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APPROBATION DU COMPTE RENDU DU 12 MARS 2012

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Conseil Municipal du 12 mars 2012 - le compte-rendu

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APPROBATION

DU COMPTE RENDU

DU 12 MARS 2012

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L’an deux mille douze, le 12 mars, les membres du conseil municipal se sont réunis sous la présidence de Monsieur le Maire et sur sa convocation. Présents : M.OLLIVIER, M.BELLANGER, Mme BOVERY, M.DIZENGREMEL, M.BOIS, Mme FOURNIER, M.TANTOST, REMBAUVILLE, M.DELCROIX, M.GEWERC, M.KHARRAB, M.MINE, Mme BONDOUX, M.HERBET, M.BOLLE, M.SAVOYE, Mme DEPULLE, M.PAYAN, Mme AYMONIN, M.ISKOU, M.REMOND Absents ayant donné pouvoir : Mme WARLAUMONT à M.OLLIVIER Mme ARTEAUD MEDINA à M.HERBET Mme BORDERIAS SOLER à M.BELLANGER M.LIMON à Mme BONDOUX Absents excusés : Melle CHANOINE Melle BERTIN Melle GRAVELINE Mme BIASON Secrétaire : Mme Françoise FOURNIER

Le compte-rendu du 08 février 2012 a été approuvé à l’unanimité. FINANCES 1. Débat d’Orientation Budgétaire Par la loi du 6 février 1992, les collectivités de plus de 3 500 habitants ont l’obligation d’organiser un débat sur les orientations générales du budget dans un délai de deux mois avant l’examen de celui-ci par l’assemblée délibérante. A cette occasion sont exposées les grandes orientations notamment en matière d’investissement, ainsi que la situation financière de la collectivité. Le débat n’est conclu par aucun vote. Avant d’évoquer la situation financière d’une commune et en déduire ses capacités d’actions, il convient d’abord de la situer dans un contexte. En effet, la libre administration des collectivités territoriales ne signifie pas une déconnexion entre un budget communal et son environnement, tant administratif qu’économique. C’est pourquoi, dans une première partie, il nous faut clarifier la situation de l’économie française, expliquer la politique économique choisie par le gouvernement, en évoquer les conséquences sur les collectivités. Nous ferons ensuite un point sur les principales tendances de l’exécution budgétaire de l’année passée, qui seront présentées plus en détail à l’occasion du vote du compte administratif lors du conseil municipal de la mi-avril.

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Enfin, dans un climat difficile, tant par les risques de récession que par les réformes des finances publiques aux conséquences inconnues, nous évoquerons comment peut s’envisager

l’exécution budgétaire de l’année qui s’ouvre. I/ Le contexte économique et administratif

L'effondrement du système financier, à l'automne 2008, aux États-Unis, s’est propagé à l’ensemble des pays développés et n’a pas été contenu, contrairement à ce que nous avaient affirmé les membres du gouvernement français. Le renflouement du système bancaire, qui a suivi la faillite de la banque Lehman Brothers, a au contraire conforté les banques dans leur dérive spéculative et démultiplié la dette publique. Loin d’être « derrière nous », la crise financière s’étend à toutes les sphères de l'économie, frappant aujourd'hui principalement les finances publiques des États développés. Refusant de s'inscrire dans une démarche de remise en cause du système bancaire et souhaitant ne pas sortir du Traité de Lisbonne qui interdit à la Banque Centrale Européenne de prêter directement aux Etats membres, les Etats de la zone euro semblent ne connaître d'autre recours que l’application de plans d'austérité à répétition, et de plus en plus larges, pour tenter

de réduire de manière drastique les dépenses publiques.

Or, cette politique d’austérité entraîne les économies nationales vers la récession. La réduction de la dette souveraine des États, avancée pour justifier des coupes drastiques dans les dépenses publiques, permet en outre de ne pas remettre en cause une fiscalité injuste qui épargne principalement les sociétés et les contribuables les plus importants. Ces mesures n’ont d’ailleurs pas

infléchi le positionnement des agences de notation.

La BCE prête sans limite à un taux d’intérêt de 1% aux banques, qui prêtent ensuite ce même argent aux Etats, en leur demandant 5 ou 6 fois plus.

« On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d’euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d’être transparente sur l’aide qu’elle avait apportée elle-même au système bancaire. Après avoir épluché 20 000 pages de documents, Bloomberg montre que la Réserve Fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyable de 0,01 %. » In Le Monde, 2 janvier 2012, extrait de l’article « Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques? » de Michel ROCARD, et Pierre LARROUTUROU

Le 13 janvier 2012, de FRANKFURT, extrait du communiqué de l’agence de notation Standard & Poor’s expliquant la dégradation de neuf pays de la zone euro : « Qu’est-ce qui a motivé les dégradations? Notre action est essentiellement guidée par notre évaluation selon laquelle les initiatives politiques qui ont été prises par les décideurs européens ces dernières semaines pourraient ne pas être suffisantes pour répondre aux risques systémiques de la zone euro. (…) nous croyons qu’un processus de réforme reposant uniquement sur le pilier de l’austérité budgétaire risque de devenir autodestructeur, car la demande intérieure, diminuant du fait des inquiétudes croissantes des consommateurs quant à la sécurité de leur emploi et à leurs revenus, conduit à une diminution des recettes fiscales. »

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Des pays comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande s'enferrent depuis quelques mois dans une spirale de récession économique et de chômage massif. Plus leur note est abaissée par les agences de notation, plus les taux des emprunts qu'ils contractent, pour faire face à leur endettement, sont élevés et plus ils sont victimes de la spéculation.

En France, les perspectives pour l’année 2012 sont incertaines. Les prévisions d’évolution du Produit Intérieur Brut se situent dans une fourchette assez large, de 0 à + 1 %, certains économistes envisageant même une récession. Ces informations illustrent avant tout

l’importance des incertitudes pesant sur la croissance, laquelle est finalement prévue par le gouvernement à 0,5 % après avoir été évaluée à 1,7 % au moment de l’adoption du projet de loi de finances 2012. L’investissement pourrait être affecté, dans une certaine mesure, par un durcissement des conditions d’accès au crédit de même que la consommation des ménages, par les effets des mesures d’austérité, notamment l’augmentation de la TVA.

La politique d’austérité menée par l’Etat touche bien entendu aussi les dotations aux collectivités territoriales. Ainsi le 29 novembre 2011, Madame Valérie PECRESSE, alors Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Réforme de l’Etat, appelait à « une révision des politiques publiques locales », tandis que le Premier Ministre ajoutait quelque temps plus tard que si le gouvernement n’était pas entendu : « nous serions immanquablement amenés à agir sur les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités locales ». Après avoir supprimé 150 000 postes de fonctionnaires entre 2008 et 2011, dans l'éducation, la justice, la police ou dans les grandes entreprises publiques, le gouvernement exige un effort similaire de la part des collectivités territoriales, alors même que la demande sociale auprès de celles-ci augmente sans cesse, du fait de l'aggravation de la crise économique. Ainsi a été confirmé le gel jusqu'en 2014 des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), alors même qu’ils n'ont plus guère de maîtrise sur leur fiscalité propre et qu'ils sont déjà accablés par d'importantes hausses, notamment des prix de l'énergie, et par de multiples transferts de compétences que l’État ne compense plus intégralement. Rappelons pourtant que les collectivités territoriales contribuent à plus de 72 % des investissements publics, alors que leur dette représentait en 2010 (dernier chiffre connu) environ 10 % de la dette publique totale. Parmi les mesures gouvernementales relatives aux dotations, citons le montant de la Dotation Globale de Fonctionnement, la principale : en 2011, la DGF ne faisait déjà plus l’objet d’une indexation sur l’inflation prévisionnelle ou sur la croissance du PIB ; en 2012, son montant est gelé en valeur, c’est à dire qu’en réalité il baisse en €uros constants.

