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Cross- The 'Coeternal Beam' etc. 8I 42. Thorpe vol. I, p. 291. OE p. 29o:I9a geswutulode God baet he wins swa gemm- togod on his inno6e swa swa he wins aer on his geleafan. 43. Bedae Venerabilis, Expositio Actuum Apostolorum et Retractio, ed. M. L. W. La;stner, (Cambridge, Massachusetts, 1939), p. 12. Laistner rightly suggests that Bede took his information from the account of Arius's death in Rufinus's history, (in Eusebius Werke, Bd. II, Die Kirchengeschichte, ed. E. Schwartz and Th. Mommsen, Zweiter Teil, (Leipzig, 19o8), p. 979), but/Elfric's phra- seology resembles Bede's words rather than those of Rufinus: 'ira tali in loco dignam mortem blasfemae et foetidae mentis exsolvit'. 4~- See an interesting paper by R. A. Bryan, 'Spenser and the death of Arius', M.L.N. LXXVI, 196I, pp. Io4-o6. 45. The synod anathematized those whom the 5 general councils anathematized. Canon I of the Council of Constantinople, 381 A.D., confirmed the Nicene Creed and anathematized Arians among other heretics. See The Seven Ecumenical Councils of the Undivided Church, Library of Nicene ...... Fathers, Vol. XIV, (Oxford, New York, I9OO), p. 172. 46. Cook, p. 9z. 47. The usual testimony for this was Philippians II. 7 : 'But emptied himself, taking the form of a servant'. Augustine presents the concept in a more startling way by stating that Christ created his Mother; see e.g.P.L. 38, co!s. lOOO, IooI, lOO5, lOi8. 48. Lat. sol justitiae, (Malachias IV. z), of the antiphon. 49. Isidore of Seville, De ecclesiasticisoffieiis, P.L. 83, col. 762. Similar antithetical phrases are found in Leo the Great, Serm. 2I, P.L. 54, col. I9zA; Bede, P.L. 94, col. 33A; Augustine, P.L. 38, cols. iooo, Ioao, I3ZI; Haymo, P.L. 118, col. 62B, and in iElfric, ed. Thorpe, vol. II, p. 8. 50. Cynewulf's Christ, ed. I. Gollancz (London, 1892), p. 159. 51 . See notes 27, 28. B O EKB ESPREKIN GEN Siegfried Heinimann, Das Abstraktum in der franz6sischen Literatursprache des Mittelalters, Romanica Helvetica 73, Francke Verlag, Bern, 1963, XVI + 196 pp; Francs suisses 31.2o. Dans son introduction, Begriff und Wesen des Abstraktums, l'auteur n'a pas rfiussi ~ 4laborer une d~finition ad4quate des substantifs abstraits qui puisse les englober tous dans leur 4norrne diversit4. On ne lui reprochera gu&re: il s'agit 1~ d'une impossible gageure. En revanche, on lui sera reconnaissant d'avoir not~ ~ notre usage et profit une foule d'observations de d~tail - 4tymo- logiques, stylistiques, syntaxiques, etc. - concernant le vocabulaire abstrab du frangais (et du provencal) m4di4val. Dix-neuf pages d'indices aident ~ s'y re- trouver, J. ~. Kathleen M. Hall, Pontus de Tyard and his Discours philosophiques. Oxford Uni- versity Press, 1963 (35 sh.). Le r61e jou4 par Pontus de Tyard comme figure de liaison entre l'Ecole lyonnaise et les pontes de la Pl~iade est assez connu. Peut-~tre a-t-on surestlm~ sa valeur de porte n4o-platonicien qui, m~me avant le fameux manifeste de la Dffence, avait rim4 ses Erreurs amoureuses (1549) ~ l'~gard de sa Pasith~e un peu ~th4r4e de la m~me fagon traditionnelle, mais avec moins de talent, que NeophilologusXLKII1 6

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Cross - The 'Coeternal Beam' etc. 8I

42. Thorpe vol. I, p. 291. OE p. 29o:I9a geswutulode God baet he wins swa gemm- togod on his inno6e swa swa he wins aer on his geleafan.

43. Bedae Venerabilis, Expositio Actuum Apostolorum et Retractio, ed. M. L. W. La;stner, (Cambridge, Massachusetts, 1939), p. 12.

Laistner rightly suggests that Bede took his information from the account of Arius's death in Rufinus's history, (in Eusebius Werke, Bd. II, Die Kirchengeschichte, ed. E. Schwartz and Th. Mommsen, Zweiter Teil, (Leipzig, 19o8), p. 979), but/Elfric's phra- seology resembles Bede's words rather than those of Rufinus: 'ira tali in loco dignam mortem blasfemae et foetidae mentis exsolvit'.

