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carnet de recherche pour le diplome 2009 2010

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La proximité du centre ville est essentiel au cas ou le mal de la rue se fait ressentir, et les espaces de vie devront permettre un isolement quand l’envie se fait sentir.

Le site choisie est celui de l’usine implanté dans la ZI trublet à saint grégoire.

Ce site hors norme est un bassin de tranquilité, de verdure proche du centre en bordure de villaine.Il bénéficie aussi d’une grande surface intérieur et extérieur pouvant servir à l’enseignement agricol.

Il permet une réabilitation moins couteuse qu’une construction.La structure du batiment permettra d’intégrer des modules HQE prèconçues, cela réduis ainsi les coûts de transports et diminue les pertes sur le chantier.

Le lieu

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Les matriaux

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Le lieu

La proximité du centre ville est essentiel au cas ou le mal de la rue se fait ressentir, et les espaces de vie devront permettre un isolement quand l’envie se fait sentir.

Le site choisie est celui de l’usine implanté dans la ZI trublet à saint grégoire.

Ce site hors norme est un bassin de tranquilité, de verdure proche du centre en bordure de villaine.Il bénéficie aussi d’une grande surface intérieur et extérieur pouvant servir à l’enseignement agricol.

Il permet une réabilitation moins couteuse qu’une construction.La structure du batiment permettra d’intégrer des modules HQE prèconçues, cela réduis ainsi les coûts de transports et diminue les pertes sur le chantier.

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Les matriaux

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Le lieu

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Avec le retour des grands froids, les « sans domicile fixe » refont leur apparition médiatique... comme chaque année. Julien Damon responsable de la recherche et de la prospective à la CNAF et professeur associé à Sciences-Po, tente de répondre à cette question : « Qui sont donc ceux qui arpentent ainsi nos rues et les transports en commun à la recherche d’une pièce ou d’un repas chaud ou d’un toit sous lequel passer la nuit ? ». Julien Damon qui a publié « La question SDF » [1] est en tout cas formel : « Il ne s’agit jamais d’un choix raisonné »

Qui sont les SDF en France ?

Le sigle SDF, repérable dès le XIXe siècle sur les registres de police est aujourd’hui massivement employé en France pour désigner la population sans domicile fixe. Le mot intègre les significations de sans-logis (absence de logement), de sans-abri (victime d’une catastrophe), de clochard (figure pittoresque n’appelant pas d’intervention publique structurée), de vagabond (qui fait plutôt peur), ou encore de mendiant (qui sollicite dans l’espace public). Des hommes isolés (les clochards), des familles (les sans-logis de 1954) et des phénomènes assez différents (absence de logement, spectacle de la déréliction dans l’espace public, mendicité, etc.) sont ainsi assemblés dans une même appellation. Depuis une vingtaine d’années, les connaissances ont grandement progressé, notamment en raison des investissements de l’INED et de l’INSEE. Les trajectoires, les situations et les différences qui caractérisent cette population hétérogène sont beaucoup mieux connues. En un mot il s’agit des franges extrêmes de la pauvreté, avec des individus (surtout des hommes) vivant dans la rue et dans des abris de fortune, et des ménages pouvant être accueillis dans tout un ensemble de dispositifs, allant des centres d’hébergement d’urgence aux logements très sociaux. L’INSEE, sur une semaine de début 2001, a compté près de 80 000 personnes sans-domicile (dont 16 000 mineurs). Ceci ne veut pas dire que toutes restent sans-domicile durant toute l’année, mais ceci donne une idée de l’importance de la population.

Et en Europe ?

Les profils, les phénomènes et les réponses publiques peuvent sensiblement différer dans les pays de l’Union Européenne, mais partout les pro-blèmes rencontrés par les personnes sont semblables. Si on dépasse l’Union Européenne, il faut prendre en considération le problème des migra-tions internationales. Une partie importante des SDF est composée de demandeurs d’asile venant des pays pauvres du Sud et de l’Est. La ques-tion SDF est certes une question de solidarité personnelle et nationale, mais c’est aussi désormais une question de coopération internationale.

Qui sont les SDF ?

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Peut-on «sortir» de cette situation aujourd’hui compte tenu du peu d’emplois disponibles sur le marché et du manque impor-tant de logements sociaux ?

On peut toujours « s’en sortir ». C’est naturellement plus difficile quand l’accès aux emplois et aux logements est plus difficile. En outre, il s’agit toujours d’une compétition ou d’une concurrence. Quand les biens sont rares, il faut toujours que des choix soient effectués (proposer un logement à tel ou tel ménage). Ainsi ce sont le plus souvent ceux qui sont le plus aisément ou le plus directement assistés qui peuvent bénéficier d’un service. D’autres, plus en difficulté, peuvent se trouver éloignés des équipements et des prestations d’aide. Cependant je pense, à la diffé-rence d’autres observateurs, qu’il n’y a pas de fatalité ni de déterminisme. Il y a toujours des exemples de sortie de ces situations, même les plus extrêmes. En témoignent toutes les personnes ayant longtemps vécu à la rue, parfois avec de graves dépendances (alcool, drogue), et qui ont été remises sur pied, avec des associations et/ou des services sociaux.

Les différentes lois sur le vagabondage ont-elles accentué ou aggravé leur situation ?

