construction de bÂtiments neufs hors igh · réf. : e5 g 06 12 isbn : 978-2-7354-0450-6 ......
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PRATIQUES MÉTIER
Cet ouvrage traite des méthodes constructives tous corps d’état pour les bâtiments de type
logements d’une certaine envergure. Toutes les constructions supérieures à quatre niveaux
sont concernées, hors immeubles de grande hauteur (IGH).
Points forts de l’ouvrage :
le planning des tâches, présenté au chapitre 2, indique les étapes indispensables à
resp ecter lors de la préparation du chantier ; il met en avant les étapes clés de l’exécution
du projet.
les encadrés « À retenir » rappellent les incontournables de la prévention de tout projet
de construction.
les fiches pratiques en annexe sont destinées aux intervenants afin de leur faciliter la
préparation du chantier.
Réf. : E5 G 06 12ISBN : 978-2-7354-0450-6Prix : 10 €Édition et dépôt légal : 1re édition, novembre 2012
25 avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt Cedex
Tél. : 01 46 09 27 00 - www.preventionbtp.fr Ce
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CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGHVOL. 2 LOGEMENTS
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© OPPBTP, 2012
Conception et réalisation : Soft OfficeIllustration de couverture : Soft Office
Illustrations : LogomotifPhotos : tous droits réservés
Achevé d’imprimer sur les presses de Graphicentre en novembre 2012.
L’OPPBTP est l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Sa mission est de conseiller, former et informer les entreprises de ce secteur à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, et à l’amé-lioration des conditions de travail. Grâce à son réseau de 320 collaborateurs répartis dans 18 agences en France, l’OPPBTP accompagne les chefs d’entreprise dans l’analyse des risques de leur métier, dans la réalisation du document unique, dans la mise en œuvre de leur plan de formation.
L’OPPBTP propose aux entreprises des services et des formations personnalisés répondant à leurs besoins. Il met à disposition sur son site www.preventionbtp.fr diverses publications, outils pratiques, fiches conseils pour aider les entreprises dans leur gestion de la prévention.
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Remerciements
Nous remercions tout particulièrement Jean-Paul PUTIN, conseiller en prévention, qui a largement contribué
à l’écriture de cet ouvrage en mettant son expérience au service de la profession.
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La réglementation (loi du 31 décembre 1992) vise à faire
intégrer la prévention des risques professionnels aux
stades de la conception de l’ouvrage, de l’organisation de
chantier et de l’exécution des travaux dans le respect des
principes généraux de prévention.
Les choix techniques et organisationnels sont donc à la
base de la démarche de prévention de tous les acteurs
participant à l’acte de construire.
Cet ouvrage met en exergue les particularités de construc-
tion des logements neufs, hors IGH (immeuble de grande
hauteur R+18 ou d’une hauteur supérieure à 50 m) et
propose des solutions concrètes afin d’améliorer la
prévention et les conditions de travail sur ce type de chan-
tier. Les constructions d’immeubles de bureaux, bien que
présentant des similitudes dans l’organisation de l’acte
constructif, sont soumises à des spécificités qui sont
détaillées dans le volume 1 « Construction de bâtiments
neufs hors IGH – Bureaux ».
Cette étude exclut les chantiers de construction de
maisons individuelles ou de logements collectifs bas, dont
les modes constructifs (murs maçonnés en briques ou en
parpaings, planchers hourdis), relèvent d’une mise en
œuvre radicalement différente.
Par rapport aux constructions classiques, ces bâtiments
se distinguent par :
n le démarrage des travaux des corps d’état secon-
daires avant la fin du gros œuvre (ex. : hors d’eau sur
le plancher du 6e niveau). À la différence des immeubles
de grande hauteur (IGH), les travaux de façade (rava-
lement, pierre agrafée, serrurerie) ne doivent démarrer
qu’à la fin du gros œuvre en périphérie ;
n l’approvisionnement des corps d’état secondaires
(CES) ne peut être réalisé par les grues du gros œuvre
(difficulté technique et planning de charge) pour les
bâtiments supérieurs à R+5, à l’exception des corps
d’état intervenant en toiture (étanchéité, charpente,
couverture, isolation) ;
n un risque de chute très important pour les travaux en
façade et en toiture, impliquant de nombreux corps de
métier (ravalement, pierre agrafée, serrurerie, étan-
chéité, charpente, couverture, isolation, VMC) ;
n une réflexion en amont concernant les conditions
d’accès et de travail des salariés ainsi que
l’approvisionnement ;
n la mise hors d’eau de l’ouvrage. Si certains corps
d’état secondaires peuvent intervenir avant la fin de la
mise hors d’eau définitive (pour la mise en place de
matériel ne craignant pas l’humidité, de type réseaux
en infrastructure, etc.), il faut néanmoins mettre en
place un hors d’eau provisoire (horizontal et vertical)
afin de limiter les venues d’eau en plateau pour les
CES architecturaux.
introduction
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Toutes ces particularités doivent donc être envisagées dès la
rédaction du PGC de conception, en tenant compte des autres
pièces du marché et de l’annexe A de la norme NFP 03-001
(travaux neufs, dépenses et recettes d’intérêt commun). Le temps
passé à la réflexion pour mettre en œuvre des moyens appropriés
sera largement compensé par de meilleures conditions de travail et
un gain de productivité.
Par exemple:
n la mise en place d’un ascenseur de chantier et d’une logistique
d’approvisionnement et de manutention permet de mieux
gérer les zones de stockage, les reprises de matériaux sur le
site et de limiter l’encombrement et la surcharge des planchers.
Dans les opérations de hauteur restreinte, il est plus réaliste
d’utiliser l’ascenseur définitif en phase de chantier;
n une politique de flux tendu (éventuellement avec un stockage
«tampon» extérieur au chantier) est souvent nécessaire sur les
chantiers dont l’emprise totale est exiguë;
n pour certaines opérations importantes, la logistique peut être
un lot spécifique attribué à une entreprise spécialisée; celle-ci
réalise alors, pour l’ensemble des corps d’état, un approvision-
nement des matériaux et matériels sur le niveau de pose, en
concertation avec la maîtrise d’œuvre.
Afin d’établir un planning réaliste, reflétant contractuellement la
faisabilité du chantier dans des délais de plus en plus contrai-
gnants imposés par les maîtres d’ouvrage, il faut donc:
n prendre des mesures organisationnelles dans le PGC afin
d’optimiser les conditions de travail;
n prévoir l’ordonnancement des travaux techniques et généra-
teurs de risques lors de la coactivité;
n tenir compte des choix techniques et architecturaux faits en
amont, lors de la phase conception.
Les conseils de l’OPPBTP ainsi que les notes sont signalés par un
encadré spécifique.
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Sommaire
introduction 3
1. organiSation générale de chantier 7
2. ordonnancement deS tâcheS 8
Organisation spécifique avec ascenseur extérieur 8
Organisation avec utilisation de l’ascenseur définitif en phase travaux 9
3. travauX de groS œuvre 10
Caractéristiques communes 10
Cas particulier des balcons 11
4. travauX de façadeS 14
Montage des menuiseries par l’intérieur 14
Intervention par l’extérieur avec appareil élévateur 15
Intervention par l’extérieur avec échafaudage de pied 16
5. travauX de charPente et couverture 18
Mise en place d’un échafaudage de pied 18
Mise en place d’un platelage rigide sur échafaudage de pied 18
Mise en place d’un platelage rigide suspendu 19
6. horS d’eau ProviSoire 20
7. travauX deS corPS d’état SecondaireS 21
Travaux en étage courant d’un bâtiment en structure voiles percés 21
Travaux en double hauteur au rez-de-chaussée 22
8. électricité 23
Électricité de chantier 23
Éclairage de sécurité et signalisation 23
Passage de l’électricité de chantier à l’électricité définitive 24
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9. StockageS et manutentionS 25
Approvisionnement et manutentions verticales 25
Emplacement des ascenseurs de chantier 26
Dispositions spécifiques aux ascenseurs de chantier 27
Formation des liftiers 28
Manutentions horizontales 28
Ascenseurs ou monte-charge définitifs en utilisation provisoire 28
Stockage 29
Évacuation des déchets de chantier 30
10. gaineS et trémieS «toute hauteur» de grandeS dimenSionS 32
Gaine lisse 32
Trémies en plancher «toute hauteur» 33
11. BaieS d’aScenSeurS 34
12. PointS d’eau, évacuationS et W.-c. en étage 35
Points d’eau, évacuations 35
W.-C. en étage 35
13. riSque incendie 36
14. organiSation deS SecourS 37
15. information du PerSonnel 38
anneXeS 39
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1Les étapes du terrassement, du gros œuvre et du hors d’eau
constituent le chemin critique lors de la construction d’un bâtiment
car un retard sur l’achèvement de ces travaux est difficilement
rattrapable.
Sans préjuger du mode opératoire induit par l’étude des sols et
l’environnement, il faut être attentif à la durée totale de la tâche
«terrassement, fondations et voiles périmétriques en infrastruc-
ture» par rapport au planning. En effet, certaines solutions peuvent
sembler plus opportunes et meilleur marché que d’autres mais
peuvent compromettre le calendrier de réalisation de l’ensemble
de l’ouvrage.
