conjoncture bâtiment à la fin juin 2015 - ffbatiment.fr · 30 juin 2015 1/20 conjoncture...
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30 juin 2015
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Conjoncture bâtiment à la fin juin 2015
Le début 2015 ressort comme une période particulièrement difficile pour le bâtiment. De fait, il conjugue poursuite de la baisse d’activité, chute de l’emploi et augmentation des défaillances d’entreprises. Plus précisément, du côté du logement neuf, en glissement annuel sur cinq mois à fin mai 2015 (janvier→mai 2015 / janvier→mai 2014), les logements autorisés et commencés se replient respectivement de 8,2 % et 6,1 %. En rythme annuel, les ouvertures de chantier ressortent ainsi à un peu plus de 333 000 unités. Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance globale s’affiche toujours en net recul. De fait, hors hôtellerie et locaux agricoles, les glissements annuels sur cinq mois à fin mai 2015 s’établissent respectivement à -13,2 % et -10,5 % pour les surfaces de plancher autorisées et commencées. Tous les segments participent de cette chute, singulièrement la commande publique. Quant au marché de l’amélioration-entretien, la tendance reste, pour l’heure, baissière. De plus, en termes d’emploi, le premier trimestre affiche le plus mauvais score enregistré depuis l’entrée dans la Grande récession de 2008, avec 51 500 postes de travail en moins (-4,3 %) qu’au premier trimestre 2014, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Et les défaillances d’entreprises ont fait un bond de 10 % sur la même période, concentré sur de petites structures (1 à 3 salariés). Il faut toutefois souligner que plusieurs facteurs laissent espérer une amélioration de la situation à l’horizon du quatrième trimestre 2015 ou du début 2016. En matière de logement neuf, le dynamisme du crédit immobilier, comme des ventes des Cmistes ou des promoteurs (+14 % en glissement annuel sur le premier trimestre), devrait conduire à une hausse des permis et mises en chantier d’ici l’entrée dans l’hiver. Pour le non-résidentiel neuf, la vigueur du crédit à l’investissement, mais aussi le redressement des intentions d’investir des industriels s’avèrent de bon augure, même s’il ne faut guère espérer d’impact réel pour le bâtiment avant 2016. Au global, pour accélérer et soutenir la reprise économique d’ensemble, largement conditionnée aujourd’hui par une reprise dans la construction, la FFB demande qu’un nouvel effort soit engagé en matière de différé pour le PTZ+ et que soit très rapidement mise en place la mécanique de financement de la rénovation énergétique des équipements publics au sein du Plan Juncker. I. Une situation immédiate qui reste très difficile…
I.1 Activité : permis et mises en chantier reculent toujours dans le neuf, mais le segment
de l’amélioration-entretien semble un peu moins mal orienté
Pour le logement neuf, les données Sit@del2 à fin mai 2015 affichent une tendance qui reste indéniablement mauvaise. De fait, en glissement annuel sur cinq mois (janvier→mai 2015/janvier→mai 2014), permis et mises en chantier reculent encore respectivement de 8,2 % et 6,1 % (cf. graphique 1). Certes, il s’agit de baisses nettement moins accentuées qu’en 2014 (respectivement -10,7 % et -10,0 %), mais elles conduisent à faire passer le niveau des mises en chantier en rythme annuel sur la base des cinq premiers mois de
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2015, soit 333 360 logements, nettement sous sa moyenne de long terme (359 209 sur la période 1980-2014).
Graphique 1 : évolutions sur long terme du logement neuf (en date réelle estimée –DRE–, y compris construction sur existant, France entière)
Source : FFB d’après Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Energie
(MEDDE)/Commissariat général au développement durable (CGDD)/Service de l’observation et des statistiques (SOeS), Sit@del2.
Plus en détail, on relève des disparités entre segments de marché (voir tableau 2). Ainsi, la dégradation se poursuit dans l’individuel, où le recul des mises en chantier peine à se réduire : -10,6 % en glissement annuel sur trois mois, contre -9,0 % sur six mois, -9,2 % sur neuf mois et -10,9 % sur douze mois. Les tendances s’avèrent à peine moins mauvaises du côté des autorisations, mais semblent surtout se durcir un peu sur la période récente : -7,6 % en glissement annuel sur trois mois, contre -7,6 % sur six mois, -6,4 % sur neuf mois et -3,6 % sur douze mois, malgré la réforme très positive du PTZ+ intervenue fin 2014. A contrario, le collectif affiche une bonne résistance. Certes, les mises en chantier baissent encore, et même avec une accélération notable sur la période récente (respectivement -4,5 %, -1,9 %, -2,6 % et -2,1 % en glissement annuel sur trois, six, neuf et douze mois), mais avec un mois de mai ne comprenant que 17 jours travaillés hors ponts. De plus, le recul des autorisations se tasse nettement (-3,4 % en glissement annuel sur trois mois, contre -7,8 % sur six mois, -9,5 % sur neuf mois et -8,0 % sur douze mois).
