contrôle de ses données et écriture de soiv.4
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Support de formation Urfist. Olivier Le Deuff. novembre 2011TRANSCRIPT
Contrôlez tes données, tu dois !
Olivier Le Deuff. 2010-2011
Objectifs
1. Présentation des dispositifs d’écriture du web en tant qu’hypomnemata, c’est-à-dire des supports de mémoire dont il faut garder le contrôle. Découverte du concept de la gestion personnelle de ses données et de ses connaissances. (Personal knowledge management)
2. Pourquoi garder le contrôle sur ses données ? Enjeux des métadonnées et des mémoires du web.
3. Comment garder le contrôle. Travaux pratiques avec présentation d’outils et de langages qui permettent l’interopérabilité :
– Les signets sociaux comme dispositif d’écriture de soi. – Archivage, conservation et redocumentarisation de ses données
sur lesréseaux sociaux (twitter, facebook,etc.)
– Production de métadonnées sur ses propres documents (pdf, blogs)
– Nouvelles écritures de soi au travers des microformats et des langages du web sémantique (foaf, etc.)
Plan
Retour sur l’identité
numérique
Qui a la mainmise
sur les données ?
Les hypomnema
ta
Les écritures de soi
Plan suite
Lecture et écriture Les metadata
Folksonomies comme
hypomnemata numériques
Mnémotechniques et écritures
de nous
Un contexte évident
Une présence sur les réseaux sociaux?
Une pratique de l’ego-googling ?
Une pratique du googling de collègues, d’élèves, de personnes rencontrées ?
Des regrets d’avoir mis en ligne des données ?
Avoir eu l’opportunité de tomber sur des éléments qui auraient du rester privés ?
Des perspectives plus complexes
La formation ne sera pas une formation sur le personal branding
Plutôt une orientation gestion de ses données et écriture de soi
Donc évaluation de soi pour conférer de la valeur à soi par les données mises en ligne
Etre ou ne pas Etre
Aporie shakespearienne
Ou aporie du dieu Google ?
1. Retour sur l’identité et le double numérique
Identité, réputation, présence …existence ?
Nous sommes constitués par ces supports de mémoire comme suite à une greffe. Notre identité se dilue dans nos organes naturels mais aussi artificiels, ce qui provoque une confusion frontalière entre les opposés que sont le naturel et l’artificiel. Suis-je le même avec un cœur artificiel ? Suis-je le même sans ordinateur ? Suis-je même sans mes lunettes ? Suis-je même sans ces œuvres de la technique, dont une d’entre elles est l’écriture ?
Aussi faudrait-il parfois se déprendre de la notion d’identité, car elle ne résiste pas à sa diffusion dans les supports de mémoire de tout type : serais-je le même si je ne publiais pas ces notes ? Le fait de publier, via des supports de mémoire et grâce à des techniques, ne me constitue pas en tant qu’identité mais plutôt en tant que singularité. J’ex-iste.
Christian Fauré. http://www.christian-faure.net/2006/03/11/contre-le-dnigrement-des-supports-de-mmoire-et-de-la-technique/
Une présence informationnelle
Selon Louise Merzeau qui va au-delà des craintes liées à la sécurité et protection des données :
« Il convient donc d'aborder la traçabilité avant tout comme une nouvelle dimension de l'information. Il n’y a plus d’un côté d’identité stable (à protéger ou à exhiber) et de l’aute des données qui circulent, mais le façonnage réciproque et continu d’une présence informationnelle. » Merzeau. DSI, 2010, vol.47, n°1. p.31
Lecture de soi
Web 2.0 : lecture de son soi informationnel
L’organisation de ses lectures…est déjà une écriture du soi
Rappel : les pages type netvibes sont déjà des agencements qui sont des écritures du soi
Notre double dès la naissance
• Notre double : un document qui prend forme dès la naissance… (et même un peu avant)
Le KA
• Il émerge comme un Ka documentarisé qui comme dans les mythes égyptiens naît en même temps que l’usager mais qui lui survit au-delà de son existence avec la conservation et la présence des données en ligne :
• « Double uni au corps, il est de toutes les activités quotidiennes de l’homme. Puissance vitale, il confère protection, bonheur, santé et joie. Le Ka est capable de poursuivre une vie dans l’au-delà inspirée de sa vie antérieure. » (ZISKIND, 2004)
Indexation des usagers versus indexation documentaire
2 fronts opposés ?
D’un côté : une valeur ajoutée au document
De l’autre : données récoltées sur les activités des internautes : affaire Beacon.
Des phénomènes mixtes : FOAF, Microformats
A qui appartiennent les données?
Interopérabilité ou …surveillance?
L’identifiant numérique universel?
Les sites spécialisés dans l’observations des activités …de ses amis ou des contacts…
Spokeo…et sa politique commerciale douteuse
Le « nonopticon » ou le passage de Big Brother à little sister.
La redéfinition des identités : l’identité re-documentarisée
La gestion des traces (digital footprint)
Les identités passives et actives
Digital persona forgé en 1994 par Roger Clarke (CLARKE, 1994)
Le regard de Google
Google connaît nos amis !
