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1 © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca CERVEAU & STRESS STRUCTUREL LES TENSIONS INTER-CÉRÉBRALES www.neurocoaching.ca / (00) 1 760 208 2572 © Guy Hauray Psy. Dr.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    CERVEAU & STRESS STRUCTUREL

    LES TENSIONS INTER-CÉRÉBRALES

    www.neurocoaching.ca / (00) 1 760 208 2572 © Guy Hauray Psy. Dr.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    LE NEURO-COACHING GUY HAURAY

    LE CONCEPTEUR

    Né en 1943 à Saint-Malo (France), Guy Hauray compte quarante cinq années consacrées à l’étude de l’évolution des fonctions psychiques et des orientations de l’espèce humaine. Il porte un intérêt particulier aux processus de quête identitaire et existentielle.

    Sa feuille de route

    Dans le cadre de missions, d'explorations et de quêtes de connaissance personnelle, il séjourne dans de nombreux points du globe (Japon, Sibérie, Afrique, Indes, Tibet, Amérique du Sud, États-Unis), au contact de communautés autochtones et de peuples racine, afin d'affiner sa compréhension des mécanismes de la psyché et des facteurs qui la gouvernent.

    Son long parcours dans les arts martiaux (champion du monde de karaté en 1965) le conduira graduellement vers les milieux du spectacle et des affaires. Il y fait sa marque comme coach-consultant en assistant de nombreuses personnalités évoluant souvent dans des conditions extrêmes de stress : Cyndi Lauper, Michaël Douglas, John Travolta, Lee Marvin, Richard Gere, Nicolas Cage, Ted Turner et d'autres …

    Son expertise

    Ses recherches, son observation et son expérimentation sur le terrain, lui ont rapidement confirmé que l’humain, dans sa quête de sens permanente, est freiné par son mode réactionnel-conflictuel et les résistances de son intellect-justificateur. Il constate aussi que la modélisation de ses concepts de vie l’a mis en conflit avec ses valeurs profondes. Un conflit générateur de stress, lequel lui fait perdre toute vigilance intérieure et toute capacité de fonctionner sans inquiétude exagérée.

    Il développe ainsi une approche qui ne considère pas l’être humain comme une somme de pulsions et de mécanismes de défense mais comme une personne en constante évolution cherchant une signification à son existence.

    Dans les années 90, le développement des neurosciences va lui permettre d'affiner sa technique de recentrage. Il systémise une méthode ayant pour principal objet de générer calme, pensée juste et acte juste chez un sujet en perte de repères. Une grille de 175 protocoles répartis sur un éventail de 35 pilotes mentaux voit le jour.

    Chaque étape stimule une zone cérébrale particulière identifiée lors d'une séance de profiling.

    Aujourd'hui, il donne des conférences, écrit pour différentes revues, et forme des Expert-Conseils en Neurocoaching.

    GUY HAURAY, Dr. psychologie cognitive, fondateur du NeuroCoaching (1985) Coach-Consultant international Concepteur du Master-Profiling ™ Fondateur de l'Institut de Profiling et de Neuro-Coaching (IPNC) Membre de l'American Anthropological Association Membre de l'International Coach Federation

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    LA MÉTHODE :

    Le Neurocoaching™ tel que conceptualisé par Guy Hauray, est aujourd’hui la base de travail d'un nombre grandissant de coachs et de thérapeutes soucieux d'efficacité.

    Le Neurocoaching™ construit la stabilité psychologique du coaché avant de fixer des objectifs et élaborer un plan de coaching. Si l’état du coaché le requiert, une collaboration avec le médecin traitant sera requise. Il est reconnu qu'un état de stress trop longtemps médicalisé neutraliserait, de toute évidence, la mobilisation des facultés nécessaires à la résilience et à l’efficacité du coaché.

    Guy Hauray a identifié 35 pilotes mentaux qui influencent les comportements de l’individu pour se gérer et évoluer dans son environnement. Ces pilotes mentaux se construisent sur quatre niveaux de perception (sensoriel, affectif, mental, spirituel) ce qui correspond à cinq des zones cérébrales qui réagissent au stress. Ces réactions inter-cérébrales sont visibles grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique utilisée par les chercheurs en neurosciences).

    Le Neurocoaching™ est particulièrement performant dans les cas de stress généré par l'anxiété de performance et l'angoisse du futur. Son objectif est de redéfinir, réguler et synchroniser les modes mentaux responsables du stress en créant de nouveaux circuits neuronaux. De nouvelles facultés adaptatives sont ensuite stabilisées par le codage d’un lien TWIN jumelant le subconscient au conscient.

    Complexe dans son élaboration, facile dans son apprentissage et son application, le Neurocoaching Guy Hauray est reconnu pour sa remarquable efficacité.

    CE QUI DISTINGUE LE NEUROCACHING GUY HAURAY ?

    Le Master-Profiling™ :

    Le Master-Profiling™, l’outil d’évaluation du Neurocoaching™, identifie les pilotes mentaux liés au stress et fournit les repères nécessaires pour orienter la personne vers une nouvelle dynamique de vie.

    Le CoreFocusing ™ => capsules audio de remédiation cognitive et préparation mentale

    Cette technique tout à fait particulière, développée et brevetée par Guy Hauray, utilise la capacité de représentation symbolique et de simulation métaphorique des lobes frontaux (néocortex préfrontal) pour rétablir la synchronie des aires cérébrales plastiques (paléo-limbique, néo-limbique et néocortex préfrontal) et construire de nouvelles facultés..

    Le CoreFocusing™ repose en partie sur le principe d'assimilation et d'accommodation de Piaget. Le coaché se sépare d'anciennes représentations pour leur en substituer de nouvelles et faire évoluer celles-ci face au problème à résoudre. Cette méthode systémique comprend 175 protocoles répartis sur un éventail de 35 pilotes mentaux.

    L'art du Neurocoaching™ :

    La période transitoire, impliquant l'abandon des concepts préalables et des certitudes, peut angoisser temporairement le coaché. Le Neurocoach crée un climat de sécurité, sans jugement ni stress, suffisant pour que les émotions accompagnant la déstabilisation cognitive ne soient pas trop fortes et ne provoquent pas une inhibition des lobes frontaux.

    Les limites du Neurocoaching™

    Même si dans les faits le Neurocoaching™ a un puissant effet thérapeutique, notamment en ce qui a trait au stress, cette méthode systémique n'est pas considéré comme une thérapie mais plutôt comme un accompagnement purement méthodologique. L’on aide la personne à s'organiser dans les problématiques qu'elle a elle-même définies, à les résoudre d'une façon ou d'une autre, en l'aidant à l'occasion à sortir du cadre... mais sans l'influencer sur le fond.

