chapitre 1 is/lm et demande agrégée · · 2012-11-06g, t, m sont des variables de politique...
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2ème année – bachelor HEC LausanneCours « Analyse économique : macroéconomie »
Partie 2 - Macroéconomie fermée de court terme
Prof. Mathias ThoenigExtranef 229DEEP
Chapitre 1IS/LM et demande agrégée
Chapitre 1IS/LM et demande agrégée
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Introduction
IIS/LM et demande agrégée Introduction
Définition :
La demande globale détermine, pour chaque niveau de prix, la quantitéde biens et services demandée dans l’économie. Elle prend en compte le fonctionnement du marché des biens et services et celui de la monnaie pour un niveau de prix donné.
L’objectif est d’ identifier
- les variables qui déterminent la demande agrégée et peuvent donc être à l’origine de fluctuations du PIB;
- parmi ces variables, celles susceptibles d’être influencées par le gouvernement pour affecter la demande agrégée: politiques macroéconomiques de la demande (fiscale; budgétaire; monétaire).
On utilise le modèle IS/LM qui représente deux marchés : le marché des biens et services et le marché de la monnaie.
La demande agrégée résulte de l’équilibre simultané sur ces deuxmarchés. Le bouclage du marché des titres financiers est alors implicite [loi de Walras].
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La relation IS
IIS/LM et demande agrégée IS
Ventilation de Y sur le marché des biens et services (économie fermée):
Le PIB Y est aussi le revenu macro des ménages (travail + propriété du capital). Et la demande liée à ce revenu se ventile comme suit:
Y = C + I + G
Ceci est isomorphe à l’égalité comptable “Investment Saving”…
I = Y-(C+G) = S
=(Y-T-C)+(T-G)=Sp+Sg
T (impôts) et G (dépenses publiques) sont des variable exogènes, fixées par le gouvernement. G correspond à la consommation de biens et services de l’Etat (traitements des fonctionnaires, achats de fournitures) et à ses investissements (achats de bâtiments, routes...).
Les agrégats consommation C et investissement I, sont dérivés du comportement microéconomique des agents. Dans ce cours, on les modélise avec des fonctions de comportement (boîte noire).
[Blanchard/Cohen, Sections 6.1, 6.2 aussi: Mankiw, Section 3.3]
Relation comptable
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La relation IS
IIS/LM et demande agrégée IS
Consommation
Correspond à un arbitrage sous-jacent par les ménages entre consommation C et épargne Sp:
(Y-T)= C + Sp
T: impôt (variable exogène fixée par le gouvernement); On appelle (Y-T) le revenu disponible.
Hypothèse comportementale 1: C(.) est une fonction croissante de (Y-T)
Cette hypothèse implique entre autre que le montant de l’épargne (et donc de la consommation) n’est pas sensible au taux d’intérêt réel r.
Hypothèse 2: Propension marginale à consommer est telle que 0< C’(.) <1
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La relation IS
IIS/LM et demande agrégée IS
Evolution dans le temps de la propension marginale à consommer
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1929 1933 1937 1941 1945 1949 1953 1957 1961 1965 1969 1973 1977 1981 1985 1989 1993 1997 2001
USA
Denmark
Year
Aggregate consumption / aggregate disposable household income
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La relation IS
IIS/LM et demande agrégée IS
Investissement
Correspond au flux de formation de capital productif (par les entreprises ) et de logement (pour les ménages).
Notre hypothèse comportementale: I(.) est une fonction décroissante du taux d’intérêt réel r.
Intuition: comparaison entre le rendement interne du projet et le coût de son financement (au taux r). Lorsque r augmente, de moins en moins de projets sont « rentables », donc les dépenses d’investissement diminue.
- Exemple 1: une firme qui emprunte pour acheter une machine; le coût de son emprunt croît au taux r.
- Exemple 2: une firme achète une machine sur ses fonds propres. Elle se prive de la rémunération du placement de ses fonds propres. Ce coût implicite est un coût d’opportunité égale à r.
La relation LM
IIS/LM et demande agrégée LM
Marché de la monnaie
Théorie quantitative de la monnaie: MV=PT
M: masse monétaire; P: indice des prix (prix moyen d’une transaction)
T: nombre de transactions; V: vitesse de circulation de la monnaie
La vitesse de circulation dépend d’un arbitrage sous-jacent des ménages entre détention de monnaie (liquidité) et détention des titres financiers.
