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  • Aventures brésiliennes

  • Joshua Slocum

    Aventures brésiliennes

    Le Voyage du Liberdade, 1886-1888*

    Le Voyage du Destroyer, 1894

    Traduit de l'américain parOlivier Merbau.

  • D'après l'édition Robinson & Stephenson of Boston de 1890du Voyage of the Liberdade et l'édition à compte d'auteur

    du Voyage of the Destroyer, imprimée par Press of RobinsonPrinting Company en 1894, à Boston, disponible en ligne

    grâce à la courtoisie de William Strauss.© Flammarion, Paris, 201687, quai Panhard-et-Levassor

    75647 Paris cedex 13Tous droits réservés

    ISBN : 978-2-0813-6808-8

  • Sauf mention contraire, toutes les notes de bas de pagesont du traducteur.

    Pour faciliter la compréhension du lecteur, toutes lesunités de mesure indiquées par l'auteur ont été transposéesen unités du système métrique et arrondies à la valeur laplus proche.

  • LE VOYAGE DU LIBERDADE

    1886-1888

  • Avertissement de l'auteur

    Cette embarcation littéraire de mon cru appareille avecles faits d'une étrange destinée de domicile flottant, avec sacoque et son gréement rustiques. Son constructeur, marindepuis des années, a bien pu mettre une grosse cargaison desel dans son petit navire, pour ainsi dire, mais ne veut pass'imposer sans raison dans ce domaine de navigateurs aulong cours. Puisse l'auteur-constructeur être pardonné s'ilmet à contre, mouille l'ancre, envoie son flèche1, s'empêtredans ses manœuvres et s'échoue… et espère que cela pas-sera inaperçu !

    Que le courant soit contre nous, quelle importance ?Qu'il soit en notre faveur et nous entraîne, où cela mène-t‑ilet dans quel dessein ? Le but de tout notre voyage est siinsignifiant qu'il a peu de portée ; peut-être juste simple-ment « la beauté du geste », en quelque sorte ! N'est-ce pas

    1. Le flèche est une petite voile qui s'envoie au-dessus d'une voileaurique et vient combler le triangle laissé libre entre le mât et la corne.C'est une voile d'un maniement compliqué, inadaptée au solitaire– difficile de tirer sur trois cordages simultanément – mais son efficacitéest redoutable par vent léger.

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  • une reconnaissance de cet acabit qui rendrait heureux levieux marin, même dans la tempête, ni l'espoir s'il seretrouvait sur une épave au milieu de l'océan ? Pour sûr queoui, car c'est la beauté profonde de la mer qui fascine l'âmehumaine et ne permet pas d'infidélités envers son infiniinsurpassable.

    Aventures brésiliennes

  • Chapitre 1

    Le navire – L'équipage – Un ouragan – L'archipel duCap-Vert – Frio – Un pampero1

    Pour être bref, c'est le 28 février 1886 que le trois-mâtsbarque Aquidneck, chargé de fûts de pétrole, appareilla deNew York pour Montevideo, la capitale de l'Uruguay, boutde terre et riverain à l'est du Rio de la Plata, appelé «BandaOriental » par les indigènes. L'Aquidneck était un navire soi-gné de 326 tonneaux, enregistré à Baltimore, le port renducélèbre par ses clippers. Il y était lui-même réputé pour savitesse, et avait fait l'admiration de beaucoup sur les mers.

    Son équipage était de dix hommes en tout et pour tout,sur un effectif normal de douze quand les chargements

    1. Un pampero en espagnol, pampeiro en portugais, est un coup devent de secteur ouest ou sud-ouest, souvent violent, qui frappe lesnavires au large des côtes sud-américaines. C'est un vent originairedirectement de l'Antarctique et donc extrêmement froid. Il est particu-lièrement redouté des navigateurs de ces régions, et davantage encore àl'époque des grands voiliers qui pouvaient faire brusquement naufragesi leurs voiles étaient prises à contre.

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  • étaient bons. Il y avait, en plus de l'équipage proprement dit,un petit bonhomme d'environ 6 ans et sa maman (dont l'âgeest sans importance), qui avaient le privilège d'avoir leursnuits franches, c'est‑à-dire qu'ils étaient dispensés de quarts.Le second, Victor, qui devait connaître bien des aventuresavant de regagner New York, était né et avait grandi à bordde bateaux. Il était en parfaite santé et fort comme un cabes-tan. Quand il avait vu le jour et commencé à donner sespremiers ordres, il était à San Francisco sur le paquebot1

    Constitution, qui se perdit dans une tempête aux Samoajuste avant le grand désastre naval qui y eut lieu en 18892.Garfield, le petit garçon mentionné ci-dessus, le frère deVictor à bord de ce bateau très familial, est né à Hong Kongà bord du vieux trois-mâts barque Amethyst. Bien qu'il aitvu le jour en terre étrangère, c'est un authentique citoyenaméricain, et la bannière étoilée est sa marraine. Ce bateauavait bravé le vent et les flots pendant cinquante-huit ans,mais jamais sans bénéficier d'une brise plus favorable, pourautant que je sache, que celle qui s'est présentée à l'intérieurde ses vieilles planches ce 3 mars 18803.

