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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTÈRE DE L’ELEVAGE
ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
Version Octobre 2021
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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SOMMAIRE
Table des matières
INTRODUCTION ............................................................................................................................. 2
I. PRESENTATION GENERALE DU MINISTERE ........................................................................ 3
II. CONTEXTE DE L’ACTION MINISTERIELLE ........................................................................ 5
III. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU SECTEUR ................................................................ 7
IV. CADRE DE PERFORMANCE ................................................................................................ 10
V. PROGRAMMATION TRIENNALE DES CREDITS ............................................................... 15
5.1. PROGRAMMATION BUDGETAIRE 2022-2024 ............................................................................................ 15
5.2. REPARTITION DU BUDGET EN 2022 ........................................................................................................... 21
VI. MECANISMES DE SUIVI EVALUATION................................................................................... 21
CONCLUSION ................................................................................................................................ 23
ANNEXES : PROJETS ANNUELS DE PERFORMANCE ........................................................................ 24
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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INTRODUCTION
En 2009, les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)
ont adopté un nouveau cadre harmonisé des finances publiques qui vise à améliorer
l’efficacité de l’action publique pour le bénéfice de tous (citoyens, usagers, contribuables
et agents de l’Etat) et l’instauration d’une véritable transparence dans la gestion publique.
Les grands axes de la réforme reposent sur le renforcement de l’efficacité de la dépense
publique, la rénovation de la gestion publique, l’amélioration de la transparence
budgétaire, l’introduction de la pluri-annualité dans la gestion publique et le renforcement
des contrôles opérés sur les finances publiques.
La transposition des réformes du cadre harmonisé a été faite au Sénégal entre 2011 et
2012 par l’adoption de nouveaux textes législatifs et réglementaires.
Ces changements opérés sur le Cadre législatif et réglementaire ont induit des mutations
dans l’organisation de l’Etat.
Après une phase pilote ciblant un nombre réduit d’institutions et de ministères à partir
de 2014, l’année 2020 a marqué le basculement officiel du Sénégal vers les budgets
programmes.
Pour la période 2022-2024, le processus de budgétisation du Ministère de l’Elevage et
des Productions animales (MEPA) a été déroulé en conformité avec la lettre circulaire
n°0027 du 05 juillet 2021 du Ministre des Finances et du Budget (MFB) et dans le respect
des principes généraux ci-après :
adoption d’une démarche participative et inclusive impliquant l’ensemble des
structures du MEPA à toutes les étapes ;
prise en compte des interventions prévues sur la période 2021-2023 dans le cadre
du programme de réponse à la Covid-19 du secteur de l’Elevage inclus dans le
Plan de Résilience économique et sociale et le Plan d’Actions Prioritaires ajusté et
accéléré (PAP 2A) ;
poursuite de la mise en œuvre des directives présidentielles ;
prise en compte du document de cadrage budgétaire 2022-2024 du MEPA ;
intégration dans le budget des interventions du Programme de Compétitivité de
l’Agriculture et de l’Elevage axé sur les résultats financé par la Banque mondiale
et le FIDA ;
orientation prioritaire du ciblage vers les jeunes et l’entreprenariat en droite ligne
du Programme d’Urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des
jeunes ;
Meilleure maîtrise des lignes « congrès ateliers séminaires », « fêtes et
cérémonies », « frais de mission à l’intérieur du pays », « frais de mission à
l’extérieur du pays », frais de réception et carburant.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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Les étapes ci-après ont menées dans le cadre de la budgétisation :
06 août 2021 : Réunion de cadrage sur le processus de budgétisation présidée
par le SG autour des RPROG, de la CEPSE et de l’Inspection interne ;
du 06 au 13 août 2021 : Répartition de l’enveloppe budgétaire par les
RPROG ;
13 août 2021 : Partage et validation de la répartition des enveloppes en
réunion présidée par le SG en présence des RPROG, des Conseillers techniques
du MEPA, de la CEPSE, de l’Inspection interne, du FONSTAB et des
coordonnateurs de projets ;
du 16 au 20 août 2021 : élaboration des PTBA par projet ou programme ;
du 24 au 27 août 2021 : retraite de partage des PTBA et élaboration des PAP;
du 25 août 2021 au 09 septembre 2021 : saisie du budget et finalisation du
DPPD 2022-2024 provisoire ;
09 septembre 2021 : réunion de préparation de la conférence budgétaire ;
10 septembre 2021 : transmission du DPPD et des PAP 2022 provisoires au
MFB.
Le présent document de Programmation pluriannuelle des Dépenses (DPPD) du Ministère
de l’Elevage et des Productions Animales pour la période 2022-2024 aborde en premier
lieu le contexte et les orientations stratégiques du secteur. Il présente ensuite le cadre
global de performance par le rappel des résultats attendus, des indicateurs de
performance et des cibles retenues. Enfin, la programmation triennale des crédits, le
dispositif de suivi-évaluation, mais également les difficultés et les défis dans la mise en
œuvre, sont traités.
I. PRESENTATION GENERALE DU MINISTERE
Le Ministère de l’Elevage et des Productions animales prépare et met en œuvre la politique
définie par le Chef de l'Etat dans le domaine de l'Elevage et des Productions animales.
Sa mission se décline ainsi qu’il suit : « Afin de contribuer à l'autosuffisance alimentaire,
il met en place des stratégies et programmes visant l'augmentation et la sécurisation des
productions animales et l'amélioration de leur qualité ».
En vue d’une prise en charge plus efficace de la politique de développement du secteur,
le Ministère de l’Elevage et des Productions animales, sur le plan organisationnel, s’est vu
doter d’un Secrétariat général (SG), sous l’autorité duquel sont placés l’ensemble des
directions de l’administration centrale du département et les autres services administratifs,
non rattachés au cabinet, conformément aux dispositions du décret n° 2017-313 du 15
février 2017 instituant un Secrétariat général dans les ministères.
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Figure 1 : Organigramme du MEPA
MINISTRE
Secrétariat général
Conseillers
techniques de
département
Services rattachés
Cellule des Affaires
Juridiques
Cellule des Etudes, de la
Planification et du suivi
évaluation
Cellule de Passation des
Marchés Publics
Bureau du Courrier
Commun
Cellule de
l'Informatique
Cellule du Genre et de
l'Equité
Bureau des archives et
de la documentation
Directions nationales
Direction de l’Elevage
Direction des Services
Vétérinaires
Direction du
Développement des
Equidés
Direction des Industries
Animales
Direction de l’Administration
Générale et de l’Equipement
Autres Administrations
Centre National de
Formation des
Techniciens de l’Elevage
Haras National de
Kébémer
Ranch Djibo Leyti KA de
Dolly
Centre de
Perfectionnement des
Eleveurs
Fonds d’appui à la
Stabulation
Centre national d'amélioration
génétique de Dahra
Services techniques déconcentrés
Services régionaux
de l'Elevage
Services
départementaux de
l'Elevage
Postes vétérinaires
Cabinet
Services rattachés
Inspection interne
Bureau de Presse et
d’Information
Cellule de Prévention et
de Lutte contre le vol de
bétail
Bureau de la Formation
Professionnelle en Elevage
Conseillers
techniques de
Cabinet
Secrétariat
particulier
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II. Contexte de l’action ministérielle
En 2015, l’ensemble des États Membres de l’Organisation des Nations Unies ont adoptés
un Programme de développement durable à l’horizon 2030, définissant un plan sur 15 ans
visant à réaliser les dix-sept (17) objectifs de développement durable (ODD).
