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I ,
BV 8836.5 P65 1984
c.3 Canacrà.'
I+ Correctional Service Service correctionnel Canada Canada
"PROGRAMMES DE TRAITEMENT A L'INTENTION
DES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"
STRATÉGIE DE GESTION
POUR AMÉLIORER LES SERVICES
Division des services psychologiques
Direction des programmes pour les délinquants
2 ,5g:5,1 5■110ii5151
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Conseiller en gestion
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ItI
IiIIIIIIIiIII
Directeur du projet:
Bob Watkins
Directeur
Services psychologiques
Conseiller au projet:
David Blackwell
Conseiller
Services psychologiques
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SOMMAIRE À L'INTENTION DE LA DIRECTION
Le présent rapport traite de la planification, au sein des Services correc-
tionnels canadiens, des programmes à l'intention des toxicomanes. Demandé
par la Direction des programmes pour les détenus, il a comme but premier de
recommander une stratégie d'organisation et un plan d'action visant à l'amé-
lioration systématique, au double point de vue de la qualité et de l'étendue,
des programmes du SCC à l'intention des toxicomanes. Le deuxième but pour-
suivi est de décrire les structures organisationnelles et les mécanismes qui
permettront au SCC d'avoir des programmes à l'intention des toxicomanes plus
en accord avec les pratiques courantes et les conseils d'experts dans ce do-
maine spécialisé qu'est la gestion des services aux toxicomanes.
Le rapport détermine le lien toxicomanies/peines correctionnelles, clarifie
le mandat du SCC en matière de toxicomanie et les objectifs des programmes,
met en lumière les conclusions de deux revues exhaustives de la documentation
sur la toxicomanie effectuées récemment par la Direction des programmes pour
les détenus, fait des observations sur les programmes de traitement actuelle-
ment en vigueur au SCC et recommande enfin un plan d'action pour améliorer
ces programmes au sein de l'organisation.
Le cadre proposé pour les programmes comprend des recommandations spéciales
visant à sensibiliser le personnel aux problèmes de toxicomanie ou d'alcoo-
lisme et à promouvoir la formation à tous les niveaux, en particulier à l'é-
chelon du personnel affecté aux programmes de traitement des toxicomanies.
Il est aussi fait mention des grandes lignes des programmes d'information, de
traitement et de réhabilitation jugés souhaitable pour les détenus toxicoma-
nes.
Afin de faciliter la mise en oeuvre des programmes mentionnés, un certain
nombre de mécanismes d'organisation connexes sont examinés et recommandés,
parmi lesquels se trouvent: un fichier central de données sur les programmes
à l'intention des toxicomanes, le profil du détenu toxicomane, des études
spéciales sur la toxicomanie, un système de soumission et un système de sur-
veillance des programmes à l'intention des toxicomanes.
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Le rapport se termine avec deux recommandations des plus importantes, â
savoir : 1° la création, au sein de la Direction des programmes pour les
détenus, d'un centre spécial pour les programmes de traitement des
toxicomanies afin d'accélérer la réalisation de tous les aspects du plan
proposé, et 2° l'attribution d'un mandat provisoire â la Division des
services psychologiques pour s'occuper du stade initial de ce projet.
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I "Alcoolisme et toxicomanie - Programmes de traitement"
STRATÉGIE DE GESTION POUR L'AMÉLIORATION DES SERVICES
TABLE DES MATIÈRES
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Page
1. Introduction ........................................................
2. Toxicomanies et peines correctionnelles .............................
3. Le SCC et la préparation des programmes à 1'intention des toxicomanes
mandat et objectifs .................................................
4. La Direction des programmes pour les détenus: plan d'action .........
5. Programmes actuels du SCC à l'intention des toxicomanes .............
6. Observations sur les programmes actuels .............................
7. Cadre recommandé pour l'amélioration des services aux toxicomanes...
a) Programmes indirects
i) "Connaissances essentielles" sur la toxicomanie à l'intention
du personnel professionnel
ii) Sensibilisation du personnel de garde aux problèmes
de toxicomanie ..............................................
iii) Développement des aptitudes de certains membres du personnel
des programmes ..............................................
b) Programmes directs
i) Programme d'information à l'intention des détenus ...........
ii) Services de traitement professionnels pour le détenu ........
iii) Programmes spéciaux de réhabilitation à l'intention des détenus
iv) Programmes pilotes à durée limitée à l'intention de certains
détenus ....................................................
8. Mise en oeuvre des programmes à l'intention des toxicomanes .........
a) Base commune de données sur les programmes .....................
i) Profil du détenu toxicomane .................................
ii) Études spéciales sur la question ............................
b) Système de soumission des programmes ...........................
c) Système de surveillance des programmes .........................
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9. Sommaire et recommandations ...........................................
10. Pensée de la fin ....................................................
Appendice A - Répertoire des programmes de traitement du SCC
à l'intention des alcooliques et des toxicomanes - 1983...
Appendice B - Modèle de soumission des programmes relatifs à la
toxicomanie ...............................................
Appendice C - Formulaire du Comité d'étude des soumissionsdes programmes
relatifs à la toxicomanie .................................
Appencide D - Formule de contrôle annuel des programmes relatifs à la
toxicomanie ...............................................
Appendice E - Liste bibliographique .....................................
Appendice F - Liste d'ouvrages choisis par le SCC .......................
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1. INTRODUCTION
 l'étude, il est tout de suite possible de voir qu'il y a un besoin urgent
d'obtenir des données sérieuses et nombreuses sur la nature et l'étendue des
problèmes de dépendance aux substances chimiques parmi la population de déte-
nus des établissements pénitentiaires fédéraux, afin que l'administration du
SCC puisse définir facilement les programmes sociaux qui seraient bénéfiques
aux détenus et commencer à dresser des plans concrets susceptibles de répon-
dre réellement et efficacement aux besoins de ces mêmes détenus.
Il serait bien aléatoire d'entreprendre la planification de programmes en ce
domaine sans étudier au préalable les besoins des détenus. Par conséquent,
le présent rapport doit, de toute nécessité, reposer sur le principe que la
dépendance aux prodûits chimiques chez les détenus des pénitenciers fédéraux
représente un défi de gestion important.
Le but premier de ce rapport, que la Direction des programmes pour les déte-
nus considère comme une priorité, est de proposer à l'administration du SCC
une stratégie organisationnelle et un plan d'action général lui permettant
d'améliorer systématiquement et totalement la portée et la qualité des pro-
grammes de traitement des toxicomanies qui ont une influence sur les détenus
dépendants aux substances chimiques qui sont sous ses soins. Le rapport a
fait appel à l'expérience du SCC en matière de programmes de traitement des
toxicomanies. Une grande importance a également été donnée, dans la prëpara-
^tion du rapport, à la maximisation des possibilités, pour la population des
détenus, de bénéficier des programmes.
Le deuxième but poursuivi est d'expliquer, à la lumière de la stratégie pro-
posée, les initiatives d'organisation qui devraient être prises pour que les
programmes à l'intention des toxicomanes soient plus en accord avec les pra-
tiques courantes et les conseils d'experts dans ce domaine spécialisé qu'est
la gestion de programmes de traitement des toxicomanies. Quels devraient
être les programmes prioritaires, les modèles et la marche à suivre, l'ordre
des activités? Autant de sujets qui seront aussi traités.
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Mais d'abord, pour replacer les idées de ce rapport dans leur contexte, rap-
pelons brièvement quelques-uns des liens qui existent - bien que vaguement
établis et prouvés - entre l'usage des drogues/alcools . et le crime, ainsi que
leur signification pour le SCC.
2. TOXICOMANIES ET PEINES CORRECTIONNELLES
Il est presque impossible, en se fondant sur les renseignements actuels, de
démontrer de façon absolue un lien de cause à effet entre l'usage abusif des
drogues et des alcools et le comportement criminel. Cependant, l'expérience
et l'observation ont démontré, au cours des ans, qu'il y avait entre ces deux
phénomènes sociaux une relation trop fréquente pour être rejetée.
Les Canadiens consomment annuellement plus de deux millions de litres de
boissons alcooliques, ce qui porte l'alcoolisme au troisième rang des problè-
mes de santé au Canada, après les maladies du coeur et le cancer. l'heure
actuelle, les statistiques, fondées sur le nombre de personnes qui entrent à
l'hôpital et qui en ressortent, sur le pourcentage de celles qui sont adres-
sées aux services de santé, sur les données relatives à la consommation et
sur d'autres renseignements pertinents, indiquent qu'il y a plus d'un demi-
million d'alcooliques reconnus au Canada. Ce dernier chiffre ne tient pas
compte des citoyens qui, malgré leur consommation excessive d'alcool, n'ont
pas encore mérité l'honneur d'être des statistiques.
De plus, l'usage abusif d'alcool est en cause dans un nombre incroyable de
condamnations par notre système de justice criminelle et a de graves réper-
cussions sur ce dernier. Dans la province d'Ontario, par exemple, il y a eu,
en 1979-1980, un total de 120 24.9 condamnations dont 18,4% étaient liées di-
rectement à l'alcool et 4,7% à d'autres drogues. Ces données donnent une
évaluation de base de la relation bien marquée entre l'alcool et le crime
dans cette province.
Au Canada en 1980, il y eut, au total, 169 216 infractions au code de la rou-
te dont 90% étaient liges à la conduite en état d'ébriété. Environ 7,4% de
ces infractions ont été commises par des personnes qui en étaient, cette
année-là, à plus d'une contravention attribuable à un usage abusif d'alcool.
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De toutes les infractions au code de la route qui relèvent du Code criminel,
approximativement 56% sont reliées actuellement à l'alcool et, de toutes les
personnes accusées de contrevenir au code de la route, environ 77% sont res-
ponsables d'infractions liées à l'usage d'alcool. Ces pourcentages n'ont pas
beaucoup varié depuis les années soixante-dix. Les jeunes adultes de sexe
masculin continuent d'être les délinquants principaux dans ce domaine.
Dans son rapport de 1973, Gérald LeDain a déclare que, selon une étude précé-
dente, 30% environ des détenus dans les pénitenciers pour hommes au Canada
avaient de graves problèmes d'alcoolisme.
Abstraction étant faite des drogues licites, les statistiques démontrent
qu'en général le nombre des condamnations liées à la drogue au Canada a aug-
mentë, avec des fluctuations, au cours de la dernière décennie. En 1980, au
Canada, il y eut 41 698 condamnations pour des délits reliés à la drogue; 93%
de ces condamnations ont été infligées aux termes de la Loi sur les stupé-
fiants, 5,6% aux termes de la Loi des aliments et drogues et 1% en vertu du
Code criminel. L'Ontario a enregistré 41% de ces condamnations au Canada.
Entre 1976 et 1980, à peu près 90% de toutes les condamnations pour drogue
ont été imputables au cannabis suivi de très loin par le LSD (4,3%). Au
cours de cette période, les condamnations pour héroine ont diminué, leur nom-
bre passant de 737 à 248, alors que celles pour cocaïne ont connu une augmen-
tation, passant de 374 à 687. Les condamnations pour marijuana, en 1980, se
sont élevées à 37 444 dont 87% pour possession, 60% pour trafic, 7% pour
intention de trafic et le reste pour importation et culture.
Il faut signaler que le nombre officiel des usagers répétitifs et "fichés" de
drogues illicites au Canada se situe aux environs de 14 000 dont quelque
5 000 se retrouvent en Ontario et en Colombie-Britannique. La plupart des
habitués de la drogue officiellement déclarés sont de sexe masculin (79%) et
appartiennent au groupe d'âge des 25-29 ans. L'héroïne constitue le premier
choix des usagers, mais la cocaïne gagne en popularité.
En 1979, les délits reliés à la drogue ont compté pour 11% (484) des entrées
dans les pénitenciers canadiens; au nombre des condamnés, 437 étaient de sexe
masculin et 45, de sexe féminin, la plupart étant de jeunes adultes.
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Les sentences les plus fréquentes infligées aux personnes condamnées aux ter-
mes de la Loi sur les stupéfiants, étaient des peines de 3 ou 4 ans de pëni-
tencier; venaient ensuite des sentences de 2-3 ans et enfin, des sentences de
6-10 ans.
Les données recueillies aux États-Unis renforcent les statistiques canadien-
nes. Par exemple, selon une enquête menée en 1978 par le U.S. Department of
Justice auprès de 148 400 détenus dans 3 700 prisons locales, 44% de ceux-ci
consommaient régulièrement des drogues vendues dans la rue et 21% étaient
sous l'influence de stupéfiants au moment oü ils avaient commis leur délit.
Fait intéressant, un quart seulement des détenus en question avaient déjà
reçu un traitement ou quelque forme d'aide pour leur problème de dépendance
aux produits chimiques. Dans cette étude, l'ordre de préférence pour les
stupéfiants s'établissait comme suit: marijuana/hashish, amphétamines, barbi-
turiques, cocaïne, héroïne et hallucinogènes. Les délits étaient surtout des
atteintes à la propriété (74%) et la fréquence de l'activité criminelle était
en rapport direct avec la fréquence et l'importance de la consommation de
drogue. Ironiquement, au cours de la même année, un rapport présenté au Con-
grès américain et préparé par le Comptroller General montrait que les systè-
mes de soins de santé pour ces détenus étaient malheureusement inadéquats en
dépit du fait que la plupart de ces mêmes institutions prétendaient offrir
des services spécialisés en matière de toxicomanie.
Qu'il suffise de dire que, dans les établissements de correction tant fédé-
raux que provinciaux, les condamnations pour usage abusif de drogue et d'al-
cool sont plus élevés que celles attribuables à tout autre facteur. Un pour-
centage important de détenus dans les pénitenciers fédéraux ont été incarcé-
rés pour des délits reliés directement ou indirectement à l'abus de drogue ou
d'alcool et nombreux sont ceux qui sont envoyés en prison par les tribunaux
dans l'espoir, avoué ou non, que leur problème de toxicomanie y soit traite.
Quel est donc dans ce contexte le rôle ou la responsabilité du SCC face aux
besoins du détenu et dans la préparation des programmes relatifs à la toxico-
manie?
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3. LE SCC ET LA PRÊPARATION DES PROGRAMMES Â L'INTENTION DES TOXICOMANES: MANDAT ET OBJECTIFS
Le SCC fait partie du grand système de justice criminelle et, de ce fait, est
ancré solidement dans l'administration de services humanitaires. Cette réa-
lité le sépare nettement du monde des affaires traditionnel et voici par quoi
il s'en distingue:
. sa responsabilité envers la société et envers son gouvernement;
• la participation nécessaire de sa "clientèle" à l'acquittement de ses
obligations;
• ses résultats sont obtenus grâce aux changements de conditions ou de
comportement des personnes qui bénéficient de ses services;
• ses objectifs sont ambigus et difficiles à définir, à mesurer et à at-
tribuer à un seul facteur de causalité;
• ses objectifs ne peuvent être réalisés que par l'interaction avec d'au-
tres groupes et organisations qui constituent des éléments interdépen-
dants dans les structures de mise en service des programmes sur les-
quelles il n'a aucun droit de regard.
Ces caractéristiques façonnent la nature même du SCC et déterminent, en fin
de compte, toutes les facettes de son travail - en particulier celui de la
Direction des programmes pour les détenus.
Comme les autres organisations qui s'occupent de services humanitaires, le
SCC a deux fonctions propres:
. offrir des programmes efficaces;
• améliorer l'organisation elle-même comme instrument essentiel de pres-
tation de services suivis.
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IIIIIIIIIII
- 10 -
Ces responsabilités ont été articulées beaucoup plus succinctement par la
Direction, Planification, Politique et Administration du SCC qui a publié en
avril 1983 un document intitulé Direction SCC et portant sur les stratégies
de planification. L'objectif de l'organisation y est ainsi spécifié:
"appliquer les sentences imposées par la cour et préparer les détenus à
retourner, comme bons citoyens, dans la société".
Dans ce document d'orientation capital, l'administration du SCC s'étend sur
le rôle de la Direction des programmes pour les détenus:
"Préparer les détenus à réintégrer la société comme citoyens
utiles en offrant des services d'orientation et des possibili-
tés de développement physique, spirituel, affectif et social
de même qu'en confiant à la société la surveillance des déte-
nus en liberté conditionnelle. Assurer aux détenus un traite-
ment juste et humain, y compris la reconnaissance et la protection
de leurs droits pendant qu'ils sont sous l'autorité des services
correctionnels du Canada".
Voici le mandat officiel, bien qu'exprimé en termes très généraux, de la
Direction des programmes pour les détenus en ce qui concerne la prestation, à
ceux qui en font la demande, de services relatifs à la toxicomanie.
