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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012 1 I. Introduction : Dans se chapitre en voie bien que selon la source du gisement dont on dispose, on peut rĂ©pertorier toutes formes d’énergies en quatre grandes catĂ©gories : « les Ă©nergies fossiles, les Ă©nergies renouvelables, les Ă©nergies nouvelles et les Ă©nergies fatales ».les premiers ne sont pas des Ă©nergies renouvelables on Ă  est le pĂ©trole, le gaz naturel, et le charbon, et fossiles non renouvelables qui se sont accumulĂ©es dans l’écorce terrestre au cours des Ăšres gĂ©ologiques, du fait de processus biologiques ou physico-chimiques. Et les Ă©nergies Renouvelables ; Comme leur nom l’indique ce sont des sources inĂ©puisables d’énergies offertes par la nature Elle-mĂȘme et dont la maitrise garantirait largement l’autonomie de la planĂšte. On y trouve l’énergie solaire, l’énergie Ă©olienne, l’énergie gĂ©othermique, l’énergie marĂ©motrice, l’énergie de la biomasse.la premiĂšre source pet trouver leur origine dans les diffĂ©rents flux Ă©nergĂ©tiques naturels incidents Ă  la surface de la terre, qui sont : Le rayonnement solaire qui fournit 99.97% de sa densitĂ© thermique. La chaleur interne terrestre qui fournit 0.03% de sa densitĂ© thermique. Le travail des forces de gravitation On trouve qu’il ya des systĂšmes de captation pour rĂ©cupĂ©rer cette forme d’énergie, et leurs applications de diffĂ©rentes sorts. L’énergie solaire est la plus dominante de toutes les Ă©nergies renouvelables, elle est Ă  L’origine de la quasi-totalitĂ© des sources d’énergies utilisĂ©es par l’homme. Lorsque l’énergie lumineuse (photons) rencontre de la matiĂšre, celle-ci transforme une partie en chaleur. C’est ce qu’on appelle la conversion photo thermique, et c’est sur ce principe que sont basĂ©s les procĂ©dĂ©s de capteur plan solaire L’énergie solaire pour son utilisation exige un systĂšme de captation solaire de deux types : ‱ Capteur solaire photothermique ‱ Capteur solaire photovoltaĂŻque I.1. CaractĂ©ristiques du soleil : Le soleil est la seule Ă©toile du systĂšme solaire et la plus proche de la terre, sa lumiĂšre met environ 8 mn Ă  nous atteindre. La deuxiĂšme Ă©toile la plus proche est Proxima de sĂ©pare de Cette Ă©toile fait que le soleil soit la seule Ă©toile qui assure la vie sur terre [1], [3]. Sur le plan humain, le soleil a une importance primordiale car il est Ă  l’origine de la vie sur terre, en lui fournissant d’énormes quantitĂ©s d’énergie, qui permet la prĂ©sence de l’eau Ă  l’état liquide et la photosynthĂšse des vĂ©gĂ©taux. Le rayonnement solaire est aussi responsable du climat et des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques [1].

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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I. Introduction :

Dans se chapitre en voie bien que selon la source du gisement dont on dispose, on peutrĂ©pertorier toutes formes d’énergies en quatre grandes catĂ©gories : « les Ă©nergies fossiles, lesĂ©nergies renouvelables, les Ă©nergies nouvelles et les Ă©nergies fatales ».les premiers ne sont pasdes Ă©nergies renouvelables on Ă  est le pĂ©trole, le gaz naturel, et le charbon, et fossiles nonrenouvelables qui se sont accumulĂ©es dans l’écorce terrestre au cours des Ăšres gĂ©ologiques, dufait de processus biologiques ou physico-chimiques.

Et les Ă©nergies Renouvelables ; Comme leur nom l’indique ce sont des sources inĂ©puisablesd’énergies offertes par la nature Elle-mĂȘme et dont la maitrise garantirait largementl’autonomie de la planĂšte. On y trouve l’énergie solaire, l’énergie Ă©olienne, l’énergiegĂ©othermique, l’énergie marĂ©motrice, l’énergie de la biomasse.la premiĂšre source pet trouverleur origine dans les diffĂ©rents flux Ă©nergĂ©tiques naturels incidents Ă  la surface de la terre, quisont :

Le rayonnement solaire qui fournit 99.97% de sa densité thermique. La chaleur interne terrestre qui fournit 0.03% de sa densité thermique. Le travail des forces de gravitation

On trouve qu’il ya des systĂšmes de captation pour rĂ©cupĂ©rer cette forme d’énergie, et leursapplications de diffĂ©rentes sorts.

L’énergie solaire est la plus dominante de toutes les Ă©nergies renouvelables, elle est Ă L’origine de la quasi-totalitĂ© des sources d’énergies utilisĂ©es par l’homme.

Lorsque l’énergie lumineuse (photons) rencontre de la matiĂšre, celle-ci transforme unepartie en chaleur. C’est ce qu’on appelle la conversion photo thermique, et c’est sur ceprincipe que sont basĂ©s les procĂ©dĂ©s de capteur plan solaire

L’énergie solaire pour son utilisation exige un systĂšme de captation solaire de deux types :

‱ Capteur solaire photothermique‱ Capteur solaire photovoltaïque

I.1. Caractéristiques du soleil :

Le soleil est la seule Ă©toile du systĂšme solaire et la plus proche de la terre, sa lumiĂšre metenviron 8 mn Ă  nous atteindre. La deuxiĂšme Ă©toile la plus proche est Proxima de sĂ©pare deCette Ă©toile fait que le soleil soit la seule Ă©toile qui assure la vie sur terre [1], [3].Sur le plan humain, le soleil a une importance primordiale car il est Ă  l’origine de la vie surterre, en lui fournissant d’énormes quantitĂ©s d’énergie, qui permet la prĂ©sence de l’eau Ă  l’étatliquide et la photosynthĂšse des vĂ©gĂ©taux. Le rayonnement solaire est aussi responsable duclimat et des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques [1].

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I.1.1. Présentation générale :

Le soleil est une Ă©toile naine de forme pseudo-sphĂ©rique comparable Ă  une immense boulede gaz trĂšs chauds qui se compose de 80% d’hydrogĂšne et de 19% d’hĂ©lium, le 1% restantĂ©tant un mĂ©lange de plus de 100 Ă©lĂ©ments, soit pratiquement tous les Ă©lĂ©ments chimiquesconnus [1], [4].

Bien que le soleil soit une Ă©toile de taille moyenne, il reprĂ©sente Ă  lui seul 99.9% de lamasse du systĂšme solaire qui est dominĂ© par les effets gravitationnels de l’importante massedu soleil [1], [4].

Les caractéristiques principales du soleil sont regroupées dans le tableau I.1 :

DiamĂštre (km) 1392000Masse (kg) 2.1030

Surface (km2) 6.09.1012

Volume (km3) 1.41.1018

Masse volumique moyenne (kg/m3) 1408Vitesse (km/s) 217

Distance du centre de la voie lactée (km) 2.5.1017

Tableau I.1. Caractéristiques principales du soleil

Le soleil n’est pas une sphĂšre homogĂšne, il est constituĂ© de :

‱ Le noyau contient 40% de la masse du soleil, c’est lĂ  oĂč se crĂ©e 90% de son Ă©nergie sousforme de rayons gamma et X, tout le rayonnement Ă©mis dans cette rĂ©gion est totalementabsorbĂ© par les couches supĂ©rieures, cette zone s’étend sur une Ă©paisseur de 25.104 km, elleprĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes [5], [6] :

Une température de 15.106 °C. Une densité est de 1015 kg/m3. Une pression de 109 ATM.

‱ La zone radiative oĂč la chaleur produite se propage par une diffusion radiative, elle prĂ©senteles propriĂ©tĂ©s suivantes [6], [7] :

Une épaisseur de 244160 km. Une température variant de 10.106 °C à 50.104 °C.

‱ La zone de convection oĂč la chaleur produite se propage par une convection Turbulente, elleprĂ©sente les propriĂ©tĂ©s suivantes [5], [6] :

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‱ La photosphĂšre est une couche opaque, les gaz qui la constituent sont fortement ionisĂ©s etcapables d’absorber et d’émettre un spectre continu de radiations, elle Ă©met 99% durayonnement total principalement dans le visible et c’est elle que l’Ɠil humain perçoit. ElleprĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes [8] :

La température de surface décroit de 6400 °C à 4500 °C. Une épaisseur de 500 km. Une pression de 1/100 ATM.

‱ La chromosphĂšre constitue avec la couronne l’atmosphĂšre du soleil, cette couche prĂ©senteles caractĂ©ristiques suivantes [7], [8] :

Une épaisseur 2000 km. Une température augmentant de 4200 °C à 104 °C.

‱ La couronne est la derniĂšre couche du soleil, ses caractĂ©ristiques sont [6] :

Elle est sans limite précise. La température augmente de 106 °C à 2.106°C.

La figure I.1 montre la structure du soleil.

Figure I.1. Structure du soleil

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a) L’intĂ©rieur : est un rĂ©acteur de fusion nuclĂ©aire continue. La principale rĂ©actionconsidĂ©rĂ©e la plus importante est la fusion de quatre atomes d’hydrogĂšnes qui fournissentune molĂ©cule d’hĂ©lium ; la masse de l’hĂ©lium est infĂ©rieur Ă  la masse de quatre atomesd’hydrogĂšne, de la masse donc perdu dans la rĂ©action et converti en Ă©nergie. C’est danscette rĂ©gion qu’est crĂ©Ă©e l’énergie qui est ensuite totalement absorbĂ©e par les couchesextĂ©rieures. La tempĂ©rature atteint des millions de degrĂ©s et la pression un milliardd’atmosphĂšres [12].

La rĂ©action de fusion s’écrit :

4 → +2 +2 e+2.5.1012 j/mol d’hĂ©lium (1)

I.1.2. Evolution :

Pendant les cinquantes premiers millions d'années de son existence, le soleil s'est contractéjusqu'à atteindre approximativement sa taille actuelle. L'énergie gravitationnelle libérée par cemouvement a chauffé l'intérieur de l'astre et, lorsque le noyau s'est révélé suffisammentchaud, la contraction a cessé pour laisser place à la réaction de fusion thermonucléaire [4].

La durĂ©e de vie du soleil dĂ©pend de la quantitĂ© d’hydrogĂšne qui reste Ă  consommer, onestime qu’il existe depuis environ 4.5 milliards d’annĂ©es, et subsistera, tel qu’il est, pendantau moins encore 5 milliards d’annĂ©es [4].

Lorsque le soleil aura épuisé ses réserves d'hydrogÚne, il changera de structure. Sa surfaceexterne s'étendra au-delà de l'orbite actuelle de la terre ou il se transformera en une géanterouge, légÚrement plus froide en surface qu'actuellement, mais 10 000 fois plus brillante enraison de sa taille gigantesque. Le soleil demeurera une géante rouge, brûlant l'hélium dansson noyau, pendant un demi-milliard d'années seulement, aprÚs ce stade, le noyau résiduel dusoleil s'effondrera pour former une étoile naine blanche petite de la taille de la terre environ, ilse refroidira alors lentement pendant plusieurs milliards d'années [4].

La figure I.2 donne le cycle de vie du soleil.

Figure I.2. Cycle de vie du soleil

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I.1.2.A. Géométrie solaire :

I.1.2.A1.Le systĂšme terre-soleil : [1]

Le soleil est une sphĂšre de matiĂšre gazeuse, composĂ©e principalement d’hydrogĂšne etD’hĂ©lium, dont le diamĂštre atteint environ 1.4 million de km.

La terre dĂ©crit autour du soleil une trajectoire lĂ©gĂšrement elliptique dont le soleil Occupel’un des foyers. Sa distance moyenne est de 149.6 millions de km, avec une variation De±1.7%.

La terre traverse le grand axe de l’ellipse le 2 janvier (position la plus proche) et le 2 juillet(la plus Ă©loignĂ©e du soleil). Depuis la terre, le diamĂštre apparent du soleil est vu sous un anglede 0.5°.

L’axe de rotation de la terre sur elle-mĂȘme est inclinĂ© de 23° 27’par rapport au plan del’écliptique (plan de l’orbite terrestre). On appelle dĂ©clinaison l’angle formĂ© par l’axe terresoleil, avec le plan de l’équateur Ă  un moment donnĂ© de l’annĂ©e. La dĂ©clinaison ‘d’ vaut donc+ 23°27’ au solstice d’étĂ©, – 23°27’ au solstice d’hiver, et est nulle aux Ă©quinoxes. DansL’approximation d’une trajectoire circulaire, la dĂ©clinaison s’écrit, pour chaque jour deL’annĂ©e :

Sin = 0,4.sin t (2)

OĂč : t dĂ©signe la coordonnĂ©e angulaire de la terre en prenant l’équinoxe de printemps pourOrigine.

Figure. I.2.a: Plan de l’écliptique L’orbite terrestre et les saisons

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I.1.2.A2.Unités utilisées :

a/ L'Ă©clairement : est dĂ©fini comme une puissance reçue par une surface. Il s'exprime enW/m2 (watt par mĂštre carrĂ©). Le S.I. (systĂšme international d’unitĂ©s) recommande d’utiliser lesymbole E.

b/L'irradiation ou rayonnement : est l'Ă©nergie reçue par une surface. Elle s'exprime En Jm-2 (joule par mĂštre carrĂ©). L'ISES (International Solar Energie Society) recommande leSymbole H. D'autres unitĂ©s plus courantes sont le Wh/m2 (wattheure par mĂštre carrĂ©).Le soleil dĂ©charge continuellement une Ă©norme quantitĂ© d'Ă©nergie radiante dans le systĂšmesolaire, la terre intercepte une toute petite partie de l’énergie solaire rayonnĂ©e dans l’espace.Une moyenne de 1367 watts atteint chaque mĂštre carrĂ© du bord externe de l'atmosphĂšreterrestre (pour une distance moyenne Terre-soleil de 150 Millions de km), c’est ce que l’onappelle la constante solaire Ă©gale Ă  1367 W/mÂČ.

La part d'Ă©nergie reçue sur la surface de la terre dĂ©pend de l'Ă©paisseur de l’atmosphĂšre Ă traverser. Celle-ci est caractĂ©risĂ©e par le nombre de masse d'air AM.

Le rayonnement qui atteint le niveau de la mer Ă  midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2et est dĂ©crit en tant que rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM1). Lorsque le soleil sedĂ©place plus bas dans le ciel, la lumiĂšre traverse une plus grande Ă©paisseur d'air, perdant plusd'Ă©nergie. Puisque le soleil n'est au zĂ©nith que durant peu de temps, la masse d'air est doncplus grande en permanence et l'Ă©nergie disponible est donc infĂ©rieure Ă  1000 W/m2.Les scientifiques ont donnĂ© un nom au spectre standard de la lumiĂšre du soleil sur la surfacede la terre : AM1.5G ou AM1.5D. Le nombre "1.5" indique que le parcours de la lumiĂšre dansl'atmosphĂšre est 1.5 fois supĂ©rieur au parcours le plus court du soleil, c'est-Ă -dire lorsqu’il estau zĂ©nith (correspondant Ă  une inclinaison du soleil de 45° par rapport au zĂ©nith).

Le « G » représente le rayonnement "global" incluant rayonnement direct et rayonnementdiffus et la lettre « D » tient compte seulement du rayonnement direct. [2]

C/Constante solaire :

Une surface plane d’un mĂštre carrĂ© perpendiculaire au rayonnement solaire et situĂ©e Ă  lalimite de l’atmosphĂšre terrestre reçoit une puissance rayonnĂ©e fonction de la distance solaire-terre. Cette distance varie quelque peu au cours de l’annĂ©e, compte tenu de la lĂ©gĂšreexcentricitĂ© de l’orbite terrestre, il en est de mĂȘme de la puissance reçue par la surface enQuestion. [3][10]

On appelle la constante solaire notĂ© C*, la valeur moyenne du flux solaire reçu Ă  la limitede l’atmosphĂšre terrestre.

Ou : C’est la quantitĂ© d’énergie totale envoyĂ©e par le soleil Ă  la limite de l’atmosphĂšreTerrestre sur une surface unitĂ© perpendiculaire au rayonnement solaire [10].

La variation de la constante solaire suit la relation suivante [6]:

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C* = C* + 0.033× cos (0.948×n) (3)

C* : la constante solaire.On a :C*0 =1353 W/m2 est la valeur moyenne de la constante solaire actuellement retenue [6].

n: le numĂ©ro du jour de l’annĂ©e.

Figure I.3. Variation mensuelle de la constante solaire [6]

Tableau I-3.a : Valeur du flux solaire Ă  la limite de l’atmosphĂšre terrestre. Ecart relatifPar rapport Ă  la constante solaire C* =1353 W/mÂČ.

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I.1.3.Données astronomiques

1. La latitude du lieu : [4]

L’angle de latitude est l’angle entre une ligne tracĂ©e d’un point sur la surface de la terreavec le centre de cette derniĂšre, et le cercle Ă©quatorial de la terre. L’intersection du cercleÉquatorial avec la surface de la terre forme l’équateur, est indiquĂ©e en tant qua latitude de 0°,le pole nord par latitude +90° et le pole sud par la latitude -90°.

Cette convention de signe affecte le signe (+) Ă  tous les lieux de l’hĂ©misphĂšre nord et lesigne (-) tous les lieux de l’hĂ©misphĂšre sud. La latitude sera dĂ©signĂ©e ici par lettre ( ), etPeut ainsi ĂȘtre composĂ© entre -90° et +90°.Pour la ville de Tlemcen la latitude est environ35°28’N.

2. Longitude :

La longitude d’un lieu correspond Ă  l’angle formĂ© par deux plans mĂ©ridiens (passant parl’axe des pĂŽles), l’un Ă©tant pris comme origine (mĂ©ridien de Greenwich 0°) et l’autredĂ©terminĂ© par le lieu envisagĂ©.

La longitude d’un lieu peut aussi ĂȘtre comprise entre -180° et +180°, Ă  tout Ă©cart de 1° delongitude correspond Ă  un Ă©cart de 4 minutes de temps.

On affecte du signe (+) les mĂ©ridiens situĂ©s Ă  l’est de ce mĂ©ridien, et du signe (-) lesmĂ©ridiens situĂ©s Ă  l’ouest.Pour Tlemcen, la longitude est de -1°17.

3. L’altitude :

L’altitude d’un point correspond Ă  la distance verticale en mĂštre entre ce point et une Surfacede rĂ©fĂ©rence thĂ©orique (niveau moyen de la mer).Pour la ville de Tlemcen la latitude est environ 750m.

I.2. L’énergie solaire :

I.2.1. Origine :

Les conditions rĂ©sidantes au cƓur du soleil favorisent l’interaction des diffĂ©rents atomesd’hydrogĂšne qui subissent une rĂ©action de fusion thermonuclĂ©aire. Le rĂ©sultat de ceprocessus, lorsqu’il se rĂ©pĂšte est la fusion de quatre noyaux d’hydrogĂšne en un noyauD’hĂ©lium avec Ă©mission d’énergie sous forme de rayonnements gamma et X.

Chaque seconde, 564 millions de tonnes d’hydrogĂšne se transforment en 560 millions detonnes d’hĂ©lium, cette diffĂ©rence de 4 millions de tonnes par seconde correspond Ă  la

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diffĂ©rence d’énergie de liaison entre les protons d’hydrogĂšne et ceux d’hĂ©lium donnant uneĂ©nergie sous forme de rayonnement, estimĂ©e Ă  3.7.1026 j/s.

I.2.2. CaractĂšres particuliers :

L’énergie solaire est la seule source d’énergie externe de la terre, elle prĂ©sente les propriĂ©tĂ©ssuivantes [9]:

‱ Elle est universelle, sa densitĂ© de puissance maximale est de 1kW/m2 Ă  midi par ciel bleu surtoute la planĂšte.

‱ La densitĂ© de puissance maximale reçue au niveau du sol (1 kW/m2) est peu dense on parlealors d’énergie diffuse.

‱ Elle est abondante, notre planĂšte reçoit plus de 104 fois l’énergie que l’humanitĂ© consomme.

‱ Elle est intermittente et variable à cause de l’alternance du jour et de la nuit, des variationssaisonniùres et quotidiennes de l’ensoleillement.

‱ L’énergie reçue par une surface donnĂ©e n’est pas rĂ©cupĂ©rable en totalitĂ© ceci est dĂ» auxpertes d’énergie sous formes conductrice, convective ou rayonnante.

‱ Elle est propre.

I.2.3. Captation :

Il existe différentes techniques pour capter une partie de cette énergie à savoir.

‱ L’énergie solaire thermique :

Le thermique solaire est un procĂ©dĂ© de transformation de l’énergie solaire en une formethermique, qu’on peut utiliser :

En usage direct de la chaleur : chauffe-eau solaire, chauffage solaire, cuisiniÚre etséchoir solaire.

En usage indirect oĂč la chaleur sert pour un autre usage : centrales solairesthermodynamiques, froid solaire.

‱ L’énergie solaire thermodynamique :

La solaire thermodynamique utilise le solaire thermique pour produire de l’électricitĂ© selonle mĂȘme principe qu’une centrale Ă©lectrique classique mais en utilisant des centrales hĂ©liosthermoĂ©lectriques [9], [19].

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Trois types principaux de centrales sont utilisés [9]:

Les centrales à capteurs cylindro-paraboliques pour atteindre des températures entre300 et 350 °C.

Les centrales à capteurs paraboliques pour atteindre des températures de 1000°C ouplus.

Les centrales à tour pour atteindre 1000 °C.

‱ L’énergie solaire photovoltaĂŻque :

Elle permet de produire de l'électricité produite par transformation d'une partie durayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque [9].

Les photopiles utilisent l’effet photovoltaĂŻque, elles sont formĂ©es d'une couche d'un matĂ©riausemi-conducteur et d'une jonction semi-conductrice. Le silicium est le plus employĂ© ;cependant, l'arsĂ©niure de gallium offre des meilleures performances, mais reste beaucoup plusonĂ©reux [9].

I.3. Le rayonnement solaire :

Les rĂ©actions thermonuclĂ©aires produites au cƓur du soleil gĂ©nĂšrent des rayonnementscorpusculaires et Ă©lectromagnĂ©tiques se propageant dans toutes les directions du videintersidĂ©ral avec une vitesse de 3.10 les rayons X et gamma jusqu'Ă  l’I.R lointain. Cependant99.9% de l’énergie se situe entre 0.2 et 8ÎŒm [7].

On pourra supposer avec une approximation acceptable que le soleil rayonne comme uncorps noir porté à une température de 5762 K dite température apparente du soleil necorrespondant pas à la réalité physique [8].

La rĂ©partition de l’énergie solaire dans les bandes du spectre du rayonnement thermique estdonnĂ©e dans le tableau I.2

Longueur d’onde (ÎŒm) 0-0.38 0.38-0.78 0.78Pourcentage (%) 6.4 48 45.6Energie (W/m2) 87 656 623

Tableau I.3.b. RĂ©partition spectrale du rayonnement thermique [6]

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Figure I.5 Spectre Solaire [6]

I.3.1.Composante du rayonnement solaire

Le rayonnement qui nous parvient du soleil est Ă©mis par sa surface extĂ©rieure dont latempĂ©rature est d'environ 6000 °K. A une telle tempĂ©rature, 40% de l’énergie est Ă©mise dansle domaine visible, c'est-Ă -dire dans une gamme de longueur d'onde allant de 0,3 ÎŒm (violet -bleu) Ă  0,7 ÎŒm (rouge). La dĂ©composition du rayonnement solaire peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e enprojetant un faisceau lumineux sur un prisme de verre ou sur un rĂ©seau de diffraction. Tout unĂ©ventail de couleurs apparaĂźt, du bleu au rouge en passant par le vert et le jaune.

