anthologie 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - parcours

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AUTEURS DES TEXTES Jean Demerliac et Céline Surprenant CRÉATION GRAPHIQUE Manuela Bonnet / God Save the Screen ICONOGRAPHIE Geoffroy Mauzé PRESSE Claudine Hermabessière et Hélène Crénon / Bibliothèque nationale de France BNF-PARTENARIATS Président Bruno Racine Directrice déléguée Nathalie Thouny Coordination éditoriale Anne-Stéphane Ogerau Les 100 livres réunis dans ce coffret sont issus des collections de la Bibliothèque nationale de France et publiés dans BnF collection ebooks. www.bnfcollectionebooks.com Le présent livret ne peut être vendu séparément. © & Ⓟ BnF-Partenariats 2015 Tous droits réservés. AN THO LO GIES SINGULIÈRES À L U S A G E D A U J O U R D H U I D E S L E C T E U R S

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Page 1: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

AUTEURS DES TEXTESJean Demerliac et Céline Surprenant

CRÉATION GRAPHIQUEManuela Bonnet / God Save the Screen

ICONOGRAPHIEGeoffroy Mauzé

PRESSE Claudine Hermabessièreet Hélène Crénon / Bibliothèquenationale de France

BNF-PARTENARIATSPrésidentBruno RacineDirectrice déléguéeNathalie ThounyCoordination éditorialeAnne-Stéphane Ogerau

Les 100 livres réunis dans ce coffretsont issus des collectionsde la Bibliothèque nationale de Franceet publiés dans BnF collection ebooks. www.bnfcollectionebooks.com

Le présent livret ne peut être venduséparément.

© & Ⓟ BnF-Partenariats 2015Tous droits réservés.

ANTHO

LOGIES

SINGULIÈRES

À L ’ U S A G E

D ’ A U J O U R D ’ H U I

D E S L E C T E U R S

Page 2: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

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Pour ceux qui l’ont traversé, le 19e siècle était multiforme  : ils l’ont nommé le “siècle du progrès”, “de l’histoire”, “des vulgarisateurs”, “des dictionnaires”, “du roman”, “de

l’éclectisme”, mais aussi le “siècle positif ”, “sceptique”, “impie”, “économiste”, “épicier”, et même “stupide”, “infâme”, “décadent”, et “maudit”. Le 19e  a en outre sa “fin de siècle”, son “mal du siècle”… beaucoup de siècles.Que montrer au lecteur d’aujourd’hui de ce siècle protéiforme qui commencerait avec la Révolution française pour se terminer à la veille du premier conflit mondial ? Le défi est d’autant plus grand que, comme pour exorciser les démons de la Révolution et retrouver l’ordre, ses contemporains ont cultivé l’art de la “récapitulation” et de “l’assemblage” (Alain Corbin), d’où une incroyable profusion de textes. Les histoires récentes nous aident à naviguer dans cet océan d’idées et de livres. Elles réorganisent et délayent cette matière infinie et disparate, mais elles ne peuvent se substituer à la lecture des ouvrages. L’accès à ces livres n’est possible, pour la plupart d’entre eux, qu’en bibliothèque, sauf lorsqu’ils ont fait l’objet d’une réédition. L’édition numérique prend tout son sens ici. On ne peut que s’émerveiller de la simplicité d’accès à des livres rares et de la liberté de choix qu’elle offre. Lire Bouvard et Pécuchet (Gustave Flaubert), mais avec Saint-Simon, Auguste Comte, Henry Monnier et Louis Reybaud. Lire, et surtout découvrir et augmenter notre plaisir de lecture. Tissant des liens entre des textes canoniques et des “superflus”, ces ensembles et les ouvrages qui les constituent prennent vie et couleurs, et acquièrent des significations nouvelles par rapport à notre présent immédiat. Ces poètes à la “chevelure mérovingienne” (Théophile Gautier) sont-ils en effet si loin de nous ? Certaines de leurs idées ont été depuis vigoureusement remises en question, mais les Anthologies singulières montrent que nous partageons encore largement leurs interrogations. Est-ce que “c’était mieux avant” ? Où est la vraie gauche ? À quoi servent les fonctionnaires ? Qu’est-ce qu’une (vraie) Parisienne ? Un bourgeois ? Un bohème ? Peut-on rire de tout ? La science a-t-elle réponse à tout ? Nous débarrasse-t-elle des esprits ? Pourquoi se marier ou faire de la bicyclette ?

P R É F A C E

LE 19e SIÈCLE EST-IL RÉSERVÉAUX GRANDS LECTEURS, AUX CHERCHEURS

OU AUX COLLECTIONNEURS ?

Page 3: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

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8 — 17A N T H O L O G I E · 1

TROIS RÉVOLUTIONS, DEUX EMPIRES,DEUX RÉPUBLIQUES...

