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Préface de Lucien CHAUMETTE
Parce qu’une commune c’est une histoire, un patrimoine, des habitants et
beaucoup de souvenirs. Parce qu’Angerville ne serait pas ce qu’elle est de-
venue aujourd’hui sans toutes ces femmes et ces hommes qui ont concouru
et participé à la fondation de son histoire, à son développement et à sa ri-
chesse, c’est pour moi un plaisir et un honneur de pouvoir aujourd’hui pré-
facer cet almanach.
Je remercie très chaleureusement Madame DUMENOIR et Madame
PAVIA pour le formidable travail de compilation d’anecdotes, citations et
documents divers qu’elles ont accompli à travers cet ouvrage, fruit de lon-
gues heures de recherche dans les archives municipales et départementales,
enrichies d’une précieuse collection de cartes postales anciennes.
Leur travail est à l’image de l’amour qu’elles portent à leur ville: rigoureux,
sérieux et passionné.
Comme le dit un vieux proverbe: « Ce que nous avons fait ne sera pas perdu
à tout jamais. Tout mûrit à temps et devient fruit à ses heures ».
Aujourd’hui, une part de ce qui constitua la vie quotidienne des habitants de
notre ville, par son passé lointain comme plus proche, est réuni dans cet ou-
vrage.
Beaucoup d’entre vous pourront redécouvrir et surtout découvrir qu’à
Angerville, même si les femmes et les hommes qui la composent ne sont
que de passage, son histoire reste et demeurera toujours aussi riche, surpre-
nante et surtout passionnante, à travers les malheurs comme les bonheurs
qui ont fait de notre ville ce qu’elle est devenue aujourd’hui.
Chères lectrices et chers lecteurs, à vous tous, d’où que vous soyez originai-
re, je vous souhaite une agréable lecture et un bon voyage à travers la formi-
dable histoire de notre commune.
Vive Angerville!
Lucien CHAUMETTE
Maire d’Angerville
JANVIER
ORIGINES D’ANGERVILLE
Dès 1119, une ordonnance royale de Louis VI emploie le terme d'Angere
Regis.
"Moi, Louis, par la grâce de Dieu, Roi des Français, nous
faisons savoir à tous les fidèles présents et à venir que les hommes d'une
certaine terre appelée Angere Regis, située au dessus d'un bouillon et
abandonnée jusqu'à n'être bientôt qu'une solitude, que ces hommes sont
venus auprès de notre Majesté nous demander que nous la déclarions
libre, de tous ceux qui voudraient s'y établir en qualité d'hôtes".
Cette charte fixait aussi les droits, les taxes et autres services
que ces hommes devaient.
Cette charte fut relevée et confirmée en 1391 par le Roi
Charles VI
(ordonnance des Rois de France T.VIII – Texte corrigé)
ANGERE REGIS : à cette époque n'est ni un bourg ni un village
mais seulement un certain territoire
PLAN D’ANGERVILLE EN 1746
Jour de l’An beau, fait un mois d’août beau et chaud
– Les druides récoltaient le gui sur les chênes avec une
serpe d’or. Depuis, au nouvel an, nous nous présentons les
vœux sous le gui.
1907 : Entrée en vigueur de la loi sur l'église interdisant le
maintien des crucifix dans les salles de classes.
1892 : Vente de la ferme du relais de poste pour 15000
francs. Acte signé en l'étude de Maître Laurence à
Angerville.
1913 : Rejet du pourvoi en cassation de Renard, condamné
à mort le 10/11/1912 pour avoir tué le gendarme Dormoy.
1797 : Assassinat à Allaines (Eure et Loir) de Pierre Léger,
instituteur, par la bande d'Orgères.
1794 : Vérification des stocks d'avoine dans les granges du
maître de poste d'Angerville.
1879 : Tempête de neige sur la Beauce. Tous les trains
venant du Midi restent en détresse pendant trois jours. Pas
un seul flocon à Paris.
Angere (et autres terminaisons de bas
latin) désigne des services de poste, de trans-
port et de relais en particulier.
Angere Regis : relais du roi, voilà la
traduction bien naturelle de ces deux mots.
Au XIIème siècle, ce territoire est dé-
peint comme un désert d'où l'épithète
La Gaste qui s'ajoute au nom d'Angerville :
La Gaste, de gasta : terre inculte, en
friche, déserte.
Plus tard, quand le territoire fut mis en
culture, il lui fut substitué la terminaison
commune de Villa.
Angere Regis devient alors :
ANGERE VILLA
puis ANGERVILLE LA GASTE
enfin ANGERVILLE
JANVIER
1 Jour de l’An
2 St Basile
3 Ste Geneviève
4 St Odilon
5 St Édouard
6 Épiphanie
7 St Raymond
Beau temps à la Saint Guillaume
donne plus de blé que de chaume
1834 : Acquisition d’une maison d’arrêt (emplacement du
secours populaire).
1513 : Mort d'Anne de Bretagne à Blois. Le convoi funèbre
passe à Angerville et séjourne une nuit dans l'église.
1987 : Inauguration du centre social Michel Alluard,
médecin à Angerville.
1979 : Tempête de neige. Des congères se sont formées
bloquant de nombreux automobilistes. Les Angervillois ont
montré leur hospitalité en les hébergeant.
1794 : Pour lutter contre la famine, les boulangers sont
tenus de rapporter au maire, le son du blé qu’ils font
moudre.
1913 : Réfection du toit du clocher et de l'église. Le finan-
cement est assuré pour moitié grâce à une souscription
auprès des fidèles.
1922 : Tout propriétaire stationnant, sans nécessité, pen-
dant la durée du marché, paiera un droit de stationnement.
AU JARDIN :
Vivaces et couvre sols :
Coupez les parties aériennes assez court avec
une cisaille.
Couvrez de quelques poignées de compost et
griffez autour des pieds.
Puis attendez le printemps.
Outils :
Préparez-les pour la belle saison. Poncez les
manches, enduisez-les d'huile de lin et d'es-
sence de térébenthine (moitié/moitié).
Affûtez les lames des outils tranchants.
Oiseaux :
L'hiver est là. Prévoyez de nourrir les oiseaux
avec de la graisse, des graines et des fruits.
Pensez à leur donner à boire régulièrement.
JANVIER
8 St Lucien
9 Ste Alix
10 St Guillaume
11 St Paulin
12 Ste Tatiana
13 Ste Yvette
14 Ste Nina
A la Saint Sébastien, l’hiver s’en va ou revient
1790 : L'Assemblée Nationale décrète la création de 88
départements.
1358 : Durant la guerre de Cent ans, les Anglais s'emparent
d'Étampes.
1794 : Réglementation du prix du beurre (22 sols) et des
œufs (16 sols la douzaine). Le Maire et un agent feront
respecter les prix.
1962 : Attribution des travaux d'édification du château
d'eau actuel pour un montant de 32 482 nouveaux francs.
1919 : À Paris, Jules Vedine, à bord d'un Caudron, se pose
sur le toit des Galeries Lafayette. Ne pouvant pas repartir,
il ne touche pas les 25 000 F promis.
1910 : Des trombes d'eau accompagnées de vents violents
s'abattent sur le pays. Routes coupées, voies ferrées
inutilisables.
1849 : À Angerville, l'instituteur était obligé de chanter au
lutrin à l'église et de servir M. le Curé lorsque celui-ci le
requerrait.
RATA BEAUCERON :
Ingrédients pour 6 personnes :
600 g de lard (poitrine)
1 kg de pommes de terre
2 ou 3 oignons
1 c à soupe de farine
1 c à soupe de saindoux
1 bouquet garni (persil, laurier, thym, ail)
temps de cuisson : 30 min
Dans une cocotte, faire revenir dans le
saindoux les oignons émincés et la poitrine
coupée en gros dés. Quand les morceaux sont
rissolés, les réserver.
Remettre un peu de saindoux et prépa-
rer un roux avec 1 cuillérée de farine, laisser
bien dorer puis mouiller avec un verre d'eau
chaude. La sauce doit être bien liée.
Mettre les pommes de terre taillées en
gros morceaux. Ajouter les lardons. Saler,
poivrer et laisser mijoter 30 min.
Ce plat complet était la base de la
nourriture des ouvriers agricoles au siècle
dernier
JANVIER
15 St Rémi
16 St Marcel
17 Ste Roseline
18 Ste Prisca
19 St Marius
20 St Sébastien
21 Ste Agnès
A la Saint Vincent cesse la pluie et vient le vent
1849 : L’instituteur n’avait pas l’emploi de « tueur » de
porcs. Il ne faisait pas la moisson. Il était déjà plus
spécialement instituteur.
1918 : Dans le cadre des restrictions alimentaires, les
français auront droit à 300 g de pain par jour.
1913 : Charles Newport et son mécanicien René Guillot
trouvent la mort en s'écrasant en avion près de l'aérodrome
de Mondésir.
1693 : Naissance de Paul Cassegrain, Mort à Auneau le
18.02.1778. Abbé, il fonda l'ordre des filles de la
Providence. Il fut aumônier du Cardinal de Fleury.
1707 : Naissance de Pierre Blanchet, savant, écrivain, nar-
rateur. Il fut nommé garde des livres du roi. Il mourut le
29.01.1784.
1872 : Le maire à l'autorisation de vendre les anciens appa-
reils d'éclairage public fonctionnant au pétrole, exceptés les
trois de Villeneuve et Ouestreville.
1794 : Le citoyen Rousseau, maître de poste possède 64
chevaux dont 2 hors d'état de servir et 16 pour le travail de
la terre, reste 46, nombre insuffisant devant être porté à
52.
CHARADES POUR ENFANTS :
Mon 1er est une ville
Mon 2ème est le contraire de mort
Mon 3ème est un article défini
Mon tout est un village beauceron
-°-
Mon 1er est un article défini
Mon 2ème est le contraire de vide
Mon 3ème annonce un nom à particule
Mon 4ème , le dromadaire en a une,
Mon tout est une partie de l'Île de
France
-°-
Mon 1er est un article défini
Mon 2ème est le contraire de grand
Mon 3ème est une ville célèbre pour son car-
naval
Mon tout est un quartier d'Angerville
JANVIER
22 St Vincent
23 St Barnard
24 St François de Sales
25 Conversion de
St Paul
26 Ste Paule
27 Ste Angèle
28 St Thomas d’Aquin
Janvier sec et beau remplit cuves et tonneaux
1719 : Brevet nommant Jean Rousseau, maître de poste à la
place de son père décédé, Joachim Rousseau.
1796 : La bande d'Orgères attaque la ferme Lejeune au
hameau du Montgon près de Cercottes (Loiret), trois
habitants sont égorgés.
1912 : Mort du gendarme Dormoy.
LE CHÂTEAU DE DOMMERVILLE
JANVIER
29 St Gildas
30 Ste Martine
31 Ste Marcelle
Le château côté cour d’honneur
Poêle en faïence Escalier à rampe en fer forgé
Le château de Dommerville fut construit en 1777 par le marquis de Hallot,
lieutenant général des armées du roi.
Cinq ans plus tard, tous les ouvrages étaient terminés : château, dépendan-
ces ainsi que la tribune de l’église.
L’aile gauche abrite un bel escalier monumental en pierre, orné d’une rampe
en fer forgé rehaussé de dorure. Cet escalier est dit « de conversation » car il
est suffisamment large afin que deux personnes puissent monter ou descen-
dre côte à côte.
L’ancienne salle à manger possède toujours dans une niche agrémentée de
guirlandes, un très rare poêle en faïence orné de cannelures dentelées on-
doyantes, surmonté d’un tuyau épanoui en palmier.
LE GENDARME DORMOY
Le gendarme Dormoy
Le 31 janvier 1912, vers 1 h du matin, le brigadier Dormoy, comman-
dant la brigade d'Angerville est alerté par le chef de gare.
Un cambriolage a eu lieu à la gare d'Orléans. Les 2 malfaiteurs ont pris
le train, sont descendus à Angerville et sont partis vers Étampes.
Le brigadier Dormoy et le gendarme Siret partent à bicyclette sur la
RN 20. Au lieudit les "60 mines" (aujourd'hui 4 vents – commune de
Guillerval) ils aperçoivent les deux hommes. Le gendarme Siret les
somme de s'arrêter, Dormoy crie "haut les mains". L’un des deux indi-
vidus éblouit les deux militaires à l'aide d'une lanterne.
Ayant reconnu des gendarmes, les deux voleurs tirent. Le gendarme
Siret riposte mais le brigadier Dormoy s'écrie "je suis touché mon pau-
vre Siret".
Siret essuie plusieurs coups de feu. Il tire sur les malfaiteurs. Revenu
près de son chef, il constate sa mort.
LE MONUMENT DORMOY
FÉVRIER
Obsèques du Brigadier de Gendarmerie Dormoy, victime du devoir
Pour la Ste Agathe, sème l’oignon dans la glace,
il deviendra bon
1753 : La Chalouette est en crue. L’eau monte à plus de
deux mètres et endommage les moulins situés sur son
cours.
2001 : Restauration de la façade et des vitraux de l’église
de Dommerville
1852 : Entre 8 h et 9 h, un brillant météore traverse le ciel
sous forme d’une boule de feu et file rapidement vers le
N.O.
1917 : Vague de froid : - 15° C. Les restaurants sont
soumis à des restrictions.
1896 : Baptême de Magdelaine, fille de J.B.T. L’Hermite
et M. Cantan.
Le Réveil d’Étampes du 27 juin 1896 mentionne son nom
sous le titre « une parente de Molière à Angerville ».
1905 : Un angervillois demande que les réverbères de la
rue de la Gare soient allumés tous les soirs pendant les 6
mois d’hiver, pour éviter aux voyageurs qui arrivent par le
train de nuit, de se heurter aux tas de boue que l’on ren-
contre dans cette rue.
1958 : À la cantine, la soupe sera distribuée gratuitement
aux enfants des hameaux.
ÉGLISE SAINT GERMAIN
DE DOMMERVILLE
(XIIème au XIIIème – Fin du XVème et
XIXème)
Citée dès 1250, l'église Saint Germain
est composée d'une nef, d'un chœur en abside
soutenu par d'imposants contreforts. Le
portail de la fin du XVème est orné d'un
chambranle à 3 moulures.
Le fond de l'église comporte une tribu-
ne installée par le marquis de Hallot et de
Dommerville.
Les deux vitraux du maître verrier
Henri Carot, offerts le 6 janvier 1905 par
Denis Cochin et Joseph Sellevin, en souvenir
de leur "bonne amitié qu'aucune discussion ne
troubla jamais au cours des 30 années de
bail", représentent Saint Denis et Saint
Joseph, leur patron respectif.
FÉVRIER
1 Ste Ella
2 Présentation
du Seigneur
3 Ste Blaise
4 Ste Véronique
5 Ste Agathe
6 St Gaston
7 Ste Eugénie
De Sainte Béatrice la nuée, assure six semaines mouillées
1979 : Trois sites gallo-romains ont été repérés à
Angerville au cours d’une prospection.
(Direction des Antiquités Historiques d’Île de France)
1709 : Année du grand froid. Un prêtre dénombre plus de
400 pauvres et 30 hommes morts de froid sur la route
Étampes – Angerville.
1709 : Naissance de Philippe Louis, fils de Louis de Hallot,
seigneur de Mérouville et autres lieux, et de Françoise
Adrienne Stoppa, dame de Dommerville et autres lieux.
1429 : Les anglais, durant la guerre de Cent ans, assiègent
Orléans. Près de Rouvray Saint Denis, les orléanais atta-
quent le convoi de ravitaillement.
