chapitre i - depot institutionnel de l'universite abou
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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
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I. Introduction :
Dans se chapitre en voie bien que selon la source du gisement dont on dispose, on peutrĂ©pertorier toutes formes dâĂ©nergies en quatre grandes catĂ©gories : « les Ă©nergies fossiles, lesĂ©nergies renouvelables, les Ă©nergies nouvelles et les Ă©nergies fatales ».les premiers ne sont pasdes Ă©nergies renouvelables on Ă est le pĂ©trole, le gaz naturel, et le charbon, et fossiles nonrenouvelables qui se sont accumulĂ©es dans lâĂ©corce terrestre au cours des Ăšres gĂ©ologiques, dufait de processus biologiques ou physico-chimiques.
Et les Ă©nergies Renouvelables ; Comme leur nom lâindique ce sont des sources inĂ©puisablesdâĂ©nergies offertes par la nature Elle-mĂȘme et dont la maitrise garantirait largementlâautonomie de la planĂšte. On y trouve lâĂ©nergie solaire, lâĂ©nergie Ă©olienne, lâĂ©nergiegĂ©othermique, lâĂ©nergie marĂ©motrice, lâĂ©nergie de la biomasse.la premiĂšre source pet trouverleur origine dans les diffĂ©rents flux Ă©nergĂ©tiques naturels incidents Ă la surface de la terre, quisont :
Le rayonnement solaire qui fournit 99.97% de sa densité thermique. La chaleur interne terrestre qui fournit 0.03% de sa densité thermique. Le travail des forces de gravitation
On trouve quâil ya des systĂšmes de captation pour rĂ©cupĂ©rer cette forme dâĂ©nergie, et leursapplications de diffĂ©rentes sorts.
LâĂ©nergie solaire est la plus dominante de toutes les Ă©nergies renouvelables, elle est Ă Lâorigine de la quasi-totalitĂ© des sources dâĂ©nergies utilisĂ©es par lâhomme.
Lorsque lâĂ©nergie lumineuse (photons) rencontre de la matiĂšre, celle-ci transforme unepartie en chaleur. Câest ce quâon appelle la conversion photo thermique, et câest sur ceprincipe que sont basĂ©s les procĂ©dĂ©s de capteur plan solaire
LâĂ©nergie solaire pour son utilisation exige un systĂšme de captation solaire de deux types :
âą Capteur solaire photothermiqueâą Capteur solaire photovoltaĂŻque
I.1. Caractéristiques du soleil :
Le soleil est la seule Ă©toile du systĂšme solaire et la plus proche de la terre, sa lumiĂšre metenviron 8 mn Ă nous atteindre. La deuxiĂšme Ă©toile la plus proche est Proxima de sĂ©pare deCette Ă©toile fait que le soleil soit la seule Ă©toile qui assure la vie sur terre [1], [3].Sur le plan humain, le soleil a une importance primordiale car il est Ă lâorigine de la vie surterre, en lui fournissant dâĂ©normes quantitĂ©s dâĂ©nergie, qui permet la prĂ©sence de lâeau Ă lâĂ©tatliquide et la photosynthĂšse des vĂ©gĂ©taux. Le rayonnement solaire est aussi responsable duclimat et des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques [1].
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I.1.1. Présentation générale :
Le soleil est une Ă©toile naine de forme pseudo-sphĂ©rique comparable Ă une immense boulede gaz trĂšs chauds qui se compose de 80% dâhydrogĂšne et de 19% dâhĂ©lium, le 1% restantĂ©tant un mĂ©lange de plus de 100 Ă©lĂ©ments, soit pratiquement tous les Ă©lĂ©ments chimiquesconnus [1], [4].
Bien que le soleil soit une Ă©toile de taille moyenne, il reprĂ©sente Ă lui seul 99.9% de lamasse du systĂšme solaire qui est dominĂ© par les effets gravitationnels de lâimportante massedu soleil [1], [4].
Les caractéristiques principales du soleil sont regroupées dans le tableau I.1 :
DiamĂštre (km) 1392000Masse (kg) 2.1030
Surface (km2) 6.09.1012
Volume (km3) 1.41.1018
Masse volumique moyenne (kg/m3) 1408Vitesse (km/s) 217
Distance du centre de la voie lactée (km) 2.5.1017
Tableau I.1. Caractéristiques principales du soleil
Le soleil nâest pas une sphĂšre homogĂšne, il est constituĂ© de :
âą Le noyau contient 40% de la masse du soleil, câest lĂ oĂč se crĂ©e 90% de son Ă©nergie sousforme de rayons gamma et X, tout le rayonnement Ă©mis dans cette rĂ©gion est totalementabsorbĂ© par les couches supĂ©rieures, cette zone sâĂ©tend sur une Ă©paisseur de 25.104 km, elleprĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes [5], [6] :
Une température de 15.106 °C. Une densité est de 1015 kg/m3. Une pression de 109 ATM.
âą La zone radiative oĂč la chaleur produite se propage par une diffusion radiative, elle prĂ©senteles propriĂ©tĂ©s suivantes [6], [7] :
Une épaisseur de 244160 km. Une température variant de 10.106 °C à 50.104 °C.
âą La zone de convection oĂč la chaleur produite se propage par une convection Turbulente, elleprĂ©sente les propriĂ©tĂ©s suivantes [5], [6] :
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âą La photosphĂšre est une couche opaque, les gaz qui la constituent sont fortement ionisĂ©s etcapables dâabsorber et dâĂ©mettre un spectre continu de radiations, elle Ă©met 99% durayonnement total principalement dans le visible et câest elle que lâĆil humain perçoit. ElleprĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes [8] :
La température de surface décroit de 6400 °C à 4500 °C. Une épaisseur de 500 km. Une pression de 1/100 ATM.
âą La chromosphĂšre constitue avec la couronne lâatmosphĂšre du soleil, cette couche prĂ©senteles caractĂ©ristiques suivantes [7], [8] :
Une épaisseur 2000 km. Une température augmentant de 4200 °C à 104 °C.
⹠La couronne est la derniÚre couche du soleil, ses caractéristiques sont [6] :
Elle est sans limite précise. La température augmente de 106 °C à 2.106°C.
La figure I.1 montre la structure du soleil.
Figure I.1. Structure du soleil
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a) LâintĂ©rieur : est un rĂ©acteur de fusion nuclĂ©aire continue. La principale rĂ©actionconsidĂ©rĂ©e la plus importante est la fusion de quatre atomes dâhydrogĂšnes qui fournissentune molĂ©cule dâhĂ©lium ; la masse de lâhĂ©lium est infĂ©rieur Ă la masse de quatre atomesdâhydrogĂšne, de la masse donc perdu dans la rĂ©action et converti en Ă©nergie. Câest danscette rĂ©gion quâest crĂ©Ă©e lâĂ©nergie qui est ensuite totalement absorbĂ©e par les couchesextĂ©rieures. La tempĂ©rature atteint des millions de degrĂ©s et la pression un milliarddâatmosphĂšres [12].
La rĂ©action de fusion sâĂ©crit :
4 â +2 +2 e+2.5.1012 j/mol dâhĂ©lium (1)
I.1.2. Evolution :
Pendant les cinquantes premiers millions d'années de son existence, le soleil s'est contractéjusqu'à atteindre approximativement sa taille actuelle. L'énergie gravitationnelle libérée par cemouvement a chauffé l'intérieur de l'astre et, lorsque le noyau s'est révélé suffisammentchaud, la contraction a cessé pour laisser place à la réaction de fusion thermonucléaire [4].
La durĂ©e de vie du soleil dĂ©pend de la quantitĂ© dâhydrogĂšne qui reste Ă consommer, onestime quâil existe depuis environ 4.5 milliards dâannĂ©es, et subsistera, tel quâil est, pendantau moins encore 5 milliards dâannĂ©es [4].
Lorsque le soleil aura épuisé ses réserves d'hydrogÚne, il changera de structure. Sa surfaceexterne s'étendra au-delà de l'orbite actuelle de la terre ou il se transformera en une géanterouge, légÚrement plus froide en surface qu'actuellement, mais 10 000 fois plus brillante enraison de sa taille gigantesque. Le soleil demeurera une géante rouge, brûlant l'hélium dansson noyau, pendant un demi-milliard d'années seulement, aprÚs ce stade, le noyau résiduel dusoleil s'effondrera pour former une étoile naine blanche petite de la taille de la terre environ, ilse refroidira alors lentement pendant plusieurs milliards d'années [4].
La figure I.2 donne le cycle de vie du soleil.
Figure I.2. Cycle de vie du soleil
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I.1.2.A. Géométrie solaire :
I.1.2.A1.Le systĂšme terre-soleil : [1]
Le soleil est une sphĂšre de matiĂšre gazeuse, composĂ©e principalement dâhydrogĂšne etDâhĂ©lium, dont le diamĂštre atteint environ 1.4 million de km.
La terre dĂ©crit autour du soleil une trajectoire lĂ©gĂšrement elliptique dont le soleil Occupelâun des foyers. Sa distance moyenne est de 149.6 millions de km, avec une variation De±1.7%.
La terre traverse le grand axe de lâellipse le 2 janvier (position la plus proche) et le 2 juillet(la plus Ă©loignĂ©e du soleil). Depuis la terre, le diamĂštre apparent du soleil est vu sous un anglede 0.5°.
Lâaxe de rotation de la terre sur elle-mĂȘme est inclinĂ© de 23° 27âpar rapport au plan delâĂ©cliptique (plan de lâorbite terrestre). On appelle dĂ©clinaison lâangle formĂ© par lâaxe terresoleil, avec le plan de lâĂ©quateur Ă un moment donnĂ© de lâannĂ©e. La dĂ©clinaison âdâ vaut donc+ 23°27â au solstice dâĂ©tĂ©, â 23°27â au solstice dâhiver, et est nulle aux Ă©quinoxes. DansLâapproximation dâune trajectoire circulaire, la dĂ©clinaison sâĂ©crit, pour chaque jour deLâannĂ©e :
Sin = 0,4.sin t (2)
OĂč : t dĂ©signe la coordonnĂ©e angulaire de la terre en prenant lâĂ©quinoxe de printemps pourOrigine.
Figure. I.2.a: Plan de lâĂ©cliptique Lâorbite terrestre et les saisons
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I.1.2.A2.Unités utilisées :
a/ L'Ă©clairement : est dĂ©fini comme une puissance reçue par une surface. Il s'exprime enW/m2 (watt par mĂštre carrĂ©). Le S.I. (systĂšme international dâunitĂ©s) recommande dâutiliser lesymbole E.
b/L'irradiation ou rayonnement : est l'Ă©nergie reçue par une surface. Elle s'exprime En Jm-2 (joule par mĂštre carrĂ©). L'ISES (International Solar Energie Society) recommande leSymbole H. D'autres unitĂ©s plus courantes sont le Wh/m2 (wattheure par mĂštre carrĂ©).Le soleil dĂ©charge continuellement une Ă©norme quantitĂ© d'Ă©nergie radiante dans le systĂšmesolaire, la terre intercepte une toute petite partie de lâĂ©nergie solaire rayonnĂ©e dans lâespace.Une moyenne de 1367 watts atteint chaque mĂštre carrĂ© du bord externe de l'atmosphĂšreterrestre (pour une distance moyenne Terre-soleil de 150 Millions de km), câest ce que lâonappelle la constante solaire Ă©gale Ă 1367 W/mÂČ.
La part d'Ă©nergie reçue sur la surface de la terre dĂ©pend de l'Ă©paisseur de lâatmosphĂšre Ă traverser. Celle-ci est caractĂ©risĂ©e par le nombre de masse d'air AM.
Le rayonnement qui atteint le niveau de la mer Ă midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2et est dĂ©crit en tant que rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM1). Lorsque le soleil sedĂ©place plus bas dans le ciel, la lumiĂšre traverse une plus grande Ă©paisseur d'air, perdant plusd'Ă©nergie. Puisque le soleil n'est au zĂ©nith que durant peu de temps, la masse d'air est doncplus grande en permanence et l'Ă©nergie disponible est donc infĂ©rieure Ă 1000 W/m2.Les scientifiques ont donnĂ© un nom au spectre standard de la lumiĂšre du soleil sur la surfacede la terre : AM1.5G ou AM1.5D. Le nombre "1.5" indique que le parcours de la lumiĂšre dansl'atmosphĂšre est 1.5 fois supĂ©rieur au parcours le plus court du soleil, c'est-Ă -dire lorsquâil estau zĂ©nith (correspondant Ă une inclinaison du soleil de 45° par rapport au zĂ©nith).
Le « G » représente le rayonnement "global" incluant rayonnement direct et rayonnementdiffus et la lettre « D » tient compte seulement du rayonnement direct. [2]
C/Constante solaire :
Une surface plane dâun mĂštre carrĂ© perpendiculaire au rayonnement solaire et situĂ©e Ă lalimite de lâatmosphĂšre terrestre reçoit une puissance rayonnĂ©e fonction de la distance solaire-terre. Cette distance varie quelque peu au cours de lâannĂ©e, compte tenu de la lĂ©gĂšreexcentricitĂ© de lâorbite terrestre, il en est de mĂȘme de la puissance reçue par la surface enQuestion. [3][10]
On appelle la constante solaire notĂ© C*, la valeur moyenne du flux solaire reçu Ă la limitede lâatmosphĂšre terrestre.
Ou : Câest la quantitĂ© dâĂ©nergie totale envoyĂ©e par le soleil Ă la limite de lâatmosphĂšreTerrestre sur une surface unitĂ© perpendiculaire au rayonnement solaire [10].
La variation de la constante solaire suit la relation suivante [6]:
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C* = C* + 0.033Ă cos (0.948Ăn) (3)
C* : la constante solaire.On a :C*0 =1353 W/m2 est la valeur moyenne de la constante solaire actuellement retenue [6].
n: le numĂ©ro du jour de lâannĂ©e.
Figure I.3. Variation mensuelle de la constante solaire [6]
Tableau I-3.a : Valeur du flux solaire Ă la limite de lâatmosphĂšre terrestre. Ecart relatifPar rapport Ă la constante solaire C* =1353 W/mÂČ.
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I.1.3.Données astronomiques
1. La latitude du lieu : [4]
Lâangle de latitude est lâangle entre une ligne tracĂ©e dâun point sur la surface de la terreavec le centre de cette derniĂšre, et le cercle Ă©quatorial de la terre. Lâintersection du cercleĂquatorial avec la surface de la terre forme lâĂ©quateur, est indiquĂ©e en tant qua latitude de 0°,le pole nord par latitude +90° et le pole sud par la latitude -90°.
Cette convention de signe affecte le signe (+) Ă tous les lieux de lâhĂ©misphĂšre nord et lesigne (-) tous les lieux de lâhĂ©misphĂšre sud. La latitude sera dĂ©signĂ©e ici par lettre ( ), etPeut ainsi ĂȘtre composĂ© entre -90° et +90°.Pour la ville de Tlemcen la latitude est environ35°28âN.
2. Longitude :
La longitude dâun lieu correspond Ă lâangle formĂ© par deux plans mĂ©ridiens (passant parlâaxe des pĂŽles), lâun Ă©tant pris comme origine (mĂ©ridien de Greenwich 0°) et lâautredĂ©terminĂ© par le lieu envisagĂ©.
La longitude dâun lieu peut aussi ĂȘtre comprise entre -180° et +180°, Ă tout Ă©cart de 1° delongitude correspond Ă un Ă©cart de 4 minutes de temps.
On affecte du signe (+) les mĂ©ridiens situĂ©s Ă lâest de ce mĂ©ridien, et du signe (-) lesmĂ©ridiens situĂ©s Ă lâouest.Pour Tlemcen, la longitude est de -1°17.
3. Lâaltitude :
Lâaltitude dâun point correspond Ă la distance verticale en mĂštre entre ce point et une Surfacede rĂ©fĂ©rence thĂ©orique (niveau moyen de la mer).Pour la ville de Tlemcen la latitude est environ 750m.
I.2. LâĂ©nergie solaire :
I.2.1. Origine :
Les conditions rĂ©sidantes au cĆur du soleil favorisent lâinteraction des diffĂ©rents atomesdâhydrogĂšne qui subissent une rĂ©action de fusion thermonuclĂ©aire. Le rĂ©sultat de ceprocessus, lorsquâil se rĂ©pĂšte est la fusion de quatre noyaux dâhydrogĂšne en un noyauDâhĂ©lium avec Ă©mission dâĂ©nergie sous forme de rayonnements gamma et X.
Chaque seconde, 564 millions de tonnes dâhydrogĂšne se transforment en 560 millions detonnes dâhĂ©lium, cette diffĂ©rence de 4 millions de tonnes par seconde correspond Ă la
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diffĂ©rence dâĂ©nergie de liaison entre les protons dâhydrogĂšne et ceux dâhĂ©lium donnant uneĂ©nergie sous forme de rayonnement, estimĂ©e Ă 3.7.1026 j/s.
I.2.2. CaractĂšres particuliers :
LâĂ©nergie solaire est la seule source dâĂ©nergie externe de la terre, elle prĂ©sente les propriĂ©tĂ©ssuivantes [9]:
⹠Elle est universelle, sa densité de puissance maximale est de 1kW/m2 à midi par ciel bleu surtoute la planÚte.
âą La densitĂ© de puissance maximale reçue au niveau du sol (1 kW/m2) est peu dense on parlealors dâĂ©nergie diffuse.
âą Elle est abondante, notre planĂšte reçoit plus de 104 fois lâĂ©nergie que lâhumanitĂ© consomme.
âą Elle est intermittente et variable Ă cause de lâalternance du jour et de la nuit, des variationssaisonniĂšres et quotidiennes de lâensoleillement.
âą LâĂ©nergie reçue par une surface donnĂ©e nâest pas rĂ©cupĂ©rable en totalitĂ© ceci est dĂ» auxpertes dâĂ©nergie sous formes conductrice, convective ou rayonnante.
âą Elle est propre.
I.2.3. Captation :
Il existe différentes techniques pour capter une partie de cette énergie à savoir.
âą LâĂ©nergie solaire thermique :
Le thermique solaire est un procĂ©dĂ© de transformation de lâĂ©nergie solaire en une formethermique, quâon peut utiliser :
En usage direct de la chaleur : chauffe-eau solaire, chauffage solaire, cuisiniÚre etséchoir solaire.
En usage indirect oĂč la chaleur sert pour un autre usage : centrales solairesthermodynamiques, froid solaire.
âą LâĂ©nergie solaire thermodynamique :
La solaire thermodynamique utilise le solaire thermique pour produire de lâĂ©lectricitĂ© selonle mĂȘme principe quâune centrale Ă©lectrique classique mais en utilisant des centrales hĂ©liosthermoĂ©lectriques [9], [19].
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Trois types principaux de centrales sont utilisés [9]:
Les centrales à capteurs cylindro-paraboliques pour atteindre des températures entre300 et 350 °C.
Les centrales à capteurs paraboliques pour atteindre des températures de 1000°C ouplus.
Les centrales à tour pour atteindre 1000 °C.
âą LâĂ©nergie solaire photovoltaĂŻque :
Elle permet de produire de l'électricité produite par transformation d'une partie durayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque [9].
Les photopiles utilisent lâeffet photovoltaĂŻque, elles sont formĂ©es d'une couche d'un matĂ©riausemi-conducteur et d'une jonction semi-conductrice. Le silicium est le plus employĂ© ;cependant, l'arsĂ©niure de gallium offre des meilleures performances, mais reste beaucoup plusonĂ©reux [9].
I.3. Le rayonnement solaire :
Les rĂ©actions thermonuclĂ©aires produites au cĆur du soleil gĂ©nĂšrent des rayonnementscorpusculaires et Ă©lectromagnĂ©tiques se propageant dans toutes les directions du videintersidĂ©ral avec une vitesse de 3.10 les rayons X et gamma jusqu'Ă lâI.R lointain. Cependant99.9% de lâĂ©nergie se situe entre 0.2 et 8ÎŒm [7].
On pourra supposer avec une approximation acceptable que le soleil rayonne comme uncorps noir porté à une température de 5762 K dite température apparente du soleil necorrespondant pas à la réalité physique [8].
La rĂ©partition de lâĂ©nergie solaire dans les bandes du spectre du rayonnement thermique estdonnĂ©e dans le tableau I.2
Longueur dâonde (ÎŒm) 0-0.38 0.38-0.78 0.78Pourcentage (%) 6.4 48 45.6Energie (W/m2) 87 656 623
Tableau I.3.b. RĂ©partition spectrale du rayonnement thermique [6]
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Figure I.5 Spectre Solaire [6]
I.3.1.Composante du rayonnement solaire
Le rayonnement qui nous parvient du soleil est Ă©mis par sa surface extĂ©rieure dont latempĂ©rature est d'environ 6000 °K. A une telle tempĂ©rature, 40% de lâĂ©nergie est Ă©mise dansle domaine visible, c'est-Ă -dire dans une gamme de longueur d'onde allant de 0,3 ÎŒm (violet -bleu) Ă 0,7 ÎŒm (rouge). La dĂ©composition du rayonnement solaire peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e enprojetant un faisceau lumineux sur un prisme de verre ou sur un rĂ©seau de diffraction. Tout unĂ©ventail de couleurs apparaĂźt, du bleu au rouge en passant par le vert et le jaune.
Chacune de ces couleurs est associĂ©e Ă un rayonnement dâune certaine longueur dâonde.William Herschell (Vers 1800) qui Ă©tudiait le rayonnement solaire, avait placĂ© unthermomĂštre derriĂšre un tel prisme. Il s'aperçut quâil indiquait une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature(et donc qu'il recevait de l'Ă©nergie) non seulement dans le domaine visible mais Ă©galementdans la rĂ©gion au de lĂ du rouge. Ce fut la dĂ©couverte du rayonnement infrarouge quireprĂ©sente 50% du rayonnement Ă©mis par le soleil. Les 10% restant du rayonnement solairetotal sont Ă©mis Ă l'opposĂ© du domaine visible, Ă des longueurs d'onde plus petites que celles duviolet (l'ultra violet). [17]
Tableau Emission du rayonnement solaire
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Figure.6. RĂ©partition du rayonnement solaire
Le rayonnement solaire au sol se divise en plusieurs rayonnements, directs, diffus, rĂ©flĂ©chiset globale ; a partir des conditions physiques quelque soit lâatmosphĂšre (les caractĂ©ristique delâatmosphĂšre soit massique ou thermique).Ă travers lâannĂ©e.
I.3.1. Le rayonnement solaire direct :
Câest le rayonnement solaire qui se forme de rayons parallĂšles provenant du soleil sansavoir Ă©tĂ© dispersĂ© par lâatmosphĂšre
Le rayonnement direct est le rayonnement incident sur un plan donnĂ© en provenance dâunpetit angle solide centrĂ© sur le disque solaire, il parvient en ligne droite et par temps clair [11].
LâĂ©tat du ciel est dĂ©fini par deux coefficients, a et b qui symbolisent le troubleatmosphĂ©rique du lieu oĂč se trouve le capteur solaire (tableau I.3).
La transmissivitĂ© totale de lâatmosphĂšre pour le flux solaire incident direct est donnĂ©e par[12]:
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Ïdir = a ĂexpĂĂ (4)
OĂč:a, b: coefficients traduisant les troubles atmosphĂ©riques.h: hauteur du soleil.P : pression atmosphĂ©rique du lieu.
Ciel pur Conditions normales Zones industriellesA 0.87 0.88 0.91B 0.17 0.26 0.43
Tableau I.3.c. Valeurs des coefficients du trouble atmosphérique [10]
Le tableau I.4 donne la variation de la pression atmosphĂ©rique avec lâaltitude :
Altitude (m) 0 500 1000 1500 2000 5000P (mbar) 1000 950 900 850 800 500
Tableau I.4. Variation de la pression atmosphĂ©rique avec lâaltitude [10]
Le rayonnement direct reçu sur un plan horizontal est donné par [8] :
Gdirh =C* Ă Ïdir (5)
Gdirh : éclairement énergétique direct reçu sur un plan horizontal.
LâĂ©clairement Ă©nergĂ©tique Gdir reçu sur un plan inclinĂ© est donnĂ© par [12]:
Gdir = Gdirh à cosΞ (6)
Ξ: angle dâincidence des rayons solaires.
