compilation aa – 2012 – 2013 / semestre 2 / analyse venise
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Compilation AA – 2012 – 2013 / Semestre 2 / Analyse VeniseTRANSCRIPT
« Aussi longtemps qu’on s’entend, qu’on partage, on vit ensemble.»
Simone Veil
Projet de Camille Boutin
Dualité
Venise est une ville où deux mondes différents se cotoient et tentent de cohabiter.
vénitiens >< touristesgondoles >< paquebots
tradition >< société de consommation
Face au tourisme de masse croissant, les vénitiens fuient la ville.
Rapport à l’eau
L’eau est un élément -physiquement et symboliquement- commun à ces deux mondes.
Après avoir été un moyen de développement et perçue comme un lien, une connexion, l’eau est aujourd’hui devenue synonyme de contrainte, de problème et de frontière.
Questions poséesQuel rôle et quelle place pour chacun? Touristes et homovéni-tiens?
Le tourisme est une action passant par le corps, comment re-trouver alors l’expérience émotionnelle de la rencontre et de l’échange? Comment assurer la réciprocité, la sincérité et l’effi -cacité de ces échanges? Comment mettre en place cette expé-rience nécessaire de la rencontre?
Ne serait-il pas nécessaire de (ré)apprendre à vivre avec l’eau? De la voir comme une richesse dans la construction de Venise?
Observations
1. Espace d’expression
Création d’un moyen d’échange entre touristes et vénitiens qui permet une prise de conscience bilatérale.Situé sur la place saint-Marc
Problème : énormément de touristes sur la place saint-Marc, les ho-mo-vénitiens peinent à trouver leur place.
Alternative : s’implanter dans une zone mêlant plus équitablement touristes et homo-vénitiens : Strada Nuova.
Problème : risque d’échanges superfi ciels.
L’important ne serait-il pas de permettre une réelle rencontre à travers un temps commun? Comment réussir cette réunion, cette rencontre dans le contexte commun de Venise?
Propositions
2. Espace d’exposition sur la lagune
Utilisation du thème commun de l’eau.Pousser à l’extrême le rapport vénitiens/touristes qui devient alors un rapport de visités/visiteurs : création de deux parcours distincts > jeu de ‘mise en vitrine’
Problèmes : -comment assurer une prise de conscience de l’autre sans réel côtoiement physique ?-comment réunir autant de vénitiens que de touristes?
Nécessité de réduire le rapport 1homo-vénitien/266 touristes en faisant revenir les vénitiens à Venise.
Évolution de l’approche
Mise en avant de l’ordinaire urbain (Th. Pacquot) : le touriste recherche de plus en plus à découvrir la sphère personnelle, privée de l’habitant > mettre en place une intervention permettant la rencontre entre touristes et homo-vénitiens, impliquant une interpénétration des sphères privées
L’approche mènerait fi nalement à répondre à deux questions : Comment vivre avec l’eau ? Comment vivre avec l’autre ?
Objectif : proposer une intervention permettant : -la mise en place d’un échange entre les homo-vénitiens et les touristes à travers une interpénétration des sphères privées;-de réapprendre à vivre avec l’eau, et faire de celle-ci un atout majeur dans la mise en relation des homo-vénitiens et des touristes.
Cela en conscientisant les homo-vénitiens et les touristes sur leurs rapports entre eux et sur leur contexte.
3. Logements
Le projet met en place une structure qui permet la création de nouveaux logements mixtes sous la forme, en quelque sorte, de chambre d’hôtes.
>le vénitien revient à Venise et le touriste y séjourne (réduire rapport 1/266) >interpénétration des sphères du quotidien >eau = lien, rencontre >début d’un tourisme participatif
IMPLANTATION
Port d’accostage des paquebots de croisière :-espace d’entrée dans la ville-cotoiement de différentes temporalités-contact direct avec l’eau
INTERVENTION
Parasiter visuellement les paquebots & interpeller le touriste pendulaireConfronation entre l’intervention et les paquebots :-zone d’implantation commune-rapport de proximité-échelles différentes.
HYPOTHÈSES POUR LE FUTUR
-le tourisme de masse sera remplacé par un tourisme conscientisé-l’ implantation devient une zone de réappropriation par les vénitiens
-prise en compte de la montée des eaux donne place à une intervention fl ottante > Venise totalement submergée où seuls les logements fl ottants subsisteront
ORGANISATION
Deux cellules : «cellule touriste» (minimum intime) «cellule homo-vénitien» Les deux se rattachent pour ne former qu’une seule par l’inter-médiaire d’un espace extérieur commun, permettant le partage des moments de vie commune.Lorsque la « cellule touriste » est inoccupée : elle peut être soit utili-sée par d’autres logements du quartier, soit comme un espace supplé-mentaire au logement.Ces deux cellules sont liées via l’eau.
Critiques
> LES INTENTIONS : -la subversion par le tourisme étant devenue la fonction essentielle de la ville, approcher la problématique de Venise en remé diant à cette situation par l’intermédiaire d’une conscientisation, d’un échange et d’un équilibre entre touristes-vénitiens semble primordiale. -L’acceptation du tourisme (sans quoi Venise, actuellement, n’existerait pas) par le processus de conscientisation et d’adaptation à la ville. -La volonté de régler le rapport habitants-touristes semble être le meilleur moyen d’éviter la ville fi gée.
> L’IMPLANTATION : -1ère approche qui permet de conscientiser sur les problèmes mais concrètement, l’emplacement est il idéal en terme de qua lité de vie? -Le projet entend parasiter, visuellement, les paquebots par la présence des logements (et de ce fait conscientiser le touriste) néanmoins, par le rapport d’échelle instauré, ne serait ce pas plutôt l’inverse qui s’établirait ? -En s’établissant, sur l’eau, en particulier dans le port (bien que porte d’entrée de la ville), ne semble pas réellement redonner venise à ses habitants et ne risquerait il pas d’accélérer le processus de ville musée ?
> LE PROJET : -Le logement est il la fonction à privilégier ? En effet, l’envahissement de la sphère privée par les touristes ne résoud pas forcément la problèmatique. n’est ce pas la raison même de la fuite du vénitien ? -La fl exibilité, l’adpatablité des logements, par contre semble cohérente avec le propos et parait un bon moyen de résolution de la problématique plus que la fonction même du projet.
Questions
>Comment créer une histoire partagée entre vénitiens et touristes, et quelle structure pourrait permettre cette relation d’équité et d’égalité (où tout le monde est gagnant)?
>Comment ne plus voir l’eau comme un problème, une contrainte mais plutot comme un vecteur de développement?
>Quels dispositifs concrets, quels moyens peuvent être mis en oeuvre pour permettre un tourisme plus conscientisé?
>Quel modèle de développement (adapté à la ville) peut être mis en place afi n d’empêcher Venise de devenir une ville musée, sans la dénaturaliser?
>En quoi, comment et par quels moyens l’île San Secondo peut être le support d’une amorce de réponse à ces problématiques ?
