catalogue il pleut sur la mer et ça nous ressemble
DESCRIPTION
41 artistes à la PasserelleTRANSCRIPT
Il pleut sur la mer et ça nous ressemble...
Couverture : L’Eau du moulin - Alfred Manessier.Huile sur toile - 160 x 160 cm, 1982. Collection particulière - Photographie : Jean-Louis Losi © ADAGP, Paris 2013
4ème de couverture : Paysage dynamique fi l de fer - Claude Gilli.Bois, peinture, fer - 111 x 148 X 7 cm, 1985. Collection particulière. © ADAGP, Paris 2013
Organisation de l’exposition :Galerie la Passerelle - IUFM de Haute- NormandieJean-François Brochec, service culturelavec le concours de Christian Leygonie
Commissaires de l’exposition :Jean-François Brochec & Bernard Clarisse
Accueil et visites :Hélène Patrault & Élise Moreau
Textes :Danièle Feller, directrice de l’IUFM de Haute-Normandie
Marc Jimenez, professeur émérite d’esthétiqueà l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonneet Directeur de la Collection d’esthétique chez Klincksieck.
Bernard Clarisse, Jean-François Brochec
Conception du catalogue :Jean-François Brochec
Maquette :Florence Labeau - Céline Conseil - Jean-François Brochec
Impression : Planète GraphiqueSaint-Martin du vivier - tel 02 35 59 29 29
Remerciements :
Normandie Impressionniste 2013Christine ManessierGalerie Louis Carré - ParisMusée d’Opale Sud - Berck sur MerFrac Haute-NormandieEspace de la Calende - RouenGérard DucheminMGEN Section Seine-MaritimeMAIF Délégation de la Seine-Maritime RouenL’Amicale des Anciens Élèves de l’École Normale et de l’IUFMArlette DufeuFoyer Coopératif de l’IUFMLaurence VillardChristine RichardIsabelle LebonDenis DirlaouenPhilippe VauchelL’ensemble des personnels de l’IUFM de Haute-Normandie impliqués dans la réussite du projet.
Crédits photographiques :
© ADAGP, Paris 2013 © Serge Acher© Éric Bénard© Jean-François Brochec© Jean-Louis Bulcao© Christian Clères© Daniel Chenot© Laure Delamotte-Legrand© Martine Franck© Claude Jouan© Laurence Laizier© Bertrand Lebas© Isabelle Lebon© Lazlo et Lilaï Licata© Stéphane L’Hôte© Bruno Maurey, Hekka © Sabine Meyer© Hugo Miserey© Pierre Olingue© Denis Petit© Adam Rzepka
2 3
Il pleut sur la meret ça nous ressemble
Galerie la Passerelle
du 6 mai au 27 septembre 2013
IUFM de Haute-Normandie
2, rue du Tronquet
76130 Mont-Saint-Aignan
4 5
Serge ACHER - Jean BAZAINE (1904-2001) - Éric BÉNARD - Catherine BERNARD
BERTRAN-BERRENGER - Jérôme BOST - Herman BRAUN VEGA - Frédéric BRIGAUD
Mark BRUSSE - Frédérique BUREL - Michel CARON
Bernard CLARISSE - Christine DAO - Laure DELAMOTTE LEGRAND
Emmanuel DILHAC - Dominique EHRHARD - Claude GILLI
Denis GOUDENHOOFT - JG GWEZENNEG - Braïma INJAI - Gérald KERGUILLEC
Isabelle LEBON - Emmanuel LEMARDELÉ - Jean LETOURNEUR
Riccardo LICATA - Alfred MANESSIER (1911-1993) - Daniel MAYAR - Sabine MEIER
Hugo MISEREY - Piet MOGET - Pierre OLINGUE - Philippe PATRAULT
Dominique PENLOUP - Amanda PINTO DA SIVA - Chritophe RONEL
Antonio SEGUI - Maguy SEYER - Louis THOMAS D’HOSTE
Christian TORELLI - Antoine VIT - Romano ZANOTTI.eeeeeeeeeeeeeeeee
7
Le succès de la première édition de Normandie Impressionniste fut tel qu’il était nécessaire de lier une nouvelle fois le plus populaire courant artistique moderne et le territoire qui l’a vu s’épanouir. Avec plus d’un million de spec-tateurs, la Normandie était en fête : guinguettes, déjeuners sur l’herbe, exposi-tions remarquées. Le thème de l’eau choisi pour cette seconde édition est né de la fascination des grands maîtres impressionnistes pour la mer, les rivières et les fl euves.Cinéma, musique, théâtre, colloques, ateliers, festivités, expositions d’art mo-derne et contemporain ponctueront cinq mois de festival, du 27 avril au 29 septembre 2013, sur les deux régions normandes et sur cinq départements avec le soutien des membres fondateurs et des partenaires institutionnels et fi nanciers.Cette programmation résolument contemporaine prendra toute sa signifi ca-tion avec l’implication d’élèves et d’apprentis investis dans des projets ludiques et professionnels originaux.Avec ses 600 projets tournés vers l’impressionnisme, nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent festival !
Pierre BergéPrésident du Festival Normandie Impressionniste
Laurent FabiusMinistre des Affaires étrangères et Vice-Président du festival
Jérôme ClémentCommissaire Général
Erik OrsennaPrésident du Conseil scientifi que
8 9
La Passerelle de l’IUFM a 10 ans. Une belle occasion pour réunir l’ensemble
des artistes ayant contribué à son existence, à son rayonnement et à sa
reconnaissance dans le paysage universitaire et local.
C’est en 2003 que l’IUFM a pris l’initiative de créer en son sein un service
culturel et une galerie d’art, voulant ainsi affi rmer l’importance de créer un
lien étroit entre culture et formation des enseignants. C’est ainsi que furent
accueillis à la Passerelle des artistes, essentiellement régionaux mais aussi
pour certains, nationalement voire internationalement reconnus, sculpteurs,
peintres, photographes, plasticiens, venus eux-mêmes présenter leurs œuvres,
témoignant, de ce fait, d’un art vivant, d’un art de l’échange.
Mais au-delà de la volonté de favoriser une ouverture et une confrontation des
futurs enseignants au monde artistique et culturel, et d’ouvrir l’IUFM à un public
extérieur, l’originalité de ce projet est d’avoir peu à peu intégré une réfl exion
pédagogique sur la place et le rôle de l’art dans les apprentissages scolaires.
C’est dans cette perspective que tout au long de ces années, de nombreux
artistes invités ont accepté, parallèlement à la présentation de leurs œuvres,
d’engager un travail collaboratif avec les enseignants des écoles et de recevoir
à la Passerelle un certain nombre de groupes scolaires afi n de sensibiliser les
élèves au processus de création.
La Passerelle a ainsi contribué à ce que l’IUFM devait être : une maison des
enseignants ouverte sur un large public et engagée dans des partenariats
constructifs et multiples : citons par exemple les échanges avec le FRAC
de Haute Normandie, le Pôle image, l’institut Goëthe de Lille, des galeries
d’art parisiennes (Carré, Lelong) et rouennaises (Duchoze, de la Calende).
Aujourd’hui, l’obtention par l’IUFM du label Normandie Impressionniste 2013
concrétise pleinement les liens de la Passerelle avec les différentes structures
régionales impliquées dans ce projet et traduit une reconnaissance de la
qualité de sa programmation.
Durant ces 10 années, la Passerelle de l’IUFM, belle structure architecturale
reliant deux bâtiments, a vu sa fonction première muée en symbole et a
pleinement relevé ce défi du passage, de la transmission, du lien : entre la
sphère artistique, celle de l’éducation et de la formation, et un public dont la
fréquentation ne se dément pas.
Que les acteurs de cette réussite et en tout premier lieu le service culturel de
l’IUFM et son responsable Jean - François Brochec, fer de lance de ce projet
et engagé dans l’aventure depuis son origine, en soient très sincèrement
remerciés.
Et si, comme le chante Allain Leprest, il pleut sur la mer et ça nous ressemble, je
souhaite que cette exposition apporte à chaque visiteur le plaisir d’un voyage
dans lequel il se reconnaitra.
Danièle Feller Directrice de l’IUFM de Haute-Normandie
10 11
L’image au fi l de l’eau ou la fascination des peintres
Que peignent au juste les peintres lorsqu’ils peignent l’eau, la mer, le lac,
l’étang, l’océan, la vague, ou simplement la pluie ? S’il n’y avait ce « au juste »,
la réponse serait évidemment contenue dans la question ! Mais je tiens à ces
deux petits mots « au juste ». Question de philosophe, sans doute, pour qui la
toile demeure à jamais une énigme, inaccessible aux concepts abstraits…
un défi bien tentant.
« Je fais du Monet tardif sous une forme pure », déclarait Sam Francis, le peintre
américain non fi guratif, littéralement fasciné, obsédé par les nymphéas. Il
oubliait qu’avant les nénuphars jaunes, fuchsia ou rouges - livrés à Monet
par l’étonnant et talentueux Joseph Bory Latour-Marliac - il y avait l’eau,
tout simplement… le bras de Seine à Giverny, les régates à Argenteuil, la
Manneporte à Etretat, la Débâcle et les Glaçons, etc., véritable obsession,
idée fi xe du peintre de l’eau niché dans le confort relatif de son bateau-atelier
et prêt à abuser de la patience de Camille Doncieux !
Que cache donc cette manie aquatique, sorte de compulsion aquaphile et
hantise que recèle, avec toute la poésie que chante Allain Leprest, le titre
du catalogue de La Passerelle ? Qu’importe s’il pleut sur la mer, après tout,
mais que « cela nous ressemble » - faut-il lire aussi nous « rassemble » ? – voilà
qui donne raison à ce « au juste » et pousse à l’investigation. J’ai en tête la
remarque de Sartre : « La vraie Venise, où que vous soyez, vous la trouverez
toujours ailleurs ». Il ajoute : « Venise, c’est là où je ne suis pas ». En somme,
Venise, dépourvue de Dasein, n’existe pas, elle est l’ailleurs, à la fois, rêve,
fantaisie, fantasme, imagination, refus de l’ici et du maintenant, du hic et nunc
disent les latins. Pas étonnant que Sartre ne « voit » pas la Sérénissime noyée
dans la nebbia, un sfumato « pour de vrai » comme disent les gosses, qui rend
indistincts, voire invisibles le Rialto et la place Saint-Marc.
L’eau, celle du Grand Canal, celle de la brume qui submerge, chez
Turner, « Venise en approche », c’est l’ « ailleurs », j’ai envie de dire l’ « ailleurs
absolu » pour autant que l’ailleurs se suffi t à soi-même…Le peintre de l’eau
peint l’ailleurs. Mais c’est où l’ailleurs ? Qu’importe. Il est ailleurs, dans cette
fantasmagorie qui lui fait voir les choses comme elles ne sont pas. Il peint
l’envie de ne pas être seulement là, accroupi dans sa barque, planté devant le
chevalet. Peut-être peint-il le désir secret d’une errance, la tentation de passer
derrière le chevalet, de tourner enfi n le dos au verso de la toile, et de s’égarer
sur le chemin de jouissives et mystérieuses utopies.
Daniel Arasse a raison : on n’y voit rien, strictement rien, même chez les peintres
vénitiens, même chez ceux que l’on croit connaître, les Titien, Canaletto,
Tintoret, Véronèse, etc. Le « à voir » est toujours ailleurs. Il est l’imprésentable
dans lequel le philosophe Jean-François Lyotard voyait l’indice du sublime.
Alors, effectivement, ça nous ressemble, et il se peut que « de l’eau dans l’eau »,
cela ne serve à rien et que ce soit « nous tout crachés ».
Il advient qu’il pleuve dans la Manche, en Haute-Normandie, parfois même
à…Rouen ! Reste alors à adopter la solution de René Magritte, le peintre
d’un plat pays pluvieux, et à s’inspirer de son fameux tableau Les vacances
de Hegel. Encore un philosophe, cette fois mais vu par un peintre ! Image
« divertissante », dit l’artiste belge, de l’apparente contradiction dialectique
entre le verre qui contient l’eau et le parapluie qui nous en protège.
Prenons le parapluie : nous sommes devant l’œuvre photographié, fi lmé, sculpté
et peint, de ceux – ils sont plus de quarante - que l’eau séduit ou obsède, de
ceux qui nous invitent aimablement à entrouvrir la porte de leur imaginaire.
Alors passons dans la galerie… et voyons tout de même !
Marc Jimenezmars 2013
12 13
À l’occasion de l’édition 2013 de Normandie Impressionniste, la Galerie
la Passerelle de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Haute-
Normandie est heureuse de présenter une exposition sur le thème du festival :
l’eau, du 6 mai au 27 septembre 2013.
Le thème retenu pour cet événement nous a amenés à proposer à plus de
quarante artistes de participer à cette exposition. Les diverses expressions
de l’Art Contemporain exprimées dans les techniques les plus variées y sont
représentées, photographie, sculpture, peinture, installations …
Nous sommes heureux que la qualité de ce projet nous ait permis d’obtenir
le label Normandie Impressionniste 2013 . Cela nous permet de participer
pleinement à la dynamique et à l’échange entre les divers sites et musées
impliqués dans cet événement en Haute et Basse Normandie.
La Passerelle, qui entre dans sa dixième année d’existence, a présenté de
nombreuses expositions monographiques, de groupes, thématiques qui ont
permis à un public scolaire, étudiant, mais aussi extérieur à l’institution, de
découvrir et de rencontrer de nombreux artistes. Ce sont eux, pour la plupart,
qui ont été contactés et invités pour participer à cette exposition.
Nous les en remercions, une fois encore, d’avoir répondu favorablement à
notre sollicitation sur le thème proposé.
Afi n de donner plus d’éclat encore à cette rencontre, nous avons choisi
d’ajouter quelques grands noms de l’Histoire de l’Art qui nous semblent
incontournables par rapport au thème.
Jean Bazaine et Alfred Manessier, deux grandes fi gures de l’abstraction, n’ont
cessé tout au long de leur carrière, de saisir la fl uidité de cet élément.
Grâce aux prêteurs que sont, d’une part, Madame Christine Manessier et
Monsieur Patrick Bongers, Directeur de la Galerie Louis Carré à Paris, d’autre
part, nous sommes heureux et fi ers de pouvoir présenter leurs œuvres. Qu’ils
en soient chaleureusement remerciés.
Nous remercions naturellement aussi d’autres grandes fi gures de l’Art
Contemporain : Braun Vega, Brusse, Gilli, Licata, Moget, Segui, Zanotti sans
compter celles et ceux qui rayonnent bien au-delà de nos cimaises.
Que tous les artistes que nous avons le plaisir d’accueillir et de présenter soient
remerciés.
Nous tenons naturellement à remercier, l’ensemble de l’équipe de l’édition
2013 de Normandie Impressionniste, Danièle Feller, directrice de l’IUFM de
Haute-Normandie ainsi que les personnels de l’établissement qui nous ont
permis de faire aboutir ce projet.
Nous souhaitons que cette exposition rencontre le succès qu’elle mérite auprès
de notre public d’élèves et d’étudiants, mais aussi d’un public plus large, tout
au long de cette période estivale.
Bernard ClarisseJean-François Brochec
14 15
Orage, photographie - 40 x 60 cm sur papier epson mat Archival - 2012.