    Tout ce qui dépasse le champ de compétence du Neurocoaching™ et en particulier, tout ce qui relève d'un problème de nature pathologique (névroses, schizophrénie, maniaco-dépression, etc.) est référé à un professionnel de la santé mentale.

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    3B. NÉOCORTEX SENSORIMOTEUR

    3A. CORTEX NÉO-LIMBIQUE

    1. CERVEAU PRIMAL

    4. NÉOCORTEX PRÉFRONTAL

    2. RÉGION PALÉO-LIMBIQUE

    1. LE CERVEAU PRIMAL (REPTILIEN)

    Associé à l’instinct de survie, sa fonction est de gérer les comportements réactifs en cas de perception de danger: fuite, attaque (agressivité) ou paralysie

    2. LA RÉGION PALÉO-LIMBIQUE

    La région paléo-limbique (3) forme la partie la plus ancienne du « cerveau limbique », située juste au-dessous du corps calleux. Cette partie comprend notamment les amygdales limbiques, situées dans la profondeur du cerveau et gère les rapports de force, ce que nous nommons le positionnement grégaire (esprit de troupeau, conscience de groupe).

    3. LE NÉOCORTEX SENSORIMOTEUR (B) ET LE CORTEX NÉO-LIMBIQUE (A)

    Regroupant le vieux cortex néo-limbique situé dans la fente entre les hémisphères cérébraux (au-dessus du corps calleux) et le néocortex sensori-moteur, qui constitue les parties médianes et postérieures de la convexité du cortex, le cortex automatique a un accès privilégié à la conscience. Sa fonction est de gérer le basique, le connu et le quotidien. C'est lui qui décide de passer la main au préfrontal dans les situations nouvelles et/ou complexes.

    Ce qu'il ne fait que trop rarement. Car les valeurs préfrontales sont à l'opposé des siennes. Ce conflit et sa gestion sont les thèmes principaux de ce stage.

    4. LE NÉOCORTEX PRÉFRONTAL ET LE CERVEAU PRIMAL

    Le néocortex préfrontal (1) et le cerveau reptilien (4) forment un curieux tandem (le niveau plus primitif «recruté» par le plus intelligent) pour faire sentir, via le stress, le désaccord du préfrontal inconscient avec des idées ou activités non adaptatives, générées par les territoires automatiques.

    5. LE NÉOCORTEX

    Donne accès au supraconscient, à la NOTION DE SPATIO-TEMPOREL. Le multidimensionnel, l’acceptation de l’inconnu et des possibilité inexplorées. Métaphoriquement il est identifié comme L’ESPACE DU POSSIBLE.

    VOIR TABLEAU SYNTHÈSE DES TENSIONS INTER CÉRÉBRALES À LA PAGE SUIVANTE

    LES CINQ AIRES CÉRÉBRALES

    INFLUENÇANT LES COMPORTEMENTS

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    LES TENSIONS INTERCÉRÉBRALES

    NÉOCORTEX • Individualité • Inspiration • Évolution • Liberté • Symbole archétypal : OISEAU Dérives potentielles :

    • mégalomanie • fuite • irréalisme

    NÉOCORTEX PRÉFRONTAL

    • Innovation et créativité. • Régulation des émotions

    (par l’intermédiaire de l’orbito-frontal).

    • Adaptation aux changements

    • Symbolique : ANIMUS (qualités de type masculin)

    Dérives potentielles :

    • angoisse existentielle • mentalité rigide • jugements • narcissisme

    NÉO-LIMBIQUE • Traits de caractères • Intuition - sensibilité • Motivation • Symbolique : ANIMA

    (qualités de type féminin) Dérives potentielles :

    • excès de conformisme • conditionnements • automatismes • démotivation • instabilité émotionnelle

    CERVEAU PRIMAL ET PALÉO-LIMBIQUE

    • Tempérament • Instinct de survie • Sécurité • Symbole archétypal : ANIMAL Dérives potentielles :

    CERVEAU PRIMAL stress - anxiété - colère - décourage-ment PALÉO-LIMBIQUE rapports de force - agressivité

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    LE STRESS STRUCTUREL

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    L’origine interne au stress humain

    Le stress n’est pas seulement, loin s’en faut, un état défensif et la réponse contre un agresseur externe. Nous gardons dans nos réflexes la trace de la programmation primitive, instinctive : le stress sert à se défendre d'un danger ou d'un ennemi externe et ce, contre l'évidence de notre expérience quotidienne.

    Il nous faut ordinairement une réflexion guidée par des questions précises, celles qui nous font « sortir du cadre », tourner autour du sujet, pour que nous puissions découvrir enfin une réalité, empirique, quotidienne, statistique aussi, des causes réelles de notre stress d'humain : il est d'origine interne, subjective, cognitive.

    Nous ne stressons pas tous pour les mêmes raisons, dans les mêmes conditions. Nous n'apprécions pas tous les événements de la même façon, ni dans leur signification, ni même dans leur gravité. Ce qui vexe l'un n'est qu'une maladresse touchante pour l'autre, ou même passe totalement inaperçu. Ce qui est insupportable ou inquiétant pour l'un est insignifiant pour l'autre.

    Le stress humain n'a donc généralement plus cette fonction défensive. En fait, il peut être interprété comme une information nous indiquant que nous commettons une erreur de raisonnement, au niveau de l'intention, de l'attitude ou du comportement, que nous faisons fausse route, qu'il y a sans doute d'autres manières d'appréhender la situation et de gérer la réalité

    Objectivement, de très nombreuses études montrent qu'on ne peut pas identifier de causes externes réelles au stress dans près de 90 % des cas de stress humain, en situation sociale moderne et en temps de paix. Ce sont en fait nos pensées, nos cognitions, en l'occurrence incohérentes et/ou contradictoires, qui déclenchent le stress. Et leur remise en ordre l'apaise.

    Cette observation et sa validation scientifique sont à mettre au crédit des thérapeutes de la lignée cognitiviste. Tandis que le stress «animal et défensif» est d'origine externe, contextuelle, environnementale, ce stress «humain et cognitif» est donc d'origine interne. Cependant, le stress humain reste toujours une manifestation reptilienne, qui est devenue toutefois une coquille vide de sens... qui ne semble plus être que le symptôme visible et « suspendu en l'air » d'un conflit, en fait, interne.

