La REVUE POUR DES VRaIS HORTIcULTEURS nUMÉRO 14 2011

La magie de LAMENTHE

Lumière rouge & du rouge lointain

NOUVEAU:PESTES& MALADIES

PREMIÈRE RUBRIQUE:

LES PUCERONS

LUMIERE&PLANTES

Et plus encore:Nouveaux systèmes d’éclairage Le coin de l’horticulteur

Pestes et maladies (NOUVEAU!!!) Conseil d’horticulteur

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LUMIERE

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La lumière…sans elle, rien n’existerait! Elle influence tout. On ne peut pas s’en passer, mais c’est difficile de ne pas la tenir pour acquis. Pourtant, elle est à la fois évidente et mystérieuse. Le soleil se lève tous les jours, nous allumons la lumière tous les jours, mais en fait, en quoi consiste la lumière exactement? Est-ce un rayon, un jet de particules, une onde? Empédocle, Platon, Newton, Einstein et plusieurs autres se sont questionnés sur le sujet et ont tenté de démystifier cette ressource mystérieuse. Comme toutes les autres formes de science, lorsque l’on croit avoir découvert la réponse, elle met au défi tous nos efforts et semble changer de nature.Heureusement, notre compréhension a parcouru un long chemin. Sans nos connaissances, l’horticulture telle que nous la pratiquons n’existerait pas. Néanmoins, la lumière étant un facteur clé dans notre industrie, nous avons cru bon d’en faire le thème principal de ce CANNAtalk.À l’intérieur, vous trouverez deux articles offerts par CANNA Research. Le premier vous informe des divers systèmes d’éclairage offerts sur le marché de nos jours. Le deuxième traite des effets de la lumière rouge et du rouge lointain sur la réponse florale chez les plantes. Voilà deux articles fascinants qui, nous espérons, répondront à quelques-unes de vos questions. Si ce n’est pas le cas, écrivez-nous et nous nous ferons un plaisir de vous aider.

Puis, quelque chose qui sort de l’ordinaire…Notre industrie connaît un essor fulgurant partout dans le monde. Avec la progression de l’industrie vient l’augmentation de la concurrence. C’est une bonne chose pour les entreprises et les horticulteurs. Malheureusement, il y a aussi un autre côté à la médaille. Dans ce cas-ci, il s’agit de confusions, de rumeurs, et même de mensonges! En tant qu’entreprise créée pour venir en aide aux horticulteurs, nous ne supportons pas de voir notre monde en croissance se faire dévorer par des entreprises sans scrupules. C’est selon nous une façon injuste de faire des affaires et c’est malhonnête envers les horticulteurs. Afin de dissiper certaines des rumeurs et pour laisser la chance aux gens de décider ce qu’ils veulent bien croire, nous avons choisi de vous présenter un survol de notre entreprise : sa fondation, son développement, sa production, ses recherches et son avenir. Venez nous découvrir en page 20.Comme toujours, si vous avez des questions, des réponses ou quoi que ce soit à nous transmettre, veuillez nous écrire à editor@cannatalk.com

Bonne lecture,Jeroen

HQTalk:

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293030

410121516151615

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CANNA Research L’effet de la lumière rouge et du rouge lointain sur la floraison

Questions & Réponses Nous répondons à vos questions urgentes

Prêt-à-cultiver Menthe

Le coin de l’horticulteurCarl cultive des chrysanthèmes

Le saviez-vous ? Le clair de lune et la vie des plantes

Pestes et maladies Pucerons

Pleins feux sur...CANNA… Dénonçons les mensonges!

Conseil de l’horticulteurRemplacer ses ampoules

CANNA ResearchNouveaux systèmes d’éclairage

Casse-tête Gagnez une bouteille de RHIZOTONIC!

Festival Festival Harmony

À venir & ColophonTous sur les systèmes de culture

Table des Matieres

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La lumière…sans elle, rien n’existerait! Elle influence tout. On ne peut pas s’en passer, mais c’est difficile de ne pas la tenir pour acquis. Pourtant, elle est à la fois évidente et mystérieuse. Le soleil se lève tous les jours, nous allumons la lumière tous les jours, mais en fait, en quoi consiste la lumière exactement? Est-ce un rayon, un jet de particules, une onde? Empédocle, Platon, Newton, Einstein et plusieurs autres se sont questionnés sur le sujet et ont tenté de démystifier cette ressource mystérieuse. Comme toutes les autres formes de science, lorsque l’on croit avoir découvert la réponse, elle met au défi tous nos efforts et semble changer de nature.Heureusement, notre compréhension a parcouru un long chemin. Sans nos connaissances, l’horticulture telle que nous la pratiquons n’existerait pas. Néanmoins, la lumière étant un facteur clé dans notre industrie, nous avons cru bon d’en faire le thème principal de ce CANNAtalk.À l’intérieur, vous trouverez deux articles offerts par CANNA Research. Le premier vous informe des divers systèmes d’éclairage offerts sur le marché de nos jours. Le deuxième traite des effets de la lumière rouge et du rouge lointain sur la réponse florale chez les plantes. Voilà deux articles fascinants qui, nous espérons, répondront à quelques-unes de vos questions. Si ce n’est pas le cas, écrivez-nous et nous nous ferons un plaisir de vous aider.

Puis, quelque chose qui sort de l’ordinaire…Notre industrie connaît un essor fulgurant partout dans le monde. Avec la progression de l’industrie vient l’augmentation de la concurrence. C’est une bonne chose pour les entreprises et les horticulteurs. Malheureusement, il y a aussi un autre côté à la médaille. Dans ce cas-ci, il s’agit de confusions, de rumeurs, et même de mensonges! En tant qu’entreprise créée pour venir en aide aux horticulteurs, nous ne supportons pas de voir notre monde en croissance se faire dévorer par des entreprises sans scrupules. C’est selon nous une façon injuste de faire des affaires et c’est malhonnête envers les horticulteurs. Afin de dissiper certaines des rumeurs et pour laisser la chance aux gens de décider ce qu’ils veulent bien croire, nous avons choisi de vous présenter un survol de notre entreprise : sa fondation, son développement, sa production, ses recherches et son avenir. Venez nous découvrir en page 20.Comme toujours, si vous avez des questions, des réponses ou quoi que ce soit à nous transmettre, veuillez nous écrire à editor@cannatalk.com

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QU’EST-cE QUI EnTRaÎnE La FLORaISOn D’UnE PLanTE EXacTEMEnT? nOUS n’aVOnS PaS EncORE DÉcOUVERT

La RÉPOnSE cOMPLÈTE À cETTE QUESTIOn, MaIS nOUS En SaVOnS BEaUcOUP SUR LES MÉcanISMES QUI

DÉcLEncHEnT La RÉacTIOn. La FLORaISOn n’EST PaS PROVOQUÉE PaR Un SEUL PHÉnOMÈnE, ET IL n’Y a PaS

UnE SEULE HORMOnE MaGIQUE QUI En EST RESPOnSaBLE. LES PLanTES FLEURISSEnT En RÉacTIOn À PLUSIEURS

DÉcLEncHEURS QUI EnTRaÎnEnT UnE SÉRIE cOMPLEXE DE RÉacTIOnS PHYSIOLOGIQUES ET GÉnÉTIQUES, QUI

ULTIMEMEnT PROVOQUEnT DES cHanGEMEnTS aU nIVEaU DES caRacTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES DES

POUSSES aPIcaLES DE FLORaISOn. À La TÊTE DE cES DÉcLEncHEURS SE TROUVE L’EFFET DE La LUMIÈRE,

Un PHÉnOMÈnE nOMMÉ PHOTOPÉRIODISME. Geary coogler, BSc Horticulture

LUMIÈRE

ET DU ROUGELOInTaIn

LUMIÈRE LUMIÈRE LES EFFETS DE La

SUR La FLORaISOn

On FLOWERInG

Le photopériodisme se traduit par la réaction de la plante à certains signaux lumineux, y compris la durée d’éclairement et la qualité de la lumière perçue. Les plantes ne ressentent pas la lumière de la même façon que les humains ou les animaux. Chez les plantes, la partie du spectre électromagnétique que nous percevons comme de la lumière donne de l’énergie pour créer des réactions photochimiques précises qui contrôlent la plante et la production d’énergie. Les animaux utilisent aussi l’énergie lumineuse pour « voir » le monde qui les entoure. La lumière forme une dualité, elle existe en particules discrètes (photon) et en ondes. Plus la fréquence est élevée (courte longueur d’onde) plus le niveau d’énergie du regroupement quantique, les photons, est élevé ( voir l’image 1 “Le spectre

électromagnétique”). Les systèmes photochimiques à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des fréquences lumineuses précises et pour amener l’énergie à produire des réactions chimiques.Les plantes captent l’énergie lumineuse pour deux raisons simples : pour produire des glucides et pour contrôler certains des milliers de processus qui se déroulent à l’intérieur des cellules végétales. Nous nous intéressons ici au processus de contrôle, mais les longueurs d’onde nécessaires pour produire des glucides sont assez semblables. Les plantes utilisent principalement quatre couleurs dans le spectre : UV (ultraviolet) de 340 – 400 nm, bleu de 400 – 500 nm, rouge clair de 600 – 700 nm, et rouge lointain (le début de l’infrarouge) de 700 – 800 nm. Ces chiffres ne sont

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électromagnétique”). Les systèmes photochimiques à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des fréquences lumineuses précises et pour amener l’énergie à produire des réactions chimiques.Les plantes captent l’énergie lumineuse pour deux raisons simples : pour produire des glucides et pour contrôler certains des milliers de processus qui se déroulent à l’intérieur des cellules végétales. Nous nous intéressons ici au processus de contrôle, mais les longueurs d’onde nécessaires pour produire des glucides sont assez semblables. Les plantes utilisent principalement quatre couleurs dans le spectre : UV (ultraviolet) de 340 – 400 nm, bleu de 400 – 500 nm, rouge clair de 600 – 700 nm, et rouge lointain (le début de l’infrarouge) de 700 – 800 nm. Ces chiffres ne sont

Image 1: La longueur d’onde des rayons électromagnétiques peut être aussi petite qu’un noyau atomique, ou aussi grosse qu’un gratte-ciel. La lumière visible fait aussi partie du spectre de rayons électromagnétiques.

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DÉcLEncHEnT La RÉacTIOn. La FLORaISOn n’EST PaS PROVOQUÉE PaR Un SEUL PHÉnOMÈnE, ET IL n’Y a PaS

UnE SEULE HORMOnE MaGIQUE QUI En EST RESPOnSaBLE. LES PLanTES FLEURISSEnT En RÉacTIOn À PLUSIEURS

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ULTIMEMEnT PROVOQUEnT DES cHanGEMEnTS aU nIVEaU DES caRacTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES DES

POUSSES aPIcaLES DE FLORaISOn. À La TÊTE DE cES DÉcLEncHEURS SE TROUVE L’EFFET DE La LUMIÈRE,

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Le photopériodisme se traduit par la réaction de la plante à certains signaux lumineux, y compris la durée d’éclairement et la qualité de la lumière perçue. Les plantes ne ressentent pas la lumière de la même façon que les humains ou les animaux. Chez les plantes, la partie du spectre électromagnétique que nous percevons comme de la lumière donne de l’énergie pour créer des réactions photochimiques précises qui contrôlent la plante et la production d’énergie. Les animaux utilisent aussi l’énergie lumineuse pour « voir » le monde qui les entoure. La lumière forme une dualité, elle existe en particules discrètes (photon) et en ondes. Plus la fréquence est élevée (courte longueur d’onde) plus le niveau d’énergie du regroupement quantique, les photons, est élevé ( voir l’image 1 “Le spectre

électromagnétique”). Les systèmes photochimiques à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des fréquences lumineuses précises et pour amener l’énergie à produire des réactions chimiques.Les plantes captent l’énergie lumineuse pour deux raisons simples : pour produire des glucides et pour contrôler certains des milliers de processus qui se déroulent à l’intérieur des cellules végétales. Nous nous intéressons ici au processus de contrôle, mais les longueurs d’onde nécessaires pour produire des glucides sont assez semblables. Les plantes utilisent principalement quatre couleurs dans le spectre : UV (ultraviolet) de 340 – 400 nm, bleu de 400 – 500 nm, rouge clair de 600 – 700 nm, et rouge lointain (le début de l’infrarouge) de 700 – 800 nm. Ces chiffres ne sont

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électromagnétique”). Les systèmes photochimiques à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des à l’intérieur de la plante sont conçus pour capter des fréquences lumineuses précises et pour amener l’énergie à produire des réactions chimiques.Les plantes captent l’énergie lumineuse pour deux raisons simples : pour produire des glucides et pour contrôler certains des milliers de processus qui se déroulent à l’intérieur des cellules végétales. Nous nous intéressons ici au processus de contrôle, mais les longueurs d’onde nécessaires pour produire des glucides sont assez semblables. Les plantes utilisent principalement quatre couleurs dans le spectre : UV (ultraviolet) de 340 – 400 nm, bleu de 400 – 500 nm, rouge clair de 600 – 700 nm, et rouge lointain (le début de l’infrarouge) de 700 – 800 nm. Ces chiffres ne sont

Image 1: La longueur d’onde des rayons électromagnétiques peut être aussi petite qu’un noyau atomique, ou aussi grosse qu’un gratte-ciel. La lumière visible fait aussi partie du spectre de rayons électromagnétiques.

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pas absolus car, en réalité, les couleurs se chevauchent et la plante utilise aussi une partie de l’énergie entre 500 – 600 nm, mais très peu. La plante utilise divers pigments pour capter les différentes longueurs d’onde d’énergie. De façon générale, les quatre bandes d’énergie électromagnétiques contrôlent les activités de la plante à l’aide de trois points d’entrée (photorécepteurs), ou pigments assimilateurs de lumière : cryptochromes (bleu et UV), phytochromes (rouge et rouge lointain) et phototropines (bleu et UV).

Les pigments assimilateurs de lumière agissent comme des interrupteurs qui activent et interrompent certains processus dans la plante et en gèrent d’autres. Les humains ne perçoivent que les couleurs (longueurs d’onde ou fréquences) qui sont réfléchies et ne distinguent que l’augmentation et l’atténuation de lumière, tandis que les plantes sont aussi sensibles au changement de fréquences dans la lumière. Les plantes cultivées dans l’ombre des autres plantes reçoivent beaucoup plus de lumière rouge clair et rouge

lointain que de lumière bleue. Elles sont sensibles au changement de la lumière rouge à la lumière bleue qui se produit naturellement au lever du soleil, et inversement, au coucher du soleil. Elles sont également sensibles aux changements des heures auxquelles se produisent ces événements quotidiens. Les divers pigments agissent comme des interrupteurs qui sont déclenchés par l’énergie d’une longueur d’onde précise, d’une fréquence à l’autre. Même l’absence de lumière a un effet sur la réaction de la plante à travers ces centres de contrôle. Finalement, tous ces contrôles ont un effet sur le processus de floraison.

La lumière contrôle les rythmes naturels de la plante (au même titre qu’elle contrôle, notamment, la structure du sommeil chez les animaux). Ces rythmes naturels, ou rythmes circadiens, sont inhérents à toute forme vivante. La vie se caractérise par une série d’événements qui se produisent quotidiennement. Il y a des périodes d’activité et des périodes de repos. À certains moments, de l’énergie est consommée tandis qu’à d’autres moments,

des activités ou des tâches sont exécutées. Toutes ces activités sont programmées à l’intérieur d’une période d’environ 24 heures. Il est inefficace de produire les produits chimiques utilisés pour capter les photons lorsqu’il fait noir (même si certains le sont). Tout comme dans une usine, chaque élément doit arriver à point, les éléments doivent être emmagasinés en gardant toujours un minimum disponible et les chaînes de montage doivent fonctionner lorsque toutes les bonnes pièces sont là. La lumière détermine ces rythmes, tant par sa présence que par sa qualité.

La plante ressent la qualité et la quantité de lumière qu’elle reçoit. Selon les facteurs environnementaux, comme la qualité de l’air ou le moment de l’année, la plante détecte des proportions différentes de couleur. Cette différence se mesure simplement par les pigments qui, lorsque jumelés à d’autres déclencheurs et processus, contrôlent ce que la plante « fait » et quand elle le fait. C’est ce qui règle l’horloge biologique de la plante pour que les processus puissent se dérouler en

harmonie. Les cryptochromes détectent l’orientation de la lumière et sa quantité. Les réactions gérées par les cryptochromes sont notamment la fonction stomatique, la transcription et l’activation des gènes, l’inhibition de l’élongation de la tige, la synthèse pigmentaire, et le suivi du soleil par les feuilles. Les phototropines, les autres récepteurs de lumière bleue, sont responsables du phototropisme, ou mouvement de la plante, et du mouvement des chloroplastes à l’intérieur des cellules en réaction à la quantité de lumière, un système qui sert à éviter les dommages. Il semblerait également qu’elles activent les cellules-mère pour l’ouverture des stomates.

