bibliothèque mines · intervention de 1h30 auprès d’un groupe de 12 élèves sous la forme...
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BIBLIOTHÈQUE
RA 2012
LAURENCE TARIN, DIRECTRICE
Bibliothèque de l'Ecole des mines de Paris, MINES ParisTech, Rapport d'activité 2012
Laurence Tarin, directrice de la bibliothèque 2
Les collections au 31 décembre 2012
Monographies, thèses, mémoires et congrès : 200 000
81 500 documents postérieurs à 1975 (dont 40 500 publiés depuis 1993) qui apparaissent tous au catalogue informatisé 62 000 documents publiés entre 1900 et 1975, un tiers (ceux de Fontainebleau) apparaissent au catalogue informatisé 40 500 documents datent des XVIIIème et XIXème siècles. Parmi eux 12 500 apparaissent dans le catalogue informatisé suiteà des saisies rétrospectives et à une opération de rétroconversion des fichiers manuels qui est toujours en cours Une centaine d’ouvrages des XVIème et XVIIème qui apparaissent tous au catalogue informatisé
Collections de monographies, thèses, mémoires et congrès de la bibliothèque de Paris : 137 000Collections de monographies de la bibliothèque de Fontainebleau : 52 000Collections de monographies de la bibliothèque de Sophia : 6 000Collections de monographies de la bibliothèque d’Evry : 5 000
La bibliothèque a son propre catalogue sur le logiciel libre Koha et participe au catalogue national des bibliothèques del’enseignement supérieur, le SUDOC (système universitaire de documentation) géré parl’ABES (agence bibliographique de l’enseignement supérieur).
Périodiques : 6 000 titres
Titres de périodiques morts : 5 583 dont 1 752 conservés à la bibliothèque de Paris,3385 à la bibliothèque de Fontainebleau, 182 à la bibliothèque de Sophia et 264 à celled’EvryTitres de périodiques vivants (abonnements en cours en 2013) : 356 dont 236 à Paris,34 à Fontainebleau, 71 à Sophia et 15 à EvryLes titres de périodiques apparaissent tous au catalogue informatisé
Abonnements électroniques : 28 abonnements en cours, essentiellement des bouquetsde revues (dont plus de 6 000 titres de périodiques accessibles en texte intégral) maisaussi des bases bibliographiques, des bases de données et des encyclopédies.
Cartes : 27 000 feuillesLes cartes topographiques au 1/ 25 000 et les cartes géologiques au 1/ 50 000 sontrépertoriées dans le catalogue.Les cartes contemporaines se trouvent à la bibliothèque de Fontainebleau.
Manuscrits : 35 mètres linéairesIl existe un inventaire pour les manuscrits mais il est assez succinct. Il s’agit de documents de natures diverses : travaux desélèves ingénieurs (journaux de voyages en particulier), cours des enseignants.
Archives de la recherche : 310 mètres linéairesIl s’agit des archives d’anciens chercheurs de l’Ecole ou ayant un lien avec l’Ecole.La bibliothèque stocke par ailleurs dans ses magasins une partie des archives administratives de l’Ecole.
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Acquisitions 2012
Les acquisitions sont centrées sur les abonnements aux revues académiques avec un glissement progressif vers le toutélectronique.Livres : 250 titres acquis par la bibliothèque en 2012 dont 20 titres pour la bibliothèque de FontainebleauA noter les centres de recherche ont acquis en 2012 environ 450 titres de leur côté.Périodiques, abonnements papier en cours en 2012 : 331 titresDocumentation électronique, abonnements électroniques (périodiques et bases de données) en cours en 2012 : 28
Abonnements électroniques en cours en 2013
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Utilisation des collections
Nombre d’étudiants inscrits à l’Ecole des Mines : 1 281 (dont 391 doctorants)Nombre d’enseignants chercheurs et de jeunes chercheurs : 336
Utilisation des collections papier
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Utilisation de la salle de lecture de Paris
Une enquête rapide basée sur les observations du personnel chargé des permanences d’accueil dans la salle de lecture a étéréalisée en octobre / novembre 2012 à Paris.