18 — 27A N T H O L O G I E · 2

LE SIÈCLE POSITIF 28 — 37

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LE SIÈCLE DE FER38 — 47

A N T H O L O G I E · 4

ARGENT, BONHEUR ET RICHESSE48 — 57

A N T H O L O G I E · 5

ESPRIT ES-TU LÀ ?58 — 67

A N T H O L O G I E · 6

LE TOUR DU MONDE 68 — 77

A N T H O L O G I E · 7

 L’INVENTION DE PARIS : DES BAS-FONDS AU GAI PARIS

78 — 87A N T H O L O G I E · 8

DES PARISIENS ET DES PARISIENNES88 — 97

A N T H O L O G I E · 9

 L’AMOUR DANS TOUS SES ÉTATS 98 — 107

A N T H O L O G I E · 1 0

MISCELLANÉES

S O M M A I R E

Comment choisir ? Fallait-il publier les cent ouvrages indéfiniment réédités en livres de poche ? Soutenir la fiction des cent meilleurs livres du 19e siècle, des cent “indispensables”, “à emporter absolument sur une île déserte” ? Les Anthologies singulières mettent témérairement le cap sur le grand, sur l’hétéroclite 19e siècle. Le lecteur pourra flâner entre dix rayonnages : “Trois révolutions, deux empires, deux républiques…” (histoire et politique), “Le siècle positif ” (science expérimentale), “Le siècle de fer” (technique), “Argent, bonheur et richesses”, “Esprit, es-tu là ?”(raison et sciences occultes), “Le tour du monde” (voyage et exploration), “L’amour dans tous ses états”, “L’invention de Paris : des bas-fonds au Gai Paris”, “Des Parisiens et des Parisiennes”, “Miscellanées” (l’art du mélange). Associant traités philosophiques, histoires, essais économiques et politiques, physiologies, chroniques, romans devenus “classiques” ou restés populaires, récits de voyage et manuels pratiques, ces dix anthologies, à lire selon ses envies, offrent une expérience de lecture marquée par le contigu et le disparate, mais elles permettent aussi des regroupements insolites qui renouvellent notre regard sur le siècle. On ne trouvera dans ce coffret ni Baudelaire, ni Hugo et encore moins “tout le 19e siècle”. On découvrira un siècle qui n’en n’est pas moins “vrai” dans son foisonnement, appelant à une infinité d’anthologies singulières.

P R É F A C E

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× Jean Demerliac & Céline Surprenant

Jean Demerliac est auteur et travailleur indépendant. Auteur de l’Odyssée Jules Verne (Albin Michel, 2005) et de Cosmic (Albin Michel, 2006), il a publié des articles sur Herman Melville, sur les adaptations de Jules Verne au cinéma et a réalisé une cartographie interactive du roman géographique (Maison d’Ailleurs, 2008). Il est commissaire de l’exposition Jules Verne Grand Écran (Lieu Unique, Nantes, 2015-2016).

Céline Surprenant est chercheur associée depuis 2012 à la chaire de Littérature française moderne et contemporaine au Collège de France, dont le titulaire est Antoine Compagnon. Elle a collaboré au livre Le Collège de France d’Antoine Compagnon, Pierre Corvol et John Scheid (Gallimard, 2015). Enseignante-chercheur à l’Université de Sussex, Royaume-Uni, de 1996 à 2011, elle a publié des livres et des articles, notamment sur Sigmund Freud et Marcel Proust.

L E S A U T E U R S

Page 4: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

TROISRÉVOLU-

TIONS, DEUX

EMPIRES,DEUX RÉPU-

BLIQUES...

A N T H O L O G I E · 1 Aujourd’hui, chaque menu fait de la vie politique semble irrésistiblement appeler le poncif

de la disparition de la gauche ou de la droite. La vraie gauche comme la vraie droite seraient

condamnées à la fadeur et à la comptabilitéde leurs différences infinitésimales. Qu’est-ce qu’un

libéral ? Un conservateur ? Un républicain ?Un antirépublicain ? Un socialiste ? Un libertaire ?

On ne trouve pas forcément la réponsedans l’épluchage quotidien des actualités,

mais plutôt dans le 19e siècle où se sont dessinées ces sensibilités. Qu’étaient la gauche et la droite

quand elles existaient vraiment ? Voilà qui devrait permettre d’y voir plus clair dans les familles

politiques, mais aussi de réfléchir à quelques problèmes résolus ou irrésolus aujourd’hui.