1429 : Les français furent repoussés. Le champ de bataille
était jonché de harengs, d’où le nom donné à ce combat :
« Journée des Harengs ».
1898 : La nouvelle laiterie partage les frais de curage de la
mare à Badine avec la brasserie et la commune.
1903 : Enquête d’utilité publique pour la construction d’u-
ne ligne de tramway à voie étroite entre Chartres et
Angerville.
CRÊPES :
En février, les Romains offraient des
sacrifices à Pluton et veillaient en tenant des
cierges allumés.
Le pape Gelase 1er fit du 2 février une
fête chrétienne. Les participants tenaient une
chandelle à la main d'où le nom de Chande-
leur.
C'est aussi l'occasion de faire sauter les
crêpes pour avoir de l'argent toute
l'année : il suffit de les faire sauter en tenant
un louis d'or dans la main.
RECETTE :
Préparation 10 min – cuisson 3 min
par crêpe.
Ingrédients : 250 g farine – 5 œufs 100
g de beurre – 90 g de sucre – 3 dl lait
– 2 dl d'eau – citron – sel.
Dans un saladier, délayez la farine
avec l'eau et le lait. Ajouter 15 g de beurre
fondu et une pincée de sel.
Laissez reposer 1 h. Ajouter les jaunes
d’oeufs, le zeste râpé du citron, le sucre en
poudre et les blancs battus en neige.
Bon appétit !
FÉVRIER
8 Ste Jacqueline
9 Ste Apolline
10 St Arnaud
11 N.-D. de Lourdes
12 St Félix
13 Ste Béatrice
14 St Valentin
À la Saint Claude regarde ton seau, tu le verras plus haut
1863 : A l’école des filles, les travaux d’aiguille permet-
tront de venir en aide aux enfants indigents.
1905 : Le service militaire, d’une durée de 7 ans avant la
guerre, est ramené à une durée de 2 ans, pour lutter contre
les dispenses accordées aux gens aisés.
1954 : Grâce à la générosité de Mme Plé, le petit square à
l’entrée d’Ouestreville est terminé.
1839 : Instauration du marché au vin à la suite du marché
au blé.
1954 : M. André Duret demande que l’on démine son
puits, rempli de munitions et de fusils, suite à la bataille de
1940.
1902 : La loi impose la vaccination antivariolique dès la
1ère année de naissance. Aujourd’hui, les laboratoires
conservent des souches de la variole par mesure préventi-
ve.
1897 : Inauguration des monuments Henri Tessier (voir
aussi au 16 octobre).
MARQUIS DE HALLOT
Le 10 février 1709 naquit à Dommer-
ville : Charles, Philippe, Louis de Hallot, lieu-
tenant général des armées du roi.
En 1777, le marquis chargea un entrepreneur
d'Étampes de construire le château de
Dommerville. La facture s'élevait à 161 800
livres. Le marquis ne put s'acquitter que du
quart et pour se libérer de cette dette, fit don à
l'entrepreneur de son château de Mérouville.
En 1789, il fit don du château de
Dommerville à une cousine éloignée :
Mme De Vallon d'Aubregeac. Son fils le
céda, en 1807, à son beau-père, le Général
de Rochambeau.
En 1815, le Maréchal Davout y résida,
en repli après Waterloo.
En 1869, le château fut vendu par adju-
dication a un gros cultivateur qui y entreprit
de fâcheuses transformations. Il fit abattre le
deuxième étage du corps central, transformer
les différentes parties en bâtiments de ferme.
À partir de 1972, M. Didier Poisson
entreprit de le restaurer.
Actuellement, le château appartient à
Monsieur De Santis
FÉVRIER
15 St Claude
16 Ste Julienne
17 St Alexis
18 Ste Bernadette
19 St Gabin
20 Ste Aimée
21 St Pierre-Damien
Neige à la Sainte Isabelle fait la fleur plus belle
1899 : M. Bauhaire vend un terrain de 1,70 m de large afin
de continuer la rue d’Enfer (rue Desmoulins) jusqu’à la rue
du Tour de Ville.
1919 : La grippe espagnole a tué 908 personnes en France
cette semaine. L’épidémie « mondiale » a fait plus de 15
millions de morts.
1901 : Le maire refuse de réinstaller une pompe à manège
place de la Liberté, l’installation de l’eau courante étant en
projet.
1894 : L’agrandissement de l’école de garçons est décidé
suite au déplacement du cimetière.
1889 : M. le maire demande au Conseil l’autorisation de
vendre le fumier recueilli à la suite du balayage des rues,
produisant un tas long de 7 mètres. Prix fixé à 3,50 Frs le
mètre linéaire.
1905 : Une plaque de contrôle doit être fixée sur les véloci-
pèdes.
2002 : Inauguration de la gendarmerie « Brigadier
Dormoy ».
AU JARDIN
Travaillez votre sol à la bêche ou à la
grenilette lorsque la terre n'est pas collante :
le gel brisera les mottes.
Taillez groseilliers, cassis. Éliminez les
vieux bois peu productifs.
Sélectionnez les jeunes pousses les
plus vigoureuses : ce sont elles qui porteront
l'essentiel de la récolte. Apportez du compost
au pied de chaque arbuste.
Taillez tous les rameaux des framboi-
siers remontants à ras de terre. Apportez 2 à 3
kg de compost par m2;
Au printemps, laissez une canne tous
les 10 cm.
FÉVRIER
22 Ste Isabelle
23 St Lazare
24 St Modeste
25 St Roméo
26 St Nestor
27 Ste Honorine
28 St Romain
LES AUBERGES
Depuis très longtemps, Angerville possédait un relais de poste,
puisqu’en 1562, Pierre Boucher, chevaulcheur d'écurie tenait la poste
pour le roi à Angerville. Notre village étant situé sur la voie royale
Paris Orléans, le trafic était intense d'où la nécessité de posséder de
nombreuses auberges.
Au XVIIIème siècle, on comptait plus de 40 auberges pour une
population de 400 feux. Les aubergistes étaient des gens considérés qui
occupaient les charges locales les plus importantes. Que de personna-
ges illustres se sont arrêtés dans ces auberges ! Louis XIII au Cheval
Bardé, Louis XI y aurait séjourné plusieurs fois, Henri III, Henri IV en
1593 et Louis XIV le 30.09.1686.
L'arrivée du chemin de fer en 1843 mit fin au trafic des diligen-
ces, malles-poste et courriers de toutes sortes. Les auberges fermèrent
l'une après l'autre.
En 1900, il restait encore 38 auberges.
Après la guerre 1939/45 deux subsistaient : Les 3 marchands et
l'Hôtel de France.
(à suivre)
MARS
L’Hôtel de France
Hôtel de France—H. RAVAULT—Angerville (S. et O.)
vers 1900
À la Sainte Colette,
on voit à vue d’œil au sureau pousser la feuille
1921 : L’aérodrome d’Orly est ouvert, il dispose d’une aire
d’atterrissage de 800 m sur 750 m et de 4 hangars.
1940 : Proposition de noms de rues :
rue Nouvelle, rue du Parfait Amour, Autre rue, rue du Jeu-
ne Amour ou rue du Moins Jeune Amour et le square du
Parfait Amour.
1921 : Depuis très longtemps déjà un pensionnat est an-
nexé à l’école des garçons, le maire autorise à recevoir les
internes.
1962 : Une grande cérémonie est organisée pour les 100
ans de M. Euchère Quinton. Pour éteindre les 100 bougies
du gâteau, il saisit sa casquette et d’un mouvement énergi-
que éteignit les 100 bougies.
1971 : Don par Mme Plé des bâtiments situés au 3 avenue
d’Orléans ainsi qu’une somme de 200 000 nouveaux francs
pour l’aménagement d’une maison de retraite qui sera opé-
rationnelle dans le courant de l’année.
1954 : La pompe à bras des pompiers est vendue, elle était
devenue inutilisable depuis l’achat d’autopompes et de
motopompes.
1911 : À Pussay se déroulent, au milieu d’une nombreuse
assistance, les obsèques d’Adolphe Brinon qui transforma
la confection du chausson en industrie de la chaussure.
COMBIEN DE TEMPS GARDER
SES PAPIERS ?
1 an : notes de frais d'hôtel, de restau-
rant, factures de ramonage, de déménage-
ment. Récépissés d'envoi en recommandé.
2 ans : -factures d'eau, de téléphone, -
quittances de primes d'assurances (sauf vie), -
impôts locaux, -remboursements sécurité
sociale, -bordereaux de versements des allo-
cations familiales, -doubles des lettres recom-
mandées, -contrats de crédits à la consomma-
tion et remboursements,
-justificatif de règlement des contraventions, -
décompte des prestations maternelles (après
la 1ère déclaration de grossesse), -certificat de
scolarité, -double des déclarations d'accidents.
3 ans : -redevance télévision,
-justificatifs d'impôts sur le revenu
(déclaration et avis d'imposition), -contrats
d'assurance et avis de réception de résiliation
des contrats.
(à suivre)
MARS
1 St Aubin
2 St Charles le Bon
3 St Guénolé
4 St Casimir
5 Ste Olivia
6 Ste Colette
7 Ste Félicité
Semé à la Sainte Françoise, ton grain aura bon poids
1794 : Un chêne sera planté place de la Liberté, à l’empla-
cement actuel du monument Dormoy.
1902 : Cent ans de Mme Meunier née à Montreau le 8
ventôse an X – 27 février 1802 -.
1923 : La vitesse des automobiles et motocyclettes ne peut
excéder 25 km/h., elle doit être ramenée à celle d’un hom-
me au pas et les véhicules doivent même être arrêtés selon
les conditions de circulation.
1911 : La France adopte l’heure du méridien de Green-
wich, valable dans toute l’Europe occidentale ! Après la
préférence de ce méridien sur celui de Paris, les scientifi-
ques français se plaignent de cette abdication devant l’heu-
re britannique.
1913 : Les voitures transportant de la pulpe, des gadoues,
des immondices, des matières sales et malodorantes, de-
vront être bâchées et emprunter les voies indiquées par le
garde champêtre.
1934 : Loi interdisant l’emploi de la farine de fèves : celle-
ci n’est pas indispensable pour augmenter la valeur boulan-
gère d’une « farine qui relâche le pétrin » (expression de
métier).
1969 : Un regroupement des classes primaires à l’école des
garçons est envisagé et l’école maternelle serait installée à
l’école des filles.
MME MEUNIER & LES PRUSSIENS
Mme Meunier habitait la maison de
l'ardoise à Angerville à l'extrémité du village.
Pendant la guerre de 1870, les Prus-
siens occupaient Angerville. Ils avaient enva-
hi la maison de l'ardoise, pénétré dans l'étable
et détaché la vache, la traînant pour la tuer. La
pauvre bête ne voulait pas avancer, mais à
force de la tirer, elle arriva enfin sur la place.
Madame Meunier essaya de s’interpo-
ser en implorant les prussiens : « Pitié, ne
tuez ma vache, c’est ma vie, c’est elle qui api-
tance ma maisonnée ».
Sur la place, le chef Prussien fut ému
par cette pauvre femme et lui dit : -"allez em-
menez votre vache et qu'elle continue à vous
faire vivre longtemps".
Il ne croyait pas si bien dire car mada-
me Meunier devint centenaire…
MARS
8 St Jean de Dieu
9 Ste Françoise
10 St Vivien
11 Ste Rosine
12 Ste Justine
13 St Rodrigue
14 Ste Mathilde
À la Saint Joseph, bon temps bon an
1904 : Pour 300 Frs un bureau Louis XV est échangé
contre l’ameublement de la salle du Conseil : 20 chaises,
1 fauteuil et une table en chêne de 2,50 m de long.
1717 : Baptême de la petite cloche nommée Jeanne
Magdeleine. La marraine est Marie Théraize Pommereau,
fille de Louis Pommereau, receveur des murs.
1808 : Napoléon 1er instaure le baccalauréat, c’est alors le
premier grade universitaire.
En 1809 : 31 premiers diplômés seulement.
1892 : Projet d’achat de la mairie.
1931 : Le rapide Paris – Hendaye déraille à Étampes :
5 morts et de nombreux blessés.
1898 : Décision de maire à la suite d’une pétition des
Angervillois : la foire de 4 novembre s’étendra aussi sur les
trottoirs de la partie sud.
1857 : Vérification des ustensiles utilisés par les débits de
boissons, portant sur la salubrité des ustensiles et vases en
cuivre et métaux divers.
RECETTE GÂTEAU AUX AMANDES
Préparer une pâte feuilletée avec (pour
6 personnes) :
-200 g de farine,
-200 g beurre,
-1 petite cuillère de sel,
-un petit verre de rhum et à peu près un verre
d'eau.
Laisser reposer 2 ou 3 heures.
Pendant ce temps, préparer la frangipa-
ne : -100 g amandes en poudre, y ajouter dou-
cement -1 oeuf entier, piler jusqu'à ce que cela
forme une crème onctueuse, ajouter
-100 g sucre semoule, -une cuillérée à soupe
de rhum, bien mélanger.
Faire fondre -100 g de beurre, le verser
avec -la crème tout en pilant pour obtenir une
crème mousseuse.
Diviser la pâte en deux, l'étaler sur 3 m/m
d'épaisseur. Mettre une partie sur une plaque
de tôle, recouvrir de frangipane et ajouter le
second morceau dont on soude bien les bords.
Dorer au -jaune d'oeuf, donner quelques coups
sur le dessus et enfourner à four modéré pen-
dant ½ h.
Saupoudrez ensuite de sucre en poudre
et remettre à four très chaud quelques minutes.
MARS
15 Ste Louise
16 Ste Bénédicte
17 St Patrice
18 St Cyrille
19 St Joseph
20 St Herbert
21 Ste Clémence
La Saint Gabriel apporte les bonnes nouvelles
1852 : Angerville, comme toute la France, manifeste sa
joie à l’annonce de la naissance du Prince Impérial. Un
Te Deum est chanté après la Grand’messe.
1871 : Le Sous-préfet d’Étampes rappelle au maire
d’Angerville qu’il est tenu de respecter les termes des
accords nationaux et de requérir pour le compte des troupes
allemandes les vivres et le fourrage, chez les boulangers,
bouchers et cultivateurs.
1996 : Suite à la visite du conservateur des antiquités et
objets, la chapelle de Villeneuve est mise à disposition de
la mairie. Une messe pourra y être célébrée pour la saint
Roch.
1967 : Le français est le plus riche détenteur d’or au mon-
de.
1893 : Le projet de construction d’une école de filles est
approuvé.
1910 : Henri Farman remporte le prix de 100 Frs pour un
vol de 10 km en ligne droite avec un passager, entre
Villesauvage et Angerville.
1882 : La loi Jules Ferry rend l’école obligatoire de 6 à 13
ans. L’instruction religieuse est supprimée des program-
mes.
MODESTE PERSIL
Nos lointains aïeux lui attribuaient des
vertus bienfaisantes : remèdes contre les rhu-
matismes, infections, fatigue…
Il avait même une solide réputation
aphrodisiaque.
Proverbe : "Si femme savait ce que le
persil fait à l'homme, à genoux jusqu'à Rome,
elle irait en chercher".
A partir du 15ème siècle, le persil est de
plus en plus utilisé dans la cuisine à titre dé-
coratif et aussi comme condiment.
Pour faire pousser du persil, faire macé-
rer les graines 2 jours entiers dans l'eau avant
de les semer à l'ombre.
Il pousse toute l'année et se ressème lui-
même.
Il a besoin d'un terrain meuble et frais,
qu'il soit plat ou frisé.