Le phytochrome est un pigment qui existe sous deux formes selon les fréquences lumineuses absorbées en plus grande quantité, l’une nommée (Pr) qui répond à la lumière rouge clair, et l’autre nommée Pfr qui répond au rouge lointain (même si l’autre fréquence et la lumière bleue l’activeront aussi). Les deux pigments se convertissent généralement de l’un à l’autre. Pr se transforme en Pfr sous l’action de la lumière rouge

Image 3: Le lendemain matin, la pleine lumière revient et la proportion de Pr et Pfr retrouve son équilibre.

Image 2: Au coucher du soleil, la quantité de rouge lointain excède la quantité de lumière rouge clair, donc le niveau de Pr augmente.

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pas absolus car, en réalité, les couleurs se chevauchent et la plante utilise aussi une partie de l’énergie entre 500 – 600 nm, mais très peu. La plante utilise divers pigments pour capter les différentes longueurs d’onde d’énergie. De façon générale, les quatre bandes d’énergie électromagnétiques contrôlent les activités de la plante à l’aide de trois points d’entrée (photorécepteurs), ou pigments assimilateurs de lumière : cryptochromes (bleu et UV), phytochromes (rouge et rouge lointain) et phototropines (bleu et UV).

Les pigments assimilateurs de lumière agissent comme des interrupteurs qui activent et interrompent certains processus dans la plante et en gèrent d’autres. Les humains ne perçoivent que les couleurs (longueurs d’onde ou fréquences) qui sont réfléchies et ne distinguent que l’augmentation et l’atténuation de lumière, tandis que les plantes sont aussi sensibles au changement de fréquences dans la lumière. Les plantes cultivées dans l’ombre des autres plantes reçoivent beaucoup plus de lumière rouge clair et rouge

lointain que de lumière bleue. Elles sont sensibles au changement de la lumière rouge à la lumière bleue qui se produit naturellement au lever du soleil, et inversement, au coucher du soleil. Elles sont également sensibles aux changements des heures auxquelles se produisent ces événements quotidiens. Les divers pigments agissent comme des interrupteurs qui sont déclenchés par l’énergie d’une longueur d’onde précise, d’une fréquence à l’autre. Même l’absence de lumière a un effet sur la réaction de la plante à travers ces centres de contrôle. Finalement, tous ces contrôles ont un effet sur le processus de floraison.

La lumière contrôle les rythmes naturels de la plante (au même titre qu’elle contrôle, notamment, la structure du sommeil chez les animaux). Ces rythmes naturels, ou rythmes circadiens, sont inhérents à toute forme vivante. La vie se caractérise par une série d’événements qui se produisent quotidiennement. Il y a des périodes d’activité et des périodes de repos. À certains moments, de l’énergie est consommée tandis qu’à d’autres moments,

des activités ou des tâches sont exécutées. Toutes ces activités sont programmées à l’intérieur d’une période d’environ 24 heures. Il est inefficace de produire les produits chimiques utilisés pour capter les photons lorsqu’il fait noir (même si certains le sont). Tout comme dans une usine, chaque élément doit arriver à point, les éléments doivent être emmagasinés en gardant toujours un minimum disponible et les chaînes de montage doivent fonctionner lorsque toutes les bonnes pièces sont là. La lumière détermine ces rythmes, tant par sa présence que par sa qualité.

La plante ressent la qualité et la quantité de lumière qu’elle reçoit. Selon les facteurs environnementaux, comme la qualité de l’air ou le moment de l’année, la plante détecte des proportions différentes de couleur. Cette différence se mesure simplement par les pigments qui, lorsque jumelés à d’autres déclencheurs et processus, contrôlent ce que la plante « fait » et quand elle le fait. C’est ce qui règle l’horloge biologique de la plante pour que les processus puissent se dérouler en

harmonie. Les cryptochromes détectent l’orientation de la lumière et sa quantité. Les réactions gérées par les cryptochromes sont notamment la fonction stomatique, la transcription et l’activation des gènes, l’inhibition de l’élongation de la tige, la synthèse pigmentaire, et le suivi du soleil par les feuilles. Les phototropines, les autres récepteurs de lumière bleue, sont responsables du phototropisme, ou mouvement de la plante, et du mouvement des chloroplastes à l’intérieur des cellules en réaction à la quantité de lumière, un système qui sert à éviter les dommages. Il semblerait également qu’elles activent les cellules-mère pour l’ouverture des stomates.

Le phytochrome est un pigment qui existe sous deux formes selon les fréquences lumineuses absorbées en plus grande quantité, l’une nommée (Pr) qui répond à la lumière rouge clair, et l’autre nommée Pfr qui répond au rouge lointain (même si l’autre fréquence et la lumière bleue l’activeront aussi). Les deux pigments se convertissent généralement de l’un à l’autre. Pr se transforme en Pfr sous l’action de la lumière rouge

Image 3: Le lendemain matin, la pleine lumière revient et la proportion de Pr et Pfr retrouve son équilibre.

Image 2: Au coucher du soleil, la quantité de rouge lointain excède la quantité de lumière rouge clair, donc le niveau de Pr augmente.

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Prenons deux plantes, l’une qui fleurit lorsqu’elle perçoit 10 heures de lumière et 14 heures d’obscurité (plante de jours courts) et l’autre qui fleurit lorsqu’elle perçoit 14 heures de lumière et 10 heures d’obscurité (plante de jours longs). En fait, c’est la période d’obscurité qui induit la floraison. Ce processus est illustré dans l’image 4. Dans le présent exemple, la plante de jours courts a besoin de 14 heures d’obscurité pour accumuler le Pr et convertir assez de Pfr en Pr afin d’être en mesure d’éliminer le Pfr pendant assez longtemps au cours de la nuit pour que le changement morphologique s’amorce. Ce changement devient irréversible après un certain nombre de jours. Chez la plante de jours longs, le processus est principalement le même, mais à l’inverse. La plante réagit plutôt à la présence d’un plus haut taux de Pfr.

La durée de temps pendant laquelle Pfr est le phytochrome prédominant est ce qui mène la plante à induire sa floraison. Toutefois, si les rythmes circadiens sont incorrects, et ils ne le sont pas initialement, les composants nécessaires pour produire un changement ne seront peut-être pas présents, donc les rythmes devront « se rattraper » avant que le changement se produise. Pfr augmente la répression de florigène, le signal de floraison, ou il stimule son expression. C’est ce signal qui fait en sorte que la plante fleurit. Simplement, le niveau de Pfr indique la durée de la nuit à la plante.Le florigène, jadis décrit comme une hormone théorique, est maintenant décrit comme l’ARN messager de FT. Pour simplifier, il s’agit d’une molécule protéique produite sur une portion de l’ADN de la plante à un endroit nommée FLOWERING LOCUS (T). Cette protéine est comme une clé qui cherche une serrure précise. Une fois la serrure déverrouillée, d’autres processus sont initiés. Selon la plupart des experts, le passage de la phase végétative à la floraison commence lorsque cette protéine est combinée à un autre gène nommé CONSTANS (CO). Donc, le passage à la floraison implique la présence de signaux externes qui affectent, contrôlent et gèrent les processus de la plante et déclenchent l’expression de gènes. Tout cela est provoqué par les changements de lumière captée par la plante.Il existe cinq formes principales de réponses florales chez les plantes. D’abord, il y a les plantes de jours courts qui requièrent des jours courts et des nuits longues pour fleurir. Ensuite, il y a les plantes de jours longs qui ont besoin du contraire. Puis, il y a les plantes de jours longs/jours courts et celles de jours courts/jours longs qui ont besoin d’une série de jours longs ou de jours courts d’une durée précise, suivis d’un jour court ou d’un jour long pour fleurir. Finalement, il y a les plantes indifférentes qui ont besoin des mêmes fonctions lumineuses, mais dont la floraison est induite par des déclencheurs autres que la durée du jour. Dans tous les cas, le type ou la qualité de lumière perçue

par la plante ne sont pas les seuls déclencheurs de la floraison, la durée de l’illumination importe aussi (sauf chez les plantes indifférentes). Plus précisément, c’est la durée d’obscurité qui déclenche la floraison, tout en se basant sur les processus et les métabolites (Pfr, etc.) actionnés par la lumière. Il est important de comprendre que plusieurs autres processus semblent être impliqués, dont l’interaction des autres gènes et hormones comme l’acide gibbérellique (GA).

La lumière est vitale, surtout chez les plantes, car, en plus de produire la matière première pour la croissance et le métabolisme, elle établit les rythmes et les cycles routiniers quotidiens. La lumière contrôle les aspects critiques de survie et de propagation. Elle dicte le rythme vital de tous les organismes. Pourtant, les différentes lumières n’ont pas le même effet chez les plantes. La bonne proportion de lumière (de bleu à rouge, de rouge à rouge lointain, et ainsi de suite) doit être disponible pour permettre à la plante de fonctionner correctement. Comme tout le reste, une plante peut abuser des bonnes choses. À la fin, même si la lumière est absolument critique chez les plantes, elle ne représente qu’une partie de l’équation de la vie.•

BIBLIOGRaPHIEaushulz. “file:chlorophyl_ab_spectra2.png.” Wikipedia. http://en.wikipedia.org/wiki (accédé le 10 avril 2011).

Huang, T., Bohlenius, H., Eriksson, S., Parcy, F., nilsson, O. “The mRna of the gene FT moves from leaf to shoot apex and induces flowering.” Science 309 (2005): 1694-1696.

Kasperbauer, M. J., and D. L. Karlen. “Plant Spacing and Reflected Far-Red Light Effects on Phytochrome-Regulated Photosynthate allocation in corn Seedlings.” crop Sci. 34 (1994): 1564-1569.

Koning, Ross E. Photoperiodism. 1994. http://plantphys.info/plant_physiology/photoperiodism.shtml (accédé le 31 mai 2011).

Taiz, L., and E. Zeiger. Plant Physiology. 3rd. Sunderland: Sinauer associates, Inc., 2002.

Zeevart, Jan a.D. “The Plant cell 18:1783-1789 (2006).” The Plant cell. august 2006. http://www.plantcell.org/content/18/8/1783.full#BIB18 (accede le 9 juin 2011).

Image 4: La durée de la nuit a un effet sur la floraison de plusieurs plantes. A. Les plantes de jours courts (nuits longues) comme les chrysanthèmes fleurissent lorsque la durée de la nuit dépasse un seuil critique. Si cette durée n’est pas suffisamment longue, la plante ne fleurit pas. B. À l’inverse, les plantes de jours longs (nuits courtes) comme les iris fleurissent lorsque la durée de la nuit est inférieure à un seuil critique.

clair et vice versa (bien que certaines formes Pr/Pfr perdent leur capacité de réversion selon la quantité, l’intensité ou la qualité de la lumière perçue). Pfr est la forme active qui déclenche les réactions telles que la floraison. La lumière rouge influe principalement la photomorphogenèse (l’effet de la lumière sur le développement de la plante) et le rouge lointain peut parfois inverser les réactions de la forme Pfr. Le phytochrome contrôle plusieurs fonctions dont l’expression et la répression de gènes, la transcription de gènes, l’élongation des semis et des tiges, la germination, le photopériodisme (la réponse florale), l’évitement de l’ombre et l’ajustement aux niveaux de lumière changeants, et la synthèse de la chlorophylle.

Une des réactions à la lumière rouge est le changement de l’intervalle lumineux de jours longs à jours courts, qui induit la floraison chez les plantes de jours courts. En fait, la plante ressent ce changement grâce à la différence de proportion entre la lumière rouge et le rouge lointain (ou l’absence de lumière). La plante commence donc à modifier sa physiologie pour passer

de la phase végétative à la phase de floraison. Pendant que la plante reçoit de la lumière, le rapport Pr et Pfr (Pr:Pfr) atteint un équilibre quasi parfait (en fait, Pfr est légèrement plus élevé). Pr est converti en Pfr à l’aide de la lumière rouge clair et Pfr est reconverti en Pr à l’aide du rouge lointain. Au coucher du soleil, la quantité de rouge lointain excède la quantité de lumière rouge clair et le taux de Pr augmente. Par conséquent, la concentration de la forme Pfr augmente légèrement alors que la forme Pr baisse. La plante produit naturellement le Pr durant les périodes d’obscurité et l’accumule. De plus, Pfr se transforme doucement en Pr (sa demi-vie étant d’environ 2,5 heures). Au matin, la plante est à nouveau exposée à la lumière complète et le rapport Pr et Pfr retrouve son équilibre. Dans ce cas, l’on peut comparer Pfr aux grains de sable dans un sablier. Actuellement, l’on croit que lorsque les concentrations de la forme Pfr sont faibles et que Pr est élevé, les plantes de jours courts fleurissent, et non les plantes de jours longs. À l’inverse, lorsque Pfr est élevé et que Pr est faible, les plantes de jours longs fleurissent, et non les plantes de jours courts.

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CANNARESEARCH

Prenons deux plantes, l’une qui fleurit lorsqu’elle perçoit 10 heures de lumière et 14 heures d’obscurité (plante de jours courts) et l’autre qui fleurit lorsqu’elle perçoit 14 heures de lumière et 10 heures d’obscurité (plante de jours longs). En fait, c’est la période d’obscurité qui induit la floraison. Ce processus est illustré dans l’image 4. Dans le présent exemple, la plante de jours courts a besoin de 14 heures d’obscurité pour accumuler le Pr et convertir assez de Pfr en Pr afin d’être en mesure d’éliminer le Pfr pendant assez longtemps au cours de la nuit pour que le changement morphologique s’amorce. Ce changement devient irréversible après un certain nombre de jours. Chez la plante de jours longs, le processus est principalement le même, mais à l’inverse. La plante réagit plutôt à la présence d’un plus haut taux de Pfr.

La durée de temps pendant laquelle Pfr est le phytochrome prédominant est ce qui mène la plante à induire sa floraison. Toutefois, si les rythmes circadiens sont incorrects, et ils ne le sont pas initialement, les composants nécessaires pour produire un changement ne seront peut-être pas présents, donc les rythmes devront « se rattraper » avant que le changement se produise. Pfr augmente la répression de florigène, le signal de floraison, ou il stimule son expression. C’est ce signal qui fait en sorte que la plante fleurit. Simplement, le niveau de Pfr indique la durée de la nuit à la plante.Le florigène, jadis décrit comme une hormone théorique, est maintenant décrit comme l’ARN messager de FT. Pour simplifier, il s’agit d’une molécule protéique produite sur une portion de l’ADN de la plante à un endroit nommée FLOWERING LOCUS (T). Cette protéine est comme une clé qui cherche une serrure précise. Une fois la serrure déverrouillée, d’autres processus sont initiés. Selon la plupart des experts, le passage de la phase végétative à la floraison commence lorsque cette protéine est combinée à un autre gène nommé CONSTANS (CO). Donc, le passage à la floraison implique la présence de signaux externes qui affectent, contrôlent et gèrent les processus de la plante et déclenchent l’expression de gènes. Tout cela est provoqué par les changements de lumière captée par la plante.Il existe cinq formes principales de réponses florales chez les plantes. D’abord, il y a les plantes de jours courts qui requièrent des jours courts et des nuits longues pour fleurir. Ensuite, il y a les plantes de jours longs qui ont besoin du contraire. Puis, il y a les plantes de jours longs/jours courts et celles de jours courts/jours longs qui ont besoin d’une série de jours longs ou de jours courts d’une durée précise, suivis d’un jour court ou d’un jour long pour fleurir. Finalement, il y a les plantes indifférentes qui ont besoin des mêmes fonctions lumineuses, mais dont la floraison est induite par des déclencheurs autres que la durée du jour. Dans tous les cas, le type ou la qualité de lumière perçue

par la plante ne sont pas les seuls déclencheurs de la floraison, la durée de l’illumination importe aussi (sauf chez les plantes indifférentes). Plus précisément, c’est la durée d’obscurité qui déclenche la floraison, tout en se basant sur les processus et les métabolites (Pfr, etc.) actionnés par la lumière. Il est important de comprendre que plusieurs autres processus semblent être impliqués, dont l’interaction des autres gènes et hormones comme l’acide gibbérellique (GA).

La lumière est vitale, surtout chez les plantes, car, en plus de produire la matière première pour la croissance et le métabolisme, elle établit les rythmes et les cycles routiniers quotidiens. La lumière contrôle les aspects critiques de survie et de propagation. Elle dicte le rythme vital de tous les organismes. Pourtant, les différentes lumières n’ont pas le même effet chez les plantes. La bonne proportion de lumière (de bleu à rouge, de rouge à rouge lointain, et ainsi de suite) doit être disponible pour permettre à la plante de fonctionner correctement. Comme tout le reste, une plante peut abuser des bonnes choses. À la fin, même si la lumière est absolument critique chez les plantes, elle ne représente qu’une partie de l’équation de la vie.•

BIBLIOGRaPHIEaushulz. “file:chlorophyl_ab_spectra2.png.” Wikipedia. http://en.wikipedia.org/wiki (accédé le 10 avril 2011).

Huang, T., Bohlenius, H., Eriksson, S., Parcy, F., nilsson, O. “The mRna of the gene FT moves from leaf to shoot apex and induces flowering.” Science 309 (2005): 1694-1696.

Kasperbauer, M. J., and D. L. Karlen. “Plant Spacing and Reflected Far-Red Light Effects on Phytochrome-Regulated Photosynthate allocation in corn Seedlings.” crop Sci. 34 (1994): 1564-1569.