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Rythme annuel, en m
illiers de logements
Autorisations Mises en chantier
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Tableau 2 : évolutions sur le marché du logement neuf (En nombre de logements, y compris construction sur existant, France entière)
Glissements annuels (en %)
Individuel Collectif Ensemble
Sur 3 mois (mars 2015→mai 2015) / (mars 2014→mai 2014) Autorisations -7,6 -3,4 -5,4 Mises en chantier -10,6 -4,5 -7,3
Sur 5 mois (jan. 2015→mai 2015) / (jan. 2014→mai 2014) Autorisations -8,0 -8,3 -8,2 Mises en chantier -9,0 -3,7 -6,1
Sur 6 mois (déc. 2014→mai 2015) / (déc. 2013→mai 2014) Autorisations -7,6 -7,8 -7,7 Mises en chantier -9,0 -1,9 -5,1
Sur 9 mois (sept. 2014→mai 2015) / (sept. 2013→mai 2014) Autorisations -6,4 -9,5 -8,1 Mises en chantier -9,2 -2,6 -5,5
Sur 12 mois (juin 2014→mai 2015) / (juin 2013→mai 2014) Autorisations -3,6 -8,0 -6,0 Mises en chantier -10,9 -2,1 -6,1
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2. Une région fait exception (cf. annexe A) : l’Alsace qui, depuis le début 2014, connaît un dynamisme très marqué. De fait, en glissement annuel sur douze mois à fin mai 2015, les permis et mises en chantier ressortent en hausse de 14,3 % et 17,0 %. Cette tendance, réelle et vérifiée, doit être mise en relation avec le statut d’Eurométropole acquis par Strasbourg à la fin 2013 et avec quelques grosses opérations lancées dans le Bas-Rhin(1). Pour le non-résidentiel neuf, les données Sit@del2, toujours en « date de prise en compte » par le système statistique (DPC) rendent l’analyse difficile. Les tendances restent toutefois fortement baissières. En 2014, les surfaces de plancher (SP) autorisées et mises en chantier avaient reculé de 11,2 % et 12,2 % ; en glissement annuel sur cinq mois à fin mai 2015, ces mêmes évolutions ressortent à -13,2 % et -10,5 % (cf. graphique 2). En conséquence, le non-résidentiel n’a cessé de dépasser, mois après mois depuis le dernier trimestre 2014, ses plus bas historiques. En rythme annuel sur la base des cinq premiers mois de 2015, le niveau des surfaces commencées ressort à un peu plus de 16,1 millions de m² hors hôtellerie et locaux agricoles, contre 18,2 millions de m² en 2014 et 24,5 millions de m² en moyenne sur la période 1980-2014. Toutefois, le grand écart relevé entre permis et mises en chantier depuis plusieurs années et les corrections apportées à ces dernières dans le logement lors du passage récent en DRE appellent à la prudence quant aux observations en niveau.
(1) Cette évolution se double toutefois d’une baisse des surfaces (de plancher) des logements. En
moyenne sur douze mois, elles ressortent ainsi à 88,2 m² pour les permis et 84,5 m² pour les mises en chantier à fin mai 2015 contre respectivement 92,2 m² et 90,8 m² un an plus tôt.. Il s’agit d’ailleurs d’une tendance de long terme, comme le signale la note trimestrielle de conjoncture de juin 2015 de la CEBTP Alsace (http://www.cebtp-alsace.asso.fr/notes-de-conjoncture/).
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Graphique 2 : évolutions de la production non-résidentielle sur long terme (en date de prise en compte –DPC–, y compris construction sur existant, France entière)
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2.
Le recul s’avère largement partagé, bien qu’avec une intensité variable (cf. tableau 2).
