asinthe: l’apéro ui trouble ossier de présentation · le 1er mars 2005, après un siècle...

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Absinthe: L’apéro qui trouble Dossier de présentation

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Table des Matières

* Pitch 3

* Synopsis 4

* Note d’intention 6

* La Réalisatrice 7

* La Lorgnette production 7

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Pitch

Ce documentaire retrace l’histoire tumultueuse de l’absinthe, de l’origine de la plante à l’inter-diction de la boisson, de la production clandestine au Val de Travers à sa légalisation. Il explore les différents visages de la « fée verte » à travers les analyses d’experts, les œuvres de la belle époque, les anecdotes des clandestins et de nombreuses archives.

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Synopsis

À l’origine, l’absinthe était une plante médicinale. Elle était très appréciée des guérisseurs et médecins du Moyen Âge. Ils l’utilisaient pour soigner les maux de ventre, la chute des che-veux, le mal de mer et de nombreux autres symptômes.

À la fin du XVIIIème siècle, une rebouteuse suisse, la mère Henriod, élabora un élixir à base d’anis vert et d’absinthe pour soigner ses patients. Les malades, appréciant particulièrement ce breuvage, commencèrent à en boire par plaisir. Quelques années plus tard, Henry Louis Pernod ouvrit la première distillerie d’absinthe à Couvet. L’engouement pour cette boisson fut tel que, rapidement, elle franchit les frontières.

À Paris, les bourgeois et les artistes s’éprirent totalement de celle qu’ils appelaient la fée verte. Elle était bue partout: au bistrot, sur les ter-rasses, dans les cabarets, à tel point qu’on lui consacra un moment de la journée: «l’heure verte » . Chaque jour, entre 5h et 7h, tout le monde s’arrêtait pour préparer sa «verte » suivant le célèbre rituel du goutte à goutte de la fontaine à absinthe.

Cependant, l’énorme succès de cette boisson engendra de graves problèmes d’alcoolisme. En effet, l’absinthe, titrant à 70°, était vendue à un prix dérisoire. Les ouvriers qui travaillaient dans des conditions éprouvantes se réconfortaient dans l’absinthe. L’État, inquiet de voir le peuple entier sombrer dans l’ alcoolisme, prit des dispositions. C’est ainsi que commença la vive campagne contre l’« absinthisme ».

Parallèlement, un docteur qui menait des recherches sur les alcools, mit en évidence la toxicité de la thuyone, molécule neurotrope contenue dans la plante d’absinthe.

En 1905, dans le village de Commugny, un homme, ivre d’absinthe, tua sa femme et ses deux enfants. Ce terrible crime scella le sort de l’absinthe. Sous le poids de ces accusations, elle fut interdite en 1910 en Suisse et en 1915 en France.

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Alors que l’absinthe disparaissait des terrasses parisiennes, au Val de Travers, certains habitants continuèrent à la distiller dans la clandestinité. Ils se cachaient dans des caves ou des greniers, rivalisant d’astuce pour dissimuler leurs activités secrètes. La vallée tout entière s’indignait de cette interdiction. Et si quelques habitants audacieux la produisaient, tous la buvaient.

Le 1er mars 2005, après un siècle d’interdiction, l’absinthe est de nouveau légalisée. Des études récemment menées, ont innocenté la boisson. En effet, la teneur en thuyone dans l’absinthe est trop faible pour qu’elle ne représente un danger.

Aujourd’hui, l’absinthe connait un nouveau succès auprès d’un publique gothique. Transfor-mée en cocktail explosif, elle est bue en shot ou flambée, par des jeunes consommateurs à la recherche de sensations fortes. Les barmen se plaisent à entretenir le mythe de la boisson qui rend fou.

Au Val de travers, la légalisation de l’absinthe a engendré un véritable essor économique et touristique. Des dizaines de distilleries se sont ouvertes. Le tourisme de la région repose prin-cipalement sur ce spiritueux. Les artisans développent leurs produits dérivés : glaces, chocolats, biscuits, saucissons, etc.

Face à cette renaissance, l’absinthe saura-t-elle charmer les foules tout en gardant ses lettres de noblesse ?