Depuis 1994, vagabondage et mendicité ne sont plus des délits. Depuis la fin des années soixante-dix ces délits ont été de moins en moins utili-sés pour enfermer ou repousser les pauvres. La principale conséquence, selon moi, a été une certaine facilité de la vie quotidienne des SDF qui ne sont plus obligés de se cacher ou de rester concentrés dans certains quartiers. Aussi sont-ils devenus de plus en plus visibles. Le retour à une certaine criminalisation de la pauvreté, notamment par l’intermédiaire administratif des arrêtés anti-mendicité estivaux, pousse à nouveau les SDF soit à se cacher, soit à quitter un endroit pour un autre. Il s’agit du volet coercitif de ce que je baptise un jeu de « ping-pong » consistant à se renvoyer les personnes et les responsabilités d’un site à l’autre et d’une institution à l’autre.

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Quel type d’accompagnement éducatif ou social, voir thérapeutique est-il nécessaire de mettre en place pour aider ces per-sonnes ? Le travail social a-t-il selon vous une mission ou un rôle à jouer pour tenter d’éradiquer ou de réduire le nombre de SDF ?

La problématique centrale, à mon sens, est de savoir jusqu’où il est nécessaire de spécifier les interventions en direction des SDF. La prise en charge des SDF doit-elle être une spécialisation professionnelle particulière, reposant sur des bases juridiques et des institutions spécialisées ? J’en doute fortement. Je pense que la question SDF est un concentré de tous les problèmes sociaux et urbains contemporains. Ce ne sont pas des interventions à la marge qui peuvent apporter la solution au problème. Ce sont plutôt des réformes générales de la protection sociale. Concrè-tement il s’agit de savoir si quand une personne semble en mauvaise posture à la rue, quelle qu’elle soit, il faut appeler la police, l’hôpital, les pompie rs (des services publics, proposés à tout le monde) ou bien s’il faut faire appel à des opérateurs singuliers qui ciblent les SDF (samu social, accueil de jour, etc.). Je ne nie absolument pas leur utilité ni, surtout, leurs qualités. Je remarque seulement que depuis vingt ans on accu-mule chaque année, généralement dans l’urgence et l’émotion hivernales, des innovations très spécialisées, et qu’on annonce en même temps que les difficultés ne font que s’aggraver. Plutôt qu’un accompagnement spécial, je crois que le travail social, et plus largement toute l’architecture de notre protection sociale, devraient viser une approche universelle des gens plutôt que de s’attacher à découper les difficultés en tranches particu-lières. Ceci n’est pas qu’un vœu pieu. Un programme de simplification et d’unification de nos interventions sociales est possible.

Peut-on en déduire que notre société mérite ses SDF ? Ou qu’elle en a besoin pour justifier l’assistanat, la charité, ou sim-plement mieux faire accepter à une certaine population, certaines restrictions d’acquis, de salaires, ou de travail ?

Toute une tradition sociologique insiste sur les fonctions positives de la pauvreté. Les pauvres ont longtemps eu une place et un rôle social relativement spécifiés. La charité à leur endroit permettait de se rapprocher du paradis. Il est vrai également qu’une autre tradition sociologique considère que l’existence de populations miséreuses permet de faire accepter sa situation, un peu moins désastreuse, à une population laborieuse. Je pense que ces schémas conservent une part de validité. Cependant, depuis l’après-guerre, et avec toutes les constructions législatives autour de la lutte contre l’exclusion, il faut souligner que les SDF sont progressivement passés du droit pénal au droit social. Ce ne sont plus des asociaux à repousser, ni seulement des personnes à assister, ce sont aussi des citoyens dotés de droits civils, civiques et sociaux. Naturellement leur situation peut toujours être redoutée, mais je ne crois pas que notre société implicitement s’en satisfasse. Au contraire la France est certainement un des pays où le problème est le plus pris à bras le corps.

Qui sont les SDF ?

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Peut-on, dès lors, penser comme certains que l’on choisit d’être SDF ?

Il s’agit d’une image du clochard qui aurait choisi la situation de ne plus avoir de choix. Il s’agit aussi de l’image du pauvre fainéant qui préfére-rait vivre de l’assistance plutôt que de ses efforts. Si dans certains discours on peut, mais très rarement, entendre des SDF exprimer un choix, il peut s’agir d’une rationalisation a posteriori. Plutôt que de devoir dire combien on est humilié d’être dans cette situation, on préfère la revendi-quer. On parle de retournement du stigmate. Dit autrement et clairement, je pense qu’il ne s’agit jamais d’un choix raisonné. Mais je pense aussi qu’il existe toujours des choix, des possibilités d’adaptation, des opportunités, qui nous interdisent de voir les SDF comme des petits zombis désocialisés ou totalement désaffiliés comme insiste toute une littérature. Au contraire, il demeure toujours de la socialisation et des affiliations. Le reconnaître, c’est à la fois utile pour adapter des interventions sociales, c’est aussi accorder du sérieux à l’idée qu’il faut respecter la dignité de chacun et de tous.