Tableau 2 : évolutions du non-résidentiel neuf (milliers de m² de SP en DPC, y compris construction sur existant, France entière)
Glissements annuels (en %)
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e Sur 3 mois (mars 2015→mai 2015) / (mars 2014→mai 2014)
Autorisations -3,6 -8,6 -5,4 -25,9 -6,7 -9,5 -7,5 Mises en chantier -3,4 +8,0 -36,9 -25,2 -3,9 -15,6 -13,6
Sur 5 mois (jan. 2015→mai 2015) / (jan. 2014→mai 2014) Autorisations -11,2 -18,1 -12,7 -13,5 -4,4 -13,2 -9,8 Mises en chantier -7,5 -22,8 -23,0 -22,2 -9,3 -10,5 -11,1
Sur 6 mois (déc. 2014→mai 2015) / (déc. 2013→mai 2014) Autorisations -7,6 -30,2 -13,4 -10,7 -4,0 -14,0 -10,5 Mises en chantier -10,1 +11,1 -18,1 -28,0 -9,5 -13,4 -12,9
Sur 9 mois (sept. 2014→mai 2015) / (sept. 2013→mai 2014) Autorisations -5,7 -26,8 -19,8 -15,5 -10,2 -14,6 -13,2 Mises en chantier -7,6 +2,3 -14,4 -28,8 -3,6 -13,3 -11,0
Sur 12 mois (juin 2014→mai 2015) / (juin 2013→mai 2014) Autorisations -0,6 -19,7 -15,8 -18,6 -14,6 -11,2 -12,2 Mises en chantier -8,0 +4,7 -9,0 -24,1 -5,1 -10,6 -9,6
Attention : depuis mars 2009, Sit@del2 comprend une rubrique « artisanat » pour des bâtiments auparavant recensés pour l’essentiel dans le champ « bâtiments industriels » et pour le complément au sein des « commerces ». Nous avons préféré conserver la nomenclature passée, en affectant 80 % des locaux artisanaux aux « bâtiments industriels » et 20 % aux « commerces ».
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS – Sit@del2.
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Rythme annuel, en m
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² de SP
Autorisations (1) Mises en chantier (2) Ratio (1)/(2)
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Ainsi, en glissement annuel sur cinq mois à fin mai 2015 : la véritable tendance s’avère difficile à prévoir sur le segment des bureaux, où les
surfaces autorisées s’effondrent (-18,1 %) alors que les surfaces commencées progressent vivement (+22,8 %). Il convient de signaler que plusieurs régions de poids importants participent de ce double mouvement (Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon, Haute-Normandie, Alsace, Lorraine) ;
la baisse se poursuit en se modérant un peu pour les bâtiments industriels et assimilés (respectivement -11,2 % et -7,5 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier) et les locaux agricoles (respectivement -4,4 % et -9,3 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier) ;
le recul s’est clairement accentué pour les commerces (respectivement -12,7 % et -23,0 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier) comme pour les bâtiments administratifs (respectivement -13,5 % et -22,2 % pour les surfaces autorisées et mises en chantier), qui subissent de plein fouet l’habituel choc post-électoral, la baisse des dotations de l’Etat, mais aussi les incertitudes sur la réforme des compétences et le retard d’un an et demi pris par les Contrats de plan État-régions.
L’annexe B décompose par région les évolutions récentes en matière de non-résidentiel neuf. Du côté de la rénovation, nous manquons toujours de données d’activité fiables et complètes. Toutefois, les données d’opinion proposées par l’Insee dessinent un infléchissement, bien que très progressif. De fait, les soldes d’opinions des chefs d’entreprises du bâtiment quant aux perspectives d’activité s’améliorent depuis la fin 2014 (cf. graphique 3), notamment dans le non-résidentiel. Globalement, ils renouent cependant tout juste avec leur moyenne de long terme.
Graphique 3 : évolutions de l’activité prévue en amélioration-entretien
Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment.
En lien avec tout ce qui précède, on constate que les matériaux consommés par le bâtiment affichent toujours des tendances nettement négatives (voir graphique 4). Ainsi, en glissement annuel sur cumul annuel : à fin mai 2015, la consommation de ciment (source : Syndicat français de l'industrie
cimentière –Sfic–) recule de 9,5 % ;
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(Soldes d'opinions, en %)
Artisans logement Artisans non‐résidentiel Plus de 10 salariés
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à fin mai 2015, la production de béton prêt à l’emploi (source : Unicem) connaît une chute de 8,5 % ;
à fin mars 2015, la consommation apparente de produits longs en acier carbone (source : Fédération française des distributeurs de métaux –FFDM–) fléchit de 5,8 % ;
à fin avril 2015, les livraisons de briques de structures et tuiles+accessoires sur le territoire national (source : Fédération française des tuiles et briques –FFTB–) affichent des reculs respectifs de 11,0 % et 13,2 %.