Serge ACHER
Photographie : Denis Petit
Né en 1954, Serge Acher vit et travaille à Rouen ;
pratiquant la photographie depuis l’âge de 20 ans,
il en a fait ces dernières années l’axe fort de son
expression personnelle.
Photographe passionné, il propose des livres –
Prise de parole en 2010, Surfaces Sensibles en
2012 et pour 2013 une aventure graphique – et
des expositions dans et hors notre agglomération.
Pour mémoire, il a exposé à l’Université Inter-Ages
de Versailles en septembre 2011, à la Galerie La
Passerelle IUFM de Haute-Normandie en octobre
2011, à La Chapelle du Carmel de Bois-Guillaume
en février 2012 et en octobre et novembre à la
Galerie Temps de Poz à l’INSA Saint-Étienne-
du-Rouvray... Il participe régulièrement aux
expositions de groupe de l’Union des arts
plastiques de Saint-Étienne-du-Rouvray et
d’Imajeu – Atelier photographique à Maromme et
aux Hivernales de Bonsecours ce mois de janvier.
Expositions prévues pour 2013 : Collective à
Vandrimare au printemps et un grand projet
L’Agglomération rouennaise à travers le Polar
concrétisé par un livre Rouen Rive noire – Editions
Cogito (à paraître en mai) réalisé de conserve avec
David Querret – et une exposition photographique
personnelle proposée à La Chapelle du Carmel à
Bois-Guillaume en juin..
16 17
Vent sur la Lande, huile sur toile - 52,5 x 132 cm - 1987.
Courtesy Galerie Louis Carré & Cie. Photographie : Daniel Chenot © ADAGP, Paris 2013
Jean BAZAINE
Jean Bazaine naît en 1904 à Paris et meurt en 2001 à Clamart.
Représentant de la Nouvelle École de Paris, Jean Bazaine est célèbre pour sa peinture haute en couleur.
Formé aux beaux-arts et à l’Académie Julian, Jean Bazaine s’initie tout d’abord à la sculpture et à l’histoire
de l’art à la Sorbonne.
En 1932, à l’occasion de sa première exposition particulière, galerie Van Leer, à Paris, Bazaine rencontre
Bonnard, l’artiste qu’il admire le plus profondément. « Je suis content de voir quelqu’un qui travaille dans
ma voie, je suis si seul », lui dit alors Bonnard qui ne cessera par la suite de l’encourager.
En 1936, lors d’un premier séjour à Saint-Guénolé, Bazaine trouvera dans cet espace sans pittoresque l’un
des thèmes d’inspiration permanente de son œuvre : la mer qui, eaux, vent et rochers mêlés en un combat
incessant, incarne la genèse perpétuelle du monde.
Il organise en 1941 « Vingt jeunes peintres de tradition française », première exposition à Paris de la
peinture d’avant-garde sous l’Occupation.
En 1945, l’exposition Bazaine Estève Lapicque présentée à la galerie Louis Carré marque profondément
l’actualité artistique de l’après-guerre.
En 1976, il crée « l’Association pour la défense des vitraux de France » avec Manessier.
Il illustrera les ouvrages de ses amis Guillevic, Queneau et Tardieu.
18 19
Sur l’eau, Amfreville-sous-les-Monts - 80 x 80 cm d’après 6 x 6 cm argentique - 2009.
Éric BÉNARD
Éric Bénard, diplômé de sciences économiques
et de chinois, vit actuellement en Normandie.
Photographe et rédacteur indépendant depuis 1989,
il travaille régulièrement pour la presse nationale,
les entreprises, les collectivités territoriales et
l’édition (Gallimard, Hachette, Géo-Solar, …) tout
en continuant ses recherches personnelles.
L’interaction des rapports entre l’homme et son
environnement est au centre de ses préoccupations.
Il explore notamment les territoires fl uviaux et
urbains, proches et lointains.
L’ensemble qu’il consacre à la vallée de la Seine
depuis de nombreuses années se compose de
plusieurs volets – portraits, activités, paysages –
dont est extraite la photographie ci-contre.
Il poursuit actuellement ce travail sur d’autres
fl euves, en particulier sur le Mékong et le Fleuve
Rouge.
La place de l’homme dans la ville, en France et en
Europe, reste un de ses thèmes de prédilection.
Aujourd’hui, le centre de gravité du monde se
déplaçant vers l’Orient, il réalise un projet sur les
mutations et l’identité de quelques métropoles
asiatiques.
Expositions et éditions récentes :
2012-2013 Les gens de l’eau, Musée industriel de la Corderie Vallois, Notre-Dame-de-Bondeville
2010 La Cerisaie, Répétitions, Hôtel de Région, Rouen
2010 Villequier, Berges fl ottantes, Musée Victor-Hugo, Villequier
2010 Hanoi, we are the future, Festival CéTàVOIR (projection), Sète
2009 Les patrimoines de France, éd. Gallimard, collectif
2008 Les gens du fl euve, vallée de la Seine, biennale photographique, Conches-en-Ouche, Éd. Les Cahiers du Temps
2006 Fascinante Europe, éd. Géo-Solar, collectif
www.ericbenard.com
20 21
Goutte à goutte, vidéo - 1’40 en boucle - 2000.
Collection Frac Haute-Normandie
Fabrice Bertran et Jean-Paul Berrenger vivent et travaillent à Rouen.
Le duo, fondé en 1985 à Rouen par Fabrice Bertran et Jean-Paul Berrenger, développe un travail artistique
aux formes multiples : installations sonores, photographie, graphisme, sculpture, réalisation de vidéos
ou re-constitutions fi ctionnelles. La caméra et le son ont souvent un rôle central dans leurs fi lms qui
présentent des corps mis dans des situations singulières, n’utilisant que quelques unes de leurs facultés
motrices et sonores. Les corps et les objets ainsi fi lmés sont en proie à des mouvements ou des répétitions
mécaniques, parfois absurdes et contrariés.
La vidéo Goutte à goutte présente un homme imitant le son d’une goutte à la fois fascinant et insupportable.
Néanmoins, rien ne nous dit qu’il s’agit vraiment d’une imitation humaine ou de la superposition entre un
geste mimé et une bande son extérieure. Entre art plastique et spectacle vivant, cette œuvre devient une
performance à la fois physique, visuelle et sonore.
Quelques repères récents
2011 Ou pas - Galerie Marie-Andrée Malleville - Rouen
L’hiver ou le déluge - Galerie Obadia - Paris
Plan libre - Diep 2011 - Dieppe
Le point du jour - Le point du jour - Cherbourg
Slap - Maison des arts - Grand quevilly
Ouverture - La Fabrique - Nantes
Hyper - Expo - Galerie Hypertopie - Caen
2010 Zéro crossing - La générale en Manufacture - Sèvres
Invisible ? - Biennale de Belleville - Paris
Festival Xcèntric - CCCB - Barcelone
Première partie - Salle Sainte Croix des Pelletiers - Rouen
Les Élixirs de Panacée - Musée de la Bénédictine - Fécamp
Paul Panhuysen/Bertran Berrenger - Galerie Hypertopie - Caen
Nuit blanche 2010 - Point Ephémère - Paris
2009 CORPUS / Architecture & sonorités - Pyramide de l’ENSAbx -
Bordeaux
Electrobolochoc 2009 - Château de Paray le Frésil - Paray le Frésil
Slick 2009 - 104 - Paris
DRRR - Galerie Störk - Rouen
Ca sent le sapin- Galerie MAM - Rouen
Art-purée - Collectif d’en face - Rouen
Interstice 04 - Caen
Un monde bien calme - Galerie Hypertopie - Caen
2008 Electrobolochoc 2008 - Château de Bostz - Besson
Inauguration - Frac Poitou-Charente - Angoulème
Bertran Berrenger, Raccord - Galerie Hypertopie - Caen
Bertran Berrenger, Auto-fi lmages - Galerie LAB - Strasbourg
Projection - École Régionale des Beaux Arts de Nantes
Part II - La Générale en Manufacture - Paris
Vidéo salon 3 - Galeria 10 m2 - Sarajevo
Transmettre l’imaginaire - Espace d’art contemporain - Royan
Exposition de dauphins vivants - Galerie Störk - Rouen
Video Kebab Club - Bordeaux
Carte blanche - Maison de l’étudiant - Le Havre
Bertran Berrenger, My way - Lycée international
Saint Germain en Laye
2007 Iceberg - Palais de Tokyo - Paris
Und # 2 - Showroom Berlin - Karlsruhe - Allemagne
L’ambassade - La Générale - Paris
It’s alive - Galerie du Bellay - Mont-Saint-Aignan
Montre l’œuvre autrement - Frac de Hte-Normandie
Face A - Centre d’Art des Voûtes du Port - Royan
Palais des glaces - Galerie du Bellay - Mont-Saint-Aignan
Marseille artistes associés - MAC - Marseille
Face B - Centre d’Art des Voûtes du Port - Royan
Structurations - Light Cone - Les Voûtes - Paris
BERTRAN BERRENGER
www.bertranberrenger.fr
22 23
Grand papier d’eau II, détail - 80 x 80 cm - Papier Koso, fi l - Fabrication et technique personnelle - 2011.
Catherine BERNARD
Catherine Bernard est née en 1956 à Grand-Quevilly, en Seine-Maritime. Elle vit et travaille à Saint-Martin-
de-Boscherville. Après des études à l’école régionale des Beaux-Arts de Rouen et un stage de tapisserie
avec Pierre Daquin, elle expose régulièrement depuis 1978 en France et à l’étranger.
Elle est également membre de l’I.A.P.M.A. (International Association of Hand Papermakers and Paper
Artists) et enseigne l’art textile depuis 1978 et l’art papier depuis 2000.
Expositions personnelles :
2011 Faiseuse d’Histoires, Centre culturel Rive-Gauche, Saint-Étienne-du-Rouvray
Papiers d’eau, Galerie Complément d’objet, Martot
Nuit des Musées et exposition, La Fabrique des savoirs, Elbeuf
2010 Mémoires de Papiers, Résidence d’artiste et exposition, Lycée agricole, Yvetot
2009 Petites aventures humaines, Maison Henri IV, Saint Valery-en-Caux
Le papier dans tous ses états, IUFM de Haute-Normandie
2008 Souffl es, Chapelle Saint-Julien, Le Petit-Quevilly
Expositions de groupes en France :
Livres délivrés FRAC Haute-Normandie – Rouen impressionnée
Suivez le fi l rouge, Virofl ay – Musée Pierre Corneille, Petit Couronne –
Plaza Athénée, Paris
Expositions à l’étranger :
Paper & Type, Korean Craft Museum, République de Corée
150 ans, Musée du papier, Bâle, Suisse
Triennale du Papier, Charmey, Suisse
Fragile(s), Bruxelles, Belgique
Shu-Mok-Ji, The Paper Culture Foundation, Séoul, Corée
24 25
La Mer, pastel à l'huile sur toile - 130 x 195 cm - 1999.
Jérôme BOST
Photographie : Martine Franck
(Agence Magnum)
Né en 1942. Enfance normande.
1960 – 63
Beaux-Arts du Havre, Académie de la Grande
Chaumière à PARIS, vit à Florence.
1963 – 69
Partage un atelier avec 3 amis à Montparnasse.
Pratique une peinture expressionniste et
gestuelle.
Participe aux premières réalisations en télévision
couleur dans l’équipe de J.C. Averty.
1969 – 73
Vit au Japon, puis en Asie du Sud. Commence
le travail constant au pastel, sur nature. En 1973
s’installe en Haute-Provence. Il y précise pendant
20 ans son métier et sa manière propre. (10
expositions Gal. Jean Peyrole à Paris de 1982 à
95 : paysages de champs de lavande, de maquis,
vieux murs...)
1993
S’installe à Paris, puis à L’Haÿ-les-Roses. Premiers
pastels urbains.
Commence à peindre ses marines en Aquitaine à
partir de 1999.
Depuis 2005 nouveaux paysages urbains, en
surplomb (des hauteurs du Centre Pompidou,
de la Maison de la Radio, de l’Opéra Garnier, de
l’Opéra Bastille, de l’École Normale Supérieure,
de la Mairie de Paris Blvd Morland...)
Expositions personnelles :
1970 Kyoto (Japon), Académie Yuri
1975 / 76 / 77 Lourmarin, foyer rural
1982 Paris, Gal. Jean Peyrole
Oraison, Gal. Singuliers Pluriel
1983 Marseille, Gal. La Touriale
1984 Digne-les-Bains, Musée des Beaux-Arts
Paris, Gal. Jean Peyrole
1986 Cabries, Musée (rétrospective)
1986 / 87 / 89 Paris, Gal. Jean Peyrole
1987 Trans-en-Provence, Gal. Remarque
Forcalquier, Centre d’Art Contemporain
Berlin, Gal. Oberlicht
1989 Jouy-en-Josas, Fondation Cartier pour l’Art Contemporain
1990 Lille, Gal. La Collégiale
Aix-en-Provence, Gal. FMR
Paris, Gal. Jean Peyrole
1991 Paris, Gal. Jean Peyrole
1992 Lille, Gal. La Collégiale
Paris, Gal. Jean Peyrole
1994 Paris, Gal. Jean Peyrole
1995 Paris, Gal. Jean Peyrole
Vevey (Suisse), Gal. Arts et Lettres
1996 Londres, NKR Gall.
1999 Vevey (Suisse), Gal. Arts et Lettres
Le Chambon-sur-Lignon, Cheyne-Éditeur
2000 Paris, Gal. Albert Loeb
2001 Paris, Gal. Albert Loeb
2003 Vevey (Suisse), Gal. Arts et Lettres
2005 Paris, Gal. Albert Loeb
Le Chambon-sur-Lignon, Cheyne-Éditeur
2007 Nex-York, Gall. Sakiko
2009 Paris, Gal. Albert Loeb
2011 New-York, Gall. Sakiko
2012 Berlin, Kunstkontor Rampoldt
www.jeromebost.com
26 27
Rencontres inattendues sur le Vieux-Port, 146 x 146 cm - (d’après Vélasquez) - 2008..
Herman BRAUN VEGA
Dialogue entre Herman Braun Vega et le professeur Lauro
Capdevila lors de l’exposition à São Paulo.
L.C. : Pourquoi le choix du Vieux-Port de Marseille comme lieu de la rencontre ?De tous temps, les rivières, les mers et les océans ont été des voies de conquêtes et d’échanges, facilitant métissage et syncrétisme. Puisque ce sont les sujets de ce tableau, le Vieux-Port de Marseille, comme décor, me semblait parfait.D’ailleurs, sur la table de la marchande de fruits et légumes, on peut apercevoir des oranges qui viennent d’Asie, des bananes, qui viennent d’Afrique, des tomates, du maïs, des avocats et des pommes de terre, qui ont été cultivés en Amérique latine bien avant l’arrivée des Espagnols, et qui, par exemple, durant les XVIIIe et XIXe siècles, ont sauvé de la famine les populations européennes. Voilà un exemple de syncrétisme pacifi que.L.C. : Je reconnais la marchande de légumes qui nous tourne le dos, au premier plan du tableau, à droite. Oui, c’est un personnage que je tire des Fileuses, le magistral tableau de Vélazquez.Le geste de la jeune femme qui travaille la laine devient dans mon tableau un geste de rejet de la Péruvienne qui est debout à gauche. Cette jeune femme pourrait être la fi lle ou la petite-fi lle d’un réfugié espagnol de 1939 et elle semble oublier que tous les produits qui sont sur sa table sont conséquence de la colonisation des autres continents. À ses pieds, un petit chien aboie furieusement contre l’importune.