LA DIRECTION DES PROGRAMMES POUR LES DÉTENUS: PLAN D'ACTION
4. A la suite de la clarification des objectifs communs en 1983, la Direction
des programmes pour les détenus a entrepris de revoir tous ses programmes du
double point de vue de la planification et de la mise en oeuvre. Cette
volonté, doublée d'inquiétude, de reconsidérer la préparation des programmes,
particulièrement de celui à l'intention des toxicomanes, est venue de
plusieurs facteurs:
. l'augmentation du nombre de détenus présentant des problèmes de
toxicomanie;
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- 11 -
• le pourcentage élevé de récidive parmi les détenus toxicomanes;
• l'accroissement de la gravité et de la complexité des problèmes de
toxicomanie;
• le fait de savoir que la plupart des détenus présentant des problèmes
de toxicomanie sont de jeunes adultes de sexe masculin et que c'est ce
groupe qui adopte le plus souvent un Comportement agressif, source de
désordre dans les établissements de correction;
• l'augmentation, dans les établissements, de la violence reliée à l'usa-
ge des drogues;
• le besoin d'utiliser les ressources humaines et matérielles disponibles
de la façon la plus profitable en se fondant sur les contraintes ac-
tuelles;
• l'inquiétude exprimée par le personnel hiérarchique au sujet de la pré-
dominance des problèmes de toxicomanie et des exigences que cela repré-
sente pour le personnel de tous les échelons et pour le système tout
entier;
• les demandes d'interventions systématiques par le personnel des pro-
grammes et par les groupes d'intérêts communautaires;
• le désir d'obtenir de plus amples renseignements de la part des fonc-
tionnaires du gouvernement;
• la nécessité pour l'administration d'avoir un fichier central de don-
nées plus complet sur le sujet à des fins de planification et d'infor-
mation;
• la perception que les programmes correctionnels à l'intention des toxi-
comanes n'ont pas suivi les progrès des services offerts au public dans
le même domaine.
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II
- 12 -
Devant tous ces sujets de préoccupation, et comme façon dynamique de corriger
systématiquement ses programmes à l'intention des toxicomanes ainsi que la
gestion y afférent, la Direction des programmes pour les détenus a conçu un
plan en quatre phases que voici:
. Phase préparatoire
IIItIIIIIIIII
Étude exhaustive de la documentation actuelle sur la toxicomanie afin
d'y relever les meilleures recommandations qui soient concernant la
gestion des programmes et le traitement, dans le cadre du SCC, des dé-
tenus toxicomanes.
. Phase de la planification
Élaboration d'un cadre organisationnel et d'un plan d'action pour la
préparation au sein du SCC, des programmes à l'intention des toxicoma-
nes.
. Phase de mise en oeuvre
Introduction de structures organisationnelles qui vont promouvoir, met-
tre en oeuvre, surveiller et coordonner de nouveaux programmes à l'in-
tention des toxicomanes et qui sont identifiés à la phase de planifica-
tion, dans un effort pour parvenir à un modèle de programme détaillé
esquissé dans le projet.
. Phase de maintien et d'amélioration
Établissement des procédures organisationnelles pour la soumission de
nouveaux programmes relatifs à la toxicomanie bien documentés et ali-
gnés sur la planification et la philosophie d'organisation, ainsi que
pour l'évaluation et la surveillance de ces programmes en vue d'une
augmentation des données à partir desquelles peuvent être créés et of-
ferts des services nouveaux et meilleurs.
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II
IIIIIIIIIIIII
_ .13 _
La phase préparatoire est maintenant terminée. Le présent rapport compren-
dra la phase de la planification. En ce moment, la phase préparatoire est
passée brièvement en revue.
En 1982, avant d'entreprendre la planification de programmes d'importance, la
Direction des programmes pour les détenus a voulu obtenir un résumé clair et
complet de toute la documentation actuelle sur le traitement de la toxicoma-
nie et a commandé deux études clés sur le sujet.
Dans leur premier rapport au SCC intitulé "Alcohol Abuse Treatment in Correc-
tions: Programs and Results", Ross et Gendreau ont passé en revue une grande
partie de l'abondante documentation sur le traitement des détenus aux prises
avec des problèmes d'alcoolisme, en critiquant les programmes clés dont le
rapport a été fait au cours de la dernière décennie. Leur objectif était de
relever les programmes qui s'étaient révélés efficaces pour réduire les pro-
blèmes de comportement reliés à l'alcool éprouvés par les détenus ou pour
diminuer leur comportement criminel post-cure. Ils ont aussi tenté de cerner
les éléments des programmes et les pratiques qui sont associées à des résul-
tats positifs.
Quelques programmes se sont révélés d'une grande portée - et planifiés et
exécutés de façon systématique - mais c'était plutôt l'exception. Étant don-
né l'importance et la complexité de la relation alcool/crime, Ross et Gen-
dreau ont constate qu'au point de vue qualité et variété, les programmes de
traitement pour détenus aux prises avec des problèmes d'alcoolisme avaient
été jugés coutumiers. En outre, la plupart des programmes passës en revue
n'avaient été évalués ni pour leur efficacité, ni pour leur efficience.
Aucune analyse coûts-avantages ne s'y trouvait. Rares étaient les études ex-
périmentales et celles qui ont été relevées manquaient de rigueur scientifi-
que.
Ross et Gendreau n'ont pas pu trouver de programmes spéciaux pour le traite-
ment de la toxicomanie à l'alcool pouvant avoir un semblant de succès auprès
des détenus dans les établissements correctionnels. Ils n'ont pas trouvé non
plus de preuve irréfutable que les résultats variaient en raison de la nature
des programmes de traitement.
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Les programmes correctionnels en matière de toxicomanie à l'alcool se sont
révélés exempts d'innovation et d'auto évaluation, et dans bien des cas,
étaient déphasés par rapport aux opinions actuelles dans le domaine de la
toxicomanie.
Les analyses de programmes correctionnels relatifs à l'alcoolisme ont montré
que les programmes qui offraient le plus de chances de succès étaient ceux
qui étaient enracinés dans des modèles d'apprentissage social. Les program-
mes les plus efficaces axés sur l'amélioration des attitudes et l'accroisse-
ment des capacités (professionnelles et interpersonnelles) plutôt que sur la
guérison présupposaient une psychopathologie sous-jacente.
Une des caractéristiques de la documentation sur le traitement de l'alcoolis-
me était aussi de faire mention du désenchantement vis-à-vis du "modèle médi-
cal".
Les programmes à multiples facettes ou "holistiques", c'est-à-dire dans les-
quels l'alcoolisme est traité comme un problème complexe où interviennent les
attitudes, le comportement et des facteurs physiologiques, émotifs, cultu-
rels, cognitifs, semblent positifs. C'est ce genre de programme qu'il con-
vient de présenter dans les établissements de correction.
En somme, l'étude a conclu que les programmes de formation et de sensibilisa-
tion et ceux qui mettaient l'accent sur l'apprentissage social étaient les
plus avantageux pour les détenus qui ont une dépendance à l'alcool. Ross et
Gendreau ont aussi apporté comme conclusion que les programmes les moins in-
tensifs semblaient présenter autant de chances de réussite que ceux qui
étaient plus intensifs et de longue durée. La clé du succès résidait dans
l'importance donnée à la prévention. La démarche thérapeutique communautaire
et l'existence de services post-cure sont deux aspects dans le développement
des services correctionnels qui ont été jugés comme ayant un certain mérite.
Dans leur deuxième rapport intitulé "Current Prospects in the Treatment of
Opiate Addictions and Polydrug Abuse", les auteurs ont encore une fois passé
largement en revue la documentation sur la toxicomanie aux drogues, avec le
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I1IIIIIIIIII
but cette fois de mettre en lumière les interventions prometteuses dans les
programmes correctionnels. Les études sur l'hëroïnomanie et sur les polyto-
xicomanies (usage habituel d'amphétamines, de barbituriques, de marijuana ou
d'hallucinogènes) étaient envisagées en rapport avec les six principaux
champs d'intervention thérapeutique:
. désintoxication de courte durée;
• maintenance à la méthadone et antagonistes pour les opiacés;
• centres thérapeutiques;
• thérapie familiale;
. rééducation des conduites.
En général, ces études montraient que les variables permettant de prédire un
comportement délinquant ressemblaient fort à celles qui laissaient présager
un comportement toxicomaniaque.
Ross et Gendreau ont trouvé qu'il y avait très peu d'observations scientifi-
ques rigoureuses sur les programmes de désintoxication, en particulier lors-
qu'il s'agissait de programmes correctionnels. Même les études expérimenta-
les randomisées et l'évaluation des programmes de base étaient peu communes.
Dans bien des cas, les modèles de traitement étaient mal appliqués et aucun
lien précis n'était fait entre la théorie, les résultats de la recherche et
la pratique.
Les interventions médicales et pharmacologiques semblaient plus fréquentes '
que les autres genres d'intervention, toutefois les résultats de ces modes de
traitement étaient, au mieux, incertains.*
En fonction de la planification des programmes, plusieurs idées dominantes
ont été relevées:
. les programmes doivent tabler sur la responsabilité du délinquant
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iIIIIIEIIIIII
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dans la résolution de ses propres problèmes;
. les programmes doivent se concentrer sur les problèmes liés au manque
d'insertion sociale et favoriser cette insertion par une méthode d'ap-
prentissage social;
. les programmes doivent utiliser des techniques de thérapie prosociale
et des méthodes directives;
. les programmes doivent encourager le développement des capacités de
communication surtout lorsqu'il s'agit de vie familiale;
. le délinquant doit pouvoir choisir entre plusieurs programmes celui qui
répond le mieux à ses besoins personnels;
. les programmes axés sur les activités communautaires sont à conseil-
ler;
. les maisons correctionnelles à mi-chemin sont perçues comme celles qui
offrent l'encadrement le plus favorable à la réalisation de programmes
efficaces pour le délinquant toxicomane, en particulier lorsqu'il y a
une composante conseil familial.
En résumé, les deux rapports font une excellente revue de toute la documenta-
tion sur la toxicomanie et fournissent des indications importantes pour les
programmes correctionnels à l'intention des toxicomanes, soit:
. la nécessité d'une gestion efficace des programmes;
la nécessité d'harmoniser les nouveaux programmes avec la politique
organisatfonnelle et de les intégrer aux services en place à partir de
l'admission jusqu'à la post-cure;
. la nécessité d'évaluer certains programmes prometteurs en matière de
traitement des toxicomanies;
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. la nécessité d'appuyer des programmes à facettes multiples;
• la nécessité d'études pour comparer les différentes modalités de trai-
tement en vue de déterminer l'efficacité respective des approches.
La phase de la planification (phase II), commencée en 1983 et devant se ter-
miner en 1984, se divise en deux parties:
a) visite de tous les établissements pénitentiaires fédéraux et de tous
les bureaux des libérations conditionnelles pour passer en revue les
programmes actuels à l'intention des toxicomanes, et présentation sub-
séquente d'un rapport complet et objectif sur la situation de ces pro-
grammes du SCC.*
h) formulation d'un plan de gestion et d'un cadre pour guider la prépara-
tion par la Direction des programmes pour les détenus, des programmes
à l'intention des toxicomanes.
La phase III et la phase IV viendront après la présentation de ce rapport.
Pour l'instant, la question est de savoir ce qui compose les programmes ac-
tuellement en cours au SCC et à l'intention des toxicomanes.
5. PROGRAMMES ACTUELS DU SCC *À L'INTENTION DES TOXICOMANES
 l'heure actuelle, les renseignements qu'il est possible d'avoir sur les
programmes du SCC à l'intention des toxicomanes sont à la fois peu nombreux
et imprécis; cepandant, d'après ceux obtenus, il semble que la majeure partie
des programmes tourne autour des services de consultation individuelle ou'
privilégiée dispensés, sur demande dans la plupart des cas, par le personnel
travaillant dans les établissements, par exemple les conseillers spirituels,
les psychologues, les travailleurs sociaux, les agents de classement.
*le docteur David Blackwell rédige actuellement un rapport sur les programmes
en cours au SCC et à l'intention des toxicomanes. On pourra se le procurer
au cours de 1'été 1984.
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- 18 -
III
Ces services semblent être dispensés sans contrôle organisationnel strict et
sans structure d'aide commune. À l'heure actuelle, ils sont plutôt le fruit
du hasard que le résultat d'une organisation dynamique. Plus explicitement,
ces interventions thérapeutiques paraissent manquer de cohérence d'un ëta-
blissement à l'autre, d'un groupe professionnel à l'autre, d'un spécialiste à
l'autre, et parfois projettent l'orientation personnelle/professionnelle du
thérapeute sur les besoins du système, de l'institution et du détenu.
Les services relatifs à la toxicomanie qui viennent au second rang pour leur
accessibilité dans tous les établissements, presque sans exception, sont ceux
des Alcooliques Anonymes qui offrent des programmes connexes, notamment Dro-
gués Anonymes et Nouveaux Horizons.
Ces programmes semblent faire l'unanimité parmi les détenus et au sein du
personnel; toutefois, certains détails au sujet de la cohérence des program-
mes d'un établissement à l'autre, de la régularité et de la pénétration des
programmes restent à éclaircir. Les efforts de prévention et de réhabilita-
tion qui sont déployés dans ce genre d'intervention sont louables. Il serait
néanmoins souhaitable d'utiliser toutes les énergies à l'implantation solide
de pareilles initiatives dans un vaste cadre de programmes élaboré par la
Direction des programmes pour les détenus.
Si une revue est faite de tous les programmes/activités autres que ceux déjà
mentionnés, il semble qu'il y aurait, tout au plus, environ 14 programmes en
cours dans 12 établissements, lesquels programmes répondraient aux critères
de base qui définissent généralement un "programme en soi", c'est-à-dire :
. buts et objectifs du programme
• exposé et justification du programme
• modèle et structure du programme
• contenu du programme
• gestion et direction du programme
• documentation et évaluation du programme
. durée du programme
• groupe cible du programme
. coûts du programme
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IIII
II1I1II
II
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Des 14 programmes relevés, deux sont destinés aux alcooliques, neuf aux usa-
gers de drogues et trois ^ ceux qui combinent alcool et drogue.
Tel qu'il a été mentionné, ces programmes réguliers qui semblent avoir quel-
que intérêt particulier pour la planification à venir doivent être examinés
en détail par le Dr Blackwell dans son rapport qui va bientôt paraître. Pour
l'instant, les renseignements ne sont pas assez nombreux pour que des commen-
taires plus précis puissent être formulés.
Les renseignements fournis sur les programmes montrent que le personnel du
SCC, à tous les échelons, fait preuve de beaucoup d'initiative et de créati-
vité. Ce point doit être reconnu, soutenu et encouragé par l'administration.
Cependant, il devient de plus en plus important pour les dirigeants, en par-
ticulier ceux de la Direction des programmes pour les détenus, de veiller à
ce que ces programmes s'inscrivent dans un plan organisationnel de plus gran-
de envergure étant donné qu'ils exigent des ressources humaines et matériel-
les considérables pour lesquelles ces dépenses engagées doivent être justi-
fiées du double point de vue humanitaire et coûts-avantages. En raison des
conditions économiques actuelles, il convient de plus en plus de placer les
ressources organisationnelles là où le rendement est le plus grand, et pour
le plus grand nombre de détenus. En outre, ces programmes, de par leur com-
binaison, forment le mordant des efforts de gestion de l'organisation en ma-
tière de toxicomanie - ils se doivent donc d'être de très grande qualité.
Dans son élaboration d'une constellation de programmes rationnelle, l'admi-
nistration doit prendre en ligne de compte les éléments suivants :
• une base de données solide sur la population cible;
• les besoins de cette population clairement définis et précisés;
• les buts et objectifs des programmes clairement définis;
• la philosophie et les lignes directrices des programmes clairement
définies;
• les étapes de la mise en oeuvre clairement définies;
. les rôles et responsabilités à tous les échelons clairement définis-,
• la préparation des programmes fondée sur les recherches documentaires
et les avis d'experts;
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• le soutien et l'endossement officiels de l'administration;
• l'affectation officielle des ressources humaines et matérielles néces-
saires;
• la duplication inutile des efforts;
• la promotion du croisement des programmes entre eux;
• la nécessité de la documentation, de la surveillance et de l'évaluation
des programmes;
• l'établissement de mécanismes réguliers pour la collecte, l'analyse de
renseignements pertinents aux programmes et leur communication à tout
le personnel des programmes.
Les commentaires précédents sont fondés sur des rudiments d'information
recueillis au hasard des activités sur le terrain du SCC plutôt que sur
un processus de recherche systématique. Les efforts de planification,
comme il a été mentionné ci-dessus, devront être fondés à l'avenir sur
des données communes sûres et valables. (Voir appendice A).
6. OBSERVATIONS SUR LES PROGRAMMES ACTUELS
D'après l'analyse des activités en cours au SCC et en raison de la com-
plexité des tâches de ce dernier, les observations suivantes sont portées
à son attention :
a) il semble qu'un système de planification d'ensemble, de mise en oeuvre
et de surveillance des programmes relatifs à la toxicomanie doive en-
core être déployé au sein du SCC. Jusqu'ici l'administration, dispo-
sant de peu de ressources face à des demandes sur place considérables,
a choisi de s'attaquer aux besoins urgents en concentrant ses efforts
sur des programmes de services spéciaux qui, à longue échéance, peu-
vent se révéler plus ou moins désirables ou appropriés lorsqu'il fau-
dra étendre les objectifs et les buts des programmes. Cette approche,
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III
IIIIIIIIIIII1I
- 21 -
plus ou moins d'attaque, est parfois jugée nécessaire pour des raisons
socio-politiques; toutefois, lorsqu'il s'agit de motivation première
pour les services essentiels du SCC, cette façon de procéder a surtout
tendance à démoraliser le personnel, et avec le temps, à donner un
sentiment de frustration aux dirigeants. De plus, lorsqu'ils doivent
justifier leurs initiatives et rendre compte, devant le gouvernement,
le grand public et leurs propres employés, des programmes à l'inten-
tion des toxicomanes, lès dirigeants du SCC risquent de se retrouver
dans la position inconfortable de ne pouvoir le faire de façon satis-
faisante.