Graphique 4 : évolutions des consommations, productions et livraisons de matériaux
destinés au bâtiment et à la construction
Sources : Sfic, Unicem, FFTB, FFDM.
En termes d’activité bâtiment, les données de l’enquête mensuelle de la FFB auprès des entreprises de plus de 10 salariés témoignent bien d’un recul généralisé des heures travaillées sur le territoire : en glissement annuel sur trois mois à fin février 2015, la baisse ressort à 6,6 % en France métropolitaine. Son intensité s’avère toutefois très variable selon les régions (voir graphique 5), de -11,9 % en Franche-Comté à -1,4 % en PACA.
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015(En glissement an
nuel sur 3 m
ois)
Consommation de ciment en vrac hors liants géotechniques (en k‐tonnes)
Production de béton prêt à l'emploi (en m3)
Consommation apparente des aciers carbone (en tonnes) ‐ Produits longs
Livraisons en France de briques de structure (en tonnes)
Livraisons en France de tuiles et accessoires (en tonnes)
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Graphique 5 : évolutions des heures travaillées par les ouvriers des entreprises de plus de dix salariés du bâtiment
(glissement annuel sur trois mois à fin février 2015)
Source : FFB.
I.2 Appareil de production : violent choc au premier trimestre 2015
En lien avec un recul d’activité qui devient durable, les données de Pôle emploi affichent, en sommant effectifs salariés et postes d’intérim ETP, un recul net d’environ 51 500 postes au premier trimestre de 2015 (soit -4,3 %) par rapport au même trimestre de 2014 (voir tableau 3). Il s’agit de la plus forte chute relevée depuis l’entrée dans la Grande récession de 2008. Elle s’explique tant par le vif repli des effectifs salariés (-39 700, soit -3,6 %) que par celui des postes d’intérim en équivalent-emplois à temps plein (ETP, -11 800, soit -14,9%). Elle confirme probablement l’hypothèse que les entreprises ont amorcé un processus d’adaptation à des niveaux d’activité durablement plus bas.
Tableau 3 : l’emploi total dans le bâtiment (France entière)
Effectifs (CVS, en milliers)
2014 2015
t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 Effectifs salariés 1 106 1 098 1 086 1 076 1 066 Intérim (ETP) 79 73 71 68 67 Ensemble 1 185 1 171 1 157 1 144 1 133
Source : FFB et GIE des CERC d’après Pôle Emploi/Dares.
Le premier trimestre 2015 a aussi connu de véritables ruptures de tendances en termes de démographie d’entreprises dans la construction. De fait, selon les données officielles, on observe (cf. graphique 6) : en glissement annuel sur cinq mois à fin mai 2015, une chute de 19,3 % des créations,
qui masque toutefois un effondrement de 32,9 % des créations en micro-entreprise, alors que la baisse des créations sous d’autres formes reste plus limitée (-4,6 %) ;
en glissement annuel sur le premier trimestre 2015, une vive hausse de 9,7 % des défaillances d’entreprises selon les données semi-définitives de la Banque de France.
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France métropo‐litaine = ‐6,6%
De ‐11,9% à ‐7,5%De plus de ‐7,5% à ‐6,6%De plus de ‐6,6% à ‐6,2%De plus de ‐6,2% à ‐5,3%De plus de ‐5,3% à ‐1,4%
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Graphique 6 : évolutions des créations et défaillances dans la construction
Sources : Insee (créations) et Banque de France (défaillances).
Reste que, compte tenu : d’une taille d’entreprises créées de 0,8 salarié en moyenne ; d’une taille d’entreprises défaillantes (qui donnent toutefois lieu à redressement dans
environ un-quart des cas) de 2,6 salariés (voir graphique 7) ; d’un nombre d’entreprises créées hors micro-entrepreneurs 2,6 fois supérieur au
nombre d’entreprises défaillantes (voir annexe C pour la déclinaison régionale de ce ratio) ;
l’effet net en termes d’effectifs ressort nul. En d’autres termes, les créations hors micro-entrepreneurs ont compensé les défaillances.
Graphique 7 : évolution des défaillances dans le bâtiment
Source : Altares.
