

Pologne (+4% vs 2009) , étant quasiment stable en France et aux Etats-Unis.

Des programmes de surveillance mal connus et peu suivis

A la question : « Il existe des programmes de surveillance de la santé tout au long de la vie et qui

comportent des consultations de prévention et un suivi annuel personnalisé. Avez-vous déjà

entendu parler de ces programmes ? »,

• 48% des Français, 47% d’Espagnols, 36% d’Américains, 31% de Tchèques répondent

positivement.

• Dans les autres pays, les trois-quarts et jusque 83% de la population (en Pologne)

déclarent ne jamais en avoir entendu parler.

• Au final, ce sont les Français (21%) et les Américains (16%) qui proportionnellement

sont les plus nombreux à déclarer suivre des programmes de surveillance de la santé

tout au long de la vie.

• 11 % d’Autrichiens et 10% d’Allemands le font aussi. Les pourcentages dans les autres

pays restent marginaux.

Un intérêt assez partagé pour les programmes selon les pays

Quand on demande aux personnes si les programmes de surveillance avec consultation de

prévention et suivi annuel les intéressent, les Italiens sont les plus positifs à 93%, (« beaucoup »

50%, « assez 43%), suivis des Polonais à 68% (25+43), des Suédois à 62% (32+30), des Américains

à 60% (16+44), des Français à 55% (26+29).

Les avis dans les autres pays sont plus mitigés.

Page 16: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

16

Des attentes contrastées en matière de prévention au travail

Concernant la nature des programmes de santé dont ils auraient besoin dans le cadre de leur

travail, les personnes interrogées mettent tout particulièrement en avant le mal de dos et la

gestion du stress à plus de 50% dans la plupart des pays, à l’exception des Etats-Unis (37 et 38%)

et de l’Italie (46% pour le stress).

• Les Espagnols déclarent des besoins très importants dans tous les domaines (y compris

les maladies graves : 90%), suivis dans une moindre mesure par les Suédois (entre 81%

pour le mal de dos jusque 53% pour les maladies graves).

• Seuls 38% des Américains estiment avoir besoin de programme pour le stress, 33% pour

la prévention de l’obésité, 26% pour la prévention des risques liés à la consommation de

tabac, d’alcool.

• Les Français se montrent relativement concernés par ces programmes, le mal de dos en

tête (73%), puis le stress (62%) tabac et alcool en dernier (41%).

Page 17: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

17

VII- Contribution du secteur de la Santé à l’économie

La santé : un secteur contribue à la croissance dans la plupart des pays

• Le secteur de la santé inspire un consensus dans tous les pays : 62 % de l’échantillon

estime qu’il contribue à la croissance des pays, un jugement plus marqué en Autriche (69

%).

• La République tchèque, la France, l’Allemagne et la Pologne semblent se distinguer des

autres pays qui perçoivent le plus le secteur de la Santé comme un moteur.

• Comme 37% des Tchèques, 34% des Français y voient une charge, bientôt rejoints par

les Allemands qui sont 31 % à penser la même chose, et 29% des Polonais. Notons

toutefois que ces derniers sont, en 2011, 61% à reconnaître que le secteur de la santé

contribue à la croissance économique de leur pays contre 49% en 2010 et 43% en 2009.

• Les avis en France et en Allemagne restent quasiment inchangés d’une année sur l’autre

tandis que l’on voit s’opérer une rupture forte en Italie (- 12 % d’avis favorables) et en

Suède, (- 6%) comparable dans son ampleur à celle que l’on avait constaté un an plus tôt

en Allemagne (-13% entre 2009 et 2010).

• Sur le plus long terme, on observe que l’on est revenu globalement, pour les pays déjà

dans le panel à l’époque, aux niveaux de pourcentages de 2006.

Tout se passe comme si, sur cette question, l’opinion réagissait au discours sur la crise, reportant

aussi son inquiétude sur le secteur de la santé.

Page 18: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

18

En synthèse….

Une vision contrastée des systèmes de santé

On retrouve selon les pays une assez large disparité d’opinions que ce soit sur le système de santé

proprement dit, l’égalité d’accès aux soins, la compétence des médecins et quant à la confiance dans

les autorités sanitaires. Les plus critiques sont les Polonais et les Italiens avec paradoxalement pour

ces derniers une confiance affirmée dans les autorités sanitaires. Les Espagnols et les Britanniques

sont, comme les Autrichiens, satisfaits de leur système de santé et, avec les Français reconnaissent

l’égalité aux soins. Au plan de la compétence technique des médecins, ce sont les Américains qui

portent le meilleur jugement. D’une façon générale les Allemands se révèlent avoir sur ces sujets des

avis mitigés, voire négatifs sur la question de l’égalité d’accès aux soins.

Une tendance au report des soins non pris en charge

Sur les questions financières, ces mêmes Allemands privilégient les cotisations mais sont de plus en

plus nombreux, comme les Italiens, à refuser le recours à l’impôt pour financer les soins. L’impôt est

en revanche privilégié par les Suédois, adeptes aussi des cotisations, et les Britanniques pour garantir

l’accès de tous aux soins, tandis que les Italiens redoutent en général leur hausse. Et en cette période

de crise, les comportements divergent selon les pays quant au report des soins pour raison

financière. Suédois, Espagnols et Britanniques reportent peu, la tendance est en revanche forte en

France, aux Etats-Unis et en Pologne, avec aussi des variantes sur les types de soins concernés, ceux

qui ne bénéficient pas d’une prise en charge globale étant les premiers sacrifiés.

Une confiance tempérée dans l’avenir

Concernant l’avenir, les Espagnols et les Britanniques qui se montrent plutôt satisfaits se montrent

les plus inquiets concernant l’accès au système de santé dans le futur et sur les risques médicaux,

ainsi que pour les Espagnols le financement du système. Les Autrichiens et les Tchèques se montrent

résolument optimistes sur ces trois points, et pour les Allemands financement et accessibilité ne

courent pas de gros risque. Les Français ne s’inquiètent pas outre mesure des risques médicaux à

l’avenir.