Koning, Ross E. Photoperiodism. 1994. http://plantphys.info/plant_physiology/photoperiodism.shtml (accédé le 31 mai 2011).

Taiz, L., and E. Zeiger. Plant Physiology. 3rd. Sunderland: Sinauer associates, Inc., 2002.

Zeevart, Jan a.D. “The Plant cell 18:1783-1789 (2006).” The Plant cell. august 2006. http://www.plantcell.org/content/18/8/1783.full#BIB18 (accede le 9 juin 2011).

Image 4: La durée de la nuit a un effet sur la floraison de plusieurs plantes. A. Les plantes de jours courts (nuits longues) comme les chrysanthèmes fleurissent lorsque la durée de la nuit dépasse un seuil critique. Si cette durée n’est pas suffisamment longue, la plante ne fleurit pas. B. À l’inverse, les plantes de jours longs (nuits courtes) comme les iris fleurissent lorsque la durée de la nuit est inférieure à un seuil critique.

clair et vice versa (bien que certaines formes Pr/Pfr perdent leur capacité de réversion selon la quantité, l’intensité ou la qualité de la lumière perçue). Pfr est la forme active qui déclenche les réactions telles que la floraison. La lumière rouge influe principalement la photomorphogenèse (l’effet de la lumière sur le développement de la plante) et le rouge lointain peut parfois inverser les réactions de la forme Pfr. Le phytochrome contrôle plusieurs fonctions dont l’expression et la répression de gènes, la transcription de gènes, l’élongation des semis et des tiges, la germination, le photopériodisme (la réponse florale), l’évitement de l’ombre et l’ajustement aux niveaux de lumière changeants, et la synthèse de la chlorophylle.

Une des réactions à la lumière rouge est le changement de l’intervalle lumineux de jours longs à jours courts, qui induit la floraison chez les plantes de jours courts. En fait, la plante ressent ce changement grâce à la différence de proportion entre la lumière rouge et le rouge lointain (ou l’absence de lumière). La plante commence donc à modifier sa physiologie pour passer

de la phase végétative à la phase de floraison. Pendant que la plante reçoit de la lumière, le rapport Pr et Pfr (Pr:Pfr) atteint un équilibre quasi parfait (en fait, Pfr est légèrement plus élevé). Pr est converti en Pfr à l’aide de la lumière rouge clair et Pfr est reconverti en Pr à l’aide du rouge lointain. Au coucher du soleil, la quantité de rouge lointain excède la quantité de lumière rouge clair et le taux de Pr augmente. Par conséquent, la concentration de la forme Pfr augmente légèrement alors que la forme Pr baisse. La plante produit naturellement le Pr durant les périodes d’obscurité et l’accumule. De plus, Pfr se transforme doucement en Pr (sa demi-vie étant d’environ 2,5 heures). Au matin, la plante est à nouveau exposée à la lumière complète et le rapport Pr et Pfr retrouve son équilibre. Dans ce cas, l’on peut comparer Pfr aux grains de sable dans un sablier. Actuellement, l’on croit que lorsque les concentrations de la forme Pfr sont faibles et que Pr est élevé, les plantes de jours courts fleurissent, et non les plantes de jours longs. À l’inverse, lorsque Pfr est élevé et que Pr est faible, les plantes de jours longs fleurissent, et non les plantes de jours courts.

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Yes it’s no problem to RHIZOTONIC as a le

The answer to your first question is yes, you can use your water with the filters. You can even use reverse osmosis (RO) water but we advise that you

We have a few questions that would really help us. 1) On you

r label for

RHIZOTOTONIC through the whole veg phase?

are you expected to empty the CANNAZYM will not a

Hi, how can you control your EC levels? Also,

QuestionVoici quelques questions qui nous aideraient énormément. 1) Sur l’étiquette de CANNA COCO A&B, il est écrit d’utiliser l’eau du robinet. Nous avons installé un filtre à sédiments et un filtre à déchloration sur notre robinet. Pouvons-nous utiliser cette eau avec vos nutriments? 2) Nous cultivons dans un système de table à marée. Nous aimerions utiliser votre fibre de coco, mais n’arrivons pas à trouver le bon contenant pour le système puisque la fibre est grossière. Quel type de contenant suggérez-vous pour les systèmes de table à marée? 3) Lorsque l’on utilise de la fibre de coco dans un système de table à marée, est-il préférable d’appliquer CANNA COCO A&B ou COGr Flores A&B?

Réponse La réponse à votre première question est oui, vous pouvez utiliser votre eau filtrée. Vous pouvez même prendre de l’eau traitée par osmose inverse. Toutefois, l’eau doit avoir une dureté de moyenne à élevée, donc il faudrait ajouter de l’eau du robinet à l’eau d’osmose pour augmenter la CE à plus de 0,15 ou environ 120 ppm. La deuxième question n’est pas facile. La capillarité, la gravité et le temps jouent tous un rôle déterminant. L’eau monte, contre la gravité, assez rapidement pour éviter les problèmes seulement si les pores sont assez nombreux et petits, et que la distance à parcourir est assez courte. Je vous explique tout cela pour vous permettre de bien comprendre ma réponse. Dans coco, l’utilisation de systèmes avec irrigation par le bas n’est pas recommandée. Certaines personnes les utilisent quand même, mais nous ne les recommandons pas. La fibre de coco nécessite un bon drainage pour éliminer les surplus de sels relâchés pendant sa décomposition. En plus des sels relâchés, l’engrais contient aussi des sels qui seront poussés vers la couche supérieure du support, formant ainsi une zone salée que les racines éviteront. Ce phénomène peut être démontré en accrochant un fil et en trempant le bout inférieur dans un verre d’eau salée. Rapidement, vous verrez des formations de sel sur le haut du fil puisque l’eau se déplace vers le haut. C’est pourquoi nous recommandons un arrosage par le dessus et l’utilisation de pic vaporisateur et non de goutteurs, surtout dans les gros pots. Si toutefois vous utilisez un système de table à marée, il faudra absolument vous assurer que la solution se rend à la surface du support en moins de 15 minutes. Si c’est plus long, les racines risquent de se noyer. Certains horticulteurs déclencheront le système même si le support n’est pas encore asséché de moitié pour accélérer le mouvement capillaire, cependant, ceux-ci devront souvent lutter contre des problèmes d’arrosage excessif. En réalité, n’importe quel contenant qui laisse pénétrer l’eau fonctionne. Le secret, c’est la hauteur atteinte dans le contenant lors de l’inondation. Les systèmes normaux permettent une accumulation d’environ 10 centimètres d’eau sur la table, ce qui correspond à peu près à la hauteur du plateau. En fait, l’eau devrait être à environ 7 centimètres du dessus du support pour assurer une bonne absorption dans le délai de 15 minutes. Les supports qui possèdent une bonne porosité (pores assez petits pour fonctionner à capacité maximale) peuvent être légèrement plus haut. L’utilisation d’une pompe plus rapide permet de raccourcir le temps de remplissage de la table et d’utiliser un support plus haut. La solution remplit le contenant rapidement jusqu’au bon niveau d’eau et, de là, le travail de capillarité commence. L’intervalle de 15 minutes doit inclure le temps requis pour drainer les pots et la table. Le coco tamponné de CANNA possède une bonne porosité de petite taille et offre une bonne capillarité, mais la laine de roche est plus rapide. Néanmoins, le coco est plus rapide qu’un mélange de tourbe et perlite 1:1. Les planches COGr sont plus aérées et demandent environ 15 % plus de temps pour fonctionner. Donc, j’ai du mal à vous dire quelle grandeur de contenant utiliser! Choisissez un pot qui garde le support en place et qui est doté d’assez de trous pour laisser entrer l’eau. Les paniers tressés ne fonctionnent pas nécessairement mieux, car le support se mouille à la même vitesse que l’eau qui monte. Ce qui compte réellement, c’est le mouvement capillaire. Généralement, les pots utilisés de cette façon ne sont pas très haut, mais peuvent être très larges. Quant à l’engrais approprié, si vous utilisez les planches fibreuses COGr, il faut appliquer l’engrais COGr (COGr Vega et Flores A et B) et tremper la planche dans la solution tampon avant d’insérer les plantes.

o use CANNARHIZOTONIC

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I have 12 plants in a 3x3 tray

, which have just passed

theBIO

ReponsesQuestions

&QuestionJ’ai 12 plantes dans un plateau 3x3, elles en sont à l’étape de semis. Je les ai transplantées dans des pots de tissus remplis de fibre de coco (pour le pinçage automatique des racines et sa qualité de saturation des nutriments). J’inonde mes tables une fois par jour. J’ai ajouté les bonnes quantités de CANNA COCO A&B, RHIZOTONIC et CANNAZYM dans mon réservoir. J’ai aussi préparé un gallon de RHIZOTONIC pour arroser par le dessus afin de stimuler les semis. Mon système de table à marée de 20 gallons (76 litres) distribue le reste des nutriments aux plantes une fois par jour. J’ai deux questions : 1. Ma fréquence de fertilisation est-elle appropriée? (Le support reste humide entre chaque inondation.) 2. Puis-je jeter ma solution nutritive usée dans ma cour arrière sans endommager les végétaux qui s’y trouvent?

Question Bonjour, Comment puis-je con-trôler la CE? De plus, comment puis-je savoir quelles sont les bonnes valeurs de CE selon les stades de développement de ma plante?

Réponse Vous pouvez contrôler la cE à l’aide d’un conductimètre. La cE de la zone racinaire se

contrôle en fonction du substrat. avec canna aQUa et canna SUBSTRa, vous pouvez simplement mesurer la cE et l’ajuster immédiatement. avec canna TERRa et canna cOcO, vous devrez prélever un échantillon du substrat. De façon générale, la cE dans la zone

racinaire ne devrait pas augmenter si la cE de la solution nutritive est ajustée et stable. Lorsque la cE de la zone racinaire commence à augmenter, il faut compenser/réduire la cE de la solution nutritive. Pour connaître les quantités et les valeurs recommandées, visitez notre site Internet et

remplissez le calculateur de nutriments. Vous obtiendrez un schéma de culture personnalisé!

QuestionJ’utilise un système de culture en eau profonde avec chaudières et pompe à air et je respecte le schéma de culture affichée sur votre site Internet. Mes plantes sont présentement dans la phase de croissance et j’applique CANNA Substra Vega A&B, CANNAZYM et RHIZOTONIC (fertilisation régulière). Beaucoup d’algues se forment dans mon réservoir et elles se collent aux racines, je dois donc le nettoyer toutes les 48 heures. La chaudière ne laisse pas entrer de lumière et la température de l’eau est d’environ 20-21 °C. Je me demandais s’il m’était possible d’utiliser du peroxyde d’hydrogène (H2O2) afin de diminuer le pH et d’éliminer les algues. J’ai déjà utilisé du H2O2 comme solution anti-algues, mais jamais avec les engrais CANNA. Puisque RHIZOTONIC est fabriqué à base d’algues, le H2O2 pourrait-il être néfaste?

RéponseLes algues ne se forment que lorsqu’il y a de la lumière. Assurez-vous que les tuyaux du réservoir et la surface du substrat sont bien dans l’obscurité. On peut généralement résoudre ce problème en recouvrant le pot avec un plastique noir/blanc autour de la plante (petite tente). L’utilisation de H2O2 peut s’avérer dangereuse, car il tue les matières organiques en général. Il attaque les algues d’abord, mais peut aussi dissoudre (tuer) les racines. Conseil : max. 300 ppm (0,4 CE) si les algues sont apparentes et 100 ppm (0,1 CE) si votre système est sensible aux algues. Le contrôle du pH par H2O2 est DANGEREUX, mais il dépend de l’eau. En petite quantité, c’est possible, mais il ne faut jamais dépasser le dosage de ppm recommandé.

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RéponseD’abord, pour des raisons sanitaires, il est préférable d’arroser lorsque les lumières sont allumées. De plus, si le support est encore humide ou mouillé, il est peut-être trop tôt pour arroser. Tant que le substrat est humide, des nutriments sont disponibles. nous utilisons généralement la règle du 50 %, donc, lorsque vos pots ont perdu en moyenne 50 % de l’eau qu’ils peuvent recevoir, il est temps d’arroser. Il suffit de peser le pot à l’aide d’une balance jusqu’à ce que vous soyez assez habitué pour le faire à l’œil. Pour répondre à votre deuxième question, normalement, les horticulteurs arrosent leur jardin extérieur avec la solution usée. En utilisant la fibre de coco dans un système de table à marée, les éléments relâchés par la fibre de coco augmenteront la concentration de ppm de l’eau du réservoir. Si trop de temps s’écoule avant de changer la solution du réservoir, certaines plantes sensibles pourraient développer des problèmes de brûlure. Vérifiez la concentration de ppm puis diluez la solution pour qu’elle se situe entre 1150 et 1249 ppm (environ 1,7 cE), puis arrosez votre jardin.

algae

Il y a au moins autant de questions d’horticulture que d’horticulteurs dans le monde. Plusieurs lecteurs du CANNAtalk et autres horticulteurs nous font parvenir leurs questions via notre site Internet www.canna-hydroponics.ca Ils sollicitent notre aide pour résoudre leurs problèmes de culture. Comme toujours, notre département de recherche et développement se fait un plaisir de leur répondre!

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Yes it’s no problem to RHIZOTONIC as a le

The answer to your first question is yes, you can use your water with the filters. You can even use reverse osmosis (RO) water but we advise that you

We have a few questions that would really help us. 1) On you

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RHIZOTOTONIC through the whole veg phase?

are you expected to empty the CANNAZYM will not a

Hi, how can you control your EC levels? Also,

QuestionVoici quelques questions qui nous aideraient énormément. 1) Sur l’étiquette de CANNA COCO A&B, il est écrit d’utiliser l’eau du robinet. Nous avons installé un filtre à sédiments et un filtre à déchloration sur notre robinet. Pouvons-nous utiliser cette eau avec vos nutriments? 2) Nous cultivons dans un système de table à marée. Nous aimerions utiliser votre fibre de coco, mais n’arrivons pas à trouver le bon contenant pour le système puisque la fibre est grossière. Quel type de contenant suggérez-vous pour les systèmes de table à marée? 3) Lorsque l’on utilise de la fibre de coco dans un système de table à marée, est-il préférable d’appliquer CANNA COCO A&B ou COGr Flores A&B?

Réponse La réponse à votre première question est oui, vous pouvez utiliser votre eau filtrée. Vous pouvez même prendre de l’eau traitée par osmose inverse. Toutefois, l’eau doit avoir une dureté de moyenne à élevée, donc il faudrait ajouter de l’eau du robinet à l’eau d’osmose pour augmenter la CE à plus de 0,15 ou environ 120 ppm. La deuxième question n’est pas facile. La capillarité, la gravité et le temps jouent tous un rôle déterminant. L’eau monte, contre la gravité, assez rapidement pour éviter les problèmes seulement si les pores sont assez nombreux et petits, et que la distance à parcourir est assez courte. Je vous explique tout cela pour vous permettre de bien comprendre ma réponse. Dans coco, l’utilisation de systèmes avec irrigation par le bas n’est pas recommandée. Certaines personnes les utilisent quand même, mais nous ne les recommandons pas. La fibre de coco nécessite un bon drainage pour éliminer les surplus de sels relâchés pendant sa décomposition. En plus des sels relâchés, l’engrais contient aussi des sels qui seront poussés vers la couche supérieure du support, formant ainsi une zone salée que les racines éviteront. Ce phénomène peut être démontré en accrochant un fil et en trempant le bout inférieur dans un verre d’eau salée. Rapidement, vous verrez des formations de sel sur le haut du fil puisque l’eau se déplace vers le haut. C’est pourquoi nous recommandons un arrosage par le dessus et l’utilisation de pic vaporisateur et non de goutteurs, surtout dans les gros pots. Si toutefois vous utilisez un système de table à marée, il faudra absolument vous assurer que la solution se rend à la surface du support en moins de 15 minutes. Si c’est plus long, les racines risquent de se noyer. Certains horticulteurs déclencheront le système même si le support n’est pas encore asséché de moitié pour accélérer le mouvement capillaire, cependant, ceux-ci devront souvent lutter contre des problèmes d’arrosage excessif. En réalité, n’importe quel contenant qui laisse pénétrer l’eau fonctionne. Le secret, c’est la hauteur atteinte dans le contenant lors de l’inondation. Les systèmes normaux permettent une accumulation d’environ 10 centimètres d’eau sur la table, ce qui correspond à peu près à la hauteur du plateau. En fait, l’eau devrait être à environ 7 centimètres du dessus du support pour assurer une bonne absorption dans le délai de 15 minutes. Les supports qui possèdent une bonne porosité (pores assez petits pour fonctionner à capacité maximale) peuvent être légèrement plus haut. L’utilisation d’une pompe plus rapide permet de raccourcir le temps de remplissage de la table et d’utiliser un support plus haut. La solution remplit le contenant rapidement jusqu’au bon niveau d’eau et, de là, le travail de capillarité commence. L’intervalle de 15 minutes doit inclure le temps requis pour drainer les pots et la table. Le coco tamponné de CANNA possède une bonne porosité de petite taille et offre une bonne capillarité, mais la laine de roche est plus rapide. Néanmoins, le coco est plus rapide qu’un mélange de tourbe et perlite 1:1. Les planches COGr sont plus aérées et demandent environ 15 % plus de temps pour fonctionner. Donc, j’ai du mal à vous dire quelle grandeur de contenant utiliser! Choisissez un pot qui garde le support en place et qui est doté d’assez de trous pour laisser entrer l’eau. Les paniers tressés ne fonctionnent pas nécessairement mieux, car le support se mouille à la même vitesse que l’eau qui monte. Ce qui compte réellement, c’est le mouvement capillaire. Généralement, les pots utilisés de cette façon ne sont pas très haut, mais peuvent être très larges. Quant à l’engrais approprié, si vous utilisez les planches fibreuses COGr, il faut appliquer l’engrais COGr (COGr Vega et Flores A et B) et tremper la planche dans la solution tampon avant d’insérer les plantes.