    L'approche neuroscientifique est en train d'expliquer aujourd'hui le pourquoi et le comment de ce conflit interne. Elle élargit le champ des observations et des applications pratiques. Nos propres observations ont indiqué que ce n'est pas seulement l'incohérence cognitive qui se cache derrière le stress, mais l'obstruction des activités de la partie la plus intelligente du cerveau : le néocortex préfrontal.

    Nous allons identifier avec le MASTER-PROFILING ™ les six paramètres de son fonctionnement : curiosité, adaptation, nuance, relativité, rationalité et opinion personnelle.

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    Le stress : signal de détresse d'une intelligence préfrontale inconsciente

    Les recherches tendent à prouver que le préfrontal émettrait un message d'alerte inconscient. Cela vient d'être repris par une étude récente en imagerie cérébrale qui montre qu'une partie du cortex préfrontal s'active face à l'incohérence et déclencherait le stress.

    En pratique, soit notre conscience « entend et accepte » ce message du préfrontal et nous comprenons alors plus ou moins clairement la raison de notre stress, ce qui suffit parfois à résoudre ce stress. Soit, le plus souvent, notre conscient ne décode pas ou décode insuffisamment le message et son importance, ou même le refoule parce que cela le dérange.

    Dans ce deuxième cas, c'est le cerveau reptilien qui, sans le savoir, joue le rôle de porte-parole du préfrontal. Non dans le contenu du message, car ces vieilles structures ne peuvent comprendre ni apprendre de quoi il s'agit, elles ne peuvent que « réciter leur refrain » : fuir, lutter ou s'inhiber, mais dans sa présence même, car le stress traduit presque toujours un dysfonctionnement interne, consistant plus précisément en un refoulement des messages de notre intelligence supérieure par des structures subconscientes (substrats).

    L'archaïque reptilien ne détecte pas non plus les subtiles erreurs commises par des structures cérébrales bien plus évoluées que lui : fautes de logique, d'évaluation des risques et du point de vue des autres, d'anticipation à long terme, etc. Il n'est que l'amplificateur d'un message d'alerte émis par le préfrontal lui-même.

    C'est le préfrontal qui traduit son message en « langage PRIMAL », pas l'inverse ! D'où le miracle observable : le stress donne du fil à retordre à notre conscience, il pointe ses moindres erreurs, si tant est que l'on en ait compris la mission, la fonction cachée. Car le fait d'être < reptiliennement > programmé à chercher dehors nos agresseurs induit en erreur. Les réponses comportementales du stress continuent malheureusement à s'exprimer au travers de réponses primitives, rigides et « décalées » en contexte social humain.

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    L’effet du stress sur le cerveau

    Le cerveau est une cible de choix dans les situations de stress. Tous les mécanismes neurochimiques qu'il renferme sont mobilisés lors de l'activation des stratégies mises en œuvre pour combattre l'agression.

    Le stress est perçu dans le cerveau par deux structures nerveuses importantes : le néocortex préfrontal et le système limbique.

    Le néocortex est fait de fines couches de cellules nerveuses localisées à la surface du cerveau. Il est impliqué dans l'analyse de nos perceptions, le mouvement musculaire volontaire, le langage écrit et parlé, la planification, l'organisation intellectuelle, les convenances sociales et les comportements.

    Le système limbique, ou cerveau « émotionnel », est composé de différentes formations, dont l'hippocampe, les noyaux amygdaliens et l'hypothalamus (relié aussi au reptilien), dont le rôle est de réguler et de contrôler les fonctions végétatives et endocriniennes.

    L'ensemble constitue un réseau responsable du traitement de l'émotion, l'apprentissage et la mémoire. Lorsque l'individu perçoit un danger, ce cerveau « émotionnel » mobilise une série de réactions neurochimiques entraînant la sécrétion du cortisol, de l’adrénaline, de la noradrénaline, etc. nécessaires pour répondre à la menace. Dès que le danger du stress aigu s'estompe, l'hippocampe signale à la glande surrénale qu'elle peut ralentir la sécrétion de cortisol.

    Lorsque le stress devient chronique, la sécrétion du cortisol se prolonge et l'hormone « intoxique » et agresse le cerveau. À tel point que la densité des cellules nerveuses dans l'hippocampe a tendance à diminuer. L'hippocampe perd de son efficacité dans le rôle de régulateur de l'activité de la glande surrénale, qui ne reçoit plus d'information cohérente de sa part. La glande surrénale perd tout pouvoir de contrôle sur la production de cortisol, lequel, livré à lui-même, s'en donne à cœur joie et « intoxique » l'ensemble des organes avec lesquels il interagit.

    Au niveau du cerveau, les dégâts se manifestent par la disparition des neurones et la mort. L'intégrité du cerveau en est affectée à un point tel que l'aspect de certaines structures change au cours du temps. C'est le cas de l'hippocampe, dont le volume diminue dans certaines dépressions chroniques. Cette détérioration généralisée expliquerait en partie les problèmes de mémoire et de concentration dont se plaignent les personnes soumises à des stress prolongés ou en état de dépression chronique.

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    Les formes de stress les plus courantes

    1. Post-traumatique

    2. Dit créatif : Exubérance, motivation, sentiment d’accomplissement. Ce n’est pas vraiment du stress mais un État d’urgence bénéfique qui génère de l’émulation.

    3. Réactif : Sentiment d’impuissance face à une situation.

    Le danger : cerveau primal (cervelet). Seul l’instinct de survie est au travail.

    La peur paralyse la créativité.

    4. Passif : Activité avec tension nerveuse, attention prolongée (ordinateur).

    5. Structurel / chronique : Tensions et conflits internes : anxiété et/ou angoisse excessive.

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    Une maladie de notre temps Le stress est souvent décrit comme l'une des grandes maladies de notre époque, surtout dans le travail. Engendré par l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour, il serait à l'origine de la plupart des maladies coronariennes ou encore de dépressions et de l'absentéisme.

    Avant de décrire plus précisément les causes et les symptômes du stress, voici quelques données sur l'ampleur de ce phénomène.

    LE STRESS TUE Selon le BIT (le Bureau International du Travail, qui siège à Genève et est un organisme important pour l'étude des conditions de travail), dans son rapport annuel de 1993, le stress est " l'un des plus graves problèmes de notre temps ".