Les systèmes alimentaires, bien qu’interconnectés à tous les ODD, sont principalement
inclus dans l’ODD n°2 - Faim « Zéro » qui vise à éliminer la faim, assurer la sécurité
alimentaire, améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.
Cet ODD met en exergue le défi majeur auquel sont confrontés les systèmes alimentaires,
couvrir les besoins alimentaires d’une population projetée à 9,8 milliards1 en 2050 tout
en atténuant les effets du changement climatique.
Avant le début de la pandémie de Covid-19, les systèmes alimentaires traversaient
d’importantes difficultés avec près de 811 millions de personnes considérées comme
touchées par la faim2 dans le monde.
Cette situation a été aggravée par la crise sanitaire avec comme conséquence près d'une
personne sur trois dans le monde n'ayant pas accès à une alimentation adéquate en 2020
– soit une augmentation de près de 320 millions de personnes en seulement un an.
L’évaluation du niveau de réalisation des ODD avant l’échéance de 2030 montrent que les
cibles sont loin d’être atteintes. Ce constat a motivé les réflexions menées au niveau
mondial pour une transformation des systèmes alimentaires mondiaux. Pour ce faire, cinq
pistes d’actions en vue d’assurer la mise en œuvre des 17 ODD interconnectés ont été
identifiés :
Garantir à tous l’accès à une alimentation saine et nutritive (permettre à toutes les
populations de bien se nourrir et de vivre en bonne santé, favoriser la réalisation
progressive du droit à l’alimentation) ;
Évoluer vers des habitudes de consommation durables (promouvoir des régimes
alimentaires sains et durables et créer une demande pour ce type d’alimentation,
réduire le gaspillage);
Stimuler une production respectueuse de la nature à une échelle suffisante
(atténuer le changement climatique, réduire les émissions et accroître le piégeage
1 Source : ONU
2 Source : FAO
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du carbone, reconstituer et protéger les écosystèmes d’importance critique, réduire
les pertes de nourriture et utiliser moins d’énergie, sans que cela ne se fasse au
détriment de la santé ou d’une alimentation nutritive);
Favoriser des moyens d’existence et une distribution de valeurs équitables
(augmenter les revenus, répartir les risques, améliorer l’inclusion, promouvoir le
plein emploi productif et un travail décent pour tous);
Renforcer la résilience face aux facteurs de vulnérabilité, aux chocs et aux
pressions (veiller au bon fonctionnement continu de systèmes alimentaires sains
et durables).
C’est dans cette perspective que le Sénégal a mené des concertations qui ont permis de
dresser un diagnostic des systèmes alimentaires et a défini dans le cadre de sa feuille de
route pour le sommet mondial sur les systèmes alimentaires durables comme vision une
« nation performante, inclusive et résiliente dans la production, la transformation, la
distribution et la consommation durables d'aliments sains et nutritifs pour une société
émancipée de la faim et de la malnutrition » à l'horizon 2030.
Pour ce faire, quatre axes stratégiques ou domaines d'actions ont été retenus :
amélioration de la production, de la transformation, de la commercialisation et de
la consommation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques ;
renforcement du cadre législatif et réglementaire des systèmes alimentaires ;
renforcement de la résilience des systèmes alimentaires.
Le secteur de l’Elevage est un des piliers des systèmes alimentaires au Sénégal. En effet,
l’activité d’élevage est pratiquée en 2018 par près d’un tiers des ménages sénégalais, soit
550 514 ménages3, pour lesquels elle contribue de manière significative à la réduction de
la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Le secteur a contribué4 en
2020 à hauteur de 3,5% au PIB national et pour 20,7% à la valeur ajoutée de l’Agriculture
au sens large5. L’élevage joue également un rôle essentiel d’appui aux systèmes mixtes
agriculture-élevage notamment dans la traction, la fertilisation et l’adaptation aux chocs.
De 2020 à 2021, le contexte international a été particulièrement marqué par la crise
sanitaire liée à la maladie à coronavirus-19 (Covid-19). Pour le Sénégal, le premier cas
officiel a été enregistré le 02 mars 2020.
Pour endiguer la pandémie, des mesures restrictives ont été mises en place qui ont
impacté les filières animales.
3 Calculs effectués sur la base des projections 2018 de l’ANSD
4 Projections 2019 DPEE
5 Inclut l’agriculture, l’élevage, la pêche et la sylviculture
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Ces constats ont motivé le MEPA, en droite ligne du Programme de Résilience économique
et sociale, mis en place par l’Etat du Sénégal pour atténuer les effets de la Covid-19 sur
l'économie nationale, à initier, en 2020, le programme de réponse à la Covid-19, d’un coût
de 63 milliards de FCFA a été élaboré pour des activités à mener dans le moyen et le long
terme.
En outre, pour soutenir la filière avicole, un Plan de Relance de l’Aviculture sénégalaise
(PRAVIS) a été adopté en Conseil des Ministres en Avril 2021.
III. Orientations stratégiques du secteur
Le plan national de développement de l’élevage (PNDE), cadre de référence des
interventions en matière d’élevage, a été validé en conseil des ministres en juillet 2013.
Suite à l’adoption du Plan Sénégal Emergent (PSE), en 2014, le PNDE a été actualisé afin
de mieux l’articuler aux nouvelles orientations. Ainsi, les quatre axes stratégiques
suivants ont été retenus afin de relever les défis du secteur :
Axe 1 : accroissement de la productivité et des productions animales ;
Axe 2 : création d’un environnement favorable au développement durable des
systèmes d’élevage ;
Axe 3 : amélioration de la mise en marché des produits animaux ;
Axe 4 : renforcement du cadre institutionnel d’intervention.
Pour rappel, la vision de la politique d’élevage retenue pour l’horizon 2035 est « Un
secteur de l’élevage compétitif, satisfaisant de manière durable la demande
nationale en produits animaux et assurant la promotion socio-économique de
ses acteurs ».
Pour opérationnaliser ces axes stratégiques, en application des réformes introduites en
matière de gestion des finances publiques, les quatre programmes budgétaires suivants
ont été retenus dans le Document de programmation pluriannuelle des dépenses
(DPPD) du Ministère :
Programme 2079 : Productions animales
Programme 2080 : Santé animale et Santé publique vétérinaire
Programme 2081 : Mise en marché des produits animaux
Programme 1025 : Pilotage, gestion et coordination administrative
L’un des enseignements majeurs de la crise sanitaire restent la nécessité pour les pays
d’assurer leur souveraineté alimentaire mais aussi de soutenir de manière urgente l’emploi
et l’insertion socio-économique des jeunes. Cette volonté de prise en compte de ces
enjeux majeurs a poussé l’Etat du Sénégal à réviser le second Plan d’Actions prioritaires
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(PAP) du PSE devenu le PAP 2A6 et à élaborer le Programme d’Urgence pour l’Emploi et
l’insertion socio-économique des jeunes.
Le MEPA s’est engagé dans la mise en œuvre de ces orientations prioritaires, en relation
avec les Organisations professionnelles d’élevage et les autres structures de l’Etat
concernées.
Pour le secteur de l’Elevage, il s’agira, sur la période 2022-2024, en droite ligne du Plan
d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal Emergent (PSE),
d’assurer la relance durable des filières animales dans la perspective de contribuer à la
souveraineté alimentaire et à l’emploi et l’insertion des jeunes. Les interventions
prioritaires cibleront :
(i) l’autosuffisance en lait et viande ;
(ii) le développement des filières porteuses : équidés, apiculture et cuirs et peaux ;
(iii) le développement des cultures fourragères ;
(iv) le renforcement de la protection zoosanitaire ;
(v) la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes en élevage.