I.3.2.Le Rayonnement solaire diffus
Câest une partie du rayonnement du soleil qui a subi de multiples rĂ©flexions (dispersion) parLes molĂ©cules et les aĂ©rosols de lâatmosphĂšre ; pour un observateur au sol, le rayonnementdiffus est un ensemble des directions rayonnĂ©es
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Figure. I.7. représentation des rayons diffus avec la puissance.Solaire incidente de 100watts
Le rayonnement diffus résulte de la diffraction de la lumiÚre par les moléculesatmosphériques, et de sa réfraction par le sol, il parvient de toute la voute céleste [11].La relation entre le coefficient de transmission du flux direct et diffus est [12]:
Ïdif = 0.272 â 0.2939 Ă Ïdir (7)
Le flux diffus reçu sur un plan horizontal est défini par [12]:
Gdifh = C* Ă sin (h) Ă Ïdif (8)
Le flux diffus reçu sur un plan incliné est défini par [12]:
Gdif = gdif1 + gdif2 (9)
Gdif1 = Gdifh Ă( )
(10)
Gdif2 = alb Ă( )
Ă (Gdifh Ăsin (h) +Gdifh) (11)
Gdif1, Gdif2: rayonnements diffusés par le ciel et par le sol respectivement.
Alb : albédo du sol.
i: angle dâinclinaison du plan du capteur par rapport Ă lâhorizontale.
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LâalbĂ©do :
LâalbĂ©do du sol est le rayonnement qui est rĂ©flĂ©chi par le sol ou par des objets se trouvant Ă sa surface. Cet albĂ©do peut ĂȘtre important lorsque le sol est particuliĂšrement rĂ©flĂ©chissant(eau, neige).
Albédo Alb =é éé (12)
Ainsi pour un corps noir parfait, lâalbĂ©do est nul.
Figure1.7.a.Shéma descriptive
I.3.3.Le Rayonnement solaire réfléchi
Câest le rayonnement qui provient du sol par suite Ă la rĂ©flexion. Cette composante DĂ©pendde la nature du sol et de sa couleur.
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Fig. I.8.Composante du rayonnement solaire incident [12]
I.3. 4. Le rayonnement solaire global :
Le rayonnement global (G) est la somme des rayonnements diffus et direct [11]:
G = Gdir + Gdif (13)
Figure 1.9. Composantes du rayonnement solaire reçu au niveau du sol terrestre.
La somme du rayonnement solaire direct et du rayonnement diffus constitue le rayonnementsolaire global.
Le rayonnement solaire global est composĂ© de rayonnement de diffĂ©rentes longueurs dâondeet intensitĂ©s figure 1.2.
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Figure 1.10. RĂ©partition spectrale du rayonnement solaire au niveau du sol terrestre [1]
Le maximum dâintensitĂ© a lieu dans le rayonnement visible, soit pour une longueur dâondede 0.5”m.
LâĂ©nergie totale est pratiquement Ă©mise pour des longueurs dâonde situĂ©es entre 0.2 et3.0”m. La surface situĂ©e sous la courbe reprĂ©sente la constante solaire.
Cette Ă©nergie Ă©mise est Ă©changĂ©e avec la terre ou avec tout corps au niveau du sol terrestreet se traduit par une sensation de chaleur. LâĂ©change de chaleur attribuĂ© Ă lâĂ©mission dâondesĂ©lectromagnĂ©tiques de longueurs dâonde comprise entre 0.1 et 100”m, par la matiĂšre du faitde sa tempĂ©rature, est appelĂ© rayonnement thermique. Il ne nĂ©cessite pas la prĂ©sence dâunmilieu intermĂ©diaire matĂ©riel et obĂ©it aux lois du rayonnement thermique.
I.3.5.La transmission :
Câest la soustraction de flux incident et la somme de flux rĂ©flĂ©chi, absorbĂ©, Ίt.
Figure. I.11. Composition du flux rayonnant [19]
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I.4. Calcul de la position du soleil :
I.4.1. Les paramĂštres de position :
1.4.1. A. Les coordonnées géographiques :
Tout point de la surface de la terre est repéré par ses coordonnées géographiques [8],[9], [15]:
âą La longitude (λ) est lâangle entre le plan mĂ©ridien passant par ce lieu avec la mĂ©ridienneorigine de Greenwich, elle varie de -180° Ă +180° de lâouest Ă lâest.
âą La latitude (L) est lâangle avec le plan Ă©quatorial que fait le rayon joignant le Centre de laterre Ă ce lieu, elle varie entre +90° au pĂŽle Nord et -90° au pole Sud.
âą Lâaltitude (Z) correspond Ă la distance verticale entre ce point et une surface de RĂ©fĂ©rence,le gĂ©oĂŻde, figurant le niveau moyen de la mer.
La détermination de la direction du soleil sur la sphÚre céleste se fait par desCoordonnées célestes du soleil qui sont :
1.4.1. B. Les coordonnées célestes horizontales :
Le repĂ©rage du soleil se fait par lâintermĂ©diaire de deux angles qui sont [8], [15]:
âą Lâazimut (a) est l'angle compris entre le mĂ©ridien du lieu et le plan vertical passant par lesoleil (figure I.5). Il est donnĂ© par la relation suivante :
Sin (a) = cos (d) Ă( )( ) (14)
⹠La hauteur du soleil (h) est l'angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur unplan horizontal (figure I.5), elle est donnée par la formule [8], [15]:
Sin (h) = sin (L) Ă sin (d) + sin (L) Ă cos (d) Ă cos (w) (15)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
19
Figure I.12. Les coordonnées célestes horizontales
1.4.1. C. Les coordonnées célestes horaires :
âą Lâangle horaire () est lâarc de la trajectoire solaire compris entre le soleil et le plan mĂ©ridiendu lieu, il augmente de 15° par heure [1], [8], [11].
âą La dĂ©clinaison (d) est lâangle entre le plan de lâĂ©quateur terrestre avec la direction terre-soleil. Elle varie suivant lâĂ©quation de Cooper (figure I.6) [6] :
d = 23,45 Ă ( Ă (n- 81)) (16)
Figure I.13. Variation annuelle de la déclinaison solaire
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
20
I.4.2. Les paramĂštres de temps :
On distingue :
âą Le temps solaire vrai (TSV) est lâangle horaire entre le plan mĂ©ridien passant par le centredu soleil et le mĂ©ridien du lieu considĂ©rĂ©, il est donnĂ© par lâexpression:
TSV = 12 + (17)
⹠Le temps solaire moyen (TSM) est donné par [1]:
TSV â TSM = ET (18)
ET : est lâĂ©quation du temps qui corrige le TSV par rapport au TSM [1]:
ET = 9.87 Ă sin (2Ă NÂŽ) â 7.53 Ă cos (NÂŽ) â 1.5Ă sin (NÂŽ) (19)
NÂŽ = (n- 81) Ă (20)
âą Le temps universel (TU) est le temps moyen de Greenwich [1]:
TU = TSM - (21)
âą Le temps lĂ©gal (TL) est le temps officiel dâun Ă©tat, il est donnĂ© par :
TL = TU + ÎH (22)
H : le dĂ©calage horaire entre le mĂ©ridien de Greenwich et lâĂ©tat considĂ©rĂ©.
I.5. Le gisement solaire en Algérie :
Le gisement solaire est un ensemble de donnĂ©es dĂ©crivant lâĂ©volution du rayonnement Solairedisponible au cours dâune pĂ©riode donnĂ©e. Il est utilisĂ© pour simuler le fonctionnement dâunsystĂšme Ă©nergĂ©tique solaire et faire un dimensionnement le plus exact possible compte tenude la demande Ă satisfaire [16].
De par sa situation gĂ©ographique, lâAlgĂ©rie dispose dâun gisement solaire Ă©norme comme lemontre la figure I.14 :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
21
Figure I.14. Carte du monde de lâensoleillent moyen annuel [17]
Suite Ă une Ă©valuation par satellites, lâAgence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, quelâAlgĂ©rie reprĂ©sente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin mĂ©diterranĂ©en, soit169.000 TWh/an pour le solaire thermique, 13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaĂŻque. Lepotentiel solaire algĂ©rien est lâĂ©quivalent de 10 grands gisements de gaz naturel qui auraientĂ©tĂ© dĂ©couverts Ă Hassi RâMel. La rĂ©partition du potentiel solaire par rĂ©gion climatique auNiveau du territoire algĂ©rien est reprĂ©sentĂ©e dans le tableau I.5 selon lâensoleillement reçuannuellement [17]:
RĂ©gions RĂ©gions cĂŽtiĂšres Hauts plateaux SaharaSuperficie (%) 4 10 86DurĂ©e moyenne dâensoleillement (h/an) 2650 3000 3500Energie moyenne reçue (kWh/m2/an) 1700 1900 2650
Tableau I.5. Ensoleillement reçu en Algérie par régions climatiques
La durĂ©e dâinsolation dans le Sahara algĂ©rien est de lâordre de 3500h/an est la plusimportante au monde, elle est toujours supĂ©rieure Ă 8h/j et peut arriver jusquâĂ 12h/j pendantlâĂ©tĂ© Ă lâexception de lâextrĂȘme sud oĂč elle baisse jusquâĂ 6h/j en pĂ©riode estivale [17].
La rĂ©gion dâAdrar est particuliĂšrement ensoleillĂ©e et prĂ©sente le plus grand potentiel detoute lâAlgĂ©rie (figure I.8).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
22
Figure I.15. Moyenne annuelle de lâirradiation Figure I.16. RĂ©partition territoriale desSolaire globale reçue sur un plan inclinĂ© Ă la Station mĂ©tĂ©orologique en A
Latitude du lieu [18]
En AlgĂ©rie, il existe un rĂ©seau de 78 stations de mesure mĂ©tĂ©orologiques de lâO.N.M(annexe D) reparties sur tout le territoire algĂ©rien (figure I.9) [16]. Cependant, seules 7stations mĂ©tĂ©orologiques assurent la mesure des composantes diffuses et globales durayonnement solaire reçu sur un plan horizontal en raison, soit du manque de fiabilitĂ© desappareils de mesure, ou bien, du coĂ»t Ă©levĂ© dâun tel appareillage. La durĂ©e dâinsolation quantĂ elle, est mesurĂ©e par un hĂ©liographe dans la majoritĂ© des stations de (O.N.M) Ă cause de lafacilitĂ© de sa mise en Ćuvre.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
23
Conclusion :
On a prĂ©sentĂ© dans ce chapitre un rĂ©capitulatif de quelques notions de base relatif augisement solaire, la connaissance de ces notions fondamentales et particuliĂšrement lerayonnement global au sol va nous servir par la suite dans lâexploitation de lâĂ©nergie solairepar un capteur solaire et concentrateurs solaires.
LâĂ©nergie solaire est disponible sur toute la surface de notre planĂšte qui reçoit plus de15000 fois lâĂ©nergie que lâhumanitĂ© consomme. Lâexploitation de cette Ă©nergie peut se fairede trois maniĂšres: Ă©nergie thermique, Ă©nergie thermodynamique et l'Ă©nergie photovoltaĂŻque.
L'AlgĂ©rie dispose d'un gisement solaire important encore inexploitĂ©. Cette forme d'Ă©nergiePrĂ©sente beaucoup d'avantages en conversion thermique pour le chauffage et la productionDâĂ©lectricitĂ© principalement. C'est une forme d'Ă©nergie disponible, Ă©conomique, non polluanteet nĂ©cessite peu d'entretien.
Les mesures solaires sont principalement des mesures au sol du rayonnement direct, diffuset du rayonnement global. D'autres paramĂštres peuvent Ă©galement ĂȘtre mesurĂ©s et qui sont :les durĂ©es dâinsolation et le temps horaire.
Les mesures solaires sont effectuées par des appareils tels que l'héliographe, lepyrhéliometre qui mesure le rayon incident et les pyranomÚtres.
I. Introduction :
Dans cette partie, une Ă©tude thĂ©orique des capteurs plans a Ă©tĂ© avancĂ©e en dĂ©taillant sesdiffĂ©rents composants, son fonctionnement et les diffĂ©rentes corrĂ©lations permettant dâĂ©valuerles coefficients des Ă©changes thermiques mis en jeu au sein du capteur.
Donc on commence par définir les capteurs solaires, description des différents éléments quiles constituent, les types des capteurs et les paramÚtres et caractéristiques de fonctionnement.
Le capteur solaire plan est un dispositif conçu pour recueillir lâĂ©nergie transportĂ©e par lesradiations solaires, la convertir en Ă©nergie calorifique et la transmettre Ă un fluide caloporteur,il combine deux principes physiques : les effets de serre et les effets du corps noir.
Les capteurs plans peuvent assurer des températures variant de 30°C à 150°C et nenécessitent ni concentration du rayonnement incident, ni un suivi du soleil [19].
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
24
Le niveau relativement bas de la tempĂ©rature du capteur plan est dĂ» Ă la rĂ©Ă©mission parRayonnement du rĂ©cepteur, et les pertes de chaleur pĂ©riphĂ©rie du capteur [1], [5].On trouve aussi dâautres types des capteurs suivant leurs concentrations.
I. Ă . La conversion photo thermique
La conversion photo thermique est actuellement la plus facile Ă mettre en Ćuvre et la plusrĂ©pandue. Toutes ces applications sont rĂ©alisĂ©e suivant deux types de procĂ©dĂ©s ; soit lescapteurs plans soit les capteurs Ă concentration selon la tempĂ©rature demandĂ©e.
Donc la conversion photothermique consiste Ă une transformation directe du rayonnementsolaire, alors se type de conversion est la premiĂšre voie.
Lâeffet photothermique ou plus prosaĂŻquement ââ lâeffet de serre optimisĂ©ââ comme le dĂ©critCharles Genaudeau est lâhistoire de deux couleurs qui ne figurent pas dans lâarc-en-ciel : leNoir et le Blanc, la premiĂšre absorbe la totalitĂ© de la lumiĂšre alors que la seconde la rĂ©flĂ©chit.
Lorsque le rayonnement de la lumiĂšre du soleil (photons ou grains de lumiĂšre) franchit unobstacle transparent (verre ou plastique) et quâil arrive sur une surface enfermĂ©e dans uncaisson et si cette derniĂšre aux propriĂ©tĂ©s physiques dâun corps noir, il est entiĂšrementabsorbĂ©. La surface ou ââabsorbeurââ sâĂ©chauffe et rĂ©Ă©met dans les grandes longueurs dâonde2<λ<10ÎŒm. Ce rayonnement ne peut ressortir et se trouve piĂ©gĂ© dans le caisson - une serre -Le transparent, alors devient un ââcorps blancââ.
On peut augmenter lâĂ©nergie captĂ©e par lâutilisation dâun double vitrage et/ou de surfacessĂ©lectives (dĂ©pĂŽts de multicouches soigneusement choisies) qui prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt surtoutpour les surfaces captatrices Ă haute tempĂ©rature, ou encore des structures cellulairesantirayonnantes. Par ailleurs une isolation arriĂšre et latĂ©rale est primordiale afin de limiter lespertes par transmission vers lâextĂ©rieur. On peut Ă©galement placer lâabsorbeur sous vide.
La conversion thermique est actuellement la plus facile Ă rĂ©aliser et Ă mettre en Ćuvre, doncla plus rĂ©pandue. Elle est rĂ©alisĂ©e suivant deux types de procĂ©dĂ©s ; soit les capteurs plans soitles capteurs Ă concentration. Quant aux utilisations nous serons Ă©tonnĂ©s de dĂ©couvrir dans cequi suit, toutes les potentialitĂ©s
Que nous offre le soleil et qui touchent Ă tous les besoins des hommes sur la terre.
Comme elle peut se faire par :
I.a1. Conversion photovoltaĂŻque
Les plaques photovoltaïques sont constitués de deux cristaux semi-conducteurs : zone P etzone N. Pour un effet de gradient de charge les électrons excédentaires de N ont tendance à Migrer ver P et inversement pour les trous de P vers N.
Mais ce dĂ©placement des Ă©lectrons ne donne pas une Ă©nergie, pour recouvrir tous les trousEntre deux plaques semi-conductrices il faut crĂ©er des combinaisons des charges au niveau duContact qui permet une barriĂšre de potentielle oĂč les Ă©lectrons libres ne peuvent pas migrerpour les trous P vers N.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
25
Sous les effets des rayonnements lumineux incidents cette barriĂšre de potentielle dĂ©truitLes Ă©lectrons libres qui peuvent se dĂ©placer de N vers P donnant un courant Ă©lectrique continuQuâon peut stocker. (FigureII)
Fig. II. Plaque photovoltaïque (Mouvement de déplacement des électrons)
I.b.Effet de serre :
Le phĂ©nomĂšne de lâeffet de serre rappelle celui de la serre du jardinier: lâatmosphĂšreterrestre Laisse passer la lumiĂšre du soleil mais emprisonne la chaleur.Il y a deux phĂ©nomĂšnes :-les rayons ultraviolets du soleil se jettent sur le sol terrestre et la terre en renvoie une partieDe cette Ă©nergie vers le ciel.- Or, une couche de vapeur dâeau et de gaz empĂȘche une partie de cette chaleur de repartirDans lâespace, dâoĂč rĂ©chauffement de la planĂšte. Parmi les gaz concernĂ©s, la vapeur dâeau, le
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
26
Dioxyde de carbone et dâautres gaz Ă effet de serre prĂ©sents dans lâatmosphĂšre.Alors on peut pratiquer le mĂȘme principe sur les capteurs vitrĂ©s. Les IR Ă©mis par le soleil oudiffĂ©rents objets ont des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes.
Des matiĂšres telles que le verre ou certain matiĂšres plastiques se laissent traverser (elles sonttransparentes) par les IR issus du soleil ou de corps trĂšs chauds, mais sont opaques aux IRprovenant dâobjets dont les tempĂ©ratures nâest pas trĂšs Ă©levĂ©s.Dans le cas de la serre, les IR provenant du soleil traversent le verre et chauffent lâabsorbeurdans les capteurs solaires, ce dernier Ă©mettent en direction de lâextĂ©rieur des IR, mais ceux-cine peuvent traverser le verre, ils ont absorbĂ©s. La vitre sâĂ©chauffe donc et Ă©met Ă on tour desIR : la moitiĂ© vers lâintĂ©rieur de la serre, lâautre moitiĂ© vers lâespace : câest une perte dechaleur qui occasionne un refroidissement de la serre, Ainsi, la moitiĂ© seulement de lâĂ©nergierayonnĂ©e par lâabsorbeur de est perdue,
C.-Ă -d., Certains matĂ©riaux laissent passer une gamme Ă©tendue de longueurs dâonde, alors quele verre est transparent seulement au visible et au proche infrarouge.Entourant un corps noir dâune cage de verre, la lumiĂšre traversant le verre Ă©chauffe le corps noiret la porte Ă une tempĂ©rature de 30° Ă 100°C environ.Ce corps noir faiblement chauffĂ© va donc Ă©mettre dans lâinfrarouge pour lequel le verre estopaque, lâinfrarouge piĂ©gĂ© dans la cage va retourner au corps noir contribuant ainsi unĂ©chauffement ; câest lâeffet de serre.A la fin, un corps qui reçoit des IR se rĂ©chauffe ; un corps qui Ă©met des IR se refroidit (il perdde la chaleur).
Figure II-1 : Lâeffet de serre dans un capteur solaire thermique
I.c. DĂ©finition dâun corps noir :On appelle corps noir toute matiĂšre qui absorbe de façon idĂ©ale la totalitĂ© de la lumiĂšre
Quâelle reçoit, câest la raison pour laquelle nous le choisissons pour capter la lumiĂšre solaire [10].
Ou per dĂ©finition, Un corps noir est un corps idĂ©al totalement absorbant Ă toute radiationĂ©lectromagnĂ©tique, câest un absorbeur parfait de radiation, quelques soient la frĂ©quence, ou ladirection de lâĂ©nergie incidente, elle est totalement absorbĂ©e. Le corps noir est un conceptidĂ©ale, en rĂ©alitĂ© toutes les substances rĂ©elles reflĂštent et /ou transmettent une certaine
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
27
quantitĂ© de radiation. MĂȘme, si un corps noir vrai nâexiste en nature, certains matĂ©riauxlâapprochent. Par exemple, une large Ă©paisseur de carbone noir peut absorber jâjusquâa 99%du rayonnement thermique incidentLe corps noir, câest aussi un Ă©metteur parfait de rayonnement thermique. Il est dĂ©fini commele corps qui Ă©met le maximum de radiation. Pratiquement une surface recouverte de noirfumĂ©eReprĂ©sente une assez bonne approximation du corps noir.LâĂ©tude du rayonnement nĂ©cessite la dĂ©finition de certaines propriĂ©tĂ©s principales : LâĂ©mittance : câest la quantitĂ© dâĂ©nergie Ă©mise par une source, par unitĂ© de temps et
par unitĂ© de surface de cette source, Ă travers tout le demi plan dĂ©limitĂ© par cettesurface et sâexprimer en W/mÂČ.
A- Emittance énergétique :
Câest le flux total Ă©mis par unitĂ© de surface est de la source, la puissance dΊ Ă©mis par unĂlĂ©ment de surface ds dans lâensemble de direction :
(II.2)Ί : reprĂ©sente le flux thermique (en w) et s la surface en (mÂČ).
b- Luminance :
Câest le flux dâĂ©nergie Ă©mis par unitĂ© de surface, dans un angle solide =1 stĂ©radian,normale Ă cette surface, L sâexprime en W/(mÂČ.sr).Pour exprimer la luminance, on dĂ©finit un Ă©lĂ©ment de surface ds et Ă©lĂ©ment dâangle solide dΩqui dĂ©finit un pinceau dans lequel le flux dâĂ©nergie est dÏ.La luminance sâĂ©crit ;
(23)Quand ds et dΩ tendent vers zĂ©ro.La luminance est la relation fondamentale du rayonnement.Les applications du rayonnement demandent gĂ©nĂ©ralement la distribution de la radiationĂ©mise en fonction de la longueur dâonde.La distribution de cette radiation pour le corps noir en fonction de la frĂ©quence (longueurdâonde) est donnĂ©e par la loi de palnk.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
28
Figure. I.b.définition de la luminance [7]
1- loi de Planck :
(24)C1=2Ï h C 2
0 = 3.741 10-16 w .mÂČC2=h C 0 / K = 0.013388 m kh : la constante de Planck ; h=6.6245 10-34 J.sK : la constante de Boltzmann ; k=1.38033 10-23 J/kgC0 : vitesse de lumiĂšre (2.997930 108 m/s)
2- loi de Planck simplifiée :
Fig. I.b1. La loi de Planck distribution spectrale du corps noir enFonction de la température absolue [18]
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
29
3-loi de Wien :
PremiĂšre loi de Wien, câest une loi du dĂ©placement de λm en fonction de T, permet deCalculer la luminance spectrale dâun corps noir de tempĂ©rature T et de longueur dâonde λ m.
Figure. 1.b2. Déplacement λ m en fonction de la température [18]
λ m T = 2897.8 Όm. k (25)
DeuxiĂšme loi de en fonction cette loi sâexprime sous la formule suivante
= B T5 (26)
Avec B=1.287 10-5 w/ (m3.k5) la constante de Wien
4-loi de Stefan Boltzmann :
Cette loi fournie lâĂ©mit tance totale du rayonnement du corps noir dans le vide en fonction deSa tempĂ©rature absolue. [6]
M0 = ÏT4 (27)
Avec
(28)
I.d. Loi dâabsorption :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
30
ConsidĂ©rant un corps qui reçoit de lâĂ©nergie rayonnante de longueur dâonde. LâexpĂ©rienceMontre que, dâune façon gĂ©nĂ©rale, sur la quantitĂ© totale dâĂ©nergie reçue par unĂ©lĂ©ment donnĂ© de surface : Une partie est rĂ©flĂ©chie suivant les lois de la rĂ©flexion. Une partie est diffusĂ©e, c'est-Ă -dire renvoyĂ©e dans toutes les directions. Une partie traverse la surface, c'est-Ă -dire pĂ©nĂštre dans lâintĂ©rieur du corps et
enRessort : câest lâĂ©nergie transmise.