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Créations totalesCréations hors auto/micro‐entrepreneursDéfaillances en date de jugement
5 065
6 719
1 251
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284
45
4 629
7 187
1 212
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0 1 à 5 6 à 9 10 à 19 20 à 49 50 et plus
(En nombre d'entreprises)
Taille de l'effectif salarié
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Rythme annuel sur 1T 2015
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Au global, le début 2015 se signale comme une période particulièrement difficile pour le secteur du bâtiment, tant en termes d’activité que d’emploi ou de situation des entreprises, pour lesquelles les prix trop bas s’avèrent parfois mortifères (cf. graphique 9).
Graphique 9 : évolution des perspectives de prix dans le bâtiment (Entreprises de plus de 10 salariés, France métropolitaine)
Source : Insee.
D’ailleurs, la dernière livraison des Comptes trimestriels de la Nation montre clairement qu’une fois corrigés des effets liés à la rémunération des artisans non-salariés(2), les taux de marge ont continué à s’infléchir dans la construction, alors que les autres grandes branches affichent un net redressement au premier trimestre 2015 (voir graphique 10).
Graphique 10 : évolution des taux de marge corrigés par branche
Source : Insee, Comptes trimestriels de la Nation.
(2) On a retenu pour ce faire la méthode de Krueger : l’EBE corrigée est égale à la somme de l’EBE
pure et du tiers du revenu mixte.
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Tous corps d'état Gros œuvre
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2005
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2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
(EBE corrigée des revenus individuels/V
A)
Industries manufacturières
Services marchands (hors immobilier, finance et assurance, y compris commerce)
Construction
10/20
II. … mais des perspectives qui s’améliorent sensiblement
II.1 Logement neuf : nette reprise des ventes dans la promotion comme dans la maison
individuelle
Dans la promotion immobilière, dans la suite du dernier trimestre 2014 qui signalait un retournement de tendance avec des ventes en hausse de 6,2 % sur un an, le premier trimestre affiche une forte accélération du mouvement à +14,4 % selon les sources officielles (cf. tableau 4). La tendance ressort assez similaire en individuel diffus, puisque selon le Makemetron de CGI Bat, en glissement annuel sur trois mois à fin avril 2015, les ventes brutes des constructeurs ressortent en croissance de 14 %.
Tableau 4 : évolutions dans la promotion immobilière (France métropolitaine)
Glissements annuels (en %)
Maisons groupées
Appartements Ensemble
Sur 1 trimestre (T1 2015 / T1 2014) Mises en vente -6,1 -5,8 -5,9 Ventes +14,1 +14,4 +14,4
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, Enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN).
Reste que, pour l’heure, les mises en vente s’affichent toujours en repli dans la promotion, à -5,9 % au premier trimestre 2015 par rapport au même trimestre de 2014. Leur niveau est d’ailleurs passé légèrement en dessous de celui des ventes (cf. graphique 11).
Graphique 11 : évolutions de l’activité dans la promotion immobilière (France métropolitaine)
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN.
Le stock disponible à la vente se résorbe donc franchement, sans hausse notable dans sa part la plus risquée, à savoir les logements achevés disponibles à la vente (voir graphique 12).
12 000
17 000
22 000
27 000
32 000
37 000
42 000
t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3 t1 t3
198919901991199219931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
(nombre de logements)
Mises en Vente Ventes
11/20
Graphique 12 : évolutions du stock dans la promotion immobilière (En nombre de logements, France métropolitaine)
Source : FFB d’après MEDDE/CGDD/SOeS, ECLN.
Cette nouvelle dynamique des ventes semble se transformer en véritable reprise puisqu’au dire des promoteurs, elle s’est confirmée au cours du deuxième trimestre. De même, l’enquête d’opinion de l’Insee auprès des entreprises de ce secteur fait état tout à la fois : d’une accélération des perspectives de mises en chantier (voir graphique 13.1),
notamment à des fins d’acquisition pour occupation personnelle ; d’une poursuite du redressement des intentions de lancer de nouveaux programmes
(voir graphique 13.2).
Graphique 13.1 : perspectives de mises en chantier de logements dans la promotion immobilière
Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière.
6 295
33 231
60 144
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4t1t2t3t4
20012002200320042005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015Achevés En cours de construction En projet
‐70
‐60
‐50
‐40
‐30
‐20
‐10
0
10
20
30
t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1
1991199219931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
(Soldes d'opinion, en %)
Perspectives globales de mises en chantier
Perspectives de mises en chantier de logements destinés à la vente
Perspectives de mises en chantier de logements destinés à la location
12/20
Graphique 13.2 : part des promoteurs désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes de logements
Source : Insee, Enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière.