La dépendance : un défi inégalement partagé

Sur la question de la dépendance, on retrouve les Polonais et les Italiens dans le camp des insatisfaits

concernant tant la qualité de la prise en charge des personnes âgées que l’aide publique consacrée à

leur maintien à domicile. Les Américains expriment des jugements positifs sur ces deux points, avec

les Autrichiens et les Espagnols sur la prise en charge, les Suédois sur l’aide financière au maintien à

domicile. Ce sont également chez ces deux peuples que l’on retrouve la plus forte acceptation de la

prise en charge de la dépendance par la collectivité, de même chez les Polonais. En revanche

Autrichiens et Américains sont d’un avis contraire. Enfin, les Français se distinguent en étant les plus

nombreux à penser que les pouvoirs publics ont pris la mesure du défi de la dépendance, tandis que

Tchèques et Polonais sont les moins portés à le croire.

Page 19: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

19

La prévention : un défi pour l’avenir

La pratique du bilan de santé est encore loin d’être généralisée dans tous les pays. Ainsi l’Italie, la

France et la Pologne font encore figure de mauvais élèves dans ce domaine tandis que les

Américains, les Tchèques et les Allemands se disputent la tête de classe. Toutefois les Français

semblent disposés à mieux faire en souhaitant recourir, comme les Américains, aux programmes de

surveillance de santé mis en place. Les Suédois et les Italiens déclarent s’y intéresser tout

particulièrement. Cette perspective ne motive en revanche ni les Polonais, ni les Autrichiens, ni les

Tchèques. Quant aux programmes de prévention dans le cadre du travail, les Suédois et les Espagnols

se montrent extrêmement demandeurs, tandis que les Américains et, dans une moindre mesure les

Italiens, ont tendance à les ignorer. Quant à la question de la carte génomique, son existence reste

encore relativement confidentielle.

La technologie au service de la relation médecin-patient

Côté technologie, ce sont les Suédois, les Espagnols, les Américains et les Polonais que l’on retrouve

parmi ses plus chauds partisans. Les Français et les Allemands se montrent plus réservés et les

Italiens semblent réticents dès lors que la technologie ne contribue pas à la qualité de la relation

avec leur médecin. Ce sont aussi les Italiens et les Polonais qui sont le plus prêts à se déplacer loin

pour se faire opérer par un spécialiste, alors que les Britanniques et les Français privilégient la

proximité.

Page 20: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

20

Et en conclusion :

Si l’on considère l’évolution du baromètre sur cinq ans, on ne constate pas globalement de véritable

rupture dans les opinions exprimées par rapport au système de santé. Certes, des tendances se font

jour au fur et à mesure d’une plus grande spécialisation des soins, de l’introduction des nouvelles

technologies, accompagnées d’une prise de conscience de l’opinion des risques financiers liés à ces

évolutions : accroissement des dépenses correspondant à une offre toujours plus qualitative en

matière de soins d’une part, et d’autre part question du financement des nouveaux besoins, ceux

dus au vieillissement et à la dépendance notamment.

Mais tout semble se passer comme si, une fois exprimées leurs réactions aux nouvelles mesures, les

opinions retournaient à une position médiane, finalement satisfaites des équilibres sauvegardés du

système, en dépit des menaces toujours présentes.

Ces menaces quelles seraient-elles ?

Le financement des dépenses au cas où la crise ferait sentir ses effets sur la qualité des soins délivrés

et surtout sur l’accès aux soins qui reste une priorité malgré tout, cet accès étant perçu comme un

impératif égalitaire. En effet, on peut percevoir un signal faible sur les limites du recours à l’impôt

pour maintenir cet objectif de solidarité, ce qui présente un risque de rupture.

Toutefois, les opinions publiques semblent bien prendre conscience de la nécessité de recourir à des

solutions mixtes, -avec des assemblages et dans des proportions différents selon les pays et les

catégories sociales- pour financer les soins. Les moins favorisées diffèrent, voire renonce aux soins

non financés par la collectivité, ce qui là aussi peut constituer à terme une rupture si la situation

économique ne s’améliore pas pour elles.

A plus long terme dans l’avenir, c’est la question de la prévention qui risque de se poser. En effet, les

opinions ne semblent pas très bien informées des programmes de prévention proposées par les

Pouvoirs Publics et les autorités sanitaires et sous-utilisent encore largement les offres existantes.

Pourtant les besoins existent, notamment dans le monde du travail et lorsqu’une technologie est

connue, comme la carte génomique, une proportion significative de personnes se déclare désireuse

d’y recourir.

Sans doute faudra-t-il encore sensiblement renforcer la communication sur la prévention et sur les

possibilités qui s’offrent au public dans ce domaine pour qu’un nouveau saut qualitatif soit franchi,

avec à terme un effet positif sur l’évolution globale des dépenses de santé pour la collectivité comme

pour les individus.

Pour information CSA : hélè[email protected]

Page 21: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Les soins de santé en Europe et aux Etats-Unis

CHAM 2011 – septembre 2011

Résultats détaillés du baromètre

1

Page 22: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Objectifs du baromètre

En 2006, le Groupe Europ Assistance et le Cercle S anté Société lançaient, avec l’institut CSA, un baromètre annuel paneuropéen sur « la relation e t les pratiques des citoyens européens à l’égard de leurs systèmes de santé »

Dans un contexte de mutation forte de ce secteur, l ’objectif du baromètre est d’apporter un éclairage sur le point de vue des citoyens sur les grands débats qui concernent le secteur de la santé.

