conférence de presse, mercredi 20 janvier...
TRANSCRIPT
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Conférence de presse, mercredi 20 janvier 2016.
la rentrée 2016 : les moyens
la réforme du collège
la prévention du décrochage scolaire
le plan Grande pauvreté
la mise en place de la région académique
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Préparation de rentrée 2016 : les moyens
Les effectifs
Variations d'effectifs Nord Pas de Calais Académie
Pré-élémentaire - 138 - 572 - 710
Elémentaire 6 - 291 - 285
CLIS 27 16 43
Total 1er degré - 105 - 847 - 952
Collèges - 330 - 625 - 955
Segpa - 270 - 83 - 353
Total Collège - 600 - 708 - 1308
Lycées 1310 942 2 252
Lycées professionnels - 98 - 159 - 257
Post-Bac 132 142 274
Total lycée + post bac 1344 925 2269
L’évolution démographique prévoit une baisse des effectifs en collèges (-1308) et une hausse dans
les lycées généraux, technologiques et professionnels (+2269).
Premier degré
Total
Nord 111
Pas-de-Calais 89
Académie 200
Pour la rentrée 2016, 200 postes sont créés. Ils sont répartis à hauteur de 111 dans le Nord
et 89 dans le Pas-de-calais selon un modèle qui prend en compte les différences de situation
économique, sociale et géographique de la population scolarisée sur le territoire.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Afin de compenser les disparités sociales et territoriales en renforçant l'accompagnement
des plus fragiles, plusieurs axes ont été retenus dans la répartition des postes.
L'éducation prioritaire :
dispositif "plus de maîtres que de classes". A ce titre, 93 emplois
viendront renforcer le dispositif dans le Nord et 60 dans le Pas-de-
Calais.
scolarisation en maternelle des moins de 3 ans.
accompagnement des collèges entrants et sortants de l'éducation
prioritaire.
Le handicap et les élèves à besoins particuliers
ouverture d'ULIS en écoles, collèges et lycées professionnels.
L'accompagnement des élèves allophones.
Second degré
Ressources : 80 emplois créés dans l'académie à la rentrée 2016
Afin de déterminer la répartition des moyens pour la rentrée 2016 dans le second
degré, 3 axes majoritaires ont été retenus :
l’évolution démographique (cf. effectifs)
l'attribution aux collèges de dotations qui assurent la mise en place de la
réforme
l’évolution de la carte des formations et un objectif d'ouverture de 12 ULIS
Réforme des collèges
Les collèges bénéficieront d'une dotation leur permettant de mettre en place la réforme du collège.
En parallèle, chaque établissement, à effectif constant, conservera au moins le taux d'encadrement
de l'année 2015.
Carte de formation
Afin de répondre à l'enjeu prioritaire que constitue le parcours de l'élève, l'objectif est d'élever le
niveau global de qualification en veillant à réduire les inégalités des parcours.
Il faut donc apporter une vigilance particulière aux parcours des élèves à besoins éducatifs
particuliers ou porteurs de handicaps. A ce titre, un objectif de 12 ouvertures d'ULIS a été
fixé pour la rentrée 2016.
Il faut augmenter le taux de passage en 2nde générale technologique.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Le collège 2016
Dès la rentrée 2016, de nouveaux programmes, un nouveau socle commun et une réorganisation des cycles seront instaurés. Le CSP, chargé de leurs écritures, a mis en cohérence ces objets :
le socle commun de connaissances, de compétences et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Il rassemble l'ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d'individu et de futur citoyen. Un livret personnel de compétences permet de suivre la progression de l'élève.
la scolarité obligatoire est divisée en 3 cycles :
Le cycle 2 : CP, CE1, CE2, il s'agit du cycle des apprentissages fondamentaux.
Le cycle 3 : CM1, CM2, 6ème, désigne le cycle de consolidation, renforçant la continuité pédagogique et la cohérence des apprentissages entre le primaire et le collège.