La Grèce, l'Irlande et le Portugal pèsent ensemble 5,8 % du PIB de la zone euro ; l'Espagne seule en pèse 11 % : un plan de soutien à ce pays serait beaucoup plus lourd à supporter. Et s'il faut pour cela avoir une fois de plus recours au FMI, cela signifie, de facto, que la zone euro aura durablement perdu une bonne part de sa souveraineté et sera placée sous tutelle internationale.

Si les rendements des titres d'Etat européens continuent d'augmenter, que les banques restreignent encore plus le crédit, que les gouvernements sont forcés de prendre d'autres mesures d'austérité budgétaire, le FMI prédit un recul de 4 points de pourcentage du PIB de la zone euro par rapport à son estimation de base (-0,5 %). Dans ce cas, une période prolongée de déflation ne peut être exclue, avertit le FMI.

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Par ailleurs, afin de favoriser une politique de rapprochement des coopérations à l’échelon communal et intercommunal, le gouvernement a institué, par la loi de finances, un Fonds National de Péréquation des Recettes Fiscales du Secteur Communal (FNPRFSC). Il s’agit d’un mécanisme complexe de péréquation horizontale destiné aux communes et aux EPCI à fiscalité propre. Ce fonds est alimenté par les EPCI à fiscalité propre et par les communes dont la richesse financière excède un certain plafond, puis il est redistribué à certaines communes et à certains EPCI à fiscalité propre en fonction de critères répondant à des définitions nouvelles de potentiel fiscal et de potentiel financier, aux conséquences actuellement encore à l’étude dans les services déconcentrés du ministère des finances. Pour les ensembles concernés par la redistribution de ce fonds, le partage est établi selon des règles légales à défaut d’entente au sein de l’assemblée délibérante de l’EPCI. Si ce FNPRFSC reste actuellement qualifié de marginal dans les budgets communaux et intercommunaux, puisqu’il est arrêté à hauteur de… 150 000 000 €, il est prévu une montée en puissance pour atteindre 1 milliard d’€uros d’ici 2016. A l’heure de la rédaction des présentes lignes, nous restons dans l’expectative et disposons avec les services de la communauté de communes du Clermontois d’informations contradictoires sur l’accès ou non à la redistribution de ce fonds. En tout état de cause, la pression vers une intégration intercommunale s’accentue. Après la réforme de la taxe professionnelle, cette nouvelle disposition nécessitera de redéfinir les relations entre les membres de la communauté de communes du Clermontois. Les représentants de la commune de Clermont y veilleront. II/ Les principales tendances de l’exécution budgétaire de l’exercice 2011 Le compte administratif 2011, qui sera présenté au cours du conseil municipal du mois prochain, fait état de dépenses de fonctionnement s’élevant quasiment à 9 924 000 €, pour une inscription prévisionnelle de 11 432 497 €. Si les charges de personnel ont cette année encore été contenues (+ 0,177 %), les charges dites à caractère général ont évolué de + 9,8 %, ce qui s’explique principalement par l’augmentation des prestations de service et par l’augmentation des énergies (chauffage, carburants, électricité). Par ailleurs, deux bâtiments situés rue de Paris, acquis par la commune, ont été réhabilités par le personnel des ateliers municipaux : le premier abrite l’antenne clermontoise de BGE-Oise, association d’appui à la création d’entreprises ; le second va permettre l’accueil de l’association Diaphane qui entend y faire labelliser un pôle régional de la photographie. Ces deux actions correspondent à deux axes forts de notre action municipale : développement de la solidarité avec ceux qui sont à la recherche d’un emploi, et développement de la médiation culturelle, parce que l’individu n’est pas qu’un agent économique, ce doit être aussi un citoyen pour lequel l’accès à la culture est un droit.

Extrait de l’interview de Gilles Carrez, député-maire UMP du Perreux (94), président du Comité des Finances Locales qui regroupe l'Observatoire des finances locales, la Commission consultative d'évaluation des normes et la Commission consultative sur l'évaluation des charges, in La Gazette des communes du 24 janvier 2012 : « - Le dispositif de péréquation horizontale en vigueur dès cette année vous satisfait-il ?

- L'analyse des résultats sera au menu des prochains CFL, car certaines imperfections ne pourront être révélées que par la pratique. Des ajustements sont à prévoir dans le budget 2013. »

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Sur le plan des investissements, les dépenses se sont élevées à hauteur de 2 879 754 € sur le budget principal, auxquels il faut ajouter 510 043 € consacrés aux investissements du budget annexe de la salle des fêtes André Pommery, lesquels apparaissent en charge de fonctionnement sur le budget principal, dans le cadre d’une subvention, mais représentent bien un véritable investissement communal. Par rapport aux prévisions budgétaires, les travaux sur les tribunes du stade de rugby ont été différés d’une année, afin de trouver avec les utilisateurs une solution adaptée tant aux besoins qu’aux moyens financiers à consacrer à cet ouvrage. De même les sommes réservées à la consolidation du Donjon, décaissées à mesure de l’avancée de l’entreprise, n’ont pas toutes été dépensées sur 2011 (un peu plus de 300 000 € seront reportés sur 2012). Le programme des travaux a été respecté sur l’ensemble de l’année ; pour mémoire parmi les plus conséquents financièrement : - la réfection complète de la rue Duguey du Faÿ, - la démolition de la salle Van Broekhoven (l’aménagement du parking sera réalisé en 2012), - la poursuite du programme pluriannuel sur les écoles (rénovation de l’école maternelle Belle Assise, réfection des réseaux d’eau à l’école élémentaire Viénot, chaufferie et cour de l’école de la Gare, étude programmatique sur le groupe scolaire des Sables).

2007 2008 2009 2010 2011

Dépenses d’équipement en investissement en €

2 731 435 3 791 517 4 010 410 3 733 877 2 154 953

Il est à noter que la bonne santé de notre équilibre budgétaire a permis à la commune d’emprunter en 2011 la somme nécessaire à ajouter à ses fonds propres pour la réalisation des investissements lourds, contrairement à de nombreuses communes. III/ Les principaux projets de 2012 Face aux incertitudes de l’évolution de l’économie en France et dans le monde, la prudence est indispensable. Nous serons en capacité d’accomplir nos projets d’investissement, qui ont été annoncés dans les précédents conseils municipaux, pour autant que les subventions demandées aux collectivités territoriales partenaires puissent être obtenues. Nous entendons limiter le budget de fonctionnement, notamment dans sa partie de dépenses de charges courantes. Pour cela, il conviendra de réorienter le travail des services, sans pour autant limiter les actions prioritaires que sont l’accompagnement social et socioculturel, ainsi que l’entretien courant des bâtiments et des voiries. Une enveloppe budgétaire sera consacrée à la subvention du budget annexe de la salle des fêtes pour la deuxième tranche de travaux. Nous envisageons l’inscription d’une enveloppe de 650 000 €. Pour ce qui relève du budget du personnel, nous poursuivrons la formation et la qualification de nos agents, ainsi que le travail d’insertion des personnes éloignées du marché du travail, en grande difficulté sur notre commune. La voie de l’apprentissage, comme l’expérience en cours du chantier d’insertion en charge de l’aménagement des espaces naturels de la commune, montrent qu’en utilisant intelligemment les dispositifs à disposition et en accueillant avec soin et respect les personnes en difficulté, un service est réellement rendu, tant au profit de la collectivité qu’au profit des personnes accompagnées.

