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Version 2015 Mise à jour le 01/08/2015 Catalogue des éditions de l’Institut Coppet

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Version 2015 Mise à jour le 01/08/2015

Catalogue des éditions de l’Institut Coppet

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PLAN DU CATALOGUE

Je découvre …………………………………………………………………………… 5 Des petits livres d’introduction, simples d’accès

- Abbé Coyer, Chinki : histoire cochinchinoise

- Frédéric Passy, Causeries économiques d’un grand-père

- Eugène Richter, Où mène le socialisme

- Yves Guyot, Nos préjugés politiques

- F. Bastiat et G. de Molinari, Jacques Bonhomme

- Adolphe Imbert, Frédéric Bastiat et le socialisme de son temps

- Frédéric Passy, Le papier-monnaie est de la fausse monnaie

- Yves Guyot, Quesnay et la physiocratie

- Gustave de Molinari, De la production de la sécurité

- Yorick de Mombynes, La philosophie esthétique d’Ayn Rand

- Frédéric Bastiat, Baccalauréat et socialisme

- Murray Rothbard, Dépressions économiques : causes et remèdes

- Leonard Liggio, Charles Dunoyer et le libéralisme classique français

- Yves Guyot, Les tribulations de M. Faubert. L’impôt sur le revenu

- Turgot, Mémoire sur les prêts d’argent

- Le Trosne, De l’utilité des discutions économiques

- Guido Hulsmann, Déflation et liberté

- Benoît Malbranque, Introduction à la méthodologie économique

- Ludwig von Mises, La mentalité anticapitaliste

- Benoît Malbranque, La question de la paix dans l’économie politique française

- Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, Protection et libre-échange

- Thierry Falisard, Faut-il avoir peur du libéralisme ?

- Murray Rothbard, État, qu’as-tu fait de notre monnaie ?

- Correspondance économique de Jean-Baptiste Say

- Adam Smith, Richesse des Nations (version abrégée)

J’étudie ………………………………………………………………………………..... 19 Comprendre le monde à travers les grands auteurs

- Écrits économiques de Vauban

- Écrits économiques de Voltaire

- Albert Delatour, Adam Smith : sa vie, ses travaux, ses doctrines

- Léonce de Lavergne, Les économistes français du XVIIIème siècle

- Page spéciale : Turgot

- Page spéciale : Pierre de Boisguilbert

- Frédéric Bastiat, Cobden et la Ligue

- Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, La Banque libre

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- Éphémérides du Citoyen, 1765, volume 1

- Gustave Schelle, Vincent de Gournay

- Benoît Malbranque, Rand Paul ou le réveil de l’Amérique

- Liesse & Michel, Vauban économiste

- Page spéciale : Laissons Faire (revue mensuelle de l’Institut Coppet)

- Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, Liberté et socialisme

- Gustave de Molinari, Les soirées de la rue saint Lazare

- Benoît Malbranque, Les économistes bretons

- Gustave Schelle, François Quesnay

- Frédéric Passy & Gustave de Molinari, De l’instruction obligatoire

- G. Garrett, Une bulle qui ruina le monde

- Robert Legrand, Richard Cantillon, un mercantiliste précurseur des Physiocrates

- André Alem, Le marquis d’Argenson

- Richard Cantillon, Essai sur la nature du commerce en général

- Joseph Rambaud, Histoire des doctrines économiques (2 volumes)

Mais aussi ……………………...……………………………………………………… 34

à paraître prochainement ……………………………………………………… 35

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Je découvre

Des petits livres d’introduction, simples d’accès

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Gabriel-François Coyer, Histoire cochinchinoise Octobre 2013. 64 pages. 7.50 € Court roman défendant la liberté du travail, le Chinki de l’abbé Coyer, paru en 1768, connut en son temps un véritable succès. Parce qu’il résumait de manière simple et humoristique les critiques adressés par les économistes à l’encontre des réglementations et des corporations, il eut un débit bien plus important que le Mémoire sur les corps de métier de l’économiste Simon Cliquot-Blervache, sur lequel il se fondait. Relu aujourd’hui, alors que l’œuvre entière de Coyer a été éclipsée par celles des Diderot, Voltaire, Montesquieu, etc., Chinki s’avère riche en enseignements. Le travail est la ressource la plus précieuse du pauvre, nous rappelle-t-il, et il est celui qui souffre le plus lorsque le travail est réglementé et enfermé dans des structures légales rigides. La liberté du travail : voici un noble idéal, qui n’a pas cessé de devoir être défendu, et qui fut le cheval de bataille de l’abbé Coyer.

Frédéric Passy, Causeries économiques d’un grand-père Octobre 2014. 150 pages. 9.90 € En 1905, tout juste auréolé du premier Prix Nobel de la Paix de l’histoire, l’économiste français Frédéric Passy donnait dans la « Bibliothèque d’instruction et d’éducation du citoyen » des leçons pour ceux qui voudraient apprendre les bases du raisonnement économique. Les questions économiques sont difficiles, nous dit-on. Et il est pourtant utile, désirable, presque nécessaire de s’y former. Ce livre est né de la reconnaissance de ce problème, et si nous le jugeons par rapport à cet objectif, il faut dire qu’il se hisse à la hauteur des enjeux. Les Causeries économiques sont une série de trente-trois petites discussions entre un grand-père et ses petits-enfants, roulant chacune sur une question économique majeure : des services publics au libre-échange, et de la propriété privée à la solidarité envers les pauvres. C’est surtout par son style que ces Causeries économiques se différencient des publications sur l’économie. Les questions parfois naïves, mais souvent profondes, des petits-enfants, les réponses toujours argumentées et exprimées simplement, du grand-père, ne laissent plus de place à l’ambiguïté ou à la complexité habituelle des questions économiques.

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Eugène Richter, Où mène le socialisme ? : journal d’un ouvrier Octobre 2014. 132 pages. 9.90 € Était-il possible, un quart de siècle avant la révolution bolchevique de 1917, de deviner exactement où elle mènerait ? Oui, certainement, car ce fut réalisé en 1891 par le politicien allemand Eugen Richter. En imaginant dans son récit que la révolution avait vaincu en Allemagne au début du XXème siècle, il avait prévu avec une perspicacité époustouflante presque tous les effets du socialisme : bureaucratisation et militarisation de la société, domination du parti, as-servissement des travailleurs, et surtout des paysans, perte d’intérêt pour le travail, irresponsabilité généralisée, basse qualité des produits et services, malfaçons et vols aux entreprises, gaspillage, déficits, pénurie, rationnement, marché noir, népotisme, pots-de-vin, crise de logement, émigration de masse, frontières sans issue, presse à un seul journal, délation, dislocation de la famille, assujettissement de la femme, cauchemar des cantines d’État, humiliation des consommateurs, et même l’impolitesse des vendeuses, etc. Tous ces faits ne sont donc pas des "déformations" du socialisme, nullement des effets des conditions ou défauts de la Russie, de la Chine, ou de la Corée du Nord, mais les plus normales, prévisibles jusqu’aux petits détails, conséquences des principes du socialisme et de lui seul.