6 Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré
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Programme 1: Productions animales
Action 1: Modernisation et intensificationdes productions animales
Action 2: Sécuristion de l'élevage
Action 3 : Développement de la filière des Equidés
Action 4: : Soutien au programme
Programme 2 : Santé animale et santé publique
vétérinaire
Action 1: Protection zoosanitaire
Action 2 : Sécurité sanitaire des aliments d'origine animale
Action 3 : Soutien au programme
Programme 3 : Mise en marché
des produits animaux
Action 1 : Renforcement des infrastructures et équipements de collecte, de transformation et de commercialisation des
produits animaux
Action 2 : Valorisation des produits animaux et promotion de la création de produits innovants et adaptés à la demande
Action 3 : Soutien au programme
Programme 4 : Pilotage, gestion et coordination administrative
Action 1 : Pilotage
Action 2 : Gestion administrative
Action 3 : Soutien au programme
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IV. Cadre de performance
Dans un contexte de relance des filières animales, les tendances, en 2021, pour les
principales productions animales sont à la hausse comparée à l’année 2020.
Pour les prévisions concernant la production de viande et d’abats en 2021, elles sont
attendues à 305 941 tonnes contre 284 957 tonnes en 2020.
Pour le lait, les tendances en 2021 sont à un niveau de 283,3 millions de litres contre
267,8 millions de litres en 2020.
Les investissements attendus sur la période 2022-2024 pour la relance des filières
animales doivent induire un accroissement des productions animales dans une perspective
à long terme d’autosuffisance en lait et viande.
Tableau 1 : Indicateurs clés suivis dans le cadre du PSE
Indicateurs Référence Réalisation Cibles
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Production nationale de viande et d'abats (milliers de tonnes)
267,4 285,0 305,9 314,2 326,4 338,6
Production nationale de lait par an (en millions de litres)
264,6 267,8 283,3 287,8 304,0 321,2
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Le tableau ci-après présente le cadre de performance 2021 présentant les principaux indicateurs suivis.
Programmes budgétaires
Objectifs spécifiques
Résultats attendus
Actions Indicateurs Référence Cibles
2020 2021 2022
Productions animales
Moderniser et intensifier les exploitations d’élevage
Exploitations d’élevage modernisés et plus intensives
Modernisation et intensification des productions animales
Nombre de projets d’élevage en stabulation financés à travers le FONSTAB par an
139 93 265
Nombre de géniteurs ovins mis à disposition des éleveurs par an
185 300 800
Nombre de vaches à haut potentiel génétique importées par an
pm 1 400 1 000
Sécuriser les systèmes d’élevage
Systèmes d’élevage sécurisés
Sécurisation de l'Elevage
Superficie (Ha) emblavée en culture fourragère par an
pm 375 500
Nombre de forages construits/réhabilités par an
8 12 25
Nombre d'unités pastorales aménagées par an
20 15 30
Développer la filière des Equidés
Filière des Equidés structurée
Développement de la filière des Equidés
Nombre de juments inséminées par an
1 880 1700 1700
Nombre de juments inséminées par an
pm pm 5 000
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Suite du Cadre de performance
Programmes budgétaires
Objectifs spécifiques
Résultats attendus
Actions Indicateurs Référence Cibles
2020 2021 2022
Santé animale et santé publique vétérinaire
Contrôler et éradiquer les maladies prioritaires
Protection zoosanitaire renforcée
Protection zoosanitaire
Taux de couverture vaccinale des bovins pour la péripneumonie contagieuse bovine
38 60 60
Taux de couverture vaccinale des bovins pour la dermatose nodulaire contagieuse bovine (%)
42 60 60
Taux de couverture vaccinale des petits ruminants pour la peste des petits ruminants (%)
19 30 60
Taux de couverture vaccinale des équins pour la peste équine (%)
23 40 21
Taux de couverture vaccinale de volailles pour la maladie de Newcastle (%)
4 5 15
Renforcer la sécurité sanitaire des denrées d'origine animale
Sécurité sanitaire des aliments d'origine animale renforcée
Sécurité sanitaire des aliments d'origine animale
Nombre d’inspections dédiées au contrôle des médicaments vétérinaires
pm pm 86
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Suite du Cadre de performance
Programmes budgétaires
Objectifs spécifiques Résultats attendus
Actions indicateurs Référence Cibles
2020 2021 2022
Mise en marché des produits animaux
Renforcer les infrastructures et équipements de collecte/conservation, de transformation et de commercialisation des produits animaux
Les populations ont accès à des aliments d’origine animale sains et nutritifs
Renforcer les infrastructures et les équipements de collecte/conservation, de transformation et de commercialisation des produits animaux
Nombre de centres de collecte de lait soutenus et/ou équipés et opérationnels
12 27 42
Nombre d’unités de transformation du lait mises en place
pm 6 10
Nombre d'abattoirs construits/réhabilités par an
pm 1 1
Améliorer la valorisation des produits animaux et la promotion de la création de produits innovants et adaptés à la demande
Accès des acteurs aux marchés est facilité
Accompagner la valorisation des produits animaux et promouvoir la création de produits innovants et adaptés à la demande
Nombre de jeunes entrepreneurs des filières apicoles et cuirs et peaux accompagnés dans la création d’entreprises, le financement et la formation par an
pm 100 100
Existence de labels laitiers d’appellation locale crées
pm 1 2
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Suite et fin du Cadre de Performance
Programmes budgétaires
Objectifs spécifiques
Résultats attendus
Actions indicateurs Référence Cibles
2020 2021 2022
Pilotage, gestion et coordination administrative
Améliorer le pilotage sectoriel
Amélioration de la gouvernance du secteur
Pilotage Disponibilité des résultats de la phase 1 du Recensement national de l'Elevage
pm Nd Oui
Système de suivi évaluation fonctionnel
pm non oui
Taux d'exécution des instructions ministérielles issues des rapports de l'Inspection interne
pm pm 100%
Améliorer la gestion administrative
Gestion et coordination
administrative
Taux d'exécution budgétaire du MEPA (%)
52 85 89
Proportion des services régionaux fonctionnels
pm 36% 57%
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V. Programmation triennale des crédits
5.1. Programmation budgétaire 2022-2024
L’enveloppe budgétaire du Ministère de l’Elevage et des Productions animales sur la
période 2022-2022 s’élève à 93 088 519 653 FCFA dont 59%, soit 54 810 499 153
FCFA, constitués de ressources extérieures. Il s’agit :
du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel-Phase 2 (PRAPS 2) ;
du Projet de Développement durable des Exploitations Pastorales du Sahel au
Sénégal (PDEPS) ;
du Projet d'Appui à l'Insertion des Jeunes ruraux Agri-preneurs / Volet Elevage ;
du Projet d'Appui au Développement agricole et à l'Entreprenariat rural / Volet
Elevage - Phase II ;
du Programme pour la Compétitivité de l’Agriculture et de l’Elevage axé sur les
résultats financé par la Banque Mondiale (BM).
Le montant alloué à l’investissement sur les trois ans, qui s’élève à 78 908 425 131
FCFA, représente 85% du budget triennal global.