Lorsqu’on apprend l’Histoire de l’Amérique, on parle de chevaux, d’armures, d’armes à feu, en oubliant l’importance de l’existence des chiens de guerre que les Espagnols avaient élevés et déjà utilisés contre les Maures pendant la Reconquête, et qui ont servi au moment de la colonisation comme instrument de guerre contre les populations indigènes.L.C. : Tout cela avec un regard ironique, me semble-t-il. J’ai pu constater que pour faire passer des réfl exions graves, l’ironie et la distanciation sont d’excellents moyens.L.C. : Dans l’angle inférieur gauche, on aperçoit une boîte en carton, avec le logotype Coke, qui sert de poubelle.On n’a pas oublié que le président cow-boy Reagan, parlant du continent au sud des États-Unis, avait répété en son temps que c’était l’arrière-cour et le potager des USA. Dans les papiers froissés, on peut trouver le dernier discours de Bush adressé à l’Amérique, ainsi qu’une information à propos de la pollution d’une rivière en France et d’un grave tremblement de terre au Pérou. Au deuxième plan, on voit, face aux deux marins pêcheurs, une jeune fi lle souriante. C’est la seule qui regarde vers nous, c’est une métisse originaire des départements français d’outre-mer. C’est la seule qui donne l’impression d’être à l’aise dans cette rencontre.
Pages 28 et 29 du Catalogue Exposition São Paulo 2010
Herman Braun-Vega est né le 7 juillet 1933 à Lima, Pérou. Il vit et travaille à Paris.
Mon père s’appelait Francisco BRAUN Weissbrod, né en Hongrie, de religion juive. Ma mère, Armida VEGA Noriega
est née à Iquitos, la capitale de l’Amazonie péruvienne, de confession protestante. Sa famille était faite d’un métis-
sage, espagnol et aborigènes, qui étaient de confession catholique. Il est probable que mon travail pictural a été
motivé par ces circonstances. Cela fait plus de 40 ans que je travaille sur la mémoire du spectateur et la mémoire
cultivée, la mémoire sociale et/ou politique et la mémoire quotidienne. Dernièrement j’ai introduit dans mon travail,
le sujet de la fi liation culturelle dans l’art. Le tableau est un bon exemple.
www.braun-vega.com
Portrait critique en compagnie
de 5 maîtres et une poissonnière péru-
vienne (2010).
28 29
L‘appel de Sinbad, exemplaire 2/8 - h. 68 cm, L. 65 cm, l. 30 cm - 1984.
© ADAGP, Paris 2013
Frédéric BRIGAUD
« L’enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut sortir de
l’enfance. Le malaise débute quand elle en sort.
Car la jeunesse sait ce qu’elle ne veut pas avant de
savoir ce qu’elle veut. » Jean Cocteau.
Brigaud ravive les contes dans ses bronzes
enchanteurs. C’est beau, cela vous appelle d’une
petite voix nostalgique, et vous souriez. Comptine ?
(Picoti-picota) Tropismes métaphysiques ? (Le
sens de la vie, l’Alchimiste, le voyage de Sindbad
encore bébé dans son landau voilier). Humour
noir et cruel, comme le festin de Barbe-Bleue,
inavouable fricassée de bébés paupiettes ?
Terreurs nocturnes ? (Le marchand de sable, le
joueur de fl ûte de Hameln). Mythologies, citations
culturelles : Icare, Faust, Marguerite redevenue
fi llette et envolée hors de ses souliers mieux qu’un
politicien hors de ses bottes ? Salomon, la reine
de Saba, Papageno, Salomé et ses sept paires de
mains ? Ces personnages labyrinthiques vivent
l’équilibre du cauchemar : rouge, un paysage
édredon, forme féminine, se plisse. Le dormeur
n’arrive pas à l’égaliser. Une voix menace. La
peur est là, existentielle : Quiconque a regardé le
soleil fi xement croit voir devant ses yeux voler
obstinément autour de lui, dans l’air une tache livide.
Brigaud a contemplé le soleil. Il contourne la
tache, cerne et matérialise le mythe contre
l’éblouissement avec une précision palpable.
Les Noirs, les Papous, écrit Roël d’Haese, attrapent
la grande peur de l’être humain et la serrent dans
une sculpture bien déterminée, pas dans une autre
et tout le monde le sait. Le mal est emprisonné
et pendant ce temps-là, on peut respirer. Jusqu’à
ce que revienne l’angle faux comme le sang sur
la clé magique. Le diable met sa queue sur toutes
choses (Hoffmann).
Chaque œuvre s’épanouit entre la machine
infernale du réel et la fascination de l’absolu.
Brigaud y distille ses fi ltres à malice, ses
admirations, de Bosch à Ipoustéguy, R. Haese ou
Jeanclos, à qui il emprunte le tatouage des formes
chez lui à travers des langes de bébés. Les contes,
scellés, intemporels, réduisent l’horreur aux
codes enregistrés, l’escamotent en légitimant la
démarche. Devenu squatter de lui-même, l’artiste
quitte sa coquille de Bernard-l’hermite rassuré.
Que viene el cocoooo...
Yak Rivais, Artension n° 25 - Septembre-octobre 2005
Expositions personnelles :
1990 Galerie Voutat, Genève - Sculptures
1993 Galerie Varnier, Paris - Le voyage en Grèce - Dessins
Galerie Carré Noir, Landerneau - Sculptures
1995 Galerie Mann, Paris - Sculptures
Galerie Septentrion, Marcq en Baroeul, Lille - Sculptures
1996 GalerieTerrae-Novae, Rennes - Sculptures
1998 Galerie Tempera, Place Royale, Bruxelles - Sculptures et dessins
2003 Galerie Tempera, Place Royale, Bruxelles - Sculptures et dessins
2004 Galerie Teissèdre, Paris - Sculptures et dessins
2005 Galerie Teissèdre, Paris - Sculptures et dessins
2011 Galerie La Passerelle, IUFM de Haute-Normandie, Mont Saint-Aignan
2012 Espace de la Calende, Rouen
Bibliographie
Les plus belles enveloppes illustrées de 1750 à nos jours,
Éd. Normandie, Terre des Arts.
Yak Rivais
L’art H.O.P. L’humour noir dans les arts plastiques, Éd. Eden
Collections particulières
Paris - Versailles - Reims - Genève - Zurich - Lugano - Bonn - Bruxelles - Charleroi -
Amsterdam - Utrecht - Londres - New-York - Los Angelès - San Fransisco.
Frédéric Brigaud à gauche et Christian Taillard, fondeur, en 2003.
Frédéric Brigaud est né le 16 juillet 1944 à Paris. Il fut élève
à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, section
sculpture, ateliers Couturier, Leygue, César et pensionnaire
de la Casa Vélazquez de 1975 à 1977. Il a notamment été
professeur à l’ENSAAMA Olivier de Serres.
www.fredericbrigaud.com
30 31
Over the lake n° 2, détrempe sur papier maroufl é sur toile - 201 x 147 cm - 2012.
© ADAGP, Paris 2013
Mark BRUSSE
Mark Brusse habite et travaille à Paris. Né en 1937
à Alkmaar, Hollande. Il s’installe à Paris en 1960.
Il entre très vite en contact avec des membres de
Fluxus, (comme Filliou) et des Nouveaux Réalistes
autour de Pierre Restany (Spoerri, Hains). Il fait
sa première exposition avec ses clôtures en bois
très remarquée par la Critique à la Galerie du Haut
Pavé en 1961. En 1965, il part avec une bourse du
Harkness Fondation pour 2 ans à New York, ou il
participe activement à la vie culturelle d’avant-
garde. En 1968, exposition personnelle au Stedeljk
Museum d’Amsterdam et en 1969, il représente
la sculpture française à la biennale de Paris avec
une installation en bois Occupation de l’espace.
De 1970 à 1972, il travaille à Berlin, première
collaboration avec John Cage. En 1975, le musée
d’Art Moderne de la ville de Paris lui consacre une
exposition personnelle.
Invité par Gérard Xuriguera et Pierre Restany
avec 35 autres sculpteurs pour une manifestation
d’art contemporain à l’occasion des Jeux
olympiques à Séoul, sa sculpture Dog’s own world
haute de 12 mètres sera sa première sculpture
monumentale, suivie par d’autres, (France, Italie,
Équateur, Taïwan, Japon, Puerto Rico, Andorre,
Portugal, Maroc et Pays-Bas). Depuis 1983, il passe
de longues périodes de travail au Japon, en Corée
du sud et en Amérique Latine. Depuis 1961, il a
réalisé plus de 200 expositions personnelles, la
dernière en 2010 au LAAC de Dunkerque, et des
participations à des manifestations importantes
comme 12 Environments à Kunsthalle Berne 1968,
Biennale de Venise 1975, Olympiade des Arts 1988,
Séoul, Paris, New York, Big Bang, 2005 au Centre
Georges Pompidou.
Quelques repères récents :
2009 Expositions en Slovaquie, au Palais Palffy Bratislava & Galerie municipale
de la ville de Zilina.
Retour à La Bisbal pour faire la céramique. La tournée Mon Exposition,
Fondation Custodia à Paris à Aix-les-Bains, Musée Faure, Gaillac, Musée
des Beaux-Arts de Gaillac, Orléans, Collégiale Saint-Pierre le Puellier
(2010), La Haye, (Pays Bas), Livingstone Gallery, Eindhoven, (Pays-Bas),
Galerie Willy Schoots, Zürich, Bollag Galeries, Rouen, Grande Galerie de
l’École des Beaux-Arts,
Fabula Graphica-1 Amsterdam, Galerie Borzo, « New media New forms »
2010 Le tramway de Clermont-Ferrand nécessite de trouver un nouvel emplace
ment pour sa sculpture monumentale. La ville choisit le Jardin Lecoq.
Travail intensif sur un projet photographique commencé à Venise en 2008.
Expositions, Galerie Louis Carré & Cie, Paris
Heureusement l’art n’est pas raisonable, LAAC de Dunkerque
Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines,
Galerie La Navire, Brest
Musée d’Art Roger-Quillot, Clermont-Ferrand
2011 Who lost his heart in Venice ? Galerie Louis Carré & Cie
Travaille pour les sculptures en bronze en Auvergne
Duoala (Cameroun) « Céramiques d’Artistes Depuis Picasso »
Les années 68, Dunkerque
Galerie La Navire, Brest
Maison Elsa Triolet – Aragon avec Nobuko Watanabe B.
2012 Première exposition à Belgrade à la Galerie HAOS
Invité d’honneur pour le Symposium de sculpture de Zilina, en Slovaquie
Exposition personnelle à Eysines, Château Lescombes
2013 Expositions personnelles :
Paris, Galerie Louis Carré & Cie
Brest, Galerie La Navire
Lyon, Galerie Anne-Marie et Roland Pallade
Anvers, Galerie Locus Solus
Expositions collectives :
Poétiques d’objets, LAAC du Dunkerque
Duchamp et après, APACC de Montreuil
Crédit photographique : Adam Rzepka 2009.
32 33
Jardin d’eau, terre cuite - h : 180 cm - 2013.
Frédérique BUREL
Photographie : Bruno Maurey, Hekka
Frédérique Burel travaille à Canteleu et partage son temps entre la création et la transmission.
Transformer des lieux en univers poétiques, c’est le propos de la céramiste plasticienne, qui investit depuis
dix ans des espaces de nature avec des créations éphémères in situ. En passant de la pièce unique à la
multiplicité, elle met en scène un univers végétal interprété, délibérément contemporain, champêtre et
singulier. Elle façonne, au tour, d’innombrables ombelles, graines, bulbes qu’elle intègre dans des projets
comme Jardin de traverse à l’Hôtel de région, Jardin de fi bre et de couleurs à la corderie Vallois, ou Jardin
d’hiver à La Passerelle...
Rêve de jardin d’eau, fl oraison de terre, bogues fl ottantes d’argile côtoient une étonnante arborescence...
résultat d’un jeu de construction, d’empilement d’une multitude de rondeurs assemblées. De cette colonne
blanche s’échappe un doux murmure d’eau, dialogue entre les matières, entre onirisme et realité.
... la matière-terre est un vaste terrain d’exploration, un espace de jeux infi ni, exigeant mais très stimulant,
je veux m’en amuser et j’espère transmettre ce plaisir dans mes installations...
Quelques repères récents :
2012 Prairie contemporaine, fl eurs de fortune, installation au château de Martainville.
2011 Installation à la Corderie Vallois, Notre Dame de Bondeville.
Un jardin en hiver, galerie La Passerelle, IUFM, Mont Saint-Aignan.
2010 Jardin de Traverse, création d’un jardin de céramiques in situ à l’Hôtel de Région - Rouen
à l’occasion de Normandie Impressionniste.
2008 Art des Rives, installation artistique in situ, Veules les Roses.
C, exposition céramique au Viaduc des Arts, Paris.
In situ, installation à l’abbaye de la Fontaine Guérard.
Terre en Seine, exposition à l’Hôtel de Région, Rouen.
2007 Espace d’argile, galerie La Passerelle IUFM, Mont Saint-Aignan.
Installations : Détour, centre hospitalier de Rouen.
Festival des Arts du feu, Massy.
www.frederiqueburel.fr
34 35
Mare en fer *ou
Du bon usage de la phonétique (pour ne pas dire que ce qu’elle semble montrer n’est pas ce que l’on croit !)Métal - 420 x 460 x 2 mm - 2013.
* (code FB_ML_JC_FT_BMG)
Michel CARON
Michel Caron est né en 1948. Ancien élève de l’École nationale des Beaux-arts de Paris et ancien
pensionnaire de la Fondation Laurent-Vibert à Lourmarin, il vit et travaille aujourd’hui en Bretagne. Son
travail, met (entre autres) - au sens propre ou par son évocation - « la lumière à l’œuvre »*. Michel Caron
élabore une œuvre rare, mais d’une particulière intelligence et d’une subtile modernité. Il est de ceux
qui poussent le plus loin la réfl exion sur la lumière, son interception, son insertion dans l’édifi ce. Tout
est prétexte à une expression qui, si elle semble souvent minimaliste, recèle des trésors d’intelligence et
témoigne d’une grande préciosité **. D’une manière générale, il puise dans un réservoir de forme et de
thèmes consignés (devenus récurrents), se réfère à l’histoire vraie, à l’inventée (mais plausible) ou à la plus
récente, pour ensuite réutiliser ou non ces composants, les rendre interactifs, y mêler l’emploi réfl échi des
matières (même « pauvres »), tout en s’accommodant de la contradiction entre approche conceptuelle et
désir de façonner. Il traite également de l’occupation de l’espace et de la symbolique de l’accès et on peut
dire qu’il se « situe » dans un (vaste) intervalle dont les « extérieurs » seraient les phares (le propos établi
à partir du signal lumineux émis) et le vitrail (le contenu révélé par la lumière reçue).
Niel Cleach.
* Michel Caron, la lumière à l’œuvre (textes de Jean-Marc Depluvrez et Niel Cleach), Fluhaut (l’édition), Lorient. 2010.
** Philippe Saunier, Les couleurs de la lumière (Le vitrail contemporain en région Centre, 1945-2001), Éd. Gaud, Chartres 2001.