    Le stress provoque un très grand nombre de maladies, et, dans certains pays, il serait même mortel : c'est le cas, par exemple, au Japon, où le syndrome d'épuisement nerveux semblable à notre stress s'appelle le karoshi. Il s'agit d'une maladie redoutée, due à l'épuisement physique et nerveux. Le karoshi touche des employés modèles qui travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et qui, au bout d'un certain temps, sombrent dans l'apathie, dans un épuisement qui peut les conduire à la mort (mais, heureusement, les cas sont fort rares).

    Le stress dans le travail concerne les employés qui s'identifient trop dans leurs tâches, et se déroule selon un schéma désormais classique : dans une première phase, le jeune diplômé montre beaucoup d'enthousiasme et d'énergie. Il travaille constamment pour faire sa place dans l'entreprise ou gravir plus rapidement les échelons de la hiérarchie. Au bout de quelque temps, le carburant nerveux vient à manquer, et il commence à se plaindre de fatigue, de troubles du sommeil, d'irritabilité excessive. Puis, progressivement, apparaissent les signes d'épuisement nerveux et physique, marqués par un état dépressif important.

    On pourrait rapprocher de cet état le " syndrome des yuppies ", qui se manifeste aussi par une profonde fatigue, et qui est d'origine inconnue. Pour les Américains, très nombreux à être affectés par cette maladie, elle serait d'origine virale, alors que les médecins français penchent plutôt pour une origine psychologique.

    LES VICTIMES DU STRESS Toujours selon les études américaines, le stress au travail reviendrait très cher, puisque son coût est évalué, uniquement aux États-Unis, à 200 milliards de dollars par an, soit approximativement 1 000 milliards de francs, en raison des soins médicaux, de l'absentéisme au travail et de la baisse de productivité. En Europe, le stress serait également à l'origine de millions d'heures de travail perdues.

    On parle souvent du stress du manager ou des financiers, qui seraient soumis à des contraintes importantes. Mais, dans la réalité, ce ne sont pas ces professions qui sont les plus fatigantes ni les plus stressantes : les plus dangereuses, à cet égard, sont les métiers soumis à un environne-ment bruyant (mécanique, travaux du bâtiment, fonderie, etc.), routinier (travail à la chaîne), mais ceux-ci ont tendance à disparaître aujourd'hui. Sont aussi concernés les métiers supposant un investissement nerveux important de la personne : infirmière, instituteur, coursier, standar-diste, contrôleur aérien.

    Tout ceci ne nous dit pas ce qu'est le stress. Il est vrai qu'il n'existe aucune définition admise par tous les médecins, et que, depuis cinquante ans, la conception du stress a beaucoup évolué.

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    Une maladie de notre temps (2)

    LES TYPES DE RÉPONSE AU STRESS

    Cependant, il ne faut plus aujourd'hui considérer le stress comme une agression subie : nous ne sommes pas désarmés devant l’angoisse, l’anxiété ou le harcèlement.

    Plutôt que de s'attarder sur les causes du stress, il est plus important de s'intéresser à la façon dont chacun d'entre nous y réagit. Certes, presque tous les événements de la vie sont source d'anxiété, mais ceci ne veut pas dire que tout le monde soit anxieux et angoissé.

    Il y a deux façons de comprendre cette réaction. Pour nombre d'individus, la tension, l’état d’urgence est vécu de façon positive : il leur faut une stimulation extérieure pour se sentir bien et travailler correctement. Ils ont besoin de défis pour donner toute leur mesure. C'est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d'entreprise qui veulent être confrontés chaque jour à des situations nouvelles. Il existerait ainsi plusieurs attitudes vis-à-vis du stress, et celles que nous venons d’évoquer en représentent un type caractéristique.

    Dans le deuxième cas, nous sommes fortement agressés par le stress, mais nous sommes capables de mettre au point des parades, ou des mécanismes de défense qui nous permettent de réagir positivement. Alors que les premiers privilégient l'affrontement contre le stress (" ça passe ou ça casse "), les seconds préfèrent la fuite : dès qu'il y a un événement stressant, ils essaient de s'accommoder de la situation et de se relaxer. Ces techniques de défense sont très variables d'un individu à l'autre, car chacun possède ses propres méthodes pour se détendre, et diminuer son degré de tension nerveuse. Pour certains, il suffit de fumer une cigarette, faire quelques pas ou de s'étirer.

    D'autres s'étendent quelques instants, font du jogging, ou vont au cinéma pour se changer les idées.

    En fait, il ne faut pas considérer qu'il y a le stress d'un côté et l'individu de l'autre. La vie consiste à s'adapter en permanence à des événements imprévus ou difficiles et à trouver pour soi les meilleurs moyens de lutter contre (ou de fuir) les événements stressants.

    LUTTER CONTRE LE STRESS

    Il n'y a pas de remède universel contre le stress. C'est à chacun d'entre nous d'élaborer la stratégie qui vous convient le mieux, tout en sachant que le stress est devenu partie intégrante du quotidien. Nous n'avons que peu de moyens d'y échapper entièrement, et parfois nous le recherchons, il est donc préférable de faire une remédiation cognitive de ses pilotes en les «revisitant» en fonction de sa personnalité, de ses valeurs et de ses aspirations, le Neuro-coaching™ fait merveille en ce domaine.

    Il existe cependant des règles générales, qu'il est important de respecter. Elles relèvent essentielle-ment de l'hygiène de vie. Voici quelques-unes de ces règles :

    Essayez autant que possible de vivre dans une ambiance familiale et sociale agréable. Se protéger du stress, c'est d'abord avoir des amis et une famille avec qui l'on s'entend bien. La solitude aggrave les problèmes, parce que vous ruminez vos difficultés et que vous n'avez personne à qui en parler. En revanche, si vous passez une joyeuse soirée avec des amis, en oubliant vos difficultés, vous verrez que le lendemain elles seront déjà à moitié résolues.

    Développez vos loisirs. Il est important que toute votre vie ne soit pas centrée sur le travail. Ayez à côté une activité complémentaire qui vous permette de changer de centre d'intérêt : bricolage, lecture, photographie... Ce ne sont pas les idées qui manquent !

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    Une maladie de notre temps (3)

    • Faites du sport. L'exercice physique est essentiel et trop souvent oublié. Nous développons un peu plus loin tous les principes que doivent suivre les débutants. Retenez que le sport a un rôle prépondérant pour atténuer les effets du stress.