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Tableau 3: Programmation triennale des crédits de 2022 à 2024
Nature économique Année Total
2022 2023 2024
2079 : Productions animales
Personnel 247 145 820 271 999 736 272 019 619 791 165 175
Biens et services 155 521 554 171 161 388 171 173 900 497 856 842
Transferts courants 770 000 000 847 434 106 847 496 051 2 464 930 156
Investissements exécutés par l'Etat 19 268 858 434 21 206 607 555 21 208 157 690 61 683 623 679
Transferts en capital 3 757 590 883 4 135 468 403 4 135 770 692 12 028 829 978
Total programme 2079 24 199 116 691 26 632 671 188 26 634 617 951 77 466 405 830 2080 : Santé animale et santé publique vétérinaire
Personnel 139 692 260 153 740 241 153 751 479 447 183 980
Biens et services 229 790 721 252 899 343 252 917 829 735 607 893
Transferts courants 56 421 465 62 095 420 62 099 959 180 616 845
Transferts en capital 1 426 256 279 1 569 685 993 1 569 800 732 4 565 743 004
Total programme 2080 1 852 160 725 2 038 420 997 2 038 569 999 5 929 151 721
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Tableau 3: Programmation triennale des crédits de 2022 à 2024 (Suite et fin)
Nature économique Année Total
2022 2023 2024
2081 : Mise en marché des produits animaux
Personnel 63 227 700 69 586 116 69 591 203 202 405 019
Biens et services 12 885 831 14 181 679 14 182 715 41 250 225
Investissements exécutés par l'Etat 196 872 078 216 670 277 216 686 115 630 228 470
Total programme 2081 272 985 609 300 438 072 300 460 033 873 883 714
1025 : Pilotage, coordination et gestion administrative
Personnel 1 854 710 340 2 041 227 011 2 041 376 218 5 937 313 569
Biens et services 871 069 677 958 667 731 958 737 807 2 788 475 214
Transferts courants 29 142 000 32 072 629 32 074 974 93 289 603
Total programme 1025 2 754 922 017 3 031 967 372 3 032 188 999 8 819 078 387
Total général 29 079 185 042 32 003 497 629 32 005 836 982 93 088 519 653
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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Tableau sur la budgétisation en AE-CP des projets d’investissement
Programme budgétaire « Productions animales »
Projets/programmes Source de
financement
2022 2023 2024 TOTAL
AE CP AE CP AE CP
Projet de Réhabilitation du Haras National
BCI 300 000 000 300 000 000 330 169 132 299 959 120 330 193 266 330 193 266 930 152 386
Programme national d'autosuffisance en moutons
BCI 178 067 440 178 067 440 195 974 574 195 974 574 195 988 899 195 988 899 570 030 913
Plan de Relance de l’Aviculture sénégalaise
BCI 300 000 000 300 000 000 330 169 132 330 169 132 330 193 266 330 193 266 960 362 399
Programme de Compétitivité de l'Agriculture de l'Agriculture et de l'Elevage axé sur les Résultats
BCI/BM-FIDA 3 000 000 000 3 000 000 000 3 301 691 321 3 301 691 321 3 301 932 664 3 301 932 664 9 603 623 986
Projet d'appui à la modernisation des filières animales
BCI 652 900 000 652 900 000 718 558 088 718 558 088 718 610 612 718 610 612 2 090 068 700
Projet d'Appui à l'Insertion des Jeunes Agri-preneurs ruraux / Volet Elevage
BCI/FIDA 3 000 000 000 3 000 000 000 3 301 691 321 3 301 691 321 3 301 932 664 3 301 932 664 9 603 623 986
Projet d'Appui au Développement agricole et à l'Entreprenariat rural / Volet Elevage - Phase II
BCI/FIDA 2 887 573 486 2 887 573 486 3 177 958 773 3 177 958 773 3 178 191 071 3 178 191 071 9 243 723 330
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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Tableau sur la budgétisation en AE-CP des projets d’investissement
Programme budgétaire 2079 « Productions animales » (Suite)
Projets/programmes Sources de financement
2022 2023 2024 TOTAL
AE CP AE CP AE CP
Projet d'appui au développement de la filière lait
BCI 1 382 672 335 1 382 672 335 1 521 719 083 1 521 719 083 1 521 830 316 1 521 830 316 4 426 221 734
Projet de développement de cultures fourragères
BCI 846 500 000 846 500 000 931 627 235 931 627 235 931 695 333 931 695 333 2 709 822 568
Projet de développement de la filière équine
BCI 156 000 000 156 000 000 171 687 949 171 687 949 171 700 499 171 700 499 499 388 447
Projet de développement de l'aviculture familiale
BCI 135 000 000 135 000 000 148 576 109 148 576 109 148 586 970 148 586 970 432 163 079
Projet de développement de l'élevage en Casamance
BCI
381 000 000 381 000 000 419 314 798 419 314 798 419 345 448 419 345 448 1 219 660 246
Projet de Développement Durable des Exploitations pastorales du Sahel
BCI/BID
5 095 409 000 5 095 409 000 5 607 822 558 5 607 822 558 5 608 232 472 5 608 232 472 16 311 464 030
Projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel-Phase 2
BCI/BM
4 491 617 056 4 491 617 056 4 943 311 018 4 943 311 018 4 943 672 358 4 943 672 358 14 378 600 431
Réhabilitation du Ranch de Dolly
BCI 119 710 000 119 710 000 131 748 489 131 748 489 131 758 120 131 758 120 383 216 609
Programme de Valorisation des Produits animaux
BCI 100 000 000 100 000 000 110 056 377 110 056 377 110 064 422 110 064 422 320 120 800
TOTAL 24 649 577 674 24 649 577 674 27 128 432 228 27 128 432 228 27 130 415 229 27 130 415 229 78 908 425 131
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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Tableau sur la budgétisation en AE-CP des projets d’investissement
Programme budgétaire 2080 « Santé animale et santé publique vétérinaire »
Projets-programmes
Sources de financement
2022 2023 2024 TOTAL
AE CP AE CP AE CP
Programme de
renforcement de la
protection zoosanitaire
BCI
1 426 256 279 1 426 256 279 1 569 685 993 1 569 685 993 1 569 800 732 1 569 800 732 4 565 743 004
TOTAL 1 426 256 279 1 426 256 279 1 569 685 993 1 569 685 993 1 569 800 732 1 569 800 732 4 565 743 004
Programme budgétaire 2081 « Mise en marché des produits animaux »
Projets-programmes
Sources de financement
2022 2023 2024 TOTAL
AE CP AE CP AE CP
Programme de construction et de réhabilitation d'abattoirs
BCI
87 872 000 87 872 000 96 708 740 96 708 740 96 715 809 96 715 809 281 296 549
Projet d’Amélioration de la filière des Cuirs et Peaux
BCI
109 000 078 109 000 078 119 961 537 119 961 537 119 970 306 119 970 306 348 931 921
TOTAL 196 872 078 196 872 078 196 872 078 196 845 251 196 845 251 196 859 640 196 859 640
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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5.2. Répartition du Budget en 2022
Pour l’année 2022, le budget du MEPA s’élève à 29 079 185 042 FCFA. Par rapport
à 2021, il connaît une hausse de 1 974 569 583, soit 7%. Le tableau 3 présente la
répartition des crédits par nature de dépenses et leur évolution par rapport à l’année
2022.
