bios - canadian healthcare marketing hall of fame 2012

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5 Canadian Healthcare Marketing Hall of Fame Temple de la renommée canadien du Marketing des Soins de Santé Membres 2012 Inductees

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5Canadian Healthcare Marketing Hall of Fame

Temple de la renommée canadien du

Marketing des Soins de Santé

Membres 22001122 Inductees

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Readers of The Chronicle of

Healthcare Marketing last

year placed several dozen

names in nomination for consideration

for entry as

members of The Canadian

Healthcare Marketing Hall of Fame.

The awards were

established to honor healthcare

marketers who have contributed to

our avocation and are an

inspiration to others.

These honorees were chosen from

this field of deserving candidates,

but stand for, in the view of the

selection committee, a

representative cross-section of the

qualities that make our business

unique and fulfilling. On behalf of

our readers, we extend to each

honoree our warm congratulations.

This year’s induction ceremony was

held on March 28, 2012 at the

Toscana Conference Centre in

Toronto/Vaughan, Ont. Host for the

event was Lorne Markowitz.

Please visit the Hall of Fame on the

World Wide Web at

www.chronicle.ca/halloffame/

Les lecteurs de la revue

Chronicle of Healthcare

Marketing ont soumis

l’an dernier des douzaines de

nominations en vue de la

sélection des membres

du Temple de la renommée

canadien du marketing des soins de

santé. Des prix seront ainsi décernés

aux spécialistes en marketing de soins

de santé qui ont grandement

contribué à notre cause et se sont

révélés une source

d’inspiration pour autrui.

Les personnes honorées ont été

choisies parmi cet éventail de

candidats méritoires, mais

personnifient surtout, aux yeux du

comité de sélection, un échantillon

représentatif des qualités qui définis-

sent le caractère unique et motivant

de notre secteur d’activité. Au nom de

tous nos lecteurs, nous tenons à

exprimer à chacun et

chacune de ces membres nos

félicitations les plus cordiales.

Cette année, la cérémonie

d’intronisation a eu lieu le 28 mars

2012 au Toscana Conference Centre

à Toronto/Vaughan, en Ontario.

L’événement était animé par

M. Lorne Markowitz.

Veuillez rendre visite au Temple de la

renommée, sur le World Wide Web, à

www.chronicle.ca/halloffame/

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WHETHER IT IS ON THE BASEBALL FIELD, on the bas-ketball court, or in the hockey arena, sportsand the competition in sport are what WendyAdams enjoys. It’s not so different from com-petition in the business world where corporateleaders like Adams aim to be strategic.

Starting her career as a sales representative at Marion MerrellDow in 1989 after completing her degree in commerce at CarletonUniversity in Ottawa, Adams shone early on, being named MedicalSales Representative of the Year, a mere two years after starting withthe company.

“I got to work with really smart professionals,” says Adams.“The kick off to my pharmaceutical career was based on good, fun-damental grounding.”

She later moved to Product Manager at Marion Merrell Dowwhere she gained marketing experience. When the company wasmoving to Montreal, Adams opted to stay in Toronto and embarkedon a new challenge with Galderma Canada, joining the dermatology-focused company in 1995.

In 2008, Adams was appointed General Manager of GaldermaCanada Inc., after holding a number of senior sales and marketingroles at the company. One role she held leading up to becoming GMwas National Key Accounts Manager, a job that entailed targetingpharmacists to increase the visibility of the company’s OTC products.Under Adams, Cetaphil® sales have risen dramatically.

At Galderma, her first major accomplishment was the launch of Differin®, the first newtopical retinoid to treat acne in over 20 years, preceded by the U.S. launch. The subsequententry of Differin XP in 2007 was the first Galderma Rx product to generate $1,000,000 in salesin less than one year after its launch. Today, it is one of the company’s best-selling brands.

A highly visual field like dermatology is a good fit with the digital era, and teledermatol-ogy presents an initiative that will help contain costs, observes Adams.

“Teledermatology can be used to reach patients in areas where there are no dermatolo-gists,” says Adams. “Waiting lists are long. It’s time-saving and economical if patients don’thave to take time off work to drive to cities to see dermatologists.”

Another phenomenon that Galderma Canada will need to focus on is the growing diver-sity of the Canadian population, according to Adams. Clinical trials in Canada will need toensure patient recruitment reflects the country’s increasing ethnic skew. “We have to consid-er if our products will work well on different skin types and consider pigmentation challenges,”says Adams.

“Work is rewarding when you are able to balance it with your home life. My husbandworks from home and he is a huge help with managing the family,” she says. A mom of twoboys who are both hockey players, Adams cheers on her children when they play, and they, inturn, cheer on their mother when she takes to the ice.

BASEBALL, BASKETBALL OU HOCKEY, il suffit qu’il y ait du sportet de la compétition pour que Wendy Adams se sente àl’aise. Dans le milieu compétitif des affaires, lesdirigeants de la trempe de Mme Adams sont égalementférus de stratégie. Après avoir obtenu un diplôme depremier cycle en études commerciales, Mme Adams a

lancé sa carrière de représentante à Marion Merrell Dow en 1989. Elles’est vite fait remarquer, remportant le prix de la représentante médicalede l’année au bout de deux ans seulement.

« J’ai eu la chance de travailler avec des professionnels brillants,reconnaît Mme Adams. Ma carrière pharmaceutique repose sur des basestrès solides. »

Elle est ensuite devenue chef de produit à Marion Merrell Dow, cequi lui a permis d’acquérir de l’expérience en marketing. Au moment oùl’entreprise déménageait à Montréal, Mme Adams a décidé de rester àToronto et s’est jointe à Galderma Canada, entreprise axée sur la derma-tologie, en 1995.

En 2008, elle est devenue directrice générale de Galderma CanadaInc. après avoir gravi les échelons dans les services des ventes et de lacommercialisation. L’un des postes qu’elle a détenus avant de devenirdirectrice générale a été celui de chef des comptes clés nationaux, chargéede rehausser la visibilité des produits en vente libre auprès des pharma-ciens. Sous la houlette de Mme Adams, les ventes de Cetaphil® ont aug-menté en flèche.

À Galderma, sa première grande réalisation a été le lancement deDifferin®, le premier rétinoïde topique contre l’acné à être mis sur lemarché en plus de 20 ans. Ce produit avait déjà été commercialisé auxÉtats-Unis. Par la suite, en 2007, le nouveau produit d’ordonnance

Differin XP a été le premier de Galderma à engranger pour un million de dollars de ventes dans l’annéesuivant son lancement. Jusqu’ici, c’est l’une des marques les plus vendues de l’entreprise.

Un secteur aussi visuel que la dermatologie convient parfaitement à l’ère numérique, et la télé-dermatologie est une initiative qui aidera à contrôler les coûts, d’après Mme Adams.

« La télédermatologie peut servir à rejoindre les patients dans les régions où aucun dermatologuen’exerce, affirme-t-elle. Les listes d’attente sont longues. Si les patients n’ont plus besoin de s’absenterdu travail pour aller à leurs rendez-vous avec le dermatologue en ville, cela représente des économies detemps et de coût. »

Un autre phénomène sur lequel Galderma Canada devra se pencher, c’est la diversité croissante dela population canadienne, selon Mme Adams. Les essais cliniques menés au Canada devront recruter despatients qui reflètent la diversité ethnique du pays. « Nous devons nous demander si nos produits sontefficaces pour tous les types d’épidermes et tenir compte des différences de pigmentation », affirme-t-elle.