La fermeture du bâtiment par les menuiseries extérieures et l’étan-
chéité en toiture constitue, quant à elle, le point clé du chantier et
l’étape la plus critique (Fig. 1).
Les travaux au plafond doivent être réalisés avant le démarrage
des cloisonnements afin de bénéficier d’une surface propice à
l’évolution des échafaudages et des plates-formes individuelles
roulantes (PIR). Tous les travaux en étage doivent être zonés afin
de limiter la coactivité.
Dans les bâtiments de logements, le volume des travaux des CES
sera généralement important, et pour les bâtiments les plus hauts,
les travaux de façades feront partie du chemin critique.
Les CES doivent disposer d’un moyen d’approvisionnement des
matériaux en élévation (ascenseur de chantier ou recette extérieure
pour livraison à la grue). Au départ de la grue, un équipement parti-
culier est mis en service jusqu’à la fin des travaux.
Dans les bâtiments dont le nombre d’étages est important ou dont
la surface unitaire par niveau est étendue, il est nécessaire de
disposer, en parallèle, d’un ascenseur de chantier (matériaux et
personnels) et de recettes extérieures (Fig. 2).
organiSation générale de chantier
Fig. 1. Bâtiment de logement.
Fig. 2. Bâtiment de logement.
À retenir• Le point clé du chantier est le hors d’eau provisoire ou définitif du bâtiment, qui conditionne la planification des corps d’état secondaires.
• Les CES doivent disposer d’un moyen d’approvisionne-ment spécifique au départ de la grue du gros œuvre. Les approvisionnements en toiture doivent être anticipés.
• À partir d’un certain nombre de niveaux, un ascenseur doit être mis à disposition des salariés pour accéder à leur poste de travail.
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2 ordonnancement deS tâcheS
Fig. 4. Ordonnancement de principe des tâches spécifiques aux immeubles de logements avec ascenseur extérieur.
Organisation spécifique avec ascenseur extérieur
Fig. 3. Schéma d’organisation d’immeuble de logements supérieurs à 8 étages hors IGH.
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Organisation avec utilisation de l’ascenseur définitif en phase travaux
Fig. 6. Ordonnancement de principe des tâches spécifiques aux immeubles de logements avec utilisation de la grue après le gros œuvre.
Fig. 5. Schéma d’organisation d’immeuble de logements voiles percés.
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Caractéristiques communesTous les immeubles en superstructure peuvent présenter l’une ou
l’autre de ces caractéristiques.
Des dispositifs doivent être mis en place dès la phase de concep-
tion des ouvrages.
Une dalle transfert ou un plancher de reprise
Les dalles «transferts», souvent importantes, se situent en général
au PH -1 (plancher haut du 1er sous-sol, voire une autre au PH rez-
de-chaussée). Dès la conception, on privilégie une altimétrie
unique en sous-face des poutres, de manière à pouvoir réaliser un
étaiement général homogène à niveau constant, plutôt que des
éléments disparates en plots isolés. L’optimisation excessive au
niveau des calculs (section des poutres, aciers) est préjudiciable à
la sécurité et à la productivité (coffrage et décoffrage longs et
compliqués). Les armatures des poutres pouvant atteindre un
poids conséquent, il faut être attentif, lors de la conception, aux
dispositifs d’accrochage, pour un levage en sécurité. Le poids et
les points de préhension doivent figurer sur les plans émis par le
bureau d’étude.
Une double hauteur du rez-de-chaussée
En général, les hauteurs du rez-de-chaussée (ex.: hall d’entrée,
commerces) sont plus importantes qu’en étage courant avec
parfois une mezzanine ou un demi-niveau. Certains ouvrages
nécessitent un étaiement de type génie civil.
Des travaux en façade ou à proximité générant
des risques importants de chute de grande hauteur
La construction de bâtiments de logements est réalisée tradition-
nellement avec un ceinturage de passerelles de travail en encor-
bellement et de banches de bâtiments à compas. Dans les
rez-de-chaussée de hauteur atypique, les passerelles pourront être
équipées de rallonges de pieds ou être mises en place sur un
support de tours d’étaiement (Fig. 7).
Dans tous les cas, la continuité des passerelles est impérative, car
elle permet d’éviter le risque de chute à l’extérieur du bâtiment.
3 travauX de groS œuvre
Fig. 7. Platelage sur tour d’étaiement.
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Pose de prédalles minces préfabriquées
Les prédalles préfabriquées, avec ou sans précontrainte, présen-
tent l’avantage de réduire la complexité et la durée des travaux de
coffrage. Leur utilisation permet d’économiser des heures de
travail et des manutentions exécutées dans des positions
contraignantes.
La pose des prédalles nécessite un étaiement autostable, réalisé
avec des tours d’étaiement. Les files d’étais simples ne peuvent
être utilisées qu’en complément, car elles ne permettent pas de
reprendre les efforts horizontaux.
Le ferraillage de la prédalle et celui de l’appui doivent être compa-
tibles. Pour des raisons d’exploitation ultérieure, l’utilisation de
prédalles minces précontraintes est souvent proscrite par les
maîtres d’ouvrages (Fig. 8).
Cas particulier des balconsLes ouvrages de balcons, spécifiques aux opérations de logement
collectif, présentent des dangers particuliers, sur lesquels la plus
grande vigilance est de mise. Il convient d’évoquer:
n le risque de chute de hauteur, inhérent à toute structure en
façade;
n le danger de rupture, entraînant des risques de chute par effon-
drement et des risques d’écrasement;
n le danger lié à la configuration, entraînant une aggravation du
risque de chute par faible accessibilité ou positionnement
complexe de la structure.
Semelle de répartition
Les forces verticales exercées par un balcon à travers l’étaiement
vont se répartir sur le sol au niveau des platines de l’étaiement.
Ainsi, le sol doit offrir une résistance uniforme et compatible avec la
charge, de façon à éviter l’enfoncement d’une tour et donc le
basculement et/ou l’affaissement du balcon.
La mise en place d’une tour d’étaiement ou d’une tour étai néces-
site une surface horizontale nivelée (Fig. 9).
Une surface inclinée, talutée, peut difficilement présenter un
compactage uniforme et une résistance homogène.
� Fig. 8. Prédalles minces.
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Afin d’améliorer la résistance au poinçonnement du sol, l’étaiement
prendra appui soit sur une dalle béton ou sur une semelle gros
béton, soit sur une semelle de répartition de charge constituée au
minimum d’un bastaing intéressant les pieds deux par deux et
reposant sur un lit de sable.
Étaiement
Le balcon exerce deux types de forces:
n une force verticale due au poids du balcon;
n des forces horizontales qui vont varier en fonction:
– du réglage du balcon,
– de la verticalité de l’étaiement,
– des efforts repris par la grue lors de la pose,
– du coefficient dynamique.
L’étaiement et son amarrage au bâtiment vont reprendre les forces
décrites ci-dessus, majorées lors du coulage: chocs, vibrations,
charges non réparties uniformément…
Il est important de tenir compte du poids des balcons supérieurs
dans le calcul de l’étaiement de reprise après coulage de la dalle
pour les balcons superposés. En effet, le centre de gravité du
balcon doit se confondre avec le centre de l’étaiement.
Le seul contreventement horizontal ne suffit pas. Un contrevente-
ment vertical est donc indispensable.
Si le contreventement vertical (tour d’étaiement ou tour étai)
permet de reprendre en partie les efforts horizontaux exercés lors
du réglage du balcon, c’est l’amarrage au bâtiment qui assure la
stabilité définitive donc la sécurité. Le nombre et la nature des
amarrages dépendent de la hauteur de l’étaiement et de sa dimen-
sion par rapport à celle du balcon.
L’amarrage intéressant simultanément deux pieds de la tour
permet de répartir les efforts horizontaux.
Lisse d’appui
La pose d’un balcon, qu’il s’agisse d’une pièce préfabriquée ou
d’un ouvrage coulé en place, requiert une lisse d’appui. De plus,
les derniers réglages de la position du balcon à l’aide d’une barre à
mine entraînent des efforts horizontaux et verticaux sur la lisse
d’appui.
Fig. 9. Étaiement de balcon, pose de balcon préfabriqué.
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Pour tenir cette lisse, il existe trois possibilités:
n les serre-joints. Il est difficile de définir précisément les efforts
que peut reprendre ce dispositif : son état, son positionnement
et sa réponse aux vibrations et aux chocs ont une influence
importante sur son efficacité. Ce moyen de fixation n’est pas
fiable, il est donc à proscrire ;
n les tiges tourbillon. Utilisées pour l’entretoisement des banches,
elles ne sont pas conçues pour recevoir des efforts de flexion
et de cisaillement (forces verticales dues au balcon);
n les tiges filetées traversant. Seul moyen fiable de fixation, deux
tiges sont requises pour sécuriser la lisse d’appui. Afin de faci-
liter la fixation de la lisse, prévoir l’utilisation des «trous de
banches» qui pourront être indiqués sur les plans. Les tiges
devront être prévues en nombre et en taille suffisants.