Le cycle 4 : 5ème, 4ème, 3ème, constitue le cycle des approfondissements. Les modalités d'enseignement du programme se diversifient, de manière à répondre aux besoins de chacun. Selon le diagnostic réalisé par l'enseignant, le professeur choisira d'enseigner selon une modalité plus traditionnelle, ou bien au travers de l'accompagnement personnalisé, ou encore grâce à la pédagogie de projet via les EPI. L'autonomie de chaque établissement est confortée, notamment dans les possibilités de modulation des horaires et dans l'utilisation des marges horaires qui sont confiées à chaque collège. Cette autonomie permet de répondre aux besoins spécifiques d'une population, d'une situation locale, d'un groupe. Enfin, une telle réforme serait incomplète sans une évolution des pratiques d'évaluation, qui se matérialise entre autre par un nouveau DNB (juin 2017) qui prendra en compte le travail interdisciplinaire et les projets réalisés par les élèves. La formation
Durant cette année scolaire, la réforme se prépare grâce à un plan de formation important. L'encadrement et les enseignants, seront formés afin de mieux saisir les enjeux de cette réforme et d'investir les nouveaux champs d'enseignement et les thématiques inter-disciplinaires. Afin que la formation prenne en compte la globalité de la réforme, les cinq thématiques fixées par la DGESCO seront abordées en lien avec les nouveaux programmes, à savoir :
l'interdisciplinarité, les enseignements pratiques interdisciplinaires, l'accompagnement personnalisé, l'évaluation et le numérique.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
La formation pour tous les enseignants se déroule dans chaque établissement de janvier à juin. Ces formations locales combinent présentiel et distanciel, groupes de travail et apports plus théoriques par des formateurs. Un espace ressource M@gistère pour cette formation a été conçu et élaboré, reprenant chacune de ces thématiques et comprenant des outils et ressources pour la formation. La réforme du collège est un enjeu majeur pour l'académie et la nation.
La carte des langues vivantes
Focus école-collèges : évolution de la carte des bi-langues
Maintien des bi-langues pour lesquelles la continuité avec le 1er degré existe d’ores
et déjà en 2015-2016.
Maintien des bi-langues anglais-allemand de l’éducation prioritaire avec création de
la continuité à la rentrée 2016.
Lorsqu’une bi-langue est supprimée, la langue considérée est introduite en tant que
LV2.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Prévention et lutte contre le décrochage scolaire
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale. Le plan gouvernemental présenté le 16 novembre 2014 a fixé deux grands objectifs :
prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes quittant le système scolaire sans qualification d’ici 2017,
faciliter le retour vers l’école des jeunes ayant décroché.
L’académie de Lille s’est engagée dans une politique volontariste et ambitieuse pour vaincre le décrochage scolaire.
On constate cette année, une baisse de 8 % du nombre de jeunes potentiellement décrocheurs dans notre académie ; cette baisse est supérieure à la baisse nationale et montre que la politique académique de sécurisation de parcours va dans le bon sens.
Le nombre de jeunes potentiellement décrocheurs (jeunes non retrouvés dans un système de formation dans ou hors académie en EPLE ou en CFA) est de 12 110 en décembre 2015, ce qui représente à ce jour 8,3% de la population de jeunes de plus de 16 ans de l’académie (contre 9% en décembre 2014). 65% de ces jeunes sont issus de la voie professionnelle.
Les orientations pour améliorer la politique académique : La prévention
La première réponse est avant tout pédagogique et au sein de la classe : développer des
stratégies éducatives et pédagogiques qui encouragent la persévérance et permettent une approche plus individualisée des apprentissages notamment à destination des élèves à besoin éducatifs particuliers. Favoriser l’innovation, particulièrement grâce à l’apport des nouvelles technologies et à l’expérimentation liée aux pratiques d’évaluation.
Permettre aux élèves de suivre, si nécessaire, des parcours individualisés sous différentes
formes : dispositifs relais, parcours en alternance, accompagnement personnalisé, prise en charge spécifique au sein d’établissement ou au sein d’une action de prévention proposée par la MLDS dans le cadre des réseaux FOQUALE, tutorat… Il s’agit de maintenir le lien entre l’école et le jeune, de permettre aux jeunes de renouer avec les apprentissages en développant notamment une meilleure estime d’eux-mêmes et leur sentiment d’appartenance. Il s’agit de réinterroger et améliorer les dispositifs existants et, ici encore, de développer l’innovation.
Intervenir dès les premiers signes de décrochage ; mieux traiter l’absentéisme (souvent
premier signe de décrochage scolaire) veiller à développer des pratiques alternatives à la sanction et, si elle est prononcée, veiller à la continuité des apprentissages.
Dans le parcours de l’élève, l’orientation doit s’inscrire dans une démarche positive qui renforce l’appétence pour les apprentissages et permet au jeune de donner du sens à sa place dans l’école ; le nouveau parcours Avenir, élaboré de la sixième à la terminale, doit permettre d’atteindre cet objectif.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
La plus grande vigilance sera apportée à la situation des élèves en échec à l’examen afin de permettre à chacun de se voir proposer un redoublement dans son établissement d’origine.