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Par ailleurs, nous remplacerons cette année un Agent de Surveillance de la Voie Publique, et nous transformerons le poste de directeur du service culturel, vacant pour cause de départ en retraite, en poste de responsable de la médiation culturelle. Quant au budget d’investissement, nous travaillons à l’inscription des travaux d’équipement suivants :

- Suite de la réfection-sécurisation de la rue Pierre Viénot, sous condition de l’aide du conseil général (normes PMR sur un trottoir, enfouissement des réseaux, plateaux surélevés pour les traversées de piétons, création de places de stationnement). Nous avons récemment positionné aussi ce dossier dans le cadre du « Contrat Régional d’Agglomération», enveloppe 2009-2013 du Conseil Régional sollicitée par la communauté de communes, laquelle a décidé d’ôter les sommes bloquées pour l’aménagement du parking nord de la gare de Clermont. Si cette inscription est acceptée, nous envisageons d’aménager sous deux exercices budgétaires le reste de la rue Viénot au lieu de trois. L’ensemble de l’aménagement à réaliser est estimé à 1 500 000 €.

- Réfection de la rue de la Croix Picard, dans sa partie plane, avec enfouissement des réseaux et mise aux normes PMR d’un trottoir, pour un coût de 287 000 €.

- Extension de l’école maternelle Belle Assise, dernière tranche pour un coût 335 000 €. - Réfection de la cour de l’école élémentaire des Sables (64 000 €), avant la création d’un

nouveau bâtiment pour le restaurant scolaire. - Aménagement d’un columbarium supplémentaire et de ses accès, au cimetière

communal (63 000 €). Trois propriétés foncières devraient enfin rejoindre le giron communal cette année : la seconde partie des bâtiments de la rue des Fontaines, en vue de la voie de desserte de la parcelle foncière actuellement occupée par l’Hôpital Général ; l’ancienne maison d’octroi située avenue des Déportés, entre la Brêche et la salle des fêtes ; et enfin l’ancienne maison de l’Equipement, à l’angle de la rue des Sables et de l’avenue Gambetta, intéressante essentiellement pour réorganiser le croisement de ces deux voies. Les semaines qui viennent seront donc consacrées aux derniers arbitrages budgétaires qui seront présentées le mois prochain. Pour ce qui est des recettes, outre la nécessité d’obtention des subventions en face de chaque projet d’investissement, et malgré les baisses des dotations de l’Etat, nous n’entendons pas augmenter la plupart des prestations payantes : accueil loisirs, cantine (malgré l’accroissement annuel de la part des aliments issus de l’agriculture biologique), occupation du Domaine public. Nous comptons, comme la loi nous y autorise, remplacer la taxe sur les emplacements publicitaires par la taxe locale sur les publicités extérieures, touchant principalement les enseignes et pré-enseignes de grande taille. Cette recette nouvelle, qui épargnera le petit commerce de centre-ville, contribuera à financer une partie des dépenses nouvelles effectuées à partir de cette année dans le cadre du FISAC. Enfin, comme nous nous y étions engagés, nous travaillons ce nouveau budget en gelant, cette année encore, la part communale du taux des trois impôts que nous levons (taxe sur le foncier bâti, taxe sur le foncier non bâti, taxe d’habitation), conscients des difficultés croissantes que bon nombre de nos concitoyens subissent en cette période d’austérité, où les prix à la consommation, les taxes et les impôts augmentent sans cesse. Voici donc les principales orientations du budget 2012 qui, malgré un contexte économique particulièrement difficile, restent avant tout conformes à l’esprit qui nous anime depuis ce début de mandat et aux projets qui ont été largement approuvés dès le premier tour des élections municipales de 2008 par une majorité de Clermontois.

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Un débat a suivi cette présentation. Ci-dessous le détail des interventions respectives des listes « Lutte Ouvrière » et « Clermont pour tous, Clermont autrement » Lutte Ouvrière Le débat d’orientation budgétaire se tient alors que se développe une offensive massive contre le monde du travail, avec la multiplication des licenciements, les attaques continues contre les conditions d’emplois et les salaires et, en prime la destruction des emplois dans les services publics. Il s’agit d’une véritable guerre de classe menée par la classe capitaliste en vue de faire payer sa crise et le maintien de ses profits au reste de la population. La population laborieuse de notre ville est évidemment touchée de plein fouet. Ici les travailleurs subissent les choix du groupe multimilliardaire BASF, n°1 mondial de la chimie qui a recours au travail précaire en marge de la légalité. Cela lui permet de supprimer des emplois à sa guise et de ne pas payer un salaire suffisant aux salariés, alors que le groupe engrange des milliards de profits. Nous avons le scandale de la quasi fermeture annoncée de l’hôpital général de Clermont et le démantèlement annoncé de l’hôpital psychiatrique (employeur n°1 du clermontois, avec 2 700 salariés dans l’Oise). Le cynisme du gouvernement dans ce domaine et sans limite. Pour l’hôpital général, les décideurs sont prêts à dépenser des dizaines de millions d’euros pour le reconstruire et offrir un marché en or aux trusts du bâtiment. Mais, en même temps, on annonce la fermeture de la chirurgie et de la maternité et des urgences faute d’anesthésiste. Quant au centre hospitalier interdépartemental, un des buts de l’opération serait de fermer le site de Clermont pour réaliser une opération de spéculation immobilière sur les terrains récupérés. Il s’agit d’enrichir les requins privés du secteur, comme toujours au détriment de la santé et de la population. L’hôpital le plus proche censé être le pivot de la prise en charge hospitalière de tout le sud de l’Oise, celui de Creil, a d’ailleurs connu le même sort en pire. Puisque cinq étages ont été construits pour décider….de ne jamais ouvrir les services prévus et laisser le béton des cinq étages à l’aire libre. Des centaines de millions ont été dilapidés sans offrir un seul service en plus, en ayant simplement rempli les poches des bétonneurs. Voilà le monde dans lequel nous vivons au moment où tous les politiciens en course à l’élection présidentielle, à l’exception de notre camarade Nathalie ARTHAUD, prétendent avoir chacun leur solution pour venir au secours de cette société capitaliste. Ils postulent tous, y compris l’extrême droite, à gouverner au service des possédants. Pour Lutte Ouvrière, même au niveau local ici dans le clermontois, il s’agit de faire un choix démonstratif pour affirmer que nous sommes à 100 % dans le camp des salariés, retraités et jeunes victimes de l’offensive capitaliste et de ceux qui les servent. Ce choix doit commencer par refuser d’augmenter d’un seul centime les impôts payés par la population qui ne vit que de son travail ou de ses pensions. Cela devrait s’accompagner d’une mesure générale de gel des prix de tous les services offerts par la municipalité et la communauté de communes. Mais, il faudrait aller plus loin et prévoir pour les familles aux revenus modestes, la gratuité des cantines pour les enfants. Enfin, dans le domaine de la construction de logements, tout faire pour offrir des logements sociaux de qualité, à prix abordables aux familles de salariés, au travers des liens avec le conseil régionale et l’implication des élus du clermontois dans l’Opac de l’Oise. Cela coûterait de l’argent, c’est certain. Mais, il s’agit d’une question de choix et encore une fois d’un choix de classe. S’il faut réduire d’autres dépenses moins vitales ou taxer plus les plus hauts revenus et surtout les entreprises, il faut le faire. Dans la situation d’urgence dans laquelle