    1. Paquebot à voiles évidemment.2. Une tempête balaya la rade d'Apia, capitale des îles Samoa, les

    15 et 16 mars 1889, envoyant par le fond trois bateaux de guerreaméricains – causant la mort de cinquante et un marins – en mêmetemps que trois navires de guerre allemands qui perdirent cent cin-quante hommes. Cela mit fin à la poussée de fièvre entre les grandespuissances qui désiraient toutes contrôler l'archipel et donna naissanceau protectorat allemand contre lequel se battra plus tard Robert-LouisStevenson.

    3. Slocum écrit 1880 et doit se tromper d'une année, car le présidentGarfield prit ses fonctions en 1881.

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    Aventures brésiliennes

  • Les six matelots de l'Aquidneck provenaient de diversesnations étrangères à moi-même comme entre eux ; mais lecuisinier, un nègre, était né aux États-Unis et en avait lesmanières. Avoir autant d'Américains à bord d'un navireétait considéré comme exceptionnel.

    Peu importent l'histoire familiale et la description del'équipage : le jour de notre appareillage était glacial et ven-teux, et ne présageait rien de bon pour le voyage à venir, quifut vraiment le plus rempli d'événements en trente-cinq ansde ma vie en mer. En étudiant le bulletin météo du matin,avant l'appareillage, nous avons vu qu'un coup de vent denord-ouest était annoncé, et qu'un autre du sud-ouest appro-chait au même moment. « La perspective n'est pas encoura-geante », disaient les journaux de New York. Nous étionsimpatients de partir cependant, ayant l'équipage à bord ettout étant paré, et nous prîmes la mer, bien qu'un peu àcontrecœur. Le vent de nord-ouest, à ce moment, était établià 40 nœuds, et monta à 80 ou 90 le 2 mars. Cet ouragancontinua le 3 mars, et nous donna de sérieuses inquiétudespour le navire et nous tous à bord.

    À New York pendant ce temps, le vent tournait au nord,avec « le centre quelque part sur l'Atlantique », commedisaient les sages marins de la station météo, dont dépendentpar conséquent les vieux marins aujourd'hui pour avoirdes prévisions à quelques jours. Le pronostic était correct,comme nous pouvons en témoigner car, une fois dansl'Atlantique, notre navire ne put porter à l'avant qu'un boutde chiffon à peine plus grand qu'une nappe, et avec cettevoile de tempête il fuit devant le vent pendant des journéessombres, « un os entre les dents », faisant bonne route mêmesous cette voilure réduite. Des montagnes d'eau se brisaient

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    Le Voyage du Liberdade

  • sur le navire dans leur course folle, submergeant le pontjusqu'au plat-bord, et le secouant continuellement.

    Nos hommes s'attachaient à leurs postes, et tout ce quin'était pas amarré en double partit par-dessus bord, avectout ce qui était mobile qui fut cassé ou déchiré dans sesretenues par la sauvagerie de la tempête.

    La cambuse1 du cuisinier eut sa part de dégâts, lui-mêmen'échappant que de justesse à des blessures sérieuses,quand une vague vint se fracasser sur le pont et emportal'artiste en même temps que les portes, les fenêtres, la cuisi-nière, les marmites, les bouilloires et tout le reste. Tout celase retrouva dans les dalots sous le vent, mais heureusementle professeur était au sommet. Une infortune de ce genre esttoujours mal vécue. Elle vous refroidit son homme, pourainsi dire. Elle signifie aussi qu'il faudra manger froidquelque temps, si ce n'est pire.

    Le jour suivant cependant ne fut pas aussi mauvais.En fait, les vagues formidables qui assaillaient le navireindiquaient une amélioration sur la fin, car leur vitesseétait moindre, et la mer devenait plus grosse et régulière.