Arbitrage Loan - Money ! Composition du portefeuille financier.
- Taux de rendement (réel) des titres: r
- Taux de rendement (réel) de la monnaie est l’opposé de l’inflation: -π- Coût d’opportunité de la monnaie: r-(-π)=i [relation de Fischer]
Hypothèse comportementale: la vitesse de circulation dépend positivement du taux d’intérêt nominal i
T peut être approximé par Y.7
[Blanchard/Cohen, Sections 5.2, 6.3 aussi: Mankiw, Sections 4.2, 4.4 et 4.5)
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La relation LM
IIS/LM et demande agrégée LM
Marché de la monnaie: synthèse
offre réelle de monnaie = demande réelle de monnaie
LM
L’offre de monnaie M est exogène et déterminée par la banque centrale (ie. le gouvernement en première approximation).
( , ), 0, 0Y i
M L LL Y i L L
P Y i
∂ ∂= ≡ > ≡ <∂ ∂
Détention de monnaie pour des motifs de transaction
i : Coût d’opportunitéde détention de la monnaie
i: taux d’intérêt nominalY: PIBM: offre de monnaie nominaleP: niveau général des prix
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Quelques remarques sur les marchés financiers dans IS/LM
Marchés financiers
• Il existe une multitude d’objets financiers (actions, obligations, monétaire) et de multiples rôles des marchés financiers: (i) financement de nouveaux projets pour des motifs d‘échange inter-temporel de consommation [épargne courante contre conso future] ; (ii) partage du risque.
• Produits Monétaires: ils n’ont pas (ou peu) de rendements mais sont très liquides (et donc facilité de transaction et peu de risque).
• Actions: Le rendement des actions est liée à celui de l’obligataire:
Rendement (Action) = [dividende + prix(futur revente)]/prix(actuel) = taux sans risque + Prime de risque
• Obligataire: contrats de dettes émis par des Etats ou des Entreprises. Y sont attachés des taux d’intérêts nominaux. Si j’emprunte 1 CHF, je dois rembourser (1+i) CHF à échéance.
Dans la réalité, il y a deux éléments de différenciation des taux d’intérêts nominaux.1. maturité : du « jour le jour » (sans risque) à des prêts de 30 ans.2. Risque: prime de risque + ou – élevés suivant le profil de l’émetteur (AAA vs
junk bonds, etc.).
arbitrage
définition
IIS/LM et demande agrégée
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Quelques remarques sur les marchés financiers dans IS/LM
Marchés financiers
• En réalité (cf. la crise de la dette actuelle) les propriétés des actifs portant sur leur maturité et leur prime de risque sont fondamentales. Dans notre cours introductif, en première approximation, elles seront souvent ignorées car au niveau macro., tous les taux d’intérêts covarient étroitement; c’est la « courbe des taux ». Cette structure reste assez stable dans le court terme.Dans le cours, on garde un seul taux d’intérêt nominal « i » [taux interbancaire au
jour le jour].
• Contre-exemple récent – 1 : défiance sur le LIBOR et augmentation du spread court terme – long terme pendant la crise 2008 -> assouplissement monétaireavec peu d’effets réels (cf. fin 2011?); remarque sur les taux long dans I(r) et taux court dans LM.
• Contre-exemple récent – 2 : dégradation de la note d’un Sovereign Bond.- Quel est l’effet des notations sur la dette souveraine (ou celle émise par les
banques commerciales) par les agences ? - Le risque de défaut a un impact sur la prime de risque. - Exemple simple: Comparaison coût/bénéfice entre dette AAA et JUNK BOND
Groupe 2
i (ACTIF) = i (« sans risque » de court terme) + Risk (ACTIF) + maturité(ACTIF)
i(junk)=i(AAA) + Proba(« defaut »)
IIS/LM et demande agrégée
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Résumé de IS/LM (voir Mankiw,
IS/LM
Y-T
Sp=Y-T-CC(Y-T)
Titres (i) L (y,i)
Arbitrage conso/épargne
Arbitrage monnaie/titre
Ménages
[Blanchard/Cohen, Section 6.4aussi: Mankiw, Chap. 10]
IIS/LM et demande agrégée
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Résumé de IS/LM
IS/LM
(IS)
(LM)
Égalité comptable
relations vérifiées
IIS/LM et demande agrégée
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Résumé de IS/LM
Y
r
IS
LM
la décomposition de la demande agrégée sur le marché des biens et services
Sens de variations:-Intuition simple-Intuition réaliste (LM)-Algèbre simple (flèches et déséquilibre)- Différenciation
IIS/LM et demande agrégée
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Politiques éco. de la demande – méthodologie 1
Politiques éco. de la demande
[Blanchard/Cohen, Ch. 6aussi: Mankiw, Ch. 11]
G, T, M sont des variables de politique économique qui influencent l ’équilibre macroéconomique décrit par IS/LM. G, T, M peuvent être manipulées par le gouvernement (ou la banque centrale) dans la mesure où cela reste compatible avec la contrainte budgétaire du gouvernement.