Pistes de réfl exion
L’île San Secondo permet le rapport à l’eau recherché :(ré)aprendre à vivre avec elle.Symboliquement &physiquement
Appliquer le projet dans ses intentions et sa «conceptualisation» sur l’île revient à reporter les mêmes problématiques non résolues :
-logique d’implantation identique : porte d’entrée de la ville-interpelle visuellement-à l’écart de Venise même donc des fl ux de touristes mais diffi cile d’accès-toujours risque de muséifi cation-envahissement de la sphère privée
Dans cette application, la fonction du logement ne semble toujours pas être idéale. Il faudrait envisager une structure plus polyvalente qui garderait les critères d’échange, de rencontre, de conscientisa-tion, de fl exibilité, d’adaptabilité.
Hypothèse n°1 Hypothèse n°2Et si on ensivageait, d’habiter certes mais non plus au sens strict du terme ? Proposer une structure participative pour créer, sur un même rapport d’égalité, un échange ?
« La programmation se faisait comme cela toute seule, par la création d’un public acteur» P. Bouchain, Pavillon, Biennale Venise, 2006
Arribard C., El Ghilali K.M., Pigeolet C., Wattier F.
Partons du GUIDE TOURISTIQUEPonctualité
Objectivité
VISITER DECOUVRIR PARCOURIRVISITER DECOUVRIR PARCOURIR
AU CONTRAIRE : FLANER, se laisser porter par les évène-
ments, les rencontres
HASARD- ALEATOIREHASARD- ALEATOIRE
Attitude du flaneur : Succession de lieux, de sensations
sans lien
SENSATIONS- SUJETSENSATIONS- SUJET
CREER DES SITUATIONS QUI INVITENT A LA FLACREER DES SITUATIONS QUI INVITENT A LA FLA-
NERIENERIE
A la dérive des situations
DEMARCHE-DERIVEDEMARCHE-DERIVE
Evénements ponctuels
<<la poésie ne sur-
vivra que dans sa
destruction[...]Il
faut se lancer dans
toute aventure sus-
ceptible de ”repas-
sioner” la vie.
Perdre- mais perdre
vraiment...>> G.Debord-le marquis de sade a des yeux de filles p86
Promenades aléatoires
Indépendance des
éléments de narration
<<Puisque l’homme est
le produit des situa-
tions, il importe de
créer des situations
humaines. Puisque
l’individu est défini
par sa situation, il
veut le pouvoir de
créer des situations-
dignes de son désir>> Le questionnaire, ISn°9, aout 1964
SITUATIONNISTESITUATIONNISTE
International situationniste (lettriste)
Dépassement de l’artDépassement de l’art
“faire de la vie elle même une forme de l’art, dans laquelle la creativité des in-dividus pourra libre-ment se deployer”
Construire des situationssituations:
organiser des circonstances
de la vie quotidienne, un en-
semble d’impression determi-
nant la qualité d’un moment
Multiplication des experienc-
es les plus intenses. Dérive Dérive
(ludique et constructif;
action denuée d’intérêts
mateiels et de toute utilité)
Intervenir sur le milieu
urbain qui en est le cadre.
PsychogéographiePsychogéographie
politiquepolitique
critique de la societe
capitalise prônant une
transformation qualita-
tive de la vie quotidi-
enne
<< Des labyrinthes perpetuellements changeants à l’aide
d’objets plus adéquats que des cageots de fruits et
légumes qui sont la matière des seules barricades d’au-
jourd’hui.>> Abdelhafid Khatib
EAU comme MATIERE DE LA VILLEEAU comme MATIERE DE LA VILLE
Rapport entretenu avec l'eau :
Rapport de force
Rapport d'égalité
Non, Homme ne domine
pas la nature ni ne se
laisse dominer :
ponts, moyens techni-
ques
L'HOMME S'ADAPTE.L'HOMME S'ADAPTE.
L'eau guide le promeneur
L'eau crée la ville
L'eau est une dynamique, celle de la ville
L'eau,ou la fuite du temps
FLUCTUATIONS- DYNAMIQUESFLUCTUATIONS- DYNAMIQUES
Eau : COEUR DE VENISE
"On se souvient d'avoir été, pas d'avoir duré."
Gaston Bachelard
TEMPORALITES
La perception du temps par
la matière : USUREUSURE<< L'usure qui s'appelle le
temps.>> Gilbert Larocque
La perception du temps par
la capacité à savoir
détruire/ oublier/ créer
pour un temps : EPHEMEREEPHEMERE<<Seul l'éphémère dure.>>
Eugène Ionesco
La perception du temps par
le souvenir : MEMOIREMEMOIRE<<La mémoire ne filme pas, la
mémoire photographie.>> Milan
Kundera
Ile ABANDONNEE CYCLE Naissance/ Vie / Mort
Découverte/ Habitation/ Prospérité/ Déclin/ Abandon
AbandonAbandon = une phase du cyclecycleContinuitéContinuité d'un
cycleMoment entre abandon et
redécouvert : frontière/ frontière/
limite temporelle poreuselimite temporelle poreuse
Limite : IMAGINAIREIMAGINAIRE (Sentiments / Croyances -ex
: répulsion/ île maudite)
GEOGRAPHIQUEGEOGRAPHIQUE (Eau/ Montagnes/ Sables
mouvants)
EVENEMENTS EVENEMENTS (Guerre ex : mines antiper-
sonnels)
LOILOI (Préservation de l'île)
COUTCOUT
Ile Possède une HISTOIRE: RUINESRUINES CREATION/ CREATION/
IMAGINATIONIMAGINATION
Possède des limites : BORNEEBORNEE La réalité
n'est-elle pas bornée ?
ILE ABANDONNEE ET VILLE DE VENISE
Venise
Ile
Touristes
Urbain
Passé conservé
Reliée à la terre
Délaissée
Nature
Passé en ruine/ détruit
Détachée de la terre
ANTAGONISTES ? COMPLEMENTAIRESCOMPLEMENTAIRES : l'île fait
partie intégrante de Venise
<< Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans
avenir, un peuple sans mémoire est un peuple sans
avenir. >> Ferdinand Foch
Mémorial du futur
Mémoire des situations vécues
: SENSATIONSSENSATIONS
Valeur de SOUVENIRSOUVENIR
AVENIRAVENIR dépendant du
PASSEPASSE
PAVILLON PAVILLON
= MEMORIAL=FLANERIE= MEMORIAL=FLANERIE
Mémorial : volonté de narrer/ narrer/
raconter/ expliquer raconter/ expliquer aux géné-
rations futures/ à ceux qui
n'ont pas connu
AnticipationAnticipation d'une
situation vouée à disdis-
paraîtreparaître sans date
d'expiration
Laisser le lecteur à la Laisser le lecteur à la
dérive du recit.dérive du recit.
supports de narrations
indépendants
Donner l’opportunitéopportunité au lecteur
de s’appropriers’approprier le recit, de
flanner, de s’adonner a la
dérive
Pour le situationniste un public destinataire im-
porte peu.
“la poésie est dorénavant dans ce que fait, ce que
ressent le poète, moins que dans ce qu’il cherche
a transmettre, à représenter pour les autres.
><
AMENAGEMENTS URBAINS Pourquoi matérialiser des
marques du futur alors que la
ville en crée par elle même?