    Nous avons immédiatement renvoyé de la toile, puis deplus en plus à chaque diminution du coup de vent, pour éviterque le navire ne soit trop impuissant quand il était atteint parde grosses lames. Et nous continuâmes ainsi à avancer, à

    1. À bord des grands voiliers, les cuisines se trouvaient sur le pontdans le premier rouf à l'avant, et avaient plusieurs portes afin d'êtreaérées quelle que soit la direction du vent. Ces roufs étaient de simplescabanes qui pouvaient être arrachées sans dommage pour le navireproprement dit, tous les navires emportant de quoi reconstruire etréparer tout ce qui pouvait être cassé lors des tempêtes.

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    Aventures brésiliennes

  • toute vitesse, renvoyant voile après voile jusqu'au 5 mars, oùtoute la toile se trouva établie, et le navire «marchait à tra-vers les eaux comme un être vivant ». Il y eut alors du ventpendant plusieurs jours, mais pas trop, et notre bateau rapidese riait des vagues qui essayaient de le rejoindre.

    Nous avons fait voile pendant des jours et des joursavec entrain, poussés par un vent favorable, chaque jourcommençant plus tôt avec un gain quotidien de 4 degrésde longitude. Il fallait profiter des jours favorables pourfaire sécher les vêtements avant de futures tempêtes. Lescoffres et les sacs furent apportés sur le pont, et ceux quin'étaient pas de quart s'affairaient à les sécher et à les rapié-cer tandis que les autres remettaient le navire en ordre.« Chips », le charpentier, répara la cuisine, les tibias cassésdu cuistot furent soignés, et en peu de jours tout fut à nou-veau en état. Les marins, dans leurs habits rapiécés de teintesdiverses, me rappelaient les pigeons du Cap en train de pico-rer, les pigeons ayant la meilleure vie des deux je pense. Unpot de café ou de thé chaud, que les marins appellent « l'eauenchantée », du biscuit de mer1 et un peu de « cheval salé2 »avaient requinqué l'équipage qui avait retrouvé sa voix. Onentendit à nouveau Reuben Ranzo3 dans la brise, et la grande

    1. Le biscuit de mer était cuit avant l'embarquement et constituaitun aliment de base de la nourriture des marins avant la généralisationdes conserves, puis des chambres froides, qui ont révolutionné la façonde se nourrir à bord des bateaux. Très dur, il se conservait pratiquementindéfiniment s'il restait sec.

    2. Qui était du bœuf le plus souvent, bien évidemment, mais lasalaison était le seul moyen de conservation en ce temps.

    3. Une chanson des marins américains née vraisemblablement àbord des baleiniers.

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    Le Voyage du Liberdade

  • écoute était brassée aux sons de Johnny Boker1. D'autreschansons merveilleuses se faisaient entendre pendant lesquarts de nuit de ce temps favorable. Ils parlaientde ce qu'ils feraient ou pas à la prochaine escale, quand ilsne chantaient pas ou ne se racontaient pas des histoires.

    Tiens bon, camarade, tiens bon et assure ! Ou les recru-teurs de Montevideo s'habilleront avec la nouvelle vesteque tu t'es promis d'acheter, alors que tu seras au large ducap Horn en train de chanter Bordez sous le vent avec unechaussette humide sur le cou et la même vieille veste dou-blée de peau sur le dos, laquelle veste n'est plus doublée quede nom, la doublure ayant disparu et ne laissant plus qu'unhaillon digne du « lointain Cathay » ; en bref tu n'aurasqu'un bleu de travail, le même qu'aujourd'hui, et les recru-teurs et requins de terre se partageront ta maigre paye,à moins que tu « reprennes le mou » de tes envies et les« capelles vite et bien ».

    Dix jours de plus et nous atteignions les alizés de nord-est, les marsouins jouaient à l'étrave comme eux seulssavent le faire, les coryphènes faisaient la course avec lebateau, et les poissons volants jaillissaient de toutes parts.C'était vraiment un heureux changement, et nous étionscomme transportés dans un autre monde. Nos épreuvesétaient oubliées, car « la mer efface tous les malheurs deshommes ».

    Une semaine de plus d'une navigation agréable, sansincident à bord, et les îles du Cap-Vert étaient en vue.Quelle belle et grandiose vision est-ce là ! Je te salue, terra

    1. Autre chant de marin américain, né vers 1840, c'est l'un despremiers à être accompagné au banjo.

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    Aventures brésiliennes

  • firma ! Cela fait du bien de te voir à nouveau ! À midi, lesîles étaient par le travers, le vent fraîchit au soir et nousemporta hors de vue avant la nuit.