Google et ses autorités
Reconnaissance des auteurs de sites web et des diverses ressources
Google plus comme profil universel
Même objectif pour Google Scholar en terme de recherche.
Etre recommandé
C’est être recommandable Le « plussoiement » ou le like
L’AUTOPORTRAIT OU L’AUTO-DOCUMENTARISATION
• “Aujourd’hui, nos autoportraits sont démocratiques et digitaux ; ils sont faits de pixels plutôt que de pigments. Sur des sites de réseaux sociaux comme MySpace et Facebook, nos autoportraits modernes s’agrémentent de musiques d’ambiance, de photos soigneusement retouchées, de flux de pensées en continu, et de listes
de nos hobbies et de nos amis » (ROSEN,2007)
LA RÉPUTATION ET LES LIAISONS
Etymologie : reputatio signifie évaluation.
Il s’agit donc de conférer de la valeur à son double.
Pb : Autodérision des jeunes générations
« M. de Noailles, qui avait été fort bien avec M. [le duc] et Mme la duchesse d'Orléans, était brouillé avec eux pour l'affaire de Renaut, (...) Ma liaison intime avec eux était publique; je passais pour l'ami de cœur et de confiance la plus totale du duc de Beauvilliers, et même du duc de Chevreuse: on n'ignorait pas que j'étais au même point avec le chancelier. »
Mémoires du duc de saint simon. Tome 10. Chapitre II. <http://rouvroy.medusis.com/docs/1002.html?qid=sdx_q2>
Son réseau comme le duc de Saint-Simon
Tp n°1
Identité numérique. L’outil développé par Denis Weiss :
http://www.tahitidocs.com/outils/traces/signature.html
Personas http://personas.media.mit.edu/personasWeb.html
Google Dashboard pour savoir ce que google conserve sur vous notamment si vous avez un compte google
Pour vérifier ce que facebook publie sur vous http://zesty.ca/facebook
Pour vérifier si son nom est déjà enregistré sur les réseaux sociaux et en tant que nom de domaine : http://knowem.com/
Si vous avez un site, pour savoir dans quel pays il est hébergé : http://www.w3who.com
Le management de sa propre information ?
PKM ? (Christophe Deschamps)
La gestion de ses connaissances (double sens de connaissances)
Management au sens de Ménager…
Nos pratiques informationnelles ...
chercher communiquer Tagger / indexerorganisers’orienter partager
talk
earth
printorkut
API’s
Web/documenet public
Web/document`privé
Web personnel(Desktop)
Web intime(Mail)
Web extime(blogs)
Sont autant de « marquages » documentairesEt de stratégies identitaires ...
Slide d’Oliver Ertzscheid…vu la somme de bandeaux jaunes…
2) Qui a la mainmise sur les données ?
Le côté obscur de nos activités
Qui donne du sens à ce qui nous parait insignifiant au premier abord.
Quelle pérennité de nos réalisations numériques ?
Données privées ?
La jurisprudence englobe la vie familiale et conjugale, la vie quotidienne à domicile, l’état de santé de la personne, sa vie intime, amoureuse, ses relations amicales, ses loisirs ainsi que sa sépulture. En pratique, cela interdit de diffuser des images mettant en scène des personnes physiques dûment identifiées sans l'autorisation de ces dernières (droit à l’image). » (Lionel Maurel) voir son excellent cours sur le droit de l’information
Le conseil de François Bon
« avoir son propre domaine nécessité d'hygiène personnelle élémentaire – et si peu pour le comprendre - bonne route! »
Twitt du 16 mai 2010 de françois bon
Données personnelles
Quel domaine personnel?
La fameuse IP
Nos profils
Nos traces de navigation
Les cookies
Historiques de recherche, requêtes
Cookie pas vraiment dingler
Pas de femme libérée mais des données recueillies…
Google a implémenté un cookie expirant en 2038 durant 2 ans (2003-2005)
La cnil et UE poussent à une conservation de 6 mois maximum
Un positionnement des états souvent contradictoires (vie privée-droit à l’oubli vs terrorisme, etc.)
Désir de voir
Voir les autres
L’effet loft démultiplié
Voir sans être vu
Ou être surtout bien vu
Surveillance/sous-veillance
Panopticon/big brother
Qui voit quoi ?
Sociétés du contrôle
Individus comme objets de recherche
Et de convoitises
Se transformer en marque ?
Se documentariser ?
Se montrer face à la machine ?
Invisible/visible
Le Dieu Google
Tu obéiras http://www.youtube.com/watch?v=OMFB
uHsKXb0
Tp n°2-3
Faire le ménage chez soi
Construire sa way back machine
3) Hypomnemata
Les hypomnemata tu maitriseras !
Hypomnemata
Supports de mémoire.
“Les hypomnemata, au sens technique, pouvait être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aide-mémoire” (Foucault, Dits et écrits, t2, p. 1237)
Oivier Le Deuff. reprise d'élements d'Alexandre Serres. 39
Mnémotechniques et hypomnemata
les hypomnemata dans leur version numérique. étymologiquement une « sous-mémoire ».