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, which have just passed

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ReponsesQuestions

&QuestionJ’ai 12 plantes dans un plateau 3x3, elles en sont à l’étape de semis. Je les ai transplantées dans des pots de tissus remplis de fibre de coco (pour le pinçage automatique des racines et sa qualité de saturation des nutriments). J’inonde mes tables une fois par jour. J’ai ajouté les bonnes quantités de CANNA COCO A&B, RHIZOTONIC et CANNAZYM dans mon réservoir. J’ai aussi préparé un gallon de RHIZOTONIC pour arroser par le dessus afin de stimuler les semis. Mon système de table à marée de 20 gallons (76 litres) distribue le reste des nutriments aux plantes une fois par jour. J’ai deux questions : 1. Ma fréquence de fertilisation est-elle appropriée? (Le support reste humide entre chaque inondation.) 2. Puis-je jeter ma solution nutritive usée dans ma cour arrière sans endommager les végétaux qui s’y trouvent?

Question Bonjour, Comment puis-je con-trôler la CE? De plus, comment puis-je savoir quelles sont les bonnes valeurs de CE selon les stades de développement de ma plante?

Réponse Vous pouvez contrôler la cE à l’aide d’un conductimètre. La cE de la zone racinaire se

contrôle en fonction du substrat. avec canna aQUa et canna SUBSTRa, vous pouvez simplement mesurer la cE et l’ajuster immédiatement. avec canna TERRa et canna cOcO, vous devrez prélever un échantillon du substrat. De façon générale, la cE dans la zone

racinaire ne devrait pas augmenter si la cE de la solution nutritive est ajustée et stable. Lorsque la cE de la zone racinaire commence à augmenter, il faut compenser/réduire la cE de la solution nutritive. Pour connaître les quantités et les valeurs recommandées, visitez notre site Internet et

remplissez le calculateur de nutriments. Vous obtiendrez un schéma de culture personnalisé!

QuestionJ’utilise un système de culture en eau profonde avec chaudières et pompe à air et je respecte le schéma de culture affichée sur votre site Internet. Mes plantes sont présentement dans la phase de croissance et j’applique CANNA Substra Vega A&B, CANNAZYM et RHIZOTONIC (fertilisation régulière). Beaucoup d’algues se forment dans mon réservoir et elles se collent aux racines, je dois donc le nettoyer toutes les 48 heures. La chaudière ne laisse pas entrer de lumière et la température de l’eau est d’environ 20-21 °C. Je me demandais s’il m’était possible d’utiliser du peroxyde d’hydrogène (H2O2) afin de diminuer le pH et d’éliminer les algues. J’ai déjà utilisé du H2O2 comme solution anti-algues, mais jamais avec les engrais CANNA. Puisque RHIZOTONIC est fabriqué à base d’algues, le H2O2 pourrait-il être néfaste?

RéponseLes algues ne se forment que lorsqu’il y a de la lumière. Assurez-vous que les tuyaux du réservoir et la surface du substrat sont bien dans l’obscurité. On peut généralement résoudre ce problème en recouvrant le pot avec un plastique noir/blanc autour de la plante (petite tente). L’utilisation de H2O2 peut s’avérer dangereuse, car il tue les matières organiques en général. Il attaque les algues d’abord, mais peut aussi dissoudre (tuer) les racines. Conseil : max. 300 ppm (0,4 CE) si les algues sont apparentes et 100 ppm (0,1 CE) si votre système est sensible aux algues. Le contrôle du pH par H2O2 est DANGEREUX, mais il dépend de l’eau. En petite quantité, c’est possible, mais il ne faut jamais dépasser le dosage de ppm recommandé.

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RéponseD’abord, pour des raisons sanitaires, il est préférable d’arroser lorsque les lumières sont allumées. De plus, si le support est encore humide ou mouillé, il est peut-être trop tôt pour arroser. Tant que le substrat est humide, des nutriments sont disponibles. nous utilisons généralement la règle du 50 %, donc, lorsque vos pots ont perdu en moyenne 50 % de l’eau qu’ils peuvent recevoir, il est temps d’arroser. Il suffit de peser le pot à l’aide d’une balance jusqu’à ce que vous soyez assez habitué pour le faire à l’œil. Pour répondre à votre deuxième question, normalement, les horticulteurs arrosent leur jardin extérieur avec la solution usée. En utilisant la fibre de coco dans un système de table à marée, les éléments relâchés par la fibre de coco augmenteront la concentration de ppm de l’eau du réservoir. Si trop de temps s’écoule avant de changer la solution du réservoir, certaines plantes sensibles pourraient développer des problèmes de brûlure. Vérifiez la concentration de ppm puis diluez la solution pour qu’elle se situe entre 1150 et 1249 ppm (environ 1,7 cE), puis arrosez votre jardin.

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Il y a au moins autant de questions d’horticulture que d’horticulteurs dans le monde. Plusieurs lecteurs du CANNAtalk et autres horticulteurs nous font parvenir leurs questions via notre site Internet www.canna-hydroponics.ca Ils sollicitent notre aide pour résoudre leurs problèmes de culture. Comme toujours, notre département de recherche et développement se fait un plaisir de leur répondre!

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Pret à-CULTIVER

Également, les feuilles de menthe fraîche ajoutent un goût rafraîchissant aux salades. Pour réduire les effets du tanin et de la caféine dans votre thé préféré, ajoutez des brindilles de menthe fraîche, de menthe verte ou de menthe poivrée dans votre théière. Il suffit d’arracher quelques feuilles de bonne grandeur, de les rincer et de les ajouter dans la théière. Laisser tremper de 2 à 3 minutes ou plus longtemps pour obtenir un goût plus prononcé.

Bonne pour la santé…en plus!Peu importe comment vous apprêtez la menthe, elle est excellente pour la santé. Nos ancêtres cultivaient déjà cette herbe piquante en 1500 av. J.-C. pour ses multiples propriétés bénéfiques pour la santé. Encore aujourd’hui, les naturalistes utilisent la menthe poivrée pour traiter les calculs biliaires, le syndrome du colon irritable et les rhumes. À l’origine, on l’utilisait aussi comme herbe médicinale pour traiter les maux d’estomac et les douleurs thoraciques. Pour guérir les maux d’estomac, les Romains ajoutaient des feuilles de menthe séchées dans une eau bouillante, ils laissaient la boisson refroidir puis la buvaient en entier. De nos jours, nous faisons

encore la même chose! Les Romains avaient plus d’un tour dans leur sac. On appelle ce type de thé le monstranzo. Au Moyen Âge, les feuilles de menthe en poudre étaient utilisées pour blanchir les dents. Comme quoi, même à cette époque sombre, les gens étaient superficiels. Enfin, le thé à la menthe est un diurétique puissant qui facilite la digestion.Toutes les espèces de menthe contiennent du menthol, une huile volatile qui donne à la menthe ses propriétés rafraîchissantes et sa sensation nettoyante. Le menthol est un ingrédient utilisé dans la fabrication de plusieurs produits cosmétiques et de certains parfums. On l’ajoute également au dentifrice. L’huile de menthol et les huiles essentielles de la menthe s’utilisent aussi largement en médecine dans la composition de plusieurs médicaments en plus d’être très populaires en aromathérapie. Les menthes appartiennent à une grande famille qui regroupe plus de 30 espèces, les plus connues étant la menthe poivrée et la menthe verte. Originaires de la Méditerranée et de l’Asie de l’Ouest, les types de menthe se croisent souvent, ce qui complique la distinction des espèces, même pour les experts.

La magie de La

meNTHe

IL N’Y A PAS DE DOUTE, SANS LA MENTHE, UNE FOULE DE PERSONNES SOUFFRIRAIENT D’HALITOSE (TERME

MéDICAL POUR DéSIGNER LA MAUVAISE HALEINE). L’ARôME ET LE GOûT FRAIS DU MENTHOL, CETTE HUILE

DéRIVéE DE LA MENTHE, ONT SAUVé BIEN DES BAISERS DU FIASCO. PAS MAL POUR UNE PLANTE MODESTE

QUI, SELON LA MYTHOLOGIE GRECQUE, AURAIT éTé UNE NYMPHE AVANT D’êTRE CHANGéE EN PLANTE. êTES-

VOUS PRêTS POUR UN VENT DE FRAîCHEUR? Texte: Marco Barneveld , www.bqurious.nl

Rafraîchissante et réconfortanteLe simple fait d’entendre les mots « menthe fraîche » lors d’une chaude journée d’été éveille notre imagination. Tout de suite, l’image de longues brindilles de menthe verte submergées dans un verre chaud ou une tasse glacée nous vient en tête. Ajoutez-y du sucre ou du miel ou dégustez-la au naturel, c’est selon vos préférences. La menthe est le symbole marocain de l’hospitalité, et, dans les rues chaudes de la médina, la menthe désaltère les vieillards qui jouent aux échecs ou qui contemplent le passage du temps.

Dans les régions plus nordiques, on utilise la menthe autrement. La menthe séchée ou congelée est idéale pour aromatiser et garnir le rôti d’agneau ou les légumes, les gelées et les desserts crémeux – c’est l’amie polyvalente des chefs cuisiniers partout dans le monde. Plusieurs cuisiniers ajoutent des feuilles de menthe émincées aux œufs brouillés et aux omelettes ou aux substituts d’œufs pour rehausser la saveur. Toutefois, il faut ajouter la menthe à la fin de la cuisson, car, trop cuite, elle développe un goût amer.

Image 5: Le 8e, 13e et 17e jour de culture de menthe poivrée (Metha Piperita) dans CANNA Terra Professional.

8e jour 17e jour 13e jour

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Pret à-CULTIVER

Également, les feuilles de menthe fraîche ajoutent un goût rafraîchissant aux salades. Pour réduire les effets du tanin et de la caféine dans votre thé préféré, ajoutez des brindilles de menthe fraîche, de menthe verte ou de menthe poivrée dans votre théière. Il suffit d’arracher quelques feuilles de bonne grandeur, de les rincer et de les ajouter dans la théière. Laisser tremper de 2 à 3 minutes ou plus longtemps pour obtenir un goût plus prononcé.

Bonne pour la santé…en plus!Peu importe comment vous apprêtez la menthe, elle est excellente pour la santé. Nos ancêtres cultivaient déjà cette herbe piquante en 1500 av. J.-C. pour ses multiples propriétés bénéfiques pour la santé. Encore aujourd’hui, les naturalistes utilisent la menthe poivrée pour traiter les calculs biliaires, le syndrome du colon irritable et les rhumes. À l’origine, on l’utilisait aussi comme herbe médicinale pour traiter les maux d’estomac et les douleurs thoraciques. Pour guérir les maux d’estomac, les Romains ajoutaient des feuilles de menthe séchées dans une eau bouillante, ils laissaient la boisson refroidir puis la buvaient en entier. De nos jours, nous faisons

encore la même chose! Les Romains avaient plus d’un tour dans leur sac. On appelle ce type de thé le monstranzo. Au Moyen Âge, les feuilles de menthe en poudre étaient utilisées pour blanchir les dents. Comme quoi, même à cette époque sombre, les gens étaient superficiels. Enfin, le thé à la menthe est un diurétique puissant qui facilite la digestion.Toutes les espèces de menthe contiennent du menthol, une huile volatile qui donne à la menthe ses propriétés rafraîchissantes et sa sensation nettoyante. Le menthol est un ingrédient utilisé dans la fabrication de plusieurs produits cosmétiques et de certains parfums. On l’ajoute également au dentifrice. L’huile de menthol et les huiles essentielles de la menthe s’utilisent aussi largement en médecine dans la composition de plusieurs médicaments en plus d’être très populaires en aromathérapie. Les menthes appartiennent à une grande famille qui regroupe plus de 30 espèces, les plus connues étant la menthe poivrée et la menthe verte. Originaires de la Méditerranée et de l’Asie de l’Ouest, les types de menthe se croisent souvent, ce qui complique la distinction des espèces, même pour les experts.

La magie de La

meNTHe

IL N’Y A PAS DE DOUTE, SANS LA MENTHE, UNE FOULE DE PERSONNES SOUFFRIRAIENT D’HALITOSE (TERME

MéDICAL POUR DéSIGNER LA MAUVAISE HALEINE). L’ARôME ET LE GOûT FRAIS DU MENTHOL, CETTE HUILE

DéRIVéE DE LA MENTHE, ONT SAUVé BIEN DES BAISERS DU FIASCO. PAS MAL POUR UNE PLANTE MODESTE

QUI, SELON LA MYTHOLOGIE GRECQUE, AURAIT éTé UNE NYMPHE AVANT D’êTRE CHANGéE EN PLANTE. êTES-

VOUS PRêTS POUR UN VENT DE FRAîCHEUR? Texte: Marco Barneveld , www.bqurious.nl

Rafraîchissante et réconfortanteLe simple fait d’entendre les mots « menthe fraîche » lors d’une chaude journée d’été éveille notre imagination. Tout de suite, l’image de longues brindilles de menthe verte submergées dans un verre chaud ou une tasse glacée nous vient en tête. Ajoutez-y du sucre ou du miel ou dégustez-la au naturel, c’est selon vos préférences. La menthe est le symbole marocain de l’hospitalité, et, dans les rues chaudes de la médina, la menthe désaltère les vieillards qui jouent aux échecs ou qui contemplent le passage du temps.

Dans les régions plus nordiques, on utilise la menthe autrement. La menthe séchée ou congelée est idéale pour aromatiser et garnir le rôti d’agneau ou les légumes, les gelées et les desserts crémeux – c’est l’amie polyvalente des chefs cuisiniers partout dans le monde. Plusieurs cuisiniers ajoutent des feuilles de menthe émincées aux œufs brouillés et aux omelettes ou aux substituts d’œufs pour rehausser la saveur. Toutefois, il faut ajouter la menthe à la fin de la cuisson, car, trop cuite, elle développe un goût amer.

Image 5: Le 8e, 13e et 17e jour de culture de menthe poivrée (Metha Piperita) dans CANNA Terra Professional.

8e jour 17e jour 13e jour

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Essayez notre boisson rafraîchissante à la menthe. Voici ce dont vous aurez besoin :

InGRÉDIEnTS- Une demi-tasse de feuilles de menthe fraîches légèrement entassées- 2 tasses de jus de lime cordial- 2 tasses d’eau gazéifiée- 4 tranches de lime

Voilà ce qu’il faut faire. Réserver quatre feuilles de menthe pour la garniture. Mélanger le reste des feuilles de menthe et le jus de lime cordial au mélangeur jusqu’à ce que la menthe soit hachée finement. ajouter l’eau gazéifiée en brassant. Servir dans un grand verre rempli de glaces. Garnir de feuilles de menthe fraîche et de tranches de lime. Véritablement magique à tout coup.

RECETTEB O I S S O N RAFRAICHISSANTE A LA MENTHE.

carl de Detroit,au cours de mes premières années de jardinage, je n’ai fait face à aucun problème réel. contrairement à bien des débutants, je m’en sortais plutôt bien. De quoi se plaignaient-ils tous dans les forums de discussion sur Internet? L’horticulture, c’est un jeu d’enfant! Soit ça, soit j’avais un talent inné. J’étais trop prétentieux pour me rendre compte que mon style de jardinage ne demandait que des notions de base. c’est seulement lorsque j’ai passé à une méthode de culture plus poussée que mon sourire pédant s’est soudainement dissipé…

Il y a cinq ans, j’ai décidé de cultiver des plantes à la maison. J’ai d’abord cultivé de petits arbres fruitiers exotiques dans un mélange de rempotage. J’utilisais un arrosoir manuel pour les irriguer avec de l’eau et des nutriments. Avec un minimum d’efforts, j’obtenais de petites récoltes délicieuses à tout coup. C’était presque trop facile.

L’an dernier, j’ai choisi d’entreprendre un plus gros défi. J’ai voulu utiliser un système de culture plus complexe afin de produire de meilleures récoltes plus abondantes. Je me suis procuré un système de tables à marée pour y cultiver des chrysanthèmes. Mon oncle étant fleuriste, il souhaitait cultiver de belles fleurs pour les exposer dans sa boutique. Déterminé à ne pas le laisser tomber, j’ai opté pour les meilleurs produits. Apparemment, les nutriments CANNA remportaient la palme. Mon choix du support de croissance s’est posé sur les boulettes d’argile, semblerait-il qu’elles favorisent le développement racinaire.

