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UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD - LYON 1
FACULTÉ DE PHARMACIE
INSTITUT DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES
2015 THESE n° 6
T H E S E
Pour le DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE
Présentée et soutenue publiquement le 20 Janvier 2015
Par
Mme VU Kim-Ly
Née le 18 Août 1990 à Bron
******
VALIDATION DE MÉTHODE Des GAZ DU SANG en biologie
délocalisée DANS LE CADRE DE L’ACCREDITATION selon la
norme iso 22870
******
JURY
Monsieur Richard COHEN (PU – PH)
Madame Alexandra MONTEMBAULT (MCU)
Monsieur Bernard POGGI (PH)
Madame Pascale PREYNAT (MCU PAST)
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REMERCIEMENTS
À mon maître de stage, Bernard POGGI, d’avoir accepté avec plaisir la supervision de ma
thèse, d’avoir été disponible pour m’aider et surtout d’avoir su me soutenir tout au long de ce
travail. J’espère vous faire honneur en espérant être à la hauteur de vos compétences.
Cela a été pour moi une expérience très agréable me permettant ainsi de confirmer mes choix
d’orientation professionnelle tout en ayant acquis un bagage solide en terme de qualité grâce à
tout votre savoir.
C’est avec un profond respect que je vous remercie.
Aux membres du jury, Richard COHEN, Alexandra MONTEMBAULT, Pascale
PREYNAT qui me font l’honneur de composer mon jury de thèse présidé par Richard COHEN.
Je suis très touchée de pouvoir partager le fruit de mon travail avec vous étant donné que vous
avez fortement contribué à mon attrait envers le domaine de la qualité.
Avec toute ma gratitude.
Aux biologistes du laboratoire de Biochimie Nord : Catherine BOISSON, Chantal BON
Pierre-Jean et Martine BONDON, Véronique CHAMBON, Françoise POLOCE, d’avoir
participés à l’élaboration de cette thèse.
Je remercie plus particulièrement, Catherine BOISSON qui m’a transmis son amour et son
dévouement pour la qualité au sein du laboratoire de biologie médicale. J’espère sincèrement
avoir la même passion dans mon métier futur. Merci d’avoir su partager toute votre expérience
avec moi.
C’était un grand plaisir de travailler avec vous.
À tous les techniciens du laboratoire de Biochimie Nord. Principalement Françoise NODIN.
Pour sa patience, sa gentillesse et son soutien. Sans ton aide, cette thèse n’aurait pu être aussi
complète. Merci d’avoir toujours trouvé les bons mots pour aller de l’avant, tout en ayant
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confiance en mon travail. C’était un bonheur d’avoir été aussi bien entourée. Avec tout mon
profond respect et mes amitiés.
A la secrétaire, Evelyne MIRAPEIX, qui m’a beaucoup aidée tant au niveau moral que
technique.
Merci de m’avoir permis d’allier travail avec plaisir.
Aux internes : Marion DUDEZ, Céline RENOUX et Nicolas REYNAUD qui m’ont
permis d’avancer de manière efficace grâce à leurs précieux conseils de par leur expérience.
Merci surtout à toi Céline, d’avoir été ma partenaire durant ce temps de travail. Ta compagnie
n’a été que bénéfique pour moi. Tout comme ta persévérance et ta motivation qui m’ont permis
d’acquérir plus de productivité et de rapidité. Merci encore. Courage pour la suite de ton cursus,
je suis de tout cœur avec toi.
Partager cette expérience avec toi était un plaisir et un honneur à la fois.
Au chef de service de néonatalogie, Jean Charles PICAUD, qui m’a gentiment accueilli
au sein de son service me permettant ainsi d’approfondir mes connaissances.
Au stagiaire, Valentin HAMICI, qui m’a été d’une aide précieuse dans l’élaboration de
cette thèse. Merci pour ta patience et tes explications qui m’ont été indispensables. Bonne
continuation dans la suite de ton parcours.
Amicalement.
À ma famille, principalement mes parents Dinh-Han, Anh-Nga et mon frère Duc Minh
VU. Merci d’être toujours présents, dans les bons comme les mauvais moments. J’espère que
vous serez fiers de moi.
Avec tout mon amour, ma reconnaissance et mon profond respect.
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À mes beaux-parents, Anne Marie et Patrice RORON, qui m’ont soutenu tout au long de
la rédaction de ma thèse. Merci à vous.
Avec tout mon amour et ma gratitude.
À mes amis, en particulier, Nathalie BILERI, Leslie PAGLIARONI, être entourée de
personnes comme vous est une chance énorme. Merci de m’avoir donné autant de force et
d’énergie. Vous étiez mon moteur.
Mes sincères amitiés.
À mon fiancé, Ludovic RORON qui m’a soutenu du début jusqu’à la fin. Merci d’avoir été
là, d’avoir cru en moi tout en veillant à mon bien être. Je ne te remercierai jamais assez d’être
toujours présent quand il le faut. J’ai consience que cela a été difficile mais encore une fois tu
as su me montrer tout ton amour à travers ton soutien. C’est pourquoi, je te dédie cette thèse.
C’est le fruit d’un travail précieux et de longue haleine auquel je tiens énormément.
Je t’aime.
À mes deux amours, Bulle et Sparrow, qui m’ont aidés à faire face à tout le stress et la fatigue
que le travail de thèse engendre. Merci pour toute votre affection et votre amour.
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Table des matières
Liste des figures.…..…………………………………………………………….……………17
Liste des tableaux ....…………………………………………………………….……………18
Liste des abréviations...………………………………………………………….……………20
Liste des annexes……………………………………………………………………………..22
Introduction…………………………………………………………………………………..………...23
1) Présentation du travail ....................................................................................................... 25
2) But du travail ..................................................................................................................... 25
Rappels bibliographiques……………………………………………………………………………26
1) Présentation des Hospices Civils de Lyon ........................................................................ 27
1.1 Présentation générale ................................................................................................. 27
1.2 Service de réanimation néonatale .............................................................................. 27
2) Démarche d’accréditation ................................................................................................. 28
2.1 Définition de l’accréditation ...................................................................................... 28
2.2 D’où vient le concept d’accréditation ? ..................................................................... 28
2.3 Intérêts de l’accréditation .......................................................................................... 28
3) Le cycle d’accréditation des LBM (selon le cofrac) ......................................................... 29
4) La démarche d’accréditation du LBMMS aux Hospices Civils de Lyon ......................... 30
4.1 Généralités ................................................................................................................. 30
4.2 Application aux Hospices Civils de Lyon ................................................................. 30
5) Les critères pour l’accréditation ........................................................................................ 31
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6) Les bénéfices de l’accréditation ........................................................................................ 32
6.1 Généralités ................................................................................................................. 32
6.2 Au niveau du LBMMS des Hospices Civils de Lyon ............................................... 32
7) Le COFRAC ..................................................................................................................... 32
7.1 Présentation ............................................................................................................... 32
7.2 Le fonctionnement du COFRAC ............................................................................... 33
7.3 Audit des LBM par le COFRAC ............................................................................... 33
7.4 Les différents types d’écarts ...................................................................................... 34
8) Le processus d’accréditation ............................................................................................. 34
9) L’audit ............................................................................................................................... 35
9.1 Définition d’un audit ................................................................................................. 35
9.2 Généralités ................................................................................................................. 35
9.3 Les principes de l’audit .............................................................................................. 35
9.4 Les différents types d’audits ...................................................................................... 36
9.5 Le déroulement de l’audit .......................................................................................... 37
9.5.1 Les principales étapes de l’audit ........................................................................ 38
9.5.2 Les risques liés à l’audit ..................................................................................... 39
10) La qualité .......................................................................................................................... 39
10.1 Définition de la qualité .............................................................................................. 39
10.2 Le concept de la qualité ............................................................................................. 40
10.3 Le système de management de la qualité .................................................................. 41
10.3.1 Les exigences relatives au management ............................................................. 41
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10.3.2 Les exigences techniques ................................................................................... 42
10.3.3 Le système de management de la qualité aux Hospices Civils de Lyon ............ 45
10.4 Les objectifs du système de management de la qualité ............................................. 45
10.5 Le coût de la qualité ................................................................................................... 46
11) La biologie médicale délocalisée ...................................................................................... 46
11.1 Définition de la biologie médicale délocalisée .......................................................... 46
11.2 Réflexions sur les apports de la biologie délocalisée ................................................ 47
11.3 La responsabilité du résultat ...................................................................................... 47
11.3.1 Le contrat clinico-biologique ............................................................................. 48
12) La validation de méthode .................................................................................................. 49
12.1 Définition de la validation de méthode...................................................................... 49
12.2 Généralités ................................................................................................................. 49
12.3 Les apports de la validation de méthode ................................................................... 50
12.4 Les différentes portées de validation de méthode ..................................................... 50
12.4.1 Portée A .............................................................................................................. 51
12.4.2 Portée B .............................................................................................................. 51
12.4.3 Application aux gaz du sang .............................................................................. 52
13) Le dossier de validation de méthode ................................................................................. 52
14) Les gaz du sang ................................................................................................................. 53
14.1 Généralités ................................................................................................................. 53
14.2 Objectifs et intérêts de la mesure des gaz du sang .................................................... 53
14.3 Les performances attendues ....................................................................................... 54
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14.4 Les variations des résultats et leurs impacts cliniques .............................................. 54
14.4.1 Les affections primaires ..................................................................................... 55
14.4.2 La détresse respiratoire chez le nouveau-né ....................................................... 56
Matériels et méthodes………………………………………………………………………………….58
1) Généralités ........................................................................................................................ 59
2) Critères de performance .................................................................................................... 59
2.1 La fidélité ................................................................................................................... 59
2.1.1 Définition de la fidélité ..................................................................................... 59
2.2 La répétabilité ............................................................................................................ 59
2.2.1 Définition de la répétabilité ................................................................................ 59
2.2.2 Évaluation de la répétabilité ............................................................................... 59
2.3 La fidélité intermédiaire ............................................................................................ 60
2.3.1 Définition de la fidélité intermédiaire ................................................................ 60
2.3.2 Évaluation de la fidélité intermédiaire ............................................................... 60
2.4 La justesse.................................................................................................................. 61
2.4.1 Définition de la justesse ..................................................................................... 61
2.4.2 Évaluation de la justesse .................................................................................... 61
3) L’incertitude de mesure .................................................................................................... 62
4) Les intervalles de mesure .................................................................................................. 63
4.1 Limite de détection .................................................................................................... 64
4.2 Limite de quantification ............................................................................................. 64
4.3 Linéarité ..................................................................................................................... 65
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5) Les intervalles de références ............................................................................................. 65
6) La comparaison de méthode ............................................................................................. 66
7) Les méthodes .................................................................................................................... 67
7.1 Le prélèvement sanguin pour la mesure des gaz du sang .......................................... 67
7.1.1 La préparation avant prélèvement ...................................................................... 67
7.1.2 Le prélèvement ................................................................................................... 68
7.1.3 Préparation de l’échantillon avant l'analyse ....................................................... 68
7.2 Recensement et obtention des résultats ..................................................................... 69
7.2.1 Les critères de performances .............................................................................. 69
7.2.2 La comparaison de méthode ............................................................................... 69
8) Constitution du dossier de validation de méthode ............................................................ 69
8.1 Généralités ................................................................................................................. 69
8.2 Les méthodes de dosages ........................................................................................... 70
8.2.1 La spectrophotométrie ........................................................................................ 70
8.2.2 La potentiométrie directe ................................................................................... 71
8.2.3 L’ampérométrie .................................................................................................. 72
8.3 L’analyse de risques .................................................................................................. 73
8.3.1 Définition de l’analyse de risques ...................................................................... 73
8.3.2 Concept de l’analyse de risques ......................................................................... 73
8.3.3 Comment réaliser une analyse de risques ? ........................................................ 74
8.3.4 Calcul de l’indice de proximité du risque .......................................................... 74
8.3.5 Stratégie de validation en fonction du niveau de risque ..................................... 74
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8.3.6 Les limites d’acceptabilité .................................................................................. 77
8.3.7 La vérification expérimentale sur site ................................................................ 78
9) Le suivi des performances en routine ............................................................................... 79
9.1 Le contrôle interne de qualité .................................................................................... 80
9.2 Le contrôle externe de qualité ................................................................................... 80
10) Le suivi annuel du dossier de validation de méthode ....................................................... 80
Résultats……………………………………………………………………………………………….82
1) Résultats ............................................................................................................................ 83
1.1 Constitution du dossier de vérification de méthode .................................................. 83
1.2 Les différents paramètres des gaz du sang ................................................................ 84
1.2.1 La mesure du pH ................................................................................................ 84
1.2.2 La mesure de la pCO2 ......................................................................................... 87
1.2.3 La mesure de la pO2 ........................................................................................... 90
1.2.4 La mesure de la concentration totale en Hémoglobine (Ct-Hb) ......................... 92
1.2.5 L’évaluation de la fraction d’oxyhémoglobine (FO2Hb) ................................... 95
1.2.6 L’évaluation de la fraction de carboxyhémoglobine (FCOHb) ......................... 98
1.2.7 L’évaluation de la fraction de méthémoglobine (FMetHb) ............................. 101
1.2.8 La mesure du potassium (K+) ........................................................................... 105
1.2.9 La mesure du sodium (Na+).............................................................................. 107
1.2.10 La mesure du calcium ionisé (Ca 2+) ................................................................ 110
1.2.11 La mesure des lactates ...................................................................................... 113
Discussion……………………………………………………………………………………………117
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1) L’impact clinique des résultats ....................................................................................... 118
2) Les dossiers partiels de validation de méthode ............................................................... 118
3) Les principales difficultés à la mise en place de la démarche qualité ............................ 118
4) La biologie délocalisée ................................................................................................... 119
5) L’amélioration continue .................................................................................................. 119
Conclusions………………………………………………………………………………….121
Annexes……………………………………………………………………………………..123
Références bibliographiques………………………………………………………………...145
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Le cycle de l’accréditation
Figure 2 : Le déroulement d’un audit
Figure 3 : Les étapes d’un audit
Figure 4 : L’approche processus
Figure 5 : La roue de Deming
Figure 6 : Le diagramme causes-effets
Figure 7 : Corrélation inter ABL – pH sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -
Logiciel VALTEC
Figure 8 : Corrélation inter ABL – pCO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -
Logiciel VALTEC
Figure 9 : Corrélation inter ABL – pO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -
Logiciel VALTEC
Figure 10 : Corrélation inter ABL – ctHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
Figure 11 : Corrélation inter ABL – FO2Hb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
EXCEL
Figure 12 : Corrélation inter ABL – FCOHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
EXCEL
Figure 13 : Corrélation inter ABL – FMetHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
Figure 14 : Corrélation inter ABL – K+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
Figure 15 : Corrélation inter ABL – Na+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
Figure 16 : Corrélation inter ABL – Ca2+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
Figure 17 : Corrélation inter ABL – Lactates - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : La validation de méthode de portée selon la portée de validaton de méthode
Tableau 2: Les valeurs de référence des gaz du sang aux HCL
Tableau 3 : Les affections primaires
Tableau 4 : Mode de calcul du score d’APGAR
Tableau 5 : Les intervalles de références des gaz du sang
Tableau 6 : La validation de méthode de portée standard de type A
Tableau 7 : Résultats des essais de répétabilité pour le pH– 2013
Tableau 8 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pH – 2013
Tableau 9 : Résultats des essais de répétabilité pour la pCO2 – 2013
Tableau 10 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pC02 – 2013
Tableau 11: Résultats des essais de répétabilité pour la pO2 – 2013
Tableau 12 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le p02 – 2013
Tableau 13 : Résultats des essais de répétabilité pour la ctHb – 2013
Tableau 14 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le ctHb – 2013
Tableau 15 : Résultats des essais de répétabilité pour la FO2Hb – 2013
Tableau 16 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FO2Hb – 2013
Tableau 17 : Résultats des essais de répétabilité pour la FCOHb – 2013
Tableau 18 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FCOHb – 2013
Tableau 19 : Résultats des essais de répétabilité pour la FMetHb – 2013
Tableau 20 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FMetHb – 2013
Tableau 21 : Résultats des essais de répétabilité pour le potassium – 2013
Tableau 22 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le potassium – 2013
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Tableau 23 : Résultats des essais de répétabilité pour le sodium – 2013
Tableau 24 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le sodium – 2013
Tableau 25 : Résultats des essais de répétabilité pour le calcium – 2013
Tableau 26 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le calcium – 2013
Tableau 27 : Résultats des essais de répétabilité pour les lactates – 2013
Tableau 28 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour les lactates – 2013
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LISTE DES ABRÉVIATIONS
5AHU : 5ème Année Hospitalo-Universitaire de pharmacie
ADBD : Analyse De Biologie Délocalisée
AFNOR : Association Française de NORmalisation
ARS : Agence Régionale de Santé
CEI : Commission Electrotechnique Internationale
CIQ : Contrôle Interne de la Qualité
CHU : Centre Hospitalo-Universitaire
COFRAC : COmité FRançais d’ACcréditation
CSP : Code de la Santé Publique
CTA : Comité Technique d’Accréditation
CV : Coefficient de Variation
EA : European cooperation for Accreditation
EEQ : Évaluation Externe de la Qualité
EN : European Norme
FCoHb : Fraction de CarboxyHémoglobine
FMetHb : Fraction de MétHémoglobine
FO2Hb : Fraction d’OxyHémoglobine
LBM : Laboratoire de Biologie Médicale
GDS : Gaz Du Sang
GHN : Groupement Hospitalier Nord
HCL : Hospices Civils de Lyon
ILAC : International Laboratory Accreditation Cooperation
ISO : International Standardisation Organisation
LBMMS : Laboratoire de Biologie Médicale Multi-Sites
NF : Norme Française
NQA : Niveau de Qualité Acceptable
pCO2 : Pression partielle du dioxyde de carbone
PDCA : Plan-Do-Check-Act
p02 : Pression partielle de l’Oxygène
SFBC : Société Française de Biologie Clinique
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SH : Santé Humaine
SMQ : Système de Management de la Qualité
S02 : Saturation en Oxygène
VDM : Validation De Méthodes
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LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Dossier de validation de méthode du pH – SH FORM 43
Annexe 2 : Dossier de validation de méthode du pCO2 – SH FORM 43
Annexe 3 : Les spécifications de RADIOMETER
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INTRODUCTION
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La biologie délocalisée peut se définir comme étant « l’ensemble des actes de biologie
effectués à l’extérieur des locaux des laboratoires d’analyse de biologie médicale par des
personnels non formés à l’analyse biologique (personnel infirmier le plus souvent), à la
demande expresse ou programmée d’un médecin. » (1)
La qualité des soins au patient et du contrôle des fonctions viscérales s’identifie à la rapidité de
rééquilibrer les paramètres perturbés. C’est pourquoi, la technologie en biologie a développé, à
la demande des cliniciens, « une biologie au chevet des patients ». L’établissement de soins
doit être alors ambitieux et viser l’excellence et ainsi être reconnu pour la qualité des services
qu’il fournit.
La biologie délocalisée doit répondre à des objectifs précis, apporter une solution, une
amélioration aux exigences de l’urgence ou de l’organisation d’une structure de soins. Ces
objectifs ne peuvent être traités de façon satisfaisante par des procédures classiques.
En effet, les services de néonatalogie ont des besoins de disponibilités instantanées concernant
certains résultats biologiques.
Cette demande doit satisfaire les conditions suivantes :
Les données biologiques doivent être fiables, reproductibles, indépendantes des
conditions d’utilisation et des opérateurs.
Les demandes cliniques doivent être spécifiques et justifiées.
La présence d’une volonté et d’un support organisationnel précis et auto-actualisé avec
le Laboratoire de Biologie Médicale (LBM).
La mise en place d’une demande de qualité consensuelle (biologiste-clinicien).