USURES FLUCTUATIONS
L’eau n’a pas de
subjectivité
L’eau Besoin
C’est la loi de ré-
sistance des maté-
riaux qui prédomine
L’eau ne choisit pas
ce qu’elle use
L’usure est la
conséquence de
l’intérêt porté
à l’objet
changement de
statut de l’objet
qui crée de nou-
veaux besoins
Promenade / Flânerie
Relation d’un flâneur à ces
usures, ces détails traversés
Constitution d’un imaginaire
valeur
On protége ce
qu’on juge avoir
de «l’importance»
temporalité de
ces valeurs
La matière différenciée
de sa valeur initiale
Matériaux
Appropriation physique et
mentale
« Ce qui a de la valeur n’est pas neuf et ce qui est neuf n’a
pas de valeur » Etienne de Condillac
Qu’elle est sa valeur?
AmbigüitéLimiter l’usage
= la préserver
d’une usure fu-
ture
l’entretenir = la
rendre attrayante
L’île comme objet déjà usé Abandon
En partant du principe que l’île est perçue comme un objet
déjà usé et si on considère qu’une des matières de la flâne-
rie et l’usure des objets.
Est-il nécessaire d’accéder à l’île physiquement pour pou-
voir y flâner?
Considérons l’eau comme matiere de venise et par ce fait une des matieres du flâneur. La flânerie de l’ile n’est dis-
ponible que mentalement grâce a l’eau. L’eau est donc le liant d’une situation futur et d’une sit-
uation actuelle ou passée. L’élément qui continuerait le voyage du flâneur situation-
niste est il un lien ou une limite? un entre deux?
Dans le cas de la dérive (notamment situationniste), l'Homme
n'est plus considéré que comme un corps - le corps comme outil.
Que devient le sujet pensant ? Quelle est la place laissée à sa
conscience ? A sa volonté ? A son jugement ?A sa sensibilité ?
Dans ce cas, l'Homme peut-il toujours être considéré comme
individu ?
Si l'on fait abstraction de sa conscience, comment l'Homme
peut-il dériver dans une île qui paraît déserte ?
attiré par un cri,
ne comprenant pas ce
qu'elle dit
elle attrape le gamin par
le col,
a mon avis il devrait la
craindre,
une vitre brisée...
il a visé juste c'est
sur...
je ne comprends pas vrai-
ment,
à vrai dire je suis bien
sappé
à la main un café
des godasses bien cirées
et une rose,
ne sachant pas quoi faire
je paie mon verre et
m'en vais
les gamins continuent de
jouer,
voué à marcher
toujours cette rose en main
mainte fois contemplée
je m'arrête
la tend à une inconnue
me regardant etonnée
et continue.
il fait froid,
la lune eclaire les rues,
je sillonne cette ville,
les portes apparaissent dans
l'ombre,
leur seuils s'illuminent,
le silence est d'or
et deja maître de la penombre
je n'entends que le bruit de mes
pas
fruit de ce calme,
un gondolier se fait entendre,
enraciné sur son eau,
j'ecoute son chant du haut du
pont
et
la seul lueur de la nuit passa
un instant
il ne s'arretera pas.
sa melodie resonne encore au
travers des flots.
une foule de gens me bousculent
le culot de vouloir faire une
photo
leurs pats resonnent
toute la ville se fragilise
les ponts s'encombrent
plus possible de marcher...
je me retrouve au bout de la
ville
il n'y a qu'une vieille peniche
ce bout de l'ile n'a pas de vice
et on me versa du café
toujours aussi bien sappé
mes godasses bien cirées
la rose sur la table
assis
de la ou je suis
un veillard attache son
bateau
il a fait ça toute sa vie
la coque est bien amochée
il remercie le ciel
pose un tabouret sur le
rebord
et boit son café
son regard plonge au loin
son monde n'est qu'hori-
zon
epuisé mais passioné
il m'emmene avec lui
la ville nous regarde
passer
a contempler cette rose
je la jette à l'eau
on m'apelle
le temps de me retourner
que se dresse cette ruine
seul bruit est eau.
<< A mesure que la nécessité se trouve socialement rêvée,
le rêve devient nécessaire.>> Guy Debord
Des habitants voguent et se
déplacent sur des bâteaux.
Des portes murées. A cause
de l'eau.
Au loin subsistent les
traces d'un ancien monas-
tère.
Marcher. parcourir ce lieu.
Cette étendue. Comprendre ?
Des façades. Quelques pas-
sants. Longer un canal. Le
soleil levant se reflète sur
l'eau.
Marcher. Corps aléatoire
dans l'espace. Tant de lumi-
nosité. Eblouissement.
Une grande rue. Les habi-
tants quittent leur domi-
cile. Hâtifs. Un pont. Tra-
verser. S'arrêter soudain :
La perspective s'ouvre sur
l'entrelacement de l'eau et
de petites rues piétonnes.
Une place. Si grande ! Les
façades illuminées par la
lumière. Au zénith. devoir
se protéger les yeux. Des
touristes occupés à se pren-
dre en photo. Souvenirs. Des
pigeons déambulent. Paisi-
blement. Monter une ruelle
pour trouver de l'ombre.
La lagune. Il fait très chaud. Les
bâteaux arrivent et s'en vont selon
ce qui semble être leur bon vou-
loir. Avancer lentement. Sensation
de soif. Apparition d'une boutique.
Discuter avec le vendeur. Rire
aussi. Revenir vers la lagune. Le
regard fixe. Lentement. Le sel
mange les façades. Altération des
couleurs. Une vague s'échoit sur le
sable. Dévore la plage. Puis
repart. Vaincue. Suivre du regard
une mouette, parmi tant d'autres.
La perdre dans le lointaitn et dans
le nombre.
Coeur de l'urbain. deux rues à
droite. Traverser un pont. Puis
deux. Bifurquer subitement à
gauche.
"Marc que fais tu là ?"
Lumière ocre, reflet sur les
vitres. Il rentre du travail. Le
vent se lève. Se diriger vers une
bâtisse aux volets bleux. En face.
Monter l'escalier. Parvenir dans
l'appartement à hauts plafonds. Vue
sur jardin. Deux enfants font de la
balançoire. Dire au revoir.
Les passants sont pressés. Se
mettre à courir, il pleut. Enormé-
ment. S'abriter sous l'entrée d'une
Eglise. Saisir les sculptures dans
leur ensemble. Ne pas oser franchir
le seuil sombre...
Contourner l'eglise. A moitié dé-
truite. Le regard projeté au loin,
saisir la complexité des vitraux de
l'autre côté. Imaginer un instant.
Une cérémonie. Entendre les chants.
Etre parmi d'autres. Réunis dans un
même but. Communion.
Contourner l'eglise. A moitié
détruite. Le regard projeté au
loin, saisir la complexité des
vitraux de l'autre côté. Imaginer
un instant. Une cérémonie. Enten-
dre les chants. Etre parmi
d'autres. Réunis dans un même
but. Communion.
Nuit tombante. Au bord du canal.
Se repérer parmi les toursites
égarés. Sentir l'odeur des repas,
l'empressement des restaurateurs.
Une grande étendue. Vide. Se
mettre à courir. A nouveau. Une
sentiment de liberté. Sentir le
vent giflé le visage. S'asseoir
sur le sable. Lever les yeux.
Nuit noire. Une seule lumière.
Devant les ruines d'un ancien
monastère.
Je reviens à moi. Au bord de
l'île. Au loin subsistent les
ruines d'un ancien monastère.