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Le problème des sans-logis n’a pas vocation à être réglé. La figure du SDF est essentielle. Ca on l’avait compris l’an dernier en lisant Le sang nouveau est arrivé du très radical Patrick Declerck. Pour lui il suffisait de voir le nombres de places disponibles dans les centres (aucune compa-raison possible avec les besoins réels) et l’heure d’ouverture de ceux-ci (désormais de 17H à 9h et donc jamais en permanence comme le vou-drait la simple logique) pour constater que l’objectif n’était pas d’en finir avec le problème mais de montrer que l’on faisait quelque chose.La gestion politique du problème des SDF est avant tout une savante économie de la compassion qu’on pourrait résumer cyniquement : combien de SDF doivent-ils mourir de froid pour en émouvoir assez sans provoquer de soulèvement ?Outre la mécanique compassionnelle et la promotion de la charité, l’exclusion à portée de main doit aussi de renforcer la norme, celle du tra-vailleur qui a bien de la chance et a fait le bon choix. Voilà qui nous amène à la question de la volonté. Quand Nicolas Sarkozy propose que de dans deux ans «plus personne ne soit obligé de dormir sur un trottoir», le mot le plus important dans la phrase est évidemment obligé. Parce qu’il est bien entendu que nombre de SDF font le choix de l’exclusion et de crever de froid. Le but est de pouvoir dire ils ne veulent pas s’en sortir. Ceux qui s’émeuvent du clodo qui a perdu son boulot mais fait tout pour s’en sortir (à la fin du reportage une bonne âme lui propose un stage et la boulangère lui offre un croissant) sont les mêmes que ceux qui veulent qu’on chasse ces cohortes de loqueteux qui taxent pour payer leur vinasse.Patrick Declerck résumait cette apparent paradoxe par une formule : «Virez-les, ils puent. Aidez-les, ils souffrent «. Les enfants de don Quichotte -dont on ne conteste pas ici le bien fondé de la lutte – l’ont parfaitement (et inconsciemment) symbolisé en plantant des tentes sur le bord du canal : on groupe les SDF assez loin des regards et du passage et là on peut les aider – ou tenter l’expérience soi-même pour s’apercevoir que oui en plein décembre allongé dans une tente Quechua au bord de l’eau on se pèle le cul. En parlant de cul, Declerck pour illustrer son argument du SDF chassé de la ville (tout le mobilier urbain est construit de manière à ce qu’on ne puisse pas s’y allonger et y passer la nuit) posait une ques-tion : dans l’espace public où le clochard peut-il déféquer ?

Le sang nouveau est arrivéPatrick DeclerckGallimard

Les SDF sont-ils indispensables ?

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Quelle est la participation politique des plus modestes de nos concitoyens ?

Officiellement, la pauvreté a depuis longtemps cessé d’être un obstacle à la citoyenneté. Etre électeur ou être élu ne supposent plus comme au xixe siècle le paiement du cens (l’impôt). Les seules conditions exigées sont la nationalité française, la majorité (18 ans depuis 1974) et un domi-cile fixe (au moins depuis six mois). C’est cette dernière condition qui pose problème. Jusqu’à une date récente, elle a même constitué un obsta-cle à la citoyenneté pour de nombreux sans domicile fixe, à qui elle interdisait de s’inscrire sur les listes électorales. Le problème a été partielle-ment réglé sur le plan juridique.

Depuis la loi sur le revenu minimum d’insertion, en 1988, a été introduite la possibilité pour toutes les personnes « sans résidence » d’« élire domicile » auprès d’un organisme agréé par la préfecture. L’organisme (souvent une association) « prête » son adresse. De nombreuses mairies n’ont néanmoins jamais reconnu ces adresses par défaut comme des garanties suffisantes pour donner droit à une inscription sur les listes électo-rales. Et même si une loi d’orientation, en 1998, a permis que ces adresses soient reconnues par les services compétents, de nombreux obstacles demeurent qui empêchent l’accès effectif des pauvres à la citoyenneté. En effet, avoir le droit de voter est une chose, le faire en est une autre. Or, on constate que les populations relevant de la précarité ou de la grande pauvreté sont également celles qui sont les moins inscrites sur les listes électorales, les plus abstentionnistes, et adhérant le moins aux associations et aux partis politiques.

Les plus démunis sont donc toujours absents du seul lieu - l’isoloir - où ils pourraient se faire entendre.

REFERENCES

Marie-Claire Laval-Reviglio, « Pauvreté et citoyenneté politique », in Dominique Gros et Sophie Dion-Loye (dir.), La Pauvreté saisie par le droit, Seuil, 2002.

Les SDF sont-ils des citoyens comme les autres ?

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Fred, a été retrouvé mort, hier matin, sur un carton près de l’hôtel de ville de Bordeaux, «probablement mort de froid» disent les medias….Probablement……

Mourir au nom de la libertéFred était libre, libre d’aller mourir en hiver dans la rue et c’est ce qu’il a fait.Pourtant, il existe en droit français un délit de non-assistance à personne en danger, ce qui donne tous les droits au gouvernement d’agir par la contrainte, si nécessaire. Fred aurait pu (dû ?) être sauvé tout comme ceux qui vont bientôt, hélas, lui succéder.

Sauf que les associations officielles, qui ont parfois une vision étrange vis à vis des SDF, aveuglées qu’elles sont par les Droits de l’Homme et au nom des libertés individuelles, estiment que ces gens ont bien le droit de faire ce qu’ils veulent !