La réglementation concernant les actes de biologie doit être respectée ; notamment les
normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.
Les biologistes médicaux doivent alors être impliqués à plusieurs niveaux pour la mise en
place de la biologie délocalisée :
Choix des appareils par rapport aux spécificités des demandes des cliniciens.
Obligation de moyens et de résultats.
Formation et contrôle des compétences du personnel.
Prévoir et gérer de façon obligatoire un système de transmission en temps réel des
informations afin de permettre la validation biologique rapides des résultats.
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1) Présentation du travail
Mon stage de cinquième Année Hospitalo-Universitaire (5AHU) s’est déroulé dans le
service de biochimie, dans le cadre de l’accréditation du Laboratoire de Biologie Médicale
Multi-Sites (LBMMS).
J’ai été également amenée à travailler avec le service de réanimation néonatale du Groupe
Hospitalier Nord. En effet, la méthode utilisée pour le dosage des Gaz Du Sang (GDS) est
similaire à celle que le Laboratoire de Biologie Médicale (LBM) utilise.
Ainsi, j’ai réalisé la Validation De Méthode (VDM) des Gaz Du Sang (GDS) en biologie
délocalisée dans le cadre de l’accréditation du laboratoire unique des HCL dans le service de
Biochime du Groupement Hospitalier Nord (GHN).
2) But du travail
Ma thèse consiste à vous présenter le travail effectué lors de cette validation de méthode
des gaz du sang sur les appareils à gaz du sang (dont un de biologie délocalisée dans le service
de réanimation néonatale).
Le but de cette validation est d’apprécier les performances des appareils et d’assurer la
comparabilité des résultats entre eux. La praticabilité de l’appareil doit aussi être évaluée dans
ce cadre.
De plus, nous ferons évaluerons les avantages et les inconvénients de la mise en place de la
biologie délocalisée tout en respectant les exigences requises par les normes en vue de
l’accréditation.
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RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
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1) Présentation des Hospices Civils de Lyon
1.1 Présentation générale
Les HCL sont le deuxième centre hospitalier de France avec 14 établissements de Santé
organisés en six groupements hospitaliers.
Ils proposent une prise en charge adaptée à toutes les pathologies et participent chaque année à
la formation de plus de 1700 étudiants et de plus de 600 internes. (2)
La recherche, la formation et l’innovation sont des axes stratégiques pour les HCL. Le
Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) est le lieu principal de la réalisation de la recherche
clinique, en partenariat avec l’Université, les établissements publics scientifiques et techniques
ou le secteur privé pharmaceutique et biomédical.
Les HCL sont le premier employeur de la région Rhône Alpes avec plus de 22 500
professionnels. (2)
1.2 Service de réanimation néonatale
Au sein de l’hôpital de la Croix Rousse, le service de Néonatalogie et de Réanimation
néonatale est dirigé par le Professeur Jean-Charles PICAUD.
Différentes pathologies sont prises en charge par ce service telles que : (2)
La pathologie du nouveau-né.
La réanimation néonatale.
La prématurité.
Le développement du nourrisson.
La psychologie périnatale.
Une unité a été mise en place afin de pouvoir aider l’enfant et sa mère à vivre au mieux
l’hospitalisation : l’unité Kangourou. Ce service comprend six lits afin de les prendre en charge
en hospitalisation complète.
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2) Démarche d’accréditation
2.1 Définition de l’accréditation
L’accréditation est définie comme « une procédure selon laquelle un organisme faisant
autorité fournit une reconnaissance formelle qu’une organisation est compétente pour réaliser
des tâches spécifiques. » (3)
L’article L.6221-1 du code de la santé publique rend obligatoire l’accréditation des LBM
sur l’ensemble de l’activité qu’ils réalisent. L’accréditation repose sur des normes harmonisées
NF EN ISO 15189 pour les LBM et ISO 22870 pour la biologie délocalisée.
La normalisation a pour objet de fournir des documents de référence comportant des solutions
à des problèmes techniques et commerciaux concernant les produits et services. C’est à la fois
un outil d’échange, de développement, de transparence et de progrès.
Le recueil des exigences spécifiques pour l’accréditation précise les exigences
organisationnelles et techniques générales attendues au regard des normes requises. Celles-ci
portent notamment sur des exigences relatives au management, à l’organisation du laboratoire
ainsi que sur les compétences du personnel et l’analyse de leurs pratiques.
2.2 D’où vient le concept d’accréditation ?
C’est la conséquence d’une volonté internationale à favoriser les échanges commerciaux en
supprimant les entraves techniques. L’objectif étant l’amélioration de la qualité offerte par les
organismes ou laboratoires accrédités tout en vérifiant et démontrant leur compétence.
2.3 Intérêts de l’accréditation
L’accréditation permet de délivrer des jugements impartiaux. Pour ce faire, il est nécessaire
de s’appuyer sur de la documentation technique (notices, fiches techniques, références
bibliographiques,…) à la lueur des recommandations et des textes réglementaires.
L’accréditation permet également d’obtenir une reconnaissance de la compétence du LBM
fondée sur une évaluation des pratiques par les pairs. Mais aussi, de garantir la fiabilité des
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examens de biologie médicale et de la qualité de la prestation médicale offerte par le LBM.
Tout ceci dans l’optique unique d’apporter le meilleur soin au patient.
Le but ultime d’une démarche d’accréditation est l’instauration de la confiance dans les
prestations réalisées. Elle représente le dernier niveau de contrôle des activités d’évaluation de
la conformité du point de vue de la compétence technique.
L’ensemble des buts est assuré par la mise en place d’un système de management de la qualité
cohérent et harmonisé. (4)
3) Le cycle d’accréditation des LBM (selon le cofrac)
Le cycle d’accréditation comprend un audit initial aboutissant à la remise d’un certificat
d’accréditation valable quatre ans. Durant ces quatre ans, des évaluations dites « allégées
annuelles » permettent d’assurer la validité et la pertinence du certificat délivré.
A l’issue de ces quatre ans, le LBM subit une évaluation de renouvellement. L’accréditation est
alors renouvelée pour cinq ans avec trois évaluations de surveillance tout au long de cette
période.
Figure 1 : Le cycle de l’accréditation (5)
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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4) La démarche d’accréditation du LBMMS aux
Hospices Civils de Lyon
4.1 Généralités
Le LBMMS des HCL est entré dans la démarche de l’accréditation partielle dans le cadre
de la réforme de la biologie médicale. En effet, l’ordonnance n°2010-49 du 13 Janvier 2010
relative à la biologie médicale (L.6221-1 CSP) et la loi de Mai 2013 (6), rendent obligatoire
l’accréditation des laboratoires de biologie médicale. Les conditions justificatives de l’entrée
effective dans une démarche d’accréditation sont fixées par l’arrêté du 17 Octobre 2012. (7)
L’ordonnance de 2010 prévoyait que tous les laboratoires devaient être accrédités au plus
tard au 1er novembre 2016. Le calendrier d’obtention de l’accréditation a été revu et précisé par
la loi du 30 mai 2013 : les laboratoires ne pourront fonctionner à compter du 1er novembre 2016
sans disposer d’une accréditation portant sur 50 % des examens qu’ils réalisent, 80 % à compter
du 1er novembre 2018, et 100 % à compter du 1er novembre 2020.
En effet, « Aucun laboratoire de biologie médicale non accrédité, au sens de l’article
L.6221-1 du code de la santé publique (CSP) , ne peut fonctionner après le 1er Novembre
2016 sans respecter les conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé justifiant
de son entrée effective dans une démarche d’accréditation (…) » (8)
Les laboratoires ne s’étant pas engagé dans la démarche d’accréditation seront dans
l’obligation de fermer. Ils se doivent alors de demander l’accréditation par un organisme
d’accréditation qui soit conforme à l’ISO/CEI 17001 tout en tenant compte des exigences
particulières aux laboratoires de biologie médicale. A l’heure actuelle, le seul organisme
reconnu en France est le COFRAC.
4.2 Application aux Hospices Civils de Lyon
Au sein du LBMMS des HCL, la coordination de la démarche s’appuie sur un comité de
pilotage, une équipe « projet accréditation » et des groupes qualité locaux. Le tout est
accompagné d’une assistance méthodologique externe. (2)
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Le comité de pilotage a pour missions :
1. D’élaborer la politique qualité de l’organisme.
2. De valider les objectifs qualités à atteindre.
3. De définir les priorités quant aux objectifs.
4. De participer à la définition de la stratégie du
LBMMS.
L’équipe « projet accréditation » a pour missions :
1. D’assurer le déploiement de la politique qualité.
2. De faire vivre au quotidien le système de
management de la qualité.
Les groupes qualités locaux ont pour missions :
1. D’assurer l’analyse de la situation sur le terrain en
procédant à des auto évaluations et en participant
à des audits internes.
2. De répondre au maximum à la politique qualité du
comité de pilotage via l’atteinte des objectifs
qualité.
Le LBMMS a reçu la confirmation de la part du COFRAC, le 26 Septembre 2013,
confirmant l’engagement des HCL dans la démarche d’accréditation partielle sur les quatre sites
géographiques qui sont : l’Est, le Sud, le Nord et l’hôpital Édouard Herriot.
Le laboratoire a par la suite envoyé la liste des activités qu’il souhaite soumettre à
l’accréditation partielle suivant le formulaire du COFRAC SH REF 04.
5) Les critères pour l’accréditation
Il existe quatre critères pour pouvoir obtenir l’accréditation :
L’évaluation.
La validation.
L’harmonisation.
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Le domaine d’accréditation.
L’évaluation porte sur le savoir-faire du laboratoire, qui inclut l’organisation de son système
qualité. La VDM, elle, est indispensable pour l’accréditation selon les normes NF EN ISO
15189 et ISO 22870. L’accréditation permet d’harmoniser les pratiques des laboratoires en
proposant des règles communes à tous les sites analytiques du LBMMS. Ainsi, le processus de
décision sera identique pour tous.
Il est important de noter qu’un laboratoire n’est jamais accrédité dans son intégralité mais pour
un ensemble de compétences préalablement identifié.
6) Les bénéfices de l’accréditation
6.1 Généralités
L’obtention de l’accréditation permet la reconnaissance de la compétence du laboratoire
auprès de ses clients (patients, prescripteurs, …) d’obtenir la reconnaissance européenne et
internationale de la qualité des examens et du savoir-faire. En effet, le COFRAC est signataire
des accords de reconnaissance d’European cooperation for Accreditation (EA) et de
l’International Laboratory Accreditation Cooperation (ILAC). (3)
6.2 Au niveau du LBMMS des Hospices Civils de
Lyon
L’accréditation des examens de biologie délocalisée permet au LBM d’offrir, aux patients
et prescripteurs, une prestation d’examens biologiques pertinents et fiables dans le cadre d’un
dialogue clinico-biologique permanent.
7) Le COFRAC
7.1 Présentation
Le COFRAC, créé en 1994 sous le régime de la loi du 1er juillet 1901, a été désigné comme
unique instance nationale d’accréditation par le décret du 19 Décembre 2008. (3)
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En octobre 2009, il s’est doté d’une section Santé Humaine essentiellement dédiée, dans un
premier temps, à l’accréditation des laboratoires de biologie médicale selon la norme NF EN
ISO 15189 et la norme ISO 22870.
7.2 Le fonctionnement du COFRAC
Le COFRAC fonctionne comme toutes les associations avec une assemblée générale et un
conseil d’administration.
Le conseil d’administration comporte quatre collèges :
A : organismes accrédités ou leur groupement.
B : usagers, acheteurs, groupements et associations.
C : personnes ou groupements pouvant recourir aux services du collège A.
D : représentant de l’État.
Le processus d’accréditation des LBM et de la biologie délocalisée est géré par le comité
de Section Humaine (9). Ce dernier a pour mission de conduire l’évaluation et l’accréditation
des LBM tels que définis dans le code de la santé publique. Le comité de section humaine est
composé d’:
Un comité d’audit qui est chargé d’évaluer le bon fonctionnement de l’accréditation et
le respect par le COFRAC des exigences applicables aux organismes d’accréditation et
comités de section.
Une équipe d’audit faisant appel à un évaluateur qualiticien et un évaluateur technicien
sélectionnés par le COFRAC. Ils bénéficient d’une formation initiale et leurs pratiques
font l’objet d’une harmonisation. Les auditeurs se doivent d’agir en toute impartialité
tout en préservant la confidentialité des missions.
Un Comité Technique d’Accréditation (CTA) qui étudie les rapports d’évaluation et
examine les candidatures d’évaluateurs techniques. Il est constitué de représentants de
l’HAS, de professionnels biologistes et de clients des LBM.
7.3 Audit des LBM par le COFRAC
Les auditeurs doivent fournir une description, la plus précise possible, de la situation
constatée lors de l’évaluation.
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Pour cela, ils vont alors évaluer dans un rapport écrit :
Les dispositions organisationnelles et techniques ainsi que leurs applications.
Les compétences du personnel réalisant les activités du LBM.
Les résultats des contrôles qualités.
Le recueil effectif des renseignements cliniques.
La communication des résultats,…
Le COFRAC a pour mission de valider une compétence et la pertinence d’une organisation
qualité. Ce qui justifie la rigueur du processus d’obtention de l’accréditation.
L’accréditation COFRAC est donc un symbole de confiance car elle apporte la preuve de la
compétence du LBM et de son impartialité.
Par ailleurs, le champ d’accréditation doit être au préalable clairement défini par le LBM,
pour un domaine, une famille, sous famille, méthode décrite dans le SH INF 50 (10) ou une
compétence. Ce champ d’accréditation est défini pour une durée déterminée renouvelable,
pendant laquelle auront lieu des audits de surveillance.
7.4 Les différents types d’écarts
Le respect des normes, des exigences normatives et des dispositions législatives et
réglementaires est la condition de l’accréditation. En cas de non-respect, cela constitue un écart ;
il existe deux types d’écarts non-critiques et critiques.
Les écarts critiques sont « une non prise en compte d’une exigence avec un risque
important ». (11)
Un écart non-critique est « une preuve limitée de la prise en compte d’une exigence ne
présentant pas de risques sensibles ». (11)
Tout manquement grave ou évident au respect d’exigences réglementaires, fait l’objet d’un
signalement par le COFRAC à l’Agence Régionale de Santé (ARS).
8) Le processus d’accréditation
Le processus d’accréditation se décompose en trois grandes étapes : (12)
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1. Phase d’instruction au cours de laquelle la recevabilité du dossier est examinée.
2. Phase d’évaluation qui comprend une étape d’expertise documentaire ainsi qu’une étape
d’audit au sein du laboratoire.
3. Phase de décision avec l’examen du rapport d’audit par une commission spécifique (CTA
Santé) qui soumet son avis au directeur général du COFRAC.
La décision d’accréditation est accompagnée d’une attestation précisant le périmètre et la durée
de l’accréditation.
9) L’audit
9.1 Définition d’un audit
L’audit est « un processus systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir des
preuves d’audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les
critères d’audit sont satisfaisants ». (11)
Il est défini par rapport aux normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870 pour les LBM. Il est un
moyen de déterminer les progrès accomplis par l’organisme.
9.2 Généralités
L’audit a pour objectif d’assurer la qualité des prestations fournies par le LBM. C’est donc
un outil de progrès qui permet de maitriser au mieux les évolutions du LBM.
Il va permettre au LBM d’effectuer une vérification du bon fonctionnement de l’organisation
et la fiabilité de ses activités. Il permet également de déterminer les progrès accomplis.
Depuis 2001 on peut estimer, pour la France, qu’il y a chaque année plus de 200000 journées
consacrées à l’audit. Le corps des auditeurs compte plus d’un millier d’auditeurs externes et
des dizaines de milliers d’auditeurs internes.
Les constats d’audits constituent ainsi des axes de progrès afin d’améliorer les performances de
l’organisme en question.
9.3 Les principes de l’audit
L’audit permet :
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D’évaluer le système et ses résultats.
D’évaluer son dynamisme via la mise en place d’indicateurs qualité.
D’évaluer son aptitude à engendrer des progrès en recherchant des preuves
concrètes.
9.4 Les différents types d’audits
Il existe trois types d’audits. En effet, il y a l’audit externe, l’audit interne et l’audit client.
Ces audits se différencient par leurs objectifs et leurs méthodes.
L’audit externe
Cet audit permet d’obtenir soit :
Une certification qui est: « une procédure par laquelle une tierce partie,
l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système
d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un service est
conforme à des exigences spécifiées dans une norme ou un référentiel ») (13)
afin que l’organisme soit reconnu pour sa conformité à un référentiel.
La certification ne peut être délivrée que par des organismes notifiés accrédités
par un organisme accréditeur. Exemple : LRQA, AFNOR, BVQI, …
Une accréditation est une démarche qui est, par essence, de nature volontaire.
Elle aboutit à une reconnaissance de la compétence attestée par des pairs, c'est
à dire par des professionnels du métier. Cette compétence s'exprime aussi bien
en termes organisationnels qu'en termes de compétences techniques.
L’accréditation est mise en œuvre par un seul organisme d’accréditation par
pays. Dans le cas des HCL, elle se fait par l’unique organisme d’accréditation
Français : le COFRAC pour une durée limitée et renouvelable.
L’audit interne
Cet audit permet d’évaluer la conformité des prestations fournies par l’organisme au regard
des référentiels. Il aide également l’organisme à atteindre ses objectifs en évaluant ses processus
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établis afin de pouvoir renforcer leur efficacité de manière continue. L’audit se fait via des
auditeurs internes à l’entreprise ou par des sociétés externes mandatées. Les résultats d’audit
peuvent servir de base pour une auto-déclaration de conformité.
L’audit client
Cet audit permet, au client, de vérifier que les activités et prestations, définies au
préalable, soient bien mises en œuvre.
9.5 Le déroulement de l’audit
Figure 2 : le déroulement d’un audit (14)
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Les critères de l’audit constituent le référentiel d’objectifs de l’auditeur; ils se déduisent
à la fois de l’analyse des besoins du commanditaire mais aussi du référentiel normatif imposé
par l’accréditation ; ils représentent les objectifs à satisfaire par l’activité auditée.
9.5.1 Les principales étapes de l’audit
Tout d’abord, il y a une étude du référentiel interne à l’organisme à auditer par rapport au
référentiel des objectifs. Ceci va permettre aux auditeurs de comprendre les bases de
l’organisation et du fonctionnement de l’organisme afin de mettre en évidence les écarts
documentaires. Ces derniers seront à valider ou non par les auditeurs au cours de l’audit.
Les auditeurs vont par la suite établir leur plan d’audit dans lequel ils vont lister et ordonner
les différents processus à auditer sous forme de tableau. Ils incluront également la chronologie
et la localisation des différents examens et entretiens.
Une fois sur le site, ils vont suivre le plan d’audit. Cette étape permet de comparer les
activités réelles observées et décrites par l’organisme par rapport aux référentiels.
Ils vont ensuite se concerter afin de recenser les différents écarts observés lors de l’audit, tout
en analysant leurs impacts exprimés en termes de conséquences avérées ou de risques.
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On peut schématiser l’activité d’audit de la manière suivante :
Figure 3: les étapes d’un audit
9.5.2 Les risques liés à l’audit
L’audit n’est qu’une « photographie » des activités de l’organisme à un moment donné.
Ainsi, tout ne peut pas être vérifié, il y aura toujours une part de subjectivité liée aux relations
et comportements humains.
De plus, la durée de l’audit est un élément à prendre en compte. Le risque étant de passer à côté
de certains dysfonctionnements par manque de temps.