Tableau 3: Répartition de l’enveloppe indicatif par nature économique pour
années 2021 et 2022
Nature
économique
Année 2021 Année 2022 Ecart
absolu relatif
Fonctionnement 4 013 259 607 4 429 607 368 416 347 761 10%
Investissements 23 091 355 852 24 649 577 674 1 558 221 822 7%
TOTAL 27 104 615 459 29 079 185 042 1 974 569 583 7%
Le budget de fonctionnement, qui passe de 4 013 259 607 FCFA en 2021 à 4 429 607
368 FCFA en 2022, est réparti entre les dépenses de personnel pour 2 304 776 120
FCFA, les biens et services pour 1 269 267 783 FCFA et les transferts courants pour
826 421 465 FCFA.
Quant aux dépenses d’investissements, ils représentent 85% du budget global, passant
de 23 091 355 852 FCFA en 2021 à 24 649 577 674 FCFA en 2022. Elles augmentent
ainsi de 1 558 221 822 FCFA, correspondant à +7%.
La répartition du budget 2022 selon les programmes budgétaires montre que le
programme « productions animales » concentre l’essentiel du budget avec une
proportion de 83%. En effet, ce choix apparaît cohérent au regard du diagnostic de
l’élevage sénégalais dans lequel la faible productivité du cheptel et le manque de
compétitivité des produits animaux locaux sont ressortis comme les problèmes majeurs.
VI. Mécanismes de suivi évaluation Le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la politique d’élevage repose sur le dispositif
du MEPA, en application des réformes sur les finances publiques.
Le suivi-évaluation du MEPA est bâti autour de la CEPSE/MEPA qui coordonne l’ensemble
des interventions en matière de planification, de suivi évaluation et de statistique.
Le suivi-évaluation au niveau des programmes budgétaires est coordonné par le
Responsable de programme budgétaire (RPROG). Les Services régionaux d’élevage sont
chargés de la collecte des données au niveau local. L’information ainsi collectée est
consolidée par les responsables d’activités et consignée dans les rapports des projets et
programmes. Le responsable d’action est chargé de consolider les données issues de ces
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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rapports pour renseigner le niveau d’atteinte des indicateurs de l’action sous sa
responsabilité. Enfin, le responsable de programme est chargé de consolider les
informations des responsables d’action dans l’optique de suivre et d’évaluer
progressivement le niveau d’atteinte des objectifs de son programme.
Au niveau du Ministère, la Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi Evaluation
(CEPSE) consolide les informations collectées auprès des RPROG pour produire les notes
de suivi et les différents rapports d’évaluation pour le Secrétaire Général, Coordonnateur
de l’ensemble des programmes budgétaires.
Figure 2: Flux de l’information au sein du dispositif de suivi évaluation
Les rapports sont consolidés par la CEPSE et transmis au SG du MEPA.
Les différents rapports produits par le MEPA sont :
- Le rapport mensuel d’activités (consolidation SRELPA)
- Le rapport trimestriel d’activités (consolidation CEPSE)
- Les rapports annuels de performance du MEPA (consolidation RPROG)
- Le rapport de revue sectorielle (consolidation CEPSE)
- Le rapport annuel d’activités (consolidation CEPSE)
SRELPA
•SDELPA
•CPV
Responsable
d'activité
Responsable d'action
RPROG CEPSE SG
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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Conclusion
Le processus d’élaboration du budget 2022-2024 reste marqué par la relance des filières
animales dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 et par la
mise en œuvre des budgets programmes. L’enjeu majeur de la mise en œuvre de la
politique d’Elevage pour les trois prochaines années consistera à contribuer à assurer la
souveraineté alimentaire du pays et à créer des emplois durables notamment pour les
jeunes.
Les actions prioritaires pour la période 2022-2024 ciblent :
- le développement accéléré des filières lait, bétail viande pour l’autosuffisance ;
- le renforcement de la protection zoosanitaire pour accroître la productivité du
cheptel ;
- le développement durable des cultures fourragères pour assurer la sécurité
alimentaire du cheptel ;
- la mise en place des conditions nécessaires pour l’essor de l’entreprenariat en
élevage notamment pour les jeunes et les femmes dans le secteur.
L’enveloppe budgétaire notifiée au MEPA sur les trois ans s’élève à 93 088 519 653
FCFA, soit 76% du plan d’investissement triennal évalué par le MEPA.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
24
ANNEXES : Projets annuels de performance
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
25
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCE (PAP)
PROGRAMME 2079 : PRODUCTIONS ANIMALES
2022
Intitulé du programme budgétaire : Productions animales
N° du Programme budgétaire : 2079
Nom du Responsable de Programme : Dr Dame SOW, Directeur de l’Elevage
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
26
I. PRESENTATION DU PROGRAMME
La satisfaction de la demande nationale en produits animaux sains et nutritifs reste un
défi à relever pour notre pays. Toutefois, ce défi ne pourra être relevé sans la prise en
charge des contraintes structurelles auxquelles le secteur de l’élevage est confronté. En
effet, les systèmes d’élevage sont encore caractérisés par une faible productivité du
cheptel liée essentiellement au faible potentiel génétique des races locales, au déficit
alimentaire aussi bien en quantité et qualité pour les animaux, à la forte incidence des
maladies animales, au manque de technicité des éleveurs et à la faible résilience aux
chocs climatiques. En outre, l’élevage pastoral, principal contributeur en viande rouge et
en lait, est encore confronté à plusieurs contraintes qui limitent sa productivité. Il s’agit
notamment du déficit d’accès et de gestion des ressources pastorales qui occasionne des
conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Les défis à relever pour accroître de manière significative la disponibilité de produits
animaux sains et nutritifs tout en préservant l’environnement sont, entre autres, (i)
augmenter le potentiel génétique des races, (ii) renforcer la sécurité alimentaire du
cheptel, (iii) développer des modèles d’habitat adaptés aux espèces animales et aux zones
de production, (iv) renforcer les capacités techniques et organisationnelles des
producteurs, (v) sécuriser les exploitations d’élevage notamment pastorales et (vi)
améliorer l’accès à un crédit adapté à l’entreprenariat en élevage.
L’année 2020, marquée par la crise sanitaire liée à la covid-19 et ses conséquences sur
l’économie, a poussé le Sénégal a révisé le second Plan d’Actions prioritaires du Plan
Sénégal Emergent (PSE) 2019-2023, afin de prendre en charge les enseignements de la
pandémie. Ainsi, le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 2A) en droite ligne
du Programme de Résilience économique et sociale (PRES) a été adopté. Assurer la
souveraineté alimentaire est ressorti comme l’enjeu majeur des années à venir pour le
secteur agrosylvopastoral et halieutique. En outre, le Programme d’urgence pour l’emploi
et l’insertion socio-économique des jeunes - Xeyu ndaw ni a été initié pour soutenir cette
frange de la population particulièrement impactée par la crise économique.
Pour le secteur de l’Elevage, il s’agira de contribuer à la souveraineté alimentaire des
populations tout générant des emplois essentiellement pour les jeunes et les femmes. A
cet effet, les autorités ont manifesté une forte volonté politique de moderniser les filières
animales notamment la filière lait et la filière viande.
C’est dans cette optique que le programme « Productions animales » a été mis en place.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
27
L’objectif global du programme est d’accroître la productivité des exploitations
d’élevage tout en préservant l’environnement, dans une perspective de satisfaction de la
demande en produits animaux.
Plus spécifiquement, il s’agira de :
moderniser et intensifier les exploitations d’élevage ;
sécuriser les systèmes d’élevage ;
renforcer la structuration de la filière des équidés.