Bien pratique !

Ceci arrange bougrement Sarkozy qui, dans un récent discours d’une immoralité effroyable, banalise mais aussi fait disparaître rhétoriquement les sans-abris en décrétant que le problème insoluble n’existe pas : ceux-ci sont libres de rester dans la rue, leur « choix » est preuve de leur « dignité »…

Un tiers des SDF présente de graves troubles psychiatriques

….et une grande majorité d’entre eux souffre de graves addictions (alcool, drogues ou médicaments). Tous sont en grande souffrance physique et en état de détresse extrême. Ayant perdu tout discernement, ils ne sont plus capables de « sentir » le danger pour s’en protéger. On voit ainsi parfois sur les trottoirs, de pauvres gars en caleçon ou des femmes en sous-vêtements, en plein hiver, les fesses à l’air.

Si une personne n’est plus lucide, elle doit être reprise en main et secourue par la collectivité, si celle-ci croit encore en un minimum d’huma-nisme. Les pouvoirs publics doivent s’atteler à ce travail immédiatement.

Conditions d’hébergement catastrophiquesLes viols, vols, violences et maladies pullulant dans des centres surchargés par les familles entières venues d’ailleurs, les sans-domicile de Fran-ce refusent de s’y rendre -notamment les femmes – ou en sont d’office exclus du fait du manque de place. Mais lorsque c’est une question de vie ou de mort, il faut secourir, même par la force, un être humain en danger imminent. Au gouvernement de trouver et de proposer ensuite d’autres solutions acceptables pour les nôtres.

Tmoignage: OUI, IL FAUT LES SAUVER,

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On ranime bien les suicidésSi on voyait un homme prêt à se jeter dans la Seine, on l’empêcherait de le faire ; s’il s’était déjà jeté, on le ramènerait à la rive ; s’il était noyé, on tenterait tout pour le ranimer. Si ça réussissait, il remercierait son sauveteur. Pourtant, il voulait mourir. Alors, pourquoi laisser un SDF mourir de froid sur son carton ? A terme, faudrait-t-il comprendre que tous les SDF veulent la mort ?

Seule la mort est irréversible

Il n’est pas question d’atteinte à la liberté – et quelle liberté ? – mais d’offrir à des hommes et à des femmes une chance supplémentaire de vie pendant l’hiver…. parce que leur situation peut changer, parce que l’espoir peut revenir, parce que seule la mort est irréversible, on peut sauver les gens malgré eux.Et plus encore, on doit le faire.

Odile BONNIVARDPorte parole de l’association Solidarité Des Français

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« Il n’y a qu’à regarder les sondages de SDF pour voir ce à quoi ils aspirent. » Cette phrase, prononcée au détour d’un interview à la veille de l’hiver par Augustin Legrand, porte-voix des Enfants de Don Quichotte, est assez rare pour avoir fait tilt. Les sondages de SDF ? Ceux-ci exis-tent pourtant, mais restent très peu médiatiques. Même si les méthodes sont compliquées, les instituts de sondage ont amorcé les enquêtes d’opi-non auprès des sans-abris il y a près de quinze ans.

Les 5 et 6 novembre, BVA a ainsi réalisé une enquête pour le compte d’Emmaüs, l’Humanité et l’hebdomadaire La Vie. Pour cela, l’institut a distribué une batterie de questionnaires aux SDF hébergés dans des centres d’hébergement d’urgence et des centres d’accueil de jour. Sur les 731 questionnaires remplis, 419 ont été tirés au sort, laissant apparaître, notamment, que 60% jugeaient que leur situation n’a pas changé ou s’est dégradée.

Seulement voilà : un autre sondage, réalisé par le même institut et publié au même moment, concernait, lui, le regard que portent l’ensemble des Français sur les sans-abris. Et ce sont les résultats de ce second sondage qui ont été médiatisés. Avec, à la une des journaux, ce chiffre : 48% des Français estiment qu’ils pourraient un jour devenir SDF.

Un chiffre spectaculaire, certes. Mais surtout un cas d’école : lorsqu’elles donnent la parole aux sans-abris, les enquêtes effectuées par les insti-tuts de sondage restent peu médiatisées. Dans le monde associatif, certains grincent d’ailleurs que si les SDF étaient davantage perçus comme un clientèle électorale, on se pencherait davantage sur leur cas.

Directeur général de l’institut CSA, Stéphane Rozes se présente comme un précurseur dans le domaine. Il a entamé le mouvement en 1994, « dès que la question des SDF a commencé à être polisée, avec le DAL ». Pourtant, il reconnaît lui-même que le CSA n’a finalement mené sur le sujet que « trois enquêtes en treize ans », la dernière l’an dernier.

L’origine de cette frilosité qui, selon lui, persiste ? « Mesurer l’opinion des SDF, c’est les mettre dans un statut », alors que la société est censée « les sortir de la rue ». Dans ce contexte, « compter les SDF, c’est aussi les faire exister, c’est un acte politique. »

Nicole Maestracci, présidente de la Fnars, l’un des principaux commanditaires de tels sondages, reproche aussi aux médias leur manque d’inté-rêt. La magistrate épingle leur goût pour « les marronniers » et la propension des journalistes à n’aborder la question des SDF que « par temps de grand froid ». « Il est très difficile pour une société de regarder son échec » :

Pour la Fnars, ces sondages restent un des rares moyens de mieux connaître la population des sans abris. Mais cette démarche est aussi indénia-blement politique. Nicole Maestracci souligne ainsi la nécessité de modifier les représentations qu’on nourrit encore à l’égard des SDF :

Les SDF ne sont pas des sondes comme les autres!