J’ai opté pour un système de tables à marée, car mon but était de cultiver le plus grand nombre de fleurs possible et un tel système me permettait d’utiliser chaque centimètre carré à bon escient. Avec un système de tables à marée, plus besoin de circuler entre les pots. L’eau et les nutriments sont administrés aux plantes à partir d’un seul endroit. Chaque plante bénéficie

de la même quantité d’eau et, à la fin, c’est moins de travail.

J’ai planté mes semis et mes fleurs se sont rapidement mises à pousser. Pourtant, après un certain temps, j’ai constaté que les feuilles inférieures devenaient vert pâle pour ensuite

tourner au jaune, à mon plus grand désarroi. Elles étaient aussi beaucoup trop petites. Quelques semaines sont passées avant que je rende visite au propriétaire de mon centre de jardinage. Mes nutriments étaient-ils la source du problème?Il écarta immédiatement cette hypothèse. Selon mon récit, j’aurais probablement noyé mes plantes. Le développement racinaire étant insuffisant, mes plantes souffraient d’une carence en azote. Le manque d’oxygène empêchait aux racines d’absorber les nutriments. Comme chez les humains, la noyade cause aussi un manque d’oxygène chez les plantes!Dès lors, j’ai réduit dramatiquement mon approvisionnement en eau tout en continuant d’utiliser CANNA Aqua Vega. Lorsque la période de floraison a commencé, j’ai passé au CANNA Aqua Flores. Mes fleurs ont repris des forces, mais sans jamais réellement devenir de vrais modèles d’exposition. Néanmoins, le lot suivant de chrysanthèmes que j’ai cultivés battait des records, ils étaient gros, imposants et colorés. Je sais maintenant qu’il faut consacrer un peu d’efforts si l’on veut un rendement supérieur. •

Mon but était de cultiver le plus grand nombre de fl eurs possible.

menthe mythiqueLes Grecques croyaient que la menthe pouvait éclaircir la voix et guérir le hoquet. En fait, la menthe fait partie de la mythologie grecque et, selon la légende, la nymphe « Menthé » a fait l’erreur monumentale de tomber amoureuse de Pluton. Son épouse furieuse, Perséphone, était folle de jalousie et, dans un élan de rage, elle a métamorphosé Menthé en modeste plante destinée à être piétinée par tous. Pluton, incapable d’annuler le sort, a choisi de l’adoucir en donnant à Menthé un parfum sucré. Ainsi, son ancienne amante pourrait parfumer l’air lorsqu’on la piétinerait. Lors des soirées chaudes d’été, l’arôme charmant des feuilles écrasées est particulièrement vivifiant.

Prêt-à-cultiverJe suis certain de vous avoir convaincus. Maintenant, êtes-vous prêt à démarrer votre culture de menthe? C’est probablement l’une des plantes les plus faciles à cultiver. La menthe est une plante vivace que l’on peut ensemencer en pots ou directement dans le sol. Lorsque cette herbe tenace s’agrippe à votre jardin, on peut la propager facilement en prélevant des boutures pour les transplanter lorsque les racines sont bien établies.La menthe a besoin d’un sol humide et de soleil modéré. Elle pousse au travers et autour de toutes les plantes de jardin, un peu comme les mauvaises herbes. Tenace, elle est déterminée à envahir votre jardin. Pour éviter ceci, le meilleur truc consiste à toujours la tailler pour restreindre sa croissance, sans quoi elle se propagera à une vitesse fulgurante partout dans votre jardin et s’en emparera. Les stolons de menthe comptent parmi les plus agressifs de tout le règne végétal. Si vous cultivez la menthe dans le sol, vous n’aurez pas à vous inquiéter durant la première année. À la deuxième année, vous trouverez quelques pousses égarées, mais, à la troisième année, elles seront presque aux portes de votre chambre à coucher! La menthe peut parcourir 20 pieds sous un bloc de mauvaises herbes et ressortir de l’autre côté, et ce, sans eau au beau milieu de l’été.Vous pouvez aussi cultiver la menthe en pot avec d’autres fines herbes. Apparemment, la menthe aide à éloigner les araignées et à combattre les souris et les puces. Alors, gardez vos feuilles de menthe près de la nourriture, des lits et des garde-robes. Utilisez-la pour parfumer votre demeure comme un purificateur d’air. Elle apporte une fragrance d’herbes fraîches dans chaque pièce.

Nos menthes favoritesIl existe environ seize variétés de menthe avec lesquelles cuisiner. Voici nos trois variétés favorites. La première est la menthe poivrée avec son arôme de menthe tranchante et pénétrante, mais plaisante. Elle pousse jusqu’à un ou deux pieds de hauteur, mais peut atteindre trois pieds en période de floraison. Ses feuilles en forme de lance sont profondément encochées à maturité et ses fleurs sont habituellement pourpres. La menthe à feuille ronde exhale une fragrance subtile d’ananas qui n’est pas toujours détectable. Cette menthe sert de garniture parfaite car ses épaisses feuilles parsemées de taches blanches fanent très lentement. Finalement, il y a la menthe verte qui laisse échapper un arôme et un goût fruité qui se marie bien à plusieurs plats, dont les salades, les sauces, les thés et les trempettes. Ses feuilles sont vertes et brillantes et elle produit des fleurs pourpres.

assez parlé, rendons-nous à nos couteaux!

LE COIN La magie de La

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Essayez notre boisson rafraîchissante à la menthe. Voici ce dont vous aurez besoin :

InGRÉDIEnTS- Une demi-tasse de feuilles de menthe fraîches légèrement entassées- 2 tasses de jus de lime cordial- 2 tasses d’eau gazéifiée- 4 tranches de lime

Voilà ce qu’il faut faire. Réserver quatre feuilles de menthe pour la garniture. Mélanger le reste des feuilles de menthe et le jus de lime cordial au mélangeur jusqu’à ce que la menthe soit hachée finement. ajouter l’eau gazéifiée en brassant. Servir dans un grand verre rempli de glaces. Garnir de feuilles de menthe fraîche et de tranches de lime. Véritablement magique à tout coup.

RECETTEB O I S S O N RAFRAICHISSANTE A LA MENTHE.

carl de Detroit,au cours de mes premières années de jardinage, je n’ai fait face à aucun problème réel. contrairement à bien des débutants, je m’en sortais plutôt bien. De quoi se plaignaient-ils tous dans les forums de discussion sur Internet? L’horticulture, c’est un jeu d’enfant! Soit ça, soit j’avais un talent inné. J’étais trop prétentieux pour me rendre compte que mon style de jardinage ne demandait que des notions de base. c’est seulement lorsque j’ai passé à une méthode de culture plus poussée que mon sourire pédant s’est soudainement dissipé…

Il y a cinq ans, j’ai décidé de cultiver des plantes à la maison. J’ai d’abord cultivé de petits arbres fruitiers exotiques dans un mélange de rempotage. J’utilisais un arrosoir manuel pour les irriguer avec de l’eau et des nutriments. Avec un minimum d’efforts, j’obtenais de petites récoltes délicieuses à tout coup. C’était presque trop facile.

L’an dernier, j’ai choisi d’entreprendre un plus gros défi. J’ai voulu utiliser un système de culture plus complexe afin de produire de meilleures récoltes plus abondantes. Je me suis procuré un système de tables à marée pour y cultiver des chrysanthèmes. Mon oncle étant fleuriste, il souhaitait cultiver de belles fleurs pour les exposer dans sa boutique. Déterminé à ne pas le laisser tomber, j’ai opté pour les meilleurs produits. Apparemment, les nutriments CANNA remportaient la palme. Mon choix du support de croissance s’est posé sur les boulettes d’argile, semblerait-il qu’elles favorisent le développement racinaire.

J’ai opté pour un système de tables à marée, car mon but était de cultiver le plus grand nombre de fleurs possible et un tel système me permettait d’utiliser chaque centimètre carré à bon escient. Avec un système de tables à marée, plus besoin de circuler entre les pots. L’eau et les nutriments sont administrés aux plantes à partir d’un seul endroit. Chaque plante bénéficie

de la même quantité d’eau et, à la fin, c’est moins de travail.

J’ai planté mes semis et mes fleurs se sont rapidement mises à pousser. Pourtant, après un certain temps, j’ai constaté que les feuilles inférieures devenaient vert pâle pour ensuite

tourner au jaune, à mon plus grand désarroi. Elles étaient aussi beaucoup trop petites. Quelques semaines sont passées avant que je rende visite au propriétaire de mon centre de jardinage. Mes nutriments étaient-ils la source du problème?Il écarta immédiatement cette hypothèse. Selon mon récit, j’aurais probablement noyé mes plantes. Le développement racinaire étant insuffisant, mes plantes souffraient d’une carence en azote. Le manque d’oxygène empêchait aux racines d’absorber les nutriments. Comme chez les humains, la noyade cause aussi un manque d’oxygène chez les plantes!Dès lors, j’ai réduit dramatiquement mon approvisionnement en eau tout en continuant d’utiliser CANNA Aqua Vega. Lorsque la période de floraison a commencé, j’ai passé au CANNA Aqua Flores. Mes fleurs ont repris des forces, mais sans jamais réellement devenir de vrais modèles d’exposition. Néanmoins, le lot suivant de chrysanthèmes que j’ai cultivés battait des records, ils étaient gros, imposants et colorés. Je sais maintenant qu’il faut consacrer un peu d’efforts si l’on veut un rendement supérieur. •

Mon but était de cultiver le plus grand nombre de fl eurs possible.

menthe mythiqueLes Grecques croyaient que la menthe pouvait éclaircir la voix et guérir le hoquet. En fait, la menthe fait partie de la mythologie grecque et, selon la légende, la nymphe « Menthé » a fait l’erreur monumentale de tomber amoureuse de Pluton. Son épouse furieuse, Perséphone, était folle de jalousie et, dans un élan de rage, elle a métamorphosé Menthé en modeste plante destinée à être piétinée par tous. Pluton, incapable d’annuler le sort, a choisi de l’adoucir en donnant à Menthé un parfum sucré. Ainsi, son ancienne amante pourrait parfumer l’air lorsqu’on la piétinerait. Lors des soirées chaudes d’été, l’arôme charmant des feuilles écrasées est particulièrement vivifiant.

Prêt-à-cultiverJe suis certain de vous avoir convaincus. Maintenant, êtes-vous prêt à démarrer votre culture de menthe? C’est probablement l’une des plantes les plus faciles à cultiver. La menthe est une plante vivace que l’on peut ensemencer en pots ou directement dans le sol. Lorsque cette herbe tenace s’agrippe à votre jardin, on peut la propager facilement en prélevant des boutures pour les transplanter lorsque les racines sont bien établies.La menthe a besoin d’un sol humide et de soleil modéré. Elle pousse au travers et autour de toutes les plantes de jardin, un peu comme les mauvaises herbes. Tenace, elle est déterminée à envahir votre jardin. Pour éviter ceci, le meilleur truc consiste à toujours la tailler pour restreindre sa croissance, sans quoi elle se propagera à une vitesse fulgurante partout dans votre jardin et s’en emparera. Les stolons de menthe comptent parmi les plus agressifs de tout le règne végétal. Si vous cultivez la menthe dans le sol, vous n’aurez pas à vous inquiéter durant la première année. À la deuxième année, vous trouverez quelques pousses égarées, mais, à la troisième année, elles seront presque aux portes de votre chambre à coucher! La menthe peut parcourir 20 pieds sous un bloc de mauvaises herbes et ressortir de l’autre côté, et ce, sans eau au beau milieu de l’été.Vous pouvez aussi cultiver la menthe en pot avec d’autres fines herbes. Apparemment, la menthe aide à éloigner les araignées et à combattre les souris et les puces. Alors, gardez vos feuilles de menthe près de la nourriture, des lits et des garde-robes. Utilisez-la pour parfumer votre demeure comme un purificateur d’air. Elle apporte une fragrance d’herbes fraîches dans chaque pièce.

Nos menthes favoritesIl existe environ seize variétés de menthe avec lesquelles cuisiner. Voici nos trois variétés favorites. La première est la menthe poivrée avec son arôme de menthe tranchante et pénétrante, mais plaisante. Elle pousse jusqu’à un ou deux pieds de hauteur, mais peut atteindre trois pieds en période de floraison. Ses feuilles en forme de lance sont profondément encochées à maturité et ses fleurs sont habituellement pourpres. La menthe à feuille ronde exhale une fragrance subtile d’ananas qui n’est pas toujours détectable. Cette menthe sert de garniture parfaite car ses épaisses feuilles parsemées de taches blanches fanent très lentement. Finalement, il y a la menthe verte qui laisse échapper un arôme et un goût fruité qui se marie bien à plusieurs plats, dont les salades, les sauces, les thés et les trempettes. Ses feuilles sont vertes et brillantes et elle produit des fleurs pourpres.

assez parlé, rendons-nous à nos couteaux!

LE COIN La magie de La

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Facto

• La Lune présente toujours la même face à la Terre, sa rotation étant d’exactement 360 degrés pendant son orbite autour de la Terre.

• La « face cachée de la Lune » n’est pas toujours dans l’obscurité, elle reçoit autant de lumière du soleil que la face visible sur Terre.

• La gravité de la Lune est la principale responsable des marées des mers et océans sur Terre. Dans une moindre mesure, la rotation de la Terre et la gravité du Soleil contribuent également aux marées.

La LuneLE saVIEZ-VOUs?

• Depuis le début de l’humanité, les gens ont cru que la Lune avait une influence profonde sur les cultures. Peu de preuves scientifiques confirment cette croyance. Toutefois, certains scientifiques croient que les plantes de jours courts pourraient fleurir davantage lorsqu’elles sont exposées à la lueur de la Lune au lieu d’être dans la noirceur totale.

• Encore aujourd’hui, plusieurs horticulteurs croient qu’il est préférable de semer lorsque la Lune est croissante et de récolter lorsque la Lune est décroissante.

Facto

• La Lune présente toujours la même face à la Terre, sa rotation étant d’exactement 360 degrés pendant son orbite autour de la Terre.

• La « face cachée de la Lune » n’est pas toujours dans l’obscurité, elle reçoit autant de lumière du soleil que la face visible sur Terre.

• La gravité de la Lune est la principale responsable des marées des mers et océans sur Terre. Dans une moindre mesure, la rotation de la Terre et la gravité du Soleil contribuent également aux marées.

La LuneLE saVIEZ-VOUs?

• Depuis le début de l’humanité, les gens ont cru que la Lune avait une influence profonde sur les cultures. Peu de preuves scientifiques confirment cette croyance. Toutefois, certains scientifiques croient que les plantes de jours courts pourraient fleurir davantage lorsqu’elles sont exposées à la lueur de la Lune au lieu d’être dans la noirceur totale.

• Encore aujourd’hui, plusieurs horticulteurs croient qu’il est préférable de semer lorsque la Lune est croissante et de récolter lorsque la Lune est décroissante.

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platte teskt ..... platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....platte teskt .....

Pestes& maLadIEscannatalk est fier de vous présenter sa toute nouvelle rubrique régulière  : Pestes et maladies. Les pestes et les maladies des plantes effraient bon nombre d’horticulteurs puisqu’elles peuvent ruiner une récolte et tuer les plantes. Pour notre première rubrique, nous abordons le sujet des pucerons. Les pucerons sont parmi les plus grands ravageurs de plantes cultivées dans les régions tempérées. Ils peuvent réduire la rapidité de croissance, tacher les feuilles, les faire jaunir, courber, brunir ou faner, retarder la croissance, affaiblir le rendement et tuer les plantes. Veuillez noter : il ne s’agit pas de l’article complet. Puisque nous souhaitons réellement développer sur le sujet, nous avons choisi de publier la suite de l’article sur notre site Internet au www.canna-hydroponics.ca. By Iñaki García

Souvent, lorsque l’on parle de pucerons, ou d’aphidés, nous faisons référence à une grande famille d’insectes regroupant plus de 4 000 espèces de parasites qui s’attaquent à certaines plantes précises. De moins de 4 mm de longueur, ils sont dotés d’un abdomen bulbeux et peuvent revêtir plusieurs couleurs différentes. La plupart des espèces possèdent une dénomination commune ou scientifique qui indique le nom de leur plante hôte favorite, soit pour se nourrir, soit pour élever leur progéniture, ou qui décrit une caractéristique qui les distingue. Comme, par exemple, Hyadaphis coriandri préfère la coriandre, Brevicoryne brassicae préfère les crucifères comme le chou, le puceron du cotonnier (Aphis gossypii), le puceron vert des graminées (Schizaphis graminum), le puceron noir du pêcher (Brachycaudus persicae), et ainsi de suite. Tous les pucerons sont dotés d’un stylet (une sorte d’aiguille à seringue) qu’ils utilisent pour perforer et sucer la sève de la plante, et de deux tubes sur la partie postérieure, nommés cornicules ou siphoncles, qui servent à excréter une sorte de miellat qui se nomme « cire de cornicule ». Les pucerons se nourrissent généralement de la sève élaborée d’une plante riche en sucres, en minéraux et autres éléments. La sève élaborée circule dans le phloème, un tissu conducteur dans la plante. Les pucerons aspirent aussi le liquide du xylème, c’est-à-dire la sève brute qui provient directement des racines. C’est de qui fournit l’eau aux pucerons, leur permettant de rester hydratés durant les périodes chaudes et arides.