L’ensemble de ces éléments vient confirmer la vive et durable amélioration du marché du crédit immobilier aux ménages relevée depuis la mi-2014 (voir graphique 14). Ainsi, selon l’observatoire Crédit logement-CSA, hors renégociations et après correction de l’effet prix, la production associée au neuf a progressé de 30,2 % au premier trimestre 2015 sur un an.
Graphique 14 : production en volume de crédit immobilier aux ménages, hors renégociations (niveaux annuels glissants)
Source : Crédit Logement/CSA, Observatoire du financement des marchés résidentiels.
La concrétisation de ces tendances devrait se lire dans les statistiques de mises en chantier et de consommation des matériaux dans les prochains mois, du moins pour ce qui concerne l’individuel, dont le stock immédiatement mobilisable touche à son terme.
50
55
60
65
70
75
80
t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1 t1
1991199219931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
(En %)
13/20
II.2 Non-résidentiel neuf : quelques perspectives intéressantes, hors commande publique
Les informations disponibles sur les perspectives dans le non-résidentiel s’avèrent à la fois moins nombreuses et plus disparates. On peut toutefois signaler deux grandes tendances à l’œuvre. Premièrement, le recul attendu de la commande publique se concrétise à la lecture des budgets primitifs pour 2015 votés par les collectivités territoriales. Il est vrai que tout concourait à ce choc : les élections municipales et départementales de 2014, la forte baisse des dotations de l’État, la réforme territoriale, l‘année et demie de retard pris par les Contrats de plan État-Régions mais aussi l’entrée des collectivités dans le cycle économique avec le remplacement de la taxe professionnelle par la contribution économique territoriale. Il est cependant intéressant de constater que son ampleur reste pour l’heure de même ordre de grandeur que l’année qui suit une élection municipale(3). Deuxièmement, à l’instar de ce qui s’observait dans le logement, le marché des crédits à l’investissement à destination des Sociétés non-financières (SNF) se redresse progressivement mais continûment depuis la mi-2014 (cf. graphique 15). De fait, après +2,4 % en 2014, la tendance ressort à +2,7 % en glissement annuel sur quatre mois à fin avril 2015.
Graphique 15 : encours de crédit des sociétés non-financières (SNF) auprès des établissements de crédit français
Source : Banque de France.
Cet élément présente d’autant plus d’intérêt qu’il vient conforter les résultats de l’enquête de l’Insee auprès des industriels sur l’évolution prévue de leurs investissements. A fin avril 2015, ces acteurs confirmaient leurs intentions d’investir 6 % de plus en 2015 qu’en 2014 (voir graphique 16), cette hausse étant concentrée sur le second semestre. Par ailleurs, la proportion des investissements de capacité dans l’ensemble, qui comprend une large part de bâtiment, s’effriterait à peine, passant de 15 % à 14 %. Il y a donc tout lieu de prévoir une hausse de la commande de bâtiments industriels au second semestre 2015. La transformation en mises en chantier prendra toutefois du temps.
(3) Voir La Banque Postale, « Note de conjoncture sur les finances locales – Tendances 2015 », mai
2015.
‐25%
‐20%
‐15%
‐10%
‐5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
jajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajojajo
1994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
(Glissement an
nuel sur un m
ois)
Investissement Trésorerie Non affecté
14/20
Graphique 16 : évolutions des montants (en € courants) d’investissement prévus dans l'industrie
Source : Insee.
II.3 Amélioration-entretien : la grande inconnue
Selon les chefs d’entreprise interrogés par l’Insee sur leurs perspectives de production, les marchés de l’amélioration-entretien auraient affiché des tendances moins mauvaises au deuxième trimestre 2015 (cf. graphique 3). Toutefois, on constate avec un peu d’étonnement une véritable amélioration dans le non-résidentiel, alors que le logement ne connaît qu’une moindre dégradation. En d’autres termes, les effets du CITE resteraient, pour l’heure peu visibles alors qu’on peine à comprendre le ressaut du hors logement. Ces évolutions méritent donc confirmation. II.4 Appareil de production : nouvelle phase de résistance en vue d’une reprise ?
Après un premier trimestre très difficile, le rythme de dégradation de l’emploi se modèrerait un peu dans le bâtiment au dire des chefs d’entreprise interrogés par la Banque de France comme par l’Insee (cf. graphique 17).