    • Surveillez votre alimentation : la diététique a un rôle également fondamental. Apprenez à vous alimenter correctement, en faisant un bon petit déjeuner et en mangeant plus légère-ment le soir. Faites attention au café, au tabac et à l'alcool. Certes, ils agissent souvent comme des calmants dans des situations stressantes, mais l'escalade est dangereuse, et ils ne font alors que renforcer l'angoisse.

    • Ménagez-vous un moment quotidien de détente : lorsque vous rentrez chez vous, allongez-vous dans l'obscurité, si possible sans bruit, pendant quelques minutes. Vous pouvez adopter une position qui permette en outre de soulager votre dos, en vous étendant par terre, la tête bien calée par un petit coussin placé sous le cou, et les jambes fléchies et surélevées, appuyées sur le rebord de votre lit ou d'un canapé. Où mieux ... Pratiquez la NEUROSYNERGIE

    • Rééduquez votre sommeil. Lorsque l'on est stressé, on devient facilement insomniaque, et c'est la fuite dans une consommation effrénée de somnifères, bien connue chez les Français. Apprenez à dormir correctement, selon les principes de la NEUROSYNERGIE.

    • Relaxez-vous : la détente quotidienne que vous vous offrez peut être suffisante, mais vous pouvez aller plus loin, soit en salle de gymnastique en suivant des cours de culture physique, de stretching, de yoga, ou, tout simplement, en allant au sauna.

    Si vous suivez tous les principes énoncés ci-dessus, il y a de fortes chances que vous supportiez beaucoup mieux les différents stress de votre existence. Néanmoins, si les difficultés persistent, n'hésitez pas à consulter un Neurocoach.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    Stress, burn-out ...

    L'immense majorité des gens consultant un thérapeute, un médecin ou un coach, souffre de stress. Un état de tension qui relève à la fois du biologique, du psychologique et du social, définit selon trois grands modèles :

    • Selye : la réponse de l’organisme à toute demande qui lui est faite, dans une finalité d’adaptation.

    • Laborit : réaction assurant la survie de l’organisme face à un danger. Cette réaction se produit lorsque l’individu, face à une situation stressante, ne peut ni lutter, ni fuir, subissant ainsi une inhibition de l’action aux conséquences potentiellement pathogènes.

    • Lazarus : l’individu procède à une double évaluation face à une situation stressante : celle, primaire du danger ou de la menace que fait peser cette situation, et celle, secondaire, des ressources dont il dispose pour y faire face.

    Ajoutons deux grands modèles concernant spécifiquement le stress au travail :

    • Siegrist : l’effort que fournit l’individu va être atténué par le sentiment que cet effort est payé en retour. Cette récompense peut être aussi bien matérielle (rémunération) que sociale (reconnaissance) ou symbolique (sens donné à l’effort)..

    • Kasarek : le travailleur est soumis à une forte demande tout en ayant un faible contrôle de son activité, et où, en plus, son soutien social est faible (caissières, serveurs …).

    Constat :

    La tension nerveuse générée par l’élément d’inquiétude sous-jacent au stress, lequel ne peut être confondu avec l’état d’urgence, a des conséquences désastreuses sur la santé physique et psychique de l’individu.

    Les solutions :

    1. La plus coûteuse : la prise de médicaments psychotropes qui agissent sur le cerveau et sur l’état psychologique. Ils sont divisés en quatre classes : hypnotiques (somnifères), neurolepti-ques (utilisés en cas de maladies mentales graves), antidépresseurs et anxiolytiques (tranquillisants). Les deux derniers sont les plus couramment utilisés contre la dépression et le stress.

    • Les antidépresseurs soulagent la souffrance morale. Les plus prescrits sont les inhibi-teurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Au moment de l’arrêt, il existe un risque de syndrome de sevrage.

    • Les anxiolytiques agissent rapidement sur le stress, l’angoisse et l’anxiété. Les plus souvent prescrits sont les benzodiazépines, qui entraînent, à long terme, une dépendance physique et psychologique.

    Dans les cas de stress, la prise d’anxiolytiques apportera, certes, un soulagement rapide. À moyen terme c’est la solution la plus coûteuse : l’anxiolytique inhibe l’état anxiogène mais inhibe aussi les facultés qui permettraient de s’en sortir et de donner un nouvel élan à sa vie personnelle et professionnelle.

    La prise exagérée d’anxiolytiques pourrait se traduire comme l’art de saboter sa vie par fidélité à sa douleur.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    Stress, burn-out ... (2) 2. La plus efficiente : le Neurocoaching™

    Cette discipline, telle que conceptualisée par Guy Hauray, est aujourd’hui la base de travail d'un nombre grandissant de coachs et thérapeutes soucieux d'efficacité.

    Le Neurocoaching™ construit la stabilité psychologique du coaché avant de fixer des objectifs et élaborer un plan de coaching. Si l’état du coaché le requiert, une collaboration avec le médecin traitant sera requise. Il est reconnu qu'un état de stress trop longtemps médicalisé neutraliserait, de toute évidence, la mobilisation des facultés nécessaires à la résilience et à l’efficacité du coaché.

    Guy Hauray a identifié 35 pilotes mentaux qui influencent les comportements de l’individu pour se gérer et évoluer dans son environnement. Ces pilotes mentaux sont sensés arriver à maturité vers l’âge de 23 ans et se construisent sur quatre niveaux de perception (sensoriel, affectif, mental et spirituel) ce qui correspond à quatre des zones cérébrales qui réagissent au stress. Ces réactions inter-cérébrales sont visibles grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique utilisée par les neurosciences).

    L’art du Neurocoaching™ consiste, dans l'ordre, à :

    1. Profiler rapidement la structure psychologique, les situations et les facultés dont dispose le coaché pour y répondre.

    2. Enrayer les processus de stress réactif, burn-in (inhibitions) et de burn-out (dispersion).

    3. Construire une intelligence émotionnelle.

    4. Développer la capacité de décision et stimuler les talents de leadership.

    5. Basculer du stress réactif à l’urgence créative.

    Le dialogue entretenu avec le coaché fait émerger l'information détenue par le subconscient et l’inconscient. La méthode suit un ordre précis, certaines étapes étant incontournables. Les résultats sont tangibles et observables dès les premières semaines.

    De ce fait, le Neurocoaching™ est devenu un atout maître dans la panoplie des moyens dont peut disposer un coach, un cadre d’entreprise, un thérapeute ou tout intervenant.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    Sress, burn-out … (3)

    Définition du burn-out • Surcharge de responsabilités souvent par besoin de reconnaissance excessif.

    • Déficience au niveau de la reconnaissance par les parents ou les éducateurs.