Que devient l’équilibre macro lorsque le gouvernement change une des variables exogènes de politique Z, avec Z=(G,T ou M) ?
En économie, cette analyse de la perturbation de l’équilibre s’appelle « faire une statique comparative » . Cela permet, entre autres, de comprendre l’influence de l’intervention publique.
Mathématiquement c’est simple et toujours traité de la même manière. Cela nécessite de faire appel à la différenciation des équations d’équilibre.
IIS/LM et demande agrégée
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Politiques éco. de la demande – méthodologie 2
Politiques éco. de la demande
Statique comparative et différenciation du système d’équations d’équilibre
Ici, la valeur d’équilibre des variables endogènes, (Y, r), est décrit par les 2 relations IS et LM, et dépend d’un paramètre exogène Z avec Z=(G,T, ou M).
C ’est donc un système d’équations implicites, u(.) et v(.), du type:
IS: u(Y,r,Z) = 0LM: v(Y,r, Z) = 0
- Lorsque Z passe de manière exogène (action du gouvernement) à la valeur Z+ ∆Z, l’équilibre est perturbé de ∆Y et ∆r et les nouvelles variables endogènes prennent pour valeur Y+∆Y et r+∆r. - Les valeurs (∆Y, ∆r) sont obtenues en différenciant le système IS et LM par rapport à Y, r et Z.- Pourquoi? Voir démonstration au transparent suivant…
IIS/LM et demande agrégée
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Politiques éco. de la demande – méthodologie 3
Politiques éco. de la demande
DémonstrationAvant et après perturbation, l’équilibre est déterminé par
u (Y,r,Z) = 0 et u (Y+ ∆Y,r+ ∆r,Z +∆Z) = 0v (Y,r,Z) = 0 v (Y+ ∆Y,r+ ∆r, Z +∆Z) = 0
En soustrayant, on a donc:
u (Y+ ∆Y,r+ ∆r,Z +∆Z) - u (Y,r,Z) = 0v (Y+ ∆Y,r+ ∆r, Z +∆Z) - v (Y,r,Z) = 0
Avec un développement du premier ordre (différenciation totale), cela donne:
u’Y. ∆Y + u’r. ∆r + u’Z.∆Z = 0v’Y. ∆Y + v’r. ∆r + v’Z.∆Z = 0
Ensuite on résout ce système linéaire en ∆Y, ∆r par rapport ∆Z. On obtient la solution à notre problème:
∆Y/∆Z = … [à compléter par les étudiants]∆r/∆Z = … [à compléter par les étudiants]
Cette méthode analytique se généralise immédiatement à des situations avec n variables endogènes , n relations d’équilibre et p variables exogènes (X1,…,XP).Cette méthode analytique peut être remplacée par une analyse graphique (mais de portée moins générale).
IIS/LM et demande agrégée
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La contrainte budgétaire - 1
Politiques éco. de la demande
L’Etat peut jouer sur le niveau des dépenses publiques (G, politique dite budgétaire), les impôts (T, politique dite fiscale), la monnaie (M, politique dite monétaire), l’endettement public (politique de la dette).
En économie fermée, la contrainte budgétaire (consolidée Etat-Banque centrale):
G-T= (M-M0)/P + (Dette – Dette0)/P
- Financement du déficit publique par émission de dette publique et seigneuriage
- Sans perte de généralité on posera dans le reste du cours: M0=Dette0=0
G-T= M/P + Dette/P
- En économie ouverte, il faut rajouter les variations de réserve officielle. Et enfin, il peut être utile dans certains cas de séparer le bilan de l’état et le bilan de la banque centrale…
[aussi: Mankiw, Sections 10.1, 11.1, 11.3]
IIS/LM et demande agrégée
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La contrainte budgétaire - 2
Politiques éco. de la demande
• La contrainte budgétaire de l’Etat montre clairement qu’il ne dispose en fait que de 3 instruments indépendants de politique économique. Ainsi, la contrainte budgétaire pose une contrainte sur l’utilisation des instruments de politique économique.