Devant des programmes importants, élaborés pour de bons motifs comme
le sont les programmes réactifs, et comme ils peuvent continuer de
l'être, le SCC doit mettre davantage l'accent sur l'établissement de
programmes essentiels à fondement solide, et sur la mise sur pied de
l'infrastructure nécessaire pour les soutenir et les renforcer. Car,
la poursuite de programmes randomisés, percutants et de courte durée à
l'intention des toxicomanes peut avoir des avantages immédiats, mais
elle contribue peu à la construction d'une fondation solide pour les
services offerts au sein du SCC.
b) En réalité, il y a eu et il continue d'y avoir du travail positif et
considérable au sein du SCC quant aux programmes destinés aux toxico-
manes. L'organisation et son personnel des programmes peuvent être
très fiers du travail accompli. En fait, personne ne pourra trouver
ailleurs que dans ce système particulier - si limité qu'il puisse pa-
raître - autant d'expérience et de savoir-faire dans la gestion des
problèmes de toxicomanie dans les établissements correctionnels. Con-
séquemment, bien que les conseils, les avis et le soutien puissent
venir de l'extérieur du système - de quelque part ou de quelqu'un dans
le domaine de la toxicomanie - les dirigeants et les concepteurs de
programmes doivent reconnaître qu'ils sont à l'avant-garde, peu impor-
te le sentiment d'inconfort qu'ils puissent éprouver en y étant. Il
n'y a pas de doute: tous ceux qui sont engagés dans les programmes à
l'intention des toxicomanes se sentiront plus en sécurité face à leur
rôle, leurs responsabilités et à leurs aptitudes quand les buts et les
attentes du SCC relativement à ses programmes auront été clarifiés.
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IIIIIII1IIIII
- 22 -
c) Un des principaux problèmes qui se retrouvent actuellement dans les
programmes du SCC à l'intention des toxicomanes est qu'il se fait ou
qu'il s'est fait beaucoup de bon travail de prévention et d'interven-
tion qui reste sans mention ou qui ne fait pas partie d'un programme
en soi. Paradoxalement, la plupart des initiatives de l'organisation
en matière de toxicomanie n'ont pas été conçues, ni structurées, en
fonction de programmes. Qu'il suffise de penser, par exemple, à tous
ces services d'aide braqués quotidiennement sur le détenu dépendant
aux drogues chimiques par le personnel de garde à tous les échelons.
Jusqu'ici ces services n'ont pas été considérés comme faisant partie
des programmes de l'organisation. Aucun rapport sur ce sujet, lors-
qu'on songe aux ressources humaines et pécuniaires importantes qui
sont affectées à ce groupe et aux effets positifs et curatifs que le
bon travail de ce groupe peut avoir sur le détenu perturbé. En outre,
quand une étude est faite sur un programme déterminé, il est peu pro-
bable que l'effort collectif du Service des aumôniers du Ministère
soit mentionné comme partie intégrante du programme. Les experts en
toxicomanie nous disent pourtant que ce sont les efforts soutenus et
engagés de ces spécialistes qui ont une influence positive sur le dé-
tenu dépendant aux drogues chimiques et que des comparaisons favora-
bles peuvent être établies avec d'autres formes d'intervention théra-
peutique.
d) La plupart des programmes à l'intention des toxicomanes prennent nais-
sance aux échelons inférieurs de l'organisation et sont une réponse
aux besoins perçus à ce niveau. Cette genèse est en soi désirable et
doit obtenir l'appui de l'administration, dans les limites de la poli-
tique.d'ensemble. Les gestionnaires supérieurs et intermédiaires sont
aussi d'une importance cruciale dans l'amorce et le maintien des pro-
grammes. Souvent, de bons programmes disparaissent avec le départ du
personnel qui les a mis en oeuvre, ou sont réalisés en double en rai-
son de l'absence de contact entre les employés de service de première
ligne, ou ne progressent pas au-delà d'un certain point parce qu'ils
ne sont pas reconnus par l'administration.
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• - 23 -
e) Il y a une tendance à mettre en marche des programmes en se fondant
sur des idées,méthodes et approches qui sont neuves mais qui n'ont pas
encore été mies à l'épreuve. Trop souvent, ces méthodes ou autres se
reflètent par la pensée, l'expérience et l'engagement de l'organisa-
tion, absolument nécessaires au succès de programmes à longue échéan-
ce. L'expérience dans le domaine de la toxicomanie ordonne que, pour
que les programmes aient une certaine valeur, ils doivent être bien
conçus, créés à partir d'une importante consultation, appuyée sur la
documentation scientifique, fondés sur le souci de l'organisation pour
le drogué et tissés du fil même des activités quotidiennes de l'orga-
nisation.
7. CADRE RECOMMANDÉ POUR L'AMÉLIORATION DES SERVICES AUX TOXICOMANES
Le modèle proposé ici - ou configuration d'éléments clés susceptibles de
former la base d'un programme étendu et efficace à l'intention des toxi-
comanes - constitue un cadre qui pourrait aider l'administration du SCC.
Il comprend les activités courantes du Service et recommande d'autres
éléments pour étendre sa portée.
Un des objectifs du présent rapport est de relever les initiatives ac-
tuelles du Service dans le domaine de la toxicomanie et de les présenter
dans un cadre conceptuel qui définisse clairement les programmes du SCC
dans ce même domaine, de manière à tout englober. Le rapport cherche
aussi à injecter dans ce cadre des éléments nouveaux qui, s'ils sont
adoptés par le SCC, amélioreront l'ensemble des programmes et compléte-
ront le tableau.
La recommandation de ce modèle consiste en une discussion abstraite et
une description structurale qui ne tiennent pas compte des détails rela-
tifs aux gens, aux installations, aux clients et au contenu des program-
mes. Ces détails pourront faire l'objet d'attention à une date ultérieu-
re, les programmes étant examinés un à un, lorsque la révision du modèle
général aura été faite et que la décision sur la mise en oeuvre aura
finalement été prise. Il est tout de même possible de trouver des sug-
gestions, lorsqu'elles sont appropriées, sur la direction probable des
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- 24 -
I
IIIJ
III1IIIIII
programmes, sur l'examen des programmes conçus d'après le modèle actuel
et sur la marche à suivre. Le rapport donne également des indications
quant à la distribution, à l'extérieur du cadre de la Direction des pro-
grammes pour les détenus, des responsabilités afférentes aux programmes à
l'intention des toxicomanes. Le cadre qui suit fait état de deux parties
composantes distinctes, chacune comprenant deux ou trois segments:
a) Programmes indirects
Ce sont des programmes qui sont conçus pour influencer, de façon posi-
tive, le détenu toxicomane par le truchement du personnel qui consti-
tue son milieu immédiat. Généralement, ils ont pour objectif d'aug-
menter les connaissances, la perception ou la compétence du personnel.
i) Programme "Connaissances essentielles" sur la toxicomanie à
l'intention du personnel professionnel
. GROUPE CIBLE : Tout le personnel professionnel.
Ce groupe comprend le personnel de gestion, les
psychologues, les travailleurs sociaux, les au-
môniers, les agents de l'unité, etc, qui sont
directement en contact avec la population des
détenus, et ceux qui ont la responsabilité des
programmes relatifs à la toxicomanie, c'est-à-
dire les évaluateurs, les informaticiens, etc.
Un groupe qui devrait faire l'objet d'initiati-
ves précises de formation en matière de toxico-
manie est le personnel des libérations condi-
tionnelles, étant donné que le suivi après libé-
ration peut expliquer un écart de cinquante pour
cent dans le résultat du travail de réhabilita-
tion du détenu.
I
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II
I1IIIIIIIEIIII
-25-
. BUT . Servir d'instruments thérapeutiques en opérant
un changement positif chez le détenu.
. OBJECTIF Permettre au personnel professionnel d'acquérir
des connaissances essentielles en matière de
toxicomanie et lui donner des techniques de base
pour traiter les détenus qui présentent des pro-
blèmes de toxicomanie.
. MODÈLE : Il y a de nombreux cours conçus spécialement
pour la population des détenus toxicomanes.
Plusieurs sont excellents, notamment : le Pro-
gramme "Connaissances essentielles" élaboré par
Santé et Bien-être social Canada de concert avec
les organisations clés/spécialistes en matière
de toxicomanie partout au Canada; le Fundamental
Concepts Course on Addictions élaboré par le
Ontario Addiction Research Foundation; il faut
aussi mentionner le Addictions Management Course
de cette dernière.
. APPLICATION : Le SCC doit déterminer les participants clés et
veiller â ce que chacun ait la possibilité de
participer, heures en sus, â au moins un cours
important sur les toxicomanies. Tous les ef-
forts doivent être déployés pour orienter tout
le nouveau personnel dans cette voie et, à lon-
gue échéance, offrir cette formation de façon
régulière.
I
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- 26 -
• RESPONSABILITÉ : La direction et l'identification des candidats
aux cours sont la responsabilité, entre autres,
de la Direction des programmes pour les détenus.
Le développement ou l'adaptation des programmes
d'études actuellement en vigueur doivent être la
responsabilité du service de Développement du
personnel et de Formation en collaboration avec
la Direction des programmes pour les détenus.
Dans la mesure du possible, ces programmes doi-
vent être offerts à l'intérieur des établisse-
ments afin de diminuer les coûts. D'autres op-
tions pourraient consister à inscrire le person-
nel à des cours externes, comme à la School for
Addictions Studies, Ontario Research Foundation,
ou à élaborer des cours qui font appel aux res-
sources communautaires locales, par exemple les
collèges professionnels s'il y en a.
ii) Sensibilisation du personnel de garde aux problèmes de toxicomanie
. CIBLE : Personnel de garde à tous les échelons.
• BUT :
Veiller à ce que leur rôle vis-à-vis des détenus
soit constructif.
• OBJECTIF : Sensibiliser les agents de garde au processus de
la toxicomanie et leur faire découvrir quelle en
serait la meilleure approche pour quelqu'un
ayant la même situation, la même clientèle et
les mêmes limites de travail qu'eux.
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I
iIIIII/
III
-27-
MODÈLE : Il y a de nombreux modèles de cours sur la toxi-
comanie à l'intention des agents de correction à
1 'échelon provincial.
Un de ces modèles intitulé Addictions Awareness
for Custodial Officers a été élaboré par
l'Ontario Ministry of Correctional Services en
collaboration avec l'Addiction Research
Foundation. Le cours a été dispensé à tout le
personnel de correction dans toutes les institu-
tions provinciales de l'est de l'Ontario.
Le programme d'études s'étend sur à peu près 20
heures de cours, donnés sur une période de plu-
sieurs jours ou semaines. Ces programmes sont
généralement donnés au sein même de l'établisse-
ment, durant les heures de travail, par des con-
seillers sociaux et par le personnel profession-
nel de l'établissement ou du système.
APPLICATION : Le programme susmentionné, en vigueur dans l'est
de l'Ontario, et les programmes semblables peu-
vent être adaptés et appliqués par le SCC lors
de toutes les sessions d'orientation prévues
pour le nouveau personnel de garde ou par le
biais des cours qui se donnent à l'établisse-
ment.
. RESPONSABILITÉ : La Direction, Sécurité, en collaboration avec la
Direction, Développement du personnel et Forma-
tion et la Direction des programmes pour les
détenus, serait responsable de la mise en oeuvre
du cours. Le personnel professionnel interne
pourrait être appelé à jouer un rôle,
I
![Page 32: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/32.jpg)
II
IIItIIitIIII
- 28 -
à titre de chargé de la formation ou de concep-
teur de programmes d'études. La Direction,
Développement du personnel et Formation serait
responsable de ce programme de formation pendant
toute sa durée.
iii) Développement des aptitudes de certains membres du personnel des
programmes
. GROUPE-CIBLE : Le personnel clé, professionnel ou de garde, des
programmes relatifs à la toxicomanie. Un groupe
qui a besoin de compétences spéciales afin de
mieux remplir ses fonctions dans le cadre des
programmes.
. BUT : Veiller à ce que le personnel clé des programmes
relatifs à la toxicomanie puisse offrir des pro-
grammes de même niveau que ceux fournis à l'ex-
térieur par les spécialistes en toxicomanie.
. OBJECTIF : Procurer au personnel clé des programmes rela-
tifs à la toxicomanie les connaissances qui sont
en rapport avec son travail et qui sont néces-
saires pour la gestion efficace des problèmes de
toxicomanie des détenus.
MODÈLE : Afin de définir des modèles pertinents de déve-
loppement des aptitudes, il faudra d'abord dé-
terminer les besoins du personnel clef des pro-
grammes relatifs à la toxicomanie. Cependant,
ces modèles ont été élaborés pour tous les grou-
pes professionnels ou toutes les classifications
imaginables. Si, par exemple, on évaluait que
les aumôniers du SCC avaient besoin, en oeuvrant
dans le domaine de la toxicomanie, de connais-
sances plus étendues en orientation spirituelle,
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![Page 33: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/33.jpg)
- 29 -
un modèle de cours élaboré à l'Université
Queen's et intitulé Addictions Pastoral
Counseling Course pourrait être envisagé. Un
travail semblable a aussi été effectué à l'Uni-
versité St. Paul's d'Ottawa. De la même façon,
un groupe d'agents des unités d'hébergement
pourraient bénéficier du cours de psychothérapie
de groupe de la Addiction Research Foundation,
advenant le cas où ils auraient besoin de forma-
tion spécialisée en orientation de groupe.
. APPLICATION : La Direction, Développement du personnel et For-
mation est en mesure de déterminer quels sont
les besoins de perfectionnement du personnel clé
et d'offrir la possibilité d'une formation plus
poussée grâce à des cours intensifs donnés près
des centres et probablement organisés par des
groupes professionnels.
• RESPONSABILITÉ : La Direction des programmes pour les détenus
serait responsable de la conception générale;
les initiatives particulières relèveraient
cependant de la Direction, Développement du per-
sonnel et Formation, des groupes professionnels
et des sections administratives appropriées du
SCC responsables de ce personnel clé des pro-
grammes, c'est-à-dire les Services psychologi-
ques, l'aumônier général, etc.
b) Programmes directs
Ce sont des programmes qui sont adaptés parfaitement au détenu toxicomane
et à ses besoins particuliers. Ils peuvent être rattachés «à quatre gran-
des catégories : a) information, b) traitement, c) réhabilitation, d)
projets pilotes pouvant s'appliquer aux trois premières.
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-30-
1
IIIIIIIIIItIIII
) Programme d'information à l'intention des détenus
. GROUPE CIBLE : Tous les détenus.
Les programmes d'information peuvent être considérés
comme des outils de prévention et d'intervention
précoces. Ils peuvent s'adresser à tous les détenus
par le truchement d'initiatives régulières de forma-
tion et de sensibilisation dans l'institution.
. BUT Veiller à ce que tous les détenus soient bien ren-
seignés sur la drogue et avertis des répercussions
sociales et médicales que les abus peuvent avoir.
Le résultat escompté est que le risque d'avoir, plus
tard, de graves problèmes sera beaucoup moindre pour
les détenus qui seront plus portés à chercher de
l'aide s'ils s'aperçoivent qu'ils sont en passe de
devenir toxicomanes.
. OBJECTIF : Donner à tous les détenus les moyens de perception
nécessaires pour déceler l'imminence d'un problème
de toxicomanie et la motivation pour s'adresser,
lorsqu'ils en ont besoin, aux services d'aide à leur
disposition.
MODÈLE : Les efforts de sensibilisation les plus fructueux en
matière de toxicomanie sont ceux qui s'inscrivent
dans les expériences d'apprentissage bien structu-
rées qui prennent déjà place dans l'institution.
Par exemple, la Addiction Research Foundation of
Ontario a établi, relativement à la toxicomanie, les
éléments d'un programme pouvant être incorporés aux
cours sur la santé donnés aux élèves de septième et
de huitième du secondaire de même qu'à ceux de
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- 31 -
IIIIIIIItIIII
neuvième et de dixième. Cette information sur la
toxicomanie pourrait être assez facilement introdui-
te dans les programmes d'éducation pour les détenus
des quatre mêmes classes au SCC. Des blocs d'ins-
truction semblables ont été élaborés par d'autres
spécialistes pour des élèves de différentes classes
et ils pourraient aussi être incorporés à des cours,
comme des cours de droit, de biologie, de nutrition,
de sciences sociales et d'éducation physique.
Le SCC possède beaucoup d'expérience de première li-
gne et de savoir-faire dans ce domaine particulier.
L'établissement Leclerc, à titre d'exemple, a pré-
senté un programme d'information sur la drogue à
l'intention des détenus, et la prison des femmes de
Kingston a, de son côté, offert un programme régu-
lier d'éducation en toxicomanie. Des programmes
semblables ont été mis en oeuvre ailleurs, entre
autres, aux établissements de Stoney Mountain de
Drumheller.
Le SCC pourrait aussi, de la même façon, offrir des
programmes d'information très poussés sur la toxico-
manie à l'intention des sous-groupes de la popula-
tion carcérale, notamment les femmes, les autochto-
nes, les détenus âgés, etc. Par exemple, Santé et
Bien-être social Canada a, entre autres, créé des
programmes d'information très bien cotés sur la
toxicomanie à l'intention des femmes aux prises avec
un problème d'alcool; le ministère ontarien des ser-
vices correctionnels a un programme d'information et
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![Page 36: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/36.jpg)
- 32 -
de sensibilisation en treize étapes sur la conduite
en état d'ébriété à l'intention des détenus; le
ministère fédéral de la Santé et du Bien-être
social, par son programme de traitement à l'inten-
tion des alcooliques et des toxicomanes autochtones,
a conçu des approches et des instruments relatifs à
la communication d'information sur la toxicomanie
aux autochtones.