« Le travail est quelque chose d’enrichissant, mais il faut trouver un équilibre avec la vie familiale,souligne Mme Adams. Mon mari travaille à la maison, et il m'aide énormément dans l’organisation denotre vie de famille. » Leurs deux fils jouent au hockey, et si elle les acclame quand ils sont sur la glace,eux aussi l’acclament lorsque c’est son tour d’enfiler les patins.

Wendy AdamsGalderma Canada

Markham, Ont.

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PEGGY AHEARN’S CAREER in HEALTHCARE has included clini-cal care, sales, marketing, and publishing. She prac-ticed as a registered nurse and then moved into homehealthcare as Manager of Business Development forParamed Healthcare, a division of Extendicare.Ahearn was then promoted to Regional Manager for

Ontario and Quebec and Sales Manager for Protect Alert, a personalsecurity device.

“I discovered the whole world of business, and I always wantedto move to the next level,” says Ahearn.

The next level was gaining marketing experience as a ProductSpecialist for Baxter in the company’s home parenteral nutrition divi-sion and then later as Product Manager in wound care at Sancella,now known as Molnlycke.

Ahearn was interested in broadening her scope, and after beingapproached by a head hunter, plunged wholeheartedly into health-care publishing and continuing health education.

She joined The Medicine Group, which had a parent company inthe UK, as an account manager in 1988, and two years later was pro-moted to President. It was a steep learning curve for Ahearn, butunder her 15 years of leadership, the company grew dramatically inrevenues and profits.

At The Medicine Group, Ahearn spearheaded numerous initia-tives. She launched Family Practice, a weekly publication forCanadian family physicians, launched Complete MedicalCommunications, which had offices in Montreal and Toronto, and opened a French-languageoffice of The Medicine Group in Montreal. The Medicine Group was subsequently rebranded asThe Health Initiative, an agency focusing on pharmacy and patient education.

Reflecting on her time in healthcare publishing, Ahearn is proud of the fact that turnoverwas infrequent in her shop.

“We had many long-term employees, which really makes for a strong, stable brand,” saysAhearn. “We cared about the business.”

Ahearn has been a mentor to many in healthcare publishing, and some of her formeremployees now hold senior roles at healthcare communications agencies.

Ahearn left full-time employment in healthcare publishing in 2005 to work on an inde-pendent basis. She ran patient support programs at Bayshore Home Health for one year, andwas asked to organize the World Union of Wound Healing Societies third congress, which tookplace in Toronto in June 2008. It was the largest wound care conference ever held in NorthAmerica.

“It was a huge project, and it took two years of planning,” says Ahearn. “By all accounts,it was very successful.”

The success of the conference did not go unnoticed. Ahearn was later approached to runthe Canadian Association of Wound Care (CAWC) and assume the role of Executive Director.

As she celebrates her first year anniversary at CAWC, Ahearn sees many opportunities toinvolve a range of Canadian healthcare providers in wound care.

“Our big mandate is education, focusing on an interdisciplinary audience,” says Ahearn.“We have an excellent team, and our goal is to be the most innovative, progressive wound careassociation in North America.”

Says Ahearn of her career to date: “It has been a really interesting journey.”

LA CARRIÈRE DE PEGGY AHEARN dans le domaine de la santéenglobe la médecine clinique, les ventes, le marketing etl’édition. Elle a été infirmière autorisée avant de se lancerdans le domaine des soins à domicile en tant que direc-trice du développement des affaires pour ParamedHealthcare, une division d’Extendicare. Mme Ahearn a

ensuite été promue au poste de directrice régionale pour l’Ontario et leQuébec et directrice des ventes de Protect Alert, un dispositif de sécuritépersonnelle.

« J’ai découvert le monde des affaires, et j’ai voulu en gravir tous leséchelons », dit-elle.

L’échelon suivant consistait à acquérir une expérience en marketingen tant que spécialiste de produits pour Baxter, dans la division de lanutrition parentérale à domicile, puis comme chef de produits de soindes plaies à Sancella (maintenant Molnlycke).

Mme Ahearn voulait élargir ses horizons, et après avoir été sollicitéepar une agence de recrutement, elle s’est plongée dans le domaine del’édition médicale et de la formation médicale continue.

Mme Ahearn s’est jointe à The Medicine Group, filiale d’une sociétéanglaise, à titre de directrice de comptes en 1988; deux ans plus tard, elleétait promue au poste de présidente. La courbe d’apprentissage a étéraide pour Mme Ahearn, mais pendant 15 années sous sa direction, l’en-treprise a connu une forte croissance de ses revenus et de ses bénéfices.

Mme Ahearn a lancé plusieurs initiatives à The Medicine Group.Elle a créé Family Practice, une publication hebdomadaire pour lesomnipraticiens canadiens, fondé Complete Medical Communications,avec des bureaux à Montréal et à Toronto, et ouvert un bureau de servic-es en français de The Medicine Group à Montréal. The Medicine Group est

devenu The Health Initiative, un organisme dont les activités visent l’éducation des pharmaciens et despatients.

Lorsqu’elle réfléchit à ses années dans l'édition médicale, Mme Ahearn est fière de la fidélité donttémoignait son personnel.

« Plusieurs de nos employés ont eu une longue carrière parmi nous, ce qui nous garantissait unebonne stabilité, dit-elle. Les employés se sentaient concernés par les activités de l’entreprise. »

Mme Ahearn a été mentor de maintes personnes dans le secteur de l’édition médicale, et certainsde ses anciens employés occupent des postes de direction dans des organismes de communications surla santé.

Mme Ahearn a quitté le travail à temps plein dans l’édition médicale en 2005 pour se mettre à soncompte. Elle a géré les programmes de soutien aux patients à Bayshore Home Health pendant un an,puis on lui a demandé d'organiser le troisième congrès de la World Union of Wound Healing Societies,qui a eu lieu à Toronto en juin 2008. C’était le plus grand congrès consacré aux soins des lésions jamaistenu en Amérique du Nord.

« Cet immense projet a exigé deux années de planification, raconte Mme Ahearn. Tous les com-mentaires à son sujet ont été très élogieux. »

Le succès de cet événement n’est pas passé inaperçu. En effet, Mme Ahearn a ensuite été sollicitéeen vue de gérer l’Association canadienne du soin des plaies (ACSP) et de devenir directrice exécutive decet organisme.

Alors qu’elle fête son premier anniversaire à l’ACSP, Mme Ahearn constate qu’il existe de nom-breuses possibilités d’attirer l’attention des fournisseurs de soins au Canada sur le soin des plaies.

« Notre principal mandat englobe l’éducation axée sur les médecins et les professionnels alliésdans la prestation de soins, dit Mme Ahearn. Nous avons une équipe formidable et voulons devenirencore plus performants. »

Mme Ahearn dit de sa carrière jusqu'ici qu’elle a été « un parcours des plus intéressants ».

Peggy AhearnCanadian Association

of Wound careToronto

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Temple de la renommée canadien du marketing des soins de santé

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“IWAS FASCINATED with strategic issues rather thanpure marketing,” says Richard Fajzel, GeneralManager, Oncology Business Unit, PfizerCanada. “I was more interested in overall busi-ness strategy and the power of marketing with-in the business strategy.”