Les thèmes étudiés :

• Evaluation du système de santé et de la qualité des soins• Evaluation du système de santé et de la qualité des soins

• Santé et exigences sociales

• Mobilité dans l’accès aux soins

• Vieillissement de la population et la prise en char ge des personnes âgées dépendantes

• Nouvelles technologies

• Prévention

• Contribution du secteur de la santé à l’économie 2

Page 23: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Pays étudiés

Année Pays Effectifs

2006-2007

• Allemagne• France• Italie• Royaume-Uni•Suède

•400•400•400•400•400

2009

• Allemagne• France• Italie• Royaume-Uni•Suède• Pologne

•400•400•400•400•400•400

2010

• Allemagne• France• Italie• Royaume -Uni

•400•400•400•4002010 • Royaume -Uni

•Suède• Pologne• USA•Autriche

•400•400•400•800•400

2011

• Allemagne• France• Italie• Royaume-Uni•Suède• Pologne• USA•Autriche• Espagne• République tchèque

•500•500•500•500•500•500•1000•500•500•500 3

Page 24: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Fiche technique du sondage

•MODE DE RECUEIL : Téléphone au domicile des interviewés

•PLAN DE SONDAGE : Echantillon national représentatif construit selon la méthode des quotas ( sexe, âge,

région et catégorie socioprofessionnelle )

•TAILLE DES ECHANTILLONS : 500 individus de 18 ans et plus par pays européens et 1000 individus aux

Etats-Unis, soit 5500 interviews au total dans 10 paysEtats-Unis, soit 5500 interviews au total dans 10 pays

•DATES DE TERRAIN : Mai - Juin 2011

•DUREE DU QUESTIONNAIRE : 15 minutes

4

Page 25: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Evaluation du système de santé et Evaluation du système de santé et de la qualité des soins

5

Page 26: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation du système de santé - Détail

Excellente

Comment jugez vous l’organisation du système de sant é en FR/UK/GE/IT/PO/SW/US/AU/ES/CZ aujourd’hui ?

39% 38%27%

40% 43%

16%

41% 39% 42%28%

10% 17%

1%

25% 14%

1%

40%

10%21%

13%

1%4%

1%

7%

1%

5%

2%

6%

8%

34% 33%19% 26%

12%30% 25% 28%3%

Très bonne

Bonne

Moyenne

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

34% 33%45%

26%

47%30% 25% 28%

15%8%

25%

9%12%

35%

3%

18%

7%

21%3%

1%

Mauvaise

Ne sait pas

32% 20

%

21%

10%

9%

3%

21%

24%

16%

40%

Medicare

Non-assuré

6

Page 27: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation du système de santé - Synthèse à partir d es scores

Comment jugez vous l’organisation du système de sant é en FR/UK/GE/IT/PO/SW/US/AU/ES/CZ aujourd’hui ?Calcul par affectation d’une valeur aux réponses : Mauvais =1, moyen = 3,25, bon = 5.5, très bon = 7.7 5, Excellent = 10

Catégories plus négatives

Catégories plus positives

Femmes (6,0) Hommes (6,4)

Femmes (5,3); <40ans (5,3)

Hommes (5,8); 60ans+ (6,2);Inactifs (5,9)

60ans+ (5,9)

Femmes (4,7) Hommes (5,3)

60ans+ (5,0)

AUT

GB

ES

FR

SUE

ALL

6,2

5,6

5,4

5,0

4,7

4,3

Excellent = 10Mauvais = 1

PCS- (3,2) 60ans+ (3,8)

<40ans (4,1); PCS- (4,4)Non assuré (3,4)

PCS+ (4,7); 60ans+ (4,8); Medicare (5,2)

ALL

CZ

ITA

POL

USA

4,3

4,3

3,4

2,9

4,6

7

Page 28: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation du système de santé – Evolution 2006-2011

Evolution depuis 2006 des opinions sur l’organisati on du système de santé

Excellent = 10

5,1 5,14,8

4,95,0

5,0

5,7

5,1

5,6 5,65,3

4,5

5,5

4,7

6,56,2

Ge

Fr

It

UK

Sw

ALL

FR

ITA

GB

SUE

Mauvais = 1

3,9

4,24,2

4,54,3

3,33,6

4,13,8

3,4

5,0 4,5

2,5

3,0 2,9

4,34,6

2006 2007 2009 2010 2011

Sw

Pl

US

Aut

SUE

POL

USA

AUT

8

Page 29: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation de la compétence technique des médecinsComment jugez vous aujourd’hui la compétence techniq ue des médecins sur les diagnostiques et les traite ments ?Calcul par affectation d’une valeur aux réponses : Mauvais =1, moyen = 3,25, bon = 5.5, très bon = 7.7 5, Excellent = 10

Score compétence technique des médecins

Excellent = 10Mauvais = 1

CZ

AUT

GB

FR

ES

6,2

6,2

6,0

5,9

5,8

5,6ALL

SUE

POL

ITA

USA

5,6

5,5

5,1

4,1

7,0

9

Page 30: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Craintes pour l’avenir

Menace très importante (en %)

Le manque de financement public 50% 53% 85% 78% 61% 69% 50% 56% 75% 54%

L'augmentation du financement personnel

55% 48% 54% 52% 43% 69% 51% 51% 73% 66%

l'augmentation des prix des actes médicaux

53% 50% 66% 53% 42% 66% 43% 52% 73% 66%

Les inégalités d'accès aux soins 53% 54% 68% 68% 71% 71% 49% 40% 66% 63%

Notre système de santé aura à faire face dans les a nnées à venir à plusieurs menaces que je vais vous citer :Pour chacune d’elles, estimez vous qu’il s’agit d’u ne menace très importante, assez importante, peu im portante ou pas du toutimportante ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

Les inégalités d'accès aux soins 53% 54% 68% 68% 71% 71% 49% 40% 66% 63%

Les délais d'attente avant d'être soigné

40% 45% 75% 70% 65% 88% 42% 41% 76% 58%

La pénurie de médecins généralistes

42% 58% 50% 68% 65% 56% 39% 34% 73% 63%

Les risques d'infection à l'hôpital 67% 41% 64% 83% 65% 65% 41% 28% 80% 70%

Les erreurs médicales 52% 40% 78% 79% 70% 65% 47% 37% 75% 71%

10

Page 31: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Craintes pour l’avenir

Menace citée en 1 er : évolution entre 2006 et 2011

2006 2011 2006 2011 2006 2011 2006 2011 2006 2011

Le manque de financement public 1 1 1

L'augmentation du financement personnel

l'augmentation des prix des actes médicaux

Ge Fr It Uk Sw

ALL FR ITA GB SUE

Les inégalités d'accès aux soins 1

Les délais d'attente avant d'être soigné 1 1

La pénurie de médecins généralistes 1 1

Les risques d'infection à l'hôpital 1 1

Les erreurs médicales

11

Page 32: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Nouvelles sources de financement pour l’avenir

Pour couvrir l’augmentation des dépenses de santé, quelle est pour vous la meilleure solution ?