Le rôle de la mémoire
Les dispositifs ne sont pas totalement nouveaux ni révolutionnaires.
Permanences :
Documentaires.
De l’écriture, de la lecture. (de la littératie)
De figures de traitement de l’information : liste, commentaires, etc.
La permanence de la liste
Omniprésente
Diverse
Stiegler élargit le concept et réhabilite les hypomnemata
…en tant que mnémotechniques et technologies de l’esprit,
Aussi nécessaires à la culture et à la pensée que la mémoire à long terme ou anamnèse.
Pas de pensée sans techniques et donc sans hypomnemata.
Cette troisième mémoire
le « processus d’extériorisation » montré par Leroi-Gourhan :
« (…) Leroi-Gourhan finit par poser que l’apparition de la technique est essentiellement l’apparition non seulement d’un «troisième règne», mais d’une troisième mémoire : à côté des mémoires somatique et germinale qui caractérisent les êtres sexués, apparaît une mémoire transmissible de générations en générations et que conservent en quelque sorte «spontanément» les organes techniques. Il se produit il y a 4 millions d’années ce que Leroi-Gourhan appelle le processus d’extériorisation» In STIEGLER, Bernard. Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé. Idem. p. 191-192
Cette mémoire se révèle une rétention tertiaire selon Stiegler,
Rétention qui est l’objet de convoitises
Car les hypomnemata sont autant des instruments de libération (de temps, et d’espace pour mémoriser davantage d’éléments clefs, etc.)
que d’aliénation d’autant qu’ils peuvent être sous le contrôle de tiers.
Cette contrainte n’est pas nouvelle…
…avec le numérique et existe déjà avec l’écriture.
seulement le phénomène prend une ampleur nouvelle avec les dispositifs en ligne d’industrialisation de la mémoire.
Les mécanismes de rétention
tertiaire
Ne cessent de prendre de l’ampleur avec les facilités de conservation
Liées à l’accroissement des capacités de stockage notamment celles « in the cloud ».
Parmi ces diverses données mémorisées, figurent en premier lieu les messageries électroniques comme Gmail qui permet de stocker près de 10go de mails.
la question de l’appartenance des données
question clef depuis le développement du phénomène « web 2.0 »
et déjà évoquée par Tim O’Reilly, devient cruciale
tant cette rétention via les hypomnemata s’effectue souvent via des processus de délégation technologique.
Captation de la mémoire et redocumentarisation
La mémoire de nos données est de plus en plus assurée par des tiers…
qui n’ont pas toujours été pleinement choisis.
Archivage de twitter par la loc
Tous les messages depuis 2006 archivage institutionnel relativement sécurisé exercé principalement à des fins de recherche ultérieure qui
pourrait être menée par des chercheurs. Débats : certains se plaignant du coût de l’opération
Annoyed Librarian. The LoC Wastes Our Tax Money in Library Journal. 19 avril 2010<http://www.libraryjournal.com/blog/580000658/post/150054015.html>
Archivage de l’intégralité des messages indifféremment qu’il s’agisse d’un chanteur connu ou d’un scientifique de renom.
Il est toutefois difficile de savoir à l’avance quel message pourra présenter un intérêt scientifique.
Des archivages commerciaux
Le but est de valoriser les données par le biais de croisements
Tentatives pour conférer une forme de sens pouvant être intéressante commercialement.
captations de mémoire :
les rétentions tertiaires évoquées par Bernard Stiegler sont ici utilisées par des tiers à des fins non désirées par les usagers. Cette mémoire des traces est exploitée principalement pour renseigner sur les personnes à partir de requêtes nominatives.
L’objectif de revenus publicitaires
Mise à disposition de fichiers à des fins de prospects commerciaux.
Rêve publicitaire de la cible directe. (Rappel : projet Beacon de Facebook)
Dans le sens inverse, des services se proposent de veiller à une réputation de qualité sur le web en prétendant effacer des traces gênantes.
4) Ecritures de soi
« L’écriture, comme manière de recueillir la lecture faiteet de se recueillir sur elle, est un exercice de raison qui s’oppose au grand défaut de la stultitia(agitation de l’esprit) que la lecture infinie risque de favoriser »
Les écritures de soi
Michel Foucault parle des
" arts de soi-même " (Ecriture de soi, p 1234),
de la " pratique de soi " (idem, p 1239)
, des " techniques de soi ", parmi lesquels
" l'écriture de soi " ;
Une écriture de soi
Au-delà du journal intime
Au-delà du blog désormais
Plus proche des lieux communs ?
Michel Foucault " l'herméneutique du sujet
Relation entre subjectivité et vérité.
Nouveau paradigme : le " souci de soi " (" epimeleia heautou " ou " cura sui ").
Démarche historique du souci ou du soin de soi
Notion plus générale de " culture de soi ".
Travail de soi sur soi à travers un ensemble d' " exercices spirituels " : la philosophie elle même est un tel exercice.
L’INDIVIDU MOT-CLEF Egogoogling
Réflexe Google pour mieux connaître un candidat à l’embauche, un collègue,etc.