Chacune de ces couleurs est associĂ©e Ă  un rayonnement d’une certaine longueur d’onde.William Herschell (Vers 1800) qui Ă©tudiait le rayonnement solaire, avait placĂ© unthermomĂštre derriĂšre un tel prisme. Il s'aperçut qu’il indiquait une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature(et donc qu'il recevait de l'Ă©nergie) non seulement dans le domaine visible mais Ă©galementdans la rĂ©gion au de lĂ  du rouge. Ce fut la dĂ©couverte du rayonnement infrarouge quireprĂ©sente 50% du rayonnement Ă©mis par le soleil. Les 10% restant du rayonnement solairetotal sont Ă©mis Ă  l'opposĂ© du domaine visible, Ă  des longueurs d'onde plus petites que celles duviolet (l'ultra violet). [17]

Tableau Emission du rayonnement solaire

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Figure.6. RĂ©partition du rayonnement solaire

Le rayonnement solaire au sol se divise en plusieurs rayonnements, directs, diffus, rĂ©flĂ©chiset globale ; a partir des conditions physiques quelque soit l’atmosphĂšre (les caractĂ©ristique del’atmosphĂšre soit massique ou thermique).Ă  travers l’annĂ©e.

I.3.1. Le rayonnement solaire direct :

C’est le rayonnement solaire qui se forme de rayons parallĂšles provenant du soleil sansavoir Ă©tĂ© dispersĂ© par l’atmosphĂšre

Le rayonnement direct est le rayonnement incident sur un plan donnĂ© en provenance d’unpetit angle solide centrĂ© sur le disque solaire, il parvient en ligne droite et par temps clair [11].

L’état du ciel est dĂ©fini par deux coefficients, a et b qui symbolisent le troubleatmosphĂ©rique du lieu oĂč se trouve le capteur solaire (tableau I.3).

La transmissivitĂ© totale de l’atmosphĂšre pour le flux solaire incident direct est donnĂ©e par[12]:

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τdir = a ×exp×× (4)

OĂč:a, b: coefficients traduisant les troubles atmosphĂ©riques.h: hauteur du soleil.P : pression atmosphĂ©rique du lieu.

Ciel pur Conditions normales Zones industriellesA 0.87 0.88 0.91B 0.17 0.26 0.43

Tableau I.3.c. Valeurs des coefficients du trouble atmosphérique [10]

Le tableau I.4 donne la variation de la pression atmosphĂ©rique avec l’altitude :

Altitude (m) 0 500 1000 1500 2000 5000P (mbar) 1000 950 900 850 800 500

Tableau I.4. Variation de la pression atmosphĂ©rique avec l’altitude [10]

Le rayonnement direct reçu sur un plan horizontal est donné par [8] :

Gdirh =C* × τdir (5)

Gdirh : éclairement énergétique direct reçu sur un plan horizontal.

L’éclairement Ă©nergĂ©tique Gdir reçu sur un plan inclinĂ© est donnĂ© par [12]:

Gdir = Gdirh × cosξ (6)

ξ: angle d’incidence des rayons solaires.

I.3.2.Le Rayonnement solaire diffus

C’est une partie du rayonnement du soleil qui a subi de multiples rĂ©flexions (dispersion) parLes molĂ©cules et les aĂ©rosols de l’atmosphĂšre ; pour un observateur au sol, le rayonnementdiffus est un ensemble des directions rayonnĂ©es

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Figure. I.7. représentation des rayons diffus avec la puissance.Solaire incidente de 100watts

Le rayonnement diffus résulte de la diffraction de la lumiÚre par les moléculesatmosphériques, et de sa réfraction par le sol, il parvient de toute la voute céleste [11].La relation entre le coefficient de transmission du flux direct et diffus est [12]:

τdif = 0.272 – 0.2939 × τdir (7)

Le flux diffus reçu sur un plan horizontal est défini par [12]:

Gdifh = C* × sin (h) × τdif (8)

Le flux diffus reçu sur un plan incliné est défini par [12]:

Gdif = gdif1 + gdif2 (9)

Gdif1 = Gdifh ×( )

(10)

Gdif2 = alb ×( )

× (Gdifh ×sin (h) +Gdifh) (11)

Gdif1, Gdif2: rayonnements diffusés par le ciel et par le sol respectivement.

Alb : albédo du sol.

i: angle d’inclinaison du plan du capteur par rapport à l’horizontale.

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L’albĂ©do :

L’albĂ©do du sol est le rayonnement qui est rĂ©flĂ©chi par le sol ou par des objets se trouvant Ă sa surface. Cet albĂ©do peut ĂȘtre important lorsque le sol est particuliĂšrement rĂ©flĂ©chissant(eau, neige).

Albédo Alb =é éé (12)

Ainsi pour un corps noir parfait, l’albĂ©do est nul.

Figure1.7.a.Shéma descriptive

I.3.3.Le Rayonnement solaire réfléchi

C’est le rayonnement qui provient du sol par suite Ă  la rĂ©flexion. Cette composante DĂ©pendde la nature du sol et de sa couleur.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Fig. I.8.Composante du rayonnement solaire incident [12]

I.3. 4. Le rayonnement solaire global :

Le rayonnement global (G) est la somme des rayonnements diffus et direct [11]:

G = Gdir + Gdif (13)

Figure 1.9. Composantes du rayonnement solaire reçu au niveau du sol terrestre.

La somme du rayonnement solaire direct et du rayonnement diffus constitue le rayonnementsolaire global.

Le rayonnement solaire global est composĂ© de rayonnement de diffĂ©rentes longueurs d’ondeet intensitĂ©s figure 1.2.

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Figure 1.10. RĂ©partition spectrale du rayonnement solaire au niveau du sol terrestre [1]

Le maximum d’intensitĂ© a lieu dans le rayonnement visible, soit pour une longueur d’ondede 0.5”m.

L’énergie totale est pratiquement Ă©mise pour des longueurs d’onde situĂ©es entre 0.2 et3.0”m. La surface situĂ©e sous la courbe reprĂ©sente la constante solaire.

Cette Ă©nergie Ă©mise est Ă©changĂ©e avec la terre ou avec tout corps au niveau du sol terrestreet se traduit par une sensation de chaleur. L’échange de chaleur attribuĂ© Ă  l’émission d’ondesĂ©lectromagnĂ©tiques de longueurs d’onde comprise entre 0.1 et 100”m, par la matiĂšre du faitde sa tempĂ©rature, est appelĂ© rayonnement thermique. Il ne nĂ©cessite pas la prĂ©sence d’unmilieu intermĂ©diaire matĂ©riel et obĂ©it aux lois du rayonnement thermique.

I.3.5.La transmission :

C’est la soustraction de flux incident et la somme de flux rĂ©flĂ©chi, absorbĂ©, Ίt.

Figure. I.11. Composition du flux rayonnant [19]

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I.4. Calcul de la position du soleil :

I.4.1. Les paramĂštres de position :

1.4.1. A. Les coordonnées géographiques :

Tout point de la surface de la terre est repéré par ses coordonnées géographiques [8],[9], [15]:

‱ La longitude (λ) est l’angle entre le plan mĂ©ridien passant par ce lieu avec la mĂ©ridienneorigine de Greenwich, elle varie de -180° Ă  +180° de l’ouest Ă  l’est.

‱ La latitude (L) est l’angle avec le plan Ă©quatorial que fait le rayon joignant le Centre de laterre Ă  ce lieu, elle varie entre +90° au pĂŽle Nord et -90° au pole Sud.

‱ L’altitude (Z) correspond Ă  la distance verticale entre ce point et une surface de RĂ©fĂ©rence,le gĂ©oĂŻde, figurant le niveau moyen de la mer.

La détermination de la direction du soleil sur la sphÚre céleste se fait par desCoordonnées célestes du soleil qui sont :

1.4.1. B. Les coordonnées célestes horizontales :

Le repĂ©rage du soleil se fait par l’intermĂ©diaire de deux angles qui sont [8], [15]:

‱ L’azimut (a) est l'angle compris entre le mĂ©ridien du lieu et le plan vertical passant par lesoleil (figure I.5). Il est donnĂ© par la relation suivante :

Sin (a) = cos (d) ×( )( ) (14)

‱ La hauteur du soleil (h) est l'angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur unplan horizontal (figure I.5), elle est donnĂ©e par la formule [8], [15]:

Sin (h) = sin (L) × sin (d) + sin (L) × cos (d) × cos (w) (15)

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Figure I.12. Les coordonnées célestes horizontales

1.4.1. C. Les coordonnées célestes horaires :

‱ L’angle horaire () est l’arc de la trajectoire solaire compris entre le soleil et le plan mĂ©ridiendu lieu, il augmente de 15° par heure [1], [8], [11].

‱ La dĂ©clinaison (d) est l’angle entre le plan de l’équateur terrestre avec la direction terre-soleil. Elle varie suivant l’équation de Cooper (figure I.6) [6] :

d = 23,45 × ( × (n- 81)) (16)

Figure I.13. Variation annuelle de la déclinaison solaire

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I.4.2. Les paramĂštres de temps :

On distingue :

‱ Le temps solaire vrai (TSV) est l’angle horaire entre le plan mĂ©ridien passant par le centredu soleil et le mĂ©ridien du lieu considĂ©rĂ©, il est donnĂ© par l’expression:

TSV = 12 + (17)

‱ Le temps solaire moyen (TSM) est donnĂ© par [1]:

TSV – TSM = ET (18)

ET : est l’équation du temps qui corrige le TSV par rapport au TSM [1]:

ET = 9.87 × sin (2× N®) – 7.53 × cos (N®) – 1.5× sin (N®) (19)

N® = (n- 81) × (20)

‱ Le temps universel (TU) est le temps moyen de Greenwich [1]:

TU = TSM - (21)

‱ Le temps lĂ©gal (TL) est le temps officiel d’un Ă©tat, il est donnĂ© par :

TL = TU + ΔH (22)

H : le dĂ©calage horaire entre le mĂ©ridien de Greenwich et l’état considĂ©rĂ©.

I.5. Le gisement solaire en Algérie :

Le gisement solaire est un ensemble de donnĂ©es dĂ©crivant l’évolution du rayonnement Solairedisponible au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e. Il est utilisĂ© pour simuler le fonctionnement d’unsystĂšme Ă©nergĂ©tique solaire et faire un dimensionnement le plus exact possible compte tenude la demande Ă  satisfaire [16].

De par sa situation gĂ©ographique, l’AlgĂ©rie dispose d’un gisement solaire Ă©norme comme lemontre la figure I.14 :

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Figure I.14. Carte du monde de l’ensoleillent moyen annuel [17]

Suite Ă  une Ă©valuation par satellites, l’Agence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, quel’AlgĂ©rie reprĂ©sente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin mĂ©diterranĂ©en, soit169.000 TWh/an pour le solaire thermique, 13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaĂŻque. Lepotentiel solaire algĂ©rien est l’équivalent de 10 grands gisements de gaz naturel qui auraientĂ©tĂ© dĂ©couverts Ă  Hassi R’Mel. La rĂ©partition du potentiel solaire par rĂ©gion climatique auNiveau du territoire algĂ©rien est reprĂ©sentĂ©e dans le tableau I.5 selon l’ensoleillement reçuannuellement [17]:

RĂ©gions RĂ©gions cĂŽtiĂšres Hauts plateaux SaharaSuperficie (%) 4 10 86DurĂ©e moyenne d’ensoleillement (h/an) 2650 3000 3500Energie moyenne reçue (kWh/m2/an) 1700 1900 2650

Tableau I.5. Ensoleillement reçu en Algérie par régions climatiques

La durĂ©e d’insolation dans le Sahara algĂ©rien est de l’ordre de 3500h/an est la plusimportante au monde, elle est toujours supĂ©rieure Ă  8h/j et peut arriver jusqu’à 12h/j pendantl’étĂ© Ă  l’exception de l’extrĂȘme sud oĂč elle baisse jusqu’à 6h/j en pĂ©riode estivale [17].

La rĂ©gion d’Adrar est particuliĂšrement ensoleillĂ©e et prĂ©sente le plus grand potentiel detoute l’AlgĂ©rie (figure I.8).

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Figure I.15. Moyenne annuelle de l’irradiation Figure I.16. RĂ©partition territoriale desSolaire globale reçue sur un plan inclinĂ© Ă  la Station mĂ©tĂ©orologique en A

Latitude du lieu [18]

En AlgĂ©rie, il existe un rĂ©seau de 78 stations de mesure mĂ©tĂ©orologiques de l’O.N.M(annexe D) reparties sur tout le territoire algĂ©rien (figure I.9) [16]. Cependant, seules 7stations mĂ©tĂ©orologiques assurent la mesure des composantes diffuses et globales durayonnement solaire reçu sur un plan horizontal en raison, soit du manque de fiabilitĂ© desappareils de mesure, ou bien, du coĂ»t Ă©levĂ© d’un tel appareillage. La durĂ©e d’insolation quantĂ  elle, est mesurĂ©e par un hĂ©liographe dans la majoritĂ© des stations de (O.N.M) Ă  cause de lafacilitĂ© de sa mise en Ɠuvre.

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Conclusion :

On a prĂ©sentĂ© dans ce chapitre un rĂ©capitulatif de quelques notions de base relatif augisement solaire, la connaissance de ces notions fondamentales et particuliĂšrement lerayonnement global au sol va nous servir par la suite dans l’exploitation de l’énergie solairepar un capteur solaire et concentrateurs solaires.

L’énergie solaire est disponible sur toute la surface de notre planĂšte qui reçoit plus de15000 fois l’énergie que l’humanitĂ© consomme. L’exploitation de cette Ă©nergie peut se fairede trois maniĂšres: Ă©nergie thermique, Ă©nergie thermodynamique et l'Ă©nergie photovoltaĂŻque.

L'AlgĂ©rie dispose d'un gisement solaire important encore inexploitĂ©. Cette forme d'Ă©nergiePrĂ©sente beaucoup d'avantages en conversion thermique pour le chauffage et la productionD’électricitĂ© principalement. C'est une forme d'Ă©nergie disponible, Ă©conomique, non polluanteet nĂ©cessite peu d'entretien.

Les mesures solaires sont principalement des mesures au sol du rayonnement direct, diffuset du rayonnement global. D'autres paramĂštres peuvent Ă©galement ĂȘtre mesurĂ©s et qui sont :les durĂ©es d’insolation et le temps horaire.

Les mesures solaires sont effectuées par des appareils tels que l'héliographe, lepyrhéliometre qui mesure le rayon incident et les pyranomÚtres.

I. Introduction :

Dans cette partie, une Ă©tude thĂ©orique des capteurs plans a Ă©tĂ© avancĂ©e en dĂ©taillant sesdiffĂ©rents composants, son fonctionnement et les diffĂ©rentes corrĂ©lations permettant d’évaluerles coefficients des Ă©changes thermiques mis en jeu au sein du capteur.

Donc on commence par définir les capteurs solaires, description des différents éléments quiles constituent, les types des capteurs et les paramÚtres et caractéristiques de fonctionnement.

Le capteur solaire plan est un dispositif conçu pour recueillir l’énergie transportĂ©e par lesradiations solaires, la convertir en Ă©nergie calorifique et la transmettre Ă  un fluide caloporteur,il combine deux principes physiques : les effets de serre et les effets du corps noir.

Les capteurs plans peuvent assurer des températures variant de 30°C à 150°C et nenécessitent ni concentration du rayonnement incident, ni un suivi du soleil [19].

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Le niveau relativement bas de la tempĂ©rature du capteur plan est dĂ» Ă  la rĂ©Ă©mission parRayonnement du rĂ©cepteur, et les pertes de chaleur pĂ©riphĂ©rie du capteur [1], [5].On trouve aussi d’autres types des capteurs suivant leurs concentrations.

I. Ă . La conversion photo thermique

La conversion photo thermique est actuellement la plus facile Ă  mettre en Ɠuvre et la plusrĂ©pandue. Toutes ces applications sont rĂ©alisĂ©e suivant deux types de procĂ©dĂ©s ; soit lescapteurs plans soit les capteurs Ă  concentration selon la tempĂ©rature demandĂ©e.

Donc la conversion photothermique consiste Ă  une transformation directe du rayonnementsolaire, alors se type de conversion est la premiĂšre voie.

L’effet photothermique ou plus prosaĂŻquement ‘‘ l’effet de serre optimisé’’ comme le dĂ©critCharles Genaudeau est l’histoire de deux couleurs qui ne figurent pas dans l’arc-en-ciel : leNoir et le Blanc, la premiĂšre absorbe la totalitĂ© de la lumiĂšre alors que la seconde la rĂ©flĂ©chit.

Lorsque le rayonnement de la lumiĂšre du soleil (photons ou grains de lumiĂšre) franchit unobstacle transparent (verre ou plastique) et qu’il arrive sur une surface enfermĂ©e dans uncaisson et si cette derniĂšre aux propriĂ©tĂ©s physiques d’un corps noir, il est entiĂšrementabsorbĂ©. La surface ou ‘‘absorbeur’’ s’échauffe et rĂ©Ă©met dans les grandes longueurs d’onde2<λ<10ÎŒm. Ce rayonnement ne peut ressortir et se trouve piĂ©gĂ© dans le caisson - une serre -Le transparent, alors devient un ‘‘corps blanc’’.

On peut augmenter l’énergie captĂ©e par l’utilisation d’un double vitrage et/ou de surfacessĂ©lectives (dĂ©pĂŽts de multicouches soigneusement choisies) qui prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt surtoutpour les surfaces captatrices Ă  haute tempĂ©rature, ou encore des structures cellulairesantirayonnantes. Par ailleurs une isolation arriĂšre et latĂ©rale est primordiale afin de limiter lespertes par transmission vers l’extĂ©rieur. On peut Ă©galement placer l’absorbeur sous vide.

La conversion thermique est actuellement la plus facile Ă  rĂ©aliser et Ă  mettre en Ɠuvre, doncla plus rĂ©pandue. Elle est rĂ©alisĂ©e suivant deux types de procĂ©dĂ©s ; soit les capteurs plans soitles capteurs Ă  concentration. Quant aux utilisations nous serons Ă©tonnĂ©s de dĂ©couvrir dans cequi suit, toutes les potentialitĂ©s

Que nous offre le soleil et qui touchent Ă  tous les besoins des hommes sur la terre.

Comme elle peut se faire par :

I.a1. Conversion photovoltaĂŻque

Les plaques photovoltaïques sont constitués de deux cristaux semi-conducteurs : zone P etzone N. Pour un effet de gradient de charge les électrons excédentaires de N ont tendance àMigrer ver P et inversement pour les trous de P vers N.

Mais ce dĂ©placement des Ă©lectrons ne donne pas une Ă©nergie, pour recouvrir tous les trousEntre deux plaques semi-conductrices il faut crĂ©er des combinaisons des charges au niveau duContact qui permet une barriĂšre de potentielle oĂč les Ă©lectrons libres ne peuvent pas migrerpour les trous P vers N.

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Sous les effets des rayonnements lumineux incidents cette barriĂšre de potentielle dĂ©truitLes Ă©lectrons libres qui peuvent se dĂ©placer de N vers P donnant un courant Ă©lectrique continuQu’on peut stocker. (FigureII)

Fig. II. Plaque photovoltaïque (Mouvement de déplacement des électrons)

I.b.Effet de serre :

Le phĂ©nomĂšne de l’effet de serre rappelle celui de la serre du jardinier: l’atmosphĂšreterrestre Laisse passer la lumiĂšre du soleil mais emprisonne la chaleur.Il y a deux phĂ©nomĂšnes :-les rayons ultraviolets du soleil se jettent sur le sol terrestre et la terre en renvoie une partieDe cette Ă©nergie vers le ciel.- Or, une couche de vapeur d’eau et de gaz empĂȘche une partie de cette chaleur de repartirDans l’espace, d’oĂč rĂ©chauffement de la planĂšte. Parmi les gaz concernĂ©s, la vapeur d’eau, le

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Dioxyde de carbone et d’autres gaz Ă  effet de serre prĂ©sents dans l’atmosphĂšre.Alors on peut pratiquer le mĂȘme principe sur les capteurs vitrĂ©s. Les IR Ă©mis par le soleil oudiffĂ©rents objets ont des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes.

Des matiĂšres telles que le verre ou certain matiĂšres plastiques se laissent traverser (elles sonttransparentes) par les IR issus du soleil ou de corps trĂšs chauds, mais sont opaques aux IRprovenant d’objets dont les tempĂ©ratures n’est pas trĂšs Ă©levĂ©s.Dans le cas de la serre, les IR provenant du soleil traversent le verre et chauffent l’absorbeurdans les capteurs solaires, ce dernier Ă©mettent en direction de l’extĂ©rieur des IR, mais ceux-cine peuvent traverser le verre, ils ont absorbĂ©s. La vitre s’échauffe donc et Ă©met Ă  on tour desIR : la moitiĂ© vers l’intĂ©rieur de la serre, l’autre moitiĂ© vers l’espace : c’est une perte dechaleur qui occasionne un refroidissement de la serre, Ainsi, la moitiĂ© seulement de l’énergierayonnĂ©e par l’absorbeur de est perdue,

C.-Ă -d., Certains matĂ©riaux laissent passer une gamme Ă©tendue de longueurs d’onde, alors quele verre est transparent seulement au visible et au proche infrarouge.Entourant un corps noir d’une cage de verre, la lumiĂšre traversant le verre Ă©chauffe le corps noiret la porte Ă  une tempĂ©rature de 30° Ă  100°C environ.Ce corps noir faiblement chauffĂ© va donc Ă©mettre dans l’infrarouge pour lequel le verre estopaque, l’infrarouge piĂ©gĂ© dans la cage va retourner au corps noir contribuant ainsi unĂ©chauffement ; c’est l’effet de serre.A la fin, un corps qui reçoit des IR se rĂ©chauffe ; un corps qui Ă©met des IR se refroidit (il perdde la chaleur).

Figure II-1 : L’effet de serre dans un capteur solaire thermique

I.c. DĂ©finition d’un corps noir :On appelle corps noir toute matiĂšre qui absorbe de façon idĂ©ale la totalitĂ© de la lumiĂšre

Qu’elle reçoit, c’est la raison pour laquelle nous le choisissons pour capter la lumiùre solaire [10].

Ou per dĂ©finition, Un corps noir est un corps idĂ©al totalement absorbant Ă  toute radiationĂ©lectromagnĂ©tique, c’est un absorbeur parfait de radiation, quelques soient la frĂ©quence, ou ladirection de l’énergie incidente, elle est totalement absorbĂ©e. Le corps noir est un conceptidĂ©ale, en rĂ©alitĂ© toutes les substances rĂ©elles reflĂštent et /ou transmettent une certaine

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quantitĂ© de radiation. MĂȘme, si un corps noir vrai n’existe en nature, certains matĂ©riauxl’approchent. Par exemple, une large Ă©paisseur de carbone noir peut absorber j’jusqu’a 99%du rayonnement thermique incidentLe corps noir, c’est aussi un Ă©metteur parfait de rayonnement thermique. Il est dĂ©fini commele corps qui Ă©met le maximum de radiation. Pratiquement une surface recouverte de noirfumĂ©eReprĂ©sente une assez bonne approximation du corps noir.L’étude du rayonnement nĂ©cessite la dĂ©finition de certaines propriĂ©tĂ©s principales : L’émittance : c’est la quantitĂ© d’énergie Ă©mise par une source, par unitĂ© de temps et

par unitĂ© de surface de cette source, Ă  travers tout le demi plan dĂ©limitĂ© par cettesurface et s’exprimer en W/mÂČ.

A- Emittance énergétique :

C’est le flux total Ă©mis par unitĂ© de surface est de la source, la puissance dΊ Ă©mis par unÉlĂ©ment de surface ds dans l’ensemble de direction :

(II.2)Ί : reprĂ©sente le flux thermique (en w) et s la surface en (mÂČ).

b- Luminance :

C’est le flux d’énergie Ă©mis par unitĂ© de surface, dans un angle solide =1 stĂ©radian,normale Ă  cette surface, L s’exprime en W/(mÂČ.sr).Pour exprimer la luminance, on dĂ©finit un Ă©lĂ©ment de surface ds et Ă©lĂ©ment d’angle solide dΩqui dĂ©finit un pinceau dans lequel le flux d’énergie est dϕ.La luminance s’écrit ;

(23)Quand ds et dΩ tendent vers zĂ©ro.La luminance est la relation fondamentale du rayonnement.Les applications du rayonnement demandent gĂ©nĂ©ralement la distribution de la radiationĂ©mise en fonction de la longueur d’onde.La distribution de cette radiation pour le corps noir en fonction de la frĂ©quence (longueurd’onde) est donnĂ©e par la loi de palnk.