Une partie est absorbée par le corps [11].On donc :
= + + + (29)
Le rapport A :
Le rapport que lâon dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement par A, est le pouvoir dâabsorption du
milieu, sa valeur dĂ©pend de la longueur dâonde λ, du rayonnement absorbĂ©, ainsi que la nature Dela surface rĂ©ceptrice. A est un coefficient sans dimension, toujours compris entre 0 et 1.1- Pour un corps parfaitement rĂ©flĂ©chissant ou parfaitement diffusant, on a sensiblement A=0, ilen est de mĂȘme pour un corps ou un milieu qui se laisse traverser par le Rayonnement thermiquesans en rien absorber, de tels milieux sont dites diathermanes ; on a Ă©galement A=0.2- Pour le corps noir, on a A=1 pour toutes les longueurs dâondes [11].
II. Description du capteur plan :
Un capteur plan utilise lâeffet de serre et parvient Ă rĂ©cupĂ©rer environ 50% de lâĂ©nergieIncidente. Il se compose des Ă©lĂ©ments suivants : le vitrage, lâabsorbeur lâisolant, le fluideCaloporteur et le boĂźtier.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
31
Figure II.2. Les différents composants d'un capteur plan.
II.a.Le vitrage (couvercle) :
Le verre laisse passer entre 84 et 92% du rayonnement solaire (sous lâincidence normale) selonle degrĂ© de puretĂ© et lâutilitĂ© de recouvrir lâabsorbeur par une couverture transparente est deretenir les radiations infrarouges Ă©mises par lâabsorbeur, tout en laissant passer le maximum derayonnement solaire.Il existe deux types de vitrages : vitrage simple et vitrage double.Câest une surface faite dâun matĂ©riau transparent au rayonnement visible mais opaque au
rayonnement I.R, permettant de réaliser un effet de serre.
Les couvertures transparentes habituelles sont pour la plupart en verre simple ou traitĂ© quilaisse passer jusquâĂ 95% de la lumiĂšre grĂące Ă leur faible teneur en oxyde de fer, mais onpeut trouver aussi des produits de synthĂšse (annexe B).
Lâutilisation de la couverture transparente du capteur permet dâaccroitre son rendement etdâassurer des tempĂ©ratures de plus de 70°C [9], en crĂ©ant un effet de serre qui rĂ©duit les pertesthermiques vers lâavant de lâabsorbeur, en effet :
Soit un capteur exposĂ© au rayonnement solaire, sa couverture est transparente aurayonnement visible mais opaque aux rayonnements U.V et I.R. A la surface de la terre, leRayonnement solaire est composĂ© de 42% de rayonnement visible qui va ĂȘtre transmis Ă lâabsorbeur lequel en chauffant va rĂ©Ă©mettre du rayonnement I.R pour lequel la transmissivitĂ©de la vitre est faible ne pouvant ainsi sâĂ©chapper et qui sera en partie absorbĂ© par la vitre quisâĂ©chauffe et en partie rĂ©flĂ©chie vers la plaque qui elle-mĂȘme sâĂ©chauffe [1], [3].
Lâutilisation de la couverture transparente Ă©vite le refroidissement de lâabsorbeur par levent.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
32
Donc, La couverture a une fonction de protection de lâabsorbeur, mais elle joue un rĂŽleimportant dans le bilan thermique en rĂ©duisant les pertes de chaleur. Habituellement, onutilise le verre comme couverture transparente.
La propriĂ©tĂ© physique intĂ©ressante du verre est quâil permet de laisser passer lerayonnement solaire et dâarrĂȘter le rayonnement infrarouge dâun Ă©metteur tel que celui deLâabsorbeur ; La chaleur est donc bloquĂ©e entre lâabsorbeur et la couverture : câest lâeffet deserre.
La couverture doit prĂ©senter une bonne rĂ©sistance aux chocs, aux brusques variations detempĂ©rature ainsi quâaux tempĂ©ratures Ă©levĂ©es (figure 2.5).
Figure II.2.a. Variation de la transmittance en fonction de la longueur dâonde pour le verresolaire.
Une appellation verre solaire existe et fit lâobjet dâexigences toute particuliĂšres :
- Le verre doit ĂȘtre trempĂ© pour rĂ©sister sans risque aux charges thermiques et mĂ©caniques.
- Il doit présenter un haut degré de transmission solaire caractérisé par une faible teneur enfer.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
33
- Il doit ĂȘtre dâune surface structurĂ©e permettant de rĂ©duire les reflets directs.
La qualitĂ© du verre est caractĂ©risĂ©e par son rendement optique ou taux de transmissionqui dĂ©pend de la nature et de lâĂ©paisseur de vitrage ainsi que lâangle dâincidence et de lanature du rayonnement (direct ou diffus).
Actuellement, un nouveau type de verre, dit antireflet, Ă©quipe certains capteurs. Ce verreĂ un taux de transmission de lâordre de 96% et son effet se marque davantage pour leplacement de capteurs Ă la verticale.
II.b.Lâabsorbeur :
Lâabsorbeur est lâĂ©lĂ©ment central du capteur solaire, il absorbe le rayonnement solaireglobal de courtes longueurs dâonde et le convertit en chaleur [1].
Câest une surface parcourue dâun rĂ©seau de tubulures, revĂȘtue dâune peinture noire. Lâabsorbeura pour rĂŽle de transformer en chaleur le rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique quâil reçoit Et detransmettre cette chaleur au fluide caloporteur. Cette surface noire doit avoir les CaractĂ©ristiquessuivantes :
Une bonne conductivitĂ© et diffusivitĂ© thermique. Un facteur dâabsorption aussi voisin que possible de lâunitĂ©. Une bonne rĂ©sistance chimique vis-Ă -vis du fluide.
Il est constituĂ© dâune plaque Ă laquelle sont intĂ©grĂ©s des tubes Ă travers lesquels circule lecaloporteur. Le matĂ©riau constituant la plaque de lâabsorbeur peut ĂȘtre soit mĂ©tallique soit enmatiĂšre plastique, laquelle est utilisĂ©e uniquement dans le cas oĂč un milieu agressif circuledirectement dans lâabsorbeur tel est le cas de lâeau dâune piscine.
Lâemploi des matiĂšres plastiques entraine des diffĂ©rences notables comparĂ©es aux mĂ©taux[1]:
Les avantages sont :
⹠La légÚreté.
⹠La possibilité de teinter le produit dans la masse et donc de ne pas craindre les rayures.
⹠La faible sensibilité des plastiques à la corrosion.
Les inconvénients sont :
⹠Une mauvaise conductibilité thermique.
âą Un vieillissement dĂ» au rayonnement U.V.
⹠Une tenue médiocre aux températures élevées.
Lâabsorbeur ne doit pas ĂȘtre trop mince. En pratique, on emploie gĂ©nĂ©ralement une feuillede cuivre ou dâaluminium de 0.2 mm dâĂ©paisseur avec des variantes de 0.15 Ă 0.3 mm [7].
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
34
Les canaux contenant le fluide caloporteur ne doivent pas ĂȘtre trop espacĂ©s ; ainsi, latransmission de la chaleur de lâabsorbeur vers le fluide caloporteur se fait plus efficacement.Dans la pratique, on choisit gĂ©nĂ©ralement un intervalle de 100 Ă 120 mm entre les tubes. CelareprĂ©sente un compromis entre une Ă©vacuation optimale de la chaleur, une faible inertiethermique et une utilisation rĂ©duite des mĂ©taux tout en prĂ©servant des coĂ»ts de fabrication bas[7].
Il est fortement nĂ©cessaire dâassurer un bon contact entre les feuilles de lâabsorbeur et lestubes du fluide caloporteur afin de rĂ©duire le plus possible la rĂ©sistance thermique de contact[7].
En gĂ©nĂ©ral, un absorbeur efficace a une bonne absorptivitĂ© ainsi que sa faible Ă©missivitĂ©.Cependant, les surfaces mĂ©talliques tendent Ă rĂ©flĂ©chir la lumiĂšre dâoĂč une perte dâĂ©nergie.Pour rĂ©soudre ce problĂšme, les surfaces mĂ©talliques doivent ĂȘtre enduites dâune surfacesĂ©lective qui dâune part absorbe le rayonnement solaire de courtes longueurs dâonde avec unrendement Ă©levĂ© et le transforme en I.R par lâeffet de dĂ©calage de Wien et qui, dâautre part neperd que trĂšs peu dâĂ©nergie grĂące Ă son Ă©tat de surface qui agit comme un piĂšge vis-Ă -vis du
Rayonnement I.R (_ <0.15, _>0.9). Cette surface nâest considĂ©rĂ©e comme surface noire quepour la lumiĂšre solaire, pour les I.R elle agit comme un miroir [1].
Lâabsorbeur peut ĂȘtre [12] :- En cuivre : câest le meilleur (bon conducteur), et travaille trĂšs bien mĂ©caniquement mais ilest le plus coĂ»teux.- En acier : ayant une faible conductivitĂ© thermique et un coĂ»t moins Ă©levĂ©. En fait denombreux capteurs utilisent comme absorbeur des radiateurs extra plats de chauffage central.- En aluminium : qui nĂ©cessite lâemploi dâun fluide caloporteur spĂ©cial pour des problĂšmes decorrosion.
II.c.Lâisolant :
Lâisolant joue un rĂŽle trĂšs important dans les applications thermiques de lâĂ©nergie solaire,non seulement au niveau des absorbeurs, dont il faut limiter les pertes, mais aussi pour
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
35
calorifuger les tuyauteries chargĂ©es de vĂ©hiculer la chaleur, et la maison elle mĂȘme, lorsquâilsâagit de chauffage solaire.
Lâabsorbeur doit transmettre lâĂ©nergie captĂ©e au fluide caloporteur en Ă©vitant les pertesthermiques par conduction, convection et par rayonnement, des diffĂ©rentes partiespĂ©riphĂ©riques vers lâextĂ©rieur. Les solutions adaptĂ©es sont les suivantes :
âą Partie avant de lâabsorbeur
La lame dâair situĂ©e entre la vitre et lâabsorbeur se comporte comme un isolant vis-Ă -vis dela transmission de chaleur par conduction. Cependant, si lâĂ©paisseur de cette lame est tropgrande, une convection naturelle intervient, dâoĂč une perte dâĂ©nergie. Pour les tempĂ©raturesusuelles de fonctionnement du capteur plan, lâĂ©paisseur de la lame dâair est de 2.5 cm [1]. Enplaçant deux vitres, on limite les pertes dues Ă la rĂ©Ă©mission ainsi que les pertes parconduction et par convection [1].
⹠Parties arriÚre et latérale
Si non, il faut sâattendre Ă voir apparaitre un dĂ©pĂŽt sur la face intĂ©rieure de la couverture.En plus dâutiliser un isolant pour minimiser les pertes thermiques on peut augmenter larĂ©sistance de contact entre la plaque, lâisolant et le coffre en Ă©vitant de presser ces surfaces lesunes contre les autres car dans le cas dâune forte rugositĂ©, il peut exister entre les deux facesen contact un film dâair qui empĂȘche la chaleur de passer facilement par conduction [1], [7],[20].
A B CA B C
Laine minérale
Mousse de polyuréthaneInflammable si non ignifugé
Non inflammable
λ = 0,041 W/m.°Cλ = 0,029 à 0,033 W/m.°C
Isolation dâun champ decapteurs.
Avec de la laine de rochesemi-rigide.
λ = 0,029 à 0,033 W/m.°C
GĂ©nĂ©ralement on utilise ces derniers comme isolant. Leur Ăpaisseur varie de 4 Ă 8 cm.
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On prĂ©sente de maniĂšre schĂ©matique les diffĂ©rentes pertes gĂ©nĂ©rĂ©es par les constituants ducapteur solaire plan (figure 2.6). On remarque aisĂ©ment que sur 100% de rayonnement Ă lasurface du vitrage du capteur, seulement 60%” du rayonnement arrivent directement Ă lâabsorbeur, quant aux 40% restant sont complĂštement perdus mais ils vont jouer un rĂŽle parlâintermĂ©diaire de lâeffet de serre.
FigureII. 2.b. Différents pertes générées par les constituants du capteur solaire plan.
II.e.Le fluide caloporteur :
Est un moyen de transfert de la chaleur collectĂ©e par lâabsorbeur Ă un fluide dâĂ©changeThermique appelĂ© fluide de travail. Les fluides caloporteurs utilisĂ©s sont : Lâair : qui est gratuit mais possĂ©dant une faible capacitĂ© calorifique comparativement
Ă celle de lâeau (1 litres dâeau peut vĂ©hiculer une Ă©nergie Ă©quivalente qui peutVĂ©hiculer 3000 litres dâair).
Le fluide de travail est chargĂ© de transporter la chaleur entre deux ou plusieurssources de tempĂ©rature. Il est choisi en fonction de ses propriĂ©tĂ©s physiques etchimiques, il doit possĂ©der une conductivitĂ© thermique Ă©levĂ©e, une faible viscositĂ© etune capacitĂ© calorifique Ă©levĂ©e. Dans le cas des capteurs plans, on utilise de lâeau Ă laquelle on ajoute un antigel (gĂ©nĂ©ralement de lâĂ©thylĂšne glycol) ou bien de lâair. Parrapport Ă lâeau, lâair a les avantages suivants [1]:
âą Pas de problĂšme de gel lâhiver ou dâĂ©bullition lâĂ©tĂ©. âą Pas de problĂšme de corrosion (lâair sec). âą Toute fuite est sans consĂ©quence.
âą Il nâest pas nĂ©cessaire dâutiliser un Ă©changeur de chaleur pour le chauffage des locaux. âą Le systĂšme Ă mettre en Ćuvre est plus simple et plus fiable
Cependant il présente certains inconvénients, à savoir :
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âą Lâair ne peut servir quâau chauffage des locaux ou pour le sĂ©chage solaire. âą Le produit masse volumique - capacitĂ© calorifique, est faible (_.Cp=1225 J/m3. K) pour
lâair contre 4.2.106 J/m3. K pour lâeau. âą Les conduites doivent avoir une forte section pour laisser passer un dĂ©bit suffisant.
Lâeau : qui possĂšde les avantages suivants :âą Une grande chaleur massique.
⹠Une faible viscosité.II.f.Le boßtier :
Le coffre fabriquĂ© couramment en aluminium ou en bois, enferme lâabsorbeur etlâisolation thermique du capteur, les protĂ©geant ainsi contre lâhumiditĂ© et les dĂ©tĂ©riorationsmĂ©caniques. DestinĂ©e Ă rĂ©duire les pertes de chaleur vers lâarriĂšre et les cotĂ©s du capteur,celui-ci Doit ĂȘtre solide et rĂ©sistant Ă la corrosion.III. DiffĂ©rents types de capteurs :
III.1.Le capteur solaire Ă eau :
Le capteur solaire thermique Ă eau est constituĂ© principalement dâune couverturetransparente, dâun absorbeur, dâun conduit permettant Ă lâeau de collecter lâĂ©nergie cĂ©dĂ©e parlâabsorbeur, et dâun isolant. La figure (III-1) reprĂ©sente le principe de fonctionnement dâun telcapteur.
Figure III-1 : capteur solaire thermique Ă eau, vue en coupe.Les conduits dâeau sont ici intĂ©grĂ©s dans lâabsorbeur.
Le principe est le suivant : le rayonnement solaire, dont le spectre se situe essentiellementdans les longueurs dâonde du visible (courtes longueurs dâonde), passe Ă travers la couverture
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transparente (constituĂ©e ici dâun vitrage), et arrive Ă lâabsorbeur, celui-ci sâĂ©chauffe, ettransmet de lâĂ©nergie thermique par convection Ă lâeau qui circule dans les conduits, et rĂ©Ă©metdu rayonnement thermique vers lâextĂ©rieur (grande longueur dâonde). Lâisolant permet derĂ©duire lesPertes thermiques du capteur.On peut distinguer deux types de systĂšmes : [12] Les systĂšmes Ă basse pression de circulation trĂšs simple, Ă eau chaude sans pression. Les systĂšmes Ă haute pression, Ă eau chaude Ă haute pression utilisant une pompe.
III.2. Le capteur solaire Ă air :
Contrairement au capteur Ă eau oĂč le fluide passe dans les tuyaux, le conduit dâair est engĂ©nĂ©rale formĂ© par lâespace situĂ© entre la couverture et lâabsorbeur. De mĂȘme que pour lecapteur Ă eau, lâĂ©coulement peut ĂȘtre forcĂ© ou naturel. Le coefficient de transfert de chaleurde lâair est approximativement de deux ordres de grandeurs plus faible que celui de lâeau [12].
Figure III-2 : Capteur Ă air.
III.3.ParamÚtres et caractéristiques de fonctionnement des capteurs solaires :
Le rendement dâun capteur solaire plan est influencĂ© par diffĂ©rents paramĂštres [5], [19],[21], [28].On peut les classer en deux catĂ©gories : paramĂštres externes et paramĂštres internes [13].
III.3.a. Les paramĂštres externes
1- Les paramĂštres dâensoleillement
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Eclairement énergétique dû au rayonnement global.
Position du soleil et durĂ©e dâinsolation.
Lâheure de la journĂ©e et la saison.
La position géographique du lieu considéré (latitude).
2- Température ambiante.
3- Vitesse du vent.
III.3.b. Les paramĂštres internes
1- Les paramĂštres de position
Orientation, inclinaison et emplacement du capteur.
Capteur fixe ou suiveur du soleil.
2- Les paramĂštres de construction
Parmi lesquels nous citons :
Lâabsorbeur
⹠Les propriétés thermophysiques et optiques.
âą Dimensions des tubes, de la plaque absorbante et espacement entre les tubes.
⹠Introduction des rugosités artificielles et de la surface sélective.
âą Epaisseur de la lame dâair entre lâabsorbeur et la vitre.
⹠Géométrie des canaux (carrée, rectangulaire, hexagonale, circulaire).
⹠Configuration du réseau de circulation du fluide caloporteur.
âą TempĂ©rature de lâabsorbeur.
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âą La diffĂ©rence de tempĂ©rature entre lâabsorbeur et lâair ambiant.
La surface sélective
⹠Propriétés optiques.
Couverture transparente
⹠Propriétés optiques et thermophysiques.
âą Epaisseur.
âą Le nombre de vitrage et la forme.
Lâisolant
⹠Propriétés thermophysiques et optiques.
âą Epaisseur.
Fluide caloporteur
âą RĂ©gime dâĂ©coulement (laminaire ou turbulent) et le dĂ©bit.
âą TempĂ©rature dâentrĂ©e.
⹠Propriétés thermophysiques.
III.4. Lâorientation des capteurs
Les capteurs solaires peuvent ĂȘtre :
⹠Des capteurs fixesCes capteurs ne bougent pas dans la journée, ce qui est le cas des chauffe-eaux solaires
domestiques, et présentent les propriétés suivantes :
â La simplicitĂ© et la fiabilitĂ©.
â Un faible entretien.
â Ils peuvent faire partie intĂ©grante dâune construction (toit ou mur). â Lâangle dâincidence du rayonnement solaire sur lâabsorbeur nâest pas trĂšs longtempsChaque jour Ă son maximum dâefficacitĂ©.
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âą Des capteurs Ă poursuite
Le capteur solaire peut ĂȘtre muni dâun dispositif de guidage automatique dans la directionde provenance du flux lumineux, ce qui va amĂ©liorer le rendement du capteur.
Fig.III.4.Lâorientation et l'inclinaison
III.5. Principe de captation du rayonnement solaire.
Le capteur plan est considĂ©rĂ© comme un simple absorbeur des rayons solaires qui lestransforment en chaleur, en absorbant les rayons solaires provenant de toutes les directions.Le rayonnement solaire est non seulement absorbĂ© par le ciel, mais aussi de toutlâenvironnement.
Un capteur plan est relativement insensible aux conditions du ciel, dont la rĂ©alisation nedemande pas une conception compliquĂ©e. Cependant, la conception dâun collecteur avec effetde concentration, fait appel Ă des techniques plus au moins complexes dont le principeconsiste Ă focaliser le rayonnement incident sur un absorbeur de surface rĂ©duite que la surfacedâouverture du collecteur, afin dâaugmenter la concentration du rayonnement aux niveaux delâabsorbeur. Les capteurs plans utilisent le rayonnement diffus provenant du ciel et du sol, parcontre les concentrateurs nâutilisent que le rayonnement direct. La figure suivante montre leprincipe de captation par les deux types de conversion thermique de lâĂ©nergie solaire [1].
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Figure.III.5. Schématisation de principe de captation du rayonnement solaire.
III.5.a. Inclinaison optimale dâun capteur solaire
Les capteurs solaires peuvent ĂȘtre installĂ©s au sol, contre le cĂŽtĂ© dâun Ă©difice ou sur latoiture. IdĂ©alement, ils devraient ĂȘtre orientĂ©s vers le sud, Ă lâĂ©cart des zones ombragĂ©es, etdevraient prĂ©senter un angle dâinclinaison qui permet que la surface du capteur soitperpendiculaire aux rayons solaires et dâĂȘtre exposĂ©s au maximum Ă la lumiĂšre solaire. Lecalcu1 de lâangle dâinclinaison se fait en soustrayant la dĂ©clinaison du soleil de la latitudegĂ©ographique de lâemplacement du capteur. En gĂ©nĂ©ral, il sâagit de la latitude delâemplacement plus ou moins 10 Ă 15 degrĂ©s. En hiver (position hivernale), lorsque latrajectoire du soleil est basse dans le ciel, il faut employer un angle dâinclinaison plus Ă©levĂ© (Ă la latitude plus 10 Ă 15 degrĂ©s). Par contre, il est recommandĂ© dâemployer un angledâinclinaison moins Ă©levĂ© (Ă la latitude moins 10 Ă 15 degrĂ©s) durant les mois dâĂ©tĂ© lorsque lesoleil est plus haut dans le ciel (position estivale).
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Fig. 5.1: Installation dâun capteur solaire
III.5.b. Fonctionnement dâun capteur solaire plan
Le principe de fonctionnement dâun capteur solaire plan est trĂšs simple (figure II.2) [21]:
Le rayonnement solaire traverse la vitre et arrive sur lâabsorbeur muni dâune surfacesĂ©lective oĂč il est converti en chaleur Ă sa surface. Le fluide caloporteur qui circule danslâabsorbeur conduit la chaleur captĂ©e vers un Ă©changeur de chaleur, Ă partir duquel elle estTransmise au consommateur.
Le vitrage est transparent pour le rayonnement visible et le proche I.R mais opaque pourle rayonnement I.R lointain Ă©mis par lâabsorbeur, ainsi, la couverture transparente crĂ©e uneffet de serre.
Lâisolation thermique en dessous et autour du capteur diminue les dĂ©perditions thermiqueset augmente ainsi son rendement.
Figure III.5.b. Principe de fonctionnement du capteur solaire plan
On trouve quâIlya dâautres types des capteurs qui sont :
Avantages du capteur plan
âą Cout du capteur relativement bas.âą Le capteur peut ĂȘtre installĂ© au sol comme il peut ĂȘtre aussi intĂ©grĂ© architecturalement
(toits, balcons,âŠâŠ).âą Il possĂšde un degrĂ© de rendement Ă©levĂ© [8]. InconvĂ©nients
âą Baisse du rendement dâutilisation en hiver Ă cause des pertes thermiques Ă©levĂ©es.
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âą Risque de salissement de la surface de lâabsorbeur par dĂ©pĂŽt de poussiĂšreparticuliĂšrement dans les rĂ©gions arides et semi arides.
⹠Possibilité de condensation au vitrage de capteur.
III.5.c. Les capteur Ă tubes sous vide :
Pour se type de capteur, lâabsorbeur est mis dans un tube en verre dâair. Cette sĂ©rie detubes et de diamĂštre 5-15 cm. La forme cylindrique permet au tube de mieux rĂ©sister auxforces de la sous pression, contrairement pour le capteur plan sous vide les parois ont besoindâĂȘtre soutenue.
Les pertes de chaleur dues Ă la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le capteur et lâair ambiantsont presque inexistantes. MalgrĂ© une tempĂ©rature intĂ©rieure Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 120°C, letube en verre reste froid Ă lâextĂ©rieur.