* 17,5% des lecteurs fréquentant la bibliothèque de l’Ecole (sans forcément y être inscrits) sont extérieurs à l’école.* 52% des usagers viennent pour utiliser les collections : consultation sur place, prêt et retour d’ouvrages, lecture de
périodiques en particulier des revues d’actualité,* 28% d’entre eux consultent les ordinateurs de la bibliothèque pour des recherches documentaires. Rappelons que
l'on peut faire aisément des recherches documentaires sur le site de la bibliothèque en dehors de la salle de lecture, depuischez soi ou depuis un centre de recherche ou dans l’école voire dans la bibliothèque via son ordinateur portable personnel et lawifi.
* 24 % des usagers utilisent la bibliothèque comme un lieu de travail sans avoir recours aux collections ils y travaillentavec leur propres ordinateurs et leurs propres documents
* 24% des usagers utilisent la bibliothèque pour son service de mise à disposition de matériel : photocopieuse,scanner, imprimante, ordinateurs en libre accès pouvant être utilisés à autre chose que de la recherche documentaire (mail,facebook...).
Commentaires :Les chiffres correspondant aux inscriptions sont à relativiser car les élèves suivant certaines formations, comme le cycle ingénieurs civils oucertains masters sont inscrits automatiquement à la bibliothèque alors que dans d’autres formations c’est à l’étudiant de faire la démarche.De plus il est possible de fréquenterla bibliothèque sans s’y inscrire sion n’emprunte pas à domicile, etl’accès à la documentationélectronique n’implique pas d’êtreinscrit à la bibliothèque maisseulement de figurer dansl’annuaire LDAP de l’Ecole.En ce qui concerne lesconsultations, on rappellera que cequi est le plus consulté (et non pasemprunté à domicile) dans unebibliothèque ce sont les revues ; or,seules la consultation des revuesconservées en magasins estcomptabilisée (qui plus estseulement pour les sites de Paris etde Fontainebleau). Ce sont lesnuméros les plus anciens qui setrouvent en magasins, les plusrécents et donc les plus à mêmed’être consultés se trouvent en libreaccès dans les bibliothèques etmême pour une grande partied’entre eux arrivent directementdans les centres de recherche.La baisse de l’activité PEB est générale dans toutes les bibliothèques du fait du développement de la documentation électronique qui permetl’accès à des bouquets comportant un très grand nombre de titres.
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Utilisation de la documentation électronique
La documentation la plus utilisée est la documentation électronique.La bibliothèque est dépendante pour mesurer l’usage de ses abonnements électroniques des systèmes de statistiques mis enplace par les éditeurs sur leurs plateformes de consultation.Les éléments recensés varient beaucoup d’une plateforme à l’autre.
Utilisation des ressources électroniques, articles téléchargés
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Les services aux usagers de la bibliothèque au 31/12/2012
Les Formations à la recherche documentaire réalisées par la bibliothèque en 2012/2013
La bibliothèque propose des formations à la recherche documentaire dans différentes filières d’enseignement : dans le cycleingénieurs civils, dans des masters, dans le cadre de la formation doctorale.
Au cours de l’année scolaire 2012/2013, la bibliothèque a dispensé 84 heures 30 de formations à 298 élèves et étudiants.Cycle ingénieurs civils : Intervention dans le cadre des controverses en 1ère année auprès de l’ensemble de la promotion (105élèves). La bibliothèque est intervenue auprès de petits groupes de 4/5 élèves et leur a proposé 4 ateliers d’une demiheure surleur sujet de controverses après une intervention générale sur les ressources de la bibliothèque lors de la séance d’introductionau cours de description de controverses. Les bibliothécaires travaillent en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipeenseignante des controverses et participent à l’évaluation du bilan documentaire et à l’évaluation terminale.Au total, la bibliothèque a dispensé 38h de formation dans le cadre des controverses, chaque élève ayant reçu unenseignement de 2h30.
La bibliothèque est également intervenueauprès d’un groupe de MIG en 2012/2013afin de réaliser un test dans le cadre de cet enseignement. Il s’agissait d’uneintervention de 1h30 auprès d’un groupe de 12 élèves sous la forme d’un atelierde recherche documentaire autour de leur sujet de MIG. Le test s’est avéré concluant et l’intervention sera généralisée àl’ensemble des groupes de MIG en 2013/2014
Masters et formations continues :Présentation de la bibliothèque et des ressources spécialisées susceptibles d’intéresser les étudiants selon leur master.Ateliers de recherche documentaire sur leurs sujets de mémoire, de stages ou de rapports. Interventions de 1h30 à 3h selon lesmasters.