Fajzel started his career at Sandoz Canada in Montreal, afterearning a Bachelor of Arts from McGill University in Montreal and aMasters of Business Administration from Concordia University inMontreal. He first worked in market research, later joining the com-pany’s sales force, and then becoming a brand manager for productslike the anti-fungal therapy Lamisil® and the Parkinson’s diseasetreatment Parlodel®.

“After being a brand manager for four years, I felt it was impor-tant to gain experience in working with products in the pipeline,” saysFajzel.

To get that experience, he joined Pfizer Canada in 1996 andfocused on products in development, some of which would becomeblockbusters.

“It was a really exciting time,” he says. “Big drugs like Lipitor®

were coming down the pipe. There was a big basket.”When the company implemented a team-based structure in

1997, Fajzel embarked on a new challenge, becoming a team leaderand managing a cross-functional team.

“It was a pivotal phase where I learned a lot,” says Fajzel. “The people management ele-ments were there, and there were some great lessons.”

Leading a cross-functional team set the stage for becoming Director of Marketing in 2001.The company ventured into uncharted territory by marketing Viagra® to consumers at large,a move that was out of the ordinary for a Canadian pharmaceutical firm.

“We were making a decision regarding whether to advertise to consumers directly,” he recalls.Since Canada’s laws prohibit prescription drug advertisements from stating what a drug

does for patients, the company had to develop creative content for consumers that would con-vey the efficacy of Viagra. It selected the ad agency Taxi to help achieve that task.

The result was ads that were recognized with accolades in Canada and around the world,and Fajzel was selected Marketer of the Year in 2003 by Marketing Magazine.

“Everyone on the team worked well together, was highly passionate and motivated, andwe utilized mass media in an innovative way,” says Fajzel.

Fajzel became Director of Sales for the company’s specialty market division after severalyears as Director of Marketing and began to familiarize himself with the company’s oncologyand HIV portfolio, and found a new challenge in meeting the customer needs of hospitals thatincluded development of account management capabilities in the team.

Since the start of 2009, he has held his current job and is in awe of the complexity ofoncology therapies and the challenge of building a business unit around a therapeutic area.

“Oncology is at the leading edge of personalized medicine and genomically-guided drugdevelopment,” says Fajzel. “We are developing customized treatments for specific populations.”

Provincial governments and cancer agencies in Canada are recognizing the value of tar-geted therapies in oncology, adds Fajzel.

Outside of his professional life, Fajzel is an avid cyclist and skier who frequently hits theslopes in the winter with his family.

«CE SONT LES ENJEUX STRATÉGIQUES plutôt que lacommercialisation en tant que telle quim’attiraient, raconte Richard Fajzel,directeur général, Unité d'oncologie, PfizerCanada. Je m’intéressais surtout à lastratégie globale de l’entreprise, ainsi

qu’au rôle important joué par la commercialisation à cet égard. »M. Fajzel a démarré sa carrière chez Sandoz à Montréal, ville où il

a obtenu un baccalauréat ès arts de l’Université McGill et une maîtrise enadministration des affaires de l’Université Concordia. Il a commencé partravailler dans la recherche sur les marchés, puis s’est joint à la force devente de l’entreprise avant de devenir directeur de marque pour des pro-duits tels que l’antifongique Lamisil® et Parlodel®, un traitement contrela maladie de Parkinson.

« Après quatre ans en tant que directeur de marque, je me suis ditque j’aurais besoin d’acquérir de l’expérience sur les produits en voie decommercialisation », dit M. Fajzel.

Pour obtenir une telle expérience, il s’est joint à Pfizer Canada en1996, où son travail était axé sur les produits en cours de développement,dont certains sont devenus de grands vendeurs.

« C'était une époque palpitante, dit-il. De grands médicaments telsque Lipitor® étaient sur le point d’être commercialisés. Il y avait unimmense bassin de produits. »

Lorsque l’entreprise a mis en œuvre une structure par équipes en1997, M. Fajzel a relevé un nouveau défi, devenant chef d’une équipepluridisciplinaire.

« C’était une période de transition qui m’en a beaucoup appris,raconte-t-il. Les éléments de gestion des personnes étaient présents, et

nous en avons tiré d’excellents enseignements. »La gestion d’une équipe pluridisciplinaire a préparé le terrain pour qu’il devienne directeur de la

commercialisation en 2001. L’entreprise s’est aventurée dans l’inconnu, faisant la commercialisation deViagra® auprès du grand public, geste qui sortait de l’ordinaire pour une entreprise pharmaceutiquecanadienne.

« Nous nous demandions s’il fallait promouvoir le produit directement auprès des consommateurs», se remémore M. Fajzel.

Étant donné que la loi canadienne interdit d’annoncer les effets d’un médicament dans la public-ité télévisée, il a fallu mettre au point un contenu créatif qui permettrait de convaincre les consomma-teurs de l’efficacité du Viagra. L’agence de publicité Taxi a été retenue pour mener cette mission à bien.

Celle-ci a produit des annonces primées au Canada et dans d’autres pays, et M. Fajzel a été nommépar Marketing Magazine spécialiste du marketing de l’année (Marketer of the Year) en 2003.

« Il y a eu une superbe collaboration entre les membres de l’équipe, qui étaient passionnés etmotivés, raconte M. Fajzel. Nous avons utilisé les médias de masse d’une façon innovatrice. »

Après plusieurs années dans le marketing, M. Fajzel est devenu directeur des ventes pour la divi-sion des marchés spécialisés de l’entreprise. Il a commencé à s’initier aux portefeuilles d’oncologie et deVIH et a relevé un nouveau défi, celui de répondre aux besoins des hôpitaux, ce qui a nécessité le per-fectionnement des membres de l’équipe en matière de gestion de comptes.

Titulaire de son poste actuel depuis le début de 2009, il est toujours aussi émerveillé par la com-plexité des traitements oncologiques et par les défis que représente la mise sur pied d’une unité fonc-tionnelle consacrée à un champ thérapeutique en particulier.

« L’oncologie est à l’avant-garde de la médecine personnalisée et du développement de médica-ments guidés par la génomique, dit M. Fajzel. Nous mettons au point des traitements adaptés à des pop-ulations en particulier. »

Les gouvernements provinciaux et les organismes de lutte contre le cancer au Canada reconnais-sent la valeur des thérapies ciblées en oncologie, ajoute-t-il.

Dans sa vie privée, M. Fajzel est un fervent du cyclisme ainsi que du ski, sport qu’il pratique tousles hivers avec sa famille.

Richard FajzelPfizer Canada

Montreal

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Temple de la renommée canadien du marketing des soins de santé

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AN ECONOMICS DEGREE and a broad range of experience inthe pharmaceutical industry has prepared DominiqueGilbert, Senior Director, Market Access and HealthOutcomes, Lundbeck Canada Inc., to effectively fulfillhis current role. “I have solid sales and marketingexperience, which is helpful in market access, and I

have worked with people who know the clinical data,” explainsDominique, who has held his current title since 2005 and is also amember of the Canadian Management Team.

It is in Dominique’s nature to seek challenges: a francophonenative of Chicoutimi, Que., he chose to study at York University inToronto to immerse himself in an English-language environment andbecome bilingual.

After earning his Honours BA in economics, Dominique’s firstexperience in the pharmaceutical world was at Burroughs WellcomeInc. where he held a number of positions including sales representa-tive for primary care products and later for specialty products. Hegained experience in the primary care and hospital spheres atBurroughs Wellcome Inc.

He sought a new challenge and became Product Manager atLundbeck Canada Inc. in Montreal, a new subsidiary in the Lundbeckfamily, in 1995. Dominique likens the experience to being at a start-up and developing all aspects of the business from scratch.