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Figure. I.b.définition de la luminance [7]

1- loi de Planck :

(24)C1=2π h C 2

0 = 3.741 10-16 w .mÂČC2=h C 0 / K = 0.013388 m kh : la constante de Planck ; h=6.6245 10-34 J.sK : la constante de Boltzmann ; k=1.38033 10-23 J/kgC0 : vitesse de lumiĂšre (2.997930 108 m/s)

2- loi de Planck simplifiée :

Fig. I.b1. La loi de Planck distribution spectrale du corps noir enFonction de la température absolue [18]

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3-loi de Wien :

PremiĂšre loi de Wien, c’est une loi du dĂ©placement de λm en fonction de T, permet deCalculer la luminance spectrale d’un corps noir de tempĂ©rature T et de longueur d’onde λ m.

Figure. 1.b2. Déplacement λ m en fonction de la température [18]

λ m T = 2897.8 Όm. k (25)

Deuxiùme loi de en fonction cette loi s’exprime sous la formule suivante

= B T5 (26)

Avec B=1.287 10-5 w/ (m3.k5) la constante de Wien

4-loi de Stefan Boltzmann :

Cette loi fournie l’émit tance totale du rayonnement du corps noir dans le vide en fonction deSa tempĂ©rature absolue. [6]

M0 = σT4 (27)

Avec

(28)

I.d. Loi d’absorption :

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ConsidĂ©rant un corps qui reçoit de l’énergie rayonnante de longueur d’onde. L’expĂ©rienceMontre que, d’une façon gĂ©nĂ©rale, sur la quantitĂ© totale d’énergie reçue par unĂ©lĂ©ment donnĂ© de surface : Une partie est rĂ©flĂ©chie suivant les lois de la rĂ©flexion. Une partie est diffusĂ©e, c'est-Ă -dire renvoyĂ©e dans toutes les directions. Une partie traverse la surface, c'est-Ă -dire pĂ©nĂštre dans l’intĂ©rieur du corps et

enRessort : c’est l’énergie transmise.

Une partie est absorbée par le corps [11].On donc :

= + + + (29)

Le rapport A :

Le rapport que l’on dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement par A, est le pouvoir d’absorption du

milieu, sa valeur dĂ©pend de la longueur d’onde λ, du rayonnement absorbĂ©, ainsi que la nature Dela surface rĂ©ceptrice. A est un coefficient sans dimension, toujours compris entre 0 et 1.1- Pour un corps parfaitement rĂ©flĂ©chissant ou parfaitement diffusant, on a sensiblement A=0, ilen est de mĂȘme pour un corps ou un milieu qui se laisse traverser par le Rayonnement thermiquesans en rien absorber, de tels milieux sont dites diathermanes ; on a Ă©galement A=0.2- Pour le corps noir, on a A=1 pour toutes les longueurs d’ondes [11].

II. Description du capteur plan :

Un capteur plan utilise l’effet de serre et parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer environ 50% de l’énergieIncidente. Il se compose des Ă©lĂ©ments suivants : le vitrage, l’absorbeur l’isolant, le fluideCaloporteur et le boĂźtier.

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Figure II.2. Les différents composants d'un capteur plan.

II.a.Le vitrage (couvercle) :

Le verre laisse passer entre 84 et 92% du rayonnement solaire (sous l’incidence normale) selonle degrĂ© de puretĂ© et l’utilitĂ© de recouvrir l’absorbeur par une couverture transparente est deretenir les radiations infrarouges Ă©mises par l’absorbeur, tout en laissant passer le maximum derayonnement solaire.Il existe deux types de vitrages : vitrage simple et vitrage double.C’est une surface faite d’un matĂ©riau transparent au rayonnement visible mais opaque au

rayonnement I.R, permettant de réaliser un effet de serre.

Les couvertures transparentes habituelles sont pour la plupart en verre simple ou traitĂ© quilaisse passer jusqu’à 95% de la lumiĂšre grĂące Ă  leur faible teneur en oxyde de fer, mais onpeut trouver aussi des produits de synthĂšse (annexe B).

L’utilisation de la couverture transparente du capteur permet d’accroitre son rendement etd’assurer des tempĂ©ratures de plus de 70°C [9], en crĂ©ant un effet de serre qui rĂ©duit les pertesthermiques vers l’avant de l’absorbeur, en effet :

Soit un capteur exposĂ© au rayonnement solaire, sa couverture est transparente aurayonnement visible mais opaque aux rayonnements U.V et I.R. A la surface de la terre, leRayonnement solaire est composĂ© de 42% de rayonnement visible qui va ĂȘtre transmis Ă l’absorbeur lequel en chauffant va rĂ©Ă©mettre du rayonnement I.R pour lequel la transmissivitĂ©de la vitre est faible ne pouvant ainsi s’échapper et qui sera en partie absorbĂ© par la vitre quis’échauffe et en partie rĂ©flĂ©chie vers la plaque qui elle-mĂȘme s’échauffe [1], [3].

L’utilisation de la couverture transparente Ă©vite le refroidissement de l’absorbeur par levent.

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Donc, La couverture a une fonction de protection de l’absorbeur, mais elle joue un rĂŽleimportant dans le bilan thermique en rĂ©duisant les pertes de chaleur. Habituellement, onutilise le verre comme couverture transparente.

La propriĂ©tĂ© physique intĂ©ressante du verre est qu’il permet de laisser passer lerayonnement solaire et d’arrĂȘter le rayonnement infrarouge d’un Ă©metteur tel que celui deL’absorbeur ; La chaleur est donc bloquĂ©e entre l’absorbeur et la couverture : c’est l’effet deserre.

La couverture doit prĂ©senter une bonne rĂ©sistance aux chocs, aux brusques variations detempĂ©rature ainsi qu’aux tempĂ©ratures Ă©levĂ©es (figure 2.5).

Figure II.2.a. Variation de la transmittance en fonction de la longueur d’onde pour le verresolaire.

Une appellation verre solaire existe et fit l’objet d’exigences toute particuliùres :

- Le verre doit ĂȘtre trempĂ© pour rĂ©sister sans risque aux charges thermiques et mĂ©caniques.

- Il doit présenter un haut degré de transmission solaire caractérisé par une faible teneur enfer.

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- Il doit ĂȘtre d’une surface structurĂ©e permettant de rĂ©duire les reflets directs.

La qualitĂ© du verre est caractĂ©risĂ©e par son rendement optique ou taux de transmissionqui dĂ©pend de la nature et de l’épaisseur de vitrage ainsi que l’angle d’incidence et de lanature du rayonnement (direct ou diffus).

Actuellement, un nouveau type de verre, dit antireflet, Ă©quipe certains capteurs. Ce verreĂ  un taux de transmission de l’ordre de 96% et son effet se marque davantage pour leplacement de capteurs Ă  la verticale.

II.b.L’absorbeur :

L’absorbeur est l’élĂ©ment central du capteur solaire, il absorbe le rayonnement solaireglobal de courtes longueurs d’onde et le convertit en chaleur [1].

C’est une surface parcourue d’un rĂ©seau de tubulures, revĂȘtue d’une peinture noire. L’absorbeura pour rĂŽle de transformer en chaleur le rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique qu’il reçoit Et detransmettre cette chaleur au fluide caloporteur. Cette surface noire doit avoir les CaractĂ©ristiquessuivantes :

Une bonne conductivitĂ© et diffusivitĂ© thermique. Un facteur d’absorption aussi voisin que possible de l’unitĂ©. Une bonne rĂ©sistance chimique vis-Ă -vis du fluide.

Il est constituĂ© d’une plaque Ă  laquelle sont intĂ©grĂ©s des tubes Ă  travers lesquels circule lecaloporteur. Le matĂ©riau constituant la plaque de l’absorbeur peut ĂȘtre soit mĂ©tallique soit enmatiĂšre plastique, laquelle est utilisĂ©e uniquement dans le cas oĂč un milieu agressif circuledirectement dans l’absorbeur tel est le cas de l’eau d’une piscine.

L’emploi des matiĂšres plastiques entraine des diffĂ©rences notables comparĂ©es aux mĂ©taux[1]:

Les avantages sont :

‱ La lĂ©gĂšretĂ©.

‱ La possibilitĂ© de teinter le produit dans la masse et donc de ne pas craindre les rayures.

‱ La faible sensibilitĂ© des plastiques Ă  la corrosion.

Les inconvénients sont :

‱ Une mauvaise conductibilitĂ© thermique.

‱ Un vieillissement dĂ» au rayonnement U.V.

‱ Une tenue mĂ©diocre aux tempĂ©ratures Ă©levĂ©es.

L’absorbeur ne doit pas ĂȘtre trop mince. En pratique, on emploie gĂ©nĂ©ralement une feuillede cuivre ou d’aluminium de 0.2 mm d’épaisseur avec des variantes de 0.15 Ă  0.3 mm [7].

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Les canaux contenant le fluide caloporteur ne doivent pas ĂȘtre trop espacĂ©s ; ainsi, latransmission de la chaleur de l’absorbeur vers le fluide caloporteur se fait plus efficacement.Dans la pratique, on choisit gĂ©nĂ©ralement un intervalle de 100 Ă  120 mm entre les tubes. CelareprĂ©sente un compromis entre une Ă©vacuation optimale de la chaleur, une faible inertiethermique et une utilisation rĂ©duite des mĂ©taux tout en prĂ©servant des coĂ»ts de fabrication bas[7].

Il est fortement nĂ©cessaire d’assurer un bon contact entre les feuilles de l’absorbeur et lestubes du fluide caloporteur afin de rĂ©duire le plus possible la rĂ©sistance thermique de contact[7].

En gĂ©nĂ©ral, un absorbeur efficace a une bonne absorptivitĂ© ainsi que sa faible Ă©missivitĂ©.Cependant, les surfaces mĂ©talliques tendent Ă  rĂ©flĂ©chir la lumiĂšre d’oĂč une perte d’énergie.Pour rĂ©soudre ce problĂšme, les surfaces mĂ©talliques doivent ĂȘtre enduites d’une surfacesĂ©lective qui d’une part absorbe le rayonnement solaire de courtes longueurs d’onde avec unrendement Ă©levĂ© et le transforme en I.R par l’effet de dĂ©calage de Wien et qui, d’autre part neperd que trĂšs peu d’énergie grĂące Ă  son Ă©tat de surface qui agit comme un piĂšge vis-Ă -vis du

Rayonnement I.R (_ <0.15, _>0.9). Cette surface n’est considĂ©rĂ©e comme surface noire quepour la lumiĂšre solaire, pour les I.R elle agit comme un miroir [1].

L’absorbeur peut ĂȘtre [12] :- En cuivre : c’est le meilleur (bon conducteur), et travaille trĂšs bien mĂ©caniquement mais ilest le plus coĂ»teux.- En acier : ayant une faible conductivitĂ© thermique et un coĂ»t moins Ă©levĂ©. En fait denombreux capteurs utilisent comme absorbeur des radiateurs extra plats de chauffage central.- En aluminium : qui nĂ©cessite l’emploi d’un fluide caloporteur spĂ©cial pour des problĂšmes decorrosion.

II.c.L’isolant :

L’isolant joue un rĂŽle trĂšs important dans les applications thermiques de l’énergie solaire,non seulement au niveau des absorbeurs, dont il faut limiter les pertes, mais aussi pour

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calorifuger les tuyauteries chargĂ©es de vĂ©hiculer la chaleur, et la maison elle mĂȘme, lorsqu’ils’agit de chauffage solaire.

L’absorbeur doit transmettre l’énergie captĂ©e au fluide caloporteur en Ă©vitant les pertesthermiques par conduction, convection et par rayonnement, des diffĂ©rentes partiespĂ©riphĂ©riques vers l’extĂ©rieur. Les solutions adaptĂ©es sont les suivantes :

‱ Partie avant de l’absorbeur

La lame d’air situĂ©e entre la vitre et l’absorbeur se comporte comme un isolant vis-Ă -vis dela transmission de chaleur par conduction. Cependant, si l’épaisseur de cette lame est tropgrande, une convection naturelle intervient, d’oĂč une perte d’énergie. Pour les tempĂ©raturesusuelles de fonctionnement du capteur plan, l’épaisseur de la lame d’air est de 2.5 cm [1]. Enplaçant deux vitres, on limite les pertes dues Ă  la rĂ©Ă©mission ainsi que les pertes parconduction et par convection [1].

‱ Parties arriĂšre et latĂ©rale

Si non, il faut s’attendre Ă  voir apparaitre un dĂ©pĂŽt sur la face intĂ©rieure de la couverture.En plus d’utiliser un isolant pour minimiser les pertes thermiques on peut augmenter larĂ©sistance de contact entre la plaque, l’isolant et le coffre en Ă©vitant de presser ces surfaces lesunes contre les autres car dans le cas d’une forte rugositĂ©, il peut exister entre les deux facesen contact un film d’air qui empĂȘche la chaleur de passer facilement par conduction [1], [7],[20].

A B CA B C

Laine minérale

Mousse de polyuréthaneInflammable si non ignifugé

Non inflammable

λ = 0,041 W/m.°Cλ = 0,029 à 0,033 W/m.°C

Isolation d’un champ decapteurs.

Avec de la laine de rochesemi-rigide.

λ = 0,029 à 0,033 W/m.°C

GĂ©nĂ©ralement on utilise ces derniers comme isolant. Leur Épaisseur varie de 4 Ă  8 cm.

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On prĂ©sente de maniĂšre schĂ©matique les diffĂ©rentes pertes gĂ©nĂ©rĂ©es par les constituants ducapteur solaire plan (figure 2.6). On remarque aisĂ©ment que sur 100% de rayonnement Ă  lasurface du vitrage du capteur, seulement 60%” du rayonnement arrivent directement Ă l’absorbeur, quant aux 40% restant sont complĂštement perdus mais ils vont jouer un rĂŽle parl’intermĂ©diaire de l’effet de serre.

FigureII. 2.b. Différents pertes générées par les constituants du capteur solaire plan.

II.e.Le fluide caloporteur :

Est un moyen de transfert de la chaleur collectĂ©e par l’absorbeur Ă  un fluide d’échangeThermique appelĂ© fluide de travail. Les fluides caloporteurs utilisĂ©s sont : L’air : qui est gratuit mais possĂ©dant une faible capacitĂ© calorifique comparativement

Ă  celle de l’eau (1 litres d’eau peut vĂ©hiculer une Ă©nergie Ă©quivalente qui peutVĂ©hiculer 3000 litres d’air).

Le fluide de travail est chargĂ© de transporter la chaleur entre deux ou plusieurssources de tempĂ©rature. Il est choisi en fonction de ses propriĂ©tĂ©s physiques etchimiques, il doit possĂ©der une conductivitĂ© thermique Ă©levĂ©e, une faible viscositĂ© etune capacitĂ© calorifique Ă©levĂ©e. Dans le cas des capteurs plans, on utilise de l’eau Ă laquelle on ajoute un antigel (gĂ©nĂ©ralement de l’éthylĂšne glycol) ou bien de l’air. Parrapport Ă  l’eau, l’air a les avantages suivants [1]:

‱ Pas de problĂšme de gel l’hiver ou d’ébullition l’étĂ©. ‱ Pas de problĂšme de corrosion (l’air sec). ‱ Toute fuite est sans consĂ©quence.

‱ Il n’est pas nĂ©cessaire d’utiliser un Ă©changeur de chaleur pour le chauffage des locaux. ‱ Le systĂšme Ă  mettre en Ɠuvre est plus simple et plus fiable

Cependant il présente certains inconvénients, à savoir :

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‱ L’air ne peut servir qu’au chauffage des locaux ou pour le sĂ©chage solaire. ‱ Le produit masse volumique - capacitĂ© calorifique, est faible (_.Cp=1225 J/m3. K) pour

l’air contre 4.2.106 J/m3. K pour l’eau. ‱ Les conduites doivent avoir une forte section pour laisser passer un dĂ©bit suffisant.

L’eau : qui possùde les avantages suivants :‱ Une grande chaleur massique.

‱ Une faible viscositĂ©.II.f.Le boĂźtier :

Le coffre fabriquĂ© couramment en aluminium ou en bois, enferme l’absorbeur etl’isolation thermique du capteur, les protĂ©geant ainsi contre l’humiditĂ© et les dĂ©tĂ©riorationsmĂ©caniques. DestinĂ©e Ă  rĂ©duire les pertes de chaleur vers l’arriĂšre et les cotĂ©s du capteur,celui-ci Doit ĂȘtre solide et rĂ©sistant Ă  la corrosion.III. DiffĂ©rents types de capteurs :

III.1.Le capteur solaire Ă  eau :

Le capteur solaire thermique Ă  eau est constituĂ© principalement d’une couverturetransparente, d’un absorbeur, d’un conduit permettant Ă  l’eau de collecter l’énergie cĂ©dĂ©e parl’absorbeur, et d’un isolant. La figure (III-1) reprĂ©sente le principe de fonctionnement d’un telcapteur.

Figure III-1 : capteur solaire thermique Ă  eau, vue en coupe.Les conduits d’eau sont ici intĂ©grĂ©s dans l’absorbeur.

Le principe est le suivant : le rayonnement solaire, dont le spectre se situe essentiellementdans les longueurs d’onde du visible (courtes longueurs d’onde), passe à travers la couverture

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transparente (constituĂ©e ici d’un vitrage), et arrive Ă  l’absorbeur, celui-ci s’échauffe, ettransmet de l’énergie thermique par convection Ă  l’eau qui circule dans les conduits, et rĂ©Ă©metdu rayonnement thermique vers l’extĂ©rieur (grande longueur d’onde). L’isolant permet derĂ©duire lesPertes thermiques du capteur.On peut distinguer deux types de systĂšmes : [12] Les systĂšmes Ă  basse pression de circulation trĂšs simple, Ă  eau chaude sans pression. Les systĂšmes Ă  haute pression, Ă  eau chaude Ă  haute pression utilisant une pompe.

III.2. Le capteur solaire Ă  air :

Contrairement au capteur Ă  eau oĂč le fluide passe dans les tuyaux, le conduit d’air est engĂ©nĂ©rale formĂ© par l’espace situĂ© entre la couverture et l’absorbeur. De mĂȘme que pour lecapteur Ă  eau, l’écoulement peut ĂȘtre forcĂ© ou naturel. Le coefficient de transfert de chaleurde l’air est approximativement de deux ordres de grandeurs plus faible que celui de l’eau [12].

Figure III-2 : Capteur Ă  air.

III.3.ParamÚtres et caractéristiques de fonctionnement des capteurs solaires :

Le rendement d’un capteur solaire plan est influencĂ© par diffĂ©rents paramĂštres [5], [19],[21], [28].On peut les classer en deux catĂ©gories : paramĂštres externes et paramĂštres internes [13].

III.3.a. Les paramĂštres externes

1- Les paramùtres d’ensoleillement

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Eclairement énergétique dû au rayonnement global.

Position du soleil et durĂ©e d’insolation.

L’heure de la journĂ©e et la saison.

La position géographique du lieu considéré (latitude).

2- Température ambiante.

3- Vitesse du vent.

III.3.b. Les paramĂštres internes

1- Les paramĂštres de position

Orientation, inclinaison et emplacement du capteur.

Capteur fixe ou suiveur du soleil.

2- Les paramĂštres de construction

Parmi lesquels nous citons :

L’absorbeur

‱ Les propriĂ©tĂ©s thermophysiques et optiques.

‱ Dimensions des tubes, de la plaque absorbante et espacement entre les tubes.

‱ Introduction des rugositĂ©s artificielles et de la surface sĂ©lective.

‱ Epaisseur de la lame d’air entre l’absorbeur et la vitre.

‱ GĂ©omĂ©trie des canaux (carrĂ©e, rectangulaire, hexagonale, circulaire).

‱ Configuration du rĂ©seau de circulation du fluide caloporteur.

‱ TempĂ©rature de l’absorbeur.

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‱ La diffĂ©rence de tempĂ©rature entre l’absorbeur et l’air ambiant.

La surface sélective

‱ PropriĂ©tĂ©s optiques.

Couverture transparente

‱ PropriĂ©tĂ©s optiques et thermophysiques.

‱ Epaisseur.

‱ Le nombre de vitrage et la forme.

L’isolant

‱ PropriĂ©tĂ©s thermophysiques et optiques.

‱ Epaisseur.

Fluide caloporteur

‱ RĂ©gime d’écoulement (laminaire ou turbulent) et le dĂ©bit.

‱ TempĂ©rature d’entrĂ©e.

‱ PropriĂ©tĂ©s thermophysiques.

III.4. L’orientation des capteurs

Les capteurs solaires peuvent ĂȘtre :

‱ Des capteurs fixesCes capteurs ne bougent pas dans la journĂ©e, ce qui est le cas des chauffe-eaux solaires

domestiques, et présentent les propriétés suivantes :

∗ La simplicitĂ© et la fiabilitĂ©.

∗ Un faible entretien.

∗ Ils peuvent faire partie intĂ©grante d’une construction (toit ou mur). ∗ L’angle d’incidence du rayonnement solaire sur l’absorbeur n’est pas trĂšs longtempsChaque jour Ă  son maximum d’efficacitĂ©.

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‱ Des capteurs à poursuite

Le capteur solaire peut ĂȘtre muni d’un dispositif de guidage automatique dans la directionde provenance du flux lumineux, ce qui va amĂ©liorer le rendement du capteur.

Fig.III.4.L’orientation et l'inclinaison

III.5. Principe de captation du rayonnement solaire.

Le capteur plan est considĂ©rĂ© comme un simple absorbeur des rayons solaires qui lestransforment en chaleur, en absorbant les rayons solaires provenant de toutes les directions.Le rayonnement solaire est non seulement absorbĂ© par le ciel, mais aussi de toutl’environnement.

Un capteur plan est relativement insensible aux conditions du ciel, dont la rĂ©alisation nedemande pas une conception compliquĂ©e. Cependant, la conception d’un collecteur avec effetde concentration, fait appel Ă  des techniques plus au moins complexes dont le principeconsiste Ă  focaliser le rayonnement incident sur un absorbeur de surface rĂ©duite que la surfaced’ouverture du collecteur, afin d’augmenter la concentration du rayonnement aux niveaux del’absorbeur. Les capteurs plans utilisent le rayonnement diffus provenant du ciel et du sol, parcontre les concentrateurs n’utilisent que le rayonnement direct. La figure suivante montre leprincipe de captation par les deux types de conversion thermique de l’énergie solaire [1].

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Figure.III.5. Schématisation de principe de captation du rayonnement solaire.

III.5.a. Inclinaison optimale d’un capteur solaire

Les capteurs solaires peuvent ĂȘtre installĂ©s au sol, contre le cĂŽtĂ© d’un Ă©difice ou sur latoiture. IdĂ©alement, ils devraient ĂȘtre orientĂ©s vers le sud, Ă  l’écart des zones ombragĂ©es, etdevraient prĂ©senter un angle d’inclinaison qui permet que la surface du capteur soitperpendiculaire aux rayons solaires et d’ĂȘtre exposĂ©s au maximum Ă  la lumiĂšre solaire. Lecalcu1 de l’angle d’inclinaison se fait en soustrayant la dĂ©clinaison du soleil de la latitudegĂ©ographique de l’emplacement du capteur. En gĂ©nĂ©ral, il s’agit de la latitude del’emplacement plus ou moins 10 Ă 15 degrĂ©s. En hiver (position hivernale), lorsque latrajectoire du soleil est basse dans le ciel, il faut employer un angle d’inclinaison plus Ă©levĂ© (Ă la latitude plus 10 Ă  15 degrĂ©s). Par contre, il est recommandĂ© d’employer un angled’inclinaison moins Ă©levĂ© (Ă  la latitude moins 10 Ă  15 degrĂ©s) durant les mois d’étĂ© lorsque lesoleil est plus haut dans le ciel (position estivale).

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Fig. 5.1: Installation d’un capteur solaire

III.5.b. Fonctionnement d’un capteur solaire plan

Le principe de fonctionnement d’un capteur solaire plan est trùs simple (figure II.2) [21]:

Le rayonnement solaire traverse la vitre et arrive sur l’absorbeur muni d’une surfacesĂ©lective oĂč il est converti en chaleur Ă  sa surface. Le fluide caloporteur qui circule dansl’absorbeur conduit la chaleur captĂ©e vers un Ă©changeur de chaleur, Ă  partir duquel elle estTransmise au consommateur.

Le vitrage est transparent pour le rayonnement visible et le proche I.R mais opaque pourle rayonnement I.R lointain Ă©mis par l’absorbeur, ainsi, la couverture transparente crĂ©e uneffet de serre.

L’isolation thermique en dessous et autour du capteur diminue les dĂ©perditions thermiqueset augmente ainsi son rendement.