×

MES SOUVENIRS SUR NAPOLÉON Jean-Antoine ChaptalL’HISTOIRE DE FRANCE DEPUIS 1789 JUSQU’EN 1848 RACONTÉEÀ MES PETITS-ENFANTS François Guizot GALERIE DE PORTRAITS HISTORIQUES Charles-Augustin Sainte-BeuveLES CONFESSIONS D’UN RÉVOLUTIONNAIRE Pierre-Joseph ProudhonLE FOU DU PALAIS-ROYAL François CantagrelL’ÉTAT ET SES LIMITES Édouard Laboulaye SOUVENIRS D’UN DEMI-SIÈCLE Maxime Du CampLA SAIGNÉE Henry CéardSAC AU DOS Joris-Karl HuysmansCE QUE MES YEUX ONT VU Arthur Meyer

L E S L I V R E S À T É L É C H A R G E R

Page 5: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

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Deux révolutions, deux coups d’État, un consulat, deux empires, deux monarchies, deux républiques et une commune, ce n’est pas sans raison qu’on surnomme le

19e le “Siècle des révolutions”. Les dix ouvrages proposés ici, dont aucun n’est un classique de l’histoire politique, ne prétendent nullement faire le tour d’un siècle aussi riche en événements. Ils nous présentent différents moments ou morceaux du 19e siècle. Biographie ou essais biographiques sur Napoléon et Saint-Just (Chaptal, Sainte-Beuve), histoire de France de la Révolution de 1789 jusqu’à celle de 1848 (Guizot), histoire anecdotique de 1830 à la naissance de la IIIe République (Du Camp), essai politique sur le phalanstère et la pensée sociétaire (Cantagrel), sur 1848 (Proudhon), sur le “trop d’État” (Laboulaye), nouvelles littéraires sur la guerre de 1870 (Céard, Huysmans), souvenirs d’un boulangiste antidreyfusard (Meyer), ces dix regards croisés nous font sans cesse changer d’optiques et d’échelles de temps.

Pour certains, le 19e siècle commence le 9 Thermidor avec la chute de Robespierre. Pour d’autres, il commence en 1830 et s’achève à la veille du premier conflit mondial. Ces deux 19e siècles coexistent et dialoguent  : d’un côté, la Révolution française, le Consulat et le Premier Empire, unis dans un seul bloc, celui de la grande commotion sanglante et originaire, de l’autre 1830 et les différentes crises de régimes ultérieurs qui illustreraient différentes phases de réglage de la Révolution, que le 19e siècle aurait eu à charge de “terminer” (Guizot). L’idée d’une révolution à terminer est commune et ambiguë. Comme le montre cette sélection, on a voulu tantôt stopper et oublier la Révolution, comme c’est le cas chez Chaptal, Guizot et Meyer, tantôt la poursuivre et l’accomplir, comme c’est le cas chez Proudhon, Laboulaye et Cantagrel. Une gauche et une droite historiques se dessinent ainsi autour de l’idée de révolution, tandis que les littéraires, Sainte-Beuve, Du Camp, Huysmans et Céard, se situent plutôt dans les nuances intermédiaires du scepticisme.

Tête pensante de la monarchie de Juillet, Guizot est celui qui a laissé la plus forte empreinte politique. La monarchie limitée par un nombre restreint de bourgeois, l’exercice du pouvoir confié à l’administration et à des “capacités” (technocrates ?) décrivent une solution du juste milieu qui devait “purger les principes de 1789 de tout alliage anarchique” : accepter les acquis de la Révolution tout en lui donnant un point d’arrêt. Le gouvernement de Guizot vole en éclats en 1848, faute d’avoir su interpréter la demande

d’application du suffrage universel qui avait été adopté sans suite par la Constitution de 1793. Toutefois, son système très centralisateur a fait date. Il est au cœur de la critique de Proudhon, pour qui la préservation par les jacobins du principe du centralisme et sa transmission à l’Empire et aux régimes ultérieurs montrent l’échec des révolutions de 1789 et de 1848. L’objectif de l’action politique ne peut être que la révolution, qui doit décentraliser et substituer au parti de l’Ordre de nouveaux mécanismes régulateurs (financiers notamment). Proudhon a exclu de la révolution Fourier et ses disciples (représentés ici par Cantagrel), rejetant leur décision de créer des phalanstères aux États-Unis, signe d’une capitulation politique.

Sa critique du centralisme rejoint celle du “trop d’État” de Laboulaye. Sans illusion sur le suffrage universel et sur une “vertu magique du nombre”, ce dernier a déploré le face-à-face entre l’individu et le souverain, ou entre l’électeur et l’État. Il souhaitait que soit créé un lien médiateur (notamment les associations, l’instruction publique, la presse, le droit de pétition), garant des libertés individuelles et de la stabilité politique. Ces débats sont à l’origine de la IIIe République et de l’essor de l’instruction publique. Sont-ils clos aujourd’hui ?

DEUX RÉVOLUTIONS, DEUX COUPS D’ÉTAT,UN CONSULAT, DEUX EMPIRES,

DEUX MONARCHIES, DEUX RÉPUBLIQUESET UNE COMMUNE

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616 p.