Nota : en règle générale, les balcons reprennent des contraintes de porte-à-faux ; de ce fait, ils sont conçus avec un ferraillage important en partie haute de dalle. Ce point apparaît souvent clairement sur les plans d’exécu-tion, auxquels il faudra prêter une attention particulière.
À retenirDalles transferts : privilégier une altimétrie unique des sous-faces de poutres afin d’avoir un seul niveau de coffrage.
Risques de chutes extérieures : mettre en place un encor-bellement périphérique (PTE pour voiles percés, protec-tions verticales pour balcons, terrasses et autres ouvrages similaires).
appuis des éléments préfabriqués : vérifier les appuis minimaux et les efforts horizontaux sur les supports (si les appuis sont suffisants pour supporter les efforts, mettre en place des filières en rives et/ou des tirant-poussant).
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4Les travaux de façade (ravalement, pierre agrafée, serrurerie)
débutent par l’extérieur, une fois le gros œuvre terminé.
Cependant, lorsque le planning l’exige, les travaux peuvent
débuter dès que le gros œuvre n’intervient plus qu’en terrasse, dès
lors que ce lot a mis en place un platelage horizontal périmétrique
étanche aux chutes d’objet, dédié aux travaux de couverture, et
permettant la pose en sécurité.
Les travaux de façade vont intervenir sur toute la surface du bâti-
ment. Ils justifient donc la pose d’un échafaudage périmétrique
complet.
Cet équipement doit être conçu dès l’origine, afin qu’il profite à
l’ensemble des corps de métier intervenant en façade (Fig. 10).
Le PGC doit donc indiquer les dispositions retenues (ex.: échafau-
dage de pied bâché, nacelle sur bi-mâts avec protection exté-
rieure), compte tenu de la courbe de chute. Il indique également le
nom de l’entreprise qui a la charge de ce moyen commun.
travauX de façade
CoNSeiL oPPBtP
Nous déconseillons les nacelles suspendues à niveau
variable quand les matériaux à mettre en place pèsent
un poids unitaire important ou impliquent un stockage en
grande quantité d’éléments de masse unitaire faible. Il appa-
raît que, même si un système de levage indépendant est
mis en place pour l’approvisionnement des éléments de
façade (volumes verriers, pierres, briquettes…), des efforts
trop importants sont repris par le plateau de nacelle lors
de la pose.
Les échafaudages de pied qui sont mentionnés dans ce
chapitre répondent au concept «montage MDS»; seuls les
équipements de ce type permettent un montage en toute
sécurité, et évitent un risque supplémentaire lors de la mise
en œuvre de cet équipement de travail.
Fig. 10. Échafaudage de pied, ravalement monocouche, pose isolat extérieur, pierre agrafée.
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Montage des menuiseries par l’intérieurLe premier problème à résoudre pour un montage par l’intérieur
est l’approvisionnement des menuiseries au niveau de pose.
L’encombrement d’un élément ajouté au poids des palettes néces-
site d’avoir en façade des recettes ou des ascenseurs de chantier
de grande capacité.
Le poids important des colis impose un stockage, sur le niveau, au
plus près des baies; cette surcharge, ainsi que l’encombrement
engendré sur le niveau, gênant l’intervention des autres corps
d’états, doivent être pris en compte.
Il est impératif d’effectuer la pose à l’abri des garde-corps qui
auront été conçus afin de permettre la pose intérieure sans
démontage de la protection de baie (Fig. 11).
Pour la manutention des châssis, une méthodologie de pose
adaptée au volume, au poids et à la configuration de l’ensemble à
poser doit également être prévue.
Les risques de chute à l’extérieur du bâtiment et de chute d’objets
sont les mêmes que ceux évoqués au paragraphe suivant.
Intervention par l’extérieur avec appareil élévateurLa solution qui offre le plus de confort d’approvisionnement réside
dans l’utilisation des plates-formes élévatrices sur bi-mâts (série
lourde).
Fig. 11. Protections de baies extérieures.
Fig. 12. Pose à partir de plates-formes élévatrices.
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Ce mode opératoire permet d’amener les divers éléments au
niveau de pose, pour une mise en œuvre manuelle. Afin d’équili-
brer au mieux les charges, les emplacements de stockage sont
matérialisés sur la plate-forme.
Une protection grillagée de 2 mètres de hauteur sur l’extérieur et
aux abouts évite toute chute d’objets.
Il faut cependant considérer que l’existence de balcons réduit
sensiblement l’efficacité d’un tel dispositif, en apportant de
nombreuses singularités.
En règle générale, on se contentera d’un recours ponctuel aux
nacelles élévatrices dans le cadre de la pose des garde-corps
(Fig. 12).
Intervention par l’extérieur avec échafaudage de piedSi la solution de l’échafaudage de pied commun est retenue, le
choix se porte sur un échafaudage multidirectionnel qui offre un
positionnement plus souple des planchers de travail pour les
corniches, les décrochements de façades, etc. (Fig. 13 et 14).
Il est choisi après examen d’adéquation des différents interve-
nants, en tenant compte, entre autres, des charges d’exploitation
et des moyens d’approvisionnement (fiche D en annexe).
La conception, le montage, la réception, la modification et l’utilisa-
tion de l’échafaudage doivent être assurés par du personnel
compétent.
Il est nécessaire de prévoir également la méthode d’acheminement
des matériaux. Certains échafaudages ont leurs propres systèmes
de poulies de levage, ou de monte-matériaux, bien que l’apport
par nacelle reste un moyen rapide et sûr d’exécuter ces livraisons.
Ceci suppose que les objets manutentionnés soient suffisamment
légers et de faible volume, afin d’éviter tout démontage de garde-
corps lors des transferts.
Outre l’avantage de permettre un travail en sécurité à tous les
intervenants, l’échafaudage périmétrique avec filets verticaux
adaptés aux produits employés sert de retenue à toute chute de
� Fig. 13. Échafaudage de pied commun.
� Fig. 14. Échafaudage de pied commun.
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matériaux. Dans ce cas, il n’est donc pas nécessaire de prévoir un
dispositif de neutralisation complémentaire sur l’espace adjacent.
Il convient également de prendre en compte les spécificités du
revêtement. Les techniques d’isolation par l’extérieur exigent la
mise en place d’un revêtement épais, qui contraint l’échafaudage à
se positionner avec un retrait important par rapport à la façade,
engendrant un risque de chute entre l’échafaudage et la paroi.
Plusieurs techniques permettent de remédier à cet inconvénient
(planchons sur consoles amovibles, garde-corps face intérieure).
Cet aspect doit impérativement être intégré à la conception de
l’ouvrage provisoire.
À retenir• Les travaux effectués de l’extérieur commencent après les travaux de gros œuvre en façade.
• Le choix de la méthode et du matériel utilisé prend d’abord en compte :– la configuration des façades ;– la nature des travaux à exécuter ;– le risque de chute de hauteur des poseurs ;– le risque de chute d’objets (superposition de tâches ou domaine public).
• En ce qui concerne les travaux de façade, les écha-faudages de pied sont privilégiés car ils permettent de réduire simultanément l’ensemble des risques engendrés par les différents intervenants.
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Les opérations de logements comportent des phases de travaux
importants en toiture, notamment au regard des lots étanchéité,
charpente, couverture et isolation.
Si le montage de la charpente reste classique, l’exiguïté de son
emplacement risque de poser des problèmes lors de l’approvision-
nement des profilés de structure.
Les travaux de couverture ne posent pas de problèmes techniques
particuliers, mais interviennent généralement sur des plans
inclinés, aggravant la dangerosité du poste de travail en hauteur.
Les travaux d’étanchéité et d’isolation sont menés généralement
dans des conditions d’exiguïté et de confinement extrêmes et
doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Ainsi:
n privilégier l’approvisionnement des matériaux à la grue à tour
avant démontage de celle-ci par le lot gros œuvre;
n assurer la stabilité dans les phases provisoires comme dans
toute charpente;
n concevoir la protection collective pour les charpentiers en anti-
cipant la problématique des couvreurs;
n assurer l’accès et la ventilation pour les lots isolation et
étanchéité.
Mise en place d’un échafaudage de piedL’infrastructure provisoire prévue pour les travaux de façade peut
également servir de protection contre la chute pour les travaux en
toiture.
Cependant, elle doit intégrer dans sa conception la courbe de
chute provenant des postes de travail de couverture.
Il faut également que sa pose suive au plus près l’achèvement des
travaux de gros œuvre afin de ne pas créer de rupture de charge
entre l’intervention des différents corps d’état (Fig. 15).
Mise en place d’un platelage rigide sur échafaudage de piedDans le cas de travaux importants, il est possible d’utiliser un
platelage général rigide positionné sur l’échafaudage de pied, ou
sous des tours d’étaiement au droit des balcons.
Ce mode opératoire permet aux différents corps d’état d’intervenir
en sous-face, à partir de l’échafaudage de pied, et de recueillir
éventuellement les matériaux qui tombent de la toiture.
5 travauX de charPente et couverture
Fig. 15. Échafaudage de pied pour couverture et charpente.
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Contraintes:
n le temps nécessaire au montage et au démontage doit être
intégré au planning du chantier;
n généralement, le filet reste indispensable pour les travaux de
couverture.
