caron final web
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L’ARTDU CAFÉ
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1. Entre Légendes et Religion2. Frise Chronologique3. Le Café Aujourd’hui
4. La Brûlerie5. Sylvain Caron6. L’Éthique Caron
7. Le Voyage8. La Cueillette9. Le Mélange10. La Torréfaction
11. Un Café d’Exception
s o m m a i r es o m m a i r e
H I S T O I R E DE CAFÉ
P R E M I E R C H A P I T R E
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La plupart des auteurs mentionnent l’Ethiopie comme lieu d’origine du café et premier lieu de consommation du breuvage que l’on en tire. Le caféier serait probablement originaire d’une province d’Ethiopie appelée Kaffa. De nombreuses légendes circulent sur la découverte des propriétés stimulantes des cerises de caféier. La plus célèbre conte l’histoire d’un jeune berger nommé Khaldi, intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l’arbre. En rendant compte de cette anecdote au prieur voisin, celui-ci eut l’idée d’en faire une boisson.
Le même auteur ajoute que le cheikh, Adh-Dhabhânî se rendit en Ethiopie : Là il trouva des gens utilisant le qahwa, dont il ignorait les caractéristiques.
La grande histoire du café
ENTRE LÉGENDESET RELIGION
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La plupart des auteurs mentionnent l’Ethiopie comme lieu d’origine du café et premier lieu de
consommation du breuvage que l’on en tire. Le caféier serait probablement originaire d’une
province d’Ethiopie appelée Kaffa. De nombreuses légendes circulent sur la découverte des propriétés
stimulantes des cerises de caféier. La plus célèbre conte l’histoire d’un jeune berger nommé Khaldi, intrigué par le comportement de ses chèvres qui
avaient consommé les fruits de l’arbre. En rendant compte de cette anecdote au prieur voisin, celui-ci
eut l’idée d’en faire une boisson.
La reconnaissance des rois Abd al-Qâdir al-Jazîrî (vers 1558), indique que le
café apparut d’abord dans le pays des Abyssins, mais que la date de son premier usage est
inconnue. Le même auteur ajoute que le cheikh, adh-Dhabhânî se rendit en Ethiopie :
Là il trouva des gens utilisant le qahwa, dont il ignorait les caractéristiques. Après qu’il fut retourné à Aden il tomba malade, et, se rappelant le qahwa, il en but et s’en trouva bien. Il constata,
entre autres propriétés, que le café chassait la fatigue et la léthargie, et apportait
au corps vivacité et vigueur “.
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Dans les dernières années du 18e siècle, les trente mille charges de café qui sont importées du Yémen valent plus de 250 millions de paras, soit près du tiers du total des importations de l’Egypte. Ce café est ensuite en partie consommé sur place, mais aussi, pour une large part, réexporté vers l’Europe, dont l’Egypte est le principal fournisseur, et vers les provinces de l’Empire ottoman et surtout Istanbul ; le café y est devenu une denrée de première nécessité dont la pénurie aurait provoqué des
troubles intérieurs : aussi le gouvernement ottoman veille-t-il à ce que l’Egypte assure un approvisionnement suffisant pour la consommation de la capitale, au besoin en interdisant les sorties de cette précieuse denrée vers les pays européens. Chronologiquement, c’est par des tentatives des Européens pour s’introduire directement sur le marché de production du Yémen que le renversement des courants commerciaux traditionnels commence.
café en arabe
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Dans les premières années du 18e siècle, les grandes puissances maritimes européennes
s’efforcent d’aller acquérir le café directement sur les marchés du Yémen pour briser le monopole
dont jouit l’Egypte et qui, en raison des exigences d’Istanbul, a souvent pour conséquence une
interdiction d’exporter le précieux produit vers l’Occident. Les Hollandais établissent un
comptoir à Mokha où ils envoient, chaque année, de Batavia, un vaisseau de 700 tonneaux
pour charger du café et d’autres marchandises de l’Arabie. Les Anglais, de leur côté, envoient
également des navires au Yémen et ils disposent, avant 1720, d’une “ factory “ appartenant à la
Compagnie des Indes et dont les archives de la Compagnie montrent l’activité entre 1720 et 1740.
l’expansion dans le Monde du XVIIème siècle
En 1709 la compagnie des négociants de Saint-Malo envoie trois navires au Yémen et ils
rapportent 5 300 charges de café, mais au terme d’un voyage qui durera deux ans. Les Européens
vont multiplier les ruses, l’espionnage et le vol pour détourner la vigilance des Arabes et voler les
grains si ardemment convoités.