Figure III.5.b. Principe de fonctionnement du capteur solaire plan

On trouve qu’Ilya d’autres types des capteurs qui sont :

Avantages du capteur plan

‱ Cout du capteur relativement bas.‱ Le capteur peut ĂȘtre installĂ© au sol comme il peut ĂȘtre aussi intĂ©grĂ© architecturalement

(toits, balcons,

).‱ Il possĂšde un degrĂ© de rendement Ă©levĂ© [8]. InconvĂ©nients

‱ Baisse du rendement d’utilisation en hiver Ă  cause des pertes thermiques Ă©levĂ©es.

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‱ Risque de salissement de la surface de l’absorbeur par dĂ©pĂŽt de poussiĂšreparticuliĂšrement dans les rĂ©gions arides et semi arides.

‱ PossibilitĂ© de condensation au vitrage de capteur.

III.5.c. Les capteur Ă  tubes sous vide :

Pour se type de capteur, l’absorbeur est mis dans un tube en verre d’air. Cette sĂ©rie detubes et de diamĂštre 5-15 cm. La forme cylindrique permet au tube de mieux rĂ©sister auxforces de la sous pression, contrairement pour le capteur plan sous vide les parois ont besoind’ĂȘtre soutenue.

Les pertes de chaleur dues Ă  la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le capteur et l’air ambiantsont presque inexistantes. MalgrĂ© une tempĂ©rature intĂ©rieure Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  120°C, letube en verre reste froid Ă  l’extĂ©rieur.

Pour ĂȘtre efficace le vide doit ĂȘtre poussĂ© < 10-3 Pa.

La technique du capteur sous vide présente des avantages inégalés : une isolationremarquable et une exposition toujours adaptée à la position du soleil.

L’eau chauffe rapidement et ne perd pas la chaleur accumulĂ©e.

Principe de fonctionnement du systĂšme Heat Pipe

L’irradiation solaire pĂ©nĂštre dans le tube de verre. Une partie de l’énergie estrĂ©flĂ©chie avant l’entrĂ©e dans le capteur. L). L’absorbeur reprĂ©sente la « la zone thermique » :c’est la que s’évapore le fluide caloporteur (un alcool ayant un point d’ébullition bas). Al’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tube se trouve un autre tube mince et courte en acier qui faitfonction de « zone froide » : c’est la ou la condensation a lieu. La chaleur libĂ©rĂ©e au cours dela condensation est reprise par un bloc d’aluminium (jouant un rĂŽle d’échangeur de chaleur)qui la transmet Ă  l’eau froide Ă  l’aide d’un tube collectif montĂ© sur le circuit du capteur ‘figureIII.5.c)[8].

Figure III.5.c. Principe de fonctionnement du systĂšme Heat Pipe [8].

Avantage d’un capteur de type Heat Pipe

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‱ PossibilitĂ© d’orienter facilement la surface d’absorption vers le sud.‱ Pas de saletĂ© et pas de condensation sur le capteur.

‱ Les tubes dĂ©fectueux peuvent ĂȘtre remplacĂ©s sans problĂšme.‱ Le systĂšme « Heat Pipe » ne nĂ©cessite pas le vide pas le vide.‱ Pas de retour de chaleur du stockage au capteur.

InconvĂ©nients‱ Pour la mĂȘme quantitĂ© d’énergie, le prix du capteur est trop Ă©levĂ©.‱ Le montage ne se fait que sur place.‱ Le principe « Heat Piper » peut facilement tomber en panne, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de

contrÎles répétés.

III.5.d.Capteur plan sous vide

Ils sont constituĂ©s d’un rĂ©seau de tubes peints en noir en plastique rĂ©sistant aux rayonsU.V, sans couverture transparente. Ils sont essentiellement utilisĂ©s pour le chauffage de l’eaudes piscines extĂ©rieures en Ă©tĂ© et assurent des tempĂ©ratures relativement basses de l’ordre de30 Ă  35°C.

Le principe de construction est le mĂȘme que le capteur dĂ©jĂ  dĂ©crit. Hormis quel’absorbeur est sous vide [8].

Figure.III.5.d. Capteur plan sous vide

Fonctionnement

Pour rĂ©duire les pertes de chaleur, le capteur est mis sous le vide, c’est-Ă -dire quel’aire est Ă©vacuĂ©e Ă  l’aide d’une pompe car le vide est une des meilleures formes d’isolation.Les Ă©lĂ©ments de soutient doivent contenir les forces dues Ă  la pression atmosphĂ©rique etagissant sur le vitrage de la plaque arriĂšre du capteur. Le degrĂ© de rendement optique ducapteur plan sous vide est environ 0.88 [8], donc plus Ă©levĂ© que celui de capteur plan Ă  plan Ă la pression atmosphĂ©rique.

Avantages‱ MĂȘme avantages d’intĂ©gration architecturale que le capteur plan normal.‱ DegrĂ© d’utilisation Ă©levĂ© en hiver comme en Ă©tĂ©.‱ Une surface de captation rĂ©duite pour la mĂȘme quantitĂ© d’énergie .

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‱ Pas de condensation au niveau du capteur.‱ InconvĂ©nients

‱ Cout du capteur plus Ă©levĂ© pour la mĂ©mĂ© quantitĂ© d’énergie.‱ Investissement supplĂ©mentaire Ă  cause de l’achat d’une pompe.‱ ProblĂšme de la variation de la pression Ă  l’intĂ©rieur du capteur due aux gaz restants et

Ă  la diffĂ©rence de tempĂ©ratures dans l’absorbeur.‱ Risque de ne pas ĂȘtre Ă©tanche (entrĂ©e d’air).

III.5.e. Comparaison entre les rendements de différents types de capteurs solaires

La figure 2.8 compare, Ă  l’aide de lignes caractĂ©ristiques, les degrĂ©s de rendement desdiffĂ©rents types de capteurs ont le capteur plan, le capteur plan sous vide et le capteur en tubessous vide Ă  la mĂȘme irradiation globale.

Figure .III.5.e. Lignes caractéristiques du rendement des différents types de capteurs solaires[8].

III.5.f.Les capteurs Ă  concentration solaire

Ce sont des capteurs solaire comportant un systÚme optique (réflecteur, lentilles, ...) destinéà concentrer sur l'absorbeur le rayonnement solaire incident. On distingue figure

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III.5.j.Les capteur cylindro-parabolique

C’est un capteur Ă  concentration Ă  foyer linĂ©aire utilisant un rĂ©flecteur cylindrique de sectionparabolique.

Le rayonnement solaire est concentré environ 100 fois sur des tubes linéaires, de couleurnoire (absorbeurs) pour capter un maximum de rayonnement, contenant un fluide caloporteur,installés le long de la ligne focale des miroirs.

III.5.k.Le Capteur paraboloĂŻde

Les systĂšmes paraboliques (C = 5 Ă  10 000 soleils), rĂ©servĂ©s aux petites puissances (≀ 50kW), utilisent un miroir parabolique mobile qui concentre l’énergie solaire sur un moteurStirling placĂ© sur le point focal.

La température au foyer peut atteindre de 500 à 1 000°C [6].

III.5.l.Le Capteur centrale Ă  tour solaire

Les centrales Ă  tour utilisent un champ composĂ© d’hĂ©liostats (miroirs plan ou lĂ©gĂšrementconcave) qui suivent le soleil dans sa course et concentrent environ 1000 fois les rayons surun rĂ©cepteur central localisĂ© au sommet d’une tour. Peut atteindre des tempĂ©raturessupĂ©rieures Ă  1000°C).

On voie bien que :

L’obtention des tempĂ©ratures > 200°C nĂ©cessitant un dispositif de concentration durayonnement solaire [7]

La concentration du rayonnement solaire permet, pour une surface de capteur donnĂ©e, dediminuer la surface de rĂ©ception effective et donc de minimiser l’influence des pertesthermiques du rĂ©cepteur. Ainsi la tempĂ©rature atteinte aprĂšs transformation en chaleur est plus

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ÉlevĂ©e que pour des dispositifs Ă  capteurs sans concentration. Les technologies solaires Ă concentration permettent de transformer le rayonnement solaire en chaleur avec un rendementsupĂ©rieur Ă  70%.

Ce procĂ©dĂ© constitue un apport d’énergie dans un grand nombre d’applications thermiques,thermomĂ©caniques et thermochimiques
. Ă  condition que des rendements de conversionĂ©levĂ©s puissent ĂȘtre atteints.

Les domaines d’utilisation de ce type de transformation sont fonction des niveaux detempĂ©rature obtenus :

- 20 à 80°C (basses températures) ,

Application: chauffage de l’eau sanitaire, chauffage des piscines...,

- 80°C à 150°C (températures moyennes),

Application: chauffage des habitations, rĂ©frigĂ©ration, climatisation, dessalement de l’eau demer, industrie, production d’énergie mĂ©canique...,

- 150°C à 1000°C (hautes températures),

Applications: production d’énergie mĂ©canique, production de vapeur, centralesthermodynamiques, dissociation catalytique de l’eau...,

- > 1000°C (trÚs hautes température),

Applications: dissociation thermique de l’eau, magnĂ©tohydrodynamique,thermoĂ©lectricité .

Et La chaleur produite par les capteurs peut ensuite ĂȘtre utilisĂ©e pour [19]:

‱ Chauffer les locaux et fournir l’eau chaude sanitaire.‱ Activer la croissance des vĂ©gĂ©taux.

‱ SĂ©cher les grains et les fourrages.

‱ Faire fonctionnĂ© des moteurs thermiques.

‱ Alimenter des machines de rĂ©frigĂ©ration.

Conclusion :

Une description physique de diffĂ©rents capteurs a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ainsi que le bilan thermique et lerendement correspondant.On a vue les diffĂ©rents systĂšmes et leur rĂŽle trĂšs importants pour la conversion de l’énergiesolaire et leur utilitĂ©, diffĂ©rentes composantes et leurs avantages et inconvĂ©nients. On avueaussi malgrĂ© la diffĂ©rence de ces capteurs soit de couter structure, ou coter applications maisils ont le mĂȘme but de la conversion de l’énergie solaire, mais la production est les diffĂ©rentes

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utilitĂ©s peut se diffĂšres, alors que la plupart de ces capteurs, on trouve aussi que ces systĂšmesils ont le mĂȘme. Principe de la terre par effet de serre c’est un phĂ©nomĂšne trĂšs important, aussil’importance du corps noire dans diffĂ©rentes applications.

I. Introduction

Le rapport performance / cout du capteur dĂ©termine l’intĂ©rĂȘt du systĂšme de conversionde l’énergie solaire par rapport aux autres sources d’énergies Ă©ventuellement disponibles.

Le prix du capteur constitue, en effet, la majeure partie du cout total de l’installationsolaire. Les performances du capteur dans un site donnĂ© dĂ©pendent essentiellement de saconception et des propriĂ©tĂ©s optiques et thermiques des matĂ©riaux qui le composent. SansnĂ©gliger l’importance des systĂšmes Ă  concentrations, des fluides de transfert et des milieux destockage de la chaleur ainsi que des problĂšmes posĂ©s par la convection et la conduction, nousnous limiterons dans se chapitre Ă  considĂ©rer les problĂšmes radiatifs se posant au niveau ducapteur. Nous montrons comment on peut accroitre ses performances en optimisant lespropriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux constituant la surface de son absorbeur ou sa couverture,afin d’obtenir un comportement spectral sĂ©lectif de ces surfaces.

II. ModĂ©lisation des propriĂ©tĂ©s optiques d’un absorbeur solaire

II.1.Longueur d’onde de coupure

Depuis les travaux Tabor [13] en 1956, l’emploi de surfaces sĂ©lectives pour la conversionphoto thermique de l’énergie solaire s’est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©. En effet, dans denombreuses applications, il est possible de diminuer notablement les surfaces de captation enremplaçant des absorbeurs noirs par des absorbeurs sĂ©lectifs.

ConsidĂ©rons par exemple les propriĂ©tĂ©s optiques d’un absorbeur sĂ©lectif rĂ©el de la figure 4.1:

Si l’on reprĂ©sente les propriĂ©tĂ©s optiques d’un absorbeur sĂ©lectif rĂ©el dans un diagrammeR(λ), On constate une augmentation du facteur Rλ dans l’infrarouge qui peut ĂȘtre plus oumoins fraie suivant la surface sĂ©lectif considĂ©rĂ©e. La figure 3.1 donne un exemple d’une tellevariation, obtenue dans le cas du « chrome » ; cette surface prĂ©sente deux domaines ou Rλ esttantĂŽt faible, tantĂŽt Ă©levĂ©, la transition entre les deux s’effectuant sur une Ă©tendue spectrale ∆λcompris entre 2 et 9 ”m. On modĂ©lise ce type de rĂ©ponse en imposant d’une part, Rλ constantdans chacun des deux domaines figure 3.2.

On note λc, longueur d’onde de coupure, la valeur de λ pour laquelle la transition a lieu ;de mĂȘme, A et E sont les valeurs de 1- Rλ de part et d’autre de cette longueur d’onde decoupure. Les propriĂ©tĂ©s sont supposĂ©es constantes en fonction de l’angle d’incidence, ce qui

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revient à considérer le matériau comme gris diffus dans chacun des deux régions. Afin decompléter le modÚle, on assimilera le soleil à un corps noir, dont la température uniforme desurface est T = 5880 K [11].

Figure .4.1. Variation de la rĂ©flectance en fonction de la longueur d’onde pour un absorbeursĂ©lectif rĂ©el- cas du chrome [11].

Ainsi le rayonnement thermique Ă©mis par un capteur sĂ©lectif a la mĂȘme allure que celuid’un corps noir (Ă  basse tempĂ©rature), figure .4.2..

Figure.4.2. Spectre de corps noirs en fonction des la longueur d’onde et pour diffĂ©rentestempĂ©ratures

D’autre part, le spectre solaire, en premiĂšre approximation, s'apparente au spectred'Ă©mission du corps noir de tempĂ©rature 5 900 °K, et comme les tempĂ©ratures de conversion

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Ă©tant dans tous les cas infĂ©rieures Ă  1 000°K, il y a, ainsi que le montre la figure 3, unesĂ©paration trĂšs nette entre la distribution spectrale du rayonnement solaire et celle durayonnement thermique Ă©mis par le capteur, ce qui permet de dĂ©finir une longueur d’onde decoupure.

Figure.4.3.Intensité spectrale relatives du rayonnement solaire et du rayonnement émis par uncorps noirs à 900k.

Les propriĂ©tĂ©s optiques demandĂ©es aux capteurs seront donc en gĂ©nĂ©ral bien dĂ©finies pourune tempĂ©rature de fonctionnement T par son absorptivitĂ© spectrale a (λ, T) = 1 – R(λ, T), etson Ă©missivitĂ© spectrale e (λ, T) intĂ©grĂ©es dans tout le demi-espace afin de tenir compte deleur anisotropie.

Afin que la sĂ©lectivitĂ© de la surface se traduise par une absorption maximale dans le spectresolaire et minimale en infrarouge (pour l’intervalle correspondant

Ă  la tempĂ©rature de travail), le changement de valeur du coefficient d’absorption doits’effectuer pour la longueur d’onde de coupure, le capteur sĂ©lectif idĂ©al sera alors tel que :

(30)

La surface de l’absorbeur est alors absorbante ou noire vis-Ă -vis du rayonnement solaire etrĂ©flĂ©chissant ou blanc vis-Ă -vis du rayonnement infrarouge.

Un tel absorbeur est caractĂ©risĂ© ainsi par le fait qu’il absorbe la quasi-totalitĂ© du rayonnementsolaire incident comme le ferait un corps noir, mais Ă  la diffĂ©rence de ce dernier, il n’émet quetrĂšs peu de radiations dans l’infrarouge (Figure 4.4).

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Figure.4.4. RĂ©partition comparatives des spectres.

III. Influence de la température sur la longueur de coupure

Mais cette propriété optique de sélectivité au électromagnétique dépend de la température[13].

Figure.4.5.Longueur d’onde de coupure optimale λc pour un corps parfaitement sĂ©lectif enfonction de sa tempĂ©rature et pour diverses valeurs du facteur de concentration.

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III. a. Mécanisme de la sélectivité

Des considĂ©rations simples sur les Ă©changes radiatifs au niveau du revĂȘtement del’absorbeur, quel qu’en soit le type, montrent que, suivant la tempĂ©rature Ă  laquelle est portĂ©ela surface d’absorption, l’établissement des bilans thermiques peut se faire suivant deuxschĂ©mas distincts, simples dans un cas (basse et moyenne tempĂ©rature), plus complexe dansl’autre (haute tempĂ©rature). En effet, le revĂȘtement permet au flux solaire d’ĂȘtre absorbĂ© par lasurface revĂȘtue, elle doit donc ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec un matĂ©riau transparent pour le domainespectrale ∆λs correspondant (0.25< <2.5 ”m). Si ce revĂȘtement est une surface sĂ©lective,elle doit ĂȘtre absorbante pour ce mĂȘme domaine de longueur d’onde. Par contre, il faut qu’elles’oppose aux Ă©changes radiatifs avec le milieu environnant. Tant que la tempĂ©rature de lasurface d’absorption est relativement peu Ă©levĂ©e (T<200 °C), les domaines spectraux ∆ s et∆λR domaine spectrale d’émission de la surface absorbante) ne se recouvrent pas (figure 3.a).

On peut donc imaginer l’existence d’un matĂ©riau transparent pour ∆λs et opaque pour ∆λR

ou d’une surface sĂ©lective absorbante pour ∆λs et peu Ă©missive pour ∆λR . on voit apparaitre,ici aussi, la notion de longueur d’onde de coupure λc , longueur d’onde frontiĂšre sĂ©parent deuxdomaines spectraux ,∆λs et ∆λR Ă  comportement optique diffĂ©renciĂ©.

Il n’en va pas de mĂȘme Ă  haute tempĂ©rature (T> 200°C), car il y a alors recouvrementpartiel entre les deux spectres considĂ©rĂ©s. La longueur d’onde de coupure λc ne peut donc plusse trouver dans l’intervalle entre les domaines ∆λs et ∆λR et, suivant sa position (figure3.b), il y a amputation d’une partie de rayonnement [9] :

- Soit du spectre solaire incident (et donc diminution du flux solaire pouvant ĂȘtre absorbĂ© par lasurface d’absorption) ;

- Soit du spectre d’émission de la surface d’absorption (et donc augmentation des pertesradiatives) ;

- Soit enfin de chacun de ces deux spectres et donc, de maniÚre concomitante, diminution, duflux solaire absorbé et augmentation des pertes radiatives.

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Figure.4.longueur d’onde de coupure λc sĂ©parant les domaines spectraux d’absorption etd’émission λS et λe [9].

Le matĂ©riau sĂ©lectif recherchĂ© devra rĂ©pondre Ă  cette contrainte de l’effet de la tempĂ©raturesur λc et ĂȘtre caractĂ©risĂ© par une longueur d’onde de coupure la plus Ă©levĂ©e possible del’infrarouge. Son rendement de conversion sera alors sensiblement augmentĂ© du fait de larĂ©duction des pertes radiatives.

IV. Surfaces sélectives

IV. a. Principes

Par dĂ©finition, un matĂ©riau sĂ©lectif a des propriĂ©tĂ©s optiques variables avec lafrĂ©quence de l’onde Ă©lectromagnĂ©tique qu’il reçoit. Pour exemple, on peut citer verre,quasiment transparent pour le domaine spectral visible et proche infrarouge, opaque pour leslongueurs d’onde supĂ©rieure Ă  environ 2.5 ”m . De mĂȘme, certain organiques comme lesplastiques ont un caractĂšre sĂ©lectif trĂšs marquĂ©, avec de nombreuses bandes d’absorption dansl’infrarouge dues aux rotations et vibration des molĂ©cules.

En ce qui concerne la surface absorbante, qui peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  un filtre « passe-haut », il n’existe pas de corps, dans la nature, ayant les propriĂ©tĂ©s optiques idĂ©ales requises.

Cependant, quelques matĂ©riaux comme le chrome (figure 4.a) a un comportement sĂ©lectiffavorable pour la conversion thermique de l’énergie solaire, c’est –à-dire qu’ils possĂšdent unelongueur d’onde, plus ou moins bien dĂ©finie, dans le proche infrarouge. En fait, en gĂ©nĂ©rale,toutes les substances prĂ©sentent des bandes d’absorption plus au moins larges, mais celles-ci

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ne sont pas, la plupart du temps, adaptĂ©es au problĂšme qui nous intĂ©resse ici, pour lesĂ©lĂ©ments minĂ©raux, on peut, trĂšs schĂ©matiquement, reprĂ©senter leurs propriĂ©tĂ©s optiques par lerĂ©seau de courbes de la figure 3.7, ou l’on a portĂ© en ordonnĂ©e la grandeur 1-αλ , λ Ă©tant lefacteur d’absorption monochromatique.

Figure 4.a Variation de la rĂ©flectance en fonction de longueur d’onde pour diffĂ©rents substrats[9].

Cependant, quelques matĂ©riaux comme le chrome (figure 1) a un comportement sĂ©lectiffavorable pour la conversion thermique de l’énergie solaire, c’est –à-dire qu’ils possĂšdent unelongueur d’onde de coupure, plus ou moins bien dĂ©finie, dans le proche infrarouge.

En fait, en gĂ©nĂ©rale, toutes les substances prĂ©sentent des bandes d’absorption plus au moinslarges, figure 4.a. [15], mais celles-ci ne sont pas, la plupart du temps, adaptĂ©es au problĂšmequi nous intĂ©resse ici.

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Figure .4.b. Variation de la rĂ©flectance en fonction de longueur d’onde pour les mĂ©taux et lessemi-conducteurs [9].

On voit que la surface absorbante « chaude » pourrait ĂȘtre obtenue, par exemple, endĂ©placent la longueur d’onde de coupure d’un mĂ©tal vers le proche infrarouge. Il s’agit doncd’élaborer un matĂ©riau nouveau. Pour cela, on modifie les propriĂ©tĂ©s optiques d’un support endĂ©posant sur sa surface une ou plusieurs substances. Ces derniĂšres permettent de rĂ©aliser la« sĂ©lectivitĂ© » dĂ©sirĂ©e, grĂące Ă  l’utilisation de phĂ©nomĂšnes physiques que l’on peut classerainsi :

- InterfĂ©rences constructives ou destructives.-- Effets de rugositĂ©s.-- Effets d’inhomogĂ©nĂ©itĂ©s.

Dans les trois cas, les propriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux employĂ©s interviennent, chacund’eux pouvant prĂ©senter une sĂ©lectivitĂ© qui lui est propre.

IV. b.Mécanisme de la sélectivité spectrale

Le plus souvent, une surface sĂ©lective rĂ©sulte de l’association d’un filme et d’unsupport mĂ©tallique poli. Le filme doit absorber l’énergie solaire et ĂȘtre transparent Ă l’infrarouge, donc prĂ©senter une Ă©missivitĂ© thermique faible. Le cuivre, le nickel, l’argent etl’aluminium sont des exemples de mĂ©taux Ă  faible Ă©missivitĂ© thermique.

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L’épaisseur du film absorbant doit rester faible, en gĂ©nĂ©rale de quelques dixiĂšmes demicrons, car dans ce cas la rĂ©flectance du mĂ©tal de base dans l’infrarouge thermique (c’est-Ă -dire λ>2”m) n’est que trĂšs lĂ©gĂšrement modifiĂ©e et l’émissivitĂ© de la surface est proche decelle de mĂ©tal de base [10].

Il existe différentes maniÚres de réaliser de tels films :

IV. b.1.Absorption par film semi-conducteur

Un semi-conducteur est caractĂ©risĂ© par la grandeur Eg appelĂ©e gap d’énergie du semi-conducteur est exprimĂ© en Ă©lectronvolts. Cette quantitĂ© Eg correspond Ă  l’énergie nĂ©cessairepour faire passer un Ă©lectron de la bande de valence Ă  la bande de conduction ; la zonesĂ©parant les Ă©lectrons de valence des Ă©lectrons de conduction est appelĂ©e bande interdite.

L’énergie des photons diminue lorsque l’on passe de l’ultraviolet Ă  l’infrarouge. Seulsles photons possĂ©dant une Ă©nergie supĂ©rieure Ă  Eg seront absorbĂ©s par le semi-conducteur.