×DE QUELQUES ESPRITS FORTS

Sainte-Beuve est surtout connu comme l’inventeur d’une méthode critique selon laquelle l’œuvre d’un écrivain est le reflet de sa vie et de son milieu. Sa Galerie de portraits historiques suit une démarche opposée et nous décrit les hommes célèbres (d’Henri IV à Guizot) à travers leur langage et leur style. Son portrait de Saint-Just, le doctrinaire de la Montagne qui voulait “faire une république […] avec des vertus”, est celui d’un délirant dont “l’âme superbe, hypocrite et malade” a été dépravée par le sophisme. Napoléon y figure comme un styliste “à l’à-propos grandiose”, inventeur de la harangue “brève, grave, familière, monumentale”. La critique que Sainte-Beuve adresse à Guizot vise toute l’école doctrinaire, suspecte d’entretenir l’illusion d’une “histoire raisonnable”, faite “d’enchaînements inévitables” d’où sont bannis les “petits ressorts”, les erreurs et les imprévus.

GALERIE DE PORTRAITSHISTORIQUES

SOUVERAINS – HOMMES D’ÉTAT – MILITAIRESCharles-Augustin Sainte-Beuve

Garnier Frères, Paris, 1883×NAPOLÉON MODE D’EMPLOI

Commencés par Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), Mes souvenirs sur Napoléon ont été continués et publiés par son arrière-petit-fils. On découvre le rôle important qu’a joué Chaptal après la Révolution en réorganisant l’administration et l’Institut de France, en dirigeant la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, et surtout en tant que ministre de l’Intérieur du Premier consul de 1801 à 1804. Démissionnaire lorsque ce dernier s’est fait proclamer empereur des Français, Chaptal est resté un intime de Napoléon, qu’il a pu longuement observer. Faits et gestes, confidences, peurs, bons et mauvais mots, coups de génie et TOC, Chaptal démonte tout le système de la folie de Napoléon et son effarante insensibilité.

MES SOUVENIRSSUR NAPOLÉON

Jean-Antoine ChaptalE. Plon, Nourrit, Paris, 1893

N O NF I C T I O N

386 p.

×TERMINER LA RÉVOLUTION

L’Histoire de France depuis 1789 jusqu’en 1848 racontée à mes petits-enfants reflète les ambiguïtés de la position de François Guizot (1787-1874), entre l’historien déterministe et le champion de la monarchie limitée par un nombre restreint de bourgeois, qui fut vaincu et éliminé de la scène politique en 1848. Nommé un peu par hasard professeur d’Histoire moderne à la Sorbonne (1812) et devenu ensuite l’un des plus grands historiens de son temps, Guizot, resté au meilleur de sa forme jusqu’à la fin de sa vie, a écrit cet ouvrage en collaboration avec sa fille, Pauline Guizot de Witt (1831-1874). Le vœu qu’elle adresse à ses lecteurs de “terminer enfin l’ère de la Révolution française” résume toute l’action politique de son père et le sens de cette histoire. Celle-ci vient rappeler après les “aventures dangereuses” de 1848, les bienfaits de la politique “libérale et antirévolutionnaire” sous Louis-Philippe.

L’HISTOIRE DE FRANCEDEPUIS 1789 JUSQU’EN 1848

RACONTÉEÀ MES PETITS-ENFANTS

François GuizotHachette, Paris, 1878, tomes I et II

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Tome I681 p.

—Tome II

708 p.

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377 p.

×ANARCHIE

Élu député en 1848 et incarcéré l’année suivante pour avoir écrit trois réquisitoires contre le prince-président Bonaparte, c’est en prison que Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) a écrit Les Confessions d’un révolutionnaire. Récit circonstancié d’une révolution sans idée, de la victoire du vieux parti de l’Ordre sur un socialisme qui n’a pas osé saisir le pouvoir et s’est fourvoyé dans l’utopie, la démagogie et le néojacobinisme, Les Confessions démontrent par les faits l’illusion du radicalisme et de la révolution “par en haut” ou “par en bas”. Proudhon met en avant sa conviction que “l’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir”. Son programme de transformation de la société se fonde sur une démocratie économique et le crédit mutuel et gratuit, dans lequel la Banque du peuple devient “l’état légal” et le “régulateur” de la révolution.

LES CONFESSIONSD’UN RÉVOLUTIONNAIRE

POUR SERVIR À L’HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION DE FÉVRIERPierre-Joseph Proudhon

Garnier Frères, Paris, 1851

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Tome I305 p.—Tome II 347 p.