Masters dans lesquels la bibliothèque est intervenue en 2012/2013 : Master Gaz et master MISL à Paris, Master IGE etmaster ENVIM (intervention en anglais) à Fontaineblea, Masters OSE, ENR, MRI et MapMod à Sophia
Formations continues dans lesquelles la bibliothèque est intervenue en 2012/2013 : CESECO (intervention en anglais)à Fontainebleau
Formations des doctorants :La bibliothèque participe à la journée d’accueil des nouveaux doctorants et organise avec le service du doctorat les rencontresdoctorales qui se déroulent sur 2 jours en décembre ou en janvier. En janvier 2013, la bibliothèque a présenté les ressources dela bibliothèque et différents outils de gestion bibliographique ; elle est intervenue également sur « le web source d’information »et sur le droit d’auteur et a animé un atelier de 3 heures sur la recherche bibliographique.Sur Sophia, ont été organisées pour les doctorants, une formation avec l’INPI de 3h ainsi que 2 formations sur les outils degestion bibliographique et une conférence sur la publication scientifique.Des formations plus personnalisées qui s’apparentent plus à de l’accompagnement sont également organisées à Evry. Labibliothèque d’Evry a par ailleurs participé à une journée sur l’ereputation organisée avec le réseau des bibliothèques de la villed’Evry.
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Les services d’appui à la recherche proposés par la bibliothèque en 2012
Contribution de la bibliothèque à HAL
L’Ecole a souhaité faire figurer les publications de ses chercheurs dans l’archive ouverte nationale HAL afin de rendre plusvisible et plus accessible sa production scientifique et également d’avoir une meilleure connaissance de ce qui est publié parles chercheurs de l’Ecole. Il est possible de personnaliser son espace sur HAL, et l’école a donc créé une archive ouverte HALMINES en 2009.La bibliothèque, qui a été moteur dans ce projet de l’Ecole, est chargée de l’administration de la base HAL Mines, contrôle cequi y est déposé et en assure la qualité, elle anime également l’équipe des référents HAL dans les centres.La saisie de la production scientifique d’un établissement peut se faire dans HAL de façon plus au moins complète. Il est eneffet possible de ne faire figurer que les références d’une publication mais il est bien sûr préférable d’y joindre le texte intégrallorsque l’auteur en possède pleinement les droits, d’autant plus que l’Ecole s’y est engagée dans la convention qu’elle a signéeavec HAL.Il était prévu que les chercheurs saisissent euxmêmes au fur à mesure de leur production leurs publications car ce sont eux quisont les plus à même de renseigner de la façon la plus exhaustive le système.Après un bon démarrage en 2010, le rythme des saisies s’est ralenti et la prise en main progressive par les chercheurs euxmêmes se réalise de façon inégale selon les centres. Les plus forts déposants sont en effet encore aujourd’hui lesbibliothécaires (80% des dépôts de 2012 ont été réalisés par eux).Pour accélérer le processus, et surtout récupérer les publications des années antérieures, la direction de la recherche et labibliothèque ont travaillé ensemble à l’élaboration d’une moulinette permettant d’intégrer semiautomatiquement dans HAL desréférences venant de bases bibliographiques commerciales. Ce travail a abouti courant 2013.
Nombre de notices créées dans HAL année par année de 2009 (création de l’Instance en septembre 2009) à 2012
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Prise en charge par la bibliothèque du dépôt des thèses électroniques
La bibliothèque travaille en étroite collaboration avec le service du doctorat pour le signalement des thèses soutenues à l’Ecoledans le SUDOC.L’Ecole ayant adopté à compter du 1er janvier 2012 le dépôt numérique des thèses, sa participation au SUDOC pour leursignalement est obligatoire.
Activité de bibliométrie de la bibliothèque
Dès 2008, la bibliothèque s’est investie à la demande de la direction de la recherche dans la préparation d’une note visant àune harmonisation des signatures des publications des chercheurs de l’Ecole dans le respect des recommandations del’OST (observatoire de sciences et des techniques). Cette note a été remise à jour en 2012 et présentée par lesbibliothécaires en commission de la recherche en début d’année 2013. La bibliothèque suit de près les évolutions dans cedomaine car ce sont ces signatures qui conditionnent une bonne visibilité des publications et de l’activité de recherche del’Ecole dans les bases de données comme le Web of science et Scopus ainsi que dans Google scholar.