When he assumed the position of Marketing Manager at theCanadian subsidiary in 1997, Dominique became key in the launch and promotion of Celexa®

(citalopram), a product which already had a number of strong competitors in the marketplace.“Our objective was to get it approved and launched in Canada,” recalls Dominique, who

notes the company grew quickly, developing a sales force to promote Celexa. “For a companyour size, we had our work cut out for us.”

Celexa went on to become one of the top three prescribed antidepressants nationally, anda market leader in a number of provinces, notes Dominique.

“We were all very proud of what we were able to accomplish in such a challenging envi-ronment at the time,” declares Dominique.

Another big antidepressant launch followed with Cipralex® (escitalopram). LundbeckCanada Inc. faced a greater test with this launch, compared to Celexa, since the reimburse-ment environment changed with the introduction of the Common Drug Review process cou-pled with the genericization of antidepressant products. It was no longer sufficient to simplyshow effectiveness of a drug if it was going to be prescribed, explains Dominique.

Lundbeck Canada Inc. responded to a more austere environment by building a marketaccess and health outcomes team, led by Dominique. This team of professionals provides theclinical evidence and pharmacoeconomic arguments to support the listing of a medication onprovincial formularies and its reimbursement by third-party payers.

“Payers are looking for efficacy data and value,” explains Dominique. “They want to knowif the outcome is superior to what they are already paying for. In response, we endeavour toprovide them with the best demonstration of value for money available to us, so they can makea proper assessment.”

New challenges are on the horizon for Dominique and his team, as Lundbeck preparesto launch a number of new products in the oncology field.

UN BAC EN ÉCONOMIE et une vaste expérience du secteurpharmaceutique ont préparé Dominique Gilbert,directeur, Accès au marché et gestion thérapeutique,Lundbeck Canada Inc., à relever les défis de ses fonc-tions actuelles. « J’ai une bonne expérience en venteset en commercialisation, ce qui me sert dans mes

efforts en matière d’accès au marché, et j’ai collaboré avec des personnesqui connaissent les données cliniques », explique M. Gilbert, qui occupeson poste depuis 2005 et qui est également membre de l’équipe de direc-tion pour le Canada.

C’est dans le caractère de M. Gilbert de rechercher les défis : cefrancophone natif de Chicoutimi a décidé d’étudier en anglais àl’Université York de Toronto pour baigner dans un environnement anglo-phone et devenir bilingue.

Après avoir obtenu son baccalauréat spécialisé en économie, il aacquis sa première expérience du secteur pharmaceutique à BurroughsWellcome Inc., où il a détenu plusieurs postes, y compris ceux dereprésentant commercial pour les produits de soins primaires, puis pourles produits spécialisés. C’est également à Burroughs Wellcome Inc. qu’ils’est initié aux secteurs des soins primaires et hospitaliers.

Toujours à l'affût de nouveaux défis, M. Gilbert est devenu en 1995chef de produit à Lundbeck Canada Inc. à Montréal, une nouvelle filialede la famille Lundbeck. Il a donc assisté à la naissance d’une nouvelleentreprise en participant au développement de toutes ces facettes.

En tant que chef de la commercialisation pour la filiale canadiennedepuis 1997, M. Gilbert a joué un rôle clé dans le lancement et la pro-motion de Celexa® (citalopram), produit qui comptait déjà bon nombre

de concurrents sur le marché.« Ayant pour objectifs son homologation et son lancement au Canada, nous avions du pain sur la

planche, compte tenu de notre taille », fait remarquer M. Gilbert, en ajoutant que l’entreprise a rapide-ment pris de l’expansion et mis sur pied une force de vente pour faire la promotion de Celexa.

Celexa s’est classé dans les trois premiers antidépresseurs prescrits à l’échelle nationale et est unleader du marché dans plusieurs provinces, ajoute-t-il.

« Nous sommes tous très fiers de ce que nous avons réussi à faire dans un contexte aussi difficileà l’époque », déclare M. Gilbert.

Puis a suivi la mise en marché d’un autre antidépresseur, Cipralex® (escitalopram). Ce dernierlancement a représenté un plus grand défi pour Lundbeck Canada Inc. à cause de l’évolution des critèresde remboursement avec l’adoption du Programme commun d’évaluation des médicaments au Canada.À cela s’ajoute la générication des antidépresseurs. Comme l’explique M. Gilbert, il ne suffisait plus dedémontrer l’efficacité d’un médicament pour qu’il soit prescrit.

Pour faire face à cette conjoncture plus difficile, Lundbeck Canada Inc. a mis sur pied une équiped’accès au marché et de gestion thérapeutique qui a été placée sous la direction de M. Gilbert. Cetteéquipe de professionnels avance des données factuelles cliniques et des arguments pharmacoé-conomiques en faveur de l'inclusion d'un médicament dans les listes provinciales et son remboursementpar les tiers payants.

« Les tiers payants sont à la recherche de données sur l’efficacité et sur le rapport qualité-prix,explique M. Gilbert. Ils veulent savoir si l'effet d’un médicament est supérieur à celui d’un produit déjàremboursé. De notre côté, nous essayons de leur donner la meilleure démonstration possible du rapportqualité-prix, afin de leur permettre de faire une évaluation exacte. »

De nouveaux défis pointent à l’horizon pour M. Gilbert et son équipe, car Lundbeck s’apprête àlancer plusieurs nouveaux produits dans le domaine de l’oncologie.

Canadian Healthcare Marketing Hall of Fame

Temple de la renommée canadien du marketing des soins de santé

Dominique GilbertLundbeck Canada Inc.

Montreal

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EVEN BEFORE HIS CAREER IN MEDICINE STARTED, Dr. RichardGladstone found himself thrown into the deep endwhile he was visiting his parents in hospital. “ ‘I’mgoing into the operating room and I need an assis-tant and you look like you can help me’” a surgeontold Dr. Gladstone, then a University of Toronto

undergrad studying political science and economics in anticipationof a career in law.

“And I went,” said Dr. GladstoneThat was in 1957, and Dr. Gladstone was visiting the hospi-

tal often to see his parents. They had been injured aboard the SSAndrea Doria when it was struck by the icebreaker MSStockholm.

It was this experience that convinced Dr. Gladstone tochange his area of study, from law to medicine. His intention inboth career paths was to make a difference in people’s lives.

“I thought I could do that in the justice system,” said Dr.Gladstone, “but I like this better.”

Though he is a neurologist, Dr. Gladstone said he externedat the Toronto Psychiatric Hospital for four months between histhird and fourth year of medical school.

“I thoroughly enjoyed it. My job was to give insulin sub-coma therapy and electric shock therapy to my patients with theguidance of my staff member.”

He said that these therapies are now much more safe, butthat “back then it was pretty challenging.”

Years later, Dr. Gladstone highlights his career as a community neurologist. “One of thethings I’m proud of is that I started the Association of Community Neurologists in Toronto 30years ago,” he said. It’s an organization that has provided educational opportunities for neu-rologists after graduation.

“We’d have four or six meetings a year. We’d bring in distinguished speakers from all overthe world and we’d have dinner meetings, conferences, one or two day conferences, lunchmeetings, seminars, and so on and that way we’d keep up-to-date with new advances. I’veplanned almost 130 of these meetings over the years and they have been very successful.”

He also helped create the Community Psychiatry Association of Toronto along with Dr.Mostafa Showraki, a psychiatrist.

