aux$sourcesde$ l’histoire$de$jésus celong#articlefait#lepoint# … · 2011. 3. 9. ·...
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Comme je l’ai dit par ailleurs, la mode est venue, aujourd’hui, dans le microcosme de l’histoire des origines du christianisme, de dire, ne reculant devant aucune énormité, que Jésus est le personnage de l’antiquité sur lequel nous sommes le mieux documentés. . Dans ce numéro, un peu ancien, peut-‐être de « Dossiers d’archéologie, n° 249, novembre 1999, » c’est la théorie qui est défendue. Entre autres par Camille Focant (professeur à l’Université Catholique de Louvain) qui signe un article intitulé : Aux sources de l’histoire de Jésus, où, dans la page sommaire, on peut lire : « Ce long article fait le point sur la question des documents écrits qui permettent de cerner au plus près la figure historique de Jésus. Ceux-ci sont de quatre types : « Les sources romaines, dont les plus anciennes remontent au tout début du IIème siècle après JC ; les sources juives, dont Flavius-Josèphe (vers 37-100) est le plus ancien représentant ; les sources apocryphes et gnostiques des II-VIème siècles ; enfin, les évangiles canoniques, dont le premier à avoir été rédigé, celui de Marc, date des alentours de 70 après JC »
. J’ai un commentaire à faire sur les quatre types de sources :
1) Les sources romaines. Pour rester très bref, celles disent, en effet, quelques mots de l’existence de chrétiens à partir du IIème siècle. Elles ne disent rien de Jésus de Nazareth. Ce sont des courts passages de Tacite, Suétone et Pline.
2) Les sources juives. Quelques mots, succincts et tardifs, figurent, en effet, dans le Talmud, d’une part. D’autre part, il existe deux citations des Antiquités Judaïques
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de Flavius-‐Josèphe. Il se trouve qu’elles constituent l’une des controverses les plus énigmatiques et les plus insolubles de tous les documents historico-‐littéraires connus. Ce que Camille Focant s’abstient de dire. Il ne mentionnera pas non plus le portrait de Jésus Ben Ananias, dans les Antiquités Judaïques, qui pourraient être l’une des composantes historiques et réelles d’un Jésus de Nazareth partiellement historique et partiellement fictif. (Voir annexe)
3) Les évangiles apocryphes et gnostiques. Ils sont cités comme source documentaire utilisable, ce qu’ils sont en effet ; mais ils sont présentés comme datant, pour les plus anciens du IIème siècle. Or, il y a des raisons de penser que certains évangiles apocryphes (à quoi il convient d’ajouter des actes apocryphes, des apocalypses apocryphes, des épîtres apocryphes) sont du 1er siècle et antérieurs aux évangiles canoniques. (Voir annexe).
4) Enfin, les évangiles canoniques. Ils sont, ceux-‐là, considérés comme les premiers et tous écrits avant la fin du premier siècle ; l’auteur n’hésite pas à prsenter comme un fait certain que le premier des quatre est celui de Marc, et qu’il date des alentours de 70 après Jésus-‐Christ, alors qu’il s’agit d’une hypothèse, d’ailleurs fragile
pour en savoir plus : http://www.lelivrelibre.net/sommaire3.html
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