La bibliothèque travaille aussi depuis 2011 à des corrections non seulement dans HAL mais également dans les basesbibliographiques commerciales afin que les publications de l’Ecole soient visibles dans ces différentes bases qui servent deréférence pour un certain nombre de dispositifs d’évaluation. Un important travail a été réalisé en 2012 sur la base Scopuset doit être finalisé par Elsevier courant 2013
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Services aux publics extérieurs et au grand public : action culturelle et participation à lacommunication de l’école
Outre son public naturel étudiants et chercheurs de l’Ecole et de ses partenaires la bibliothèque s’intéresse à un public pluslarge et s’ouvre à l’extérieur en participant à diverses manifestations.A Paris, la bibliothèque participe très régulièrement aux Journées européennes du patrimoine et accueille des expositionsréalisées par les élèves.Des visites de la bibliothèque sont organisées régulièrement pour des invités de marque. La bibliothèque s’efforce de mettre envaleur, à travers ces visites, les collections contemporaines et le patrimoine de l’école. Elle met en avant un thème adapté auxpréoccupations des visiteurs chaque fois que c’est possible.
Bilan des journées du patrimoine 2012 :
•Ouverture de la bibliothèque le samedi et le dimanche.•Réalisation d’une exposition sur les soussols de Paris, et en particulier sur les catacombes (le thème des journéeseuropéennes de 2012 était le patrimoine caché) avec des ouvrages anciens, des cartes des carrières de Paris et un diaporamade photographies du baptême d’une promotion dans les catacombes.
4 500 personnes ont visité la bibliothèqueet l’Ecole durant ces journées.
A Fontainebleau, la bibliothèque participe régulièrement au festival de l’histoire de l’art qui se déroule autour du château deFontainebleau. Elle entretient aussi des contacts réguliers avec un lycée de la ville, participe à une cordée de la réussite etaccueille des lycéens dans sa salle de lecture.
A Sophia, la bibliothèque participe tous les ans à la manifestation nationale « Fête de la science » et travaille avec les lycéesdes alentours.
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La conservation du patrimoine écrit
La bibliothèque se préoccupe de la numérisation de ses fonds patrimoniaux depuis 2002 avec le soutien de différents partenairesdont celui d’ABC Mines. Les documents ayant un intérêt particulier pour l’Ecole comme les Annales de l’école des mines ou lesjournaux de voyages de Messieurs les élèves au XIXème et certains ouvrages remarquables ont été numérisés en priorité.
Les opérations de numérisation et de rétroconversion
Les fonds numérisés au 31 décembre 2012 sont accessibles sur la bibliothèque numérique patrimonialeAu cours de l’année 2012 la bibliothèque a terminé la numérisation des Annales des mines en traitant la partie administrative eta numérisé divers imprimés et manuscrits dont l'Atlas minéralogique de Monnet, Guettard et Lavoisier, 1780 ; le Bourrit,Description des Alpes…, 1781, L'aureum vellus de 1599
Par ailleurs la bibliothèque a poursuivi en 2012 son travail de rétroconversion des fichiers avec le soutien de l’ABES, l'Agencebibliographique de l'enseignement supérieur. En 2012, c’est une partie des fiches de la période 1850 à 1900 qui ont étérétroconverties. 5 686 fiches ont pu être traitées. Le travail va se poursuivre en 2013 mais l’ABES n’a pu cette année apporterun soutien qu’à hauteur de 50% du projet. Environ 5 500 fiches devraient cependant pouvoir être rétroconverties. Pour tenircompte de cette baisse de subvention, il a été décidé d’effectuer un tri dans les fichiers à rétroconvertir afin de donner la prioritéaux fiches de monographies imprimées ce qui devrait permettre d’achever l’opération plus rapidement.
La bibliothèque a signé en 2012 une convention avec la BnF, Bibliothèque nationale de France, qui devrait lui permettre debénéficier du soutien de cette institution pour réakiser de nouvelles numérisations.
Les activités d’accueil des chercheurs du pôle patrimoine
En 2012, la personne responsable des fonds patrimoniaux de la bibliothèque a répondu par courriel à environ 300 demandes derenseignements sur les fonds émanant de chercheurs en histoire des sciences et d’anciens de l’école.L’accueil des chercheurs sur place est en effet préparée par des contacts préalables.
Au cours de l’année 2012 la responsable des fonds patrimoniaux a également effectué des recherches sur lesarchives Schlumberger en vue de la préparation d’un colloque organisé par un chercheur de l’école.