10) La qualité
10.1 Définition de la qualité
La qualité est « l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou d’un service
qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire les besoins implicites et explicites du client ». (11)
A. Déclenchement de l'audit
B. Revue documentaire
C. Préparation de l'audit
D. Audit sur site
E. Rapport d'audit
F. Cloture d'audit
G. Suivi d'audit
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La qualité d’un produit ou d’un service ne résulte que de la qualité des processus mis en
œuvre dans l’entreprise pour son élaboration ou sa fourniture. Elle permet d’obtenir une
organisation performante et permet à l’entreprise d’être durablement gagnante dans tous les
domaines : les clients, les performances, le personnel, l’efficacité des processus. Cette
performance s’obtient via la mise en place de mesures telles que : la motivation du personnel,
la gestion des risque et de la méthodologie.
Au sein des HCL, plus particulièrement au sein du LBMMS, la mise en place d’une structure
qualité fiable est primordiale afin de pouvoir respecter les délais de rendu de résultats tout en
assurant leur fiabilité.
10.2 Le concept de la qualité
La qualité repose sur un système organisationnel appelé : « Approche processus ».
Cet outil permet de vérifier l’efficacité des activités en supprimant toute tâche inutile. Il vise à
utiliser de manière efficace les ressources, à obtenir des résultats cohérents et prévisibles tout
en focalisant le travail sur les opportunités d’amélioration et de classement par ordre de priorité.
Figure 4 : Approche processus (11)
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Un processus est un : « ensemble des activités corrélées ou interactives qui transforme avec
une valeur ajoutée les éléments d’entrée en éléments de sortie ». (11)
Tout processus est l’objet de multiples coordinations et aucun processus ne peut être défini
sans les différents acteurs qui le font vivre.
Ce système a pour objectif de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. Ceci
met en jeu trois paramètres et acteurs :
Le management des ressources. Son déploiement se fait via la mise en place de
ressources adaptées aux besoins du personnel.
L’analyse des mesures et son amélioration.
La responsabilité de la direction.
Ainsi, l’objectif de la qualité est le management de l’amélioration continue.
10.3 Le système de management de la qualité
Le SMQ : « C’est un système qui permet d’orienter et de contrôler une organisation en
matière de qualité ». (11)
Le SMQ va à terme modifier la manière de gérer les organisations et leurs modes de
management qui leurs sont associés. Ce changement de culture implique alors l’ensemble du
personnel et il est important de rappeler que ce travail n’est pas une superposition à
l’organisation de l’entreprise mais il doit faire partie intégrante de l’organisation habituelle de
l’organisme en question.
10.3.1 Les exigences relatives au management
Selon les normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870 : « Le management des laboratoires
d’analyses médicale doit planifier et élaborer les processus nécessaires pour les Analyses De
Biologie Délocalisée (ADBD) ».
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En effet, il y a une nécessité :
D’établir des processus. Ces derniers doivent être conformes aux exigences des normes
NF EN ISO 15189 et ISO 22870, c’est-à-dire être constitués de processus de gestion
des activités, des fournitures de ressources et de services ainsi que des dispositions en
matière de mesurages.
De fournir les documents des ressources spécifiques pour les ADBD. Ces derniers
comprennent les déclarations de politique et d’objectifs qualité, un manuel qualité et
des procédures.
De veiller à leurs enregistrements afin d’apporter la preuve que les processus et les
procédures d’ADBD satisfont aux exigences de la norme ISO 22870. Ces
enregistrements permettent au LBM d’avoir une traçabilité des données, notion
primordiale en matière de qualité.
Par ailleurs, la direction doit mettre en place des mesures pour veiller à l’exactitude et la
qualité des ADBD effectuées au sein de l’hôpital.
10.3.2 Les exigences techniques
Il est impératif que la direction du laboratoire dispose :
D’un organigramme du personnel.
D’une politique des ressources humaines.
De définitions de fonctions qui décrivent les qualifications et les responsabilités pour
chaque catégorie de personnel.
Les ressources en personnel doivent être adéquates et le personnel doit suivre une formation
spécifique en assurance qualité pour les prestations effectuées. Tout ceci dans le but d’accroître
la satisfaction du prestataire de soins tout en répondant aux exigences de la norme NF EN ISO
15189 et ISO 22870.
Le capital humain est essentiel, d’où l’importance de mettre à disposition du personnel, de
formations adaptées.
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Les formations sont indispensables pour chaque salarié et doivent être ajustées aux besoins et
attentes de chacun. Une bonne formation est une formation valorisante et dynamisante ayant
pour objectif l’amélioration du professionnalisme et permettant le changement.
Ainsi, les conditions, l’environnement de travail, la santé physique et morale du personnel
s’en trouvent améliorés.
Ce système permet de garantir la sécurité des patients et des personnels de santé, de préserver
et transmettre le savoir-faire via la documentation, mais également d’améliorer l’organisation
générale d’une structure.
10.3.2.1 L’amélioration continue
10.3.2.1.1 Définition de l’amélioration continue
Il s’agit « d’agir pour progresser et s’améliorer ». Ce principe d’amélioration continue
est issu de la norme ISO 9001 qui est une norme d’organisation efficace.
10.3.2.1.2 Les principes de l’amélioration continue
L’amélioration continue repose sur le PDCA : plan do check and act, qui signifie en
français : préparer, réaliser, vérifier et s’améliorer.
Il est important que cette forme d’évolution se fasse de façon discrète mais de manière
continue.
La planification se fait via la mise en place d’un plan d'actions.
La vérification est réalisée à l’aide d’indicateurs qualité.
L’indicateur qualité est défini comme « un évènement, un fait observable, mesurable et
déterminé par un calcul qui identifie de façon qualitative une amélioration ou une dégradation
du comportement du procédé, du processus soumis à l’examen ». (11)
Un tableau de bord peut être mis à disposition de l’organisme afin de visualiser l’ensemble
d’indicateurs. Cet outil permet aux décideurs d’analyser une situation en vue d’une prise de
décision et de favoriser la motivation, la prévention et la réactivité du personnel.
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Il apparaît clairement que l’on est dans une logique d’amélioration permanente et qu’elle
concerne l’ensemble des services ou processus de l’entreprise (même s’ils ne sont pas
directement concernés par le produit). L’amélioration permanente nécessite une organisation
de qualité qu’il faut perfectionner de manière continue.
10.3.2.1.3 Le PDCA
Le PDCA souvent décrit au travers de « la roue de Deming » a pour but d’améliorer les
processus, les produits et les services. Cette dénomination sugggère un mouvement permanent
matérialisant ainsi l’amélioration continue.
La roue de Deming est structurée en quatre étapes :
La première lettre est le P de Plan, planifier, organiser : établir le plan d’action et
fixer des échéances selon un calendrier connu de tous.
La deuxième lettre est le D de Do, faire : passer à l’action .
La troisième lettre est le C de Check, vérifier : vérifier ce qui a été fait pour s’assurer
que tout soit correct. On procède alors à du contrôle de la qualité.
La quatrième lettre est le A d’Act, ajuster : ajuster, voire corriger pour s’améliorer.
Tout ce qui ne s’est pas bien déroulé doit être tracé dans la revue de direction.
Figure 5 : la roue de DEMING (15)
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Cette méthode a été lancée par les qualiticiens JURAN et SHEWART en 1925. W. DEMING,
quant à lui, évoquera cet outil au Japon en 1950.
Le processus de validation de méthode illustre bien cette démarche d’amélioration continue.
En effet, la phase Plan est représentée par la mise en place de méthodes d’organisation et de
travail caractérisées par : la prévision des moyens nécessaires, la détermination des objectifs à
atteindre tout en respectant les procédures, instructions et référentiels en vigueur.
La phase Do est illustrée par le déploiement du système d’organisation précédemment défini,
c’est la résultante de ce qu’on a prévu.
La phase Check, quant à elle, est matérialisée par le suivi de validation de méthode qui permet
de vérifier la VDM. Ce suivi peut mettre en évidence des écarts, des non-conformités ou des
éléments améliorables. Un tableau de bord peut être créé afin de recenser les différents points
d’amélioration et les hiérarchiser. Ces derniers seront traités lors de la phase Act afin de trouver
des solutions adaptées.
10.3.3 Le système de management de la qualité aux
Hospices Civils de Lyon
Il a été décidé au sein des HCL de mettre en place le Laboratoire de Biologie Médicale
Multi-Sites du Centre Hospitalier Universitaire de Lyon.
Il a été créé par décision de la direction générale des HCL et du pôle d’activité médicale dirigé
par le Professeur Claude NEGRIER. (2)
10.4 Les objectifs du système de management de la
qualité
Les différents objectifs de la mise en place du SMQ sont :
D’assurer la conduite, le pilotage et la coordination dans le cadre du projet
d'accréditation NF EN ISO 15189 et ISO 22870, sous l'autorité du biologiste
responsable du LBMMS mais également d’assurer l'organisation, l'animation et le suivi
du système qualité.
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D’obtenir une harmonisation des pratiques. En effet, le LBMMS est disposé sur quatre
centres de biologie.
Toutes les données sont centralisées et la communication entre les différents sites se fait au
travers du logiciel qualité Kalilab®.
Au sein du personnel, la démarche qualité est réussie si les exigences relatives au SMQ sont
intégrées dans la façon de travailler de tous les jours sans constituer une charge de travail
supplémentaire.
10.5 Le coût de la qualité
La mise en place de procédure qualité en ADBD entraine une augmentation des coûts tant
en personnel (traçabilité, formations, …) qu’en matériel.
En effet, il y a un risque de redondance avec les analyses réalisées au sein même du service
de biochimie (coût des consommables, des réactifs, des appareils …). Il est indispensable que
le LBMMS procède à une évaluation de ses coûts et de la rentabilité des produits et services
que cette organisation engendre.
Cependant, si le système de management de la qualité est correctement mis en place, il y
aura par la suite un fort retour sur investissement car les coûts seront maitrisés même si la
biologie délocalisée coute plus chère que les analyses réalisées au sein du LBM.
Nous allons voir une application directe sur la biologie délocalisée.
11) La biologie médicale délocalisée
11.1 Définition de la biologie médicale délocalisée
L’analyse de biologie délocalisée est définie comme : « Une analyse réalisée à proximité
du patient ou à l’endroit où il se trouve, dont le résultat peut entraîner une éventuelle
modification des soins prodigués au patient. ». (1)
La décision de délocalisation doit être prise après l’avis d’un comité pluridisciplinaire
composé de biologistes, cliniciens, administratifs, sur la faisabilité et l’efficience du projet et
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après approbation de la Commission Médicale d’Etablissement ou du Comité Consultatif
Médical. (16)
Depuis Janvier 2010, la réglementation de la biologie délocalisée a considérablement évoluée
en France. En effet, elle est soumise non seulement aux normes NF EN ISO 15189 et ISO
22870 mais également à la loi française de Mai 2013.
11.2 Réflexions sur les apports de la biologie
délocalisée
La biologie délocalisée améliore le pronostic du patient à l’hôpital et plus particulièrement
aux urgences médicales. Dans de nombreux cas, le délai rapide de rendu de résultat en
délocalisée est le facteur principal responsable de l'amélioration de la prise en charge.
L’analyse des gaz du sang est une urgence médicale et technique : médicale, d’une part, car les
variations de la gazométrie sont très rapides et peuvent mettre en jeu un pronostic vital ;
technique, d’autre part, car ce sont des composants pour lesquels l’étape pré analytique est
délicate à maitriser. Toute variation de l’environnement peut ainsi influencer le résultat final.
(17)
La biologie délocalisée permet de réduire le délai entre le prélèvement et l’obtention du résultat.
Si on veut améliorer le pronostic, il faut prendre une action immédiate. (18)
C’est donc une « biologie au chevet du patient » pour apporter une solution ou une
amélioration aux exigences de l’urgence. Celle-ci représente un outil qui permet d’aider au
diagnostic, de qualifier la gravité de l’atteinte du patient, d’authentifier la stabilisation de ce
dernier ou encore de confirmer sa guérison. (19)
Cependant, il faut que les données biologiques soient fiables, reproductibles, indépendantes des
conditions d’utilisation et des opérateurs et que les résultats puissent être validés tant d’un point
de vue technique que biologique.
11.3 La responsabilité du résultat
Une des questions fondamentales concernant la biologie délocalisée est celle de la
responsabilité du résultat. Dans ce cas, les autorités reconnaissent que le contrôle direct et la
responsabilité juridique des dosages sont du ressort du biologiste médical.
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Dans ces conditions, il paraît opportun que les services juridiques de l’hôpital établissent, en
collaboration entre le laboratoire et le service utilisateur, un contrat dans lequel sont précisées
les compétences et les responsabilités de chacun.
11.3.1 Le contrat clinico-biologique
Concernant la biologie délocalisée, il doit y avoir, au préalable, la mise en place d’un contrat
clinico-biologique. (20)
Dans notre cas, il implique les services administratifs du CHU, le département de réanimation
et le service de biochimie du Groupement Hospitalier Nord.
À l’intérieur du contrat, il est précisé :
La nature et l’implantation précise du matériel utilisé.
Une liste limitative des examens nécessitant une délocalisation.
Les responsabilités et engagements du biologiste.
Les responsabilités et engagements de la direction.
Le financement de cette activité.
L’évaluation de cette activité.
Après un an d’utilisation, un bilan concernant les différents points cités doit être réalisé.
Ainsi, dans ce contexte, le biologiste est capable d’apporter toute son expérience et garde la
maîtrise des actes réalisés, tant d’un point de vue validation biologique que logistique.
11.3.1.1 Le contrat au niveau des Hospices Civils de Lyon
Lors de l’audit blanc effectué, par ELSE consultants en Janvier 2014, un écart non critique
concernant les contrats clinico-biologiques a été relevé.
Selon la norme NF EN ISO 15189, « Le laboratoire doit mettre en place des procédures
documentées pour l’établissement et la revue des contrats de prestation, en biologie médicale ».
(21)
En effet, il y a une absence de convention entre le LBMMS et les 22 pôles cliniques. Le
risque de cet écart est la méconnaissance des attentes de chacune des parties et des moyens pour
y répondre.
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Suite à l’audit, il a été décidé au sein des HCL dans un premier temps, la mise en place de
contrats en gériatrie et au niveau du PAM Gynécologie Obstétrique Néonatalogie et Génétique
Nord.
12) La validation de méthode
12.1 Définition de la validation de méthode
La validation de méthode est : « La confirmation, par des preuves objectives, que les
exigences pour une utilisation spécifique ou une application prévue ont été satisfaites. ». (22)
C’est un acte réservé aux biologistes médicaux, qui formalise la prise de responsabilité de l’acte
biologique.
Une méthode est définie comme : « Un ensemble de démarches formalisées selon des principes,
dans le but d’acquérir un savoir-faire conforme aux objectifs attendus ». (22)
Dans le cadre de la biologie et plus particulièrement dans le cadre de la biologie délocalisée,
la validation de méthode est une démarche obligatoire. En effet, c’est une des principales
exigences issue de la norme ISO 22870. De plus, la validation permet de garantir la maîtrise et
le suivi régulier des méthodes utilisées.
12.2 Généralités
Afin de permettre la validation de méthode, il faut au préalable :
1) Choisir ses objectifs.
2) Evaluer les performances du processus et les quantifier. Pour cela, nous avons comme
support de travail, la procédure de validation des méthodes quantitatives –
Vérification/validation expérimentale sur site – du Laboratoire de biologie
médicale multi-sites. Cette procédure décrit l’ensemble des étapes en partant du besoin
initial du laboratoire jusqu’à la mise à jour de la liste détaillée des examens et la
communication au COFRAC avec les responsabilités associées à chacune des étapes.
Cette dernière suit les recommandations du guide technique d’accréditation pour la
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vérification/validation des méthodes en biologie médicale : le SH GTA 04, élaboré par
le COFRAC.
3) Conclure
Ainsi, le laboratoire doit démontrer que les dispositions prises permettent de satisfaire aux
exigences des normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.
En effet, « Le laboratoire doit utiliser uniquement des procédures validées pour s’assurer
qu’elles conviennent à l’utilisation prévue. Les validations doivent être aussi approfondies que
nécessaires pour répondre aux besoins de l’application ou du domaine d’application
concerné ». (22)
12.3 Les apports de la validation de méthode
La VDM permet :
La satisfaction des utilisateurs en garantissant un système fiable et reproductible.
Une meilleure maîtrise des systèmes.
Une maitrise des coûts à moyen et long termes permettant ainsi un retour sur
investissement.
12.4 Les différentes portées de validation de méthode
Afin de réaliser au mieux la vérification/validation de méthode, le laboratoire a mis en place
une procédure de gestion de la portée flexible (portée flexible standard A ou portée flexible
étendue B) en fonction du type de la méthode utilisée (quantitative ou qualitative).
La portée flexible est: « Un énoncé formel et précis des activités pour lesquelles le LBM
demande l’accréditation ou est accrédité. » (22)
Cette procédure défini les dispositions organisationnelles mises en œuvre afin d’apporter les
garanties nécessaires quant à la maitrise de la portée d’accréditation. Elle permet également de
fournir au COFRAC, préalablement à l’évaluation sur site, des enregistrements de l’application
des étapes clés du processus d’introduction de méthodes dans la portée d’accréditation.
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12.4.1 Portée A
La validation de méthode en portée flexible A est « la validation de la méthode
fournisseur ou encore dites adoptée, avec uniquement une vérification sur site. ». (22)
En effet, cela consiste à adopter une méthode déjà reconnue. Ces méthodes reconnues sont
définies comme : « celles qui ont été publiées dans des manuels bien établis et faisant autorité,
dans des textes ou des journaux revus par des experts ou des recommandations régionales,
nationales ou internationales ». (22)
12.4.2 Portée B
La validation de la méthode en portée flexible B consiste à adapter une méthode. En effet,
il y a modification d’une méthode validée pour pouvoir l’ajuster aux besoins du laboratoire de
biologie médicale.
Selon le type de portée de validation de méthode, la méthodologie à suivre est différente et
et consiste à déterminer les paramètres indiqués dans le tableau ci-dessous issu du SH GTA
04 :
PARAMETRES A
VÉRIFIER ET/OU
CONNAITRE
Bibliographie Validation
Portée de type A
Validation
Portée de type B
Spécificité analytique Oui Non Oui
Fidélité (répétabilité et fidélité
intermédiaire) Oui Oui Oui
Justesse (approche de la) Oui Oui, dès que
possible Oui
Intervalle de mesure
Oui
À vérifier si
nécessaire Oui
Incertitudes/facteurs de
variabilité et évaluation Oui Oui Oui
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Contamination entre
échantillons (s’il y a lieu) Oui
Oui, pour les
paramètres
sensibles
Oui
Stabilité réactifs (après
ouverture, embarqués) Oui Non Oui
Robustesse Non Non Si besoin
Interférences (lipémie,
hémoglobine plasmatique,
bilirubine, médicaments)
Oui À vérifier si
nécessaire Oui
Intervalle de référence « ex-
valeurs normales » Oui
À vérifier dès
que possible, si
justifié
Oui, à établir
Comparaison avec une
méthode de référence Oui (si existe) Non Oui (si possible)
Comparaison avec une
méthode déjà utilisée au LBM,
ou autre méthode du LBM
(appareil en miroir, EBMD)
Oui (si existe) Oui (si possible) Oui
Analyse des discordances Oui Oui Oui
Tableau 1 : Validation de méthode selon la portée de validation de méthode (22)
12.4.3 Application aux gaz du sang
Concernant les gaz du sang, la méthode est de type quantitatif car elle fournit un résultat
chiffré sur une échelle continue à partir de la mesure d’un signal en relation directe avec une
quantité.
Le service de biochimie de l’hôpital de la Croix-Rousse utilise, pour la mesure des GDS, un
couple réactif / appareil validé par RADIOMETER. La demande d’accréditation pour la mesure
des gaz du sang correspond, dans ce contexte, à une demande de portée flexible standard (A)
pour une méthode de dosage quantitative.
13) Le dossier de validation de méthode
La rédaction du dossier de validation de méthode comprend trois étapes :
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L’étude bibliographique.
La détermination des critères de performance et des limites acceptables.
La réalisation des vérifications expérimentales selon la procédure de validation.