4~- See an interesting paper by R. A. Bryan, 'Spenser and the death of Arius', M.L.N. LXXVI, 196I, pp. Io4-o6.

45. The synod anathematized those whom the 5 general councils anathematized. Canon I of the Council of Constantinople, 381 A.D., confirmed the Nicene Creed and anathematized Arians among other heretics. See The Seven Ecumenical Councils of the Undivided Church, Library of Nicene . . . . . . Fathers, Vol. XIV, (Oxford, New York, I9OO), p. 172.

46. Cook, p. 9z. 47. The usual testimony for this was Philippians II. 7 : 'But emptied himself, taking

the form of a servant'. Augustine presents the concept in a more startling way by stating that Christ created his Mother; see e.g.P.L. 38, co!s. lOOO, IooI, lOO5, lOi8.

48. Lat. sol justitiae, (Malachias IV. z), of the antiphon. 49. Isidore of Seville, De ecclesiasticis offieiis, P.L. 83, col. 762. Similar antithetical

phrases are found in Leo the Great, Serm. 2I, P.L. 54, col. I9zA; Bede, P.L. 94, col. 33A; Augustine, P.L. 38, cols. iooo, Ioao, I3ZI; Haymo, P.L. 118, col. 62B, and in iElfric, ed. Thorpe, vol. II, p. 8.

50. Cynewulf's Christ, ed. I. Gollancz (London, 1892), p. 159. 51 . See notes 27, 28.

B O E K B E S P R E K I N G E N

Siegfried Heinimann, Das Abstraktum in der franz6sischen Literatursprache des Mittelalters, Romanica Helvetica 73, Francke Verlag, Bern, 1963, XVI + 196 pp; Francs suisses 31.2o.

Dans son introduction, Begriff und Wesen des Abstraktums, l 'auteur n 'a pas rfiussi ~ 4laborer une d~finition ad4quate des substantifs abstraits qui puisse les englober tous dans leur 4norrne diversit4. O n ne lui reprochera gu&re: il s 'agit 1~ d 'une impossible gageure. En revanche, on lui sera reconnaissant d 'avoir not~ ~ notre usage et profit une foule d 'observations de d~tail - 4tymo- logiques, stylistiques, syntaxiques, etc. - concernant le vocabulaire abstrab du frangais (et du provencal) m4di4val. D ix -neuf pages d'indices aident ~ s 'y re- trouver,

J. ~.

Kathleen M. Hall, Pontus de Tyard and his Discours philosophiques. Oxford Un i - versity Press, 1963 (35 sh.).

Le r61e jou4 par Pontus de Tyard comme figure de liaison entre l 'Ecole lyonnaise et les pontes de la Pl~iade est assez connu. Peut-~tre a- t -on surestlm~ sa valeur de por te n4o-platonicien qui, m~me avant le fameux manifeste de la Dffence, avait rim4 ses Erreurs amoureuses (1549) ~ l '~gard de sa Pasith~e un peu ~th4r4e de la m~me fagon traditionnelle, mais avec moins de talent, que

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Du l~ellay et Ronsard dans leurs ,,amours" pour Olive ou Cassandre. En fait Tyard 6tait fervent humaniste beaucoup plus que v~ritable porte. Pouss6 par une Pasithfie plus r6elle (Mme de Retz) il a publi4 entre I552 et 1558 une demi-douzaine de trait6s sur la po6sie, la musique, le calendrier, sur le monde de la mati~re et de l 'esprit, sur l'astrologie, r4unis en 1587 sous le titre de Dis- cours phitosphiques et destinfis aux c4nacles et aux salons parisiens aussi bien que provinciaux et que, par cons6quent, il a ~crits en simple fran~ais.-C'est cette ~euvre en prose que Mlle Hall a consacr~ une ~tude p6n4trante, ex- haustive pour mainte partie. Tout en reconnaissant qu'au XVIe si~cle on avait des id6es tr~s larges sur le plagiat, elle examine en d4tail ce que Tyard dolt ~ ses pr4d4cesseurs lointains et imm4diats: 5~ Platon (~ travers Ficin), Reisch, l 'auteur du cfil&bre dialogue Margarita philosphica (I 5o3), ~ Giraldi, au franciscain italien Francesco Giorgio, l 'auteur du fameux De Harmonia Mundi (1525) et ~ rant d'autres. I1 se trouve que Tyard a 4t4 moins p~n4tr6 des id6es platoniciennes qu'on n'a cru jusqu'ici, bien qu'il ffit le traducteur des Dialoghi d'amore de Leone Ebreo (Lyon, I550 . Tyard n'est pas un esprit original, ni un penseur rigoureux, mais un vulgarisateur des id6es nouvelles aupr&s des classes moyennes de son 6poque, si avides de connaissance. C'est un homme qui croit au progr~s. En comparant les ~ditions successives des Discours, Mlle Hall d6montre que Tyard est un homme consciencieux qui, par souci de clart4, tend ~ simplifier son texte, que, d 'autre part, il enrichit constamment en pro- fitant de nouvelles sources accessibles, telle que la traduction r6cente de Plu- tarque par Amyot.