MARS
22 Ste Léa
23 St Victorien
24 St Gabriel
25 St Humbert
26 Ste Larissa
27 St Habib
28 St Gontran
Au trente et un mars, le mauvais temps prend fin
1857 : Profitant des travaux dans le clocher, une horloge
achetée à Paris y sera installée.
1961 : La municipalité décide d’acheter la salle Bosquette
pour faire une salle des fêtes, avec accord des domaines,
pour une somme de 165 000 nouveaux francs.
1900 : Vote d’une loi limitant la durée du travail effectif
des femmes et des enfants à 11 heures par jour.
LES AUBERGES (suite)
Aujourd'hui la dernière auberge, té-
moin du passé à Angerville se trouve être
l'Hôtel de France qui avait pour enseigne en
1900 : Le Saint Nom de Jésus, tenue par
Claude Desgranges.
Plus tard, elle a pris pour nom Hôtel de
France car, tenue par un aubergiste nommé
Payen, celui-ci trouvait que Saint Nom de
Jésus et Payen n'étaient pas compatibles.
MARS
29 Ste Gwladys
30 St Amédée
31 St Benjamin
Farman en plein vol
LES CLOCHES
Les premières cloches apparaissent au VI ème siècle.
Suivant la coutume locale, la cloche règle la vie de tous : priè-
res, Angélus, joies ou peines, sans oublier les incendies.
A l'époque de Charlemagne, on commence à baptiser les clo-
ches.
Les cloches qui sonnaient dans notre clocher depuis 1657 ont
connu des heures de tristesse pendant la révolution. En 1793, l'une
d'elle fut descendue par ordre de la Convention, la seconde dut être re-
fondue. En 1834, ces cloches ont été remplacées par un nouveau cou-
ple : Pierre Gabrielle et Marie-Victoire.
En juin 1913, une troisième est montée les rejoindre : Claire-
Maurice. Mais fêlée, elle sonna peu de temps.
Elle a donc été refondue pour donner naissance à notre petite
dernière, sur laquelle nous pouvons lire les inscriptions suivan-
tes :"L'an de Grâce 1972, j'ai été baptisée par Monseigneur Maibois,
Evêque de Corbeil, l'Abbé Bourgeois, Gabriel Thirouin, Maire d'An-
gerville, offerte par Madame Paul Plé en souvenir de son mari, je me
nomme Cécile- Émile; ma marraine Cécile PLE - mon parrain Émile
Morchoisne"
« Je chante pour la gloire de Dieu »
Beaucoup d'Angervillois ont assisté à sa bénédiction et sa mon-
tée dans le clocher.
AVRIL
CECILE - EMILE
Baptême de la cloche en présence de Monsieur Thirouin, maire d’Angerville
de 1965 à 1993
Le quatre avril, l’hirondelle aux champs amène joie et printemps
1986 : La SNCF reprend le terrain où était établie la dé-
charge communale, qui sera fermée aux usagers (lieudit : le
Pont de Chartres).
1808 : Passage de Napoléon à Angerville. Il quitte Paris à
midi pour passer la nuit à l’évêché d’Orléans vers 21
heures.
1950 : La nouvelle rue et la place porteront le nom du
Général Leclerc.
La mare Abadine devient le square Boucault.
1954 : La réfection de la nationale 20 traversant Angerville
est refusée car la déviation est en projet.
1657 : Baptême de la grosse cloche dont le parrain est mes-
sire Louis de Reviers, fondateur de cette église. La marrai-
ne est dame Marie, épouse de Claude Du Hamel. Ils ont
donné nom à ladite cloche : Marie-Angélique.
1794 : Envoi d’un citoyen pendant une décade à l’atelier
national des salpêtres à Étampes pour s’y instruire et pou-
voir à son tour monter et diriger l’atelier national
d’Angerville.
1907 : À 5h 50 du soir, un ballon piloté par M. Leprince,
aéronaute, parti à 4 h de Courbevoie, atterrit dans la pro-
priété de M. Paul Plé, au lieudit « La Garenne de
Dommerville ». la descente et le départ ont été pénibles.
LA LÉGENDE DE LA BEAUCE
Écrite par le CE 2 B d'Angerville, en 1991
Il y a très longtemps, autour d'Angerville,
il y avait beaucoup de montagnes. Pour aller à
Orléans, à Paris, à Méréville, il fallait passer par
des cols. Les paysages étaient très beaux ! Il y
avait des torrents, des cascades, des forêts, des
lacs, des animaux qui couraient partout. Tout le
monde se plaisait…
Un jour, un étranger arriva à Angerville.
Tous les matins, il montait sur les montagnes
pour admirer le paysage… Les habitants trouvè-
rent cela bizarre. Ils pensaient que c'était un es-
pion.
Alors, ils se déguisèrent en loups, en dra-
gons, en fantômes, en sorcières, et se cachèrent
dans les montagnes pour lui faire peur…
Ils lui lancèrent des pierres, et le chassèrent de la
ville…
Mais l'étranger était un magicien. Avant de partir,
il décida de se venger. Il prononça des paroles
magiques:
« Rapetiti – Rapetitu – Rapetitou » !
Et aussitôt, les montagnes s'aplatirent… Il
n'y eu plus de sources, plus de rivières et les ani-
maux partirent. Les habitants furent très
mécontents.
Et, c'est depuis ce jour qu'Angerville se
trouve au milieu d'une grande plaine.
Une légende de CE2 B
AVRIL
1 St Hugues
2 Ste Sandrine
3 St Richard
4 St Isidore
5 Ste Irène
6 St Marcellin
7 St J.B. de la Salle
À la Saint Jules, mauvais temps n’est pas installé longtemps
1985 : La SNCF vend à la commune pour 1 Franc symbo-
lique, la cour de la gare où sera implanté un parking.
1972 : Baptême de la dernière cloche offerte par Mme
Cécile Plé. Parrain : Émile Morchoisne, Marraine :
Cécile Plé, lesquels lui ont donné comme nom
Cécile - Émile.
1814 : Après le rappel des Bourbons, Marie-Louise, partie
de Blois pour se rendre à Rambouillet avec le roi de Ro-
me, traversa Angerville sous la conduite du général russe
Schowaloff.
1793 : Arrestation du citoyen Vallet, commandant de la
Garde d’Angerville, qui était réticent à rendre à la mairie
les armes en dépôt chez lui.
1664 : Décès à l’Hôtel Dieu d’une enfant d’environ 6 ans,
délaissée près de deux ans plus tôt par des inconnus. À
cette époque, beaucoup d’enfants étaient abandonnés et
mouraient aux entrées du pays.
1598 : Proclamation de l’Édit de Nantes, date à laquelle
aucune mention n’est plus faite dans les registres parois-
siaux des Seronville, seigneurs de Ouestreville qui étaient
protestants.
1909 : Le maréchal-ferrant d’Angerville demande, pour ses
ouvriers, le repos du dimanche midi au lundi midi.
OMELETTE DU CULTIVATEUR
Incorporer dans les œufs : persil, cer-
feuil, civettes et estragon concassés, battre
longuement puis ajouter des champignons
émincés à cru et sautés au beurre.
Après cuisson, ranger sur l'omelette
quelques très fines tranches de porc fumé que
l'on aura fait griller à part.
Cazalis à Chartres
AVRIL
8 Ste Julie
9 St Gautier
10 St Fulbert
11 St Stanislas
12 Pâques
13 Ste Ida
14 St Maxime
Sème tes pois à la Saint Patrice, tu en auras tout ton caprice
1903 : Remplacement de l’ancien éclairage public à
Angerville par un éclairage à acétylène.
1794 : Les autorités d’Angerville signent une pétition en
faveur de M. Laborde, détenu depuis 5 mois. Il était trop
tard, 2 jours après, le Tribunal révolutionnaire le condam-
nait à mort.
1919 : Projet de loi à propos de la journée de 8 heures, as-
sorti d’un article stipulant que la réduction des heures de
travail ne pourra être cause de réduction de salaire.
1970 : Création de la Galaxie dans les anciens locaux des
« Chaussures André », local au service des loisirs et de la
culture des jeunes.
1919 : Suite à un arrêté préfectoral, le maire fait connaître
qu’à compter de ce jour, les commerçants devront afficher
leurs prix.
1803 (An X) : Nomination d’un concierge à la maison
d’Arrêt (emplacement actuel du Secours Populaire).
1906 : Angerville est traversée par une moyenne de 50
voitures par jour. Suite à un accident, le maire prend un
arrêté fixant la vitesse maximale à 12 km/h.
AVRIL
15 St Paterne
16 St Benoît Joseph
17 St Anicet
18 St Parfait
19 Ste Emma
20 Ste Odette
21 St Anselme
LE PUITS DE BŒUF
Un des deux puits alimentant Angerville en
eau.
Le 22, si le coq chante à midi,
c’est le signe d’un temps de paradis
1853 : Règlement de police lors de baptêmes ou de maria-
ges : mesures interdisant l’usage d’offrir dans la rue, du
vin, des comestibles et de tirer des pièces d’artifices en
aucune occasion.
1799 : 4 floréal an 7, le citoyen Tessier est chargé de re-
chercher un local pour la gendarmerie mais aucun n’est
vacant dans la commune. La gendarmerie restera dans les
locaux qu’elle occupe alors.
1873 : L’alerte à incendie était donnée par un batteur de
tambour, qui avait été formé par le 1er batteur de tambour
de Napoléon III.
1973 : Inauguration du centre de secours.
1794 : Réquisition des chevaux pour le transport militaire.
Angerville qui en compte 127 devra en fournir 5.
1890 : Mesure à prendre contre les incendies (15 dans l’an-
née). Malgré les efforts de la gendarmerie et de la police
civile, les auteurs de ces actes restent inconnus. M. le com-
mandant de la gendarmerie déclare qu’il serait nécessaire
d’employer un agent de sûreté.
1982 : Passage à Angerville de M. Woeter Herman, fonda-
teur de l’école pour enfants handicapés.
LES POMPIERS D’ANGERVILLE
AVRIL
22 St Alexandre
23 St Georges
24 St Fidèle
25 St Marc
26 Ste Alida
27 Ste Zita
28 Ste Valérie
Bruine obscure, toujours dure
1994 : Inauguration du complexe sportif Gabriel Thirouin.
1796 (an II) : Le maire d’Angerville est allé au presbytère et
a trouvé le citoyen curé, auquel il fait savoir qu’il lui était
interdit, selon la proclamation du pouvoir exécutif, de
dresser des actes de baptême, mariage et sépulture ni de
publier des bans de mariage. Le citoyen curé a répondu qu’il
se soumettrait à la loi.
Gabriel THIROUIN
Gabriel Thirouin consacra 42 années
de sa vie à Angerville, dont 28 années en tant
que Maire.
Ses rapports avec la population étaient
empreints de respect et de cordialité et son
implication dans la vie associative du village
fut totale.
Il fut fondateur en 1960, puis Président
du club de karting de Villeneuve, club qui or-
ganisa en 2006 le championnat du monde de
Karting. Le circuit de Villeneuve porte au-
jourd’hui le nom de :
« Circuit International Gabriel Thirouin »
Son implication le conduisit à devenir
successivement Président de la Société musi-
cale, Président du Comité des fêtes puis Prési-
dent de l’association des Cochelins.
C’est pour lui rendre hommage que
M. Lucien Chaumette, maire d’Angerville,
proposa que le complexe sportif soit baptisé
« Complexe Gabriel Thirouin ». Ce projet fut
accueilli favorablement par l’ensemble de la
population.
Administrateur compétent aux qualités
humaines indéniables, il reste un modèle
d’élu au service de ses administrés.
AVRIL
29 Ste Cath. De Sienne
30 St Robert
Hubert ROBERT
Ce paysagiste aquafortiste dessinateur et peintre français a
donné son nom au collège de Méréville qui accueille les enfants du
canton.
Il est né le 22 mai 1733 à Paris.
Après des études au collège de Navarre, il séjourne en Italie de
1754 à 1765.
Pendant cette période, il dessine et croque des paysages en
ruines d'où son surnom de "Robert des ruines".
De retour à Paris, il devient le dessinateur des jardins du Roi. Il
aménage les jardins du château de Méréville pour le Marquis
de Laborde. Il est l'un des grands artistes du 18ème à témoigner de la
période révolutionnaire.
Il sera arrêté en 1793, puis libéré à la chute de Robespierre. On
lui confie la mise en place du Muséum National.
Il meurt le 15 avril 1808 à Paris.
MAI
Boulangerie
Nous n'irons plus au pain, rue de l'Église.
Froid en mai et chaud en juin
emplissent la grange jusqu’au coin
1889 : La fête des travailleurs a été fixée au 1er mai.
1843 : La population d’Angerville est rassemblée à l’arrêt
du train parti de Paris. La fanfare est au complet. Le Roi
Louis Philippe s’est fait représenter par ses deux fils.
1794 : Pour éviter la disette, les boulangers seront tenus de
ne fournir du pain qu’à leurs clients habituels dont ils don-
neront une liste.
1926 : Les droits de stationnement établis pour les automo-
biles les jours de marché ne correspondent plus à la réalité.
Le nouveau prix est fixé à 2 francs pour tout véhicule sta-
tionnant le vendredi place du marché ou 90 francs pour un
abonnement annuel.
1959 : Décision de M. le Maire de procéder à l’achat d’un
porte-voix électrique fonctionnant sur piles pour le
bastillage.
1959 : Création du jeu de boules rue du Jeu de Paume, à la
demande des Angervillois désireux de jouer à la pétanque.
1647 : Les Jurandons habitent Ouestreville à cette époque.
Ils ont laissés leur nom à un champ « Les Pointes de
Jurandons ».
MUGUET PORTE BONHEUR
Au Moyen-âge offrir un brin de mu-
guet à une jeune fille était une façon de lui
déclarer sa flamme.
Le jeune Roi Charles IV qui en reçut
un bouquet en 1560, décida le 1er Mai suivant
d'en offrir aux dames de la cour et exprima le
souhait qu'il en fut ainsi chaque année.
Plus tard, en 1895, le chansonnier
Mayol en relança la mode en portant à sa bou-
tonnière le brin que venait de lui offrir sa fil-
le. Les couturiers se mirent à en donner à
leurs clientes.
Enfin, le muguet fut associé à la fête
des travailleurs, fixée au 1er mai en 1889.
Offrir un brin de muguet à ceux qu'on aime
est censé porter bonheur et joie. Trois brins
signent l'amitié. Un bouquet de muguet est
toujours un message d'amour.
Attention : en offrir avant cette date est
maléfique.
MAI
1 Fête du Travail
2 St Boris
3 St Philippe,
St Jacques
4 St Sylvain
5 Ste Judith
6 Ste Prudence
7 Ste Gisèle
À la Sainte Denise, finie la bise
1986 : La distribution des brioches aux enfants le 8 mai et
le 11 novembre sera supprimée.
1735 : Naissance de Pierre Eutrope Montigny, inventeur.
En 1780, il exécute une horloge à automates. Cette horloge
marquait les jours, les heures et les minutes qui étaient
annoncés par des petites marionnettes en bois.
1954 : Redressement des limites entre Monnerville et
Angerville.
1793 : Certificat de résidence à la citoyenne Luce Nathalie
Laborde Noailles, 18 ans. Cinq pieds un pouce, cheveux
châtain, yeux bleus, demeurant chez son père en sa maison
de St Père de Méréville.
1934 : Regrettable accident provoqué par un chauffard,
conduisant une automobile à 70 km/h, ayant renversé un
cycliste qui participait à la course de Paris – Pussay.