Mise en place d’un platelage rigide suspenduLa mise en place d’un platelage rigide suspendu dégageant totale-
ment la surface au sol permet de démarrer les travaux de façade
au plus vite. En plus de la fonction de protection lourde, ce dispo-
sitif fait toujours office de plancher de travail et de protection
contre les chutes d’objets.
Le platelage suspendu, réalisé au sol et monté en place, nécessite
une étude particulière dès la conception du bâtiment afin de
reprendre les efforts amenés par les charges (poids propre,
charges d’exploitation) ; cette structure doit faire l’objet d’une
étude, d’un montage/démontage par une entreprise spécialisée,
d’une vérification, et doit respecter a minima les dispositions de la
norme NF EN 13-374.
Afin de respecter cette contrainte, les passerelles du gros œuvre
peuvent simplement être maintenues au dernier niveau, sous
réserve qu’elles n’engagent pas le gabarit de pose de la charpente
et/ou celui de la couverture (Fig. 16).
Fig. 16. Maintien des PTE du gros œuvre pour couverture.
À retenir• Privilégier l’approvisionnement avec la grue du gros œuvre afin d’éviter toute interférence avec une grue mobile.
• Étudier l’impact sur le planning de la mise en place d’un platelage entre les délais de montage/démontage et les avantages en prévention et en productivité.
• Pour toute intervention à partir du plan de pose, mettre en place un recueil en sous-face à l’intérieur du bâtiment.
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20 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH
Afin de démarrer les travaux des corps d’état secondaires inté-
rieurs avant la fin du gros œuvre et du hors d’eau définitif, il est
nécessaire de réaliser un hors d’eau provisoire. Le niveau du hors
d’eau provisoire est fonction de la nature et de la hauteur totale de
l’ouvrage.
Cette étape revêt une importance cruciale pour la plupart des
maîtres d’ouvrages, car les clauses contractuelles qui les lie avec
les acquéreurs prévoient généralement un appel de fond à ce
stade.
Pour les façades, la pose des menuiseries extérieures définitives,
hors joints de finition depuis l’intérieur, suffit généralement à remé-
dier aux entrées d’eau. En revanche, pour les trémies et réserva-
tions en plancher, il faut recouvrir les protections mises en place
contre les chutes de personnes et d’objets par une étanchéité
provisoire de type «paxalu». De plus, il peut parfois être nécessaire
de réaliser des solins pour détourner ou endiguer les eaux (ex. :
escaliers, baies d’ascenseurs).
L’évacuation des eaux doit être assurée par un ensemble de cana-
lisations provisoires reliées à l’égout. Ces dispositions supposent
que le branchement à l’égout de l’ouvrage soit réalisé le plus tôt
possible.
Sous ce hors d’eau provisoire, l’installation électrique d’éclairage
peut passer en 220 volts.
6 horS d’eau ProviSoire
À retenir• De la qualité du hors d’eau provisoire dépend la bonne réalisation des corps d’état architecturaux et techniques particuliers (montage de l’ascenseur et des locaux électriques).
• Le branchement à l’égout pour l’évacuation des eaux doit être assuré.
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7 travauX deS corPSd’état SecondaireS
On distingue deux types de situations:
n les travaux d’étages courants reproductibles d’étage en étage;
n les travaux spécifiques du niveau rez-de-chaussée (grande
hauteur, mezzanine, locaux particuliers).
Travaux en étage courant d’un bâtiment en structure voiles percésL’intervention des corps d’état secondaires débute très rapide-
ment après la livraison des plateaux par le gros œuvre et avant la
mise hors d’eau constituée par les façades.
Premières interventions (Fig. 17 et 18) :
n poser les colonnes montantes et les autres réseaux, éléments
peu sensibles à l’humidité, qui sont, en général, placés au
centre des niveaux;
n laisser en attente les travaux à réaliser en bordure des façades
tant que les menuiseries et garde-corps ne sont pas posés. Il
convient de respecter un retrait de 3 mètres par rapport au
vide, afin d’éviter les chutes de grande hauteur et chute d’ob-
jets à l’extérieur.
Ordonnancement des interventions des corps d’état secondaires:
n terminer les travaux en plafond (hors peinture et staff) avant de
commencer les travaux au sol afin que les échafaudages et les
PIR puissent évoluer sur une surface non finie;
n zoner les travaux des corps d’état secondaires afin d’éviter
toute coactivité et garantir un stockage et des conditions de
travail convenables;
n Les postes de travail exposant les opérateurs aux chutes de
grande hauteur malgré l’existence de protections collectives
(ragréage de sous-face de balcons) doivent faire l’objet d’une
protection particulière adaptée.
� Fig. 17.
Travaux des corps d’état techniques.
Fig. 18. �
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Travaux en double hauteur au rez-de-chausséeDans le cas de double hauteur au rez-de-chaussée, les travaux
des lots architecturaux, longs et complexes, nécessitent, en
général, l’intervention de plusieurs corps d’état dans un espace
limité.
L’organisation de ces travaux doit être prévue dans le PGC et les
moyens communs sont précisément définis afin de conserver en
permanence les accès à l’ouvrage (Fig. 19).
À retenir• Les travaux en élévation du plancher sont interdits à moins de 3 mètres de la rive avant la pose de la protection périmétrique définitive.
• L’ordonnancement et le zonage des niveaux (stockage/travaux) permettent un travail efficace en sécurité.
• Le port du casque reste obligatoire, notamment pour se protéger de la chute de matériaux en sortant des bâtiments en construction.
Fig. 19. Travaux double hauteur échafaudage commun.
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8 électricité
Électricité de chantierQuels que soient le type de bâtiment et l’état d’avancement,
l’éclairage est en 24 volts sauf si un hors d’eau provisoire ou défi-
nitif est réalisé. Dans ce cas seulement, il est possible de mettre
l’installation en 220 volts, plus efficace, à condition de respecter les
impératifs d’une installation électrique de chantier.
Le cheminement des câbles est étudié soigneusement de manière
à ne pas entraver les circulations et à permettre des modifications
et un retrait aisés.
Lors de la mise en place de l’installation électrique de chantier,
veiller à ce qu’aucun poste de travail ne soit éloigné de plus de
25 mètres d’un coffret, et que chaque niveau soit alimenté par au
moins un coffret qui lui soit dédié.
Éclairage de circulation
Le besoin d’éclairage est crucial dans les logements en construc-
tion, qui comportent de nombreuses pièces sans lumière naturelle
(notamment dans les infrastructures). Le 24 volts est maintenu tant
qu’une mise hors d’eau particulière n’est pas réalisée (cages d’es-
caliers, etc.).
L’emplacement des luminaires est déterminé de manière à limiter
les opérations de pose et dépose au cours de l’avancement du
chantier (cloisons, peinture, etc.).
Réseau intérieur
Les besoins en puissance et en possibilités de branchement
peuvent être décuplés dans certains locaux techniques comme les
chaufferies.
Éclairage de sécurité et signalisationDans les parkings, dans les escaliers et dans toutes zones de
circulation borgnes, une installation d’éclairage de secours permet-
tant l’évacuation sûre du personnel doit être mise en place
(Fig. 20).
Lorsque la configuration l’exige, un balisage doit être installé de
façon à assurer la reconnaissance des obstacles, les changements
de direction et permettre de s’orienter vers les sorties.
L’installation peut être réalisée à partir des équipements définitifs
(respectant les normes de protection chantier) ou de chantier. Des
armoires électriques de chantier avec point d’éclairage intégré
peuvent être utilisées à condition que leur positionnement
permette un éclairage de secours efficace.
Fig. 20. Éclairage de circulation et de secours.
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Passage de l’électricité de chantier à l’électricité définitive
L’installation électrique de chantier doit être conservée le plus
longtemps possible avant la livraison de l’ouvrage. Afin de réduire
les risques, seuls les ouvrages terminés sont mis sous tension
définitive. Les locaux techniques (ascenseurs, gaines d’étage)
alimentés en courant définitif sont condamnés et accessibles aux
seules personnes habilitées.
Dans le cas d’essais d’appareillages alimentés par l’électricité défi-
nitive, seul le personnel habilité travaille au niveau concerné. On
veillera à ce que le disjoncteur différentiel 30 mA du logement
concerné soit mis en place avant essai.
Toute intervention postérieure à la mise sous tension doit faire
l’objet d’une analyse de risque spécifique qui prend en compte les
facteurs tels que: les travaux humides, l’habilitation du personnel,
etc.
Il peut être judicieux de raccorder à l’installation de chantier l’éclai-
rage définitif des sous-sols, les escaliers et les couloirs ; les
composants et l’équipement ont habituellement un indice de
protection suffisant (Fig. 21a et b). De même, les locaux aveugles
(sanitaires) doivent être équipés correctement d’éclairages
provisoires.
À retenir• C’est la mise en place du hors d’eau provisoire ou définitif qui conditionne le passage de l’éclairage des circulations en 220 volts.
• Certains locaux techniques ont des besoins particuliers en puissance électrique.
• Les installations électriques définitives en 220 volts sont interdites aux salariés non habilités.