32% 33%16% 45% 60% 23%

25% 30%

32% 31%

Augmenter les impôts ou les cotisations obligatoires

Augmenter les assurances privées, les assurances complémentaires ou les assurances mutuelles complémentaires facultatives

Payer d’avantage de franchise pour chaque acte médical

Ne sait pas

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

15%26%

34%20% 14% 18%

26% 20% 24% 24%

34%19%

15%

17%13%

30%

36%39%

23% 21%

20% 21%35%

18% 12%

29%13% 11%

21% 24%

12

Page 33: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Médicaments et confiance dans les autorités sanitai res – Actualité 2011

Faites vous confiance, aujourd’hui, aux contrôles m is en place par les autorités sanitaires pour limit er les risques liés à la prise de médicaments ?

85%68% 67% 63% 58% 53%

41% 38% 35%50%

Oui

ITA ES SUE GB FR AUT ALL CZ POL USA

11%23% 22% 26%

39% 42%54% 53% 53% 46%

4%

9% 11% 11%3% 5%

5% 9% 12%

4%

Non

Ne sait pas

13

Page 34: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Les exigences socialesLes exigences sociales

14

Page 35: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation de l’égalité dans l’accès aux soins

Le système de santé actuel garantit-il l’égalité au x soins médicaux pour tous les citoyens FR/UK/GE/IT/PO/SW/US/AU/CZ/ES ?

49% 55%35%

48%38%

76%

35%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

Grandes villes: 51%Rural : 46%

67%51% 57%

40%61%

76%

50%61%

21%

61%

4%

-

10%

6%

4%

2%

1%1%

4%

3%

29%49%

33% 35%22%

48%38% 35%

Oui

Non

Ne sait pas

15

Page 36: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

38% 38%

48%49%

45%

41%

41%

57%

53% 54% 55%

44%

43%

35%

35%35%

52%

48%

40%

60%

80%

Ge

Fr

It

UK

Sw

Evolution depuis 2007 de l’égalité dans l’accès aux soins (en % de oui)

Évaluation de l’égalité dans l’accès aux soins - Évo lution

ALL

FR

ITA

GB

SUE

28%24% 29%

29%

38%

33%

35%

19%

23% 22%

29%

-

20%

2007 2009 2010 2011

Sw

Pl

US

Aut

SUE

POL

USA

AUT

16

Page 37: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Financement de l’égalité dans l’accès aux soins par l’impôt

Pour renforcer l’égalité d’accès aux soins médicaux , êtes vous favorable ou non à une augmentation des impôts ou des cotisations obligatoires ?

38% 42%56%

73%

37% 43% 37% 44% 43%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

57% 57%

84%

38%21%

59% 53% 60%47% 53%

5% 1%

4%

6%

6%

3%4%

3%9% 4%

12%Oui

Non

Ne sait pas

17

Page 38: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Financement de l’égalité dans l’accès aux soins par l’impôt - Évolution

Pour renforcer l’égalité d’accès aux soins médicaux , êtes vous favorable ou non à une augmentation des impôts ou des cotisations obligatoires ?Evolution entre 2009 et 2011 en % de « oui ».

2009

80%

61%

81%

67% 72%73%

20102011

37%

57% 61%

37%

51% 48%

28%

67%

43%53%

40%38% 42%

12%

56%

37%43% 43%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

18

Page 39: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Renoncement aux soins

Au cours de l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vou s ou un membre de votre foyer, en raison de difficult és financières ?

71%81%

64%75%

15%29%

19%6% 5%

36%

10% 6% 5%25%Oui

Non

Ne sait pas

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

85%71%

81%94% 95% 90% 94% 93%

75%

19

Page 40: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Renoncement aux soins - Évolution

Au cours de l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vou s ou un membre de votre foyer, en raison de difficult és financières ?

Evolution entre 2009 et 2011 en % de « oui ».

36%

20102011

2009

12% 11% 13%10%

6%

13%17%

23%18%

8% 6%

25%

10%

24%

15%

29%

19%

6% 5%

36%

10%

25%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

20

Page 41: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Renoncement aux soins : nature des soins concernés

Rappel : % de personnes ayant dit avoir reporté ou annulé au moins un soin

15% 29% 19% 6% 5% 36% 10% 6% 5% 25%

Soins reportés ou annulés (plusieurs réponses possi bles)

Au cours de l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vou s ou un membre de votre foyer, en raison de difficult és financières ?

De quels soins s’agissait-il ? (plusieurs réponses possibles) Base : ensemble des interviewés

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

soins courants 3% 12% 4% 1% 2% 13% 2% 1% 2% 13%

achat de médicaments 3% 6% 3% 1% 0% 16% 1% 1% 1% 7%

soins lourds (opération, examens ou traitements coûteux)

3% 5% 8% 0% 1% 11% 3% 2% 0% 7%

soins dentaires ou lunettes 5% 22% 8% 4% 3% 18% 6% 3% 2% 11%

PCS + : 15 % PCS - : 28 %

Page 42: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Renoncement aux soins : nature des soins concernésAu cours de l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vou s ou un membre de votre foyer, en raison de difficultés financières ?

