cardiomyopathie dilatée révélant une hypothyroïdie (à propos d’un cas)
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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 306–335 319
Étude de corrélation des paramètres divers a montré une forte corrélation avecle surface corporel et un nouveau modèle de calcul a été établie : dose de lévo-thyroxine = 105 × surface corporelle-65.Mais ces résultats sont superposables au simple calcule 1,7 �g × poids qui estplus simple à réaliser.Ce résultats sont comparables aux plusieurs études récentes (O. Olubowale,2005, J. Jonklaas 2010).
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.292
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Les dysthyroïdies au cours du syndrome de Turner�
N. Sebaitre ∗, I. El Wadeh , F. Kabbaj , N. El Ghissassi , H. Iraqi , A. ChraibiCHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
∗Auteur correspondant.Introduction.– Le syndrome de Turner est une affection génétique liée àl’absence totale ou partielle du chromosome X, affectant 1/25 000 nouveauxnés de sexe féminin.La pathologie auto-immune de la thyroïde est 7 fois plus fréquente au cours dusyndrome de Turner.Objectif.– Déterminer la fréquence et la nature des anomalies thyroïdiennes chezles turnériennes.Matériels et méthodes.– Étude rétrospective entre 2000 et 2010 incluant 48 casde syndrome de Turner suivis au service d’Endocrinologie de Rabat.Nos malades ont été réparties en 2 groupes : le 1er comprend les patientes avecdysthyroïdie, et le 2e celles avec fonction thyroïdienne normale.Résultats.– Seules 34 patientes avaient bénéficié d’une exploration de la fonc-tion thyroïdienne, l’âge moyen était de 12 ans, une dysthyroïdie était présentedans 41,17 % des cas dominée par l’hypothyroïdie périphérique, les anticorpsantithyropéroxydases étaient positifs dans 64,28 % des cas.En comparant les 2 groupes, l’intensité du syndrome dysmorphique était impor-tante dans le groupe 1 vs le groupe 2 et la monosomie X était retrouvée chez82,6 % dans le G1 vs 25 % dans le G2 (p = 0,021), sans différence significativeconcernant les caractéristiques épidémiologiques.Discussion.– La prévalence des thyroïdites auto-immunes est de 30 à 40 % etaugmente avec l’âge, l’hypothyroïdie étant le trouble le plus fréquent, et souventinfraclinique.Différentes hypothèses physiopathologiques sont actuellement proposées pourexpliquer cette association pathologique.Conclusion.– Une évaluation systématique de la fonction thyroïdienne s’avèrenécessaire chez toute patiente ayant un syndrome de Turner.
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Cardiomyopathie dilatée révélant une hypothyroïdie (àpropos d’un cas)F. Amghar ∗, H. Mrini , A. Daoudi , I. Elwadeh , H. Iraqi , A. ChraibiService d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU IbnSina, Rabat, Maroc
∗Auteur correspondant.Introduction.– Les complications cardiovasculaires de l’hypothyroïdie sontnombreuses et souvent réversibles sous traitement substitutif. Nous rapportonsun cas d’hypothyroïdie périphérique révélée par une cardiomyopathie dilatée,une complication rare, rapidement régressive sous traitement.Observation.– M. E.A., âgé de 53 ans, se plaint depuis un an d’une dyspnéeà l’effort, et d’une prise de poids. L’examen trouve un patient ralenti, ayantun myxœdème généralisé, une thyroïde non palpable et un assourdissementdes bruits du cœur. L’électrocardiogramme montre une bradycardie sinusale.L’échocardiographie objective un aspect de cardiomyopathie dilatée avec hypo-kinésie globale du Ventricule gauche, une fraction d’éjection à 45 %, associéeà un épanchement péricardique, une TSHus a été demandée, elle est supé-rieure à 100 mui/l, les anticorps anti TPO sont élevés, en faveur d’une thyroïdite
� Récipiendaire d’une Bourse SFE.