• Techniquement, cela signifie que la contrainte budgétaire est aussi vérifiée pour les variations:
∆G-∆T= ∆M/P + ∆Dette/P
• Ainsi, toute variation d’un des instruments de politique économique doit être compensée par une variation d’un ou de plusieurs autres instruments, de manière à maintenir la contrainte budgétaire.
IIS/LM et demande agrégée
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La politique budgétaire - 1
Politiques éco. de la demande
3 modalités de financement peuvent être envisagées :
- par l’impôt : ∆ G= ∆ T . Il n’y a alors pas de déficit budgétaire créé
- par l’emprunt: ∆ G= ∆dette/P. Un déficit budgétaire est créé.
- par création monétaire : ∆ G= ∆M/P. Un déficit budgétaire est créé
On va étudier le cas standard d’un financement par l’emprunt (c’est lemode de financement implicite dans IS/LM standard). Les autres cas seront abordés dans la section « policy-mix ».
Que devient l ’équilibre macroéconomique lorsque ∆G=∆dette>0?
- Résolution analytique
- Résolution graphique
- Interprétation
IIS/LM et demande agrégée
La politique budgétaire - 2Résolution analytiqueL ’équilibre est défini par: Y = C(Y-T) + I(r) + G
M / P = L(Y,r)
Identifions les variables endogènes et exogènes. Puis différentions IS et LM:
∆Y = C’. ∆Y + I’. ∆r + ∆G0 = L’y .∆Y + L’r ∆r
En resolvant, on a le multiplicateur des dépenses publiques et l’effet sur le taux:
∆Y/ ∆G= 1/ [1-C’ + I’. L’y/L’r)] > 0
∆r/∆G = -(L’y / L’r ) / [1-C’ + I’. L’y/L’r)] > 0
Le premier terme du dénominateur est l ’effet multiplicateur keynesien, car l’ impact des dépenses publiques est plus que proportionnel à la hausse initiale. Le second
terme est l’effet d’éviction financière: la relance budgétaire crée une tension sur le marché de la monnaie (ie. 2 effets différents sur les marchés financiers) et augmente le taux d ’intérêt; en conséquence, chute de l’investissement et conso. L ’impact des dépenses publiques peut donc être moins fort que la hausse initiale.
Bien comprendre la chaîne causale ! (∆G>0 Y r Y ) IS ISLM
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• Pas d’effet ∆G sur la courbe LM• Nouvel équilibre ?
Y0
r
(IS)
LM
(IS)’
Y0 +∆Y
r0
Effet 2: éviction financière
Effet 1: Multiplicateur Keynésien
1
2r0 +∆r0
La politique budgétaire - 3Traitement graphique• Effet de ∆G>0 sur la courbe IS ? Pour un r fixé, Y augmente pour rééquilibrer le marché; ceci correspond à un déplacement vers la droite de la courbe IS.
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• Bilan pour chaque variable∆ G>0, est la seule modification de variable exogène.La consommation s’accroît car le revenu augmente.L’effet global sur l’investissement est ambigu.
• L’efficacité de la politique budgétaire- dépend négativement de la sensibilité de l’investissement à r.- dépend positivement de la sensibilité de la demande de monnaie à r.
• Interprétation économique du Multiplicateur Keynésien.
∆Y = ∆G + C’. ∆G + (C’)2 . ∆G + (C’)3 . ∆G +(…)
Somme géométrique!La force du multiplicateur Keynesien augmente avec la propension marginale à consommer (« dans le long terme, nous sommes tous morts »).
La politique budgétaire - 4
Politiques éco. de la demande
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IIS/LM et demande agrégée
La politique fiscale - 1
Politiques éco. de la demande
• Cas très similaire au cas précédent.Prenons le cas d’ une baisse des taxes : ∆T <0. On suppose que c ’est compensé par une émission de dette:
-∆T= ∆dette.
Il y a hausse du déficit publique. Que devient l ’équilibre macroéconomique?
• Résolution analytiqueAprès différentiation de l’équilibre, on obtient le multiplicateur fiscal suivant (à faire par les étudiants):
∆Y /∆T= -C’ / [1-C’ + I’. L’ y/L’ r)] < 0
Notons qu’il est plus petit que le multiplicateur keynesien des dépenses publiques. Pourquoi?