Il est important que les HCL documentent les procédures utilisées pour la vérification et
enregistrent les résultats obtenus. Le personnel ayant l’autorité requise doit examiner les
résultats de la vérification de méthode.
Il y a également une nécessité de rédiger des dossiers annuels de suivi de méthode, appelé suivi
VALMET car le risque est la méconnaissance de dérives de la performance de la méthode. Ce
risque pouvant aboutir à un mauvais diagnostic clinique.
14) Les gaz du sang
14.1 Généralités
La mesure des GDS correspond à « la mesure des taux d’oxygène et de gaz carbonique dans
le sang ». (23) On l’appelle également la gazométrie.
Le bilan des gaz du sang joue un rôle central dans l’évaluation de l’état critique des malades.
Il constitue une double urgence en raison de l’instabilité des paramètres étudiés mais aussi de
l’état du patient, plus particulièrement chez les nouveau-nés et les prématurés. (24)
En effet, les paramètres mesurés doivent être analysés au plus tôt : dans les vingt minutes
qui suivent le prélèvement, avant que les modifications induites par les échanges des gaz avec
l’air et la dégradation de l’hémoglobine ne perturbent le résultat final du dosage.
14.2 Objectifs et intérêts de la mesure des gaz du sang
Afin de déterminer le bon fonctionnement de l’organisme, il est important d’étudier
différents paramètres physiologiques. On peut les classer en trois sous-groupes: (23)
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Le bilan d’oxygénation via la p02 (Pression partielle artérielle de l’oxygène) qui
permet d’apprécier l’oxygénation du sang et via la pCO2 (Pression partielle artérielle
du dioxyde de carbone) qui dépend étroitement de l’efficacité de la ventilation.
Les paramètres métaboliques apparentés (hémoglobine oxygénée dans le sang
artériel, quantité d’hémoglobine sanguine, taux de bicarbonates...).
Le bilan acido-basique permettant d’évaluer la situation respiratoire d’un individu
via le pH et les ions bicarbonates.
Un des principaux objectifs de la médecine de soins intensifs est d’assurer un apport
d’oxygène suffisant aux organes. Il peut être évalué en observant la pression partielle de
l’oxygène (p02) et la saturation en oxygène (s02) du sang artériel.
La gazométrie est prescrite par le clinicien afin de l’aider à orienter son diagnostic clinique soit
vers un problème respiratoire, soit vers un problème métabolique.
14.3 Les performances attendues
Selon le document du service de biochimie, valeurs références (NB-ANA-DE-010), les
valeurs de référence au sein des HCL concernant les paramètres principaux des gaz du sang
sont les suivantes :
Paramètres étudiés Valeurs de référence
pH 7,38-7,42
pCO2 (kPa) 4,6-5,6
p02 (kPa) 10,5-15,5
Saturation oxygène 0,94-0,98
Tableau 2 : Les valeurs de référence des gaz du sang aux HCL
14.4 Les variations des résultats et leurs impacts
cliniques
Concernant la p02, s’il y a une élévation, il y a un risque de toxicité de l’oxygène ; si elle
est diminuée, elle indique une inadéquation de la captation de l’oxygène.
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Concernant les lactates, si l’apport d’oxygène est inadapté, il y aura une surproduction de
lactates car il y a passage du métabolisme aérobie au métabolisme anaérobie. Le lactate est donc
un indicateur du déséquilibre critique entre la demande en oxygène des tissus et l’apport
d’oxygène. Ainsi une diminution des lactates montre que le traitement semble adéquat. Une
augmentation des lactates pour le sang reflète que la disponibilité d’oxygène est faible.
Nous allons voir les différentes affections à l’origine de la variation des résultats de GDS.
14.4.1 Les affections primaires
Il existe quatre affections primaires : (25)
L’acidose respiratoire.
L’alcalose respiratoire.
L’acidose métabolique.
L’alcalose métabolique.
Trouble Anomalie
première pH Compensation
Acidose
métabolique Diminution HCO3- Diminution Diminution pCO2
Alcalose
métabolique
Augmentation
HCO3- Augmentation
Augmentation
pCO2
Acidose
respiratoire
Augmentation
pCO2 Diminution
Augmentation
HCO3-
Alcalose
respiratoire Diminution pCO2 Augmentation Diminution HCO3-
Tableau 3 : les affections primaires
14.4.1.1 L’acidose respiratoire
L’acidose respiratoire est caractérisée par un pH bas et une pCO2 augmentée. Celle-ci
est due à des maladies respiratoires (altération de la fonction pompe ventilatoire) ou encore à
une sédation excessive suite à divers médicaments.
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14.4.1.2 L’alcalose respiratoire
L’alcalose respiratoire est caractérisée par un pH élevé et une pCO2 diminuée. Celle-ci est
due à un excès d’oxygène par hyperventilation d’origine centrale (hyperthermie maligne) ou
d’origine hypoxique (pneumopathie hypoxémiante).
Cette hyperventilation peut être la conséquence d’un choc émotionnel intense ou de la douleur.
14.4.1.3 L’acidose métabolique
L’acidose métabolique est caractérisée par un pH bas et une diminution des ions
bicarbonate. Celle-ci peut être due à un diabète, un choc, une insuffisance rénale ou
hépatocellulaire aigue voire une diarrhée aigüe importante.
14.4.1.4 L’alcalose métabolique
L’alcalose métabolique est caractérisée par un pH élevé et une augmentation des ions
bicarbonates. Celle-ci peut être due à une hypokaliémie, une perte gastrique, une hypercalcémie
mais aussi en cas de surdosage d’ions bicarbonates.
14.4.2 La détresse respiratoire chez le nouveau-né
Au sein du service de néonatalogie, le motif le plus fréquent de consultation est la détresse
respiratoire sévère. Les principaux facteurs sont le tabagisme actif (toute personne fumant plus
de dix cigarettes par jour).
En effet, la nicotine a un effet vasoconstricteur sur les artères du placenta, qui a pour
conséquence une mauvaise oxygénation du bébé.
La détresse respiratoire sévère est l’une des premières causes d’accouchement
prématuré. « C'est l'incapacité de l'appareil respiratoire à apporter la quantité d'O2 nécessaire
à l'organisme et/ou l'incapacité à éliminer le CO2 dans des conditions métaboliques usuelles. »
(26)
À la naissance, les médecins évalue le score d’APGAR (27). C’est une note sur 10
attribuée en fonction du rythme cardiaque, de la respiration, du tonus, de la couleur de la peau
et de la réactivité du nouveau-né. Si celle-ci est basse, il faudra procéder à une intubation et une
ventilation. De plus, d’autres paramètres sont évalués afin de refléter l’état de souffrance du
nourrisson. La saturation en 02, la fréquence respiratoire et le taux d’acide lactique.
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Items 2 points 1 point 0 point
Coloration de la
peau Rose
Pâle ou bleutée aux
extrémités
Pâle ou bleutée
partout
Rythme cardiaque Plus de 100 Moins de 100 0
Irritabilité réflexe Evitement actif Grimace Absente
Respiration Vigoureuse, pleurs
Irrégulière,
superficielle ou
haletante
Apnée
Tonus musculaire Mouvements actifs Faible, passif Absent
Tableau 4 : Mode de calcul du score d’APGAR
La prise en charge de cette pathologie nécessite une hospitalisation d’urgence.
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MATÉRIELS ET MÉTHODE
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1) Généralités
L'objectif d'une méthode d'analyse en biologie médicale est « d'identifier et/ou quantifier,
avec une incertitude connue, des molécules ou des composants présents dans les liquides
biologiques. » (22)
Il est fondamental de définir, préalablement à l’étude expérimentale, le choix des critères
de performance et les limites d’acceptabilité. Ce choix est de la responsabilité du LBM qui doit
prendre en compte les besoins cliniques.
2) Critères de performance
2.1 La fidélité
2.1.1 Définition de la fidélité
La fidélité est « l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages successifs du même
mesurande. » (22)
Pour l’évaluer, on s’appuie sur deux grandeurs : la répétabilité et la fidélité intermédiaire.
2.2 La répétabilité
2.2.1 Définition de la répétabilité
La répétabilité correspond à « des mesurages effectués en totalité dans les mêmes conditions
de mesure : même méthode sur des échantillons identiques, dans le même laboratoire, par le
même opérateur, en utilisant le même équipement, le même lot de réactifs et le même
étalonnage, tout ceci dans une même série. » (22)
2.2.2 Évaluation de la répétabilité
Pour évaluer la répétabilité, la procédure de validation des méthodes quantitatives du
LBMMS préconise (issue du SH GTA 04) :
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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D’utiliser des échantillons de contrôle ou de patients, ou un pool d’échantillons, à deux
ou trois niveaux de concentration avec, si possible, un niveau proche du seuil
décisionnel.
De réaliser au minimum 30 passages au sein d’une même série. Si le nombre de
répétitions est réduit, il faut en expliquer la raison (analyses couteuses, quantité
d’échantillon, impossibilité technique, faible intérêt médical…).
On calcule alors la moyenne (m), l’écart type (sd) et le coefficient de variation de la
méthode que l’on compare au CV limite admissible que l’on s’est préalablement fixé.
2.3 La fidélité intermédiaire
2.3.1 Définition de la fidélité intermédiaire
La fidélité intermédiaire correspond à « des mesurages effectués en faisant varier les
conditions de mesures : même méthode, sur des échantillons identiques, dans le même
laboratoire, mais avec des opérateurs différents, des lots de réactifs et d’étalonnage différents
et/ou dans différentes séries. » (22) Il s’agit, en fait, de la reproductibilité intra-laboratoire.
La fidélité intermédiaire ne doit pas être confondue avec la reproductibilité inter-laboratoire,
qui reprend les mêmes conditions mais qui compare différents laboratoires et des techniques de
dosage différentes.
Cette dernière trouve son intérêt en biologie médicale dans le contexte des Évaluations Externes
de la Qualité (EEQ).
2.3.2 Évaluation de la fidélité intermédiaire
Pour évaluer la fidélité intermédiaire, la procédure de validation des méthodes quantitatives
du LBMMS (référence : MU-ANA-PG-002-01) préconise :
D’utiliser des échantillons de contrôle à deux ou trois niveaux de concentration, ou à un
niveau proche du seuil décisionnel, tout en utilisant qu’un seul lot de contrôle par niveau,
ou à défaut un pool d’échantillons.
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De réaliser au minimum 30 analyses dans des conditions différentes (jour, opérateur, lot
de réactifs…) sur une durée de minimum de 15 jours pour deux niveaux de contrôle
minimum avec, si possible, un niveau proche du seuil décisionnel.
On calcule alors la moyenne (m), l’écart type (sd) et le CV (en pourcentage) de la
méthode, qu’on compare au CV limite admissible préalablement fixé, afin de déterminer
si les performances de fidélité intermédiaire sont atteintes. À noter que la fidélité
intermédiaire ne peut être évaluée que sur un lot de contrôle donné.
2.4 La justesse
2.4.1 Définition de la justesse
La justesse est « l’étroitesse de l’accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d’une
série de résultats et une valeur de référence acceptée » (22)
La différence entre les deux valeurs constitue le biais qui permet l’estimation des erreurs
systématiques.
2.4.2 Évaluation de la justesse
La procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise d’utiliser des
matériaux de références certifiés ou des Contrôles Internes de la Qualité externalisés (CIQ).
Dans le cas ou ni l’un ni l’autre n’est disponible, il est possible d’évaluer la justesse à partir de
l’inexactitude.
Dans le cas d’utilisation de contrôles internes externalisés, la procédure de validation du
LBMMS préconise :
D’utiliser deux échantillons de contrôle à deux niveaux de concentration différents.
De comparer la moyenne obtenue (m) lors de l’étude de la fidélité intermédiaire à la
valeur cible, assimilée à la valeur vraie (v). La valeur cible est la moyenne des valeurs
obtenues par plusieurs laboratoires.
Ainsi, la justesse est évaluée par le biais :
Biais (%)= ((m-v)/v)*100
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Dans le cas où il n’y a ni matériaux de références certifiés, ni contrôles internes externalisés,
il est possible d’évaluer la justesse à partir de l’inexactitude, elle-même calculée à partir des
EEQ. La valeur cible est alors la moyenne des résultats du groupe de pairs ou la moyenne des
résultats de l’ensemble des participants.
On calcule alors :
L’inexactitude (en %) = ((x-v)/v)*100
avec x la valeur trouvée par le laboratoire pour l’EEQ.
En faisant la moyenne des valeurs d’inexactitude obtenues sur des échantillons d’EEQ situés
dans le même domaine de concentration, on dispose également d’une estimation de la justesse.
On compare ainsi le biais aux objectifs fixés, afin de déterminer si les performances de justesse
sont atteintes.
3) L’incertitude de mesure
Le SH GTA 14 du COFRAC, permet de définir l’incertitude de mesure. Les résultats
quantitatifs des analyses de biologie médicale sont interprétés par rapport à des intervalles de
référence, des seuils de décisions cliniques ou des résultats antérieurs du même patient, d'où la
nécessité d'exprimer l'incertitude de mesure liée à la valeur du résultat afin de la porter à la
connaissance du clinicien.
Concernant les incertitudes de mesure, la procédure de validation des méthodes du LBMMS
renvoie à la procédure d’estimation des incertitudes de mesure (référence : MU-ANA-PG-
001-01), qui définit les incertitudes de mesure comme des « paramètres non négatifs qui
caractérisent la dispersion de valeurs attribuées à un mesurande, à partir des informations
utilisées. » (28)
L’incertitude de mesure permet de définir un intervalle autour du résultat de mesure dans lequel
on a une certaine probabilité de trouver la valeur vraie.
C’est un indicateur de la qualité d’un résultat et de la fiabilité qu’on peut lui accorder. Cet
indicateur est également un outil d’aide à la décision et à l’interprétation. (29)
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Le SH GTA 04 quant à lui renvoie au SH GTA 14 – Évaluation des incertitudes de
mesure en biologie médicale.
Ce dernier propose différentes méthodes d’évaluation, des incertitudes de mesure dont la
méthode « CIQ/EEQ », retenue par le LBBMS.
Un modèle de calcul a été élaboré et est disponible dans Kalilab® (référence : NB-ANA-DE-
032-01). Ce dernier est un logiciel qui regroupe l’intégralité des documents qualités du site.
L’incertitude de mesure est obtenue en prenant la racine carrée de la somme quadratique des
composantes de l’incertitude issues du CIQ et de l’EEQ.
Soit : Uc = √𝒖1𝟐 + 𝒖2
𝟐 + 𝒖3²
Avec : u1² = u²(CIQ) = σ²(CIQ)
Et : u2² + u3² = u²(EEQ) u2² = biais moyen EEQ / √𝟑
u3² = σ²(EEQ)
On utilise l’incertitude élargie : U = 2 Uc. L’intervalle compris entre la valeur mesurée +/- U
contiendra conventionnellement la valeur « vraie » à 95%, dans le cas d’une distribution
gaussienne.
4) Les intervalles de mesure
L’intervalle de mesure est « l’ensemble des valeurs de grandeurs d’une même nature qu’un
instrument de mesure ou un système de mesure donné peut mesurer avec une incertitude
instrumentale spécifiée, dans des conditions déterminées ». (28). Chaque intervalle de mesure
est défni par une limite de détection, une limite de quantification et une limite de linéarité.
Un intervalle de mesure ne peut être déterminé que pour des méthodes de dosages
quantitatives. La détermination de l’intervalle de mesure n’est pas justifiée dans le cadre de la
validation de méthode de portée flexible A ; ce qui est le cas de la mesure des gaz du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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4.1 Limite de détection
La limite de détection est la plus petite quantité d’un analyte à examiner dans un
échantillon, pouvant être détectée et considérée comme différente de la valeur du blanc. (30)
Pour déterminer la limite de détection de la méthode, la procédure de validation de
méthodes quantitatives du LBMMS préconise :
D’utiliser une solution dépourvue de la substance à doser : diluant préconisé par le
fournisseur, calibrateur 0, …
D’effectuer 30 mesures de cette substance dans la même série ou dans des séries
différentes.
On calcule alors la moyenne m0 et l’écart-type pour déterminer la limite de détection
LD : LD = m0 + 3 sd0
Cette détermination doit être systématique pour les méthodes en portée flexible B.
4.2 Limite de quantification
La limite de quantification est la plus petite valeur de concentration qui peut être
mesurée dans des conditions acceptables pour un échantillon de patient. Elle correspond à la
limite inférieure de linéarité.
Pour déterminer la limite de quantification de la méthode, la procédure de validation des
méthodes quantitatives du LBMMS préconise :
D’utiliser un étalon calibrateur ou un CIQ.
De diluer cet échantillon selon un schéma de dilution préalablement défini (le nombre
de dilutions à effectuer dépendant de l’analyte).
D’analyser chaque dilution au minimum 3 fois, dans une même série ou dans des séries
différentes.
On calcule alors pour chaque dilution la moyenne, l’écart-type, le CV, et l’écart de la
moyenne à la valeur théorique.
On trace ensuite la courbe des CV en fonction des concentrations (courbe d’Horwitz).
La limite de quantification est la concentration correspondant à un CV de 10%.
Il est également possible de calculer directement la limite de quantification LQ à partir des
données calculées lors de la détermination de la limite de détection : LQ = m0 + 10 sd0
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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4.3 Linéarité
La linéarité est la capacité d’une méthode d’analyse, à l’intérieur d’un certain intervalle,
à fournir une valeur de signal proportionnelle à la quantité ou à la concentration en analyte à
doser dans l’échantillon.
L’extrapolation des résultats en dehors en dehors des limites de linéarité n’est donc pas
valable ; tout échantillon dont la concentration est supérieure à la limite supérieure de linéarité
devra être dilué afin d’obtenir une concentration située dans le domaine de linéarité de la
méthode.
Comme nous l’avons énoncé précédemment, la limite de quantification correspond à la
limite de linéarité basse. Il restera donc à déterminer la limite de linéarité haute.
Pour ce faire, la procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise :
D’utiliser un échantillon fortement concentré ou surchargé en analyte - De diluer cet
échantillon selon le schéma de dilution suivant : 100 + 0, 90 + 10 …. 0 + 100 (le nombre
de dilutions à effectuer dépendant du mesurande).
D’analyser chaque dilution n fois, dans une même série ou dans des séries différentes.
On calcule alors pour chaque dilution la moyenne, l’écart-type, et le pourcentage de la
valeur théorique.
On trace ensuite la courbe des pourcentages de la valeur théorique en fonction des
dilutions. La limite de linéarité haute correspondra à la dernière concentration pour
laquelle le pourcentage de la valeur théorique sera inférieur à un pourcentage théorique
d’acceptation prédéfini.
5) Les intervalles de références
Les intervalles de référence sont vérifiés via la bibliographie. Les valeurs de référence sont
données par :
L’intervalle [mt-2st ; mt+2st]
Où mt est la moyenne tronquée et st l’écart type tronqué.
Celles-ci doivent être comparées à celles annoncées par le fournisseur. Nous utiliserons les
données fournisseurs disponibles dans le bulletin 44 publié par Radiometer « recueil des
intervalles de référence ».
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Paramètre étudié Intervalles de références
pH 7,35-7,45
pCO2 4,3-6,4 kPa
pO2 11,1-14,4 kPa
ctHb 12,0-17,5 g/dL
SO2 0,95-0,99
F02Hb 0,94-0,98
FCOHb 0,005-0,015
FMetHb 0,000-0,015
cK+ 3,4-4,5 mmol/L
cNa+ 136-146 mmol/L
cCa2+ 1,15-1,29 mmol/L
cLactates 0,5-1,6 mmol/L
Tableau 5 : Les intervalles de références des gaz du sang
6) La comparaison de méthode
La procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise de
comparer la méthode de dosage qu’on veut valider à la méthode de dosage précédemment
utilisée par le laboratoire ou à la méthode de dosage de référence, et/ou inter- automates, dans
le cadre d’appareils « en miroir ».