Quelques repères récents :
2012 Palais de Chaillot, Paris
2011 Phare du Millier, « Arts à la pointe », Audierne ;
Atelier Archipel en Arles
2005 La grande boutique, Langonnet
2004 Fondation pour l’art contemporain, Toulouse
2003 Chapelle Saint-Gildas, « L’Art dans les chapelles »,
Pluméliau
2002 Château de la Roche Jagu, Ploëzal ;
Musée portuaire, Dunkerque
2001 Centre international du vitrail, Chartres
2000 Art museum of Sharjah (Emirats Arabe Unis)
1997 Musée Quesnel-Morinière, Coutances
1995 Musée des phares et balises, Ile d’Ouessant ;
Galerie Robespierre, Grande-Synthe
Commandes publiques :
2008 Vitraux, chapelle Saint-Guen, Saint-Tugdual
2006 Vitraux, chapelle Saint-Tremeur, Bubry
2006 Vitrail, église Saint-Martin, Bouglainval
2002 Installation, château de la Roche Jagu, Ploëzal
1998 Capteurs, réfl ecteurs/émetteurs, école primaire/Centre socio-culturel,
Saint-Georges-sur-Moulon
1994 Vitraux, église Saint-Martin, Gracay
1989 Installation « vitrail », Archives départementales du Cher, Bourges ;
Vitraux, école des Grands Jardins, Aubigny-sur-Nère
1988 Vitrail, collège René Cassin, Cosne-Cours-sur-Loire
1984 Vitraux, église Sainte-Marie, Nastringues
36 37
La Mémoire et la mer, acrylique sur toile - pâte à papier - 130 x 85 cm - 2003.
Prêt du Musée d’Opale Sud - Berck sur Mer
Bernard CLARISSE
Bernard Clarisse est né en 1946 – Études d’histoire de l’art et d’archéologie – Agrégé d’arts plastiques.
Il vit et travaille en Normandie.
Bernard Clarisse collabore également depuis plus de dix ans à la revue « Mémoire des Arts » pour laquelle
il écrit régulièrement des articles suite à ses nombreuses visites d’expositions (galeries, musées, biennales
etc.). Mais tout au long de sa vie, en dehors et à côté de son activité professionnelle, il mènera une carrière
artistique. Elle sera, à ses débuts, éclectique : paysagiste, abstraite, surréaliste, proche de la Figuration
narrative… un roman d’apprentissage. Elle deviendra, à ses yeux, plus authentique à partir des années 80,
avec la rencontre d’Asklépios, Dieu de la médecine.
www.bernard-clarisse.fr
... Bernard Clarisse se livre à une passionnante archéologie du tableau ... Harry Bellet Le Monde - 5 mai 1994
.
L’œuvre de Bernard Clarisse va nous interpeller pour de nombreuses raisons, mais toujours pour des raisons profondes. Certaines seront évidemment propres à
chacun d’entre nous, d’autres vont relever d’un certain « sens commun », d’une vraie culture commune, dont nous n’avons pas forcément la conscience mais qui
se transmet pourtant depuis le début des temps : quasi atavique, éminemment terrienne, où tout sillon creusé et retrouvé dans la terre devient symbole de vie et
d’avenir. François Hollande, Député-Maire de Tulle - juin 2005.
... chaque œuvre de Bernard Clarisse produit sur celui qui la perçoit une impression spécifi que en manifestant une certaine qualité impossible à formaliser, mais
qui se communique en éveillant en lui un sentiment. Cette qualité inhérente aux différentes œuvres de ce même auteur, on pourrait la dire « atmosphère du
monde ». Jean-Luc Chalumeau - décembre 2007.
Expositions personnelles :
1996 Musée de l’Échevinage, (Saintes)
2001 Château musée, (Boulogne sur Mer)
2004 Hôtel de Ville, Les Glaneuses d’Epidaure,
Les Beffrois de la culture, Lille 2004 (Auxi-le-Château),
Galerie La Passerelle, Maux en mots (Mont-Saint-Aignan)
2005 Espace culturel Gibert-Joseph, Prescriptions, (Lyon),
Musée de l’Evêché, La pharmacopée du peintre (Tulle)
2006 Musée de l’Eau de Vie et des Vieux Métiers,Hôtel de Thieuville,
Relectures de Millet (Valognes), -
Galerie Marie Laurencin, Hôtel Dieu,
Relectures de Millet (Valognes),
Atelier du Lavoir, Sarlatum Civitas (Sarlat-la-Canéda),
La pharmacopée du peintre, Galerie Arké, San Marco (Venise)
2007 Galerie du Fleuve, rue de Seine, L’âme est chair (Paris),
Galerie la Passerelle, Les médecins de la terre (Mont-St-Aignan)
2008 Chapelle de l’Hôtel de Ville (Vesoul),
Musée d’Opale-Sud (Berck-sur-Mer),
Festival Musica Nigella (Tigny Noyelle),
Gradski Cres Muzej (Croatie)
2009 Ereem Saint-Exupery Eroa (Berck-sur-Mer),
Maison familiale d’Henri Matisse, Onirisme printanier
(Bohain-en-Vermandois),
Galerie Arké, San Marco (Venise),
Galerie Nouvelle Échelle d’Or, Les Mégalos de notre quotidien,
Xe Biennale de Lyon
2010 Le Présidial, Stèles (Quimperlé),
Entre Millet et Van Gogh (Barbizon)
2011 Galerie Nouvelle Échelle d’Or, Beautiful Megalo’s dans le cadre
de Résonance avec la XIe Biennale de Lyon
2012 Musée de Die et du Diois, Styles et Stèles (Die)
a participé ces vingt dernières années à une centaine d’expositions collectives en
France et à l’étranger.
Photographie : Jean-François Brochec
38 39
Horizon n° 19, acrylique sur toile - 114 x 146 cm - 2008.
© ADAGP, Paris 2013
Christine DAO
En 1994, le voyage qu’entreprend Christine Dao
au Vietnam est, pour elle, déterminant. Partie à la
recherche de ses origines et de sa famille maternelle,
cette ancienne photographe de presse, née en
France de mère vietnamienne et de père français,
entame, dès son retour des études de vietnamien
aux Langues’O à Paris et s’inscrit aux Beaux-Arts
de Rouen. De ce cheminement personnel émane
alors une peinture contemplative, un travail sur
l’identité et la mémoire, sur les traces des ancêtres
et du passé.
Christian Clères, auteur-scénariste
« ... Christine DAO, superbe de sérénité, d’élégance
et d’évocation… »
André Ruellan,
Art-Culture-France.com
Quelques repères récents :
Galeries Galerie Lazoukine, Deauville
Galerie Rollin, Rouen
Expositions personnelles
2013 Centre culturel, Sainte-Hélène-Bondeville
2009 Galerie Lazoukine, Deauville
Horizons, Harmonia Mundi, Rouen
2007 Invitée d’honneur - Salon de Barentin
2006 Moulin du Robec, Darnétal
2005 Invitée d’honneur L’art au féminin, Mesnil-Esnard
Expositions collectives (sélection)
2012 Hôtel de Bourgtheroulde, Rouen
Depuis 2010 Galerie Rollin, Rouen
2010, 2011 Galerie du Parc, Notre-Dame-de-Gravenchon
Depuis 2009 Galerie Lazoukine, Deauville
Depuis 2008 Atelier Normand Création, Rouen
Photographie : Christian Clères
40 41
Stream, aquarium, eau, cheveux synthétiques, cosse aluminium, cordage, chaine, fl otteurs, moteur - 2013.
© Laure Delamotte-Legrand 2013.
Laure DELAMOTTE-LEGRAND
Le parcours artistique de Laure Delamotte-Le-
grand débute par des études d’architecture qui
l’amènent, pour son diplôme de fi n d’études, à
s’intéresser au « génie du lieu ». Parallèlement
à cette formation, elle travaille en tant que scé-
nographe dans les domaines du spectacle vivant
et de la muséographie. En 1999, elle soutient un
DEA d’études théâtrales et chorégraphiques, à
l’Université Paris VIII.
À l’issue de ce DEA, sur l’analyse du mouve-
ment en chorégraphie, débute son parcours
d’artiste plasticienne tourné vers une recherche
personnelle sur le corps, la posture et le geste.
Sa démarche se compose d’expériences succes-
sives mêlant installations, photographies, per-
formances et vidéos. Elle développe une sensibi-
lité singulière pour la matière textile sous toutes
ses formes. Son background architectural fait
que chacun de ses projets accorde une grande
importance à l’espace, aux lieux et à la question
du contexte, mais aussi au temps de rencontre
avec l’autre, l’œuvre se situant, à ses yeux, autant
dans cet instant que dans le résultat obtenu.
Elle travaille en collaboration régulière avec entre
autres la chorégraphe Julie Nioche (Paris), la
Compagnie de danse Giolisu (Bruxelles), le musi-
cien Éric Thielemans (Anvers).
Depuis 2007, elle est commissaire d’exposi-
tion, des Dessous du patrimoine puis de Rouen
Impressionnée, des événements d’art contem-
porain dont elle assure la conception, la coordi-
nation et le suivi. Elle a également assuré la coor-
dinatrice artistique de la Grande Veillée en 2011
dans le cadre du festival Automne en Norman-
die. Ces événements l’ont amenée à compléter
sa connaissance du territoire culturel régional,
national et international.
Stream présentée dans le cadre de Il pleut sur la
mer… appartient à un ensemble de pièces créées
entre 2010 et 2013, inspirées de l’univers singulier
d’une piscine. Cette installation mettant en scène
un aquarium, une chevelure et du matériel d’ac-
castillage a cependant sa vie propre. Elle propose
un univers aquatique faisant référence à des ima-
ginaires poétiques, charnels, mythologiques…
laissés à la libre interprétation de chacun.
www.laure-delamotte-legrand.org
42 43
Sequana, graviers colorés - 140 x 82 cm - 2013.
Emmanuel DILHAC
Photographie : Laurence Laizier
Emmanuel Dilhac fut tour à tour graveur, animateur
culturel puis professeur d’arts plastiques de 1971
à 1999. Diplômé de l’école nationale des arts
graphiques Estienne à Paris, il fut l’élève d’Albert
Flocon ancien scénographiste au Bauhaus, de
Cluseau Delanauve peintre et président du salon
de dessin et de la peinture à l’eau au grand Palais
ainsi que de René Cottet graveur et prix de Rome.
Emmanuel Dilhac a exposé sa « Rythmique
Peinture » en milieu de galeries, dans des musées
ou encore dans des biennales internationales.
Parallèlement poète et chanteur donnant des récitals,
expérimentateur sur la voix humaine, animateur de
stages corps–voix-écriture, reconnu dans la presse
comme « un humeur de bruits tel un Pierre Henry »
(Trad magazine) ou encore comme « L’homme qui fait
chanter les pierres » (Ouest France).
Il préfère désormais présenter son œuvre lors
d’évènementiels « en correspondances de signes
et de sons » dans les centres et lieux culturels, de
patrimoine et de nature. Il a été accueilli aussi dans
des musées divers : Le musée des Arts premiers
du Quai Branly, la Cité de la musique à Paris, le
musée d’Histoire naturelle de Lyon, le musée
national de Préhistoire des Eyzies, le musée de la
musique des peuples et le musée de la sculpture
et de l’architecture de Gènes en Italie…
Il a obtenu le grand prix du jury France Culture
Chasseurs de sons et reçoit deux fois le prix spécial
Créations Musicales Pierre Schaëffer et le prix du
musée Radio France sur France Culture qui a loué
ses mots-images illustrés.
Il a produit une quinzaine d’éléments disco-
graphiques, et tout récemment un CD en
collaboration avec Frédérique Bruyas sur des
poèmes de Roger Caillois : L’écriture des pierres,
ainsi qu’une création musicale, Symphonie en dix
mouvements pour un concert de lave.
Quelques repères...
2012 Centre d’art d’Yquebeuf (76) -
Galerie Art Culture Caen
Exposition et concerts pédagogiques à La Passerelle,
IUFM de Haute-Normandie
2011 Exposition concert Centre René Char de
Digne les bains
Installations à la biennale de sculpture de
Bois-Guilbert (76)
2010 Théâtre Le Rive Gauche - Saint Etienne du Rouvray
Exposition concert Abbatiale Saint-Ouen à Rouen -
Centre culturel d’Ormesson (94)
2009 Expositions et concerts au théâtre
de Saint-Jean de la Ruelle (45)
2008 Installation « Woolloo-Wakan » et concert public
au Musée du Quai Branly Paris.
www.emmanuel-dilhac.com
44 45
La Nef des Fous, collages et huile sur toile - 50 x 50 cm - 2006.
Collection particulière.
Dominique EHRHARD
Dominique Ehrhard est né en 1958 en Alsace.
Après des études d’arts plastiques à l’Université
de Strasbourg, il passe l’Agrégation et enseigne la
peinture plusieurs années au Maroc.
De retour en France, il participe aux activités
du groupe CLAC à Nancy et conçoit plusieurs
scénographies pour l’Ensemble Artistique d’Alsace.
Depuis 2007 il vit à Meung-sur-Loire où il partage
son temps entre la peinture, l’enseignement et
l’illustration de livres.
Ses œuvres sont présentées régulièrement dans de
nombreuses galeries tant en France qu’à l’étranger.
www.dominique-ehrhard.fr
Principales expositions personnelles* ou collectives :
Galerie Gil Bastide - Orléans*
Galerie Samagra - Paris*
Galerie du Fleuve - Paris*
Galerie Stéphanie Hoppen - Londres*
Galerie La Parenthèse - Nancy*
Galerie Aïda Cherfan - Beyrouth (Liban)*
Galerie la Parenthèse - Nancy*
Galerie du Rhin - Colmar*
Galerie Étant Donné - Rouen*
Galerie Patrick Gaultier - Quimper*
Galerie Hermès - Lyon*
Galerie de Serpenti - Rome (Italie)
Galerie L’Appartement - Orléans*
Galerie Uta Goppelsroder - Bretten (Allemagne)
Galerie Art Gambetta - Metz*
Galerie Epoke - Veijle (Danemark)*
Galerie Bergelly - Larkspur (USA)
Galerie Dumont 18 - Genève (Suisse)
Maison des Artistes - Fribourg (Suisse)
Galerie Moran Fine Art - South Egremont (USA)
Galerie Municipale - Amposta (Espagne)*
Musée Dar Jamai - Meknès (Maroc)
Musée d’Art et d’Histoire - Metz
Musée des Beaux-Arts - Orléans
Musée des Jacobins - Toulouse
Musée du Luxembourg - Paris
Musée français de la carte à jouer - Issy-les-Moulineaux*
Bibliothèque galerie de la Grande Loge de France - Paris*
La Baronnie, galerie municipale - Seine-Port
Collégiale Saint Pierre - Orléans*
Abbaye Saint Georges de Boscherville*
Galerie municipale - Saint Cyprien
« Lieux d’Artistes » Drac - Metz
Salon d’Art Contemporain - Montrouge
Centre d’Action Culturelle d’Alsace - Mulhouse*
Kasematte KD2 - Dusseldorf (Allemagne)
« Uchronos » - Turin (Italie)
« Figuration Critique » - Santillana del Mar (Espagne)
Salon international d’art contemporain - Strasbourg
Salon d’Automne - Paris
Foire internationale d’art contemporain - Palm Spring (USA)
« St’Art » - Strasbourg
Foire d’art contemporain - Beyrouth (Liban)
Foire d’art contemporain - New York (USA)
Foire d’art contemporain - Miami (USA)
Foire internationale de Gand (Belgique)
46 47
Paysage dynamique fi l de fer, bois, peinture, fer - 111 x 148 X 7 cm - 1985. Collection particulière.