L'île semble dévorée par l'eau,
comme un dragon protégeant son
chateau. Son statut, hermite
paraît reposer sur cet isolement
de la terre. Délaissée par les
techniques modernes. Le passé et
la nature ont repris leurs
droits.
Je débarque du bateau. Je pose un
pied sur l'île. j'ai cette im-
pression d'en franchir l'entrée,
telle une frontière. Celle qui
l'isole. Celle de son immatéria-
lité. Depuis Venise, elle apar-
tient au lointain. A l'imagi-
naire.
Deux pieds sur l'île. Ancrés. Je
lève les regard. Le soleil est au
zénith.
<< La pensée doit com<< La pensée doit com-
mencer par un refus de mencer par un refus de
la vie. La premieère la vie. La premieère
pensée claire, c'est la pensée claire, c'est la
pensée du néant.>> pensée du néant.>>
Gaston BachelardGaston Bachelard
Alice Dalle, Sophie Hubaut, Flora Nerin, Morgane Robert
Anne-Charlotte, dans sa proposition, touche l’imaginaire indivi-duel par le support de la machine. Elle imagine deux machines, qui parcourraient la Lagune, le grand canal de Venise, comme une parade : à la fois pour singer, provoquer le flux des bateaux touristiques, et pour évoquer un autre possible, d’autres ter-ritoires.
Le thème de la machine – évocatrice d’imaginaires, nous rappelle celles extraordinaires de Jules Verne ou De Vinci, mais aussi les travaux d’artistes comme Panamarenko, artiste anversois, et les photographies de Shana et Robert ParkeHarrison.
Ces artistes explorent l’imaginaire et la poétique de la machine : machine comme prothèse de l’homme, qui s’active par lui, qui s’inspire de la nature pour pro-duire de la science fiction. La machine est le médiateur entre l’homme et la nature. Dans les deux cas, ces machines faites de bric et de broc sont mues par un désir d’expérimentation de nouvelles manières de vivre ou se déplacer sur terre, ainsi que l’inquiétude de rapport futur entre l’homme et sa planète.
Les machines de Panamarenko, comme les photographies des ParkeHarrison, entretiennent une certaine distance avec le spectateur, distance néces-saire au développement de l’imagination. L’observateur marque un temps d’arrêt, questionne l’objet, ne peut y toucher, la mettre en action : finalement, personne ne sait si ces machines fonctionnent réellement, mais tous imaginent le possible de celles-ci, ce qu’elles permettraient, le voyage qu’elles induisent.
Lorsqu’Anne-Charlotte parle de voyage individuel de chacun, nous pouvons ce-pendant mettre un bémol. En effet, elle imagine que des groupes de personnes puissent accéder aux machines et les activer réellement. Celles-ci deviennent alors attractions, il n’y a plus de voyage imaginaire personnel dans le ter-ritoire, mais un voyage bien réel, concret.
Ainsi l’on peut rapprocher cette idée d’une affirmation de Winnicott, psychanalyste anglais qui développe la notion de l’espace potentiel (un intermédiaire entre le « moi » et le « ça ») : selon lui, ce serait dans cet espace riche d’imaginaire, de jeu, que l’individu peut « créer » dans le sens large du terme, à savoir être « actif », « possesseur » et non simplement « spectateur » passif. Nous pouvons dès lors faire le lien avec la notion d’abandon : aussi longtemps qu’un objet est aban-donné, délaissé, et donc dépourvu même d’imaginaire, il s’agit d’un non-lieu. Mais dès qu’il entre dans le champ de l’imaginaire, il rede-vient un possible, un lieu d’action – ne serait-ce que dans la pensée. Il n’est plus abandonné.
C’est ainsi que, par ses machines, Anne-Charlotte explore plusieurs imaginaires : à la fois celui des profondeurs, le contact avec la terre- le sol de la lagune, aussi profond qu’il soit ; et celui de l’épaisseur mais surtout de la surface de l’eau, comme connecteur de la lagune, des terres et de l’air, ainsi que comme vecteur aux mouvements. Alors que ces deux dernières dimensions sont à redécouvrir, la troisième – l’air – est à explorer. Puisque Venise a toujours été un terrain d’expé-rience, les hommes ayant délaissés la terre pour l’eau, pourquoi ne pas découvrir un nouvel habitat, à la suite du constat d’échec du rapport terre-eau ?
Finalement, ces machines et la stratification qu’elles évoquent rappelle l’histoire du lieu. Les différentes époques qui ont façonné Venise, et qui font de la ville un artefact.
Ce sont ces notions de couches qui amènent Anne-Charlotte à citer André Corboz et sa notion de palimpseste territorial, qui fait bien évidem-ment, aussi, référence à une notion d’imaginaire. Comme celui-ci l’af-firme : « il n’y a pas de territoire sans imaginaire du territoire ». Le palimpseste compare nos paysages à des pages épaisses dans lesquelles plusieurs couches d’écritures en trois dimensions seraient superposées. C’est une métaphore du territoire: l’homme et la nature le travaille, selon des échelles de temps différents.
« Le paysage, comme unité, existe seulement dans ma conscience» Raymond Bloch
C’est ainsi que le territoire est plus une forme de « Gestalt » qu’une unité. Ainsi Sébastien Marot, philosophe, propose une autre image en-core que celle du palimpseste, celle de « l’hypertexte ». Le territoire serait le support de documents, qui n’ont pas toujours de liens entre eux, mais que notre esprit relie par des références personnelles. Le projet territorial devrait ainsi permettre la création de liens imagi-naires. C’est à ce type de métaphore qu’Anne-Charlotte fait échos quand elle parle de territoire comme « matrice de texte ».
Robert Smithson développe cette notion en exposant ses « Non-Site ». Il collecte des objets, des documents, il fait une représentation logique, et non mimétique, en trois dimensions d’un paysage désigné. Il fait un portrait d’un lieu et permet au visiteur de voyager mentalement.
Pour Corboz, le « paysage » aujourd’hui à prendre en compte n’est plus la simple défini-tion que le citadin lui conférait (purement esthétisant), mais bien une stratification, formée de couches parfois très fines, parfois lacunaires – et dans lequel vient s’ancrer tout un imaginaire.
On retrouve cette même opposition entre pure esthétique, et pouvoir évocateur dans les essais sur les ruines de Sophie Lacroix, Philosophe : « L’expérience des ruines serait une expérience du sublime beaucoup plus qu’une expérience esthétique, dans ce sens que la ruine nous donne à voir tout le possible de ce qui n’est plus, d’un commencement idyl-lique. »
Plusieurs artistes et architectes ont travaillé dans ce sens. Pour ne citer qu’eux, nous feront référence au travail de Peter Latz, à Ham-bourg, qui transforme les haut-fourneaux abandonnés en parc, ou celui de Chipperfield, au Neus Museum de Berlin, qui évoque lui aussi la notion de Palimpseste, laissant volontairement en l’état les murs marqués par la guerre, les plâtres effrités, etc. Il compare son intervention à un plâtre blanc, neutre, avec lequel on recollerait des fragments d’un vase ancien, laissant l’esprit imaginer l’aspect du vase entier.