Yves Guyot, Nos préjugés politiques Septembre 2014. 135 pages. 9.50 € Économiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe, Yves Guyot (1843-1928), a consacré sa vie à combattre les préjugés de son temps. Dans l’ordre économique d’abord, il a pointé du doigt les sophismes et les fausses bonnes idées qui naissaient de bons sentiments, mais d’une observation trop imparfaite de la réalité et d’une négligence pour les relations causales. Dans cet ouvrage paru en 1872, c’est aux préjugés politiques qu’il s’attaque. À l’attention des conservateurs et des utopistes, qu’il renvoie dos à dos, il démonte une vingtaine de préjugés qui empêchent la France d’être une république tempérée, protectrice des droits et des libertés. Du manque de méthode dans la réflexion politique à l’attente déraisonnable d’un grand sauveur, tous nos préjugés y passent dans ce livre qui malheureusement n’a pas vieilli, tant nous avons peu abandonné nos anciennes chimères.

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Jacques Bonhomme : L’éphémère journal de F. Bastiat et G. de Molinari Octobre 2014. 130 pages. 9.50 € Éphémère, à notre plus grande désolation, le journal à la rédaction duquel Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari, Charles Coquelin, Joseph Garnier et Alcide Fonteyraud œuvrèrent conjointement, n’en a pourtant pas perdu toute sa saveur et toute son importance historique. Nous pouvons y lire des contributions oubliées de plusieurs grandes gloires du libéralisme en France : on y retrouve notamment plusieurs textes de Bastiat, comme « La liberté », « Laissez-faire », « L’État », ou encore le très éclairant « Prendre cinq et rendre quatre ce n’est pas donner ». Le journal n’eut que quatre numéro, et, étant apparu le 11 juin, il disparut pour toujours le 13 juillet 1848. Il avait couvert la politique nationale de la France, avec un œil résolument et ouvertement libéral. Il avait critiqué Louis-Napoléon Bonaparte autant que Ledru-Rollin ou le général Cavaignac.

Adolphe Imbert, Frédéric Bastiat et le socialisme de son temps Juillet 2014. 130 pages. 9.50 € Présentant, à travers la personnalité de l’économiste Frédéric Bastiat, l’opposition intellectuelle formidable entre libéraux et socialistes, dans cette période si révolutionnaire et si féconde que fut la moitié du XIXème siècle en France, le livre d’Adolphe Imbert est une œuvre rare et utile. Utile, peut-être d’abord, parce qu’il met en rapport l’un avec l’autre, et l’un contre l’autre, les deux philosophies politiques qui n’ont jamais cessé de s’affronter, sans toujours s’être bien comprises : le libéralisme ou indi-vidualisme d’un côté, le socialisme ou collectivisme de l’autre. Un livre rare, aussi, parce que Bastiat ne jouit plus, dans son propre pays, d’une quelconque renommée, malgré la gloire si palpable qui fut la sienne à son époque, et celle dont il jouit encore aujourd’hui aux États-Unis.

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Frédéric Passy, Le papier monnaie est de la fausse monnaie Mars 2014. 130 pages. 9.90 €

Frédéric Passy est un économiste français du XIXe siècle resté célèbre pour sa défense de la liberté et de la paix, qui lui valut de recevoir le tout premier prix Nobel de la paix de l’histoire, en 1901. Issu d’une famille orléaniste déjà auréolée d’une grande gloire dans la science de l’économie politique, grâce notamment à son oncle Hippolyte, Frédéric Passy donna des cours et conférences d’économie politique dans plusieurs universités françaises, comme Bordeaux ou Montpellier. Contri-buteur fidèle du Journal des Économistes, il fut l’un des piliers de l’école libérale en économie, de ses premières contributions en 1857, jusqu’à sa mort en 1912 à l’âge de 90 ans. En 1909, aux dernières heures de sa vie si prolifique, Frédéric Passy prit le soin d’exposer une dernière fois sa position sur cette question importante, dans un court ouvrage au titre énigmatique d’Histoire d’une pièce de cinq francs et d’une feuille de papier, dont nous fournissons ici la première réédition jamais parue. Passy y fournit l’analyse critique du papier monnaie, considéré comme une monnaie sans valeur, reposant sur la seule confiance des peuples envers des gouvernements qui en ont si souvent abusé.

Yves Guyot, Quesnay et la Physiocratie Octobre 2014. 130 pages. 9.90 € François Quesnay (1694-1774) est considéré comme l’un des grands fon-dateurs de l’analyse économique moderne. S’il souffre encore d’être méconnu, c’est peut-être que la lecture de ses œuvres est réputée difficile. C’est le mérite de l’économiste Yves Guyot, dans l’ouvrage qui lui a consacré, de nous en rendre le redécouverte plus facile. Dans une première partie, Guyot nous trace le portrait de François Quesnay, nous racontant son parcours et son activité d’économiste. L’essentiel de sa vie, de ses premières armes en tant que chirurgien, à sa place convoitée de médecin du Roi à Versailles, et jusqu’à sa mort en grand maître de la Physiocratie en 1774, est exposé avec soin et clarté par l’auteur. S’ouvre alors la seconde partie du livre, constituée de passages de ses principaux écrits (dont le Tableau économique, le Droit naturel, ou les Maximes du gouvernement), nous permettant de comprendre le caractère véritable de l’œuvre du plus grand précurseur d’Adam Smith en France.

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Gustave de Molinari, De la production de la sécurité Octobre 2014. 50 pages. 6.50 € Gustave de Molinari, par son article sur la production de la sécurité, est le grand précurseur, voire le grand fondateur de l’anarcho-capitalisme. Cette doctrine, préconisant le fonctionnement du marché sans État, a connu un large développement au cours du XXe siècle, tandis que parallèlement, l’intervention de l’État dans l’économie et la vie sociale allait sans cesse croissant. Molinari fut le premier à poser cette question audacieuse : si le marché, si l’initiative individuelle est supérieure en efficacité et en moralité à l’État et à l’intervention étatique, pourquoi la production de la sécurité doit-elle rester un monopole public obligatoire ? Pourquoi, en d’autres termes, des en-treprises n’auraient-elles pas le droit, sur un marché concurrentiel, d’offrir un meilleur service aux consommateurs ? Tandis que l’État assume aujourd’hui avec le plus grand mal cette fonction pourtant régalienne, ces questions, posées en 1849, nous paraîtront for-cément actuelles et dignes de réflexions.