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La présidente de la Fnars rappelle par ailleurs qu’on manque, globalement, d’enquêtes sociologiques, au-delà des sondages. De fait, l’université consacre encore peu de travaux aux sans-abris. D’où l’intérêt des sondages, qui montrent par exemple un rajeunissement des personnes concer-nées.

Côté sondeurs, Stéphane Rozes concède pourtant que des écueils demeurent, au-delà de la frilosité des médias à la commande :

« Ces sondages sont le fruit d’enquêtes un peu lourdes, plus coûteuses. En treize ans, la méthode a assez peu évolué. Elle n’est pas parfaite mais elle reste la “moins mauvaise”, même si on ne prend pas en compte, par exemple, tous les sans abris qui sont logés temporairement par des particuliers ou encore en meublés. »

Chez CSA comme dans d’autres instituts, ces enquêtes butent sur une autre difficulté majeure : au vu des enquêtes, il reste difficile de faire émerger une hypothétique « identité SDF ». « Quand on leur demande comment ils se définissent eux même, il ne se définissent pas comme des exclus », explique Stéphane Rozes :

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_le nombre des réponses est peu être le signe d’un désintérêt globale !

_Hélas je les ignores un peu... Pas mal même... :( Mais ils sont tellement et on ne peut pas donner à tous. Et il faut admettre que certains sont très mal élevé et essayent de nous faire donner par tous les moyens, et ce n’est vraiment pas sympa. Alors, comme on dit par ici «le juste paye à cause du pêcheur». Á cause de l’attitude pas du tout exemplaire de certains, et bien ce sont eux tous qui gardent cette étiquette.

_Il n’y a pas que les sdf qui mendient dans la rue,AnthoIl existe une sorte de culture de la rue, et beaucoup de gens qui y mendient,ont un logement,le rmi.Il suffit de faire un tour à Rennes place st Anne pour s’en rendre compte.Ils sont le reflet d’une société en manque de repères, à la recherche de nouvelles façons de vivre, rejettant le travail à plein temps, l’ordre,le conformiste...Beaucoup sont des «teuffeurs»,et ils se tournent vers une réappropriation de la rue à leur manière.Leur mouvement est proche de ce qu’explique Morjane Baba,dans son excellent livre «Guérilla Kit»,que je recommande.Pour ma part,je n’apprécie que moyennement, car beaucoup laissent des détritus derrière eux,se saoulent en pleine rue...Mais tant qu’ils ne sont pas violents, je ne dis rien.

_moi j’ai décidé de ne plus donné d’argent, déja si dure à gagner.mais un bout de pain ou autre chose.

_Loin de moi l’idée de vous heurter, mais je vais contredire vos propos. Ce que vous décrivez n’est pas ce que je ressens. Je leur parle quand j’ai un moment et ce dont ils souffrent le plus c’est l’indifférence qu’on a envers eux. Ils ont besoin de contacts humains chaleureux et compréhen-sifs. Comme nous tous d’ailleurs ! Au passage, ce qui pour moi est le plus honteux c’est l’attitude des pouvoirs publics !!!

_Certains peut-etre demande du contact humain,d’autres s’en fichent,poètogrankeur,de plus chacun a ses problèmes et ses priorités, et l’ouvrier qui s’est fait chi** au travail,il n’a pas forcement envie de faire la causette en rentrant chez lui avec un sdf.

_C’est vrai qu’on est dans une société individualiste.«C’est mon Ipod,c’est ma mode,c’est mon blog....»Tous pour un et surtout tous pour moi!Voilà le nouveau slogan des gens actuellement.Dés que l’on parle de partager,on passe pour un fou,un niait,ou pire,un communiste!Mettre des choses en commun,meme juste des rapports humains,voilà une chose qui semble formellement interdit de nos jours.La vie d’aujourd’hui a malheureusement formaté l’individu a percevoir les chose ainsi,et cela sera dur de revenir en arrière.

Quelle est votre attitude face aux SDF ?

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_Mon attitude envers les SDF a changé je l’avoues. Avant je donnais sans problème quelques menues monnaies comme on dit, mais c’était il y a bien longtemps. Non seulement à cause de cette sacré crise, qui de toute façon a mit tout le monde dans un pétrin phénoménal, mais simplement parce que les SDF nouveaux sont arrivés !! De plus en plus jeunes certes, mais sourtout fainéants! Parce que se sont des anarchistes qui veulent bien bénéficier du RMI mais surtout ne veulent rien payer sauf leur alcool, leurs «clopes» et j’en passe. Ils savent bien le faire avec leur air de malheureux, pour preuve un jour un SDF m’a demandé de l’argent, mais plutôt que de lui donner j’ai préfère aller lui chercher un sandwich et une boisson, si vous aviez vu la tête de celui ci quand je lui ai tendu le sachet !!! il me l’a balancé à la figure en m’insultant ! alors depuis je ne donne plus rien.