Cycle de vieUne génération de pucerons peut survivre durant l’hiver sous forme d’œuf, leur permettant de résister à des extrêmes de température et d’humidité. Au printemps, les œufs nichés sur la plante (hôte primaire) éclosent, créant la première génération de pucerons. Tous les pucerons naissants d’un œuf d’hiver sont femelles. Plusieurs autres générations de pucerons femelles naissent au cours du printemps et de l’été. Une femelle peut vivre pendant 25 jours, période durant laquelle elle réussit à générer jusqu’à 80 nouveaux pucerons. La reproduction printanière et estivale est asexuée, donc sans individu mâle. Ce phénomène se nomme parthénogenèse. Les pucerons sont en fait des clones de la mère. De plus, la reproduction à ce moment de l’année est dite vivipare, c’est-à-dire que le jeune naît complètement développé, et non dans un œuf (reproduction ovipare). Lorsque l’automne approche, une génération d’individus mâles et femelles est formée. Les femelles fertilisées par les mâles pondent alors des œufs d’hiver sur les plantes, et le cycle recommence.Le cycle de vie complet, incluant la phase vivipare suivie de l’étape finale de reproduction ovipare, est holocyclique. Toutefois, certaines espèces de pucerons sont seulement vivipares et adoptent un cycle

de vie anholocyclique. Le cas échéant, les générations ne sont pas des clones, mais bien des individus génétiquement différents de la mère. C’est souvent le climat local qui rend une espèce de pucerons anholocyclique ou holocyclique. Dans les régions modérées, une espèce qui est généralement hocyclique peut devenir anholocyclique, alors que, dans les climats plus froids, les pucerons sont holocycliques (les œufs peuvent résister au froid et certains pucerons ne peuvent pas se développer lorsque la température est inférieure à 5 °C). Les espèces de pucerons anholocycliques passent l’hiver en nymphes ou en adultes aptères.Dans les deux cas, les pucerons peuvent être ailés ou aptères (sans ailes). Habituellement, la première génération qui émerge des œufs d’hiver est aptère, mais après quelques générations, le manque d’espace sur la plante hôte peut déclencher la naissance d’une génération de pucerons ailés qui pourront émigrer vers d’autres hôtes. La dispersion des pucerons dépend aussi du type de plante hôte. Certaines espèces de pucerons ne se développent que sur une espèce précise de plante. Ces pucerons sont dits monoïques. Les pucerons monoïques passent leur vie entière dans les arbres et les vivaces.Les espèces s’attaquant le plus souvent aux cultures sont les pucerons hétéroéciques, ils se nourrissent sur diverses espèces de plantes. Le cycle des pucerons hétéroéciques holocycliques débute lorsque les œufs d’hiver éclosent sur l’hôte primaire. Les hôtes primaires sont habituellement des adventices annuelles, des arbustes ou des arbres. Quelques générations parthénocarpiques donnent alors naissance à une génération de femelles ailées qui émigrent vers l’hôte secondaire, généralement une plante cultivée. Dans ce nouvel environnement, les pucerons se reproduisent de manière parthénocarpiques pendant plusieurs générations de femelles jusqu’à l’arrivée de l’automne. À ce moment-là, une génération d’individus mâles et femelles ailés retourne vers l’hôte primaire pour y pondre les œufs d’hiver fertilisés, terminant ainsi le cycle. Les pucerons ailés ne parviennent pas à voler en ligne droite, même un faible vent peut gêner leur mouvement. Ils utilisent leurs sens pour savoir où atterrir, c’est-à-dire les stimuli visuels (ils sont attirés par le jaune), mécaniques, olfactifs, et gustatifs.Les pucerons introduisent d’abord leur stylet dans la surface de la plante et goûtent à la sève pour savoir s’il s’agit de la nourriture adéquate. S’il s’agit de la bonne espèce, le stylet est inséré plus profondément pour atteindre le phloème. Si la sève ne leur convient pas, les pucerons voleront vers une autre plante. •

Pour lire la suite de l’article sur les pucerons et pour savoir comment les combattre, visitez le www.canna-hydroponics.ca.

Image 6: coccinelle se nourrissant d’un puceron.Image 7: Deux pucerons qui se nourrissent d’une plante. Photo prise par Luc Viatour / www.lucnix.be.

Image 8: Plant de pommes de terre endommagé par le virus Y de la pomme de terre transmissible par les pucerons. Le virus de la pomme de terre est l’un des virus les mieux connus qui affectent les solanacées (pomme de terre, tomate, poivron, etc.)

d O m m a G E s ET CONTRÔLE

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Pestes& maLadIEscannatalk est fier de vous présenter sa toute nouvelle rubrique régulière  : Pestes et maladies. Les pestes et les maladies des plantes effraient bon nombre d’horticulteurs puisqu’elles peuvent ruiner une récolte et tuer les plantes. Pour notre première rubrique, nous abordons le sujet des pucerons. Les pucerons sont parmi les plus grands ravageurs de plantes cultivées dans les régions tempérées. Ils peuvent réduire la rapidité de croissance, tacher les feuilles, les faire jaunir, courber, brunir ou faner, retarder la croissance, affaiblir le rendement et tuer les plantes. Veuillez noter : il ne s’agit pas de l’article complet. Puisque nous souhaitons réellement développer sur le sujet, nous avons choisi de publier la suite de l’article sur notre site Internet au www.canna-hydroponics.ca. By Iñaki García

Souvent, lorsque l’on parle de pucerons, ou d’aphidés, nous faisons référence à une grande famille d’insectes regroupant plus de 4 000 espèces de parasites qui s’attaquent à certaines plantes précises. De moins de 4 mm de longueur, ils sont dotés d’un abdomen bulbeux et peuvent revêtir plusieurs couleurs différentes. La plupart des espèces possèdent une dénomination commune ou scientifique qui indique le nom de leur plante hôte favorite, soit pour se nourrir, soit pour élever leur progéniture, ou qui décrit une caractéristique qui les distingue. Comme, par exemple, Hyadaphis coriandri préfère la coriandre, Brevicoryne brassicae préfère les crucifères comme le chou, le puceron du cotonnier (Aphis gossypii), le puceron vert des graminées (Schizaphis graminum), le puceron noir du pêcher (Brachycaudus persicae), et ainsi de suite. Tous les pucerons sont dotés d’un stylet (une sorte d’aiguille à seringue) qu’ils utilisent pour perforer et sucer la sève de la plante, et de deux tubes sur la partie postérieure, nommés cornicules ou siphoncles, qui servent à excréter une sorte de miellat qui se nomme « cire de cornicule ». Les pucerons se nourrissent généralement de la sève élaborée d’une plante riche en sucres, en minéraux et autres éléments. La sève élaborée circule dans le phloème, un tissu conducteur dans la plante. Les pucerons aspirent aussi le liquide du xylème, c’est-à-dire la sève brute qui provient directement des racines. C’est de qui fournit l’eau aux pucerons, leur permettant de rester hydratés durant les périodes chaudes et arides.

Cycle de vieUne génération de pucerons peut survivre durant l’hiver sous forme d’œuf, leur permettant de résister à des extrêmes de température et d’humidité. Au printemps, les œufs nichés sur la plante (hôte primaire) éclosent, créant la première génération de pucerons. Tous les pucerons naissants d’un œuf d’hiver sont femelles. Plusieurs autres générations de pucerons femelles naissent au cours du printemps et de l’été. Une femelle peut vivre pendant 25 jours, période durant laquelle elle réussit à générer jusqu’à 80 nouveaux pucerons. La reproduction printanière et estivale est asexuée, donc sans individu mâle. Ce phénomène se nomme parthénogenèse. Les pucerons sont en fait des clones de la mère. De plus, la reproduction à ce moment de l’année est dite vivipare, c’est-à-dire que le jeune naît complètement développé, et non dans un œuf (reproduction ovipare). Lorsque l’automne approche, une génération d’individus mâles et femelles est formée. Les femelles fertilisées par les mâles pondent alors des œufs d’hiver sur les plantes, et le cycle recommence.Le cycle de vie complet, incluant la phase vivipare suivie de l’étape finale de reproduction ovipare, est holocyclique. Toutefois, certaines espèces de pucerons sont seulement vivipares et adoptent un cycle

de vie anholocyclique. Le cas échéant, les générations ne sont pas des clones, mais bien des individus génétiquement différents de la mère. C’est souvent le climat local qui rend une espèce de pucerons anholocyclique ou holocyclique. Dans les régions modérées, une espèce qui est généralement hocyclique peut devenir anholocyclique, alors que, dans les climats plus froids, les pucerons sont holocycliques (les œufs peuvent résister au froid et certains pucerons ne peuvent pas se développer lorsque la température est inférieure à 5 °C). Les espèces de pucerons anholocycliques passent l’hiver en nymphes ou en adultes aptères.Dans les deux cas, les pucerons peuvent être ailés ou aptères (sans ailes). Habituellement, la première génération qui émerge des œufs d’hiver est aptère, mais après quelques générations, le manque d’espace sur la plante hôte peut déclencher la naissance d’une génération de pucerons ailés qui pourront émigrer vers d’autres hôtes. La dispersion des pucerons dépend aussi du type de plante hôte. Certaines espèces de pucerons ne se développent que sur une espèce précise de plante. Ces pucerons sont dits monoïques. Les pucerons monoïques passent leur vie entière dans les arbres et les vivaces.Les espèces s’attaquant le plus souvent aux cultures sont les pucerons hétéroéciques, ils se nourrissent sur diverses espèces de plantes. Le cycle des pucerons hétéroéciques holocycliques débute lorsque les œufs d’hiver éclosent sur l’hôte primaire. Les hôtes primaires sont habituellement des adventices annuelles, des arbustes ou des arbres. Quelques générations parthénocarpiques donnent alors naissance à une génération de femelles ailées qui émigrent vers l’hôte secondaire, généralement une plante cultivée. Dans ce nouvel environnement, les pucerons se reproduisent de manière parthénocarpiques pendant plusieurs générations de femelles jusqu’à l’arrivée de l’automne. À ce moment-là, une génération d’individus mâles et femelles ailés retourne vers l’hôte primaire pour y pondre les œufs d’hiver fertilisés, terminant ainsi le cycle. Les pucerons ailés ne parviennent pas à voler en ligne droite, même un faible vent peut gêner leur mouvement. Ils utilisent leurs sens pour savoir où atterrir, c’est-à-dire les stimuli visuels (ils sont attirés par le jaune), mécaniques, olfactifs, et gustatifs.Les pucerons introduisent d’abord leur stylet dans la surface de la plante et goûtent à la sève pour savoir s’il s’agit de la nourriture adéquate. S’il s’agit de la bonne espèce, le stylet est inséré plus profondément pour atteindre le phloème. Si la sève ne leur convient pas, les pucerons voleront vers une autre plante. •

Pour lire la suite de l’article sur les pucerons et pour savoir comment les combattre, visitez le www.canna-hydroponics.ca.

Image 6: coccinelle se nourrissant d’un puceron.Image 7: Deux pucerons qui se nourrissent d’une plante. Photo prise par Luc Viatour / www.lucnix.be.

Image 8: Plant de pommes de terre endommagé par le virus Y de la pomme de terre transmissible par les pucerons. Le virus de la pomme de terre est l’un des virus les mieux connus qui affectent les solanacées (pomme de terre, tomate, poivron, etc.)

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Pleins FEUX sUR ...

Le marché de la culture hydroponique est en plein

essor. On dirait même que de nouveaux produits

et de nouvelles entreprises font leur entrée tous

les jours. ainsi, les horticulteurs des quatre

coins du globe peuvent choisir l’entreprise et les

produits qui conviennent le mieux à leurs besoins.

cependant, le marché de l’hydroponique est aussi

chargé de confusions, de faussetés, de rumeurs et,

malheureusement, de mensonges. c’est pourquoi

canna souhaite mettre les pendules à l’heure.

dÉNONÇONs mENsONGEs!

LEs

Depuis quelque temps, nous avons constaté une certaine confusion à propos de CANNA. Les entreprises

concurrentes qui prétendent avoir un lien avec CANNA en sont les principaux responsables. Certains tentent même de faire croire aux gens que CANNA elle-même se dit associée à d’autres entreprises (hollandaises). RIEN de tout cela n’est vrai!Peut-être avez-vous entendu les contes de fées suivants : les propriétaires d’entreprises concurrentes ont fondé et développé CANNA ou ont conçu les nutriments CANNA pour ensuite démarrer leur propre entreprise. Certains prétendent que CANNA ne possède pas ses propres installations et que ce sont eux qui embouteillent les produits CANNA. D’autres disent qu’ils offrent le même produit que CANNA ou une ancienne formule « de meilleure qualité ». On entend même des histoires comme quoi CANNA n’est en fait que le département marketing d’un des concurrents, et ainsi de suite. Ces entreprises tentent aussi de faire croire qu’elles sont plus importantes ou qu’elles emploient les meilleurs scientifiques de Hollande/Europe! Après tout, qui prendra le temps d’aller contre-vérifier ces déclarations? Qui plus est, si ces entreprises

choisissent d’emballer leurs produits dans des bouteilles qui ressemblent à celles de CANNA, de tels mensonges peuvent aisément paraître vraisemblables aux yeux des gens, même si c’est tout le contraire!Comme ces entreprises n’ont publié aucune de ces faussetés dans les médias ou dans leurs documents, nous nous abstiendrons de mentionner leur nom pour le moment. Ces fausses déclarations ont l’allure d’un argumentaire de ventes qui ne provient peut-être pas des hauts gestionnaires des entreprises. N’empêche, les rumeurs circulent et il y a toujours des gens qui croient à de telles absurdités sans se questionner.Tout cela est flatteur, certes, et nous avons rigolé au début, mais, maintenant, la situation est devenue sérieuse et injuste et, par-dessus tout, c’est une manière insidieuse de faire des affaires. Pour CANNA, l’honnêteté est la meilleure politique et c’est pourquoi elle a choisi d’œuvrer dans l’intérêt des horticulteurs. Nous ne voulons absolument pas que nos horticulteurs soient victimes de mensonges répandus par d’autres. Pour réfuter les rumeurs, voici quelques renseignements à propos de CANNA et des produits.

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Le marché de la culture hydroponique est en plein

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les jours. ainsi, les horticulteurs des quatre

coins du globe peuvent choisir l’entreprise et les

produits qui conviennent le mieux à leurs besoins.

cependant, le marché de l’hydroponique est aussi

chargé de confusions, de faussetés, de rumeurs et,

malheureusement, de mensonges. c’est pourquoi

canna souhaite mettre les pendules à l’heure.

dÉNONÇONs mENsONGEs!

LEs

Depuis quelque temps, nous avons constaté une certaine confusion à propos de CANNA. Les entreprises

concurrentes qui prétendent avoir un lien avec CANNA en sont les principaux responsables. Certains tentent même de faire croire aux gens que CANNA elle-même se dit associée à d’autres entreprises (hollandaises). RIEN de tout cela n’est vrai!Peut-être avez-vous entendu les contes de fées suivants : les propriétaires d’entreprises concurrentes ont fondé et développé CANNA ou ont conçu les nutriments CANNA pour ensuite démarrer leur propre entreprise. Certains prétendent que CANNA ne possède pas ses propres installations et que ce sont eux qui embouteillent les produits CANNA. D’autres disent qu’ils offrent le même produit que CANNA ou une ancienne formule « de meilleure qualité ». On entend même des histoires comme quoi CANNA n’est en fait que le département marketing d’un des concurrents, et ainsi de suite. Ces entreprises tentent aussi de faire croire qu’elles sont plus importantes ou qu’elles emploient les meilleurs scientifiques de Hollande/Europe! Après tout, qui prendra le temps d’aller contre-vérifier ces déclarations? Qui plus est, si ces entreprises

choisissent d’emballer leurs produits dans des bouteilles qui ressemblent à celles de CANNA, de tels mensonges peuvent aisément paraître vraisemblables aux yeux des gens, même si c’est tout le contraire!Comme ces entreprises n’ont publié aucune de ces faussetés dans les médias ou dans leurs documents, nous nous abstiendrons de mentionner leur nom pour le moment. Ces fausses déclarations ont l’allure d’un argumentaire de ventes qui ne provient peut-être pas des hauts gestionnaires des entreprises. N’empêche, les rumeurs circulent et il y a toujours des gens qui croient à de telles absurdités sans se questionner.Tout cela est flatteur, certes, et nous avons rigolé au début, mais, maintenant, la situation est devenue sérieuse et injuste et, par-dessus tout, c’est une manière insidieuse de faire des affaires. Pour CANNA, l’honnêteté est la meilleure politique et c’est pourquoi elle a choisi d’œuvrer dans l’intérêt des horticulteurs. Nous ne voulons absolument pas que nos horticulteurs soient victimes de mensonges répandus par d’autres. Pour réfuter les rumeurs, voici quelques renseignements à propos de CANNA et des produits.