Yorick de Mombynes, La philosophie esthétique d’Ayn Rand Mai 2014. 92 pages. 7.50 € Après avoir vendu des millions de romans aux États-Unis, dont We The Living (1936), The Fountainhead (1943) et surtout Atlas Shrugged (1957), la philosophe et romancière Ayn Rand (1905-1982) a élaboré un système de pensée complet, « l’Objectivisime », reposant sur les cinq piliers classiques de la philosophie : métaphysique, épistémologie, politique, éthique, esthétique. Dans The Romantic Manifesto (1969), elle expose une philosophie esthétique aux antipodes des conceptions actuellement les plus répandues. Yorick de Mombynes esquisse ici un résumé de ce livre qui, plus de quarante ans après sa parution, n’était toujours pas traduit en langue française. Ce résumé s’attache à suivre l’ordre précis des chapitres de l’ouvrage et ne contient aucun ajout ni commentaire. La préface d’Alain Laurent, biographe d’Ayn Rand, permet de remettre dans son contexte l’œuvre et la pensée de l’une des philosophes les plus influentes et les plus stimulantes de son siècle.

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Frédéric Bastiat, Baccalauréat et Socialisme Octobre 2013. 70 pages. 7.50 € Diplôme national consacré corrélativement à l’apparition de l’université de Paris, le baccalauréat est en action depuis le XIIIe siècle. Décrié parfois, réformé trop souvent, il continue pourtant à symboliser l’aboutissement des études secondaires, et constitue le premier grade universitaire. Lié à une conception étatiste de l’éducation, il a fait débat depuis des siècles déjà. Les économistes mêmes en sont allés de leur critique. Celle de F. Bastiat reste la plus célèbre et la plus profonde, et donc, pour notre époque, la plus digne d’intérêt.

Murray Rothbard, Dépressions économiques : causes et remèdes Février 2014. 60 pages. 6.90 € Les cycles économiques sont caractérisés par des phases d’expansion et de ralentissement, qui sont principalement le fait de l’intervention étatique dans l’économie en matière monétaire, bancaire et financière. La sur-abondance de crédit et la manipulation des taux d’intérêt forment un cocktail explosif qui saborde l’allocation optimale du capital, suscite des mal-investissements, et prépare la phase inévitable de récession qui doit s’ensuivre. Ce petit livre, synthétisant la théorie autrichienne sur les cycles éco-nomiques et les crises, est enfin disponible pour le public francophone, grâce à une traduction inédite de Marc Lassort, chercheur-associé à l’Institut Coppet.

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Leonard Liggio, Charles Dunoyer et le libéralisme classique français Juin 2014. 78 pages. 7.50 € Dans la tradition intellectuelle libérale qui va de Jean-Baptiste Say à Frédéric Bastiat, puis à son disciple Gustave de Molinari, Charles Dunoyer (1786-1862) est un chaînon majeur et cependant fort méconnu. Tout d’abord juriste, puis journaliste, avant d’être économiste, Dunoyer aura vécu au moins trois vies au cours des soixante-seize années de son existence entièrement consacrée à la cause des idées de liberté. Dans cette présentation, L. Liggio entend replacer ce glorieux inconnu dans le contexte historique qui fut le sien, et montrer son influence sur les débats auxquels il a participé. Si les œuvres de Dunoyer, et notamment son magnum opus De la Liberté du Travail (1845), ne sont désormais plus rééditées, son influence sur l’histoire des idées a néanmoins été considérable. Formé par Jean-Baptiste Say, collaborateur avec lui de la Décade philosophique, Dunoyer deviendra une référence centrale pour tous les économistes français du siècle, ainsi qu’une source continue d’inspiration pour les libéraux à travers le monde.

Yves Guyot, Les tribulations de M. Faubert. L’impôt sur le revenu Octobre 2014. 150 pages. 9.50 € Dans ce livre de 1898, écrit comme un roman voire comme une pièce de théâtre, l’économiste français Yves Guyot prédit les défauts de l’impôt sur le revenu, qui n’était encore qu’un projet à son époque. Il le voit devenir un impôt spoliateur, compliqué, et injuste. Et il l’est devenu. Contient une introduction, initialement parue dans notre revue Laissons Faire.

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Turgot, Mémoire sur les prêts d’argent Octobre 2014. 70 pages. 8.90 €

En 1769, le commerce de la ville d’Angoulême fut paralysé suite aux poursuites intentées par des commerçants, ayant fait circuler du papier de complaisance, avant de tomber en faillite. Ils accusèrent leurs créanciers de leur avoir consentis des prêts à des taux usuraires. Turgot se proposa en conséquence de faire traiter cette question du taux de l’intérêt devant le Conseil d’État, et fournit un mémoire pour soutenir sa position : qu’il convient de laisser le taux d’intérêt se fixer librement par la loi de l’offre et de la demande. Dans ce mémoire, Turgot passe en revue les différentes justifications (morales, économiques, théologiques), qui défendent les lois réprimant l’usure, et il en démontre toute la fausseté. Il prouve, par des arguments généraux aussi bien que des raisons tirées de la connaissance du cas concret qu’il avait eu sous les yeux, que jamais l’État ne devrait se mêler de réglementer les prêts d’argent ; qu’il fait nécessairement plus de mal que de bien, malgré ses bonnes intentions ; enfin, qu’il n’y a aucun danger à laisser le marché définir dans chaque cas le taux de l’intérêt.

Le Trosne, De l’utilité des discussions économiques Juin 2014. 60 pages. 7.50 € Dans « De l’utilité des discussions économiques », ce texte oublié, jamais réédité depuis sa publication en 1766, Le Trosne critique le faible degré de développement de la science économique, science qui lui paraît pourtant la plus importante de toutes. Il profite de cet exposé pour présenter les principales conclusions de cette science, illustrant par cela son utilité pour les peuples. Son libéralisme, qui lui fait soutenir que « la fonction du gouvernement se réduit à assurer inviolablement la propriété des biens, la liberté dans l’emploi des hommes et des richesses, et la liberté des échanges, et consiste beaucoup plus en protection qu’en action », est défendu avec une telle rigueur et une telle justesse qu’il permet de classer Le Trosne parmi les grands précurseurs d’Adam Smith en France.

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Guido Hulsmann, Déflation et liberté Octobre 2014. 70 pages. 8.90 €

Dans cette étude, Guido Hulsmann, professeur d’économie à Angers et Senior Fellow au Mises Institute, attaque l’idée très répandue selon laquelle la déflation (baisse des prix ou baisse de la quantité de monnaie) est une catastrophe et doit ainsi être stoppé. En vérité, ainsi que le montre Hulsmann, la déflation n’est pas à craindre, bien au contraire. Les gouvernements devraient non s’en inquiéter et la combattre, mais lui permettre d’intervenir comme moyen d’amorcer une reprise économique, et même comme moyen de réforme.