_Les SDF, comme vous dites, ce sont des gens différents, alors je ne vois pas comment on pourrait avoir «une attitude» face à des gens diffé-rents. «Certains ont une vie difficile» (on voit bien que certains n’ont jamais dormi une nuit à la rue); «des fainéants»; «agressifs»; moi quand je vous lis je me dis qu’en fait, ces gens là sont des extraterrestres, à des milliers d’années lumière de notre planète, mais qu’on se permet de juger, pour une raison ou pour une autre. La galère est un vilain défaut...

_eh lucius,nous avons récupére unSDF il y a un mois,il a arrêté de boire,il attendait une main tendue mais je sais que ce n’est pas le cas de tous,en tous les cas il fait tout pour s’en sortir,mais à part les restos du coeur qui nous soutiennent dans cette affaire et un peu la mairie tout le monde se défile et c’est dommage. Surtout pas de félicitations,c’est lui qui doit en recevoir car sortir de la rue est très difficile,nous en faisons l’expérience avec lui tous les jours,nous avons eu la chance de lui trouver un logement en 3 jours,le bureau d’aide sociale lui paie son loyer,nous nous lui payons son tabac car il ne peut pas tout arrêter en même temps,ses médocs,et ses repas du week-end et quand il lui manque quelque chose on lui donne,pour l’instant il n’a pas un centime car il ne pourra être aidé que lorsqu’il touchera le rsa,il cherche activement du travail et mon mari lui sert de chauffeur,tout est compliqué,c’est sûr lucius que tu ne pourrais pas le faire avec 2 petits enfants et de plus tu travailles,il faut avoir du temps à lui consacrer,ils ne peuvent pas tous sortir de la rue,certains sont dans un tel état qu’ils ne pourront même plus travailler,ils sont complètement déconnectés de toutes réalités et certains peuvent être dangereux,il faut le dire.

_Je les respectes ! Mais je ne leurs donne pas d’argent, si je devais commencer à donner de l’argent à tout les S.D.F, je me ruinerai ! Mais je les respecte tout à fait ! Enfin je respecte les vrais S.D.F, il y’a certaines personnes que je n’apprécies pas qui mendie, mais qui vole aussi. C’est gens là, qui retourne dans leur pays !

_bon leur donner de l’argent non! ils se rendent aussitôt dans un magasin pour acheter du vin ou bière...

_c’est le manque de communication, qui fait que certains s’enfoncent pour ne plus remonter(je parle des vrais misereux,pas des professionels de la manche des pays de l’est bien sur)je donne au feeling ,mais je discute aussi des fois sans donner ;-) etc etc...

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ASFAD - Service d’écoute et d’admission-Bourg-L’Evêque - La Touche - Moulin du ComteAccueil et écoute de persones vivant des violences ou étant en difficultés sociales. Accueil et écoute des femmes victimes de violences dans le cadre de la plate-forme d’accueil départementale contre les violences.coordonnnées: 146 RUE DE LORIENT, Immeuble A - BP CS 64418 - 35044 RENNES02.99.54.44.8802.99.59.24.28email : [email protected]| site internet : http://www.asfad.fr

CAO Coordination pour l’Accueil et l’Orientation-CentreAccueillir, informer et orienter tous publics majeurs de l’Union Européenne ou étrangers disposant d’un titre de séjour avec ou sans enfants en difficultés sociales, sans résidence stable, sans ressource ou disposant de faibles ressources.coordonnnées19 RUE LEGRAVEREND35000 Rennes02.99.27.50.6002.99.27.50.66email : [email protected]| site internet : http://www.sea35.org|horaires

ADSAO Foyer ADSAO-Cleunay - Arsenal - RedonLe foyer s’adresse aux adultes (hommes ou couples) en situation sociale difficile, aptes au travail immédiat et sans domicile. Prise en charge par l’aide sociale.coordonnnées43 RUE DE REDON35000 Rennes02.99.67.39.1402.99.67.46.89horaires24H/24 365j/365j

Structures social rennes

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Foyer Saint-Benoît LabreThabor - Saint-Hélier - Alphonse GuérinAccueil et hébergement de tout homme seul majeur en difficulté sociale, en vue de sa réinsertion sociale et professionnelle. Hébergement immé-diat 24 h/24, en lien avec la C.A.O et le 115. Dortoir de 12 places. Hébergement temporaire. 31 chambres de 1 à 3 lits.5 RUE DU BOIS RONDEL 35700 Rennes02.99.84.28.0002.99.63.17.52email : [email protected]| site internet : http://www.fsbl.fr.fmLe secrétariat est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. Le foyer est ouvert 24/24h.

L’AbriBourg-L’Evêque - La Touche - Moulin du ComteCentre d’hébergement d’urgence de sans-abris, géré par la SEA 35. Accueil tout public avec ou sans enfant. 21 places, 1 chambre avec 1 chien.61 RUE PAPU-35000 RENNES

EDD Service Election de domicileCentreCe service permet aux personnes sans domicile stable d’avoir néanmoins une adresse fixe.coordonnnées19 RUE LEGRAVEREND, Immeuble B35005 RENNES Cedex02 99 36 93 2802 99 27 50 66email : [email protected]|horairesLundi au samedi, 10h - 13h. Dans le cadre des dispositions de la loi de lutte contre les exclusions : permettre à des personnes en situation d’er-rance de recevoir du courrier, de disposer d’une adresse administrative.