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En 1720, Gabriel de Clieu est autorisé à revenir dans son île de la
Martinique avec deux des quatre plants d’Amsterdam. Après un voyage
épouvantable, un seul plant arrive à destination, mais l’essentiel est préservé. Dix-huit mois plus tard, un kilo de cerises est récolté, puis
replanté dans les îles françaises de la Guadeloupe et de Saint Domingue. Le café des Colonies Antillaises sera
consommé en France dès 1736. Les Européens vont multiplier les ruses,
l’espionnage et le vol pour détourner la vigilance des Arabes et voler
les grains si ardemment convoités. En 1780 avec 40 000 tonnes annuelles, Saint Domingue fait alors figure de
premier producteur mondial.
Bientôt de Cuba à Haïti, en passant par la Dominique et la Jamaïque, où les Anglais plantent en 1730, ce qui sera considéré comme le meilleur café du monde. Ce sont toutes les Caraïbes qui sont envahies par le café. Les Européens vont multiplier les ruses, l’espionnage et le vol pour détourner la vigilance des Arabes et voler les grains si ardemment convoités. En 1727, un jeune officier portugais Palheta se voit refuser quelques grains de café, mais la femme du gouverneur de la Guyane française qu’il courtise lui glisse quelques cerises dans sa poche. C’est ainsi que l’on pourrait dire que le Brésil doit sa place de leader mondial du café autant à la légèreté d’une femme qu’à un grain de café français.
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X I I S I È C L ELa culture du caféier
semble attestée à cette date au Yémen.
X I V S I È C L E Premières traces de
consommation du café au Yémen.
X V S I È C L ELe café est consommé
et se répand bientôt dans toute l'Islam.
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1 6 5 8 Les Hollandais
mettent le café en culture à Ceylan.
1 6 6 9Soliman Aga arrive à Paris, où il lance la mode du café
à la cours de Louis XIV.
1 7 1 5 Les Français mettent des
plants de caféiers du Yémen en culture dans l'île de
la Réunion.
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1 7 8 0La France devient le premier producteur
mondial de café.
1 7 3 6 Le café en provenance
des Antilles fait son apparition en France.
1 9 0 0 Le Brésil produit 90%
du café mondial.
1 9 4 8 La première machine à
café express est mise au point par un barman milanais :
Achille Gaggia.
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1 9 6 2 A Londres, l'Organisation
Internationale du Café conclut un accord afin de maintenir une
stabilité du cours du café.
1 9 74Sylvain Caron parcourt
les plantations du monde entier à la recherche des
meilleurs cafés
2 0 1 1Caron est meilleur
torréfacteur de france
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le caféHabitudes de consommation
aujourd’huiLe café est actuellement la deuxième boisson (derrière le thé) la plus consommée au monde. Même si les plus gros buveurs se trouvent en Scandinavie, la France en est particulièrement adepte. A partir de 17 ans, plus de la moitié des Français en consomme3, et chacun de nous en achète plus de 5 kg par an2 .
D’un point de vue économique, on estime à plus de 100 millions le nombre de personnes vivant de la caféiculture. Le café est même la première denrée agricole commercialisée dans le monde, devant le blé ou le sucre. De plus, pour de nombreux pays en développement, le café représente 80 % des exportations totales, le plaçant régulièrement deuxième devise derrière le pétrole.
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Bertrand Cèbe
BRÛLERIECARON
D E U X I È M E C H A P I T R E
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La Brûlerie Caron est un atelier de torréfaction de café installé à Châtillon dans les Hauts de Seine(92).Le savoir-faire y est artisanal, comme le prouve le four des années 50 qui trône fièrement au sein de la brûlerie.