Fig. 21a et b. Éclairage 220 V en sous-sol.
a
b
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9 StockageSet manutentionS
Les manutentions manuelles étant une cause importante d’acci-
dents du travail (heurts, chutes, lombalgies…), il convient de les
mécaniser le plus possible.
L’importance des volumes et des poids manutentionnés de ce
type d’ouvrage proscrit les manutentions manuelles.
Approvisionnement et manutentions verticalesLe PGC doit tenir compte des moyens d’approvisionnement
communs à mettre en œuvre au cours des différents stades
d’avancement du chantier:
n au cours du gros œuvre;
n après démontage des grues.
Dès que tous les matériaux à mettre en place sont déterminés, le
coordonnateur SPS doit organiser une réunion avec l’ensemble
des corps d’état afin de valider les moyens initialement prévus.
au cours du gros œuvre
Il est nécessaire de laisser des réservations dans les allèges des
façades (en absence d’ouverture toute hauteur) afin de permettre
la mise en place de recettes à matériaux au niveau des planchers.
Ces réservations doivent être prévues à l’étude, car elles peuvent
nécessiter des aménagements de structure. Bien que ces réserva-
tions nuisent au complet achèvement du gros œuvre, elles permet-
tent l’approvisionnement de tous matériaux (Fig. 22) de grande
longueur (tuyaux, gaines, etc.).
Dans tous les cas, les réactions d’appui des recettes à matériaux
doivent être impérativement validées par le bureau d’étude.
Fig. 22. Recette à matériaux déplaçable.
Nota: pour mémoire, 30 % des accidents et 75 % des maladies professionnelles ont pour origine un problème de manutention.
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Après démontage des grues
Au départ des grues, il est nécessaire de mettre en service un
moyen d’approvisionnement provisoire dans l’attente de l’utilisa-
tion du monte-charge ou de l’ascenseur définitif, ce qui est souvent
le plus simple (Fig. 23).
En ce qui concerne les bâtiments de logements supérieurs à huit
étages, l’intervention des CES avant la fin du gros œuvre nécessite
un ascenseur de chantier à l’extérieur. Dans une première phase,
ces équipements assurent la desserte des étages depuis le niveau
de livraison jusqu’au 6e étage.
Au départ de la grue, une rehausse des mâts de guidage des
ascenseurs permet d’approvisionner les étages supérieurs. Ce
sont les possibilités de circulation horizontale entre les cages d’es-
calier et la capacité à assurer le flux des matériaux par rapport au
planning qui déterminent le nombre d’ascenseurs.
Le choix de l’ascenseur de chantier (charges, dimensionnement,
implantation, dispositions supplémentaires, etc.) est déterminé
dans le PGC sur les indications du maître d’œuvre. Les impératifs
de colisage que les entreprises doivent respecter (fiche A en
annexe) y sont également précisés.
Il revient à chaque représentant d’entreprise utilisatrice de valider
l’examen d’adéquation initié par le coordonnateur SPS (sécurité et
protection de santé) et le maître d’œuvre.
Emplacement des ascenseurs de chantierL’emplacement des appareils est défini en adéquation avec la
structure (Fig. 24).
Fig. 23. Ascenseur de chantier.
Fig. 24. Ascenseur de chantier desservant de part et d’autre d’un joint de dilatation après aménagement particulier du matériel.
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Il convient d’étudier avec soin le cheminement des matériaux de
manière à éviter toute rupture de charge au cours de la mécanisa-
tion des manutentions (transpalettes, chariots d’approvisionne-
ment et d’évacuation…).
Il faut être particulièrement attentif à l’espace de dégagement
nécessaire au chargement et au déchargement, de même qu’aux
dénivelés. En cas de petites dénivellations, des rampes fixes, dont
les dimensions et la pente sont compatibles avec l’utilisation des
appareils de manutention, sont mises en place. Pour mémoire, ces
pentes maximales sont de 5 % pour le passage d’engins non moto-
risés à main, 8 % pour engins motorisés à conducteur accompa-
gnant, 12 % pour les chariots automoteurs à conducteur porté.
Le choix de l’appareil et son emplacement, les modalités d’installa-
tion, de retrait et de contrôle, le maintien en conformité et la forma-
tion des liftiers sont consignés dans un cahier des charges précis
(fiche B en annexe).
Les ascenseurs de chantier répondent à la directive machine
(2006/42/CE), applicable depuis 2009.
Dispositions spécifiques aux ascenseurs de chantierLors de l’installation, les limites de prestation des différents interve-
nants et l’interface entre la machine et le bâti doivent être exami-
nées en détail car des compléments de protection contre les
chutes ou les cisaillements peuvent être nécessaires. Toutes
protections au vide (portes palières, compléments…) sont fixées
mécaniquement.
Nota: toute fixation par coincement est naturellement à proscrire. Se reporter à la notice d’instructions du constructeur, notamment en ce qui concerne la vitesse maximale du vent.
Au point de chargement, l’emprise de l’ascenseur de chantier est
rendue inaccessible par des panneaux grillagés et des portes
palières. Les cabines et portes palières sont soit pleines, soit grilla-
gées toute hauteur, ou au minimum dans les zones de cisaillement,
et disposent d’un toit de protection.
À chaque niveau, les zones d’accès aux cabines sont neutralisées
pour le chargement ou le déchargement, par exemple, par un
marquage fluo au sol.
CoNSeiL oPPBtP
D’après notre expérience des chantiers, nous conseillons de
choisir un appareil fermé à portes palières pleine hauteur.
Le PGC attribue à un lot la prestation complète qui comprend
fourniture, installation et retrait, utilisation, entretien, procé-
dure d’alerte, vérification, règles d’accès.
L’alimentation électrique de l’ascenseur se fait par une ligne
séparée dans le tableau de répartition.
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Formation des liftiersLes liftiers sont formés par le fournisseur. Sauf cas particulier d’un
lot logistique responsable des ascenseurs de chantier, les liftiers
sont choisis dans les entreprises dont l’intervention est la plus
longue. Ils doivent être en nombre suffisant et tenir compte des
congés et autres absences.
En aucun cas les liftiers ne peuvent intervenir pour réparer l’appa-
reil en cas de panne.
Les liftiers sont en possession d’une autorisation de conduite du
chef d’établissement (compétences techniques et médicales).
Manutentions horizontalesUn plan d’approvisionnement type par étage courant prend en
compte le cheminement des matériaux à partir de la réception sur
le niveau en indiquant les zones neutralisées pour les circulations.
Il indique également les charges d’exploitation admissibles sur les
planchers et les différentes zones de stockage selon l’avancement
et les coactivités.
Les protections de trémies sont étudiées avec soin et le plus en
amont possible ; elles ne doivent pas présenter de surépaisseur
(ex.: en feuillures) ou nuire, de quelque autre façon, à la circulation
des chariots de manutention; elles doivent avoir une résistance
compatible avec les charges roulantes.
On peut envisager de faire des réservations dans les voiles des
joints de dilatation pour permettre le passage des matériaux
(Fig. 25) ou mettre en place une passerelle de contournement
extérieure (nécessité d’une grue pour la dépose).
Ascenseurs ou monte-charge définitifs en utilisation provisoireLa mise en service des ascenseurs définitifs est incontournable en
fin de chantier pour l’avancement des travaux des corps d’état
architecturaux. Ces travaux intérieurs imposent la fermeture des
façades dans les conditions d’un hors d’eau définitif. Ce qui
implique la dépose des moyens de manutention extérieurs dans la
zone des travaux (ascenseur de chantier et recettes à matériaux).
Cet équipement définitif doit permettre l’évacuation des déchets et
l’approvisionnement aux derniers niveaux des matériaux des corps
Fig. 25. Réservation dans joint de dilatation pour passage entre cages.
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d’états secondaires. Si la conception a été bien conduite, la cabine
du monte-charge ou de l’ascenseur a des dimensions suffisantes
pour accepter des panneaux de cloisons intérieures, sinon des
mesures sont prises en cours de chantier pour modifier le toit de
cabine afin de permettre le chargement de ces éléments.
L’utilisation de ces équipements définitifs nécessite au préalable
(PGC) l’accord du maître d’ouvrage (départ de la garantie), du
maître d’œuvre et de l’ascensoriste, ainsi que des dispositions
particulières (Fig. 26 et Fiche C en annexe).
StockageStockage extérieur
Un volume important de matériaux est mis en place par les corps
d’état secondaires. Ces matériaux sont souvent livrés par camion
complet et nécessitent des zones de stockage adaptées, exté-
rieures ou en sous-sol, avant approvisionnement au niveau de
pose. Le PGC doit prendre en compte ces impératifs et déter-
miner, suivant l’avancement du planning, les zones de stockage
extérieures et intérieures correspondantes. Ces demandes sont
reprises sur le plan d’installation de chantier:
n le choix des emplacements de stockage permet des reprises
mécanisées pour l’acheminement au plateau de travail selon
les engins choisis (grue, élévateur, etc.);
n le colisage des matériaux est en adéquation avec les moyens
mécaniques du chantier, certains colis particuliers (poids,
volume) font appel à des moyens de levage spécifiques;
n un protocole de prêt de grue est instauré sur le site;
n sur certains chantiers exigus, une zone de stockage tampon
peut être nécessaire à l’extérieur du site. Un planning et des
procédures de livraison sont alors mis en place, selon le cas,
par la maîtrise d’œuvre ou par l’entreprise générale.