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L’ASFAD est une association à but non lucratif et à gestion désintéressée(1) qui mène une mission d’intérêt général et qui fonde son projet sur des valeurs et des convictions partagées.L’ambition de l’association ASFAD est de pouvoir répondre à deux finalités essentielles : * Se situer comme acteur de transformation sociale * Participer à cette transformation par la création, la gestion et l’animation d’établissements et/ou de services sociaux.(1) Définie par la loi dite de 1901 sur les associations à but non lucratif et à la gestion désintéressée.L’ASFAD fonde son projet sur des valeurs partagéesLa dignité de la personne humaineL’ASFAD participe à la promotion de la dignité de la personne humaine et, dans ce cadre, dénonce, s’oppose et combat toutes formes d’exploita-tion ou de violences.Elle agit en aide, protection et soutien aux victimes de violences familiales et conjugales ainsi qu’aux autres membres de la famille concernée.Elle agit en prévention, par un accompagnement à la parentalité.

La reconnaissance de la personneToute personne, quelles que soient ses origines, ses difficultés, est porteuse de potentiel, auteur et acteur de son devenir.L’ASFAD s’engage à aider chaque personne par un accompagnement adapté, favorisant la prise de conscience indispensable aux changements et aux progrès dont elle est capable.La solidarité entre les personnesLa solidarité entre les personnes est un des fondements de la cohésion de notre société démocratique.Pour l’ASFAD, la prise en compte de chaque personne dans sa différence et ses difficultés est dans le même temps une source d’enrichissement pour tous et un devoir collectif.L’indépendance

L’ASFAD est indépendante de toute confession religieuse.L’ASFAD est indépendante de tout parti politique.

Elle revendique la dimension citoyenne de ses interventions, au sens où elle entend porter une parole et promouvoir une conception du «Bien vivre ensemble».

Pour l’ASFAD le «Bien vivre ensemble», c’est développer les solidarités, respecter la dignité des personnes, responsabiliser les individus, déve-lopper l’exercice de leur citoyenneté.

ASFAD - Service d'coute et

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Cette indépendance garantit à chaque personne, acteur de l’association, sa liberté individuelle de pensée et d’action politique ou religieuse.

L’indépendance de l’ASFAD se construit également à travers une plus grande autonomie recherchée dans ses moyens humains et financiers.L’économie et le politique au service de l’homme

L’ASFAD participe à la construction toujours à faire d’une société où l’Economie et le Politique seraient au service de l’homme.

Elle s’inscrit pleinement dans le champ de l’économie sociale et solidaire, convaincue que celle-ci, notamment composée des mutuelles, des coopératives et des associations, est une façon de favoriser la promotion sociale des personnes et des groupes.Riche de ses valeurs, l’ASFAD est porteuse d’utopie

Elle exprime ainsi son combat contre le défaitisme et la fatalité, sa volonté et son engagement dans le changement.

L’ASFAD fait sienne la définition suivante de l’utopie :

«L’utopie nous met à distance de la réalité présente, elle nous donne l’aptitude à éviter de percevoir la réalité uniquement comme naturelle, né-cessaire ou inéluctable, mais plus important encore, l’utopie nous propose de nouvelles réalités possibles»Paul RICOEUR, «L’idéologie et l’utopie», 1997.

et d'admission

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Pour Quoi ?Les CHRS, Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale», ont pour mission d’assurer l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes en recherche d’hébergement ou de logement, afin de leur permettre de retrouver une autonomie personnelle et sociale.Pour cela, elles bénéficient d’aide éducative et d’activités d’insertion professionnelles.De part ces missions les CHRS interviennent dans différentes instances de décisions concernant les politiques sociales locales.Les CHRS font aussi partie du «dispositif hivernal d’accueil d’urgence», c’est-à-dire que leurs capacités d’accueil d’urgence devraient être aug-mentées en période hivernale.

Pour Qui ?Les CHRS reçoivent :des personnes isolées ou des familles,avec ou sans enfants,en grave difficulté économique, familiale,ayant des problèmes de logement, de santé, et globalement des difficultés d’insertion.Selon les établissements, la population admise peut différer.Les personnes admises peuvent bénéficier du RMI sans abattement.

Comment ?

L’admissionUn dossier de demande à constituerLes personnes concernées peuvent s’adresser directement au CHRS ou être orientées par un travailleur social.Le centre constitue un dossier de demande d’admission, qu’il transmet au préfet.Le préfet ou par délégation le Directeur départemental de l’action sanitaire et sociale prononce :l’admission totalel’admission partielle avec participation financière de l’intéressé ou de sa famillele rejetLa demande d’admission à l’aide sociale est réputée acceptée lorsque le représentant de l’état dans le département n’a pas fait connaitre sa répon-se dans un ddélai d’1 mois qui suit la date de la réception.Lorsque la durée d’accueil prévisible n’excède pas 5 jours, l’admission à l’aide sociale de l’état est réputée acquise (art L 111-3-1 du code de l’action sociale et des familles)

LES CENTRES D'HEBERGEMENT

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Elle est dûe à partir du 6ème jour d’accueil.