Pour ĂȘtre efficace le vide doit ĂȘtre poussĂ© < 10-3 Pa.
La technique du capteur sous vide présente des avantages inégalés : une isolationremarquable et une exposition toujours adaptée à la position du soleil.
Lâeau chauffe rapidement et ne perd pas la chaleur accumulĂ©e.
Principe de fonctionnement du systĂšme Heat Pipe
Lâirradiation solaire pĂ©nĂštre dans le tube de verre. Une partie de lâĂ©nergie estrĂ©flĂ©chie avant lâentrĂ©e dans le capteur. L). Lâabsorbeur reprĂ©sente la « la zone thermique » :câest la que sâĂ©vapore le fluide caloporteur (un alcool ayant un point dâĂ©bullition bas). AlâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tube se trouve un autre tube mince et courte en acier qui faitfonction de « zone froide » : câest la ou la condensation a lieu. La chaleur libĂ©rĂ©e au cours dela condensation est reprise par un bloc dâaluminium (jouant un rĂŽle dâĂ©changeur de chaleur)qui la transmet Ă lâeau froide Ă lâaide dâun tube collectif montĂ© sur le circuit du capteur âfigureIII.5.c)[8].
Figure III.5.c. Principe de fonctionnement du systĂšme Heat Pipe [8].
Avantage dâun capteur de type Heat Pipe
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âą PossibilitĂ© dâorienter facilement la surface dâabsorption vers le sud.âą Pas de saletĂ© et pas de condensation sur le capteur.
âą Les tubes dĂ©fectueux peuvent ĂȘtre remplacĂ©s sans problĂšme.âą Le systĂšme « Heat Pipe » ne nĂ©cessite pas le vide pas le vide.âą Pas de retour de chaleur du stockage au capteur.
InconvĂ©nientsâą Pour la mĂȘme quantitĂ© dâĂ©nergie, le prix du capteur est trop Ă©levĂ©.âą Le montage ne se fait que sur place.âą Le principe « Heat Piper » peut facilement tomber en panne, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© de
contrÎles répétés.
III.5.d.Capteur plan sous vide
Ils sont constituĂ©s dâun rĂ©seau de tubes peints en noir en plastique rĂ©sistant aux rayonsU.V, sans couverture transparente. Ils sont essentiellement utilisĂ©s pour le chauffage de lâeaudes piscines extĂ©rieures en Ă©tĂ© et assurent des tempĂ©ratures relativement basses de lâordre de30 Ă 35°C.
Le principe de construction est le mĂȘme que le capteur dĂ©jĂ dĂ©crit. Hormis quelâabsorbeur est sous vide [8].
Figure.III.5.d. Capteur plan sous vide
Fonctionnement
Pour rĂ©duire les pertes de chaleur, le capteur est mis sous le vide, câest-Ă -dire quelâaire est Ă©vacuĂ©e Ă lâaide dâune pompe car le vide est une des meilleures formes dâisolation.Les Ă©lĂ©ments de soutient doivent contenir les forces dues Ă la pression atmosphĂ©rique etagissant sur le vitrage de la plaque arriĂšre du capteur. Le degrĂ© de rendement optique ducapteur plan sous vide est environ 0.88 [8], donc plus Ă©levĂ© que celui de capteur plan Ă plan Ă la pression atmosphĂ©rique.
Avantagesâą MĂȘme avantages dâintĂ©gration architecturale que le capteur plan normal.âą DegrĂ© dâutilisation Ă©levĂ© en hiver comme en Ă©tĂ©.âą Une surface de captation rĂ©duite pour la mĂȘme quantitĂ© dâĂ©nergie .
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⹠Pas de condensation au niveau du capteur.⹠Inconvénients
âą Cout du capteur plus Ă©levĂ© pour la mĂ©mĂ© quantitĂ© dâĂ©nergie.âą Investissement supplĂ©mentaire Ă cause de lâachat dâune pompe.âą ProblĂšme de la variation de la pression Ă lâintĂ©rieur du capteur due aux gaz restants et
Ă la diffĂ©rence de tempĂ©ratures dans lâabsorbeur.âą Risque de ne pas ĂȘtre Ă©tanche (entrĂ©e dâair).
III.5.e. Comparaison entre les rendements de différents types de capteurs solaires
La figure 2.8 compare, Ă lâaide de lignes caractĂ©ristiques, les degrĂ©s de rendement desdiffĂ©rents types de capteurs ont le capteur plan, le capteur plan sous vide et le capteur en tubessous vide Ă la mĂȘme irradiation globale.
Figure .III.5.e. Lignes caractéristiques du rendement des différents types de capteurs solaires[8].
III.5.f.Les capteurs Ă concentration solaire
Ce sont des capteurs solaire comportant un systÚme optique (réflecteur, lentilles, ...) destinéà concentrer sur l'absorbeur le rayonnement solaire incident. On distingue figure
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III.5.j.Les capteur cylindro-parabolique
Câest un capteur Ă concentration Ă foyer linĂ©aire utilisant un rĂ©flecteur cylindrique de sectionparabolique.
Le rayonnement solaire est concentré environ 100 fois sur des tubes linéaires, de couleurnoire (absorbeurs) pour capter un maximum de rayonnement, contenant un fluide caloporteur,installés le long de la ligne focale des miroirs.
III.5.k.Le Capteur paraboloĂŻde
Les systĂšmes paraboliques (C = 5 Ă 10 000 soleils), rĂ©servĂ©s aux petites puissances (†50kW), utilisent un miroir parabolique mobile qui concentre lâĂ©nergie solaire sur un moteurStirling placĂ© sur le point focal.
La température au foyer peut atteindre de 500 à 1 000°C [6].
III.5.l.Le Capteur centrale Ă tour solaire
Les centrales Ă tour utilisent un champ composĂ© dâhĂ©liostats (miroirs plan ou lĂ©gĂšrementconcave) qui suivent le soleil dans sa course et concentrent environ 1000 fois les rayons surun rĂ©cepteur central localisĂ© au sommet dâune tour. Peut atteindre des tempĂ©raturessupĂ©rieures Ă 1000°C).
On voie bien que :
Lâobtention des tempĂ©ratures > 200°C nĂ©cessitant un dispositif de concentration durayonnement solaire [7]
La concentration du rayonnement solaire permet, pour une surface de capteur donnĂ©e, dediminuer la surface de rĂ©ception effective et donc de minimiser lâinfluence des pertesthermiques du rĂ©cepteur. Ainsi la tempĂ©rature atteinte aprĂšs transformation en chaleur est plus
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ĂlevĂ©e que pour des dispositifs Ă capteurs sans concentration. Les technologies solaires Ă concentration permettent de transformer le rayonnement solaire en chaleur avec un rendementsupĂ©rieur Ă 70%.
Ce procĂ©dĂ© constitue un apport dâĂ©nergie dans un grand nombre dâapplications thermiques,thermomĂ©caniques et thermochimiquesâŠ. Ă condition que des rendements de conversionĂ©levĂ©s puissent ĂȘtre atteints.
Les domaines dâutilisation de ce type de transformation sont fonction des niveaux detempĂ©rature obtenus :
- 20 à 80°C (basses températures) ,
Application: chauffage de lâeau sanitaire, chauffage des piscines...,
- 80°C à 150°C (températures moyennes),
Application: chauffage des habitations, rĂ©frigĂ©ration, climatisation, dessalement de lâeau demer, industrie, production dâĂ©nergie mĂ©canique...,
- 150°C à 1000°C (hautes températures),
Applications: production dâĂ©nergie mĂ©canique, production de vapeur, centralesthermodynamiques, dissociation catalytique de lâeau...,
- > 1000°C (trÚs hautes température),
Applications: dissociation thermique de lâeau, magnĂ©tohydrodynamique,thermoĂ©lectricitĂ©âŠ.
Et La chaleur produite par les capteurs peut ensuite ĂȘtre utilisĂ©e pour [19]:
âą Chauffer les locaux et fournir lâeau chaude sanitaire.âą Activer la croissance des vĂ©gĂ©taux.
âą SĂ©cher les grains et les fourrages.
⹠Faire fonctionné des moteurs thermiques.
⹠Alimenter des machines de réfrigération.
Conclusion :
Une description physique de diffĂ©rents capteurs a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ainsi que le bilan thermique et lerendement correspondant.On a vue les diffĂ©rents systĂšmes et leur rĂŽle trĂšs importants pour la conversion de lâĂ©nergiesolaire et leur utilitĂ©, diffĂ©rentes composantes et leurs avantages et inconvĂ©nients. On avueaussi malgrĂ© la diffĂ©rence de ces capteurs soit de couter structure, ou coter applications maisils ont le mĂȘme but de la conversion de lâĂ©nergie solaire, mais la production est les diffĂ©rentes
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utilitĂ©s peut se diffĂšres, alors que la plupart de ces capteurs, on trouve aussi que ces systĂšmesils ont le mĂȘme. Principe de la terre par effet de serre câest un phĂ©nomĂšne trĂšs important, aussilâimportance du corps noire dans diffĂ©rentes applications.
I. Introduction
Le rapport performance / cout du capteur dĂ©termine lâintĂ©rĂȘt du systĂšme de conversionde lâĂ©nergie solaire par rapport aux autres sources dâĂ©nergies Ă©ventuellement disponibles.
Le prix du capteur constitue, en effet, la majeure partie du cout total de lâinstallationsolaire. Les performances du capteur dans un site donnĂ© dĂ©pendent essentiellement de saconception et des propriĂ©tĂ©s optiques et thermiques des matĂ©riaux qui le composent. SansnĂ©gliger lâimportance des systĂšmes Ă concentrations, des fluides de transfert et des milieux destockage de la chaleur ainsi que des problĂšmes posĂ©s par la convection et la conduction, nousnous limiterons dans se chapitre Ă considĂ©rer les problĂšmes radiatifs se posant au niveau ducapteur. Nous montrons comment on peut accroitre ses performances en optimisant lespropriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux constituant la surface de son absorbeur ou sa couverture,afin dâobtenir un comportement spectral sĂ©lectif de ces surfaces.
II. ModĂ©lisation des propriĂ©tĂ©s optiques dâun absorbeur solaire
II.1.Longueur dâonde de coupure
Depuis les travaux Tabor [13] en 1956, lâemploi de surfaces sĂ©lectives pour la conversionphoto thermique de lâĂ©nergie solaire sâest considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©. En effet, dans denombreuses applications, il est possible de diminuer notablement les surfaces de captation enremplaçant des absorbeurs noirs par des absorbeurs sĂ©lectifs.
ConsidĂ©rons par exemple les propriĂ©tĂ©s optiques dâun absorbeur sĂ©lectif rĂ©el de la figure 4.1:
Si lâon reprĂ©sente les propriĂ©tĂ©s optiques dâun absorbeur sĂ©lectif rĂ©el dans un diagrammeR(λ), On constate une augmentation du facteur Rλ dans lâinfrarouge qui peut ĂȘtre plus oumoins fraie suivant la surface sĂ©lectif considĂ©rĂ©e. La figure 3.1 donne un exemple dâune tellevariation, obtenue dans le cas du « chrome » ; cette surface prĂ©sente deux domaines ou Rλ esttantĂŽt faible, tantĂŽt Ă©levĂ©, la transition entre les deux sâeffectuant sur une Ă©tendue spectrale âλcompris entre 2 et 9 ”m. On modĂ©lise ce type de rĂ©ponse en imposant dâune part, Rλ constantdans chacun des deux domaines figure 3.2.
On note λc, longueur dâonde de coupure, la valeur de λ pour laquelle la transition a lieu ;de mĂȘme, A et E sont les valeurs de 1- Rλ de part et dâautre de cette longueur dâonde decoupure. Les propriĂ©tĂ©s sont supposĂ©es constantes en fonction de lâangle dâincidence, ce qui
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revient à considérer le matériau comme gris diffus dans chacun des deux régions. Afin decompléter le modÚle, on assimilera le soleil à un corps noir, dont la température uniforme desurface est T = 5880 K [11].
Figure .4.1. Variation de la rĂ©flectance en fonction de la longueur dâonde pour un absorbeursĂ©lectif rĂ©el- cas du chrome [11].
Ainsi le rayonnement thermique Ă©mis par un capteur sĂ©lectif a la mĂȘme allure que celuidâun corps noir (Ă basse tempĂ©rature), figure .4.2..
Figure.4.2. Spectre de corps noirs en fonction des la longueur dâonde et pour diffĂ©rentestempĂ©ratures
Dâautre part, le spectre solaire, en premiĂšre approximation, s'apparente au spectred'Ă©mission du corps noir de tempĂ©rature 5 900 °K, et comme les tempĂ©ratures de conversion
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
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Ă©tant dans tous les cas infĂ©rieures Ă 1 000°K, il y a, ainsi que le montre la figure 3, unesĂ©paration trĂšs nette entre la distribution spectrale du rayonnement solaire et celle durayonnement thermique Ă©mis par le capteur, ce qui permet de dĂ©finir une longueur dâonde decoupure.
Figure.4.3.Intensité spectrale relatives du rayonnement solaire et du rayonnement émis par uncorps noirs à 900k.
Les propriĂ©tĂ©s optiques demandĂ©es aux capteurs seront donc en gĂ©nĂ©ral bien dĂ©finies pourune tempĂ©rature de fonctionnement T par son absorptivitĂ© spectrale a (λ, T) = 1 â R(λ, T), etson Ă©missivitĂ© spectrale e (λ, T) intĂ©grĂ©es dans tout le demi-espace afin de tenir compte deleur anisotropie.
Afin que la sĂ©lectivitĂ© de la surface se traduise par une absorption maximale dans le spectresolaire et minimale en infrarouge (pour lâintervalle correspondant
Ă la tempĂ©rature de travail), le changement de valeur du coefficient dâabsorption doitsâeffectuer pour la longueur dâonde de coupure, le capteur sĂ©lectif idĂ©al sera alors tel que :
(30)
La surface de lâabsorbeur est alors absorbante ou noire vis-Ă -vis du rayonnement solaire etrĂ©flĂ©chissant ou blanc vis-Ă -vis du rayonnement infrarouge.
Un tel absorbeur est caractĂ©risĂ© ainsi par le fait quâil absorbe la quasi-totalitĂ© du rayonnementsolaire incident comme le ferait un corps noir, mais Ă la diffĂ©rence de ce dernier, il nâĂ©met quetrĂšs peu de radiations dans lâinfrarouge (Figure 4.4).
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Figure.4.4. RĂ©partition comparatives des spectres.
III. Influence de la température sur la longueur de coupure
Mais cette propriété optique de sélectivité au électromagnétique dépend de la température[13].
Figure.4.5.Longueur dâonde de coupure optimale λc pour un corps parfaitement sĂ©lectif enfonction de sa tempĂ©rature et pour diverses valeurs du facteur de concentration.
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53
III. a. Mécanisme de la sélectivité
Des considĂ©rations simples sur les Ă©changes radiatifs au niveau du revĂȘtement delâabsorbeur, quel quâen soit le type, montrent que, suivant la tempĂ©rature Ă laquelle est portĂ©ela surface dâabsorption, lâĂ©tablissement des bilans thermiques peut se faire suivant deuxschĂ©mas distincts, simples dans un cas (basse et moyenne tempĂ©rature), plus complexe danslâautre (haute tempĂ©rature). En effet, le revĂȘtement permet au flux solaire dâĂȘtre absorbĂ© par lasurface revĂȘtue, elle doit donc ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec un matĂ©riau transparent pour le domainespectrale âλs correspondant (0.25< <2.5 ”m). Si ce revĂȘtement est une surface sĂ©lective,elle doit ĂȘtre absorbante pour ce mĂȘme domaine de longueur dâonde. Par contre, il faut quâellesâoppose aux Ă©changes radiatifs avec le milieu environnant. Tant que la tempĂ©rature de lasurface dâabsorption est relativement peu Ă©levĂ©e (T<200 °C), les domaines spectraux â s etâλR domaine spectrale dâĂ©mission de la surface absorbante) ne se recouvrent pas (figure 3.a).
On peut donc imaginer lâexistence dâun matĂ©riau transparent pour âλs et opaque pour âλR
ou dâune surface sĂ©lective absorbante pour âλs et peu Ă©missive pour âλR . on voit apparaitre,ici aussi, la notion de longueur dâonde de coupure λc , longueur dâonde frontiĂšre sĂ©parent deuxdomaines spectraux ,âλs et âλR Ă comportement optique diffĂ©renciĂ©.
Il nâen va pas de mĂȘme Ă haute tempĂ©rature (T> 200°C), car il y a alors recouvrementpartiel entre les deux spectres considĂ©rĂ©s. La longueur dâonde de coupure λc ne peut donc plusse trouver dans lâintervalle entre les domaines âλs et âλR et, suivant sa position (figure3.b), il y a amputation dâune partie de rayonnement [9] :
- Soit du spectre solaire incident (et donc diminution du flux solaire pouvant ĂȘtre absorbĂ© par lasurface dâabsorption) ;
- Soit du spectre dâĂ©mission de la surface dâabsorption (et donc augmentation des pertesradiatives) ;
- Soit enfin de chacun de ces deux spectres et donc, de maniÚre concomitante, diminution, duflux solaire absorbé et augmentation des pertes radiatives.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
54
Figure.4.longueur dâonde de coupure λc sĂ©parant les domaines spectraux dâabsorption etdâĂ©mission λS et λe [9].
Le matĂ©riau sĂ©lectif recherchĂ© devra rĂ©pondre Ă cette contrainte de lâeffet de la tempĂ©raturesur λc et ĂȘtre caractĂ©risĂ© par une longueur dâonde de coupure la plus Ă©levĂ©e possible delâinfrarouge. Son rendement de conversion sera alors sensiblement augmentĂ© du fait de larĂ©duction des pertes radiatives.
IV. Surfaces sélectives
IV. a. Principes
Par dĂ©finition, un matĂ©riau sĂ©lectif a des propriĂ©tĂ©s optiques variables avec lafrĂ©quence de lâonde Ă©lectromagnĂ©tique quâil reçoit. Pour exemple, on peut citer verre,quasiment transparent pour le domaine spectral visible et proche infrarouge, opaque pour leslongueurs dâonde supĂ©rieure Ă environ 2.5 ”m . De mĂȘme, certain organiques comme lesplastiques ont un caractĂšre sĂ©lectif trĂšs marquĂ©, avec de nombreuses bandes dâabsorption danslâinfrarouge dues aux rotations et vibration des molĂ©cules.
En ce qui concerne la surface absorbante, qui peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă un filtre « passe-haut », il nâexiste pas de corps, dans la nature, ayant les propriĂ©tĂ©s optiques idĂ©ales requises.
Cependant, quelques matĂ©riaux comme le chrome (figure 4.a) a un comportement sĂ©lectiffavorable pour la conversion thermique de lâĂ©nergie solaire, câest âĂ -dire quâils possĂšdent unelongueur dâonde, plus ou moins bien dĂ©finie, dans le proche infrarouge. En fait, en gĂ©nĂ©rale,toutes les substances prĂ©sentent des bandes dâabsorption plus au moins larges, mais celles-ci
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ne sont pas, la plupart du temps, adaptĂ©es au problĂšme qui nous intĂ©resse ici, pour lesĂ©lĂ©ments minĂ©raux, on peut, trĂšs schĂ©matiquement, reprĂ©senter leurs propriĂ©tĂ©s optiques par lerĂ©seau de courbes de la figure 3.7, ou lâon a portĂ© en ordonnĂ©e la grandeur 1-αλ , λ Ă©tant lefacteur dâabsorption monochromatique.
Figure 4.a Variation de la rĂ©flectance en fonction de longueur dâonde pour diffĂ©rents substrats[9].
Cependant, quelques matĂ©riaux comme le chrome (figure 1) a un comportement sĂ©lectiffavorable pour la conversion thermique de lâĂ©nergie solaire, câest âĂ -dire quâils possĂšdent unelongueur dâonde de coupure, plus ou moins bien dĂ©finie, dans le proche infrarouge.
En fait, en gĂ©nĂ©rale, toutes les substances prĂ©sentent des bandes dâabsorption plus au moinslarges, figure 4.a. [15], mais celles-ci ne sont pas, la plupart du temps, adaptĂ©es au problĂšmequi nous intĂ©resse ici.
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Figure .4.b. Variation de la rĂ©flectance en fonction de longueur dâonde pour les mĂ©taux et lessemi-conducteurs [9].
On voit que la surface absorbante « chaude » pourrait ĂȘtre obtenue, par exemple, endĂ©placent la longueur dâonde de coupure dâun mĂ©tal vers le proche infrarouge. Il sâagit doncdâĂ©laborer un matĂ©riau nouveau. Pour cela, on modifie les propriĂ©tĂ©s optiques dâun support endĂ©posant sur sa surface une ou plusieurs substances. Ces derniĂšres permettent de rĂ©aliser la« sĂ©lectivitĂ© » dĂ©sirĂ©e, grĂące Ă lâutilisation de phĂ©nomĂšnes physiques que lâon peut classerainsi :
- InterfĂ©rences constructives ou destructives.-- Effets de rugositĂ©s.-- Effets dâinhomogĂ©nĂ©itĂ©s.
Dans les trois cas, les propriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux employĂ©s interviennent, chacundâeux pouvant prĂ©senter une sĂ©lectivitĂ© qui lui est propre.
IV. b.Mécanisme de la sélectivité spectrale
Le plus souvent, une surface sĂ©lective rĂ©sulte de lâassociation dâun filme et dâunsupport mĂ©tallique poli. Le filme doit absorber lâĂ©nergie solaire et ĂȘtre transparent Ă lâinfrarouge, donc prĂ©senter une Ă©missivitĂ© thermique faible. Le cuivre, le nickel, lâargent etlâaluminium sont des exemples de mĂ©taux Ă faible Ă©missivitĂ© thermique.
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LâĂ©paisseur du film absorbant doit rester faible, en gĂ©nĂ©rale de quelques dixiĂšmes demicrons, car dans ce cas la rĂ©flectance du mĂ©tal de base dans lâinfrarouge thermique (câest-Ă -dire λ>2”m) nâest que trĂšs lĂ©gĂšrement modifiĂ©e et lâĂ©missivitĂ© de la surface est proche decelle de mĂ©tal de base [10].
Il existe différentes maniÚres de réaliser de tels films :
IV. b.1.Absorption par film semi-conducteur
Un semi-conducteur est caractĂ©risĂ© par la grandeur Eg appelĂ©e gap dâĂ©nergie du semi-conducteur est exprimĂ© en Ă©lectronvolts. Cette quantitĂ© Eg correspond Ă lâĂ©nergie nĂ©cessairepour faire passer un Ă©lectron de la bande de valence Ă la bande de conduction ; la zonesĂ©parant les Ă©lectrons de valence des Ă©lectrons de conduction est appelĂ©e bande interdite.
LâĂ©nergie des photons diminue lorsque lâon passe de lâultraviolet Ă lâinfrarouge. Seulsles photons possĂ©dant une Ă©nergie supĂ©rieure Ă Eg seront absorbĂ©s par le semi-conducteur.
Ceci explique la transition rapide du coefficient dâabsorption dâun semi-conducteur dans leproche infrarouge figure 3.8. Le film devient transparent au rayonnement dĂ©s que le niveaudâĂ©nergie de photons devient infĂ©rieur Ă Eg [13,14].
Figure 4.b.1. Transmission dâun semi-conducteur en fonction de la longueur dâonde. Lacourbe en pointillĂ© reprĂ©sente lâĂ©volution de lâabsorbation [10]
Quelques exemples de semi-conducteurs intéressants sont repris au tableau 3.1 [10]
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Tableau 4.1 : longueur dâonde de coupure en fonction de type de semi-conducteur.
Certain semi-conducteur (silicium, germanium, arsĂ©niure de galliumâŠ) ont un indice derĂ©fraction Ă©levĂ© avec une rĂ©flexion Ă lâinterface semi-conducteur-air importante. Pourdiminuer cette rĂ©flexion, on peut procĂ©der de deux maniĂšres :
⹠Placer un film anti réflexion mince sur la surface du semi-conducteur poli.⹠Texturer la surface du semi-conducteur pour produire des réflexions multiples.