• APPLICATION : Le SCC aura à cerner, par des recherches, les be-
soins d'informations particuliers de ces groupes
spéciaux qui sont sous ses soins et à coordonner ces
besoins avec les programmes appropriés qui sont déjà
en vigueur dans la collectivité. Il semble que la
catégorie d'élèves importe peu, il y a toujours des
programmes et du matériel pédagogiques qui peuvent
être facilement adaptés au milieu carcéral.
.RESPONSABILITÉ : La Direction, Éducation, formation et emploi, de
concert avec la Direction des programmes pour les
détenus, devrait amorcer ces programmes d'informa-
tion et les encourager lorsqu'ils sont déjà en vi-
gueur. Quand il faut ajouter la composante informa-
tion sur la toxicomanie aux cours qui se donnent dé-
jà dans les établissements, il serait bon d'obtenir
la collaboration des partenaires compétents au sein
de la collectivité. Les deux directions pourraient,
grâce à leur réseau interne, préparer des programmes
spéciaux sur la toxicomanie qu'elles pourraient of-
frir au personnel du SCC.
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III
IIIIItIIIIIIII
- 33 -
ii) Services de traitement professionnels pour le détenu
. GROUPE CIBLE : Les détenus identifiés comme ayant des problèmes
de toxicomanie particuliers.
. BUT : Conseiller et offrir des services d'orientation
et de soins connexes en vue de restaurer la santé
physique et mentale du détenu toxicomane, de sor-
te que son retour définitif dans la société ait
plus de chances de succès.
. OBJECTIF : Offrir un éventail de services de soins profes-
sionnels au détenu et aux groupes de détenus per-
mettant un choix de traitements qui reflètent la
qualité des soins actuels dans le domaine spëcia-
lisë de la toxicomanie. Cela pourra être accom-
pli grâce aux structures présentes de l'organisa-
tion et du personnel.
. MODÈLE : Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, la clé de
la prestation de services au détenu toxicomane
est un personnel professionnel ou de garde bien
formé et dévoué, en contact direct et prolongé
avec le détenu. Cette notion doit être considé-
rée comme essentielle aux programmes.
Une pareille approche permet au SCC de faire fond
sur la main-d'oeuvre actuelle, sur son savoir-
faire et son expérience, de même que sur les ré-
seaux et les structures de l'organisation qui
sont légitimes et bien établis. Bien que les
modèles pour cette approche ne soient pas facile-
ment identifiables, c'est un domaine dans lequel
le SCC pourrait jouer un rôle dominant en aidant
à l'élaboration de modèles, car cette approche
tend vers la maximisation et essaie de faire
entrer en jeu tout le personnel clé affecté aux
I
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- 34 -
services de traitement au sein du système des
établissements, personnel qui a les capacités
voulues pour pouvoir influencer grandement et
modifier le comportement toxicomaniaque du dëte-
IIIIIItII
I1I
. APPLICATION :
nu.
La structure pour la prestation de services de
traitement est déjà bien élaborée et en place au
SCC. Elle a seulement besoin de porter le nom de
"programme" et d'être, à ce titre, encouragée et
renforcée par les mécanismes organisationnels
actuels.
. RESPONSABILITE : La Direction des programmes pour les détnus et la
Direction des services de santé et médicaux ont
la responsabilité de démontrer que les "services
professionnels" sont, en fait, un programme
important s'inscrivant dans leur cadre de gestion
en matière de toxicomanie et de travailler avec
d'autres directions pour garantir que les servi-
ces aux toxicomanes sont de très grande qualité
et que des dossiers sont dûment établis.
iii) Programmes spéciaux de réhabilitation à l'intention des détenus
. CIBLE : Tous les détenus ayant des problèmes de toxicoma-
nie dépistés.
. BUT : Veiller à ce que tous les détenus qui, en plus
des services professionnels qui sont offerts, ont
besoin d'aide pour régler leurs problèmes, reçoi-
vent cette aide. Offrir également aux détenus
intéressés, une série d'options relatives au
traitement de la toxicomanie, lesquelles options
sont enchâssées dans les programmes et se sont
révélées efficaces pour cette clientèle.
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![Page 39: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/39.jpg)
35 -
. MODÈLE : Comme il a été mentionné précédemment, il y a
actuellement au sein du SCC plusieurs programmes
importants qui, en même temps que rentables, sem-
blent fonctionner sans trop perturber le système
et ont le soutien à la fois du personnel et des
détenus.
Un des meilleurs modèles dans ce domaine est le
programme Alcooliques Anonymes. Actuellement, le
programme AA semble être l'un des plus valables et des plus indiqués en matière de toxicomanie au
sein du service - un qui semble avoir des résul-
tats positifs sur tout l'ensemble des établisse-
ments. Par conséquent, ce programme devrait
retenir l'attention et prendre de l'expansion
afin d'atteindre, un plus grand nombre de détenus;
il devrait, en outre, être adapté à d'autres pro-
blèmes de toxicomanie.
. APPLICATION : La Direction des programmes pour les détenus
devrait clairement identifier ces programmes et,
après avoir fait savoir qu'elle les apuyait,
devrait essayer d'élargir la base de ces program-
mes, là ou le besoin et les ressources le permet-
tent, pour en augmenter l'accessibilité et l'uti-
lisation.
• RESPONSABILITE : A cet égard, il revient à la Direction des pro-
grammes pour les détenus en collaboration avec la
Direction des services de soins de santé et médi-
caux d'établir les besoins, les lignes directri-
ces et les programmes à des fins d'utilisation
étendue partout dans le système et pour indiquer
la voie qui apporte dans le courant, des program-
mes nouveaux et soutenus.
![Page 40: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/40.jpg)
- 36 -
Elle doit aussi surveiller, évaluer et, consé-
quemment diriger les efforts déployés quant aux
programmes du SCC à l'intention des toxicomanes.
iv) Programmes pilotes à durée limitée à l'intention de certains détenus.
IIII1IIIIIIIIII
Ces initiatives mettraient à l'épreuve un nombre choisi de programmes
qui semblent présenter des possibilités d'éducation, de traitement ou
de réhabilitation pour les détenus - programmes qui pourraient être
efficaces à longue échéance par une large application au sein du SCC.
Par exemple, des programmes nouveaux ou des programmes qui ont eu du
succès ailleurs, mais dont la valeur pour le SCC reste à déterminer.
L'étude de plusieurs de ces programmes dans une année donnée offri-
rait au SCC l'occasion aussi bien d'acquérir de l'expérience, du
savoir-faire et une base de connaissances plus approfondie dans le
champ de la toxicomanie que de demander les interventions les plus
appropriées pour en faire usage. Ce serait également l'occasion pour
le personnel des programmes de mettre à l'épreuve leur initiative,
leurs idées et leurs aptitudes dans un cadre surveillé.
La Direction des programmes pour les détenus devrait commencer à
relever les secteurs où se font sentir des besoins spéciaux, en pré-
paration de la mise en oeuvre des projets pilotes. Évidemment, ceux
qui remporteront du succès pourraient être ajoutés aux programmes
réguliers, s'il était possible d'en faire l'application sur une gran-
de échelle et si les coûts étaient acceptables.
8. Mise en oeuvre des programmes à l'intention des toxicomanes
Le défi que doit relever actuellement l'administration du SCC quant aux
programmes à l'intention des toxicomanes est d'élaborer un cadre organisa-
tionnel bien défini qui donnera une structure et une direction à l'élabo-
ration et à la mise en oeuvre de programmes individuels de traitement de
la toxicomanie comme ceux qui ont déjà été recommandés. Finalement, il
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![Page 41: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/41.jpg)
- 37 -
sera essentiel que tous les éléments constitutifs fondamentaux, actuels et
prévus, de ce modèle "idéal" proposé pour les programmes à l'intention des
toxicomanes soient présents et pris en considération.
En outre, pour garantir une infrastructure de gestion qui :
. identifie les besoins en programmes selon les renseignements obtenus de
la première ligne et après examen objectif;
1IIIIIIIIIIIII
. documente, conformément aux niveaux compétents, tous les programmes,
actuels et proposés, pour information, rapport et planification;
. exige que tous les programmes prévus à l'intention des toxicomanes
soient documentés en détail et de façon régulière, puis passés au cri-
ble par un comité formé de membres du personnel (pairs) à des fins d'é-
tude et d'approbation avant d'être appuyés officiellement par les ges-
tionnaires hiérarchiques (ce qui constitue une excellente méthode de
contrôle de la qualité et une bonne façon d'assurer l'intégrité des
programmes);
. apporte systématiquement aux gestionnaires supérieurs et aux planifica-
teurs tous les renseignements sur les programmes dont ils ont besoin
pour faire des prévisions justes et prendre les bonnes décisions en
matière de planification, pour être davantage en mesure de faire des
rapports exacts sur ce qui se passe, à n'importe quel moment, dans les
programmes inscrits dans leur système, et donc sur l'efficacité de ce
dernier.
Il faudrait mettre en place les trois mécanismes suivants : a) une base com-
mune de données sur les programmes, b) un système de soumission des program-
mes, et c) un système de surveillance des programmes.
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- 38 -
a) Base commune de données sur les programmes
Comme il a été indiqué précédemment, le SCC et en particulier la Direc-
tion des programmes pour les détenus ont besoin d'une base commune de
données sur les programmes en cours qui permette la planification. Il
faut par exemple obtenir des réponses aux questions suivantes : "Combien
de détenus ont des problèmes de toxicomanie? - De quel genre sont-ils? -
Quels sont les modèles qui émergent selon le sexe, l'âge, le lieu, quel
est le lien avec le délit? etc." Voici deux méthodes de collecte des
données :
i) Profil du détenu toxicomane
Un profil complet, faisant partie des renseignements recueillis au
moment de l'admission de chaque nouveau détenu, pourrait être obtenu
en faisant passer un questionnaire valable et sérieux. Un pareil
questionnaire existe actuellement et a été élaboré par l'Ontario
Addiction Research Foundation sous le nom de : "Questionnaire initial
pour les clients présentant des problèmes de toxicomanie à l'alcool ou
à la drogue". C'est un questionnaire complet et automatisé qui a été
conçu spécialement pour guider le responsable du questionnaire dans la
planification d'un traitement approprié. 71 leur entrée dans le sys-
tème, les détenus subiraient ce questionnaire, ce qui donnerait envi-
ron 1 000 profils par an. Les renseignements ainsi recueillis n'aide-
raient pas seulement dans le choix du traitement à donner au détenu
mais fourniraient collectivement aux gestionnaires et aux spécialistes
un tableau, à l'échelle du système, de la nature, de l'étendue et des
caractéristiques du comportement toxicomaniaque des détenus dans les
établissements fédéraux. C'est cette compilation annuelle qui aide-
rait à la prise de décisions quant à la planification et aux program-
mes qui coïncideraient avec la réalité des problèmes de toxicomanie
dans certains établissements.
![Page 43: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/43.jpg)
1III
IIIIt1I1tIIII
- 39 -
ii) Études spéciales sur la question
De temps à autre, il sera nécessaire d'approvisionner la base commune
de données avec d'autres renseignements détaillés et circonscrits.
Par exemple, des études bien délimitées sur certains sous-groupes, sur
le lien entre la drogue et la violence ou des études de faisabilité,
etc. auraient besoin d'être menées pour renforcer les programmes en
vigueur, c'est-à-dire cerner les besoins de formation du personnel et
augmenter le savoir-faire connexe, jeter les fondements des projets
pilotes décrits ci-dessus.
Un exemple de ces études spéciales est le projet à court terme intitu-
lé "Proposition en trois phases pour élaborer et évaluer les program-
mes de traitement des alcooliques et des toxicomanes détenus dans les
établissements fédéraux", projet qui a été préparé par Lightfoot,
Kalin, Laverty et Maclean, puis soumis à la Direction des programmes
pour les détenus en décembre 1983.
b) Système de soumission des programmes
Le SCC devrait établir un système de soumission des programmes qui exige
et facilite la documentation de tous les programmes, actuels et proposës,
partout sur la toxicomanie et dont l'initiative revient au personnel.
Cette documentation, recueillie régulièrement, fournirait à l'administra-
tion des renseignements à partir de la base et une occasion pour comparer
les programmes de façon rationnelle. Tous les programmes proposés pour-
raient être documentés selon un modèle ayant fait l'objet d'une entente,
pour être ensuite soumis, trimestriellement, à la Direction des program-
mes pour les détenus à des fins d'examen par un comité formë de membres
choisis du personnel affecté à l'administration centrale et aux établis-
sements régionaux (programmes/recherche/éducation/gestion, etc.) Le
comité se verrait assigner la tâche d'assurer :
la cohérence générale du programme avec les principes et les directi-
ves du SCC en matière de toxicomanie;
I
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-40 -
• la conformité du programme aux avis les plus éclairés qui se puissent
trouver actuellement dans le domaine de la toxicomanie;
• l'appui patent au programme de la part de l'administration à tous les
échelons;
• une analyse précise des coûts et des besoins en personnel;
• une occasion pour la communication bilatérale entre l'administration
et le personnel;
• une occasion de croisement des programmes entre eux;
• une composante évaluation/recherche le cas échéant;
• un rapport final à la fin du programme.
Ce système orienté vers les résultats pourrait être géré et dirigé à par-
tir de la Direction des programmes pour les détenus et s'adresserait es-
sentiellement aux pairs. Il s'agirait d' un mécanisme de conseil mis à
la disposition de l'administration, sans conflit de pouvoirs avec les ges-
tionnaires hiérarchiques (se référer à l'appendice B et à l'appendice C).
c) Système de surveillance des programmes
Une fois que le système de soumission des programmes est en place, il est
alors essentiel de le renforcer par un système de surveillance. Le but
premier de ce système de surveillance des programmes est d'assurer, comme
son nom le suggère, un système de suivi afin que le commissaire adjoint et
d'autres cadres supérieurs soient complètement informés de tous les événe-
ments importants qui, dans le domaine des programmes relatifs à la toxico-
manie, entraînent des dépenses en argent, ressources et temps et plus
fondamentalement, nécessitent la conformité des activités sur place avec
la politique commune. Un pareil système pourrait créer une atmosphère de
tension positive entre le personnel sur place, le personnel de la gestion
et celui de la politique et par conséquent, favoriser des programmes ri-
goureux.
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I
I
IIIIIIIIIIIII
- 41 -
Il est prévu que le système de surveillance des programmes pourrait faire
l'objet d'un rapport annuel et être coordonné, si possible, avec la stra-
tégie d'ensemble, les budgets annuels et la planification des activités
sur plusieurs années. Dans ce compte rendu annuel, le personnel des pro-
grammes serait appelé à remplir une formule de rapport abrégé qui pourrait
servir à la Direction des programmes pour les détenus dans la préparation
de son rapport annuel. Les renseignements contenus dans ce compte rendu
annuel pourraient être mis à la disposition de tout le personnel sur pla-
ce, complétant ainsi le circuit de l'information et renforcant, en dernier
ressort, les efforts du début (se référer à l'appendice II).
Comme corrolaire, il faudrait se rendre compte de l'importance d'automati-
ser ces trois fonctions de façon à maximiser l'usage de tous les rensei-
gnements en provenance de chaque région, de chaque établissement.
9. SOMMAIRE ET RECOMMANDATIONS
Il n'y a pas de "solution rapide" en ce qui concerne les programmes relatifs
à la toxicomanie au sein du SCC. Au contraire, la solution réside, pour
l'organisation, dans la poursuite structurée et incessante de l'excellence
dans la mise en oeuvre d'un ensemble de programmes bien conçus, bien harmoni-
sés et bien compris qui donnent au personnel les instruments lui permettant
l'efficacité de ses activités quotidiennes auprès des détenus.
Le présent rapport fait les recommandations suivantes:
a) Gestion des programmes à l'intention des toxicomanes
1re recommandation: Que le SCC accepte le cadre général des program-
mes de traitement de la toxicomanie présenté dans
ce rapport comme le fondement de la planification
et de la préparation de ses prochains programmes.
I
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I
IIIIIIIIIIIIIIII
- 42 -
2e recommandation: Que le SCC constitue une base commune de données
sur le profil des détenus toxicomanes et que cette
base commune de données sur le profil des détenus
toxicomanes soit approvisionnée régulièrement par
des études spéciales sur le sujet comme la
proposition d'un "Programme en trois phases pour
l'élaboration et l'évaluation des programmes de
traitement à l'intention des détenus toxicomanes ou
alcooliques des établissements fédéraux", soumis au
SCC en décembre 1983. Également, que tous les
échelons, régionaux ou nationaux, que tous les
établissements aient accès à l'information par le
biais de cette base de données.
3e recommandation:
4e recommandation:
Qu'un système de soumission des programmes soit
établi au SCC quant aux programmes relatifs à la
toxicomanie.
Que le SCC adopte un système de surveillance des
programmes relativement à ses programmes à
l'intention des toxicomanes.
5e recommandation: Que le SCC favorise et appuie les programmes
relatifs à la toxicomanie qui:
. offrent au détenu un grand choix de-traite-
ments;
. sont centrés sur les capacités de communica-
tions, les possibilités d'apprentissage social,
etc;
. ont une approche "holistique" des problèmes de
toxicomanie;
• mettent l'accent sur la prévention, dans la
mesure du possible;
. utilisent des services innovateurs/ressources
offerts par la collectivité;
I
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- 43 -
. encouragent l'établissement de "maisons à
mi-chemin" dans la collectivité;
• offrent des services de consultation directive,
prosociale;
• s'occupent des besoins particuliers des détenus
qui font l'objet d'un classement sécuritaire
spécial/cadre en tenant compte du fait que le
"profil" du détenu -surtout lorsqu'il s'agit
d'usage abusif de drogue - peut être différent
dans les établissements qui utilisent les mêmes
classements en matière de sécurité.