“I encouraged him to start a similar program for psychiatrists which is now very popularamong the psychiatrists in the city.”

Dr. Gladstone is the Founding Editor (Neurology) of THE CHRONICLE OF NEUROLOGY &PSYCHIATRY, a publication for Canadian neurologists, psychiatrists, and GPs with an interest inthose specialties. The publication was established in 1996.

In 2011, Dr. Gladstone received a Long Service Award for teaching at the University ofToronto. Now, he says, he is phasing out teaching “because there are younger more capablepeople around and I’m basically a community neurologist now.”

His practice in Toronto has been at the same location since 1970. For 10 years, he wasthe head of neurology at North York General Hospital. He’s now part-time courtesy staff atSunnybrook and Humber River Hospital.

ALORS QU’IL NE SONGEAIT PAS DU TOUT À DEVENIR MÉDECIN, le DrRichard Gladstone s’est retrouvé en plein cœur de l’actionpendant une visite à ses parents à l’hôpital. « Je m’en vaisdans la salle d’opérations et j’ai besoin d’un assistant; vousferez l’affaire », a lancé un chirurgien à celui qui n’était alorsqu’un étudiant de premier cycle en sciences politiques et en

économie à l’Université de Toronto, et qui se destinait à une carrièrejuridique.

« Je l’ai suivi », dit-il.C’était en 1957. Le Dr Gladstone se rendait souvent à l’hôpital pour vis-

iter ses parents, qui avaient subi des blessures à bord du SS Andrea Doria lorsde la collision avec le brise-glace MS Stockholm.

Cette expérience a convaincu le Dr Gladstone de changer de cap, pas-sant du droit à la médecine. Peu importe son cheminement, il voulait faireune différence dans la vie des gens.

« Je pensais agir dans le cadre du système de justice, dit le DrGladstone, mais finalement, tout est pour le mieux. »

Le futur neurologue a fait un stage de quatre mois à l’Hôpital psychia-trique de Toronto entre sa 3e et sa 4e année de médecine.

« J’ai adoré cela. Mon travail consistait à administrer les traitements dechoc insulinique et d’électrochoc aux patients, sous la direction d’un mem-bre du personnel. »

D’après lui, ces traitements sont maintenant beaucoup plus sécuri-taires, mais « dans ce temps-là, ça n’allait pas de soi ».

Maintenant, des années plus tard, le Dr Gladstone retrace sa carrière deneurologue communautaire. « L'une des choses dont je suis le plus fier, c’estd'avoir fondé l’Association des neurologues communautaires il y a 30 ans, àToronto », dit-il Cet organisme donne aux neurologues des possibilités de seperfectionner après l’obtention du diplôme.

« Nous avions quatre à six réunions par année. Nous invitions des con-férenciers du monde entier et organisions des dîners-causeries, des conférences, des réunions d’une oude deux journées, des séminaires, et ainsi de suite, afin de nous tenir au courant des derniers développe-ments. J’ai planifié près de 130 rencontres de ce genre au fil des ans, et elles ont toutes remporté ungrand succès. »

Il a également contribué à la création de l’Association de psychiatrie communautaire de Toronto,en collaboration avec le Dr Mostafa Showraki, un psychiatre.

« Je l’ai encouragé à lancer un programme similaire pour les psychiatres, et ces derniers l’appré-cient beaucoup. »

En 1996, le Dr Gladstone a fondé la revue Chronicle of Neurology & Psychiatry dont il est devenule rédacteur de la section neurologique.

En 2011, le Dr Gladstone a reçu un prix pour ses longs états de service en tant qu’enseignant àl’Université de Toronto. Il réduit graduellement sa charge de cours « parce qu’il y a une relève très com-pétente, et d’ailleurs, je suis en fait un neurologue communautaire. "

Son cabinet à Toronto se trouve à la même adresse depuis 1970. Pendant dix ans, il a dirigé le serv-ice de neurologie à l’Hôpital de North York. À présent, il est médecin invité à temps partiel aux hôpitauxSunnybrook et Humber River.

Dr. Richard M.Gladstone

Association ofCommunity Neurologists

Toronto

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Temple de la renommée canadien du marketing des soins de santé

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DOUG GRANT has had a lifelong affinity for science.Graduating from York University in Toronto witha Bachelor of Science in organic chemistry, Grantenvisioned being a laboratory scientist. His firstjob was in a laboratory, but he quickly discoveredthat being hands-on in scientific research was

not for him.“Although I wanted to be in science, doing research at the bench

was not my calling,” notes Grant, Senior Vice President and Head,Corporate Affairs, Bayer Inc., where he is responsible for providingmanagement, leadership and strategic direction for communications,trade relations, contracts, pricing, reimbursement, and federal andprovincial government affairs. He also oversees the company’s hema-tology business unit.

Grant began his pharmaceutical career as a sales representativeat Dow Pharmaceuticals in Toronto. “My first seven or eight years wasspent carrying the bag, doing sales, and sales training,” recalls Grant.“I was learning the base business.”

Grant marketed smoking cessation products such asNicoderm®, which at the time was not reimbursed. “It was regardedas a lifestyle drug,” he says. “It was unlike today, where people see thevalue of it. One thing I learned from that experience is the importanceof reimbursement.”

The company evolved to Marion Merrell Dow, and in 1995,Grant, a native of the U.S. who spent some of his formative years in Montreal, left Toronto andmoved to Quebec where he joined Pfizer Canada.

Grant had a mandate at Pfizer to build a government reimbursement group. He built fur-ther on his knowledge of reimbursement and pricing of products like Lipitor®, Zithromax®,Norvasc®, and Aricept®.

He took a position at Bristol-Myers Squibb Canada where he refined his negotiating skillsin building contracts, focusing on high-profile products like Plavix® and Avapro®. The joboffered him a broader perspective around managed care and U.S. markets. He also workedwith the company’s communications team, honing his communication skills.

In 2001, Grant returned to Toronto to join Bayer Inc. There were significant challengesfrom the start. Grant was tasked with managing the withdrawal of the cholesterol-loweringagent Baycol® from the market.

“It was an eye-opener,” says Grant. “I had the fortune to see many of the company’s oper-ations in action, something you do not get to see on a day-to-day basis.”

A couple of months later, Bayer had to respond to demand for Ciprofloxacin® in the wakeof global anthrax scares, and Grant was very involved in the issue. “Cipro was tremendouslysought after,” says Grant.

Reflecting on a very busy start at Bayer, Grant notes that some of the biggest lessons comeout of very difficult times.

Grant continues to be an industry builder and is inspired by the value of Bayer’s thera-pies to patients.

“When you see infant boys [with hemophilia] being infused with recombinant factor VIIIto help them live, you see how impactful therapy is,” he says.

DOUG GRANT AIME LES SCIENCES depuis toujours. Aprèsavoir obtenu son baccalauréat en chimie organique àl’Université de Toronto, il se croyait destiné à devenirchercheur en laboratoire. Il a donc commencé à tra-vailler dans un labo, pour vite se rendre compte queles aspects pratiques de la recherche scientifique ne

lui plaisaient pas.« Je voulais faire carrière dans les sciences, mais pas derrière un

banc de laboratoire », dit-il. M. Grant est vice-président principal et chef,Affaires générales pour Bayer Inc. Dans le cadre de ses fonctions, il estresponsable de la gestion, de l’orientation et de la direction stratégiquepour les équipes des communications, des relations commerciales, descontrats, de l’établissement des prix et du remboursement, des affairesgouvernementales fédérales et provinciales, ainsi que de la supervision del’unité commerciale d’hématologie.