Benoît Malbranque, Introduction à la méthodologie économique Février 2013. 130 pages. 9.90 € Les idées économiques professées de nos jours ne par-viennent pas à nous satisfaire, et il est naturel qu’il en soit ainsi. Depuis des décennies, la discipline économique a sombré dans une mathématisation et une formalisation prétendument scientifiques, qui, aujourd’hui, l’empêchent d’éclairer le citoyen sur les défis économique de notre temps. Si elle entend retrouver la grandeur qui fut la sienne lorsqu’Adam Smith ou Jean-Baptiste Say la passaient sous leurs regards, c’est du point de vue de la méthodologie qu’elle doit se réformer. Qu’enfin elle redevienne une science sociale, étudiant l’homme, ses choix, et ses incli-nations fondamentales. Qu’enfin elle redevienne l’économie politique, la science qu’elle fut jadis et qu’elle aurait dû rester.

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Ludwig von Mises, La mentalité anticapitaliste Juin 2014. 130 pages. 9.90 €

Ludwig von Mises (1881-1973) est sans conteste le plus grand représentant de l’École Autrichienne d’économie, formée à Vienne vers 1870-71. Disciple de son fondateur Carl Menger, Mises a marqué l’histoire de la pensée économique du XXème siècle par ses contributions novatrices sur la monnaie, les cycles économiques, l’inéluctabilité de la faillite du communisme, la méthodologie économique, et a aidé à la meilleure compréhension des mécanismes de marché. Dans ce livre, Ludwig von Mises étudie les causes du développement de la mentalité anticapitaliste dans les sociétés développées, développement qui surprend de prime abord étant donné le formidable accroissement de richesses et de bien-être que la capitalisme a permis dans ces sociétés. Ces causes sont diverses, provenant tant du « ressentiment de l’ambition frustrée » que d’une incapacité permanente à analyser les effets du fonctionnement libre du marché. Ce court ouvrage, bien qu’il ne soit pas foncièrement révolutionnaire, attaque directement et ouvertement les préjugés de la majorité des gens sur ce qu’est le capitalisme, sur ce qu’il provoque, et sur le bien-fondé d’une « alternative ».

Benoît Malbranque, La question de la paix dans l’économie politique française Janvier 2015. 62 pages. 7.00 € La paix est sans cesse à repenser, et surtout à reconstruire. Comment, cependant, la construire ? Quels sont les moyens de la pérenniser ? Le libre-échange entre les nations peut-il la favoriser, ou en éloigne-t-il plutôt l’accomplissement ? Telles sont certaines des questions que soulevèrent dans leurs œuvres les grands économistes français du passé. Car, en effet, la question de la guerre et de la paix les a intéressés au plus haut point : tous se sont penchés dessus, tous ont écrit dessus. Pour notre époque, encore troublée par les furies guerrières, il est précieux d’obtenir et de méditer attentivement leur avis, ou plutôt leurs avis, puisqu’ils furent loin d’être tous unanimes.

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J.-G. Courcelle-Seneuil, Protection et libre-échange Octobre 2014. 70 pages. 6.90 €

En tant qu’économiste libéral de premier plan, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil s’est intéressé à la question des échanges internationaux et a défendu les vertus du libre-échange contre des sophismes protectionnistes aussi populaires à l’époque qu’aujourd’hui. Dans ce petit livre, Courcelle-Seneuil fait dialoguer un commerçant et un député, le premier, favorable au libre-échange, le second, favorable au protectionnisme. En peu de pages, il réussit à passer en revue les principales objections qu’on présente habituellement face au libre-échange et y répond avec des arguments précis.

Thierry Falissard, Faut-il avoir peur du libéralisme ? Mars 2013. 72 pages. 5.70 € Le libéralisme est-il une menace planétaire au même titre que le seraient le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste ou la prolifération nucléaire ? Est-il dépourvu de toute éthique au point d’abandonner chacun d’entre nous au jeu aveugle des forces du marché ? Ne laisse-t-il pas chaque personne livrée à elle-même en détruisant tout lien collectif ? Faut-il intervenir vigoureusement pour en limiter les dérives ? La sagesse populaire dit que « la peur n’évite pas le danger », aussi il serait utile d’analyser ce « danger », en allant jusqu’à sa racine. C’est ce que ce compendium tente de faire, à partir d’un exposé concis du « noyau dur » du libéralisme et des conséquences qui en résultent. Le lecteur jugera de lui-même si cette peur, en définitive, est réellement justifiée. Car il est facile de mettre en accusation le libéralisme en lançant une contre-vérité, un slogan aguicheur, qui fera appel aux sentiments plus qu’à la raison. Il faut cependant du temps et une méthodologie adaptée pour répondre, en développant un raisonnement qui se tienne, à un discours réducteur qui voit le libéralisme là où il n’est pas, ou le refuse là où il apporterait la solution. Ce parcours offrira une vue très synthétique de la pensée libérale dans plusieurs de ses aspects, y compris (et surtout) les plus contestés. L’auteur cherche à illustrer que la préoccupation du libéralisme est avant tout d’ordre éthique, et non seulement économique comme beaucoup le pensent. Il espère que le lecteur en appréciera le caractère essentiel, en même temps que l’aspect révolutionnaire, souvent méconnu.

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Murray Rothbard, État, qu’as-tu fait de notre monnaie ? Novembre 2013. 140 pages. 10 €

Ce petit livre de Rothbard sur la monnaie est probablement l’une des meilleures introductions à la théorie et l’histoire monétaire. S’il n’est pas exempt de critiques, il faut surtout souligner ses qualités, au nombre desquelles un style non académique limpide et accessible, une méthodologie et un plan irréprochables, et une très grande densité de connaissances en un petit nombre de pages. De ce point de vue, on peut par exemple le comparer à L’économie politique en une leçon, de Henry Hazlitt. On est également frappé de la similitude avec un autre texte qui a plus d’un siècle, L’histoire d’une pièce de cinq francs et d’une feuille de papier, de Frédéric Passy. Tous ces ouvrages décrivent le fonctionnement d’un ou plusieurs marchés, et les conséquences de l’interventionnisme sous toutes ses formes : monopole, contrôle des prix, etc.