Enfin, le paysagiste Gilles Clément est une référence que l’on ne pour-rait éviter, tant son travail et ses écrits font échos à notre réflexion. Dans « L’éloge de la friche », il compare un jardin laissé à lui-même, qui nous laisserait le plaisir d’imaginer, et un jardin « en kit », structuré, qui est conçu pour ne pas faire peur, éviter l’égarement, la solitude, dans sa propre pensée.
Son travail dans le cadre de la biennale Estuaire, à Saint-Nazaire, est selon nous un exemple à mettre directement en parallèle avec la question de l’île : intervenant sur la terrasse de la base sous-ma-rine, longtemps délaissée par la population, car faisant référence à un passé sinistre, il propose « un tiers-paysage » - plantes gra-minées, qui s’insèrent entre les éléments en béton de la terrasse. Le marcheur, ayant accédé au toit, redécouvre par l’intervention de Gilles Clément la couche « d’en dessous » qui est dès lors positivée. L’intervention permet de révéler en s’ajoutant, en ponctuant.
Ainsi l’île San Secondo devient le terrain possible pour témoigner du palimpseste territorial. Que ce soit par les actions de l’homme : la construction d’une église et d’un couvent pour les bénédictins, la réaffectation en siège Militaire, aujourd’hui à l’état de ruine et presque disparus ; ou plus encore, par l’action de la lagune : l’eau érode le sable, immerge l’île, y dépose des sédiments, en emporte d’autres pour les apporter sur une autre île… Les couches, que ce soit de la terre du fond de la lagune, au ciel au dessus de cette île, sont infinies, se confondent, …
« Dans les contrées où l’homme s’est installé depuis des générations, tous les accidents du territoire se mettent à signifier. Les comprendre, c’est se donner la chance d’une intervention plus intelligente.»
André Corboz
L’île San Secondo pourrait-elle jouer, dans son rap-port terre-eau-air le même rôle que les machines d’Anne-Charlotte – devenir un point d’amorce à la redécouverte des territoires ?
Et si elle doit évoquer l’imaginaire, faut-il donc néces-sairement pouvoir y accéder ?
Quelle limite, quelle pause, dès lors, instaurer ?
Pour y révéler le palimpseste, ne peut-on pas le modifier, le ponctuer?
SAN SECONDO Venise, le pavillon du temps - Victor Breviere
Architecture & anthropologie15/02/2013 - ULB La Cambre HortaJ Métayer - A Perreau - J Vanbruaene - D Willems
Le temps et le matériau : la dégradation
Le temps et les spectateurs : la conscientisation
Le temps et le voyage : la dérive
Le temps et la disparition : l’exauguration
SAN SECONDO Venise, critiques du pavillon et solutions
Sensibilisation à court terme
LeLe 18 avril 2012, la ministre bruxelloise de l'Environnement Evelyne Huytebroeck et la secrétaire d'Etat fédérale au Développement durable Els van Weert avaient lancé la campagne de sensibilisation "Ice challenge" : deux blocs de glace de 1300 kg qui avaient été déposés au Mont des Arts de Bruxelles. Le 1er fut placé dans un pavillon rouge non isolé et le second dans un pavillon vert super isolé. Il s’est avéréavéré que le premier bloc de glace avait fondu après 11 jours. La maison verte équipée de 30 cm d’isolants a permis, après 44 jours d’exposition au soleil, de protéger 35% du volume du bloc.
Un sens à la dérive ?
LorsLors de la rénovation de l’ancienne usine des biscuits “Lu” à Nantes, aujourd’hui appelée ‘Lieu Unique’, Patrick Bouchain ajoute une installation logée dans une double parois nommée le grenier du Siècle. Ce sont 12 000 objets déposés dans des boîtes sellées dans le grand entrepôt. La réouverture est prévue un siècle plus tard par la futur génération, geste de préservation de la mémoire nantaise.
Quel sens à la dérive?
le pavillon comme témoin du temps
Architecture & anthropologie15/02/2013 - ULB La Cambre HortaJ Métayer - A Perreau - J Vanbruaene - D Willems
San Secondo
SAN SECONDO Ile de Venise
La terre et l’île comme objet? Une architecture émergée, déposée ?
Une architecture flottante? Une architecture cristallisée sous l’eau ?
Architecture & anthropologie15/02/2013 - ULB La Cambre HortaJ Métayer - A Perreau - J Vanbruaene - D Willems
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Camille Boutin, Caterina Quaglio, Coralie Jacques, Paul Paschal, Regis Dumoulin
Projet de Almog Davidson et Ali Laghari
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Art 5
‘’Afin d'assurer une protection et une conservation aussi efficaces et une mise en valeur aussi active que possible du
patrimoine culturel et naturel situé sur leur territoire et dans les conditions appropriées à chaque pays, les Etats parties à
la présente Convention s'efforceront dans la mesure du possible :
(a) d'adopter une politique générale visant à assigner une fonction au patrimoine culturel et naturel dans la vie
collective, et à intégrer la protection de ce patrimoine
Charte de l’UNESCO mal interprétée ?
Pour la protection du patrimoine PLANIFICATION
VENISE POUR SORTIR DE SON ETAT D’IMMOBILISME A BESOIN D’UNE PLANIFICATION
MOSE?
Asphyxie la lagune
Constitue une barrière à l’eau, tout en
laissant circuler les navires.
Provoque un dysfonctionnement des
ouvertures de la lagune pendant les
phases de flux et reflux.
Péremption 2050 ?
UNE
VRAIE
PLANIFICATION?
Une planification pour Venise
Les barènes
Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
ôle régulateur dans la lagune.
Barrière physique au passage des paquebots /contrôler le trafic lagunaire
Utilisées dans la lagune depuis la
création de la ville.
Stabilisent le fond de la lagune et font
obstacle aux courants qui sont l’une des
principales causes de la fragilisation des
fondations de Venise.
PLANIFICATION
A
LONG
TERME
QUI
CONSIDERE
L’EQUILIBRE
DE LA LAGUNE
Le pavillon
Un pavillon
Entrée tournée vers la mer
Au carrefour des circulations
Station balnéaire
Proximité du projet Mose
Une planification pour Venise
Temporalité
Durant tout l’été 2014 Fin de l’été 2014
Automne 2014 Mai 2015
Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
PLANIFICATION RECUL
TEMPORALITE TRAITEMENT D’UNE ENTRE
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes (Mose) San Secondo (Pont de la liberté)
ENTREE MER/ EAU SALEE ENTREE TERRE/EAU DOUCE
ILE ARTIFICIELLE ILE NATURELLE
PROJET MOSE EN COURS
PROXIMITE MOSE PROXIMITE PONT
PROJET PONT TERMINE
PROJET TOURNE CONTRE L’EAU PROJET TOURNE CONTRE L’EAU
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes San Secondo
Proximité
Implantation du pavillon proche du projet
Mose.
Permet de prendre du recul par rapport à ce
projet.
Implantation de l’île proche du pont de la
liberté.
Permet de prendre du recul par rapport à ce
projet.
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes San Secondo
Entrée
Entrée par la mer
Entrée de l’eau saline dans la lagune.
Entrée pratiquée par les bateaux (paquebots)
Entrée par la terre
Entrée de l’eau douce dans la lagune.