Dans certains cas, on peut produire le passage du semi-conducteur Ă lâair en plaçant unnombre de couches multiples dont les indices de rĂ©fraction diminuent progressivement.
On peut également associer la surface texturée et la couche anti réflexion ; les améliorationsobtenues dans chaque cas sont reprises à la figure 3.9 [14].
Figure 3.9 RĂ©flexion Ă lâinterface entre le semi-conducteur (type Silicium) et lâaire. Effet dâunfilm anti rĂ©flexion et de la crĂ©ation dâune texture particuliĂšre [13]
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IV. b.2.Absorption dans le film par interférences : film multicouches
Un film mince diĂ©lectrique dĂ©posĂ© sur un support mĂ©tallique peut produire une interfĂ©rencedestructive Ă une longueur dâonde dĂ©terminĂ©e par lâĂ©paisseur du film son indice. Si leminimum de rĂ©flexion se produit vers 0,5-0,6 ”m, longueur dâonde correspondant aumaximum du rayonnement solaire, une absorption importante de celui-ci pourra se produire[16].
Un film dâinterfĂ©rence efficace est composĂ© de plusieurs couches superposĂ©es, P.ex. Quatrecouches. La figure 3 .10 montre lâeffet de chaque couche dans un film Ă quatre composants.On remarque que :
- La rĂ©flexion mĂ©tallique du support 1 est grande dans lâinfrarouge tandis quâelle dĂ©croitlĂ©gĂšrement dans le domaine du spectre solaire.
- Lâaddition dâune couche diĂ©lectrique 2 au support mĂ©tallique diminue nettement la rĂ©flexiondu mĂ©tal 1 dans le spectre solaire cette diminution dĂ©pend de lâĂ©paisseur su diĂ©lectrique.
Figure.4. (a).Film dâinterfĂ©rence Ă quatre composantes
Figure.4. (b).RĂŽle des divers parties du filmes pour lâobtention dâune absorption Ă©levĂ©e [16].
Lâeffet sĂ©lectif nâest toutefois pas suffisant, car la rĂ©flexion Ă lâinterface diĂ©lectrique-air estfaible, de sorte que lâeffet dâinterfĂ©rence nâest pas trĂšs net.
En gĂ©nĂ©ral, on place au-dessus dâun film dâinterfĂ©rence dans le diĂ©lectrique 2 un filmmĂ©tallique 3, mince, transparent (±50Ă ) pour pousser au maximum lâeffet dâinterfĂ©rence dansle diĂ©lectrique 2. La derniĂšre couche 4 de diĂ©lectrique permet dâĂ©largir la zone de longueurdâonde Ă forte a Lâempilement Absorbeur + RĂ©flecteur
IV. b.3.Absorption par Lâempilement Absorbeur + RĂ©flecteur
Cette troisiÚme voie consiste à réaliser la surface absorbante par le dépÎt successif de deuxmatériaux dont chacun a une fonction optique bien précise.
Lâabsorption du rayonnement solaire est obtenue par lâun, et la rĂ©flexion dans lâinfrarougepar lâautre. Le couplage absorbeur + rĂ©flecteur peut ĂȘtre conçu de deux maniĂšres.
Dans le premier cas (Figure b.a) on dĂ©pose sur un matĂ©riau rĂ©flecteur dans lâinfrarouge(argent, cuivre, aluminium, molybdĂšne...) une couche mince dâun matĂ©riau absorbant le
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rayonnement solaire tout en Ă©tant transparent dans lâinfrarouge (silicium, germanium, sulfurede plomb...).
Dans le deuxiĂšme cas (Figureb.b) on dĂ©pose sur un matĂ©riau absorbant au moins lerayonnement solaire une couche dâun matĂ©riau transparent pour le spectre solaire et rĂ©flecteurdans lâinfrarouge (oxydes dâĂ©tain ou dâindium dopĂ©s...).
Figure.4.b.Fonctionnement schĂ©matique de lâabsorbeur du type rĂ©flecteur+absorbeur.
IV. b.4.Sélectivité par utilisation de surfaces texturées
Cette derniĂšre voie consiste Ă utiliser lâinfluence de la morphologie sur les caractĂ©ristiquesoptiques dâune surface (Figure 4.c.a.).
En rĂ©glant la rugositĂ© de la surface absorbante, on peut produire des effets optiquesdiffĂ©rents dans le visible et dans lâinfrarouge thermique.
Lorsque lâamplitude moyenne de la rugositĂ© de surface est comprise entre 2 et 5 ”m , lecoefficient dâabsorption dans le spectre solaire est plus important et la surface a un pouvoir derĂ©flexion Ă©levĂ© pour les radiations thermiques infrarouges, donc une Ă©missivitĂ© relativementfaible [17].
De telles surfaces texturĂ©es peuvent ĂȘtre obtenues par attaque chimique ou Ă©lectrochimiquedu support, par sablage ou microbillage, ou par Ă©vaporation sous vide.
On peut accroĂźtre le coefficient dâabsorption solaire dâune surface dĂ©jĂ peu Ă©missive (doncfaiblement absorbante) dans lâinfrarouge par des rĂ©flexions multiples (figure 4.c.b) [21] surdes irrĂ©gularitĂ©s de surface de gĂ©omĂ©trie et de dimensions convenables, sans pour autantaccroĂźtre notablement lâĂ©missivitĂ© infrarouge.
Le nombre de rĂ©flexions multiples dĂ©pend de lâouverture de la macro profil et de lâindicedu rayonnement [22].
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Figure. 4. c.RĂ©flexion multiple sur un macroprofile en dent de scie [9]
Fonctionnement schĂ©matique de lâabsorbeur sĂ©lectif utilisant effets de texture de la surface.
Le nombre de rĂ©flexions multiples (Figure b) dĂ©pend dâouverture de la macro profil et delâindice du rayonnement [14].
IV. b.5.RĂ©flecteurs infrarouges (Lâempilement absorbeur + rĂ©flecteur)
Lâeffet de serre est un dispositif susceptible de crĂ©e une sĂ©lectivitĂ©. On amĂ©liorelâefficacitĂ© en utilisant une couverture transparente pour le spectre solaire, rĂ©flĂ©chissante danslâinfrarouge. Pour obtenir un tel rĂ©sultat, on dĂ©pose sur le verre, ou un matĂ©riau transparent,une couche mince dont les propriĂ©tĂ©s optiques sont celles ainsi dĂ©finies. Le rayonnementsolaire atteint la surface dâabsorption alors que lâinfrarouge Ă©mis par cette derniĂšre lui restituĂ©aprĂšs rĂ©flexion. La principale difficultĂ© rĂ©side dans lâobtention facteur de transmission Ă©levĂ©pour les radiations du spectre solaire. Le tableau suivant donne quelque valeur des facteursoptiques :
On peut trouver dâautres mĂ©thodes pour la rĂ©alisation de la sĂ©lectivitĂ© spectrale sur le vitrageou sur la surface de lâabsorbeur dâun capteur plan ou non, travaillant avec ou sansconcentration du rayonnement solaire [18].En considĂ©rant les diffĂ©rents processus physiquesmis en jeu.
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Figure4.d. Fonctionnement schĂ©matique de lâabsorbeur sĂ©lectif intrinsĂšque.
Ces études approfondies ont été faite pour évaluer les différents phénomÚnes physiques quipermettent de réaliser des surfaces sélectives [17].
Lâobtention de structures de surfaces qui rĂ©pondent au mieux Ă la sĂ©lectivitĂ© est possibleavec :
- utilisation un matériau ayant des propriétés sélectives intrinsÚques ;
- utilisation dâun filtre interfĂ©rentiel rĂ©alisĂ© par lâempilement de couches alternĂ©es de deuxmatĂ©riaux ayant des indices optiques diffĂ©rents (en gĂ©nĂ©ral un mĂ©tal et un diĂ©lectrique) ;
- utilisation dâun empilement absorbeur plus rĂ©flecteur.
- utilisation des effets de diffusion de la lumiÚre, soit dans le volume, soit à la surface dumatériau;
En considĂ©rant les diffĂ©rents processus physiques mis en jeu que nous venons dâobserver, onpeut dĂ©crire les voies correspondantes permettant de rĂ©aliser la sĂ©lectivitĂ© spectrale sur levitrage ou sur la surface de lâabsorbeur dâun capteur plan ou non, travaillant avec ou sansconcentration du rayonnement solaire [18].
IV. c.Matériaux intrinsÚques
Cette solution consiste à utiliser un matériau qui, par ses propriétés intrinsÚques(notamment sa structure électronique) présente un comportement optique spectralementsélectif.
On connaĂźt des matĂ©riaux sĂ©lectivement absorbants et transparents. Ainsi, les oxydesdiĂ©lectriques sont transparents dans le visible et absorbants dans lâinfrarouge. A lâopposĂ©, dessemi-conducteurs dont le gap est bien choisi, par exemple le silicium, sont transparents danslâinfrarouge et absorbants dans le visible. On connaĂźt aussi le cas de matĂ©riaux sĂ©lectivementtransparents et rĂ©flecteurs. Ainsi, les oxydes dâindium et dâĂ©tain dopĂ©s sont transparents dansle visible et rĂ©flĂ©chissants dans lâinfrarouge et peuvent par consĂ©quent servir de revĂȘtementsĂ©lectif pour le vitrage
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IV. d. Filtre interférentielle
La rĂ©alisation dâun filtre interfĂ©rentiel par empilement de plusieurs couches
AlternĂ©es de deux matĂ©riaux ayant des indices optiques diffĂ©rents (en gĂ©nĂ©ral un mĂ©tal et undiĂ©lectrique) et des Ă©paisseurs bien contrĂŽlĂ©es peut Ă©galement conduire Ă lâeffet sĂ©lectifrecherchĂ© (Figure 10) [19]
Figure.4.c. Fonctionnement schĂ©matique de lâabsorbeur sĂ©lectif de type interfĂ©rentiel.
Ce procĂ©dĂ© est malheureusement dĂ©licat et coĂ»teux Ă mettre en Ćuvre.
V. Propriétés optiques
Il est plus judicieux de considĂ©rer sĂ©parĂ©ment les facteurs dâabsorption α et dâĂ©mission
que le rapport , parfois utilisé, et qui ne permet de déterminer que la température de
stagnation du capteur, tempĂ©rature atteinte lorsquâune calorie nâen est extraite. CettetempĂ©rature, calculĂ©e Ă partir du bilan Ă©nergĂ©tique simplifiĂ© sâexprime en nĂ©gligeant les pertesconductrices et convectives par [5] :
Partant de la mĂ©mĂ© forme simplifiĂ©e du bilan Ă©nergĂ©tique on peut Ă©galement constaterquâune surface sĂ©lective dont les caractĂ©ristiques optiques locales sont α et Δ aura un moinsbon rendement, dans les mĂȘmes conditions de fonctionnement quâune surface dont lescaractĂ©ristiques optiques sont + et + , si la relation suivante est satisfaite [5] :
> ( - /Es) (31)
Cette inĂ©galitĂ© signifie que lâaccroissement de lâĂ©nergie solaire absorbĂ©e est supĂ©rieur Ă lâaccroissement des pertes radiatives. On peut ainsi Ă©valuer lâintĂ©rĂȘt de diffĂ©rents absorbeurs
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sĂ©lectifs en tenant compte Ă la fois des propriĂ©tĂ©s optiques de lâabsorbeur et des conditions defonctionnement du capteur.
VI. Stabilité physicochimique
La surface sĂ©lective devra supporter la tempĂ©rature de fonctionnement, des cyclesthermiques dâamplitude et de durĂ©e trĂšs variables, quelques excursions Ă sa tempĂ©rature destagnation Tm a x en cas dâarrĂȘt de la circulation du fluide de transfert.
Ces contraintes externes peuvent entrainer un certain nombre de dĂ©tĂ©riorations de lasurface sĂ©lective. Un premier type de dĂ©tĂ©rioration peut ĂȘtre du Ă un trop grand Ă©cart entre lescoefficients de dilatation du substrat (en gĂ©nĂ©rale cuivre, aluminium ou acier Ă faible teneuren carbone) et des matĂ©riaux composant la surface sĂ©lective. Un second type de dĂ©tĂ©riorationest la diffusion dâune couche dans une autre : diffusion chimique ou par les joints de gains.Ce processus conduit dans les deux cas Ă une dĂ©tĂ©rioration rapide.
Ce risque est particuliĂšrement grand dans le cas ou la sĂ©lectivitĂ© est obtenue par effetdâinterfĂ©rences.
On peut rĂ©duire le risque de diffusion en interposant des barriĂšres de diffusion entre lescouches optiquement actives, mais il est bien Ă©vident que, plus lâempilement rĂ©alisĂ© pourobtenir la sĂ©lectivitĂ© est complexe, plus grand est le risque de dĂ©tĂ©rioration par inter diffusion.
Enfin, en plus de leur stabilitĂ© thermique, les surfaces sĂ©lectives doivent ĂȘtre chimiquementinertes, ou pour le moins prĂ©senter une cinĂ©tique de rĂ©action extrĂȘmement lente afin derĂ©sister aux divers types de corrosion auxquels elles peuvent ĂȘtre soumises.
VII. Traitement de surface
Les absorbeurs sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s avec des feuilles minces de mĂ©taux prĂ©sentantune bonne conductivitĂ© thermique et une bonne tenue mĂ©canique. Câest pourquoi, la plupartdu temps, les absorbeurs sont rĂ©alisĂ©s en plaques de cuivre ou en aluminium de 0,2mmdâĂ©paisseur et leurs surfaces sont traitĂ©es
Le rĂŽle de lâabsorbeur est de capter le maximum de rayonnement et dâen rĂ©flĂ©chir le moins possible.Ces types de surfaces absorbant le maximum et rĂ©Ă©mettant le minimum sont nommĂ©s « surfacessĂ©lectives ».
La sĂ©lectivitĂ© de lâabsorbeur est trĂšs importante ; elle est amĂ©liorĂ©e au moyen de traitement desurface qui ajoute Ă la plaque absorbante (support) des caractĂ©ristiques de telle sort que lerayonnement solaire soit trĂšs bien absorbĂ© et que le rayonnement infrarouge Ă©mis ( du Ă lâĂ©chauffement) soit limitĂ© .
Deux coefficients déterminent les caractéristiques de ces absorbeurs :
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- : coefficient dâabsorption (0 Ă 1, optimum : 1)
-α : coefficient dâĂ©mission (0 Ă 1, optimum : 0)
Un tel traitement de surface peut ĂȘtre obtenu par des procĂ©dĂ©s Ă©lectrochimiques ou Ă©lectrophysiques. De nombreux progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans ce domaine. Les plus importants, classĂ©s parordre dâapparition, seront prĂ©sentĂ©s et comparĂ©s par rapport Ă la peinture noire. Est de 0.95 etsoncoeffic.
VIII. Quelques revĂȘtements possibles
A. La peinture noire : la peinture mate noire du commerce permet dâobtenir un coefficientdâabsorption compris entre 0.9 et 0.95, mais son degrĂ© dâĂ©mission est trĂšs Ă©levĂ© (0.85)(figure 8.1).
Figure 8.1. Interaction du rayonnement solaire avec une couche de peinture noire [7].
B.Oxyde de chrome : le revĂȘtement en « black chrome » (couleur noir) est composĂ©
Dâoxyde de chrome dĂ©posĂ© sur une sous_ couche de nickel, le tout formant une coucheextrĂȘmement fine sur un support mĂ©tallique .Son coefficient dâabsorption α est de 0.95 et soncoefficient dâĂ©mission varier entre 0.12 Ă 0.18 (figure 8.2).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
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Figure 8.2. Absorbeur revĂȘtu par une couche dâoxyde de chrome.
C.Traitement sous vide : ce revĂȘtement sĂ©lectif a Ă©tĂ© mis au point en 1995 et est facilementreconnaissable de par couleur bleu marine. Ce procĂ©dĂ© consiste Ă dĂ©poser diffĂ©rents mĂ©taux(titane,âŠ..) sur al surface absorbante en prĂ©sence du vide. Le coefficient dâabsorption α obtenu estsupĂ©rieur Ă 0.95 et le dâĂ©mission, infĂ©rieur Ă 0.05 (figure 8.3).
Figure 8.3. Interaction du rayonnement solaire avec un absorbeur traité sous vide.
VIIII. CritĂšres de choix dâune surface sĂ©lective
Trois facteurs devront ĂȘtre pris en considĂ©ration avant de choisir une solution Ă unproblĂšme donnĂ© [8] :
⹠La stabilité des propriétés optiques.⹠La stabilité physicochimique.⹠Le cout de réalisation des surfaces sélectives.
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VX. IntĂ©rĂȘt des surfaces sĂ©lectives
Figure.8.4.Rendement de conversion en fonction de la température pour différents types decapteurs.
T
Le gain est apprĂ©ciable Ă toutes les tempĂ©ratures et particuliĂšrement au-delĂ de 60 °C. Onremarque aussi que le rendement dâun absorbeur sĂ©lectif recouvert dâun simple vitrage estsupĂ©rieur Ă celui dâun absorbeur non sĂ©lectif Ă©quipĂ© dâun double vitrage.
Lâutilisation simultanĂ©e dâun vitrage sĂ©lectif et dâun absorbeur sĂ©lectif ou dâun doublevitrage non sĂ©lectif et dâun absorbeur sĂ©lectif ne conduit pas Ă une amĂ©lioration sensible desperformances tout en entraĂźnant un surcoĂ»t important. Il convient de noter que destempĂ©ratures supĂ©rieures Ă 100 °C peuvent ĂȘtre obtenues avec des capteurs plans sĂ©lectifsavec un rendement de conversion acceptable. Ce type de capteur peut donc ĂȘtre utilisĂ© avecefficacitĂ© pour toutes les applications aux moyennes tempĂ©ratures : rĂ©frigĂ©ration,conditionnement dâair, dessalement de lâeau.
Pour les hautes tempĂ©ratures solaires, il est nĂ©cessaire dâutiliser des systĂšmesconcentrateurs du flux solaire et dans ces conditions on a vu que les pertes par convection etconduction pouvaient ĂȘtre nĂ©gligĂ©es en premiĂšre approximation par rapport aux pertesradiatives.
- Sur la figure 4 on peut comparer les rendements de conversion dâun capteur sĂ©lectif Ă ceuxdâun capteur se comportant comme un corps noir.
On constate que dans tous les cas la sĂ©lectivitĂ© conduit Ă une augmentation de rendementsmais que ce gain nâest vraiment intĂ©ressant que pour des facteurs de concentration infĂ©rieurs Ă 100 et pour des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă 1 000 K.
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Figure.8.5.rendement de conversion dâun capteur sĂ©lectif (a=1 ;e=1)et dâun capteur nomsĂ©lectif (a=1 ;e=1) en fonction de la tempĂ©rature et pour diverses valeurs du facteur de
concentration.
La figure .8.6. Nous reprĂ©sente le rendement dâun capteur sĂ©lectif et dâun capteur non sĂ©lectifĂ la tempĂ©rature de conversion optimale en fonction du facteur de concentration.
Figure8.7. Rendement thermo-Ă©nergĂ©tique dâun capteur sĂ©lectif (a=1, e=1) et dâun capteurnom sĂ©lectif (a=1, e=1) Ă la tempĂ©rature de conversion optimale en fonction du facteur de
concentration.
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On remarque que le gain introduit par la sélectivité est équivalent à celui produit par unemultiplication par 10 du facteur de concentration.
On observe bien une amélioration significative du rendement de conversion des capteurssélectifs comparés aux capteurs non sélectifs.
Ceci confirme bien lâintĂ©rĂȘt des surfaces sĂ©lectives dans la conversion photo thermiqueparticuliĂšrement haute tempĂ©rature.
ExpĂ©rimentalement on Ă utilisĂ©e quelque matĂ©riaux sĂ©lectifs comme le (peinture noir,polymĂšre noir, et lâaluminium gris mate pour la surface absorbante, et lâaluminium brillant, etpeinture noire pour lâisolation extĂ©rieure, pour avoir des rĂ©sultats en rĂ©alitĂ©s en va voire câestrĂ©sultats dans le chapitre suivant, pour le vitrage en Ă utilisĂ©e un simple vitre transparent,donc La conception et le choix des matĂ©riaux des Ă©lĂ©ments constitutifs des distillateurssolaires sont faits sur la base d'une Ă©tude tenant compte de plusieurs paramĂštres techniques etĂ©conomiques. On distingue
Figure.8.8. schéma descriptif du distillateur simple effet en verre incliné.1-couvercle transparent en verre
2-matériau absorbeur en polymÚre noir3-boitier en bois avec matériau isolant intégré
4-tuyaux de collecte et dâadmission de lâeau distillĂ©e et de lâeau salĂ©e5-joint dâĂ©tanchĂ©itĂ© du systĂšme
1_La Couvertures :
Lâutilisation des couvertures transparentes permet de rĂ©duire les pertes thermiques par rayonnement etpar convection il y a trois types de matĂ©riaux des couvertures:
⹠le verre le plus utilisé,
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
70
âą polymĂšre plastique avec ou sans traitement peut ĂȘtre utilisĂ© pour piĂ©ger les rayonnements.Les caractĂ©ristiques thermiques de chaque matĂ©riau donnent des rĂ©sultats diffĂ©rents.
1. A. Film en verre :
Ce type de matĂ©riau laisse traverser 84% Ă 92% du rayonnement solaire sous uneincidence normale pour un film en verre de 2 Ă 3 mm dâĂ©paisseur. La transmission duRayonnement solaire dĂ©pend de la position de distillateur solaire, lâinclinaison duverre et la contenance de ce matĂ©riau, qui absorbe les rayonnements de grandeslongueurs dâonde de lumiĂšre solaire. La composition du matĂ©riau est Ă base d'oxyde defer (Fe2O3) qui additionnĂ© Ă de faible quantitĂ© permettra d'obtenir une bonnetransmission de rayonnement qui peut dĂ©passer 90%.Mais le verre prĂ©sente l'inconvĂ©nient d'ĂȘtre fragiles aux chocs mĂ©caniques, deprĂ©senter un faible transfert thermique par conduction et une meilleure viscositĂ© sur lesParois par rapport au matĂ©riau plastique normal.
1. B.Film plastique :
Le film plastique contient les mĂȘmes caractĂ©ristiques que le verre pour laisser passerLes rayonnements solaires et minimiser les pertes thermiques par convection. Lecoefficient de transmission de rayonnement solaire est de 80% avec incidencenormale.Le film plastique ne peut ĂȘtre utilisĂ© pour un simple distillateur solaire en raison duprix de renouvellement aprĂšs usage oĂč ses performances diminuent avec le temps. IlprĂ©sente l'avantage de rĂ©sistance aux chocs mĂ©caniques, et aux agents chimiques etune faible densitĂ© et inertie Thermique.
Tableau 1 : Transmissivité de différents types de matériaux de couverture des distillateurssolaire dans la bande de visibilité et infrarouge.
Matériaux
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
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1. C.Absorbeur :
Le matĂ©riau absorbeur a pour rĂŽle d'absorber tous les rayons solaires qui sont TransformĂ©sen chaleur pour chauffer lâeau salĂ©e dans le fond du distillateur. Lâabsorbeur est un Ă©lĂ©mentprincipal dans le distillateur Ă simple effet. Les recherches sur les matĂ©riaux absorbeurs ontpour but de rechercher une absorbance maximale des Rayonnements solaires, d'augmenterlâefficacitĂ© et le rendement.
Lâabsorption idĂ©ale qui absorbe tout les rayonnements solaire (direct, diffuse et RĂ©flĂ©chi),doit avoir une Ă©missivitĂ© de l'ordre de l'unitĂ© (Δ = 1).