    • Recherche permanente de reconnaissance, dans la vie adulte, les parents sont remplacés par une figure d’autorité (patron etc.).

    • Forme d’infantilisme émotionnel.

    Objectifs de coaching: • Développer des facultés de discernement.

    • Apprendre à agir pour notre propre plaisir et non pas pour épater l’entourage.

    • Se méfier du comportement paternaliste des patrons (népotisme - entreprises à caractère familial)

    Professionnel : l’on doit exiger l’autorité associée aux responsabilités afin de pouvoir les assumer sans stress exagéré.

    Les composantes de la personnalité

    • Tempérament : il faut apprendre à vivre avec. Trans-générationnel. Inné. Dosage de quelques chromosomes du père et de la mère ou d’aïeux. ATAVISME

    • Traits de caractère : jusqu’à environ 7—8 ans (ainsi que majorité des complexes).

    • Mentalité : ses valeurs, ses croyances, ses opinions, ses jugements sur autrui, etc. commence à s’installer dans la psyché à partir de la préadolescence et se poursuit jusqu’à environ 21 ans.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    Réactions aux facteurs de stress Les réactions aux facteurs de stress peuvent se manifester par de la nervosité, de l'irritabilité, de l'insomnie, de la fatigue, des migraines, de l'anxiété. Mais la réponse prend parfois une forme plus aigue : on observe alors des ulcères de l'estomac, des infarctus du myocarde, des hypertensions, voire même des tumeurs.

    Deux systèmes principaux interviennent dans ces réactions.

    Le système nerveux : Sa stimulation aboutit à la sécrétion d'hormones (les catécholamines) et notamment de l'une d'entre elles: l'adrénaline. Cette réaction est très rapide et assez brutale.

    Le système endocrinien : Au cours d'une réponse beaucoup plus lente, il sécrète de la cortisone. La mise en œuvre de ces deux systèmes suscite des réactions cardio-vasculaires, digestives et métaboliques. Les manifestations cardio-vasculaires se caractérisent, en particulier, par une accélération de la fréquence cardiaque et une augmentation du débit sanguin.

    La libération de cortisone va se traduire par un mauvais fonctionnement du système immunitaire ou par certains ulcères de l'estomac.

    Le stress aurait une action, dont l'importance ne nous est pas encore bien connue, sur les mécanis-mes de défense de l'organisme, les ressources immunitaires. Des études montrent que des individus fortement stressés (décès du conjoint, chômage,...) présentent une baisse significative, dans le sang, des lymphocytes, les cellules chargées de produire les anticorps. C'est pourquoi le fait d'être stressé rend plus fragile aux infections. Vous pouvez le remarquer facilement sur vous-même : lorsque vous êtes mal dans votre peau, vous attrapez plus facilement une grippe, une angine ou une sinusite. À l'inverse, si vous êtes en pleine forme, vous ne serez pas affecté par les infections virales, même si tout le monde, autour de vous, est malade.

    Maladies cardiaques, respiratoires, digestives, mais aussi anxiété, insomnie, fatigue, migraines, infections, sans oublier les accidents plus fréquents chez les personnes angoissées : en fait, il faudrait faire le tour de la pathologie pour parler des symptômes du stress, et il est vrai que celui-ci, en modifiant l'équilibre nerveux et hormonal de l'organisme, peut provoquer un très grand nombre de maladies.

    Mais ceci ne veut pas dire que le stress soit la cause universelle des maladies : ce serait trop simple, et c'est entièrement faux. La grippe, par exemple, est bien due à un virus, mais la baisse de l'immunité naturelle provoquée par le stress y rend davantage sensible. De même, l'on sait aujourd'hui que l'ulcère de l'estomac est sans doute provoqué par une bactérie: dans cette hypothèse, le stress n'est pas la cause de la maladie, mais un facteur favorisant.

    Il faut surtout se rendre compte qu'il est illusoire de vouloir soigner les maladies une par une, sans tenir compte de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Si vous avez des migraines à répétition, il n'est peut-être pas absolument nécessaire de prendre constamment des médicaments dangereux et coûteux. Il est souvent plus utile de résoudre les conflits de la vie quotidienne, parfois à l'origine de cette migraine.

    N'hésitez pas à en parler à votre médecin et à consulter un Neurocoach : vous verrez que beaucoup de maladies disparaissent comme par enchantement dès que vous vous sentez mieux dans votre peau.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    LE STRESS COURANT

    Éléments conditionnant le stress:

    • PEUR DE L’INCONNU • COMPARAISON (POISON QUI TUE L’ESTIME DE SOI) • DISPERSION (INCAPACITÉ DE SE CENTRER) • MANQUE DE CONFIANCE EN SOI • MANQUE D’AFFIRMATION (DIFFICULTÉ À S’EXPRIMER) • PERFECTIONISME (JUSTIFICATION À L’EXTRÊME) • BESOIN DE SÉCURITÉ (MANQUE DE MOYENS OU D’ARGENT) • EXIGENCE DE PERFORMANCE (OBLIGATION DE RÉSULTATS) • SENTIMENT D’IMPUISSANCE • DEVOIR D’ASSISTANCE • SURCHARGE DE RESPONSABILITÉS (SENTIMENT D’ÊTRE RESPONSABLE, CULPABILITÉ, INSÉCURITÉ) • INCOMPÉTENCE • STRESSEURS PSYCHO-SOCIAUX: DISPUTE, DIVORCE, DEUIL… • NE PAS AVOIR LES MOYENS DE SES OBJECTIFS • CONFLIT ENTRE VALEURS PERSONNELLES ET VALEURS SOCIÉTALES • MANQUE DE SENS

    Principales raisons de consulter un Neurocoach :

    • AFFIRMATION DE SOI • ANGOISSE • ANXIÉTÉ (NOTE : SOUVENT D’ORIGINE GÉNÉTIQUE, TEMPÉRAMENT) • BURN-OUT • BURN-IN • COMPULSIONS • CONFIANCE EN SOI • DÉCISION (PRISE DE…) • ESTIME DE SOI • INSTABILITÉ PROFESSIONNELLE • ORIENTATION • RELATIONNEL (DIFFICULTÉS PERSONNELLES OU PROFESSIONNELLES) • STRESS (TOUTES LES FORMES)

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    Fonctions affectées par le stress

    Maladies

    MÉTABOLISME DU SUCRE • Augmentation de la production de sucre par le foie, favori-sant l'augmentation du sucre et de l'insuline dans le sang (hyperglycémie et hyperinsulinisme). L'organisme devient insensible à l'action de l'insuline et peut développer certains types de diabète.