M. Grant a commencé sa carrière dans le secteur pharmaceutiqueen tant que représentant commercial pour Dow Pharmaceuticals àToronto. « J’ai passé sept ou huit ans à porter des mallettes, à faire de lavente et à former des vendeurs, raconte-t-il. Je faisais mes armes dans cesecteur. »

M. Grant assurait la mise en marché de produits de désaccoutu-mance au tabac tels que Nicoderm®, qui n’était pas remboursé àl’époque. « C’était considéré comme un médicament de bien-être, dit-il.Ce n’est pas comme maintenant, quand les gens se rendent compte deson utilité. L’expérience m’a appris l’importance du remboursement. »

Dow est devenue Marion Merrell Dow, et en 1995, M. Grant, né auxÉtats-Unis mais partiellement éduqué à Montréal, a quitté Toronto pour

s’installer au Québec, où il a été embauché par Pfizer Canada.M. Grant a reçu pour mandat de mettre sur pied un groupe de remboursements des régimes

publics. Pour ce, il s’est appuyé sur sa connaissance au sujet de ce domaine et des mécanismes d’étab-lissement des prix de produits tels que Lipitor®, Zithromax®, Norvasc® et Aricept®.

Recruté par Bristol-Myers Squibb Canada, il a perfectionné ses compétences en négociation lors dela préparation de contrats concernant des produits aussi prestigieux que Plavix® et Avapro®. Cet emploilui a permis d’acquérir une perspective plus globale concernant les soins gérés et les marchés améri-cains. Il a également travaillé pour l’équipe de communications de l’entreprise, devenant aguerri dansce domaine.

En 2001, M. Grant est retourné à Toronto pour se joindre à Bayer Inc., où l’attendaient d’immensesdéfis. On lui a demandé de gérer le retrait de l’hypocholestérolémiant Baycol® .

« Cette expérience a été riche d’enseignements, avoue M. Grant. J’ai eu la chance de voir sur le ter-rain plusieurs aspects de l’exploitation qu’on n’a pas toujours l’occasion de connaître. »

Quelques semaines après, à cause de la panique mondiale entourant l’anthrax, Bayer a été con-frontée à une forte demande de Ciprofloxacin® , et M. Grant s’est occupé de ce dossier. « Cipro estdevenu un produit très recherché » , raconte-t-il.

Lorsqu’il se souvient de ses débuts mouvements chez Bayer, M. Grant constate que les leçons lesplus précieuses viennent souvent des périodes les plus difficiles.

Inspiré par la valeur des traitements offerts par Bayer aux patients, M. Grant continue à faire œuvrede pionnier dans son secteur d’activité.

« Quand je vois des hémophiles en bas âge recevoir des infusions de facteur VIII recombinant quileur sauveront la vie, dit-il, je me rends compte de tous les bienfaits qu’un traitement peut produire. »

Doug GrantBayer Inc.

Toronto

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THE WHOLE CAN BE GREATER than the sum of the parts, andthat’s true for Astellas Pharma Canada Inc., accordingto the company’s Director of Marketing and NewProduct Development. “We have shown that if you haveclose relationships with your customers, and under-stand the patients’ needs, you can be very successful,”

declares Barbara Reynolds, who joined Astellas in 1999 as a productmanager. The company then had about 20 employees and $10 mil-lion in annual sales. It has grown substantially in size, and hit the$100-million mark in annual sales early this year.

Reynolds graduated from the University of Guelph with aBachelor of Applied Sciences, Human Nutrition, and worked as a die-titian at Toronto’s Hospital for Sick Children. While she found theexperience rewarding, Reynolds decided she would be a better fit forthe private sector.

Armed with a Masters in Business Administration from YorkUniversity, Reynolds approached pharmaceutical companies, seekinga marketing position, but was told that, lacking a sales background,she didn’t have the chops for marketing.

“In the end, they were right,” recalls Reynolds. “You really needto know what it is like for the salesperson day-to-day to be a goodmarketer.”

Beginning in 1990, Reynolds worked as a nutritional sales rep-resentative at Wyeth Ltd. for two years and then went to OrthoBiotech.

There, she began as a product specialist, became Manager of Technical Resources, waslater promoted to Product Manager, Specialty Products and then to Product Manager, BiotechOncology. While at Ortho Biotech, she had the opportunity to focus on the first monoclonalantibody in Canada, OKT3, Leustatin® and Eprex®, a supportive cancer therapy.

Reynolds became well-versed in transplant medicine and recognized that reimbursementprograms in Canada did not address supportive cancer drugs.

Her familiarity with transplant medicine got Reynolds noticed, and she was approachedby Astellas.

Her first mission was to promote Prograf®, which had been recently approved to preventorgan rejection in liver transplantation and kidney transplantation. Since the community oftransplant surgeons in Canada is small, Reynolds saw an opportunity to provide education inthe form of preceptorships. Canadian transplant surgeons travelled to Japan, where surgeonshave abundant experience with living-related liver transplantation.

“They all got to work with pioneers, and now the bigger centres in Canada are runningliving-related liver transplant programs,” says Reynolds.

Admittedly, with scarce resources, Reynolds had to be strategic and targeted in promotingthe Astellas portfolio. “We looked after our individual customer needs,” says Reynolds.

Consequently, funds were allocated for very specific proposals such as investigator-initi-ated research, the sponsorship of a fellowship, or supporting travel for physicians to gain in-depth knowledge about epidemiologic research in transplant medicine.

Reynolds has also paid attention to patient education, funding a program to inform kid-ney dialysis patients about what to expect after transplantation, a program that has been imple-mented at hospitals throughout Canada.

A big achievement for Reynolds was the reversal of a Common Drug Review decision tonot reimburse Vesicare®, an overactive bladder treatment.

LE TOUT EST PARFOIS PLUS IMPORTANT que la somme des parties,et c’est vrai pour Astellas Pharma Canada Inc., d’après ladirectrice du marketing et du développement de nou-veaux produits. « Nous avons montré que le succèsdépend des liens étroits qu’on entretient avec les clients etde la façon de comprendre les besoins des patients »,

déclare Barbara Reynolds, qui s’est jointe à Astellas en 1999 en tant quechef de produit. L’entreprise comptait alors une vingtaine d’employéspour 10 millions de dollars en ventes annuelles. Elle a connu une crois-sance substantielle, et son chiffre d’affaires annuel a franchi le cap des100 millions de dollars au début de l’année.

Mme Reynolds a étudié à l’Université de Guelph où elle a obtenu unbaccalauréat en sciences appliquées et en nutrition humaine. Elle a égale-ment travaillé comme diététicienne au Hospital for Sick Children deToronto. Même si elle trouvait cette expérience enrichissante, MmeReynolds a décidé qu’elle serait plus heureuse dans le secteur privé.

Après avoir passé sa maîtrise en administration des affaires àl’Université York, Mme Reynolds s’est adressée aux compagnies pharma-ceutiques pour obtenir un poste en marketing, mais on lui a dit qu’ellen’était pas qualifiée à cause de son manque d’expérience en ventes

« En fin de compte, ils avaient raison, avoue Mme Reynolds. Il fautconnaître le travail des représentants commerciaux sur le terrain pourdevenir un expert en marketing. »

À compter de 1990, Mme Reynolds a travaillé deux ans commereprésentante commerciale en produits nutritionnels pour Wyeth Ltd.avant de se joindre à Ortho Biotech.