La comparaison de méthode permet de mettre en évidence d’éventuelles discordances entre
deux systèmes analytiques parallèlement disponibles dans un LBM, et le cas échéant de les
maîtriser.
Pour ce faire, il faut doser par les deux techniques à comparer 30 échantillons au minimum,
couvrant l’ensemble du domaine physiopathologique, puis analyser statistiquement les données
obtenues :
On trace la droite de régression de Passing-Bablock de type y = ax + b, où a est
la pente de la droite correspondant à l’erreur systématique proportionnelle et b est
l’ordonnée à l’origine correspondant à l’erreur systématique constante.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Cette droite permet de déterminer l’écart global d’exactitude entre les deux méthodes, avec
comme limite la norme d’interprétation de la table SFBC. La similitude entre les deux
techniques est optimale si a= 1 et b= 0.
On établit les graphiques des différences (xi-yi) en fonction de xi et, éventuellement
des rapports (yi/xi) en fonction de xi, en traçant les limites de suivi selon la formule
suivante :
Limites de suivi = ± √ (3 SFIX) ² + (3 SFIY) ², avec SFIX et SFIY = écart-type de
fidélité intermédiaire des méthodes X et Y
On définit un seuil acceptable en pourcentage de valeurs discordantes.
On conclue et s’il y a des discordances, on les analyse et on en recherche les causes
si c’est possible.
7) Les méthodes
7.1 Le prélèvement sanguin pour la mesure des gaz du
sang
7.1.1 La préparation avant prélèvement
Pour le prélèvement en capillaire, les sites recommandés sont les suivants: le lobe de
l'oreille, le scalp fœtal, le doigt, le talon et le gros orteil.
La procédure décrite par Radiometer est la suivante : (31)
Artérialiser la zone de ponction en la réchauffant à environ 42 °C pendant 5 à 10
minutes, avant le prélèvement lui-même.
À l’aide d’une lancette ou autre, faire une ponction produisant un bon écoulement
sanguin sans qu’il soit nécessaire de comprimer la zone.
Éliminer la première goutte de sang, souvent diluée par le liquide interstitiel.
Prélever l’échantillon à partir du centre de la deuxième goutte de sang pour éviter
d'introduire de l'air dans le capillaire.
Éviter de presser ou de pincer la zone de ponction capillaire.
Mélanger l'échantillon avec l'héparine immédiatement après le prélèvement pour
éviter la coagulation du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Utiliser un agitateur et un aimant pour mélanger un échantillon en capillaire.
7.1.2 Le prélèvement
La validité d’un prélèvement capillaire est liée principalement par deux facteurs :
Une vasodilatation locale parfaite.
L’élimination des risques de contamination du spécimen par l’air ambiant.
Le site idéal de prélèvement idéal chez l’adulte est le lobe de l’oreille et chez le nouveau-
né : la face interne inférieur du talon. (32) La ponction doit etre franche et standardisée. En
effet, elle doit se faire de la manière suivante :
Elimination de la première goutte.
Prélèvement dans un tube capillaire hépariné affleurant le bord de la plaie pour éviter
les modifications gazeuses des gouttes de sang suivantes coulant spontanément.
Procéder à une obsturation hermétique du tube et homogéiniser le prélèvement.
7.1.3 Préparation de l’échantillon avant l'analyse
Pour procéder selon les spécifications de l'analyseur, Radiometer recommande pour les
mesures d'échantillons sanguins en capillaire : (31)
L'échantillon doit être mélangé immédiatement après son prélèvement, en déplaçant
l'agitateur avec l'aimant, 20 fois et sur toute la longueur du capillaire. Répéter cette
procédure immédiatement avant l'analyse.
Lorsque l'on soupçonne la présence de caillots, utiliser un filtre à caillots pour éviter
l'obstruction de la chambre de mesure.
Ne pas sortir l'agitateur avant l'aspiration de l'échantillon dans l'analyseur.
Amener l’agitateur à l'extrémité du capillaire opposée à celle par laquelle le sang
doit être aspiré.
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7.2 Recensement et obtention des résultats
7.2.1 Les critères de performances
Le recueil des données nécessaires pour évaluer les performances de la méthode utilisée
au laboratoire a été obtenu conformément à la procédure de validation des méthodes
quantitatives du LBMMS.
L’ensemble des données a été recensé dans un fichier Excel, afin de pouvoir les exploiter
en calculant : moyenne, écart-type et coefficient de variation caractérisant ainsi les critères de
performance de la méthode pour chaque paramètre mesuré des gaz du sang. Le coefficient de
variation obtenu est alors comparé au coefficient de variation de référence issu des tables SFBC
ou RICOS. L’objectif est d’être inférieur à ce dernier afin de pouvoir valider la performance de
la méthode de dosage. Pour chaque paramètre des gaz du sang étudié, un tableau récapitulatif
sera édité. Concernant la justesse, l’exactitude et l’incertitude de mesure, leur évaluation sera
effectuée lors du suivi de validation de méthode compte tenu de l’absence de données internes
et externes pour le dosage des gaz du sang lors de la validation initiale.
7.2.2 La comparaison de méthode
Dans le cadre de la validation de la méthode de dosage des gaz du sang, nous avons
comparé la méthode de dosage utilisée par l’analyseur situé dans le service de Néonatalogie à
celle utilisée sur l’analyseur du laboratoire de Biochimie nord. Les résultats ont été exploités à
l’aide du logiciel VALTEC 2002 permettant ainsi d’obtenir les graphiques nécessaires à la
constitution du dossier de validation.
8) Constitution du dossier de validation de méthode
8.1 Généralités
Afin d’aider les LBM dans leur démarche d’accréditation, le Cofrac a notamment mis en
place deux documents à compléter par les LBM, qui constituent un modèle « obligatoire » de
dossier de validation / vérification de méthode : le SH FORM 43 (pour les examens de biologie
médicale de type quantitatif), et le SH FORM 44 (pour les examens de biologie médicale de
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type qualitatif). Ces documents sont des preuves et doivent être obligatoirement renseignés dans
Kalilab® une fois la validation terminée. Les HCL ont repris ces deux documents et les ont
intégrés dans leur système de gestion de la qualité du LBMMS : Kalilab®.
Pour la validation de la méthode de dosage des gaz du sang, nous avons donc repris et
complété le SH FORM 43 – Fiche type quantitatif. Nous allons voir en détail les différents
points de ce dossier de validation de méthode.
8.2 Les méthodes de dosages
Sur l’appareil ABL FLEX 825, nous allons utiliser trois méthodes de dosages différentes
qui sont : (31)
La spectrophotométrie.
La potentiométrie directe.
L’ampérométrie.
8.2.1 La spectrophotométrie
Le système optique est basé sur un spectromètre à 128 longueurs d’ondes (spectro-
photomètre) dont la gamme de mesure est de 478 - 672 nm. Le spectromètre est connecté par
fibre optique à un ensemble hémolyseur - chambre de mesure. Le système optique de
l’analyseur utilise la méthode de spectroscopie d'absorption du spectre visible.
La spectrophotométrie d’absorption est fondée sur la loi de Lambert-Beer, établissant que
l’absorbance mesurée pour un composé donné est directement proportionnelle à la
concentration du composé et à la longueur du trajet lumineux à travers l’échantillon.
L’absorbance (A) d’un composé est définie par le logarithme du rapport de l’intensité
lumineuse avant et après la traversée de la solution. En pratique, c’est le logarithme du rapport
de l’intensité lumineuse traversant l’eau sur l’intensité lumineuse traversant la solution.
Où : I0 = intensité lumineuse traversant l’eau (I0 est mesurée comme étant l'intensité de la
lumière transmise à travers les solutions Cal 1 ou Cal 2).
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I = intensité lumineuse traversant la solution.
ε = coefficient d’extinction molaire d’un composé à une longueur d’onde λ exprimée en
L.mol-1.cm-1
c = concentration du composé dans l’échantillon exprimée en mol.L-1 ou en mol.m-3.
l = longueur du trajet de la lumière exprimée en cm.
Cette méthode permettra de doser le composé suivant :
L’Hémoglobine totale CtHb.
La spectrophotométrie permettra également d’évaluer :
La saturation en oxygène S02.
La fraction de méthémoglobine FHbMet.
La fraction d’oxyhémoglobine F02Hb.
La fraction de carboxyhémoglobine FCOHb.
8.2.2 La potentiométrie directe
Le potentiel d'une chaîne d'électrodes est enregistré par un voltmètre, et comparée à la
concentration de l'échantillon (Équation de Nernst). Une chaîne d'électrodes décrit un
circuit électrique consistant en un échantillon, une électrode, une électrode de référence, un
voltmètre, des membranes et des solutions électrolytiques. Chaque élément de la chaîne
d'électrodes fournit une tension à la chute globale de potentiel de la chaîne. Ainsi :
Plongées dans la solution électrolytique appropriée, les deux électrodes
présentent des potentiels différents.
Les jonctions au niveau des membranes, entre l'échantillon et les solutions
électrolytiques, présentent également des potentiels différents.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Avec :
E : le potentiel en Volt.
E°: le potentiel standard en Volt.
R : constante des gaz parfaits - R = 8,3145 J·mol-1·K-1
T : la température en Kelvin (K).
F : la constante de Faraday = 96 485 C.mol-1
n : le nombre d’électron échangés.
Cette méthode permet de doser les électrolytes et composés suivants :
Le sodium Na.
Le calcium Ca.
Le potassium K.
La pression partielle de dioxyde de carbone pCO2.
Le pH.
8.2.3 L’ampérométrie
L’amplitude d’un courant passant par une chaîne d’électrodes est proportionnelle à la
concentration de la substance oxydée ou réduite au niveau de l’électrode de la chaîne. Dans
les mesures ampérométriques, la chaîne d'électrodes décrit le circuit électrique comprenant
l'échantillon, les deux électrodes (anode et cathode), un ampèremètre, une source de tension,
les membranes et les solutions électrolytiques.
La membrane est sélective des substances A, ne laissant aucune autre substance que A
la traverser vers la solution électrolytique. Un potentiel adapté étant appliqué entre les
électrodes, la substance A est réduite à la cathode, selon la réaction :
A + e− → A−
La réduction de A produit un courant d'électron, et donc un courant électrique. Pour
terminer le circuit électrique, une réaction d'oxydation avec libération d'électrons est
nécessaire. La substance X est ainsi oxydée, selon la réaction suivante :
X → X+ + e−
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L'amplitude du courant traversant le circuit est proportionnelle à la concentration des
substances réduites, A dans le cas présent. L'analyseur calcule ainsi automatiquement la
concentration de A dans l'échantillon.
Cette méthode permet de doser les composés suivants :
La pression partielle d’oxygène p02.
Les lactates.
8.3 L’analyse de risques
8.3.1 Définition de l’analyse de risques
L’analyse de risques est un outil de qualité qui permet de « prévenir plutôt que de refaire ».
En effet, il permet d’identifier des erreurs afin de les maîtriser, tout ceci, dans le but de
s’améliorer en permanence. L’analyse de risque est donc un élement de vérification de la
performance de la méthode étudiée.
De plus, il faudra mettre en place des actions correctives (action visant à éliminer la cause
d'une non-conformité ou d'une autre situation indésirable détectée) (11) et préventives (action
visant à éliminer la cause d'une non-conformité potentielle ou d'une autre situation potentielle
indésirable détectée) (11) afin de maintenir la conformité du système validé. En effet, il est
impératif que le système soit maîtrisé et que tout incident soit tracé et analysé afin de :
Détecter les besoins complémentaires de formation des utilisateurs.
Mettre en place des solutions de contournement.
Remonter d’éventuels problèmes de conception.
Corriger les vraies anomalies.
8.3.2 Concept de l’analyse de risques
L’analyse de risques constitue la première étape d’une validation de méthode. Elle permet
de recenser tous les paramètres critiques du processus évalué, et d’identifier les moyens de
maîtrise correspondants. L’analyse de risques permet de centrer la validation de méthode sur
ce qui est fondamental. (33)
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Cette analyse permet de mettre en place des actions préventives pour éviter les risques. (34)
L’action préventive doit faire l’objet d’ : « (…) Une procédure documentée qui doit être
établie afin de définir les exigences pour a) déterminer les non-conformités potentielles et leurs
causes ; b) évaluer le besoin d’entreprendre des actions pour éviter l’apparition de non-
conformités ; c) déterminer et mettre en œuvre les actions nécessaires ; d) enregistrer les
résultats des actions mises en œuvre ; e) évaluer l’efficacité des actions préventives mises en
œuvre » (11)
8.3.3 Comment réaliser une analyse de risques ?
Celle-ci se fait en trois étapes :
Étape 1 : Identification des processus et des fonctions.
Étape 2 : Identification pour chaque processus et pour chaque fonction, des
anomalies et des incidents potentiels.
Étape 3 : Quantification du degré de risque.
8.3.4 Calcul de l’indice de proximité du risque
Le calcul de l’indice de proximité du risque (IPR) permet « de créer une véritable liste des
risques connexes à un système ».
IPR= G (gravité) x O (occurrence) x D (détectabilité)
Où G, O, D sont des points donnés, respectivement, à la gravité du danger dont le risque est
évalué, à la probabilité qu’il se produise et à la possibilité de détecter le risque avant que le
danger ne se produise.
8.3.5 Stratégie de validation en fonction du niveau de risque
Le facteur de risque est le résultat du produit GxOxD. Selon le résultat obtenu la stratégie
de validation va évoluer :
Entre 1 et 6, le risque est faible il n’y aura donc aucun test à effectuer.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Entre 7 et 12, le risque est modéré, il faudra alors, si possible, faire des tests simples.
Entre 13 et 27, le risque est élevé, il faudra alors effectuer des fiches de test au stress et
mettre en place des procédures associées.
Plus la criticité est importante, plus le mode de défaillance considéré est préoccupant.
Lorsqu’elle dépasse la limite, préalablement définie par l’organisme, ce dernier recherche les
actions d’amélioration possible pour la ramener à un niveau acceptable en jouant sur :
La gravité.
L’occurrence.
La non-détection.
Aux HCL, nous utilisons la méthode d’Ishikawa pour l’analyse de risque, ou encore appelée
« méthode des 5M ». Ishikawa disait « Maîtriser les outils qualité de base, c’est avoir la
possibilité de résoudre 90% des problèmes. » (35)
8.3.5.1 La méthode des 5M
8.3.5.1.1 Généralités
Cette méthode permet d’analyser les relations entre les caractéristiques et les causes dans le
but d’apporter un jugement purement objectif. Elle permet d’examiner et de visualiser, de
manière rigoureuse, les causes profondes des problèmes en posant continuellement la question
« pourquoi ? ». Par ce biais, on finit par découvrir la véritable cause du problème. (36)
Nous l’appelons 5M ou encore le « diagramme cause-effet » car elle matérialise les facteurs
suivants :
La main d’œuvre (le personnel) : il regroupe tout ce qui est en rapport avec le capital
humain comme les ressources humaines, les qualifications du personnel,…
La matière (le support) : il regroupe les différents composants utilisés (réactifs,
matières premières,…).
Le matériel (les moyens) : il regroupe tout ce qui est physiquement nécessaire au travail
du personnel comme les équipements, les machines,…
La méthode (organisation) : elle regroupe tout ce qui est à disposition du personnel
comme outils de travail comme les procédures, les informations,…
Le milieu (l’environnement) : il regroupe tout ce qui entoure le travail comme son lieu,
ses caractéristiques, son organisation,…
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Figure 6: diagramme causes-effets (35)
Afin de pouvoir lister de manière exhaustive les différentes causes possibles d’un effet, il
est nécessaire d’effectuer un « brainstorming » ou remue-méninges au préalable. Il s’agit de se
retrouver avec différentes personnes et de mettre en commun les idées concernant la méthode
étudiée. En effet, c’est une approche différente qui permet d’augmenter la créativité car un
individu a plus d’imagination en groupe que seul.
Concernant notre validation de méthode, nous avons ainsi identifié les risques suivants :
Matière : échantillon primaire, réactifs, calibreur, déchets.
Matériel : dimension ABL FLEX, exigences analytiques.
Méthode : mode opératoire.
Main- d’œuvre : habilitation du personnel.
Milieu : température, hygrométrie.
De manière générale, on représente cette analyse de risques sous forme d’un diagramme en
« arêtes de poisson », mais dans un souci de clarté nous avons gardé la représentation sous
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forme de tableau proposée dans le SH FORM 43, regroupant les risques identifiés avec les
moyens de maîtrise correspondants.
8.3.5.1.2 Description et finalités de l’outil qualité
Pour un effet donné, on va rechercher systématiquement, toutes les causes possibles à l’aide
d’un graphique arborescent. Ensuite, il faut procéder à l’identification, l’analyse et la
classification des causes possibles d’un effet.
Le but de cette étude est de faire apparaître des points clés et d’avoir une vue globale des
causes et de traiter les causes majeures d’une situation dont on a déterminé l’effet. Elle aboutit
à un inventaire des causes réelles qui expliquent une situation permettant ainsi la mise en place
de solutions correctives.
8.3.6 Les limites d’acceptabilité
Le « niveau de qualité acceptable » : NQA est défini dans la norme comme le « niveau de
qualité qui, pour le contrôle par échantillonnage, constitue la limite pour une moyenne de
processus satisfaisante » (22). Le NQA est donc par définition une notion associée au contrôle
d’une série de lots.
8.3.6.1 Généralités
La qualité des analyses de biologie médicale dépend de différents facteurs parmi lesquels
le choix de la technique et sa validation jouent un rôle important. Les résultats fournis doivent
être suffisamment fiables pour ne pas entraîner d’erreur d’interprétation. L’objectif étant de
respecter les règles d’assurance qualité des laboratoires et obliger la validation des techniques
en préalable à leur utilisation et à le justifier dans le cadre de l’accréditation.
Chaque résultat de mesure est affecté d’une erreur totale qu’il convient d’identifier en
recherchant ses composantes, de qualifier et de quantifier. Les erreurs mises en évidence à partir
des résultats d’une évaluation sont la résultante d’erreurs systématiques (justesse) et d’erreur
aléatoires (imprécision) auxquelles s’ajoutent des erreurs de spécificité et des erreurs grossières.
Les spécifications et les normes d’acceptabilité de l’état de l’art sont définies par le protocole
de validation de technique de la SFBC. (37)
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8.3.6.2 Choix des normes d’acceptabilité
Bien que les facteurs de variation à l’origine de la variabilité des résultats soient nombreux,
il est important pour la sécurité des patients de maîtriser les résultats analytiques rendus, en
fixant notamment des limites d’acceptabilité. On distingue les facteurs de variations :
pré-analytiques : technique de prélèvement, durée de stockage, conditions de
prétraitement, transport,…
analytiques : parmi lesquels la qualité des solutions tampons, la stabilité de la
température lors du dosage, la concentration en globules rouges (plus l’hématocrite est
élevée plus bas sera la mesure du pH),…
biologiques physiologiques : variations intra- et/ou interindividuelles.
Le choix de ces limites d’acceptabilité repose sur différents critères de jugement ;
différentes approches sont possibles : l'intervalle des valeurs de référence (qui prend en compte
la variation biologique intra- et interindividuelle et la variation analytique), les variations
biologiques, l'opinion des cliniciens et l'état de l'art. Des limites d’acceptabilité ont été établies
pour une centaine d’analytes, à des niveaux de concentration différents choisis de manière à
correspondre à des niveaux de décision médicale différents. On peut citer : les travaux de Ricos
(Desirable Biological Variation Database specifications) (38) et ceux d’un groupe de travail de
la SFBC (39).