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nous sommes, la priorité absolue est d’agir pour garantir les emplois et les revenus des classes populaires, ainsi que la préservation et le développement des services publics. Clermont pour tous, Clermont autrement

Nous nous retrouvons comme chaque année afin d'exprimer nos points de vue sur l'orientation de notre Budget. Ce moment tant attendu nous permet d'évoquer nos éventuelles différences mais aussi nos convergences. Cette année est marquée par une différence de présentation, et contrairement à l'année passée, par un manque d'objectivité dans la présentation du contexte économique général. Nous commencerons par aborder la deuxième et troisième partie. En avant propos, nous nous devons de renouveler nos remarques des années précédentes sur notre demande de plus de transparence en obtenant enfin les ratios fondamentaux de gestion de notre commune ainsi que les données relatives aux subventions, emprunts, fonds propres, dépenses d'équipement... Ceci précisé, dans ces deux parties vous faites preuve d'une certaine sagesse que nous partageons. Nous notons avec intérêt que les investissements seront moins conséquents que les années passées mais il est vrai que des efforts substantiels avaient été entrepris à juste titre et notamment pour bénéficier du FCTVA. Par ailleurs les interrogations sur l'avenir de nos ressources doivent nous conduire à une certaine prudence. D'autant que nos ressources restent à imposition constante comme vous vous y étiez engagé. Votre position est louable compte tenu des difficultés que vivent déjà une partie de nos concitoyens dans cet état de crise économique et financière. Quant à vos choix de projets d'investissement ils semblent frappés du bon sens, aussi nous acquiesçons. Sur le remplacement de la taxe sur les emplacements publicitaires par la taxe locale sur les publicités extérieures qui épargnera le petit commerce nous ne pouvons qui souscrire. Toutefois, nous nous permettons de vous mettre en garde sur les modalités qui dans de nombreuses villes de notre département ont occasionné maintes levées de bouclier. Mais la encore votre sagesse devrait l'emporter. Maintenant je reste quelque peu dubitatif sur les ressources à venir qui vous permettront de financer une partie des dépenses nouvelles relatives au FISAC. L'opération FISAC dont vous nous annonciez la première phase du plan triennal dans votre DOB 2011, verra nous l’espérons bientôt le jour, bien que la encore les délais d'obtention de l'accord nous conduisent à un début de réalisation au mieux en fin d'année 2012. Et nous pensons que les modalités financières de prise ne charge seront pour partie modifiées, un exemple récent nous l'a prouvé. Toutefois ce FISAC, nous l'avons suffisamment attendu que nous pouvons encore patienter. Vous voyez bien que sur la politique de notre ville nous trouvons maints points communs. Maintenant sur votre première partie, hors sur la nécessité d'une intercommunalité renforcée, nous ne comprenons vraiment pas l'intérêt d'une telle démonstration qui est vraiment peu heureuse. Certes l'économie n'est pas une science exacte, mais ce n'est pas pour autant nécessaire de résumer la crise actuelle de la façon dont vous le faites. Ce raccourci nous déçoit car outre le fait qu'il est inexact, il n'apporte rien au débat sur la politique de notre ville. A vouloir démontrer que la finance est responsable de la crise qui frappe nos États vous tombez dans la simplicité. Oui le monde de la finance doit être régulé, que certains outils spéculatifs interdits, qu'une taxe sur les mouvements financiers soit créée dans l'ensemble des pays nous le souhaitons. Mais de grâce le monde de la finance n'est pas responsable de la fuite en avant des États. Ces derniers ont creusé au fil du temps leurs déficits en refusant d'équilibrer leurs budgets, voire en trichant sur l'état de leurs dettes et créances à l'exemple de la Grèce. Oui le traité de Lisbonne interdit à la BCE de prêter en direct aux États, mais pour pallier à cela le MES (mécanisme européen de stabilité ) a été créé. Il permet de mutualiser le risque en prêtant aux États les plus en difficulté dont la encore la Grèce. Bien entendu l'on demande à cet État d'être

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plus vertueux, certes nous pouvons avoir de la compassion pour ce peuple soumis à des efforts conséquents dont ils ne sont que les victimes de leurs gouvernants. Mais les créanciers de la Grèce sont aussi mis à contribution en acceptant un plan de 107 milliard de restructuration de la dette. Cet argent c'est aussi celui de petits actionnaires des États européens qui voient leurs investissements en assurance vie réalisés en vue de leur retraite diminuer de façon importante. Quant aux États plus « solides » s'ils peuvent emprunter sur le marché c'est aujourd'hui pour la France à un taux inférieur à 3%, nous sommes loin de l'effet multiplicateur de 5 ou 6 que vous mentionnez. Mais surtout si la BCE prête à 1% sur trois ans c'est surtout pour permettre aux banques liées aux accords de Bâle III de se financer afin d'être en mesure d'accorder des prêts aux entreprises. Ces dernières, contrairement à votre document, ne bénéficient pas d'une fiscalité « injuste » qui les épargnerait. La encore votre méconnaissance volontaire des mécanismes économiques vous conduit à un amateurisme affligeant. Bien entendu, il est important de relancer la croissance mais certainement pas au prix d'un déficit public accentué par des charges inappropriées ou une fiscalité qui menacerait la compétitivité de nos milliers d'entreprises, et la je n'évoque pas celles du CAC 40 qui malheureusement sont moins concernées du fait de leur connaissance particulière en optimisation fiscale. Oui nous avons besoin de croissance pour endiguer le fléau de la montée du chômage, l'emploi que nous devons créer il appartient aux entreprises de toutes tailles de le réaliser en leur permettant de le faire notamment en diminuant les charges qui pèsent sur elles. La réforme de la taxe professionnelle est en soit un bon exemple même si cette réforme peut dans certains cas avoir un caractère injuste qu'il convient de corriger. Je regrette de ne pas lire dans votre document un soutien à tous les chefs d'entreprises qui se battent pour maintenir l'emploi en France. En France et en Europe, 97% des entreprises ont moins de 20 salariés. Ces chefs d'entreprises et leurs millions de salariés font notre richesse ne l'oublions pas. Maintenant sur les finances publiques, nous restons dans une certaine expectative d'où une règle de prudence à suivre que nous partageons. Le mécanisme du FNPRFSC est certes complexe comme vous l’écrivez et réserve certainement des imperfections qu'il conviendra de corriger ainsi que l'a exprimé Gilles CARREZ. Mais dans cette même interview il mentionne aussi : Comment jugez-vous le sort réservé aux collectivités dans le budget 2012 ? Dans un contexte financier extrêmement difficile, elles ont été protégées du mieux possible. Alors que les crédits étaient diminués dans de nombreux domaines, les collectivités, qui représentent tout de même près de 20% du budget de l'Etat, ont vu leur niveau de dotations maintenu à l'identique par rapport à 2011. Certes, il leur a été demandé de participer, sous forme de quote-part, au milliard d'économies supplémentaires demandé par le Premier ministre. Mais un effort de 200 millions d'euros sur 70 milliards ne me semble pas excessif. D'autant que les mécanismes de dégrèvements d'impôts n'ont pas été remis en cause, contribuant ainsi à protéger les contribuables locaux, et que nous n'avons pas touché au FCTVA. Les collectivités verront-elles leurs capacités d'investissement impactées par le gel des dotations d'Etat ? Je ne le crois pas, car le maintien à un niveau stable des dotations pendant les trois années de gel leur permet notamment d'envisager les mesures d'économies et de rationalisation nécessaires. Aujourd'hui, après l'installation de l'intercommunalité, est venu le temps de la réalisation de gains de productivité. Dans les collectivités, le rythme moyen de progression des effectifs de 35 000 postes par an sur les vingt dernières années, hors transferts rendus nécessaires par la décentralisation, est excessif. Surtout qu'il est concentré dans le bloc communal. Enfin il se prononce surtout : en faveur d'un renforcement des pouvoirs de la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN), qui disposerait d'un droit de veto sur la production de normes impactant les budgets locaux. Et la aussi vous auriez pu par honnêteté le citer mais il est vrai que votre démonstration eu été moins bonne.