d’Hashimoto. Le patient a été mis sous IEC, diurétique, Bétabloquant et sousL-thyroxine à dose progressivement croissante. Dès l’obtention de l’euthyroïdieon a remarqué une régression spectaculaire de la cardiomyopathie chez notrepatient.Discussion/Conclusion.– L’hypothyroïdie peut se compliquer de deux formesd’atteinte myocardique : la cardiomyopathie hypertrophique ; et la cardiomyopa-thie dilatée avec dysfonction systolique (celle rapportée dans notre observation),cette dernière est moins fréquente, caractérisée par sa guérison sous le seul effetdu traitement de l’hypothyroïdie, une susceptibilité génétique a été évoquée danscette forme.Notre observation rappelle, d’une part, la nécessité du dépistage d’une dysthyroï-die devant toute myocardiopathie, et d’autre part, l’intérêt de la recherche d’unecomplication cardiaque de l’hypothyroïdie qui imposerait une augmentation plusprogressive des doses de L-thyroxine.
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Encéphalopathie d’Hashimoto : à propos d’un casS. Hajhouji ∗, K. Hakkou , W. Hadji , S. El Moussaoui , G. BelmejdoubHôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc
∗Auteur correspondant.Introduction.– L’encéphalopathie d’Hashimoto associant une encéphalopathieet une thyroïdite auto-immune est une entité rare. Cette association est réellemais de mécanisme physiopathologique encore méconnu. Son diagnostic n’estpas aisé et manque d’une démarche consensuelle. La hantise du praticien est deméconnaître un syndrome paranéoplasique.Nous rapportons le cas d’une authentique encéphalite limbique associée à unethyroïdite auto-immune.Observation.– Il s’agit d’une patiente âgée de 48 ans admise dans un servicede médecine pour des troubles mnésiques, un syndrome choréique et des crisesconvulsives tonicocloniques généralisées. L’imagerie par résonnance magné-tique a objectivée deux lésions au niveau de l’hippocampe. La recherche d’uneorigine infectieuse ou paranéoplasique était négative. Cependant, la patiente quiest en euthyroïdie biologique, avait un taux d’anticorps anti-thyroperoxydase trèsélevé avec une glande thyroïde atrophiée hétérogène à l’échographie cervicalece qui suggère l’association d’une thyroïdite auto immune.Le diagnostic d’une encéphalite d’Hashimoto a été retenu par défaut et la patientea été mise sous corticothérapie avec une évolution favorable sur un recul de2 mois.Discussion.– l’association d’un taux d’anticorps antithyroïdiens élevé à dessignes neurologiques est une situation rare à laquelle l’endocrinologue peut êtreconfronté et face à laquelle il est difficile de se prononcer sur le diagnostic d’uneencéphalopathie d’Hashimoto. Ce diagnostic semblerait abusif en l’absenced’autres causes évidentes d’encéphalopathie mais justifie un traitement par cor-ticothérapie dont une réponse favorable constitue un critère diagnostic récurrent.Pour en savoir plusChaigne B. Encéphalopathie d’Hashimoto. Rev Med Interne [In Press, CorrectedProof].
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.295
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Le rituximab dans le traitement des orbitopathiesbasedowiennes réfractairesL. Vanhove a,∗, A.-S. Balavoine a, A. Ryndak a, M. Ladsous a, C. Do Cao a,C. Bauters a, J.-F. Woillez b, J.-L. Wémeau a
a Service d’endocrinologie, diabétologie et métabolisme, hôpital Huriez,CHRU de Lille, Lille, Franceb Service des explorations fonctionnelles de la vision, hôpital Roger-Salengro,CHRU de Lille, Lille, France
∗Auteur correspondant.Selon les recommandations de l’EUGOGO, la corticothérapie en bolus discon-tinus constitue le traitement de référence des ophtalmopathies basedowiennes(OB) sévères et évolutives. Cependant, la tolérance et l’efficacité de ce traitementrestent imparfaites.