Entrée pratiquée essentiellement par les
véhicule sur route (trains, cars, voitures)
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes San Secondo
île
Île artificielle créée par la main de l’homme
Régule la lagune
Se transforme, déplace par nécessité
(transformation maitrisée)
Île naturelle
Subit la lagune
Se transforme par la montée des eaux
(transformation non maitrisée)
Contre l’eau qui ne prend pas en considération
la temporalité de l’eau
Ne prend pas en compte le temps de l’eau
Urbanisation des berges .
Prise d’eau dans les nappes = affaissement de
Venise.
imperméabilisation des berges = aqua alta
Détournement de Venise de sa lagune vers les
terres
Sans secondo en subit les conséquence
(abandon, disparition)
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes San Secondo
Projet
Contre l’eau qui ne prend pas en
considération la temporalité de l’eau
Ne prend pas en compte le temps de l’eau
Asphyxie la lagune
Constitue une barrière à l’eau, tout en laissant
circuler les navires.
Provoque un dysfonctionnement des ouvertures
de la lagune pendant les phases de flux et reflux.
Péremption 2050
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
Les barènes San Secondo
Projet contre l’eau
Projet réalisé
On en subit déjà les conséquence (ex: san
secondo)
Projet exemple du futur de Mose
Projet en cours
On en subit pas encore les conséquences
On peut encore agir contre ce projet
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
PLANIFICATION
le concept de planification implique:
l'examen d'un territoire à grande échelle
une approche théorique et
programmatique qui intègre toutes les
disciplines liées à la vie civile
une prise de responsabilité de l'Etat
comme la seule institution qui a les
moyens d'intervenir dans ces termes
Définition les interventions se limitent à résoudre
les cas d'urgence local
les problèmes sont analysés et traités
de façon sectorielle et on tient rarement
compte de leur corrélation mutuelle
les interventions de l'État ne
considèrent pas le long terme
À Venise
économie
régionale
géographie
analyse des
politiques
publiques
démographie
économie
du tourisme
problématiques
environnementales
interventions
sur la lagune
mouvements
de population
COMPTE TENU DES CONDITIONS UNIQUES DE VENISE, LA PLANIFICATION N’EST PAS UNE POSSIBILITE MAIS UNE
NECESSITE POUR CHAQUE INTERVENTION
adopter l'approche de la NATURALITE des
barènes
étendre la planification au nord de la lagune
et aux CONTRIBUTIONS DE L’EAU DOUCE
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
PLANIFICATION INTEGRE A CELLE DES BARENES, QUI AGIT D’UNE MANIERE ANALOGUE MAIS SUR UN AUTRE ASPECT DU
PROBLEME
L'origine du système lagunaire est le mélange d'eau douce et salée, les deux sont donc nécessaires pour sa survie
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
RECUL peut être utilisé comme un outil pour prendre conscience d’une situation
particulière, comme un instrument de dénonciation
Dans quel sens un recul est-il nécessaire dans le cas de San secondo et du pont ?
une île qui disparaît, symbole du destin
de Venise
l'éternelle lutte de l'homme contre la
nature pour l'avenir de la lagune pourrait
devenir une collaboration
l'intervention humaine peut au moins
retarder la disparition de l'île, mais il faut
d'abord se poser la question de savoir si
c’est nécessaire
par rapport à l'île
l'une des grandes infrastructures
artificielle qui a modifié l'équilibre de la
lagune
un exemple à petite échelle d'une des
interventions de comment l'homme, pour
rendre la vie meilleure au présent,
pourrait compromettre son avenir
constatation des problèmes similaires
au projet MOSE, apprendre de l'histoire
par rapport au pont La prise de conscience
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
QUESTIONS
?
Le double recul que permet San Secondo et le pont de la liberté nous donne des
informations sur les impacts qu’ont de tels projets sur la lagune. Ne serait-il pas nécessaire de tenir compte des exemples du passé ? La lagune aurait-elle survécu sans l’intervention de l’homme ?
Double recul
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
TEMPORALITE
Bien maitrisé et lui-même objet du projet:
accessibilité publique au chantier et points de
vues différents de la construction proposés à
l'utilisateur dans l’évolution du projet
Le temps du chantier:
stimuler l'intérêt et la participation
(également actif) des habitants
Tirer parti de l'intégration de la temporalité
et de la participation dans le projet et offrir au
gens un contact permanent
Le temps de la sédimentation mentale:
permettre aux résidents un
sentiment d'appropriation de l’image
et la reconnaissance d'un lieu qui leur
appartient
Prendre le temps de l'évolution naturelle de
l'île et le projet qui y sera installé à titre
d'exemple
Le temps de la lagune:
exemple de la nécessité d’une
prise de conscience de l'inondation
progressive de la lagune, si les
conditions climatiques ne changent
pas
exemple de la relativité des
interventions humaines, toujours
limitées dans le temps et destinées à
avoir une fin
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
QUESTIONS
?
Nous l’avons vu le Mose et pont de la liberté tiennent peu compte de la temporalité de
la lagune. L’alternative proposée par le projet qui nous concerne est la barène qui intègre la temporalité de la Lagune, du chantier et du processus mental. A l’image de la barène, qui intègre la question de la temporalité, ne serait-il pas nécessaire d’intégrer une temporalité propre à l’ensemble de la lagune ?
Processus mental
Chantier
Lagune
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
TRAITEMENT D’UNE ENTRE
Vues les considérations faites jusqu'à présent et
la volonté d'intervenir par une planification au
sens propre du terme, il est nécessaire de revoir le
concept d'entrée à différentes échelles
1. Le projet MOSE et le Pont de la Liberté sont des
entrées à Venise, délimitant un début et une fin à
la ville
2. La lagune est souvent considérée comme un
système fini (en particulier du point de vue
environnemental)
3. Il est possible et souhaitable d'imaginer une
nouvelle conception du système lagunaire, qui
dépasse les limites canoniques et le considérer
dans sa relation avec les causes réelles de son
évolution, à savoir des facteurs qui lui sont
extérieurs: la mer, les rivières et la terre.
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
QUESTIONS
?
N’est-il pas nécessaire de voir Venise au-delà de ces deux entrée, de sa lagune pour
l’intégrer dans un système plus large ?
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
TRAITEMENT D’UNE ENTREE
l'analyse rapide d'une succession de cartes de Venise nous permet de constater:
La réduction progressive des contours de la ville mise en avant par la cartographie, jusqu'au seul « poisson » de Venise
La correspondance entre cette réduction et l’attention mineure accordée à l'hydrographie de la lagune, en
particulier au fleuve Brenta, qui a été un facteur fondamental pour la création de Venise. L'embouchure de la rivière a
été en effet progressivement déplacée aux marges de la lagune
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
QUESTIONS
Est-ce que la prise en compte du potentiel du système hydrographique qui se jette dans la lagune, pourrait être un outil de planification, permettant de dépasser les limites adoptées jusqu’à ce jour et dont les résultats sont souvent inefficaces ?
?
Est-ce que la Brenta peut apporter une nouvelle contribution à la situation de la lagune, non seulement du point de vue environnemental, mais aussi comme lien vers un hinterland culturel et économique très riche ?
?
Une planification pour Venise Alternative au projet Mose Points forts Entrée mer/entrée terre Alternative au pont
QUESTIONS
Est-ce que la prise en compte du potentiel du système hydrographique qui se jette dans la lagune, pourrait être un outil de planification, permettant de dépasser les limites adoptées jusqu’à ce jour et dont les résultats sont souvent inefficaces ?