La conception et le choix dâun absorbeur sont basĂ©s sur trois facteurs
Figure8.9 plaque de lâabsorbeur en matĂ©riau polymĂšre
⹠α : facteur dâabsorption
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
72
âą Ï : facteur de transmission (corps noir)âą Ï : facteur de puissance total
Et
âą un facteur dâabsorption aussi voisin que possible de lâunitĂ©.âą un pouvoir Ă©missif dans lâinfrarouge aussi faible que possibleâą une bonne conductibilitĂ© et diffusivitĂ© thermiqueâą une faible intertie thermiqueâą une bonne rĂ©sistance chimique vis-Ă -vis de lâeau qui le baigne
Pour avoir une absorption complĂšte, le matĂ©riau choisi ne doit pas prĂ©senter de Couleursbrillantes ce qui augmentera le rayonnement des rayons rĂ©flĂ©chis. Le facteur dâabsorptionvarie suivant la couleur de la surface utilisĂ©e, le tableau suivant donne quelques valeurs.
Tableau 2 : Absorption des diffĂ©rentes couleurs de surfaceCouleur α Ï Î” α/Δ
Les matĂ©riaux des absorbeurs les plus utilisĂ©s sont des matĂ©riaux mĂ©talliques : aluminium,cuivre ou fer et des matĂ©riaux polymĂšres tels que le polypropylĂšne, le polyphĂ©nyloxyde(P.O.P)âŠ
1. d. Matériaux métalliques
Lâaluminium câest un matĂ©riau lĂ©ger, inoxydable grĂące Ă sa structure mĂ©tallique (Al2O3) laconductivitĂ© est moyenne parmi les autres matĂ©riaux. Sa surface qui reçoit les rayonnementssolaires est grise, elle doit ĂȘtre recouverte dâune couche mince de peinture noire pouraugmenter le pouvoir dâabsorption de la plaque.Le cuivre est un matĂ©riau meilleur absorbeur et plus coĂ»teux, mais le plus oxydable (CuSO4).Le fer est un matĂ©riau le plus utilisĂ© dans lâindustrie lourd possĂ©dant des propriĂ©tĂ©s oxydables.La conductivitĂ© est faible, ce type de matĂ©riau nĂ©cessite un traitement de surface pour Ă©viter lacorrosion et amĂ©liorer la conductivitĂ© par recouvrement avec une peinture noir non brillante.Les caractĂ©ristiques dâabsorption de la plaque sont augmentĂ©es.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
73
1. e. Matériaux plastiques
Les matériaux plastiques peuvent remplacer le métal qui présentent descaractéristiques tel que : matériaux légers, moins cher et insensibles à la corrosion.Parmi les matiÚres plastiques utilisées on a le polypropylÚne, le polyphényloxyde(P.O.P) qui résiste a la température de 150°C malgré sa conductivité thermique trÚsfaible par rapport aux métaux. Le tableau suivant donne quelques valeurs deconductivité thermique de différents absorbeurs à 20°C.
Tableau 3 : propriétés d'absorption de quelque solide à 20°C
Diffusivité Tableau 2 : Absorption dede quelques matériaus solides à 20°C
1. f.Matériaux isolants
L'isolation joue un rÎle important dans le domaine des applications thermiques pour limiterles pertes par conduction vers extérieur au niveau du bassin et les cotés du distillateur solaire.Les caractéristiques demandées du matériau isolant sont:⹠Bonne isolation avec un bon rendement en eau distillée⹠Faible inertie thermique, faible densité⹠Faible convection thermique⹠Une résistance thermique dans l'écart des températuresLe tableau suivant donne quelques caractéristiques de matériaux isolants et le choix tiendra
compte des critĂšres techniques mais aussi Ă©conomiques.
Tableau 4 : conductivité thermique de quelques matériaux isolants
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
74
Notons en particulier, que le vide est le meilleur isolant, mais sa réalisation technique estdélicate.
Figure.8.11. représentations du boßtier avec isolation
1. support de boĂźtier en bois, 2. Absorbeur, 3. Isolation par air.
X.Principe de fonctionnement du distillateur simple effet
Le rayonnement solaire incidents sur le verre traverse ce dernier et est absorbĂ© parlâabsorbeur. Lâabsorbeur rĂ©Ă©met Ă une tempĂ©rature dont le spectre se trouve dĂ©calĂ© vers lesfortes longueurs dâonde pour lesquelles le facteur de transmission de la vitre est faible . Lamajeur partie de lâĂ©nergie incidente se trouve donc emprisonnĂ©e Ă lâintĂ©rieur du systĂšme, cephĂ©nomĂšne constitue « lâeffet de serre » .Si lâon verse une nappe dâeau dâĂ©paisseur faible surlâabsorbeur, lâĂ©nergie Ă©mise par ce dernier lâĂ©chauffe en provoquant ainsi son Ă©vaporation.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
75
Lâeau Ă©vaporĂ©e vient en contact de la vitre qui ayant un coefficient dâabsorption trĂšs faible setrouve donc Ă une tempĂ©rature plus basse par rapport Ă la vapeur dâeau, dâoĂč la condensationde la vapeur, recueillie ensuite sous forme dâeau distillĂ©e.
Conclusion :
Dans se chapitre, on a essayer de toucher les diffĂ©rents matĂ©riaux utilisĂ©e et mĂ©thodesappliquer pour la rĂ©alisations de ces surface sĂ©lectifs, est de voire leur importance pourlâamĂ©liorations du rendement et lâabsorption de ces surfaces, et la diminuassions des pertesradiatives, on vue aussi les diffĂ©rents propriĂ©tĂ©s optiques est physiqauxchimiques quâelles doittrouvĂ©es dans ces matĂ©riaux, ensuite on a siter quelque matĂ©riaux possible comme : âlapeinture noire, oxyde de chrome, est le traitement sous vide, est de voire leur rĂŽle dans cetteopĂ©ration, et Ă la fin noter quelque critĂšres de choix dâune surface sĂ©lective, c.-Ă -d., il faut quecâest condition trouvant dans ces surfaces. Et finalement voire le cout.
On Ă vue aussi lâinterner des surfaces sĂ©lectifs pour lâamĂ©lioration des rendements desdiffĂ©rents capteurs, plan ou concentrĂ©s.
Et on à parler sur la partie expérimentale, le type de systÚme de captation solaire utilisé, etles différent matériaux sélectifs qui en appliquer dans notre travails expérimentale (peinturenoire, polymÚre noire, aluminium, peinture blanche), et on à citer notre bilan énergétique dutravaille, et à la fin on parler sur le principe de fonctionnement de se systÚme.
I. Introduction
Dans se chapitre on va voire, les différents modes de transfert thermique, et les principaux effetsintervenant dans un capteur, la détermination des pertes thermiques et leur bilan énergétiques.
II. Les différents modes de transferts thermiques dans un capteur solaire
Un capteur solaire met en jeu simultanément les trois modes de transfert thermique, conduction,convection et rayonnement (figure III.1).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
76
Figure II.1. Les différents échanges thermiques dans un capteur plan
II-1-Transfert par conduction
La conduction est le mode de transfert de chaleur caractĂ©risĂ© par la propagation de lâĂ©nergiethermique dans un milieu matĂ©riel sans dĂ©placement de la matiĂšre [22].
La loi correspondant à ce processus de diffusion thermique est la loi de Fourier donnée par larelation [22]:
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
77
(31)
q : flux de chaleur.
K : coefficient de conductivité thermique.
A : surface dâĂ©change
Dans le capteur plan les Ă©changes par conduction existent principalement entre :
⹠Les faces supérieure et inferieure de la vitre hcv.
âą Les faces supĂ©rieure et inferieure de lâisolant his.
âą Lâabsorbeur et lâisolant hcvai.
Le flux de chaleur par conduction entre lâabsorbeur et lâisolant est donnĂ© par [23]:
(32)
1et 2sont exprimés par :
(33)
(34)
qcdai : quantitĂ© de chaleur Ă©changĂ©e par conduction entre lâabsorbeur et lâisolant.
Tab : tempĂ©rature de lâabsorbeur.
Tii : tempĂ©rature de la face intĂ©rieure de lâisolant.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
78
Til : tempĂ©rature de lâisolant latĂ©ral.
eab : Ă©paisseur de lâabsorbeur.
sabi : surface de contact entre lâabsorbeur et lâisolant horizontal.
ki : conductivitĂ© thermique de lâisolant horizontal.
ei: Ă©paisseur de lâisolant horizontal.
eil: Ă©paisseur de lâisolant latĂ©ral.
kab: conductivitĂ© thermique de lâabsorbeur.
Kil: conductivitĂ© thermique de lâisolant latĂ©ral
II-2-Transfert par convection
La convection est un transport dâĂ©nergie dĂ» Ă des mouvements macroscopiques [24]. On distinguedeux types de convection :
La convection forcĂ©e : le mouvement du milieu est engendrĂ© par un dispositif externe(Le vent, une pompe, un ventilateurâŠetc.).
La convection naturelle : le mouvement du fluide est engendré par les variations deDensité causées par des variations de température au sein du fluide, tel est le cas de laThermocirculation.
Le transfert thermique convectif est régi par la loi de Newton [24]:
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
79
(35)
q : le flux échangé par convection.
h : coefficient de convection.
S : surface de la paroi solide en contact avec le fluide.
Tp : température de la paroi solide.
Tf : température du fluide.
Dans un capteur plan lâĂ©change par convection sâeffectue entre :
âą La vitre et lâambiance, par convection libre ou forcĂ©e par le vent.
âą La vitre et la plaque de lâabsorbeur par convection libre.
âą Le tube et le fluide par convection libre.
âą Entre le fluide et lâisolant par convection libre.
âą Entre lâisolant et lâambiance par convection libre ou forcĂ©e par le vent.
DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre la vitre (ou lâisolant) etle vent
De nombreux travaux expĂ©rimentaux ont permis dâĂ©tablir diffĂ©rentes expressions donnant lecoefficient dâĂ©change convectif entre la vitre (ou lâisolant) et le vent, parmi lesquelles on peut citer :
⹠En 1954, McAdams avait avancé la formule suivante [6]:
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
80
(37)
hcva : coefficients de convection entre la vitre et le vent.
V : vitesse du vent.
Selon John A.Duffie, William A.Beckman [6] il est probable que cette relation inclut lâeffet de laconvection et du rayonnement, et nâest applicable que pour les surfaces de 0.5 m2.
⹠Une relation similaire à la précédente est proposée par Ursula Eiker [15].
(38)
⹠Pour des capteurs horizontaux, Lioyd et Moran (1974) ont proposé les relations suivantes [6]:
(39)
âą Pour les capteurs verticaux, MacAdams propose :
(40)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
81
Le nombre de Nusselt (Nu) est donné par :
(41)
c : longueur caractéristique.
Ra : nombre de Rayleigh.
ka : conductivitĂ© thermique de lâair.
âą Afin de corriger lâexpression prĂ©cĂ©dente de MacAdams (1954), Watmuff et al (1977) AvaientprĂ©sentĂ© la formule suivante [6]:
(42)
DâaprĂšs John A.Duffie, William A.Beckman [6], cette corrĂ©lation nâest applicable que pour unesurface de 0.5 m2.
âą En 1979, Sparrow et al ont Ă©tudiĂ© la convection forcĂ©e sous lâeffet du vent pour des orientationsdiffĂ©rentes, et prĂ©sentĂ© la relation [6]:
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
82
(43)
âą Pour un Ă©coulement laminaire, Polhanson a proposĂ© en 1980 lâexpression suivante [27] :
(44)
âą Selon Soteris Kalogirou [25], il est prĂ©fĂ©rable dâutiliser la formule de Mitchell pour calculer lecoefficient de convection forcĂ©e entre la vitre (ou lâisolant) et le vent :
(46)
Lv : longueur de la vitre (ou de lâisolant).
Dans toutes les corrélations précédentes :
hcia : coefficient de convection entre lâisolant et lâambiance.
⹠Ursula Eiker [15] a présenté la relation:
(47)
hcl : coefficient de convection libre entre la vitre et lâair ambiant.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
83
hcf : coefficient de convection forcée entre la vitre et le vent.
hcl : est donné par :
(48)
DĂ©termination du coefficient de convection libre entre lâabsorbeur et la vitre
Le coefficient de convection libre entre la vitre et lâabsorbeur, inclinĂ©s dâun angle par rapport Ă lâhorizontale est donnĂ© en fonction des nombres adimensionnels suivants :
âą Le nombre de Nusselt (Nu)
(49)
hcav : coefficient de convection entre lâabsorbeur et la vitre.
eva : espace entre les deux plaques.
âą Le nombre de Rayleigh (Ra)
(50)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
84
g: pesanteur.
: Coefficient dâexpansion volumique du fluide.
Tv : température de la vitre.
: viscosité cinématique.
: Diffusivité thermique
âą Le nombre de Prandtl (P)
(51)
âą Le nombre de Grashoff (Gr)
(52)
Pour deux plaques parallÚles, le nombre de Nusselt est donné par :
âą La formule de Hollands and al (1976) dans le cas oĂč ces deux plaques sont inclinĂ©es dâun angle_0°<_<75° par rapport Ă lâhorizontale [6]:
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
85
(53)
: Angle dâinclinaison du capteur.
âą La formule de Shewen et al (1996) dans le cas oĂč ces deux plaques sont verticales [25]:
⹠Une autre relation proposée est [1] :
(54)
Dans cette étude, on applique la formule de Hollands considérée la meilleure selon [6].
DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre lâabsorbeur et le fluidecaloporteur
Plusieurs corrĂ©lations ont Ă©tĂ© proposĂ©es par divers auteurs pour dĂ©terminer le coefficient deconvection forcĂ©e entre lâabsorbeur et le fluide caloporteur, on peut citer :
âą Dans la rĂ©fĂ©rence [21], lâauteur a proposĂ© les formules suivantes en fonction du nombre deReynolds (Re) et de Graetz (Gz) :
âEcoulement laminaire (Re<2100) :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
86
(55)
Si Re<100 le nombre de Nusselt est donné par :
(56)
âEcoulement turbulent (Re>10000) :
(57)
Dans la zone de transition (2000<Re<10000), oĂč lâĂ©coulement est instable et les valeurs descoefficients de transfert sont mal dĂ©terminĂ©es, il est recommandĂ© dâĂ©viter de travailler dans cettegamme de nombre de Reynolds [26].
(58)
ÎŒf: viscositĂ© dynamique du fluide.
di : diamÚtre intérieur du conduit.
l : longueur du conduit.
f : masse volumique du fluide caloporteur.
Ve : vitesse de lâĂ©coulement.
âą Dans la rĂ©fĂ©rence [1], lâauteur a proposĂ© les formules suivantes :
Ecoulement laminaire dans la conduite :
La couche limite est supposée développée.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
87
â Si la paroi du tube est soumise Ă un flux dâĂ©nergie constant :
(59)
Ecoulement turbulent dans une conduite :
(60)
Avec :
hcaf : coefficient de convection entre lâabsorbeur et le fluide caloporteur.
kf : conductivité thermique du fluide caloporteur.
âą Dans la rĂ©fĂ©rence [23], lâauteur a utilisĂ© la formule de Gnielinski pour un rĂ©gime
Transitoire et turbulent avec:
0.6<Pr<2000 et 2300<Re<106
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
88
(61)
: Coefficient de Darcy.
â Si 2300â€Reâ€105, le coefficient de darcy est donnĂ© par la formule de Blasius :
(62)
â Si 105 â€Reâ€106, le coefficient de darcy est donnĂ© par la formule dâHerman :
(63)
DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre lâabsorbeur et la faceIntĂ©rieure de lâisolant
Pour dĂ©terminer le coefficient de convection entre lâabsorbeur et lâisolant, une formule similaireaux formules prĂ©cĂ©dentes est utilisĂ©e [12]:
Ecoulement laminaire (Re<2100)
Gz<100 (formule de Haussen):
(64)
Gz>100 (Seider State):
(65)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
89
â Zone de transition oĂč 2100<Re<10000 (Haussen)
(66)
â Ecoulement turbulent (Re>10000) :
(67)
ÎŒii : viscositĂ© dynamique du fluide Ă©valuĂ©e Ă la tempĂ©rature de la face intĂ©rieure de lâisolant.
II-3- Transfert par rayonnement
Le transfert de chaleur par rayonnement Ă lieu lorsque de lâĂ©nergie sous forme dâondesĂ©lectromagnĂ©tiques est Ă©mise par une surface et absorbĂ©e par une autre. Cet Ă©change peut Avoirlieu lorsque les corps sont sĂ©parĂ©s par le vide ou par nâimporte quel milieu intermĂ©diairesuffisamment transparent pour les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques [27].
La loi fondamentale du rayonnement est celle de Stefan-Boltzmann [27]:
(68)
q : densité de flux de chaleur émis par le corps.
q: ĂmissivitĂ© thermique du matĂ©riau.
: Constante de Stefan-Boltzmann évaluée à 5,6.10-8 W/m2.K4.
T : température absolue du corps.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
90
Dans un capteur solaire plan le transfert par rayonnement sâeffectue entre :
âą La vitre et le ciel.
âą La vitre et la plaque chauffante.
âą Lâisolant et le sol.
DĂ©termination du coefficient de transfert thermique par rayonnement entre Lavitre et la plaque chauffante
Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et lâabsorbeur est donnĂ© parla relation (II.44) aprĂšs avoir Ă©tabli les hypothĂšses adĂ©quates et les simplifications mathĂ©matiquesnĂ©cessaires
(69)
hrvc : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la plaque de lâabsorbeur et la vitre.
Tvi : température de la face intérieure de la vitre.
v : émissivité de la vitre.
ab : Ă©missivitĂ© de lâabsorbeur.
DĂ©termination du coefficient de transfert thermique par rayonnement entre La vitre etle ciel (ou lâisolant et le sol)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
91
Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre La vitre et le ciel (ou lâisolant et le sol)est donnĂ© en fonction de la tempĂ©rature du ciel (tempĂ©rature du sol) et de la face extĂ©rieure de lavitre (face extĂ©rieure de lâisolant).
Il existe plusieurs corrélations qui donnent la température du ciel [6] :
⹠En 1932, brunt a proposé une relation entre la température du ciel et la pression de
Vapeur dâeau.
âą Dans [34], lâauteur a utilisĂ© les deux relations suivantes :
(70)
(71)
Cette corrélation a été remplacée par la suivante [15]:
(72)
Tc : température du ciel.
Ta : tempĂ©rature de lâambiance.
⹠Ursula Eiker a donné la température du ciel en fonction du point de rosée [15] :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
92
(73)
(74)
Tve : température de la face extérieure de la vitre.
v : émissivité de la vitre.
hrvc : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et le ciel.
i : Ă©missivitĂ© de lâisolant.
Tie : tempĂ©rature de la face extĂ©rieure de lâisolant.
hric : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre.
III.BILAN ENERGETIQUE
III.1. Principaux effets intervenant dans un capteur
Le bilan Ă©nergĂ©tique dâun capteur solaire dĂ©pend de plusieurs processus de pertes. En effet, seuleune fraction de lâĂ©nergie incidente est transmise au fluide de transfert circulant dans lâabsorbeur.
Une part de lâĂ©nergie incidente est perdue par rĂ©flexion sur la couverture du capteur (sâil enpossĂšde une) et sur la surface de lâabsorbeur.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
93
- Ce sont les pertes optiques.
Une autre part dâĂ©nergie thermique produite par lâabsorption des photons incidents est perdue partransfert vers lâenvironnement du capteur par pertes thermiques. Ainsi, le bilan thermique dâunconvertisseur de lâĂ©nergie solaire dĂ©pend de deux processus de pertes de chaleur qui sont :
- les pertes par rayonnement,
- les pertes par convection et conduction
Figure II.2.Bilan Ă©nergĂ©tique dâun capteur.
Pour lâessentiel, ces pertes ont lieu par la face avant du dispositif, câest-Ă -dire celle qui reçoit lerayonnement solaire incident (figure 1).
La connaissance de ces phénomÚnes est donc nécessaire pour établir, prévoir, ou améliorer lebilan énergétique ; le convertisseur idéal étant bien sûr celui pour lequel les pertes sont nulles.
III.2. DĂ©terminations des pertes Ă©nergĂ©tiques dâun capteur solaire
III.2.1. Les pertes optiques
Un capteur pointĂ© vers le soleil reçoit un rayonnement incident dâintensitĂ© I (ensoleillement enW/m2) sur une surface de captation du rĂ©flecteur Sc donc une puissance captĂ© Pc par le rĂ©flecteur :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
94
I Sc = Pc (75)
Cette mĂȘme puissance est rĂ©flĂ©chie (concentrĂ©e) sur la cavitĂ© rĂ©ceptrice Sa (foyer ou rĂ©cepteur oupoint focal du dispositif de concentration appelĂ© aussi absorbeur) :
Pa = Pc ηo = ηo I Sc (76)
Avec:
Pa = puissance thermique de la cavité réceptrice.
= Puissance absorbé par le récepteur.
ET
ηopt = rendement optique du concentrateur.
ηo = Рα Ï Ï (77)
ηo = Рα Ï Ï (78)
Avec :
Р: Rapport de captation (fraction de l'énergie reflétée par le réflecteur) .
Đ = (Sc â Sa) / Sc (79)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
95
α : Facteur dâabsorption de la surface de lâabsorbeur.
Ï : Facteur de transmission de lâabsorbeur.
Ï : Facteur de rĂ©flexion de surface de rĂ©flecteur (miroir du concentrateur).
III.2.2. Les pertes thermiques
La production de chaleur, Nous nous intĂ©ressons aux pertes thermiques consĂ©quentes danslâabsorbeur, principal composant de ce type de convertisseur, et qui a pour fonction de rĂ©cepteur lerayonnement solaire incident (concentrĂ©), de le convertir en chaleur et de transmettre celui-ci Ă unfluide caloporteur.
La puissance thermique Pt transmise par la cavitĂ© rĂ©ceptrice Ă lâĂ©changeur (fluide caloporteur) estalors la puissance utile :
Pt = Pu = Pa â Pp (80)
Avec :
Pa = puissance absorbée
Pp = Puissance correspondant aux pertes thermiques.
En effet, la diffĂ©rence de tempĂ©rature importante entre celle de la cavitĂ© rĂ©ceptrice (absorbeur)source chaude Ta et lâambiance T0 provoque un processus naturel de pertes de chaleur. Ce sont lespertes thermiques :
Par convection, par rayonnement et par conduction :
Pp = Pcv + Pr + Pc (81)
III.2.2.a. Les pertes par convection :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
96
La convection est un transport dâĂ©nergie dĂ» Ă des mouvements macroscopiques On distingue deuxtypes de convection :
- La convection forcĂ©e : le mouvement du milieu est engendrĂ© par un dispositif externe (Le vent, unepompe, un ventilateurâŠetc.).
- La convection naturelle : le mouvement du fluide est engendré par les variations de Densité causéespar des variations de température au sein du fluide, tel est le cas de la Thermocirculation.
Ce type de transfert thermique convectif est liĂ©e Ă la vitesse et la direction du vent sur le site. Letransfert thermique convectif est rĂ©gi par la loi de Newton [13] et permet dâĂ©tablir que Ces pertessont alors proportionnelles Ă la surface du rĂ©cepteur et la diffĂ©rence entre la tempĂ©rature de surfacedâabsorbeur et lâair ambiant :
Pcv = hcv Sa (Ta â T0) ( 82)
Avec :
Sa : surface dâouverture de lâabsorbeur (rĂ©cepteur)
Tr : température du récepteur.
Ta : température ambiante.
hcv = Nu λair / d (83)
hcv Coefficient de transfert thermique par convection.
λair : conductivitĂ© thermique de lâair.
d : diamÚtre du récepteur.
Nu : nombre de Nusselt
Nu= 0,664 (Re)1/2 (Pr)1/3. (84)
Et :
Pr : nombre de Prandtl.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
97
Re : nombre de Reynolds
Re= V d / air (85)
Tq :
V = vitesse du vent ; Îœair = viscositĂ© cinĂ©matique de lâair.
III.2.2.b.Les pertes par conduction :
La conduction est le mode de transfert de chaleur caractĂ©risĂ© par la propagation de lâĂ©nergiethermique dans un milieu matĂ©riel sans dĂ©placement de la matiĂšre.
La loi correspondant Ă ce processus de diffusion thermique est la loi de Fourier [22]. Qui permetdâĂ©tablir que ces pertes sont liĂ©es Ă la nature du matĂ©riel utilisĂ© et se prĂ©sente sous la forme :
Pc = λ Sa (Ta â T0) âx (86)
Avec
λ : ConductivitĂ© de lâabsorbeur.