Recrutée comme spécialiste en produits, elle est devenue gestion-naire des ressources techniques, a ensuite été promue au poste de chef

de produits spécialisés, puis responsable des produits d’oncologie biotechnologique. À Ortho Biotech, ellea travaillé sur OKT3, le premier anticorps monoclonal du Canada, sur Leustatin® et sur Eprex®, unecancérothérapie de soutien.

Mme Reynolds est devenue experte en médecine de la transplantation et s’est rendu compte queles programmes de remboursement canadiens n’englobaient pas les cancérothérapies de soutien.

Sa connaissance de la médecine des transplantations n’est pas passée inaperçue, et elle été sollic-itée par Astellas.

Sa première mission consistait à faire la promotion de Prograf®, récemment approuvé pourempêcher le rejet d’organes après les transplantations hépatiques et rénales. Étant donné que la com-munauté des chirurgiens transplantologues est assez restreinte au Canada, Mme Reynolds a perçu lapossibilité d’offrir des préceptorats. Des transplantologues canadiens sont allés au Japon, où leschirurgiens ont une vaste expérience de la transplantation hépatique à donneur vivant.

« Ils ont pu travailler avec des pionniers, déclare Mme Reynolds, et à présent les grands centres duCanada ont des programmes de transplantation hépatique à donneur vivant. »

Disposant de ressources limitées, Mme Reynolds a dû travailler de façon stratégique et ciblée dansla promotion du portefeuille d’Astellas. « Nous nous occupions de répondre aux besoins de nos clientsindividuels », dit-elle.

Par conséquent, des fonds ont été attribués à des propositions très pointues telles que la rechercheinitiée par les investigateurs, le parrainage d’une bourse de recherche ou le soutien aux médecins pouracquérir une connaissance approfondie de la recherche épidémiologique en médecine de la transplan-tation.

Mme Reynolds s’est également intéressée à l’éducation des patients, avec le financement d’un pro-gramme pour informer les patients en dialyse rénale au sujet de ce qui les attend après une transplan-tation. Ce programme a été mis en œuvre dans des hôpitaux partout au Canada.

Mme Reynolds est également fière d'avoir obtenu l’annulation de la décision du Programme com-mun d’évaluation des médicaments de ne pas rembourser Vesicare®, un traitement pour la vessie hyper-active.

Barbara ReynoldsAstellas Pharma

Canada Inc.Markham, Ont.

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THREE YEARS AGO, seven-year-oldAaron Maresky developed debili-tating chronic abdominal pain.Unable to eat and barely able todrink, he lost nearly 15 kg andwas hospitalized, where he was

diagnosed with Crohn’s disease. After tryingmany options, the only medication that relievedAaron’s symptoms required regular infusions atthe hospital—treatments costing as much as$4,000 a month.

Mandy Maresky, Aaron’s mother, says thefamily was fortunate their insurance covered thecost, but the hospital visits still frightened her son.

“Then on one visit he took money out ofhis pocket and handed it to the nurse and said‘Can you give this to a kid who is not feelinggood?’,” Mrs. Maresky says. “This was money wehad given him, his allowance. Then the nexttime we went Aaron had a present he hadwrapped up. I asked him what it was, but he did-n’t want me to get involved. Aaron asked thenurse if she would give the gift to a child in thehospital. And this happened every single visitfrom then on.”

In 2010, Mandy and Neil Maresky sat down with Aaron and decided the next step was tocreate their own charity, and Aaron’s Apple began with a mission to to raise funds to benefitfamilies that are experiencing overwhelming drug costs.

Aaron’s Apple is run under the auspices of Chai Lifeline Canada, and teams withToronto’s Hospital for Sick Children to identify children whose families cannot afford neededmedication. The hospital strives to assist these families in getting aid from drug companies orOntario’s Trillium Drug Program, but this can take time, and not every child can get help fromthese sources. Aaron’s Apple aims to cover this shortfall as much as it can. Already the hospi-tal has referred patients from its gastrointestinal, rheumatology, dermatology and oncologydepartments.

Aaron’s Apple fundraises through community events and corporate donations, selling t-shirts, candy apples and bracelets, and raising awareness. Their first event at a local depart-ment store raised $8,000. “Aaron went himself and spoke to the manager there,” says Mrs.Maresky, “and this man just fell in love with Aaron.” Other events have included a stationarybicycle spin-o-thon and a golf tournament. This February, the charity organized its first annu-al Caring to the Core Gala. The Gala gathered $100,000 in donations, including sponsorshipsfrom Janssen Inc., Roche, Bayer, and GlaxoSmithKline.

In all, Aaron’s Apple has raised over $150,000 in a short span, and it continues to grow.“We’ve got another spin-o-thon,” Mrs. Maresky says. “And we’re doing something throughschools which is a millilitre per millilitre thing. We’ve got quite a lot of fundraisers where peo-ple will give a dollar per millilitre or milligram of the medication. So instead of giving hugeamounts, if they can only afford $10, they can pay that.” York University, Seneca College andother public and private schools in Ontario will be participating, she says.

The photo of the Maresky family includes, from left: Aimee, 15, Aaron, Neil Maresky, VicePresident Scientific Affairs–AstraZeneca Canada, Mandy Maresky, medical aesthetician, and Lori, 14.

IL Y A TROIS ANS, Aaron Maresky, alors âgé desept ans, s’est mis à souffrir d’intensesdouleurs abdominales chroniques. Nepouvant plus rien manger et presque rienboire, il a perdu près de 15 kg et a étéadmis à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué

la maladie de Crohn. Un seul médicament surplusieurs essayés était capable de soulager lessymptômes d’Aaron, mais il exigeait des perfusionsrégulières à l’hôpital, à un coût approchant les 4000 $ par mois.

D’après Mandy Maresky, mère d'Aaron, safamille a eu de la chance : son assurance rembour-sait le médicament. En revanche, les visites àl’hôpital étaient pénibles pour son fils.

« À l’une de ces visites, il a donné de l’argentqu’il avait dans sa poche à une infirmière en luidemandant de le remettre à un enfant qui se sen-tait mal, raconte Mme Maresky. En fait, c’est sonargent de poche qu’il a donné. À la visite suivante,Aaron apportait un cadeau qu’il avait emballé. Je luiai demandé ce que c’était, mais il ne voulait pas queje m’en mêle. Aaron a demandé à l’infirmière dedonner le cadeau à l’un des enfants hospitalisés. Ila recommencé à chacune de ses visites. »

En 2010, Mandy et Neil Maresky ont parlé àAaron et ont pris la décision de créer leur propreorganisme de bienfaisance, « Aaron’s Apple ». Sa

mission était de réunir des fonds en faveur de familles aux prises avec des frais pharmaceutiques exor-bitants.

Aaron’s Apple est administré sous les auspices de Chai Lifeline Canada et fait équipe avec leHospital for Sick Children de Toronto pour identifier les enfants dont les familles n’ont pas les moyensd’acheter les médicaments nécessaires. L’hôpital tâche d’aider ces familles à obtenir l’aide de compag-nies pharmaceutiques ou du Programme de médicaments Trillium, mais cela peut prendre du temps, etcertains enfants ne sont pas admissibles. Aaron’s Apple les aide, dans la mesure du possible, pendantcette période de transition. L’hôpital lui a déjà recommandé des patients de ses services de médecine gas-trointestinale, de rhumatologie, de dermatologie et d’oncologie.