Sylvain et Chantal Caron souhaitent pérenniser leur cœur de métier. Ils travaillent avec leur fille Anne, et placent l’humain au cœur de leur stratégie d’entreprise. Ils sont donc trois salariés au sein de la brûlerie, et s’engagent volontiers dans une démarche de développement durable : tant en interne qu’au niveau international.La Brûlerie Caron est en effet certifiée ISO 14001 depuis 2005, soucieuse de l’impact de ses activités sur l’environnement. Elle est parallèlement engagée sur le plan international, et la famille participe à des projets de bénévolat aux quatre coins du globe. En 2009, ils ont soutenu un projet de construction d’une école au Guatemala, où ils sont retournés en 2010.
une affaire de famille
LA BRÛLERIE
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Parce que Sylvain Caron est un passionné, il nous parle mieux que quiconque de son café :
“ Depuis plus de 30 ans, je parcours les plantations du monde entier à la recherche des meilleures
origines qui font la fierté et la pérennité du goût de mon café. Fervent défenseur d’un savoir-faire
traditionnel, le goût et la qualité de mon café sont les moteurs de ma Brûlerie. Le café Caron se caractérise par l’excellence de ses origines ;
c’est un assemblage de Grands Crus d’Arabica. A chaque récolte, et comme pour un Grand
Cru de vin, je goûte toutes les origines de cafés, Arabica natures et lavés.
LE FONDATEUREnsuite, le travail du torréfacteur est comparable à celui d’un alchimiste : dosage précis des différents
crus pour créer un café complet aux arômes complémentaires. La magie opère lorsque l’artisan
verse les fèves vertes dans le torréfacteur; la cuisson va alors exalter les arômes du café et diffuser un parfum chaud et envoûtant caractéristique des brûleries de café. La dégustation du café Caron révèlera un goût acidulé, assez long en bouche,
avec des arômes de fleur de cacao et une teneur en caféine très légère. “
UNTRAVAILD’ALCHIMISTE
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Talleyrand
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Sylvain Caron, maître torréfacteur revient sur son parcours, son métier passionnant
et ses inspirations.
Parlez-nous de votre parcours, comment êtes-vous arrivé dans l’univers du café ?
Sylvain Caron : Je n’étais pas prédestiné à l’univers du café. Avec une formation scientifique (maitrise de
biochimie), je m’orientais plus vers l’univers médical, mais le hasard a voulu qu’en 1981, une opportunité se présente avec le démarrage de la nouvelle unité de production de Maison Du Café que j’ai intégrée,
d’abord comme assistant qualité, puis, après trois ans, comme responsable qualité. J’ai découvert
l’univers de la dégustation (après validation de la capacité à déguster) car la qualité d’un produit
repose sur le goût et donc sur l’analyse sensorielle.
SYLVAIN CARON
E N T R E T I E N
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En quoi consiste le métier de torréfacteur ?
S. C : Torréfacteur consiste à torréfier le café en appliquant des paramètres précis qui vont servir à développer tout l’arôme du produit; la notion de Maitre torréfacteur fait intervenir en plus la sélection et l’assemblage des composants pour déterminer le goût spécifique d’un café
Comment sélectionnez-vous les cafés ?
Sylvain Caron : En fonction de leurs qualités organoleptiques. L’expertise est liée à notre savoir-faire, et à notre expérience. La matière première est le café vert, provenant de la zone caféière entre les tropiques de cancer et du capricorne. Le fruit du caféier est une cerise, qui doit être cueillie lorsqu’elle est bien mûre, elle contient à l’intérieur deux fèves qui donneront ensuite le café vert. Dans les pays producteurs une préparation permet de séparer les fèves des fruits. Les cafés verts présentent des goûts très différents en fonction de leur origine, du terroir, des conditions climatiques.
Nous sélectionnons les cafés verts après dégustation, en vue de leur assemblage pour réaliser, après torréfaction, le goût demandé, qui répond au besoin de nos clients.
Quelles sont les différentes étapes pour torréfier le café ?
S. C : Pendant la torréfaction, le café vert est brassé dans un courant d’air chaud à haute température. Après une phase de déshydratation, un certain nombre de réactions permet au café de développer tous ses arômes. Les paramètres de torréfaction comme la température ou le temps, sont spécifiques pour chaque café et permettent de réaliser le goût désiré, en termes d’arômes et d’intensité.
Nous nous engageons ensuite, à maintenir la constance du goût pour le buveur exigeant.
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Parlez-nous de votre parcours, comment êtes-vous arrivé dans l’univers du café ?
Sylvain Caron : Je n’étais pas prédestiné à l’univers du café. Avec une formation scientifique (maitrise de biochimie), je m’orientais plus vers l’univers médical, mais le hasard a voulu qu’en 1981, une
opportunité se présente avec le démarrage de la nouvelle unité de production de
Caron que j’ai intégrée, d’abord comme assistant qualité, puis, après trois ans,
comme responsable qualité. J’ai découvert l’univers de la dégustation (après validation
de la capacité à déguster) car la qualité d’un produit repose sur le goût et donc sur
l’analyse sensorielle.