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Franchement, nous regrettons vos raisonnements empreints d'une certaine légèreté. C'est dommage car ainsi que nous vous l'avons dit nous partageons dans les grandes lignes vos conceptions économiques sur de la gestion de notre Cité. Oui votre DOB pour la partie qui concerne notre ville est une base de travail intéressante. Alors à l'avenir pourquoi ne pas chercher à travailler ensemble pour un développement de Clermont et du Clermontois plus fort. La tache est déjà assez difficile sans se perdre dans des raisonnements et analyses conjoncturelles qui n'ont pas un intérêt majeur pour notre avenir local. Comportons nous en citoyens du Clermontois responsables. M. le Maire, pour répondre à M.REMOND, souligne que la gratuité des cantines se fait pour certaines familles, bénéficiaires en général de l’épicerie sociale « Coup de Pouce ». M.GEWERC, quant à lui, suite à l’intervention de M.PAYAN, insiste sur le fait que la crise actuelle est une crise de système que les Etats ont laissé mettre en place. Il souligne également que si la banque centrale européenne prêtait directement aux Etats membres, sans devoir transiter par les banques, cela réduirait déjà les dépenses publiques, ces mêmes banques qui, par ailleurs, prêtent avec beaucoup de difficultés aux petites entreprises, même lorsqu’elles peuvent justifier d’un carnet de commandes bien rempli. 2. Subvention 2012 à « La Banque Alimentaire » Afin que « La Banque Alimentaire » puisse faire face à ses frais de fonctionnement, Il est proposé de lui verser, par anticipation, le montant de la subvention qui sera inscrit au budget primitif 2012, soit 6 000 €. Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à signer toutes les pièces nécessaires à cette opération. ADMINISTRATION GENERALE 1. Demande de subvention dans le cadre du FISAC (Fonds d’Intervention pour les

Services, l’Artisanat et le Commerce)

Dans une commune de la taille de Clermont, le commerce de centre-ville doit participer à l’attractivité et à l’animation de la ville. D’un point de vue économique, il représente aussi une source d’emplois non négligeable qu’il convient de favoriser. Le maintien, voire le développement du commerce local, dans un contexte concurrentiel très fort - notamment face à des zones commerciales gigantesques et faciles d’accès à 15 km de notre commune Ŕ ne peuvent être envisagés qu’en renforçant l’attractivité des commerces auprès des chalands. Depuis plusieurs années, la Municipalité a suscité la création d’une association des commerçants et artisans, a revalorisé les espaces publics du centre-ville, a incité financièrement les propriétaires à ravaler leurs façades. Un établissement scolaire désaffecté en centre-ville a été acheté, rasé et aménagé en parking, pour développer le stationnement qui reste une difficulté dans une commune à l’urbanisme médiéval. La même décision municipale pour une salle de sport désaffectée a été prise et est actuellement réalisée. L’investissement dans des « bornes-minutes » de stationnement a également été effectué. L’attractivité du commerce local ne dépend pas des seules décisions de la ville.

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Aussi, une étude FISAC a été cofinancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de l’Oise, afin de mettre en évidence les points forts comme les limites du tissu économique et commerçant de la ville. Suite à cette étude, des recommandations portant sur 5 grands axes ont été apportées, permettant d’une part de soutenir l’activité commerçante et d’autre part de redynamiser le centre-ville. AXE 1 : Renforcer les infrastructures existantes et l’accès à l’information Action 1 : Mener une réflexion sur le positionnement du marché pour accroître son activité Action 2 : Modifier les conditions de stationnement Action 3 : Assurer le maintien et le développement de la densité commerciale sur le périmètre du centre-ville en développant la communication AXE 2 : Renforcer l’attractivité des commerces de proximité du centre-ville Action 4.A : Etude d’accessibilité et sensibilisation des entreprises recevant du public Action 4.B : Diagnostic économique des entreprises candidates à la rénovation de leur vitrine et façade Action 4.C : Rénovation des vitrines et façades des commerces Action 5 : Outil de promotion : démarche qualité AXE 3 : Améliorer l’animation des commerces Action 6 : Conception d’un programme d’animations Action 6.A : « Le Marché Campagnard » Action 6.B : « Les Journées Vertes » Action 6.C : « La Braderie du Printemps » Action 7 : Proposition d’une carte de fidélité collective Action 8 : Animation « Carte Jeune » AXE 4 : Plan de communication Action 9 : Réalisation d’un plan de communication global sur l’opération AXE 5 : Organisation et suivi de l’opération Action 10 : Recrutement d’un animateur FISAC Action 11 : Mise en place et utilisation des outils d’évaluation et de suivi de l’opération Pour la réalisation de l’ensemble de ces actions, un plan de financement réparti en trois tranches (ci-annexé), pouvant s’échelonner sur des budgets différents, a été établi. Toutes les actions d’une même tranche devront être achevées avant de commencer à œuvrer sur les actions de la tranche suivante. Le délai d’achèvement des tranches n’est pas défini.