‐25
‐20
‐15
‐10
‐5
0
5
10
15
20
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
(En %)
En octobre N‐1 En janvier N En avril N
En juillet N En octobre N Constaté en avril N+1
15/20
Graphique 17 : évolutions prévues des effectifs dans le bâtiment
Source : Insee, enquêtes de conjoncture dans le bâtiment.
Il faut toutefois rappeler qu’une large part des entreprises du secteur a épuisé ses capacités de résistance. L’inflexion, si elle se confirme, restera modeste et ne remettra probablement pas en cause la tendance au recul soutenu de l’emploi sur l’ensemble de l’année. Qui plus est, l’amorce d’une reprise qui semble se dessiner à l’horizon de la fin 2015 pourrait constituer l’écueil de trop pour certaines entreprises. De fait, répondre à l’accroissement de la demande suppose de mobiliser de la trésorerie supplémentaire pour réaliser les études préalables, acquérir les matériaux et honorer les frais de personnel. Or, la structure financière des entreprises ne s’est guère modifiée depuis 2008, puisque le ratio fonds propres/chiffre d’affaires ressort aux environs 16 % en moyenne sur toute la période selon l’étude de BTP Banque, alors même que le CA a reculé de près de 20 % en volume. A l’inverse, toute augmentation de l’activité provoquera un besoin conséquent de fonds propres, risque qui doit être anticipé. Cela ne sera possible et tenable que si les entreprises obtiennent les financements complémentaires requis auprès des banques. En d’autres termes, participer à la reprise supposera dans bien des cas d’aller voir son banquier avec un plan de trésorerie clair sur le moyen terme. Par ailleurs, le suivi des règlements clients constitue une bonne piste pour limiter le recours aux lignes de crédit à court terme. A cet égard, l’une des conclusions de l’étude 2014 de BTP Banque mérite d’être rappelée : les délais de paiement clients tirés des bilans (86,5 jours de CA en 2013) ressortent bien plus longs que ceux du flux de l’année (une trentaine de jours en moins). Cela signifie notamment qu’une facture qui n’est pas réglée rapidement risque de peser durablement sur les finances de l’entreprise.
‐50
‐40
‐30
‐20
‐10
0
10
20
30
40
t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4 t1 t2 t3 t4
199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
(Soldes d'opinion, en%)
Artisans Plus de 10 salariés
16/20
III. Deux demandes de la FFB : un effort complémentaire sur le PTZ+ et la mise
en place rapide du financement de la rénovation énergétique des bâtiments
publics au sein du plan Juncker
L’Insee vient de le rappeler récemment : en 2015, comme depuis quatre ans, c’est la construction qui pénalise la reprise. Ainsi, dans sa dernière note de conjoncture, l’institut signale que deux grands agrégats expliquent la faiblesse de la croissance du PIB parce qu’ils reculent encore. Par ordre d’importance, il s’agit de (voir graphique 18) :
la Formation brute de capital fixe (FBCF) des ménages, soit l’investissement net des ménages, composé à plus de 80 % de travaux de construction (neuf et réhabilitations lourdes) dans le logement ;
la FBCF des administrations publiques, du fait de la forte baisse de l’investissement des collectivités locales, constitué à près de 80 % de travaux de construction.
Graphique 18 : évolutions du PIB et de ses grandes composantes
Source : calculs FFB d’après Insee, Comptes de la Nation.
Forte de ces constats, la FFB réitère avec insistance deux de ses demandes. Premièrement, elle souhaite qu’au titre de la relance, sur deux ans, soit retenu un nouvel allongement des durées de différé du PTZ+ (cf. tableau 5), qui s’avère être une mesure efficace et rapide à mettre en œuvre.
75
80
85
90
95
100
105
110
115
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015(p)
(Indices base 100 en 2008, aux prix de N‐1)
PIB
Consommation finaleeffective des ménages
Consommation collective desadministrations publiques
FBCF des ménages
FBCF des entreprises nonfinancières
FBCF des entreprisesfinancières
FBCF des administrationspubliques
17/20
Tableau 5 : différés de remboursement du PTZ+ (en années)
Tranche de remboursement
Revenu « PTZ+ »4 (en euros) pour un couple avec
deux enfants en zone B1
Différé total jusqu’au
30/09/2014
Différé total depuis le 1/10/2014
Différé total demandé
1 Moins de 36 000 € 14 14 15 2 De 36 001 à 39 000 € 5 11 15 3 De 39 001 à 43 000 € 0 8 11 4 De 43 001 à 47 000 € 0 0 6 5 De 47 001 à 52 000 € 0 0 0
Deuxièmement, alors que dans sa communication initiale à l’occasion du Plan Juncker, la Commission européenne a évoqué parmi les interventions finançables la rénovation énergétique des bâtiments publics, reprenant peu ou prou la mécanique proposée par le projet de Société de financement de la transition énergétique (SFTE)(5), la FFB demande la mise à disposition rapide de cette source de financement, ce qui suppose la définition de son guichet et de ses conditions pratiques d’accès. Il s’agit d’une mesure d’autant plus importante que ces travaux génèreraient pour les collectivités des économies de fonctionnement significatives dans l’avenir.