Quelles sont vos sources d’inspiration pour créer un nouvel arôme ?
S. C : Torréfacteur consiste à torréfier le café en appliquant des paramètres précis
qui vont servir à développer tout l’arôme du produit; la notion de Maitre torréfacteur fait
intervenir en plus la sélection et l’assemblage des composants pour déterminer le goût
spécifique d’un café
Comment sélectionnez-vous les cafés ?
Sylvain Caron : En fonction de leurs qualités organoleptiques. L’expertise est liée à notre savoir-faire, et à notre expérience. La matière première est le café vert, provenant de la zone caféière entre les tropiques de cancer et du capricorne. Le fruit du caféier est une cerise, qui doit être cueillie lorsqu’elle est bien mûre, elle contient à l’intérieur deux fèves qui donneront ensuite le café vert. Dans les pays producteurs une préparation permet de séparer les fèves des fruits. Les cafés verts présentent des goûts très différents en fonction de leur origine, du terroir, des conditions climatiques. Nous sélectionnons les cafés verts après dégustation, en vue de leur assemblage pour réaliser, après torréfaction, le goût demandé, qui répond au besoin de nos clients.
Quelles sont les différentes étapes pour torréfier le café ?
S. C : Pendant la torréfaction, le café vert est brassé dans un courant d’air chaud à haute température. Après une phase de déshydratation, un certain nombre de
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réactions permet au café de développer tous ses arômes. Les paramètres de torréfaction comme la température ou le temps, sont spécifiques pour chaque café et permettent de réaliser le goût désiré, en termes d’arômes et d’intensité. Nous nous engageons ensuite, à maintenir la constance du goût pour le buveur exigeant.
A quoi reconnait-on un café bien torréfié ?
Sylvain Caron : Il doit être torréfié à cœur, de façon homogène, avoir une couleur uniforme et surtout dégager un arôme intense permettent de réaliser le goût désiré, en termes d’arômes et d’intensité..
DÉFENSEUR D’UN SAVOIRTRADITIONNEL
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l’éthique caron
ENTRE RESPECT
ET VALEURS
Pour la brûlerie éco-responsable Caron, l’année 2012 pourrait être celle de la restauration haut de gamme. Sylvain Caron, Meilleur torréfacteur de France 2011, compte étendre son portefeuille de clients professionnels (une cinquantaine pour le moment) en leur proposant un concept de dégustation peu utilisé en restauration, celui de la cafetière à piston.
“Ce type de préparation permet de mettre en valeur le café devant le client. Il est adapté à la dégustation car il permet l’infusion des goûts et l’exaltation de tous les arômes”, explique Anne Caron, sa fille.
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Le “mélange” Caron est issu d’un assemblage de 4 grands crus d’Arabica : Huehuetenango du
Guatemala (SHB, altitude supérieure à 1 600 m), Moka Sidamo d’Ethiopie, (Grade 2), El Capitan
du Nicaragua, une note d’acidité (SHG, altitude supérieure à 1 500 m), Brésil région Cerrado,
l’équilibre général (Grade 2 - 17/18 SS FC).
le d ispensaire“Nous souhaitons sensibiliser des adresses et
des chefs connus pour la recherche qualitative de leurs produits”, poursuit la présidente de
l’enseigne torréfactrice. La carte des cafés élaborée par la brûlerie pour les restaurateurs véhiculera les engagements de l’entreprise en
matière de développement durable. Après la construction d’une école dans une plantation
de café à Jalapa au Guatemala et un travail d’irrigation. Plus localement, l’entreprise
fournit le marc de café au service des espaces verts de la ville de Chatillon (92) qui l’utilise en
tant qu’engrais dans les jardins publics. “Nous souhaitons sensibiliser des adresses et des chefs connus pour la recherche qualitative
de leurs produits”, poursuit la présidente de l’enseigne torréfactrice.
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QUESTION DE QUALITÉAttaché à un savoir-faire traditionnel et de qualité, ces quatres cafés sont mélangés puis torréfiés artisanalement dans notre Brûlerie à Châtillon.
Ensemble, ils développent toute la finesse et la complexité aromatique du goût de notre café. Notre café est fraichement torréfié à l’ancienne puis moulu et conditionné en capsule.