Magasins des CeS
Les quantités mises en œuvre, l’importance des lots, la simulta-
néité des interventions nécessitent des surfaces d’entreposage
importantes. De ce fait, les emplacements sont choisis et attribués
selon les matériaux à entreposer et les impératifs de mécanisation
des manutentions.
Fig. 26. Protection de cabine d’ascenseur/monte-charge définitif.
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30 ∤OPPBTP - CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGH
Des zones de magasins fermés seront mises à disposition des
CES, afin d’entreposer dans un local condamnable les matériaux
et matériels sensibles (ex. : matériel électroportatif, peinture,
solvants, etc.).
Le stockage de certains produits (peintures, colles…) doit être
conforme aux fiches de données de sécurité.
Il conviendra en particulier de s’assurer des quantités « maxi-
males», des compatibilités entre les différents produits, des condi-
tions de ventilation et des risques d’incendie.
Évacuation des déchets de chantier
La grande quantité de gravois de toute nature et l’option possible
de tri sélectif sur le chantier obligent à consacrer une surface
importante aux différentes bennes à gravois.
Cette zone doit être accessible directement au camion d’enlève-
ment des bennes afin d’éviter les levages dangereux avec les
grues du gros œuvre.
Des goulottes peuvent être installées pour l’évacuation des
déchets des bâtiments de hauteur limitée. On peut utiliser égale-
ment la grue du gros œuvre avec des recettes à matériaux. Au
départ de la grue, les évacuations se font par l’ascenseur de chan-
tier. La fourniture des chariots à gravois, la manutention verticale,
le déchargement dans les bennes à gravois sont attribués précisé-
ment à une entreprise désignée dans le PGC. Il est impératif de
prendre en compte le déchargement des chariots, soit avec un
Fig. 27. Déchargement des chariots avec engin spécifique.
Fig. 28. Évacuation des déchets des corps d’état secondaires.
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engin spécifique, soit en aménageant une rampe sécurisée pour le
vidage dans les bennes (Fig. 27 et 28).
Les autres entreprises ont à leur charge le nettoyage de leur poste
de travail et le chargement des chariots au niveau du plateau.
À retenir• Les approvisionnements doivent être mécanisés, quel que soit l’avancement du chantier, avec la grue du gros œuvre ou après son départ.
• Les équipements de manutention et de réception doivent être en adéquation avec les matériaux (poids, volume…) et les travaux à réaliser quel que soit l’état d’avancement de l’ouvrage.
• L’aménagement des circulations horizontales doit permettre le passage de transpalettes, de chariots, etc.
• Les risques de chute et de cisaillement feront l’objet d’une attention particulière lors de l’installation d’ascen-seur ou de monte-matériaux.
• Les exigences de montage et d’utilisation d’un ascenseur ou d’un monte-charge en exploitation définitive ou provi-soire sont similaires.
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10 gaineS et trémieS«toute hauteur»de grandeS dimenSionS
On entend par trémies toute hauteur les extractions de parking
débouchant en toiture et les réservations techniques pour le
passage des réseaux. La chute d’un homme est possible à travers
ces trémies. C’est pourquoi, des mesures doivent être prises afin
de limiter le risque de chute.
Gaines lissesOn recherche l’intégration des gaines lisses en béton dans le cycle
du gros œuvre (ex. : ventilations des parkings…), soit coulées en
place, soit en incorporant un élément préfabriqué.
Les gaines préfabriquées béton sont calepinées de manière à être
posées avec un demi-niveau d’avance par rapport au plancher de
travail et à servir de garde-corps (sauf impossibilité des règles de
construction).
Dans le cas de gaines coulées en place, on peut utiliser un plateau
à rochets ou profiter d’éventuelles réservations de clapets pour
utiliser une protection grillagée auto-coinçante (Fig. 29 et Fig. 30).
Si l’intégration complète de ces gaines dans le cycle du gros
œuvre ne peut être réalisée, la fermeture par des matériaux de
second-œuvre (parpaings, carreaux de plâtre, complexes spéci-
fiques, etc.) impose un mode opératoire très strict. Le risque de
chute à l’intérieur de la gaine conduit à l’obturer totalement au
niveau du poste de travail. Selon les dimensions et l’arrivée directe
ou non en toiture, on réalise une tour d’échafaudage toute hauteur
à l’intérieur de la gaine. Elle est démontée et évacuée à chaque
niveau au fur et à mesure de l’avancement, en commençant par le
dernier niveau.
Dans le cas d’une gaine maçonnée ou en panneaux, une autre
solution consiste en la mise en place d’une protection intérieure
qui évolue suivant l’avancement de la gaine afin d’être évacuée en
terrasse (Fig. 31). Tout mode opératoire doit faire l’objet d’une
étude précise au regard du risque de chute de grande hauteur.Fig. 29. Protection grillagée auto-coinçante de gaine lisse sur plancher de travail. Fig. 30. Protection grillagée auto-coinçante de gaine
lisse en sous-face.
Fig. 31. Protection à l’intérieur de la gaine qui sera évacuée en terrasse.
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Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 33
Trémies en plancher «toute hauteur»Définir le plus en amont possible la section des réseaux traversant
afin de réduire au maximum les dimensions des trémies ouvertes.
Quand les réservations unitaires ne peuvent être effectuées, on
recoupe les trémies de grande longueur par des chevêtres (béton
ou acier). En cours de chantier, afin d’établir la continuité des
protections collectives, on prévoit au PGC une protection horizon-
tale et une protection verticale. En ce qui concerne la protection
horizontale, en l’absence de définition de sections des gaines, on
laisse un treillis soudé filant recouvert d’une protection interdisant
la chute de gravois (métal déployé de type Nergalto ou similaire,
platelage bois, etc.).
La protection verticale est implantée au plus près du vide et mise
en place par le gros œuvre ou par les corps d’état secondaires
dans les réservations prévues avant démontage de la protection
horizontale.
Sur les gaines métalliques de grande section, qui présentent un
risque important de chute à l’intérieur, on limite la longueur des
éléments afin de faciliter la manutention et on calepine les gaines
de manière à avoir le premier joint à environ 1,20 m du sol (travail
de plain-pied) et le second joint sous le plafond en travaillant à
partir d’une PIR (Fig. 32).
Dans certains cas, il est possible de monter la gaine de plain-pied
au niveau inférieur et de la hisser au fur et à mesure. Ce mode
opératoire demande une étude spécifique et nécessite souvent
des renforts provisoires sur la gaine pour le levage. En cas de
flocage, on choisit à la conception, selon les principes généraux de
prévention, un matériau non fibreux (pierre liquide, etc.) déterminé
dans le PGC. En cas de mise en place de matériaux fibreux, on
protège provisoirement le flocage des éventuelles dégradations
liées aux travaux ou circulations à proximité (dispersion de fibres).
La zone est isolée naturellement, ou par un polyane, et nettoyée
après travaux (utilisation d’un aspirateur industriel).
Fig. 32. Calepinage vertical afin d’éviter la chute à l’intérieur des gaines.
À retenir• Mettre en place les gaines lisses au plus tôt dans le cycle de construction.
• S’attacher à réduire ou à diviser la section des trémies communes afin de limiter le risque de chute de hauteur à l’intérieur.
• Mettre en place, en phase gros œuvre, une protection en adéquation et en continuité avec les travaux à suivre.
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11 BaieS d’aScenSeurS
Les portes palières étant des trémies verticales de grandes dimen-
sions, une protection toute hauteur de type treillis soudé est
installée. Cette protection doit permettre, en cas de besoin, l’éva-
cuation de la gaine à chaque palier par les ascensoristes. Elle peut
être réalisée sur chantier ou avec des éléments spécifiques du
commerce (Fig. 33 a, b et c).
Le montage des portes avant travail en gaine peut être une solu-
tion palliative.
Ces dispositions servent également de protection contre les
chutes de hauteur lors de tâches effectuées en élévation à proxi-
mité des baies. Pour des batteries duplex, une séparation continue
sur toute la hauteur entre les gaines est sécurisante; dans le cas
de la mise en service d’un appareil en cours de chantier, elle
devient impérative.
Compte tenu de la répétitivité des étages, il est rentable de conce-
voir des platelages adaptés à la structure. Ainsi, les podiums:
n offrent un platelage sécurisé pour le niveau en cours de
réalisation;
n maintiennent un accès entre le niveau inférieur et celui en
cours;
n permettent les travaux de ragréage et de finitions sur le niveau
inférieur;
n intègrent des ancrages permettant une manutention aisée par
grutage.
Fig. 33a, b et c. Protection de baies d’ascenseur.
a b c
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Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 35
12 PointS d’eau, évacuationSet W.-c. en étage
Points d’eau, évacuationsSuivant la nature des travaux secondaires demandant de l’eau
(ex.: plâtre, staff…), au moins un point de puisage est mis en place
à chaque étage avec un réceptacle d’évacuation.
Ces points d’eau sont installés pour l’arrivée des CES.
Dans certains cas, des essais en charge de tuyauterie nécessite-
ront un raccordement provisoire à l’évacuation du point de
puisage.