1894 : Le conseil, après en avoir délibéré, faisant droit à la
demande d’un grand nombre d’Angervillois, décide qu’une
pompe à manège sera installée au puits, Place du Marché
aux légumes.
1894 : M. le Maire invite le Conseil municipal à refuser
l’implantation des cépages américains sur le territoire
d’Angerville. À cette époque, il y avait environ 15 hectares
de vignes à Angerville.
MONTIGNY
Angerville comptait parmi ses enfants,
un homme de génie, sans instruction : Pierre
Eutrope Montigny. Son père serrurier l'avait
élevé dans sa profession. Sa première œuvre
fut un tournebroche destiné à sa mère sur le-
quel il avait gravé : "c'est Montigny qui m'a
fait sans forge ni soufflet".
Mais en 1780 il commença à mettre à
exécution une idée qui le tourmentait depuis
longtemps, il établit au-dessus de sa boutique,
place du Marché, une horloge à automates.
Cette horloge dont le mécanisme était
aussi simple qu'ingénieux, marchait à l'aide
de moufles et de poids. Cette horloge mar-
quait les jours, les heures, les minutes et les
quarts qui étaient sonnés par des timbres dif-
férents, et annoncés par des marionnettes en
bois, dont le nombre augmentait avec celui
des heures. Depuis le jour où cette horloge fut
exposée au public, chaque jour à midi, il y
avait foule devant sa porte, et plus d'un voya-
geur descendit en hâte de la diligence pour
courir à l'horloge.
A peine l'aiguille avait marqué l'heure
que 3 pèlerins s'avançaient, après eux, venait
un Jaquemart qui frappait les 12 coups.
(à suivre)
MAI
15 Ste Denise
16 St Honoré
17 St Pascal
18 St Éric
19 St Yves
20 St Bernardin
21 Ascension
Rosée de mai, fait tout beau ou tout laid
1360 : Le traité de Brétigny (Eure et Loir) signé par
Jean le Bon (prisonnier des anglais) met fin à la guerre de
Cent ans. Ce traité fut rompu en 1369.
1903 : Le conseil municipal décide l’implantation dans les
rues d’Angerville de 6 bornes fontaines et 7 bouches
d’arrosage et d’incendie.
1904 : Le projet de passage souterrain de la gare est ap-
prouvé par la Cie des chemins de fer PLM et le Conseil
municipal.
1812 : Démolition de l’ancien cimetière situé à l’emplace-
ment actuel des salles de réunions (site de l’ancienne école
de garçons).
1934 : Concert offert par la fanfare dans la salle des fêtes
de M. Bourgeois pour une opérette en 3 actes, mais on
craint que cette salle ne soit trop petite , en attendant la
construction de la salle des fêtes votée par le Conseil
municipal.
1971 : Création d’un service d’aides ménagères à domicile
sur la demande de Mme Daubé.
1949 : Les bains douches seront ouverts le samedi après-
midi et le dimanche matin.
Bain : 45 F, douche : 23 F, bain vapeur : 102 F.
LE PÂTÉ DE VIANDE DE CHARTRES
Prendre :
1 Kg de porc frais
1 Kg de noix de veau
500 g foies de volailles et
1,500 Kg de lard gras
Passer au hachoir, ajouter 80 g d'épices
spéciales, un verre de cognac, deux verres de
porto, malaxer à la machine en y incorporant
10 jaunes d'œufs et ½ l de crème fraîche, bien
travailler.
Foncer un moule avec une pâte feuilletée
au beurre, garnir avec la farce en couches su-
perposées en intercalant des filets de langue
écarlate, jambon, noix de veau, lard gras (que
l'on aura auparavant fait macérer avec du co-
gnac, ainsi que des morceaux de truffes et des
pistaches, terminer comme pour un pâté ordi-
naire.
Four moyen, deux bonnes heures.
Après cuisson, laissez refroidir puis verser
par les cheminées une bonne gelée au porto.
MAI
8 Victoire 1945
9 St Pacôme
10 Ste Solange
11 Ste Estelle
12 St Achille
13 Ste Rolande
14 St Matthias
Beau temps à la Saint Émile donne le fruit à la folie
2000 : Démolition du silo rue des Écoles.
1950 : Noces d’or de Cécile et Paul Plé. Spectacle de varié-
tés à la salle des fêtes. Tous les Angervillois étaient invités.
1799 : 5 prairial an VII, mise en application de la loi du 20
messidor ordonnant l’établissement des gardes champêtres
dans toutes les communes rurales.
1955 : Semaine anglaise des employés communaux.
1789 : L’Assemblée nationale décide que le Louvre achète-
ra tous les objets de sciences et d’arts (origine du musée du
Louvre).
1872 : Inauguration du monument aux Partisans du Gers,
dans le cimetière d’Angerville, élevé à la suite d’une sous-
cription de la Commune.
1905 : Prévu par la loi du 22 avril 1905, le bouilleur de cru
se tiendra tous les jours sur le lieudit « La mare Abadine».
DÉMOLITION DU SILO
LE 22 MAI 2000
MAI
22 St Émile
23 St Didier
24 St Donatien
25 Ste Sophie
26 St Bérenger
27 St Augustin
28 St Germain Silo aujourd’hui remplacé par le Centre Culturel
Lorsque mai est trop jardinier, cela ne remplit pas le grenier
1900 : Un malencontreux rideau de brume n’a pas permis
aux habitants de la région d’apercevoir l’éclipse du soleil.
1897 : Le Club du Chien de Berger Français organise à
Angerville le 1er concours de chiens de bergers. Départ
devant la Mairie, deux gendarmes à cheval ouvrent la mar-
che, suivis de la musique. Les concurrents et leurs chiens
en laisse se rendent au parc.
1794 : Le tambour averti tous les citoyens que chacun doit
fêter ce jour mémorable de la révolution et cesser le travail
à 10 heures. Réunion au temple de l’Être Suprême pour
célébrer cette fête patriotique.
MAI
29 St Aymar
30 St Ferdinand
31 Pentecôte
MONTIGNY (suite)
Puis on voyait successivement une quê-
teuse suivie d’un bedeau avec un personnage
qui les saluait en passant.
Un chien courant après un lièvre, un ré-
mouleur ayant le mouvement du corps, un
homme faisant danser un ours, deux person-
nages dansant un menuet, un autre sonnant la
trompette, un joueur de vielle, un singe fai-
sant la cabriole, une grosse tête tirant la lan-
gue et clignant des yeux, un soldat imitant un
factionnaire allant et venant. De plus, on re-
marquait au dessus du timbre des heures un
chapeau chinois surmonté d'un pégase en gi-
rouette. Tous ces personnages étaient sortis
des mains de Montigny.
On avait beau le prier, lui offrir de l'ar-
gent, il ne voulut jamais montrer le mécanis-
me qui faisait marcher ses automates. La pau-
vre horloge sonna sa dernière heure avec celle
de l'inventeur le 10 mai 1828.
Personne ne sachant comment faire mar-
cher les marionnettes, l'horloge démontée alla
finir ignorée dans la ferraille d'un chaudron-
nier du pays.
Un seul de ces personnages eut une des-
tinée plus heureuse : le danseur d'ours qui fut
emmené par une nièce qui avait conservé
pour son oncle un culte digne d'éloge. Sur cette place, se tenait la maison de Montigny
LE 3ÈME ZOUAVE, RÉGIMENT FONDÉ EN 1802
Le 20 mai 1940, le 3ème Zouave embarque d’Alger pour arriver à
Marseille le lendemain.
Le régiment est monté au front le 7 juin 1940 et reçoit l'ordre de se
replier le 9 juin, mais les grands axes étaient déjà bloqués par les colon-
nes Allemandes, rendant cette retraite difficile. Le matin du 15 juin ce
repli
s’opère en direction de Pussay, Angerville, Rouvray St Denis, puis
Arbouville.
L’objectif est de regagner Arbouville où se trouve vraisemblablement le
Colonel Chartier. Mais à Arbouville, ce dernier se trouvait lui aussi en
difficulté. Après une bataille terrible, la mort dans l'âme, il dû se résoudre
à enterrer le drapeau qui ne le quittait jamais, dans une grange à
Arbouville.
Le 16 vers 11 heures, le bataillon 111-3, en retraite est harcelé par
les ennemis dissimulés dans les cultures.
Les Zouaves se replient à travers champs vers 14 h 30. Ils ren-
contrent de nombreux camions en stationnement sur la route entre Pussay
et Angerville. Ce sont en fait des véhicules allemands mais les Zouaves
ne sont pas tombés dans ce piège et ils entrent dans Dommerville
vers 15 h
Ils avancent ensuite sur Angerville où ils sont attaqués et soumis à des tirs
très violents. Le régiment se met en rang de bataille et utilise ses armes
jusqu’à épuisement des munitions, à 17 h 30.
Le Régiment doit mettre bas les armes, il y a une dizaine de tués et
de nombreux blessés.
Quant aux prisonniers, ils furent parqués dans l'église d’Angerville
puis emmenés à pied vers un petit aérodrome près d’Étampes. Le drapeau
fut sauvé avec toutes ses décorations et revint début 1941 à Constantine,
grâce d’abord au colonel Chartier puis à un Garde mobile qui revint le
chercher et lui fit passer la ligne de démarcation. Le 3ème Zouave, à bout
de forces, a su garder l’honneur et rester fidèle à sa devise :
« j’y suis, j’y reste ».
JUIN
ZOUAVE René FRANÇOIS
Croix de guerre, Citation à l'ordre du Corps
d'Armée pour splendide attitude au feu et avoir
résisté à plusieurs auto- mitrailleuses alleman-
des le 16 juin 1940 à Angerville
Eau de juin ruine le moulin
1883 : Un marché aux volailles, beurre, œufs, est autorisé
au carrefour du Puits du Bœuf.
1749 : Sœur Marie Anne de Ligny de Sainville, institutrice
à Angerville, était installée avec les religieuses dans la
maison voisine de l’hôtel Dieu (fondée par Marie
Poussepain).
1954 : Une allocation de 3500 Frs sera versée par enfant
partant en colonie de vacances. Un dictionnaire sera offert
pour l’obtention du Certificat d’Études et pour l’entrée
en 6ème.
1916 : À la ferme Menessard, démonstration du tracteur
américain Emerson, muni d’une charrue à 3 socs
(labourage moderne).
1904 : M. Langlois, aubergiste, s’est proposé pour acheter
la cloche qui servait autrefois pour l’ouverture du marché.
1901 : En vue de l’installation d’un puits, un forage à 33
ou 34 mètres permet de trouver une eau très pure.
1956 : Un sergent américain offrit à boire et à souper à 3
soldats du 2ème Hussard à Angerville. L’un d’eux déroba la
voiture de l’américain et eût un accident. Bilan : 15 000 Frs
de réparations.
JARDIN
Le tilleul, grand arbre de 30 à 40 m ,
pousse naturellement dans nos forêts mais il
est aussi cultivé pour sa fleur et comme arbre
d'ornement.
On récolte ses fleurs pour en faire des
infusions : 5 à 10 g par litre d'eau.
--- ° ---
CASSEZ LA CROÛTE CONTRE LA SOIF :
Le sarclage hebdomadaire, à l'aide d'un
sarcloir ou d'une binette, permet de décom-
pacter la terre, de casser la croûte et d'élimi-
ner les mauvaises herbes.
Il doit être renouvelé après chaque
grosse pluie ou orage.
Il permet d'économiser l'eau.
JUIN
1 St Justin
2 Ste Blandine
3 St Kévin
4 Ste Clotilde
5 St Igor
6 St Norbert
7 Fête des Mères
S’il pleut à la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard
1934 : Obsèques grandioses de Paul Langlois, Ordonnateur
de cérémonies à Angerville depuis 1911 à la satisfaction
générale. La population toute entière y prit part.
1747 : Je soussigné, vicaire d’Angerville, certifie avoir
publié l’édit de Henri III contenant les peines portées
contre les filles et les femmes veuves qui, ayant conçu par
crime, cachent leur grossesse.
1934 : Grand festival musical pour fêter les 40 ans de la
musique. Grande fête dans le parc de M. Bon (avenue de
Paris).
1950 : Première foire exposition d’Angerville avec la parti-
cipation de tous les commerçants.
1936 : Les députés votent une loi fixant la durée hebdoma-
daire du travail à 40 heures.
1948 : Festival musical avec la participation de la musique
de l’Armée de l’Air. Tout Angerville était décoré.
1940 : Vers 10 h du matin, des avions allemands lâchent
des bombes sur Étampes. On dénombre 400 morts.
JUIN
8 St Médard
9 Ste Diane
10 St Landry
11 St Barnabé
12 St Guy
13 St Antoine de Padoue
14 St Élisée
INAUGURATION DU TRAMWAY
MAIRIE DÉCORÉE POUR
UN FESTIVAL
Pluie d’orage à la Saint Silvère,
c’est beaucoup de vin dans le verre
1881 : Loi Jules ferry instituant la gratuité de l’école
publique.
1940 : À Angerville, le 3ème régiment de Zouaves résistait
encore pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi. Le
drapeau est enterré sur place.
1808 : Les officiers de tous grades ne peuvent plus contrac-
ter mariage sans permission des autorités supérieures.
1912 : La mare d’Angerville est louée, à une maison fai-
sant la pêche des vers de vase, pour 2 Frs par mois.
1831 : Plainte du Préfet de Seine et Oise, relative à l’in-
fraction commise par des postillons du relais de poste
d’Angerville qui, en passant devant un convoi de poudre,
ont refusé d’aller au pas.
1791 : Sur ordre du Directoire du District d’Étampes, le
sieur Rousseau doit affecter 35 chevaux pour le service de
la poste.
1937 – Fondation du club sportif d’Angerville (C.S.A.)
qui, à la saison 1951-1952 , fusionne avec Pussay
(C.S.A.P.).
DAVOUT Louis, Nicolas
(1770 – 1823
--- ° ---
Davout était un ardent défenseur de la
révolution. Il combattit en Égypte et fut élevé
à la dignité de Maréchal en 1804, puis
nommé Duc d'Avestaed en 1809.
Durant les 100 jours Napoléon le
nomma Ministre de la Guerre.
Suite à la défaite de Waterloo, le 18
juin 1815, le Maréchal Davout, Prince
d'Echmulh, arriva à Angerville où il tenta de
galvaniser les soldats pour résister à l'armée
des étrangers.
Le 8 juillet 1815, Louis XVIII est de
retour à Paris. Une lettre adressée au Prince
d'Echmulh demande quelles seraient les
conditions d'une soumission. Le 9 juillet, un
grand conseil de guerre fut alors tenu sur la
place de la Mairie et malgré les protestations
de quelques chefs plus dévoués où moins
crédules, une proclamation fut élaborée qui
invitait l’armée à faire sa soumission au Roi.
Il se mettra au service du Roi et entrera
à la Chambre des Pairs en 1819.
Sa fille, Marquise de Blocqueville fit
don, en 1892, d'une somme importante pour
la construction d'un phare à la Pointe de
Penmarch en Bretagne.
JUIN
15 Ste Germaine
16 St Jean-François
Régis
17 St Hervé
18 St Léonce
19 St Romuald
20 St Silvère
21 Fête des Pères
le jour de la Saint Irénée, c’est le plus beau jour de l’année
1934 : Ce jour a été choisi pour la grande louée de la Saint
Jean, des ouvriers agricoles.
1910 : M. Legrand, aubergiste, demande l’autorisation fai-
re paître ses moutons sur l’ancien cimetière.