    MÉTABOLISME DE L’EAU • Augmentation de l'élimination de l'eau par le rein, du cal-cium et du sodium dans les urines.

    MÉTABOLISME DE L’OS • Ostéoporose (diminution de la densité osseuse et fragilisation des os).

    MÉTABOLISME DES GRAISSES • Les concentrations du cholestérol et des triglycérides augmentent dans le sang. Augmentation de l'adiposité viscérale et de la ceinture adipeuse.

    MÉTABOLISME DES PROTÉINES • Augmentation de la destruction protidique (muscles, peau, os).

    SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE • Troubles du rythme : tachycardie, fibrillations, etc. • Hypertension artérielle. • Diminution de la fluidité du sang, qui favorise les

    thromboses. • Infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral

    (hémorragies cérébrales).

    SYSTÈME GASTRO-INTESTINAL • Augmentation de l'acidité gastrique pouvant entraîner ou aggraver un ulcère gastroduodénal.

    • Propension aux douleurs gastro-intestinales. • Augmentation de la motilité intestinale et aggravation des

    symptômes liés au côlon irritable.

    CERVEAU • Dépression nerveuse. • Mort de la cellule nerveuse suite à l’action toxique du

    cortisol. • Atrophie du cortex préfrontal, de l’hippocampe et de

    l’amygdale limbique.

    SYSTÈME ENDOCRINIEN • Dérégulation et arrêt des menstruations. • Activité thyroïdienne perturbée.

    SYSTÈME IMMUNITAIRE • Diminution de la résistance aux infections. • Diminution de la résistance aux tumeurs et cancers. • Réactions allergiques.

    PROCESSUS DE CROISSANCE ET DE VIEILLISSEMENT

    • Inhibition de la croissance par action sur le cartilage. • Inhibition de l’hormone de croissance. • Accélération des processus de vieillissement

    (athérosclérose).

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    ALCHIMIE ÉMOTIONNELLE

    Il y a quelque temps, il était admis que le cœur avait ses raisons à lui, très peu rationnelles, et que les sentiments devaient garder leur part de mystère, loin des de la pensée cartésienne et des chercheurs de tous poils. Aujourd’hui, les chercheurs en neuropsychologie, n'hésitent plus à traquer la tristesse, la joie ou l'amour dans les méandres des cerveaux. Il s’agit aujourd’hui de réconcilier le corps et l'esprit.

    Il semble en effet bien établi que les sentiments sont, eux aussi, les résultats de l'évolution animale. Tenter de comprendre comment nos petits neurones produisent de si belles choses, ou de si vilaines, c'est s'interroger non seulement sur notre nature, mais également sur les fondements mêmes de la culture humaine.

    Le monde animal Les observations permettent de constater que même les organismes très simples éprouvent des émotions, c'est-à-dire des réactions naturelles, automatiques, qui les conduisent, directement ou indirectement, à préserver leur corps et à assurer son équilibre interne. Face à une menace, par exemple, un animal va éprouver de la peur et se mettre en retrait. Avant même qu'il fuie ou qu'il se fige, il se produit des changements dans son organisme : la distribution du flux sanguin se modifie, des hormones sont sécrétées... C'est cette série de réactions, visibles ou non, qui constitue ce que l'on appelle « émotion ». Car il y a un désir de durer dans nos corps. On peut dire que ce désir est inscrit dans tous les systèmes biologiques. Tous les animaux ont les mêmes types de réaction face à une menace : la fuite, l'immobilité ou l'agression. Même un organisme unicellulaire comme la paramécie, qui n’a ni corps ni cerveau, s'enfuit lorsqu'elle rencontre un danger dans son environnement, une brusque variation de température, une vibration ou le contact d'un objet qui pourrait briser sa membrane.

    Les animaux disposent d'une gamme d'émotions primaires : la peur, le bonheur, la tristesse, la colère, la surprise, le dégoût... Ce dernier, par exemple, permet à l'animal de rejeter une protéine qui n’est pas bonne pour lui. Si on mange quelque chose d'avarié, on a immédiatement une réaction de rejet, notre visage se déforme et nous recrachons la substance ou nous la vomissons si nous l'avons déjà ingérée. Le corps se défend. L’animal, dégoûté, agit de la même manière. La mouche, qui possède un système nerveux minuscule, éprouve elle aussi des émotions : si on l'irrite, elle se met à voleter dans tous les sens pour éviter d'être écrasée.

    Les espèces animales dites complexes ont une gamme d'émotions sociales : la sympathie, l'embarras, la honte, la culpabilité, l'orgueil, l'envie, la gratitude, l'admiration, l'indignation, le mépris... Les oiseaux, les chiens, les singes, les humains ressentent l'émotion, c'est-à-dire qu'ils ont la possibilité d'établir une relation entre la réaction automatique de leur organisme et l'objet, l'événement, la personne qui en est à l'origine.

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    ALCHIMIE ÉMOTIONNELLE (2)

    Sentiment ou émotion ?

    Il faut donc distinguer la simple émotion du sentiment qui, lui, est la perception de l'émotion et de sa cause. Lorsque nous éprouvons de la tristesse, nous la percevons physiquement, mais nous avons aussi conscience de ce qui l'a suscitée: une mauvaise nouvelle, la perte d'un objet, la disparition d'un être cher. Les émotions sont des manifestations visibles ou détectables dans le corps (par dosage d'hormones ou par enregistrement des ondes) ; les sentiments, eux, sont issus de conditionnements dont il est parfois difficile d’avoir conscience.

    Ce sont en quelque sorte des idées du corps, la conscience d'un certain état du corps lorsque celui-ci est perturbé par un processus émotionnel. Les deux, émotion et sentiment, sont intimement liés, et nous avons tendance à les confondre. Toutes les émotions peuvent devenir des sentiments à partir du moment où nous établissons cette relation de cause à effet entre les transformations de notre corps et ce qui les a suscitées.

    Pour qu'un animal primaire éprouve des sentiments, il faudrait qu'il existe dans son cerveau une cartographie de son organisme. C'est le cas chez l'homme : les différentes parties de notre corps sont représentées, un peu comme s'il y avait des cartes de correspondance. L’émotion peut aller directement au corps, susciter des réactions chimiques, des signaux dans les muscles, les viscères. Mais elle peut aussi, c'est la grande différence entre l’homme et l’animal, partir du cerveau lui-même, agir sur ces cartes de représentation du corps, et simuler en somme un état virtuel.