Cette politique s’accompagnera d’un plan de formation des différents acteurs concernés. Pour faire connaître l'ensemble des ces dispositifs, une semaine de la persévérance scolaire et une journée de l'innovation sur le thème de l'innovation se tiendra dans la semaine du 21 au 26 mars.
Les orientations pour améliorer la politique académique : La REMEDIATION
La remédiation est une compétence partagée Etat /Région qui a été formalisée en novembre 2015 par une convention Etat/Région sur le décrochage. Le travail de repérage et d’accompagnement des jeunes ayant quitté le système scolaire sans qualification est assuré au sein des 14 PSAD (Plateformes de Suivi et d’Appui aux Décrocheurs). Le nombre d’animateurs de ces plateformes est passé de 14 à 26 à cette rentrée afin de renforcer leur action. Pour faciliter la complémentarité et la cohérence entre les différents acteurs, les PSAD sont désormais implantées dans les CIO avec la MLDS. Les PSAD sont sous un co-pilotage Etat/Région. Plus de 600 jeunes ont fait valoir en 2014/2015 leur "droit au Retour en formation" tout au long de l’année (décret de déc. 2014) et 180 depuis septembre 2015. Les PSAD seront mobilisées avec les coordonnateurs de la MLDS et les conseillers d’orientation psychologue et ceci en lien avec l’ensemble des acteurs du SPRO.
Des projets européens de grande Envergure pour soutenir la politique
académique
Depuis 2012, la politique académique de lutte contre le décrochage scolaire est soutenue par les fonds européens. A compter de septembre 2014, deux dispositifs globalisés ont été mis en place sur les deux axes Prévention et Remédiation.
Le dispositif PERSEVAL (Persévérance scolaire dans l’académie de Lille) : Dispositif qui doit permettre d’accompagner et de déployer chaque axe de la politique académique de prévention développé précédemment et de coordonner un ensemble d’actions conduites dans les écoles et les établissements du second degré. Ce dispositif académique est cofinancé par les fonds européens (montant du projet global : 2 321 000€). [projet en cours]
Le dispositif IEJ (Initiative pour l’Emploi des Jeunes) Dispositif Etat/Région qui intègre l’accompagnement au repérage des jeunes et la mise en place de parcours modulables permettant l’accès à la qualification quelle que soit la voie de formation envisagée avec un volet apprentissage très développé. Ce dispositif s’appuie sur les fonds européens IEJ (montant du projet global : 8 724 000€).
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Le plan Grande Pauvreté
Selon l’INSEE1,
en 2012, la moitié des ménages de la région Nord – Pas-de-Calais vit avec un niveau de vie2
annuel de 17 700 euros (1 475 euros par mois) soit le niveau de vie médian le plus faible de
l’ensemble de la France métropolitaine.
La moitié des habitants de la nouvelle région Nord – Pas-de-Calais – Picardie vit avec 18 100
euros annuels.
En France (tout comme les autres pays européens), le seuil de pauvreté est fixé à 60% du
niveau de vie médian ce qui représente pour la région Nord – Pas-de-Calais un revenu de
10 620 par an (soit 885 euros par mois).
Une politique globale pour une école plus inclusive, permettant à tous les élèves de réussir, constitue
un levier essentiel pour combattre les effets de la pauvreté et réduire ainsi les inégalités. Cette lutte
contre les inégalités exige aussi une attention quotidienne aux réalités de vie des élèves et de leurs
familles :
les pratiques d’achat de fournitures scolaires plus économes sont promues3,
les dispositifs d’aide sociale sont mobilisés4 (accroissement des crédits dédiés aux fonds
sociaux de 20% (soit plus de 41 millions d’euros))
et la date limite de dépôt de dossiers de bourses au collège est reculée du 30 septembre
2015 au début des congés de Toussaint.
L’académie de Lille est particulièrement concernée par ces questions de grande pauvreté. Elle
totalise le plus grand nombre d’établissements classés en Réseau d’Education Prioritaire renforcé (41
REP+ sur un total de 119 réseaux). A ce titre, un comité de suivi « Grande pauvreté et réussite
scolaire" a été installé. Il est chargé de veiller à la mise en œuvre opérationnelle, dans l’académie,
des préconisations du rapport de Monsieur Delahaye, Inspecteur Général de l’Education Nationale,
paru en mai 2015, intitulé « Grande pauvreté et réussite scolaire – le choix de la solidarité pour la
réussite de tous ».