W.-C. en étageQuand le bâtiment comporte plus de cinq niveaux, on installe un
W.-C. à la turque fermé par tranche de cinq niveaux, avec un
lavabo et des évacuations. Ces installations sont opérationnelles
pour l’arrivée des CES et sont entretenues journellement.
Ces dispositions impliquent la mise en service d’évacuations eaux
usées/eaux pluviales en phase provisoire (à prévoir dès l’arrivée
anticipée du plombier sur le site).
Pour le gros œuvre, un W.-C. chimique est mis en place à l’étage
en cours.
Sur certains chantiers à fort effectif où les fréquences d’entretien et
le vandalisme rendent la maintenance difficile, il peut être préfé-
rable, pour des raisons d’efficacité, d’installer des W.-C. chimiques
sur roues de manière à en assurer l’entretien au rez-de-chaussée.
Cette solution n’est viable que si l’on peut descendre facilement le
W.-C. par la grue du gros œuvre ou par l’ascenseur de chantier
(Fig. 34).
Fig. 34. Points d’eau et sanitaires provisoires en étage.
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13Au démarrage du chantier, contacter le centre de secours
concerné et, le cas échéant, l’associer à l’évolution de l’ouvrage de
manière à définir les moyens d’intervention pour secourir le
personnel et pour lutter contre l’incendie.
Les quantités de matériaux mises en œuvre génèrent des déchets
importants (carton, plastique, etc.) pouvant être le siège d’un
départ de feu. Pour éviter ce risque non négligeable, il faut évacuer
ces matériaux combustibles au fur et à mesure de l’avancement
des travaux.
Un accès est dégagé en permanence pour l’arrivée des secours.
Les dispositions prises pour lutter contre l’incendie répondent aux
exigences communes (extincteurs, permis de feu…).
riSque incendie
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14 organiSation deS SecourS
Même si la généralisation des téléphones portables est réelle, il
faut tenir compte des zones peu ou mal couvertes par ces réseaux
(sous-sols, structures perturbantes, etc.).
Il convient donc de mettre à disposition, tous les cinq niveaux, un
« téléphone rouge» ou tout autre système permettant d’appeler
directement sans numérotation complète les pompiers ou le Samu
(Fig. 35).
Quel que soit l’avancement du chantier, il appartient au coordon-
nateur SPS de s’assurer de la présence de secouristes sur le chan-
tier, d’identifier le point de rassemblement en cas d’alerte, et de
vérifier la présence de la nacelle d’évacuation des blessés en
phase gros œuvre.
Fig. 35. Téléphone «rouge».
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15
Sur les chantiers importants, le PGC détermine quelle
entreprise est chargée de gérer les accès et d’établir
le livret d’accueil. Ce document est particulièrement
détaillé. Les dispositions particulières à ce type d’ou-
vrage (circulations, manutention, stockage, installa-
tions d’hygiène…) sont mises en exergue. Le livret
d’accueil est illustré par des croquis localisant les
installations et dispositifs.
Ce livret est remis à chaque salarié par l’intermédiaire
des entreprises intervenantes qui l’utilisent pour l’ac-
cueil et la formation de tout nouvel arrivant sur le
chantier.
Cet accueil est formalisé sur une fiche (Fig. 36).
information du PerSonnel
Fig. 36. Fiche d’accueil.
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anneXeS
fiche a Feuille d’approvisionnement 40
fiche B Exemple de cahier des charges pour la définitiond’un ascenseur de chantier (personnel/matériaux) 41
fiche c Mesures nécessaires pour l’utilisation de l’ascenseurdéfinitif en phase chantier lots séparés 42
fiche d Besoins pour définir un échafaudage de pied 43
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fiche a
feuille d’aPProviSionnement
CHaNtieR : eNtRePRiSe : Lot :
MaNUteNtioNS
et aPPRoViSioNNeMeNtS DeS tRaVaUXDate :
N° de
page
Désignation
Nombre d’unités
Poids unitaire
Dimensions unitaires
Conditionnement(poids + dimension
des colis)
Nombre de colis
Moyens de livraison
Nombre de livraisons
Moyen de déchargement
Approvisionnements : moyens prévus en vertical
Approvisionnements : moyens prévus en horizontal
Surface nécessairepour le stockage provisoire
Lieu de stockage *
observations : * Préciser les contraintes d’accès (ex : rampe d’accès pour la circulation du transpalette ou des diables) ou les contraintes opérationnelles (ex. : les dalles de faux planchers ne pourront être livrées qu’après réali-sation de la peinture de sol).
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fiche B
eXemPle de cahier deS chargeS Pour la définition
d’un aScenSeur de chantier (personnel / matériaux)
à charge PGC
1 PlanningNombre d’appareils : .................................................................................................................................................Date de première mise en service : ......................................................................................................................Durée d’utilisation prévue : ......................................................................................................................................Réhausse(s) dates : ...................................................................................................................................................Nombre de déplacements sur le site : .................................................................................................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
2 Définition de l’appareil souhaitéDimensions intérieures de la cabine largeur × longueur : ..............................................................................Dimensions intérieures de la cabine hauteur : ..................................................................................................Passage de porte largeur par hauteur : ...............................................................................................................Charge nominale : ......................................................................................................................................................Particularité de la cabine (joint de dilatation, double porte) : ........................................................................Protection en pied d’ascenseur : ..........................................................................................................................Pour information, types d’ascenseurs courants :– largeur 1,5 m – hauteur 2,2 m – longueur 3,2 - 3,4 - 4,0 m – charge (t) 2,8 - 2,8 - 3,2– largeur 1,4 m – hauteur 2,1 m – longueur 4,0 m – charge (t) 2
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
3 implantation et intégration au siteObjectif : pas de rupture de charge avec lève-palettes (continuité Stockage Ascen. Étage)Lieux d’implantation : ................................................................................................................................................Nombre d’ancrages et positionnement (notice d’instructions) : ..................................................................Protection au-dessus de l’ascenseur (chute d’objets) : .................................................................................Espace de dégagement au chargement : ..........................................................................................................Espace de dégagement au déchargement : .....................................................................................................Ouvrages complémentaires pour la manutention :
– rampes d’accès ......................................................................................................................................– quai, table levante ..................................................................................................................................– rampe d’étalage .....................................................................................................................................– pont de liaison à l’étage .......................................................................................................................
Ouvrages complémentaires pour la sécurité :– complément au palier (cisaillement) .................................................................................................– complément d’interface avec C.E. ...................................................................................................
Alimentation électrique : ...........................................................................................................................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
4 VérificationsVérifications de mise en service : ..........................................................................................................................Levée des réserves : .................................................................................................................................................Vérifications périodiques : .......................................................................................................................................Vérifications de remise en service (après réhausses) : ...................................................................................
.......................................
.......................................
.......................................
.......................................
5 Formation des liftiersEntreprises fournissant les liftiers (nombre) : .....................................................................................................Formation par le fournisseur : .................................................................................................................................Exemplaires de notice d’instructions : .................................................................................................................
.......................................
.......................................
.......................................
6 entretien – MaintenanceContrat avec le fournisseur : ...................................................................................................................................Procédure d’entretien courant : .............................................................................................................................Procédure de panne : ...............................................................................................................................................
.......................................
.......................................
.......................................
7 UtilisationSignalétique : ...............................................................................................................................................................Règles générales d’utilisation : ...............................................................................................................................
.......................................
.......................................
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fiche c
meSureS néceSSaireS Pour l’utiliSation de l’aScenSeur
définitif en PhaSe chantier lotS SéParéS
Le document est à adapter selon le type de contrat de chantier. Les mesures ne changent pas.
Responsable de l’action
Effectue la vérification
Transmission pour information
Destinataire
Maî
tris
e d’
ouvr
age
Maî
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tion
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repr
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gros
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Tout
es le
s en
trep
rises
oBSeRVatioNS
FoRMaLiSatioN
Accord du maître d’ouvrage
Accord du maître d’œuvre
Transcription dans le PGC (principe)
Transcription dans les pièces marché Durée de fonctionnement – Garantie du matériel – Extension de garantie – Responsabilité
Convention de mise en service de l’ascenseur en phase chantier Conditions d’utilisation
Transcription dans le PGC (caractéristiques de l’appareil-utilisation)
Particularités de l’appareil – Étages desservis – Charge admissible – Poinçonnement – Dimension du passage libre (porte palière) – Dimensions intérieures de la cabine avec protections – Forme de la cabine – Décrochement provisoire en plafond
MoNtaGe De L’aSCeNSeUR
Réception et conformité de la gaine Gros œuvre de la gaine – Tolérances géométriques – Mise hors d’eau de la gaine d’ascenseur – Ventilation de la gaine – Cuvelage de fosse – Éclairage machinerie – Échelle en fond de cuvette
Fourniture d’une alimentation électriquedistincte (provisoire ou définitive)
Fourniture en machinerie
Mise à disposition d’une lignetéléphonique provisoire
Ligne France Télécom
Rédaction d’un contrat de mainte-nance et entretien pendant l’utilisation
Réception/contrôle de l’ascenseur par un organisme
État des lieux et prise en compte de l’ascenseur
eXPLoitatioN
Protections provisoires de la cabine selon avis ascensoriste
Protections provisoires des embrasements de paliersProtections de l’intérieur de la cabineSeuil provisoire si nécessaire
Formations des liftiers (autorisation de conduite/visite médicale)
Clé pour manœuvre liftier en cabine
Exploitation de l’ascenseur définitif en phase chantier
Vérification journalière de fonctionnement de l’ascenseur Respect des conditions d’utilisation définies par le SPSSignalement d’anomalies de fonctionnement à l’ascensoriste
FiN De L’eXPLoitatioN – RÉtRoCeSSioN
Retrait des protections provisoires – État des lieux
Rétrocession à l’ascensoriste pour montage définitif
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Vol. 2 LOGEMENTS - OPPBTP ∤ 43
fiche d
BeSoinS Pour définir un échafaudage de Pied
Cette fiche permettra la mise à disposition d’un échafaudage de pied pour une entreprise utilisatrice par une entreprise de montage. Chaque entreprise utilisatrice devra remplir ces conditions dans le cas de l’utilisation de l’échafaudage dans le cadre d’un lot unique interentreprises.