Emballé sous atmosphère protectrice. Garanti sans agents conservateurs, additifs, ni gomme arabique. Notre partenariat avec la Brûlerie Caron a donné naissance à cette délicieuse gelée au goût de café sucré. Elle est idéale pour parfumer vos desserts, vos yaourts ou telle quelle à la cuillère !
PROCESSUSALCHIMIQUE
T R O I S I È M E C H A P I T R E
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Le caféier est un arbuste taillé à 2/3 mètres de hauteur pour faciliter la cueillette des cerises.
Leur hauteur varie de 5 à 12 mètres à l’état sauvage en fonction des espèces.
La fleur de café, de couleur jaune (sauf les bourbons), sonne un doux parfum de jasmin
et ne dure que quelques jours.
Le fruit est appelé cerise ; sa couleur évolue du vert au rouge lorsqu’elle est à maturité.
Elle contient 2 graines dont chacune est enveloppée d’une péliculle appelé coque et
qui disparaîtra lors du traitement du café vert dans les plantations. Une autre fine pellicule
restante disparaitra lors de la torréfaction. Il existe 25 espèces botaniques de café.
Les deux espèces les plus connues et les plus consommées sont l’Arabica et le Robusta.
LE VOYAGEà la recherche de saveurs
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Chaque espèce possèdeplusieurs variétés et il existe environ 75 variétés différentes (160 avec les hybrides). Le Robusta est cultivé en plaine à faible altitude (inférieure à 600 mètres), il est deux fois plus chargé en caféine que l’Arabica et procure à la tasse un caractère puissant et corsé marqué par l’amertume.
L’Arabica est plus précieux, il pousse sur les coteaux ou sur les hauteurs des collines et hauts plateaux, entre 600 et 2000m d’altitude. A la tasse, l’Arabica est délicat, fruité et finement aromatique. Les Arabica de haute altitude sont primés et plus recherchés car plus fins et plus parfumés.
Le degré d’altitude est déterminant pour la richesse et la finesse aromatique des grands crus de café.
G R A N D CRU
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LA CUEILLETTEla récolte au berceau du café Plus de 50 pays au monde produisent du café. 4 pays produisent 60% de la production mondiale : Brésil, Colombie, Vietnam, Indonésie. Un arbre arrive à maturité de production au bout de 3 à 5 ans mais son rendement maximal sera entre 15 et 25 ans pour une durée de vie d’une cinquantaine d’années.
La récolte s’effectue une fois par année et un caféier donne : environ 2,5 kg de cerises par an, soit 800gr de café vert par an, soit 500gr de café torréfié par an, soit 70 tasses de café par an
Les 10 à 12 milliards d’arbres au monde donnent 6 millions de tonnes de café soit 100 millions de sacs de 60 kilos par an.
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La récolte globale “Stripping”
Manuelle ou mécanique permet de ramasser toutes les cerises
de café d’un arbre en une seule fois. Principalement utilisée
pour les Robusta et Arabica peu prestigieux, c’est la méthode la
plus économique mais qui donne un rendement agricole moins bon
car les fruits d’un caféier ne sont jamais mûrs à la même période
(on retrouve de nombreux déchets dans le café vert).
La récolte sélective “Picking”Exclusivement manuelle permet de ramasser en sélectionnant uniquement les cerises arrivées à maturité. Principalement utilisée pour les plus prestigieux Grands Crus d’Arabica, c’est une méthode laborieuse et coûteuse. La personne qui récolte passe environ 20 min de cueillette par passage et par caféier. Le temps passé équivaut à 4min de cueillette par tasse.
Le Café Caron est exclusivement récolté de manière manuelle et sélective.
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Arthur Rimbaud
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Différents cafés sont mélangés pour obtenir la saveur désirée. Le but est de définir une saveur et un arôme reproductibles. Le torréfacteur utilise des recettes qui ont déjà prouvé qu’elles correspondaient au goût des consommateurs de certaines régions.
Le café est un produit naturel. Par conséquent, la qualité de la récolte n’est pas stable. Les recettes doivent donc être régulièrement adaptées. La préparation d’un mélange est un véritable art, du ressort d’un expert café.