De quels soins s’agissait-il ? (plusieurs réponses possibles) Base : ensemble des interviewés

Focus USA selon le type de protection sociale

USA

Rappel : % de personnes ayant dit avoir reporté ou renoncé à au moins un soin

25% 19% 30% 13% 47% 66% 11%

selon le type de protection sociale MilitaireEnsembleContractée par

l'employeur

Contractée

personnellementMedicare Medicaid Non-assuré

renoncé à au moins un soin 25% 19% 30% 13% 47% 66% 11%

Soins courants 13% 9% 18% 6% 19% 39% 6%

Achat de médicaments 7% 4% 8% 6% 19% 17% 3%

Soins lourds 7% 7% 9% 3% 9% 13% 6%

Soins dentaires ou lunettes 11% 9% 12% 3% 19% 29% 9%

Soins reportés ou annulés (plusieurs réponses possi bles)

22

Page 43: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

La mobilité dans l’accès aux soinsLa mobilité dans l’accès aux soins

23

Page 44: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Mobilité et spécialisation

72%

Imaginez que vous ayez besoin de vous faire opérer… Pr éféreriez-vous vous adresser :

À un chirurgien spécialiste dans une ville éloignée À un chirurgien généraliste près de chez vous Ne sait pas

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

18-39 ans : 83%

18-39 ans : 59%18-39 ans : 68%

39%51%

25%

50%34% 26%

37% 36% 37%46%

4%2%

9%

7%

6%1%

6% 2% 3%5%

56%47%

65%44%

60%72%

57% 62% 60%48%

24

Page 45: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Mobilité et spécialisation - Évolution

Evolution entre 2006 et 2011 en % de « choix du spéc ialiste ».

2006

63%68%70%

62%

70%64%

61%68%

82%75%

65%72%

2007200920102011 63%

45%

68%

39%48%

70%

45%

62%

44% 44%49%

64%

46%

60% 61%68%50%

55% 51%60%

52%56%47%

65%

44%

60% 57%48%

2011

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

25

Page 46: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Mobilité et destination de vacances

36%58% 74%

42%75%

38%43% 64% 38%

Beaucoup d’importance Peu d’importance Pas beaucoup d’importance Ne sait pas

Imaginez vous en train de choisir une destination de vacances à l’étranger, quelle importance accorderi ez vous aux conditions sanitaires locales dans le choix de votr e destination de vacances ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

31% 25% 20% 27%36%

16%

39% 32%23%

35%

30%13% 6%

25%40%

5%21% 23%

10%25%

36%58%

42% 21%75% 43% 64% 38%

3%

3%

6%

3%

4%

2% 2%

4%

2%

26

Page 47: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Mobilité et destination de vacances - Évolution

2006

64% 66%62% 62%64%

71%

83%

62% 64%

74%74%75%

20072009

20102011

Evolution entre 2006 et 2011 en % de « attache beauc oup d’importance aux conditions sanitaires locales ».

32%

64%

43%

19%

30%

62% 62%54%

17%

38%

64%

50%

20%

30%

62% 64%

43%

21%28%

50%

36%

58%42%

21%38% 38%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

27

Page 48: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Le vieillissement de la population Le vieillissement de la population et la prise en charge des

personnes âgées dépendantes

28

Page 49: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation de la prise en charge des personnes âgée s

Excellente

Selon vous, l’organisation et la qualité de prise e n charge des personnes âgées et dépendantes est-ell e :

30% 25%15% 22%

29%

11%

42%32%

43%31%

6%5%

1%

7%5%

1%

22%

7%

15%

17%2%2%

1%

3% 1%

1%

1%

3%

5%

Très bonne

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

11%

39% 44%27%

35% 35%50%

24%39%

26% 29%

21%20% 50% 28% 23%

35%

7%

19%

10%16%

3%3%

7%

6%7%

2%

3%

1%

3%3%

Bonne

Moyenne

Mauvaise

Ne sait pas

29

Page 50: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation de la prise en charge des personnes âgée s - Scores

5,2

4,9

3,9

3,9

3,7

3,7

Excellent = 10Mauvais = 1

Selon vous, l’organisation et la qualité de prise e n charge des personnes âgées et dépendantes est-ell e :

AUT

ES

CZ

ALL

FRA

SUE

Catégories plus négatives

Catégories plus positives

PCS - (3,5) 60+ ans(4,2)

18-39 ans (4,0)

3,6

2,8

2,5

4,7

UK

POL

ITA

USA

Hommes (4,0)

18-39 ans (3,0)

PCS - (2,2) 18-39 ans (2,8)

Femmes (4,5)Pas assuré (4,2)

Hommes (5,0) 60+ ans (4,9)Medicare (5,5)

30

Page 51: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Évaluation de la prise en charge des personnes âgée s - Évolution

Evolution depuis 2006 des opinions sur l’organisati on et la qualité de prise en charge des personnes â gées et dépendantes

Excellent = 10

4,8

4,4 4,7

5,6

5,2

Ge

Fr

It

UK

Sw

ALL

FR

ITA

GB

SUE

Mauvais = 1

4,2

3,7

4,3

4,0 3,9

3,63,6

3,8 3,8

2,6 2,8

3,83,2

2,5

3,5

4,33,9 4,0 4,2

4,4

3,7

2,8 2,9 2,8

4,7

2006 2007 2009 2010 2011

Sw

Pl

US

Aut

SUE

POL

USA

AUT

31

Page 52: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Evaluation du financement de la dépendance par l’ai de publique

L’aide publique financière pour le maintien à domic ile des personnes âgées ou dépendantes, à l’heure actuelle, dans notre pays est-elle, selon vous :

28%37%

24%

45% 45%

10%

42%28%

49% 49%2%

7%

1%

4% 5%

2%

4%

4%

6% 12%

Tout à fait satisfaisante

Plutôt satisfaisante

Plutôt

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

43% 40%28% 32% 32%

48%39% 46%

31%23%

20%14% 35%

13% 6%

35%

8%

18%

11%12%

6%

2%

12%

11%

5%

7%

4%

3%5%

Plutôt insatisfaisante

Tout à fait insatisfaisante

Ne sait pas

32

Page 53: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Evaluation du financement de la dépendance par l’ai de publique - Évolution

58% 56% 61%

20102011

Evolution entre 2010 et 2011 en % de « l’aide publiq ue est satisfaisante ».

