bronchite aiguë ac toffart ifsi st egrève. généralités maladie: virale le plus souvent banale...
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Bronchite aiguë
AC TOFFARTIFSI St Egrève
Généralités
Maladie: Virale le plus souvent Banale Bénigne Diagnostic purement clinique
Agents infectieux
Sujet sain: Virale 90% (rhinoV surtout) Parfois Mycoplasma Pneumoniae ou
Chlamydia Pneumoniae voire Bordetella Pertussis
Surinfection (fumeur +++) : pneumocoque, haemophilus influenzae
BPCO, IRCO
Signes évocateurs Printemps ou Automne, en cas isolés ou en
petites épidémies Atteinte des VAS puis "descendent sur les
bronches" toux, parfois précédée d'infection des voies
respiratoires supérieures fièvre inconstante, peu élevée auscultation normale ou signes bronchiques
diffus Occasion de dépister tabac et conseil
minimal
Anatomo-pathologie
Inflammation aiguë de la muqueuse des voies aériennes
Sécrétions Œdème Obstruction
Conséquences
Augmentation de la sensibilité bronchique aux agressions extérieures, en particulier bactériennes, avec risque de surinfection
Augmentation de la réactivité bronchique
Signes évocateurs
Formes cliniques phase sèche:
Signes généraux: Fièvre: > 38°C
Constante si V grippal ou adénoV, rare si rhinoV ≥ 38°5 C au-delà de 3 jours reconsidérer le
diagnostic Céphalées, myalgies, malaise général
signes fonctionnels respiratoires: toux sèche, quinteuse
Signes physiques: rares sibilants phase humide: 1 fois / 2
toux grasse avec expectoration ronchi
Démarche diagnostique
Aucun examen complémentaire Identifier les facteurs de gravité
potentielle: terrain, facteurs de risque Ne pas manquer un diagnostic de
pneumonie
Évolution
Bronches saines: bénigne en 2 à 3 semaines parfois hypersensibilité tussigène jusqu’à
plusieurs mois (HRB) Surinfection bactérienne quelquefois
Traitement symptomatique Antipyrétique Fluidifiants, anti-tussifs : peu efficaces Antibiothérapie
Adulte sain : abstention: n’accélère pas la guérison et ne prévient pas les complications
Sujet à risque : à discuter individuellement En cas d’HRB persistante: envisager
bronchodilatateurs + corticostéroïdes
Pneumopathies bactériennes et virales
Physiopathologie
Infection: purement alvéolaire bronchique et alvéolaire localisée ou diffuse Interstitielle localisée ou diffuse
Très fréquent: 1% de adultes/an Relativement rare par rapport aux infections des
VAS: 1% des infections des voies aériennes
Physiopathologie Voies de pénétration:
Aériennes Hématogènes septicémie
Facteurs favorisants: Altération du drainage trachéo-
bronchique (tabac, BPCO, cancer, muco) Inhalation de salive ou de liquide
gastrique Dépression immunitaire (VIH, cancer, PA,
greffe, OH, splénectomie)
Pneumopathie communautaire
Physiopathologie
Communautaire ou nosocomiale Infection:
alvéolaire bronchique et alvéolaire: localisée ou diffuse Interstitielle: localisée ou diffuse.
Très fréquente (1% des adultes/an) mais rare au sein des infection respiratoires (1% des infections des voies aériennes)
Facteurs de risque
Sujet âgé Troubles de la déglutition: atteinte
cordes vocales Immunodépression: cancer, VIH,
immunosuppresseurs Éthylique
Signes évocateurs
PNP Franche Lobaire Aiguë
Germes: Pneumocoque Légionelle Haemophilus Klebsielle pneumoniae Staphylocoque
PNP Franche Lobaire Aiguë
Clinique: début brutal signes généraux: 40°C, frissons, malaise général douleur basithoracique toux expectorations purulentes ± rouillée Dyspnée foyer de crépitants
PNP Franche Lobaire Aiguë Biologie:
hyperleucocytose avec polynucléose Élévation CRP
Radiographie pulmonaire condensation alvéolaire homogène
systématisée, le plus souvent à un lobe bronchogramme aérien
Moyens diagnostiques
PFLA lobe supérieur droit
PFLA lobe inférieur droite
PNP Franche Lobaire Aiguë gravité de l'infection, habituellement à
pneumocoque: une ou plusieurs tares associées retard diagnostique>5j hypoxie atteinte plurilobaire hémocultures positives leucocytose<1 G/L ou >25 G/L
PNP atypique
Germes atypiques: Mycoplasme chlamydia
Virus Parasites:
Pneumocystis jiroveci
PNP atypique Clinique:
début plus progressif sur plusieurs jours Signes généraux précurseurs:
fièvre modérée signes rhinopharyngés premiers phase d'état:
toux sèche parfois myalgies et céphalées
auscultation normale ou pauvre
PNP atypique Biologie:
leucopénie avec neutropénie ou leucocytose
Radiologie: opacités réticulo-micronodulaires
Opacités nodulaires
Opacités linéaires
SDRA
Identifications de l’agent infectieux
Examen cytobactériologique des crachats
Hémocultures Broncho-aspiration, LBA au cours
d’une fibroscopie bronchique
Endoscopie bronchique
Traitement
Traitement associé en cas de forme grave ou de terrain débilité: Oxygénothérapie Réhydratation correction des désordres hydroélectrolytiques anticoagulation préventive kinésithérapie
Traitement
L'antibiothérapie en fonction: des données épidémiologiques de la gravité de la pneumonie
Traitement
Pneumopathie du sujet sain sans signe de gravité: PFLA: amoxicilline 1g X 3/j Pneumopathie atypique: macrolides, quinolones Si pas d’amélioration: au bout de 48 à 72h, possible switch
Pneumopathie du sujet fragile ou comportant des signes de gravité Double ATB iv: Augmentin ou C3G + macrolides ou FQ Réévalution clinique toujours nécessaire
Vaccination antigrippale annuelle et anti-pneumococcique tous les 3 à 5 ans > 65 ans, IResp, IC, IH ou IR, aspléniques, diabétiques et
alcooliques
PNP nosocomiales
survenue d'une pneumopathie au moins 72h après l'admission à l'hôpital
Généralités
0,6% des patients hospitalisés 10 à 15% des infections contractées à
l'hôpital 30 à 50% de mortalité
Physiopathologie
Facteurs de risque: > 70 ans, tabagique, malnutri ou insuffisant respiratoire intervention chirurgicale en particulier thoraco-
abdominale intubation avec ventilation artificielle troubles de conscience
Caractéristiques bactériologiques Prédominance de BGN: Pseudomonas
aeruginosa, Serratia, Enterobacter, Klebsiella, Acinetobacter, Proteus et E Coli
Staphylocoque doré Germes intracellulaires Champignons: Candida et Aspergillus Virus
Infections plurimicrobiennes fréquentes examens diagnostiques invasifs
Traitement curatif Antibiothérapie:
instituée au plus tôt après le diagnostic clinique et bactériologique
Associatif élargissement du spectre avec synergie antibactérienne, diminution du risque d'émergence de clones résistants
BGN: C3G, uréidopéni ou imipénème + aminoside ou FQ
Staph: vancomycine + aminoside ou acide fucidique ou fosfomycine
Traitement préventif
mesures d'hygiène, en particulier le lavage des mains
décontamination des matériels, en particulier en cas de ventilation artificielle.
traitement antibiotique discuté au cas par cas mais nécessité d’une antiobiothérapie à large spectre.