Ceci explique la transition rapide du coefficient d’absorption d’un semi-conducteur dans leproche infrarouge figure 3.8. Le film devient transparent au rayonnement dĂ©s que le niveaud’énergie de photons devient infĂ©rieur Ă  Eg [13,14].

Figure 4.b.1. Transmission d’un semi-conducteur en fonction de la longueur d’onde. Lacourbe en pointillĂ© reprĂ©sente l’évolution de l’absorbation [10]

Quelques exemples de semi-conducteurs intéressants sont repris au tableau 3.1 [10]

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Tableau 4.1 : longueur d’onde de coupure en fonction de type de semi-conducteur.

Certain semi-conducteur (silicium, germanium, arsĂ©niure de gallium
) ont un indice derĂ©fraction Ă©levĂ© avec une rĂ©flexion Ă  l’interface semi-conducteur-air importante. Pourdiminuer cette rĂ©flexion, on peut procĂ©der de deux maniĂšres :

‱ Placer un film anti rĂ©flexion mince sur la surface du semi-conducteur poli.‱ Texturer la surface du semi-conducteur pour produire des rĂ©flexions multiples.

Dans certains cas, on peut produire le passage du semi-conducteur Ă  l’air en plaçant unnombre de couches multiples dont les indices de rĂ©fraction diminuent progressivement.

On peut également associer la surface texturée et la couche anti réflexion ; les améliorationsobtenues dans chaque cas sont reprises à la figure 3.9 [14].

Figure 3.9 RĂ©flexion Ă  l’interface entre le semi-conducteur (type Silicium) et l’aire. Effet d’unfilm anti rĂ©flexion et de la crĂ©ation d’une texture particuliĂšre [13]

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IV. b.2.Absorption dans le film par interférences : film multicouches

Un film mince diĂ©lectrique dĂ©posĂ© sur un support mĂ©tallique peut produire une interfĂ©rencedestructive Ă  une longueur d’onde dĂ©terminĂ©e par l’épaisseur du film son indice. Si leminimum de rĂ©flexion se produit vers 0,5-0,6 ”m, longueur d’onde correspondant aumaximum du rayonnement solaire, une absorption importante de celui-ci pourra se produire[16].

Un film d’interfĂ©rence efficace est composĂ© de plusieurs couches superposĂ©es, P.ex. Quatrecouches. La figure 3 .10 montre l’effet de chaque couche dans un film Ă  quatre composants.On remarque que :

- La rĂ©flexion mĂ©tallique du support 1 est grande dans l’infrarouge tandis qu’elle dĂ©croitlĂ©gĂšrement dans le domaine du spectre solaire.

- L’addition d’une couche diĂ©lectrique 2 au support mĂ©tallique diminue nettement la rĂ©flexiondu mĂ©tal 1 dans le spectre solaire cette diminution dĂ©pend de l’épaisseur su diĂ©lectrique.

Figure.4. (a).Film d’interfĂ©rence Ă  quatre composantes

Figure.4. (b).RĂŽle des divers parties du filmes pour l’obtention d’une absorption Ă©levĂ©e [16].

L’effet sĂ©lectif n’est toutefois pas suffisant, car la rĂ©flexion Ă  l’interface diĂ©lectrique-air estfaible, de sorte que l’effet d’interfĂ©rence n’est pas trĂšs net.

En gĂ©nĂ©ral, on place au-dessus d’un film d’interfĂ©rence dans le diĂ©lectrique 2 un filmmĂ©tallique 3, mince, transparent (±50Å) pour pousser au maximum l’effet d’interfĂ©rence dansle diĂ©lectrique 2. La derniĂšre couche 4 de diĂ©lectrique permet d’élargir la zone de longueurd’onde Ă  forte a L’empilement Absorbeur + RĂ©flecteur

IV. b.3.Absorption par L’empilement Absorbeur + RĂ©flecteur

Cette troisiÚme voie consiste à réaliser la surface absorbante par le dépÎt successif de deuxmatériaux dont chacun a une fonction optique bien précise.

L’absorption du rayonnement solaire est obtenue par l’un, et la rĂ©flexion dans l’infrarougepar l’autre. Le couplage absorbeur + rĂ©flecteur peut ĂȘtre conçu de deux maniĂšres.

Dans le premier cas (Figure b.a) on dĂ©pose sur un matĂ©riau rĂ©flecteur dans l’infrarouge(argent, cuivre, aluminium, molybdĂšne...) une couche mince d’un matĂ©riau absorbant le

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rayonnement solaire tout en Ă©tant transparent dans l’infrarouge (silicium, germanium, sulfurede plomb...).

Dans le deuxiĂšme cas (Figureb.b) on dĂ©pose sur un matĂ©riau absorbant au moins lerayonnement solaire une couche d’un matĂ©riau transparent pour le spectre solaire et rĂ©flecteurdans l’infrarouge (oxydes d’étain ou d’indium dopĂ©s...).

Figure.4.b.Fonctionnement schĂ©matique de l’absorbeur du type rĂ©flecteur+absorbeur.

IV. b.4.Sélectivité par utilisation de surfaces texturées

Cette derniĂšre voie consiste Ă  utiliser l’influence de la morphologie sur les caractĂ©ristiquesoptiques d’une surface (Figure 4.c.a.).

En rĂ©glant la rugositĂ© de la surface absorbante, on peut produire des effets optiquesdiffĂ©rents dans le visible et dans l’infrarouge thermique.

Lorsque l’amplitude moyenne de la rugositĂ© de surface est comprise entre 2 et 5 ”m , lecoefficient d’absorption dans le spectre solaire est plus important et la surface a un pouvoir derĂ©flexion Ă©levĂ© pour les radiations thermiques infrarouges, donc une Ă©missivitĂ© relativementfaible [17].

De telles surfaces texturĂ©es peuvent ĂȘtre obtenues par attaque chimique ou Ă©lectrochimiquedu support, par sablage ou microbillage, ou par Ă©vaporation sous vide.

On peut accroĂźtre le coefficient d’absorption solaire d’une surface dĂ©jĂ  peu Ă©missive (doncfaiblement absorbante) dans l’infrarouge par des rĂ©flexions multiples (figure 4.c.b) [21] surdes irrĂ©gularitĂ©s de surface de gĂ©omĂ©trie et de dimensions convenables, sans pour autantaccroĂźtre notablement l’émissivitĂ© infrarouge.

Le nombre de rĂ©flexions multiples dĂ©pend de l’ouverture de la macro profil et de l’indicedu rayonnement [22].

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Figure. 4. c.RĂ©flexion multiple sur un macroprofile en dent de scie [9]

Fonctionnement schĂ©matique de l’absorbeur sĂ©lectif utilisant effets de texture de la surface.

Le nombre de rĂ©flexions multiples (Figure b) dĂ©pend d’ouverture de la macro profil et del’indice du rayonnement [14].

IV. b.5.RĂ©flecteurs infrarouges (L’empilement absorbeur + rĂ©flecteur)

L’effet de serre est un dispositif susceptible de crĂ©e une sĂ©lectivitĂ©. On amĂ©liorel’efficacitĂ© en utilisant une couverture transparente pour le spectre solaire, rĂ©flĂ©chissante dansl’infrarouge. Pour obtenir un tel rĂ©sultat, on dĂ©pose sur le verre, ou un matĂ©riau transparent,une couche mince dont les propriĂ©tĂ©s optiques sont celles ainsi dĂ©finies. Le rayonnementsolaire atteint la surface d’absorption alors que l’infrarouge Ă©mis par cette derniĂšre lui restituĂ©aprĂšs rĂ©flexion. La principale difficultĂ© rĂ©side dans l’obtention facteur de transmission Ă©levĂ©pour les radiations du spectre solaire. Le tableau suivant donne quelque valeur des facteursoptiques :

On peut trouver d’autres mĂ©thodes pour la rĂ©alisation de la sĂ©lectivitĂ© spectrale sur le vitrageou sur la surface de l’absorbeur d’un capteur plan ou non, travaillant avec ou sansconcentration du rayonnement solaire [18].En considĂ©rant les diffĂ©rents processus physiquesmis en jeu.

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Figure4.d. Fonctionnement schĂ©matique de l’absorbeur sĂ©lectif intrinsĂšque.

Ces études approfondies ont été faite pour évaluer les différents phénomÚnes physiques quipermettent de réaliser des surfaces sélectives [17].

L’obtention de structures de surfaces qui rĂ©pondent au mieux Ă  la sĂ©lectivitĂ© est possibleavec :

- utilisation un matériau ayant des propriétés sélectives intrinsÚques ;

- utilisation d’un filtre interfĂ©rentiel rĂ©alisĂ© par l’empilement de couches alternĂ©es de deuxmatĂ©riaux ayant des indices optiques diffĂ©rents (en gĂ©nĂ©ral un mĂ©tal et un diĂ©lectrique) ;

- utilisation d’un empilement absorbeur plus rĂ©flecteur.

- utilisation des effets de diffusion de la lumiÚre, soit dans le volume, soit à la surface dumatériau;

En considĂ©rant les diffĂ©rents processus physiques mis en jeu que nous venons d’observer, onpeut dĂ©crire les voies correspondantes permettant de rĂ©aliser la sĂ©lectivitĂ© spectrale sur levitrage ou sur la surface de l’absorbeur d’un capteur plan ou non, travaillant avec ou sansconcentration du rayonnement solaire [18].

IV. c.Matériaux intrinsÚques

Cette solution consiste à utiliser un matériau qui, par ses propriétés intrinsÚques(notamment sa structure électronique) présente un comportement optique spectralementsélectif.

On connaĂźt des matĂ©riaux sĂ©lectivement absorbants et transparents. Ainsi, les oxydesdiĂ©lectriques sont transparents dans le visible et absorbants dans l’infrarouge. A l’opposĂ©, dessemi-conducteurs dont le gap est bien choisi, par exemple le silicium, sont transparents dansl’infrarouge et absorbants dans le visible. On connaĂźt aussi le cas de matĂ©riaux sĂ©lectivementtransparents et rĂ©flecteurs. Ainsi, les oxydes d’indium et d’étain dopĂ©s sont transparents dansle visible et rĂ©flĂ©chissants dans l’infrarouge et peuvent par consĂ©quent servir de revĂȘtementsĂ©lectif pour le vitrage

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IV. d. Filtre interférentielle

La rĂ©alisation d’un filtre interfĂ©rentiel par empilement de plusieurs couches

AlternĂ©es de deux matĂ©riaux ayant des indices optiques diffĂ©rents (en gĂ©nĂ©ral un mĂ©tal et undiĂ©lectrique) et des Ă©paisseurs bien contrĂŽlĂ©es peut Ă©galement conduire Ă  l’effet sĂ©lectifrecherchĂ© (Figure 10) [19]

Figure.4.c. Fonctionnement schĂ©matique de l’absorbeur sĂ©lectif de type interfĂ©rentiel.

Ce procĂ©dĂ© est malheureusement dĂ©licat et coĂ»teux Ă  mettre en Ɠuvre.

V. Propriétés optiques

Il est plus judicieux de considĂ©rer sĂ©parĂ©ment les facteurs d’absorption α et d’émission

que le rapport , parfois utilisé, et qui ne permet de déterminer que la température de

stagnation du capteur, tempĂ©rature atteinte lorsqu’une calorie n’en est extraite. CettetempĂ©rature, calculĂ©e Ă  partir du bilan Ă©nergĂ©tique simplifiĂ© s’exprime en nĂ©gligeant les pertesconductrices et convectives par [5] :

Partant de la mĂ©mĂ© forme simplifiĂ©e du bilan Ă©nergĂ©tique on peut Ă©galement constaterqu’une surface sĂ©lective dont les caractĂ©ristiques optiques locales sont α et Δ aura un moinsbon rendement, dans les mĂȘmes conditions de fonctionnement qu’une surface dont lescaractĂ©ristiques optiques sont + et + , si la relation suivante est satisfaite [5] :

> ( - /Es) (31)

Cette inĂ©galitĂ© signifie que l’accroissement de l’énergie solaire absorbĂ©e est supĂ©rieur Ă l’accroissement des pertes radiatives. On peut ainsi Ă©valuer l’intĂ©rĂȘt de diffĂ©rents absorbeurs

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sĂ©lectifs en tenant compte Ă  la fois des propriĂ©tĂ©s optiques de l’absorbeur et des conditions defonctionnement du capteur.

VI. Stabilité physicochimique

La surface sĂ©lective devra supporter la tempĂ©rature de fonctionnement, des cyclesthermiques d’amplitude et de durĂ©e trĂšs variables, quelques excursions Ă  sa tempĂ©rature destagnation Tm a x en cas d’arrĂȘt de la circulation du fluide de transfert.

Ces contraintes externes peuvent entrainer un certain nombre de dĂ©tĂ©riorations de lasurface sĂ©lective. Un premier type de dĂ©tĂ©rioration peut ĂȘtre du Ă  un trop grand Ă©cart entre lescoefficients de dilatation du substrat (en gĂ©nĂ©rale cuivre, aluminium ou acier Ă  faible teneuren carbone) et des matĂ©riaux composant la surface sĂ©lective. Un second type de dĂ©tĂ©riorationest la diffusion d’une couche dans une autre : diffusion chimique ou par les joints de gains.Ce processus conduit dans les deux cas Ă  une dĂ©tĂ©rioration rapide.

Ce risque est particuliĂšrement grand dans le cas ou la sĂ©lectivitĂ© est obtenue par effetd’interfĂ©rences.

On peut rĂ©duire le risque de diffusion en interposant des barriĂšres de diffusion entre lescouches optiquement actives, mais il est bien Ă©vident que, plus l’empilement rĂ©alisĂ© pourobtenir la sĂ©lectivitĂ© est complexe, plus grand est le risque de dĂ©tĂ©rioration par inter diffusion.

Enfin, en plus de leur stabilitĂ© thermique, les surfaces sĂ©lectives doivent ĂȘtre chimiquementinertes, ou pour le moins prĂ©senter une cinĂ©tique de rĂ©action extrĂȘmement lente afin derĂ©sister aux divers types de corrosion auxquels elles peuvent ĂȘtre soumises.

VII. Traitement de surface

Les absorbeurs sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s avec des feuilles minces de mĂ©taux prĂ©sentantune bonne conductivitĂ© thermique et une bonne tenue mĂ©canique. C’est pourquoi, la plupartdu temps, les absorbeurs sont rĂ©alisĂ©s en plaques de cuivre ou en aluminium de 0,2mmd’épaisseur et leurs surfaces sont traitĂ©es

Le rĂŽle de l’absorbeur est de capter le maximum de rayonnement et d’en rĂ©flĂ©chir le moins possible.Ces types de surfaces absorbant le maximum et rĂ©Ă©mettant le minimum sont nommĂ©s « surfacessĂ©lectives ».

La sĂ©lectivitĂ© de l’absorbeur est trĂšs importante ; elle est amĂ©liorĂ©e au moyen de traitement desurface qui ajoute Ă  la plaque absorbante (support) des caractĂ©ristiques de telle sort que lerayonnement solaire soit trĂšs bien absorbĂ© et que le rayonnement infrarouge Ă©mis ( du Ă l’échauffement) soit limitĂ© .

Deux coefficients déterminent les caractéristiques de ces absorbeurs :

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- : coefficient d’absorption (0 à 1, optimum : 1)

-α : coefficient d’émission (0 Ă  1, optimum : 0)

Un tel traitement de surface peut ĂȘtre obtenu par des procĂ©dĂ©s Ă©lectrochimiques ou Ă©lectrophysiques. De nombreux progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans ce domaine. Les plus importants, classĂ©s parordre d’apparition, seront prĂ©sentĂ©s et comparĂ©s par rapport Ă  la peinture noire. Est de 0.95 etsoncoeffic.

VIII. Quelques revĂȘtements possibles

A. La peinture noire : la peinture mate noire du commerce permet d’obtenir un coefficientd’absorption compris entre 0.9 et 0.95, mais son degrĂ© d’émission est trĂšs Ă©levĂ© (0.85)(figure 8.1).

Figure 8.1. Interaction du rayonnement solaire avec une couche de peinture noire [7].

B.Oxyde de chrome : le revĂȘtement en « black chrome » (couleur noir) est composĂ©

D’oxyde de chrome dĂ©posĂ© sur une sous_ couche de nickel, le tout formant une coucheextrĂȘmement fine sur un support mĂ©tallique .Son coefficient d’absorption α est de 0.95 et soncoefficient d’émission varier entre 0.12 Ă  0.18 (figure 8.2).

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

66

Figure 8.2. Absorbeur revĂȘtu par une couche d’oxyde de chrome.

C.Traitement sous vide : ce revĂȘtement sĂ©lectif a Ă©tĂ© mis au point en 1995 et est facilementreconnaissable de par couleur bleu marine. Ce procĂ©dĂ© consiste Ă  dĂ©poser diffĂ©rents mĂ©taux(titane,
..) sur al surface absorbante en prĂ©sence du vide. Le coefficient d’absorption α obtenu estsupĂ©rieur Ă  0.95 et le d’émission, infĂ©rieur Ă  0.05 (figure 8.3).

Figure 8.3. Interaction du rayonnement solaire avec un absorbeur traité sous vide.

VIIII. CritĂšres de choix d’une surface sĂ©lective

Trois facteurs devront ĂȘtre pris en considĂ©ration avant de choisir une solution Ă  unproblĂšme donnĂ© [8] :

‱ La stabilitĂ© des propriĂ©tĂ©s optiques.‱ La stabilitĂ© physicochimique.‱ Le cout de rĂ©alisation des surfaces sĂ©lectives.

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VX. IntĂ©rĂȘt des surfaces sĂ©lectives

Figure.8.4.Rendement de conversion en fonction de la température pour différents types decapteurs.

T

Le gain est apprĂ©ciable Ă  toutes les tempĂ©ratures et particuliĂšrement au-delĂ  de 60 °C. Onremarque aussi que le rendement d’un absorbeur sĂ©lectif recouvert d’un simple vitrage estsupĂ©rieur Ă  celui d’un absorbeur non sĂ©lectif Ă©quipĂ© d’un double vitrage.

L’utilisation simultanĂ©e d’un vitrage sĂ©lectif et d’un absorbeur sĂ©lectif ou d’un doublevitrage non sĂ©lectif et d’un absorbeur sĂ©lectif ne conduit pas Ă  une amĂ©lioration sensible desperformances tout en entraĂźnant un surcoĂ»t important. Il convient de noter que destempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  100 °C peuvent ĂȘtre obtenues avec des capteurs plans sĂ©lectifsavec un rendement de conversion acceptable. Ce type de capteur peut donc ĂȘtre utilisĂ© avecefficacitĂ© pour toutes les applications aux moyennes tempĂ©ratures : rĂ©frigĂ©ration,conditionnement d’air, dessalement de l’eau.

Pour les hautes tempĂ©ratures solaires, il est nĂ©cessaire d’utiliser des systĂšmesconcentrateurs du flux solaire et dans ces conditions on a vu que les pertes par convection etconduction pouvaient ĂȘtre nĂ©gligĂ©es en premiĂšre approximation par rapport aux pertesradiatives.

- Sur la figure 4 on peut comparer les rendements de conversion d’un capteur sĂ©lectif Ă  ceuxd’un capteur se comportant comme un corps noir.

On constate que dans tous les cas la sĂ©lectivitĂ© conduit Ă  une augmentation de rendementsmais que ce gain n’est vraiment intĂ©ressant que pour des facteurs de concentration infĂ©rieurs Ă 100 et pour des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  1 000 K.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Figure.8.5.rendement de conversion d’un capteur sĂ©lectif (a=1 ;e=1)et d’un capteur nomsĂ©lectif (a=1 ;e=1) en fonction de la tempĂ©rature et pour diverses valeurs du facteur de

concentration.

La figure .8.6. Nous reprĂ©sente le rendement d’un capteur sĂ©lectif et d’un capteur non sĂ©lectifĂ  la tempĂ©rature de conversion optimale en fonction du facteur de concentration.

Figure8.7. Rendement thermo-Ă©nergĂ©tique d’un capteur sĂ©lectif (a=1, e=1) et d’un capteurnom sĂ©lectif (a=1, e=1) Ă  la tempĂ©rature de conversion optimale en fonction du facteur de

concentration.

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On remarque que le gain introduit par la sélectivité est équivalent à celui produit par unemultiplication par 10 du facteur de concentration.

On observe bien une amélioration significative du rendement de conversion des capteurssélectifs comparés aux capteurs non sélectifs.

Ceci confirme bien l’intĂ©rĂȘt des surfaces sĂ©lectives dans la conversion photo thermiqueparticuliĂšrement haute tempĂ©rature.

ExpĂ©rimentalement on Ă  utilisĂ©e quelque matĂ©riaux sĂ©lectifs comme le (peinture noir,polymĂšre noir, et l’aluminium gris mate pour la surface absorbante, et l’aluminium brillant, etpeinture noire pour l’isolation extĂ©rieure, pour avoir des rĂ©sultats en rĂ©alitĂ©s en va voire c’estrĂ©sultats dans le chapitre suivant, pour le vitrage en Ă  utilisĂ©e un simple vitre transparent,donc La conception et le choix des matĂ©riaux des Ă©lĂ©ments constitutifs des distillateurssolaires sont faits sur la base d'une Ă©tude tenant compte de plusieurs paramĂštres techniques etĂ©conomiques. On distingue

Figure.8.8. schéma descriptif du distillateur simple effet en verre incliné.1-couvercle transparent en verre

2-matériau absorbeur en polymÚre noir3-boitier en bois avec matériau isolant intégré

4-tuyaux de collecte et d’admission de l’eau distillĂ©e et de l’eau salĂ©e5-joint d’étanchĂ©itĂ© du systĂšme

1_La Couvertures :

L’utilisation des couvertures transparentes permet de rĂ©duire les pertes thermiques par rayonnement etpar convection il y a trois types de matĂ©riaux des couvertures:

‱ le verre le plus utilisĂ©,

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‱ polymĂšre plastique avec ou sans traitement peut ĂȘtre utilisĂ© pour piĂ©ger les rayonnements.Les caractĂ©ristiques thermiques de chaque matĂ©riau donnent des rĂ©sultats diffĂ©rents.

1. A. Film en verre :

Ce type de matĂ©riau laisse traverser 84% Ă  92% du rayonnement solaire sous uneincidence normale pour un film en verre de 2 Ă  3 mm d’épaisseur. La transmission duRayonnement solaire dĂ©pend de la position de distillateur solaire, l’inclinaison duverre et la contenance de ce matĂ©riau, qui absorbe les rayonnements de grandeslongueurs d’onde de lumiĂšre solaire. La composition du matĂ©riau est Ă  base d'oxyde defer (Fe2O3) qui additionnĂ© Ă  de faible quantitĂ© permettra d'obtenir une bonnetransmission de rayonnement qui peut dĂ©passer 90%.Mais le verre prĂ©sente l'inconvĂ©nient d'ĂȘtre fragiles aux chocs mĂ©caniques, deprĂ©senter un faible transfert thermique par conduction et une meilleure viscositĂ© sur lesParois par rapport au matĂ©riau plastique normal.

1. B.Film plastique :

Le film plastique contient les mĂȘmes caractĂ©ristiques que le verre pour laisser passerLes rayonnements solaires et minimiser les pertes thermiques par convection. Lecoefficient de transmission de rayonnement solaire est de 80% avec incidencenormale.Le film plastique ne peut ĂȘtre utilisĂ© pour un simple distillateur solaire en raison duprix de renouvellement aprĂšs usage oĂč ses performances diminuent avec le temps. IlprĂ©sente l'avantage de rĂ©sistance aux chocs mĂ©caniques, et aux agents chimiques etune faible densitĂ© et inertie Thermique.

Tableau 1 : Transmissivité de différents types de matériaux de couverture des distillateurssolaire dans la bande de visibilité et infrarouge.

Matériaux

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1. C.Absorbeur :

Le matĂ©riau absorbeur a pour rĂŽle d'absorber tous les rayons solaires qui sont TransformĂ©sen chaleur pour chauffer l’eau salĂ©e dans le fond du distillateur. L’absorbeur est un Ă©lĂ©mentprincipal dans le distillateur Ă  simple effet. Les recherches sur les matĂ©riaux absorbeurs ontpour but de rechercher une absorbance maximale des Rayonnements solaires, d'augmenterl’efficacitĂ© et le rendement.