31%

50%

32%

58% 56%

19%

47%53%

30%

44%

25%

49% 51%

12%

46%

61%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

33

Page 54: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Maintien à domicile

80% 77% 82% 82%

49%70% 72% 69% 70%

83%

Face aux problèmes posés par l’allongement de la du rée de la vie et l’augmentation du nombre de personnes âgées et dépendantes :Sur quoi faut-il en priorité mettre les moyens aujou rd’hui ?

Le maintien à domicile Les maisons de retraite Ne sait pas

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

14% 21% 12% 14%

38%25% 20% 29% 26%

13%6%

3%5% 4%

13%

4% 8%2% 4%

4%

49%

34

Page 55: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Maintien à domicile - Évolution

2009

76% 80%74% 76%78% 78%

84%77%

71% 74%79%80% 77%

82% 82%70% 72%

83%

20102011

Evolution entre 2009 et 2011 en % de « priorité au m aintien à domicile des personnes âgées et dépendant es »

41%

62%

40%

71%

49%

70% 72%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

35

Page 56: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Dépendance – Origine des soutiens

En dehors de leur famille, auprès de quel organisme les personnes âgées et dépendantes peuvent-elles trouver le meilleur soutien pour se maintenir à dom icile?

47%

38%

46%

29%

12%

31%

11%

33%

27%

27%

46%

22%

22%

16%

16%

17%

13%

27%

4%

7%

9%

9%

9%

5%

16%

6%

2%

19%

20%

14%

Organismes du secteur associatif ou privé non lucratif (Ajout 2011)

Organismes du public

Organismes du privé

ALL

FR

ITA

GB

SUE

POL

55%

34%

16%

36%

15%

24%

51%

12%

11%

20%

19%

24%

4%

11%

6%

18%

15%

10%

9%

11%

Aucun organisme

NSP

AUT

CZ

ES

USA

36

Page 57: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Dépendance – Origine des soutiens (Focus USA)

En dehors de leur famille, auprès de quel organisme les personnes âgées et dépendantes peuvent-elles trouver le meilleur soutien pour se maintenir à dom icile ?Ventilation des résultats selon la couverture socia le du répondant.

36%

38%

30%

12%

10%

9%

24%

27%

24%

18%

16%

15%

11%

10%

22%

Organismes du secteur associatif ou privé non lucratif

Organismes du public

Total USA

Contractée par l’employeur

Contractée personnellement 30%

36%

28%

38%

20%

9%

21%

9%

14%

9%

24%

14%

23%

20%

31%

15%

19%

35%

20%

23%

22%

10%

5%

9%

17%

Organismes du privé

Aucun organisme

NSP

personnellement

Medicare

Medicaid

Non-assuré

Militaire

37

Page 58: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Maintien à domicile et télésurveillance

Etes –vous prêts à équiper vos proches âgés de sys tèmes de surveillance à distance tels que bracelet électronique ou détecteur de chute ou prise de tension en permanenc e pour sécuriser leur vie à domicile ?

Pensez-vous que les moyens de surveillance et de sui vi médical à domicile par téléphone ou Internet per mettent à plus de personnes âgées dépendantes d’être autonomes che z elles ?

Oui, les moyens de surveillance et de suivi médical par téléphone ou Internet permettent à plus de personnes âgées dépendantes d’être autonomes chez elles

Oui, prêt à équiper ses proches âgés de systèmes de surveillance à distance

61%

78% 83%83%

82%73%

78%

58%71%

85%

48% 52%54%

62%56% 54%

51%55% 61%

71%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA38

Page 59: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Les aides au maintien à domicile

Pour prolonger le maintien à domicile des personnes âgées et dépendantes, pensez vous qu’il faille développer :

% Oui

Des emplois d'aides à domicile 90% 97% 96% 96% 91% 96% 91% 93% 93% 91%

La télésurveillance qui permet de sécuriser la vie à domicile

63% 87% 93% 94% 74% 79% 73% 65% 75% 88%

La robotique qui permet de réaliser

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

La robotique qui permet de réaliser des taches quotidiennes

18% 63% 53% 72% 36% 68% 26% 45% 52% 63%

39

Page 60: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Le financement du maintien à domicile

Selon vous, qui doit payer les services et les aide s qui permettent de répondre aux besoins de la vie quotidienne des personnes âgées et dépendantes ?

23%

28%

19%

38%

49%

41%

30%

32%

50%

28%

28%

27%

32%

22%

16%

26%

16%

21%

5%

6%

1%

3%

4%

2%

7%

10%

7%

4%

2%

7%

2%

3%

6%

2%

Financement public par la collectivité publique avec des impôts ou des cotisations obligatoiresFinancement mixte avec davantage de financement public

Financement mixte par à la fois la collectivité publique et les personnes privéesFinancement mixte avec davantage de financement personnel

ALL

FR

ITA

GB

SUE

POL

14%

37%

42%

11%

40%

22%

25%

24%

35%

28%

8%

28%

7%

6%

1%

12%

3%

6%

13%

24%

2%

1%

10%

1%

financement personnel

Financement privé par les personnes concernées et leurs familles

NSP

AUT

CZ

ES

USA

40

Page 61: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Financement du maintien à domicile – Focus USA

Selon vous, qui doit payer les services et les aide s qui permettent de répondre aux besoins de la vie quotidienne des personnes âgées et dépendantes ?Ventilation selon la couverture sociale du répondan t.