    L’Évolution de l’animal à l’homme La nécessité, dans l'évolution, c'était d'avoir une représentation cérébrale du corps. Le cerveau reçoit en permanence des signaux de l'organisme tout entier, qui l'informent sur son état, via les nerfs, le réseau sanguin, et il réagit par des substances chimiques (quand le taux de glucose baisse, on ressent le besoin d'aller manger). Or, dans un cerveau complexe, où les informations reçues sont innombrables, ce système de détection a besoin d'une carte qui représente l'organisme, comme le schéma électrique d'un immeuble. C'est un avantage, car cela permet de répondre immédiatement et précisément aux demandes de l'organisme. L’évolution a donc retenu ce dispositif pour les animaux supérieurs... Mais celui-ci permet aussi d'établir une relation entre une réaction automatique du corps (l'émotion) et ce qui la provoque. La conséquence inattendue, ce sont les sentiments.

    Les sentiments ont donc permis d'aller plus loin : un être « sentimental » peut mettre en mémoire différents épisodes émotionnels avec leur cause, il peut prévoir qu'un certain événement risque de provoquer une mauvaise émotion, il échappe à la tyrannie de l'automatisme et acquiert un certain sens du bon et du mauvais. Cela plaide d'ailleurs en faveur de l'existence de sentiments chez les animaux complexes : ils montrent à l'évidence une certaine aptitude morale. Si un chimpanzé voit l'un de ses congénères exprimer une douleur, il va éprouver de la compassion à son égard. Il le fait même à l'égard des enfants humains. Récemment, dans un zoo de Chicago, un petit enfant est tombé dans la fosse des chimpanzés et s'est évanoui. On a alors vu une énorme mère chimpanzé s'approcher de lui, le prendre dans ses bras, doucement, comme s'il s'agissait de l'un des siens. Une belle démonstration de compassion... Certains animaux montrent aussi des preuves de culpabilité. On sait bien qu'un chien, par exemple, lorsqu'il a bravé un interdit, donne l'impression de se sentir coupable... Parmi les gorilles, où il y a des mâles dominants, on voit des conduites très proches de ce que nous appelons, nous, fierté ou orgueil. les dominants bombent le torse, les animaux soumis s'abaissent... Ces comportements que l'on observe chez les animaux évolués sont une esquisse de sens moral.

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    © Guy Hauray, Psy. D, coach-consultant, concepteur du Neuro-Coaching / www.neuro-coaching.ca

    ALCHIMIE ÉMOTIONNELLE (3) Chez l’homme, les sentiments sont complexes et profonds parce que, à tout moment, notre cerveau peut se faire une idée de notre passé et de notre futur. Quand nous éprouvons une joie intense ou une profonde tristesse, celle-ci est toujours en relation avec ce que nous avons vécu ou ce que nous allons vivre. En cela, nous sommes très différents des animaux: les chimpanzés n’ont pas ce pouvoir de donner un sens à leur passé et à leur futur, ce qui limite forcément la profondeur de leurs senti-ments. Et puis, bien sûr, il y a notre langage, qui donne une autre dimension. Avec les mots, nous pouvons faire des catégories, comparer, délibérer, choisir…

    A-t-on identifié, dans nos cerveaux, des zones

    qui correspondraient à ces sentiments ?

    Grâce aux caméras à positrons, on peut visualiser les zones actives du cerveau à certains moments. On a découvert par exemple que l'amygdale (pas celle de la gorge, celle du cerveau) est liée au déclenchement de la peur et de la colère. Si vous vous trouvez nez à nez avec un ours, votre cortex visuel va envoyer des signaux à l'amygdale, qui déclenche la réaction de peur. Nous avons mené diverses expériences en demandant à des personnes sous scanner de penser à un épisode émotionnel de leur vie, et nous avons constaté que certains ensembles de neurones sont mobilisés pour certaines émotions, que les cartes cérébrales de la joie sont différentes de celles de la tristesse. On peut même identifier des zones impliquées dans les processus d'excitation sexuelle et de désir, mais prétendre qu'il y aurait une région du cerveau spécifique à l'amour serait stupide. Ce sentiment met en jeu une infinité de choses. L’amour d'une personne, de la nature, ou d'une œuvre d'art, ne mobilise pas les mêmes cartes de neurones.

    Tout cela nous incite à davantage de modestie. Le monde animal est un peu moins éloigné de nous que nous le croyons. Il nous faut admettre que l'homme n’est que le prolongement de la longue histoire de l'évolution biologique animale, et que nous avons malgré tout beaucoup de choses en commun avec les animaux. Il reste que l’humain est supérieur à l’animal. Supérieur par notre langage, notre mémoire organisée, notre mode de raisonnement complexe et notre capacité à utiliser nos sentiments pour inventer ces choses nouvelles que sont la culture et l'Histoire.

    On peut donc envisager d'intervenir sur les émotions, voire sur les comportements. Mieux comprendre la nature humaine ne peut que nous aider. Mieux connaître la genèse des émotions et des sentiments nous permettra aussi d'éclairer les conflits entre les individus, de réagir plus intelligemment aux manipulations dont nous pouvons être l'objet. Plus nous comprendrons le mécanisme cérébral des émotions, plus nous pourrons soulager les gens qui souffrent de dépression, syndrome qui se développe autour du sentiment de tristesse. Cela est également utile dans le traitement de la douleur : lorsque l'on souffre physiquement, on est aussi envahi par le sentiment de souffrance.

    Il est clair que l’humain, pour mieux être, doit se dégager de sa condition animale qui, elle, ne réagit pratiquement que par l’émotion. Trouver la source d’un conflit émotionnel pour entamer un processus de guérison est certes souhaitable mais nettement insuffisant. L’être humain à le devoir de participer à son développement pour son propre bien et celui d’autrui. Il a la responsabilité de faire des choix, de se dégager de son comportement de victime et du mode émotionnel dans lequel il est emprisonné. Ce que nous appelons « relations » ou « culture » ne vient que de nos cerveaux. Ce sont les cerveaux qui produisent et véhiculent des comportements, des romans, des poèmes, ou des maladies. Apprendre à connaître, développer et intégrer les liens entre nos différentes composantes apportera calme, sérénité et qualité de vie. Les stimuli et les aléas que la vie nous impose auront ainsi moins d’impact sur nous, nos comportements et notre environnement.

    © Guy Hauray, Dr. Psychologie cognitive, anthropologie sociale