?
Est-ce que la Brenta peut apporter une nouvelle contribution à la situation de la lagune, non seulement du point de vue environnemental, mais aussi comme lien vers un hinterland culturel et économique très riche ?
?
?
Le double recul que permet San Secondo et le pont de la liberté nous donne des informations sur les impactes qu’ont de tels projets sur la lagune. Ne serait-il pas nécessaire de tenir compte des exemples du passé? La lagune aurait-elle survécu sans l’intervention de l’homme?
?
Nous l’avons vu le Mose et pont de la liberté tiennent peu compte de la temporalité de la lagune. L’alternative proposée par le projet qui nous concerne est la barène qui intègre la temporalité de la Lagune, du chantier et du processus mental.
A l’image de la barène, qui intègre la question de la temporalité, ne serait-il pas nécessaire d’intégrer une temporalité propre à l’ensemble de la lagune ?
?
N’est-il pas nécessaire de voir Venise au-delà de ces deux entrée, de sa lagune pour l’intégrer dans un système plus large ?
Atelier Architecture et Anthropologie
MARKOVIC Magda, MEDERNACH Catherine, SEVRIN Emily, TAILLEUX Justine
Analyse, critique et développement du projet
“Système Vénitien”
“ Qui peut jamais être seul un instant en Italie? Chaque pierre a une
voix, chaque grain de poussière semble être l’instinct d’un esprit du Passé, chaque marche rappelle quelque ligne, quelque légende
d’une tradition depuis longtemps à l’abandon.” Margaret Fuller
Dans une ville figée le contexte doit être repensé pour ses habitants s’axant sur des espaces de respiration dédiés à l’évolution. L’exclusion des Vénitiens dans le centre de l’île, amène à concevoir l’eau comme une muraille. La connexion entre les quartiers est difficile, les dialogues s’estompent. Le but est de recréer un vrai réseau Vénitien, un dialogue avec la lagune, retrouver une mixité fonctionnelle et sociale à travers la complémentarité des îles. On passe donc d’un système centripète à une volonté de réseau centrifuge qui s’établit grâce à la présence de modules flottants permettant le pontage entre les îles.
1// Introduction
2// Projet de Julie
Les connexions qui sont présentées ici sont contradictoires avec la volonté d’instaurer un système centrifuge puisque toutes les connexions rejoignent la même île centrale mais aucun
dialogue entre les différentes îles de Venise. La seconde remarque est, la mise en place d’un réseau sans la présence des îles abandonnées, elle ne prend donc pas en compte le potentiel de l’espace vide qui
est offert pas ces îles.
La connexion entre les îles est possible grâce au pontage, qui agit comme un espace intermédiaire, elle touche directement au contexte et intervient dans les activités quotidiennes.
Puisqu’il vient modifier le quotidien des habitants de deux espaces distincts, il correspond donc à un module partagé, un vecteur d’interaction.
L’hypothèse de Julie suggère une montée des eaux importantes, la mise en place d’un pontage flottant lui
permet de conserver sa volonté de recréer un réseau tout en s’adaptant à de nouveaux paysages. La réalisation de son projet de manière architecturale est assez complexe et ne représente pas le processus, les
enjeux et la méthodologie dont Julie a fait part tout au long de son projet. La partie réflexion et recherche reste beaucoup plus compréhensible et perceptible.
Ce slide engage notre discours et notre enjeu de régénération puisqu’il présente Venise sous les eaux. Ce scénario est la base de développement de notre projet.
Mécanisme Tissu Organisme
3// Organigramme
4// Cellule souche
Cellule Souche: - Fondation, Patrimoine, Héritage - cellule indifférenciée se caractérisant par une capacité à engendrer des cellules spécialisées par différenciation cellulaire et une capacité à se maintenir par prolifération dans l’organisme ou plus indéfiniment.
Fondation : Base d’appui. Base de développement par processus de régénération. Ici la cellule souche comprend l’entièreté de Venise.
Cellule :
La cellule souche à savoir Venise dans sa globalité engendre plusieurs cellules différentes, qui correspondent à chaque île prise séparément
5// Cellules
Artificiel/Naturel: Deux types de cellules caractérisent Venise, à savoir d’une part les îles naturelles et d’autre part les îles artificielles. L’île est un lieu essentiellement ambivalent : objet de répulsion, parce qu’il est lié à l’inconnu et à
l’altérité menaçante et objet de fascination par cette distance même, tout à la fois, lieu de retraite protectrice et lieu d’exil.
6// Cellules naturelles & cellules artificielles
La particularité de l’île naturelle est la présence de terre qui renvoie à l’idée de mémoire, de patrimoine on s’ancre réellement, on a une réelle origine physique.
6// Cellules naturelles & cellules artificielles
Îles naturelles Îles artificielles
L’évolution du pontage de Julie pour notre projet va inclure l’entièreté des îles même celles complètement abandonnés, tout en conservant leur statut d’isolement et considérés seulement comme espace de respiration. La volonté est ici de sauvegarder la mémoire, l’identification de chaque île tout en l’ouvrant, la reliant au réseau centrifuge globale. On souhaite réaliser des connexions sur l’ensemble de la lagune, tout en gardant le système flottant de Julie, de manière à pouvoir évoluer dans le temps.
7// Pontage
8// Abandon
L’occupation renvoie à l’utilisation, à la fonctionnalisation d’une île à la prise en compte des possibilités de celle-ci et ce qu’elle
peut apporter au développement urbain. A contrario l’abandon, l’action de renoncer à la possession correspond à l’ignorance du potentiel de ces îles. Ou encore l’impossibilité de pouvoir subvenir seule à toutes les ressources demandées et trop éloignées pour envisager l’occupation de celle-ci.
îles abandonnées
San Secondo Ile du Mose
9// San Secondo
Notre île abandonnée est
une île naturelle, elle représente donc la terre, la mémoire, le patrimoine et le réel ancrage au sol comme décrit plus haut. Elle présente aussi des caractéristiques propices au développement. Mais quelle
fonction est la mieux adaptée pour cette île ? Surtout pour promouvoir et nourrir le réseau et la complémentarité des îles de Venise.
L’abandon provient il ici d’une conséquence de l’isolement, puisque l’île est assez éloigné du reste de l’ensemble, une île de cet envergure ne peut subvenir seule à ces demandes multiples, la complémentarité et l’insertion de cet île dans le réseau permettrait de lui redonner une certaine activité. Mais
l’isolement reste aussi un point positif, il permet le recul, la réflexion, un espace de détente, ne rien faire. Dans l’absolu il faudrait pouvoir garder ce statut d’isolement tout en permettant de s’ouvrir aux autres îles. De plus cette île a le statut de hall d’entrée de Venise, car la plus proche de la terre, un rapport qui semble être plus important, elle se compare à un entre deux. La question est, vers qui se tourner ? L’eau qui est devenu un danger ? ou la terre gage de sécurité ?
L’emplacement de cette île reste stratégique puisque dans un développement futur elle pourrait être le point d’accroche entre la terre et la lagune.