Afin de concrétiser ces objectifs, les actions prioritaires ci-après ont été définies :
Action 1 « Modernisation et intensification des productions animales »
Action 2 « Sécurisation de l'Elevage »
Action 3 « Développement de la filière des Equidés »
Action 4 : Soutien au programme « Productions animales »
Les résultats attendus du programme sont l’augmentation de la productivité des
exploitations d’élevage et l’accroissement des productions animales prioritaires.
La Direction de l’Elevage assure la coordination du programme.
Les structures associées dans la mise en œuvre de ce programme sont :
pour l’action « modernisation et intensification des productions animales » : le
Centre national d’Amélioration génétique (CNAG) de Dahra, les Centres d’impulsion
pour la modernisation de l’élevage (CIMEL) de Mbao (aviculture), de Mbakhana
(lait) et de Niakhar (caprin), le Fonds d’appui à la Stabulation (FONSTAB) ;
pour l’action « sécurisation de l’élevage » : le Projet régional d’Appui au
Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Projet de Développement des Exploitations
pastorales au Sahel (PDEPS), le ranch Djibo Leyti KA de Dolly et la Cellule de
Prévention et de Lutte contre le Vol de bétail ;
pour l’action « développement de la filière des Equidés » : la Direction du
Développement des Equidés (DDE) et ses démembrements (Haras régionaux) et
le Haras national de Kébémer ;
les services régionaux d’élevage : chargés de l’appui-conseil aux acteurs des filières
animales sur la mise en œuvre du programme au niveau déconcentré.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
28
II. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME EN 2022
En 2022, le Programme « Productions animales » poursuivra les efforts visant à
moderniser et intensifier les systèmes de production animale.
Ainsi, pour la filière lait, les activités prévues permettront d’augmenter la productivité
et la production à travers :
- l’amélioration génétique avec l’acquisition de 1 000 génisses gestantes à haut potentiel
laitier dans le cadre d’un partenariat public-privé avec l’Association nationale pour
l’intensification de la production laitière (ANIPL) et la production de métisses par
l’insémination artificielle (IA) de 6 000 vaches dans le cadre de la relance de l’IA ;
- l’amélioration de l’alimentation des vaches laitières par le développement des cultures
fourragères ;
- l’amélioration de l’habitat ;
- le renforcement des capacités ;
- le renforcement du suivi technico-économique des exploitations laitières ;
- et enfin, l’étude pour la mise en place d’un Observatoire du lait.
Dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaire du cheptel, il est prévu de :
- poursuivre la promotion des cultures fourragères sous-pluie et celles irriguées
par l’installation de fermes fourragères communautaires d’au moins 10 ha pour le
développement de l’entreprenariat fourrager et l’appui à la mise en place de petites
fermes fourragères individuelles ou collectives de 0,5 à 2 ha ;
- améliorer l’accès aux ressources pastorales ;
- faciliter l’accès des exploitations d’élevage aux aliments usinés grâce à la construction
de magasins de stockage de l’aliment de bétail par les projets et à la formation des
comités de gestion. A cet effet, une étude-diagnostic sur le mécanisme de
pérennisation de l’auto approvisionnement en aliment de bétail sera menée afin
d’améliorer le fonctionnement de ce mécanisme considéré comme un modèle dans la
sous-région.
Au titre de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, des activités de formations
qualifiantes des futurs entrepreneurs et d’incubation sont prévues. Au moins 200 jeunes
et 100 femmes porteurs de projets seront financés par le FONSTAB qui les accompagnera
dans l’élaboration de leur plan d’affaire et la mise en œuvre de leur projet. En outre, le
FONSTAB renforcera ses activités pour la promotion de la stabulation, à travers
notamment le financement de 265 projets (portant sur l’élevage, la production fourragère
et la production d’aliment de bétail) et la formation des bénéficiaires.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
29
Les capacités des professionnels de l’élevage seront renforcées pour une meilleure
maîtrise des techniques de conduite d’élevage et de gestion administrative et économique
des exploitations d’élevage.
La filière bétail-viande fera aussi l’objet d’une attention particulière afin de contribuer
davantage à la souveraineté alimentaire du pays, qui est encore déficitaire en viande
bovine comme ovine et en moutons de Tabaski. A cet effet, 700 géniteurs ovins, 100
couples porcins et 300 géniteurs bovins de race Guzerat seront acquis. Les espèces à
cycle court seront mises à la disposition des couches vulnérables notamment les femmes
et les jeunes et les géniteurs bovins serviront à l’amélioration génétique pour la production
de viande.
Dans le but d’améliorer les conditions d’élevage, de promouvoir la stabulation et de lutter
contre leur divagation et le vol de bétail, des habitats améliorés (bergeries, porcheries)
pouvant servir de modèles aux populations seront construite et vulgarisés.
S’agissant de la filière avicole, la mise en œuvre du Plan de Relance de l’Aviculture
sénégalaise (PRAVIS) sera poursuivie en 2022 à travers notamment la mise en place du
système d’information sur l’aviculture, la mise à niveau des petites unités d’abattage, des
industries et entreprises avicoles et le renforcement de l’épidémio-surveillance des
exploitations avicoles. Sur l’aviculture familiale, il s’agira d’appuyer le lancement,
l’encadrement et la multiplication de noyaux avicoles villageois améliorés et de renforcer
le dispositif de vaccination contre les maladies prioritaires en aviculture rurale. Enfin, il
est prévu l’achat de coqs raceurs qui seront diffusés auprès notamment des femmes pour
l’amélioration des productions avicoles en milieu familial villageois. Il est également
envisagé de mettre en place au sein du CIMEL de Mbao, un noyau de reproducteurs
constitué de 100 coqs et 1 000 poules pour la production de coqs raceurs.
Concernant la filière des Equidés, les efforts d’amélioration génétique seront
poursuivis. Ainsi, dix (10) étalons seront acquis pour renouveler le cheptel des Haras
régionaux. Il est également attendu 500 produits de l’insémination artificielle de 1 700
juments. Le plateau technique des haras sera renforcé par l’acquisition de matériel de
pointe (échographes notamment). De plus, 10 000 puces seront acquises pour
l’identification des chevaux afin de contribuer à la sécurisation. Pour bien protéger
l’assiette foncière du Haras de Kébémer, un mur de clôture sera érigé.
Le budget du programme est de 24 199 116 691 FCFA dont les 95% sont destinés à
l’investissement.