L’eNtRePRiSe UtiLiSatRiCe Doit :SE PROCURER ET FOURNIR
◗ Des photos et une vue en plan de l’ouvrage à échafauder ◗ Les plans des façades (extérieure, intérieure ou pignon)◗ Les coupes nécessaires à la compréhension (à joindre à la présente demande)
DEMANDER LES AUTORISATIONS (dates et durées)
◗ Domaine public ◗ Domaine privé
INDIQUER
◗ Les dimensions de l’échafaudage L ............... m H ................ m (dernier plancher)◗ Le phasage de montage En 1 fois ❑ en ...... fois ❑
◗ Largeur des planchers 60 à 80 cm ❑ 90 à 110 cm ❑ Autres .........◗ La modification éventuelle des niveaux des planchers de travail (à préciser) ...................
PRÉCISER LES CONDITIONS D’UTILISATION DE L’ÉCHAFAUDAGE ET SURCHARGES D’EXPLOITATION(charges uniformément réparties d’après les normes en vigueur)
en fonction de la nature des travaux à exécuter Classe 1 75 daN/m2 pour mémoireClasse 2 150 daN/m2 pour mémoire
◗ Travaux sans stockage, ravalement, peinture, étanchéité Classe 3 200 daN/m2 ❑
◗ Briquetage, bétonnage, enduit sans stockage Classe 4 300 daN/m2 ❑
◗ Maçonnerie lourde avec stockage Classe 5 450 daN/m2 ❑
Classe 6 6000 daN/m2 ❑
◗ Type d’accès Échelles intérieures avec trappe ❑ Escalier / tour en débord ❑
◗ Le matériau de la façade où les ancrages seront placés : Béton ❑ Brique creuse ❑ Brique pleine ❑ Parpaing ❑ Autres ................
PROTECTIONS
◗ Filet ❑ Bâche ❑ Bardage ❑ Passage piétons ❑
◗ Protection couvreur ❑ Protection piéton ❑ de largeur ......... m◗ Recette à matériaux pour charge de ...................................................... kg ❑
PRÉCISER
◗ La nature du sol au niveau des appuis ....... Remblai ❑ Terrain naturel ❑
.......................................................................... Béton ❑ Enrobé ❑
◗ Topographie du sol ..................................... Horizontal ❑ Autre............................................................................................................ Redents ❑ En pente .......... % ❑
◗ Appuis particuliers ....................................... Toiture ❑ Autre ..................................◗ Accessoires Colonne de hissage de section ❑ Monte-matériaux ❑ .... kg
Goulotte à gravois de longueur ❑ Potence avec poulie ❑
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fiche d
◗ Les obstacles éventuels : Éclairage urbain ❑ Enseigne lumineuse ❑ Antennes ❑
Réseaux EDF ❑ Réseaux Télécom ❑ Feux tricolores ❑
Panneaux signalisation ❑ Plaque d’égout ❑ Trappes de visite ❑ Autres ❑
◗ Les réservations obligatoires : Passage large accès véhicules en cour intérieure ❑ Accès magasin ❑
Passage poubelles – vélos ❑ Cour anglaise ❑
Départ en mono-pied et consoles ❑ Anti-accès hauteur 3 m ❑
◗ Conditions d’accès au pied de l’échafaudage : P.L. ❑ V.L. ❑ Stationnement possible oui ❑ non ❑
◗ La durée de la location :Date de mise en service ................ Date prévisible de démontage ................
LA POSITION DE L’ÉCHAFAUDAGE PAR RAPPORT À LA FAÇADE
➊ À 20 cm max. ❑ ➋ À plus de 20 cm • Avec garde-corps complet côté façade ❑
• Avec console de déport support planchers ❑
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES (relatifs au chargement des planchers)
◗ Nombre de niveaux équipés .............................................................◗ Nombre d’ancrages, résistance vérifiée ................... ❑ .................
ou estimée ................... ❑ .................◗ Nombre de niveaux de planchers chargés à 100 % .......................◗ Nombre de niveaux de planchers chargés à 50 % .........................attention : les normes prévoient 1 niveau de plancher chargé à 100 % et 1 niveau chargé à 50 %. S’il en est autrement, une note de calcul de résistance et de stabilité devra être établie.
L’eNtRePRiSe De MoNtaGe Doit :
FOURNIR un plan détaillé de l’échafaudage comprenant
◗ Le nombre et le type d’ancrages et amarrages ainsi que leur répartition ............................................. ❑
◗ Les justificatifs du choix des ancrages/amarrages en fonction du matériau d’accueil ................................................................................................................................ ❑
◗ Le nombre et la nature des appuis au sol, la valeur de la descente de charge .................................... ❑
◗ La position des planchers de travail et surcharges d’utilisation ............................................................. ❑
◗ La position des accès (implantation et nature) ........................................................................................ ❑
◗ La réalisation de la continuité des circulations et des protections avec passage en angle ............................................................................................................................. ❑
◗ Le traitement des obstacles à franchir (corniches, balcons ...) ............................................................... ❑
◗ La prise en compte des efforts dus à la présence de bâche, de filet ou de bardage ........................................................................................................................................... ❑
GARANTIR un échafaudage conforme à la réglementation (Code du travail modifié par décret du 1/09/2004)
◗ Un échafaudage approprié et adapté aux travaux à réaliser .................................................................. ❑
◗ Un respect de la notice ou du plan de montage et des instructions qu’ils comportent ....................... ❑
◗ Une note de calcul de résistance et de stabilité si le montage ne correspondpas à la notice ........................................................................................................................................... ❑
◗ Des ancrages, des amarrages et des appuis de résistance justifiée ...................................................... ❑
◗ Un montage exécuté par du personnel ayant reçu une formation adéquate et spécifique sous la direction d’une personne compétente .................................................................. ❑
◗ Une vérification avant mise en service de l’échafaudage par une personne qualifiée .......................... ❑
◗ La vérification à la mise en service comporte un examen d’adéquation, un examen de montage et d’installation ainsi qu’un examen de l’état de conservation .......................................... ❑
Console
Portique
Console dedécrochement
Porte à faux
Pare-gravois
Passagepiéton
Consoles de planchers
Passagede balcon
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© OPPBTP, 2012
Conception et réalisation : Soft OfficeIllustration de couverture : Soft Office
Illustrations : LogomotifPhotos : tous droits réservés
Achevé d’imprimer sur les presses de Graphicentre en novembre 2012.
L’OPPBTP est l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Sa mission est de conseiller, former et informer les entreprises de ce secteur à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, et à l’amé-lioration des conditions de travail. Grâce à son réseau de 320 collaborateurs répartis dans 18 agences en France, l’OPPBTP accompagne les chefs d’entreprise dans l’analyse des risques de leur métier, dans la réalisation du document unique, dans la mise en œuvre de leur plan de formation.
L’OPPBTP propose aux entreprises des services et des formations personnalisés répondant à leurs besoins. Il met à disposition sur son site www.preventionbtp.fr diverses publications, outils pratiques, fiches conseils pour aider les entreprises dans leur gestion de la prévention.
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PRATIQUES MÉTIER
Cet ouvrage traite des méthodes constructives tous corps d’état pour les bâtiments de type
logements d’une certaine envergure. Toutes les constructions supérieures à quatre niveaux
sont concernées, hors immeubles de grande hauteur (IGH).
Points forts de l’ouvrage :
le planning des tâches, présenté au chapitre 2, indique les étapes indispensables à
resp ecter lors de la préparation du chantier ; il met en avant les étapes clés de l’exécution
du projet.
les encadrés « À retenir » rappellent les incontournables de la prévention de tout projet
de construction.
les fiches pratiques en annexe sont destinées aux intervenants afin de leur faciliter la
préparation du chantier.
Réf. : E5 G 06 12ISBN : 978-2-7354-0450-6Prix : 10 €Édition et dépôt légal : 1re édition, novembre 2012
25 avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt Cedex
Tél. : 01 46 09 27 00 - www.preventionbtp.fr Ce
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CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS NEUFS HORS IGHVOL. 2 LOGEMENTS
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