Nom comme adwords : Ziki « soyez visible »
Etre ou ne pas être…sur Google.
Mesure de la popularité?
Ceux qui veulent tout révéler : Peopl, Spokeo, etc.
Ceux qui veulent nous protéger : garlik, bitdefender
La Culture de Soi et Ars Industrialis
la conception des techniques de soi en tant que " technologies de l'esprit ",
la théorie du " pharmakon ", de la technique comme poison et remède.
la critique que Bernard Stiegler adresse à Michel Foucault sur l'école, à propos de la paideia qui est précisément le contexte historique des techniques de soi.
Deux manières de voir
d'un point de vue négatif, ce que nous opposons à la confluence des industries culturelles, du marketing et des industries de l'information d'un point de vue positif, c'est au sens large une affaire de " design ", c'est à dire d'imagination, de conception et d'appropriation de ces techniques de soi.
Bernard Stiegler
montre que le précepte de « prendre soin » ou de l’épimeleia a été oublié de fait au profit du « connais-toi toi-même ».
ce précepte s’appuyait sur des techniques que sont notamment la lecture et l’écriture.
Source : STIEGLER, B. (2008). Prendre soin : Tome 1, De la jeunesse et des générations. Flammarion.
l’étymologie du précepte de l’épimeleia
son radical mélétè renvoie tardivement à la méditation mais désigne d’abord la discipline et en un sens qui n’est justement pas celui des sociétés disciplinaires.
C’est l’oubli de ce sens premier du « souci de soi » que Stiegler reproche à Foucault.
Ce dernier ne distingue que les aspects négatifs de l’institution et notamment de l’institution scolaire et oublie le fait que la « discipline » correspond également à la formation.
Culture du moi ou du soi ?
« Il y a certainement une question, que je ne fais que citer: le rapport entre la culture de soi et la " doctrina ", c'est à dire entre la pratique et le contenu, sachant qu'en tout cas culture de soi n'est pas culture du " moi ". » (a giffard)
Les questions liées aux écritures de soi
le soi, dans « écriture de soi », est-ce un à soi, un pour soi, un par soi, un de soi, ou tout cela réunit ?
l’accueil, dans les écritures de soi, est-il un recueil des autres et de soi ou un écueil pour les autres ?
y a-t-il un auteur derrière le moi qui écrit, autrement dit le moi fait-il le sujet ?
Source : Alain milon. http://www.cahiers-ed.org/ftp/cahiers2/c2_millon.pdf Réflexions autour de l’écriture de soi
Tp 4
Formats et écriture de soi.
5 ) Ecriture et lecture
« J’entends par usage public de notre propre raison celui que l’on en fait comme savant devant l’ensemble du public qui lit. » KANT
Kant dans « Qu’est-ce que les Lumières ? ».
La sortie hors de la minorité technique tout comme celle de l’entendement nécessite des étapes, des phases, un effort.
C’est pleinement le rôle de la skholé en tant que contrôle de soi.
Et cet effort passe par l’apprentissage notamment de techniques et plus particulièrement, celles de l’écriture et de la lecture afin de devenir « savants».
Négligences et skholé
Quand l’écriture de soir passe par la lecture des autres voire la réécriture des autres :
Moines copistes
Mais aussi Hunter Thompson
Une pensée par et pour soi-même
Formation à l’attention
Concentration durant un temps donné
Capacité à exercer son esprit critique
La skholé au lieu de l’école
une liberté de penser et non comme un instrument de domination du maître sur l’élève.
comme une méthode, un cheminement au sens étymologique, transmis par le maître à l’élève afin que ce dernier puisse exercer sa liberté de penser par lui-même.L’enseignant ne s’inscrit donc pas dans un dispositif de surveillance mais plutôt dans celui de veille, en employant des techniques de soin de l’attention.
La négligence classique
La non lecture des
CGU
L’ignorance des formats
L’état de majorité comme exercice de la skholé
une « culture technique » comme le suggère le philosophe Gilbert Simondon
« Le statut de majorité correspond au contraire à une prise de conscience et une opération réfléchie de l’adulte libre, qui a à sa disposition les moyens de la connaissance rationnelle élaborée par les sciences : la connaissance de l‘apprenti s‘oppose ainsi à celle de l‘ingénieur. » (simondon, 1989, 84)
Inscription dans l’exercice de l’écriture et de la lecture
permet la sortie vers les Lumières et hors des négligences
« L’écrivain et le public de lecteurs dont parle Kant sont majeurs en cela que lisant, se lisant, et étant susceptibles d’écrire à tout moment ce qu’ils ont lu, soit pour en poursuivre l’écriture, dans le cas de l’écrivain (...) soit pour écrire un autre livre, ou un article, ou un rapport, ou une note de synthèse, ou un commentaire de texte, dans le cas du lecteur (…), ils accèdent les uns, les autres à la forme critique de l’attention. » STIEGLER. Prendre soin. p.48
l’exercice de la skholé avec les objets numériques
nécessite différents types de lectures et différentes littératies.
cette formation à l’attention dépasse la seule formation aux usages des outils
pour aller vers une capacité opérationnelle sur l’ensemble des médias.