Bien qu' i l air joufi le r61e de conciliateur entre la Ligue et Henri IV, Tyard a voulu rester un catholique orthodoxe, et M. Busson a eu tort de le ranger parmi les esprits-forts du XVIe si~cle. Les diff~rentes opinions sur son ceuvre s 'expliquent peut-fitre par l 'erreur de prendre les paroles qu'il met dans la bouche des antagonistes des Discours pour la traduction de ses propres id4es.

Nous croyons que pour de longues ann4es l '4tude de Mlle Hall restera le livre indispensable pour tous ceux qui s'int4ressent au repr~sentant caractfiris- tique de la Renaissance fran~aise que fur Pontus de Tyard. D'autant plus que le livre de J. Baillou, annonc4 par Chamard, depuis 1951, n'a jamais paru.

Alkmaar. R. WIARDA.

Selections from Lasamon's 'Brut', edited by G. L. Brook. Wi th an Introduction by C.S. Lewis. Clarendon Press: Oxford University Press, i963, 18/-net.

The only complete edition of La3amon's Brut, by Sir Frederic Madden, was published in I847. It is now hard to obtain. The same is true of J .Hal l ' s Selections from Layamon's Brut (Oxford, I924). A new edition, by G. L. Brook and R. F. Leslie, is in preparation for the Early English Text Society, the first volume of which has recently been published. The issue of these Selections, the latest addition to the Clarendon Medieval and Tudor Series, is therefore amply justified. It is particularly welcome because it presents most of the Arthurian material - Lasamon's "Arthuriad" as the late Professor C.S. Lewis calls it in his Introduction - with the exception of the portions dealing with the Icelandic and Roman wars. The result is an attractively presented text - based on the earlier of the two MSS - comprising 4o9o lines, divided into three

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sections. The first - and by far the longest (3495 lines) - describes the events prior to Arthur ' s birth, his birth and accession, and the Saxon, Scottish and Irish Wars. Section II deals with the origin of the Roman W a r (11. 3496-3763), and the last section describes Arthur 's last battle and his death. In the Notes there are very brief summaries of events that connect these sections.

Mention has already been made of the Introduction which, though short, is admirably lucid and informative. It is followed by what is rather grandly called a "Biographical and Bibliographical Note". The reader is referred to two recent studies: Tatlock's study in The Legendary History of Britain and Loomis 's in Arthurian Literature in the Middel Ages. Surely, space could, and should, have been found to mention the late Dorothy Everett 's excellent study in her Essays on Middle English Literature, ed. P. Kean (Oxford, 1955). Next there is a two-page section on Language, in which thirteen important charact- eristics are listed. It is difficult to see what useful purpose is served by this haphazard enumeration of morphological, orthographic and syntactic features. This brings us to the great weakness of the present volume: its inadequate linguistic apparatus. On the dust-cover we read that the volumes in this series "should be as helpful to the ordinary reader as to the university student". This may be true of the other volumes that have appeared in the series, but in the present case both the ordinary reader and the average undergraduate will rightly feel that they are too often left to fend for themselves. The Notes, such as there are, are good, but there are simply not enough (a meagre 9 pages, to I 18 pages of text). There is a sensibly selective Glossary, but in many cases it is singularly unhelpful in that it does not give any line references. Typical examples are the verbs buhe(n), which is glossed, 'bend, go, come, flee, arrive, put to flight', rihte(n), 'prepare, perform, cure', teon 'come, go, apply oneself, flow, draw, cross, invite, fly', the nouns fore, vote, 'age, adventure, what hap- pened, journey' (what does it mean in 1. 607 ?), and duheOe 'knights, nobles, courtiers, people, valour'. Another weakness is that there are too few cross- references, especially in the case of forms of verbs. Thus there is no separate entry for the form Iohen (1.86), which is to be found under lihhen ' laugh'. The form bist (1. 79) is not in the glossary at all, glad (1. 128) is to be found under gIit (there is no infinitive); the adjective cwik is not under c, nor k, but, under quic(ke), 'living, alive' (Does it mean that in the phrase mid cwihere speche?). The conjunction ase (e.g. in 1. 927) is not recorded in the glossary, not even as a variant of alse. Is it very helpful to gloss reve (1. 69) as 'reeve, official'? Finally, uuIIe in ure iuan uuIIe (I. 2318) does not have any of the meanings 'thorough, complete, unrestricted', but ' true (or declared) enemies' (see MED, s.v. fuI adj., sense 5f).