1562 : "Au 24ème jour de juin, il plut et neigea !". Pluie et
neige si froides que les mieux vêtus ne pouvaient durer (*)
de froid par les rues et hors des maisons. (*) signifie endurer
1919 : Naissance à Méréville de Jean-Louis Bory, écrivain,
essayiste, romancier, critique de cinéma. Il se suicida le
11 juin 1979 dans sa maison « La Calife ».
1963 : Lettre de M. Simonet proposant à la municipalité,
un plan pour la transformation de la salle des chaussures
André en salle de cinéma.
1977 : L’allée Myosotis devient allée Georges Crouzat. La
nouvelle plaque est scellée par Mme Crouzat, en présence
des conseillers municipaux.
1901 : La durée de la journée de travail est fixée
à 10 h 30.
1908 : Inauguration du tramway Chartres-Angerville.
LA NUIT DE LA SAINT JEAN !
Nuit des herboristes, les plantes cueil-
lies lors du solstice d'été verraient leurs
pouvoirs décuplés !
A condition d'avoir jeûné, d'être vêtu
de blanc et d'avoir l'âme pure…
MENTHE :
Les infusions de menthe sont à
consommer en fin de repas. Elles facilitent la
digestion. Elles se préparent avec les plantes
sèches ou fraîches. Les menthes se récoltent
dès que la végétation est suffisante.
TILLEUL :
La fleur du tilleul est composée d'une
seule et grande bractée, prolongée par un
pédicelle portant chacun de 3 à 5 fleurs vraies
qui sont hermaphrodites.
La fleur de tilleul s'utilise, en infusion,
à raison de 5 à 10 g par litre d'eau. Elle est
réputée calmante, antispasmodique,
sudorifique…
JUIN
22 St Alban
23 Ste Audrey
24 St Jean-Baptiste
25 Ste Éléonore
26 St Anthelme
27 St Fernand
28 St Irénée
Saint Pierre, Saint Paul lavent la place à Saint Martial
1975 : Afin de procéder au numérotage des habitations, les
rues de Dommerville seront dénommées : rue de la Plaine,
route de Gommerville et impasse du Chemin Creux.
1899 : Les 12 élèves présentés au Certificat d’Études sont
reçus. Ils reçoivent les félicitations des parents et des ensei-
gnants.
PROGRAMME DE LA FOIRE
JUIN
29 St Pierre, St Paul
30 St Martial
Jean Louis BORY
"MON VILLAGE A L'HEURE ALLEMANDE"
Né le 25 juin 1919 à Méréville, Jean-Louis Bory se montre un
brillant élève de la communale et du collège d'Étampes, puis du
lycée Henri IV de Paris. Vient la guerre, puis l'occupation. En juin
1944, le concours d'agrégation qu'il préparait est supprimé. Il rentre
à Méréville chez ses parents respectivement pharmacien et
institutrice.
Durant cette période, pas vraiment comme les autres, il
observe et note ses réactions du moment. De cette expérience va
naître son premier ouvrage:
"Mon village à l'heure allemande"
Avec lequel il recevra le prix Goncourt 1945.
Entre temps, il décrocha l’agrégation de lettres classiques.
En 1948, il collabore dans le milieu littéraire avec Robert
Kanters, Paul Guth et François Mauriac.
Enseignant au Lycée Henri IV, puis critique cinématographi-
que, c’est son entrée à l’émission « Le masque et la Plume » en
1964 qui lui conférera sa notoriété.
Le 11 juin 1979, déprimé à l'idée de vieillir, de ne plus être
aimé, il met fin à ses jours dans sa maison "La Calife" à Méréville.
CONCOURS DE CHIENS DE BERGER
Le 9 juillet 1907, Angerville voyait pour la seconde fois s'orga-
niser un concours de chiens de berger.
La décoration des rues était somptueuse, de nombreux arcs de
triomphe étaient érigés aux entrées du village, sur les places, dans la
grande rue. La maison natale de Tessier ainsi que la mairie profitaient
d'une décoration exceptionnelle.
L'agronome Tessier, savant Angervillois, Inspecteur des
Bergeries Impériales, fut chargé par le ministre de l'intérieur…
de réviser les instructions sur les animaux, en particulier les moutons
de la race "Mérinos".Tessier précisa dans un ouvrage que, sans les
soins et l'intelligence de bons bergers, on ne peut avoir de bons trou-
peaux. Il précisa aussi la manière d'élever et de dresser des chiens pos-
sédant les qualités nécessaires pour la conduite des bêtes au pâturage.
La fanfare se trouvait à la gare, accompagnée du Maire pour ac-
cueillir les invités ainsi qu'un grand nombre de chiens. Tous se rendi-
rent sur la place de la mare à Badine où se situaient le concours de
beauté et l'exposition des chiens.
Nouveau départ pour la route d'Ouestreville où avait lieu le
concours. 18 candidats se sont présentés, tous de très bons bergers,
ayant la douceur et l'autorité pour guider ces chiens au travail, de races
Briard et Berger de Beauce.
(suite page suivante)
JUILLET
LES DILIGENCES LAFFITE ET CAILLARD
En 1817, les messageries royales n'avaient plus le monopole des
services de diligence à partir de leur célèbre hôtel rue Notre Dame des
Victoires.
Des compagnies régionales s'installèrent dont les célèbres
"Lafitte et Caillard", qui devinrent renommées avec leurs diligences
jaunes.
Pour voyager en malle-poste, il fallait s'inscrire à l'avance, avec un
passeport en bonne forme.
À la Saint Thierry, va aux champignons jour et nuit
1886 Publicité annonçant le programme des 3 jours pour la
fête d'Angerville:
4 juillet: concert, course aux canards sur la mare.
5 juillet: Jeux de baquet, ciseaux, mât sur l'eau.
6 juillet: Course aux ânes, bal d'enfants.
1876 : Inauguration du monument Tessier place du
Martroi.
1905. Séparation de l'église et de l'État. La République
assure la liberté des cours, ne reconnaît plus ni salaire ni
subvention d'aucune sorte pour quelque culte que ce soit.
1886 : Drame burlesque à la course aux canards. L'un des
coureurs, sans attendre le signal, plonge dans la mare,
s'empare d'un canard et l'emporte à l'auberge pour le faire
cuire. La police, avertie, conduisit ce pêcheur au violon où
il passa la nuit.
1956 : Pose de corbeilles murales au square Boucault, dans
la cour du magasin Morin, au passage de la librairie, dans
avenues de Paris et d'Orléans ainsi qu'au stade.
1997 : 1er grand prix de voitures à pédales à Angerville.
Course de vitesse, concours de beauté.
1907 : Concours de chiens de Berger. Récompense aux
meilleurs Bergers de la région.
CONCOURS DE CHIENS DE BERGER (suite)
Ce fut la remise des récompenses, le
1er prix étant un vase de porcelaine de la ma-
nufacture de Sèvres, et 100 Frs offerts par le
président de la République.
La Croix de Chevalier du Mérite Agri-
cole fut remise à
M. Auclere, berger 58 ans sans interruption
chez M. Rabourdin à Villesauvage. C'était la
première fois que la Croix du Mérite Agricole
était remise à un simple berger.
A 17 heures un banquet réunissait les
invités et les organisateurs à l'Hôtel des voya-
geurs (aujourd'hui pharmacie).
On a évalué à 6000 les visiteurs venus
à Angerville. Tous les trains arrivant étaient
bondés : 800 billets ont été distribués de Paris
à Angerville et 315 à partir d'Étampes.
Menu servi au banquet:
JUILLET
1 St Thierry
2 St Martinien
3 St Thomas
4 St Florent
5 St Antoine
6 Ste Mariette
7 St Raoul
Potage: crème Windsor
Hors d’œuvre: bouquets de Dieppe
Entrées: croustades à la Luculus, filets de bœuf à la Thivry
Légumes: asperges sauce mousseline
Rôt: chapons du Mans au cresson, cœur de laitue aux œufs
Entremets: bombe havanaise, éventails, gâteaux siciliens
Desserts: petits fours variés, corbeille de fruits
Vins: Graves-Médoc-Madère-Saint Julien
Café - Liqueurs
Au dessert le champagne est offert par la municipalité
Pluie du 10 juillet, pluie de 7 semaines
1815 : Pendant que l'armée en retraite arrive à Angerville,
Louis XVIII fait son rentrée à Paris. Le maréchal Davout
réside à Dommerville.
1815 : Selon un document signé à Angerville en date du 9
juillet 1815, le Prince d'Eckmull pense qu'il faut se rallier
franchement et promptement au nouveau gouvernement
pour sauver la patrie.
1790 : Le marché aux bleds (blés) est transféré sur la place
nouvellement pavée, devant le presbytère. Le marché à la
grenaille et à l'avoine va devant l'auberge de l'Autruche.
1921 : La Chambre des Députés et le Sénat votent la sup-
pression de la revue du 14 juillet à cause de la chaleur:
36° C à l'ombre.
1659 : "La Belle Image" est citée l'hôtellerie la plus impor-
tante d'Angerville. Elle s'étendait depuis le passage du
Cygne (qui la séparait de la poste aux chevaux) jusqu'au
passage St Martin.
1965 : Angerville, ville contrôle et ravitaillement du tour
de France. Une girafe de 9 mètres de haut, emblème
d'Europe n°1, permet à Angerville d'obtenir le prix d'ac-
cueil et du sourire.
1966 : Angerville voit à nouveau passer le tour de France.
Le Comité des fêtes érige un moulin de 9 mètres, symbole
de la Beauce, qui attire tous les regards. Un grand prix mu-
sical couronne les efforts du Comité des fêtes et des béné-
voles.
CONCOURS DE CHIENS DE BERGER
DEVANT LA MAISON
OÙ EST NÉ TESSIER
JUILLET
8 St Thibault
9 Ste Amandine
10 St Ulrich
11 St Benoît
12 St Olivier
13 St Henri, St Joël
14 Fête nationale
Juillet 1907
En mi juillet, pluie ou vent font mal au froment
1985 : Ouverture d'une bibliothèque municipale au-dessus
de la piscine. Le premier jour, 3 lecteurs seulement. En fin
de mois, presque 40 lecteurs.
1891 : La municipalité vote un budget de 964,04 Frs pour
l'habillement des sapeurs pompiers, au fur et à mesure des
besoins.
1614 : Louis XIII, qui n'était âgé alors que de 14 ans,
passant par Angerville, loge au "Cheval Bardé".
1843 : Un dernier voyage en malle poste de 155 lieues
en 36 heures, passe par Étampes, Angerville, Orléans,
Blois, Tours et Angoulême.
1790 : Plainte d'un marchand fruitier qui prétend qu'hier,
un "quidam" est entré chez lui et lui a volé 375 livres dans
le tiroir de sa commode, pendant qu'il était allé tirer de
l'eau au puits.
1817 : Les messageries royales n'avaient plus le monopole
des diligences. Des compagnies régionales s'installèrent,
d'où les célèbres "Lafitte et Caillard" qui devinrent célèbres
avec leurs diligences jaunes.
1793 : Vallet est remplacé, comme directeur de la poste
aux lettres, par le sieur Vautier.
INAUGURATION DU MONUMENT
AUX MORTS
NOUVELLE CONFIGURATION
JUILLET
15 St Donald
16 N.D. du Mt Carmel
17 Ste Charlotte
18 St Frédéric
19 St Arsène
20 Ste Marina
21 St Victor
Restauration du monument en 2006
Les nuages à la Sainte Brigitte par le soleil sont chassés vite
1790 : Défense de glaner avant le lever du soleil et d'y res-
ter après le soleil couché ainsi qu'avant l'enlèvement des
gerbes. La garde Nationale d'Angerville est chargée de
veiller au respect de ces interdictions.
1894 : Plusieurs habitants demandent la pose d'un réverbè-
re rue de Villeneuve.
1921 : Inauguration du monument aux morts de la Guerre
1914-1918.
Manifestation grandiose.
1912 : Le maire Desmolins décide la réparation du clocher.
Les travaux sont confiés au sieur Roblin, entrepreneur de
charpentes à Angerville.
1914 : Inauguration du monument à la gloire de la Gendar-
merie, en présence de messieurs Delin, ministre de la Guer-
re, Darras, sous-préfet d'Étampes et Desmolins, maire
d'Angerville. On n'était plus qu'à une semaine de la décla-
ration de la guerre.
1906 : Émoi dans toute la Beauce car on signale la dispari-
tion du curé de Chatenay. On a retrouvé son chapeau troué
et ensanglanté, à hauteur de Valnay. Les calomnies et
légendes fusent de toutes parts.
1884 : La loi Naquet rétablit le divorce.
INAUGURATION DU MONUMENT
ÉLEVÉ À LA GLOIRE DES ENFANTS
D'ANGERVILLE MORTS
POUR LA PATRIE
En fin de matinée, M. Brege, Maire se
rendit à la gare pour accueillir les personnali-
tés.
A 15 heures, à l'entrée du pays, face à
la gendarmerie, étaient déjà réunies toutes les
sociétés locales pour attendre le Ministre
M. Colrat, qui arriva dans une superbe auto-
mobile.
M. Brege lui souhaita la bienvenue,
présenta les personnalités présentes puis l'in-
vita à prendre place dans le cortège qui se
rendait place de la Mairie, où se trouvait le
monument aux morts.
Les gendarmes à cheval ouvraient la
marche, suivis des soldats de Villesauvage,
des boys scouts d'Angerville, des enfants des
écoles, et de toutes les sociétés Angervilloi-
ses. En queue de cortège venaient les poilus
de la guerre 14-18, les mutilés et les veuves.
Devant la mairie, une imposante tribu-
ne était installée où les personnalités prirent
place pour lire les discours à la gloire et au
souvenir de ceux qui sont morts pour la pa-
trie.
La fanfare d'Angerville exécuta la mar-
che funèbre de Chopin. (suite page suivante)
JUILLET
22 Ste Marie-Madeleine
23 Ste Brigitte
24 Ste Christine
25 St Jacques
26 Ste Anne
27 Ste Nathalie
28 St Samson
Ne craint pas le mauvais temps à la Sainte Marthe,
vite il faut qu'il parte
1793 : La citoyenne Damond, bouchère à Angerville, ayant
vendu de la viande au-delà du prix maximum, est condam-
née à payer dix fois la valeur de la marchandise au profit
des pauvres.
1697 : Pierre Courtois, conseiller du Roi, est cité Maire
perpétuel. Il habitait à cette époque la ferme de la Folie.
1905 : Aucun marchand forain ne pourra, les jours de foi-
res et marchés, déballer sa marchandise devant un commer-
çant exerçant la même profession. La gendarmerie et le
garde champêtre sont chargés de l'exécution du présent
arrêté.
INAUGURATION DU MONUMENT
ÉLEVÉ À LA GLOIRE DES ENFANTS
D'ANGERVILLE MORTS POUR LA
PATRIE
Le monument fut dévoilé par
M. Deniot, un mutilé de guerre.
Ce monument fut réalisé par le sculp-
teur Pouguet et le talentueux marbrier
d'Angerville, Henri Pinturier.
M. le Ministre, M. le Maire et les per-
sonnalités présentes firent le tour du monu-
ment puis les enfants des écoles chantèrent
"Honneur et Gloire aux Poilus" pour terminer
la cérémonie.
Le champagne fut offert aux personna-
ges officiels ainsi qu'aux invités dans la cour
de la mairie.
Et les festivités se prolongèrent tard
dans la nuit.