• incorporent une composante évaluation visant à
mesurer l'efficacité des programmes.
h) PROGRAMMES INDIRECTS A L'INTENTION DES TOXICOMANES
6e recommandation: Que le SCC entreprenne d'améliorer en matière de
toxicomanie, les "connaissances essentielles" de
tout son personnel professionnel et de renforcer
régulièrement le programme à cet effet.
7e recommandation: Que le SCC entreprenne d'augmenter le degré de
sensibilisation aux problèmes de toxicomanie chez
tout son personnel de garde et de renforcer
régulièrement le programme à cet effet.
8e recommandation: Que le SCC entreprenne d'identifier tout le
personnel des programmes spéciaux relatifs à la
toxicomanie et d'augmenter leurs capacités d'aide
en leur offrant la formation appropriée.
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- 44 -
I c) PROGRAMMES DIRECTS A L'INTENTION DES TOXICOMANES
ge recommandation: Que le SCC s'engage à garantir l'incorporation
des programmes d'études accessibles et relatifs à
la toxicomanie et d'autre matériel d'accroissement
des connaissances dans les programmes éducatifs qui
existent actuellement pour les détenus, lorsque
jugé approprié et possible.
If
IIIIIII
loe recommandation: Que le SCC reconnaisse l'importance des services
de traitement dispensés actuellement par le per-
sonnel professionnel (psychologues, agents de
gestion des cas, travailleurs sociaux, aumôniers,
etc.) en tant que partie essentielle de son systè-
me de prestation de services aux toxicomanes et
accepte de les encourager en vue d'assurer un
fonctionnement intégré et l'excellence de ses
services.
lle recommandation: Que le SCC entreprenne une vérification en règle
de tous ses programmes de réhabilitation spéciaux
en cours et, après étude des résultats, sélection-
ne les meilleures programmes pour en augmenter les
nombre et l'offre dans tout le.système.
12e recommandation: Que le SCC se prépare à approuver plusieurs pro-
grammes pilotes majeurs à durée limitée pour
toute année donnée et selon les besoins.
d) MOBILISATION EN VUE DES PROGRAMMES DU SCC A L'INTENTION DES TOXICOMANES
13e recommandation: La mise en oeuvre des programmes relatifs à la
toxicomanie, telle qu'elle est décrite dans le
présent rapport, sera une entreprise d'envergure
qui exigera l'engagement de la haute direction et
des ressources humaines et matérielles considéra-
ble. Il est peu probable que le personnel et les
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-45-
1
I
EItEIIIIIIII
ressources dont dispose le SCC à l'heure actuelle,
puissent suffire pour relever le défi.
Par conséquent, si le SCC décidait d'aller de
l'avant et de réaliser le plan proposé, il devrait
créer un centre officiel pour les programmes rela-
tifs à la toxicomanie. Ce centre devrait être
doté d'un personnel d'encadrement spécialisé dans
le domaine des toxicomanies (4 à 6 postes) possé-
dant de l'expérience et des connaissances en toxi-
cothérapie, en préparation de programmes, en éva-
luation et en développement organisationnel. Ces
employés seraient des cadres fonctionnels et n'as-
sumeraient pas de responsabilités de gestion ni de
tâches courantes qui affecteraient leur fonction
première, c'est-à-dire l'exécution du plan de ges-
tion sous tous ses aspects. Le centre devrait
disposer des ressources nécessaires et relever du
Sous-commissaire, Direction de programmes pour les
détenus.
10. PENSÉE DE LA FIN
Le succès du plan susmentionné, relatif aux programmes à l'intention des
toxicomanes dépend de deux facteurs qui sont souvent négligés: le premier est
de pouvoir compter sur des employés sobres qui ne font pas usage de drogue,
car ils constituent des modèles pour le détenu; le deuxième facteur est d'é-
tablir un climat qui contribue à faciliter le travail du personnel et à
encourager ce dernier dans cette tâche délicate qu'est la gestion en matière
de toxicomanie en milieu carcéral.
Dans le premier cas, l'établissement de programmes d'aide aux employés qui
favorisent la santé et qui définissent et règlent les problèmes pouvant sur-
gir lorsque des employés sont dépendants aux produits chimiques, est un moyen
prouvé de s'assurer que le comportement même que nous voulons contrecarrer
chez les détenus n'apparaisse pas chez le personnel. Pour des
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— 46 —
raisons évidentes, cette situation ne servirait qu'à miner les programmes
relatifs à la toxicomanie, sans parler des nombreux problèmes de personnel
auxquels les gestionnaires devraient consacrer temps et argent.
Dans le second cas, des mesures appropriées de développement organisationnel
destinés à améliorer les relations au sein du personnel favoriseraient
considérablement la concrétisation de ces programmes à l'intention des
toxicomanes.
Ces deux actions de soutien internes n'entrent pas vraiment dans le cadre du
présent rapport, mais elles doivent être mentionnées pour que l'administra-
tion du SCC puisse les considérer sérieusement.
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-47-
1,
sIIiI
APPENDICE A
RÉPERTOIRE DES PROGRAMMES DE TRAITEMENT DU SCC
À L'INTENTION DES ALCOOLIQUES ET DES TOXICOMANES - 1983
^
^ Préparé par les
Services correctionnels du Canada
IIiIrII
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-48-
^^ RÉPERTOIRE DES PROGRAMMES DE TRAITEMENT DES TOXICOMANIES A L'ALCOOL ET AUX
j DROGUES
IiIIrIIirIItII
RÉGION DE L'ATLANTIQUE
Établissement de Springhill
a) Cet établissement a le programme des Alcooliques anonymes.
b) L'établissement Springhill a un programme Narcomanes anonymes depuis
1983.
Pénitencier de Dorchester
a) Le pénitencier Dorchester a le programme des Alcooliques anonymes.
b) Il n'y a pas de programme régulier pour le traitement des toxicomanies
aux drogues. Des programmes spécialisés ont été pris en oeuvre grâce aux
fonds des Projets spéciaux.
Établissement de Westmorland
a) Il y a un programme Alcooliques anonymes en cours dans cet
établissement.
b) Il n'y a pas de programme régulier pour le traitement des toxicomanies
aux drogues.
I
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- 49 -
BUREAUX DE LA COMMISSION DE L'ALCOOLISME ET DE LA PHARMACODÉPENDANCE DU NOUVEAU-BRUNSWICK
Nom Genre de traitement
Bureau principal
103, rue Church
C.P. 6000
Fredericton (N.-B.)
E3B 5H1
Tél.: 453-2136
Centre de traiement Victoria
15, chemin Woodstock
C.P. 6000
Fredericton (N.-B.)
E313 5H1
Tél.: 453-3838
Centre de traitement et centre
de réadaptation de Ridgewood
C.P. 3466, Succursale B
South Bay, Saint-Jean Ouest (N.-B.)
E2M 4Y1
Tél.: 674-1314
Centre de traitement et centre
de réadaptation de Campbellton
31, rue Prince William
Campbellton (N.-B.)
Tél.: 753-7715
Service de consultation
externe et centre de
désintoxication
Programme de 28 jours
Programme de 28 jours
Centre de désintoxication Centre de traitmeent Laurier
340, rue Laurier
C.P. 733
Bathurst (N.-B.)
E2A 4A5
Tél.: 548-8678
![Page 54: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/54.jpg)
- 50 -
i
Ifir
ItIIIIrI
BUREAUX DE LA COMMISSION DE L'ALCOOLISME ET DE LA PHARMACODÉPENDANCE DU
NOUVEAU-BRUNSWICK (suite)
Nom Genre de traitement
La Commission de l'alcoolisme et de Service de consultation
la pharmacodépendance du Nouveau-Brunswick externe
375, rue St. Andrew
Bathurst (N.-B.)
E2A 1C6
Tél.: 458-4405
La Commission de l'alcoolisme et de la
pharmacodépendance du Nouveau-Brunswick
C.P. 5001
Woodstock ( N.-B.)
EOG 2B0
Tél.: 328-9966
Centre de traitement La Lanterne Lions Inc.
142, rue Church
Edmunston ( N.-B.)
E3V 1K1
Tél.: 735-8866
Service de consultation
externe
Centre de désintoxication
Centre de traitement de l'alcoolisme Centre de désintoxication
Hôpital Dr George L. Dumont
330, rue Archibald
Moncton ( N.-B.)
Tél.: 858-3286
I
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- 51 -
III
f
AIIIIIIiII
BUREAUX DE LA COMMISSION DE L'ALCOOLISME ET DE LA PHARMACODÉPENDANCE DU
NOUVEAU-BRUNSWICK (suite)
Nom Genre de traitement
La Commission de l'alcoolisme et de la Service de consultation
pharmacodépendance du Nouveau-Brunswick externe
329, rue Collishaw
C.P. 2516
Moncton (N.-B.)
E1C 6Z5
Tél.: 858-2672
Centre de traitement de l'alcoolisme
675, King George Highway-
Newcastle (N.-B.)
Tél.: 622-3823
Centre de désintoxication
Centre de traitement de l'alcoolisme
C. P. 700
Tracadie ( N.-B.)
EOC 2B0
Tél.: 395-2206
Centre de désintoxication
La Commission de l'alcoolisme et de la Service de consultation
pharmacodépendance du Nouveau-Brunswick externe
Édifice du gouvernement provincial
41, rue King
St. Stephen (N.-B.)
E3L 2H2
Tél.: 466-5655
I
![Page 56: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/56.jpg)
- 52 -
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX - I.-du-P.-É.
SERVICES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DES TOXICOMANIES
Mr. Neil Young
Provincial Director
Addiction Services
P.O. Box 37
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
ClA 7K2
Tél.: (902) 892-4265
(Bureau central pour les
questions administratives et
politiques)
(Comté de Kings) Mrs. Peggy MacInnis
County Addictions Director
Kings County Addiction Services
Breakwater Street
P.O. Box 100
Souris, (I.-du-P.-É.)
COA 2B0
Tél.: (902) 687-2158
Mrs. Betty Campbell
County Addictions Director
Prince County Addiction Services
216 Schurman Avenue
Summerside (I.-du-P.-É.)
C1N 2P4
Tél.: (902) 436-4201
(Comté de Prince)
(Comté de Queens) Mr. Leo H. Killorn
County Addictions Director
Queens County Addiction Services
P.O. Box 1832
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
Tél.: (902) 892-4265
![Page 57: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/57.jpg)
-53-
r
IIIIIIIIII1,I
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX - I.-du-P.-É.
SERVICES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DES TOXICOMANIES
Ms. Carol Pound
Education Officer
County Addiction Services
P.O. Box 1832
Charlettetown (I.-du-P.É.)
Té1.: (902) 892-4265
Ron Colwell
Industrial Program Officer
County Addictions Director
Queens County Addiction SErvices
P.O. Box 1832
Charlettetown (I.-du-P.-É.)
Té1.: (902) 892-4265
Youth Program
Alcohol and Drug Problems Institute
Beach Grove Road, P.O. Box 1832
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
S'adresser à: Grant Killorn
Youth Therapist
Té1.: (902) 892-0641
(Comté de Queens)
(Comté de Queens)
Education/Public Awareness Service
Alcohol and Drug Problems-Institute
Beach Grove Road, P.O. Box 1832
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
S'adresser à: M. Heather MacPherson et Ann Tierney
Education Coordinators
Té1.: (902) 892-0461
I
![Page 58: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/58.jpg)
IiII
IIIIIIIiIIIII
- 54 -
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX - I.-du-P.-É.
SERVICES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DES TOXICOMANIES
Comté de Prince
Centre de désintoxication
S'adresser à: Amy Gaudet, R.N.
Nursing Supervisor
Tél.: (902) 436-7213/7214
Services de consultation médicale
S'adresser à: S.R. Cameron M.D.
Medical Consultant
Tél.: (902) 436-9283
Programme de réadaptation
S'adresser à: Peter McCloskey
Rehabilitation Supervisor
Tél.: (902) 436-4201/4202
Services d'éducation et de prévention
S'adresser à: Mr. Gary Roberts
Educational Co-ordinator
Tél.: (902) 436-4201/4202
Soins de courte durée
St. Eleanor's House (Maison à mi-chemin)
571 South Drive
St. Eleanor's (I.-du-P.-É.)
S'adresser à: Tom Whittaker - Manager
Tél.: (902) 436-5197
West Prince Addiction Services
Western Hospital
Alberton (I.-du-P.-É.)
S'adresser à: Mr. Walter Rafferty
Tél.: (902) 853-2330
I
![Page 59: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/59.jpg)
- 55 -
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX - I.-du-P.-É. SERVICES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DES TOXICOMANIES
Les services spéciaux suivants sont offerts, dans cette province, aux
particuliers qui ont des problèmes d'alcoolisme et de toxicomanie:
Comté de Kings
Programme de réadaptation avec hébergement de courte durée (3 semaines)
King's County Halfway House
Georgetown (I.-du-P.-É.)
Unité mobile de traitement de groupe
Georgetown (I.-du-P.-É.)
Comté de Queens
Centre de désintoxication avec hospitalisation
Alcoholism Treatment Centre
University Avenue
Charlottetown (I.-du-P.É.)
S'adresser à: Sister Bertha McCarthy, R.N.
Nursing Supervisor
Tél.: (902) 892-4265
Programme d'orientation-matin
Alcohol & Drug Problems Inst.
Beach Grove Road
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
S'adresser à: Mrs. Maureen Neary, R.N.
Out-Patient Rehabilitation Therapist
Tél.: (902) 892-0461
Traitement de courte durée avec hébergement (Maison à mi-chemin)
Talbot House
205 Kent Street
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
ClA 7N5
S'adresser à: Mr. Peter MacLean, Manager
Tél.: (902) 892-3831
![Page 60: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/60.jpg)
- 56 -
II
PROGRAMME DE TRAITEMENT ET DE RÉADAPTATION
EN NOUVELLE-ÉCOSSE
Pr6parë par: Nova Scotia Commission
on Drug Dependency
Mars 1982
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- 57 -
I
IIIrIAIAIIII
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX - I.-du-P.-É.
SERVICES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DES TOXICOMANIES
Traitement de longue durée avec hébergement (Ferme)
Addiction Services Farm unit
Fredericton (I.-du-P.-É.)
COA 1N0
S'adresser à: Mr. Henry Grant, Manager
Tél.: (902) 964-2865
Programme d'orientation familiale
Alcohol and Drug Problems Institute
Beach Grove Rd. P.O. Box 1832
Charlottetown (I.-du-P.-É.)
C1A 7N5
S'adresser à: Mrs. Muriel MacLeod - Family therapist
Tél.: (902) 892-0641
I
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- 58 -
Recovery House Society
Monastery
Antigonish Co. (N.-É.)
Tél.: (902) 232-2410
Directeur: Donald MacIntyre
Nombre de lits: 14
Sources d'orientation et critères d'admission
La Recovery House offre un programme de traitement de la toxicomanie a l'al-
cool et aux drogues d'une durée de 28 jours. Il s'agit d'un centre de réa-
daptation privé qui est financé par des fonds provenant de particuliers et
par des subventions de la North Shore Commission ou Drug Dependency.
Le Service correctionnel du Canada a passé un contrat avec la Recovery House
lui permettant d'adresser à cette dernière deux personnes par mois.
En général, les malades sont admis après avoir été adressés par la North
Shore Commission ou Drug Dependency.
Quand il s'agit d'un détenu/libéré conditionnel, l'admission se fait à la
demande du SCC à Truro. Pour demander une place, il faut communiquer avec
Michael Kilburn du SCC à Truro (895-3881).
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I1IIIIIIIIII
- 59 -
Sand River
ATELIER D'INFORMATION SUR LA TOXICOMANIE
Ce programme est d'une durée de quatre jours. Son but est de fournir des
renseignements sur les toxicomanies aux personnes qui ont montré quelque
motivation pour changer ou remettre en question leur attitude et leur
comportement vis-à-vis de l'usage et de l'abus des drogues/alcools.
Le programme convient mieux à ceux qui envisagent un traitement plus
intensif, notamment les programmes de 28 jours. Pour ces personnes, le
programme fait fonction d'étape transitoire, les incitant à s'interroger, ce
qui est avantageux si un traitement de plus longue durée a été choisi.
L'atelier d'information sur les toxicomanies convient bien, d'autre part, aux
personnes qui désirent examiner leur comportement face à l'usage et à l'abus
de drogue/alcool et prendre une décision quant à leur besoin possible de
traitement dans l'avenir.
L'information présentée, au cours de l'atelier, fait appel à des films
soigneusement choisis et à des personnes ressources bien renseignées sur les
questions relatives à l'alcool/drogue.
Finalement, ce programme permet des discussions de groupe au cours desquelles
les participants peuvent exprimer ouvertement leur point de vue et confronter
leurs idées. Cet aspect "discussion" du programme est jugé comme essentiel
au succès de l'atelier.
I
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1II1ItIrIIIIIIIiII
- 60 -
LA COMMISSION DE LA PHARMACODÉPENDANCE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE
BUREAU CENTRAL - ADMINISTRATION
Tél.: 424-4270
5668 South Street, Halifax
Directeur général: Marvin M. Burke
La Commission de la pharmacodépendance de la Nouvelle-Écosse a quatre grandes
divisions qui soutiennent l'application de programmes de traitement et de
réadaptation dans les régions. La coordination de ces divisions est assurée
par le bureau du directeur général, ce qui comprend:
- l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques;
- la liaison avec d'autres ministères et les organismes humanitaires;
- l'aide aux organismes communautaires, aux groupes bénévoles et
autres groupes de citoyens.