This is, I think, a book which could be profitably used by the advanced student of Middle English, but one cannot help feeling that a great opportunity has been missed for bringing the first treatment in English of the Arthurian theme closer to the student whose interests are mainly literary.

De Bilt. ~. c. DE VRI ES.

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Jean Richer, Une collaboration inconnue: Ia description du Panthdon de Paul Chenavard par Gautier et Nerval. M.J. Minard, Paris. Archives des tettres modernes Nq. 48, I963-2.

M. Jean Richer poursuit inlassablement ses profondes @tudes sur Nerval. Son dernier essai est important, non seulement pour la connaissance de la collabo- ration souvent r@ciproque entre Nerval et Gautier, coop@ration que M. Richer met de nouveau en lumi&re, mais aussi pour la connaissance de la pens@e des deux amis. Personne ne niera que Nerval a eu une philosophie, un peu flot- tante, il est vrai, mais bien m@dit@e. A Gautier, on a souvent d@ni@ la possession de toute id@e. Plusieurs savants ont depuis longtemps prouv@ le contraire. M. Richer nous en fournit une nouvelle preuve. En effet, il est @vident que pour avoir p@n@tr@, dans ses articles sur le Pantheon de Chenavard parus dans la Presse de I848, d 'une fa~on si lucide les conceptions du peintre frangais, Gautier doit avoir eu lui-m@me des id@es philosophiques (panth@istes, en l'occurence).

Relevons encore la belle pr@sentation de cette @tude, orn@e de trois hors- texte.

H. V A N D E R T U I N .

Erika Lorenz, Der Metaphorische Kosmos der modernen Spanischen Lyrik, ~936-x956; Hamburg, Cram, De Gruyter u. Co. I96I.

Erika Lorenz cuyo trabajo anterior (Ruben Darlo ,,bajo el divino imperio de la mtlsica," I956 en la misma Editorial) he resefiado en esta Revista (afio I959, P~g. 335) nos ofrece con este libro de I89 p~ginas sobre "El cosmos metaf6rico de la moderna llrica esp." una contribuci6n interesante no s61o al estudio de la poesla esp. contemporfinea sino tambi~n a la comprensi6n de la cosmologia y de la interpretacidn del mundo que caracterizan al hombre y artista modernos en general. Porque la poesla esp. de los afios i936 a I956- y e s este el perlodo a que se limita la a u t o r a - es segfin la opini6n de los iniciados ,,quiz~s el tesoro m~s precioso que la lirion europea de hop posee" (Hugo Friedrich, Die Struk- tur der modernen Lyrik, Hamburg I956, citado pot la autora). Las muchas citas del libro - a veces de poeslas enteras - demuestran ademSs la verdad de esta aseveracidn. A1 atenerse la Srita Lorenz en los diversos capitulos de su estudio a la significacidn mitoldgica del agua, de la sangre, de la luna, de la tierra, de la piedra, de los metaIes, del cieIo, del aire, de la Iuz y del sol, llega varias veces a interpretaci6nes algo forzadas, y c6micas y hasta errdneas (p~g. 8 el estribillo de Lope: ,,al cabo de los afios mil/vuelven los aguas pot do suelen i r" ; p. Io 4 donde ,,a plomo" quiere decir ,,en el zenith" o ,,vertical" sin conexidn ya con el metal). Pero mucho m~s numerosas son las observa- ciones atinadas, p. ej. sobre ,,el toro" (p~g. i4 I) y las de caracter general sobre la luz (p~tgs. 98, i71). Y la p~gina final rebosa de conclusiones profundas. Lo que extrafia es que por ninguna parte se habla de Io subconsciente. E1 trabajo fascinante trae una bibliografi~ extensa y muy instructiva.