L’absorption idĂ©ale qui absorbe tout les rayonnements solaire (direct, diffuse et RĂ©flĂ©chi),doit avoir une Ă©missivitĂ© de l'ordre de l'unitĂ© (Δ = 1).

La conception et le choix d’un absorbeur sont basĂ©s sur trois facteurs

Figure8.9 plaque de l’absorbeur en matĂ©riau polymĂšre

‱ α : facteur d’absorption

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‱ τ : facteur de transmission (corps noir)‱ ρ : facteur de puissance total

Et

‱ un facteur d’absorption aussi voisin que possible de l’unitĂ©.‱ un pouvoir Ă©missif dans l’infrarouge aussi faible que possible‱ une bonne conductibilitĂ© et diffusivitĂ© thermique‱ une faible intertie thermique‱ une bonne rĂ©sistance chimique vis-Ă -vis de l’eau qui le baigne

Pour avoir une absorption complĂšte, le matĂ©riau choisi ne doit pas prĂ©senter de Couleursbrillantes ce qui augmentera le rayonnement des rayons rĂ©flĂ©chis. Le facteur d’absorptionvarie suivant la couleur de la surface utilisĂ©e, le tableau suivant donne quelques valeurs.

Tableau 2 : Absorption des diffĂ©rentes couleurs de surfaceCouleur α ρ Δ α/Δ

Les matériaux des absorbeurs les plus utilisés sont des matériaux métalliques : aluminium,cuivre ou fer et des matériaux polymÚres tels que le polypropylÚne, le polyphényloxyde(P.O.P)


1. d. Matériaux métalliques

L’aluminium c’est un matĂ©riau lĂ©ger, inoxydable grĂące Ă  sa structure mĂ©tallique (Al2O3) laconductivitĂ© est moyenne parmi les autres matĂ©riaux. Sa surface qui reçoit les rayonnementssolaires est grise, elle doit ĂȘtre recouverte d’une couche mince de peinture noire pouraugmenter le pouvoir d’absorption de la plaque.Le cuivre est un matĂ©riau meilleur absorbeur et plus coĂ»teux, mais le plus oxydable (CuSO4).Le fer est un matĂ©riau le plus utilisĂ© dans l’industrie lourd possĂ©dant des propriĂ©tĂ©s oxydables.La conductivitĂ© est faible, ce type de matĂ©riau nĂ©cessite un traitement de surface pour Ă©viter lacorrosion et amĂ©liorer la conductivitĂ© par recouvrement avec une peinture noir non brillante.Les caractĂ©ristiques d’absorption de la plaque sont augmentĂ©es.

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1. e. Matériaux plastiques

Les matériaux plastiques peuvent remplacer le métal qui présentent descaractéristiques tel que : matériaux légers, moins cher et insensibles à la corrosion.Parmi les matiÚres plastiques utilisées on a le polypropylÚne, le polyphényloxyde(P.O.P) qui résiste a la température de 150°C malgré sa conductivité thermique trÚsfaible par rapport aux métaux. Le tableau suivant donne quelques valeurs deconductivité thermique de différents absorbeurs à 20°C.

Tableau 3 : propriétés d'absorption de quelque solide à 20°C

Diffusivité Tableau 2 : Absorption dede quelques matériaus solides à 20°C

1. f.Matériaux isolants

L'isolation joue un rĂŽle important dans le domaine des applications thermiques pour limiterles pertes par conduction vers extĂ©rieur au niveau du bassin et les cotĂ©s du distillateur solaire.Les caractĂ©ristiques demandĂ©es du matĂ©riau isolant sont:‱ Bonne isolation avec un bon rendement en eau distillĂ©e‱ Faible inertie thermique, faible densité‹ Faible convection thermique‱ Une rĂ©sistance thermique dans l'Ă©cart des tempĂ©raturesLe tableau suivant donne quelques caractĂ©ristiques de matĂ©riaux isolants et le choix tiendra

compte des critĂšres techniques mais aussi Ă©conomiques.

Tableau 4 : conductivité thermique de quelques matériaux isolants

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Notons en particulier, que le vide est le meilleur isolant, mais sa réalisation technique estdélicate.

Figure.8.11. représentations du boßtier avec isolation

1. support de boĂźtier en bois, 2. Absorbeur, 3. Isolation par air.

X.Principe de fonctionnement du distillateur simple effet

Le rayonnement solaire incidents sur le verre traverse ce dernier et est absorbĂ© parl’absorbeur. L’absorbeur rĂ©Ă©met Ă  une tempĂ©rature dont le spectre se trouve dĂ©calĂ© vers lesfortes longueurs d’onde pour lesquelles le facteur de transmission de la vitre est faible . Lamajeur partie de l’énergie incidente se trouve donc emprisonnĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du systĂšme, cephĂ©nomĂšne constitue « l’effet de serre » .Si l’on verse une nappe d’eau d’épaisseur faible surl’absorbeur, l’énergie Ă©mise par ce dernier l’échauffe en provoquant ainsi son Ă©vaporation.

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L’eau Ă©vaporĂ©e vient en contact de la vitre qui ayant un coefficient d’absorption trĂšs faible setrouve donc Ă  une tempĂ©rature plus basse par rapport Ă  la vapeur d’eau, d’oĂč la condensationde la vapeur, recueillie ensuite sous forme d’eau distillĂ©e.

Conclusion :

Dans se chapitre, on a essayer de toucher les diffĂ©rents matĂ©riaux utilisĂ©e et mĂ©thodesappliquer pour la rĂ©alisations de ces surface sĂ©lectifs, est de voire leur importance pourl’amĂ©liorations du rendement et l’absorption de ces surfaces, et la diminuassions des pertesradiatives, on vue aussi les diffĂ©rents propriĂ©tĂ©s optiques est physiqauxchimiques qu’elles doittrouvĂ©es dans ces matĂ©riaux, ensuite on a siter quelque matĂ©riaux possible comme : ‘lapeinture noire, oxyde de chrome, est le traitement sous vide, est de voire leur rĂŽle dans cetteopĂ©ration, et Ă  la fin noter quelque critĂšres de choix d’une surface sĂ©lective, c.-Ă -d., il faut quec’est condition trouvant dans ces surfaces. Et finalement voire le cout.

On Ă  vue aussi l’interner des surfaces sĂ©lectifs pour l’amĂ©lioration des rendements desdiffĂ©rents capteurs, plan ou concentrĂ©s.

Et on à parler sur la partie expérimentale, le type de systÚme de captation solaire utilisé, etles différent matériaux sélectifs qui en appliquer dans notre travails expérimentale (peinturenoire, polymÚre noire, aluminium, peinture blanche), et on à citer notre bilan énergétique dutravaille, et à la fin on parler sur le principe de fonctionnement de se systÚme.

I. Introduction

Dans se chapitre on va voire, les différents modes de transfert thermique, et les principaux effetsintervenant dans un capteur, la détermination des pertes thermiques et leur bilan énergétiques.

II. Les différents modes de transferts thermiques dans un capteur solaire

Un capteur solaire met en jeu simultanément les trois modes de transfert thermique, conduction,convection et rayonnement (figure III.1).

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Figure II.1. Les différents échanges thermiques dans un capteur plan

II-1-Transfert par conduction

La conduction est le mode de transfert de chaleur caractĂ©risĂ© par la propagation de l’énergiethermique dans un milieu matĂ©riel sans dĂ©placement de la matiĂšre [22].

La loi correspondant à ce processus de diffusion thermique est la loi de Fourier donnée par larelation [22]:

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(31)

q : flux de chaleur.

K : coefficient de conductivité thermique.

A : surface d’échange

Dans le capteur plan les Ă©changes par conduction existent principalement entre :

‱ Les faces supĂ©rieure et inferieure de la vitre hcv.

‱ Les faces supĂ©rieure et inferieure de l’isolant his.

‱ L’absorbeur et l’isolant hcvai.

Le flux de chaleur par conduction entre l’absorbeur et l’isolant est donnĂ© par [23]:

(32)

1et 2sont exprimés par :

(33)

(34)

qcdai : quantitĂ© de chaleur Ă©changĂ©e par conduction entre l’absorbeur et l’isolant.

Tab : tempĂ©rature de l’absorbeur.

Tii : tempĂ©rature de la face intĂ©rieure de l’isolant.

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Til : tempĂ©rature de l’isolant latĂ©ral.

eab : Ă©paisseur de l’absorbeur.

sabi : surface de contact entre l’absorbeur et l’isolant horizontal.

ki : conductivitĂ© thermique de l’isolant horizontal.

ei: Ă©paisseur de l’isolant horizontal.

eil: Ă©paisseur de l’isolant latĂ©ral.

kab: conductivitĂ© thermique de l’absorbeur.

Kil: conductivitĂ© thermique de l’isolant latĂ©ral

II-2-Transfert par convection

La convection est un transport d’énergie dĂ» Ă  des mouvements macroscopiques [24]. On distinguedeux types de convection :

La convection forcée : le mouvement du milieu est engendré par un dispositif externe(Le vent, une pompe, un ventilateur
etc.).

La convection naturelle : le mouvement du fluide est engendré par les variations deDensité causées par des variations de température au sein du fluide, tel est le cas de laThermocirculation.

Le transfert thermique convectif est régi par la loi de Newton [24]:

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79

(35)

q : le flux échangé par convection.

h : coefficient de convection.

S : surface de la paroi solide en contact avec le fluide.

Tp : température de la paroi solide.

Tf : température du fluide.

Dans un capteur plan l’échange par convection s’effectue entre :

‱ La vitre et l’ambiance, par convection libre ou forcĂ©e par le vent.

‱ La vitre et la plaque de l’absorbeur par convection libre.

‱ Le tube et le fluide par convection libre.

‱ Entre le fluide et l’isolant par convection libre.

‱ Entre l’isolant et l’ambiance par convection libre ou forcĂ©e par le vent.

DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre la vitre (ou l’isolant) etle vent

De nombreux travaux expĂ©rimentaux ont permis d’établir diffĂ©rentes expressions donnant lecoefficient d’échange convectif entre la vitre (ou l’isolant) et le vent, parmi lesquelles on peut citer :

‱ En 1954, McAdams avait avancĂ© la formule suivante [6]:

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(37)

hcva : coefficients de convection entre la vitre et le vent.

V : vitesse du vent.

Selon John A.Duffie, William A.Beckman [6] il est probable que cette relation inclut l’effet de laconvection et du rayonnement, et n’est applicable que pour les surfaces de 0.5 m2.

‱ Une relation similaire Ă  la prĂ©cĂ©dente est proposĂ©e par Ursula Eiker [15].

(38)

‱ Pour des capteurs horizontaux, Lioyd et Moran (1974) ont proposĂ© les relations suivantes [6]:

(39)

‱ Pour les capteurs verticaux, MacAdams propose :

(40)

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81

Le nombre de Nusselt (Nu) est donné par :

(41)

c : longueur caractéristique.

Ra : nombre de Rayleigh.

ka : conductivitĂ© thermique de l’air.

‱ Afin de corriger l’expression prĂ©cĂ©dente de MacAdams (1954), Watmuff et al (1977) AvaientprĂ©sentĂ© la formule suivante [6]:

(42)

D’aprĂšs John A.Duffie, William A.Beckman [6], cette corrĂ©lation n’est applicable que pour unesurface de 0.5 m2.

‱ En 1979, Sparrow et al ont Ă©tudiĂ© la convection forcĂ©e sous l’effet du vent pour des orientationsdiffĂ©rentes, et prĂ©sentĂ© la relation [6]:

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82

(43)

‱ Pour un Ă©coulement laminaire, Polhanson a proposĂ© en 1980 l’expression suivante [27] :

(44)

‱ Selon Soteris Kalogirou [25], il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser la formule de Mitchell pour calculer lecoefficient de convection forcĂ©e entre la vitre (ou l’isolant) et le vent :

(46)

Lv : longueur de la vitre (ou de l’isolant).

Dans toutes les corrélations précédentes :

hcia : coefficient de convection entre l’isolant et l’ambiance.

‱ Ursula Eiker [15] a prĂ©sentĂ© la relation:

(47)

hcl : coefficient de convection libre entre la vitre et l’air ambiant.

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83

hcf : coefficient de convection forcée entre la vitre et le vent.

hcl : est donné par :

(48)

DĂ©termination du coefficient de convection libre entre l’absorbeur et la vitre

Le coefficient de convection libre entre la vitre et l’absorbeur, inclinĂ©s d’un angle par rapport Ă l’horizontale est donnĂ© en fonction des nombres adimensionnels suivants :

‱ Le nombre de Nusselt (Nu)

(49)

hcav : coefficient de convection entre l’absorbeur et la vitre.

eva : espace entre les deux plaques.

‱ Le nombre de Rayleigh (Ra)

(50)

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

84

g: pesanteur.

: Coefficient d’expansion volumique du fluide.

Tv : température de la vitre.

: viscosité cinématique.

: Diffusivité thermique

‱ Le nombre de Prandtl (P)

(51)

‱ Le nombre de Grashoff (Gr)

(52)

Pour deux plaques parallÚles, le nombre de Nusselt est donné par :

‱ La formule de Hollands and al (1976) dans le cas oĂč ces deux plaques sont inclinĂ©es d’un angle_0°<_<75° par rapport Ă  l’horizontale [6]:

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85

(53)

: Angle d’inclinaison du capteur.

‱ La formule de Shewen et al (1996) dans le cas oĂč ces deux plaques sont verticales [25]:

‱ Une autre relation proposĂ©e est [1] :

(54)

Dans cette étude, on applique la formule de Hollands considérée la meilleure selon [6].

DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre l’absorbeur et le fluidecaloporteur

Plusieurs corrĂ©lations ont Ă©tĂ© proposĂ©es par divers auteurs pour dĂ©terminer le coefficient deconvection forcĂ©e entre l’absorbeur et le fluide caloporteur, on peut citer :

‱ Dans la rĂ©fĂ©rence [21], l’auteur a proposĂ© les formules suivantes en fonction du nombre deReynolds (Re) et de Graetz (Gz) :

∗Ecoulement laminaire (Re<2100) :

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86

(55)

Si Re<100 le nombre de Nusselt est donné par :

(56)

∗Ecoulement turbulent (Re>10000) :

(57)

Dans la zone de transition (2000<Re<10000), oĂč l’écoulement est instable et les valeurs descoefficients de transfert sont mal dĂ©terminĂ©es, il est recommandĂ© d’éviter de travailler dans cettegamme de nombre de Reynolds [26].

(58)

ÎŒf: viscositĂ© dynamique du fluide.

di : diamÚtre intérieur du conduit.

l : longueur du conduit.

f : masse volumique du fluide caloporteur.

Ve : vitesse de l’écoulement.

‱ Dans la rĂ©fĂ©rence [1], l’auteur a proposĂ© les formules suivantes :

Ecoulement laminaire dans la conduite :

La couche limite est supposée développée.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

87

∗ Si la paroi du tube est soumise Ă  un flux d’énergie constant :

(59)

Ecoulement turbulent dans une conduite :

(60)

Avec :

hcaf : coefficient de convection entre l’absorbeur et le fluide caloporteur.

kf : conductivité thermique du fluide caloporteur.

‱ Dans la rĂ©fĂ©rence [23], l’auteur a utilisĂ© la formule de Gnielinski pour un rĂ©gime

Transitoire et turbulent avec:

0.6<Pr<2000 et 2300<Re<106

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88

(61)

: Coefficient de Darcy.

∗ Si 2300≀Re≀105, le coefficient de darcy est donnĂ© par la formule de Blasius :

(62)

∗ Si 105 ≀Re≀106, le coefficient de darcy est donnĂ© par la formule d’Herman :

(63)

DĂ©termination du coefficient de convection forcĂ©e entre l’absorbeur et la faceIntĂ©rieure de l’isolant

Pour dĂ©terminer le coefficient de convection entre l’absorbeur et l’isolant, une formule similaireaux formules prĂ©cĂ©dentes est utilisĂ©e [12]:

Ecoulement laminaire (Re<2100)

Gz<100 (formule de Haussen):

(64)

Gz>100 (Seider State):

(65)

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

89

∗ Zone de transition oĂč 2100<Re<10000 (Haussen)

(66)

∗ Ecoulement turbulent (Re>10000) :

(67)

ÎŒii : viscositĂ© dynamique du fluide Ă©valuĂ©e Ă  la tempĂ©rature de la face intĂ©rieure de l’isolant.

II-3- Transfert par rayonnement

Le transfert de chaleur par rayonnement Ă  lieu lorsque de l’énergie sous forme d’ondesĂ©lectromagnĂ©tiques est Ă©mise par une surface et absorbĂ©e par une autre. Cet Ă©change peut Avoirlieu lorsque les corps sont sĂ©parĂ©s par le vide ou par n’importe quel milieu intermĂ©diairesuffisamment transparent pour les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques [27].

La loi fondamentale du rayonnement est celle de Stefan-Boltzmann [27]:

(68)

q : densité de flux de chaleur émis par le corps.

q: ÉmissivitĂ© thermique du matĂ©riau.

: Constante de Stefan-Boltzmann évaluée à 5,6.10-8 W/m2.K4.

T : température absolue du corps.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

90

Dans un capteur solaire plan le transfert par rayonnement s’effectue entre :

‱ La vitre et le ciel.

‱ La vitre et la plaque chauffante.

‱ L’isolant et le sol.

DĂ©termination du coefficient de transfert thermique par rayonnement entre Lavitre et la plaque chauffante

Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et l’absorbeur est donnĂ© parla relation (II.44) aprĂšs avoir Ă©tabli les hypothĂšses adĂ©quates et les simplifications mathĂ©matiquesnĂ©cessaires

(69)

hrvc : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la plaque de l’absorbeur et la vitre.

Tvi : température de la face intérieure de la vitre.

v : émissivité de la vitre.

ab : Ă©missivitĂ© de l’absorbeur.

DĂ©termination du coefficient de transfert thermique par rayonnement entre La vitre etle ciel (ou l’isolant et le sol)

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

91

Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre La vitre et le ciel (ou l’isolant et le sol)est donnĂ© en fonction de la tempĂ©rature du ciel (tempĂ©rature du sol) et de la face extĂ©rieure de lavitre (face extĂ©rieure de l’isolant).

Il existe plusieurs corrélations qui donnent la température du ciel [6] :

‱ En 1932, brunt a proposĂ© une relation entre la tempĂ©rature du ciel et la pression de

Vapeur d’eau.

‱ Dans [34], l’auteur a utilisĂ© les deux relations suivantes :

(70)

(71)

Cette corrélation a été remplacée par la suivante [15]:

(72)

Tc : température du ciel.

Ta : tempĂ©rature de l’ambiance.

‱ Ursula Eiker a donnĂ© la tempĂ©rature du ciel en fonction du point de rosĂ©e [15] :

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

92

(73)

(74)

Tve : température de la face extérieure de la vitre.

v : émissivité de la vitre.

hrvc : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et le ciel.

i : Ă©missivitĂ© de l’isolant.

Tie : tempĂ©rature de la face extĂ©rieure de l’isolant.

hric : coefficient de transfert thermique par rayonnement entre.

III.BILAN ENERGETIQUE

III.1. Principaux effets intervenant dans un capteur

Le bilan Ă©nergĂ©tique d’un capteur solaire dĂ©pend de plusieurs processus de pertes. En effet, seuleune fraction de l’énergie incidente est transmise au fluide de transfert circulant dans l’absorbeur.

Une part de l’énergie incidente est perdue par rĂ©flexion sur la couverture du capteur (s’il enpossĂšde une) et sur la surface de l’absorbeur.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

93

- Ce sont les pertes optiques.

Une autre part d’énergie thermique produite par l’absorption des photons incidents est perdue partransfert vers l’environnement du capteur par pertes thermiques. Ainsi, le bilan thermique d’unconvertisseur de l’énergie solaire dĂ©pend de deux processus de pertes de chaleur qui sont :

- les pertes par rayonnement,

- les pertes par convection et conduction

Figure II.2.Bilan Ă©nergĂ©tique d’un capteur.

Pour l’essentiel, ces pertes ont lieu par la face avant du dispositif, c’est-à-dire celle qui reçoit lerayonnement solaire incident (figure 1).

La connaissance de ces phénomÚnes est donc nécessaire pour établir, prévoir, ou améliorer lebilan énergétique ; le convertisseur idéal étant bien sûr celui pour lequel les pertes sont nulles.

III.2. DĂ©terminations des pertes Ă©nergĂ©tiques d’un capteur solaire

III.2.1. Les pertes optiques

Un capteur pointĂ© vers le soleil reçoit un rayonnement incident d’intensitĂ© I (ensoleillement enW/m2) sur une surface de captation du rĂ©flecteur Sc donc une puissance captĂ© Pc par le rĂ©flecteur :

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94

I Sc = Pc (75)

Cette mĂȘme puissance est rĂ©flĂ©chie (concentrĂ©e) sur la cavitĂ© rĂ©ceptrice Sa (foyer ou rĂ©cepteur oupoint focal du dispositif de concentration appelĂ© aussi absorbeur) :

Pa = Pc ηo = ηo I Sc (76)

Avec:

Pa = puissance thermique de la cavité réceptrice.

= Puissance absorbé par le récepteur.

ET

ηopt = rendement optique du concentrateur.

ηo = Г α τ ρ (77)

ηo = Г α τ ρ (78)

Avec :

Г : Rapport de captation (fraction de l'Ă©nergie reflĂ©tĂ©e par le rĂ©flecteur) .

Г = (Sc – Sa) / Sc (79)

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

95

α : Facteur d’absorption de la surface de l’absorbeur.

τ : Facteur de transmission de l’absorbeur.

ρ : Facteur de rĂ©flexion de surface de rĂ©flecteur (miroir du concentrateur).

III.2.2. Les pertes thermiques

La production de chaleur, Nous nous intĂ©ressons aux pertes thermiques consĂ©quentes dansl’absorbeur, principal composant de ce type de convertisseur, et qui a pour fonction de rĂ©cepteur lerayonnement solaire incident (concentrĂ©), de le convertir en chaleur et de transmettre celui-ci Ă  unfluide caloporteur.

La puissance thermique Pt transmise par la cavitĂ© rĂ©ceptrice Ă  l’échangeur (fluide caloporteur) estalors la puissance utile :

Pt = Pu = Pa – Pp (80)

Avec :

Pa = puissance absorbée

Pp = Puissance correspondant aux pertes thermiques.

En effet, la diffĂ©rence de tempĂ©rature importante entre celle de la cavitĂ© rĂ©ceptrice (absorbeur)source chaude Ta et l’ambiance T0 provoque un processus naturel de pertes de chaleur. Ce sont lespertes thermiques :

Par convection, par rayonnement et par conduction :

Pp = Pcv + Pr + Pc (81)

III.2.2.a. Les pertes par convection :

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

96

La convection est un transport d’énergie dĂ» Ă  des mouvements macroscopiques On distingue deuxtypes de convection :

- La convection forcée : le mouvement du milieu est engendré par un dispositif externe (Le vent, unepompe, un ventilateur
etc.).

- La convection naturelle : le mouvement du fluide est engendré par les variations de Densité causéespar des variations de température au sein du fluide, tel est le cas de la Thermocirculation.

Ce type de transfert thermique convectif est liĂ©e Ă  la vitesse et la direction du vent sur le site. Letransfert thermique convectif est rĂ©gi par la loi de Newton [13] et permet d’établir que Ces pertessont alors proportionnelles Ă  la surface du rĂ©cepteur et la diffĂ©rence entre la tempĂ©rature de surfaced’absorbeur et l’air ambiant :

Pcv = hcv Sa (Ta – T0) ( 82)

Avec :

Sa : surface d’ouverture de l’absorbeur (rĂ©cepteur)

Tr : température du récepteur.

Ta : température ambiante.

hcv = Nu λair / d (83)

hcv Coefficient de transfert thermique par convection.

λair : conductivitĂ© thermique de l’air.

d : diamÚtre du récepteur.

Nu : nombre de Nusselt

Nu= 0,664 (Re)1/2 (Pr)1/3. (84)

Et :

Pr : nombre de Prandtl.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

97

Re : nombre de Reynolds

Re= V d / air (85)

Tq :

V = vitesse du vent ; Îœair = viscositĂ© cinĂ©matique de l’air.

III.2.2.b.Les pertes par conduction :

La conduction est le mode de transfert de chaleur caractĂ©risĂ© par la propagation de l’énergiethermique dans un milieu matĂ©riel sans dĂ©placement de la matiĂšre.