×LE PHALANSTÈRE

Sous la forme d’un dialogue, Le Fou du Palais-Royal se consacre à promouvoir tout le programme de l’École sociétaire de Charles Fourier. Qualifié “d’édifice unitaire”, le Palais-Royal sert de prétexte pour introduire le thème du phalanstère et du domaine de Phalange, “réunion d’environ 400 familles ou 1800 individus inégaux en âge, penchants, fortune, etc., associés librement (suivant les trois facultés productives, Capital, Travail, Talent), pour tous les travaux de culture, fabrique, ménage, éducation”. Cantagrel (1810-1887) impute tous les maux de la société, y compris le dérèglement des “climatures”, au “mode morcelé”, auquel il oppose le “mode sociétaire” et le phalanstère, “mise à l’épreuve pratique et locale” du “Mécanisme” et de la “Science” (la “Loi sériaire” de Fourier et la “Science sociale”).

LE FOUDU PALAIS-ROYAL

François CantagrelLibrairie sociétaire, Paris, 1845

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385 p.

×TROP D’ÉTAT

Titulaire de la chaire de Législation comparée au Collège de France, Édouard Laboulaye (1811-1883) a introduit un cours novateur sur le droit américain (c’est à lui que l’on doit le projet de statue de la liberté matérialisée par Bartholdi). Les études sur l’Amérique ont renforcé son attachement à la notion de liberté individuelle. Parmi les études publiées dans L’État et ses limites, celle qui donne son titre à l’ouvrage critique la notion d’état en France. C’est à une “mauvaise notion de l’état” qu’est attribué l’échec de toutes les tentatives pour installer un pouvoir stable depuis la Révolution. La Restauration est un échec parce que “l’État, composé du roi et des chambres, fut toujours l’État absolu ; on ne donna point ces libertés particulières qui passent dans les mœurs et défient les révolutions”. De même 1830 : “Nous avons confondu la souveraineté électorale et parlementaire avec la liberté”.

L’ÉTAT ET SES LIMITESSUIVI D’ESSAIS POLITIQUES SUR ALEXIS DE TOCQUEVILLE,

L’INSTRUCTION PUBLIQUE,LES FINANCES, LE DROIT DE PÉTITION

Édouard LaboulayeCharpentier, Paris, 1865, (1re éd. 1863)

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396 p.

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77 p.

×REGARD SUR LE SECOND EMPIRE

Écrits entre 1882 et 1888, les Souvenirs d’un demi-siècle de Maxime Du Camp (1822-1894) dressent une “histoire anecdotique” de la France, de la monarchie de Juillet à la chute du Second Empire et à la naissance de la IIIe République. Proche du pouvoir impérial, Du Camp en a été un minutieux observateur. Féroce envers l’empereur et surtout envers l’impératrice Eugénie (la “grande faute de Napoléon III”), Du Camp ne remet jamais en question la raison d’être du Second Empire, parce qu’il avait en horreur le désordre et qu’il en était devenu une personnalité incontournable. Plus qu’une fin de règne, le désastre de Sedan et la Commune ont signifié pour lui la fin d’un monde : “Le passé s’est clos sur nous et nous a enveloppés ; nous y sommes demeurés sans goût pour le présent, sans sécurité pour l’avenir”.

SOUVENIRSD’UN DEMI-SIÈCLE

AU TEMPS DE LOUIS-PHILIPPE ET DE NAPOLÉON III - 1830-1870, tome ILA CHUTE DU SECOND EMPIRE ET LA IIIe RÉPUBLIQUE - 1870-1882, tome II

Maxime Du CampHachette, Paris, 1949

×REMÈDE DE MILITAIRE

Publiée dans les Soirées de Médan, La Saignée d’Henry Céard (1851-1924) interprète un épisode du siège de Paris. Napoléon III fait prisonnier à Sedan, un gouvernement de défense nationale s’était créé, présidé par le général Trochu. Après la défaite du Bourget du 30 octobre 1870, les Parisiens qui réclamaient en vain une “sortie en masse” et la “guerre à outrance” avaient pris d’assaut l’Hôtel de ville en vue de former une commune. L’action de La Saignée se situe au moment où Trochu, retranché dans une salle de l’Hôtel de ville, édicte des communiqués confus sur la situation militaire. Il reçoit la visite d’une égérie ou d’une cocotte qui lui “rappelle ses impuissances” et achève de l’humilier. Exutoire de l’amant et du “capitulard”, la “bonne saignée” qu’appelle de ses vœux le général semble faire allusion à la sortie désastreuse du 19 janvier 1871 (défaite de Buzenval), à l’issue de laquelle Trochu sera destitué.