G. J. G E E R S .

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Maria Rosa Lida de Malkiel, La originalidad artistica de ,,La Celestina" (Edit. Universitaria de Buenos Aires, I962, 755 P., 4 ~

E1 siglo XX ha dado un empuje considerable aI estudio de la obra maestra espafiola de finales de la Edad Media. Unos se dedicaron a rastrear sus fuentes, barto complicadas, otros trataron de echar luz sobre su motivacidn, establecer las finalidades que el autor o los autores se propusieron al crearla; un tercer grupo de investigadores se ocup6 m~ts bien en resolver la cuestidn de la autoria; pretendian probar la unidad de ia obra o al rev~s su dualidad o pluralidad. Entre ellos habia quienes creian esptlreos los cinco actos afiadidos en la ,,tragico- media" de 15o2 y las interpolaciones y supresiones de los demos. Despu~s de Men~ndez y Pelayo en su Introduccidn a ,,Orlgenes de la novela" no hubo casi nadie que se preocupara de todos estos aspectos de la enrevesada materia ce- lestinesca, y que se pusiera ante ella con los ojos sorprendidos del que por pri- mera vez la lee.

Entre los eruditos del primer grupo aludido merece puesto de honor F. Castro Guisasola (Observaciones sobre las fuentes literarias de ,,La Celestina") (1924). Entre los de la segunda categorla el literato Ramiro de Maeztu (Don Quijote, Don Juan y La Celestina) (I926), entre los de la tercera M. Criado de Val (Indice verbal de ,,La CeIestina") (1955). Finalmente hay entre los investigadores de los filtimos afios dos que abarcaron ei libro en la totalidad de sus aspectos. Son Stephen Gilman en The art of ,,la Celestina" (Univ. of Wisconsin Press, Madi- son, 1956) y Marcel Bataillon en La C~lestine seIon Fernando de Rojas (Paris, Didier, 1961). De otra parte han venido surgiendo, sobre todo en Espafia, una serie de estudios que, basados en y sugeridos por la tesis de Don Am~rico Castro sobre la influencia judia en Espafia, pretendian probar que todos los rasgos caracteristicos de los personajes de la obra, y m~s en especial los per- versos y vituperables (4 consciente o inconsciente antisemitismo?) tomaron su origen en la ascendencia hebrea de Rojas y e n la del desconocido autor del primer acto (Rojas nombra a Rodrigo Cota y a Juan de Mena, cuyo origen judlo es verosimil si no incontestable). Entre esta categorla de investigadores merecen sefialarse F. Garrido Pallard6 y S.Serrano Poncela.

Maria Rosa Lida de Malkiel que ya en un libro instructivo, dedicado al mundo estudiantil de Norteam~rica (titulado Two spanish masterpieces, The Univ. of Illinois Press, Urbana, 1961), habla dado su visidn sobre la Comedia, despu~s Tragicomedia de Calisto y Melibea y al mismo tiempo sobre aquel otro magno libro de la Edad Media espafiola que es El Libro de Buen Amor, antes de su prematura muerte, y sin haberlo visto en letras de molde, nos ha dejado el estudio m~s voluminoso, y dig~moslo con todo el respeto que merece, m~s denso que jam~s se ha escrito sobre la obra con queen Espafia termina la Edad Media y se abre el Renacimiento.

Despliega la autora (pero casi siempre confinfindola en las notas) una erudi- cidn sin par, unos conocimientos pasmosos de la literatura universal y nos muestra que tiene a su disposicidn un fichero de citas de id~nticas dimensiones que el que suele manejar su marido Yakov Malkiel en sus estudios etimold- gicos.

Patentiza Maria Rosa no s61o su saber de las literaturas griega y latina (fu~ doctor en letras cl~sicas) y de la espafiola desde su principio hasta la de boy dia, sino unos igualmente profundos de las literaturas francesa, provenzal, italiana y de la comedia eleglaca y de la humanistica en sus respectivos latines.

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Falta espacio para pormenorizar el contenido de un libro que discute y soluciona todos los problemas que plantea La Celestina, pero conste que no esquiva ninguno. En primer lugar el de la autorla. Despu~s de rechazar los argumentos alegados en contra, se decide la autora a adjudicar el primer acto a un autor desconocido y los demos, incluso los intercalados de 1502 a Fernando de Rojas, que quiz~ fuera asesorado por otros.