Correspondance économique de Jean-Baptiste Say Mars 2015. 198 pages. 9.90 € Reconnu dès son vivant comme l’un des plus grands économistes de son siècle, Jean-Baptiste Say (1767-1832) fut lié de très près à tous les grands noms de la science économique de l’époque, du Physiocrate Pierre-Samuel Dupont de Nemours aux auteurs anglais David Ricardo, Thomas Malthus ou Thomas Tooke. Plus que d’être un simple correspondant il fut à bien des égards un partenaire, luttant avec eux pour l’éclaircissement des questions économiques et la diffusion des principes de la science. Mais la correspondance est toujours aussi l’occasion de débattre, de s’expliquer et d’essayer de convaincre. Ces ambitions ne sont pas absentes, loin s’en faut, des lettres économiques de Jean-Baptiste Say. C’est ainsi qu’on y lira la défense argumentée et résumée des concepts économiques qui ont fait sa célébrité, de la loi des débouchés au principe de la valeur fondée sur l’utilité.

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Adam Smith, Richesse des Nations (édition abrégée) Avril 2015. 206 pages. 9.50 €

La Richesse des Nations d’Adam Smith, publié initialement en 1776, est encore aujourd’hui considéré comme l’ouvrage classique en sciences économiques, où l’on voit naître, pour ainsi dire, cette discipline aujourd’hui si précieuse. Bien qu’il y ait habituellement peu d’unanimité dans ces matières, où se remarquent surtout les querelles entre les écoles, Adam Smith est reconnu par tous ses successeurs comme un glorieux fondateur, digne d’être lu et cité plus de deux siècles après sa mort. Et en effet tous font usage de son œuvre : étudiants, professeurs, et même économistes professionnels. Pourtant, si souvent cité, l’ouvrage classique d’Adam Smith est rarement lu, principalement à cause de sa longueur : s’enchainent en effet cinq livres, qui forment souvent deux gros volumes. Pour diffuser les principes économiques dans la population, au-delà du cercle restreint des spécialistes, l’économiste français Jean-Gustave Courcelle-Seneuil s’est attaché à abréger la Richesse des Nations, pour en fournir non le résumé, mais l’essentiel. Ainsi les discussions fondatrices sur le fonctionnement d’une économie de marché, sur la monnaie, sur la division du travail, sur le capital et même sur l’État, deviennent accessibles au plus grand nombre, pour en faire usage et en tirer profit.

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J’étudie

Comprendre le monde à travers les grands auteurs

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Écrits économiques de Voltaire Juillet 2014. 230 pages. 12.50 €

Grand militaire et constructeur de fortifications, Vauban est aussi considéré par de nombreux historiens comme l’un des fondateurs de la science économique. Habile statisticien, il fut également un grand humaniste, préoccupé par l’amélioration des conditions de vie du peuple, à une époque où les guerres, les mauvaises récoltes, et la fiscalité oppressive, causaient tant de souffrances. Avec bon sens, c’est dans la réforme de l’impôt qu’il chercha la solution du mal français : il proposa un impôt proportionnel de 10% sur tous les revenus, en remplacement de toute la fiscalité de l’époque. De quoi nous faire réfléchir.

Écrits économiques de Voltaire Juin 2014. 195 pages. 12.50 € L’Institut Coppet est fier de vous présenter la première édition des Écrits économiques de Voltaire, compilés, édités, et annotés. On y retrouve un Voltaire vivement attaché au noble idéal de la liberté du commerce, et passionné par l’économie politique. S’il ferraille à l’occasion avec les économistes physiocrates, ce n’est que pour plus vanter leur œuvre par la suite, et célébrer l’arrivée au ministère de Turgot. Ce livre contient des extraits des Lettres philosophiques, des Observations sur MM. Law, Dutot et Melon, du Dialogue entre un philosophe et un contrôleur général, de l’Épître sur l’Agriculture, de L’Homme aux quarante écus, du Dictionnaire philosophique, de la Diatribe à l’auteur des Éphémérides, et de la Correspondance de Voltaire.

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Albert Delatour, Adam Smith : sa vie, ses travaux, ses doctrines Octobre 2014. 240 pages. 14.90 €

Pendant 250 ans, Adam Smith a pesé sur les débats des spécialistes de sa science d’une manière considérable. Élevé au rang de classique dès sa parution en 1776, son ouvrage d’économie, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, a convaincu ses contemporains et a gouverné les esprits du siècle suivant. Et quand, au milieu du XXème siècle, l’économiste écossais a pour un temps paru être passé de mode, c’est à lui qu’en sont revenus les auteurs qui, comme Milton Friedman ou Friedrich A. Hayek, ont initié un retour au libéralisme économique. Adam Smith, auteur majeur, mérite donc d’être étudié. Si la lecture de ses ouvrages peut paraître exigeante et fastueuse, l’étude de sa vie et de ses idées nous est facilitée par ce travail d’Albert Delatour, pour la première fois réédité depuis sa parution en 1886, après qu’il ait été justement couronné par l’Académie des Sciences morales et politiques. Dans ce livre, Delatour nous présente d’abord l’homme : un professeur de philosophie morale issu d’une famille modeste de l’Écosse profonde. Il nous expose également les théories philosophiques que Smith exposa dans son autre grand texte, La Théorie des Sentiments Moraux. Enfin, il nous offre les clés pour comprendre les principes économiques fondateurs qui sont présents dans les cinq livres de la Richesse des Nations.

Léonce de Lavergne, Les économistes français du XVIIIème siècle Janvier 2015. 282 pages. 14.90 € Les économistes français du XVIIIème siècle, reconnus comme les précurseurs d’Adam Smith, ont posé les bases de la science économique moderne. Et s’ils ont guidé leur époque, ils continuent de dominer la nôtre. De François Quesnay le leader des Physiocrates à Turgot le ministre réformateur, en passant par Morellet l’ami des philosophes ou Saint-Pierre le pacifiste, ils sont autant de représentation de cet esprit des Lumières si fécond et si glorieux, duquel nous aurions encore tant à tirer. Léonce de Lavergne (1809-1880), député puis sénateur sous la IIIème République, a publié de nombreux ouvrages d’économie et d’histoire économique. En 1855, il fut élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques.