LA SAIGNÉEHenry Céard

G. Charpentier, Paris, 1880

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×UN MOBLOT

Enrôlé en 1870 dans le 6e bataillon de la garde nationale mobile, Huysmans raconte son expérience de conscrit ou de “moblot” dans Sac au dos à travers le personnage d’Eugène Lejantel, étudiant en droit arrivé à “la puberté de la sottise”. Atteint très vite de dysenterie, Lejantel est balloté d’infirmerie en infirmerie et adopte la philosophie d’un tire-au-flanc en quête de bonnes occasions de faire bonne chère avec son compère Francis Émonot, ou bien de lieux où pouvoir tranquillement soulager ses entrailles. La guerre n’est ici matière qu’à péripéties grotesques. Le jeune héros n’en tire d’ailleurs aucune leçon sinon “la valeur d’une cuvette d’eau, pour savourer la solitude des endroits où l’on met culotte bas, à l’aise”. “Quand l’héroïsme semble grotesque, la chiasse, devient glorieuse”, commentait Léon Bloy.

SAC AU DOSJoris-Karl Huysmans

G. Charpentier, Paris, 1880

F I C T I O N

40 p.

×UN ENNEMI DE LA RÉPUBLIQUE

“Ce que nos yeux ont vu de plus invraisemblable, depuis 1870, ce n’est pas le téléphone, l’automobile, le radium, le télégraphe sans fil, ni même l’aéroplane ; […] c’est que la république ait pu durer”. Ces mots expriment ce qui restera la grande déception d’Arthur Meyer (1844-1924), dont les mémoires décrivent les combats qu’il a menés contre la république, en rachetant Le Gaulois en 1879, dont il a fait une tribune légitimiste, ou en soutenant le général Boulanger. Meyer était petit-fils de rabbin, mais sa haine de la Gueuse l’amenait à tenir le “fumier républicain” en général et le “dreyfusisme” en particulier pour principales causes de l’antisémitisme, suivant l’idée, très répandue à l’époque, selon laquelle la république avantageait la “puissance juive” et les francs-maçons pour affaiblir les catholiques. Une fois Dreyfus innocenté, Meyer s’est acharné contre le dreyfusisme qu’il considérait comme une arme pour installer la révolution.

CE QUE MES YEUXONT VU

Arthur MeyerPlon, Paris, 1912

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440 p.

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Maurice AlhoyPHYSIOLOGIE DE LA LORETTE — P.83

Honoré de BalzacLA MAISON NUCINGEN — P.42 PHYSIOLOGIE DE L’EMPLOYÉ — P.82

Jules Barbey d’AurevillyDU DANDYSME ET DE G. BRUMMEL — P.85

Louis Baudry de SaunierLE CYCLISME THÉORIQUE ET PRATIQUE— P.35

Claude BernardINTRODUCTION À L’ÉTUDE DE LA MÉDECINE EXPÉRIMENTALE — P.23

Gaston de BézaureLE FLEUVE BLEU — P.65

Auguste BlanquiCRITIQUE SOCIALE — P.46

Léon BloyLE DÉSESPÉRÉ — P.96 PROPOS D’UN ENTREPRENEURDE DÉMOLITIONS — P.105

René CailliéVOYAGE D’UN FAUX MUSULMANÀ TRAVERS L’AFRIQUE — P.63

Lady Caithness«JE ME SUIS ÉVEILLÉ» — P.56

François CantagrelLE FOU DU PALAIS-ROYAL — P.14

Henry CéardLA SAIGNÉE — P.15

ChampfleuryLES EXCENTRIQUES — P.75

Jean-Antoine ChaptalMES SOUVENIRS SUR NAPOLÉON — P.12

CollectifLES FRANÇAIS PEINTS PAR EUX-MÊMES— P.82

Marie ColombierLE VOYAGE DE SARAH BERNHARDTEN AMÉRIQUE — P.65

Auguste ComteDISCOURS SUR L’ENSEMBLEDU POSITIVISME — P.22 Antoine-Augustin Cournot PRINCIPES DE LA THÉORIE DES RICHESSES— P.44

Georges CourtelineMESSIEURS LES RONDS-DE-CUIR — P.86

Amable-Félix Couturier de Vienne PARIS MODERNE — P.74

Astolphe de CustineLA RUSSIE EN 1839 — P.63

Louis-Jacques-Mandé Daguerre HISTORIQUE ET DESCRIPTIONDES PROCÉDÉS DU DAGUERRÉOTYPEET DU DIORAMA — P.32

Alphonse DaudetLES FEMMES D’ARTISTES — P.95

Alfred DelvauAU BORD DE LA BIÈVRE — P.75

Émile DriantROBINSONS SOUTERRAINS — P.36

Maxime Du CampSOUVENIRS D’UN DEMI-SIÈCLE — P.15

Eugène DulacPHYSIOLOGIE ET HYGIÈNE DE LA BARBEET DES MOUSTACHES — P.84

Alexandre DumasGRAND DICTIONNAIRE DE CUISINE— P.103

Félix FabartHISTOIRE PHILOSOPHIQUE ET POLITIQUEDE L’OCCULTE — P.55

Gustave FlaubertBOUVARD ET PÉCUCHET — P.25 LE DICTIONNAIRE DES IDÉES REÇUES — P.104