11%

7%

7%

24%

24%

23%

28%

28%

34%

12%

14%

14%

24%

25%

23%

1%

1%

Financement public par la collectivité publique avec des impôts ou des cotisations obligatoiresFinancement mixte avec davantage de financement public

Financement mixte par à la fois la collectivité publique et les personnes privées

USA

Contractée par l’employeur

Contractée personnellement

18%

23%

18%

11%

19%

30%

25%

37%

23%

26%

31%

26%

13%

2%

5%

6%

23%

19%

20%

17%

-

1%

3%

privéesFinancement mixte avec davantage de financement personnel

Financement privé par les personnes concernées et leurs familles

NSP

Medicare

Medicaid

Non-assuré

Militaire

41

Page 62: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Financement du maintien à domicile : écarts

Divergences d’opinions observées – au sein des pays - selon les catégories d’individus

AUT

ES

CZ

ALL

FRA

Plus en faveur d ’un financement

privé

Plus en faveur d ’un financement mixte : privé et public

Plus en faveur d ’un financement

public

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

PCS+ : 19% Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

Sans écarts significatifs PCS+: 63%Inactifs : 46%

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

Sans écarts significatifs PCS+ : 68% Inactifs : 34%Hommes : 32%

FRA

SUE

GB

POL

ITA

USA

Sans écarts significatifs PCS+ : 68% Hommes : 32%

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs 60 ans + : 51%

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs Sans écarts significatifs

PCS+ : 27%Hommes : 27%

PCS - : 68%Femmes : 67%

Sans écarts significatifs 42

Page 63: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Organisme de financement de la dépendance

56%43%

83%

53% 60%50% 49%

74% 77%52%

À intégrer dans les dépenses de santé

Il faut prévoir un nouvel organisme de financement

Ne sait pas

Selon vous, le financement collectif des services e t des aides qui permettent de répondre aux besoins de la vie quotidienne des personnes âgées et dépendantes est-i l :

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

36%50%

7%

37%18%

42% 41%20% 20%

35%

43% 50% 49%

9%

6%

10%

10%

22%

9% 10%

6% 3%

13%

43

Page 64: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Prise en compte du défi de la dépendance

Selon vous, les pouvoirs publics ont-ils dans votre pays pris la pleine mesure du défi de la dépendanc e?

58%72% 69% 68% 73%

14%37%

9% 13% 9% 8%23%

9% 18% 21%Oui

Non

Ne sait pas

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

77%58%

72% 79% 80% 88%69%

87%68% 73%

9%

5%

18% 9% 11%4%

8%

4%

14% 6%

44

Page 65: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Les nouvelles technologiesLes nouvelles technologies

45

Page 66: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Informations par Internet

29% 35% 40% 43%53% 45% 42%

31%42%

14% 10% 5%14%

19%

10% 16%

14% 17%

29%

Oui, régulièrement Oui, occasionnellement Non, jamais

Consultez vous des informations de santé sur Interne t ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

29% 35% 40% 43% 45% 42%31% 28%

42%

57% 55% 55%43%

28%45% 42%

54% 55%

29%

46

Page 67: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Informations par Internet - Évolution

Consultez vous des informations de santé sur Interne t ?

2006

68% 66%72% 71%

20072009

20102011

Sous-total « oui, régulièrement » et « oui, occasionne llement ».

47%31%

36%43% 46%50%

33%41%

52% 50%47%

37% 35%

48%58%

53%50%45% 46%

57%68%

55% 58%66%

43% 45% 45%57% 55% 58%

2011

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

47

Page 68: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Le médecin et l’information sur Internet

Qu’attendez vous de votre médecin par rapport aux in formations santé disponibles sur Internet ?

76%

66%

81% 80%

88%

74% 76%78% 87%

78% 78% 76% 76%

87%

70% 74%66%

85%

66%

Qu’il m’explique ce que je n’ai pas bien compris

Qu’il complète les informations que j’ai trouvées Qu’il m’indique des sites fiables

59%66%

56%

66%

43%

60%

41%

60%51%

66%

53%44%

49%54%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

48

Page 69: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Surveillance continue à domicile par téléphone mobi le

Etes- vous plutôt pour ou plutôt contre le développe ment de moyens de surveillance médicale continue par téléphone mobile ? (exemple : relevé quotidien d u taux de sucre, prise de la tension et du rythme d u cœur) ?

47% 55% 53%63%

75% 68% 62% 53%79%

65%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

49% 43% 43%31%

20% 29% 33% 43%

15%31%

4%2% 4%

6%5%

3% 4%4%

6%

4%

47%Plutôt pour

Plutôt contre

Ne sait pas

49

Page 70: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Deuxième avis et Internet

Pour avoir un deuxième avis médical, l’analyse à di stance via Internet de votre dossier médical par un médecin spécialiste est maintenant possible, est-ce pour vous envisageable ou non ?

42% 48% 53%

82%62% 53% 61% 55%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

58% 52%69%

47%

18%38% 47%

70%

39% 45%

42% 48%31%

53% 53%30%

55%

Oui

Non

50

Page 71: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Consultation à distance

Pour vous, est-il envisageable ou non d’avoir une c onsultation avec un médecin généraliste à distance par Internet avec webcam ?

21% 17% 16%27% 21%

35%24% 21%

39% 38%

Oui

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

PCS+: 27%Hommes : 25%18-39 ans : 26%

PCS+: 37% PCS+: 26%Grande

ville : 30%

40-59 ans : 40%

PCS+: 32%

Hommes : 42%18-39 ans : 47%

76% 82% 80% 71% 77%63%

75% 78%

54% 61%

3%1% 4%

2%2%

2%1% 1%

7% 1%

Oui

Non

Ne sait pas

51

Page 72: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

La relation médecin / malade et la consultation à d istance

25% 14% 25% 27%

43%28%

31%

29%35%

Renforcer la relation La garder identique Diminuer la relation Ne sait pas

Pensez-vous que l’utilisation des nouvelles technolo gies pour la consultation à distance d’un médecin p ar Internet ou téléphone mobile pour le suivi médical va renfor cer, diminuer ou ne rien changer à la relation méde cin/ malade ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

32% 39%17%

29% 26%38% 37%

50%

20% 30%

34% 42% 47% 40% 40%14%

30%16%

44%32%

28%25% 27% 29%

9% 4%8%

5% 7%

5%

5%

3%

6%

3%

Solde : renforce –diminue -9 -28 -19 -15 -13 +29 -2 +15 -15 +3

52

Page 73: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

La relation médecin / malade et la consultation à d istanceFocus sur les 18-39 ans

29% 14%36%

28% 25%28%

30%

41%

Renforcer la relation La garder identique Diminuer la relation Ne sait pas

Pensez-vous que l’utilisation des nouvelles technolo gies pour la consultation à distance d’un médecin p ar Internet ou téléphone mobile pour le suivi médical va renfor cer, diminuer ou ne rien changer à la relation méde cin/ malade ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