Îx : Ă©paisseur de lâabsorbeur.
III.2.2.c.Les pertes par rayonnement :
Le transfert de chaleur par rayonnement Ă lieu lorsque de lâĂ©nergie sous forme dâondesĂ©lectromagnĂ©tiques est Ă©mise par une surface et absorbĂ©e par une autre. Cet Ă©change peut Avoirlieu lorsque les corps sont sĂ©parĂ©s par le vide ou par nâimporte quel milieu intermĂ©diairesuffisamment transparent pour les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques
Ces pertes dépendent de la forme du récepteur mais plus particuliÚrement de la température durécepteur.
Elles sont importantes aux températures légÚrement au-dessus de la température ambiante maisdeviennent dominante à températures élevées.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
98
Elles sont aussi proportionnelles Ă lâĂ©missivitĂ© de lâabsorbeur. Câest La loi fondamentale durayonnement de Stefan-Boltzmann [27] qui a permis dâĂ©tablir ces pertes :
Pr = e Ï Sa ( â ) = hr Sa ( â ) (87)
Avec :
e : facteur Ă©missivitĂ© de lâabsorbe
Ï : constante de Stefan âBoltzmann = 5,67 10-8 W m-2 K-4
hr : Coefficient de transfert thermique par rayonnement
hr = e Ï (88)
Mais, les pertes par conduction reste petites comparées aux pertes par convection ou parrayonnement, et sont ainsi généralement combinées avec les pertes par convection dans la plupartdes cas.
Alors, on peut utiliser comme relation de la puissance thermique perdu :
Pp = Sa hcv (Ta â T0) + Sa hr (Ta4 â T04) (89)
DâoĂč:
Pt = ηo I Sc - Sa hcv (Ta â T0) - Sa hr ( â ) (90)
III.3. Analyse des pertes thermiques :
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
99
Nous avons vu que les pertes thermiques par convection et conduction sont en premiÚreapproximation proportionnelles à la température.
Et que les pertes thermiques par rayonnement sont proportionnelles à la puissance quatriÚme de latempérature.
Lâexpression du rendement de conversion est alors :
(91)
La figure II.3 représente le rendement de conversion en fonction de la température selon lesdifférents types de pertes [25].
Figure II.3.Ă©valuation des pertes dâun capteur en fonction de la tempĂ©rature.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
100
On observe que :
- Dans la variation des pertes optiques avec la tempĂ©rature peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme faible parrapport aux variations des autres pertes.
- Aux basses températures les pertes par convection et conduction, plus particuliÚrement liées à laconception du capteur, sont prépondérantes.
- Lâeffet des pertes radiatives, plus intrinsĂšquement liĂ© aux propriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux delâabsorbeur et du vitrage, devient plus important puis prĂ©pondĂ©rant aux moyennes puis aux hautestempĂ©ratures (donc pour les systĂšmes de captage avec concentration du rayonnement solaire).
Ainsi pour les hautes tempĂ©ratures solaires, il est nĂ©cessaire dâutiliser des systĂšmes concentrateursdu flux solaire et dans ces conditions les pertes par convection et conduction peuvent ĂȘtre nĂ©gligĂ©esen premiĂšre approximation par rapport aux pertes radiatives.
III.4. Rendement radiatif
Lâaccroissement de la puissance transmise du capteur au fluide caloporteur, Ă une tempĂ©raturedonnĂ©e, peut ĂȘtre obtenu
- dâune part sur la rĂ©duction Ă une valeur acceptable des pertes thermiques par convection etconduction en agissant sur la gĂ©omĂ©trie et lâisolation thermique du capteur.
- et dâautre part puisquâon sâintĂ©resse aux pertes radiatives, lâexpression du rendement deconversion donnĂ© par :
(92)
Peut sâĂ©crire sous la forme
(93)
Avec :
(94)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
101
K : facteur traduisant lâeffet des pertes optiques, conductrices et convectives
X : facteur de concentration du flux solaire incident.
Ou :
X : Sc/Sa (95)
Dans ce cas, cette expression nous suggÚre deux orientions possible pour obtenir un accroissementdu rendement de conversion à une température donnée:
- soit augmentation du facteur de concentration par action sur la conception du capteur, moyennantun effort technologique non négligeable et la perte de la quasi-totalité du rayonnement diffusarrivant sur le capteur dÚs que X > 1,
- soit diminution du coefficient de transfert thermique hr = e Ï par rayonnement par action sur lespropriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux composant la couverture et la surface de lâabsorbeur de façon Ă augmenter lâabsorption de lâĂ©nergie solaire incidente et simultanĂ©ment diminuer ses pertesradiatives Ă la tempĂ©rature de fonctionnement. Câest le but de lâutilisation des surfaces sĂ©lectives.
Donc dans cette partie, on na parlĂ©s dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale se quâil trouve les chercheures, soitpour les diffĂ©rentes pertes et leurs influences sur les performances du capteur, et se quâils voient surle rendement thermique, par lâapplication de ces matĂ©riaux sĂ©lectifs.
III.5.Bilan Ă©nergĂ©tique dâun distillateur solaire sous vide (Etude expĂ©rimentale).
On a travaillĂ© sur une expĂ©rience sur les matĂ©riaux sĂ©lectifs (peintures noire, polymĂšre noir,aluminium) Appliquer sur lâĂ©lĂ©ment principale (lâabsorbeur) et sur la surface extĂ©rieur de du systĂšmecomme isolant, pour avoir une idĂ©e bien dĂ©finit sur câest matĂ©riaux pour diminuer les pertes etabsorbĂ©e le maximum des rayonnements solaires. En Ă travailler avec des moyenne de bord, Doncvoila notre bilan expĂ©rimental :
III.5.1.Schéma descriptif de la conversion énergétique :
Le bilan énergétique a été calculé en considérant le distillateur sans eau saumùtre à distiller
Pour pouvoir déterminer les variations de température et la quantité de chaleur échangée par
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
102
Rayonnement solaire.
FigureII.4. ParamĂštres d'Ă©change thermique par rayonnement du distillateur Ă vide
âą LâĂ©nergie stockĂ© dans le vitrage, câest lâabsorption maximale dâĂ©nergie solaire pouratteindre des tempĂ©ratures maximales est comme suit :
ES=Es- qv.a+ qv.b (96)Tq :ES : Energie Stocké (w).Es : Energie sortie(w).
qv.a ; qv.b : le flux solaire entre le vitrage et lâatmosphĂšre ; et le vitrage et lâabsorbeur parunitĂ© de surface (w/mÂČ).
Tq :
qv.a= hv.a.Av.(Tv-Ta) (97)
ET :
hv.a: Coefficient dâĂ©change thermique par convection et par rayonnement entre deux surfaces W/m2.°C.
Av : surface de lâabsorbeur (mÂČ).
Tv : Température du vitrage.(°C).
Ta : TempĂ©rature de lâatmosphĂšre (°C).
Donc pour dĂ©terminer les coefficients dâĂ©changes thermiques par convection et rayonnement
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
103
On a:
hv.a=hv.a.r+hv.a.cv (98)
DĂ©termination de coefficient dâĂ©change thermique par convection entre la vitre etlâabsorbeur par la relation suivante :
hv.a.cv=5.8+3.8 (99) DĂ©termination de coefficient dâĂ©change thermique par rayonnement entre le vitre et
lâabsorbeur par rayonnement on Ă la relation suivante :
En générale la relation du flux solaire du vitre et :
q=Av.hv.a(Tv-Ta) (100)
Et par rayonnement :
q=a v( - ) (101)
Pour faire sortie le coefficient dâĂ©change par rayonnement entre la vitre et lâatmosphĂšre (ciel), on Ă :
q= Av hv.a (Tv-Ta) (102)
q=A v( - ) (103)
On usurpé les q et en fait sortie le (h).
Et en Ă :
Q= â donc ;
: / . . = . . â _ + _ (104)
Q : le fus solaire stockĂ© par le vitre.(w/mÂČ)
G : rayonnement globale (incident). (w)
: Coefficient Absorption ou pouvoir absorptive de vitrage(-).
A : surface de la vitre (mÂČ). : Masse dâun corps (Kg).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
104
: Chaleur massique à pression constante j/kg. °C.
A-Equation de lâabsorbeur :
( . ) . = . . â _ â _ (105)
: Coefficient de transmission de la vitre(-)
_ = . . ( â ) (106)
_ = . . ( â ) (107)
= _ + _ (108)
= _ + _ (109)
= + _ (110)
â : Coefficient dâĂ©change thermique entre lâabsorbeur et lâatmosphĂšre (w/m2. °C).â : Coefficient dâĂ©change thermique entre lâisolant et lâatmosphĂšre (w/m2. °C).
: Conductivité thermique.
e : Ă©paisseur de lâabsorbeur(m).
Pour calculĂ© le coefficient dâĂ©change de chaleur entre lâisolant et lâatmosphĂšre, en Ă uneautre Ă©quation qui :
_ = _ = , + , . (111)
Cette relation pour dĂ©terminer le coefficient dâĂ©change thermique par rayonnement entrele vitrage et lâatmosphĂšre.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
105
_ = . .( ) (112)
Tq :
: Ou la tempĂ©rature de lâatmosphĂšre (ciel).
: Constante de Stephan Boltzmann.
DeuxiĂšme relation, pour trouver le coefficient dâĂ©change thermique par rayonnement entrele vitrage, et lâabsorbeur.
_ = . + . ( + ) (113)
DĂ©termination de = .(114)
Le nombre de Nulsset :
A-La 1er Ă©quation : et apprĂȘt on Ă dĂ©veloppĂ© lâĂ©quation de la vitre comme on Ă montrer dans lapremiĂšre Ă©tape, pour lâutilisation dans une matrice.
( . ) . = . . â .â . ( â ) + .â . ( â )( . ) . ( ) â ( â 1)Î = . . â .â . ( â ) + .â . ( â )
Alors
1 + . Î( . ) . (â + â ) ( ) â . Î( . ) .â . ( ) = . Î( . ) . ( + â . ) + ( â 1)
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
106
B- La 2Ă©me Ă©quation : Ă©quation de lâabsorbeur, lĂ mĂȘme chose ;
( . ) . = . . â .â . ( â ) â .â . ( â )( . ) . ( ) â ( â 1)Î = . . â .â . ( â ) â .â . ( â )
1 + . Î( . ) . (â + â ) . ( ) â . Î( . ) . â . ( ) = . Î( . ) . ( . + â . ) + ( â 1)
C-A la fin en mais toutes deux Ă©quations dans une matrice (2.2) ; pour calculer la tempĂ©raturethĂ©oriquement fonction du temps, dans un modĂšle mathĂ©matique(Matlab), et aprĂšs en va faire unecomparaison entre les rĂ©sultats thĂ©oriques, et notre rĂ©sultats obtenue de notre expĂ©rience on utilisantun autre lâlogicielle pour le trace qui (origine) ;
âŁâąâąâąâąâĄ 1 + . Î( . ) . (â + â ) â . Î( . ) ââ . Î( . ) â 1 + . Î( . ) . (â + â ) âŠâ„â„â„
℆. ( )( )= âââ . Î( . ) . ( + â . ) + ( â 1). Î( . ) . ( . + â . ) + ( â 1)â â
â
Cette matrice sous forme A.T=B
Propriété de vitrage= 2000 : la masse volumique de vitre [kg/m3]
S-v = 1 : la surface de vitre [m2]e-v = 0.005 : épaisseur de vitre [m]Cp-v = 3000 : capacité calorifique de vitre [j/kg.K]
-v = 0.02 : coefficient d'absorbions de vitre
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
107
_v = 0.80 : émissivité de vitrev = 0.80 : taux de transmission de vitre
= 30 : de surface de vitre [°]
Propriétés d'absorbeur
_b = 3000 : la masse volumique d'absorbeur [kg/m3]S_b = 1 : la surface d'absorbeur [m2]e_b = 0.005 : l'épaisseur d'absorbeur [m]Cp_b = 5000 : capacité calorifique d'absorbeur [j/kg.K]
_b = 0.80 : coefficient d'absorbions d'absorbeur
_b = 0.80 : émissivité de l'absorbeur
Propriétés d'isolons
_is = 0.50 : conductivitĂ© thermique de lâisolant [w/m.k]e_is = 0.02 : Ă©paisseur de lâisolant[m]
Propriétés d'air
K_air = 0.02526 conductivitĂ© thermique d'air [W/m.K]vis_air = 14.64.10-6 viscositĂ© cinĂ©tique [m2/s]Pr = 0.7145 nombre de PrandtlH = 0.15 espace entre le vitre et lâabsorbeur [m]
Dâautres propriĂ©tĂ©s :
ks = 5.67e-8 : constante de rayonnement [W/m2.K4]g = 9.81 : accélération de gravité [m/s2]
C-ProcĂ©dure dâessais :
C.1.Dimensionnement du distillateur
Nous avons conçue compte tenu de nos capacités financiÚre et du matériel à notre disposition undistillateur simple effet à couverture en vitre inclinée.
C.2.Schémas du dispositif expérimental
Sur ces deux figures nous exposons les schĂ©mas du dispositif relatifs aux deux systĂšmes dâisolationutilisĂ©s.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
108
FigureII.4. distillateur simple effet Ă effet de serre avec une isolation en bois bien sec peint en blanc.
FigureII .5. Distillateur simple effet Ă effet de serre avec une isolation en bois bien sec en blanc etcouvert dâune feuille dâaluminium.
Conclusion :
Dans se chapitre on Ă discuter sur les principaux Ă©changes thermique, et on Ă pressier cette Ă©tude surles pertes radiatives qui nous pose un problĂšme ou niveau de lâabsorbeur, donc on Ă citer les diffĂ©rentsrendements radiatifs, avec diffĂ©rents pertes thermique dans le capteur et voir leur importances et
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
109
influences sur les pertes radiatifs et les rendements, (cas gĂ©nĂ©rale), et Ă la fin on Ă posĂ© un travaille rĂ©elavec ces matĂ©riaux sĂ©lectifs appliquer sur lâabsorbeur dâ un distillateur solaire sans eau, et faire sortirnotre bilan de travaille dans la simulation(partie thĂ©orique), et on eux des bon rĂ©sultats avec cesmatĂ©riaux on va les voire dans le chapitre suivant.
I. Introduction
Les capteurs hĂ©liothermiques solaires sont utilisĂ©s pour le chauffage de lâeau domestique,le sĂ©chage,âŠex. Ils transformant les rayonnements solaires en Ă©nergie thermique, laquellechauffe un fluide caloporteur. Lâun des importants composants du capteur hĂ©liothermiquesolaire est lâabsorbeur, qui doit avoir une sĂ©lectivitĂ© aux longueurs dâondes du rayonnementsolaire. Cette sĂ©lectivitĂ© lui permet un maximum dâabsorbance avec un minimum dâemittancethermique. Lâobjectif de notre travaille consiste Ă appliquer ces surfaces sĂ©lectives. Unesurface sĂ©lective est habituellement composĂ©e dâune couche ou dâun filme mince absorbantdans le spectre solaire et transparent dans lâinfrarouge thermique sur un support on boisdâĂ©missivitĂ© faible (substrat), qui le bois avec des filmes sĂ©lectifs (peinture noir, aluminiumbrillant, aluminium gris mate), pour avoir de quelle tempĂ©rature atteigne, et dont quelle pointle rendement et amĂ©liorer, et voire de quelle niveaux les pertes diminuer.les tempĂ©raturesaugmentes.
II. Explication
Le terme thermosolaire se compose de dâeux termes :
-thermo : chaleur, Ă©nergie thermique.
-soleil : Ă©nergie de rayonnement.
La distillation thermosolaire utilise la conversion de lâĂ©nergie solaire (rayonnement) enĂ©nergie thermique pour produire de lâeau potable Ă partir dâeau saline. Cette conversion delâĂ©nergie de rayonnement en Ă©nergie thermique trouve son principe dans les thĂ©ories delâĂ©lectromagnĂ©tisme.
Le distillateur simple effet est le premier qui attira lâattention des scientifiques dans leursouci de trouver un dispositif permettant lâutilisation de lâĂ©nergie solaire pour la productiondâeau potable Ă partir dâeau salĂ©e. Lâeffort de recherche sâest toujours tourner vers larecherche de matĂ©riaux ayant des propriĂ©tĂ©s permettant de concilier Ă©conomie et performance.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
110
Nous avons pour objectif, dans cette partie le dimensionnement dâun prototype delaboratoire du distillateur Ă simple effet de serre. Il sâagit dâappliquer des matĂ©riaux sĂ©lectifscomme (le polymĂšre noire, peinture noire, et de lâaluminium non brillant) sur la base en boisdu capteur. Est des matĂ©riaux dâisolations sur les surfaces extĂ©rieurs du boitier on Ă (lapeinture blanche et lâaluminium brillant).
Le bute de notre Ă©tude est dâavoir la variation de tempĂ©rature quâelles peuvent atteignecâest matĂ©riaux sĂ©lectifs (pour lâabsorbeur), avec une bonne isolation, bien sur aveclâinfluence des diffĂ©rentes paramĂštres (extĂ©rieurs, intĂ©rieurs), sur les performances dudistillateur et les matĂ©riaux, notre choix sâest portĂ© sur les paramĂštres suivants :
Donc on a travaillé avec un distillateur sans eau c.-à -d. (distillateur à vide).
-Distillateur sans eau saumĂątre :
-lâutilisation des systĂšmes dâisolation diffĂ©rents.
- La hauteur du distillateur
II.2. Le rayonnement thermique est transfert de chaleur sans le support de la matiĂšre
FigureII.2.1.différents composante de rayonnement thermique
Nota :
âą pour un corps opaque : Ï # 0 -----> α + Ï = 1 ; si on le rend rĂ©flĂ©chissant : Ï #1---> peu sinon pas d'absorption (application : les combinaisons de feu).
âą en toute rigueur, la relation mise en place ci dessus est valable avec lesgrandeurs monochromatiques : +
A. Le corps noir (ou émetteur parfait ou radiateur intégral)
⹠il obéit à la Loi de LAMBERT.⹠c'est le corps qui, à température donnée T, émet le plus et absorbe le plus.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
111
REMARQUE :
o Puis qu'il absorbe tout, il ne réfléchit donc rien du rayonnement incident ==> ilapparaßt "noir" à température ordinaire.
o c'est un concept théorique.o réalisations pratiques :
B.Les différents corps non noirs
⹠les corps gris--> oxydent, surface recouverte de sciure, tungstÚne incandescent, surfacede brique réfractaire.
Figure. II.2.3. Corps non noire.
Lorsque l'on ne connaßt rien du corps étudié on fait l'approximation du corps gris.
âą les corps dits transparents ---> ils sont tels que : = 1 donc = 0 ; mais ceci est relatif,
car cette "transparence" dépend de autres corps :
o les métaux (conducteurs) sont bons réflecteurs (#1 donc #0).o les corps blancs tels que plùtre, peinture, diffusent la lumiÚre solaire (le visible) sans
l'absorber ; en revanche, ils absorbent l'IR.o les gaz absorbent selon leur atomicité :
monochromatiques αλ # 0.
diatomiques : symétriques (O2, N2, air) ; αλ # 0 pour T < 500 K ;
asymétriques (NO, CO, ;..) ; αλ # 0, à température normale.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
112
polyatomiques (CO2, H2O, NO2) absorption sélective dÚs la température ambiante.
ex. : CO2 a des bandes d'absorption vers : 2,6 ”m ; 4,3 ”m ; 15 ”m ; H2O a également
des bandes d'absorption vers : 1,3 ”m ; 1,8 ”m ; 2,7 ”m ; 5,9 ”m ; 19 ”m . Parailleurs, la Loi de KIRCHHOFF n'est plus valable.
P = PĂ©mis - PabsorbĂ© = SÎ”Ï (T4 - Ta4) (113)
⹠lorsque (T - Ta) << T on peut développer P en fonction de (T - Ta) pour obtenir :
P = S Δ ÏT3 (T - Ta) (114)
âą on peut alors, comme pour les deux autres processus de transfert de chaleur,
conduction et convection, associer au rayonnement à travers un systÚme (S ; Δ ; T),une résistance thermique de valeur égale à :
Rrt = âT/P = 1/4SΔÏT3
⹠Rappel des expressions des résistances thermiques associées aux trois processus detransfert thermique :
Processus RĂ©sistance thermique
Conduction Rcd = e/λS
Convection R cv= 1/hS
Rayonnement
(T-Ta) << T)Rrt = 1/4SΔÏT3
II.3.Principe de fonctionnement du distillateur simple effet
Le rayonnement solaire incidents sur le verre traverse ce dernier et est absorbĂ© parlâabsorbeur. Lâabsorbeur rĂ©Ă©met Ă une tempĂ©rature dont le spectre se trouve dĂ©calĂ© vers lesfortes longueurs dâonde pour lesquelles le facteur de transmission de la vitre est faible (fig.4).La majeur partie de lâĂ©nergie incidente se trouve donc emprisonnĂ©e Ă lâintĂ©rieur du systĂšme,ce phĂ©nomĂšne constitue « lâeffet de serre » .Si lâon verse une nappe dâeau dâĂ©paisseur faiblesur lâabsorbeur, lâĂ©nergie Ă©mise par ce dernier lâĂ©chauffe en provoquant ainsi son Ă©vaporation.Lâeau Ă©vaporĂ©e vient en contact de la vitre qui ayant un coefficient dâabsorption trĂšs faible se
trouve donc Ă une tempĂ©rature plus basse par rapport Ă la vapeur dâeau, dâoĂč la condensationde la vapeur, recueillie ensuite sous forme dâeau distillĂ©e.
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
113
Figure. II.2.4. Principe de fonctionnement du distillateur
II.4.Matériels utilisées :
Boitier : bois sec ordinaire de dimensions :
Distillateur ObservationNature Bois
Epaisseur du bois 0.008m
Surface intĂ©rieur du bassin (base du boitier) 0.31Ă0.69
Hauteur arriĂšre du boitier 0.345m
Hauteur avant du boitier 0.12m
Surface dâĂ©vaporation 0.31Ă0.69mÂČ
Absorbeur :
Nous avons utilisĂ© une peinture noire en vente dans les quincailleries que nous avonsdâabord appliquĂ© sur la base du boitier ; et un plastique noire ordinaire de quincaillerie. Cedernier il est aussi dĂ©posĂ© au fond du boitier de telle sorte quâil Ă©pouse la forme de base deboitier. Puisquâil est une Ă©paisseur trĂšs fine.
Couverture transparente
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
114
Vitre ordinaire de dimensions
Vitrage observationNature Vitre
ordinaireNombre 1
Epaisseur de la vitre 0.0059
inclinaison 18°
Dimension de la surface extĂ©rieur=surface intĂ©rieure 0.323Ă0.74mÂČ
Matériau isolant
Lâisolation est lâun des paramĂštres dont nous voulons Ă©tudier lâinfluence sur la performancedu systĂšme(variation de tempĂ©rature),et de voir de câest matĂ©riaux sĂ©lectifs soit pourlâisolation, soit pout lâabsorption avec la variation du temps, pour cela, nous avons utilisĂ©deux types dâisolations successivement pour renforcer lâaction du bois qui est la premiĂšrecouche, mais qui prĂ©sente un coefficient de conductibilitĂ© un peu Ă©levĂ©(λ=0.13 Ă 0.40w/m.k) ; et par consĂ©quent une perte de chaleur relativement Ă©levĂ©e :
une peinture blanche de quincaillerie appliquée sur toute la surface extérieure du boispour les essais allant du 22.mai 2012 et le 24.mai 2012.
un filme de feuille dâaluminium fin en vente dans les quincailleries, superposĂ© sur unfilme de plastique transparent de quincaillerie. Ce dernier servant de support rĂ©sistantpour lâaluminium trĂšs fragile et contribuant en mĂȘme tant par ses propriĂ©tĂ©s de mauvaisconducteur thermique. Ce systĂšme est superposĂ© au prĂ©cĂ©dent systĂšme boitier pluspeinture blanche en prenant des prĂ©cautions Ă laisser un espace entre les deux systĂšmes.