Para definir el gfinero literario a que pertenece La Celestina investiga las in- fluencias de la comedia romana, de la eleglaca del siglo XII, de la humanlstica en latin y e n lengua vulgar y las establece. Luego se mete en el berenjenal de si hay que considerarla teatro o novela dialogada, y despu~s de sopesadas las opiniones de crlticos, imitadores y comentadores de todos los siglos, op ta por lo primero. En alto grado interesante resulta el cotejo con las novelas dialo- gadas de Pfirez Galdds, m~s tarde reducidas por el mismo autor a teatro re- presentable. Gran capltulo del libro va dedicado a la t~cnica teatral de la obra. La aurora, aunque primero la desmenuce, al final la reintegra en todo su es- plendor. Habla de la acotacidn en sus diversas formas (enunciativa, descriptiva, implicita y enlazada con la accidn y los caracteres), y cada vez de nuevo com- para la obra con sus antecedentes y con las inmediatas imitaciones y las ul- "~eriores adaptaciones. E1 di~logo, tan vario y tan adaptado a personajes y cir- cunstancias merece a la autora un estudio detallado, y no menos el mon61ogo y el aparte; los trillados caminos seguidos por investigadores anteriores al querer fijar el tiempo y el lugar del drama, quedan abandonados y todos los problemas son planteados de nuevo. La motivaci6n de la obra la lleva de una parte a m~ltiples tradiciones, de otra a la cuestidn judla; son absolutamente nuevos sus descubrimientos sobre la tipica ironla trlgica del libro y sobre la geminaci6n de situaciones y de personajes, que sin embargo nunca llegan a set idfinticos.

A1 abordar el tema de los personajes primero ha de discutir la autora las cuestiones generales, como las pretendidas contradicciones en los caracteres, qu.e ella rechaza y que precisamente elogia pot lo veridicas y Io autentlcas.

Luego se impone la debatida cuestidn del didactismo de la obra, tan recal- cado por Bataillon; su realismo que relaciona con el de Bertolt Brecht (i fljense de paso los lectores en que establece unos contactos nunca sospechados por nadie!). Explica la alternaci6n entre obscenidad y erudicidn en el habla, so- bretodo en el de Celestina, y luego pasa a someter a un estudio psicoldgieo a todos los personajes de la obra, desde los protagonistas a los criados y las meretrices.

Despufis de admitir las mdItiples influencias que pesan sobre La Celestina llega a la conclusi6n de que a pesar de esto, es sorprendentemente original y tinica en su verdad psicoldgica, intuida pot los autores antes que la psicologla fuese ciencia. Precisamente lo contradictorio en los caracteres (Melibea pri- mero recatada, despufis sin freno entregada a su pasidn; Calisto egoista y sin embargo haUando la muerte, por haber querido salvar a sus criados; Celestina calculadora y astuta, pero perdi~ndose por su avasalladora avaricia; P~rmeno, honrado y fiel servidor, hallando la muerte en el cadalso por el poder per- suasivo de un perverso compafiero y por la lujuria despertada en ~1 por la astuta CeIestina) hace de esta obra teatral (porque lo es), en su forma primitiva irrepresentable (pero de un fixito incontestable en refundiciones recientes) algo .eterno. Comparado con La Celestina, el teatro espafiol del Siglo de Oro signi- J:ica segfin Maria Rosa un retroceso desde el punto de vista psicoldgico, ya que

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en 4ste abundan los tipos y escasean los caracteres. Establece la aurora que, a pesar de la traduccidn de la obra a buen mlmero de idiomas europeos, y no obstante la regular cantidad de imitaciones directas (todas inferiores al original) La Celestina est~ aqui solitaria y sefiera, sin influencia profunda en ningdr~ teatro posterior. Con raz6n propala la gran investigadora que La Celestina sor- prende al lector moderno por su visidn integral del horhbre y de la sociedad que no ha vuelto a expresarse con tal concentrado vigor en obra alguna de teatro. Pondera la autora de paso la atenci6n, dada por los autores de La Celestina por las clases sociales desheredadas y su t~cita pero transparente indignaci6n ante la desigualdad social.

Termina la Sefiora de Malkiel por comprobar que el marbete manoseado de ,,obra terenciana" que tanto crltico vuelve a pegarle a la obra de Rojas apenas vale para designar su forma. Es ,,un ser artlstico mero, positivamente original, a pesar de su variada deuda literaria". ,,Contraprueba de esta originalidad es e[ no haberse dado caso parecido en las letras occidentales hasta el surgimiento de las grandes novelas del siglo pasado." Finalicemos por decir que cada nueva lectura de la obra de Maria Rosa Lida (y hay que leerla varias veces) va aumentando nuestra admiracidn, y no vacilo en calificarla de definitiva.

Santpoort. j.A. VAN P~AA~.

Diego Marin, Uso y funcidn de la versificacidn dramdtica en Lope de Vega. Estudios de Hispan6fila, ndm. 2. Ed. Castalia, Valencia I962.