    C'est la navigation la plus délicieuse, ce grand mouve-ment ample du trois-mâts sur les vagues, avec le vent surl'arrière du travers qui l'emporte de crête en crête commes'il essayait de rivaliser avec ses compagnons, les vraispoissons volants. Trahi ici et là par une vague, il la percutede sa belle étrave et envoie dans la lumière des myriadesde gouttelettes d'écume qui brillent comme une auréole degloire. La marche se fait légère sur le pont maintenant, et lepetit monde flottant est heureux de l'arrière à l'avant.

    Le cap Frio1 (le cap froid) était le prochain amer. Enralliant ce point, nous avons traversé deux fois l'Atlantique.La course vers les îles du Cap-Vert nous a permis de profi-ter d'un vent favorable, travers aux alizés de sud-est, le capdepuis les îles jusqu'à Frio étant sud-ouest. Ce dernier bordavait été fait d'un seul trait, sans aucun incident à rapporter.Puis notre route se fit par des vents irréguliers jusqu'au Riode la Plata, où nous avons eu droit à un pampeiro « de tousles diables » qui fit siffler le gréement.

    Ces pampeiros (les vents de la pampa) soufflent habituel-lement avec furie, mais donnent de nombreux signes deleur approche : le premier est un beau temps magnifique,avec de petits nuages floconneux flottant si gentiment dansle ciel qu'on peut à peine percevoir leurs mouvements, puisils commencent à bouger, comme un immense troupeau de

    1. À l'est de Rio de Janeiro. Un amer, en marine, est un pointremarquable reporté sur les cartes, qui permet de se positionner demanière certaine.

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    Le Voyage du Liberdade

  • moutons pâturant sans s'en faire dans le bleu du ciel. Nousl'avons observé et en avons pris bonne note. Puis graduelle-ment et sans cause apparente, les nuages ont commencé à seregrouper en masses épaisses, un signal a été donné qu'ilsont reconnu. Surgit alors un éclair de feu derrière les massesaccumulées, suivi d'un grondement lointain. C'est un aver-tissement qu'aucun navire ne doit laisser lettre morte. Ordreest alors donné de carguer et ferler les voiles. Les mesuresde sécurité sont de serrer toutes les voiles quand ces visi-teurs féroces sont de sortie pour batifoler sur les vagues,et de les accueillir à sec de toile, à moins que les voilesde tempête ne soient prêtes ; même ainsi il est préférable demettre les huniers en ciseaux avant que le vent ne monte. Lebateau n'a pas besoin de toile tant que la furie du vent n'estpas passée, car ce n'est pas avant que la mer commencera àse lever, qui nécessitera des voiles pour stabiliser le navire.

    Le premier assaut du vent, qui aplatit tout devant lui etdécapite les crêtes des vagues – les crêtes des marins enquelque sorte –, confère un aspect sauvage angoissant,mais il n'y a aucun danger qu'il y ait une côte sous le ventdans le cœur du marin à ce moment-là, puisque le ventvient de terre comme son nom l'indique.

    Il y eut un calme après le coup de vent, suivi de ventslégers qui nous portèrent à notre destination, Montevideo,où nous jetâmes l'ancre le 5 mai. Après la visite desdouanes, nous nous préparâmes au déchargement, qui futfait avec des allèges1 jusqu'au quai, puis aux entrepôts, où

    1. De grandes embarcations à fond plat qui permettent d'embarquerune grande cargaison quand le navire ne peut venir à quai, soit parmanque de place, soit par manque de fond.

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    Aventures brésiliennes

  • se termine le devoir du navire envers le propriétairedes marchandises. Ce n'est qu'alors que cesse la responsa-bilité du capitaine dans la confiance duquel on a placé lacargaison. En clair, il doit en prendre soin en mer commeà terre.

    Le Voyage du Liberdade

  • Table

    Le Voyage du Liberdade1886-1888

    Avertissement de l'auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

    Chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    Chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

    Chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

    Chapitre 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

    Chapitre 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

    Chapitre 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

    Chapitre 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

    Chapitre 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

    Chapitre 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

    Chapitre 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

    Chapitre 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

    Chapitre 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

    Chapitre 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

    Chapitre 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

    223

  • Chapitre 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135Chapitre 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149Mise à disposition du Liberdade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163

    Le Voyage du Destroyer1894

    Introduction de l'auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167Le voyage du Destroyer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

    Biographie commentée de l'auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211

    Cet ouvrage a été mis en page par IGS-CPà L’Isle-d’Espagnac (16)

    No d'édition : L.01EBNN000399.N001Dépôt légal : juin 2016

    Aventures brésiliennesLE VOYAGE DU LIBERDADE 1886-1888Avertissement de l'auteurChapitre 1

    Table

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