• Interprétation
Bien comprendre la chaîne causale ! (∆T<0 Y r Y ) Le premier terme du dénominateur est l ’effet multiplicateur. Le second terme est l’effet d’éviction financière.
IS ISLM
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[Blanchard/Cohen, Section 14.3aussi: Mankiw, Sections 10.1, 11.1 et 11.3]
IIS/LM et demande agrégée
Y0
r
(IS)
LM
(IS)’
Y0 +∆Y
r0
Effet 2: éviction financière
Effet 1: Multiplicateur fiscal
1
2r0 +∆r0
La politique fiscale - 2
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La politique monétaire - 1
Politiques éco. de la demande
• On s’intéresse à une expansion monétaire (∆M>0) via le rachat de dette (politique dite d’«open market») :
0= ∆M+ ∆Dette
L’offre réelle de monnaie M/P s’accroît dans les mêmes proportions car P fixe.
En différentiant les équations (IS) et (LM), on obtient le multiplicateur monétaire et l’effet sur le taux d’intérêt:
∆Y/(∆M/P)= [I’/L’r]/ [1-C’+I’L’y/ L’r] > 0
∆r/(∆M/P) =1/[L’r+I’L’Y/(1-C’)] < 0
Bien comprendre la chaîne causale ! (∆M>0 r Y r )Intuition: la politique monétaire apporte de la liquidité et cela détend les taux d ’intérêts. Cela a pour effet de relancer l ’investissement et donc toute la demande agrégée par effet d’entrainement (ie. via le multiplicateur Keynesien).
LM LMIS
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[Blanchard/Cohen, Section 11.4, 14.2aussi: Mankiw, Sections 10.2, 11.1 et 11.3]
IIS/LM et demande agrégée
Traitement graphique
• Pas d’effet de ∆M sur la courbe IS. La courbe LM se déplace vers la droite.
Y0
r LM
(IS)
Y0 +∆Y
r0
LM’
r0 +∆r0
La politique monétaire - 2
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La politique monétaire - 3
Politiques éco. de la demande
Bilan pour chaque variable
• ∆M>0, est la seule modification de variable exogène.
• La consommation s’accroît car le revenu augmente.
• L’investissement s’accroît car le taux d’intérêt diminue.
Efficacité de la politique monétaire
• dépend positivement de la sensibilité de l’investissement au taux d’intérêt.
• dépend négativement de la sensibilité de la demande de monnaie au tauxd’intérêt.
Quel instrument utilise les banques centrales (BC)?
• Cible de masse monétaire vs cible de taux (« la BCE a baissé son taux directeur »)
• Les taux sont plus faciles à mesurer que la masse monétaire.
• Les BC pensent généralement que les chocs exogènes sur LM sont plus fréquents que les chocs sur IS. Dans ce cas, la politique de stabilisation du revenu agrégé est plus simple à mener avec une politique de taux (qui ne nécessite pas de mesurer avec exactitude l’ampleur du choc) qu’avec une politique de masse monétaire Nous reviendrons sur les détails de cet argument plus loin lorsque nous analyserons les politiques de stabilisation de la demande. 27
IIS/LM et demande agrégée
Le « policy mix » - 1
Politiques éco. de la demande
Dans les cas précédents, les politiques budgétaires, fiscales et monétaires étaient découplées car on a supposé qu’elles étaient toutes financées par émission de dettes.
En fait, dans la réalité, elles sont souvent couplées. C’est possible tant que la contrainte budgétaire est vérifiée en variations: ∆G= ∆T + ∆M/P + ∆Dette/P
Par exemple, c ’est le cas du seigneuriage où la politique budgétaire est financée par création monétaire (et non par émission de dettes). Formellement, cela signifie: ∆G =∆M/P
En différentiant les équations (IS) et (LM), on peut alors montrer que l’effet de relance est plus fort que dans le cas d’une relance budgétaire financée par émission de dettes (calculs à faire par les étudiants).
L ’intuition est que l ’émission de monnaie permet de réduire voire d ’annuler l’effet d’éviction financière présent dans le cas d’une relance budgétaire pure.
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[Blanchard/Cohen, Section 6.5aussi: Mankiw, Section 11.1]
IIS/LM et demande agrégée
Y0
r
(IS)
LM
(IS)’
Y0 +∆Y
Y0
r
(IS)
LM
(IS)’
Y0 +∆Y
LM’
Politique fiscalefinancée par seigneuriage
Atténuation de l’effet d’éviction financière
Politique fiscalefinancée parendettement
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Le « policy mix » - 2
Le chiffrage des multiplicateurs
Politiques éco. de la demande
Nécessité d’utiliser des modèles chiffrés et plus élaborés : les modèles
macroéconométriques.