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Turgot (1727-17821)

Héros de la tradition française en économie politique

Œuvres de Turgot

Réflexions sur la formation et la distribution des richesses

9.80 €

Lettres sur la liberté du commerce des grains

9.30 €

Eloge de Gournay

5.40 €

Mémoire sur les mines et carrières

6.00 €

Études sur Turgot

Léon Say, Turgot

9.90 €

Condorcet, Vie de M. Turgot

11.00 €

B. Malbranque, Le libéralisme à l’essai : Turgot intendant…

9.00 €

Joseph Tissot, Etude sur Turgot

9.30 €

« La nature ne respire que la liberté. »

— Pierre de Boisguilbert

« Toute loi inutile est un mal, par cela seul

qu'elle est une restriction à la liberté, qui par

elle-même est toujours un bien.. »

— Turgot

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Pierre de Boisguilbert (1646-1714)

à l’occasion du 300ème anniversaire de son décès

Œuvres de Boisguilbert

Détail de la France

9.00 €

Factum de la France

9.00 €

Traité sur les grains

8.00 €

Dissertation sur la nature des richesses

8.00 €

Études sur Boisguilbert

Félix Cadet, Pierre de Boisguilbert

9.90 €

Albert Talbot, Les théories de Boisguilbert 9.50 €

« La nature ne respire que la liberté. »

— Pierre de Boisguilbert

« La nature ne respire que la liberté. »

— Pierre de Boisguilbert

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Frédéric Bastiat, Cobden et la Ligue Novembre 2014. 330 pages. 14.90 € L’année 1838 fut, en Angleterre, une année de crise. Le prix du blé, aliment de première nécessité, progressa de manière inquiétante, sur fond de pauvreté et de chômage pour une large partie des classes laborieuses. C’est alors qu’un groupe d’hommes éminents s’unirent autour de Richard Cobden, afin de lutter contre la cause réelle de ces déboires économiques : la loi-céréale (corn-law). Cette loi avait pour prétexte de protéger l’agriculture anglaise en fixant de lourds droits à l’entrée aux grains étrangers, mais pour seul effet de gonfler les rentes des grands propriétaires terriens, et de rendre l’alimentation toujours plus onéreuse pour le bas peuple. Cette campagne pour le libre-échange, cette agitation anglaise, fut un spectacle fascinant pour les économistes libéraux français. Le plus talentueux d’entre eux, Frédéric Bastiat, y consacra son premier ouvrage. Par la traduction de discours, accompagnée de longs commentaires explicatifs, Bastiat avait pour objet, selon ses propres termes, de « faire connaître la Ligue, ses principaux chefs, les doctrines qu’elle soutient, les arguments par lesquels elle combat le monopole ».

Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, La Banque Libre Octobre 2014. 150 pages. 12.50 € Aujourd’hui, le Free Banking est un courant ou un sous-courant important de la pensée économique libérale. Il s’agit de défendre le développement des institutions bancaires dans des conditions pures de marché, c’est-à-dire avec la liberté la plus absolue. Le premier économiste à avoir théorisé cette conception est un Français : Jean-Gustave Courcelle-Seneuil. Dans La Banque Libre, il fournit les raisons théoriques pour lesquelles il est judicieux de libéraliser entièrement l’activité bancaire, et répond aux objections des partisans du monopole. Grand connaisseur de l’histoire monétaire et bancaire mondiale, il rappelle aussi les cas de nombreux pays, comme l’Ecosse, mais aussi, à une certaine période, la France, où les banques ont effectivement évolué dans la liberté la plus complète, produisant leur propre monnaie, développant leur activité sans barrière légale d’aucune sorte, et où cette liberté absolue a rimé avec une grande stabilité monétaire ainsi qu’un développement sensible de l’industrie.

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Éphémérides du citoyen : 1765 – volume 1 Octobre 2014. 165 pages. 9.30 € Premier volume de la première année d’existence de ce journal, qui deviendra l’antenne de l’école physiocratique de François Quesnay à partir du ralliement de son fondateur, Nicolas Baudeau, en 1767.

Gustave Schelle, Vincent de Gournay Novembre 2014. 150 pages. 9.90 € Vincent de Gournay n’est pas le plus célèbre des économistes français du XVIIIème siècle, loin s’en faut. On lui préfère Turgot, Quesnay et les physiocrates. Dans cette large étude qu’il lui a consacré, Gustave Schelle, spécialiste des économistes français du XVIIIème siècle, entend réhabiliter la place de Gournay dans la naissance et le développement de la science économique, ainsi que dans l’histoire du libéralisme. Ainsi qu’il l’écrit, « Vincent de Gournay est le premier qui ait entamé la lutte contre les procédés pédantesques des gouvernants et contre la cupidité particulière des protégés. Il a devancé Quesnay de quelques années, Turgot de près de vingt ans. » Vincent de Gournay, qu’on crédite de l’invention de l’expression « laissez faire, laissez passer », apparaît en effet comme l’un des principaux précurseurs de l’économie politique libérale. Par ses combats contre les réglementations, il devient même, à notre époque, d’une brûlante actualité.

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Benoît Malbranque, Rand Paul ou le réveil de l’Amérique Octobre 2013. 202 pages. 12.50 €

Chef de file du Tea Party, icône du libéralisme américain, successeur naturel de son père,

Ron, au sein de la frange libertarienne du Parti républicain, Rand Paul est la personnalité

centrale de la droite américaine du futur.

Comprendre son parcours, ses ambitions, ses idées, c’est ainsi, par la même occasion,

comprendre la dynamique de la droite américaine et les raisons de sa résurrection

récente, déjà annonciatrice de succès, et peut-être dès l’élection présidentielle de 2016.

Le séquencement et le propos général des différents chapitres se rapportent à la

personnalité de Rand Paul. Nous le verrons jeune, luttant pour ne pas succomber trop

vite à l’appel de la politique, cette arène dans laquelle son père s’était jeté, mais qui le

lui avait assez mal rendu. Nous le retrouverons à l’âge mur, sentant son destin l’appeler,

et se présentant au poste de Sénateur dans le Kentucky. Nous l’abandonnerons

solidement élu, élevé au rang de leader du camp républicain, et promis au plus brillant

des avenirs.

Georges Michel & André Liesse, Vauban économiste Juin 2014. 90 pages. 9.90 € Célèbre inconnu, le maréchal Vauban demeure associé à la construction de fortifications et à la prise militaire de places. De manière plus oubliée, il est pourtant aussi, avec son rival Pierre de Boisguilbert, le plus grand économiste de la période préscientifique. Ses apports en matière de théorie économique sont nombreux : il a pour ainsi dire fondé la démographie et les études statistiques ; sa pensée fiscale, fondée sur l’impératif d’égalité devant l’impôt, reste d’une grande actualité, bien qu’elle fut formulée près de cent ans avant la Révolution française ; enfin, ses intuitions sur les bienfaits de la liberté du commerce, bien qu’entachées de quelques-uns des préjugés mercantilistes de son temps, en font un précurseur des économistes Physiocrates, d’Adam Smith et de Jean-Baptiste Say, qui confirmèrent bon nombre de ses vues. C’est le grand mérite de ce court écrit de deux grands connaisseurs de la vie et des écrits de Vauban, George Michel et André Liesse, que de présenter avec une grande impartialité et en même temps un très grand respect, l’œuvre économique profonde, à défaut d’être toujours juste, de ce véritable homme de bien que fut le maréchal Vauban.