9// Ile du Mose
L’île de Mose est une île artificielle, créée dans le but de servir un intérêt, un moyen pour réaliser le projet de barrage Mose. L’abandon est ici un but, car aucun projet n’est envisagé dès la mise en place et la réflexion du projet. On l’utilise ici seulement pour servir l’intérêt de barrage et on n’y voit aucun autre
développement possible, le potentiel ici aussi n’est pas pris en compte. Cette île fait office de transition entre lagune et mer, on ressent d’avantage la transition alors qu’auparavant celle-ci était plus fluide, il y avait une certaine continuité, on entre ou on sort dans la lagune. Venise avec cette île est d’avantage marqué de limites qui viennent fermer de manière
indirect les accès.
10// Régénération
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
Définition : Faculté d’une entité vivante (cellule,
organisme..) à se reconstituer après destructions d’une partie de cette entité. On reconstitue une nouvelle ville sur l’ancienne tout en conservant l’identité de chaque cellule et en adaptant cet organisme à un
réseau centrifuge. La continuité du projet de Julie se situe dans des modules flottants qui perdurent à travers le temps. Le rapport à la ville ancienne est perceptible grâce à la transparence et les séquences engendrées par des éléments hauts. Ce système de régénération est extensible dans le temps.
11// Conclusion
1/ Vers qui l’île abandonnée doit-elle se tourner ?
2/ Qu’est-ce qui génère l’abandon ?
3/ Comment peut s’autogérer une île ?
4/ Pourquoi aura-t-on besoin d’îles dans le futur ?
Quel est le rôle de cette île stratégique dans le
développement futur de Venise ?
Venise – entre visible et invisible Architecture et Anthropologie Enseignants : J. M. Sterno & G. Adant
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé
Faculté d’Architecture La Cambre-‐Horta
00_Projet source “Possible, passant, passé” Defossez Léna, Jacques Coralie, Medernach Catherine
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 2
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 3
00_Concept du projet
“Questionner le passé, pour susciter l’imaginaire du futur, par le dé- tournement d’un objet du quotidien.”
Catherine, Coralie, Léna
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 4
00_Une ville flottante
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 5
00_La ville horizontale
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 6
00_La ville verticale
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 7
00_La ville “hybride”
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 8
00_La ville fonctionnelle
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 9
00_Fusion des 4 villes
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 10
00_Zone d’intervention
• Reconnection des 4 types de “villes”
• Faire communiquer les différentes manières d’utiliser les espaces
• Révéler ce qui est devenu invisible par rapport au visible
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 11
00_Endroits traités Arsenal Abandon d’une fonction
Via G. Garibaldi Abandon de l’eau
Viale G. Garibaldi Abandon du sol
Calle Colonne Abandon d’une habitation
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 12
00_Le ponton
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 13
00_Le ponton
01_Regard critique “Entre visible et invisible, ce que l’on retient d’un lieu…”
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 14
01_Mise en rapport
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 15
ü L’imaginaire
ü Rapport visible / invisible
ü Lieux abandonnés
ü Horizontalité / Verticalité
✕ Côté historique
✕ Concrétisation des idées
02_L’île et l’imaginaire “L’aventure, je le sais maintenant, c’est mon imaginaire” Gérard Oury (1919 - 2006, réalisateur et scénariste français)
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 16
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 17
02_Littérature, île et imaginaire
• L’île d’Arturo d’Elsa Morante
• L’Odyssée d’Homère
• Robinson Crusoée de Daniel Defoe
• Peter Pan de James Barries
“Si vous voulez aller sur la mer sans aucun risque de chavirer, alors n’achetez pas un bâteau : achetez une île.” Marcel Pagnol
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 18
• Symbole et image mythique de la femme, de la vierge et de la mère
• Temple naturel sorti de l’eau réunissant les éléments du cosmos = symbole spirituel
• Croisière au travers un monde
étranger
02_Qu’est-ce qu’une île ? Martine Estrade, psychanaliste
Livre : “Îles funestres, îles bienheureuses”
• Paradis perdu à retrouver et gardienne de trésor
• Escale des rêves de chacun et source d’inspiration
• Parfois Insaisissable : terre d’asile ou d’exile
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 19
• Envie de penser des espaces vierges = page vierge, utopie rêvée de tous
• Envie d’évasion touristique = un ailleurs qui fait rêver, s’offrir pendant un temps un “autre part”
• Envie d’échapper aux contraintes du monde = l’île est libertaire, c’est l’”antimonde”, la “zone grise”
02_Fonction d’une île ? M. Redon, les fonctions de l’île
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 20
02_Concept artistique
• Art = support pour provoquer l’imaginaire, apparait comme une échapée
• Support = peinture, littérature, musique, sculpture, architecture,…
• Artiste = personne qui exprime une “réalité” qui lui est propre, rêveur conscient
• Lieu = espace chargé de significations et sensations diverses
“Mon île imaginaire”, Ame Sauvage
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 21
02_Concept artistique
• Surface de la toile = projection des pulsions à l’oeuvre de la perception
• Vaciellement de la frontière entre rêve et réalité
• Monde phantasmique
• Réalité extérieur mise au service de la réalité de l’esprit
“Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil”, Dali
15/02/13 Céline La Monica, Kelly Leemans, Marie Michiels, Patrick Morgado, Anaïs Réquilé 22
02_Venise artistique “Capriccio avec des ruines au bord de la lagune”, Francesco Guardi
• Venise = réalisation des caprices poétiques (capriccio), les vues imaginaires de la ville
• Sujets = métamorphose de la
ville, décor fantaisiste
• Imaginaire = monde de signes et de symboles où l’artiste prend place
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02_Venise imaginaire
• Mystère des personnes
• Double rôle imaginaire
• Image de l’escapade romantique
• Flotter sur un autre monde
• Reflet qui révèle l’envers de la scène après le spectacle
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02_Limites
• Séparation entre deux mondes
• Arrête le concret pour laisser place à l’imagination = inaccessibilité physique de l’imaginaire
• Provoque l’imaginaire
• Située à l’endroit exact où l’imaginaire aura sa plus forte signification
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02_Temps
Permet de reconnaitre l’endroit à imaginer
Nécessaire pour comprendre l’imaginaire
Essentiel pour se plonger dans l’imagination
Limité pour revenir à la réalité
Garde et fait disparaitre le souvenir
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02_Genius loci “L’esprit du lieu”, “Le génie du lieu”
• Atmosphère distinctive du lieu
• Mémoire oubliée, souvenir oublié
• Architecture = visualiser le genius loci
• Révéler les traces du passé pour comprendre le futur
03_Interrogations “La vérité est dans l’imaginaire.” Eugène Ionesco
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03_Réflexions
• Qu’est-ce qu’une île ? • Dans Venise • Dans son sens signifié
• Quelle est la “fonction” imaginaire de l’île ? • Notion d’inaccessibilité et de limite = paradoxe ? • Liberté de représentation
• Une île de demain, ça pourrait être quoi ?
• Avec l’individualisation, ne serait-on déjà pas chacun sur une île ? • Nous vivons dans un monde où l’espace est de plus en plus occupé, approprié… L’île ne serait-elle pas une
échapatoire ?
• Quelle est la nature de la limite ?
• Comment interpréter le Genius Loci ? • Quelle finalité pour la conceptualisation?
• Comment attribuer le temps à l’imaginaire ? • Théorie de la relativité ?