JUILLET
29 Ste Marthe
30 Ste Juliette
31 St Ignace de Loyola
Tour de France en 1965
Georges CROUZAT
Naquit à Castres le 27 mars 1904 où il demeura jusqu'en 1923.
Tout enfant, Georges Crouzat aimait le dessin. Vers 1919, il
taillait des statuettes, des médailles à même des éclats de marbre.
Après le décès de sa mère, il poursuivit ses études au collège,
puis à l'école professionnelle pour devenir carrossier mais il prit aussi
des leçons de sculpture chez un sculpteur sur bois de Castres.
A 19 ans, il quitta Castres pour Paris avec l'intention de faire les
Beaux Arts.
Il eut pour maîtres Jules Félix Coutan, Paul Landowsky et
Maître Dropoy pour les médailles.
Il épousa en 1934 Simone, Henriette, Suzanne Seguret.
Après Arcueil puis Baudreville, ils habitèrent Angerville où
l'allée des Myosotis sera rebaptisée Allée Georges Crouzat.
Il passait de sculptures grandeur nature à des médailles.
Georges Crouzat, ami du sculpteur Paul Belmondo, fut un hom-
me connu et apprécié de ses contemporains.
Il mourut le 9 août 1976.
AOÛT
Georges CROUZAT par Edith James TAZI
A la Saint Abel, faites vos confitures de mirabelles
1914 : à 16 H 40, l’ordre de mobilisation générale est
lancé.
1694 : On cite Antoine Hardy, porteur de lettres. Sans nul
doute l’un des premiers facteurs qu’ait connu Angerville
1774 : Le bail pour le logement de la Brigade de Maré-
chaussée d’Angerville est signé dans la maison de l’Ecu.
1890 : Entretien des pompes à eau, rue du Tour de Ville.
1790 : Depuis la foire, le sieur Legrand menaçait le sieur
Guignepain ; le soir, vers 7 heures, il vient avec un
« hacheriau » et menace de le tuer. Sans le secours de ses
voisins, il aurait mis ses menaces à exécution.
2000 : Incendie rue des Dames de Saint Cyr : la grange est
entièrement brûlée.
1896 : Création d’une bibliothèque à l’école des filles, des
dons de livres sont sollicités auprès du Département et une
subvention est votée par le Conseil Municipal.
TRUCS & ASTUCES
Très souvent, une auréole apparaît
lorsque vous enlevez une tâche. En plaçant le
tissu au dessus d'un récipient d'eau bouillante,
vous la ferez disparaître. Laissez sécher à plat
et repassez à la pattemouille.
Les tâches de stylo bille ou de feutre,
sur du coton, s'enlèvent à l'alcool à 90° ou au
jus de citron.
Une tâche de sauce tomate sur votre
vêtement ? Versez tout de suite de l'eau
gazeuse. Frottez. Recommencez si nécessai-
re.
Pour faire disparaître du sang sur de la
laine, imbibez la tâche d'une solution compo-
sée d'un cachet d'aspirine dilué dans de l'eau.
AOÛT
1 St Alphonse
2 St Julien
3 Ste Lydie
4 St J M Vianney
5 St Abel
6 Transfiguration
7 St Gaétan
Mois d’août pluvieux, rend le cep vineux
1912 : Dorénavant, les familles de 4 enfants et plus, ne
logeront plus les troupes de passage à Angerville.
1976 : Décès de Monsieur Georges Crouzat.
1909 : Un service du règlement électrique est mis en pla-
ce : 0,08 Fr. le KWh pour la lumière et 0,04 Fr. le KWh
pour la force motrice (compteur spécial).
1944 : Attaque d’un camion allemand par les FFI. Trois
civils sont tués par les allemands à Bassonville.
1868 : Restauration de la chapelle Saint Roch à Villeneuve.
1814 : Ce fut le tour de la Duchesse d’Angoulême de tra-
verser notre village. Cette Princesse avait eu pour nourrice
une femme d’Angerville. Elle fut reçue avec faste et gran-
deur.
1893 : Création d’une classe enfantine supprimant la classe
maternelle.
LES ROSES RECOMPENSENT
LA VERTU
Les Grecs et les Romains couronnaient
leurs héros de roses.
Au 5ème siècle, Saint Médard, évêque
de Noyon (Picardie) eut l'idée de couronner
de roses la plus vertueuse des jeunes filles du
village de Salency.
Cette fête se propagea dans toute la
France : la rosière ne recevait que quelques
sous et une rose.
Au VIIIème siècle, apparut la coutume
de faire des legs pour récompenser une jeune
fille pauvre et vertueuse.
En 1806, lors de son mariage avec
Joséphine, Napoléon fit couronner une rosière
à Nanterre.
Les conditions de M. Van Loo pour
être rosière étaient :
d’être née dans l'arrondissement,
d’être pauvre,
d’être d’âge compris entre 21 et 40 ans.
On préfèrera celles qui ont élevé frères
et sœurs et soigné père et mère, vieux et infir-
mes
Aujourd'hui on ne couronne plus des
rosières mais des miss.
AOÛT
8 St Dominique
9 St Amour
10 St Laurent
11 Ste Claire
12 Ste Clarisse
13 St Hippolyte
14 St Évrard
Le quinze août, le coucou perd son chant,
c’est la caille qui le prend
1944 : Bombardement au Pont Lafleur.
1854 : Les mares sont réservées pour faire boire les che-
vaux et les bestiaux. Les oies et les canards, salissant l’eau,
sont cause d’insalubrité et l’accès aux mares publiques leur
est désormais interdit.
1932 : Monsieur Van Loo lègue une somme d’argent pour
l’élection d’une rosière, qui sera couronnée en même temps
que celle d’Étampes.
1944 : Un tank allemand arrive à Angerville et tire rue
Rousseau.
14 h : arrivée des américains.
Un officier allemand est tué.
1900 : M. Ménard demande pourquoi la Croix Boissée,
tombée par suite de vétusté, reste ainsi sur le sol.
En 1833, cette croix fut offerte par Bertrand Leguey, maré-
chal-ferrant.
1911 : Il est interdit de laver le linge aux bornes fontaines
comme celle du cimetière. Le garde champêtre y veillera.
1853 : Dans l’Abeille on lit : « vers 6 h, 1500 à 1800 cigo-
gnes venant d’on ne sait où, rasaient les cheminées de la
ville comme de simples oiseaux ».
JARDIN
Mettez de l'ordre dans vos fraisiers en
coupant les rejets qui courent en tout sens.
Eliminez et brûlez les fruits momifiés
des pommiers, poiriers et pêchers.
Arrachez les mauvaises herbes sous les
pommiers et autres arbres fruitiers.
Semez un engrais vert dans les parties
inutilisées du potager.
Arrosez les cerisiers qui présentent des
feuilles jaunissantes.
Pour maintenir un pot, dans la pelouse,
par grand vent, insérez une tige de bois ou de
fer de 30 cm environ par l'orifice 15 cm dans
le pot 15 cm dans la pelouse.
AOÛT
15 Assomption
16 St Armel
17 Ste Hyacinthe
18 Ste Hélène
19 St Jean Eudes
20 St Bernard
21 St Christophe
A la Sainte Monique, ne te plains pas si le soleil pique
1904 : Installation de l’eau courante à Villeneuve et
Ouestreville.
1890 : La clef du cimetière peut être remise aux particu-
liers contre une redevance de 5 Frs.
1940 : Angerville renaît tout doucement. Sa population est
presque entièrement revenue mais le ravitaillement des
habitants se fait très difficilement.
1891 : Par arrêté préfectoral, la commune est autorisée à
acquérir auprès de M. Dupuis, une maison destinée aux
services municipaux.
1890 : La tonne en métal pour le service incendie est insuf-
fisante. Le Conseil Municipal prévoit l’achat d’une tonne
en bois de 700 litres environ.
1894 : Le Président informe le Conseil Municipal qu’un
concours de pompes à incendie aura lieu à Angerville. Un
crédit de 500 Frs est voté pour subvenir aux dépenses à
engager.
1893 : Les agriculteurs sont victimes de la sécheresse.
RÉPARATION DU CLOCHER EN 1912.
Les travaux sont confiés
à un charpentier d'Angerville
AOÛT
22 St Fabrice
23 Ste Rose de Lima
24 St Barthélemy
25 St Louis
26 Ste Natacha
27 Ste Monique
28 St Augustin
Temps trop beau en août, annonce un hiver en courroux
1854 : Nettoyage des rues : il est interdit de jeter des débris
d’abattages dans les rues.
1466 : Louis XI a séjourné à Angerville.
1952 : Inauguration de la citerne à incendie à Ouestreville,
avec démonstration d’autopompe par les pompiers
d’Angerville, en présence des autorités.
AOÛT
29 Ste Sabine
30 St Fiacre
31 St Aristide
LA MOISSON
par Georges CROUZAT
Place des Halles à Chartres
À la Saint Cloud, sème ton blé, car ce jour vaut du fumier
1910 : Construction d’une maison d’habitation pour le mé-
canicien de l’usine électrique, rue Desmolins.
1968 : Achat de deux classes démontables, pour accueillir
les enfants à la rentrée scolaire.
1802 : Instauration de droits de place des marchés.
1801 : Réduction du nombre de cantons : les cantons
d’Angerville et Saclas (créés le 15.01.1791) furent réunis
en un seul dont le siège fut établi à Méréville.
1883 : Acceptation d’un devis relatif à la construction d’un
puisard et d’un caniveau pour dériver les eaux de la mare
communale.
1819 : Il est défendu aux cabaretiers de tenir leurs maisons
ouvertes après 22 h. du 1er avril au 1er octobre et 21 h. les
autres mois. La gendarmerie et le garde champêtre seront
chargés de faire respecter l’exécution du présent règlement.
1898 : Le Conseil Municipal alloue une somme de 20 Frs
pour l’établissement de jeux divers pour la fête de
Villeneuve et 15 Frs pour celle de Ouestreville.
USINE ÉLECTRIQUE D’ANGERVILLE
1910
Ernest Dumenoir, et son équipe,
responsable de la mise en œuvre
de l’usine électrique en 1910
SEPTEMBRE
1 St Gilles
2 Ste Ingrid
3 St Grégoire
4 Ste Rosalie
5 Ste Raïssa
6 St Bertrand
7 St Cloud
À la Sainte Croix, cueille tes pommes et gaule tes noix
1793 : Fleur d’Épines, un des chefs de le bande d’Orgères
est rompu à Dourdan. Plus tard, son successeur est arrêté
avec des complices, en venant commettre un vol à main
armée dans les environs d’Angerville.
1964 : Le Conseil des Ministres décide la suppression de
l’examen probatoire du baccalauréat à partir de 1965.
1793 : Levée de la première classe. Publication au son du
tambour, dans toutes les places et carrefours et au prêche
de la messe paroissiale.
1904 : Inauguration du premier château d’eau. Grande fête
à Angerville.
1842 : Le Conseil Municipal adresse un message de condo-
léances pour la mort du Duc d’Orléans.
1901 : Un décret rend obligatoire l’immatriculation des
véhicules roulant à plus de 30 km/h.
1792 : Les gendarmes nationaux de la brigade d’Angerville
partent aux frontières, pour défendre la patrie qui se trouve
dans le plus grand danger.
FÊTE DES EAUX À ANGERVILLE
EN 1904
Inauguration du premier château d’eau
le 11 septembre 1904
SEPTEMBRE
8 St Adrien
9 St Alain
10 Ste Inès
11 St Adolphe
12 St Apollinaire
13 St Aimé
14 Ste Croix
Saint Lambert pluvieux, neuf jours dangereux
1792 : Deux commissaires sont élus à Angerville, pour
accélérer la levée des volontaires afin de voler au secours
de la patrie.
1925 : La taxe sur les chiens augmente :
- chiens d’agrément de 8 à 10 Frs
- chiens de garde de 2 à 5 Frs.
1970 : Interdiction aux marchands extérieurs d’acheter du
blé sur le marché dès son ouverture. Priorité est donnée aux
boulangers de la commune, pour la fabrication du pain (à
cause de la disette).
1990 : Création de deux ralentisseurs au hameau de
Ouestreville.
1991 : Acquisition d’un terrain destiné à l’agrandissement
de la salle des fêtes.
1960 : La création d’une cantine scolaire est envisagée,
avec repas complet et payant.
1790 : L’Assemblée Nationale décide que le drapeau trico-
lore sera le drapeau national. Il le restera sauf sous la
Restauration de 1814 à 1830.
III Ŕ COMBIEN DE TEMPS GARDER
SES PAPIERS ?
NE JAMAIS JETER :
Livret de famille
Contrat de mariage
Jugement de divorce
Actes de reconnaissance d'enfants naturels
Donations
Livret militaire
Certificat et contrat de travail
Bulletins de salaire
Relevés des points de retraite
Bulletins d'allocations chômage
Titres de pensions civiles et militaires
Actes de propriété et actes notariés
Carnet de santé
Dossiers médicaux (radios, examens)
Diplômes
Contrats d'assurance et avis de réception de
résiliation des contrats
Dossiers conseils
Faites des photocopies des papiers importants
(fiches de paie, permis de conduire, passe-
port…).
En cas de vol les renouvellements peuvent
être simplifiés.
Archivez les factures d'achats importants
(télévision, caméscope…)
SEPTEMBRE
15 St Roland
16 Ste Edith
17 St Lambert
18 Ste Nadège
19 St Émile
20 St Davy
21 St Matthieu
A la Saint Côme et Saint Damien,
on trouve des noix plein les chemins
1983 : Suppression du passage à niveau. Déviation de la
route départementale 6.
1939 : 900 hommes de troupe sont hébergés à Angerville.
Les restes de nourriture peuvent être distribués aux famil-
les en charge d’enfants.
1939 : 70 enfants d’Argenteuil arrivent à Angerville à cau-
se des bombardements en banlieue parisienne.
1956 : Indemnité de bicyclette pour le garde champêtre.
1942 : Les manifestations sportives ont été annulées, y
compris la course des commerçants.
1870 : Première arrivée des prussiens à Angerville.
1791 : Abolition du supplice de la roue, pratiqué depuis
François 1er, aux gens qui entraient la nuit dans les mai-
sons, qui pillaient ou détroussaient les voyageurs !
En 1924, à Angerville, la famille du garde
barrière, composée de 10 enfants, devient
bénéficiaire d’un prix Cognac Jay
de 10 000 francs.
SEPTEMBRE
22 St Maurice
23 St Constant
24 St Thècle
25 St Hermann
26 Sts Côme, Damien
27 St Vincent de Paul
28 St Venceslas
Quand le vent est au nord le jour de la Saint Michel,
le mois d’octobre est au sec
2001 : La salle polyvalente sera nommée
« Salle Guy Bonin », ancien conseiller municipal et
président du Comité des Fêtes.
1793 : Evaluation des grains récoltés sur la commune,
à 4 sacs par arpent. L’évaluation s’avère inexacte. Après le
battage, les cultivateurs n’ont récolté que 3 sacs par arpent
(1 hectare = environ 2 arpents).
AU JARDIN
Plantez en pleine terre, les bulbes de
printemps : perce-neige, crocus…
Détruisez les fruits tombés à terre,
vous diminuerez ainsi le nombre de fruits
véreux dans les années à venir.
Récoltez les graines de vos fleurs, triez
les pendant l'hiver. Placez-les dans une enve-
loppe de papier kraft. Notez le nom de la fleur
et la date de récolte.
En septembre, les noisettes sont à point
quand elles commencent à se détacher toutes
seules. Laissez-les sécher quelques jours à
l'ombre avant de les rentrer
Vous pouvez préparer ou acheter un
abri pour coccinelles.