Division du traitement et de la rééducation:
Secteur aux responsabilités importantes, qui veille à établir les lignes
directrices en matière de politique et à assurer la surveillance, à l'échelon
de toute la province, d'un programme de traitement et de rééducation pour les
personnes phamacodépendantes.
Division des programmes d'aide aux employés
Répond aux demandes d'aide du patronat et du syndicat relativement aux pro-
blèmes de pharmacodépendance chez les ouvriers en identifiant les employés
qui éprouvent des difficultés et en favorisant leur retour à un niveau de
productivité plus acceptable.
Division de la documentation, de l'évaluation et de la recherche:
Recueille, analyse et interprète les données sur les politiques et les
programmes de prévention et de traitement.
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- 61 -
Numéro de téléphone du bureau central 424-4270 I
Division des ressources humaines:
Offre des services complets de prévention et d'information en matière de
pharmacodépendance par le truchement de services communautaires de
vulgarisation, de services scolaires et aux jeunes, de programmes de
formation de bénévoles et de travailleurs de la santé.
Directeur général:
Coordonnateur, Programmes d'aide aux employés:
Coordonnateur, Documentation, évaluation et
recherche:
Coordonnateur, Ressources humaines:
Directeur, Services administratifs:
Surveillant, Programmes de pharmacologie:
Surveillant, Services scolaires:
Surveillant, Services spéciaux:
Surveillante, Formation:
Bibliothécaire:
Marvin Burke
Ed Fitzpatrick
Brigitte Neum
Carol Amaratu
Zane O'Brien
Greg Johnston
Brian Wilbur
Harry Roberts
Eleanor Cardo
Patricia MacNeil
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I1I
IIIIIIIIIII
- 62 -
PROGRAMMES DE TRAITEMENT DE LA PHARMACODÉPENDANCE DE LA RÉGION OUEST
LA COMMISSION DE LA PHARMACODÉPENDANCE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE
PROGRAMMES DE TRAITEMENT DE LA PHARMACODÉPENDANCE
POUR LA RÉGION OUEST: 742-2406
60 Vancouver Street, Yarmouth
Coordonnateur régional: David Cassidy
Premiers soins: 742-2406
Services centraux de consultation externe: 742-2406
Après cure:
Services périphériques de consultation externe:
Queens County Referral Centre 354-4380
Bridge Street, Liverpool
Digby Unit
Dibgy General Hospital 245-5880
Digby Unit ( bureau secondaire)
St. Am's College 769-3419
Sherburne Unit
Roseway Hospital 875-3011
PROGRAMME DE RÉADAPTATION DES ALCOOLIQUES DE YARMOUTH: 742-3541, Poste 328
Désintoxication et orientation du traitement: 6 lits
Infirmière en chef: Sandra Noah
Coordonnateur de la réadaptation: Charlene Poole
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II
I1IIIIIIIIIIII
-63-
RÉGION DE LA VALLÉE
KENTVILLE HOSPITAL ASSOCIATION:
Miller Hospital, Kentville ( N.-E.)
Coordonnateur des programmes: Gaston d'Entremont
678-7381 Poste 140
Désintoxication: 5 lits 678-7381 Poste 140
Services centraux de consultation externe: 678-3251 Poste 140
Crosbie House: 67807381 Poste 140
Programme de traitement de courte durée: 10 lits
Services périphériques de consultation externe:
Soldiers Memorial Hospital
Middleton Bureau: 825-3411
S'adresser à: Iva Gale Maison: 665-2644
Hants Community Hospital
Windsor Bureau: 798-8351
S'adresser à: Reg'Brown Maison: 798-4787
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— 64 —
PROGRAMME DE TRAITEMENT ET DE RÉADAPTATION EN NOUVELLE-ÉCOSSE
La Commission de la pharmacodépendance de la Nouvelle-Écosse a la responsabi-
lité importante d'offrir des programmes de traitement et de réadaptation en
Nouvelle-Écosse.
Les programmes de traitement et de réadaptation de la Commission de la phar-
macodépendance comptent généralement deux étapes: les premiers soins et la
post-cure.
PREMIERS SOINS:
Sous cette rubrique se trouvent la désintoxication, l'évaluation, l'orienta-
tion du traitement et un service central de consultation externe. Les critè-
res usuels pour la désintoxication comprennent:
- Intoxication ou syndrome de sevrage
- Entrée volontaire
- Client ambulatoire
- Coopératif
Le processus de sevrage varie selon les drogues ingérées, l'accent étant mis
sur le repos, l'hygiène personnelle et une alimentation équilibrée. La médi-
cation n'est utilisée qu'en cas de besoin. Le programme de désintoxication
est, en général, considéré comme une amorce du processus de réadaptation.
C'est un programme volontaire qui consiste en une période au cours de laquel-
le le client, sous surveillance et dans un cadre favorable, s'abstient de
consommer de l'alcool ou d'autres drogues.
L'évaluation peut être vue comme un procédé par lequel le personnel examine
la situation individuelle du malade à des fins d'élaboration d'un plan de
traitement.
Le programme d'orientation du traitement entre en jeu vers la fin du proces-
sus de sevrage. Généralement, il s'agit d'un programme d'information de cinq
jours au cours desquels il faut prendre des décisions importantes et orienter
les personnes vers le stade du suivi et de la post-cure.
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- 65 -
II
IIIIIIIIIIIII
Le Service central de consultation externe offre trois catégories de
thérapie: individuelle, familiale et de groupe. Le personnel assure le suivi
et les services post-cure pendant des périodes plus ou moins longues.
Post-cure:
Cette rubrique comprend un programme de traitement de courte durée de 28
jours et les services périphériques de consultation externe.
Le programme d'information de 28 jours a pour but d'aider les personnes à:
- obtenir de plus amples renseignements sur l'alcoolisme et la
pharmacodépendance;
- prendre conscience des conséquences de leur pharmacodépendance, y faire
face et en prendre la responsabilité;
- se connaître davantage et découvrir leurs émotions;
- apprendre à affronter les réalités de tous les jours;
- retrouver la santé et la capacité de travailler sans dépendance à
l'alcool ou aux drogues.
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-66 -
PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA PHARMACODÉPENDANCE AU CAP BRETON
COMMISSION DE LA PHARMACODÉPENDANCE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE
Cape Breton Addiction Rehabilitation Centre: 539-7800
115 Alexandra Street, Sydney
Coordinateur régional: Wayne Yorke
Directeur, Services de traitement: Claire Nyiti
Premiers soins:
Désintoxication: 10 lits 539-7800
Programme d'orientation du traitement: 10 lits 539-7800
Service central de consultation externe: 539-7800
Post-cure
Programme de traitement de courte durée: 15 lits 539-7800
Services périphériques de consultation externe:
- Port Hawkesbury Unit 625-2363
- Inverness Unit 258-3300
- North of Smokey Unit 285-2622
- Glace Bay Unit 849-4567
- Northside/Victoria Unit 794-7631
- Richmond County Unit 625-2363
- Baddeck Unit 298-2112
Half-way House: 9 lits 539-6627
571 Esplanade Street, Sydney
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I
IIIIIIIIIIIII
- 67 -
Apporte un soutien et une surveillance supplémentaires à la personne pharma-
codépendante pendant une période pouvant aller de trois à neuf mois. Au
cours de son séjour, la personne toxicomaniaque peut recevoir information et
soins, de même qu'assistance pour régler ses problèmes socio-économiques liés
à sa réadaptation. Une attention spéciale est portée au nouveau pensionnaire
quant à ses perspectives d'emploi.
Ateliers protégés de longue durée (pour hommes seulement):
Talbot House Long Term Treatment Unit: 30 lits 794-2852
Frenchvale, Comté du Cap Breton
S'adresser à: M. Bernie MacDonald
Les hommes peuvent être considérés dans une proportion de vingt pour cent
(20%) comme des pensionnaires à hébergement prolongé. Ils sont engagés dans
un programme de thérapie par le travail, supervisé par un chef d'atelier. Le
personnel du Cape Breton Addiction Rehabilitation Centre assurent la surveil-
lance d'un programme hebdomadaire visant principalement à la rééducation, à
la remotivation, à la réadaptation et à la réin'sertion sociale. La longueur
du séjour...?
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![Page 72: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/72.jpg)
- 68 -
I
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RËGION MMOPOLITAINE/LUNENBURG
LA COMMISSION DE LA PHARMACODEPENDANCE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE -
Programme de traitement de la pharmacodépendance pour la région
m9tropolitaine/Lunenburg
Metro Drug Dependency Centre
Pleasant St., Dartmouth
Coordonnateur régional: Jos Power
Directeur, Servives de traitement: Paul Girard
Premiers soins:
424-5623
Désintoxication: 12 lits 424-5623
Programme d'orientation du traitement: 12 lits 424-5623
Services centraux de consultation externe: 424-5623
Post-cure:
Programme de traitement de courte durée: 20 lits 424-5623
Services périphériques de consultation externe:
Metro Drug Dependency Clinic
1480 Brenton Street, Halifax
Sackville Unit
424-5920
70 Memory Lane, Lower Sackville 865-5750
Lunenburg County Drug Dependency Clinic
99 High Street, Bridgewater 543-7882
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![Page 73: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/73.jpg)
- 69 -
TERRE-NEUVE
INTRODUCTION
L'usage abusif des alcools ou drogues constitue un problème bio-psychosocial
pour lequel peut être amorcé, dans la plupart des cas et localement, un pro-
cessus de réadaptation. Dans quelques situations seulement, il faut avoir
recours à des services spéciaux. Le Ministère des Services sociaux est ac-
quis à l'idée d'offrir des services régionaux et de coordonner les activités.
Le Ministère croit en effet que la coordination des services actuels est
possible et assumera un rôle de direction à cet égard. Grâce à cette coordi-
nation, un réseau de services plus efficaces peut être établi, maximisant
ainsi les possibilités d'aider les gens souffrant de pharmacodépendance. Le
Ministère n'a pas de services spéciaux en matière d'alcoolisme, mais subven-
tionne plusieurs programmes communautaires élaborés pour répondre aux besoins
locaux. L'engagement du ministère dans ces programmes ne concerne pas la
réadaptation des personnes atteintes, et les travailleurs sociaux doivent
refléter cette politique dans leurs rapports avec leurs clients, notamment au
sujet de l'aide financière apportée, s'il y a lieu, pour faciliter le traite-
ment. L'engagement du travailleur social à l'égard des questions de toxico-
manie à l'alcool ou aux drogues sera le même que celui qu'il a pour d'autres
problèmes dont il discute avec ses clients. Un engagement de cette nature
est cohérent avec la philosophie de réadaptation du Ministère.
PROGRAMMES COMMUNAUTAIRES
Pendant des années, les chercheurs ont tenté d'évaluer l'efficacité des trai-
tements et des approches de réadaptation. Les témoignages qui ont été
recueillis montrent qu'il n'y a pas d'approche meilleure qu'une autre et
qu'une combinaison de plusieurs stratégies donne les meilleurs résultats.
Par conséquent, il est souhaitable d'avoir un programme aux multiples assi-
ses, et c'est en s'appuyant sur ces données que le Ministère croit que le
problème de l'usage abusif des alcools ou des drogues peut se résoudre à
l'échelon local.
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- 70 -
EXPLICATIONS SUR LES PROGRAMMES SPËCIAUX
II
IIIIIEII
II
St. John's
TALBOT HOUSE DETOXICATION PROGRAM - sous les auspices du St. Clare's Mercy
Hospital; Directeur, Ron Tizzard, Deanery Avenue, St. John's, télëphone
778-3558 (3559).
Services offerts: cure de désintoxication pour hommes en état d'ébriété.
Bien que la condition première d'admission à ces
programmes soit l'intoxication éthylique, il se peut que
des cas d'intoxication à d'autres drogues soient pris en
considération et laissés à la discrétion du directeur. La
durée du séjour peut être de cinq à sept (5 à 7) jours.
Ce traitement de courte durée marque le début du processus
de réadaptation. Talbot House offre aussi un programme de
réadaptation avec hébergement de vingt-et-un (21) jours
pour les personnes requérant le même traitement. Des
discussions de groupe, des activités récréatives, des
films, des mini-conférences et des conférenciers spéciaux
constituent le fondement du programme.
Circonscription hospitalière: La province en entier et le Labrador y compris.
SALVATION ARMY HARBOUR LIGHT
- Directeur, Major Baxter Davis, 12 Springdale Street,
St.John's.
Services offerts: Un programme avec hébergement d'une durée maximale de
trois mois se divisant en deux phases. La lre phase,
qui s'étend sur deux semaines, est destinée à l'examen des
dix jalons de la guérison tels qu'ils sont décrits par
l'Armée du Salut. Les pensionnaires n'ont pas la
permission de quitter l'édifice pendant cete période. La
2e phase offre aux pensionnaires la possibilité de
s'engager dans une thérapie par le travail accompagnée de
consultation individuelle et de thérapie rëcrëationnelle.
Circonscription hospitalière: la province en entier, le Labrador y compris.
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- 71 -
II
IIIIIIIIIIII
Le Ministère subventionne actuellement un certain nombre de programmes. Ces
programmes vont d'une approche service direct comme le programme de désin-
toxication de Talbot House à St. John's aux activités de grande envergure de
la Alcohol and Drug Addiction Foundation. Voici brièvement la description
des programmes subventionnés par le Ministère. Le nom des personnes avec qui
communiquer est aussi donné. Il est possible d'avoir accès immédiatement à
chacun des services en communiquant avec les personnes dont le nom apparaît
ci-dessous.
PROGRAMME PROVINCIAL
Alcohol and Drug Addiction Foundation - Directeur général, George Skinner, 3
Blackmarsh Road, St. John's, téléphone 579-4041.
Coordonnateur, région est: Mr. Joe Bath, St. John's, Tél.: 579-4041
Coordonnatrice, région centrale: Mrs. Betty Pys, Grand Falls, Tél.: 489-3938
Coordonnatrices, région ouest: Miss Debbie Rumbolt, Corner Brook,
T61.: 634-4506
Ms. Beverley Clarke, Stephenville
Tél.: 643-5383
Coordonnateur, région du Labrador: Mr. Terry Green, Goose Bay,
Tél.: 896-5303
Services offerts: cette organisation offre un large éventail de services.
L'accent est mis principalement sur les problèmes sociaux
créés par l'usage abusif de substances chimiques; des
programmes de formation pour des gens de profession,
notamment les enseignants et les infirmières, sont aussi
mis en oeuvre. L'élaboration, de concert avec le système
judiciaire, de progammes de rééducation pour les conduc-
teurs arrêtés pour ivresse et de programmes de divertisse-
ment pour les adolescents fait partie du mandat de l'orga-
nisation. Un minimum de services est offert aux malades
en consultation externe et la consultation individuelle
est possible. La fondation parraine le mouvement Allied
Youth à Terre-Neuve. Il s'agit d'un programme dont le
I
![Page 76: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/76.jpg)
- 72-
but est de développer chez les jeunes la faculté d'adapta-
tion leur permettant de résister aux pressions de la vie
d'aujourd'hui. L'éducation et la sensibilisation du pu-
blic se fait au moyen de conférences données devant diffé-
rents groupes et de films et matériel éducatifs perti-
nents.
Circonscription hospitalière: toute la province de Terre-Neuve, y compris le
Labrador.
Labrador
NORTH WEST RIVER NATIVE ALCOHOLISM REHABILITATION PROGRAM
- Directeur, Charles Andrews, North West River, Labrador.
Tél.: 497-8231 ou 497-8522
Services offerts: l'accent est mis sur les services de réadaptation pour les
autochtones souffrant des méfaits de l'alcoolisme. L'ap-
proche est libre et est offerte par le biais de la consul-
tation au bureau ou à la maison. Des tentatives sont
faites pour réveiller les aptitudes latentes chez les
autochtones, les aidant, de ce fait, à redevenir autonomes
et indépendants. Des programmes sont offerts aux jeunes
pour les aider à prévenir les problèmes de vandalisme et
d'alcoolisme.
Circonscription hospitalière: North West River
Conseiller en matière de toxicomanie et d'al-
coolisme, B.W. Smith, Confederation Building,
Prince Phillips Drive, tél.: 737-2489
Services offerts: consultation sur toutes les questions relatives à l'usage
et à l'abus des alcools et d'autres drogues. Les services
du conseiller sont accessibles à la fois au personnel du
ministère, en particulier au personnel sur place qui peut
être appelé, de temps à autre, à conseiller des clients
![Page 77: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/77.jpg)
I
I
III
I1IIIIII
- 73 -
qui éprouvent des difficultés face à l'alcool ou aux dro-
gues, et à la fois aux groupes communautaires en vue d'ai-
der à l'évaluation des besoins et à l'élaboration de stra-
tégies d'intervention appropriées. Des services d'aide
relativement à l'offre de programmes de formation, à l'ê-
laboration de programmes sont offerts en même temps que
sont possibles les consultations pour des cas individuels.
Le conseiller en matière de toxicomanie à l'alcool et à
d'autres drogues est le coordonnateur du Ministère pour le
Programme d'aide aux fonctionnaires du gouvernement. A ce
titre, le conseiller est la première personne à consulter
et à qui soumettre, s'il y a lieu, un cas de toxicomanie.
Les surveillants et les dirigeants, en communiquant avec
le conseiller, peuvent obtenir de l'aide lorsqu'ils ont à
traiter avec des employés susceptibles de bénéficier de ce
programme.