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palmeRemPLaCeR SeS amPOULE

PPlusieurs horticulteurs se demandent à quelle fréquence changer leurs ampoules. Les opinions à ce sujet diffèrent largement. certains horticulteurs croient épargner de l’argent en gardant leurs ampoules jusqu’à ce qu’elles brûlent. Pourtant, en changeant vos ampoules au bon moment, vous finirez par épargner, car les nouvelles ampoules produiront un éclairage de meilleure qualité et en plus grande quantité tout en utilisant le même taux d’électricité. alors, comment faire pour déterminer le bon moment?après environ trois ans, une ampoule de culture sur dix cessera de fonctionner. après environ sept ans, la moitié des ampoules seront défectueuses. néanmoins, la quantité d’énergie lumineuse émise par vos ampoules chutera bien avant de brûler. Si vous éclairez vos plantes 12 heures par jour, après 30 semaines, vos ampoules émettront 5 % moins de lumière qu’au début. chez certaines plantes, comme les chrysanthèmes, cette baisse signifie une récolte 5 % moins abondante. D’autres plantes, comme les roses, ressentiront les effets de diminution que lorsque l’ampoule aura perdu 12,5 % de son intensité.Or, la qualité de la lumière se détériore aussi. alors que vos ampoules vieillissent, la lumière passe lentement du côté perceptible du spectre électromagnétique à la lumière infrarouge. La lumière infrarouge émettant de la chaleur, la température dans la pièce de culture augmentera. Si vous cultivez des tomates, par exemple, ceci pourrait les faire éclater. La hausse de température peut aussi brûler vos plantes.comment pouvons-nous vérifier si l’intensité de la lumière a baissé? Malheureusement, ce n’est pas facile à déterminer. Les méthodes de mesure (à l’aide d’un luxmètre ou d’un appareil de mesure du RPa) demandent une grande précision et l’œil humain parvient seulement à distinguer une différence d’intensité de l’ordre de 10 %. En fait, la lumière perd son intensité de façon très graduelle et la différence est pratiquement impossible à voir à l’œil nu.Règle générale, vous devriez changer vos ampoules toutes les 30 semaines étant donné qu’une baisse de rendement des cultures cause des pertes pécuniaires plus importantes que le coût d’une nouvelle ampoule. Si vous ne changez pas vos ampoules, le rendement et la qualité de vos cultures chuteront constamment et c’est vous qui en payerez le prix à la fin.

CONsEILD,HORTICULTEUR #14

Recherche véritableLes fondateurs de CANNA en sont encore les propriétaires aujourd’hui. Ils ont bâti l’entreprise et en ont fait un succès mondial. Contrairement à ce qu’avancent plusieurs entreprises, CANNA est l’une des rares entreprises dans l’industrie qui possède réellement son propre département de recherches qui se trouve à plusieurs endroits en Europe et en Amérique du Nord. Ainsi, CANNA parvient à concevoir tous ses produits dans ses propres laboratoires et à mener des tonnes de tests sur les produits à même ses installations de vérification partout dans le monde avant de les mettre sur le marché.

PionnièreCANNA est fière de son rôle de pionnière dans le marché de l’hydroponique. L’arrivée de CANNA COCO sur le marché comme support de croissance en a ébranlé plus d’un. Peu de gens avaient l’habitude de cultiver dans la fibre de coco à cette époque et ceux qui le faisaient étaient limités aux briques de coco. CANNA a introduit la fibre de coco non compacte sur le marché accompagnée des nutriments CANNA COCO spécialement conçus pour les caractéristiques du support CANNA COCO, une combinaison parfaite! De nos jours, la culture sur fibre de coco est très populaire, elle fait concurrence (et surpasse souvent) aux méthodes traditionnelles de culture en sol. Quoi qu’il en soit, CANNA a été la première à mettre ce produit sur le marché du détail.

développement produitCertains croient que CANNA introduit peu de nouveaux produits. Ce commentaire s’est fait entendre à maintes reprises. Pourtant, nous lançons de nouveaux produits, mais uniquement s’ils sont cohérents avec nos produits actuels. En d’autres mots, nous choisissons des produits réellement utiles aux horticulteurs et qui se marient bien avec notre gamme de produits sur le marché. C’est une entente équitable à notre avis. Après tout, l’important, c’est la qualité, et non la quantité. Néanmoins, nous constatons une demande incessante pour de nouveaux produits, surtout dans la gamme des additifs. Au lieu de remplir rapidement de tels besoins, nous choisissons de lancer un produit que lorsque nous croyons fermement en son potentiel, qu’il a subi de nombreux tests et que les résultats sont meilleurs grâce à celui-ci.Le CANNABOOST (2007) est l’un de nos plus récents produits. Si vous souhaitez nous transmettre vos commentaires

(négatifs ou positifs), faites-les-nous parvenir à info@cannagardening.com. Jusqu’à maintenant, nous n’avons reçu aucun commentaire négatif de la part des nombreux horticulteurs (d’intérieur) du monde entier qui en connaissent de plus en plus sur le jardinage. Voilà qui confirme que nos recherches approfondies valent la patience et le prix des produits. Nous savons que CANNABOOST est dispendieux, mais les résultats sont à l’image du prix que vous payez pour le produit. D’ailleurs, avec d’autres marques, vous devrez souvent vous procurer plusieurs produits pour obtenir les résultats que vous offre CANNABOOST en 1 seule bouteille.Nous croyons aussi à l’amélioration. Comme nous pouvons mener des tests sur nos produits, que nous obtenons des rétroactions du marché et que nous possédons des années d’expérience, nous sommes en mesure d’améliorer constamment nos produits qui sont déjà de qualité, comme nous l’avons fait avec CANNAZYM en 2010. Facile de prétendre offrir une nouvelle formule améliorée, mais découvrir une façon nouvelle d’augmenter le rendement d’un produit, c’est une autre paire de manches.Outre la nouvelle formule améliorée de CANNAZYM, nous avons aussi mis à jour notre test maison, un outil qui sert à tester les enzymes actifs dans tous les produits d’enzyme. Si vous voulez des preuves tangibles quant à la qualité de votre produit d’enzyme, faites le test! Vous pourrez constater la différence entre les produits CANNA et ceux de la concurrence. (Visitez le www.canna-hydroponics.ca/cannazym et visionnez la vidéo qui vous explique comment faire le test.)

AvenirBien que nous soyons fiers de mener nos propres recherches et développements, nous reconnaissons également la demande sincère et véritable pour divers types de produits que nous n’offrons toujours pas dans notre gamme, mais qui pourraient directement ajouter de la valeur à nos horticulteurs. Souvent, ces demandes ont trait aux changements (légers) de techniques de culture et à la culture de plantes sur plusieurs années. Nous travaillons au développement de produits sept jours sur sept. Le moment venu, nous lancerons le bon produit et vous pourrez être certain de sa qualité, de sa constance et de son utilité authentique. Après tout, la qualité se prouve d’elle-même!

d’ici là, ne tombez pas dans le panneau des fabulations à la Robin des Bois… •

MAMAN…JE DOIS M’ABSENTER POUR QUELQUES JOURS. CROIS-TU POUVOIR ALLER CHERCHER DE NOUVELLES LAMPES DE CULTURE POUR MON JARDIN?!

CERTAINEMENT!

JE M’ARRÊTE AUX ARÊTES

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PionnièreCANNA est fière de son rôle de pionnière dans le marché de l’hydroponique. L’arrivée de CANNA COCO sur le marché comme support de croissance en a ébranlé plus d’un. Peu de gens avaient l’habitude de cultiver dans la fibre de coco à cette époque et ceux qui le faisaient étaient limités aux briques de coco. CANNA a introduit la fibre de coco non compacte sur le marché accompagnée des nutriments CANNA COCO spécialement conçus pour les caractéristiques du support CANNA COCO, une combinaison parfaite! De nos jours, la culture sur fibre de coco est très populaire, elle fait concurrence (et surpasse souvent) aux méthodes traditionnelles de culture en sol. Quoi qu’il en soit, CANNA a été la première à mettre ce produit sur le marché du détail.

développement produitCertains croient que CANNA introduit peu de nouveaux produits. Ce commentaire s’est fait entendre à maintes reprises. Pourtant, nous lançons de nouveaux produits, mais uniquement s’ils sont cohérents avec nos produits actuels. En d’autres mots, nous choisissons des produits réellement utiles aux horticulteurs et qui se marient bien avec notre gamme de produits sur le marché. C’est une entente équitable à notre avis. Après tout, l’important, c’est la qualité, et non la quantité. Néanmoins, nous constatons une demande incessante pour de nouveaux produits, surtout dans la gamme des additifs. Au lieu de remplir rapidement de tels besoins, nous choisissons de lancer un produit que lorsque nous croyons fermement en son potentiel, qu’il a subi de nombreux tests et que les résultats sont meilleurs grâce à celui-ci.Le CANNABOOST (2007) est l’un de nos plus récents produits. Si vous souhaitez nous transmettre vos commentaires

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AvenirBien que nous soyons fiers de mener nos propres recherches et développements, nous reconnaissons également la demande sincère et véritable pour divers types de produits que nous n’offrons toujours pas dans notre gamme, mais qui pourraient directement ajouter de la valeur à nos horticulteurs. Souvent, ces demandes ont trait aux changements (légers) de techniques de culture et à la culture de plantes sur plusieurs années. Nous travaillons au développement de produits sept jours sur sept. Le moment venu, nous lancerons le bon produit et vous pourrez être certain de sa qualité, de sa constance et de son utilité authentique. Après tout, la qualité se prouve d’elle-même!

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Les plantes et la lumièreLa lumière, forme de radiation, peut être divisée en plusieurs catégories de longueurs d’onde : rayonnement visible, rayonnement invisible, infrarouge proche et infrarouge.La lumière est essentielle pour les plantes au sens le plus large du terme. Sans elle, aucun processus vital ne serait possible : la plante utilise la lumière, l’eau et le CO2 pour produire des hydrates de carbone et de l’oxygène (photosynthèse). La couleur (longueur d’onde) et la quantité de lumière déterminent la forme que prend la plante (phototropisme). La plante « sait », selon la durée du jour, à quel moment elle doit produire des hormones florales et des fleurs (photopériodisme).

PhotosynthèseLorsque la lumière atteint le feuillage d’une plante, des cellules contenant de la chlorophylle l’absorbent. Les chlorophylles de type a et b sont les deux plus importantes formes de chlorophylle. Elles démontrent une grande sensibilité à la lumière bleue et rouge (voir l’image 9).En théorie, ces deux tons de lumière à eux seuls suffisent pour permettre à la plante de produire de la photosynthèse, mais, en réalité, chaque longueur d’onde du spectre joue un rôle précis à l’intérieur de la plante. Normalement, la lumière verte, et parfois la lumière jaune, est reflétée partiellement, ce qui explique pourquoi la plupart des plantes sont vertes à nos yeux.

PhototropismeLa croissance d’une plante n’est pas uniquement déterminée par ses gènes, elle dépend aussi des longueurs d’onde de la lumière à laquelle elle est exposée, y compris les

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Image 9: Les deux formes importantes de chlorophylle sont surtout sensibles à la lumière bleue et rouge. La chlorophylle est essentielle au processus de photosynthèse, qui permet aux plantes d’obtenir de l’énergie par la lumière.

rayonnements visibles et invisibles. Les rayons UVA (340-400 nanomètres) et les rayons UVB (280-340 nm) favorisent la croissance de nouvelles ramifications, en plus d’exercer un effet similaire à la lumière bleue sur la plante, à quelques différences près. En trop grande quantité, les rayons UVC (< 280 nm) peuvent endommager la plante.Le rouge lointain (700-800 nm) pénètre plus loin dans la plante que les autres longueurs d’onde, ce qui fait en sorte que la plante, en entier ou en partie, pousse et s’étire vers la source lumineuse.

PhotopériodismePlusieurs plantes florales utilisent une protéine photoréceptrice qui capte les changements de la durée de la nuit, ou photopériode, selon les saisons, pour ensuite transmettre un signal de floraison. Elles appartiennent à deux catégories, les plantes de jours longs (héméropériodiques) et les plantes de jours courts (nyctipériodiques). En réalité,

ce sont les heures d’obscurité qui régissent le mécanisme régulateur, et non la durée du jour.Les plantes de jours longs ne fleurissent que lorsque la durée de la nuit, par tranche de 24 heures, est inférieure à un seuil donné, ce qui se produit généralement tard au printemps ou tôt en été. À l’inverse, les plantes de jours courts ne fleurissent que lorsque la période d’obscurité est supérieure à un seuil donné. Elles ont besoin d’une certaine période d’obscurité pour amorcer le développement floral, toutefois, la durée précise d’obscurité requise varie d’une espèce à l’autre, et parfois même, d’une variété d’espèces à une autre. La floraison des plantes indifférentes au photopériodisme n’est pas influencée par la durée de la nuit.

Nouveaux développements dans l’éclairageMaintenant que nous possédons une meilleure compréhension de la lumière et de ses effets sur la

Les plantes et la lumièreLa lumière, forme de radiation, peut être divisée en plusieurs catégories de longueurs d’onde : rayonnement

PhotosynthèseLorsque la lumière atteint le feuillage d’une plante, des cellules contenant de la chlorophylle l’absorbent. Les chlorophylles de type a et b sont les deux plus importantes formes de chlorophylle. Elles démontrent une grande sensibilité à la lumière bleue et rouge (voir l’image 9).En théorie, ces deux tons de lumière à eux seuls suffisent

La LUMIÈRE EST VITaLE POUR LES PLanTES. En FaIT, LES VÉGÉTaUX TRanSFORMEnT La LUMIÈRE En SUcRES aFIn

DE cROÎTRE ET DE FLEURIR. En cULTURE InTÉRIEURE, LES PLanTES DOIVEnT S’aDaPTER À La LUMIÈRE aRTIFIcIELLE

PaRFOIS InSUFFISanTE. cELa DIT, PEUT-ÊTRE nOUS SOMMES À L’aUBE DE GRanDS cHanGEMEnTS En La MaTIÈRE…

nOUS SOMMES SUR LE POInT DE VIVRE UnE RÉVOLUTIOn TEcHnOLOGIQUE DanS La FaÇOn DE FOURnIR La

LUMIÈRE nÉcESSaIRE aUX PLanTES cULTIVÉES À L’InTÉRIEUR. LES FOURnISSEURS PROMETTEnT DES MÉTHODES

D’UTILISaTIOn D’ÉLEcTRIcITÉ PLUS EFFIcacES, aLORS QUE LES nOUVELLES cOULEURS D’aMPOULES ET LES LaMPES

À DEL S’EMPaREnT DU MaRcHÉ À UnE VITESSE FULGURanTE. FORcE EST DE S’InTERROGER SUR LE RÉaLISME

DE cES PROMESSES ET DE DÉTERMInER SI LES HORTIcULTEURS POSSÈDEnT LES aPTITUDES nÉcESSaIRES

POUR En BÉnÉFIcIER. Par Pieter Klaassen, BSc

Afin de bien comprendre le fonctionnement de ces systèmes d’éclairage, il faut d’abord expliquer ce qu’est la lumière et l’effet qu’elle a sur la vie des plantes.

NOUVEAUX S Y S T È M E

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Les plantes et la lumièreLa lumière, forme de radiation, peut être divisée en plusieurs catégories de longueurs d’onde : rayonnement visible, rayonnement invisible, infrarouge proche et infrarouge.La lumière est essentielle pour les plantes au sens le plus large du terme. Sans elle, aucun processus vital ne serait possible : la plante utilise la lumière, l’eau et le CO2 pour produire des hydrates de carbone et de l’oxygène (photosynthèse). La couleur (longueur d’onde) et la quantité de lumière déterminent la forme que prend la plante (phototropisme). La plante « sait », selon la durée du jour, à quel moment elle doit produire des hormones florales et des fleurs (photopériodisme).

PhotosynthèseLorsque la lumière atteint le feuillage d’une plante, des cellules contenant de la chlorophylle l’absorbent. Les chlorophylles de type a et b sont les deux plus importantes formes de chlorophylle. Elles démontrent une grande sensibilité à la lumière bleue et rouge (voir l’image 9).En théorie, ces deux tons de lumière à eux seuls suffisent pour permettre à la plante de produire de la photosynthèse, mais, en réalité, chaque longueur d’onde du spectre joue un rôle précis à l’intérieur de la plante. Normalement, la lumière verte, et parfois la lumière jaune, est reflétée partiellement, ce qui explique pourquoi la plupart des plantes sont vertes à nos yeux.