Dans ce systĂšme, il sâagit de profiter de lâexcellent pouvoir rĂ©flecteur de lâaluminium( =0.95) qui, enrobant une surface chaude, sans la toucher, lui renvoi les rayons infrarougesquâelle Ă©met, limitant ainsi ses pertes thermiques par rayonnement et de la propriĂ©tĂ© demauvais conducteur du plastique transparent limitant les pertes par convection thermique dela surface chaude. ĂtĂ© isolation a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour les essais du : 4juin au 7juin2012.
II.5.SystĂšme dâĂ©tanchĂ©itĂ©
LâĂ©tanchĂ©itĂ© de lâensemble a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par lâutilisation dâun scotche transparent ordinairequi adhĂšre au bois et Ă la vitre.
II.6.Terrain dâexpĂ©rimentation
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
115
Le distillateur a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le laboratoire de thermodynamique et de sciences desmatĂ©riaux du bloc de laboratoires dâhydraulique, gĂ©nie mĂ©canique et tests effectuĂ©s sur leterrain contigĂŒe Ă ce mĂȘme bloc sur des temps dâexpositions sâĂ©talant de 09 heur Ă 16 heur.
II.7.Coordonnées géographiques [A]
Nous considérons les coordonnées de Tlemcen qui sont :
Altitude : 750m Latitude : +35°28â Longitude : -1°17â
Le distillateur déposé sur une table de hauteur avait une orientation Sud- nord.
II.8Compagne de test
La compagne de test a Ă©tĂ© axĂ©e sur les mesures de la tempĂ©rature ambiante du milieuenvironnement, de la tempĂ©rature de la surface extĂ©rieure de la vitre, de la tempĂ©rature de lasurface dâextĂ©rieur de lâisolant, et de la surface de lâabsorbeur (Ă©lĂ©ment de base), en fonctiondu temps. En mĂȘme temps nous avons procĂ©dĂ© Ă la variation de certains paramĂštres pourconstater leurs effets sur lâĂ©volution de ceux mesurĂ©s.
Les paramÚtres variés sont les suivants :
Lâabsorption : trois types des matĂ©riaux sont utilisĂ©, la peinture noir sur la baseintĂ©rieur du systĂšme, et le polymĂšre noir, a la fin lâaluminium non brillant (gris mate).
Lâisolation : deux types dâisolations ont Ă©tĂ© testĂ© Ă savoir ; premiĂšrement lâapplicationdâune couche de peinture blanche sur la surface extĂ©rieur toute entiĂšre y compris labase du boitier et deuxiĂšmes lâintĂ©gration dâun systĂšme en feuille dâaluminium.
II.9.Dispositifs de mesure des températures :
a) Préparation des thermocouples :
Les thermocouples utilisĂ©s sont de type K.(basse tempĂ©rature) il est sous la forme des filesEn bobine, on dĂ©coupe la longueur nĂ©cessaire avec banc dâessai lâacquisition de donnĂ©es quise trouve dans un abri.Le thermocouple est une association de deux fils de matĂ©riaux de nature diffĂ©rente dĂ©livrant
Une force électromotrice (U) proportionnelle à la température dans laquelle se trouve le pointde soudure des deux fils.Prendre les deux fils en matériaux différents qu'on soude avec le chalumeau pour réaliser Unseul point de soudure qui sera fixé (soudure chaude SC).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
116
Cette extrĂ©mitĂ© de soudure appelĂ©e « soudure de mesure » extrĂ©mitĂ© deux « bornes » deraccordement qui sont Ă la tempĂ©rature Ξa de lâappareil de mesure ou de ou de lâambiance.Lorsque la soudure de mesure se trouve Ă une tempĂ©rature diffĂ©rente de Ξa, il apparait entre lesbornes de raccordement une f.e.m qui dĂ©pend du couple mĂ©tallique et des tempĂ©ratures Ξ etΞa.Le thermocouple de type k est une jonction de Chrome et dâAlumel.Il possĂšde une plage demesure Ă©tendue de -100 Ă + 1370°C.
Alumel : alliage composĂ© de 95% de nickel, 2% de manganĂšse et de 1% de silicium. Le Chromel : est lâalliage composĂ© de 80% de nickel et 20% de chrome.
Enfin de vĂ©rifier la soudure obtenue, on procĂ©dĂ© Ă lâĂ©talonnage de chaque thermocouple,Cette opĂ©ration a fait entre deux points de mesure 0°C et 100°C
b) Etalonnage :L'Ă©talonnage d'un thermocouple consiste Ă relever sa f.e.m. E en fonction de l'Ă©cart de
tempĂ©rature. Entre la tempĂ©rature de la soudure "froide" et celle de la soudure "chaude"(SC etSF).On peut effectuer un Ă©talonnage par comparaison en relevant, pour la mĂȘme tempĂ©rature,la f.e.m. du thermocouple Ă Ă©talonner et la tempĂ©rature donnĂ©e par tout autre thermomĂštre derĂ©fĂ©rence.
Dans lâĂ©talonnage direct ou absolu en relevant la f.e.m. du thermocouple en fonction detempĂ©ratures connues. Ces tempĂ©ratures connues ou pointes fixes correspondent la plupart duTemps a des changements d'Ă©tat de corps purs.A l'Ă©quilibre, lors de ces transformations, la tempĂ©rature reste constante si la pression reste
Constante. Par exemple, l'Ă©quilibre H2O liquide - H2O vapeur a lieu a 100 °C sous pressionNormale (760 mm Hg) avec une incidence importante de la pression sur la tempĂ©ratureDâĂ©quilibre alors que l'Ă©quilibre H2O liquide - H2O solide a lieu a 0 °C sous pression normale(760 mm Hg) avec une incidence peu importante de la pression Une fois les deux fils duthermocouple soudĂ©s, il y a lieu de procĂ©der Ă son Ă©talonnage pour sâassurer de la prĂ©cision dela mesure donnĂ©e par le thermocouple Comme initiation Ă cette opĂ©ration, on a faitlâĂ©talonnage de quatre thermocouples de type K. Chaque thermocouple a Ă©tĂ© ReliĂ© Ă lâacquisition de donnĂ© qui assure la lecture (en °C) de la tempĂ©rature donnĂ©e par le point desoudure du thermocouple.
LâopĂ©ration de lâĂ©talonnage se fait en deux Ă©tapes :- La vĂ©rification de la mesure du zĂ©ro (0°C) : On plonge le point de soudure dans un rĂ©cipient
Qui contient de la glace fondante.- La vĂ©rification de la mesure du 100 °C : On plonge le point de soudure dans un rĂ©cipient quiContient de lâeau bouillante.
Les mesures sont effectuées aprÚs 3 minutes pour chaque thermocouple. Les résultatsobtenus sont résumés dans le tableau suivant:
Donc câest thermocouples sont installĂ©s comme suit typeK (mesure de la tempĂ©rature delâabsorbeur et de la tempĂ©rature ambiante), et le thermomĂštre digitale(mesure de latempĂ©rature de la vitre et de lâisolent).
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
117
Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant :
Type de thermomÚtre Thermocouple type K ThermomÚtre digitaleIndication de Températureà 0°C -0.13 0.00Indication de Températureà 100°C 94.45 98.70
Tableau.1.résultats des mesures des thermomÚtres.
DâaprĂšs le tableau les rĂ©sultats sont acceptables car la prĂ©cision de ce genre de thermocouplede type K est de ± 1.5°C Ces thermocouples peuvent ĂȘtres exploitĂ©s sur les bancs dâessaisexpĂ©rimentaux.III. RĂ©sultats expĂ©rimentaux :
Les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s sous forme des tableaux (Tab5.1 au Tab 5.6) pour chaquejournĂ©e avec lâexplication des paramĂštres prises en compte.
Définitions des symboles utilisés :
Ta : température ambiante du milieu environnant (°C).
TA : TempĂ©rature de lâabsorbeur (°C).
TV : température de la face externe de la vitre (°C).
TI : TempĂ©rature de la face extĂ©rieure de lâisolant (°C).
Tableau 5.1 journée du22 mai 2012
heur Ta(°C) TV(°C) TA(°C) TI(°C) Etat ciel vent10h00 19 22.9 34.2 * Trais claire Unpeut fort11h00 20.8 23.1 48.8 22.5 // calme12h00 25.6 28 62 25.7 // Peut fort12h20 30 28.3 62.5 26.7 // calme12h35 29.8 31.5 63.3 37.1 // //13h00 28.2 32.6 66.8 30.5 // //13h25 30 33.3 78.8 32.1 // //14h25 27.6 34.9 80 32.9 // //15h25 29.2 34 74.7 33 // //16h00 28.5 31.5 69.7 32.5 // //
Tableau 5.2. Journée du 24 mai 2012
heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent10h00 25.2 25.4 29.4 * TrÚsclaire calme11h00 29.3 29.1 49.8 30 // //12h00 31.3 31.1 58.8 31.6 // faible
CHAPITRE I : Gisement solaire 2012
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12h15 35.2 31.5 61.2 32.2 // calme12h20 33.4 31.5 65.6 33.6 // //12h30 32.8 33.1 68.5 34.6 // //12h45 34.6 34.7 67.3 36.8 // //13h00 35.1 39.5 67.4 43.9 // //13h10 33.5 46.7 75.7 41.4 // //13h30 35.5 41.4 76.5 38.6 // P calme14h00 36.2 38.2 80 40.3 // calme14h30 32.9 39.8 78.1 37.8 // p.c15h00 33 37.7 72.8 36.8 // //16h00 31.2 36 68.2 35.6 // //
Tableau 5.3. Journée de 4.juin.2012heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent
10h00 30.4 30.9 34 * T.claire calme11h00 37.3 40.3 51.6 30.9 // p.calm12h00 35.6 42.4 68.3 32.4 // //12h30 33.5 45.9 86.3 34.7 // //13h00 32.1 46.3 95.1 36.9 // //13h30 34.6 47.5 102.1 39.9 // //14h00 35.1 46.9 102.4 40.1 // //14h30 36.9 45.9 100.8 39.7 // //15h00 34.6 45.3 99.3 38.7 // //15h30 34.2 44.3 95.4 37.9 // //16h00 34.8 42.7 79 38.1 //
Tableau5.4.Journée 5.juin 2012heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h15 27.4 28.3 30.5 * T.calme calm10h25 29.1 37.7 49.4 32.3 // //11h15 36.9 43.5 56.9 36.5 // //12h15 34.6 46.8 66.9 37.9 // //12h30 35.1 47.7 65.2 38.7 // //12h45 34.4 48.4 70.9 39.1 // //13h00 36.2 47.8 67.6 38.9 // //13h25 39.4 47.8 73.4 41.1 // //14h25 37.8 46.7 75.2 39.3 // //15h25 35 43.5 75.3 38.6 // //15h45 36.1 42.3 69.6 38.4 // //16h00 33.9 42.1 75.7 38.7 // //
Tableau 5.5.Journée 6.juin 2012
heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h10 30.7 27.5 35.7 * T.clair calm10h10 31.9 32 49.2 36.3 // //
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11h10 35 35.8 53.8 41.1 // //12h20 37.2 38.4 61.3 43.4 // //12h40 38.5 39.3 61.1 45 p.nuage //13h00 39.1 40.3 64.7 47.5 nuage //13h20 36 40.8 61.9 45.1 c.nuage p.fort13h40 35.8 41.2 66.2 45.9 // calm14h00 38.2 42 67 45.3 p.de n //14h30 36.4 43.3 71.4 45.6 // //15h00 37.6 45.1 77.4 45.9 // //15h30 38.3 42.8 72.9 44.1 // p.calm16h00 37.6 43.1 72.6 44.3 // //
Tableau5.6.Journée 7 juin 2012
heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h40 35.5 31.7 38.2 * T.clair p.calm10h40 36 39 52.2 33.5 // //11h40 33.1 42.1 52.2 35 // //12h00 35.5 42.7 52.9 34.7 clair //12h30 37.3 42.8 59.2 34.9 p.calire //13h00 38.8 44.8 61.7 35.7 // //13h30 39.6 45.5 62.9 36.9 clair //14h00 36.7 45.1 66.1 36.8 // calm14h30 40.2 44.7 69.4 37.9 // //15h00 35.2 43.3 69.7 37.9 // //
III.1.Courbes dâĂ©valuation et interprĂ©tation
Nous avons reprĂ©sentĂ© uniquement les courbes dâĂ©valuation des tempĂ©ratures devitrage, et de lâabsorbeur avec diffĂ©rents matĂ©riaux sĂ©lectifs appliquer sur se dernier enfonction de temps.
Nous rĂ©sumons notre interprĂ©tation sous forme dââobservation des tendances dusystĂšme que nous avons pu constater lors des diffĂ©rentes journĂ©es de tests.
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Figure II.2.5.courbes dâĂ©valuation des tempĂ©ratures de la vitre et de lâabsorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 24 mai 2012).
La premiĂšre Ă©tape on Ă une isolation en peinture blanche, et surface absorbantepeinture noire.Au dĂ©but la tempĂ©rature de la vitre est nettement au dessus de celle de lâabsorbeur,cela est du au faite que le matĂ©riau sĂ©lective dĂ©posĂ©e sur la base du distillateur(peinture noir) presque Ă la tempĂ©rature nocturne de la salle et la vitre Ă latempĂ©rature du milieu ambiant extĂ©rieure. Le phĂ©nomĂšne ne sâinverse quâaprĂšsenviron 02 heurs dĂ©marche (02h). Cette Ă©volution due Ă lâabsorption maximale desrayonnements solaires surtout par le matĂ©riau absorbant, il atteint sont maximum(80°C) quâĂ a peut prĂ©s vers (14h30),et due un une bonne isolation avec de peinturenoire qui Ă un trĂšs bonne rĂ©flexion, et la couverture transparente vers le cout de(13h10), on voie bien quand Ă un grand Ă©clairement Ă (13h00), les deux graphescommencĂ©s Ă diminuer vers (16h30), la diminution de lâĂ©clairement solaire et dâautresvariations qui influx sur le systĂšme.
La deuxiĂšme Ă©tape on Ă changĂ©s le matĂ©riels, isolation aluminium brillant, etlâabsorbeur polymĂ©rie noir.
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Figure II.2.6.courbes dâĂ©valuation des tempĂ©ratures de la vitre et de lâabsorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).
La diffĂ©rence de tempĂ©ratures est presque nulle au dĂ©but lâapplication des deux matĂ©riaux Ă©tĂ©nouvelle donc ils ont conservĂ©es une lĂ©gĂšre tempĂ©rature par rapport Ă la salle ; car le dispositifĂ©tant isolĂ© perd trĂšs lentement la chaleur emmagasinĂ©e pendant la journĂ©e. Quelque minuteavant de sortie Ă lâextĂ©rieure, na pas Ă©tĂ© reposĂ© ; pour cette journĂ©e en voie pas une grandeĂ©lĂ©vation de tempĂ©rature de vitre par rapport Ă la journĂ©e de 24 mai 2012, elle est presquestable, par ailleurs la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre lâabsorbeur et la vitre est nettementĂ©levĂ©e et conduisant Ă une grande absorption de lâĂ©nergie solaire par le polymĂšre noire. LadiffĂ©rence de tempĂ©rature nettement Ă©levĂ©e sâexplique par lâĂ©tat de vent peut fort pour cettejournĂ©e qui contribue soit Ă la stabilitĂ© de la tempĂ©rature ; soit Ă la chute de tempĂ©rature de lavitre, donc on peut dire que le vent influe positivement sur la production du systĂšme, mais parcontre la surface absorbante de se matĂ©riaux atteint sont maximum par rapport Ă lâautrematĂ©riau ; malgrĂ© le ciel et trĂšs clair donc sa entre dans les propriĂ©tĂ©s des deux matĂ©riaux.
La troisiĂšme Ă©tape on change le matĂ©riel de la surface absorbante aluminium gris mate, etlâisolation reste par le mĂȘme matĂ©riau.
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Figure II.2.7. Courbes dâĂ©valuation des tempĂ©ratures de la vitre et de lâabsorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 6 juin 2012).
Les conditions mĂ©tĂ©orologiques (ciel et vent calme) sont similaires Ă celles du 5 juin2012. On remarque que les Ă©carts de tempĂ©ratures pour cette journĂ©e ne suivent pas lesmĂȘmes Ă©volutions, la lĂ©gĂšre hausse de la tempĂ©rature pour lâabsorbeur entre dans lescaractĂ©ristiques de matĂ©riau utilisĂ©e.On observe que la courbe de la vitre augmente un petit peut par rapport ou 4 juin2012 ; sa due ou vent calme.
Jâai fait une notre Ă©tude thĂ©orique, par simulation on utilise un logiciellemathĂ©matique pour le calcule et tracĂ© des graphes câest le (Matlab), on Ă dĂ©jĂ parlĂ©s sur notre bilan appliquer prĂ©cĂ©demment, on va faire une Ă©volution etaprĂšs une comparaison avec les rĂ©sultats expĂ©rimentales.
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FigureII.2.8.courbe dâĂ©valuation de la tempĂ©rature de la vitre et de lâabsorbeur en fonction dutemps (JournĂ©e du 24 mai 2012).
On observe que les deux graphes ils ont le mĂȘme point de dĂ©part presque nul, ils sont varie lesdeux au mĂȘme temps, ces a peut prĂšs stable mes Ă certain moment on voit une hausse detempĂ©rature des deux graphes rien que on remarque petite variation dans le graphe de vitrage,la courbe verte atteigne sont maximum dont la tempĂ©rature de 375k ; aprĂšs on remarque nechute jusquâa 300k, la mĂȘme chose pour la courbe bleu (la vitre)il ya une hausse etempĂ©rature mais pas comme lâabsorbeur et aprĂšs une rupture sa revient ou conditionthĂ©orique utilisĂ© et les caractĂ©ristiques des matĂ©riaux.
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Figure II.2.9 courbe dâĂ©valuation de la tempĂ©rature de la vitre et de lâabsorbeur en fonctiondu temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).
Câest presque la mĂȘme remarque que la figure prĂ©cĂ©dant, ils sont a peut prĂ©s confondue dansle point de dĂ©part, avec le mĂȘme mouvement, jusquâil atteignant des tempĂ©ratures maximale,mais il ya une diffĂ©rence entre la vitre et lâabsorbeur, et puis une diminution jusquâĂ se quâilconfondue ou mĂȘme point, donc sa revient toujours ou variation des caractĂ©ristiques et desconditions des calcule.
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Figure II.2.10 courbe dâĂ©valuation de la tempĂ©rature de la vitre et de lâabsorbeur en fonctiondu temps (JournĂ©e du 6 juin 2012).
Pour cette journée la, on ne voie pas une grande différence entre les graphes seulement entreles optimales, et la largeur des courbe, sa revient ou variation des différents matériaux et leurcaractéristiques sa diffÚres
III.2. Comparaison entre la partie théorique et expérimentale
Dans la partie thĂ©orique des diffĂ©rentes journĂ©es des bons rĂ©sultats et presque les mĂȘmesremarques, chaque graphe on varie, les conditions des deux matĂ©riaux (absorbeur et vitre), etavoir câest en peut toucher des rĂ©sultats acceptable, on Ă varier les conditions jusquâa se queatteigne les rĂ©sultats proposĂ©es.
Câest on compare, entres les rĂ©sultats thĂ©oriques et expĂ©rimentales voie bien quâil ny a pasune grande diffĂ©rence, le programme calculer il nous Ă donnĂ©es des bon schĂ©mas, onremarque toujours quâil ya une diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le vitre et lâabsorbeur, maiscette surface absorbante elle nous Ă donnĂ©es une tempĂ©rature optimale Ă peut prĂ©s la mĂȘmechose que les rĂ©sultats expĂ©rimentaux, il y a une petite diffĂ©rence dans schĂ©masexpĂ©rimentales sa revient, Ă la variation des conditions mĂ©tĂ©orologiques(vitesse de vent,Ă©clairement solaire, nuage ), et des erreurs soit ou niveau des mesure (humaine), et des erreursde matĂ©riel utilisĂ©e. Mais on Ă eux des bon rĂ©sultats et les mĂȘmes.
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III.3.Discussion sur les matériaux sélectifs
Figure II.2.11.courbe dâĂ©valuation de la tempĂ©rature de lâisolant (peinture blanche) et delâabsorbeur (peinture noire) en fonction du temps (JournĂ©e du 24 mai 2012).
Les observations de la journĂ©e de 24 mai 2012 sont valable, la variation de la vitesse du ventinflue sur le matĂ©riau isolant (la peinture blanche), il diminue la tempĂ©rature de ce dernier, onobserve quâil y a une augmentation de la tempĂ©rature ver (13h00), et puis un changement ; ildiminue aprĂšs il augmente un peut ver (14h00), sa Ă cause par la variation mĂ©tĂ©orologique, stles caractĂ©ristiques des types, Alor que matĂ©riaux absorbeur (peinture noir),il atteint sontmaximum Ă (14h30), il absorbe le maximum des rayonnements solaire.
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Figure II.2.12.courbe dâĂ©valuation de la tempĂ©rature de lâisolant (Aluminium) et delâabsorbeur (polymĂšre noir) en fonction du temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).
On observe que le matĂ©riau sĂ©lective (polymĂšre noir il Ă une fort hausse constante, elle dĂ©vieun petit peut puis elle augmente plus jusquâĂ se quâelle atteint sont maximum, mĂȘmes lesconditions mĂ©tĂ©orologiques sont stables (ciel clair, vent calme), environ (15h30) il commenceĂ diminuer mais, par la diminution de lâĂ©clairement ; et dâautres paramĂštres. par contre ledeuxiĂšme matĂ©riau utilisĂ© pour lâisolation ; varie un petit peut et puis reste presque stable.
III.4.RĂ©sumer :
Cette Ă©volution globale des diffĂ©rents matĂ©riaux sĂ©lectifs utilisĂ©e soit pour lâisolation(peinture blanche, aluminium brillant fragile), et pour lâabsorption (peinture noire, polymĂšrenoir, et aluminium non brillant, donc on va commencĂ©s par lâĂ©lĂ©ment principale de toutes lescapteurs solaires câest « lâabsorbeur », le premier matĂ©riau utilisĂ©e et la peinture noir, avecune isolation sur la surface extĂ©rieur du capteur par la peinture blanche, elle nous Ă donnĂ©e unpic optimal ces la tempĂ©rature maximale, pour le deuxiĂšme matĂ©rieu,le polymĂšre noire avecun changement de lâisolation, il nous Ă donnĂ©e des rĂ©sultats plus efficace que le premiermatĂ©riau, cette diffĂ©rences sa revint Ă la diffĂ©rence des caractĂ©ristiques physique-chimiquesdes matĂ©riaux sĂ©lectifs, et une isolation thermique, on câest que lâaugmentation de lâalbĂ©doavec lâapplication des couleur blanche elle augmente la rĂ©flexion rayons solaires vers lemilieu extĂ©rieur la preuve elle nous Ă donnĂ©e des resultats acceptables, lâaluminium aussicâest trĂšs bon rĂ©flecteur avec sa couleur brillante et leur diffĂ©rentes caractĂ©ristiques, leproblĂšme de veillassent des matĂ©riaux a force de lâutilisation rĂ©pĂ©tĂ©, elle diminue la sĂ©lectivitĂ©
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de câest matĂ©riaux, et les conditions mĂ©tĂ©orologique câest facteur qui influx aussi sur câestrĂ©sultats.
Conclusion
Ces rĂ©sultats de dĂ©pĂŽt des matĂ©riaux sĂ©lectifs permettant une augmentation des tempĂ©raturesdâabsorption, câest in Ă calculer le rendement on peut trouvĂ©s une augmentation trĂšsimportante du rendement ,avec ces matĂ©riaux de bord, En utilisant ces matĂ©riaux, on a trouvĂ©un amĂ©lioration du tempĂ©rature, donc les matĂ©riaux sĂ©lectives appliquĂ©es ont permis de mettreen Ă©vidence lâeffet de sĂ©lectivitĂ© de la peinture noir, et polymĂšre noir sur dâautre matĂ©riau,elle peut nous donnĂ©es des bon rĂ©sultats, donc le chois des technologies de dĂ©pĂŽts de cesmatĂ©riaux sĂ©lectives doit ĂȘtre simple et Ă©conomique.