SEPTEMBRE
29 St Michel
30 St Jérôme
Marché aux grains à Angerville
vers 1900
KARTING DE VILLENEUVE
La première piste de karting de Villeneuve est née de la passion
pour l'automobile et la mécanique de quelques adultes locaux, qui
créèrent en 1960, l'association du Karting Club Angervillois.
Une piste permanente fut réalisée en grande partie par les mem-
bres du club eux-mêmes, sur leur temps libre. Cette première piste
mesurait 378 m de long sur 7 mètres de large. Inaugurée en mai 1982,
la piste de Villeneuve connut immédiatement un grand succès. Les
compétitions s'y succédèrent. Quelques championnats de France y fu-
rent disputés. Des coureurs comme Alain PROST et Olivier PANIS
participèrent à plusieurs compétitions. La piste fut allongée plusieurs
fois pour atteindre 1071 m.
Afin de s'adapter aux contraintes modernes, un nouveau circuit
de 1200 m de long et de 8 m de large, répondant aux normes interna-
tionales, fut conçu et réalisé par le club, sur fonds privés, entre 1991
et 1997.
Ce nouveau circuit aux courbes plus larges et plus rapides, situé
à côté du premier, a été inauguré en septembre 1997. Il est réservé à la
compétition et aux professionnels. C'est le seul en Île de France de
cette nature. Des stands abritent les écuries et les pilotes. Un établisse-
ment commercial construit à proximité immédiate des deux pistes,
propose des services de bar et de restauration
L'ancienne piste, toujours praticable, a été conservée. Elle est à
présent gérée par une société et est destinée aux karts de location, pour
l'initiation et le loisir. Elle peut être louée par des particuliers et des
entreprises.
Les deux circuits sont ouverts de 9 h à 12 h et de 14 h
à 18 h 30 tous les jours de la semaine, sauf le mardi.
OCTOBRE
Circuit classé international
À la Saint Rémy, la grande chaleur est finie
1982 : Ouverture du Complexe Sportif
« Gabriel Thirouin » (piscine et gymnase).
1976 : Le port du casque est désormais obligatoire pour les
cyclomotoristes, en dehors des agglomérations.
1942 : Le Maréchal vient d’apposer sa signature au bas de
la loi du 23/09/42 sur les effets du mariage : l’épouse aura
les mêmes droits et devoirs que son époux.
1974 : Décret publié au J.O. prononçant la fusion des com-
munes d’Angerville et de Dommerville.
1996 : 1ère nuit des ludophiles où les jeux de société ont été
les rois. On a joué ou appris à jouer au nain jaune, rami,
domino…
1492 : Charles VII accorde à Angerville deux foires par an
et un marché le jeudi de chaque semaine.
1871 : Pendant 2 heures, les prussiens tinrent prisonnier le
maire, M. Goeztmann, car il refusait de leur dire où se
trouvaient les avant-postes français.
JARDIN
Traitez vos arbres fruitiers avec un
produit à base de cuivre pour les prévenir des
maladies cryptogamiques :
1er traitement : lorsque la moitié des feuilles
sont tombées
2ème traitement : quand toutes les feuilles sont
tombées.
Traitez préventivement les cerisiers
attaqués par la moniliose avec de la bouillie
bordelaise à la chute des feuilles.
Ne laissez pas votre terrain nu, un en-
grais vert (avoine, seigle et vesce) le protége-
ra des intempéries et servira d'engrais à la bel-
le saison.
Si les tiges sont desséchées, arrachez
les bulbes (glaïeuls, tulipes) et tubercules
(dahlias). Rangez les dans des cagettes dans
une pièce hors gel.
OCTOBRE
1 Ste Thérèse de l’En-
fant Jésus
2 St Léger
3 St Gérard
4 St François d’Assise
5 Ste Fleur
6 St Bruno
7 St Serge
Brouillard d’octobre, pluie de novembre font bon décembre
1903 : Équipement d’une colonne d’eau au carrefour de la
mairie, pour permettre l’alimentation en eau. Elle est ins-
tallée sur le trottoir pour ne pas être abîmée par les
voitures.
1998 : Inauguration de la salle polyvalente.
1942 : Article paru sur l’Abeille à Étampes : ‘Il paraît que
les anglais ont réussi à creuser un tunnel sous la manche.
Qu’ils continuent de percer la terre ! Avant trois mois, ils
seront aux portes de Berlin’.
1834 : Réglementation de la fabrication du pain concernant
le poids : 5 kg.
1793 : Le commandant en second de la brigade nationale
remet à la mairie, le drapeau de la garde avec hache ou
cogne de sapeur.
1796 : En présence de tous les citoyens, au pied de l’arbre
de la Liberté, le maire et les officiers municipaux, ont brûlé
tous les papiers féodaux concernant les droits supprimés.
1906 : La fanfare se rendra le 14 à Ouestreville où elle
donnera un concert sur la place. Le départ d’Angerville est
fixé à 14 h 30, avis aux promeneurs qui voudraient accom-
pagner les musiciens.
CHAPELLE ST ROCH
DE VILLENEUVE
La chapelle est placée sous l’égide de
St Roch, invoqué pour la guérison de la peste
et des maladies contagieuses.
St Roch est habituellement représenté
en pèlerin coiffé d'un large chapeau, tenant
dans la main gauche un gourdin (bâton de pè-
lerin coiffé) et montrant de sa main droite sa
plaie de pestiféré, que l'eau de la source mira-
culeuse a guérie, comme semble en témoigner
le jeune enfant qui l'accompagne, et le chien
secourable qui lui apporte dans sa gueule, le
pain dérobé à la table du seigneur, son maître.
Le bâtiment est d'une architecture sim-
ple, fortement marqué par une restauration de
la fin du XIXème siècle. La chapelle ne compte
qu'une nef de 4 travées et possède un gisant
(115 x 47), représentant un chevalier armé
ainsi qu'une piscine d'un type usuel, sur sim-
ple niche aménagée à 2 cuvettes creusées
dans la pierre.
OCTOBRE
8 Ste Pélagie
9 St Denis
10 St Ghislain
11 St Firmin
12 St Wilfried
13 St Géraud
14 St Juste
À la Saint Luc, la pluie du vallon fait de la neige sur le mont
1992 : Le conseil municipal décide de nommer le chemin
rural n° 52 : Chemin des Terres Noires.
1741 : Naissance de Henri Tessier à Angerville (voir article
en décembre).
1955 : Le Sous-préfet et le conseil municipal acceptent la
demande d’un charcutier désirant ouvrir son commerce le
lundi.
1942 : Circulaire adressée aux instituteurs pour le manque
de papier : « Prenez soin de vos cahiers et écrivez sur la
couverture ».
1788 : Les laboureurs d’Intreville souhaitent que l’on réta-
blisse le chemin de César, afin de se rendre plus facilement
à Angerville pour le marché aux grains.
1955 : Les boulangers signent un accord pour la fermeture
de leur commerce par roulement (semaines et vacances).
1793 : Conformément à la loi, l’église ne doit avoir qu’une
seule cloche. La 2ème cloche a été descendue et déposée au
Directoire du district d’Étampes, avec les objets du culte.
LA FABRIQUE
Une fabrique de parapluies fondée en
1884 par Mme Faleumaigne, dame d'un grand
mérite et d'un grand cœur, emploie une
soixantaine d'ouvriers hommes, femmes,
enfants.
La fabrique est reprise en 1900 par les
fils. Constatant le manque de main d'œuvre
locale, ils décident d'installer à leurs frais,
dans un local annexe de la fabrique, un orphe-
linat qui recueille des pauvres abandonnées,
les élèvent, leur enseignent un métier, et ne se
séparent d'elles que lorsqu'elles sont capables
de gagner leur vie.
En 1900 la mode de l'ombrelle battait
son plein à Paris, c'est pourquoi la fabrique
d'Angerville devait travailler de longues jour-
nées pour satisfaire les commandes. Cepen-
dant, la fabrique d'Angerville profite de tous
les progrès de l'industrie : la soie que l'on dé-
coupe à la machine, les manches que l'on fa-
çonne au tour, les machines à coudre action-
nées par un moteur à gaz !
Ces ombrelles, ces bibelots, si jolis, si co-
quets, ces joujoux des parisiennes aux cou-
leurs claires, aux manches finement ciselés,
ne pouvaient être fabriqués que par les doigts
agiles des ouvrières d'Angerville.
Quelques années plus tard, il y eut à
Angerville une autre fabrique de parapluies,
rue Menault.
OCTOBRE
15 Ste Thérèse d’Avila
16 Ste Edwige
17 St Baudouin
18 St Luc
19 St René
20 Ste Adeline
21 Ste Céline
À la Saint Crépin, la pie monte au pin
1953 : Les usines de chaussures Brinon ferment : 350 ou-
vriers au chômage.
1912 : Le train express, quittant Paris à 20 h 46, arrivant à
Angerville à 21 h 57, prendra dorénavant des passagers en
2ème classe.
1912 : La commune d’Angerville se doit de garder le vio-
lon municipal, afin d’y enfermer les ivrognes causant du
scandale sur la voie publique.
1912 : Le conseil municipal est favorable à l’acquisition de
vestes en cuir pour les sapeurs pompiers et sollicite l’aide
de l’État pour cet achat.
1906 : L’importante fabrique de parapluies employait en
majeure partie des orphelines. Ce jour, remise des récom-
penses, diplômes et médailles d’honneur par le Ministre de
l’Agriculture.
1793 : Le maire et les officiers municipaux ont délibéré :
les pierres de la Croix dite Boisée seront vendues aux en-
chères.
1934 : Journée de propagande aérienne à Angerville, com-
portant des promenades en avion ainsi que des baptêmes
de l’air à prix réduit.
LA FABRIQUE DE PARAPLUIES
OCTOBRE
22 Ste Salomé
23 St Jean de Capistan
24 St Florentin
25 St Crépin
26 St Dimitri
27 St Émeline
28 Ste Simone
Manufacture à vendre ou à louer, desservie par la ligne de
Paris à Orléans, (à 100 mètres de la station d’Angerville) et
au terminus du tramway de Chartres. Elle se compose d’un
vaste bâtiment élevé en partie sur cave et comprenant un rez
-de-chaussée, un premier et un deuxième étage sous comble.
Le tout d’une surface de 1200 m² environ, divisé en grands
ateliers, appartement di directeur, logements et bureaux
(calorifère, éclairage à l’acétylène, distribution d’eau à tous
les étages). Surface du terrain 3000 m² environ, pouvant être
doublé au besoin.
S’adresser pour visiter : sur place.
A la Saint Côme et Saint Damien,
on trouve des noix plein les chemins
1748 : Messire Charles Philippe de Hallot fait bénir une
cloche prénommée Charlotte, pour l’église Saint Germain
de Dommerville.
1934 : Au lieudit « Cognoto », trois voitures se sont accro-
chées et réciproquement démolies. Les nombreux accidents
à cet endroit de la RN 20, lui ont donné ce surnom de
« Cognoto ».
1956 : Travaux de réfection de la toiture de le chapelle de
Villeneuve.
RECETTE
Soupe du 31 Octobre
Coupez le haut d'un potiron de 3 à 4 kg
pour lui donner la forme d'une soupière.
Retirez soigneusement les graines.
Remplissez-le aux ¾ de sa hauteur en
y versant une couche de croûtons de pain et
une de parmesan râpé, salez, poivrez, complé-
tez avec de la crème fleurette.
Mettez le potiron au four après l'avoir
recouvert de son chapeau.
Faites cuire 1 h 30 à four moyen.
Au moment de servir, remuez bien l'in-
térieur à l'aide d'une fourchette pour détacher
les chairs du potiron et mélangez tous les in-
grédients.
OCTOBRE
29 St Narcisse
30 St Bienvenu
31 St Quentin
Horlogerie - bijouterie en 1910
CHAUSSURES ANDRE
Cet atelier a ouvert ses portes en 1925. Madeleine Sellier fut une
des premières ouvrières, elle venait juste de passer son certificat
à 11 ans ½.
À Angerville, il n'était fabriqué que le dessus des chaussures, le
montage aux semelles était effectué à Arpajon. Chaque soir, deux ou-
vrières emmenaient une énorme brouette chargée de chaussures à la
gare. Les journées de travail étaient longues (8 h à 12 h et 13 h 30
à 18 h 30). Neuf heures et le samedi toute la journée.
Pour avoir une semaine de congés, il fallait travailler 1 heure de
plus par jour.
Une trentaine d'ouvrières y étaient employées.
L'atelier d'Angerville cessa toute activité le 11 avril 1941 par manque
de travail.
Après la guerre, la salle fut louée à un opérateur de cinéma.
En 1975, la municipalité aménagea ce local afin de permet-
tre aux jeunes d'Angerville de se réunir. Ils fondèrent une association
qui eut pour nom " Galaxie".
NOVEMBRE
La fabrique de chaussures
en 1930
Le vent de novembre arrache la dernière feuille
1960 : Création d’une cantine scolaire : un repas complet et
payant sera servi aux enfants des hameaux, de novembre à
Pâques ; prix : 1,40 Fr.
1902 : La lecture concernant l’établissement du tramway
de Chartres à Angerville n’a soulevé aucune réclamation.
Projet adopté à l’unanimité.
1792 : Le sieur Vallet donne sa démission de commandant
de la Garde nationale. Vallet fut un personnage
d’Angerville très influent pendant la Révolution.
1893 : Grande foire de la Toussaint. Le bal Guigou regor-
geait de danseurs. Le musée de mécaniques à vapeur et le
cirque de Paris « Flack & Robbe » étaient présents.
1899 : La pose des plaques de nom des rues est ajournée
mais une commission de trois membres poursuivra l’étude
de faisabilité.
1898 : Pétition des habitants de Villeneuve pour obtenir
l’entretien de la mare.
1663 : Baptême de Louis, fils de Jean Pommereau. Le par-
rain est Messire Louis de Reviers, seigneur des murs
d’Angerville la Gâte, fondateur de cette église.
TRAMWAY
ANGERVILLE - CHARTRES
Arrêt à la gare de Dommerville
NOVEMBRE
1 Toussaint
2 Défunts
3 St Hubert
4 St Charles
5 Ste Sylvie
6 St Léonard
7 Ste Carine
Quelque temps qu’il fasse en novembre,
commence le feu dans ta chambre
1909 : Le territoire de la commune est envahi par les mu-
lots. Les habitants pourront venir en mairie chercher du blé
empoisonné.
1893 : Les femmes sont admises à témoigner dans les actes
de l’état civil et les actes notariés.
1984 : Inauguration de la gendarmerie d’Angerville.
1889 : Maintien du droit de vaine pâture qui contribue à
débarrasser les talus des mauvaises herbes.
1789 : L’Assemblée Nationale décrète qu’il y aura une
municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou commu-
nauté d’habitants, soit 40 000 pour toute la France.
1881 : M. Buisson fait don de la bibliothèque de son père.
Le Conseil municipal lui rend honneur.
1893 : Le bijoutier Roullier a sa maison obscurcie par
l’installation du bal populaire. Il demande que cette pose
ait lieu une année côté bijouterie, une année côté opposé.
JARDIN
Avant l'hiver, nettoyez les plates-
bandes, arrachez les mauvaises herbes.
Recouvrez de compost ou semez de
l'engrais vert pour ne pas laisser la terre à nu.
"A la Sainte Catherine, tout bois prend
racine" dit le dicton populaire. Profitez-en
pour planter des arbres. Creusez un bon trou
pour la plantation, ameublissez le fond et
garnissez de compost mûr ou de terreau
horticole.