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Page 10: ANTHOLOGIE 1 - 3 révolutions, 2 empires, 2 républiques - Parcours

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Alfred de MussetLA CONFESSION D’UN ENFANT DU SIÈCLE— P.93

Nadar MÉMOIRES DU GÉANT — P.32

Étienne de NeufvillePHYSIOLOGIE DES AMOUREUX — P.93

Friedrich NietzscheGÉNÉALOGIE DE LA MORALE — P.45 Charles NodierMADEMOISELLE DE MARSAN — P.52DICTIONNAIRE RAISONNÉ DES ONOMATOPÉES FRANÇAISES — P.102

Charles PhiliponPHYSIOLOGIE DU FLOUEUR — P.43

Pierre-Joseph ProudhonLES CONFESSIONSD’UN RÉVOLUTIONNAIRE — P.13

Edgar QuinetLE CHRISTIANISME ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE — P.53

Félix RavaissonLA PHILOSOPHIE EN FRANCEAU 19e SIÈCLE — P.23

Ernest RenanL’AVENIR DE LA SCIENCE — P.26

Louis ReybaudJÉRÔME PATUROT À LA RECHERCHED’UNE POSITION SOCIALE — P.85

Théodule RibotLA PSYCHOLOGIE ALLEMANDE CONTEMPORAINE — P.24

Arthur RimbaudVOYAGE EN ABYSSINIE ET AU HARRAR— P.66

James RousseauPHYSIOLOGIE DU ROBERT-MACAIRE — P.84

Charles-Augustin Sainte-BeuveGALERIE DE PORTRAITS HISTORIQUES — P.13

Claude-Henri de Saint-Simon MÉMOIRE SUR LA SCIENCE DE L’HOMME— P.22

George SandJACQUES — P.92

Jean-Baptiste SayCATÉCHISME D’ÉCONOMIE POLITIQUEOU INSTRUCTION FAMILIÈRE — P.42

StendhalPROMENADES DANS ROME — P.62

John Stuart MillL’UTILITARISME — P.44

Eugène SueLES MYSTÈRES DE PARIS — P.72

Gaston TissandierLA TOUR EIFFEL DE TROIS CENTS MÈTRES — P.34

Jules VallèsLA RUE — P.76LES RÉFRACTAIRES — P.86

Émile VerhaerenLES VILLES TENTACULAIRES — P.35

Jules VerneROBUR-LE-CONQUÉRANT — P.34LES CINQ CENTS MILLIONS DE LA BÉGUM — P.33LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGTS JOURS — P.64

Auguste de Villiers de L’Isle-Adam CONTES CRUELS — P.25

Émile ZolaLE ROMAN EXPÉRIMENTAL — P.24L’ARGENT — P.46

Frédéric ZurcherLES ASCENSIONS CÉLÈBRES AUX PLUS HAUTES MONTAGNES DU GLOBE — P.64

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Xavier Forneret TEMPS PERDU — P.53

Émile GaboriauLE CRIME D’ORCIVAL — P.33

Bernard-Henri Gausseron BOUQUINIANA — P.106 Théophile GautierSPIRITE — P.54 MADEMOISELLE DE MAUPIN — P.92

Delphine de GirardinLE VICOMTE DE LAUNAY — P.102 Remy de GourmontLE LIVRE DES MASQUES — P.105

François GuizotL’HISTOIRE DE FRANCE DEPUIS 1789 JUSQU’EN 1848 RACONTÉE À MES PETITS-ENFANTS — P.12

Jean-Marie GuyauESQUISSE D’UNE MORALE SANS OBLIGATION NI SANCTION — P.26

Louis Adrien HuartPHYSIOLOGIE DU FLÂNEUR — P.72PHYSIOLOGIE DE L’ÉTUDIANT — P.83

Joris-Karl Huysmans SAC AU DOS — P.16CROQUIS PARISIENS — P.76À VAU-L’EAU — P.104

Jules JaninUN HIVER À PARIS — P.73

Gaston JollivetSOUVENIRS DE LA VIE DE PLAISIRSOUS LE SECOND EMPIRE — P.74

Paul de KockPHYSIOLOGIE DE L’HOMME MARIÉ— P.94

Édouard LaboulayeL’ÉTAT ET SES LIMITES — P.14

Paul Leroy-BeaulieuESSAI SUR LA RÉPARTITION DES RICHESSES ET SUR LA TENDANCE À UNE MOINDRE INÉGALITÉ DES CONDITIONS — P.45

Cesare LombrosoHYPNOTISME ET SPIRITISME — P56

Pierre LotiAZIYADÉ — P.96

Paul MahalinLES MÉMOIRES DU BAL MABILLE — P.73

Firmin MaillardLES PASSIONNÉS DU LIVRE — P.106

Pierre Maine de BiranMÉMOIRE SUR LES PERCEPTIONS OBSCURES — P.52

Xavier de MaistreVOYAGE AUTOUR DE MA CHAMBRE — P.62

Élie Philippe MargolléLES ASCENSIONS CÉLÈBRES AUX PLUS HAUTES MONTAGNES DU GLOBE — P.64