© ADAGP, Paris 2013
Claude GILLI
Claude Gilli est né en 1938, à Nice où il vit et travaille.
Il est considéré avec l’artiste Martial Raysse comme un
des seuls vrais artistes du mouvement Pop français.
C’est en 1955 qu’il débute des études dans l’art en
intégrant l’école des Arts décoratifs de Nice. Il y fera la
rencontre de Danièle Giraudy, future conservatrice du
musée Picasso d’Antibes et de France. Dès la fi n des
années 1950, il inaugure avec Martial Raysse et Albert
Chubac, le « Laboratoire 32 », la boutique niçoise de Ben.
Il expose chez Matarasso dans sa Galerie librairie où il
rencontre Malaval. Claude Gilli participe pleinement à
la création du mouvement le Nouveau Réalisme initié
par Pierre Restany aux côtés des ses aînés.Dans les
années 1960, il réalise ses premiers travaux en bois
découpés peints et fait naître des “Ex-Votos”, marquant
chez Claude Gilli son engagement dans l’aventure de la
création artistique.
... Au travers de collages ou tableaux montages, il
développe les séries de tableaux reliefs découpés à la
scie qui apparaissent comme une extension spatiale de
tableaux souvenirs sur le thème de Nice, le corps et le bleu
du ciel. Dès 1965, le sujet sort du cadre, avec les premières
coulées, à mi-chemin entre peinture et sculpture. Ces
œuvres sont très proches du mouvement du Pop art dans
leur rendu. Quand j’ai eu recours aux laques de voitures,
on m’a dit : Tu es fou, ce n’est pas de la peinture ! La
coulée, c’est la couleur à l’état pur sans nuances, le pot
qui dégueule. Le sujet qui sort du cadre ! Un an plus
tard ces mêmes coulées scandaleuses le conduisent
aux cimaises de l’exposition 12 Supers Réalistes à
Venise chez Del Leone. Claude y partage la vedette
avec ces Pop américains, qu’il découvre : Lichtenstein,
Warhol et Wesselman. En 1968, alors que la rue gronde,
Claude s’engage dans un travail en rupture avec
sa période de bois colorés. La coulée c’était l’anti
Matisse. Je voulais aller plus loin. J’ai trouvé la non
couleur avec le plexiglas.
C’est en traversant le marché du Cours Saleya qu’il
aura la révélation en voyant des gastéropodes se
carapater de leur boîte. Gilli invente sa peinture
anthropomorphique.
Artiste phare de l’école de Nice, ses dernières sculptures
sont des hauts reliefs donnant volume et profondeur au
sujet qui ne sont autre que les femmes et les paysages
méditerranéens de sa région natale.
Texte extrait du site Galerie Claire Gastaudclaire-gastaud.com
Quelques repères :
2013 Présence Absence - Galerie Rive Gauche Marcel Strouk, Paris
2012 À l’origine, Nice, exposition de groupe, Galerie Malborough, Nice,
Il est décoré Commandeur des Arts et Lettres
2011 Musée Fernand Léger, Biot,
2007 James Mayor Gallery, Londres,
2006 Galerie Loft, Barcelone,
Galerie Guy Pieters, Knokke Le Zoute,
2004 Galerie du Centre, Paris,
2000 Galerie Hervé Loevenbruck, Paris,
1999 Rétrospective, Musée d’Art Moderne et Contemporain, Nice,
1990 Expositions de l’ensemble de ses sculptures en acier,
Centre d’Art Contemporain, Rouen,
1981 Rétrospective, Musée de Nice, Galerie des Ponchettes, Nice,
1977 L’École de Nice, Centre Georges Pompidou, Paris,
1972 Escargots, Paris,
1967 12 Supers Réalistes, Galerie Del Leone, Venise,
1966 Galerie Yvon Lambert, Paris,
1963 Galerie Henriette Legendre, Paris,
1958 «Laboratoire 32», Inauguration boutique de Ben, Nice,
Bibliographie :
P. Restany, Claude Gilli, La poèsie au ras du sol, édition Galilée, Paris, 1982
Connaître la sculpture de C. Gilli, entretien, édition Fr. Rolin, Paris, 1990
L’école de Nice, Meguro Museum of Art, Tokyo, 1995
Gilli, collectif, catalogue, M.A.M. de Nice, 1999
M. Roudillon, Gilli, works from 1963-1966, Mayor Gallery, Londres, 2007
48 49
Sans titre - détails - colombins - faïence - 2013.
Denis GOUDENHOOFT
Denis Goudenhooft est né en 1948.
Il vit actuellement à Martot dans l’Eure.
Depuis plusieurs années mes recherches plastiques
m’ont amené à élaguer les différentes techniques,
et mon intérêt s’est focalisé sur des objets issus
de moulages éphémères, complexes ou multiples.
Ici, chaque individu (objet) est construit à partir
d’une manipulation, d’un geste : enrouler un
colombin de terre. Les individus sont alors
colonisés, agglomérés...
Ce travail de manipulation, comme mon travail
habituel d’utilisation de moules recomposés de
façon aléatoire pour chaque pièce fabriquée, me
porte vers une réfl exion sur la genèse de l’individu
(humain), son unicité, la recherche et la question
de la beauté formelle, l’usure, les manipulations
génétiques, les métamorphoses et l’évolution des
formes.
Quelques repères récents :
De 1974 à 1987 - Atelier-galerie à Jumièges (76) Grès et porcelaine, expose
avec la Maison des Métiers d’Art Français et participe à de nombreuses
expositions personnelles et de groupe.
1979 - Céramique contemporaine - Hôtel de Sens, Paris
1986 - Machines à son, machines sonores (avec F. Faber à la maison de la
culture d’Orléans, Lillebonne, École d’architecture de Rouen. Invité au MIDEM
avec deux sculptures sonores. Cannes
1987-1988 - Labyrinthes - sculpture parcours sonore (avec F. Faber
électroacousticien) - Cirque théâtre d’Elbeuf, maison de la culture de Fécamp,
Cac de Dieppe, Val de Reuil, Bibliothèque Aragon à Choisy le Roi
1987 - Cesse son activité de céramiste par une dernière exposition à la
Galerie Médiane à Rouen.
1988 - Création de la Galerie Complément d’Objet dédiée à la céramique et
au verre
Depuis 1988, enseigne les techniques de la céramique et du verre à différents
publics.
2002 - Reprise des recherches sur le moulage et installation d’un atelier
personnel à Martot (Eure)
2004 - Exposition à la Galerie Daniel Duchoze-Art contemporain (Rouen 76)
2009 - Exposition Blanc et noir avec le photographe Paul-Richard Perret
(Martot 27)
2011 - Exposition Populations au Théâtre Le Rive Gauche - Saint Étienne du
Rouvray
2012 - Exposition à la Galerie La Passerelle - IUFM de Haute-Normandie
Auteur avec Chloé Goudenhooft de Verre Contemporain Objets de collection,
le Studio Glass Movement en France de 1971 à 1991, de Potiers de grès,
sceaux et signatures de 1941 à 1985. Expert spécialisé en céramiqueset
verreries de la deuxième moitié du XXe siècle.
goudenhooft.martot.over-blog.com
50 51
Saccas d’arac’hs en secrètions,épave de barque, dessins encre de chine, ossements, peinture et toile de jute - 112 x 80 cm - 2008.
GWEZENNEG
L’artiste « épaveur » Gwezenneg naît en 1941 à
Rennes. Depuis 1968, il vit et travaille dans le
bocage marin de la Hague à Teurthéville-Hague.
Cet autodidacte a fréquenté pendant quelques
temps les ateliers parisiens. Mais très vite, il refuse
de s’intégrer aux différentes écoles de peinture.
Son œuvre regroupe sculptures, dessins, gravures
et assemblages, pouvant aller de la simple planche
de bois, en passant par des squelettes d’animaux.
Gwezenneg entretient un univers envoûtant et
prenant, à l’image de sa propre demeure qui, elle-
même, constitue une œuvre à part entière.
L’œuvre de Gwezenneg, par sa spontanéité et ses
assemblages de matériaux de récupération s’inscrit
dans la mouvance de l’Art singulier. Comme il
l’explique, « l’œuvre n’est pas préconçue » au
départ, s’il met de côté les éléments qu’il recueille,
et « attend que dans ses rêveries, dans ses
ateliers, les choses se composent », celles-ci ne se
construisent pas seules et sans infl uences.
Je travaille sur des matériaux cassés, usés, que
je fais revivre. Ce sont des morceaux qui ont une
histoire plus ou moins ancienne. Je réécris ma
propre histoire dessus. Tous les éléments viennent
de la mer. Ce choix n’a pas été conscient au
départ. Le mystère est lié à la vie et à la mort. Ces
fragments, je leur redonne vie. Je les réécris. C’est
le travail des sécrétions palimpsestes. J’ai besoin
d’un matériau qui a eu une histoire, peut-être cela
évoluera-t-il.
J.-G. Gwezenneg
L’Art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a fait
pour lui, Gwezenneg se sauve aussitôt dès qu’on
prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito.
Ses meilleurs moments sont quand il oublie
comment il s’appelle.
Jean Dubuffet, 1960
J.-G. Gwezenneg dans son atelier au Poutraël - été 2007
Photographie : Bertrand Lebas
jggwezenneg.over-blog.com
52 53
Sans titre, acrylique, pigments - 120 x 120 cm - 2008.
Avec l’aimable concours de l’Espace de la Calende, Rouen © ADAGP, Paris 2013
Braïma INJAÏ
Braïma Injaï est né en Afrique, en Guinée Bissau,
formé en Europe et plus précisément à l’école des
Beaux-Arts de Rouen, Braïma Injaï, en parfait artiste
contemporain sait donner à voir, au travers de son
œuvre picturale, une rencontre exaltante de deux
cultures, comme s’exprima dans les années 20 la
révélation de l’art africain au sein de l’Art-déco.
Son option est fi gurative dans une manière
personnelle, en pleine liberté, avec une prédilection
certaine pour les représentations de l’être humain
telles qu’elles sont pratiquées depuis plus de 300
siècles ! Cette démarche, Braïma Injaï la domine et
l’approfondit, attentif qu’il est à transmettre plutôt
l’idée qui exprime la forme, d’autant que l’artiste
paraît soucieux de la condition de la femme dans
le monde, la nature, les diverses sociétés, ainsi
que le rapport de l’homme et de l’enfant. Donc,
de passionnants leitmotivs chez cet artiste dont la
palette s’enrichit de couleurs lumineuses nées de
pigments purs, et d’une matière variée où peinture
et terres accomplissent un effet sensuel d’une
beauté chaleureuse et étonnamment expressive.
André RUELLAN, critique d’art
www.art-culture-france.com
www.braima-injai.com
Photographie : Stéphane L’Hôte
Quelques repères :
2012 La Passerelle - IUFM de Haute-Normandie
2009 La Maison de la Poésie de Haute-Normandie - Dieppe
2008 Hôtel de Région Haute Normandie - Rouen
2007 L’Orangerie - Grand-Couronne,
Maison Henri IV - Saint Valéry en Caux,
La Grange - Bihorel
Médiathèque de Petit-Qevilly
2005 Galerie La boîte à Toiles - Yvetot
2003 Festival Africalive/ Musée du cinéma - Francfort
Espace Léo Lagrange - Neufchâtel en Bray
2002 Librairie La Gakme - Le Havre
2001 Hôtel de Région Haute-Normandie - Rouen
Espace François Mitterrand Canteleu
Westbourne Gallery - Londres
2000 Maison des Arts - Le Grand Quevilly
1998 Galerie Alizès - Bruxelles
54 55
Lieu commun, aquarelle sur papier « moulin du gué » - 120 x 80 cm - 2006.
© ADAGP, Paris 2013
Gérald KERGUILLEC
Gérald Kerguillec est né en 1952, fait des études
secondaires, entre dans la vie active et tombe
dans le monde artistique en 1974 à la suite
d’une rencontre.
Il entre aux Beaux-Arts de Paris et devient
assistant du peintre sud américain Luis Felipe Noë
(représentant de l’Argentine à la biennale de Venise
en 2009). Très vite, il essaie de dépasser l’acte de
peindre et met en scène sa peinture. Création des
peintures posées.
(Symposium de sculpture de Hecho (Espagne),
Salon de Mai (Grand-Palais, Paris), Salon Mac
2000 (Grand-Palais)).
Il pratique la gravure et édite un livre d’artiste
commenté par Paul Chémétov. Il fait la rencontre
du critique d’art Ami Barak, autour de la production
des mises en œuvres (petits objets picturaux mis
en espace). Il expose au musée André Malraux - Le
Havre en 1994.
Cette même année, il fait une résidence au Centre
d’art contemporain de Vassivière en Limousin
(Le puzzle).
En 1995, il expose Ma Maison au Frac de Haute-
Normandie. Il fait de multiples rencontres
professionnelles avec d’autres disciplines
artistiques, en musique avec Dominique Lemaître,
en danse avec Dominique Boivin et Gisèle Gréau,
en théâtre avec Alain Fleury, en poésie avec Alexis
Pelletier, en musique encore, avec Philippe Marcel
Iung, Marie-Ange Cousin, Samuel Antonin… et
plus récemment avec l’altiste Stéphanie Réthoré.
En résidence à la galerie 2angles (Flers) il y
expose De toute Nature sur le paysage et ces
représentations en 2006.
Depuis 2002, il se consacre à la pratique de
l’aquarelle. Il travaille sur le paysage vu comme
lieu commun. Paul Ardenne et Alexis Pelletier
écriront au sujet de son travail. En 2007, il expose
ses aquarelles à l’abbaye de Jumièges.
Le paysage est le thème principal de ses
aquarelles. Il est offi ciellement sélectionné pour
le festival Normandie impressionniste en 2010 et
2013, durant lesquelles il réalise de nombreuses
expositions.
Gérald Kerguillec mène très régulièrement des
actions culturelles en milieu carcéral, hospitalier
et vers des milieux défavorisés.
www.gerald-kerguillec.fr
56 57
Isabelle LEBON
Photographe, elle collabore depuis de nombreuses
années avec l’Éducation nationale, la DRAC, l’IUFM
sur des projets artistiques et dirige la section
Images/Études photographie à l’Institut National
des Sciences Appliquées de Rouen.
Différents journaux et magazines publient ses pho-
tographies. Lauréate du prix « Talent FNAC » en
2001, une partie de son travail est présentée au
Fonds de catalogue de la Bibliothèque nationale de
France. Elle partage son temps entre ses recherches
personnelles, les reportages, les commandes et les
ateliers. Elle vit et travaille à Rouen.
Création d’un festival photographique en juillet 2011
à Bil’in à 18 km de Ramallah en Palestine autour de
regards de Photographes internationaux. AL Nour...
l’autre photographie prépare son 2ème festival 2013
en Palestine sous le parrainage de Visa pour l’Image
le festival international de Perpignan.
Publications :
Libération, Notre Temps, La Croix, Entourage,Science et Avenir.