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Note d’intention

Le documentaire présente les différents visages de l’absinthe. Il a pour but d’éclaircir l’histoire d’une boisson célèbre mais souvent mal connue.

Le film s’articule autour de représentations qui changent selon le lieu et l’époque, et qui parfois s’opposent.

À la belle époque, la Fée verte, reine des boulevards parisiens, revêt le visage d’une muse ins-piratrice. Elle est adulée, les artistes la peignent, les poètes louent ses charmes, les musiciens chantent son ivresse.

À l’aube du XXème siècle, elle incarne le mal, le péril vert, celui qui menait la France à sa perte. Les ligues moralisatrices luttent vigoureusement contre ce terrible poison.

Durant la clandestinité, elle prend les allures d’une sympathique fugitive, que l’on cache secrè-tement dans sa cave. Les valloniers lui découvrent une nouvelle saveur: le goût de l’interdit. La clandestinité ressemble alors à une traque pittoresque entre distillateurs et autorités.

Aujourd’hui légalisée, l’absinthe reste l’objet de nombreux fantasmes. Pour les jeunes, elle est toujours la boisson interdite, hallucinogène et subversive.

Ces quatre portraits de l’absinthe structurent le récit. À chaque partie correspondent des lieux particuliers aux ambiances atypiques, allant du sombre bar parisien à la petite distillerie du Val de Travers. La musique originale appuie ces différentes atmosphères. Entre mélodies légères et sons angoissants, la composition habille sur mesure chaque partie du film.

Pour présenter l’absinthe sous tous ces aspects, nous avons opté pour une approche à la fois didactique et spontanée. Afin de faciliter la compréhension du film, nous avons suivi l’ordre chronologique des événements. Ainsi, nous avons cherché à imprégner le spectateur de l’am-biance et de la mentalité propre à chaque époque.

Par ailleurs, nous avons voulu donner une dimension vivante et naturelle au film, à travers les intervenants. Ils ont été choisis en fonction de leurs activités et de leurs connaissances, mais également en fonction de leur caractère et de leur personnalité. Ils étaient très peu dirigés durant les interviews, ils ont ainsi pu rester très naturels et se confier avec un plaisir communi-catif.

Ce film, sérieusement documenté, raconte l’histoire tumultueuse d’un spiritueux hors du com-mun. Il est construit sur des faits historiques et des données fiables.

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La réalisatrice

La Lorgnette production

Corinne Wüthrich a grandi au Val de Travers. Elle a étudié le cinéma à l’École Internationale de Création Audiovisuelle et de Réalisation (EICAR) à Paris. Puis, elle a travaillé trois ans à Public Sénat, la chaîne sénatoriale française, d’abord en tant que technicienne puis dans la production. En 2013, elle se lance dans la réalisation de documentaires avec son premier projet sur l’Absinthe. Le sujet lui semblait évident, car elle avait remarqué l’image subversive qu’avait l’absinthe en région parisienne. Venant du Val de

Travers, elle connaissait aussi l’image apaisée et conviviale de l’absinthe. Le contraste entre ces deux visions fut le point de départ du projet.

La Lorgnette production est une société de production audiovisuelle établie à Couvet, dans le canton de Neuchâtel. Elle produit des films documentaires. Créée en 2013 par Xavier Jou-nieaux et Corinne Wüthrich, elle a pour but de produire des documentaires ayant pour sujet les métiers de l’artisanat ou sur les cultures régionales. La Lorgnette production adopte une approche humaine du documentaire. Notre but est d’éclaircir ou d’approfondir le sujet, nous ajoutons à cela un aspect humain auquel nous tenons beaucoup. Nous cherchons à montrer des gens touchants, qui transmettent des informations et des émotions. Absinthe : L’apéro qui trouble est le premier documentaire de la société.

Filmographie

2015 - Absinthe : L’apéro qui trouble Film documentaire - 52 minutes - 16/9 Réalisé par Corinne Wüthrich Produit par Xavier Jounieaux Musique de Stéphane Wüthrich

Corinne Wüthrich

la Lorgnette productionPlancemont 120, 2108 Couvet - NE - Suisse

Tel: 0041 (0)77 499 85 [email protected]

© la Lorgnette production - 2016

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