Gaston MasperoRUINES ET PAYSAGES D’ÉGYPTE — P.66

Guy de MaupassantMAGNÉTISME — P.55

Alfred MauryLE SOMMEIL ET LES RÊVES — P.54

Prosper MériméeCARMEN — P.94LA CHAMBRE BLEUE — P.95

Arthur MeyerCE QUE MES YEUX ONT VU — P.16

Octave MirbeauLA 628-E8 — P.36

Henry MonnierPHYSIOLOGIE DU BOURGEOIS — P.43

Charles MonseletLA LORGNETTE LITTÉRAIRE — P.103

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CRÉDITS TEXTES

Jean Demerliac Trois révolutions, deux empires, deux républiques... / Le siècle de fer /Le tour du monde / L’invention de Paris :des bas-fonds au Gai Paris / Des Parisienset des Parisiennes / L’amour dans tousses états / Miscellanées.

Céline SurprenantLe siècle positif / Argent, bonheuret richesse / Esprit es-tu là ?

La mention F I C T I O Ncorrespond aux romans, nouvelles, contes et poèmes. La mention N O N F I C T I O N correspond aux traités philosophiques, essais économiques et politiques, manuels pratiques, récits de voyages, mémoires et physiologies.

À LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALEDE FRANCE, NOUS REMERCIONS :

Bruno Racine président ;Sylviane Tarsot-Gillery directrice générale ; Denis Bruckmann directeur des Collections ; Anne Pasquignon adjointe au directeur des Collections pour les questions scientifiqueset techniques ; Jean-Marie Compte directeur du département Littératureet Art ; Claude Collard directricedu département Philosophie, Histoire, Sciences de l’Homme ; Michel Netzer directeur du département Scienceset Techniques ; Éric Dussert coordinateurde la numérisation et Marc Rassat délégué à la communication ;

et tout particulièrement les conservateurs Marie Boissière, Roger Musnik, Laurent Portes et Jean-Didier Wagneur.

CRÉDITS DES ILLUSTRATIONS

Les illustrations utilisées dans la présente édition sont issues des collectionsde la Bibliothèque nationale de France. Elles sont disponibles à la consultationsur gallica.bnf.fr

P.4 — Les Français peints par eux-mêmes :encyclopédie morale du 19e siècle, tome I- L. Curmer - 1840-1842P.8 — Vive le Roi !... ou les Spéculateurs[et] les Politiques en défaut (détail) - [s.n.] - 1814P.17 — Les Napoléons - Jules Didier- Imp. Lemercier - 1863P.18  — Science amusante. (2e série.)Cent nouvelles expériences, 3e édition (détail)- Tom Tit -  [s.n.] - 1922 P.27 — 1892 : calendrier souvenir, à nos abonnés : le rôle du gaz dans l’habitation moderne- Glücq édit. - 1891P.28 — Collection Jules Beau. Photographie sportive : T.7 - Jules Beau (détail) - [s.n.] - 1898P.37 — Doux rêve. Avoir une bicyclette Kymris- Jules Grün - [s.n.] - 1900P. 38 — E. Zola - Nadar - [s.n.]P. 47 — Collection des profils et grimaces- Louis-Léopold Boilly (détail)- Delpech - 1824 1827P.48 — L’oeil, comme un ballon se dirige vers l’INFINI - Odilon Redon - G. Fischbacher  - 1882P. 57 — Le célèbre professeur américain Ferdinandus... Magnétisme humain… (détail)-  [s.n.] - 1888P.58 — Sfinge e le Piramidi di Ghiza - Beniamino Facchinelli -  [s.n.] - 1873-1895P. 67 — Pour paraître... Le Tour du Monde tintamarresque - Touchatout - [s.n.] - 1874P. 68 — Le bal Mabille - Provost (détail)- Ledot Jeune P. 77 — Rue de Bièvre - [s.n.] - vers 1850 ?P.78 — Les Français peints par eux-mêmes :encyclopédie morale du 19e siècle, tome I- L. Curmer - 1840-1842P. 87 — Collection des profils et grimaces- Louis-Léopold Boilly - Delpech - 1824-1827P. 88 — Physiologie de l’homme marié-  Ch. Paul de Kock - J. Laisné - 1841P. 97 — Collection des profils et grimaces- Louis-Léopold Boilly - Delpech - 1824-1827P. 98 — À travers Paris - Crafty (détail)- E. Plon,Nourrit et Cie - 1894P. 107 — Progrès en librairie. Primes gratuitesà tous les acheteurs de livraisons [...]- Imp. A. Legras - 1886

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