I
![Page 78: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/78.jpg)
- 74 -
I
IIIIrII
III
RÉPERTOIRE DES PROGRAMMES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DE LA TOXICOMANIE
Région de Québec
1. Les A.A. visitent régulièrement chacun des établissements.
2. Les agents de gestion des cas donnent des consultations individuelles aux
détenus souffrant d'alcoolisme ou de toxicomanie aux drogues.
3. Tous les psychologues de la région offrent des services de thérapie et de
consultation individuelles.
4. Les ressources de différentes organisations et les programmes de traite-
ment des organismes privés relativement aux toxicomanies sont mis à la
disposition du détenu.
5. L'établissement de Cowansville, oü se pratique la thérapie de groupe pour
aider les toxicomanes, offre quelques programmes de traitement spéciaux.
6. Un programme d'information sur la drogue à l'intention des détenus a été
institué à l'établissement Leclerc en 1982-1983 par la signature d'un
contrat de service pour des thérapies de groupe portant sur la toxicoma-
nie.
7. Un centre d'hébergement, spécialisé dans le traitement des détenus phar-
macodëpendants, est actuellement en voie d'aménagement au sud de Mon-
tréal. Il devrait ouvrir ses portes en 1983-1984.
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![Page 79: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/79.jpg)
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RÉPERTOIRE DES PROGRAMMES DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DE LA TOXICOMANIE
Région de l'Ontario
Il n'y a aucun programme spécial dans la région. Le psychologues offrent des
thérapies individuelles pour éliminer l'angoisse, la dépression, les conflits
interpersonnels, etc. que connaissent un grand nombre de détenus alcooliques
ou toxicomanes. Au cours de ces thérapies, il est forcément question de
leurs problèmes liés à l'usage abusif des alcools et des drogues. Toutefois,
étant donné qu'un pareil "traitement tangentiel" n'est ni spécifique ni com-
plet, il ne serait pas facile d'établir le nombre de cas de toxicomanie de
crainte de voir ce nombre interprété comme étant le nombre de cas soumis uni-
quement pour des raisons de toxicomanie et traités comme tels par les psycho-
logues des établissements.
Établissement Millhaven
Actuellement, il n'y a aucun programme de traitement officiel de l'alcoolisme
et de la toxicomanie à Millhaven, mis à part celui des Alcooliques anonymes.
Le psychologue donne des consultations individuelles et lorsqu'il juge que le
besoin se fait sentir, il met sur pied et dirige une thérapie de groupe comme
traitement de l'alcoolisme et de la pharmacodépendance.
Prison des femmes
1. Alcooliques anonymes: Ce groupe s'adresse à 20 ou 25 détenues environ qui
ont admis avoir des problèmes d'alcoolisme. Le groupe met l'accent sur
la réadaptation axée sur une dépendance moins grande à l'alcool. Les
invités de la collectivité participent au programme.
2. Delta (Drug Education Level Treatment Addiction): Ce programme est offert
deux fois par an (durée de 12 semaines) et intéresse de 7 à 12 détenues.
Le psychologue et une personne ressource, bien informée sur la toxicothé-
rapie, dirigent le groupe. Le groupe Delta est avant tout un groupe de
nature éducative, diffusant des renseigments sur toutes les questions
relatives à la pharmacodépendance. Il est prévu que ce programme sera
offert trois fois par an, dans la mesure des ressources humaines et pécu-
niaires.
![Page 80: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/80.jpg)
- 76 -
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A
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II
Établissement de Joyceville
Alcooliques anonymes: ce programme est offert toutes les semaines et fait
appel â des membres du groupe des A.A. de l'extérieur ainsi qu'à plusieurs
personnes ressources.
Établissement de Collins Bay
1. Alcooliques anonymes
2. Les psychologues de l'établissement offrent des services de consultation
individuelle pour des problèmes d'alcoolisme ou de toxicomanie.
Ëtablissement de Warkworth
1. Il n'y a aucun programme de traitement de la pharmacodépendance â Wark-
worth. Les problèmes individuels dans ce domaine sont traités par les
psychologues dans le cadre de thérapies de groupe, de sessions individuel-
les et de séances d'initiation â la rétroaction biologique.
2. Le seul programme régulier relatif â l'alcoolisme est celui du groupe des
Alcooliques anonymes qui se réunit tous les lundis soir et le samedi tou-
tes les deux semaines.
Centre psychiatrique régional
Le CPR (0) offre le programme des Alcooliques anonymes. Le nombre de person-
nes qui assistent â chaque réunion varie approximativement entre six et dix.
Il n'y a aucun programme ni activité pour les usagers de drogue.
Camp de correction de Beaver Creek
Le C.C.B.C. n'a aucun programme pour les usagers de drogue, mais offre le
programme des Alcooliques anonymes. Ce programme, largement appliqué, s'est
révélé d'une très grande efficacité.
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- 77 -
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IIIIII
IIIiI
Établissement Bath
1. Alcooliques anonymes;
2. Séances d'information sur la drogue;
3. Transfèrement à l'établissement Frontenac pour participer à l'A.R.F.
(Addiction Research Foundation);
4. Orientation vers les programmes reconnus par le SCC dans les différentes
collectivités, notamment à Stonehenge, Toronto House et Serenity House;
5. Participation intense au programme des A.A. de la collectivité en accor-
dant aux détenus des absences temporaires (A.T.) sans escorte mais en
compagnie des représentants locaux de GSR.
6. Cas adressés au psychologue relativement à des problèmes d'alcoolisme et
de toxicomanie.
Établissement de Frontenac *
1. A.R.F. (Addiction Research Foundation) Drug and Alcohol Education
Courses: ces cours sont suivis par les détenus en empruntant la voie de
l'absence temporaire/libération conditionnelle de jour. Il s'agit d'un
programme en huit étapes nécessitant une évaluation avant que l'on puisse
aller plus loin dans le programme.
2. Alcooliques anonymes: les réunions sont hebdomadaires et font appel à des
invités de la collectivité; â l'occasion, les détenus participent aux
réunions de la collectivité.
3. Aux deux programmes susmentionnés, il faut ajouter les services de
consultation en matière de toxicomanie et d'alcoolisme offerts par le
personnel des unités résidentielles; des cas sont souvent adresses aux
psychologues de l'établissement de Collins Bay.
I
![Page 82: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/82.jpg)
- 78 -
Établissement Pittsburgh
Alcooliques anonymes
Centre d'accueil régional
1. Alcooliques anonymes;
2. Le service de psychologie offre des services de consultation individuelle
pour des problèmes de toxicomanie. Des séminaires sur la drogue sont
organisés lorsque le nombre de détenus intéressés est suffisant; actuel-
lement, aucun séminaire n'est en cours.
3. Programme d'information sur l'alcoolisme
Ce programme, d'une durée de 100 heures peut recevoir 7 à 12 détenus à
qui des sessions d'information de jour sont offertes sur les questions
relatives à l'alcoolisme. Les différents thèmes abordés sont: les consé-
quences psychologiques, physiques, sociales et légales de l'alcoolisme,
la communication efficace, la maîtrise du stress, les valeurs spirituel-
les et l'alcoolisme, la réalité et l'alcoolisme, la planification des
loisirs, la prise de conscience et la toxicomanie, l'usage et l'abus des
drogues, et enfin, l'approche behaviouriste et le traitement de l'al-
coolisme. Les différents moyens utilisés sont les discussions en petits
groupes, les conférences, les ateliers, les tâches et les films. Huit
personnes ressources de la collectivité ainsi que huit membres du person-
nel de l'établissement, ayant tous les connaissances approfondies dans
leur champ d'expérience respectif, ont aidé à la bonne marche de ce pro-
gramme coordonné par un agent de gestion des cas. Sept détenus ont
terminé avec succès le programme initial après avoir signé un contrat les
engageant à respecter certaines conditions. Ils ont rempli des question-
naires d'évaluation et les résultats obtenus ont été très encourageants.
Il est prévu que ce programme sera offert deux fois par an.
![Page 83: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/83.jpg)
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IrgIt
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-79-
4. Un programme d'information semblable à celui mentionné ci-dessus est en
cours de planification et devrait être appliqué du 1er juin au 30 juin
1982. I1 est prévu que le programme sera aussi offert deux fois par an.
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![Page 84: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/84.jpg)
I1
ttrrIIII1
II
Région des Prairies
-80-
RËPERTOIRE DES PROGRAMMES DE TRAITEMENT A L'INTENTION DES ALCOOLIQUES ET DES
TOXICOMANES
1. Au cours de l'hiver 1977-78, un programme intensif de formation du per-
sonnel en matière d'alcoolisme a été donné partout dans la région aux
agents de gestion des cas (établissements et collectivité) de même qu'aux
surveillants de développement des unités résidentielles. Ce programme
met l'accent sur l'étiologie de l'alcoolisme, la nature de la maladie et
les différentes modalités de traitement trouvées dans la documentation.
2. Tous les établissements de la région des Prairies tiennent régulièrement,
en général deux fois par semaine, des réunions d'Alcooliques anonymes
auxquelles participent les membres A.A. de la collectivité qui viennent
grossir le nombre des participants. Les réunions des A.A. sont générale-
ment organisées autour d'un thème, ainsi, il y a des réunions d'initia-
tion à la philisophie des A.A., des réunions, un autre soir, pour "l'étu-
de du grand livre" sans oublier les réunions régulières de soutien utili-
sant du matériel audio-visuel varié et faisant appel à des personnes res-
sources.
Établissement de Stony Mountain (Manitoba)
1. Au cours de l'année écoulée, l'établissement de Stony Mountain a passé un
contrat avec la Manitoba Alcohol Foundation pour obtenir les services
d'alcoolisme et de toxicomanie. Le conseiller se tient, tous les jours,
à la disposition des détenus et organise des sessions du soir sur la
drogue/A.A..
2. Le conseil de l'alcoolisme des autochtones fournit des conseillers à l'é-
tablissement afin d'aider les personnes autochtones qui désirent s'enga-
ger dans une consultation individuelle avec leurs ressources spéciali-
sées.
I
![Page 85: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/85.jpg)
- 81 -
3. La X-Dalay Foundation, qui s'occupe surtout des toxicomanes, est active à
l'établissement de Stony Mountain depuis un certain nombre d'années et
rencontre hebdomadairement les personnes qui expriment le désir de chan-
ger leur comportement relativement à l'usage abusif des drogues. Le pro-
gramme s'engage principalement à créer une atmosphère dans laquelle le
toxicomane est obligé de s'attaquer à son problème et de le régler, de
façon directe, en faisant face à la vie en général.
PÉNITENCIER DE SASKATCHEWAN
Le pénitencier de Saskatchewan compte parmi son personnel un conseiller à
temps plein qui offre ses services à la population du pénitencier. Le
conseiller en matière d'alcoolisme et de drogue dirige à la fois quatre
groupes séparés de A.A., qui se réunissent une fois par semaine, et à la fois
le programme AD-CAN (traitement de la toxicomanie aux drogues) pour lequel il
y a des réunions hebdomadaires. En outre, le coordonnateur des programmes à
l'intention des autochtones offre des services de consultation spéciaux aux
personnes ayant des problèmes d'alcoolisme et de toxicomanie.
Centre psychiatrique régional
Ce centre offre un programme A.A. Les réunions ont lieu une fois par semai-
ne. Il n'y a aucun programme ni activité pour les usagers de drogue.
Établissement de Bowden (Alberta)
Il y a régulièreffient des réunions du groupe des Alcooliques anonymes organi-
sées par l'aumônier. Les services de consultation individuelle sont aussi
offerts par la psychologue. Il n'y a pas de réunions d'équipe pour le usa-
gers de drogue.
Établissement de Drumheller
L'A.D.S.C. tient des réunions A.A. pour deux groupes et offre aussi des con-
sultations individuelles. Au chapitre des drogues, le psychologue offre des
consultations individuelles. Le Native Brotherhood possède son service de
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-82-
f
I
Ii1IiIIIIIiI
consultation individuelle. Le Native Brotherhood possède son service de con-
sultation individuelle et un programme de discussion sur l'usage abusif des
drogues qui a recours à des films [présentation, une fois par semaine, de
films en bloc de la Commission de l'alcoolisme et de la toxicomanie de
l'Alberta (A.A.D.A.C.)] et à des personnes ressources de l'extérieur pour
donner de l'information sur la drogue et susciter de nouvelles attitudes face
à l'abus de drogue.
Établissement d'Edmonton
À compter du 1er avril 1983, un conseiller en alcoolisme sera lié par
contrat avec l'établissement d'Edmonton pour organiser des réunions du groupe
des A.A., à raison de deux soirs par semaine. Des services de consultation
sont également offerts par l'aumônier, le psychologue, le service de santé et
le service de consultation des autochtones.
t
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- 83 -
1 RÉPERTOIRE DES POSSIBILITÉS DE TRAITEMENT POUR LES USAGERS
DES DROGUES ET DE L'ALCOOL
t^1IAiIIIiI
Prairies/Alberta
Action North Recovery Centre - High Level
Found Maker's Lodge - St. Albert
Catholic Social Services (Project '72) - Edmonton
Recovery Acres - Edmonton
Salvation Army Men's Rehabilitation Centre - Edmonton
Jellinek House - Edmonton
O'Meara Lodge - Legal
Crowfoot - Sunrise Residence - Calgary
Recovery Acres Society - Calgary
The Riverside Villa Association - Calgary
Southern Alcare Society and Industries - Lethbridge
St. Paul's Treatment Centre - Cardston
Bonnyville Indian/Metis Rehab Centre - Bonnyville
Howard House - Edmonton
Alberta Alcohol & Drug Abuse Commission - Red Deer
Alcohol-Drug Education Association of Alberta - Red Deer
A.A.D.A.C. - Downtown Treatment Centre
A.A.D.A.C. - Est End Centre - Edmonton
Families Anonymous, Edmonton
Henwood Rehab Centre - Edmonton
Women for Sobriety - Edmonton
Trinity Industries - Calgary
Muchmore Place - Calgary
Refrew Recovery Detox - Calgary
Alpha House Detox - Calgary
Nechi Society - Winterburn
Edmonton
Saskatchewan
Calder Centre - Saskatoon
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Calder Out-Patient Clinic - Saskatoon
Alcoholism Rehab Centre - Regina
Myers' House - Regina
Native Alcohol Council House - Saskatoon
Native Alcohol Council House - Regina
Native Alcohol Council House - Prince Albert
Salvation Army Residential Facility - Prince Albert
St. Joseph's Centre - Estevan
Larson House - Saskatoon
Angus Campbell Centre - Moose Jaw
Gusway-Gerry House - Regina
"Slim" Thorpe Recovery Centre - Lloydminster
Psychiatric Centre Treatment Program - Swift Current
PACADA Centre - Prince Albert
Yorkton & District Alcoholism Society - Yorkton
Sandy Bay Rehab Centre - Sandy Bay
Ile â la Crosse Rehab Centre - Ile â la Crosse
Native Alcoholism Programming (NAP) Centres -
Cance Lake
Lac LaRonge
Loon Lake
Montreal Lake
Fort Qu'Appelle
Maple Creek
Onion Lake
Red Earth
Kamsack
Shoal Lake
Touchwood Hills
New Dawn Valley Centre - Fort Qu'Appelle
Manitoba
Alcoholics Anonymous - Winnipeg
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![Page 89: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/89.jpg)
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I
HI 1 1
— 85 —
Alcohol & Drug Education Services of Manitoba Inc. - Winnipeg
Chemical Abuse Treatment Association of Manitoba - Winnipeg
Green Band Drop-in Centre - Winnipeg
Christie Centre - Winnipeg
Kildonan Centre - Winnipeg
Nassau House - Winnipeg
River House - Winnipeg
Stradbrook House - Winnipeg
Matheson House - Brandon
Sun Centre - Brandon
Out-Patient & Family Services - Thompson
Cameron Lodge - Thompson
Interlake Centre - Gimili
St. Boniface General Hospital, Chemical Dependency Program - Winnipeg
Kia Zan Inc. - Winnipeg
Rosaire House - The Pas
Salvation Army Halfway House - Winnipeg
Salvation Army Halfway Light Women's Work - Winnipeg
Sageeng Alcohol Treatment Centre - Fort Alexander
Ex-Kalay Foundation of Manitoba - Winnipeg
Native Alcohol Council of Manitoba - Winnipeg
Addiction Research Foundation - Thunder Bay
AL ANON - Thunder Bay
Alcoholics Anonymous - Thunder Bay
ATIKOKAN General Hospital - Emergency - Thunder Bay
Out-Patient and General In-Patient Services - Thunder Bay
Canadian Native Indian Committee on Alcoholism - Thunder Bay
Lakehead Psychiatric Hospital - Alcohol & Drug Rehab, Program - Thunder Bay
Willard Munson House - St. Rose du Lac
Matheson House - Brandon
Native Alcohol Foundation of Manitoba - Rossburn
- Brandon
- Portage la Prairie
![Page 90: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/90.jpg)
- 86 -
itf^rIiIIitI
Dakota Ojibway Tribal Council - Sandy de Bay Reserve
- Long Plains Reserve
- Oak Lake Reserve
- Birdtail Reserve
Dakota Rehabilitation Centre - Griswold
Territoires du Nord-Ouest
Northern Addiction Services Rehab Centre - Yellowknife
Northern Addiction Services Detox Centre - Yellowknife
Northern Addiction Service Out-Patient - Yellowknife
Northern Addiction Services Non-Residential Program - Yellowknife
I
![Page 91: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/91.jpg)
11
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Ir1III
- 87 -
Répertoire des programmes de traitement du SCC à l'intention des alcooliques
et des toxicomanes - Région du Pacifique
Ressources en établissements
Établissement Mountain
1. Un groupe d'Alcooliques anonymes se réunit une fois la semaine à l'éta-
blissement Mountain.