L’exemple de la translittératie qui cherche à étendre les capacités traditionnelles de lecture et d’écriture à l’ensemble des supports.
Présence localisée ? Ista loca ?
Mise en garde de la CNIL
Quelle utilité
Auto-dénonciation ?
Réseaux locaux. Ex : foursquare
Inscription dans un environnement local
LA VOIE DE LA TRANSLITTÉRATIE
• « L’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux »
6) Les metadata
Les métadonnées
Les métadonnées ne servent pas qu’à décrire des documents. Elles constituent des supports bien plus complexes qu’une notice descriptive de catalogue.
Autrefois contrôlées, c’est-à-dire produite par les autorités de manière hiérarchique et descendante,
les métadonnées deviennent de plus en plus ascendantes, c'est-à-dire produites par les usagers.
Toutefois, cette « libération » ne signifie pas l’absence de contrôle, notamment les contrôles a posteriori et les recompositions permises par les rétentions tertiaires.
Les métadonnées Dublin Core
devaient initialement permettre aux moteurs de recherche d’indexer de manière plus efficace les ressources web.
Ce ne fut pas le cas du fait des dérives de mots-clés qui étaient en fait de véritables spams.
Les métadonnées peuvent être considérées alors comme des hypomnemata
en tant qu’éléments de mémorisation extérieure
et dont les finalités « mémorielles » ou « archivistiques »ne sont pas clairement définies.
le contrôle de ses données et de ses métadonnées
constitue un élément clef de la construction de l’identité numérique en tant que contrôle de soi
metadata is message.
Un contrôle qui peut prendre la forme de nouvelles habitudes (Gautier, 2010)
afin de mettre en place les bonnes métadonnées à la bonne place au bon moment (Stock, 2010),
…ce qui nécessite le développement de nouvelles compétences notamment informationnelles
Simplicité vs complexité
Pourtant cette simplicité d’usage dissimule une complexité qui va au delà du problème d’indexation. La facilité qu’il y a à taguer en apparence ne signifie pas que le processus est irréfléchi et totalement spontané.
Démocratisation de l’accès pas du savoir
Certes la possibilité d’accéder à des techniques de professionnel se démocratise…
mais cela ne signifie pas que les règles et les procédures soient également devenues totalement accessibles.
Or, la complexité ne fait que s’accroitre
tant l’usager pense qu’il ne tague une ressource que pour mieux la retrouver plus tard. Pourtant, son action de taguer s’inscrit dans d’autres processus cognitifs et identitaires.
Discours « innovant » mais vieilles pratiques
La simplicité d’usage fait que les métadonnées sont produites abondamment par les usagers
qui en oublient la portée
et restent persuadés que le phénomène est nouveau.
Or, les métadonnées sont vieilles de plusieurs siècles
et liées au processus d’écriture
ce qui est nouveau c’est que sa production n’est plus réservée à une élite,
ce que montre parfaitement Bernard Stiegler (Stiegler, 2009):
« C’est pourquoi il est fondamental que les citoyens aient conscience de ce que sont les metadata. Ils en sont producteurs, consciemment ou pas, mais qu’ils en aient conscience ou pas, ils ne mesurent pas toutes les conséquences possibles de cette production. Les métadonnées existent depuis la Mésopotamie, où l’on a trouvé des tablettes d’argiles qui décrivaient des stock tablettes et qui constituaient en cela des catalogues. Les métadonnées existent depuis 4000 ans. Il n’y a jamais eu de métadonnées qui n’aient pas été produites par des démarches de contrôle top down, c’est-à-dire hiérarchiques, descendantes et centralisées : contrôle impérial en Mésopotamie, puis royal, puis républicain, et finalement managérial, mais dans tous les cas exercé par des pouvoirs de synchronisation. Les métadonnées permettent de mettre en relation des données. »
Faire du neuf avec du vieux
Ainsi les signets sociaux ne font que remettre l’indexation au goût du jour…en obligeant d’ailleurs les usagers à se poser des questions déjà résolues depuis longtemps par les professionnels de la documentation.
Le problème de la délégation
la délégation technologique
qui permet aux usagers d’exercer des prérogatives autrefois détenues par des professionnels ne s’accompagne pas d’une délégation dans la maîtrise des savoirs nécessaires.
Perte de contrôle sur la production des données.
L’usager se trouvant alors dans une position de minorité face à la machine pour reprendre l’expression de Gilbert Simondon,
c’est-à-dire que l’individu ignore le fonctionnement de la machine et son environnement.
De plus, le savoir perdu par l’individu a parfois été transféré dans la machine.
Les services du web 2.0 présentent bien souvent un risque similaire.
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7)Les Folksonomies comme hypomnemata
numériques
Source image : Lindner, M. (2006). Me, tagged, stepping out from the
tag cloud. Retrouvé de http://www.flickr.com/photos/brokenthoughts/291523745/
les signets sociaux constituent des supports de mémoire
c’est-à-dire des hypomnemata.