Prix / Collection :
– Prix de la photographie au Centre international des Arts et Lettres
d’Amiens 1997
– Prix « Talent Fnac » 2001 Reportage sur la Biélorussie - Galerie Fnac
– Fonds de catalogue de la Bibliothèque nationale de France
– Fonds de catalogue (Biélorussie) à la galerie Gracia Neri
Quelques repères récents :
2013 Elle(s) - CHU de Rouen
2011 Palestine 10 # -
Galerie La Passerelle, IUFM de Haute-Normandie
D’un pas à l’autre, Super U à Maromme
Un jour pour la Palestine - Festival photo réalisé en
Palestine et Collège J. Verne, Déville-lès-Rouen (2012)
2010 Palestine 09 - Université de Rouen et
Médiathèque Chalette sur Loing/Loiret
In situ Festival - les Transeuropéennes
Entre mer et falaise, médiathèque Sotteville-lès-Rouen
2013 CHU résidence /Empreintes de Soi/Unité de soins pour adolescents
Cirque-Théâtre d’Elbeuf en collaboration avec
Globules, exposition et publication : 10 mots-10 photos
www. isa.lebon.fr
Queneau Raymonde Code - Petite pluie au clair de lune - 2013.
58 59
Saint-Valery en Caux , Étude 29, pastel sec sur carton - 75 x 55 cm - 1992.
Emmanuel LEMARDELÉ
Emmanuel Lemardelé est né le 20 avril 1948 à
Caen dans le Calvados. En 1966, il entre à l’école
des Beaux-Arts de Rouen. Il obtient le C.A.F.A.S.
en 1969. Dans les ateliers de Robert Savary il
travaille le dessin, de Léon Toublanc la fresque
et la peinture, de René Leleu la sculpture et de
Jacques Ramondot la gravure. Au retour du
service national, il revient dans l’atelier de Jacques
Ramondot jusqu’en 1975. Depuis 1976, il vit et
travaille dans la région rouennaise.
La racine et le roc
… Lemardelé est anachorète, il habite un
coquillage. Il ne se laisse pas séduire par les
sirènes des arts du moment, par la complaisance,
et poursuit sa route à distance avec une rigueur
et une exigence de maître d’œuvre. Il sait qu’il
a le temps, il se donne le temps d’échafauder
son univers… La découverte du bâton d’huile
ces dernières années, lui a donné la possibilité
d’aborder notamment de vastes surfaces et
d’abolir la présence du verre.
Les textures ainsi affi rmées l’ont amené à préciser
cette quête du sujet dans un premier temps
observé sur le terrain, scrupuleusement noté,
disséqué puis recadré et agrandi…
Lemardelé s’étonne devant les formes insensées
des grands rochers abandonnés dans la forêt
humide par quelque Gargantua, il collecte les
galets gris nuancés dont les couleurs l’enchantent,
il fouille les amas rocheux découverts à marée
basse, explore les falaises et les grèves, scrutateur
avisé il tente de déchiffrer les signes silencieux
du paysage, il écoute le langage des arbres et des
pierres.
Christophe Ronel.
Extraits de la plaquette Emmanuel Lemardelé, une œuvre.
Éd. ARA Exposition de Saint-Martin-de-Boscherville en 2008
60 61
Turbulences à Portbail,Table basse, marbre en taille directe - 7 x 130 x 80 cm - piétement en acier patiné - 40 x 132 x 82 cm - 2012.
© ADAGP, Paris 2013
Jean LETOURNEUR
1973. Par curiosité je visite l’exposition Sciences,
Formes, Couleurs, au Palais de la Découverte, où
l’ONERA présente ses travaux en Mécanique des
Fluides. Là, comme un coup de foudre, ces images
extraordinaires se superposent dans mon esprit
aux dessins de Léonard sur le mouvement de l’eau.
Je vois en un éclair ce que je ferai en art.
Mais avant, je recueille l’héritage d’un vieux maître
des années 30 : René Letourneur.
1982. Les sciences du Chaos n’ont pas encore
franchi le seuil des labos de recherche. Je suis reçu
au centre ONÉRA de Châtillon par Henri Werlé, qui
m’initie à l’hydrodynamique, dont il était le chef
de département. Les images fi xes de l’exposition
de 1973 prenaient vie. C’était encore de la science
expérimentale : de la vraie eau, une cuve de verre
dont on pouvait faire le tour, avec une maquette
réelle à l’intérieur. Il m’était facile de comprendre.
Il me suffi sait de regarder, puis de dessiner !
1996. Pour les familiers des plages du Cotentin, les
traces laissées par la mer à marée basse, sans cesse
renouvelées, sont un émerveillement. Ce sont des
empreintes négatives analogues aux moules des
sculpteurs, et du plâtre coulé à l’intérieur donnera
le positif, qui sera une sculpture par le travail
des formes. Un peu comme ces fossiles que l’on
retrouve écrasés entre 2 couches de sédiments, et
dont les paléontologues reconstituent la volumétrie.
Par analogie avec le désert des mystiques, j’ai
appelé « Méharées » les promenades que je dois
effectuer avant de choisir la parcelle à estamper.
Il faut d’abord amener à pied d’œuvre tout le
matériel nécessaire au moulage : plâtre, eau, fi lasse,
bois... puis veiller à opérer rapidement, avant que la
marée ne vienne ruiner le projet. Ensuite retourner
la plaque de plâtre sans la briser, enlever le sable
qui colle dessus, puis la traîner jusqu’à la route.
Voilà pour « le motif ».
La suite, en atelier, dépend un peu de l’interpréta-
tion : les combinaisons de modèles différents
sont toujours possibles avec ces formes fractales
aux échelles entremêlées. Il me faut retravailler la
première estampe, puis son moule, pour terminer
dans le tirage fi nal. Cette première étape se
prolonge par des interprétations en marbre, et là
je dois tout repenser selon la seule logique des
retraits de matière.
Mon passage par les labos de recherches me
permet d’analyser la réalité des formes pour les
mettre en tension : chaque détail, tout en s’intégrant
aux grandes structures, doit avoir une existence
autonome potentielle. C’est comme si, en mêlant
toutes les échelles d’observations, j’arrivais à en
surdéterminer les relations, par la multiplicité des
chemins de lecture.
Pour arriver, par des fl ux entrecroisés d’énergies
invisibles, à retrouver les fascinantes vibrations de
l’eau.
Cette période des « méharées » correspondait
à une période de doute, en échos au livre du
grand méhariste que fut Théodore Monod : « Et si
l’expérience humaine devait échouer ? ».
Me débarrasser pour un temps de la fi gure humaine
n’était pas pour me déplaire.
Ce qui distingue ces « Méharées » de simples
estampages, c’est l’esprit qui les anime.
www. jeanletourneur.com
62 63
Eau et ciel, huile sur toile - 96 x 146 cm -2011.
Crédit photographique : Élodie Le Floch-Meunier. © ADAGP, Paris 2013
Riccardo LICATA
Ce qui reste inchangé, c’est la composante poétique
caractéristique de toute l’activité de Licata, qui
confère une implication extrasensorielle aux
cadences rythmiques, signifi ant fondamentalement
une émotion, ou une fraction de temps ou d’espace.
Voici des éléments déterminants dans la peinture
de Riccardo Licata, où l’apparence exclurait toute
probabilité de survivance de données, ainsi que
de proportions dans les valeurs contemporaines
de leurs équations ; tandis que par contre,
l’investigation dépasse le stade perceptif et pénètre
les graduations minimums pour la réaffi rmation
des valeurs cellulaires en amont, qui sont des
moteurs et des fi ls conducteurs de ce que l’on
défi nit en général mouvement, vitesse ou encore
déplacement.
On pourrait à ce point penser à des photogrammes
très sensibles, mais cette dernière image n’est
pas suffi sante non plus à contenir les intentions
de Licata, qui visent à fi xer l’humeur et l’essence
spirituelle à travers le signe, qui soit en même
temps une représentation du geste et de la
condition.
Giovanna Barbero, critique d’art
www.riccardolicata.com
Riccardo Licata vit en France. Après des études aux Beaux-Arts
de Venise, en 1955 il étudie la gravure avec Goetz, Friedlander
et Hayter. Professeur de 1961 à 1996 aux Beaux-Arts de Paris et
de Venise... il expose ses peintures, gravures, sculptures, verres,
mosaïques dans de grandes expositions internationales.
Portrait en musique - Photographie Lazlo et Lilaï Licata
64 65
L’Eau du moulin, huile sur toile - 160 x 160 cm - 1982.
Collection particulière - Photographie : Jean-Louis Losi. © ADAGP, Paris 2013
Alfred MANESSIER(1911 - 1993)
Alfred Manessier - né en 1911 à Saint-Ouen en Picardie - commence à peindre dans sa douzième année
lors de vacances en baie de Somme.
Manessier est un peintre non fi guratif et l’un des maîtres de la Nouvelle École de Paris. Après avoir
fréquenté l’Ecole régionale des Beaux-arts d’Amiens depuis 1924, il étudie l’architecture à l’Ecole nationale
des Beaux-arts de Paris de 1931 à 1934, tout en continuant à peindre. Voyage en Hollande en 1932. Participe
au Salon des Indépendants à Paris en 1933.
Fin 1934, avec son ami Le Moal, il suit quelques cours de fresque donnés à l’Académie Ranson par
Bissière, qu’il rejoindra en 1937 pour l’exécution collective de décoration murale d’Aublet et de Delaunay
à l’Exposition internationale de Paris.
Lors d’un séjour à la Trappe de Soligny en 1943, il est touché par la foi. Réalisation de ses premières
gravures sur cuivre. En 1944 à Paris, il participe au Salon d’automne de la Libération, puis en 1945 au
premier Salon de Mai dont il est l’un des fondateurs. Il aborde le vitrail en 1948 et la lithographie en 1949.
Il obtient le Prix de l’art sacré à Vienne en 1954. Il participe au documenta 1 et 3 de Kassel (1955-1964). Il
obtient en 1958 le Prix de l’Institut International d’Art Liturgique et en 1962 le Grand prix international de
peinture à la Biennale de Venise.
Durant toute sa vie, il a été engagé dans les luttes sociales et politiques de son temps.
Quelques repères :
1934 - Participe aux manifestations de février contre le fascisme. En mai : rejoint ses
amis Le Moal et Rouvre en Provence. Des études de paysages autour d’Eygalières font
partie de ses dernières peintures réalisées directement d’après nature.
À cette époque, locataire d’un atelier voisin de celui d’André Masson, il compose un
premier grand tableau qu’il considère fondateur Les Dieux marins.
1938 - Mariage avec Thérèse Simonnet (1907-2000), amie d’Elvire Jan et de Jean
Bazaine.
1942 - Installation au Bignon près de Mortagne au Perche où il accueillera jusqu’aux
lendemains de la guerre de nombreux amis : l’écrivain Camille Bourniquel ; les peintres
Jean Bertholle, Elvire Jan, Gustave Singier et Max Vasseur ; les sculpteurs Georges-
Henri Adam, Étienne-Martin, François Stahly.
1948 - 1950 - Très vite reconnu comme l’un des rénovateurs de l’Art sacré du XXe,
Manessier régénérera l’art du vitrail par la création de nombreux ensembles en France
(Arles, Hem, Le Pouldu, Pontarlier, Saverne, Alby-sur-Chéran, Château de Voguë, Céret,
Locronan, Saint-Dié-des-Vosges, Abbeville...) ; en Allemagne (Essen, Cologne, Brême,
Berlin) ; en Suisse (Bâle, Moutier, Fribourg, Pringy...) ; en Espagne (Luchente).
1953 - Premier Prix de Peinture à la Biennale de São Paulo.
1955 - Grand Prix international de Peinture à l’Institut Carnegie de Pittsburgh et Prix
international de peinture de l’exposition de Valencia au Venezuela.
1960 - Voyage à Rome avec Raymond Cogniat, Bernard Dorival, Alberto Giacometti et
Édouard Pignon pour former le jury du Prix de Paris
1962 - Lors de la XXXIe Biennale de Venise, il obtient le Grand Prix international de
Peinture ; Alberto Giacometti obtient le Grand Prix de Sculpture.
1968 - Affi che collective pour la Journée des intellectuels pour le Vietnam, le 23
mars 1968, en collaboration avec André Masson, Matta, Picasso, Édouard Pignon,
Rebeyrolle, Soulages et Vasarely.
1976 - Catastrophé par la restauration du vitrail L’Arbre de Jessé de la cathédrale de
Chartres, il fonde avec Jean Bazaine et Jean Lescure, l’Association pour la Défense
des Vitraux de France.
1988 - Importante exposition itinérante de trente-trois œuvres, choisies par son
ami Pierre Encrevé, sur le thème de la Passion (1948-1988) à Lyon (Elac), Besançon,
Luxembourg, Halmstad en Suède, Dublin.
1992 - Rétrospective, organisée par Claire Stoullig, dans les Galeries nationales du
Grand Palais à Paris.
66 67
La Montée des eaux,huile sur toile - 100 x 200 cm - 2012.
Daniel MAYAR
Daniel Mayar vit et travaille à Rouen et à Sotteville-
lès-Rouen. Formé à l’école d’Architecture de
Normandie (où il a enseigné comme maître de
conférences pendant huit années), architecte DPLG,
membre de la SACEM et de la SACD, son travail
comprend peintures, mises en scène, installations
sonores et/ou plastiques, objets trouvés, musique
et performances en passant par l’écriture.
Avec Amanda Pinto Da Silva, il a fondé en 2000, la
compagnie Dans la forêt HUR BEN pour laquelle
il réalise différents ateliers, mises en scène,
installations, performances et expositions.
À Rouen, il a signé de nombreuses mises en scène
d’Opéra, exposé à la galerie Duchoze, à l’Hôtel de
Région, à l’IUFM, au Zénith (festival Octobre en
Normandie). Il a récemment mis en scène Le loup
de Dutilleux à l’Auditorium de Lyon et a réalisé
une exposition de peintures à la galerie « Ypsilon »
dans la même ville. Depuis trois ans, à l’occasion
des fêtes Jeanne d’Arc, il organise et met en scène
un défi lé artistique et citoyen pour la ville de
Rouen.
Exposition/installation La montée des Eaux à
l’IUFM de Mont-Saint-Aignan avec Amanda Pinto
Da Silva et performance Walk on the water - XIIIe
Duchampiades
68 69
Sabine MEIER
Sabine Meier est née en 1964.
Elle vit et travaille au Havre.
Elle a montré son travail dans différents lieux en
France et à l’étranger, notamment au Château
d’Eau à Toulouse, à l’Institut français de Münich,
de La Haye, dans des centres photographiques
en Finlande et en Allemagne, au Frac Haute-
Normandie, à la galerie du Pôle Image, au MUMA
et au Portique (Le Havre).
Ses photographies fi gurent dans plusieurs
collections privées et publiques, dont le Fonds
National d’Art Contemporain, le FRAC Haute-
Normandie, le Goethe Institut, le MUMA.
Son dernier travail, Portrait of a man (Rodion
Romanovitch Raskolnikov), dont est tirée la
photographie Narcisse, a été réalisé à New York
lors de la résidence «Le Havre / New York, regards
croisés», initiée conjointement par l’Institut
français et la Ville du Havre, en 2011.
www.sabinemeier.com
Narcisse,Photographie couleur contrecollée (tirage lambda) - 100 x 85 cm - 2011.
70 71
La Plage des Femmes (PINO)issue de la série Occhji Sparti - réalisée à la chambre 4x5, polaroïd 55 - 2007..