Este trabajo ,,a la memoria del ,,F4nix" en el IV Centenario, I562-I962" trata de analizar el papel dram~tico de las formas m4tricas y para eso ha estudia- do en detalle 27 de las comedias de Lope, repartidos por las cuatro 4pocas en que suele dividirse la obra lopesca. Peculiar interfis tiene el an~lisis comparativo de dos versiones de la misma comedia Los pleitos de Inglaterra y La corona de Hungrla, compuestas con un intervalo de unos 20 afi0s, es decir la primera en I598-I6o 3, la segunda el 23 de diciembre de 1623. Es lfistima que estos an~lisis y calculos del investigador no afiadan mucho a lo que ya sabiamos de la versifi- caci6n de Lope. Sin embargo no se puede negar que el Sr. Marin llegue a algunas nuevas convicciones bien probadas, p. ej. (p~g. io3) ,,lo m~s signifi- cativo del soneto dram~tico en Lope es que Ia tensidn se deriva de un obst~culo externo m~s que de un conflicto intimo."

G. J . G E E R S .

La Gaya Ciencia de P. Guill~n de Segovia, ed. prep. por Jos~ M a. Casas Homs (Serie Clfisicos hisp., serie III, vol. III-IV), Madrid, C.S.I.C., 1962 , LXXVII + 223 p.; 3 i i p. Ptas 350.--.

Sobre la ,,Gaya Ciencia" de Pero Guill4n de Segovia, nacido en Sevilla en I43o, no existe mils que un estudio de importancia, el del profesor finland4s O.J.Tallgren, editado en Helsinki alla en I9o7. Este hispanista cambi6 mas tarde su apellido de sueco en finland4s, o sea Tuulio. Fue su intencidn publicar la Gaya Ciencia, pero transcurridos cincuenta afios desde la aparici6n de su tesis preparatoria, el texto no habla visto la luz. Y el libro merece ser conocido. Es un prontuario de rimas, y sobre todo es importante para el conocimiento del idioma del siglo XV. Aunque gran parte del prdlogo estaba dispuesto para la imprenta, rue vlctima de un obtis en julio de I936, durante ei sitio de Ma-

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drid en la guerra civil espafiola. Despufis result6 que la transcripci6n del texto no estaba aun terminada, y que la introduccidn del profesor Tuulio distaba mucho de ser completa. De todos modos, necesitaba urgentemente una re- visi6n. De ~sta se encarg6 el profesor espafiol Jos~ Maria Casas Horns, espe- cialista en estudios de lexicografla. A la edicidn que ahora resefiamos le precede una introduccidn de mano de dicho erudito espafiol en la que da pormenores sobre el car~cter del tratado, las fuentes, su aspecto filol6gico, la ~poca de redaccidn, su expansi6n e influjo y, desde luego, la justificacidn de la presente edici6n, que abarca la transcripci6n del manuscrito Ioo65 de la Biblioteca Nacional de Madrid. Dicha transcripci6n es debida, en casi su totalidad, al profesor Tuulio, pero el actual editor asume la responsabilidad por las partes no tratadas por aqu41, por el estudio preparatorio, la correccidn y los voca- bularios, y esto no es poco. El vocabulario, tal como fue preparado por el fin- land~s, ha sido ampliado con todos aquellos vocablos que no se hallaban re- gistrados en !as listas del ,,Rimario". Estos vocabularios llenan todo el tomo segundo. Modestamente no quiere atribuirle su autor el tltulo de diccionario; segtln fil no supera ]a categoria de indice de vocablos. Sin embargo, cada lector ver~ de cuanta importancia es para conocer el lenguaje del siglo XV. En general creo yo que la actitud del sefior Casas Horns peca de excesivamente modesta cuando pretende limitar la utilidad de su trabajo a haber dado ocasi6n a que otros futuros investigadores edifiquen, sobre los fundamentos levantados por dl, nuevos estudios que valdr~n para beneficiar no solamente a los literatos sino tambi~n, y e n mayor medida, a los lingiiistas. Lo cierto es que esta tiltima ,categorla ya podr~ sacar gran provecho de los resultados de su trabajo.

Santpoort. J.A. VAN PRAAG.

Fragmento de un ,,Livro de Tristan", galaico-portugu~s, edici6n y estudio pot J. L. Pensado Tom~ (Cuadernos de Estudios Gallegos, anejo XIV) C.S. i.C., Instituto P. Sarmiento de Estudios GalIegos, Santiago de Compostela, I962, 87 p.