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Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, approuve ceci et autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à :

- solliciter une subvention au taux maximum auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) dans le cadre du FISAC

- signer tous les documents relatifs à ce dossier RESSOURCES HUMAINES 1. Prise en charge partielle des frais de transport domicile-lieu de travail La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 (art. 20) a modifié les dispositions du Code du Travail applicables à la prise en charge des frais de transport domicile - lieu de travail. Les conditions d'application de ce dispositif sont précisées par le décret n° 2010-676 du 21 juin 2010 instituant une prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement correspondant aux déplacements effectués par les agents publics entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail. Une circulaire du 22 mars 2011 du Ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat apporte des précisions complémentaires. Tout employeur est tenu de prendre en charge une partie des frais de transports collectifs engagés par les salariés pour se rendre sur leur lieu de travail. Ces dispositions, visées aux articles L. 3261-1 à L. 3261-2 du code du travail, s’appliquent aux employeurs publics et privés. Elles concernent les frais de transports publics, quel que soit le statut des agents. Selon l’article L.3261-2 du Code du Travail, tout employeur public assure obligatoirement une prise en charge financière des titres d'abonnement souscrits par ses agents pour se rendre, au moyen de transports publics de personnes ou de services publics de location de vélos, de leur résidence habituelle à leur lieu de travail. Cette prise en charge est effectuée sur la base des tarifs de 2ème classe des transports en commun et correspond à 50% du coût du titre d'abonnement dans la limite d'un montant maximum revalorisé en fonction de l'évolution des prix des transports pratiqués en Ile-de-France. 1 - LES BENEFICIAIRES 1-1 Sont concernés par le dispositif (Art. 1er du décret du 21 juin 2010 et circulaire du 22 mars 2011)

d'accompagnement dans l'emploi pour les collectivités locales), de droit public (fonctionnaires et agents non titulaires) exerçant leurs fonctions

dans un établissement public industriel et commercial sous réserve, pour les agents non titulaires, d'une décision du Directeur ou d'une délibération du Conseil d'Administration leur rendant applicable le dispositif,

La situation des personnels mis à disposition : L'article 9 du décret n° 2008-580 du 18 juin 2008 relatif au régime de la mise à disposition applicable aux collectivités territoriales et aux établissements publics administratifs locaux prévoit que "le fonctionnaire mis à disposition peut être indemnisé par le ou les organismes d'accueil des frais et sujétions auxquels il s'expose dans l'exercice de ses fonctions suivant les

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règles en vigueur en leur sein". Ce dispositif pourra être précisé dans la convention de mise à disposition. C'est le régime de prise en charge en vigueur dans l'emploi d'accueil qui s'appliquera (secteur privé ou secteur public). Dans le cas d'une mise à disposition partielle, la prise en charge par chacun des organismes (employeur d'origine et organisme d'accueil) s'effectuera au prorata du temps de travail si l'agent prend des abonnements à des transports collectifs pour chacun des trajets domicile-lieu de travail. Cette répartition et le régime applicable devront être précisés dans la convention. 1-2 Les personnels exclus Sont exclus du dispositif selon l'article 10 du décret du 21 juin 2010 :

résidence habituelle et son ou ses lieux de travail, de transport pour

se rendre à son lieu de travail,

r,

déplacement temporaires. Sont également exclus du dispositif les agents qui utilisent leur véhicule personnel pour les trajets domicile-lieu de travail et qui n'engagent aucun frais de transports collectifs. 1-3 Les périodes de suspension de la participation La prise en charge est suspendue durant les périodes suivantes :

rnité, de paternité, d’adoption,

e-temps,

La prise en charge reste acquise jusqu’à la fin du mois au cours duquel débute le congé. Lorsque la reprise du service a lieu au cours d’un mois ultérieur, la prise en charge est effectuée pour ce mois entier. La participation est supprimée lorsque l'agent se trouve dans une situation de suspension durant l'intégralité du mois. 2 - MODALITES DE PRISE EN CHARGE 2-1 Les titres ouvrant droit à une prise en charge Il s'agit des titres émis par la SNCF ainsi que par les entreprises de transport public, les régies et les autres personnes concourant aux services de transport organisés par l'Etat, les collectivités territoriales ou leurs groupements :

s illimité, te à nombre de

voyages illimité ou limité. Sont également concernés les abonnements à un service public de location de vélos. La prise en charge est obligatoirement limitée aux titres de transport permettant d'effectuer le trajet le plus court entre la résidence habituelle et le lieu de travail. Au vu de ces critères, il appartient à l'employeur d'apprécier si l'abonnement présenté peut faire l'objet d'une prise en charge.

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2-2 Le montant L'employeur public prend en charge la moitié du tarif de l'abonnement le plus économique pratiqué par le transporteur. Ce pourcentage de prise en charge s'impose, il n'est pas modulable. Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à signer toutes les pièces nécessaires à l’application de cette décision. CENTRE SOCIOCULTUREL 1. Contrat Educatif Local – demande de subvention 2012

Le conseil municipal, dans sa séance du 16 mars 2011, a autorisé Monsieur le Maire à déposer un projet triennal dans le cade du dispositif C.E.L (Contrat Educatif Local). Le contrat éducatif local vise à mettre en œuvre un projet éducatif territorial conçu par différents partenaires concernés par l’éducation des enfants, des adolescents et des jeunes. Il s’agit d’une démarche globale qui a pour vocation de rechercher le meilleur équilibre en faisant le lien entre les temps scolaire, périscolaire, temps libre et congés scolaires sur un territoire donné (commune, intercommunalité). Les actions 2012, ci-dessous établies d’après les orientations inscrites dans le C.E.L, s’adressent à plus de 500 enfants et jeunes et sont ainsi réparties dans le temps :

- 630 heures extra-scolaires - 420 heures périscolaires - 28 jours sur les petites vacances - 40 jours sur les grandes vacances

Fiche action N°1 Ŕ Education et vie associative Fiche action N°2 Ŕ Enfance de l’art Fiche action N°3 Ŕ Prévention, solidarité et démocratie locale Fiche action N°4 Ŕ Développement durable 1 Ŕ Montage financier proposé pour ces 4 fiches actions :

Subvention de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (D.D.C.S.) 8 000 €

Participation financière du conseil régional de Picardie (Picardie en ligne) 5 500 €

Participation financière du conseil général de l’Oise 10 500 €

Participation financière de la collectivité 60 464 €

Participation des usagers 22 640 €

Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, approuve ceci et autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à :

- déposer ces fiches actions auprès de la D.D.C.S de l’Oise - solliciter une subvention de huit mille euros auprès de la D.D.C.S de l’Oise - signer tous les documents relatifs à ce dossier

2. Subvention dans le cadre de l’opération Ville Vie Vacances 2012

Les opérations Ville Vie Vacances (V.V.V) permettent à des préadolescents et adolescents de bénéficier d’un accès à des activités de loisirs et d’une prise en charge éducative durant les différentes périodes de vacances scolaires.

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Ce dispositif concerne en priorité les publics des sites dotés d’un contrat urbain de cohésion sociale (C.U.C.S). Il peut également s’adresser, dans des conditions limitées, aux jeunes en difficultés issus de quartiers non prioritaires et des communes concernées par un contrat ou un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), contrat signé par notre commune le 1er juillet 2008.

De manière complémentaire aux dispositifs de droit commun (F.I.P.D, C.E.L), les activités proposées sont liées aux sports, à la culture, à l’organisation de sorties et de séjours.

Chaque année, le programme adopté par précise les objectifs propres à ce dispositif.