Faites vos plantations avant les gelées.
Protégez vos vivaces en les couvrant
de matériaux qui restent bien secs : feuilles
coriaces de platane, fougères, branches de
conifères. Elles seront protégées contre le gel
sans moisissures.
NOVEMBRE
8 St Geoffroy
9 St Théodore
10 St Léon
11 Armistice 1918
12 St Christian
13 St Brice
14 St Sidoine
Journée de Sainte Aude ordinairement n’est pas chaude
1896 : Le pétrole à fournir pour l’éclairage public, sera
demandé à tour de rôle aux différents fournisseurs
d’Angerville.
1896 : Il est demandé que les réverbères de la rue du
Chemin de fer et de la rue de la Gare restent allumés
jusque minuit.
1952 : L’acte d’achat des bâtiments des chaussures André
est signé pour un montant de 145 000 Frs. Il reste à exami-
ner la possibilité d’utilisation et d’aménagement (Galaxie).
1954 : Redressement des limites des communes de
Monnerville et d’Angerville.
1676 : Généralités d’Orléans :
Taxe du timbre : 12 deniers par feuille (contribution perçue
par la Généralité lors de l’établissement de papiers admi-
nistratifs.
1652 : Marguerite de Bourges, accoucheuse, demeurant à
Angerville, a été jugée apte à administrer le baptême en cas
de nécessité.
1987 : Angerville célébrait le 150ème anniversaire de la
mort de Tessier.
FOIRE AUX CHEVAUX DEVANT LA
MAIRIE
La foire aux chevaux avait lieu 2 fois par
an sur les trottoirs, depuis la mairie jusqu'au
carrefour de la croix Boissée (aujourd'hui
Mérinos).
En 1832, elle fut déplacée sur le chemin
de Villeneuve mais après une pétition des ha-
bitants, elle repris sa place jusque dans les
années 30, d’où l'explication de trottoirs aussi
larges à cet endroit.
NOVEMBRE
15 St Albert
16 Ste Marguerite
17 Ste Elisabeth
18 Ste Aude
19 St Tanguy
20 St Edmond
21 Prés. Marie
À la Sainte Catherine, tout arbre prend racine
1912 : Projet d’installation de bains douches et lavoirs pu-
blics.
1903 : Les communes qui désirent avoir un corps de sa-
peurs pompiers doivent s’engager à subvenir aux dépenses
de la compagnie, non pas à 5 ans comme par le passé mais
pour 15 années. L’effectif continuera à être de 25 hommes.
1961 : M. le Curé Sourice est autorisé à faire construire
une salle paroissiale dans le jardin du presbytère, avec un
bail de 40 années. Ensuite cette salle deviendra propriété
communale.
1815 : Le Sous-préfet d’Étampes donne l’ordre au maire
d’Angerville de faire disparaître, sur le champ, l’arbre dit
« de la liberté » qui existe encore sur la place publique.
1934 : Transfert de la garderie où était donnée la soupe
scolaire à l’école des filles. Les enfants sont bien installés
et leur garde est assurée jusqu’à 12 h 45 par Mme Dauphin,
qui a en charge la préparation de la soupe.
1870 : Les dragons prussiens entrèrent chez M. le Curé
fusils chargés, perquisitionnèrent son domicile et le mena-
cèrent avec leurs baïonnettes. M. le Maire leur demanda de
cesser leurs violences.
1957 : Le Conseil prend note des travaux à effectuer dans
la salle de cinéma (salle André) et demande qu’une projec-
tion spéciale soit organisée pour le Noël des enfants des
écoles.
Films projetés dans la salle André, rebaptisée
plus tard, La Galaxie, dans les années 60.
NOVEMBRE
22 Ste Cécile
23 St Clément
24 Ste Flora
25 Ste Catherine
26 Ste Delphine
27 St Séverin
28 St Jacques de
la Marche
Pour la Saint André, qui n’a pas de cape doit l’emprunter
1990 : Le Conseil municipal décide de nommer le chemin
reliant la rue de la Gare à l’avenue de Paris : le chemin des
Cheminots.
1832 : Arrêté fixant la tenue de la foire aux chevaux, qui se
trouvait devant la mairie, sur la rue et le chemin de
Villeneuve.
LA MUSIQUE
La société musicale d'Angerville au-
rait, paraît-il, déjà existé en 1884. Mais c'est
M. Félix Auguste Mulard qui fut le premier
créateur de la Société Musicale d'Angerville
en 1894. En ces temps anciens, de nombreux
concerts et manifestations étaient organisés
dans le village.
En 1910, ce fut son fils M. Raoul
Mulard qui lui succéda. Pendant la guerre
1914-1918, la société resta en sommeil.
En 1934 pour fêter le 40ème anniversai-
re de la société, un festival somptueux fut or-
ganisé dans le parc de M. Bon. De nombreu-
ses fanfares étaient réunies et proposaient un
concert en plusieurs endroits du village. Les
visiteurs étaient accueillis par des banderoles
placées aux entrées d'Angerville :
"C'est gentil d'être venus".
M. Raoul Mulard dirigea brillamment
la musique d'Angerville jusqu'en 1959 où la
société fut à nouveau en sommeil.
En 1971 des Angervillois passionnés
de musique réussirent à convaincre
M. Germain Mulard de réorganiser la société
musicale. Ce qu'il fit avec beaucoup de plaisir
et de courage. Germain Mulard était le petit
fils de Félix Mulard, fondateur de la Société.
En 1988, pour des raisons de santé M. Mulard
transmit le flambeau à Jean Morin.
NOVEMBRE
29 St Saturnin
30 St André
Monsieur Germain MULARD en 1971
Henri Alexandre TESSIER
Henri Alexandre Tessier naquit le 16 octobre 1741 à Angerville.
Son père était notaire, il eut 12 enfants et la modicité de sa fortune ne
lui permettait pas de donner une bonne éducation à son fils.
Henri Tessier profita d'une bourse offerte par l'Archevêque de
Paris. À 25 ans, il fut reçu Docteur en médecine.
Lorsque le roi l'appela à la direction des cultures expérimentales
de Rambouillet, Tessier exploitait la ferme du château à Andonville,
chez Mme de Planoy, qui l'aidait financièrement à assumer toutes ses
recherches agricoles.
C'est à Andonville que Louis XVI le contacta pour être responsa-
ble de l’introduction du mouton Mérinos en France. À l'époque, cette
introduction rendit de grands services à l'industrie et à l'agriculture.
Quand la révolution éclate, Tessier s'enfuit sous un faux nom, à
l'hôpital militaire de Fécamp. Puis plus tard, Napoléon le nomma ins-
pecteur des Bergeries Impériales de France. Il l'appelait
"Mon grand berger".
À 92 ans, Tessier qui n'avait cessé de travailler, enseignait les
moyens d'étouffer la propagation du blé noir qui venait d'envahir les
récoltes.
Jusqu'à 97 ans, âge de sa mort, Tessier n'avait cessé de tra-
vailler à son histoire du Mérinos et aux annales de l'agriculture.
DÉCEMBRE
Mois de décembre froid, donne au laboureur la foi
1907 : Le bail du bureau de Poste, situé place de la Liberté,
se trouvant à terme, la Poste demande au Maire de lui four-
nir un local répondant aux normes de confort et d’hygiène.
1907 : Le lendemain, M. Largant propose une maison si-
tuée rue de la Gare, répondant à ces normes. M. le Maire
est autorisé à délivrer un certificat de convenances pour
l’aménagement du bureau de Poste rue de la Gare.
1942 : Le buste en bronze de Tessier est enlevé pour être
fondu, poids : 54 kg, vendu à 30 Frs le kg.
1905 : Jugement d’expropriation des terres pour la cons-
truction de la ligne de tramway Angerville – Chartres.
1852 : Te Deum pour la proclamation de l’Empereur
Napoléon III, chanté dans l’église d’Angerville en présence
des autorités.
1935 : Comme tous les ans, les Angervillois et les
Dommervillois ont fêté, pour la Sainte Barbe, leurs
pompiers… mais pas ensemble.
1935 : Après une retraite aux flambeaux, les sapeurs pom-
piers d’Angerville ont fêté leur patronne en dînant avec les
autorités d’Angerville et de Dommerville.
NOS POMPIERS
À Angerville, une compagnie de
sapeurs pompiers est fondée en 1876, elle
compte 25 hommes sous le commandement
d'un sous-lieutenant.
Pour venir en aide aux sapeurs blessés
dans un incendie, les habitants n'ont pas
hésité à se cotiser, et à organiser une société
de secours mutuel.
Fondée en 1857, réorganisée en 1877,
cette société a pour but de donner aux blessés
les secours nécessaires, régler les honoraires
des médecins et les médicaments.
L'actuel centre de secours fut créé en
1968. Après sa départementalisation, il est
devenu le service départemental d'incendie et
sa gestion incombe au Conseil Général.
En 1972, M. Thirouin, maire, avec
l’inspecteur départemental M. Saveli, déci-
dent la construction d’une caserne rue Jacob,
qui a été inaugurée le 25 avril 1976.
M. Roulleau a été chef de centre de
1970 jusqu’au 26 mars 1999.
En 1968, Angerville a été déclarée cen-
tre de première intervention.
Après la construction de la caserne,
Angerville est devenue Centre de Secours.
DÉCEMBRE
1 Ste Florence
2 Ste Viviane
3 St François Xavier
4 Ste Barbara
5 St Gérald
6 St Nicolas
7 St Ambroise
À la Sainte Luce, les jours rallongent d’un saut de puce
1893 : M. Haran, propriétaire de l’Hôtel de France, vient
de le céder à son cousin M. Fourmont,.ancien chef cuisi-
nier des officiers de son régiment, spécialiste de cuisine
russe et française.
1953 : Vu les longs et nombreux déplacements du garde
champêtre, le Conseil Municipal décide de lui attribuer un
cyclomoteur.
1793 : Ce jour, s’est présenté le citoyen Deschamps, chargé
de l’approvisionnement de la République. Il est autorisé à
réquisitionner les fabriques de bas afin que ne soient pro-
duits d’autres bas que ceux destinés à la troupe, jusqu’à
nouvel ordre.
1837 : Décès de M. Henri Tessier à Paris. Il sera enterré à
Beton Bazoches.
1998 : Première représentation des Cochelins : « Raconte-
moi Angerville ».
1890 : Le Conseil de la Paroisse demande une concession
gratuite pour recevoir les restes des anciens abbés Bernier
et Heutaut qui seraient exhumés de l’ancien cimetière.
1935 : Ce fut au tour des Sapeurs Pompiers de
Dommerville de célébrer leur patronne, en savourant un
bon repas. Les autorités d’Angerville et de Dommerville
assistaient à cette fête.
MAGRET DE CANARD AU MIEL
2 Magrets de canard de 380 g
20 g miel
150 g pruneaux
2 pommes fruits
10 cl Cognac et 5 cl de Calvados
25 cl de Rhum
pas de sel ni de poivre
Mettre une sauteuse à chauffer avec un
peu de graisse d'oie.
Griller les magrets de canard sur les 2
faces et les réserver, couper les pruneaux en
petits dés.
Dégraisser et flamber au cognac. In-
corporer le miel et ajouter les pruneaux une
fois le miel mousseux. Laisser revenir le tout
5 min et ensuite mouiller avec le rhum. Lais-
ser réduire à petit feu.
Faire revenir les pommes coupées en
lamelles dans le calva.
Dresser les magrets en aiguillettes en-
tourées de ses pommes et verser la sauce avec
les pruneaux.
Servir très chaud accompagné d'un
Saumur Champigny.
DÉCEMBRE
8 Imm. Concept.
9 St P. Fourier
10 St Guillaume
11 St Daniel
12 Ste Chantal
13 Ste Luce
14 Ste Odile
L’hiver sera dur si les oignons ont plusieurs pelures
1910 : En vue de faciliter le travail des cantonniers, les
habitants doivent laisser leurs ordures ménagères dans les
poubelles, au lieu de les vider sur la voie publique.
1910 : Il est décidé de fixer l’heure de rentrée des écoles à
8 h 30 au lieu de 8 h, de novembre à février, les enfants des
hameaux se levant tôt.
1932 : Tous les agriculteurs de la région se réunissent à
Étampes en présence du Député Maurice Dorman. Ordre
du jour : revente du blé et révision des baux ruraux.
1992 : Un budget est voté pour la réfection du château
d’eau.
1793 : La Gendarmerie Nationale remplacera l’ancienne
maréchaussée.
1941 : Il est interdit de brûler, jeter ou détruire les déchets
des vieilles matières : chiffons, ferrailles, vieux métaux,
vieux papiers, plumes, caoutchouc, os, peaux et cuirs, poils
et soies animales, verre. Les mettre dans une poubelle spé-
ciale qui sera enlevée en temps utile.
1895 : Une subvention est demandée pour le concours de
musique. Par ailleurs, M. Gombault demande l’installation
d’une cabine téléphonique.
DÉCEMBRE
15 Ste Ninon
16 Ste Alice
17 St Judicaël
18 St Gatien
19 St Urbain
20 St Théophile
21 St Pierre Casinius
Quand tu prends à Noël le soleil, à Pâques tu te rôtis les orteils
1789 : Angerville qui possédait avant la révolution une
justice locale, un bailli, un procureur fiscal, perdit jusqu’à
son humble rang de canton par décision du 3 brumaire
An X.
1952 : Prévisions de travaux d’élargissement de la RN 20
et projet de 10 déviations entre Paris et Orléans :
Longjumeau, Linas, Montlhéry, Arpajon, Étréchy,
Étampes, Monnerville, Angerville, Toury et Artenay.
1903 : Première pose des compteurs d’eau :
Compteur 15 m3 : 8 Frs
Compteur 20 m3 : 10 Frs
Compteur 30 m3 : 15 Frs.
1666 : Un laquais décède à l’Hôtellerie de la « Croix
d’Or », des suites de blessures reçues lors d’une attaque sur
le grand chemin de Bassonville. Les routes étaient peu
sûres à cette époque.
1999 : A 7 h le matin, grande tempête. De nombreux
dégâts à Angerville et dans une grande partie de la France.
1919 : La circulation de voitures, toutes catégories, est
interdite dans la rue de l’Église.
1923 : Mort de Gustave Eiffel, constructeur de nombreux
monuments métalliques, en particulier le « Tour Eiffel ».
DÉCEMBRE
22 Ste Fr. - Xavière
23 St Armand
24 Ste Adèle
25 NOËL
26 St Etienne
27 St Jean Apôtre
28 Ste Famille
La Brasserie
La bière d’Angerville était connue pour sa qualité
Pour la Saint Sylvestre, les jours croissent d’un pas de maître
1959 : Le Conseil Municipal décide de supprimer la taxe
sur les chiens.
1833 : L’instituteur reçoit la liste des élèves qui doivent
être admis, gratuitement, dans la classe des garçons, pour y
recevoir l’instruction primaire élémentaire.
1999 : Grand réveillon à Angerville à l’occasion de l’An
2000.
DÉCEMBRE
29 St David
30 St Roger
31 St Sylvestre
Bonne Année
Ouvrage réalisé par
mesdames
Pierrette DUMENOIR
et
Jocelyne PAVIA
Nous remercions toutes les personnes nous ayant fourni documents et photographies
les archives départementales de Chamarande, les archives d’Étampes,
les archives municipales d’Angerville, les registres paroissiaux d’Angerville
l’association Étampes histoire Étampes pittoresque
la chronique du 20ème siècle Angerville La Gâte
Angerville, avril 2009