L’action de mémorisation au sein des signets sociaux semble d’emblée évidente, puisqu’il s’agit de marquer une ressource afin de les retrouver ultérieurement. Plus de 85 % de nos utilisateurs interrogés au sujet de la plateforme diigo souhaitent pouvoir retrouver ainsi leurs traces ultérieurement.
les folksonomies, dissimulent une complexité
qui contraste avec la simplicité d’usage
d’autant qu’elles deviennent des légendes au sens étymologique,
Légende, c’est-à-dire ce qui doit être lu autant par l’humain que par les machines d’ailleurs.
une trace du processus
lorsque cette action s’enrichit de métadonnées.
Ces métadonnées peuvent être de simples mots-clés ou tags mais également des annotations ou des citations de la ressource.
possibilité de conserver des visualisations des pages taguées
ce qui renforce les fonctionnalités autour d’un archivage personnel et la possibilité de stabiliser une version d’une ressource.
Une way back machine de ses propres traces.
Un usage interrogé résume bien cette dimension d’aide-mémoire :
« De nature distraite, j'ai besoin de tout noter pour me souvenir. Diigo est donc un moyen très simple (notamment avec la Toolbar) de conserver des pages tout en naviguant, mais aussi de pouvoir les annoter (cela permet de retrouver le pourquoi j'ai mis cette page de côté à tel moment...), de pouvoir surligner des passages dans une page Web, enfin de pouvoir remettre la lecture d'articles à plus tard sans l'oublier (...) »
Les signets sociaux représentent des formes d’annotation
collecte d’éléments jugés pertinents notamment au cours de la navigation web
et ré-exploitables pour de nouvelles productions et analyses.
Diverses formes de redocumentarisation sont alors possibles:
billets de blogs reprenant tout ou partie de notes,
billets de blog automatisés présentant les dernières ressources taguées,
articles scientifiques ou professionnels,
bibliographies,
newsletters,
système de veille, etc.
Une pratique courante ?
Chez les initiés de diigo
Ces pratiques de réutilisation sont majoritaires chez les personnes ayant répondu à notre enquête
Parmi elles, la réutilisation via un blog est la plus prisée : 16 personnes interrogées déclarent réutiliser leurs annotations et ressources taguées pour des billets de blogs.
les hypomnemata sont également des archives au sens foucaldien
les archives deviennent porteuses de sens et « se groupent en figures distinctes, se composent les unes avec les autres selon des rapports multiples, se maintiennent ou s’estompent selon des régularités spécifiques » (Foucault, 1969, p.170).
Mais bien souvent l’aide-mémoire finit par devenir un document à valeur historique qui nous renseigne surtout sur son auteur.
Métadonnées et identité numérique : décrire un contenu ou se décrire soi-
même ?
La description de soi est plus évidente sur les réseaux type facebook
Alexandre Coutant et Thomas Stengers en mettant en évidence un travail d’amélioration de la représentation du soi Coutant, 2010) :
« Les différentes activités poursuivies par la personne permettent effectivement d’évaluer la part du travail individuel visible sur chaque profil. Certains se reposent davantage sur les porte-identités tandis que d’autres cherchent à "travailler" tous les éléments qu’ils affichent. »
Description de doc ou de soi ?
Le nuage de tags comme carte de visite
Dis moi comment tu tagues et ce que tu tagues…
De nombreux marqueurs identitaires
une description de l’usager lui-même.
Une somme de renseignements nous ait donné par le profil de l’usager :
la liste des derniers sites tagués d’un utilisateur,
le nuage de tags
ainsi que le réseau de contacts sur la page de son profil
sont des éléments de description de l’usager
qui prennent sens avec l’accumulation des métadonnées originellement qualifiant une ressource précise.
L’homme est un tag comme un autre
Ref. O. Ertzscheid
Tags désignant des personnes :
Dans des blogs
Des réseaux sociaux.
Le travail sur soi émane beaucoup du travail sur la
ressource. Diigo présente une partie réseau social de plus en plus croissante, cependant sa fonction première diffère de celle d’un réseau ou d’un réseau professionnel. C’est bien l’accumulation des traces et de l’organisation des tags et des ressources de l’usager qui va permettre la construction de son identité numérique sur Diigo. Cet agglomérat de traces et de données se révèle être une écriture du soi en constituant aussi une certaine manière de se manifester à soi-même et aux autres. (Foucault, 2001, 1244)
Une identité active
Les traces devraient participer de manière positive et active (Clarke, 1994) à l’identité numérique.
Cependant, il n’est pas certain que l’ensemble des usagers ait pleinement pris conscience que les signets sociaux soient des techniques de soi (Gautier, 2010) et d’écriture de soi.
Ces dispositifs requièrent autant un contrôle des données émises qu’un contrôle de soi
ce qui n’est pas si aisé tant l’incitation à accumuler et à annoter peut devenir une habitude comme le l’exprime cet utilisateur :
« J'aime beaucoup Diigo, c'est un outil indispensable que j'utilise toute la journée. »
Métadonnées et contrôle des données : la métadonnée en tant que
légende (legenda)
La métadonnée devient la chose à lire, c’est-à-dire étymologiquement la legenda.