(4) Le revenu pris en compte est égal au maximum entre le revenu fiscal de référence N-2 et le
neuvième du montant de l’opération. (5) Voir http://projet-sfte.fr/.
18/20
Annexe A : les évolutions régionales du logement neuf selon Sit@del2 (glissements annuels sur douze mois à fin mai 2015)
Graphique A.1 : évolutions des autorisations de logements
(Y compris construction sur existant)
Graphique A.2 : évolutions des mises en chantier de logements (Y compris construction sur existant)
13,5
‐8,2
‐5,1
‐3,8
‐6,8
‐5,5
‐19,1
21,9
‐6,3
‐7,1
1,0
‐28,0
‐16,0
‐9,3
‐10,9
‐5,7
‐20,6
3,8
9,5
‐13,6
0,3
‐10,0
‐12,3
France = ‐6,2
De ‐28,0 à ‐12,3
De plus de ‐12,3 à ‐10,2
De plus de ‐10,2 à ‐6,2
De plus de ‐6,2 à ‐1,4
De plus de ‐1,4 à 21,9
17,0
‐2,7
‐12,3
‐14,0
‐10,1
‐6,5
‐12,5
‐13,5
‐10,9
‐4,4
‐5,3
‐28,0
‐3,6
‐3,4
‐7,5
‐18,6
‐6,8
0,5
‐4,5
‐13,0
‐8,6
‐6,8
‐7,1
France = ‐6,0
De ‐28,0 à ‐12,4
De plus de ‐12,4 à ‐7,2
De plus de ‐7,2 à ‐6,8
De plus de ‐6,8 à ‐4,4
De plus de ‐4,4 à 17,0
19/20
Annexe B : les évolutions régionales du non-résidentiel neuf selon Sit@del2 (glissements annuels sur douze mois à fin mai 2015)
Graphique B.1 : évolution des surfaces autorisées de non-résidentiel
(en surface de plancher, y compris construction sur existant)
Graphique B.2 : évolution des surfaces commencées de non-résidentiel en 2013 (en surface de plancher, y compris construction sur existant)
‐33,6
53,5
‐14,1
‐19,7
0,0
6,8
‐4,1
‐10,0
‐20,1
‐22,7
‐9,2
‐10,3
8,1
5,8
‐52,4
‐4,3
‐14,3
14,4
‐18,7
‐9,9
‐16,9
‐15,9
15,0
France = ‐9,8
De ‐52,4 à ‐18,0
De plus de ‐18,0 à ‐10,1
De plus de ‐10,1 à ‐3,3
De plus de ‐3,3 à 14,8
De plus de 14,8 à 53,5
‐8,8
‐5,3
‐7,3
‐30,8
‐12,4
13,0
29,9
‐8,4
‐2,1
‐19,9
‐20,0
7,8
‐11,2
‐17,6
25,6
‐25,8
‐18,8
‐8,4
‐23,8
‐34,9
‐20,6
‐8,1
‐6,4
France = ‐11,1
De ‐34,9 à ‐20,0
De plus de ‐20,0 à ‐11,1
De plus de ‐11,1 à ‐7,1
De plus de ‐7,1 à ‐5,7
De plus de ‐5,7 à 29,9
20/20
Annexe C : créations et défaillances d’entreprises en région
Graphique C.1 : rapport entre créations hors micro-entrepreneurs et défaillances au premier trimestre 2015
(en nombre d’entreprises)
Source : calcul FFB d’après Insee (créations) et Banque de France (défaillances).
1,9
3,5
2,7
2,3
2,1
2,0
1,6
4,2
2,1
2,4
3,0
1,4
2,4
3,5
2,2
2,2
2,4
2,1
3,3
1,6
3,2
2,6
6,06,0
France = 2,6
De 1,4 à 2,1De plus de 2,1 à 2,4De plus de 2,4 à 2,7De plus de 2,7 à 3,9De plus de 3,9 à 6,0