Les travaux de Ricos reposent sur les données issues des variations biologiques. La SFBC
est une société savante française multidisciplinaire créée il y a plus de 60 ans, et qui participe
activement à l’évolution de la biologie médicale et de ses pratiques, par le biais notamment de
nombreuses recommandations et une promotion active de la qualité et de son contrôle. Elle
avait notamment établi en 1986 un protocole de validation accompagné de normes
d’acceptabilité concernant une vingtaine d’analytes. Dans le cadre de la validation de la
méthode de dosage du pH sanguin, nous avons décidé d’utiliser les limites d’acceptabilité de la
SFBC et de Ricos.
8.3.7 La vérification expérimentale sur site
Le tableau ci-dessous résume les essais réalisés dans le service de Biochimie du Centre
de Biologie Nord dans le cadre de la validation de la méthode de dosage du pH sanguin, avec
en parallèle les recommandations du SH GTA 04 concernant la bibliographie à fournir et les
essais à réaliser pour une portée standard de type A.
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PARAMETRES A
VÉRIFIER ET/OU
CONNAITRE
Bibliographie
Vérification sur site
/ Portée de type A
(SH GTA 04)
Essais réalisés
pour le dosage
du pH
Spécificité analytique Oui Non Non
Fidélité (répétabilité et
fidélité intermédiaire) Oui Oui Oui
Justesse (approche de la) Oui Oui, dès que
possible Oui
Incertitudes/facteurs de
variabilité et évaluation Oui Oui Oui
Intervalle de mesure
(Limite de quantification et
limites de linéarité)
Oui À vérifier si
nécessaire
Non (données
fournisseur)
Contamination entre
échantillons (s’il y a lieu) Oui
Oui, pour les
paramètres sensibles
Non (données
fournisseur)
Interférences (lipémie,
hémoglobine plasmatique,
bilirubine, médicaments)
Oui À vérifier si
nécessaire
Non (données
fournisseur)
Intervalle de référence « ex-
valeurs normales » Oui
À vérifier dès que
possible, si justifié
Non (données
fournisseur)
Comparaison avec une
méthode de référence Oui (si existe) Non Non
Comparaison avec une
méthode déjà utilisée au
LBM, ou autre méthode du
LBM (appareil en miroir,
EBMD)
Oui (si existe) Oui (si possible) Oui
Analyse des discordances Oui Oui Oui
Stabilité réactifs (après
ouverture, embarqués) Oui Non
Non (données
fournisseur)
Robustesse Non Non Non
Tableau 6 : La validation de méthode de portée standard type A.
9) Le suivi des performances en routine
Le suivi des performances en routine est indispensable et fait partie intégrante de la
validation d’une méthode de dosage et permet de conclure sur le maintien dans le temps de la
qualité de la méthode utilisée.
Le suivi de validation repose sur la surveillance mensuelle et l’exploitation des données
des CIQ et des EEQ : relevé des anomalies, interprétation, mesures préventives et / ou
correctives. Ces données permettent de réévaluer annuellement l’incertitude de mesure de la
méthode de dosage ainsi que la corrélation inter analyseurs. Le dossier de suivi de validation
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relève également tous les incidents de réactovigilance survenus au cours de l’année écoulée. La
fidélité et la justesse ne sont pas réévaluées.
En l’absence de document de référence du COFRAC, nous avons utilisé un modèle de
dossier de suivi de validation déjà élaboré par le service de Biochimie du CBN.
9.1 Le contrôle interne de qualité
Le CIQ consiste à « détecter les erreurs, les corriger immédiatement, les prévenir pour
assurer l’exactitude des résultats par rapport au système analytique en interne ». (34)
Selon le COFRAC : « Le LBM doit utiliser régulièrement des contrôles internes de qualité.
(…) Il met en œuvre des CIQ sur plusieurs niveaux de concentration, en début et en fin de série
ou à une fréquence définie en fonction des spécifications de méthodes ». (40)
9.2 Le contrôle externe de qualité
L’EEQ consiste à « vérifier, par comparaison, l’exactitude par rapport à un système de
référence garantissant la cohérence d’un laboratoire à un autre ». (34)
L’EEQ sont des mesures faites en inter-laboratoire suivant un modèle statistique. Il permet
d’étudier l’aptitude de la méthode utilisée.
10) Le suivi annuel du dossier de validation de
méthode
Une fois par an, le biologiste référent réalise le suivi annuel du dossier de validation. Ce suivi
permet de :
Suivre la comparabilité au jour le jour.
Suivre les performances de justesse mensuelles : moyenne des CIQ/CIQ des groupes
pairs.
Suivre les performances du CV mensuelles : CV LBM/CV des groupes pairs.
Relèver tous les incidents de réactovigilance survenus au cours de l’année écoulée. La
réactovigilance a « pour objet la surveillance et l’évaluation des incidents et risques
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d’incidents susceptibles d’entrainer ou d’avoir entrainé directement ou indirectement
des effets néfastes pour la santé des personnes. » (Articles R.5221-1 et R.5222-2 du
code de la santé publique).
Notifier tous changements éventuels dans la méthode à l’aide du suivi de la fiche
technique
Emettre des conclusions relatives au suivi de la validation de méthode initiale.
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RÉSULTATS
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1) Résultats
1.1 Constitution du dossier de vérification de méthode
Avant de pouvoir mettre en service le dosage des différents paramètres des gaz du sang,
plusieurs essais de vérification expérimentale ont été réalisés sur les analyseurs ABL 2 et ABL
3 :
Des essais de fidélité :
o Répétabilité : 30 essais ont été réalisés pour chaque
niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013 au
12/08/2013.
o Fidélité intermédiaire : 30 valeurs du 14/07/2013 au
21/08/2013 sur 4 niveaux.
Comparaison inter ABL : 2013
Un premier rapport de validation du dosage des différents paramètres des gaz du sang sur
ces deux analyseurs a été élaboré en Juillet 2013 au sein du service de Biochimie du groupement
hospitalier nord. Cependant, les SH FORM 43 et 44 permettant de remplir toutes les exigences
de la norme NF EN ISO 15189 en termes de fiabilité analytique n’ont été mis en place que par
la suite.
Le travail effectué a donc consisté à reprendre ce dossier de validation préexistant en le
complétant grâce aux dossiers annuels de suivi de validation et à l’actualiser afin de satisfaire
aux exigences des normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.
Quatre personnes (une à temps plein, et trois de manière ponctuelle) ont été mobilisées selon le
plan d’action suivant :
Octobre 2013 : prise de connaissance du dossier de validation préexistant, de la
technique de dosage des gaz du sang et des diverses exigences réglementaires
d’accréditation.
Novembre –Décembre 2013 : o Remplissage des SH FORM 43 (un par
paramètre dosé par l’analyseur ABL) en s’appuyant sur les données du dossier
de validation préexistant, les données fournisseur et le logitiel VALTEC afin
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 84 sur 148 ISPB
d’obtenir les différentes équations nécessaires au remplissage du dossier de
validation.
o Réalisation de l’analyse de risques selon
la méthode des 5M.
Janvier-Mars 2013 : o Finalisation des dossiers de validation de
la méthode de dosage des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825.
o Intégration des dossiers sur Kalilab®.
1.2 Les différents paramètres des gaz du sang
1.2.1 La mesure du pH
1.2.1.1 Méthode de dosage utilisée La spectrophotométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre pH des gaz du
sang.
1.2.1.2 Évaluation de la fidélité
1.2.1.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(nmol/L)
Écart-
type
(nmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
CV
(%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 77,1 0,69 0,89 NC 1,5 3,5 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 39,2 0,36 0,92 NC 1,5 3,5 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 26,1 0,20 0,79 NC 1,5 3,5 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 146,7 1,51 1,5 NC 1,5 3,5 Conforme
Tableau 7 : Résultats des essais de répétabilité pour le pH – 2013
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 85 sur 148 ISPB
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite SFBC. Pour le paramètre
pH, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables de la
SFBC.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pH des gaz
du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
1.2.1.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(nmol/L)
Écart-
type
(nmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournis
seur
CV
(%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 78,8 0,01 0,20 NC 2,0 1,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 39,8 0,01 0,06 NC 2,0 1,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 25,1 0,01 0,03 NC 2,0 1,8 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 158,5 0,01 0,04 NC 2,0 1,8 Conforme
Tableau 8: Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pH -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite RICOS. Pour le
paramètre pH, les CV de fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par
les tables RICOS.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 86 sur 148 ISPB
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pH
des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
1.2.1.3 Comparaison de méthode
Figure 7: Corrélation inter ABL – pH sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,01X – 0,01 ; avec a = 1,01 et b = -0,01
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 87 sur 148 ISPB
1.2.2 La mesure de la pCO2
1.2.2.1 Méthode de dosage utilisée
La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre pCO2 des gaz du sang.
1.2.2.2 Évaluation de la fidélité
1.2.2.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Écart-
type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
CV
(%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 8,9 0,08 0,88 NC 3,8 4,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 5,4 0,04 0,80 NC 3,8 4,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 1,7 0,03 1,64 NC 3,8 4,8 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 11,9 0,11 0,92 NC 3,8 4,8 Conforme
Tableau 9 : Résultats des essais de répétabilité pour la pCO2 – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le
paramètre pCO2, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les
tables de la SFBC.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 88 sur 148 ISPB
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pCO2 des gaz du
sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
1.2.2.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Tableau 10 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pC02 -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite RICOS. Pour le
paramètre pCO2, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
pCO2 des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Écart-
type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 8,7 0,14 1,62 NC 6,0 3,0 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 5,4 0,07 1,31 NC 5,0 3,0 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 1,6 0,04 2,78 NC 5,0 3,0 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 11,6 0,21 1,80 NC 5,0 3,0 Conforme
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 89 sur 148 ISPB
1.2.2.3 Comparaison de méthode
Figure 8 : Corrélation inter ABL – pCO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,00X – 0,10 ; avec a = 1,00 et b = -0,10
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 90 sur 148 ISPB
1.2.3 La mesure de la pO2
1.2.3.1 Méthode de dosage utilisée
L’ampérométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre p02 des gaz du sang.
1.2.3.2 Évaluation de la fidélité
1.2.3.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Écart
-type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
Conclusion
Échantillon
niveau 1
HAUT
30 19,2 0,15 0,77 NC 1,5 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 13,9 0,09 0,59 NC 1,5 Conforme
Échantillon
Niveau 3
BAS
30 9,2 0,07 0,78 NC 1,5 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 39,8 0,44 1,11 NC 1.5 Conforme
Tableau 11 : Résultats des essais de répétabilité pour la pO2 – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le
paramètre pO2, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables
de la SFBC.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pO2 des gaz du sang
sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 91 sur 148 ISPB
1.2.3.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Écart-
type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 19,2 0,26 1,36 NC 2,0 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 13,8 0,12 0,89 NC 2,0 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 9,3 0,13 1,42 NC 2,0 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 39,6 0,64 1,62 NC 2,0 Conforme
Tableau 12 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le p02 -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le
paramètre pO2, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications prédéfinies
par les tables de la SFBC.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
pO2 des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 92 sur 148 ISPB
1.2.3.3 Comparaison de méthode
Figure 9: Corrélation inter ABL – pO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 0,98X +0,13 ; avec a = 0,98 et b = 0,13
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
1.2.4 La mesure de la concentration totale en Hémoglobine
(Ct-Hb)
1.2.4.1 Méthode de dosage utilisée
La spectrophotométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre concentration totale en
Hémoglobine des gaz du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 93 sur 148 ISPB
1.2.4.2 Évaluation de la fidélité
1.2.4.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(g/dL)
Écart-
type
(g/dL)
CV (%) CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 8,1 0,03 0,31 NC 2,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 12,9 0,04 0,33 NC 2,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 19,3 0,08 0,40 NC 2,8 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 2,6 0,00 0,00 NC 2.8 Conforme
Tableau 13 : Résultats des essais de répétabilité pour la Ct-Hb – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour
le paramètre Ct-Hb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les
tables RICOS.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre Ct-Hb des
gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 94 sur 148 ISPB
1.2.4.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(g/dL)
Écart-
type
(g/dL)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 8,1 0,20 2,44 NC 2,76 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 12,8 0,04 0,33 NC 2,76 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 19,3 0,11 0,59 NC 2,76 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 2,6 1,32 51,0 NC 2,76 NON
Conforme
Tableau 14: Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le Ct-Hb -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table
RICOS. Nous pouvons observer que pour le niveau 4, le CV est très supérieur au CV RICOS,
une analyse du problème peut être menée. Cependant, la concentration 2,6g/dL très faible, n’est
pas située dans un domaine pertinent et n’est pas susceptible d’avoir un impact sur
l’interprétation clinique. Pour les autres niveaux, les CV obtenus sont inférieurs aux
spécifications de la table RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
CtHb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 95 sur 148 ISPB
1.2.4.3 Comparaison de méthode
Figure 10: Corrélation inter ABL – Ct-Hb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,00x +0,10 ; avec a = 1,00 et b = 0,10
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est
optimale.
1.2.5 L’évaluation de la fraction d’oxyhémoglobine
(FO2Hb)
1.2.5.1 Méthode de dosage utilisée
La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FO2Hb des gaz du sang.
1.2.5.2 Évaluation de la fidélité
1.2.5.2.1 Essai de répétabilité
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 96 sur 148 ISPB
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
Écart-
type
(%)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 44,6 1,03 2,30 NC 3,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 92,1 0,06 0,06 NC 3,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 48,5 0,06 0,11 NC 3,8 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 3,6 0,04 1,06 NC 3,8 Conforme
Tableau 15 : Résultats des essais de répétabilité pour la FO2Hb – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour
le paramètre FO2Hb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les
tables RICOS.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FO2Hb des
gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 97 sur 148 ISPB
1.2.5.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
Écart-
type
(%)
CV (%) CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 50,0 0,05 0,10 NC 3,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 97,1 0,09 0,10 NC 3,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 70,3 0,07 0,10 NC 3,8 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 50,0 0,00 0,00 NC 3,8 Conforme
Tableau 16 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FO2Hb -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour
le paramètre FO2Hb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
FO2Hb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 98 sur 148 ISPB
1.2.5.3 Comparaison de méthode
Figure 11: Corrélation inter ABL – FO2Hb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel EXCEL
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 0,966x+0,2233 ; avec a = 0,966x et b = 0,2233
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est
optimale.
1.2.6 L’évaluation de la fraction de carboxyhémoglobine
(FCOHb)
1.2.6.1 Méthode de dosage utilisée
La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FCOHb des gaz du sang.
1.2.6.2 Évaluation de la fidélité
1.2.6.2.1 Essai de répétabilité
y = 0,966x + 0,2233R² = 0,9974
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
100,0
120,0
40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0 110,0
AB
L 3
(%
)
ABL 2 (%)
Corrélation ABL2/ABL3
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 99 sur 148 ISPB
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
Écart-
type
(%)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 6,3 0,15 2,47 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 3,3 0,13 3,82 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 20,9 0,09 0,42 NC 7,5 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 9,3 0,04 0,41 NC 7,5 Conforme
Tableau 17 : Résultats des essais de répétabilité pour la FCOHb– 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour
le paramètre FCOHb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par
les tables RICOS.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FCOHb des gaz du
sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 100 sur 148 ISPB
1.2.6.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
écart-
type
(%)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 6,3 0,26 4,09 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 3,2 0,17 5,24 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 20,9 0,15 0,72 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 9,4 0,07 0,73 NC 7,5 Conforme
Tableau 18 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FCOHb -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour
le paramètre FCOHb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
FCOHb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 101 sur 148 ISPB
1.2.6.3 Comparaison de méthode
Figure 12 : Corrélation inter ABL – FCOHb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel EXCEL
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 0,93x -0,18 ; avec a = 0,93 et b = -0,18
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est
satisfaisante.
1.2.7 L’évaluation de la fraction de méthémoglobine
(FMetHb)
1.2.7.1 Méthode de dosage utilisée
La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FMetHb des gaz du sang.
1.2.7.2 Évaluation de la fidélité
1.2.7.2.1 Essai de répétabilité
y = 0,9293x - 0,1862R² = 0,9316
-1,0
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0
AB
L 3
(%
)
ABL 2(%)
Corrélation ABL2/ABL3
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 102 sur 148 ISPB
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
écart-
type
(%)
CV (%) CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 5,0 0,0 0,36 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 2,0 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 10,1 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 19,7 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme
Tableau 19: Résultats des essais de répétabilité pour la FMetHb – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS.
Le CV est un indicateur relatif à la distribution des valeurs, plus il est faible plus les mesures
sont précises. Les valeurs obtenues ci-dessus sont nulles car les valeurs de la FMetHb mesurées
sur nos 30 échantillons sont identiques. Notre appareil est alors précis quant à la mesure de la
FMetHb.
Les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FMetHb des
gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 103 sur 148 ISPB
1.2.7.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(%)
Ecart-
type
(%)
CV (%) CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 5,0 0,01 0,04 NC 18,8 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 1,9 0,04 2,13 NC 18,8 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 10,1 0,05 0,45 NC 18,8 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 19,7 0,04 0,22 NC 18,8 Conforme
Tableau 20 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FMetHb -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour
le paramètre FMetHb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FMetHb
des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 104 sur 148 ISPB
1.2.7.3 Comparaison de méthode
Figure 13 : Corrélation inter ABL – FMetHb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 0,52x+0,83 ; avec a = 0,52 et b = 0,83
Les valeurs de a et de b ne sont pas optimales. En effet, a ne tend pas vers 1 et b ne tend pas
vers 0. Ces résultats nous indiquent que la concordance entre les deux méthodes n’est pas
satisfaisante. De plus, le coefficient de corrélation r=0,48 nous montre qu’il peut y avoir des
écarts importants entre les valeurs individuelles.
Il serait intéressant d’effectuer à nouveau une comparaison de méthode avec d’autres valeurs
afin de voir si cet écart n’est pas dû à une erreur pré analytique.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 105 sur 148 ISPB
1.2.8 La mesure du potassium (K+)
1.2.8.1 Méthode de dosage utilisée
La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre potassium des gaz du
sang.
1.2.8.2 Évaluation de la fidélité
1.2.8.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 1,7 0,05 2,89 NC 4,80 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 3,7 0,05 1,35 NC 4,80 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 5,4 0,06 1,15 NC 4,80 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 6,2 0,07 1,17 NC 4,80 Conforme
Tableau 21 : Résultats des essais de répétabilité pour le potassium– 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour
le paramètre potassium, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par
les tables RICOS.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 106 sur 148 ISPB
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre potassium
des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
1.2.8.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 1,8 0,04 2,13 NC 2,3 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 3,7 0,05 1,38 NC 2,3 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 5,6 0,07 1,26 NC 2,3 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 6,4 0,05 0,84 NC 2,3 Conforme
Tableau 22 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le potassium -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour
le paramètre potassium, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables RICOS.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
potassium des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 107 sur 148 ISPB
1.2.8.3 Comparaison de méthode
Figure 14 : Corrélation inter ABL – K+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,00x+0,00 ; avec a = 1,00 et b = 0,00
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
1.2.9 La mesure du sodium (Na+)
1.2.9.1 Méthode de dosage utilisée
La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre sodium des gaz du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 108 sur 148 ISPB
1.2.9.2 Évaluation de la fidélité
1.2.9.2.1 Essai de répétabilité
Échantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 146 1,1 0,70 NC 0,70 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 139 1,2 0,86 NC 1,0 conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 124 1,2 0,98 NC 1,0 Conforme
Échantillon
Niveau 4
EXTRÊME
30 122 1,5 1,00 NC 1,0 Conforme
Tableau 23 : Résultats des essais de répétabilité pour le sodium– 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Pour le paramètre sodium, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies
par les tables de la SFBC.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre sodium des
gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 109 sur 148 ISPB
1.2.9.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 157 1,9 1,22 NC 1,3 Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 137 1,6 1,19 NC 1,3 Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 127 1,5 1,14 NC 1,3 Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 125 1,1 0,85 NC 1,3 Conforme
Tableau 24 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le sodium -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Pour le paramètre sodium, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables de la SFBC.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
sodium des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 110 sur 148 ISPB
1.2.9.3 Comparaison de méthode
Figure 15: Corrélation inter ABL – Na+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,00X-1,00 ; avec a = 1,00 et b = -1,00
Les résultats montrent que la concordance entre les deux méthodes est satisfaisante en moyenne
seulement. En revanche, il peut y avoir des écarts importants entre les valeurs individuelles
comme l’indique le coefficient de corrélation r = 0,80.