Une chose à lire source de renseignements sur les usagers.
la chose à relire tant il s’agit pour l’usager de revenir sur ce qu’il a laissé comme trace auparavant, soit dans un objectif de remémoration, soit pour corriger, efface ou réorganiser des données.
Mais les relecteurs sont les autres …et des machines
Paradoxalement, cette action de « lecture » et de réécriture est plus utilisée par la machine que l’humain.
Les divers programmes parviennent plus aisément à conférer du sens à des séries de données de manière automatisée.
Elles finissent par présider au choix des types de métadonnées notamment en ce qui concerne l’indexation par les moteurs de recherche.
Métadonnées inconscientes
Cette « inconscience » est la source de l’identité passive
qui repose sur l’ensemble des traces que nous laissons de manière involontaire ou dont nous n’avons pas pris la portée future.
Bien souvent, l’usager perd le contrôle des données numériques qu’il laisse notamment par délégation technique.
La contrepartie de la gratuité et de la simplicité
Un écran de fumée ?
La pérennité des données n’est pas toujours assurée : de nombreux services proposés par des start-ups peuvent s’avérer éphémères.
Le cas du service Ma.gnolia,
L’usager prudent et aguerri sauvegarde ses données
La fin de Google Wave
Une prise en main demandait un investissement en temps non négligeable.
Outre les données investies, il y a parfois aussi un risque de perte bien plus conséquent.
Nous sommes dès lors face une prolétarisation de l’usager qui transfère dans le dispositif des savoirs qui ne sont opérationnels que dans ce cadre.
Il n’est pas assuré de demeurer propriétaire des données qu’il aura contribué à créer.
La dépossession est alors totale en cas de fermeture du système ou de changements dans les conditions générales d’utilisation.
La nécessité d’une plus grande interopérabilité entre les services
afin que les données puissent être réinvesties aisément
et que les savoirs et savoir-faire acquis puissent l’être également.
En ce sens, les initiatives autour des mouvements open source
autour de formats interopérables ne peuvent qu’être positives pour l’usager.
Mais elles ne peuvent se développer qu’avec l’apprentissage de nouvelles « littératies ».
Former à la production de métadonnées.
Il faudrait donc apprendre à bien utiliser les plateformes comme diigo ou delicious ce qui peut sembler paradoxal avec le leitmotiv du web 2.0
mettant l’usager au centre afin que tout soit pensé pour lui faciliter la tâche.
Mais l’étude des pratiques et la portée des actions de taguer démontrent une toute autre réalité.
Tag literacy
Quelles littératies ?
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Tag literacy
Créateur de l’expression : le consultant en systèmes d’apprentissage Ulises Mejias.
La tag literacy désigne la capacité à catégoriser efficacement des ressources sur Internet.
C’est donc une littératie qui peut parfaitement s’intégrer au sein de l’information literacy. (On y retrouve aussi l’idée d’une « culture documentaire » (Cf. Affordance et Doc-SI-1/2010)
Des habiletés clairement documentaires mais dans une optique non professionnelle.
Il ne peut y avoir de règles du fait du libre choix du tag.
Néanmoins quelques conseils peuvent être édictés afin de permettre notamment la collaboration entre internautes.
Le tag comme lien social ?
Dans le cas d’une veille sur un mot-clé
Dans le cas d’une veille collaborative avec le choix d’un tag commun.
Comme manifestation collective : hashtags
Social literacy
Derrière l’apparente simplicité des outils…
Une grande complexité
Des héritages, des formes, des normes (architextes)
Des potentialités et des obstacles.
Source : social literacies
Tp.5
Searchstatic permet de récupérer des données issues de requêtes sur twitter. L’export est possible en format csv lisible notamment par le logiciel excel.
Thearchivist permet d’effectuer des requêtes et de stocker des données. http://www.flotzam.com/archivist/#
Il vous faut pour cela travailler à partir des hashtags, ces tags propres à twitter qui sont distingués par un # devant le mot clé. Il vous ait donné la possibilité de « redocumentariser » à partir d’un tag pour créer de nouveaux documents plus cohérents.
Cela peut être utile pour étudier les tweets durant un évènement ou durant un colloque ou une séance en classe ou une séance de travail ou un tweet commun aura été convenu initialement.
Vous pouvez ainsi archiver de nombreux tweets à partir d’un tag grâce notamment à twitterkeeper :
http://www.twapperkeeper.com/index.php
Sessionstweet vous permet de réaliser également des sauvegardes de twitt. Il fonctionne en lien avec le service backupify qui vous permet de sauvegarder de nombreux comptes de réseaux sociaux.
Utilisez le service tweetdoc pour générer un document pdf généré à partir d’un hashtag.
8)Mnémotechniques collectives et écriture de « nous »
Ces processus de constitution d’hypomnemata relèvent de la grammatisation
c’est-à-dire de processus de formation de techniques collectives en tant que « nootechniques ».Les signets sociaux sont des technologies intellectuelles qui reposent sur un appareil d’écriture et de lecture
qui puisent dans des techniques déjà avérées (comme la liste ou bien encore l’alphabet).