Grâce à sa politique du mélange flexible, la Brûlerie Caron garantit un certain profil gustatif à chacun de ses produit
LE MÉLANGEL’harmonie et l’équilibre
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force et caractère
Huehuetenango du Guatemala
rondeur et longueur en bouche
Le Moka Sidamo
d’Ethiopie
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El Capitan du Nicaragua
une note d’acidité
l’équilibre général
Brésil région Cerrado
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la torrésavoir-faire ET précision Le savoir-faire de la maison Caron est unique,
il nait dans la sélection des grains de café vert et l’élaboration d’assemblages d’une qualité constante, se poursuit dans l’expérience de la torréfaction traditionnelle et s’achève par un conditionnement optimisé des cafés grains ou moulus. Cafés Richard s’inscrit certes dans la tradition française des industries artisanales, mais ne s’en appuie pas moins sur des technologies modernes.
Car l’un des secrets de l’arôme incomparable de votre expresso réside dans son processus de torréfaction, unique technique de transformation du café vert en café brun.
faction
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processusalchimique
délicat
Établie sur mesure en fonction des crus et des assemblages de cafés dont les recettes codées
par informatique sont jalousement gardées, notre torréfaction s’inscrit dans un souci
constant de qualité et de traçabilité des cafés. Des cafés provenant, entre autres, de plantations
sélectionnées du Kenya, d’Éthiopie, Brésil, Papouasie, Inde, Colombie, Galapagos, Mexique, Guatemala… Sans oublier bien sûr les cafés issus
du commerce équitable.
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Le processusVersé par broches dans un tambour et brassé sans discontinuer, le café vert est chauffé par un courant d’air chaud qui alimente graduellement la température de brûlage et, de fait, subit une succession de transformations physiques et chimiques qui en modifient l’apparence et déterminent la qualité des arômes.
Dès la 10ème minute, sous l’effet de la caramélisation des sucres naturellement contenus dans les grains (“la réaction Maillard”), les grains deviennent blonds et donnent naissance aux premières substances aromatiques, sachant qu’il en existe plus de 700 pour composer les arômes volatils du café !
Puis au fil des minutes et sous l’effet de la température qui ne cesse de monter, ces grains passent du brun clair ambré au brun dit “robe de moine”, jusqu’au brun sombre. Sous l’effet de la chaleur, l’eau s’est évaporée, les sucres et les tanins ont disparu ; tout en ayant perdu 20 % de son poids, le grain qui a gonflé de 60 % dégage aussi un gaz, l’anhydride carbonique, qui provoque un crépitement.
LES PRODUITS CARON
Q U AT R I È M E C H A P I T R E
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Le Café Caron, 4 Grands Crus d’Arabica cultivés sur des terroirs d’exception et récoltés à la main.
Attaché à un savoir-faire traditionnel et de qualité, ces quatres cafés sont mélangés puis torréfiés artisanalement dans notre Brûlerie à Châtillon. Ensemble, ils développent toute la finesse et la complexité aromatique du goût de notre café. Notre café est fraichement torréfié à l’ancienne puis moulu et conditionné en capsule. Emballé sous atmosphère protectrice. Garanti sans agents conservateurs ni gomme arabique.
U N CAFÉ D’EXCEPTION
Grand crupur arabica
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Abd-El-Kader
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Notre partenariat avec la Brûlerie Caron a donné naissance à cette délicieuse gelée au goût de café sucré. Elle est idéale pour parfumer vos desserts, vos yaourts ou telle quelle à la cuillère ! Reconnue pour son savoir-faire de qualité, la Brûlerie Caron a remporté le titre Meilleur torréfacteur de France 2011. depuis plus de 30 ans, Sylvain Caron parcourt les plantations
du monde entier à la recherche des meilleurs origines. Notre partenariat avec la Brûlerie Caron a donné naissance à cette délicieuse gelée au goût de café sucré. Elle est idéale pour parfumer vos desserts, vos yaourts ou telle quelle à la cuillère. “Le Café” Caron est un assemblage de 4 grands crus d’arabica sur des terroirs d’exception et récoltés à la main. Visitez le site Web de la Brûlerie Caron.
l ’ a r t d u c a f é
40 ans de caféLa Brûlerie Caron est un atelier de torréfaction
de café installé à Châtillon dans les Hauts de Seine (92). Le savoir-faire y est artisanal, comme le prouve le four des années 50 qui
trône fièrement au sein de la brûlerie.
Sylvain et Chantal Caron souhaitent pérenniser leur cœur de métier. Ils travaillent
avec leur fille Anne, et placent l’humain au cœur de leur stratégie d’entreprise. Ils sont
donc trois salariés au sein de la brûlerie, et s’engagent volontiers dans une démarche de développement durable : tant en interne
qu’au niveau international.