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Laissons Faire

Notre revue trimestrielle sur les économistes français et le libéralisme

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Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, Liberté et socialisme Novembre 2014. 135 pages. 10.50 € En 1868, l’économie politique libérale française devait, plus que jamais, faire face au développement du socialisme. L’un de ses grands représen-tants de l’époque, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, signa avec Liberté et Socialisme une attaque en règle contre les thèses socialistes. Dans ce livre, il étudie les idées et les préconisations des socialistes. Avec arguments et exemples, il prouve pourquoi leur mise en œuvre ne pour-rait produire les améliorations que les socialistes recherchent, et que loin d’améliorer la situation des masses laborieuses, elle aurait inévitable-ment pour effet de la rendre plus difficile.

Gustave de Molinari, Les soirées de la rue Saint Lazare Novembre 2014. 280 pages. 14.90 € Les Soirées de la Rue Saint-Lazare sont un dialogue mêlant un économiste, un socialiste et un conservateur. C’est un texte de jeunesse de Molinari, publié en 1849 dans le contexte de la Révolution de 1848. Molinari est l’exact contemporain de Marx — ils naissent tous deux à un an d’intervalle — et ce texte est publié un an après le Manifeste du Parti communiste. On peut d’ailleurs considérer les Soirées comme la réponse libérale au socialisme qui se développait à l’époque. Ici, le dialogue est simplement un outil permettant de présenter plus facilement ce que Weber appellera un idéal-type : l’idéal-type du socialiste, du conservateur et de l’économiste. Molinari entend régler leur compte tant aux socialistes qu’aux conservateurs. Il veut montrer que l’économie politique est la seule voie viable possible, et que ces deux camps refusent de la suivre uniquement en raison d’un défaut d’analyse. L’économiste, selon Molinari, n’est ni de droite, ni de gauche. C’est donc en pédagogue et en toute objectivité que l’économiste va parler afin de démonter tous les préjugés. Pendant douze soirées, il va essayer et réussir à faire sortir le socialiste et le conservateur de leurs cavernes idéologiques.

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Benoît Malbranque, Les économistes bretons et leur place dans le développement de l’économie politique (1750-1900) Décembre 2013. 180 pages. 12.50 €

Cet ouvrage entend aider les apprentis économistes que nous sommes tous devenus, en présentant l’histoire des réflexions économiques en Bretagne. Il s’agit donc essentiellement d’une contribution positive à l’histoire de la pensée économique, et, de manière indirecte, à celle de la Bretagne. Qu’on n’en conclue pas, néanmoins, qu’elle ne fournisse qu’une connaissance régionale, et n’intéresse ainsi que les obscurs écrivailleurs de faculté, ou les indépendantistes enflammés. L’histoire des économistes bretons nous raconte l’histoire de toute la science économique dans notre pays. Du malouin Vincent de Gournay, le précurseur de toute cette science, le maître de Turgot, et l’inspirateur de l’école française d’économie, jusqu’aux disciples les plus éloignés, comme Yves Guyot, natif de Dinan, directeur du Journal des Économistes, et l’une des principales figures de cette école française d’économie à la toute fin du XIXe siècle, nous verrons défiler, dans cet aperçu soi-disant régional, toute la palette des génies qui exercèrent leurs talents à solutionner les plus vifs débats économiques.

Gustave Schelle, François Quesnay Avril 2015. 238 pages. 9.90 € François Quesnay (1693-1770) est resté célèbre dans l’histoire comme le chef de file de la première école de pensée économique au monde : la Physiocratie. Installé à Versailles comme médecin personnel de Mme de Pompadour, Quesnay délaissa à l’âge de 60 ans les questions médicales pour s’intéresser à l’économie. Auteur d’articles économiques dans l’Encyclopédie, il ne tarda pas à se faire un nom sur la scène littéraire, agitant des idées novatrices et défendant un libéralisme économique en rupture totale avec les institutions et les mœurs de l’Ancien Régime. Toute l’aventure de ce brillant médecin, devenu par la force de ses idées conseiller des princes et chef vénéré d’une poignée d’économistes, est racontée, dans ce livre, par l’un des plus grands spécialistes des économistes français du siècle des Lumières. Au-delà de la simple biographie de Quesnay, on y trouvera également une présentation claire des grands principes de la Physiocratie, cette école de pensée dont Adam Smith, dans sa Richesse des Nations, avait été jusqu’à dire qu’il était « ce qu’on a publié de plus proche de la vérité sur ce sujet ».

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F. Passy & G. de Molinari, De l’instruction obligatoire Mars 2015. 266 pages. 13.90 € En ce début de XXIème siècle, malgré les crises économiques, les séismes politiques, voire même les attentats terroristes, la question de l’éducation reste pour les Français — tout comme, plus généralement, pour les Européens — l’une des préoccupations majeures. Les constats divergent autant que les solutions et pourtant chacun s’accorde à reconnaître l’urgence de définir un nouveau cap pour l’éducation des jeunes générations. Quoi de plus utile, ainsi, tant pour eux que pour nous, que de découvrir l’opinion tranchée et pourtant vigoureusement argumentée des deux plus grands économistes français de la fin du XIXème siècle : Frédéric Passy, professeur d’économie politique à Montpellier, membre de l’Académie, et surtout premier Prix Nobel de la Paix de l’histoire (1901) ; et Gustave de Molinari, rédacteur en chef du très influent Journal des Économistes et professeur d’économie politique à Bruxelles, dans sa Belgique natale. La question au cœur du débat entre les deux économistes fut la suivante : l’État doit-il avoir un rôle minimal dans l’éducation (Molinari), consistant à obliger les familles à mettre leurs enfants à l’école, ou doit-il n’en avoir rigoureusement aucun (Passy) ? Quel que soit le mérite de l’une ou de l’autre position, ce débat animé, cette « lutte persévérante entre deux frères d’armes » comme la qualifiera Passy, aura poussé les défenseurs de la liberté à approfondir leur conception de l’éducation nationale. Pour l’aide qu’ils auront fourni aux esprits contemporains qui tâcheront de suivre leur exemple, ils mériteront notre estime.

G. Garrett, Une bulle qui ruina le monde Janvier 2015. 216 pages. 14.90 € Concrètement et non sans ironie, mais avec tout l’esprit qui fait sa réputation, Garrett rappelle comment la guerre mondiale a également été l’occasion d’installer une nouvelle et dangereuse mécanique des dettes internationales. Cette chronique explique la mondialisation croissante de la dette publique dès son baptême du feu contre l’Allemagne. Après l’armistice, la nécessité de reconstruire l’Europe sur les ruines de la guerre servait à justifier partout officiellement le développement sans précédent des dettes publiques, mais aussi l’absence des remboursements. Ce fut la naissance d’un étonnant délire occidental : celui de pouvoir générer le bien-être général par un crédit sans fin. La Crise de 1929 pourtant, imposa un amer retour au réel — elle aussi avec une force inouïe. Dès la parution en 1932, des principes destructeurs répétitifs, inhérents aux immenses dettes publiques, principes vieux de plusieurs millénaires même, ont ainsi été décrits par l’auteur d’une manière qui frappe l’imagination. Tout le XXe siècle n’aura pas réussit à faire mentir ce point de vue lucide et profond sur la mondialisation du crédit. De fait, la dernière crise financière internationale semble inviter chacun de nous, citoyens Américains et Européens, à s’en imprégner encore une fois ...