Chaque comportement économique est représenté par une équation.
Les techniques économétriques permettent
- de sélectionner les variables explicatives;
- de mesurer l’intensité des effets du changement d’une variable donnée sur une autre variable. On rassemble l’ensemble des équations représentant les différents comportements.
Ordres de grandeur des effets des mesures de politique économique(INTERLINK de l’OCDE) : un accroissement des dépenses publiques égal à1% du PIB a un effet multiplicateur de :
- 1,4% en France;
- 1,8% aux Etats-Unis et au Japon.
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IIS/LM et demande agrégée
Aspects dynamiques
Politiques éco. de la demande
Suite à une politique économique, les ajustements sont-ils immédiats ?
• Sur le marché des biens et services : L’ajustement du revenu national n’est pas immédiat. Il faut du temps :
- pour que la production réponde aux variations de la demande;
- pour que les consommateurs réagissent aux variations de leur revenu;
- pour que les entreprises modifient leur programme d’investissement suite à des modifications de la demande.
Sur le marché de la monnaie : Ajustement très rapide du taux d’intérêt.
Pratiquement : Le délai de réaction moyen des économies européennes à des mesures de politique conjoncturelle est de 5 trimestres.
Ce temps de latence rend périlleux la réponse de politique économique à des chocs conjoncturels: la politique pouvant prendre son plein effet, lorsque la conjoncture aura changé… (cf. ci-après)
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[Blanchard/Cohen, Section 6.6]
IIS/LM et demande agrégée
Le modèle IS/LM est-il un bon modèle ?
Politiques éco. de la demande
• Christiano, Eichenbaum et Evans (1996) étudient l’impact des chocs de politique monétaire. Ils observent :
- une relation négative immédiate entre niveau des ventes et taux d’intérêt;
- une relation négative plus tardive de la production et de l’emploi (stocks);
- presque pas de réaction des prix à très court terme.
• Ce qu’on peut en déduire :
- A très court terme, cela ne contredit pas les prévisions qualitatives dumodèle IS/LM.
- A plus moyen terme cependant, l’hypothèse de prix fixes n’est plus raisonnable ⇒ il faut comprendre le mode de fixation des prix.
- Cela implique de confronter la demande agrégée et l’offre agrégée.
- Objet du reste du cours …
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[Blanchard/Cohen, Section 6.7]
IIS/LM et demande agrégée
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Chocs sur les relations IS et LMet
Politiques de stabilisation de la demande
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Compléments sur les comportements de C et I
• Dans IS, à titre de simplification, on utilise un agrégat consommation de type Keynesien où C ne dépend que de Y-T, le revenu disponible courant.
• Fondements micro- de la conso.: Arbitrage consommation / épargne.
• Il est donc naturel de penser que la consommation courante dépend aussi:
- des taux d’intérêt (positivement: effet revenu ou négativement: effet substitution); exemple fictif des frais d’écolage d’un ménage américain
- des revenus futurs… (positivement car « lissage intertemporel »);
- du risque perçu sur les revenus (négativement: épargne de précaution).
ISIIS/LM et demande agrégée
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Compléments sur les comportements de C et I
• Dans IS, à titre de simplification, on utilise un agrégat investissement où I
ne dépend que de r, le taux d’intérêt réel.
• Fondements micro- de l’investissement: analyse coût/bénéficeLe taux d’intérêt a un levier sur les coûts. Quid des bénéfices?
• Il est donc naturel de penser que l’investissement dépend aussi:
- des profits futurs… (positivement);
- du risque perçu sur ces profits (négativement: aversion au risque).
- de la capacité à se couvrir contre ces risques (diversification par l’actionnariat; par des produits financiers)
ISIIS/LM et demande agrégée
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Compléments sur les comportements de C et I
• Entre autre, on voit ici le rôle joué dans les comportements par les anticipations des agents (ici pour la détermination de DA).
- Concept fondamental. Effet de premier ordre dans l’équilibre macro.
- Deux exemples concrets: (i) la consommation et le « moral des ménages »; (ii) l’investissement et le rôle des «prévisions conjoncturelles ».