Toutefois, il est important de relever un certain nombre de risques potentiels qui
pourraient entraver la bonne mise en œuvre des activités prévues. Il s’agit notamment
de la persistance de la Covid-19, de la variabilité climatique, des départs et des ponctions
budgétaires.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
30
III. PRESENTATION DU CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME Objectif global du
programme
Objectifs
spécifiques
Résultats
attendus
Actions indicateurs Mode de calcul Méthode de
collecte
References
CIBLES
2020 2021 2022
Accroître la
productivité des
exploitations
d’élevage tout en
préservant
l’environnement
Moderniser et
intensifier les
exploitations
d’élevage
Exploitations
d’élevage
modernisés et
plus
intensives
Modernisation
et
intensification
des
productions
animales
Nombre de projets
d’élevage en
stabulation financés
à travers le
FONSTAB par an
Cumul du nombre de
projets d’élevage en
stabulation ayant
bénéficié d’un
financement du
FONSTAB
Décompte 139 93 265
Nombre de
géniteurs ovins mis
à disposition des
éleveurs
Somme (nombre d'ovins à
haut potentiel génétique
acquis et mis à disposition
des éleveurs par les
projets et programmes
d'élevage)
Enregistrement 185 300 800
Nombre de vaches
à haut potentiel
génétique importées
Somme (nombre de
vaches et de génisses
importées par les projets
et programmes d'élevage)
Enregistrement - 1400 1 000
Sécuriser les
systèmes d’élevage
Systèmes
d’élevage
sécurisés
Sécurisation de
l'Elevage
Superficie (Ha)
emblavée en culture
fourragère par an
Somme des superficies
emblavées en culture
fourragère dans le cadre
des projets et
programmes du MEPA
Recensement pm 375 500
Nombre de forages
construits/réhabilités
par an
Somme (nombre de
forages construits +
nombre de forages
réhabilités par les projets
et programmes d'élevage)
Enregistrement 8 12 25
Nombre d'unités
pastorales
aménagées par an
Nombre d'unités
pastorales aménagées
par les projets et
programmes d'élevage
Enregistrement 20 15 30
Développer la filière
des Equidés
Filière des
Equidés
structurée
Développement
de la filière des
Equidés
Nombre de juments
inséminées par an
Somme des juments
inséminés par an
Décompte 1 880 1700 1700
Nombre de chevaux
identifies par
puçage électronique
par an
Somme des chevaux
identifiés par puçage
électronique
Enregistrement pm pm 5 000
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
31
IV. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
4.1 Présentation des crédits du programme par actions et par nature économique
Action Nature de dépense Total Personnel Biens et
services Tranferts courants
Investissements exécutés par l'Etat
Transferts en capital
AE=CP AE=CP AE=CP AE CP AE CP AE CP Modernisation
et intensification
des productions
animales
171 432 340 142 037 540 770 000 000 3 794 258 892 3 794 258 892 637 880 883 637 880 883 5 515 609 655 5 515 609 655
Sécurisation de l'Elevage
75 713 480 13 484 014
15 474 599 542 15 474 599 542 3 119 710 000 3 119 710 000 18 683 507 036 18 683 507 036
Total 247 145 820 155 521 554 770 000 000 19 268 858 434 19 268 858 434 3 757 590 883 1 319 710 000 24 199 116 691 24 199 116 691
4.2 Evolution des crédits du Programme
Nature de dépense Montant exécuté 2020 2021 (LFI) 2022 Variation (2022) – (2021)
Personnel AE = CP
206 995 220 247 145 820 40 150 600
Biens et services AE = CP 42 837 024 150 379 059 155 521 554 5 142 495
Transferts courants AE = CP 500 000 000 500 000 000 770 000 000 270 000 000
Investissements exécutés par l'Etat AE
1 475 145 867 107 718 940 731 19 268 858 434 -88 450 082 297
Investissements exécutés par l'Etat CP
1 475 145 867 13 658 683 644 19 268 858 434 5 610 174 790
Transferts en capital AE 6 866 560 000 1 902 382 335 2 021 117 373 118 735 038
Transferts en capital CP 6 866 560 000 1 902 382 335 2 021 117 373 118 735 038
Total 8 884 542 891 16 418 440 258 22 462 643 181 6 044 202 923
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
32
4.3. Justification des dépenses par nature
a. Dépenses de personnel
Fonctionnaires et non fonctionnaires (H) / Contractuels ( C)
SITUATION 2021 PLAFOND 2022 Variation(2021-2022)
Effectif Montant Effectif Montant Effectif Montant
Hiérarchie A 23 124 314 360 23 124 314 360 0 0
Hiérarchie B 32 98 188 240 32 98 188 240 0 0
Hiérarchie C 2 4 560 940 2 4 560 940 0 0
Hiérarchie D 7 13 791 840 7 13 791 840 0 0
Total Emploi: 64 240 855 380 64 240 855 380 0 0
b. Dépenses de biens et services et transferts courants
Actions
Montant 2021 Montant 2022
Variations Biens et Services
Transferts courants Biens et Services Transferts courants
Modernisation et intensification des productions animales
124 279 059 500 000 000 142 037 540 770 000 000 287 758 481
Sécurisation de l'Elevage
16 000 000 13 484 014 -2 515 986
Total 156 279 059 500 000 000 139 521 554 770 000 000 285 242 495
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
33
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCE (PAP)
PROGRAMME 2 : SANTE ANIMALE ET SANTE PUBLIQUE
VETERINAIRE
2022
Intitulé du programme budgétaire : Santé animale et Santé publique vétérinaire
N° du Programme budgétaire : 2080
Nom du Responsable de Programme : Dr. Mbargou LO, Directeur des Services vétérinaires
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
34
I. PRESENTATION DU PROGRAMME
La protection sanitaire du cheptel joue un rôle majeur dans l’amélioration des productions
animales et de la productivité, mais également dans la préservation de la santé publique.
Bien que le Sénégal dispose du statut de pays indemne de peste bovine, le pays est
toujours confronté aux maladies endémiques et émergentes.
En effet, les maladies endémiques et les zoonotiques émergentes ont un impact
considérable sur la santé animale, la santé publique, la santé environnementale et le
commerce mondial des animaux et des produits d’origine animale et l’économie nationale.
Selon la Banque mondiale, une grave pandémie pourrait réduire le Produit intérieur brut
mondial de plus de 5%. Ce qui pourrait occasionner une récession économique.
Dans les pays en développement, les maladies animales constituent une menace directe
pour la sécurité alimentaire, la nutrition et les revenus des communautés tributaires de
l’élevage, limitant ainsi l’atteinte des Objectifs de Développement durable.
La santé animale et la santé publique vétérinaire sont gérées par les Services vétérinaires
à travers la prévention, la détection précoce et le contrôle des maladies animales y
compris les zoonoses, la gestion et la réduction des risques pour la santé publique dans
le domaine de la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale à travers la surveillance
des pathogènes et des résidus de médicaments vétérinaires et la résistance aux
antimicrobiens.
Les actions menées dans le cadre du Programme interviennent dans un contexte marqué
par une intensification des productions animales pour répondre à une demande croissante
des populations en produits animaux, de l’évolution des habitudes alimentaires, de la
perturbation des écosystèmes et des changements climatiques.
Les rapports des évaluations des Performances des Services vétérinaires de l’Organisation
mondiale de la Santé animale (OIE), ont révélé l’insuffisance des ressources humaines,
financières et matérielles des Services vétérinaires qui sont un bien public mondial. Cela
limite les actions de prévention et de contrôle efficaces des maladies animales y compris
les zoonoses.
Donc, la santé animale et les Services vétérinaires associés doivent faire l’objet d’une
attention particulière en matière d’investissements pour assurer leur durabilité.
Tout ceci justifie la mise en place du Programme budgétaire « Santé animale et Santé
publique vétérinaire ».
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
35
L’objectif global du Programme est d’améliorer la santé animale et la santé publique
vétérinaire.
Les objectifs spécifiques sont de :
- prévenir, contrôler, voire éradiquer les maladies animales prioritaires;
- promouvoir le bien-être animal ;
- renforcer la sécurité sanitaire des aliments d'origine animale.
Pour mettre en œuvre ces objectifs, trois (03) actions prioritaires ont été identifiées :
Action 1 : Protection zoosanitaire ;
Action 2 : Sécurité sanitaire des aliments d'origine animale ;
Action 3 : Soutien au Programme « Santé animale et Santé publique vétérinaire ».