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R. Legrand, Richard Cantillon : un mercantiliste précurseur des physiocrates Avril 2015. 140 pages. 8.90 € Richard Cantillon (~1685-1734), auteur de l’Essai sur la nature du commerce en général, est aujourd’hui reconnu comme l’un des grands fondateurs de la science économique. Longtemps passée sous silence, et redécouverte uniquement à la fin du XIXe siècle, la connaissance de l’œuvre économique de R. Cantillon est encore aujourd’hui lacunaire. Pour servir à l’appréciation de ses mérites, le travail de Robert Legrand est particulièrement utile. L’auteur y présente les idées centrales de l’Essai de Cantillon et tâche de les comparer aux deux grands courants économiques du siècle : le mercantilisme de Mun ou J. Child, et la physiocratie de François Quesnay. De cette étude comparative, Legrand conclut avec grande perspicacité que Cantillon est comme ainsi dire un trait d’union entre le mercantilisme et la physiocratie ; que tandis qu’il corrige le premier courant sur certains principes comme la théorie de la richesse, il anticipe le suivant sur d’autres théories.

André Alem, Le marquis d’Argenson Mars 2015. 138 pages. 9.90 € Précurseur des Physiocrates, d’Adam Smith et des économistes classiques, auxquels il a légué la puissante maxime Laissez-faire, le marquis d’Argenson reste encore méconnu et ses mérites d’économistes ne lui sont pas aujourd’hui accordés. Rendre compte de son œuvre n’est certes pas facile. D’Argenson n’est en effet l’auteur d’aucun ouvrage strictement économique, et c’est dans ses Mémoires, principalement, qu’il faut glaner ses aperçus sur l’économie. Ces aperçus, cependant, sont tous d’une grande valeur, illustrant un vrai bon sens qui manque souvent. Partisan de la liberté du commerce, critique envers les réglementations étatiques sur l’industrie et l’agriculture, le marquis d’Argenson a marqué, dans l’histoire de la pensée économique, un jalon important, initiant un mouvement libéral qui s’épanouira avec les Physiocrates et Turgot, puis, au cours du XIXème siècle, avec toute l’école française d’économie. Dans cette première étude consacrée à l’œuvre économique du marquis d’Argenson, André Alem étudie ses mérites propres et sa place dans l’histoire des doctrines.

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Richard Cantillon, Essai sur la nature du commerce en général Avril 2015. 156 pages. 9.90 € Très influent au XVIIIème siècle, où il inspira Quesnay, Turgot ou encore Adam Smith, l’Essai sur la nature du commerce en général (écrit vers 1730, et publié en 1755), fut oublié pendant près d’un siècle avant d’être l’objet d’une redécouverte par W. S. Jevons puis de l’admiration de l’École Autrichienne d’Économie (dont Hayek et Rothbard notamment). L’Essai, dans son ensemble, peut être interprété comme étant l’une des premières tentatives de théorie générale de l’économie. Cantillon a soin de dégager ce qu’il convient d’appeler des « lois générales de l’économie », celles qui sont dans la nature des choses, et non dans les faits particuliers de tel ou tel pays. Dans cette recherche, il introduit également plusieurs concepts centraux pour la compréhension de l’économie, comme l’entrepreneur, acteur central d’une économie de marché, ou les « effets Cantillon », qui montrent pourquoi l’inflation provoque une redistribution injuste des richesses. Non seulement l’Essai de Richard Cantillon n’a pas perdu de son intérêt, mais il est devenu même d’une grande actualité, tandis que les banques centrales, qu’il critique, introduisent des dérèglements monétaires selon le schéma même qu’il pressent, et que la grande catastrophe que fut l’effondrement du système de John Law, suite à quoi l’ouvrage fut écrit, n’est pas sans rappeler les désastres monétaires récents.

Joseph Rambaud, Histoire des doctrines économiques (2 volumes) Juin 2015. 392 et 226 pages. 14.99 € par volume L’emprise qu’ont désormais les idées économiques sur les décisions politiques et la marche du monde rend cruciale l’histoire des doctrines économiques. Elle en rend surtout la connaissance précieuse. L’ouvrage que Joseph Rambaud leur a consacré est resté, plus de cent ans après sa première édition, un véritable classique du genre. Dans le premier volume, Joseph Rambaud remonte aux origines de la science économique : la Grèce, Rome, la scolastique médiévale, puis les pre-miers fondateurs de la science économique, Quesnay et les Physio-crates, suivis par Adam Smith et l’école classique. Enfin, Rambaud clôture la discussion par l’étude de quelques développements des successeurs des classiques. Le second volume entend traiter des divers auteurs et courants contestataires : le socialisme utopique de T. Moore, Fourier, Cabet et les autres, l’historisme des Allemands comme Schmoller ou Wagner, puis le communisme, le socialisme d’État appelé aussi « socialisme de la chaire », et enfin le socialisme dit scientifique, c’est-à-dire le marxisme de Marx. Rambaud les étudie et les juge l’un après l’autre, sans complaisance et cependant avec la plus grande connaissance de leur histoire et nature respectives.

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Mais aussi… Quelques-uns de nos autres livres

Alphonse de Lamartine

Discours sur le libre-échange Michel Chevalier

La liberté aux Etats-Unis J.-G. Courcelle-Seneuil Essai de définition de la

science sociale

G.-F. Le Trosne De l’utilité des discussions

économiques

Vauban

Projet de Dîme royale C. de Saint-Aubin

Des banques particulières L.-P. Abeille

Principes sur la liberté du commerce des grains

J.-B. Say Olbie

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À paraître prochainement… Avant-goût de certaines de nos prochaines publications

Charles Coquelin

Du crédit et des banques Edgard Allix

Jean-Baptiste Say et les origines de l’industrialisme

F. Passy & G. de Molinari De l’instruction obligatoire

B. Malbranque & Me Nguyen Les Chinois de Turgot

Benoît Malbranque

La question de l’esclavage dans l’économie politique

française

G.-F. Le Trosne Écrits économiques

Louis Fiaux Yves Guyot

J.-G. Courcelle-Seneuil Écrits économiques

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