La loi correspondant Ă  ce processus de diffusion thermique est la loi de Fourier [22]. Qui permetd’établir que ces pertes sont liĂ©es Ă  la nature du matĂ©riel utilisĂ© et se prĂ©sente sous la forme :

Pc = λ Sa (Ta – T0) ∆x (86)

Avec

λ : ConductivitĂ© de l’absorbeur.

Δx : Ă©paisseur de l’absorbeur.

III.2.2.c.Les pertes par rayonnement :

Le transfert de chaleur par rayonnement Ă  lieu lorsque de l’énergie sous forme d’ondesĂ©lectromagnĂ©tiques est Ă©mise par une surface et absorbĂ©e par une autre. Cet Ă©change peut Avoirlieu lorsque les corps sont sĂ©parĂ©s par le vide ou par n’importe quel milieu intermĂ©diairesuffisamment transparent pour les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques

Ces pertes dépendent de la forme du récepteur mais plus particuliÚrement de la température durécepteur.

Elles sont importantes aux températures légÚrement au-dessus de la température ambiante maisdeviennent dominante à températures élevées.

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Elles sont aussi proportionnelles Ă  l’émissivitĂ© de l’absorbeur. C’est La loi fondamentale durayonnement de Stefan-Boltzmann [27] qui a permis d’établir ces pertes :

Pr = e σ Sa ( – ) = hr Sa ( – ) (87)

Avec :

e : facteur Ă©missivitĂ© de l’absorbe

σ : constante de Stefan –Boltzmann = 5,67 10-8 W m-2 K-4

hr : Coefficient de transfert thermique par rayonnement

hr = e σ (88)

Mais, les pertes par conduction reste petites comparées aux pertes par convection ou parrayonnement, et sont ainsi généralement combinées avec les pertes par convection dans la plupartdes cas.

Alors, on peut utiliser comme relation de la puissance thermique perdu :

Pp = Sa hcv (Ta – T0) + Sa hr (Ta4 – T04) (89)

D’oĂč:

Pt = ηo I Sc - Sa hcv (Ta – T0) - Sa hr ( – ) (90)

III.3. Analyse des pertes thermiques :

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

99

Nous avons vu que les pertes thermiques par convection et conduction sont en premiÚreapproximation proportionnelles à la température.

Et que les pertes thermiques par rayonnement sont proportionnelles à la puissance quatriÚme de latempérature.

L’expression du rendement de conversion est alors :

(91)

La figure II.3 représente le rendement de conversion en fonction de la température selon lesdifférents types de pertes [25].

Figure II.3.Ă©valuation des pertes d’un capteur en fonction de la tempĂ©rature.

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On observe que :

- Dans la variation des pertes optiques avec la tempĂ©rature peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme faible parrapport aux variations des autres pertes.

- Aux basses températures les pertes par convection et conduction, plus particuliÚrement liées à laconception du capteur, sont prépondérantes.

- L’effet des pertes radiatives, plus intrinsĂšquement liĂ© aux propriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux del’absorbeur et du vitrage, devient plus important puis prĂ©pondĂ©rant aux moyennes puis aux hautestempĂ©ratures (donc pour les systĂšmes de captage avec concentration du rayonnement solaire).

Ainsi pour les hautes tempĂ©ratures solaires, il est nĂ©cessaire d’utiliser des systĂšmes concentrateursdu flux solaire et dans ces conditions les pertes par convection et conduction peuvent ĂȘtre nĂ©gligĂ©esen premiĂšre approximation par rapport aux pertes radiatives.

III.4. Rendement radiatif

L’accroissement de la puissance transmise du capteur au fluide caloporteur, Ă  une tempĂ©raturedonnĂ©e, peut ĂȘtre obtenu

- d’une part sur la rĂ©duction Ă  une valeur acceptable des pertes thermiques par convection etconduction en agissant sur la gĂ©omĂ©trie et l’isolation thermique du capteur.

- et d’autre part puisqu’on s’intĂ©resse aux pertes radiatives, l’expression du rendement deconversion donnĂ© par :

(92)

Peut s’écrire sous la forme

(93)

Avec :

(94)

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101

K : facteur traduisant l’effet des pertes optiques, conductrices et convectives

X : facteur de concentration du flux solaire incident.

Ou :

X : Sc/Sa (95)

Dans ce cas, cette expression nous suggÚre deux orientions possible pour obtenir un accroissementdu rendement de conversion à une température donnée:

- soit augmentation du facteur de concentration par action sur la conception du capteur, moyennantun effort technologique non négligeable et la perte de la quasi-totalité du rayonnement diffusarrivant sur le capteur dÚs que X > 1,

- soit diminution du coefficient de transfert thermique hr = e σ par rayonnement par action sur lespropriĂ©tĂ©s optiques des matĂ©riaux composant la couverture et la surface de l’absorbeur de façon Ă augmenter l’absorption de l’énergie solaire incidente et simultanĂ©ment diminuer ses pertesradiatives Ă  la tempĂ©rature de fonctionnement. C’est le but de l’utilisation des surfaces sĂ©lectives.

Donc dans cette partie, on na parlĂ©s d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale se qu’il trouve les chercheures, soitpour les diffĂ©rentes pertes et leurs influences sur les performances du capteur, et se qu’ils voient surle rendement thermique, par l’application de ces matĂ©riaux sĂ©lectifs.

III.5.Bilan Ă©nergĂ©tique d’un distillateur solaire sous vide (Etude expĂ©rimentale).

On a travaillĂ© sur une expĂ©rience sur les matĂ©riaux sĂ©lectifs (peintures noire, polymĂšre noir,aluminium) Appliquer sur l’élĂ©ment principale (l’absorbeur) et sur la surface extĂ©rieur de du systĂšmecomme isolant, pour avoir une idĂ©e bien dĂ©finit sur c’est matĂ©riaux pour diminuer les pertes etabsorbĂ©e le maximum des rayonnements solaires. En Ă  travailler avec des moyenne de bord, Doncvoila notre bilan expĂ©rimental :

III.5.1.Schéma descriptif de la conversion énergétique :

Le bilan énergétique a été calculé en considérant le distillateur sans eau saumùtre à distiller

Pour pouvoir déterminer les variations de température et la quantité de chaleur échangée par

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

102

Rayonnement solaire.

FigureII.4. ParamĂštres d'Ă©change thermique par rayonnement du distillateur Ă  vide

‱ L’énergie stockĂ© dans le vitrage, c’est l’absorption maximale d’énergie solaire pouratteindre des tempĂ©ratures maximales est comme suit :

ES=Es- qv.a+ qv.b (96)Tq :ES : Energie Stocké (w).Es : Energie sortie(w).

qv.a ; qv.b : le flux solaire entre le vitrage et l’atmosphĂšre ; et le vitrage et l’absorbeur parunitĂ© de surface (w/mÂČ).

Tq :

qv.a= hv.a.Av.(Tv-Ta) (97)

ET :

hv.a: Coefficient d’échange thermique par convection et par rayonnement entre deux surfaces W/m2.°C.

Av : surface de l’absorbeur (mÂČ).

Tv : Température du vitrage.(°C).

Ta : TempĂ©rature de l’atmosphĂšre (°C).

Donc pour dĂ©terminer les coefficients d’échanges thermiques par convection et rayonnement

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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On a:

hv.a=hv.a.r+hv.a.cv (98)

DĂ©termination de coefficient d’échange thermique par convection entre la vitre etl’absorbeur par la relation suivante :

hv.a.cv=5.8+3.8 (99) DĂ©termination de coefficient d’échange thermique par rayonnement entre le vitre et

l’absorbeur par rayonnement on à la relation suivante :

En générale la relation du flux solaire du vitre et :

q=Av.hv.a(Tv-Ta) (100)

Et par rayonnement :

q=a v( - ) (101)

Pour faire sortie le coefficient d’échange par rayonnement entre la vitre et l’atmosphĂšre (ciel), on Ă  :

q= Av hv.a (Tv-Ta) (102)

q=A v( - ) (103)

On usurpé les q et en fait sortie le (h).

Et en Ă  :

Q= ∆ donc ;

: / . . = . . − _ + _ (104)

Q : le fus solaire stockĂ© par le vitre.(w/mÂČ)

G : rayonnement globale (incident). (w)

: Coefficient Absorption ou pouvoir absorptive de vitrage(-).

A : surface de la vitre (mÂČ). : Masse d’un corps (Kg).

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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: Chaleur massique à pression constante j/kg. °C.

A-Equation de l’absorbeur :

( . ) . = . . − _ − _ (105)

: Coefficient de transmission de la vitre(-)

_ = . . ( − ) (106)

_ = . . ( − ) (107)

= _ + _ (108)

= _ + _ (109)

= + _ (110)

ℎ : Coefficient d’échange thermique entre l’absorbeur et l’atmosphĂšre (w/m2. °C).ℎ : Coefficient d’échange thermique entre l’isolant et l’atmosphĂšre (w/m2. °C).

: Conductivité thermique.

e : Ă©paisseur de l’absorbeur(m).

Pour calculĂ© le coefficient d’échange de chaleur entre l’isolant et l’atmosphĂšre, en Ă  uneautre Ă©quation qui :

_ = _ = , + , . (111)

Cette relation pour dĂ©terminer le coefficient d’échange thermique par rayonnement entrele vitrage et l’atmosphĂšre.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

105

_ = . .( ) (112)

Tq :

: Ou la tempĂ©rature de l’atmosphĂšre (ciel).

: Constante de Stephan Boltzmann.

DeuxiĂšme relation, pour trouver le coefficient d’échange thermique par rayonnement entrele vitrage, et l’absorbeur.

_ = . + . ( + ) (113)

DĂ©termination de = .(114)

Le nombre de Nulsset :

A-La 1er Ă©quation : et apprĂȘt on Ă  dĂ©veloppĂ© l’équation de la vitre comme on Ă  montrer dans lapremiĂšre Ă©tape, pour l’utilisation dans une matrice.

( . ) . = . . − .ℎ . ( − ) + .ℎ . ( − )( . ) . ( ) − ( − 1)Δ = . . − .ℎ . ( − ) + .ℎ . ( − )

Alors

1 + . Δ( . ) . (ℎ + ℎ ) ( ) − . Δ( . ) .ℎ . ( ) = . Δ( . ) . ( + ℎ . ) + ( − 1)

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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B- La 2Ă©me Ă©quation : Ă©quation de l’absorbeur, lĂ  mĂȘme chose ;

( . ) . = . . − .ℎ . ( − ) − .ℎ . ( − )( . ) . ( ) − ( − 1)Δ = . . − .ℎ . ( − ) − .ℎ . ( − )

1 + . Δ( . ) . (ℎ + ℎ ) . ( ) − . Δ( . ) . ℎ . ( ) = . Δ( . ) . ( . + ℎ . ) + ( − 1)

C-A la fin en mais toutes deux Ă©quations dans une matrice (2.2) ; pour calculer la tempĂ©raturethĂ©oriquement fonction du temps, dans un modĂšle mathĂ©matique(Matlab), et aprĂšs en va faire unecomparaison entre les rĂ©sultats thĂ©oriques, et notre rĂ©sultats obtenue de notre expĂ©rience on utilisantun autre l’logicielle pour le trace qui (origine) ;

⎣⎱⎱⎱⎱⎡ 1 + . Δ( . ) . (ℎ + ℎ ) − . Δ( . ) ℎ− . Δ( . ) ℎ 1 + . Δ( . ) . (ℎ + ℎ ) ⎊⎄⎄⎄

⎄⎀ . ( )( )= ⎝⎜⎛ . Δ( . ) . ( + ℎ . ) + ( − 1). Δ( . ) . ( . + ℎ . ) + ( − 1)⎠⎟

⎞

Cette matrice sous forme A.T=B

Propriété de vitrage= 2000 : la masse volumique de vitre [kg/m3]

S-v = 1 : la surface de vitre [m2]e-v = 0.005 : épaisseur de vitre [m]Cp-v = 3000 : capacité calorifique de vitre [j/kg.K]

-v = 0.02 : coefficient d'absorbions de vitre

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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_v = 0.80 : émissivité de vitrev = 0.80 : taux de transmission de vitre

= 30 : de surface de vitre [°]

Propriétés d'absorbeur

_b = 3000 : la masse volumique d'absorbeur [kg/m3]S_b = 1 : la surface d'absorbeur [m2]e_b = 0.005 : l'épaisseur d'absorbeur [m]Cp_b = 5000 : capacité calorifique d'absorbeur [j/kg.K]

_b = 0.80 : coefficient d'absorbions d'absorbeur

_b = 0.80 : émissivité de l'absorbeur

Propriétés d'isolons

_is = 0.50 : conductivitĂ© thermique de l’isolant [w/m.k]e_is = 0.02 : Ă©paisseur de l’isolant[m]

Propriétés d'air

K_air = 0.02526 conductivitĂ© thermique d'air [W/m.K]vis_air = 14.64.10-6 viscositĂ© cinĂ©tique [m2/s]Pr = 0.7145 nombre de PrandtlH = 0.15 espace entre le vitre et l’absorbeur [m]

D’autres propriĂ©tĂ©s :

ks = 5.67e-8 : constante de rayonnement [W/m2.K4]g = 9.81 : accélération de gravité [m/s2]

C-ProcĂ©dure d’essais :

C.1.Dimensionnement du distillateur

Nous avons conçue compte tenu de nos capacités financiÚre et du matériel à notre disposition undistillateur simple effet à couverture en vitre inclinée.

C.2.Schémas du dispositif expérimental

Sur ces deux figures nous exposons les schĂ©mas du dispositif relatifs aux deux systĂšmes d’isolationutilisĂ©s.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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FigureII.4. distillateur simple effet Ă  effet de serre avec une isolation en bois bien sec peint en blanc.

FigureII .5. Distillateur simple effet à effet de serre avec une isolation en bois bien sec en blanc etcouvert d’une feuille d’aluminium.

Conclusion :

Dans se chapitre on Ă  discuter sur les principaux Ă©changes thermique, et on Ă  pressier cette Ă©tude surles pertes radiatives qui nous pose un problĂšme ou niveau de l’absorbeur, donc on Ă  citer les diffĂ©rentsrendements radiatifs, avec diffĂ©rents pertes thermique dans le capteur et voir leur importances et

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

109

influences sur les pertes radiatifs et les rendements, (cas gĂ©nĂ©rale), et Ă  la fin on Ă  posĂ© un travaille rĂ©elavec ces matĂ©riaux sĂ©lectifs appliquer sur l’absorbeur d’ un distillateur solaire sans eau, et faire sortirnotre bilan de travaille dans la simulation(partie thĂ©orique), et on eux des bon rĂ©sultats avec cesmatĂ©riaux on va les voire dans le chapitre suivant.

I. Introduction

Les capteurs hĂ©liothermiques solaires sont utilisĂ©s pour le chauffage de l’eau domestique,le sĂ©chage,
ex. Ils transformant les rayonnements solaires en Ă©nergie thermique, laquellechauffe un fluide caloporteur. L’un des importants composants du capteur hĂ©liothermiquesolaire est l’absorbeur, qui doit avoir une sĂ©lectivitĂ© aux longueurs d’ondes du rayonnementsolaire. Cette sĂ©lectivitĂ© lui permet un maximum d’absorbance avec un minimum d’emittancethermique. L’objectif de notre travaille consiste Ă  appliquer ces surfaces sĂ©lectives. Unesurface sĂ©lective est habituellement composĂ©e d’une couche ou d’un filme mince absorbantdans le spectre solaire et transparent dans l’infrarouge thermique sur un support on boisd’émissivitĂ© faible (substrat), qui le bois avec des filmes sĂ©lectifs (peinture noir, aluminiumbrillant, aluminium gris mate), pour avoir de quelle tempĂ©rature atteigne, et dont quelle pointle rendement et amĂ©liorer, et voire de quelle niveaux les pertes diminuer.les tempĂ©raturesaugmentes.

II. Explication

Le terme thermosolaire se compose de d’eux termes :

-thermo : chaleur, Ă©nergie thermique.

-soleil : Ă©nergie de rayonnement.

La distillation thermosolaire utilise la conversion de l’énergie solaire (rayonnement) enĂ©nergie thermique pour produire de l’eau potable Ă  partir d’eau saline. Cette conversion del’énergie de rayonnement en Ă©nergie thermique trouve son principe dans les thĂ©ories del’électromagnĂ©tisme.

Le distillateur simple effet est le premier qui attira l’attention des scientifiques dans leursouci de trouver un dispositif permettant l’utilisation de l’énergie solaire pour la productiond’eau potable Ă  partir d’eau salĂ©e. L’effort de recherche s’est toujours tourner vers larecherche de matĂ©riaux ayant des propriĂ©tĂ©s permettant de concilier Ă©conomie et performance.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Nous avons pour objectif, dans cette partie le dimensionnement d’un prototype delaboratoire du distillateur Ă  simple effet de serre. Il s’agit d’appliquer des matĂ©riaux sĂ©lectifscomme (le polymĂšre noire, peinture noire, et de l’aluminium non brillant) sur la base en boisdu capteur. Est des matĂ©riaux d’isolations sur les surfaces extĂ©rieurs du boitier on Ă  (lapeinture blanche et l’aluminium brillant).

Le bute de notre Ă©tude est d’avoir la variation de tempĂ©rature qu’elles peuvent atteignec’est matĂ©riaux sĂ©lectifs (pour l’absorbeur), avec une bonne isolation, bien sur avecl’influence des diffĂ©rentes paramĂštres (extĂ©rieurs, intĂ©rieurs), sur les performances dudistillateur et les matĂ©riaux, notre choix s’est portĂ© sur les paramĂštres suivants :

Donc on a travaillé avec un distillateur sans eau c.-à-d. (distillateur à vide).

-Distillateur sans eau saumĂątre :

-l’utilisation des systĂšmes d’isolation diffĂ©rents.

- La hauteur du distillateur

II.2. Le rayonnement thermique est transfert de chaleur sans le support de la matiĂšre

FigureII.2.1.différents composante de rayonnement thermique

Nota :

‱ pour un corps opaque : τ # 0 -----> α + ρ = 1 ; si on le rend rĂ©flĂ©chissant : ρ #1---> peu sinon pas d'absorption (application : les combinaisons de feu).

‱ en toute rigueur, la relation mise en place ci dessus est valable avec lesgrandeurs monochromatiques : +

A. Le corps noir (ou émetteur parfait ou radiateur intégral)

‱ il obĂ©it Ă  la Loi de LAMBERT.‱ c'est le corps qui, Ă  tempĂ©rature donnĂ©e T, Ă©met le plus et absorbe le plus.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

111

REMARQUE :

o Puis qu'il absorbe tout, il ne réfléchit donc rien du rayonnement incident ==> ilapparaßt "noir" à température ordinaire.

o c'est un concept théorique.o réalisations pratiques :

B.Les différents corps non noirs

‱ les corps gris--> oxydent, surface recouverte de sciure, tungstĂšne incandescent, surfacede brique rĂ©fractaire.

Figure. II.2.3. Corps non noire.

Lorsque l'on ne connaßt rien du corps étudié on fait l'approximation du corps gris.

‱ les corps dits transparents ---> ils sont tels que : = 1 donc = 0 ; mais ceci est relatif,

car cette "transparence" dépend de autres corps :

o les métaux (conducteurs) sont bons réflecteurs (#1 donc #0).o les corps blancs tels que plùtre, peinture, diffusent la lumiÚre solaire (le visible) sans

l'absorber ; en revanche, ils absorbent l'IR.o les gaz absorbent selon leur atomicité :

monochromatiques αλ # 0.

diatomiques : symétriques (O2, N2, air) ; αλ # 0 pour T < 500 K ;

asymétriques (NO, CO, ;..) ; αλ # 0, à température normale.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

112

polyatomiques (CO2, H2O, NO2) absorption sélective dÚs la température ambiante.

ex. : CO2 a des bandes d'absorption vers : 2,6 ”m ; 4,3 ”m ; 15 ”m ; H2O a également

des bandes d'absorption vers : 1,3 ”m ; 1,8 ”m ; 2,7 ”m ; 5,9 ”m ; 19 ”m . Parailleurs, la Loi de KIRCHHOFF n'est plus valable.

P = PĂ©mis - PabsorbĂ© = SΔσ (T4 - Ta4) (113)

‱ lorsque (T - Ta) << T on peut dĂ©velopper P en fonction de (T - Ta) pour obtenir :

P = S Δ σT3 (T - Ta) (114)

‱ on peut alors, comme pour les deux autres processus de transfert de chaleur,

conduction et convection, associer au rayonnement à travers un systÚme (S ; Δ ; T),une résistance thermique de valeur égale à :

Rrt = ∆T/P = 1/4SΔσT3

‱ Rappel des expressions des rĂ©sistances thermiques associĂ©es aux trois processus detransfert thermique :

Processus RĂ©sistance thermique

Conduction Rcd = e/λS

Convection R cv= 1/hS

Rayonnement

(T-Ta) << T)Rrt = 1/4SΔσT3

II.3.Principe de fonctionnement du distillateur simple effet

Le rayonnement solaire incidents sur le verre traverse ce dernier et est absorbĂ© parl’absorbeur. L’absorbeur rĂ©Ă©met Ă  une tempĂ©rature dont le spectre se trouve dĂ©calĂ© vers lesfortes longueurs d’onde pour lesquelles le facteur de transmission de la vitre est faible (fig.4).La majeur partie de l’énergie incidente se trouve donc emprisonnĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du systĂšme,ce phĂ©nomĂšne constitue « l’effet de serre » .Si l’on verse une nappe d’eau d’épaisseur faiblesur l’absorbeur, l’énergie Ă©mise par ce dernier l’échauffe en provoquant ainsi son Ă©vaporation.L’eau Ă©vaporĂ©e vient en contact de la vitre qui ayant un coefficient d’absorption trĂšs faible se

trouve donc Ă  une tempĂ©rature plus basse par rapport Ă  la vapeur d’eau, d’oĂč la condensationde la vapeur, recueillie ensuite sous forme d’eau distillĂ©e.

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

113

Figure. II.2.4. Principe de fonctionnement du distillateur

II.4.Matériels utilisées :

Boitier : bois sec ordinaire de dimensions :

Distillateur ObservationNature Bois

Epaisseur du bois 0.008m

Surface intĂ©rieur du bassin (base du boitier) 0.31×0.69

Hauteur arriĂšre du boitier 0.345m

Hauteur avant du boitier 0.12m

Surface d’évaporation 0.31×0.69mÂČ

Absorbeur :

Nous avons utilisĂ© une peinture noire en vente dans les quincailleries que nous avonsd’abord appliquĂ© sur la base du boitier ; et un plastique noire ordinaire de quincaillerie. Cedernier il est aussi dĂ©posĂ© au fond du boitier de telle sorte qu’il Ă©pouse la forme de base deboitier. Puisqu’il est une Ă©paisseur trĂšs fine.

Couverture transparente

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

114

Vitre ordinaire de dimensions

Vitrage observationNature Vitre

ordinaireNombre 1

Epaisseur de la vitre 0.0059

inclinaison 18°

Dimension de la surface extĂ©rieur=surface intĂ©rieure 0.323×0.74mÂČ

Matériau isolant

L’isolation est l’un des paramĂštres dont nous voulons Ă©tudier l’influence sur la performancedu systĂšme(variation de tempĂ©rature),et de voir de c’est matĂ©riaux sĂ©lectifs soit pourl’isolation, soit pout l’absorption avec la variation du temps, pour cela, nous avons utilisĂ©deux types d’isolations successivement pour renforcer l’action du bois qui est la premiĂšrecouche, mais qui prĂ©sente un coefficient de conductibilitĂ© un peu Ă©levĂ©(λ=0.13 Ă  0.40w/m.k) ; et par consĂ©quent une perte de chaleur relativement Ă©levĂ©e :

une peinture blanche de quincaillerie appliquée sur toute la surface extérieure du boispour les essais allant du 22.mai 2012 et le 24.mai 2012.

un filme de feuille d’aluminium fin en vente dans les quincailleries, superposĂ© sur unfilme de plastique transparent de quincaillerie. Ce dernier servant de support rĂ©sistantpour l’aluminium trĂšs fragile et contribuant en mĂȘme tant par ses propriĂ©tĂ©s de mauvaisconducteur thermique. Ce systĂšme est superposĂ© au prĂ©cĂ©dent systĂšme boitier pluspeinture blanche en prenant des prĂ©cautions Ă  laisser un espace entre les deux systĂšmes.