E1 texto que tenemos delante rue editado ya una vez en el Boletin de la Real Academia Espafmla, (tomo XV, i928 , p. 3o7-314), por su descubridor D. Manuel Serrano y Sanz. Fue hallado por ~1 en el archivo que rue de la casa ducal de Osuna. El primer editor lo tom6 por un fragmento de un ,,Lanzarote de] Lago" en galaico-portugu~s, que por los caracteres de su letra crey6 deber situar hacia la mitad del siglo XIV. E1 nuevo editor compuls6 la edici6n de Serrano y Sanz con el original y entonces se convenci6 de la necesidad de una edicidn renovada y corregida ya que los errores eran frecuentes, const~ndole, adem~s, al investigador que la atribucidn del fragmento a un libro de ,,Lan- zarote del Lago" carecia de fundamento real. Los argumentos que aduce prueban que pertenece m~s bien a un ,,Libro de Tristan". Es, sin duda, de importancia poder tomar nota de este texto, no mencionado por Entwistle en ~u libro The Arthurian legend in the literatures of the spanish Peninsula (I925).

Va acompafiado el texto critico de interesantes notas, de su fuente francesa, de un indice de nombres propios, de una bibliogras y de una serie de obser- vaciones sobre su fon~tica, sintaxis, morfologla, etc. En resumen, que mereee nuestro sincero agradecimiento el paciente reeditor de este rarisimo texto.

Santpoort. j.A.VAN PRAAG.

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El Cancionero de GaUardo, Ed. crltica por Jos~ Maria Az~ceta (C1/~sicos Hisp,. Serie II, vol. VI), Madrid, Cons. Sup. de Inv. Cient., 3 I5 p.

E1 conocido biblidgrafo espafiol B.J. Gallardo (I776-I852), cuya vida es ahora bien conocida gracias al estudio bibliogr~fico que le dedic6 Antonio Rodriguez-Mofiino (1955), perdi6, al retirarse los Constitucionalistas de Ma- drid a Cadiz, all~ por I823, un nfimero considerable de manuscritos infiditos, entre los que se hallaba un cancionero. Despu~s surgi6 fiste en Madrid y actualmente se halla en los rondos de la Biblioteca Nacional, pero tan mutilado, que le falta la mitad, hecho ya comprobado por el mismo Gallardo cuando volvi6 a verlo en manos de otra persona en 1836.

Pertenece sin duda al siglo XVI, ya que contiene un sonet0 de Garcilaso compuesto hacia I533. Pero contiene tambi~n una parte de la obra de Sem Tob (siglo XIV) y muchas poeslas del siglo XV, v. gr. las del Bachiller Alfonso de la Torre. E1 erudito editor procura situar el Cancionero dentro de la gran familia de los ya publicados, que, claro est,, contienen por parte el mismo material. No pocas poeslas, sin embargo, se publican ahora por vez primera. Las poeslas van acompafiadas de notas criticas. La faceta satlrica es notable, aunque el tema amoroso ocupa la mayor parte de los folios conservados; in- teresante es la mezcla de poesla culta u popular. Parece que el desconocido compilador era gran admirador de Petrarca, cuyo ,,Triunfo de Amor" recoge en la traducci6n de Alvar G6mez.

Santpoort. j.A. V A N P RAAG.

Celestine. A critical edition of the first French translation (1527) of the Spanish classic La Celestina with an introduction and notes by Gerard J. Brault. Detroit, Wayne State University Press, 1963, 264 p.

Esta tesis doctoral es la edicidn anotada de la primera traduccidn (andnima) de La Celestina en francfis. Del ap~ndice I consta que tiene dos variantes, la primera de las cuales le sirvi6 al nuevo editor de modelo. E1 andnimo tra- ductor comunica en el tltulo de la obra que la tradujo del italiano. Brault ha podido probar que debi6 tener ante la vista el original espafiol, ya que despu~s de cotejar el texto franc~s con ~ste y con la primera traduccidn italiana, com- prob6 q u e e n varios pasajes el franc~s estfi m~s cerca del espafiol que del italiano.

Describe Brault las subsiguientes ediciones francesas de La Celestina (la primera se reimprimi6 cuatro veces), las cuatro ediciones de una nueva tra- duccidn (I 577), inferior a la primera, y de mano de Jacques de Lavardin, y de una tercera andnima (I 633). En un apfindice II enumera la traduccidn francesa de los refranes empleados en La CeIestina, y e n unas p~ginas preliminares menciona los t~rminos y expresiones de interns lexicogr~fico.

Santpoort. J .A. V A N P R A A G .