Hugo MISEREY
Hugo Miserey est né à Caen en 1968 dans la France
de mai. Après des études à l’université Paris VIII,
Hugo Miserey embrasse en 1993 la carrière de
photographe professionnel. Reportages, travaux
divers, enseignement et créations personnelles
s’enchaînent. S’affi rmant photographe plus que
plasticien usant de la photographie, il explore les
formes iconiques les plus diverses. Ce « faiseur
d’images », comme il se revendique, use de son
droit d’imposer simultanément ou successivement
plusieurs modes d’expression plastique. Dès ses
débuts, son orientation humaniste le porte plutôt
vers la fi gure humaine et le portrait en situation,
le paysage constitue aujourd’hui le territoire des
recherches visuelles de cet épris de nature. Ses
œuvres sont présentes dans les collections privées
et publiques.
hugomiserey.over-blog.com
www.hugomiserey.com
Quelques repères :
Foyer, Foyer
2010 Espace Georges Déziré. Saint-Étienne du Rouvray,
2012 Juliobonna.fr/Lillebonne
Série de portraits de travailleurs africains acquise par
le FRAC Haute-Normandie en 2009
De plaine & d’eau
2009 Église Saint-Étienne à Beaugency - Série couleur sur
le thème des « territoires », résidence à Beaugency
Portrait de famille
2012 Mairie de Paris Ve
2011 Galerie Saint-Ravy – Montpellier
2010 Musée du Louvre, musée de Louviers, et Palais de
Tokyo, Paris - Série de portraits des familles des
enfants de La Source (Gérard Garouste)
Occhji Sparti
2007 Morsiglia, Cap Corse. Série paysages - résidence
conjointe avec le peintre Olivier Masmonteil.
De lumière & de craie
2005 Hôtel du département de l’Eure
2006 Conseil régional de Haute-Normandie
2011 FRAC Haute-Normandie, Espace Nungesser & Coli à
Étretat - Série paysage Littoral de nuit N & B
Autour de Michel Francisci
2006 Galerie du Pôle Image Rouen - Exposition collective :
Bernard Pras, Georges Rousse et Michel Séméniako
Derrière le silence du mur
1995 Société générale Rouen rue J. d’Arc,
Maison de l’avocat Espace du palais Rouen
1997 Cléon, Paris (fi gure dans les collections permanentes
de la Bibliothèque nationale de France) Série portrait
- Reportage sur le handicap intellectuel, N & B
Waltersperger, verrier à Blangy sur Bresle
1996 Galerie Centre photographique de Normandie à Rouen, 1997
Musée du Verre de Blangy sur Bresle,
2006 Conseil Général de Seine Maritime
Série reportage couleur, verriers..
72 73
Sans titre, huile sur toile - 100 x 100 cm - 2011.
Courtesy Galerie Louis Carré & Cie - Photographie : Adam Rzepka. © ADAGP, Paris 2013
Piet MOGET
Piet Moget est né le 28 mai 1928 à La Haye aux Pays-Bas. En 1937-38, il fait la connaissance du peintre
Jan Blockpoel qui travaille dans la tradition de l’École de La Haye proche de celle de Barbizon. Il sera son
premier maître. Piet Moget fréquente le Gemeente Museum où il voit des peintures de Mondrian. En 1941-
42, accompagné de sa mère, il voit une exposition de Jan Sluijters où dit-il, Il verra ce que l’on peut faire
avec la lumière.
À la fi n de la guerre, il voyage en Europe, notamment en France où il séjourne pendant six mois. Il visite
Paris où il peint et dessine les monuments et les sites renommés de la capitale. Puis il descend dans le
Midi.
À l’automne 1946, il entre à l’école des Beaux-Arts de La Haye. Il a comme professeurs Madame Giacometti
qui lui enseigne l’histoire de l’Art, Paul Citroën, lié à Dada, au Bauhaus et au Blaue Reiter, Drayer qui
est dans la lignée de la Nouvelle Objectivité. Piet Moget ne sera pas infl uencé par ces courants ni par
le cubisme. En revanche il est attiré par Monet et surtout Pissaro comme le montreront les peintures
réalisées à Saint-Rémy-de-Provence lors d’un séjour en 1948. Il fonde, en 1947, avec d’autres étudiants,
le Contakt Groep qui organise des expositions, des débats d’idées, des discussions sur l’art, la poésie, la
littérature et la politique.
1947 est aussi marquée par un événement déterminant dans la vie et le travail pictural de Piet Moget.
En février est présentée au Gemeente Museum de La Haye l’exposition « De Bonnard à nos jours »
où il découvre un tableau de Geer van Velde, La Méditerranée, peint l’année précédente. La peinture
l’impressionne profondément : Cette œuvre apport(ait) un message d’espoir et de sérénité.
En 1948, il voyage en Provence. Moget, en quête de lumière et d’effet de transparence, semble rechercher
inspiration et modèle dans l’impressionnisme.
Il porte déjà un intérêt particulier pour le thème du quai, du canal (qui deviendra majeur à la maturité), des
étendues liquides.
74 75
Les trois œufs de raies,Photographie - 135 x 90 cm - Tirage sur papier Arche - 2013.
Pierre OLINGUE
Pierre Olingue est né en 1948. Il vit et travaille
à Rouen. Formé à l’école des Beaux-Arts de Caen,
Paris et Rouen. Il enseigne les arts plastiques
pendant plus de dix ans. Il photographie, depuis
1974, les compagnies régionales, nationales de
théâtre, de danse et de musique (Jazz). Il ouvre,
en 1981, un atelier indépendant de créations
graphiques et photographiques. En 1991, il
est co-fondateur et directeur artistique d’une
manifestation internationale de photoreportage
Les Rencontres Photographiques de Normandie
et crée à Rouen le Centre photographique de
Normandie en 1994. Chargé d’enseignement en
photographie pour la formation des travailleurs
sociaux (IDS Canteleu), il intervient régulièrement
en milieu scolaire dans l’académie de Rouen. Il est
photographe offi ciel pour le Festival du Cinéma
Nordique de Rouen entre 1999 et 2010 et pour le
festival Chants d’Elles. Il expose régulièrement en
Normandie, à Paris, en France et à l’étranger.
Quelques repères récents :
2013 Le Rive Gauche, Saint-Étienne-du-Rouvray - 2012 Théâtre du Château, Eu
• Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen • Cité des Métiers Haute-Norman-
die, Rouen • Salle de Hérel UPG de Granville et du Cotentin • 17e Biennale
Internationale de l’Image, Nancy • Centre Culturel G. Déziré, Saint-Étienne-
du-Rouvray • Espace Culturel François Mitterrand, Canteleu • Galeries de
l’Hôtel de Ville, Rouen • Le Tétris, Le Havre - 2011 Bibliothèque Cyrano de
Bergerac, Clichy-sous-Bois • Médiathèque François Mitterrand, Argentan •
Musée Industriel de la Corderie Vallois, Notre-Dame-de-Bondeville • Hôtel
de Région, Rouen • Hôtel de Ville, Rochechouard • Place de l’Hôtel de Ville
(in situ) Sotteville-lès-Rouen • UPG de Bourgogne, La Chapelle-sous-Uchon
(71) • 3e Festival International de la Photographie Culinaire, Tours de Cuisine,
Paris • Galeries de l’Hôtel de Ville, Rouen - 2010 Hôtel de Ville, Rouen -
2009 Fête de l’Humanité, Parc Exposition, Rouen • La Passerelle, IUFM, Mont
Saint-Aignan • Château de Chambray (Gouville-27) - 2008 Galerie Jakob
Kemenate, Braunschweig • Centre Culturel Boris Vian, Malaunay • Lycée
Hôtelier Georges Baptiste, Canteleu - 2007 La Tlapalerie, Montmartre, Paris -
2006 Fête de l’Humanité, La Courneuve.
www.pierreolingue.com
76 77
Sans titre - acrylique sur toile - 146 x 114 cm - 2012.
Philippe PATRAULT
Philippe Patrault est né le 18 mai 1951 à Angers
dans une famille où rien ne le prédestinait à croiser
sur son chemin ni la philosophie ni la peinture.
Ce furent les rencontres avec les textes qui en
décidèrent et c’est ainsi qu’il se retrouva d’abord en
khâgne au lycée Henri IV puis dans l’amphithéâtre
de la Sorbonne où résonnait la voix si particulière,
si attachante, de Vladimir Jankélévitch. Remarqué
par ce dernier, il entreprit sous sa direction une
thèse sur la philosophie aphoristique, en même
temps qu’il préparait l’agrégation de philosophie.
Devenu jeune professeur de philosophie, il profi te
de cet éloignement en province pour s’offrir le luxe
d’un atelier où il va expérimenter en solitaire, des
nuits entières ce nouveau domaine qu’était pour
lui la toile blanche et les pinceaux.
Sans référence picturale, il se lance dans cette
aventure qui rejoint son intérêt philosophique pour
ce que Vladimir Jankélévitch et d’autres maîtres
comme Léon Chestov nomment « jaillissement ».
Saisir l’instant où ce qui apparaît n’est pas encore
fi gé dans une forme close, tel est alors ce qu’il
attend de la peinture. C’est ce qu’il ira chercher du
côté de chez Pollock ou du côté de chez Hartung.
En 1982, un ami l’invite à le rejoindre rue Jonquoy
dans l’atelier parisien de Zao Wou Ki. Ce moment
sera décisif tant par la découverte de ce qu’il
voit, accroché aux murs, que par la personnalité
de l’homme qui l’accueille avec un sourire
qui semble dire que peindre est une ascèse
silencieuse. Il retiendra la leçon, se dégagera de
tout commentaire pour mieux laisser s’imposer ce
qui est là sur la toile.
Partant toujours d’une longue contemplation
d’une œuvre de Zao wou ki, il va désormais ne plus
se préoccuper que de l’intensité de cette présence
qui naît, quelquefois, sous le pinceau.
La philosophie continue à l’accompagner ; c’est
même l’enseignement qu’il en fait qui lui donne
son indépendance (pas simplement économique).
Il peut dès lors monter des expositions dans son
atelier à l’occasion de concerts qu’il organise
autour du pianiste Jean Effl am Bavouzet (cycle
Debussy, cycle Ravel, l’intégrale des sonates de
Beethoven).
Catherine Weisz
cargocollective.com/philippepatrault
78 79
Résurgences II, technique mixte sur papier maroufl é sur toile - 100 x 100 cm - 2012.
Dominique PENLOUP
Dominique Penloup né en 1952 vit et travaille à
Rouen. L’écriture au double sens de graphie et
de poésie est à l’origine de nombre des travaux
qu’il a réalisés : dans sa peinture, certes, mais
aussi dans les objets poétiques qu’il façonne, les
livres qu’il édite, les gravures, les enluminures,
les illustrations ou encore les portraits d’écrivains
dont il est l’auteur.
De ce dialogue entre poèmes et couleurs relèvent
plusieurs séries : les Contre-tombeaux, quatorze
stèles dressées en hommage à quatorze poètes
contemporains, Les loisirs de la poste, variations
sur l’œuvre de Stéphane Mallarmé, de nombreux
livres d’artiste, allant de ces livres « pauvres » dont
Daniel Leuwers est l’instigateur à des ouvrages de
bibliophilie réalisés dans la plus pure tradition.
Citons encore, pour faire bonne mesure, ces
Portraits pour une petite anthologie présentés
en 2008 au musée de Sens, portraits sensibles
de poètes et écrivains contemporains invités,
chaque fois que faire se peut, à mêler à leurs
traits physiques les traits de leur propre graphie.
La correspondance entretenue, sous forme d’art
postal, durant dix ans, avec le peintre Pierre
Alechinsky, a été également exposée à l’Orangerie
des musées de Sens et a fait l’objet d’un ouvrage
aux éditions ART inprogress intitulé Pastiches et
mélanges à partir de Pierre Alechinsky.
Évoquons, également, l’installation Voyage en
oxymore, réalisée pour le musée Pierre Corneille,
qui interroge, tant en littérature qu’en peinture,
cette alliance des contraires, ainsi qu’en 2010 ces
20 Pabuscules - livres de 9 x 8,5 cm, réalisés en
hommage à Pierre André Benoit, pour le musée
PAB à Alès.
Le Département de la Seine-Maritime à l’occasion
des 90 ans du Parc de Clères lui commande un
portrait de Jean Delacour, ornithologue de renom
international, créateur du Parc de Clères en 1919.
Résidence d’artiste en 2010 à Clères, publication
du journal de résidence Regards croisés et expo-
sition de mars à octobre 2011.
Aujourd’hui Dominique Penloup travaille à partir
de la correspondance de Juliette Drouet à Victor
Hugo en préparation d’une exposition qui sera
présentée au musée Victor Hugo à Villequier en
2014.
www.dominiquepenloup.fr
80 81
Apprendre à marcher sur l’eau, technique mixte sur panneau de bois - 170 x 186 cm - 2012..
Amanda PINTO DA SILVA
Amanda Pinto da Silva est brésilienne. Elle vit et
travaille à Rouen et à Sotteville-lès-Rouen.
Elle peint, grave, dessine, assemble bois, toiles,
cuir, terre, pigments et autres matériaux naturels et
réalise des installations où elle croise ses différentes
productions. Elle expose principalement en France
et au Brésil.
Avec Daniel Mayar, elle a fondé en 2000, la
compagnie Dans la forêt HUR BEN pour laquelle
elle réalise différents ateliers, scénographies,
installations, performances et expositions.
Son actualité récente :
- exposition de peintures Les Mininas au Rive
gauche (Saint-Étienne-du-Rouvray),
- Ateliers et décors du Loup de Dutilleux à l’Audi-
torium de Lyon,
- un livre et un fi lm de Pascale Marchal Corps pay-
sages sur son travail de création,
- ateliers Monotypes de la CREA dans divers
Centres de Loisirs de l’agglomération.
- Invitée d’honneur au salon de Belbeuf.
- Exposition/installation La montée des Eaux à
l’IUFM de Mont-Saint-Aignan avec Daniel Mayar,
XIIIe Duchampiades, performance Walk on the
Water, IUFM Mont-Saint-Aignan, Versailles ...
82 83
La Chaloupe des féconds remous, peinture acrylique sur toile - diamètre 107 cm - 2012.
© ADAGP, Paris 2013
Christophe RONEL
Christophe Ronel est né en 1964 à Rouen, il est
initié très jeune à la peinture aux côtés d’un père
peintre. Agrégé en arts plastiques, Ronel enseigne
à l’école Nationale Supérieure des Arts Appliqués
et Métiers d’Arts Olivier de Serres à Paris à partir
de 1990. Depuis une trentaine d’années, près
d’une centaine d’expositions personnelles lui ont
été consacrées, en France et à l’étranger, aussi
bien dans les galeries qu’en centres culturels et
musées à Paris, Lille, Amiens, Le Touquet, La Baule,
Rouen, Barbizon, Brest, Chartres, Grenoble, Lyon,
Montpellier, Nice, Saint Jean De Luz, Saint Malo,
Port Cogolin, Bruxelles, Casablanca, Marrakech,
Sousse, Hanovre, Palm Beach, Singapour, Tokyo
et à la galerie La Passerelle – IUFM de Haute-
Normandie... Ses toiles ont notamment été
exposées au château de Vascœuil, à l’abbaye de
Cercanceaux, au palais Bénédictine de Fécamp,
à l’Hôtel de Région de Rouen, au Centre d’art
contemporain – château Matmut , aux Archives de
Chartres, au Conseil général de Seine-Maritime,
dans la collection Brittany Ferries et au musée
de Nice - musée Bourdelle, Paris - musée de la
Poste, Paris - musée des Beaux-Arts, Le Havre - de
Louviers, de Châteauroux, de Chartres, de Brive,
d’Aix en Provence, de Gérone, de Sarajevo, de
Shanghai, au centre d’art et de culture - Taegu,
Corée - de Sarria - Espagne, dans les musées
Japonais : Matsumoto, Fukuoka, Nagano, au
Forum international de Tokyo, au Aoyama Spiral
Hall de Tokyo, au National Art Center de Tokyo,
au musée national de Chine à Pékin, au musée
national Chinois de Tianjin, à la galerie nationale
de Taipei – Taiwan...