1.2.10 La mesure du calcium ionisé (Ca 2+)
1.2.10.1 Méthode de dosage utilisée
La potentiométrie directe a permis de doser le paramètre calcium ionisée des gaz du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 111 sur 148 ISPB
1.2.10.2 Évaluation de la fidélité
1.2.10.2.1 Essai de répétabilité
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol
/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 0,97 0,01 1,88 NC 1,2 0,96 Non
conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 0,50 0,00 1,97 NC 1,2 0,96 Non
conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 0,51 0,00 1,95 NC 1,2 0,96 Non
conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 1,61 0,03 2,39 NC 1,2 0,96 Non
conforme
Tableau 25 : Résultats des essais de répétabilité pour le calcium ionisé– 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Le calcium et le calcium ionisé sont des mesurandes très finement régulés dans l’organisme ce
qui entraîne des variations biologiques faibles et, par conséquent, des objectifs analytiques en
termes de répétabilité qui sont très difficiles à atteindre avec la plupart des techniques
disponibles actuellement.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 112 sur 148 ISPB
1.2.10.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol
/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
Conclusion
Échantillon
niveau 1
BAS
30 1,03 0,02 1,73 NC 1,6 Non
Conforme
Échantillon
niveau 2
MOYEN
30 0,52 0,02 3,23 NC 1,6 NON
Conforme
Échantillon
niveau 3
HAUT
30 0,54 0,01 1,61 NC 1,6 NON
Conforme
Échantillon
niveau 4
EXTRÊME
30 1,71 0,02 1,05 NC 1,6 Conforme
Tableau 26 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le calcium ionisé -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Le calcium et le calcium ionisé sont des mesurandes très finement régulés dans l’organisme ce
qui entraîne des variations biologiques faibles et, par conséquent, des objectifs analytiques en
termes de fidélité intermédiaire qui sont très difficiles à atteindre avec la plupart des techniques
disponibles actuellement
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 113 sur 148 ISPB
1.2.10.3 Comparaison de méthode
Figure 16: Corrélation inter ABL – Ca2+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 1,05X - 0,08 ; avec a = 1,05 et b = - 0,08
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
1.2.11 La mesure des lactates
1.2.11.1 Méthode de dosage utilisée
L’ampérométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre lactates des gaz du sang.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 114 sur 148 ISPB
1.2.11.2 Évaluation de la fidélité
1.2.11.2.1 Essai de répétabilité
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol/L)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV
(%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 4,6 0,0 0,89 NC 3,8 3,99 conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 1,7 0,0 0,00 NC 3,8 3,99 conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 9,4 0,1 1,14 NC 3,8 3,99 conforme
Tableau 27 : Résultats des essais de répétabilité pour les lactates – 2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Pour le paramètre lactates, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies
par les tables de la SFBC.
Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre lactates des
gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 115 sur 148 ISPB
1.2.11.2.2 Essai de fidélité intermédiaire
Tableau 28 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour les lactates -2013
Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par
le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.
Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.
Pour le paramètre lactates, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications
prédéfinies par les tables de la SFBC.
Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre
lactates des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.
Echantillons
CIQ
Nombre
(N)
Moyenne
(mmol/L)
Ecart-
type
(mmol
/L)
CV (%)
CV (%)
fourniss
eur
CV (%)
limite
SFBC
Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 4,4 0,1 3,04 NC 5,0 Conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 1,7 0,1 2,51 NC 5,0 Conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 10,4 0,3 3,09 NC 5,0 Conforme
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 116 sur 148 ISPB
1.2.11.3 Comparaison de méthode
Figure 17: Corrélation inter ABL – lactates - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel
VALTEC
L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :
Y = 0,90X + 0,06; avec a = 0,90 et b = 0,06
Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 117 sur 148 ISPB
DISCUSSION
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 118 sur 148 ISPB
1) L’impact clinique des résultats
La validation de méthodes repose sur des analyses statistiques permettant de mettre en
évidence la pertinence de la méthode en vue d’une utilisation conforme aux attentes des
cliniciens.
Il est important d’avoir une lecture critique quant aux résultats obtenus afin de pouvoir les
interpréter de façon correcte et pertinente. Cette interprétation porte ainsi sur l’impact clinique
du résultat, en prenant en compte les variations biologiques qui peuvent être plus ou moins
importantes selon le composé, mais également sur sa représentativité. Il faut également
s’assurer qu’il n’y a pas eu de biais lors de la prise de mesure au cours de la validation de
méthode.
Le but de la validation de méthodes est de connaître la limite de ses méthodes et donc de
connaître la pertinence de sa méthode par rapport à son utilisation clinique
2) Les dossiers partiels de validation de méthode
Parallèlement à cette validation de méthode, le laboratoire de biologie médicale était déjà
dans une autre démarche d’accréditation obligatoire nécessitant un nombre important de
ressources tant matérielles que personnelles. Ainsi, les dossiers de validation de méthode
précédemment décrits sont des dossiers partiels qui seront complétés avec les données obtenues
(incertitudes de mesure) lors de l’utilisation en routine des automates ABL 825 FLEX. Les
incertitudes de mesure seront calculées dès que les données concernant les EEQ seront en
nombre statistiquement suffisant pour permettre le calcul selon la formule CIQ/EEQ préconisée
au sein du Laboratoire de Biologie Médicale.
3) Les principales difficultés à la mise en place de la
démarche qualité
La mise en place d’une démarche qualité est soumise à un certain nombre de difficultés
rendant ainsi son application assez complexe. Ces difficultés peuvent être de natures
méthodologiques, culturelles ou encore pratiques :
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 119 sur 148 ISPB
Nécessité de maitriser un vocabulaire technique et spécifique.
Le concept qualité peut être sujet à diverses interprétations d’un individu à un
autre.
La méthodologie nécessaire à la production de documents qualité génère un
surcroît de travail.
Problème relatif à la disponibilité des ressources ainsi qu’à la gestion du temps
dédiée pour la démarche qualité.
Réticence du personnel à s’engager pleinement dans ce domaine par peur du
changement induit par l’acquisition de la culture qualité.
Assurer la pérennité du système qualité via son suivi régulier et permanent.
4) La biologie délocalisée
La mise en place de la biologie délocalisée est confrontée à un problème de coût. En effet,
elle s’avère plus onéreuse comparée aux analyses effectuées au sein du laboratoire de biologie
médicale. Il est donc nécessaire d’évaluer l’intérêt médico-économique de ces pratiques. Cette
analyse requiert une coordination et une coopération étroite entre tous les acteurs du laboratoire
et du service de néonatalogie afin d’assurer, entres autres, la traçabilité et l’analyse des résultats
pour chaque examen réalisé. De plus, les appareils de mesures sont utilisés par du personnel
infirmier pour lequel il faut mettre à disposition une formation adaptée afin qu’il puisse être
habilité à l’utilisation du matériel.
Dans le cas qui nous concerne, la mise en place de la biologie délocalisée apporte un
avantage non négligeable en termes d’efficacité et de qualité des soins avec une réduction du
délai de rendu des résultats permettant ainsi une amélioration du traitement des nouveau-nés du
service de réanimation néonatale.
5) L’amélioration continue
L’amélioration permanente ne peut être atteinte que par l’engagement effectif de la
direction, son implication est vitale. En effet, elle se doit de définir de manière claire et précise
les objectifs à atteindre afin qu’ils soient compris par l’ensemble du personnel. La direction doit
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 120 sur 148 ISPB
donner du sens à la mise en place d’une démarche qualité afin de motiver son personnel. Ce
dernier est primordial pour progresser car il est l’essence même de l’organisme.
Une fois, le système de qualité mis en place et fonctionnel, un management de la qualité
pourra être mis en place afin de surveiller et améliorer l’efficacité et l’efficience de ce système.
Le management pourra être articulé selon les huit principes issus de la norme ISO 9001 :
Le leadership
L’implication du personnel
L’orientation client
L’approche processus
L’approche systémique
L’approche factuelle pour la prise de décision
Le rapport mutuellement bénéfique client-fournisseur
L’amélioration continue
Ainsi, la validation de méthode n’est qu’un moyen de connaître les méthodes utilisées au
laboratoire et de garantir la fiabilité des résultats pour assurer la sécurité du patient.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 121 sur 148 ISPB
ISPB - FACULTÉ DE PHARMACIE
C O N C L U S I O N S
THÈSE SOUTENUE PAR : MME VU KIM-LY
La réforme de la biologie médicale en France rend obligatoire la démarche
d’accréditation des examens de biologie médicale délocalisés. Le laboratoire de Biologie
médicale multi-sites des Hospices Civils de Lyon s’est engagé dans cette démarche qualité.
L’accréditation des examens de biologie délocalisés s’appuie sur les normes ISO 22870 et NF
EN ISO 15189 et exige, entre autre, la réalisation d’une validation de méthode analytique de
ceux-ci.
C’est dans ce contexte que nous avons établi, les dossiers de validation de méthode
portant sur l’ensemble des paramètres de la mesure des gaz du sang mesurés par l’appareil ABL
FLEX 825. Ces dossiers de validation de méthode ont été constitués selon le SH form 43 et les
recommandations du SH GTA 04 du COFRAC. Ces dossiers de validation, de méthode devront
être complétés lors de l’utilisation en routine des appareils (calcul de l’incertitude de mesure).
Les dossiers de validation de méthode apportent la preuve de la conformité des techniques
utilisées aux spécifications et exigences du laboratoire en démontrant l’absence de différences
significatives entre les appareils de mesure.
La mesure des gaz du sang est une urgence médicale et technique permettant de répondre
rapidement à des situations qui mettent en jeu le pronostic vital du patient, particulièrement au
sein d’un service de néonatalogie. La gazométrie se distingue par l’importance des
conséquences thérapeutiques des résultats obtenus, la fragilité du spécimen et une interprétation
parfois délicate du résultat.
La biologie délocalisée permet d’améliorer la prise en charge des patients grâce à un
raccourcissement du délai entre le prélèvement et le rendu des résultats. L’accréditation des
examens de biologie délocalisés apportent la preuve de la compétence du service à fournir des
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 122 sur 148 ISPB
résultats fiables dans l’optique d’établir un diagnostic rapide et exact et ainsi pouvoir apporter
rapidement un traitement adapté au patient. La mise en place d’une telle démarche qualité ne
peut voir le jour qu’avec l’entière motivation et implication du personnel de manière continue
et durable.
L’accréditation ne doit pas être une fin en soi mais un outil indispensable permettant
l’amélioration continue des pratiques de Biologie médicale en France.
L’ISPB - Faculté de Pharmacie de Lyon et l’Université Claude Bernard Lyon 1 n’entendent
donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses ; ces opinions
sont considérées comme propres à leurs auteurs.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 123 sur 148 ISPB
Annexe 1 : Dossier de validation de méthode du pH – SH FORM 43
CBN- BIOCHIMIE
HOPITAL DE LA CROIX
ROUSSE
103, Grande Rue de
la croix Rousse
69317 LYON CEDEX
04
SH FORM43 - VALIDATION /
VERIFICATION DE METHODE
QUANTITATIVE
Ref : MU-ANA-DE-001-01 Version : 01
Applicable le : 27-07-2012
EXAMEN DE BIOLOGIE MEDICALE :
Gaz du sang : dosage du pH sanguin sur ABL 825 FLEX NEONAT
DESCRIPTION DE LA METHODE
Analyte/Mesurande : pH sur sang total
Principe de la Mesure : Potentiométrie
Méthode de mesure : Électrode Ag/AgCl avec membrane sensible aux
ions H+
Type d'échantillon primaire: Sang capillaire
Type de récipient, Additifs :
TUBES CAPILLAIRES SOUPLES POUR GDS "KIT
ASTRUP, SAFE CLINITUBES"
REF 942-893
Prétraitement de l'échantillon Agitation manuelle avec aimant
Unités nmol/L
Intervalles de référence :
NB-ANA-DE-010-03
Marquage CE :
Oui
Marquage Ce ABL800 Flex 2009.pdf
Codage C.N.Q : WRO
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 124 sur 148 ISPB
Instrument :
ABL825 FLEX NEONAT: Analyseur de gaz du
sang
numéro de série 754R1562N002
Référence du réactif :
Électrode à pH: E7077 lot JN01
Solution de rinçage : 944-132 lot EW03
Solution de nettoyage : 944-126 lot JR 09
Matériau d'étalonnage:
Solution Calibration 1 : 944-128 lot JT02
Solution Calibration 2 : 944-129 lot JR01
Certificats de traçabilité ABL800.pdf
Type d'étalonnage, nombre de niveaux
et valeurs :
Calibration par solutions aqueuses linéaires en
2 points :
Cal1 (S1820) : 944 128 lot JT02
Cal2 (S1830) : 944 129 lot JR01
MISE EN ŒUVRE
Opérateur(s) habilité(s) ayant réalisé la
vérification de méthode : Bernard POGGI, Kim-Ly VU, Céline RENOUX
Procédure de validation :
PROCEDURE DE VALIDATION/VERIFICATION DES
METHODES QUANTITATIVES
MU-ANA-DE-001-01
Procédure de gestion de la portée
flexible :
PROCEDURE DE GESTION DE LA PORTEE
D’ACCREDITATION
MU-ANA-PG-003
Période d'évaluation : Du 14 Juillet au 21 Aout 2013
Date de mise en service : Le 30 mars 2014
Autorisation de mise en service par : Bernard POGGI
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 125 sur 148 ISPB
MAITRISE DES RISQUES
Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise
Pré
anal
ytiq
ue
Prélèvement
Absence de bulles dans le capillaire
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Eviter les erreurs pré-analytiques
liées aux analyses de gaz du sang.
Cf : NB-PréA-EX-001-01
Température du patient noté
Oxygénothérapie précisée
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Absence de caillot dans l’échantillon
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Eviter les erreurs pré-analytiques
liées aux analyses de gaz du sang.
Cf : NB-PréA-EX-001-01
Utilisation de capillaire hépariné
Volume suffisant
Manuel de prélèvement du LBMMS
Cf : MU-PréA-PG-003
Transport Analyse immédiate après le prélèvement
Prétraitement
de
l’échantillon Homogénéité de l’échantillon
Agitation manuelle :
Formation du personnel
Procédure, habilitation du personnel
Analyse Maitrise de l’analyseur
Habilitation du personnel
Médical et non médical à l’ABL 825
NB-RH-DE-021-001
Mode opératoire
NB-ANA-MT-054-01
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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MAITRISE DES RISQUES
Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise
Température entre +15 et +30°C
Humidité entre 20 et 80 %
Analyse immédiate après le
prélèvement
Relevé des températures de la pièce
Identification du patient Lecture du code barre patient
Fiabilité des résultats Passage automatique des
échantillons de contrôle de qualité
An
alyt
iqu
e
Validation analytique
Habilitation du personnel
Médical et non médical à l’ABL 825
NB-RH-DE-021-001
Réactifs
Utilisation des bons réactifs Lecture du code barre des réactifs
Date de péremption Dates de péremption gérées par la
CARF
Limite d’utilisation après ouverture
Utilisation au-delà de la date de
péremption et de la durée limite de
stabilité à bord bloquée par
l’analyseur
Cf : Mode opératoire
NB-ANA-MT-054-01
Stockage
Température entre +15 et +30°C
Humidité entre 20 et 80 %
Analyseurs Maintenance
Maintenance hebdomadaire réalisée
par les techniciens du laboratoire
NB-ANA-IT-029-01
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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EVALUATION DES PERFORMANCES DE LA METHODE
La confirmation des performances au laboratoire a été menée sur des échantillons contrôles
fournis par la société RADIOMETER, qui est le fabricant des ABL 825 FLEX.
Répétabilité:
L’essai de répétabilité a été mené sur 4 niveaux de contrôles fournis par RADIOMETER
et choisis en fonction de leurs valeurs physiopathologiques :
- contrôle EXTREME : lot 307
- contrôle BAS : lot 480
- contrôle MOYEN : lot 472
- contrôle HAUT : lot 447
30 essais ont été réalisés pour chaque niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013
au 12/08/2013 afin d’obtenir une valeur statistique élevée. Les objectifs analytiques fixés sont
ceux de la SFBC.
Echantillons Nombre
(N)
Moyenne
(nmol/L)
Ecart-
type
(nmol/L)
CV (%) CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 77 0,6 0,89% NA 1,5 3,5 conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 39 0,3 0,92% NA 1,5 3,5 conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 26 0,2 0,79% NA 1,5 3,5 conforme
Echantillon
Niveau 4
EXTREME
30 146 1,5 1,50% NA 1,5 3,5 conforme
Conclusions : Conforme
Fidélité intermédiaire :
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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La fidélité intermédiaire a été établie sur 30 valeurs du 14/07/2013 au 21/08/2013 sur
4 niveaux. 30 échantillons contrôles ont été mesurés pour chaque niveau. Les objectifs
analytiques fixés sont ceux de la SFBC.
- contrôle EXTREME : lot 307
- contrôle BAS : lot 480
- contrôle MOYEN : lot 472
- contrôle HAUT : lot 447
Conclusions : CONFORME
Justesse (approche de la) :
Cas des contrôles internes externalisés
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, la justesse n’a pas pu être calculée.
Exactitude :
Cas des contrôles externes ponctuels
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, l’exactitude n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de
la validation de méthode.
Echantillons Nombre
(N)
Moyenne
(nmol/L)
Ecart-
type
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 78,8 0,01 0,20 N.A 2,0 1,8 Conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 38,8 0,01 0,06 N.A 2,0 1,8 Conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 25,1 0,01 0,03 N.A 2,0 1,8 Conforme
Echantillon
niveau 4
EXTREME
30 158,5 0,01 0,04 N.A 2,0 1,8 Conforme
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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INCERTITUDES
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, l’incertitude de mesure n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours
du suivi de la validation de méthode.
Elle sera évaluée à l’aide des CIQ et CIL (Comparaison Inter Laboratoires).
COMPARAISON DE METHODES :
Données bibliographiques (fournisseurs,
publications,…) :
Les limites de suivi ont été déterminées à
partir des écarts-type de 30 échantillons
de patients testés sur chacun des deux
analyseurs ABL 825 FLEX
Méthode précédente, autre méthode
utilisée dans le laboratoire, appareil en
miroir ou EBMD :
Comparaison entre les résultats sur l’ABL
825 FLEX LABO2 et sur l’ABL 825 NEONAT
Nombre de mesures : 30
Intervalle de comparaison adaptée à
l'activité du laboratoire : oui
Méthode d'exploitation des résultats : Logiciel Excel 2010 et VALTEC
Equation de la droite de régression : Y=1.01x-0.01
Diagramme des différences : % de couples hors limite : 0%
Diagramme des rapports : % de couples hors limite : 0%
Conclusion : Les résultats des tests de comparaison entre l’ABL LABO2et l’ABL 825 NEONAT
sont satisfaisants et répondent à nos exigences.