- Equilibre multiples et prophétie auto-réalisatrice; manipulation des croyances, effet d’annonce et crédibilité; difficulté de la prévision
- On y reviendra en détail dans le chapitre 3 (dans le cas de OA).
- Différence fondamentale avec les sciences naturelles
ISIIS/LM et demande agrégée
Politiques de stabilisation de la demande
Stabilisation de la demande
Suite à des chocs exogènes négatifs ou positifs affectant les comportements de consommation, d’investissement ou de demande de liquidités, la demande agrégée va être perturbée. Des politiques macroéconomiques peuvent être implémentées pour amortir l’effet de ces chocs et stabiliser la demande.
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[aussi: Mankiw, Section 9.4, Chap. 14]
Représentation des chocs affectant IS et LM
(IS) Y = C(Y-T) + I(r) + G + u
(LM) M / P = L(Y,r) + v
• Les chocs sur LM sont plus volatiles que sur IS. La raison ?LM correspond à un arbitrage financier sur la composition des portefeuilles entre
titre/liquidités. Cet arbitrage financier est très sensible à l’information et aux anticipations. Alors que IS est composée de variables réelles qui ont plus d’inertie: par exemple, la consommation incompressible des ménages et des administrations publiques; les effets d’addiction; etc.
Choc réel affectant C ou I
Choc affectant la demande de liquidités
~
~
IIS/LM et demande agrégée
Politiques de stabilisation de la demande
Exemple de chocs: Ces événements affectent-ils IS, LM ou les deux relations?
• Victoire à la coupe du monde de football IS : via le moral des ménages qui s’améliore
• Prévision par le FMI d’une sortie de crise précoce IS: moral des ménages et des entreprises ; aspect fortement auto-réalisateur car choc
portant sur les anticipations.
• Risque de guerre accru IS: Choc négatif sur le risque perçu
• Krach du marché actions ? Effet positif sur LM : cela a a poussé les opérateurs financiers à rebalancer leur portefeuille vers plus de liquidités pour limiter la prise de risque. Correspond à un terme v qui s’ajoute à L(Y,r). Effet de richesse sur la consommation et donc sur IS. Correspond à un terme u qui se soustrait à IS.
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~~
IIS/LM et demande agrégée Stabilisation de la demande
Politiques de stabilisation de la demande
Politiques de stabilisation: un peu de théorie.
• Exemple théorique: Choix par la BC d’une cible de masse monétaire/cible de taux. [taux directeur vs « Quantitative Easing »]
- Analyse graphique du cadre IS/LM augmenté d’un choc exogène sur IS ou sur LM. - Attention, avec objectif de taux fixe, M est endogène et LM devient horizontale.
Conclusion: Objectif de masse monétaire (de taux) domine si choc sur IS (choc sur LM)
En incertain (le choc porte-t-il sur IS ou LM ? Quel est l’ampleur de ce choc ?) le choix par la banque centrale d’un instrument de taux directeur vs injection de monnaie n’est pas neutre. En général, les chocs sur LM sont plus volatils que ceux sur IS. Dans ce cas, la politique de stabilisation requiert une politique de taux.
Cet exemple illustre la notion de politique de stabilisation proactive et le danger d’une réponse erronée en présence d’incertitude sur la nature/ampleur des chocs.
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IIS/LM et demande agrégée Stabilisation de la demande
Politiques de stabilisation de la demandePolitiques de stabilisation: un peu de théorie
Les politiques de stabilisation proactives. Difficulté liée à:
- La bonne identification de la nature du choc qui affecte l’économie;
- sa quantification et donc le bon dosage de la réponse de politique économique;
- En cas d’erreur d’identification ou de trop grande latence de la réponse, la politique mise en œuvre peut aggraver la situation…
Les politiques de stabilisation passives. C’est ce qu’on appelle des stabilisateurs automatiques:
- Choc de demande défavorable ⇒ Y↓ ⇒ impôts τY ↓ ⇒ limite l’effet négatif initial- En conséquence, les fluctuations engendrées par les variations de la demande
privée sont moins amples grâce à la contracyclicité du déficit budgétaire qui permet une stabilisation automatique de l’économie.
- Limite la mise en œuvre de politique erronée…
Analyser les avantages respectifs d’une politique proactive/passive dans le cas d’un choc transitoire vs permanent du moral des ménages
41
[aussi: Mankiw, Section 9.4, Chap. 14]
IIS/LM et demande agrégée Stabilisation de la demande
Politiques de stabilisation de la demande
Exemple 1 : la récession de 1990
• Entre juin 1990 et juin 1992, le chômage aux EU passe de 5.1% à 7.7%.