Pour 2012, les priorités définies par le conseil d’administration de l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ) sont les suivantes :

- Culture, sport, civisme et citoyenneté - Education au respect de l’environnement - Actions ayant un axe prévention de la délinquance - Actions favorisant l’implication des parents dans la préparation des activités - Actions ayant un impact en faveur des familles - Actions à visée éducatives…

Plusieurs projets du centre socioculturel répondent au cahier des charges du dispositif V.V.V.

1/ Séjour aventure culture et citoyenneté (Hiver 2012)

a) Descriptif :

Œuvrant dans la recherche du site, la gestion du budget, l’organisation des activités et du planning, la présentation du projet à l’autorité territoriale, les jeunes, en relation avec l’équipe, concourent quotidiennement, au sein des espaces jeunesse, à la réalisation de ce projet avec l’aide des parents. Les jeunes se sont engagés aussi dans l’organisation de divers événements (marché de noël, soirées jeux, soirée montagnarde) et participent activement à tous les moments du projet : « conception, réalisation, évaluation… ».

b) Objectifs : - Accompagner dans le développement social et inviter à devenir acteur de l’organisation jusqu'à la réalisation du temps de loisirs. - Favoriser l’autonomie, la prise de décisions, l’initiative et l’argumentation de ses choix. - Responsabiliser par la prise de conscience de l’influence que l’on a sur autrui et mettre à profit des savoirs au bénéfice du groupe. - Vivre en collectivité pour permettre à chacun de progresser sensiblement dans l’acquisition et la maîtrise des valeurs citoyennes. - Faciliter l’enrichissement et la compréhension de son environnement en sensibilisant au respect et à sa sensibilisation. Montage financier proposé :

Participation Mairie 14 190 €

Participation Familles 12 225 €

Subvention demandée 7 000 €

2/ Prévention, santé et violences (projet tout au long de l’année 2012)

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a) Descriptif :

Le secteur jeunesse anime des actions autour de 4 axes définis dans le contrat éducatif local de notre commune, à savoir : prévention, citoyenneté, santé/sports/éveil culturel et artistique, environnement et développement durable. L’équipe du secteur jeunesse propose, à chacun des jeunes, de découvrir ou de participer aux diverses animations thématiques. Il s’agit de mettre en relation le sport, la prévention des risques, la santé, les discriminations et les violences dans le cadre d’un projet commun permettant d’aboutir à la mise en place d’activités impliquant le collectif, la créativité, la connaissance des conduites à risques, la connaissance de l’autre, la prévention routière… Pour l’occasion 4 pôles seront développés : ateliers santé (produits psycho-actifs, sexualité…) activités physiques et sportives, Cyber addiction, prévention de la violence et sécurité routière.

b) Objectifs :

- Prévenir, au sein des structures éducatives, des violences pouvant porter atteinte à l’intégrité physique et/ou morale, changer les préjugés par la promotion de l’égalité des sexes, œuvrer pour un changement de mentalité et de pratique. - Lutter et prévenir à propos de la discrimination physique (ethnie, handicap, sexe…) ou morale (religion, intellect…) qui peut nuire à autrui et à soi-même. - Permettre de vivre les bouleversements de l’adolescence en écoutant et verbalisant ses paroles sur le rapport à autrui et soi-même. Prévenir des comportements agressifs (rapport non consentant, grossesse non désirée, violences…), connaître les moyens de contraception, être informé de ses droits et devoirs (aspect de la loi, des règles…) - Produire un partenariat avec les associations sportives et culturelles pour contribuer à l’accès pour tous, encourager la pratique d’une activité physique et sportive, accompagner vers la sociabilité, la construction de la personnalité et la consolidation d’une éthique personnelle et collective… Montage financier proposé :

Participation Mairie 17 960 €

Participation Familles 1 600 €

Subvention demandée 6 000 €

3/ Séjour Ŕ Découverte et citoyenneté (été 2012)

a) Descriptif :

Le projet découverte et citoyenneté fait l’objet d’un précédent qui a mobilisé trente-cinq jeunes de 11 à 17 ans venant de tous quartiers l’été dernier : « 31% Les Sables, 41% Belle Assise, 28 % Béthencourtel », soit 35 % de filles et 65 % de garçons. Les orientations pour 2012 nous amènent à poursuivre voire à développer nos actions, autour de l’écocitoyenneté, les loisirs, et les activités de pleine nature pour tous, dans le but sous-jacent d’accompagner et d’orienter les publics préadolescents et adolescents sur des projets à vocations citoyennes, de les responsabiliser et favoriser ainsi leur autonomie.

Ce projet permettra d’aiguiser la curiosité des jeunes sur la culture et le sport en milieu maritime et plus particulièrement la Charente Maritime (17), découverte des sites naturels de la Charente Maritime en bateau, le phare de Cordouan, le Fort Boyard, l’île d’Aix… Les jeunes pourront également découvrir les forêts de pins plantés au XIXe siècle pour contenir l’invasion du sable dans la presqu’île d’Arvert et apercevoir les vestiges de villages, de blockhaus de la seconde guerre mondiale. L’implication des jeunes et des familles se fera en amont et en aval du séjour :

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présentation multimédia du séjour aux parents par les jeunes, organisation et planification des activités, gestion du budget, de la vie quotidienne « réguler, informer, régler et organiser », création d’un carnet de bord (vidéo et exposition seront présentées en fin de séjour) ; les parents seront associés avec l’équipe pédagogique pour dresser les objectifs éducatifs communs dans le cadre de ce projet « aide et soutien à la parentalité ». Ce projet est destiné à une quarantaine de jeunes Clermontoises et Clermontois, âgés de 10 à 16 ans.

Période : du dimanche 8 au mercredi 18 juillet 2012.

b) Objectifs :

- Découvrir et acquérir des qualités communautaires permettant d’aboutir à la citoyenneté. - Contribuer au processus de socialisation par l’expression, l’engagement et l’implication. - Sensibiliser et prévenir sur le comportement à adapter envers notre environnement.

Montage financier proposé :

Participation Mairie 11 925 €

Participation Familles 8 500 €

Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité : - approuve la réalisation de ces projets - autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à solliciter une subvention de 20 000 € auprès de l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale pour tous ces projets et à signer toutes les pièces relatives à ce dossier. 3. Subvention dans le cadre du plan départemental de la prévention de la délinquance

La Ville de Clermont a signé le 1er juillet 2008, en lien avec l’intercommunalité, un projet de mise en œuvre d’un C.I.S.P.D (conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance), qui favorise la mise en place d’actions de prévention sur l’année et une programmation ponctuelle dans le cadre du dispositif Ville Vie Vacances « V.V.V » et du Contrat Educatif Local « C.E.L ».

Dans l’optique de favoriser le développement des politiques locales de prévention de la délinquance, l’État a créé le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (F.I.P.D), en mars 2007.

Dans le cadre des activités que la Ville de Clermont met en place au sein du Centre Socioculturel, deux actions s’intégrant dans le Plan Départemental de la Prévention de la Délinquance peuvent être subventionnées :

- Prévention de la violence et du harcèlement à l’école, lutte contre les violences et les

discriminations - Médiation sociale et médiation interculturelle

Cette aide viendrait en complément de celle apportée par le réseau d’écoute et d’appui à la parentalité.