Pour financer ses activités, l’organisme organise des événements communautaires, sollicite desdons d'entreprise, vend des t-shirts, des pommes confites et des bracelets, et met sur pied des activitésde sensibilisation. Son premier événement dans un grand magasin lui a rapporté 8 000 $. « Aaron estallé lui-même parler au gérant du magasin, qui l’a trouvé absolument irrésistible », raconte MmeMaresky. Parmi les autres événements, mentionnons un marathon de vélos stationnaires et un tournoide golf. En février, l’organisme a organisé son premier gala, intitulé « Caring to the Core ». Il a permis derecueillir pour 100 000 $ de dons, y compris des commandites de Janssen Inc., Roche, Bayer etGlaxoSmithKline.

En tout, Aaron’s Apple a réuni plus de 150 000 $ en peu de temps, et cela ne fait que commencer.« Nous prévoyons un autre marathon de spinning, annonce Mme Maresky. Nous avons également conçuune activité pour les écoles : millilitre par millilitre. Lors de différents événements, les gens peuvent don-ner un dollar par millilitre ou par milligramme de médicament. S’ils n’ont pas les moyens de donner ungros montant, 10 $ suffisent. » Mme Maresky compte sur la participation de l’Université York, du CollègeSeneca et d’autres établissements publics et privés en Ontario.

La famille Maresky - Dans l'ordre habituel : Aimee, 15 ans, Aaron, Neil Maresky, vice-président,Affaires scientifiques - AstraZeneca Canada, Mandy Maresky, esthéticienne médicale, et Lori, 14 ans.

Aaron and Mandy MareskyAaron’s Apple

Toronto

Phil Diamond Award for Community Service

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Inductees • Membres

Doug Ballingall AstraZeneca Mississauga Ontario

Angelo Botter Abbott Labs Montreal Quebec

Phil Diamond Diamond Strategic Advertising Toronto Ontario

Clifford K. Goodman Keith Health Care Mississauga Ontario

J.R. Marcotte Berlex St-Laurent Quebec

Percy Skuy Janssen-Ortho Don Mills Ontario

Sylvia Vogel Canderm Pharmacal St-Laurent Quebec

Ted Wise Pharmascience Montreal Quebec

Jimmy Ghadiali Aventis Pharma Laval Quebec

Mary Layton Media Director Toronto Ontario

Sandi Leckie Chronicle Companies Toronto Ontario

Paul Lucas Glaxosmithkline Toronto Ontario

Richard J. MacKay Stiefel Canada Montreal Quebec

Gerry McDole AstraZeneca Mississauga Ontario

Claude Perron Shire Biochem Laval Quebec

Christine Whatley Janssen-Ortho Don Mills Ontario

Donna Day Solvay Pharma Markham Ontario

Rudy Fernandes Global Health Strategy Mississauga Ontario

Sheila Gittelman Sudler & Hennessey Canada Montreal Quebec

Jean-Michel Halfon Pfizer Canada Kirkland Quebec

Gilles Lachance Council for Continuing Pharmaceutical Education Saint-Laurent Quebec

Robert Lavoie Dermtek Pharmaceuticals Dorval Quebec

David Rimell Medifacts Ottawa Ontario

John Stewart Purdue Pharma Pickering Ontario

Roy Chernoff Troutbeck Chernoff Toronto Ontario

Janet Chlebo Janssen-Ortho Don mills Ontario

Michael Cloutier AstraZeneca Mississauga Ontario

Rob Hamilton Biogen Idec Mississauga Ontario

André Marcheterre Merck Frosst Kirkland Quebec

Manon Richer Rogers Media Montreal Quebec

Sheila Rivest Integrated Healthcare Communications Toronto Ontario

John Suk Altana Pharma Oakville Ontario

Cialis Team Eli Lilly Canada Toronto Ontario

Lipitor Team Pfizer Canada Kirkland Quebec

Philip Blake Bayer Toronto Ontario

Susanne Cookson Boehringer Ingelheim Inc. Burlington Ontario

Daryl Erickson Medical Communications Group Montreal Quebec

Terry Johnson Allard Johnson Toronto Ontario

Joseph Knott Pangaea Group of Companies Toronto Ontario

Liette Landry Schering Canada Pointe Claire Quebec

Pierre Montanaro Pharmascience Montreal Quebec

Jacqueline Shan CV Technologies Edmonton Alberta

BOTOX Cosmetic Team Allergan Markham Ontario

Gardasil Team Merck Frosst Canada Kirkland Quebec

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Inductees • Membres

Cheryl Cann-Critchlow Boehringer Ingelheim Inc. Burlington Ontario

Lorena Di Carlo Lundbeck Canada Montreal Quebec

Neil K. Hutton Canadian Anesthesiologists’ Society Toronto Ontario

Graham Jobson Solvay Pharma Inc. Markham Ontario

Ronnie Miller Roche Canada Mississauga Ontario

Isabelle Mongeau Pfizer Canada Montreal Quebec

Brenda Pratscher Ogilvy Montreal Montreal Quebec

Ken Stallman Cundari Health Toronto Ontario

Paladin Labs Montreal Quebec

Diabetes Team Novo Nordisk Mississauga Ontario

Phil Diamond Award for community service Carlo Viola STA Communications Montreal Quebec

Deborah Brown EMD Serono Canada Inc. Mississauga Ontario

Ray Chepesiuk Pharmaceutical Advertising Advisory Board Pickering Ontario

Laurie Dotto Abbott Laboratories Canada Montreal Quebec

Gerard Gregory Boehringer Ingelheim Inc. Burlington Ontario

Sharon Henderson Stiefel Canada Montreal Quebec

Mike Kirkley MarketForce Cambridge Ontario

Dean Michelin Valeo Pharma Kirkland Quebec

Valeant Canada Montreal Quebec

AstraZeneca Mississauga Ontario

Phil Diamond Award for community service Steve Gregory IsaiX Technologies Montreal quebec

Greg Anderson Janssen-Ortho Inc. Toronto Ontario

Theresa Firestone Pfizer Canada Kirkland Quebec

Junne Hinkley-Page McNeil Toronto Ontario

Dr. André Lalonde Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada Ottawa Ontario

Vince Lamanna Novo Nordisk Canada Inc. Mississauga Ontario

Michael Tremblay Astellas Pharma Canada, Inc. Markham Ontario

Vivianne Vinet CME Solutions Montreal Quebec

Phil Diamond Award for community service Mario Daigle Allard Johnson Montreal Quebec

Lorenzo Biondi Hoffmann-La Roche Limited Canada Mississauga Ontario

James Cran Antibody Healthcare Communications Toronto Ontario

Steve Green Novo Nordisk Canada Inc. Mississauga Ontario

Regina Kulikowski Regina K Toronto Ontario

Dan Léger Lundbeck Canada Montreal Quebec

Dr. Stuart Maddin Vancouver British Columbia

Lorne Markowitz Valeant Canada Ltd. Montreal Quebec

Phil Diamond Award for community service Morris Goodman Pharmascience Inc. Montreal Quebec

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A Special Supplement to The Chronicle of Healthcare Marketing

Un supplément spécial de la publication The Chronicle of Healthcare Marketing

April, 2012 • Avril 2012

2012 Corporate BuilderAssocié principal de corporation 2012

2012 Corporate PatronsAssociés de soutien de corporation 2012

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