Ronel a participé a de nombreux salons et
biennales : Salon de Mai Grand Palais Paris, Grands
et Jeunes Grand Palais Paris, Comparaisons
Grand Palais Paris, Art en Capital Grand Palais
Paris, Salon d’Automne, Groupe 109 Grand Palais
Paris, Art Paris, Saga, Linéart Gand, SIMAA Foire
de Beyrouth, Biennale internationale de Pékin,
Artelys Bourg en Bresse, Start Foire de Strasbourg,
Lille Art Fair, Biennale d’art contemporain de
Marrakech etc.
Il a obtenu le prix de la Marine nationale au Salon
de la Marine en 1985, la médaille d’or au Salon des
Artistes français en 1993, le premier grand prix
du Salon d’Automne de Paris en 1998, le grand
prix du Salon des Artistes normands au Salon de
Rouen en 2002, le prix Rugale Michailov de la Fon-
dation Taylor en 2004.
Christophe Ronel a été invité d’honneur au Salon
international Art Actuel à Tokyo, au Salon de
Masny, Rouen, siège du groupe AXA - Château
de Belbeuf, Mesnil-Esnard, Bois-Guillaume,
Bonsecours, Canteleu, N-D de Gravenchon, Le
Chesnay, Étampes, Virofl ay, Maurepas etc.
Ses œuvres fi gurent dans diverses collections pu-
bliques et privées en France, Belgique, Pays-Bas,
Allemagne, Autriche, Suisse, Italie, Maroc, Liban,
États-Unis, Canada, Brésil, Australie, Singapour,
Japon et Aux Émirats Arabes.
www.ronel.fr
84 85
Día de lluvia, eau-forte et aquatinte aquarellée - Planche : 34,8 x 44,2 cm. Feuille - 49,8 x 66,6 cm - 2001.
© ADAGP, Paris 2013
Antonio SEGUÍ
Antonio Seguí et son chat. Phototographie : Jean-Louis Bulcão
Antonio Seguí est né à Córdoba, en Argentine, en
1934. Il quitte l’Argentine en 1963 pour s’installer
défi nitivement en France, à Paris, puis à Arcueil
où il occupe le même atelier depuis son arrivée.
Seguí compte à son actif plus d’une centaine
d’expositions personnelles, il a remporté prix et
récompenses sur les cinq continents et enseigné
à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts. Son
œuvre est entrée dans les collections des plus
grands musées du monde.
La peinture de Seguí est riche en contrastes de
tonalités, constante interaction entre arrière-plans
élaborés et fi gures multicolores qui traversent
la surface de la toile, chacune dans son propre
monde. L’élément le plus caractéristique du
travail de Seguí est un graphisme caricatural qui
confère un rythme vibrant au fl ot de la multitude
anonyme. Ce qui est singulier dans son œuvre,
c’est sa capacité à donner à une foule de plusieurs
milliers de personnages l’espoir d’une certaine
individualité.
www.antonio-segui.com
86 87
L’Invu,bois, bâche plastique, plexiglas - 2013.
…la part aveugle du visible, de l’image vide, du bord où elles dessinent une limite
où du même geste elles désignent un invisible et peut être un illimité...
Yves Bonnefoyentre ombre et lumière, une esquisse de vague se révèle dans la découpe, la transparence de lames de plexiglass, image réfl échie sur l’eau
sombre d’un bassin, ombre projetée déformée...
Maguy SEYER
Maguy Seyer est née en Tunisie en 1951. Autodidacte, elle vit et travaille en Normandie et propose
sculptures, gravures et installations.
La condition de l’eau est l’horizontalité, la condition de la sculpture est la verticalité. Lever l’eau est un
moment de poétique. La condition de l’eau est d’être informe, la condition de la sculpture est la forme.
Donner la forme à l’eau est un moment poétique. La condition de l’eau est la fl uidité, la mutation, la
condition de la sculpture est la solidité. La permanence.
Donner de la solidité à l’eau est un moment poétique.
Giuseppe Penone
www.maguy-seyer.com
88 89
La Vague,
taille directe sur marbre marquina - 43 x 77 x 7 cm - 2008.
Louis THOMAS-D’HOSTE
Louis Thomas-d’Hoste est sculpteur. Il est né à Paris en 1932. Il vit et travaille le marbre dans les Yvelines.
Il se destinait au cinéma d’animation quand il découvre la sculpture au cours de ses d’études d’arts
plastiques à l’école des Métiers d’Art (Hôtel Salé, de 1949 à 1952) et la taille de la pierre en 1952. En 1955,
il fonde et dirige durant deux ans la Galerie du Seuil étroit, 37, rue de la Bûcherie, sur la rive gauche à
Paris, où il expose ses premières œuvres.
Il a depuis participé à près de trois cents expositions de groupe, personnelles et grands salons à Paris et
dans toute la France, ainsi qu’en Allemagne, en Belgique, en Italie, au Canada, à Hong-Kong... au Grand
Palais, au Musée Rodin, au Musée Bourdelle, à l’Espace Cardin ou au British Museum entre autres...
L’académie des Beaux-Arts lui a décerné le Prix de Sculpture Paul-Louis Weiller et l’a choisi pour être
pensionnaire de la Fondation Laurent-Vibert, château de Lourmarin, Lubéron, été 2002. Finaliste du Prix
Antoine Bourdelle en 1995 et 2001. Prix Taylor du Salon des Réalités Nouvelles 2012.
Photographie : Claude Jouan
Quelques repères récents :
2000 Collection du musée virtuel de la Société Générale Modern
Art Gallery avec Citadelle Lunaire marbre bleuté de Savoie
Grands et jeunes d’Aujourd’hui, Paris
(y expose régulièrement depuis 1975)
L’Art vous interpelle, Hôtel de Ville d’Angers
Salon de Mai, Paris 2005-2009
2001 Exposition personnelle, Musée d’Art et d’Histoire de la Ville
de Meudon (entre dans la collection du musée avec
Rupture Cosmique et Capricorne, sculptures de marbre noir
Salon des Réalités Nouvelles, Paris
(y expose régulièrement jusqu’à aujourd’hui)
Biennale 109, Paris, Béziers 2002, Vichy 2007
2002 Festival de sculpture monumentale, Ste-Geneviève-des-Bois
Triptyques : Figurabstraction, Hôtel de Ville d’Angers
Les Étés de la Vienne, Centre d’Art du Puy Guérin
2003 Expose et collabore à Trajectoires, de l’Hôtel de Salé à
Aujourd’hui, Galerie A l’Écu de France, Virofl ay, il y invite
4 condisciples, peintres, graveurs, issus, comme lui du même
atelier à l’école des Métiers d’Art.
2004 Exposition personnelle, Hôtel Meurice, Paris
2005 Exposition personnelle, Galerie Teissèdre, Paris
2009 Galerie Martel-Greinier, Paris
Pavillon des Arts du Design, Paris
2010 Expose et collabore à Taille Directe/Taille Douce, Galerie
A l’Écu de France, Virofl ay, en y invitant 8 sculpteurs de taille
directe sur la pierre
Musée Haus Ludwig, Saarlouis, Allemagne
2011 Exposition personnelle, Espace Regard Parole, La Tannerie,
Houdan
Pavillon des Arts et du Design, Paris
Musée Haus Ludwig, Saarlouis, Allemagne
Antiques & Fine Arts Fair, Bruxelles, Belgique
2012 Exposition personnelle, Arts Itinérance,
Hôtel-Dieu de Châteaudun
Cabinet de Curiosité, Atelier Lardeur
Galerie Martel-Greinier, Paris
Galerie Michèle Broutta, Paris
Design Élysées
90 91
Estacade 3 Sainte-Adresse, technique mixte sur papier - 90 x 60 cm - 2012.
Christian TORELLI
www.christiantorelli.com
Christian Torelli est né en 1952, étudie aux Beaux-
Arts du Havre puis à Paris, atelier Gili.
Il vit actuellement et travaille au Havre.
Torelli raconte sur ses toiles nos angoisses
enfantines et pérennes, animaux cornus au regard
vif, chasse vive et sanglante, combat dans l’arène.
Ses couleurs vives et primaires traduisent en aplat
nos victoires illusoires et perdues. L’homme remis
à sa place s’étonne enfi n d’être là. Un hommage
à la vie dans ce qu’elle a de plus violent, de plus
allègre aussi.
Marie Le Coz - Janvier 2013
Quelques repères récents :
Expositions personnelles :
1987 Galerie Delarue, Étretat
1992 Huit de Poissy, Paris
1993 Antoinette Jean, Paris
1995 Galerie Delarue, Étretat
Saint Gallen, Suisse
1997 Galerie Éric Baudet, Le Havre
2002 Galerie Bourdette Gorzkowski, Honfl eur
2003 Galerie Rasmus, Copenhague
2007 - 2011 Galerie Baudet, Le Havre
2010 Galerie La Passerelle, IUFM de Haute-Normandie
Galerie Eric Dumont, Troyes.
Expositions collectives :
Foire de Gand, Belgique
UTA, Libreville, Gabon
Art Junction, Nice
Europe Art, Suisse
Découverte, Paris
FIAC, Paris
Galerie Éric Baudet, Le Havre
Galerie Glineur, Île de Ré
92 93
Venise, marbre, pigment, pastel - 80 x 120 cm - 2004..
Antoine VIT
Antoine VIT, est né à Honfl eur en 1959.
Après deux ans en Architecture à Paris, il est reçu
premier sur dossier, au concours d’entrée de
l’école des Beaux-Arts de Paris.
Il y reste inscrit pendant cinq ans sans assister
aux cours et préfère parcourir l’Europe avec
son matériel de peinture, exposer et vendre ses
tableaux, ce qui lui permet de poursuivre ses
voyages...
Sa maîtrise technique du pastel sec, des matières
mélangées aux couleurs, lui permet de s’exprimer
librement sur différents thèmes.
II expose dans de nombreuses galeries en Europe
et plusieurs années à la Galerie Médicis place des
Vosges à Paris.
En 1987 Antoine VIT crée son atelier-galerie à
Beaumont en Auge, sur une colline à 7 km de
Deauville, où il expose son travail.
www.antoine-vit.com
94 95
En attendant le rayon vert, (détail), acrylique sur toile - 130 x 98 cm - 1968.
Remerciements à Daniel Duchoze pour son précieux concours.
Romano ZANOTTI
Romano Zanotti est né en 1934 à Vallo Della Lucania en Italie. Il a suivi des études au lycée artistique et à
l’Académie des Beaux-arts de Rome. Il vit et travaille à Paris et à Yport.
La rencontre avec Severini est déterminante. Il s’initie aux concepts néo-plastiques trouvant une sortie
logique dans les expériences luminocinétiques des différents groupes des années 60. Après son premier
« ressorts » en mouvement en 1964, il produit toute une série de structures qu’il appellera « instabilités ».
En 1967, il crée avec Michel Seuphor le groupe Constructivisme et Mouvement dans lequel rentrent
successivement Luc Peire, Léo Breuer, Contreras-Brunet et Nino Calos.
Depuis il effectue un retour à la surface peinte tout en continuant ses expériences sur le « ressorts » au
niveau du son. Sa recherche est basée sur un espace de tensions dans une thématique de la courbe en
cherchant un équilibre entre la compression et l’expansion de ses cercles ou spirales chromatiques.
Depuis 1979, il fait partie des nouvelles tendances dans le cadre des manifestations de la galerie Denis René.
...Généralement gouvernée par la spirale, la démarche de Romano exhale une présence immédiate et contrastée, où se mêlent le rationnel et
l’affectif, le féminin et le masculin, la subtilité et la sévérité, l’invention et la tradition, en révélant la délicatesse ouvragée d’un art construit qui
lui appartient en propre...
Gérard Xuriguera - Un credo temperè - 2012
Quelques repères :
1954 Rome, Palazzo Sirignamo
1956 Paris, Artistes Italiens, Théâtre du Vieux Colombier.
1963 Paris, Galerie Denis Riquelme
1968 Aix la Chapelle, Kleine Galerie
1970/80 Paris, Galerie Denise René
1980 Paris, FIAC
1989 Milan, Galerie Il Naviglio
1990 Paris, FIAC
1991 Paris, Grands et Jeunes d’aujourd’hui au Grand Palais
1993 Athènes, Artistes contemporains
1994 Paris, FIAC
1998 Paris, FIAC
1999 Two in one, sculpture monumentale, Puyo en Corée
2003 Première exposition à la Galerie Daniel Duchoze
2007 Rouen, Galerie Daniel Duchoze, présentation du
livre Romano Zanotti, Destin(s) croisé(s)
2012 Paris, Espace Sol Mondo
Il pleut sur la mer, l’eau, quelle imbécile !
À croire que la mer se pisse dessus
Saborde ses ports, ses cargos, ses îles
T’as l’air d’un moineau sous mon pardessus
D’une corneille blanche
Sur la Manche
Il pleut sur la mer et ça nous ressemble
De l’eau dans de l’eau, c’est nous tout crachés
Et nos yeux fondus au coeur de septembre
Regardent rouler des larmes gâchées
Curieuse avalanche
Sur la Manche
Il pleut sur la mer, c’est con comme la pluie
Peut-être c’est nous qui sommes à l’envers
L’amour a des noeuds plein sa mise en plis
Ca nous fait marrer, il pleut sur la mer
Aujourd’hui dimanche
Sur la Manche
Paroles : Allain Leprest.
Musique : Etienne Goupil
1994 «4» © Saravah
Il pleut sur la mer
Il pleut sur la mer et ça sert à rien
Qu’à noyer debout le gardien du phare
Le phare, y a beau temps qu’il a plus d’gardien
Tout est électrique, il peut bien pleuvoir
Aujourd’hui dimanche
Sur la Manche
Il pleut sur la mer, c’est bien inutile
Ca mouille la pluie, c’est du temps perdu
Les mouettes s’ennuient, blotties sous les tuiles
Il tombe des cordes et l’eau s’est pendue
Aux plus hautes branches
De la Manche
Il pleut sur la mer et ça sert à rien
À rien et à rien, mais quoi sert à quoi ?
Les cieux, c’est leur droit d’avoir du chagrin
Des nuages indiens vident leur carquois
C’est l’été comanche
Sur la Manche
Hommage à Allain Leprest.
Allain Leprest est né en 1954
à Lestre dans la Manche et mort en 2011
à Antraigues-sur-Volane en Ardèche.
Photographie : Hugo Miserey
C’est bien simple, je considère Allain
Leprest comme un des plus foudroyants
auteurs de chansons que j’ai entendus
au ciel de la chanson française.
Claude Nougaro
9782746659216 ISBN 978-2-7466-5921-6
10 € TTCLa galer ie de l ’ IUFM La Passerel le bénéficie du soutien de ses par tenaires