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Montage financier proposé :

Prévention de la violence et du harcèlement à l’école Ŕ Lutte contre les violences et les discriminations

Médiation sociale Médiation interculturelle

Participation ACSÉ 10 000 € 10 000 €

Participation REAAP 1 500 €

Participation mairie 33 051 € 55 772 €

Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité : - approuve la réalisation de ces projets - autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à solliciter une subvention de 20 000 € auprès de l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale pour tous ces projets et à signer toutes les pièces relatives à ce dossier. 4. Tarif séjour Découverte et citoyenneté – juillet 2012

Afin d’organiser le départ d’un groupe 40 jeunes Clermontois âgés de 10 à 16 ans en séjour vacances, du dimanche 8 au mercredi 18 juillet 2012 soit 11 jours, sous toiles, dans un camping situé à proximité de la Palmyre les Mathes (17), il est proposé aux familles un mode de paiement par fractionnement sur 4 périodes. Le règlement s’effectuera de la manière suivante :

Un règlement obligatoire d’un montant de 60 € à titre d’arrhes Ŕ Encaissement fin mars 2012.

Trois règlements dont les montants dépendront du barème de participation et d’une valeur égale, seront encaissés respectivement aux périodes suivantes : fin avril 2012, fin mai 2012, fin juin 2012.

Dans le cadre de ce séjour, il est également proposé une dizaine de places aux enfants des familles bénéficiaires de l’épicerie sociale. Pour les administrés rencontrant des difficultés d’ordre pécuniaire un taux d’effort minimum de 60 € leur sera demandé pour l’inscription de leur enfant en séjour, le personnel en charge du suivi de ces dossiers étudiera avec la plus grande attention chaque demande ; le complément du séjour sera pris en charge par le C.C.AS pour un maximum de dix bénéficiaires. De plus, les bons VACAF, alloués par la Caisse d’Allocations Familiales, pour un montant de 400 € pour le départ des enfants dans des séjours agréés par le ministère de santé, de la jeunesse et des sports et de la cohésion sociale, sont acceptés. Montage financier :

Participation des usagers 9 390.00 €

Participation de la collectivité 10 410.00 €

Participation C.A.F + V.V.V 11 500.00 €

Total 31 300.00 €

Barèmes : Prix du séjour, hors subvention de la collectivité pour un enfant (masse salariale, prestations, hébergement, restauration, assurances) : 782.50 €

Page 20: Conseil Municipal du 12 mars 2012 - le compte-rendu

Tarifs applicables aux familles clermontoises

Mairie C.A.F Familles Revenus

Ave

c b

on

s

VA

CA

F

339.00 € 400 € 45 € 0 à 762

329.00 € 400 € 55 € 763 à 1067

319.00 € 400 € 65 € 1068 à 1372

309.00 € 400 € 75 € 1373 à 1677

299.00 € 400 € 85 € 1678 à 1982

289.00 € 400 € 95 € 1983 à 2287

279.00 € 400 € 105 € 2288 et plus

Sa

ns b

on

s

VA

CA

F

658.00 € 0 € 126 € 0 à 762

651.00 € 0 € 133 € 763 à 1067

642.00 € 0 € 142 € 1068 à 1372

636.00 € 0 € 148 € 1373 à 1677

624.00 € 0 € 160 € 1678 à 1982

608.00 € 0 € 176 € 1983 à 2287

591.00 € 0 € 193 € 2288 et plus

Tarif applicable aux familles extérieures : 784.00 € Après avis favorable de la commission des finances et après en avoir délibéré le conseil municipal, à l’unanimité, approuve ceci et autorise Monsieur le Maire ainsi que le Premier Adjoint à signer tous les documents relatifs à ce dossier. INFORMATION 1. Appel à projet prix des initiatives territoriales La Ville de Clermont s’est portée candidate à l’appel à projet des prix des initiatives territoriales organisé par le Conseil Général de l’Oise, à l’occasion des 30 ans de la loi de décentralisation (Gaston DEFERRE). C’est ainsi, que nous avons souhaité présenter et mettre en lumière, notre projet à rayonnement territorial

« Les Voyages polaires ».

Véritable action concentrant une pléiade de partenaires associatifs tels que : Association Cinéclap, Association des Amis du Musée de la Marine, Association des Amis du Pourquoi Pas ?, Club de Modélisme Naval de Senlis, Association Art’Mélioration de Bordeaux et services municipaux (CLDD, services techniques, bibliothèque, centre socioculturel), associant transversalité et savoir-faire et ainsi offrir une pluralité d’ateliers : « éco-modélisme, atelier kit de survie », conférences (La cartographie de l’Alaska par la Pérouse, la construction du Pourquoi pas, la traversée du pôle nord en ballon de Jean Louis Etienne, le commandant Charcot), expositions ainsi que projections cinéma en partenariat avec la Communauté de Communes. Objectifs généraux :

Sensibiliser la population aux dérèglements climatiques au travers de l’histoire maritime polaire et des technologies d’exploration.

Amener le public clermontois à fréquenter les structures culturelles : espace culturel Séraphine Louis, bibliothèque, centre socioculturel, PEL/CYB, CAL et cinéma,…

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Sensibiliser les Clermontois à leur environnement et patrimoine local,

Accéder à différents modes d’expression artistique : peinture, modélisme, art contemporain, écriture…

Créer une dynamique de transversalité entre les différents services de la mairie de Clermont, les associations locales et les établissements culturels de l’intercommunalité autour d’un événement.

1 Ŕ Montage financier de l’action :

Participation Association des Amis du Musée de la Marine 1 500 €

Participation Sponsors 300 €

Participation des usagers 500 €

Participation de la collectivité 28 110 €

2. Décisions prises par Monsieur le Maire Conformément aux dispositions de l’article L2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales, je vous rends compte des décisions que j’ai prises dans le cadre de la délégation que le conseil municipal m’a donnée par délibération en date du 2 avril 2008. 06 février 2012 : Signature d’un marché de coordonnateur sécurité-protection de la santé pour l’opération de rénovation et de mise en accessibilité de la salle des fêtes André Pommery pour un montant total de 2 610 € HT soit 3 121,56 € TTC avec le cabinet CFC. 13 février 2012 : Signature d’un avenant n°1 au marché de travaux portant sur le lot n°4 Couverture/Etanchéité, conclu avec l’entreprise GECAPE. Cet avenant en plus-value d’un montant de 905,77 € HT porte le montant du marché de 131 957,08 € à 132 862,85 € HT soit 158 903,96 € TTC. 17 février 2012 : Signature avec le cabinet QUALICONSULT d’un contrat de contrôle technique pour les travaux de rénovation et de mise en accessibilité de la salle des fêtes André Pommery pour un montant total de 4 185 € HT soit 5 005,26 € TTC (découpé en une tranche ferme de 1 665 € HT et une tranche conditionnelle 1 de 1 395 € HT et une tranche conditionnelle 2 de 1 125 € HT). 20 février 2012 : Signature du marché subséquent n°2 « Mission de maîtrise d’œuvre de projet Ŕ Pro et assistance à la passation des contrats de travaux Ŕ ACT » avec le groupement AREA - TERRE & PAYSAGE pour un montant de 14 881 € HT soit 17 797,67 € TTC. Fait et délibéré, les jour, mois et an que dessus et ont les membres signé au registre.