Dans ce systĂšme, il s’agit de profiter de l’excellent pouvoir rĂ©flecteur de l’aluminium( =0.95) qui, enrobant une surface chaude, sans la toucher, lui renvoi les rayons infrarougesqu’elle Ă©met, limitant ainsi ses pertes thermiques par rayonnement et de la propriĂ©tĂ© demauvais conducteur du plastique transparent limitant les pertes par convection thermique dela surface chaude. ÉtĂ© isolation a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour les essais du : 4juin au 7juin2012.

II.5.SystĂšme d’étanchĂ©itĂ©

L’étanchĂ©itĂ© de l’ensemble a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l’utilisation d’un scotche transparent ordinairequi adhĂšre au bois et Ă  la vitre.

II.6.Terrain d’expĂ©rimentation

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Le distillateur a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le laboratoire de thermodynamique et de sciences desmatĂ©riaux du bloc de laboratoires d’hydraulique, gĂ©nie mĂ©canique et tests effectuĂ©s sur leterrain contigĂŒe Ă  ce mĂȘme bloc sur des temps d’expositions s’étalant de 09 heur Ă  16 heur.

II.7.Coordonnées géographiques [A]

Nous considérons les coordonnées de Tlemcen qui sont :

Altitude : 750m Latitude : +35°28’ Longitude : -1°17’

Le distillateur déposé sur une table de hauteur avait une orientation Sud- nord.

II.8Compagne de test

La compagne de test a Ă©tĂ© axĂ©e sur les mesures de la tempĂ©rature ambiante du milieuenvironnement, de la tempĂ©rature de la surface extĂ©rieure de la vitre, de la tempĂ©rature de lasurface d’extĂ©rieur de l’isolant, et de la surface de l’absorbeur (Ă©lĂ©ment de base), en fonctiondu temps. En mĂȘme temps nous avons procĂ©dĂ© Ă  la variation de certains paramĂštres pourconstater leurs effets sur l’évolution de ceux mesurĂ©s.

Les paramÚtres variés sont les suivants :

L’absorption : trois types des matĂ©riaux sont utilisĂ©, la peinture noir sur la baseintĂ©rieur du systĂšme, et le polymĂšre noir, a la fin l’aluminium non brillant (gris mate).

L’isolation : deux types d’isolations ont Ă©tĂ© testĂ© Ă  savoir ; premiĂšrement l’applicationd’une couche de peinture blanche sur la surface extĂ©rieur toute entiĂšre y compris labase du boitier et deuxiĂšmes l’intĂ©gration d’un systĂšme en feuille d’aluminium.

II.9.Dispositifs de mesure des températures :

a) Préparation des thermocouples :

Les thermocouples utilisĂ©s sont de type K.(basse tempĂ©rature) il est sous la forme des filesEn bobine, on dĂ©coupe la longueur nĂ©cessaire avec banc d’essai l’acquisition de donnĂ©es quise trouve dans un abri.Le thermocouple est une association de deux fils de matĂ©riaux de nature diffĂ©rente dĂ©livrant

Une force électromotrice (U) proportionnelle à la température dans laquelle se trouve le pointde soudure des deux fils.Prendre les deux fils en matériaux différents qu'on soude avec le chalumeau pour réaliser Unseul point de soudure qui sera fixé (soudure chaude SC).

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Cette extrĂ©mitĂ© de soudure appelĂ©e « soudure de mesure » extrĂ©mitĂ© deux « bornes » deraccordement qui sont Ă  la tempĂ©rature Ξa de l’appareil de mesure ou de ou de l’ambiance.Lorsque la soudure de mesure se trouve Ă  une tempĂ©rature diffĂ©rente de Ξa, il apparait entre lesbornes de raccordement une f.e.m qui dĂ©pend du couple mĂ©tallique et des tempĂ©ratures Ξ etΞa.Le thermocouple de type k est une jonction de Chrome et d’Alumel.Il possĂšde une plage demesure Ă©tendue de -100 Ă  + 1370°C.

Alumel : alliage composĂ© de 95% de nickel, 2% de manganĂšse et de 1% de silicium. Le Chromel : est l’alliage composĂ© de 80% de nickel et 20% de chrome.

Enfin de vĂ©rifier la soudure obtenue, on procĂ©dĂ© Ă  l’étalonnage de chaque thermocouple,Cette opĂ©ration a fait entre deux points de mesure 0°C et 100°C

b) Etalonnage :L'Ă©talonnage d'un thermocouple consiste Ă  relever sa f.e.m. E en fonction de l'Ă©cart de

tempĂ©rature. Entre la tempĂ©rature de la soudure "froide" et celle de la soudure "chaude"(SC etSF).On peut effectuer un Ă©talonnage par comparaison en relevant, pour la mĂȘme tempĂ©rature,la f.e.m. du thermocouple Ă  Ă©talonner et la tempĂ©rature donnĂ©e par tout autre thermomĂštre derĂ©fĂ©rence.

Dans l’étalonnage direct ou absolu en relevant la f.e.m. du thermocouple en fonction detempĂ©ratures connues. Ces tempĂ©ratures connues ou pointes fixes correspondent la plupart duTemps a des changements d'Ă©tat de corps purs.A l'Ă©quilibre, lors de ces transformations, la tempĂ©rature reste constante si la pression reste

Constante. Par exemple, l'Ă©quilibre H2O liquide - H2O vapeur a lieu a 100 °C sous pressionNormale (760 mm Hg) avec une incidence importante de la pression sur la tempĂ©ratureD’équilibre alors que l'Ă©quilibre H2O liquide - H2O solide a lieu a 0 °C sous pression normale(760 mm Hg) avec une incidence peu importante de la pression Une fois les deux fils duthermocouple soudĂ©s, il y a lieu de procĂ©der Ă  son Ă©talonnage pour s’assurer de la prĂ©cision dela mesure donnĂ©e par le thermocouple Comme initiation Ă  cette opĂ©ration, on a faitl’étalonnage de quatre thermocouples de type K. Chaque thermocouple a Ă©tĂ© ReliĂ© Ă l’acquisition de donnĂ© qui assure la lecture (en °C) de la tempĂ©rature donnĂ©e par le point desoudure du thermocouple.

L’opĂ©ration de l’étalonnage se fait en deux Ă©tapes :- La vĂ©rification de la mesure du zĂ©ro (0°C) : On plonge le point de soudure dans un rĂ©cipient

Qui contient de la glace fondante.- La vĂ©rification de la mesure du 100 °C : On plonge le point de soudure dans un rĂ©cipient quiContient de l’eau bouillante.

Les mesures sont effectuées aprÚs 3 minutes pour chaque thermocouple. Les résultatsobtenus sont résumés dans le tableau suivant:

Donc c’est thermocouples sont installĂ©s comme suit typeK (mesure de la tempĂ©rature del’absorbeur et de la tempĂ©rature ambiante), et le thermomĂštre digitale(mesure de latempĂ©rature de la vitre et de l’isolent).

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant :

Type de thermomÚtre Thermocouple type K ThermomÚtre digitaleIndication de Températureà 0°C -0.13 0.00Indication de Températureà 100°C 94.45 98.70

Tableau.1.résultats des mesures des thermomÚtres.

D’aprĂšs le tableau les rĂ©sultats sont acceptables car la prĂ©cision de ce genre de thermocouplede type K est de ± 1.5°C Ces thermocouples peuvent ĂȘtres exploitĂ©s sur les bancs d’essaisexpĂ©rimentaux.III. RĂ©sultats expĂ©rimentaux :

Les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s sous forme des tableaux (Tab5.1 au Tab 5.6) pour chaquejournĂ©e avec l’explication des paramĂštres prises en compte.

Définitions des symboles utilisés :

Ta : température ambiante du milieu environnant (°C).

TA : TempĂ©rature de l’absorbeur (°C).

TV : température de la face externe de la vitre (°C).

TI : TempĂ©rature de la face extĂ©rieure de l’isolant (°C).

Tableau 5.1 journée du22 mai 2012

heur Ta(°C) TV(°C) TA(°C) TI(°C) Etat ciel vent10h00 19 22.9 34.2 * Trais claire Unpeut fort11h00 20.8 23.1 48.8 22.5 // calme12h00 25.6 28 62 25.7 // Peut fort12h20 30 28.3 62.5 26.7 // calme12h35 29.8 31.5 63.3 37.1 // //13h00 28.2 32.6 66.8 30.5 // //13h25 30 33.3 78.8 32.1 // //14h25 27.6 34.9 80 32.9 // //15h25 29.2 34 74.7 33 // //16h00 28.5 31.5 69.7 32.5 // //

Tableau 5.2. Journée du 24 mai 2012

heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent10h00 25.2 25.4 29.4 * TrÚsclaire calme11h00 29.3 29.1 49.8 30 // //12h00 31.3 31.1 58.8 31.6 // faible

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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12h15 35.2 31.5 61.2 32.2 // calme12h20 33.4 31.5 65.6 33.6 // //12h30 32.8 33.1 68.5 34.6 // //12h45 34.6 34.7 67.3 36.8 // //13h00 35.1 39.5 67.4 43.9 // //13h10 33.5 46.7 75.7 41.4 // //13h30 35.5 41.4 76.5 38.6 // P calme14h00 36.2 38.2 80 40.3 // calme14h30 32.9 39.8 78.1 37.8 // p.c15h00 33 37.7 72.8 36.8 // //16h00 31.2 36 68.2 35.6 // //

Tableau 5.3. Journée de 4.juin.2012heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent

10h00 30.4 30.9 34 * T.claire calme11h00 37.3 40.3 51.6 30.9 // p.calm12h00 35.6 42.4 68.3 32.4 // //12h30 33.5 45.9 86.3 34.7 // //13h00 32.1 46.3 95.1 36.9 // //13h30 34.6 47.5 102.1 39.9 // //14h00 35.1 46.9 102.4 40.1 // //14h30 36.9 45.9 100.8 39.7 // //15h00 34.6 45.3 99.3 38.7 // //15h30 34.2 44.3 95.4 37.9 // //16h00 34.8 42.7 79 38.1 //

Tableau5.4.Journée 5.juin 2012heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h15 27.4 28.3 30.5 * T.calme calm10h25 29.1 37.7 49.4 32.3 // //11h15 36.9 43.5 56.9 36.5 // //12h15 34.6 46.8 66.9 37.9 // //12h30 35.1 47.7 65.2 38.7 // //12h45 34.4 48.4 70.9 39.1 // //13h00 36.2 47.8 67.6 38.9 // //13h25 39.4 47.8 73.4 41.1 // //14h25 37.8 46.7 75.2 39.3 // //15h25 35 43.5 75.3 38.6 // //15h45 36.1 42.3 69.6 38.4 // //16h00 33.9 42.1 75.7 38.7 // //

Tableau 5.5.Journée 6.juin 2012

heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h10 30.7 27.5 35.7 * T.clair calm10h10 31.9 32 49.2 36.3 // //

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CHAPITRE I : Gisement solaire 2012

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11h10 35 35.8 53.8 41.1 // //12h20 37.2 38.4 61.3 43.4 // //12h40 38.5 39.3 61.1 45 p.nuage //13h00 39.1 40.3 64.7 47.5 nuage //13h20 36 40.8 61.9 45.1 c.nuage p.fort13h40 35.8 41.2 66.2 45.9 // calm14h00 38.2 42 67 45.3 p.de n //14h30 36.4 43.3 71.4 45.6 // //15h00 37.6 45.1 77.4 45.9 // //15h30 38.3 42.8 72.9 44.1 // p.calm16h00 37.6 43.1 72.6 44.3 // //

Tableau5.6.Journée 7 juin 2012

heur Ta(°C) TV(°C) TA (°C) TI(°C) Etat ciel vent9h40 35.5 31.7 38.2 * T.clair p.calm10h40 36 39 52.2 33.5 // //11h40 33.1 42.1 52.2 35 // //12h00 35.5 42.7 52.9 34.7 clair //12h30 37.3 42.8 59.2 34.9 p.calire //13h00 38.8 44.8 61.7 35.7 // //13h30 39.6 45.5 62.9 36.9 clair //14h00 36.7 45.1 66.1 36.8 // calm14h30 40.2 44.7 69.4 37.9 // //15h00 35.2 43.3 69.7 37.9 // //

III.1.Courbes d’évaluation et interprĂ©tation

Nous avons reprĂ©sentĂ© uniquement les courbes d’évaluation des tempĂ©ratures devitrage, et de l’absorbeur avec diffĂ©rents matĂ©riaux sĂ©lectifs appliquer sur se dernier enfonction de temps.

Nous rĂ©sumons notre interprĂ©tation sous forme d’’observation des tendances dusystĂšme que nous avons pu constater lors des diffĂ©rentes journĂ©es de tests.

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Figure II.2.5.courbes d’évaluation des tempĂ©ratures de la vitre et de l’absorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 24 mai 2012).

La premiĂšre Ă©tape on Ă  une isolation en peinture blanche, et surface absorbantepeinture noire.Au dĂ©but la tempĂ©rature de la vitre est nettement au dessus de celle de l’absorbeur,cela est du au faite que le matĂ©riau sĂ©lective dĂ©posĂ©e sur la base du distillateur(peinture noir) presque Ă  la tempĂ©rature nocturne de la salle et la vitre Ă  latempĂ©rature du milieu ambiant extĂ©rieure. Le phĂ©nomĂšne ne s’inverse qu’aprĂšsenviron 02 heurs dĂ©marche (02h). Cette Ă©volution due Ă  l’absorption maximale desrayonnements solaires surtout par le matĂ©riau absorbant, il atteint sont maximum(80°C) qu’à a peut prĂ©s vers (14h30),et due un une bonne isolation avec de peinturenoire qui Ă  un trĂšs bonne rĂ©flexion, et la couverture transparente vers le cout de(13h10), on voie bien quand Ă  un grand Ă©clairement Ă  (13h00), les deux graphescommencĂ©s Ă  diminuer vers (16h30), la diminution de l’éclairement solaire et d’autresvariations qui influx sur le systĂšme.

La deuxiĂšme Ă©tape on Ă  changĂ©s le matĂ©riels, isolation aluminium brillant, etl’absorbeur polymĂ©rie noir.

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Figure II.2.6.courbes d’évaluation des tempĂ©ratures de la vitre et de l’absorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).

La diffĂ©rence de tempĂ©ratures est presque nulle au dĂ©but l’application des deux matĂ©riaux Ă©tĂ©nouvelle donc ils ont conservĂ©es une lĂ©gĂšre tempĂ©rature par rapport Ă  la salle ; car le dispositifĂ©tant isolĂ© perd trĂšs lentement la chaleur emmagasinĂ©e pendant la journĂ©e. Quelque minuteavant de sortie Ă  l’extĂ©rieure, na pas Ă©tĂ© reposĂ© ; pour cette journĂ©e en voie pas une grandeĂ©lĂ©vation de tempĂ©rature de vitre par rapport Ă  la journĂ©e de 24 mai 2012, elle est presquestable, par ailleurs la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre l’absorbeur et la vitre est nettementĂ©levĂ©e et conduisant Ă  une grande absorption de l’énergie solaire par le polymĂšre noire. LadiffĂ©rence de tempĂ©rature nettement Ă©levĂ©e s’explique par l’état de vent peut fort pour cettejournĂ©e qui contribue soit Ă  la stabilitĂ© de la tempĂ©rature ; soit Ă  la chute de tempĂ©rature de lavitre, donc on peut dire que le vent influe positivement sur la production du systĂšme, mais parcontre la surface absorbante de se matĂ©riaux atteint sont maximum par rapport Ă  l’autrematĂ©riau ; malgrĂ© le ciel et trĂšs clair donc sa entre dans les propriĂ©tĂ©s des deux matĂ©riaux.

La troisiĂšme Ă©tape on change le matĂ©riel de la surface absorbante aluminium gris mate, etl’isolation reste par le mĂȘme matĂ©riau.

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Figure II.2.7. Courbes d’évaluation des tempĂ©ratures de la vitre et de l’absorbeur enfonction du temps (JournĂ©e du 6 juin 2012).

Les conditions mĂ©tĂ©orologiques (ciel et vent calme) sont similaires Ă  celles du 5 juin2012. On remarque que les Ă©carts de tempĂ©ratures pour cette journĂ©e ne suivent pas lesmĂȘmes Ă©volutions, la lĂ©gĂšre hausse de la tempĂ©rature pour l’absorbeur entre dans lescaractĂ©ristiques de matĂ©riau utilisĂ©e.On observe que la courbe de la vitre augmente un petit peut par rapport ou 4 juin2012 ; sa due ou vent calme.

J’ai fait une notre Ă©tude thĂ©orique, par simulation on utilise un logiciellemathĂ©matique pour le calcule et tracĂ© des graphes c’est le (Matlab), on Ă  dĂ©jĂ parlĂ©s sur notre bilan appliquer prĂ©cĂ©demment, on va faire une Ă©volution etaprĂšs une comparaison avec les rĂ©sultats expĂ©rimentales.

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FigureII.2.8.courbe d’évaluation de la tempĂ©rature de la vitre et de l’absorbeur en fonction dutemps (JournĂ©e du 24 mai 2012).

On observe que les deux graphes ils ont le mĂȘme point de dĂ©part presque nul, ils sont varie lesdeux au mĂȘme temps, ces a peut prĂšs stable mes Ă  certain moment on voit une hausse detempĂ©rature des deux graphes rien que on remarque petite variation dans le graphe de vitrage,la courbe verte atteigne sont maximum dont la tempĂ©rature de 375k ; aprĂšs on remarque nechute jusqu’a 300k, la mĂȘme chose pour la courbe bleu (la vitre)il ya une hausse etempĂ©rature mais pas comme l’absorbeur et aprĂšs une rupture sa revient ou conditionthĂ©orique utilisĂ© et les caractĂ©ristiques des matĂ©riaux.

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Figure II.2.9 courbe d’évaluation de la tempĂ©rature de la vitre et de l’absorbeur en fonctiondu temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).

C’est presque la mĂȘme remarque que la figure prĂ©cĂ©dant, ils sont a peut prĂ©s confondue dansle point de dĂ©part, avec le mĂȘme mouvement, jusqu’il atteignant des tempĂ©ratures maximale,mais il ya une diffĂ©rence entre la vitre et l’absorbeur, et puis une diminution jusqu’à se qu’ilconfondue ou mĂȘme point, donc sa revient toujours ou variation des caractĂ©ristiques et desconditions des calcule.

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Figure II.2.10 courbe d’évaluation de la tempĂ©rature de la vitre et de l’absorbeur en fonctiondu temps (JournĂ©e du 6 juin 2012).

Pour cette journée la, on ne voie pas une grande différence entre les graphes seulement entreles optimales, et la largeur des courbe, sa revient ou variation des différents matériaux et leurcaractéristiques sa diffÚres

III.2. Comparaison entre la partie théorique et expérimentale

Dans la partie thĂ©orique des diffĂ©rentes journĂ©es des bons rĂ©sultats et presque les mĂȘmesremarques, chaque graphe on varie, les conditions des deux matĂ©riaux (absorbeur et vitre), etavoir c’est en peut toucher des rĂ©sultats acceptable, on Ă  varier les conditions jusqu’a se queatteigne les rĂ©sultats proposĂ©es.

C’est on compare, entres les rĂ©sultats thĂ©oriques et expĂ©rimentales voie bien qu’il ny a pasune grande diffĂ©rence, le programme calculer il nous Ă  donnĂ©es des bon schĂ©mas, onremarque toujours qu’il ya une diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le vitre et l’absorbeur, maiscette surface absorbante elle nous Ă  donnĂ©es une tempĂ©rature optimale Ă  peut prĂ©s la mĂȘmechose que les rĂ©sultats expĂ©rimentaux, il y a une petite diffĂ©rence dans schĂ©masexpĂ©rimentales sa revient, Ă  la variation des conditions mĂ©tĂ©orologiques(vitesse de vent,Ă©clairement solaire, nuage ), et des erreurs soit ou niveau des mesure (humaine), et des erreursde matĂ©riel utilisĂ©e. Mais on Ă  eux des bon rĂ©sultats et les mĂȘmes.

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III.3.Discussion sur les matériaux sélectifs

Figure II.2.11.courbe d’évaluation de la tempĂ©rature de l’isolant (peinture blanche) et del’absorbeur (peinture noire) en fonction du temps (JournĂ©e du 24 mai 2012).

Les observations de la journĂ©e de 24 mai 2012 sont valable, la variation de la vitesse du ventinflue sur le matĂ©riau isolant (la peinture blanche), il diminue la tempĂ©rature de ce dernier, onobserve qu’il y a une augmentation de la tempĂ©rature ver (13h00), et puis un changement ; ildiminue aprĂšs il augmente un peut ver (14h00), sa Ă  cause par la variation mĂ©tĂ©orologique, stles caractĂ©ristiques des types, Alor que matĂ©riaux absorbeur (peinture noir),il atteint sontmaximum Ă  (14h30), il absorbe le maximum des rayonnements solaire.

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Figure II.2.12.courbe d’évaluation de la tempĂ©rature de l’isolant (Aluminium) et del’absorbeur (polymĂšre noir) en fonction du temps (JournĂ©e du 4 juin 2012).

On observe que le matĂ©riau sĂ©lective (polymĂšre noir il Ă  une fort hausse constante, elle dĂ©vieun petit peut puis elle augmente plus jusqu’à se qu’elle atteint sont maximum, mĂȘmes lesconditions mĂ©tĂ©orologiques sont stables (ciel clair, vent calme), environ (15h30) il commenceĂ  diminuer mais, par la diminution de l’éclairement ; et d’autres paramĂštres. par contre ledeuxiĂšme matĂ©riau utilisĂ© pour l’isolation ; varie un petit peut et puis reste presque stable.

III.4.RĂ©sumer :

Cette Ă©volution globale des diffĂ©rents matĂ©riaux sĂ©lectifs utilisĂ©e soit pour l’isolation(peinture blanche, aluminium brillant fragile), et pour l’absorption (peinture noire, polymĂšrenoir, et aluminium non brillant, donc on va commencĂ©s par l’élĂ©ment principale de toutes lescapteurs solaires c’est « l’absorbeur », le premier matĂ©riau utilisĂ©e et la peinture noir, avecune isolation sur la surface extĂ©rieur du capteur par la peinture blanche, elle nous Ă  donnĂ©e unpic optimal ces la tempĂ©rature maximale, pour le deuxiĂšme matĂ©rieu,le polymĂšre noire avecun changement de l’isolation, il nous Ă  donnĂ©e des rĂ©sultats plus efficace que le premiermatĂ©riau, cette diffĂ©rences sa revint Ă  la diffĂ©rence des caractĂ©ristiques physique-chimiquesdes matĂ©riaux sĂ©lectifs, et une isolation thermique, on c’est que l’augmentation de l’albĂ©doavec l’application des couleur blanche elle augmente la rĂ©flexion rayons solaires vers lemilieu extĂ©rieur la preuve elle nous Ă  donnĂ©e des resultats acceptables, l’aluminium aussic’est trĂšs bon rĂ©flecteur avec sa couleur brillante et leur diffĂ©rentes caractĂ©ristiques, leproblĂšme de veillassent des matĂ©riaux a force de l’utilisation rĂ©pĂ©tĂ©, elle diminue la sĂ©lectivitĂ©

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de c’est matĂ©riaux, et les conditions mĂ©tĂ©orologique c’est facteur qui influx aussi sur c’estrĂ©sultats.

Conclusion

Ces rĂ©sultats de dĂ©pĂŽt des matĂ©riaux sĂ©lectifs permettant une augmentation des tempĂ©raturesd’absorption, c’est in Ă  calculer le rendement on peut trouvĂ©s une augmentation trĂšsimportante du rendement ,avec ces matĂ©riaux de bord, En utilisant ces matĂ©riaux, on a trouvĂ©un amĂ©lioration du tempĂ©rature, donc les matĂ©riaux sĂ©lectives appliquĂ©es ont permis de mettreen Ă©vidence l’effet de sĂ©lectivitĂ© de la peinture noir, et polymĂšre noir sur d’autre matĂ©riau,elle peut nous donnĂ©es des bon rĂ©sultats, donc le chois des technologies de dĂ©pĂŽts de cesmatĂ©riaux sĂ©lectives doit ĂȘtre simple et Ă©conomique.