• Combinaison de chocs négatifs sur la demande: Contraction monétaire : i de 6% à9% + « Credit crunch » + 1ère guerre en Irak
• Une politique monétaire expansionniste aurait aidé.
Exemple 2 : Le policy-mix Clinton-Greenspan en 1993
• Situation de départ :
- déficit budgétaire inquiétant (4.5% du PIB);
- économie sortant à peine de la récession.
Situation en 1998 : déficit disparu et croissance soutenue du PIB. Comment ?
Remarque : implique une entente entre autorités qui gouvernent les instruments budgétaires et monétaires.
42
IIS/LM et demande agrégée Stabilisation de la demande
Politiques de stabilisation de la demande
Exemple 3 : Les effets de la crise financière
• Quels chocs sur l’économie ?- Contraction du crédit;- Consommateurs plus pessimistes;- Entrepreneurs plus pessimistes;- « Bank run » des déposants.
• Quels mécanismes de transmission ?- Déplacement de IS;- Déplacement de LM.
• Quelle relance ? (Stiglitz, 07-10-08)
- Sur le marché des biens et services;- Sur le marché de la monnaie;- Nationalisation des banques;- Sécurisation des dépôts.
43
IIS/LM et demande agrégée Stabilisation de la demande
Construction de la courbe
de demande agrégée
La demande agrégée - 1
Demande agrégée
• Définition : La demande agrégée DA est constituée de l’ensemble des niveaux de la demande satisfaisant l’équilibre simultané sur les marchés de la monnaie et desbiens et services pour différentes valeurs du niveau général des prix.
• Dans le modèle IS/LM, le prix P est fixe et exogène. Une variation exogène de P doit impacter l’équilibre de court terme (Y,r) via la demande de monnaie et le niveau d’encaisses réelles.
La courbe DA synthétise la relation entre le niveau des prix P et le niveau de la demande Y dérivée du cadre IS/LM.
• Intuitivement, considèrons une augmentation donnée de P:
- Tension sur les liquidités (baisse des encaisses réelles);
- Les taux d’intérêts augmentent;
- L’investissement réagit négativement;
- Cela réduit le revenu national directement et indirectement (via le multiplicateur).
Conclusion : Y diminue avec P. DA est décroissante.45
[Blanchard/Cohen, Section 8.2aussi: Mankiw, Sections 9.2, 10.3 et 11.2]
IIS/LM et demande agrégée
La demande agrégée - 2
Demande agrégée
Effet de P sur le revenu Y (analytiquement):
L ’équilibre est défini par:Y = C(Y-T) + I(r) + G
M / P = L(Y,r)
Différentions-le par rapport à P.
dY = C’. dY + I’. dr-(M/P2). dP = L’y .dY + L’ r .dr
En poussant un peu les calculs, on obtient:
dY / dP < 0
Mathématiquement, pour obtenir la relation DA, il suffit d’éliminer le taux r dans le système d’équations IS/LM [cf. exercices].
46
IIS/LM et demande agrégée
Hausse des prix ∆P>0 : la relation DA
Y1
r LM’
(IS)
Y 2
r1
LM
r2
Y
P
DAP1
P2
Demande agrégée
47
IIS/LM et demande agrégée
Effets des politiques macroéconomiques sur DA
On sait : (i) qu’une expansion monétaire (∆M>0)ou (ii) qu’un creusement du déficit publique (∆(G-T)>0),impactent positivement Y pour un prix P fixé IS-LM. Cela se traduit par un déplacement vers la droite de DA.
Y
P
DA
La demande agrégée - 3
Demande agrégée
48
IIS/LM et demande agrégée
Effet des chocs et des politiques économiques sur la demande globale
La demande agrégée - 4
DA vers … r
Demande agrégée
49
IIS/LM et demande agrégée
Ce qu’il reste à faire:
- l’étude du côté offre agrégée pour confronter OA;- le court terme vs le long terme: différence entre OALT et OACT;- ensuite, en confrontant OA et DA, on pourra déterminer l’équilibre macroéconomique (Y,P) de court terme et de long terme!
Conclusion
Y
P DA
OALT
OACT
DA’
CT
LT
Demande agrégée
50
[aussi: Mankiw, Sections 9.1 et 9.3]
IIS/LM et demande agrégée