1 INSEE analyses, n°16, juin 2015.
2 Niveau de vie : revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous
les individus d’un même ménage. Le nombre d’Unité de Consommation est calculé selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée : le premier adulte compte pour 1, les autres personnes de plus de 14 ans pour 0,5 et les enfants de moins de 14 ans pour 0,3. 3 Cf. circulaire du 18 juin 2015.
4 Cf. circulaire du 31 août 2015.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Répartition des écoles
Une étude montre qu’au sein de l’académie de Lille 232 écoles se trouvent sur des territoires très
massivement concernés par la pauvreté (60% du revenu médian) ou la très grande pauvreté (40%
du revenu médian soit un revenu annuel inférieur à 7 081 euros, 590 euros par mois).
Le comité de suivi a souhaité appréhender la réalité de la pauvreté dans les écoles du territoire
académique.
Nombre d'écoles en très grande
pauvreté (40%)
Nombre d'écoles
en grande pauvreté
(60%)
Lille centre 7 6
Lille Ouest 0 1
Lille Est 0 8
Roubaix-Tourcoing 14 36
Dunkerque 0 17
Douaisis 0 11
Cambrai 0 0
Valenciennes 2 31
Sambre Avesnois 5 18
NORD 28 128
Artois Ternois 12 3
Lens Hénin Liévin 4 31
Béthune Bruay 0 3
Audomarois Calaisis 4 8
Boulogne Montreuil 5 6
PAS-DE-CALAIS 25 51
Une analyse par bassins (académie découpée en 14 bassins) montre des écarts très conséquents. Les
trois bassins où se concentrent les difficultés économiques les plus importantes sont :
Roubaix/Tourcoing – Lens/Hénin/Liévin et Valenciennes.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
Suivi des préconisations
Il a été décidé par le comité de suivi de se centrer, au cours de la présente année scolaire, en
direction d’une douzaine de préconisations du rapport se référant à :
Respect de la réglementation liée aux fournitures scolaires ;
Rappel des fondements éducatifs de la coopération à l’école et les règles de fonctionnement
pédagogique de la coopérative à l’école et du foyer socio-éducatif dans le second degré ;
Relation entre les taux de PCS et les taux de boursiers de manière à réduire le nombre de
non recours ;
Implantation du dispositif « plus de maîtres que de classes » dans les zones difficiles ;
Inscription ces priorités dans le Programme de Travail Académique (PTA) des corps
d’inspection ;
En étroite relation avec l’ESPE, s’assurer que tous les futurs enseignants ont bien reçu une
formation sur les conditions et les attendus de l’enseignement en éducation prioritaire ainsi
que l’organisation, pour les personnels nouvellement nommés, de temps de formation ayant
pour objectif une meilleure connaissance de l’environnement ;
Développement du dispositif « Ouvrir l’école aux parents pour réussir l’intégration des
enfants » ;
Conduite d’une politique d’animation des espaces parents ;
Coordination d’une politique d’aide à l’hébergement en internat en direction des publics les
plus en difficulté.
Aude Vancauwenberghe 03.20.15.60.77 06.15.87.15.56 [email protected]
La mise en place de la région académique
La région académique constitue l’échelon de mise en cohérence des politiques éducatives régionales en particulier pour les questions requérant une coordination avec la région ou le préfet de région.
La région académique Nord – Pas-de-Calais Picardie comprend les académies d’Amiens et de Lille.
Luc Johann, recteur de l'académie de Lille, est le recteur de la région académique Nord – Pas-de-Calais – Picardie.
Les missions du Rectorat d'académie
La région académique Nord – Pas-de-Calais – Picardie comprend les académies d’Amiens et de Lille. Ce rapprochement des deux académies découle de l’application du cadre régional fixé par la loi du 16 janvier 2015, avec la création de 17 régions. Chaque académie conserve ses contours, son organisation et ses missions.
La région académique constitue l’échelon de mise en cohérence des politiques éducatives régionales en particulier pour les questions requérant une coordination avec la région ou le préfet de région dans les domaines suivants :
formation professionnelle apprentissage orientation tout au long de la vie professionnelle définition du schéma prévisionnel des formations des établissements publics locaux
d’enseignement lutte contre le décrochage scolaire enseignement supérieur et recherche service public numérique éducatif utilisation des fonds européens contribution aux contrats de plan État-Région.
L'organisation du Rectorat de région académique
Le recteur de la région académique Nord – Pas-de-Calais – Picardie préside le comité régional académique (CRA) qui réunit les recteurs des deux académies de la région et fixe, après avis de ce comité, les orientations stratégiques de la région académique.