Redocumentarisation
Redocumentarisation sous toutes ces formes :
Commentaires
Détournement et redocumentarisation de personne : ex. Listes sur twitter.
Effet collectif…pour Frédéric Lefebvre
hashtags
Les tags sur twitter
Volonté de visibilité accrue
Signaler un évènement importantEx : élections en Iran, Hadopi, etc.
Nouveau documents à partir de hashtags
Définition d’Olivier Ertzscheid : Un hashtag est un mot-clé. Plus précisément, c’est une fonctionnalité
d’indexation liée au service de micro-blogging Twitter. Il s’agit, au sein d’un message (un tweet), d’un mot ou d’une concaténation de mots, précédée du symbole dièse (#), et permettant de l’indexer, soit pour pouvoir suivre l’ensemble des messages ainsi balisés soit pour leur ajouter un niveau de sens différent. #exemple
Tout comme les mots-clés ou « tags » des folksonomies, les hashtags participent pleinement au processus de redocumentarisation aujourd’hui à l’œuvre sur le web. Eux-mêmes d’ailleurs, se prêtent à de nouvelles scénographies documentaires. Ainsi le site WhatTheHashtag permet de retrouver la signification d’un Hashtag ainsi que d’autres informations contextuelles à son sujet (contributeurs l’utilisant le plus, fréquence d’utilisation sur les sept derniers jours, mais aussi autres hashtags et sites web associés).
Faut-il réglementer les hashtags ?
Cohésion d’ensemble : dictionnaire de hashtags :
Tagal.us
Source : Faut-il réglementer les hasthags?
Redocumentarisation et mémorisation
Twapperkeeper qui garde en mémoire les contenus sur un même tag, notamment de colloques,etc.
Sessionstweet ou tweetdoc qui génère des pdf à partir d’un hashtags ou bien encore tweetbook.in qui génère un « hypomnemata » à partir de ses tweets.
Broad folksonomies et veille collaborative
Un peu de discipline? (auto-discipline)
Rigueur et sortie de nos seules pratiques individuelles.
Réponse collaborative face à l’augmentation des données.
Besoin de convergence
Des veilleurs
Plus grande cohérence
Pour éviter les doublons, la perte de temps et d’énergie.
AAALiens
Le bouillon du bibliobsédé
Intelligence collective?
Le tiers de confiance
Identification de « folksonomistes » que l’usager perçoit comme référence.
Stratégie de veille et de confiance.
La figure du Metaxu.
Ecrire et prescrire
Via de nouvelles relations
Médiations et enseignements
Dimension parmacologique et de conseils
Ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire
Mieux que rien dire :
« Présence par excès toujours préférable à présence par défaut » (O.E)
Devenir prescripteurs ?
Attention aussi aux confusions
Autorité vs popularité
Autoritativité ?
Affluence vs influence
Pertinence vs influence
Visibilité vs légitimité
Tout écrire…tout conserver
Fantasme ou réalité
Des possibilités de stockage immense
Un scientifique collecte toutes ses données personnelles et d’autres (self-tracking)
Mémorisation parallèle… Film : the final cut
VEILLER PLUTÔT QUE DE SURVEILLER
• Dans le meilleur des Ka• Prendre soin de (Stiegler) :• « Prendre soin, ici, signifie aussi
faire attention, et d’abord porter et prendre attention à soi-même, et par la même occasion, aux siens, et aux amis des siens, et donc de proche en proche, à tous : aux autres quels qu’ils soient, et au monde que l’on partage avec eux en sorte que la formation d’une telle attention constitue une conscience d’universalité fondée sur (et profanée par) une conscience de singularité. »
L’ÉCRITURE DE SON DOUBLE COMME HÉRITAGE
• la réputation du double numérique consiste en une évaluation c'est-à-dire également à une mise en valeur et un regard critique. Car si notre Ka documentarisé se prolonge au-delà de notre existence, il est un peu l’image que nous souhaitons laisser tels ces portraits d’illustres aïeuls
La prise en compte des jeunes
générations
La formation plutôt que la déformation
Des enjeux à prendre en compte très tôt
SOURCE DES ILLUSTRATIONS
•Boy, B. (2005). Google me, baby. Retrouvé Novembre 15, 2008, de http://www.flickr.com/photos/bitboy/56508158/.• •Luschei, E. (2008). new beginnings. Retrouvé Novembre 9, 2008, de
http://www.flickr.com/photos/luschei/2875009216/.• •More, J. (2008). Practicing Janus. Retrouvé Novembre 9, 2008, de
http://www.flickr.com/photos/guppiecat/2609013669/.• •Nezvanova, N. (2007). janus. Retrouvé Novembre 9, 2008, de
http://www.flickr.com/photos/netochka/528332762/.• •Young, P. (2007). Google Baby Shirt - San Fran. Retrouvé Novembre 15, 2008, de
http://www.flickr.com/photos/paullyoung/2054876247/.
Illustrations
Yoda teacher. PrésentationZen Dark Vador Jeune. Dark Vador fumée Dark penseur Dark poing vengeur Dark sympa Foucault penseur Foucault sur mur Square foucault