PhototropismeLa croissance d’une plante n’est pas uniquement déterminée par ses gènes, elle dépend aussi des longueurs d’onde de la lumière à laquelle elle est exposée, y compris les

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Image 9: Les deux formes importantes de chlorophylle sont surtout sensibles à la lumière bleue et rouge. La chlorophylle est essentielle au processus de photosynthèse, qui permet aux plantes d’obtenir de l’énergie par la lumière.

rayonnements visibles et invisibles. Les rayons UVA (340-400 nanomètres) et les rayons UVB (280-340 nm) favorisent la croissance de nouvelles ramifications, en plus d’exercer un effet similaire à la lumière bleue sur la plante, à quelques différences près. En trop grande quantité, les rayons UVC (< 280 nm) peuvent endommager la plante.Le rouge lointain (700-800 nm) pénètre plus loin dans la plante que les autres longueurs d’onde, ce qui fait en sorte que la plante, en entier ou en partie, pousse et s’étire vers la source lumineuse.

PhotopériodismePlusieurs plantes florales utilisent une protéine photoréceptrice qui capte les changements de la durée de la nuit, ou photopériode, selon les saisons, pour ensuite transmettre un signal de floraison. Elles appartiennent à deux catégories, les plantes de jours longs (héméropériodiques) et les plantes de jours courts (nyctipériodiques). En réalité,

ce sont les heures d’obscurité qui régissent le mécanisme régulateur, et non la durée du jour.Les plantes de jours longs ne fleurissent que lorsque la durée de la nuit, par tranche de 24 heures, est inférieure à un seuil donné, ce qui se produit généralement tard au printemps ou tôt en été. À l’inverse, les plantes de jours courts ne fleurissent que lorsque la période d’obscurité est supérieure à un seuil donné. Elles ont besoin d’une certaine période d’obscurité pour amorcer le développement floral, toutefois, la durée précise d’obscurité requise varie d’une espèce à l’autre, et parfois même, d’une variété d’espèces à une autre. La floraison des plantes indifférentes au photopériodisme n’est pas influencée par la durée de la nuit.

Nouveaux développements dans l’éclairageMaintenant que nous possédons une meilleure compréhension de la lumière et de ses effets sur la

Les plantes et la lumièreLa lumière, forme de radiation, peut être divisée en plusieurs catégories de longueurs d’onde : rayonnement

PhotosynthèseLorsque la lumière atteint le feuillage d’une plante, des cellules contenant de la chlorophylle l’absorbent. Les chlorophylles de type a et b sont les deux plus importantes formes de chlorophylle. Elles démontrent une grande sensibilité à la lumière bleue et rouge (voir l’image 9).En théorie, ces deux tons de lumière à eux seuls suffisent

La LUMIÈRE EST VITaLE POUR LES PLanTES. En FaIT, LES VÉGÉTaUX TRanSFORMEnT La LUMIÈRE En SUcRES aFIn

DE cROÎTRE ET DE FLEURIR. En cULTURE InTÉRIEURE, LES PLanTES DOIVEnT S’aDaPTER À La LUMIÈRE aRTIFIcIELLE

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nOUS SOMMES SUR LE POInT DE VIVRE UnE RÉVOLUTIOn TEcHnOLOGIQUE DanS La FaÇOn DE FOURnIR La

LUMIÈRE nÉcESSaIRE aUX PLanTES cULTIVÉES À L’InTÉRIEUR. LES FOURnISSEURS PROMETTEnT DES MÉTHODES

D’UTILISaTIOn D’ÉLEcTRIcITÉ PLUS EFFIcacES, aLORS QUE LES nOUVELLES cOULEURS D’aMPOULES ET LES LaMPES

À DEL S’EMPaREnT DU MaRcHÉ À UnE VITESSE FULGURanTE. FORcE EST DE S’InTERROGER SUR LE RÉaLISME

DE cES PROMESSES ET DE DÉTERMInER SI LES HORTIcULTEURS POSSÈDEnT LES aPTITUDES nÉcESSaIRES

POUR En BÉnÉFIcIER. Par Pieter Klaassen, BSc

Afin de bien comprendre le fonctionnement de ces systèmes d’éclairage, il faut d’abord expliquer ce qu’est la lumière et l’effet qu’elle a sur la vie des plantes.

NOUVEAUX S Y S T È M E

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croissance et la floraison des plantes, nous pouvons nous pencher sur certaines des nouvelles technologies d’éclairage qui ont fait leur apparition au cours des dernières années.La lampe à décharge à haute intensité (DHI) est le type d’éclairage photosynthétique le plus répandu en horticulture de nos jours. Celle-ci est dotée d’un mélange de gaz et de vapeur métallique enfermés dans un tube de verre. Lorsque l’électricité circule entre les électrodes aux extrémités du tube, le mélange gaz-métal se réchauffe et émet de la lumière. Les lampes DHI peuvent être à vapeur de sodium à haute pression (lumière jaune) ou aux halogénures (lumière blanche). On installe parfois une combinaison des deux types d’ampoule afin d’uniformiser le spectre lumineux, alors que les réflecteurs servent à diriger la lumière vers les plantes (voir l’image 10).

Ampoules amélioréesJusqu’à récemment, les lampes fluorescentes horticoles (image 11) offraient un faible rendement et s’avéraient trop grosses et encombrantes pour être réellement utiles comme lampe de culture, à part pour démarrer les semis. Avec l’arrivée de nouvelles lampes fluocompactes et fluorescentes en spectre continu T5, la situation a pris un virage. Écoénergétiques et hautement efficaces, surtout en grande quantité, ces ampoules améliorées ne cessent de gagner en popularité pour la propagation et la croissance des plantes. Bien qu’elles ne soient pas aussi efficaces que les lampes DHI, les lampes fluorescentes offrent un meilleur rendement des couleurs et émettent beaucoup moins de chaleur. On peut donc les placer plus près des plantes et ainsi augmenter leur efficacité.

DELL’utilisation des diodes électroluminescentes (DEL, voir image 12) en tant que source potentielle d’éclairage assimilable dans les systèmes de production de plantes pourrait ouvrir la porte à une variété de nouvelles possibilités. Les ampoules à DEL produisent un spectre très étroit de longueurs d’onde et n’émettent aucune radiation de chaleur directe.La chaleur produite par les ampoules à DEL en raison de leur efficacité limitée de conversion d’énergie peut être expulsée à l’aide d’un système de refroidissement par convection. Ainsi, les ampoules à DEL s’installent très bien dans des endroits relativement sombres, à proximité des plantes, afin d’augmenter la photosynthèse produite par les feuilles à des endroits où la lumière assimilable ne pénètre habituellement pas. En théorie, ce type d’éclairage « entre plantes » augmenterait la photosynthèse de manière considérable.

En ce moment, la plupart des lampes à DEL offertes sur le marché émettent uniquement de la lumière rouge et bleue. Même s’il s’agit des longueurs d’onde utilisées par les plantes pour la photosynthèse, les DEL doivent absolument être utilisées avec d’autres types d’éclairage pour offrir un éclairage d’appoint ou un éclairage orientable. Bien que les nouveaux systèmes à DEL couvrent un spectre lumineux beaucoup plus large, ils sont encore en phase expérimentale.

cannatalk | 27

CANNARESEARCH

Lampe de plasmaLes lampes de plasma, ou lampes à arc de plasma, produisent un spectre lumineux semblable à celui du soleil, c’est pourquoi on les qualifie souvent de lumière du soleil artificielle. Les lampes de plasma utilisent une faible quantité de soufre qui est excité par un magnétron, ce qui fait en sorte que le plasma émet de la lumière.En laboratoire, lorsqu’on les compare aux plantes cultivées sous des tubes fluorescents et des lampes de sodium à haute pression, celles cultivées sous les lampes de plasma se caractérisent par des pétioles plus longs, un meilleur déploiement des feuilles et une moins grande production de feuilles pour couvrir la même surface. En d’autres mots, la plante devient plus volumineuse et accumule plus de matière sèche, et ce, même si la photosynthèse par zone de feuillage n’est pas plus importante.Les grands écarts de réaction des plantes au spectre émis par les lampes de plasma par rapport aux autres sources populaires d’éclairage horticole mettent en évidence l’importance d’utiliser un spectre plus naturel, si le but est de reproduire des plantes comme celles cultivées dans les champs à l’extérieur.

ConclusionUne plante a besoin de longueurs d’onde précises de lumière selon son stade de croissance. Les ampoules à DEL, les lampes de plasma et les ampoules de couleur spécialisées devront être développées davantage avant de pouvoir devenir des produits horticoles à part entière. On offre déjà les ampoules à DEL comme éclairage d’appoint ou orientable, mais il revient à l’horticulteur le soin de juger des besoins de ses plantes à chaque moment précis de son développement. •

Image 10: Une lampe à vapeur de sodium à haute pression dans une serre.

Image 11: Ampoule fluorescente de culture

RÉFÉREncES:assimilation Lighting for Greenhouses, John W. Bartok, Jr., national nursery Proceedings - 2002, Western Forest and conservation nursery association and the Forest nursery association of British columbia Meeting, 2002 - Olympia, Wa

The application of LEDs as assimilation Light Source in Greenhouse Horticulture: a Simulation Study, W. van Ieperen & G. Trouwborst, International Symposium on High Technology for Greenhouse System Management: Greensys2007

an artificial solar spectrum substantially alters plant development compared with usual climate room irradiance spectra, Sander W. Hogewoning, Peter Douwstra, Govert Trouwborst, Wim van Ieperen and Jeremy Harbinson, Journal of Experimental Botany, Oxford University Press, March 4, 2010

Image 12: Exemple d’unité DEL.

NOUVEAUX S Y S T È M E

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croissance et la floraison des plantes, nous pouvons nous pencher sur certaines des nouvelles technologies d’éclairage qui ont fait leur apparition au cours des dernières années.La lampe à décharge à haute intensité (DHI) est le type d’éclairage photosynthétique le plus répandu en horticulture de nos jours. Celle-ci est dotée d’un mélange de gaz et de vapeur métallique enfermés dans un tube de verre. Lorsque l’électricité circule entre les électrodes aux extrémités du tube, le mélange gaz-métal se réchauffe et émet de la lumière. Les lampes DHI peuvent être à vapeur de sodium à haute pression (lumière jaune) ou aux halogénures (lumière blanche). On installe parfois une combinaison des deux types d’ampoule afin d’uniformiser le spectre lumineux, alors que les réflecteurs servent à diriger la lumière vers les plantes (voir l’image 10).

Ampoules amélioréesJusqu’à récemment, les lampes fluorescentes horticoles (image 11) offraient un faible rendement et s’avéraient trop grosses et encombrantes pour être réellement utiles comme lampe de culture, à part pour démarrer les semis. Avec l’arrivée de nouvelles lampes fluocompactes et fluorescentes en spectre continu T5, la situation a pris un virage. Écoénergétiques et hautement efficaces, surtout en grande quantité, ces ampoules améliorées ne cessent de gagner en popularité pour la propagation et la croissance des plantes. Bien qu’elles ne soient pas aussi efficaces que les lampes DHI, les lampes fluorescentes offrent un meilleur rendement des couleurs et émettent beaucoup moins de chaleur. On peut donc les placer plus près des plantes et ainsi augmenter leur efficacité.

DELL’utilisation des diodes électroluminescentes (DEL, voir image 12) en tant que source potentielle d’éclairage assimilable dans les systèmes de production de plantes pourrait ouvrir la porte à une variété de nouvelles possibilités. Les ampoules à DEL produisent un spectre très étroit de longueurs d’onde et n’émettent aucune radiation de chaleur directe.La chaleur produite par les ampoules à DEL en raison de leur efficacité limitée de conversion d’énergie peut être expulsée à l’aide d’un système de refroidissement par convection. Ainsi, les ampoules à DEL s’installent très bien dans des endroits relativement sombres, à proximité des plantes, afin d’augmenter la photosynthèse produite par les feuilles à des endroits où la lumière assimilable ne pénètre habituellement pas. En théorie, ce type d’éclairage « entre plantes » augmenterait la photosynthèse de manière considérable.

En ce moment, la plupart des lampes à DEL offertes sur le marché émettent uniquement de la lumière rouge et bleue. Même s’il s’agit des longueurs d’onde utilisées par les plantes pour la photosynthèse, les DEL doivent absolument être utilisées avec d’autres types d’éclairage pour offrir un éclairage d’appoint ou un éclairage orientable. Bien que les nouveaux systèmes à DEL couvrent un spectre lumineux beaucoup plus large, ils sont encore en phase expérimentale.

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Lampe de plasmaLes lampes de plasma, ou lampes à arc de plasma, produisent un spectre lumineux semblable à celui du soleil, c’est pourquoi on les qualifie souvent de lumière du soleil artificielle. Les lampes de plasma utilisent une faible quantité de soufre qui est excité par un magnétron, ce qui fait en sorte que le plasma émet de la lumière.En laboratoire, lorsqu’on les compare aux plantes cultivées sous des tubes fluorescents et des lampes de sodium à haute pression, celles cultivées sous les lampes de plasma se caractérisent par des pétioles plus longs, un meilleur déploiement des feuilles et une moins grande production de feuilles pour couvrir la même surface. En d’autres mots, la plante devient plus volumineuse et accumule plus de matière sèche, et ce, même si la photosynthèse par zone de feuillage n’est pas plus importante.Les grands écarts de réaction des plantes au spectre émis par les lampes de plasma par rapport aux autres sources populaires d’éclairage horticole mettent en évidence l’importance d’utiliser un spectre plus naturel, si le but est de reproduire des plantes comme celles cultivées dans les champs à l’extérieur.

ConclusionUne plante a besoin de longueurs d’onde précises de lumière selon son stade de croissance. Les ampoules à DEL, les lampes de plasma et les ampoules de couleur spécialisées devront être développées davantage avant de pouvoir devenir des produits horticoles à part entière. On offre déjà les ampoules à DEL comme éclairage d’appoint ou orientable, mais il revient à l’horticulteur le soin de juger des besoins de ses plantes à chaque moment précis de son développement. •

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Mentionnant CANNAtalk ed. 14 !

CaNNa à la 33e édition du

F E S T I V A L

LDu 10 au 12 juin, canna a commandité le Festival annuel Harmony. Où : Sonoma county Fairgrounds à Santa Rosa en californie. L’endroit idéal pour ce festival.

Le festival Harmony se consacre à l’appréciation de la santé et de l’écologie à travers des divertissements, de la musique, de l’art, de la danse, de la nourriture santé et des activités de développement communautaire durable de niveau international qui plaisent à toutes les générations. Plus de 35 000 visiteurs ont participé à la 33e édition du festival Harmony, un franc succès! Parmi les artistes qui ont foulé les planches cette année, notons Primus, Michael Franti and Spearhead, The Flaming Lips et G Love & Special Sauce. canna étant un des fiers commanditaires de l’événement, deux de nos demoiselles canna ont accueilli le public dans l’une de nos tentes à l’entrée principale. Les « cartes Bloom » distribuées à l’entrée étaient reçues avec beaucoup d’intérêt. ces cartes contiennent de petites semences de fleurs. Il suffit de mettre les cartes dans le sol pour que les fleurs poussent. notre 2e tente était située dans l’Eco-Village, une zone dédiée à sensibiliser les gens à la conservation de notre environnement sur terre. Dans cette tente, les gens pouvaient obtenir des tonnes de renseignements à propos du jardinage et de nos produits. L’un de nos Preferred Dealers « The Garden Spout » nous a offert son aide pour répondre aux visiteurs qui souhaitaient en savoir plus à propos de canna pendant la fin de semaine du festival.

Samedi, un artiste de peinture sur corps (body painting) a peint nos demoiselles canna et tous les participants pouvaient se faire peindre le tatouage de leur choix. L’activité de peinture sur corps fût un énorme succès et plusieurs participants ont même voulu se faire photographier avec les demoiselles.

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Tout le contenu est protégé par le droit d’auteur. Tous droits réservés. Aucune partie de

cette publication ne peut être reproduite, par

quelque procédé que ce soit, sans la permission

écrite préalable de l’éditeur. L’éditeur n’est pas

responsable des inexactitudes. Le matériel présenté

ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’éditeur.

On suppose que les images provenant de sources

à grande échelle, telles qu’Internet, relèvent du

domaine public, bien que certaines de ces images

se trouvent sur plusieurs sites Web, ce qui rend

parfois impossible de retracer la source d’origine.

AVENIR

Choisir le bon système de culture peut faire toute la différence entre une carrière d’horticulteur réussie ou ratée. Les débutants devraient commencer avec un système simple : un arrosoir, une ampoule et du terreau dans des pots. Les plus expérimentés peuvent s’aventurer dans un système plus élaboré pour obtenir des récoltes plus abondantes et riches. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir à propos des systèmes de culture dans le prochain CANNAtalk.

évidemment, nous réservons aussi une partie de la revue à des sujets autres que l’horticulture. Lors de la dernière parution, nous vous avions promis une chronique sur le parkour et le freerunning. Malheureusement, nos plans ont quelque peu changé! Mais ce n’est que partie remise… Passer du point A au point B dans une ligne droite, peu importe les obstacles qui se dressent sur notre passage. Une course en toute liberté, voilà ce que c’est!

Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca)

Rédactrice: Ilona HufkensCourriel: editor@cannatalk.caco redacteur: Paul van de Geijn

Collaborateurs au numéro 14CANNA Research, Pieter Klaassen, Iñaki Garcia, Geary Coogler, Myrthe Koppelaar, Mirjam Smit, Paul van de Geijn, Georgia Peschel, Annie Deschesnes.

30 | cannatalk

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