Le montant est fixé par le préfet sur la base d’un barème qui tient compte notamment des ressources de la personne/famille et des dépenses res-tant à sa charge pendant l’accueil.Un minimum de ressources doit être laissé à disposition.Les ressources prises en compte sont constituées :de l’ensemble des revenus perçus et des allocations légaleshormis les aides facutatives ( secoutrs financiers exceptionnels, etc...) qui ne relèvent pas d’un droit social ou d’une prestation légaleL’impossibilité pour la personne de s’acquitter de cette participation forfaitaire ne peut pas être un motif de refus d’accueil (circulaire DGAS n°2002/388 du 11-07-02)Attention : En raison des difficultés de logement, les CHRS manquent de place face à la demande...et les séjours se prolongent plus que prévu par difficulté à trouver une autre solution d’hébergement

Le séjourUn séjour limité dans le temps qui peut être renouveléLorsque la personne est admise son séjour est en principe de 6 mois.Cette durée peut être renouvelée : la demande est à effectuer auprès du préfet par le directeur du centre avec un exposé des motifs. Le renouvelle-ment doit être motivé par un projet d’insertion.Pendant leur séjour, les personnes bénéficient d’aide éducative, d’information et d’accompagnement social pour faire valoir leurs droits poten-tiels et préparer leur réinsertion. Les personnes sont associées à toutes les demandes les concernant.Elles peuvent participer à des activités d’insertion professionnelles et perçoivent alors une rémunération fixée par décret.La rémunération des activités AVA (adaptation à la vie active), bien qu’aucun texte ne réponde présicément à cette question, doit être déclarée pour l’impôt sur le revenu et le RMI ( pour plus d’informations contacter la FNARS).A l’issue du séjour, des posibilités de suiviLeur sortie est préparée et particulièrement la recherche d’un logement à l’extérieur, grâce à des moyens comme les appartements relais, les hé-bergements éclatés, les sous-locations, …Elles peuvent bénéficier d’un suivi après leur sortie, l’équipe du CHRS se mettant en relation avec les travailleurs sociaux avec lesquels la per-sonne sera en contact.

ET DE REINSERTION

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Le positionnement

Le C.H.R.S. de l’ASFAD a été créé en 1977 au sein de «la Résidence Brocéliande» au 146A, rue de Lorient.

Cet établissement dispose, selon son arrêté d’autorisation, de 187 places d’hébergement, dont 13 places sont inscrites dans le plan départemental d’héberge-ment d’urgence.

Ce C.H.R.S. reçoit prioritairement toute personne seule, avec ou sans enfant, confrontée à des violences conjugales ou familiales, ou en situation de précarité.

Son équipement est de :

* un immeuble constitué de 25 appartements autonomes situés dans «la Résidence Brocéliande» au 146A, rue de Lorient, * un immeuble situé 28 rue des Tanneurs. * En moyenne : 30 appartements autonomes sont loués sur le territoire de Rennes auprès des différents offices HLM et font l’objet d’une convention dans le cadre de baux glissants.

Les différents services du C.H.R.S.

* Le Service d’Ecoute et d’Accompagnement (S.E.A.) * Le Service d’Insertion Sociale (S.I.S.) * Le Service Dyade * Le Service d’Insertion Professionnelle (S.I.P.)

Le Service d’Ecoute et d’Accompagnement (S.E.A.) qui assure :

* de l’écoute téléphonique 24h/24 (numéro unique départemental), de l’accompagnement social et psychologique, de l’orientation pour toute personne victime de violence. * Un hébergement d’urgence 24h/24 d’une capacité de 13 places.

Le Service d’Insertion Sociale (S.I.S.)

qui assure de l’insertion dans le cadre de l’Aide Sociale à l’hébergement de femmes et enfants confrontés à des violences conjugales et/ou familiales.

Le service dispose pour ce faire de 174 places.Le Service Dyade

Le C.H.R.S de L'ASFAD:

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qui assure un accompagnement de personnes en situations de crise conjugale ou familiale, un accompagnement à la parentalité.Le Service d’Insertion Professionnelle (S.I.P.)

qui assure un appui individualisé vers l’emploi pour l’ensemble des adultes accueillis. Ce service dispose également d’ateliers d’Aide à la Vie Active (cuisine, ménage, façonnage) pour la mise au travail des personnes.Le cadre réglementaire

L’activité du C.H.R.S. est réglementairement régie par :

* La loi N° 98-657 du 29 juillet 1998, loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions et ses textes d’application. * La loi N° 2002-2 du 02 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale et ses textes d’application. * Le décret N° 2001-576 du 03 juillet 2001 relatif aux conditions de fonctionnement et de financement des Centres d’Hébergement et de Réinsertion So-ciale. * Le schéma d’accueil, d’hébergement et d’insertion des personnes en situation de détresse sociale (2002, 2003, 2004) en Ille-et-Vilaine. * L’arrêté préfectoral du 1er janvier 2005 portant régularisation d’autorisation du C.H.R.S. ASFAD.

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Planning

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Implantation

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Implantation

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Implantation

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Croquis

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Container

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