2. Un groupe des Alcooliques anonymes de la Native Brotherhood se réunit
aussi une fois par semaine.
3. Â peu prés tous les deux mois, un détenu ou plus à la veille d'une libé-
ration sous surveillance obligatoire se voient accorder une absence tem-
poraire (A.T.) pour assister aux réunions des A.A. de la collectivité.
4. Une fois ou deux par an, selon les circonstances, Monsieur J. Jackson de
la Commission de l'alcoolisme et de la toxicomanie de la C.-B. fera une
visite à l'établissement pour expliquer le programme de la Commission.
Établissement Kent
1. Un groupe d'Alcooliques anonymes se réunit une fois par semaine à l'éta-
blissement.
2. La consultation individuelle est rendue possible grâce aux surveillants
des unités résidentielles, aux surveillants du développement des unités
résidentielles et au psychologue.
3. Un cours de 12 semaines sur la psychologie des toxicomanes a été abandon-
né.
4. L'établissement de Mission a récemment élaboré un programme intitulé
i
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- 88 -
"Programme de traitement de l'alcoolisme". La moitié d'une des unités
résidentielles a été remise_au Programme de traitement de l'alcoolisme.
Ce programme fonctionne d'après le concept thérapeutique de la communau-
té. Il y a un conseiller affecté à ce programme de traitement. En plus
du processus thérapeutique régulier s'inscrivant dans la communauté, des
organismes de l'extérieur sont appelés, dans le cadre du programme de
traitement, à parler de différents aspects de la toxicomanie à l'alcool.
Le programme fait actuellement l'objet d'une étude de méthode d'évalua-
tion. Les détenus se portent volontaires et doivent s'engager à partici-
per au programme pour une période de quatre à six mois au moins. Les
participants doivent empiéter sur leur temps libre pour participer au
programme; les connaissances sont acquises par le biais de thérapies de
groupe, de consultations individuelles et de sessions d'information.
5. Il y a un groupe d'Alcooliques anonymes Nouveaux Horizons qui reçoit
régulièrement des conférenciers de l'extérieur.
Établissement Matsqui
1. Il y a, parmi le personnel de l'établissement Matsqui, deux psychologues
à temps plein qui offrent un grand éventail de techniques d'évaluation et
de traitement, entre autres l'évaluation psychométrique, l'évaluation du
comportement, la psychothérapie individuelle et de groupe ainsi que la
thérapie comportementale. Au nombre des formules d'intervention spécia-
le que les psychologues utilisent, se trouvent l'enseignement de la
relaxation, la rétroaction biologique, les cours d'affirmation de soi et
l'analyse transactionnelle.
2. Il y a un chapitre actif des Alcooliques anonymes à l'établissement qui
tient ses réunions deux fois par semaine.
3. Les détenus peuvent obtenir une absence temporaire sous escorte pour
aller à Kinghaven (centre de traitement de l'alcoolisme). Quelques-uns
des détenus engagés dans ce programme A.T. à Kinghaven sont à la veille
de leur libération sous surveillance obligatoire, tandis que d'autres
sont à Kinghaven dans le cadre de leur programme régulier.
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Ëtablissement William Head
I
I
IIit
IMIIiIi
1. Il y a un groupe Narcanon Anonymes qui se réunit une fois par semaine à
l'établissement de William Head. Il y a quelques A.T.E. accordées à ceux
qui remplissent les conditions pour assister aux réunions Narcanon dans
la collectivité. Cela se produit'généralement vers la fin de leur
peine.
2. Il y a un groupe d'Alcooliques anonymes qui se réunit une fois la semai-
ne. Quelques détenus obtiennent des A.T.E. pour assister aux réunions
des Alcooliques anonymes de la collectivité. Ces personnes sont, en
général, celles dont la peine tire à sa fin.
3. Mark Stone de la Commission de l'alcoolisme et de la toxicomanie effectue
régulièrement des visites à l'établissement. En outre, un groupe choisi
de détenus (cinq au maximum) sont amenés en A.T.E. au bureau de la Com-
mission de l'alcoolisme et de la toxicomanie lorsqu'ils approchent de la
fin de leur peine.
Centre psychiatrique régional
1. Le C.P.R. (Pacifique) maintient un groupe d'Alcooliques anonymes qui se
réunit une fois par semaine. Il s'agit du programme habituel des
Alcooliques anonymes. Les réunions de groupe sont coordonnées par des
personnes de l'extérieur qui peuvent entrer dans l'établissement.
2. Il y a un groupe Nouveaux Horizons des Alcooliques anonymes dont les
réunions sont essentiellement des réunions sociales. Cette organisation
est responsable de l'organisation de visites libres modifiées au C.P.R.
(Pacifique).
I
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-90-
iRËPERTOIRE DES POSSIBILITÉS DE TRAITEMENT DE L'ALCOOLISME ET DE LA
TOXICOMANIE DANS LES COLLECTIVITÉS DE LA RËGION DU PACIFIQUE
I
IIIeIII1IIiIi
Région du Pacifique
Services subventionnes - Région nord et Yukon
Prince George Community Resources - Consultation
Prince George Regional Hospital - Centre de désintoxication et d'hébergement
Fort Alcohol and Drug Society - (Fort St. James)
Cariboo Indian Friendship Society and Detox Centre - (William Lake)
Terrace Northwest Alcohol and Drug Counseling Services
Dawson Creek Chemical Dependency Services
Activitor's Halfway Society - Prince George (agent d'orientation seulement)
Alcohol Counseling Services - Prince George
St. Patrick's Transition Society - Prince George, Maison à mi-chemin
Area Co-ordinating Centre - Centre de traitement de l'hëroTnomanie
Prince George Alcohol & Drug Commission
Mackenzie Rehabilitation Society - Traitement en consultation externe
Prince George Harbour Lights - Traitement et hébergement
Nechako Centre - Traitement
Yukon Territorial Counselors
Alcohol & Drug Counseling Service - Fort Nelson
Alcohol and Drug Society - Tiell and Queen Charlotte Islands
ILe de Vancouver
Dallas House Society - Victoria
Victoria Life Enrichment Society
Nanaimo Chemical Dependency Association
Upper Island Chemical Dependency Association - Campbell River
Powell River Civil Liberties Society
Port Alberni Family Quidance
Port Alberni Friendship Center
I
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- 91 -
I
1IiItI
tiIiI
Kakawis Family Development Centre - Tofino
Victoria Drug Treatment Clinic
Salvation Army (Johnson Street) - Consultation et hébergement
Alcohol & Drug Commission - Consultation
Nanaimo Clinic (Drogue seulement)
St. Georges Hospital - Alert Bay
Intérieur
Central Okanagan Indian Friendship Centre - Kelowna
Kamloops Society for Alcohol & Drug Services
Phoenix House - Consultation et centre de désintoxication
East Kootenay Union Board of Health - Cranbook
Harvey House & Belaire House - Kamloops - Services de consultation externe
Kiwanis House Society - Kamloops
Nickola Valley Friendship Association - Merrit -
(Service d'orientation seulement)
Kelowna Hospital - Detox Centre
Salmon Arm Society - Shuwswap Alcohol and Drug Program
S. Okanagan Alcohol, Education and Rehabilitation Program - Penticton
Crossroads Treatment Centre - Kelowna
Nelsoh District Community Resources
Round Lake Centre - Centre de traitement de l'alcoolisme â l'intention des
Amërindiens
Alcohol & Drug Counselling Services - Kelowna
Kelowna Drug Treatment Clinic
Interior Native Alcohol Abuse Society (Armstrong)
Région continentale inférieure
Native Court Worker and Counseling Association - Vancouver
Fraser House Society - Mission City
Central City Mission - Vancouver
Charlford House Society (femmes) - Burnaby
Maple Ridge Halfway House Society
Salvation Army Harbour Light De-Tox Centre - Vancouver
Kinghaven - Abbotsford
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- 92 -
Surrey Alcohol and Drug Program
Aurora Society - Vancouver .
Salvation Army - Anchorage
St. James Society Services
Richmond Alcohol and Drug Abuse
Alcohol and Drug Commission - Burnaby, Vancouver, Chilliwack
Pender Detox Centre
M.S.A. Halfway House - Abbotsford - Hébergement et clinique externe
Restoration Lodge - Hébergement/conseiller
Maple Ridge Treatment Centre
The Maples (Nes Westminster) - Centre de désintoxication
Chilliwack Community Services Society
Fraser Valley Alcoholism Society - Nes Westminster
Elizabeth Fry Society - Vancouver
Interlock - Vancouver
Alcohol & Drug Education Service - Vancouver
Great Norther Way - Vancouver
Triage - Vancouver
Cordoba House - Vancouver
West Robson Street Clinic
Powell Street Clinic
Central Clinic - Vancouver
Surrey Clinic
Seven Steps - Services de consultation
A.I.M.S. House - Services de consultation
Hatfield House - Services de consultation
B.C. Bortal - Services de consultation
Bell-Irving Home - Services de consultation
Teen Challenge - Services de consultation
Ressources générales
I. La Commission de l'alcoolisme et de la toxicomanie offre ses services
dans de nombreuses localités dont le nom n'est pas mentionné ici.
2. Les Friendship Centres sont tous en mesure d'organiser des services de
consultation sur l'alcoolisme.
3. Les services communautaires donnent accès aux services de consultation et
de traitement dont la liste est trop longue pour la communiquer ici.
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-93-
Appendice B
Modèle de soumission des programmes relatifs â la toxicomanie
(ébauche)
II'II
IiI
I
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I - 94 -
I I
I I I I I I I
I I I
I SERVICES CORRECTIONNELS DU CANADA
DIRECTION DES PROGRAMMES POUR LES DÉTENUS MODÈLE DE SOUMISSION D'UN PROGRAMME RELATIF À LA TOXICOMANIE
1. Région:
2. Établissement/Bureau:
3. Directeur/Surveillant:
4. Directeur du programme:
(nom)
(titre/poste)
(adresse)
( no tél.)
5. Titre du programme:
6. Groupe spécial visé:
Il 7. Soumission recommandée par:
(signature)
8. Date de révision:
(jour/mois/année)
9. Sommaire à l'intention de la direction:
I I I
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- 95 -
I
I
IIaAIIIiIII
10. But du programme: (exposé clair du but général du programme)
11. Objectifs du programme: (Quels sont les résultats prévus?)
12. Raisons du programme:
a) Fondement: (explication brève mais complète des raisons menant au
programme)
b) Revue de la documentation: (commentaire bref et juste sur les
meilleures recommandations qui se puissent
trouver dans la documentation scientifique
et courante au sujet de pareils programmes)
c) Justification: (exposé clair disant pourquoi, dans les circonstances,
il s'agit d'une entreprise valable et importante)
I
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- 96 -
I
1I
IAII
IIIIII
13. Marche à suivre:
a) Stade de la planification: (indiquer les mesures concrètes à
prendre à ce stade du programme)
b) Stade de la mise en oeuvre: (indiquer les mesures concrètes à
prendre à ce stade du programme)
c) Stade du rapport: (indiquer les mesures concrètes à
prendre à ce stade du programme)
14. Évaluation du programme
a) objectif:
b) genre:
c) processus:
(décrire brièvement l'objectif du
programme s'il y a lieu)
(décrire brièvement la nature des plans
d'évaluation du programme)
(décrire brièvement comment les plans
d'évaluation du programme seront
exécutés)
d) rapport: (décrire brièvement comment se fera le
rapport du programme d'évaluation)
I
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- 97 -
I
IIIIIIIIIIII
15. Matériel de référence: (donner la liste du matériel de référence, externe
et interne)
16. Rapport final: (indiquer comment, une fois terminé, le programme
sera documenté)
17. Documentation jointe: ( énumérer et joindre les documents pertinents)
18. Coûts:
a) Personnel
NOM CLASSIFICATION % TEMPS APPROXIMATIF A CONSACRER
AU PROJET PAR AN, EXPRIME EN
DOLLARS
84 85 86 87
b) Matériel
GENRE COÛT APPROXIMATIF DU MATÉRIEL ET DES SERVICES
EXPRIMÉ EN DOLLARS
84 85 86 87
c) Autres dépenses par ex. voyages, photocopie, achats, etc.
d) Coût total du programme: $
I
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- 98 -
APPENDICE C
Formulaire du Comité d'étude des soumissions des programmes relatifs à la
toxicomanie
(ébauche)
I
I
![Page 103: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/103.jpg)
- 99 -
Ii I
IIIIIIIIIIIIII
LES SERVICES CORRECTIONNELS DU CANADA
DIRECTION DES PROGRAMMES POUR LES DÉTENUS
FORMULAIRE DU COMITE D'ÉTUDE DES SOUMISSIONS DES PROGRAMMES RELATIFS À LA
TOXICOMANIE
1. Titre du programme:
2. Numéro d'identification:
3. Directeur du programme:
4. Établissement/Bureau:
5. Région:
6. Points forts du programme:
7. Points faibles du programme:
8. Décision: Accepté
Rejeté
Modification
9. Améliorations recommandées:
10. Comité d'étude du programme (membre)
11. Date de révision
(nom)
(poste)
I
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APPENDICE D
I .
IIIa
IIIIII
FORMULE DE CONTRÔLE ANNUEL DES PROGRAMMES RELATIFS A LA TOXICOMANIE
(ébauche)
I
![Page 105: Archived Content Contenu archivé 8836.5 p65 1984-fra.pdfDES TOXICOMANES ET DES ALCOOLIQUES"o0 F,^ 1ZRA r', Y kf 4. . TH.: -^';r,DR I FÉe 12 1987 8lE3LIC: i'c, MINISTÈRc I ^i ^ J:](https://reader034.vdocuments.site/reader034/viewer/2022042218/5ec37a32032fa06ffd0029e9/html5/thumbnails/105.jpg)
-10i-
SERVICE CORRECTIONELS DU CANADA
DIVISION DES PROGRAMMES POUR LES DÉTENUSA .
FORMULE DE CONTROLE ANNUEL DES PROGRAMMES RELATIFS A LA TOXICOMANIE
1. Titre du programme:
2. Numéro d'identification du programme:
3. Directeur du programme:
(nom)
(poste)
ItI
IIIIII
I
4. Ètablissement/Bureau:
5. Régi on:
6. Date d'approbation:
7. Numéro du rapport:
8. État du programme
(jour/mois/annëe)
en cours non en cours
9. Modifications ou changements:
10. Autres commentaires:
11. Documents joints: 1 2 3
12. Signature
(Directeur du programme)
13. Date ( jour/mois/annëe)
14. Copies envoyées à:
I
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APPENDICE E
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
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- 103 -
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
II
IIII1I
II
Addiction Research Foundation of Ontario. An Initial Interview for Clients
with Alcohol and/or Drug Related Problems, 1981.
....Primary Care in Community-Based Health Care Delivery: A Source Book for
the Community Professional, 1981.
....Statistic on Alcohol and Drug Abuse in Canada, 1982.
Barton, W.I. "Drug Histories and Criminality of Inmates of Local Jails in
the U.S.: Implications for Treatment and Rehabilitation on the Drug
Abuser in a Jail Setting", The International Journal of the Addictions,
17(3), 1982, pp. 417-444.
Berverian, R., Gross, C. et al. The Effectiveness of Drug Education
Programs: A Critical Review, Health Education Monographs, Hiver, 4(4),
1976, pp. 337-398.
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Programs in Four Ontario Correctional Institutions, ARF Substudy, 1978.
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Education Programs", Research on Methods and Programs of Drug Education,
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- 104 -
Gendreau, P. and Ross, R. Alcohol Abuse. Treatment in Corrections: Programs
, and Results, Services correctionnels du Canada, 1982.
I
I
IIIIIIIIIII
....Current Prospects in Treatment of Opiate Addiction and Polydrug Abuse,
Services correctionnels du Canada, 1982.
Goodstadt, M. and Sheppard, M. Development and Evaluation of Two Alcohol
Education Programs for the Toronto Board of Education, Addiction Research
Foundation of Ontario (Etude partielle # 941), 1978.
Goodstadt, M. "Myths and Methodology in Drug Education: A Critical Review of
the Research Evidence", Research on Methods and Programs of Drug
Education, M. Goodstadt (ed.), Addiction Research Foundation of Ontario,
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Goodstadt, M. Alcohol and Drug Education: Models and Objectives, Health
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Ponêe, C. and Boyle, B. Correctional Officer in Institutional Programming,
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- 105 -
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of an Addictions Training Programme for Provincial Correctional Offices,
ARF Substudy, 1977.
Rich, R. (Ed.) Translating Evaluation into Policy. Sage Publications,
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Statistics Bulletin, 1983.
Vecker, A. and Boutilier, L. "Alcohol Education for Alcoholics", Journal of
Studies in Alcohol, 37(7), 1976, pp 965-975.
Wong, M. "Different Strokes: Models of Drug Abuse Prevention Education",
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- 106 -
I
IIIIIIIIIIII
APPENDICE F
LISTE D'OUVRAGES CHOISIS PAR LE SCC
Traitement des toxicomanies dans un établissement pénitentiaire
Préparé par les
Services correctionnels du Canada
I
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Adams, L.D. 1 1
Gregory, R.J. 1 5
Hughes, P.H. 7
1970
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SERVICES CORRECTIONNELS DU CANADA
TRAITEMENT DES TOXICOMANIES DANS UN
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NOTES
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DATE DUE
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