La méthode d’analyse des gaz du sang utilisée par le laboratoire est la méthode de
référence. Une étude de comparaison en miroir a été effectuée entre les résultats obtenus
sur l’analyseur ABL 825 LABO 2 et ceux de l’analyseur, le ABL 825 NEONAT. Les données
fournis pour la comparaison de méthode ont été obtenues à l’aide du logiciel VALTEC et EXCEL.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Les graphiques obtenus sont les suivants :
différences f (xi)= xi-yi
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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INTERVALLE DE MESURE (indispensable en portée B)
(si possible et pertinent, ex : troponine, micro albumine, plaquettes, PSA, TSH) :
Mode de détermination : Bibliographie : Document RADIOMETER
Limite inférieure de linéarité (de
quantification)/
Profil de fidélité :
10,0 nmol/L
Limite supérieure de linéarité : 501 nmol/L
INTERFERENCES
(ex : Hémolyse, turbidité, bilirubine, médicaments - à prendre en compte dans les facteurs de
variabilité - à évaluer si nécessaire) :
Vérification bibliographique : Interférences sur
ABL700.pdf
Pas d’interférence sur la mesure du pH
Vérification : Non nécessaire
rapports f(xi) : xi/xy
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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CONTAMINATION
(indispensable en portée B et pour les paramètres sensibles en portée A)
Inter échantillon pour les paramètres
sensibles (par exemple Ag HBS, βHCG) : Non applicable
Inter réactif si nécessaire (par exemple : LDH
et ALAT, cholestérol et phosphate, lipase et
triglycérides) :
Non applicable
Vérification bibliographique : Non applicable
Vérification : Non réalisée
Commentaires éventuels :
Méthode conforme à l’utilisation au service de néonatalogie pour les patients concernés.
Lyon, le 30 mars 2014.
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Annexe 2 : Dossier de validation de méthode du PCO2 – SH FORM 43
CBN- BIOCHIMIE
HOPITAL DE LA CROIX
ROUSSE
103, Grande Rue de la
croix Rousse
69317 LYON CEDEX 04
SH FORM43 - VALIDATION /
VERIFICATION DE METHODE
QUANTITATIVE
Ref : MU-ANA-DE-001-01 Version : 01
Applicable le : 27-07-2012
EXAMEN DE BIOLOGIE MEDICALE :
Gaz du sang : pCO2 sanguine sur ABL 825 FLEX NEONAT
DESCRIPTION DE LA METHODE
Analyte/Mesurande : pCO2
Principe de la Mesure : Potentiométrie directe
Méthode de mesure :
Electrode de pH combinée à une électrode de
référence Ag/AgCl montée dans une enveloppe en
plastique remplie de solution électrolytique de
bicarbonate + membrane de silicone.
Type d'échantillon primaire: Sang capillaire
Type de récipient, Additifs :
TUBES CAPILLAIRES SOUPLES POUR GDS "KIT ASTRUP,
SAFE CLINITUBES"
REF 942-893
Prétraitement de l'échantillon Agitation manuelle avec aimant
Unités kPa
Intervalles de référence : NB-ANA-DE-010-03
Marquage CE :
Oui
Marquage Ce ABL800 Flex 2009.pdf
Codage C.N.Q : WRO
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Instrument : ABL825 FLEX NEONAT: Analyseur de gaz du sang
numéro de série 754R1562N002
Référence du réactif :
Electrode pCO2 : 945-612 lot JN01
Membrane pCO2 : 942-063 lot 464
Solution de rinçage : 944-132 lot EW03
Solution de nettoyage : 944-126 lotJR09
Matériau d'étalonnage:
Gaz CO2 Cal1 : 5.60% soit 42,56 mmHg pour une
pression de 760 mmHg lot Y26B36
Gaz CO2 Cal2 : 11.22% soit 85,27 mmHg pour une
pression de 760 mmHg lot Y05B26
Certificats de traçabilité ABL800.pdf
Type d'étalonnage, nombre de niveaux et
valeurs :
Calibration par gaz linéaire en 2 points :
Cal1 (S1820) : 42.56 mmHg lot Y26B36
Cal2 (S1830) : 85.27 mmHg lot Y05B26
MISE EN ŒUVRE
Opérateur(s) habilité(s) ayant réalisé la
vérification de méthode : Bernard POGGI, Kim-Ly VU, Céline RENOUX
Procédure de validation :
PROCEDURE DE VALIDATION/VERIFICATION DES
METHODES QUANTITATIVES
MU-ANA-DE-001-01
Procédure de gestion de la portée flexible :
PROCEDURE DE GESTION DE LA PORTEE
D’ACCREDITATION
MU-ANA-PG-003
Période d'évaluation : Du 14 Juillet au 21 Aout 2013
Date de mise en service : Le 30 mars 2014
Autorisation de mise en service par : Bernard POGGI
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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MAITRISE DES RISQUES
Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise
Pré
anal
ytiq
ue
Prélèvement
Absence de bulles dans le capillaire
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Eviter les erreurs pré-analytiques liées aux
analyses de gaz du sang.
Cf : NB-PréA-EX-001-01
Température du patient noté
Oxygénothérapie précisée
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Absence de caillot dans l’échantillon
Manuel de prélèvement du LBMMS
MU-PréA-PG-003
Eviter les erreurs pré-analytiques liées aux
analyses de gaz du sang.
Cf : NB-PréA-EX-001-01
Utilisation de capillaire hépariné
Volume suffisant
Manuel de prélèvement du LBMMS
Cf : MU-PréA-PG-003
Transport Analyse immédiate après le prélèvement
An
alyt
iqu
e
Prétraitement
de
l’échantillon Homogénéité de l’échantillon
Agitation manuelle :
Formation du personnel
Procédure, habilitation du personnel
Analyse Maitrise de l’analyseur
Habilitation du personnel
Médical et non médical à l’ABL 825
NB-RH-DE-021-001
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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MAITRISE DES RISQUES
Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise
Mode opératoire
NB-ANA-MT-054-01
Température entre +15 et +30°C
Humidité entre 20 et 80 %
Analyse immédiate après le prélèvement
Relevé des températures de la pièce
Identification du patient Lecture du code barre patient
Fiabilité des résultats Passage automatique des échantillons de
contrôle de qualité
An
alyt
iqu
e
Validation analytique
Habilitation du personnel
Médical et non médical à l’ABL 825
NB-RH-DE-021-001
Réactifs
Utilisation des bons réactifs Lecture du code barre des réactifs
Date de péremption
Dates de péremption gérées par la CARF
Limite d’utilisation après ouverture
Utilisation au-delà de la date de
péremption et de la durée limite de
stabilité à bord bloquée par l’analyseur
Cf : Mode opératoire
NB-ANA-MT-054-01
Stockage
Température entre +15 et +30°C
Humidité entre 20 et 80 %
Analyseurs Maintenance
Maintenance hebdomadaire réalisée par
les techniciens du laboratoire NB-ANA-IT-
029-01
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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EVALUATION DES PERFORMANCES DE LA METHODE
La confirmation des performances au laboratoire a été menée sur des échantillons contrôles
fournis par la société RADIOMETER, qui est le fabricant des ABL 825 FLEX.
Répétabilité:
L’essai de répétabilité a été mené sur 4 niveaux de contrôles fournis par RADIOMETER
et choisis en fonction de leurs valeurs physiopathologiques :
- contrôle EXTREME : lot 307
- contrôle BAS : lot 480
- contrôle MOYEN : lot 472
- contrôle HAUT : lot 447
30 essais ont été réalisés pour chaque niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013
au 12/08/2013 afin d’obtenir une valeur statistique élevée. Les objectifs analytiques fixés sont
ceux de la SFBC.
Echantillons Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Ecart-
type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS
Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 8,9 0,07 0,88 N.A 3,8 4,8 Conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 5,4 0,04 0,80 N.A 3,8 4,8 Conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 1,7 0,02 1,64 N.A 3,8 4,8 Conforme
Echantillon
Niveau 4
EXTREME
30 11,9 0,10 0,92 N.A 3,8 4,8 Conforme
Conclusions : Conforme
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Fidélité intermédiaire :
La fidélité intermédiaire a été établie sur 30 valeurs du 14/07/2013 au 21/08/2013 sur
4 niveaux. 30 échantillons contrôles ont été mesurés pour chaque niveau. Les objectifs
analytiques fixés sont ceux de la SFBC.
- contrôle EXTREME : lot 307
- contrôle BAS : lot 480
- contrôle MOYEN : lot 472
- contrôle HAUT : lot 447
Echantillons Nombre
(N)
Moyenne
(kPa)
Ecart-
type
(kPa)
CV
(%)
CV (%)
fournisseur
CV (%)
limite
SFBC
CV (%)
limite
RICOS Conclusion
Echantillon
niveau 1
BAS
30 8,6 0,14 1,62 N.A 6,0 3,0 Conforme
Echantillon
niveau 2
MOYEN
30 5,3 0,07 1,31 N.A 5,0 3,0 Conforme
Echantillon
niveau 3
HAUT
30 1,6 0,04 2,78 N.A 5,0 3,0 Conforme
Echantillon
niveau 4
EXTREME
30 11,6 0,20 1,80 N.A 5,0 3,0 Conforme
Conclusions : Conforme
Justesse (approche de la) :
Cas des contrôles internes externalisés
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, la justesse n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de la
validation de méthode.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Exactitude :
Cas des contrôles externes ponctuels
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, l’exactitude n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de
la validation de méthode.
INCERTITUDES
Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la
validation initiale, l’incertitude de mesure n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours
du suivi de la validation de méthode.
Elle sera évaluée à l’aide des CIQ et CIL (Comparaison Inter Laboratoires).
COMPARAISON DE METHODES :
Données bibliographiques (fournisseurs,
publications,…) :
Les limites de suivi ont été déterminées à
partir des écarts-type de 30 échantillons
de patients testés sur chacun des deux
analyseurs ABL 825 FLEX
Méthode précédente, autre méthode
utilisée dans le laboratoire, appareil en
miroir ou EBMD :
Comparaison entre les résultats sur l’ABL
LABO2 et sur l’ABL NEONAT
Nombre de mesures : 30
Intervalle de comparaison adaptée à
l'activité du laboratoire : oui
Méthode d'exploitation des résultats : Logiciel Excel 2010 et VALTEC
Equation de la droite de régression : y = 1.00x -0.10
Diagramme des différences : % de couples hors limite: 0%
Diagramme des rapports : % de couples hors limite: 0%
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 140 sur 148 ISPB
Conclusion : Les résultats des tests de comparaison entre l’ABL LABO1 et l’ABL NEONAT sont
satisfaisants et répondent à nos exigences.
La méthode d’analyse des gaz du sang utilisée par le laboratoire est la méthode de
référence. Une étude de comparaison en miroir a été effectuée entre les résultats obtenus
sur l’analyseur ABL 825 LABO 2 et ceux de l’analyseur, le ABL 825 NEONAT. Les données
fournis pour la comparaison de méthode ont été obtenues à l’aide du logiciel VALTEC et des
graphiques suivant :
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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INTERVALLE DE MESURE (indispensable en portée B)
(si possible et pertinent, ex : troponine, micro albumine, plaquettes, PSA, TSH) :
Mode de détermination : Bibliographie : Document RADIOMETER
Limite inférieure de linéarité (de
quantification)/
Profil de fidélité :
0,67 kPa
Limite supérieure de linéarité : 33,3 kPa
INTERFERENCES
(ex : Hémolyse, turbidité, bilirubine, médicaments - à prendre en compte dans les
facteurs de variabilité - à évaluer si nécessaire) :
Vérification bibliographique :
Interférences sur ABL700.pdf
Pas d’interférence sur la mesure de la
pCO2
Vérification :
Non nécessaire
CONTAMINATION
(indispensable en portée B et pour les paramètres sensibles en portée A)
Inter échantillon pour les paramètres
sensibles (par exemple Ag HBS, βHCG) : Non applicable
Inter réactif si nécessaire (par exemple : LDH
et ALAT, cholestérol et phosphate, lipase et
triglycérides) :
Non applicable
Vérification bibliographique : Non applicable
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Vérification : Non réalisée
Commentaires éventuels :
Méthode conforme à l’utilisation au Laboratoire de Biologie médicale pour les patients
concernés.
Lyon, le 30 mars 2014,
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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Annexe 3 : Les spécifications de RADIOMETER
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 145 sur 148 ISPB
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. ISO 22870. Analyses de biologie délocalisées : Exigences concernant la qualité et la
compétence. Mai 2006.
2. HCL. http://www.chu-lyon.fr/web/, consulté le 15 décembre 2014.
3. Cofrac. http://www.cofrac.fr, consulté le 2 Novembre 2014.
4. Dugimont J, Cendra A. Intérêts de l’accréditation en laboratoire de biologie médicale.
Biologie Tribune Magasine 2006; 20 (1): 25-31.
5. Cofrac. Processus d'accréditation. http://www.cofrac.fr/fr/cofrac/processus.php,
consulté le 5 décembre 2013.
6. Loi n° 2013-442 relatif à la réforme de la biologie médicale ; J.O.R.F ; 31 mai 2013 :
8954.
7. Arrêté relatif aux conditions justificatives de l'entrée effective d'un laboratoire de
biologie médicale dans une démarche d'accréditation ; J.O.R.F ; 17 octobre 2012 :
16365.
8. Article L.6221-1 du Code de la Santé Publique
9. Cofrac. Document SH REF 00 : Règlement particulier. Révision 03 – 2013.
10. Cofrac. Document SH INF 50 : Portées-types d’accréditation. Révision 01 – 2014.
11. ISO 9000 : 2005. Systèmes de management de la qualité - Principes essentiels et
vocabulaire. 2005.
12. Cofrac. Document SH Ref 05 : Règlement d’accréditation. Révision 06 – 2013.
13. Cofrac. Distinction accréditation / certification. http://www.cofrac.fr/fr/accreditation/
distinction.php, consulté le 1 Novembre 2014.
14. Renard J. Théorie et pratique de l’audit interne. 2ème éd. Paris : Eyrolles ; 2010.
15. Kaizen your skills. PDCA, la roue de Deming. http://www.kaizen-skills.ma/pdca-la-
roue-de- deming/, consulté le 8 Décembre 2014.
16. Roubille M, Cartier B. Etude sur les délais de rendu de résultats d’examens biologiques
demandés en urgence dans les laboratoires de biologie médicale. Annales de Biologie
Clinique 2010; 68 (6): 741-6.
17. Feuillu A. Gaz du sang et délocalisation. BioTribune Magazine 2004; 10: 52-53.
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18. Bobbia X, Richard P. Surcharge du service des urgences : causes, conséquences et
ébauche de solutions. Annales Françaises de médecine d’urgence 2014; 45 (2): 96-105.
19. Magny E. Gazométrie et électrolytes sanguins délocalisés: exemple d’organisation et
d’évaluation économique. Annales de Biologie Clinique 2003; 61 (3): 344-51.
20. Daunizeau A, Borgard J, Del corso A, Devilliers C, Duchassaing D, Eyraud D, Feuillu
A. Recommandations pour l'installation et le suivi d'appareils délocalisés pour l'analyse
des gaz du sang. Annales de Biologie Clinique 2001; 59 (4): 507-10.
21. NF EN ISO 15189. Laboratoires d'analyses de biologie médicale : exigences
concernant la qualité et la compétence. Décembre 2012.
22. Cofrac. Document SH GTA 04 : Guide technique d'accréditation de vérification (portée
A) / validation (portée B) des méthodes en biologie médicale. Révision 00 - avril 2011.
23. Radiometer Médical ApS. Le guide des gaz du sang. 2011.
24. Mollard J. Précautions préanalytiques et matériel de prélèvement pour l’analyse des
gaz du sang. AVL Instruments Médicaux 2000; 58 (4): 472-83.
25. Hennessey I, Japp A. Gaz du sang facile. Elsevier ; 2010. P20-25.
26. Roche N. Détresse respiratoire aiguë : Université Paris Decarte. 2013.
27. National of Neonatal Nurses. The APGAR Score. Advances in Neocare 2006.
28. AFNOR. Guide pour l’expression de l’incertitude de mesure. Octobre 2008.
29. Giroud C, Dumontet M, Vassault A, Braconnier F, Férard G. Recommandations
relatives à l’expression de l’incertitude de mesure des résultats quantitatifs en biologie
médicale. Annales de Biologie Clinique 2007; 65 (2): 185-200.
30. Baud M, Cohen R, Dumont G, Mercier M, Naudin C, Vassault A. Protocoles
d'évaluation de la limite de détection d'une méthode analytique. Immuno-analyse &
Biologie Spécialisée ; 4 (2) : 17-27.
31. Radiometer Médical ApS. Manuel de l’opérateur de l’ABL 800 Flex. 2011.
32. Mollard J. 40 ans de gazométrie sanguine et autres analytes de l’urgence. AVL
Instruments Médicaux 2000; 58 (2): 131-40.
33. Desroches A, Gatecel C. L’analyse préliminaire des risques : un outil adapté aux
établissements de soin. Risques et Qualité en milieu de soin 2006; 4 (1): 141-50.
34. Cofrac. Document SH Ref 02 : Recueil des exigences spécifiques pour l’accréditation
des Laboratoires de Biologie Médicale selon la norme NF EN ISO 15189. Révision 04
– 2012.
35. Preynat P. La résolution de problème - Outils Qualité : ISPB Lyon 1. Septembre 2013.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 147 sur 148 ISPB
36. Presle D. La méthodologie de résolution de problème : ISPB Lyon 1. Décembre 2014.
37. Vassault A, Grafmeyer D, De Graeve J, Cohen R, Beaudonnet A, Bienvenu J. Analyses
de biologie médicale : spécifications et normes d’acceptabilité à l’usage de la validation
de techniques. Annales de biologie clinique 1999; 57 (6): 685-95.
38. RICOS. http://www.westgard.com, consulté le 12 Novembre 2014.
39. SFBC. Recommandation pour l'accréditation des laboratoires de biologie médicale.
Annales de biologie clinique 2010; hors-série tome 1.
40. Cofrac. Document SH GTA 06 : Guide technique d’accréditation : contrôle de qualité
en biologie médicale. Révision 00 – 2013.
VU (CC BY-NC-ND 2.0)
VU KIM-LY Page 148 sur 148 ISPB
VU Kim-Ly
« Validation de méthode des gaz du sang en biologie délocalisée dans le cadre de
l’accréditation selon la norme ISO 22870 »
Th. D. Pharm., Lyon 1, 2015, 148 p.
RESUME
La mise en place d’analyseurs de gaz du sang, en biologie délocalisée, permet d’améliorer la
prise en charge des nouveau-nés du service de réanimation néonatale de l’hôpital de la Croix-
Rousse.
L’objectif de ce travail de thèse est de valider la méthode de dosage des gaz du sang sur
l’analyseur ABL FLEX 825 présent au sein du service de réanimation néonatale afin de pouvoir
l’utiliser de manière indépendante du laboratoire de biologie médicale. Cette validation de méthode
permet d’assurer la qualité des prestations fournies en termes de fiabilité et de reproductibilité.
La validation de méthode est une des composantes nécessaires pour l’accréditation selon la
norme ISO 22870 de la biologie délocalisée. L’accréditation est alors un gage de qualité, de
confiance et de compétence du personnel.
Selon la loi française, l’accréditation des examens de biologie médicale est une obligation pour
les laboratoires de biologie médicale. L’accréditation de la biologie délocalisée permet d’assurer
une qualité équivalente entre les examens réalisés au sein du laboratoire et ceux réalisés au lit du
patient, lorsque cela s’avère indispensable, comme c’est le cas ici pour les gaz du sang chez les
nouveau-nés de réanimation néonatale.
La mise en place de la mesure des gaz du sang en biologie délocalisée permet un gain de temps
qui améliore de manière significative le diagnostic et la prise en charge des pathologies dans le
domaine des urgences médicales.
MOTS CLES
Biologie délocalisée Accréditation Gaz du sang Dosage
JURY Monsieur Richard COHEN (PU – PH)
Madame Alexandra MONTEMBAULT (MCU)
Monsieur Bernard POGGI (PH)
Madame Pascale PREYNAT (MCU PAST)
DATE DE SOUTENANCE Mardi 20 Janvier 2015
ADRESSE DE L’AUTEUR 57 cours de la république 69100 Villeurbanne
VU (CC BY-NC-ND 2.0)