38% 45% 41% 39% 43%

17%33%

19%

47%

-

28%

27%38%

19% 28% 29%39% 36%

47%

20%-

30%

43%28%

34%

-

6%3%

3%5% 4%

1% 3%1%

3%

-

1%

Solde : renforce -diminue +2 -24 +17 0 -4 +4 -8 -13 +10 +9

53

Page 74: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

La préventionLa prévention

54

Page 75: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

La carte génomique

42%

69% 63% 70%

42%

72%

40%61% 61%

38%

40%18% 18% 20%

35%11%

40%20% 15%

41%

15%

11% 13% 9%

19%

15%

18%

18%18%

19%-

- - -

-

-

-

--

-

3% 4% 2% 2%

Chacun pourra bientôt accéder à sa carte génomique ce qui permettra de lui prédire ses risques génétiques de maladies graves.En avez-vous déjà entendu parler et avez – vous l’inte ntion d’y avoir recours ?

Oui et j’ai l’intention d’y avoir recours

Ne sait pas

Oui mais je n’ai pas l’intention d’y avoir recours

Non je n’en ai jamais entendu

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

3%

2% 6%

4%

2%

2%

1% 7%

2%

Total connait 55% 29% 31% 29% 54% 26% 58% 39% 32% 60%

PCS+: 36%PCS- : 23%

PCS+: 60%PCS- : 47%

PCS+: 64%PCS- : 57%

PCS+: 44%PCS- : 25%

18-39 ans : 25%

18-39 ans : 23%

55

Page 76: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Recours au bilan de santé

50% 43% 35%70%

44%81%

Oui, à mon initiative Oui, parce qu’on me l’a demandé Non

Au cours des 5 dernières années, avez-vous fait un b ilan général de santé ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

11%27% 24% 33% 37% 44%

9% 19%41%

11%

22%42%

53%

17% 20% 21% 25%11% 15% 8%

67% 31%23%

66%70% 81%

56

Page 77: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Recours au bilan de santé - Evolution

Evolution de 2009 à 2011 en % de « a fait un bilan d e santé dans les 5 ans »

2009

82%82% 83%91%

78% 83% 80% 79% 75%

92%20102011

82%

55% 57%

74% 74% 75%82%

59% 55%

71% 67% 71%83%78%

58%47%

83% 80% 79% 75%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT USA

57

Page 78: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Connaissance des programmes de surveillance

25% 18% 15% 16% 24%41%

20%10%

21%

7% 8%11% 2% 5%

7%

6%

16%

Oui, je connais et je le fais déjà

Oui, je connais mais je ne le fais pas

Non, je n’en ai jamais entendu parler

Il existe des programmes de surveillance de la sant é tout au long de la vie et qui comportent des consultations de prévention et un suivi annuel pers onnalisé. Avez-vous déjà entendu parler de ces programmes ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

15%25%

15% 18% 11% 15% 16% 24% 20%

75%54%

79% 75% 79% 83% 80%69%

53%65%

11% 2%

58

Page 79: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Intérêt pour les programmes de surveillance

14%26%

50%

22%32%

25%

12% 15%16%

Ces programmes de surveillance avec consultation de prévention et suivi annuel vous intéressent-ils … ?

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

25% 24%2%

24% 20% 17%30% 33% 32%

23%

30% 29%43%

27% 30%43% 38%

23%39% 44%

14%26%

22%12%

7%

28%20%

1%

25%

13% 15%

18%

36%

12%17%

3%1%

4%

1%

5% 1%

2%

1%

3%1%

Beaucoup

Pas du tout

Ne sait pas

Assez

Un peu

59

Page 80: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Santé au travail – Les besoins ressentis

Question aux actifs : Estimez-vous avoir besoin ou no n dans le cadre de votre travail, de programmes de santé sur….

% très important

Le mal de dos 66% 73% 54% 61% 81% 77% 71% 50% 83% 37%

La gestion du stress 56% 62% 46% 52% 72% 65% 59% 54% 81% 38%

Le dépistage de maladies graves 40% 49% 19% 35% 53% 63% 39% 60% 90% 35%

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

Le dépistage de maladies graves 40% 49% 19% 35% 53% 63% 39% 60% 90% 35%

La prévention de l'obésité 30% 47% 26% 36% 61% 40% 23% 26% 6 9% 33%

la prévention des risques liés à la consommation de tabac, d'alcool ou de drogues

22% 41% 21% 32% 56% 33% 18% 15% 68% 26%

60

Page 81: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Contribution du secteur de la santé Contribution du secteur de la santé à l’économie

61

Page 82: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Contribution du secteur de la santé à l’économie

contribue à la croissance économique du pays

est seulement une charge pour la société

Ne sait pas

Diriez-vous que le secteur de la santé qui regroupe l es activités autour du matériel médical, des soins, des consultations, des médicaments, et des établissemen ts de soins publiques et privés est-il un secteur qui, pour vous :

ALL FR ITA GB SUE POL AUT CZ ES USA

PCS+: 67%

PCS+: 75%Hommes : 74

18-39 ans 75%

PCS+: 67%PCS+: 74%

Grande ville : 75%

18-39 ans : 67%

31% 34%

13%22% 16%

29% 23%37%

14%28%

58% 59% 65% 63% 66% 61%69%

51%65% 62%

11% 7%

22%15%

18%10%

8%

12%

21%10%

62

Page 83: CSA - Institut d'études marketing et d'opinion

Contribution du secteur de la santé à l’économie - E volution

Evolution de 2006 à 2011 en % des réponses sur « con tribue à la croissance économique du pays »

68%

72%

70%

59%

58%60%

52%

59% 57%59%

72%71%

63%

77%

65%63%68%

61%62% 63%

72%

58%

73%

67%

61%

66%

62%

66%

69%70%

Ge

Fr

It

UK

ALL

FR

ITA

GB52%

43%

49%

30%

50%

2006 2007 2009 2010 2011

UK

Sw

Pl

US

Aut

SUE

POL

USA

AUT

63