La Direction des Services vétérinaires est la structure qui coordonne ce Programme. Elle
a pour missions :
la protection zoosanitaire à travers la mise en œuvre du système national de
surveillance épidémiologique, de prophylaxies médicale et sanitaire et de lutte
contre les maladies animales ;
l’élaboration et l’application des stratégies dans les domaines de la santé animale
et de la santé publique vétérinaire ;
l’élaboration et la mise en application de la réglementation dans les domaines de
la profession et de la pharmacie vétérinaires, en matière de sécurité sanitaire des
aliments d’origine animale et, en relation avec la Direction de l’Elevage, de la
qualité des aliments destinés aux animaux ;
la liaison avec les organismes spécialisés nationaux, régionaux et mondiaux dans
les domaines de la santé animale, de la santé publique vétérinaire et de la
pharmacie vétérinaire ;
la gestion du commerce mondial des animaux et des produits d’origine animale.
La Direction des Services vétérinaires comprend :
la Division de la Protection zoosanitaire ;
la Division de la Santé publique vétérinaire ;
la Division de la Médecine et de la Pharmacie vétérinaires.
La DSV est associée à plusieurs structures partenaires dans la mise en œuvre du
Programme. Il s’agit notamment des directions nationales du MEPA et des services
régionaux de l’Elevage.
Il est attendu de la mise en œuvre de ce Programme, une amélioration de la santé
animale et de la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale.
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
36
II. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME EN 2022
En 2022, les interventions du programme viseront prioritairement à renforcer la
protection zoosanitaire.
Ainsi, la lutte contre les maladies animales sera renforcée, avec un accent particulier qui
sera accordé aux maladies animales prioritaires7 dont la peste des petits ruminants, pour
laquelle le Sénégal s’est engagé pour son éradication d’ici à 2030, mais aussi la
péripneumonie contagieuse bovine dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan national
stratégique de contrôle qui a été validé en 2021.
La surveillance des maladies à travers le Système national de Surveillance
épidémiologique sera également une activité phare. Ainsi, les capacités des agents seront
renforcées et les enquêtes épidémiologiques et investigations de foyers de maladies
seront conduites.
Des risques à la bonne mise en œuvre des activités ont été identifiés. Il s’agit de
l’indisponibilité des vaccins, de la persistance de la pandémie de la Covid-19 et des
modulations qui peuvent survenir en cours d’année.
7 Péripneumonie contagieuse bovine, dermatose nodulaire contagieuse bovine, peste des petits ruminants, peste équine et la maladie de Newcastle
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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III. PRESENTATION DU CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME Objectif global
Objectifs spécifiques
Résultats attendus
Actions Indicateurs Mode de calcul Méthode de collecte
Réf Cibles
2020 2021 2022
Améliorer la santé
animale et renforcer la
santé publique
vétérinaire
Prévenir, contrôler voire éradiquer les
maladies prioritaires
Protection zoosanitaire
renforcée
Protection zoosanitaire
Taux de couverture vaccinale des bovins pour la péripneumonie contagieuse bovine
Nombre de bovins vaccinés pour la péripneumonie / Effectif total de bovins
Donnée de routine
38 60 60
Taux de couverture vaccinale des bovins pour la dermatose nodulaire contagieuse bovine (%)
Nombre de bovins vaccinés pour la dermatose nodulaire contagieuse bovine / Effectif total de bovins
Donnée de routine
42 60 60
Taux de couverture vaccinale des petits ruminants pour la peste des petits ruminants (%)
Nombre d'ovins et caprins vaccinés pour la peste des petits ruminants / Effectif total d'ovins et de caprins
Donnée de routine
19 30 60
Taux de couverture vaccinale des équins pour la peste équine (%)
Nombre d'équins vaccinés pour la peste équine / Effectif total d'équins
Donnée de routine
23 40 21
Taux de couverture vaccinale de volailles pour la maladie de Newcastle (%)
Nombre de volailles vaccinées pour la Newcastle / Effectif total de volailles
Donnée de routine
4 5 15
Renforcer la sécurité sanitaire aliments d'origine animale
Sécurité sanitaire des
aliments d'origine animale
renforcée
Sécurité sanitaire des
aliments d'origine animale
Inspections dédiées au contrôle des médicaments vétérinaires
Somme des quantités de
viande saisies par les services de
l'élevage
Données de routine
pm pm 86
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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IV. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
3.1 Présentation des crédits du programme par actions et par nature économique
Action Nature de dépense Total
Personnel Biens et
services
Tranferts courants Investissements exécutés par
l'Etat
Transferts en capital
AE= CP AE= CP AE= CP AE CP AE CP AE CP
Protection
zoosanitaire
56 421 465 1 426 256 279 1 426 256 279 1 273 175 907 1 273 175 907
Sécurité
sanitaire
des
aliments
d'origine
animale
139 692 260 229 790 721 21 324 004 21 324 004
Total 139 692 260 229 790 721 56 421 465
1 426 256 279 1 426 256 279 1 852 160 725 1 852 160 725
3.2 Evolution des crédits du Programme
Nature de dépense Montant exécuté 2020 2021(LFI) 2022 Variation (2022) – (2021)
Personnel CP 140 125 500 139 692 260 -433 240
Biens et services CP 13 746 139 19 000 000 229 790 721 210 790 721
Transferts courants CP 56 421 465 56 421 465
Investissements exécutés par
l'Etat AE 1 133 271 279
-1 133 271 279
Investissements exécutés par
l'Etat CP
1 133 271 279
-1 133 271 279
Transferts en capital CP 901 268 070 1 426 256 279 1 426 256 279
Total 915 014 209 1 292 396 779 1 852 160 725 559 763 946
3.3. Justification des dépenses par nature
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
Page | 39
c. Dépenses de personnel
Fonctionnaires
(H) et non
fonctionnaires
(C)
SITUATION 2021 PLAFOND 2022 Variation(2021-2022)
Effectif Montant Effectif Montant Effectif Montant
Hiérarchie A 18 149 421 960 18 149 421 960 - -
Hiérarchie B 10 34 106 200 10 34 106 200 - -
Hiérarchie C 2 3 783 240 2 3 783 240 - -
Hiérarchie D 2 4 533 240 2 4 533 240 - -
Total Emploi: 32 191 844 640 32 191 844 640 - -
d. Dépenses de biens et services et transferts courants
Actions Montant 2021 Montant 2022 Variations
Biens et Services Transferts courants Biens et Services Transferts courants
Protection zoosanitaire
56 421 465 56 421 465
Sécurité sanitaire des
aliments d'origine
animale
19 000 000
229 790 721
210 790 721
Total 19 000 000
229 790 721 56 421 465 267 212 186
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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PROJET ANNUEL DE PERFORMANCE (PAP)
PROGRAMME 3: MISE EN MARCHE DES PRODUITS ANIMAUX
2022
Intitulé du programme budgétaire : Mise en marché des produits animaux
N° du Programme budgétaire : 2081
Nom du Responsable de Programme : Dr Fat Cheikh NDIONE, Directrice des Industries animales
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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I. PRESENTATION DU PROGRAMME
Les filières animales jouent un rôle considérable dans les économies territoriales du
Sénégal eu égard à leur contribution dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la
création d’emplois et de revenus pour près du tiers des ménages sénégalais.
Des défis essentiels concernant la mise en marché des produits animaux pour une
satisfaction de la demande nationale ont été identifiés dans le Plan Sénégal Emergent
(PSE) et le Plan national de Développement de l’Elevage. Il s’agit notamment de renforcer
les infrastructures de transformation, de conservation et de commercialisation des
produits animaux, avec une meilleure intégration dans la filière industrielle et d’améliorer
la structuration des segments industriels et familiaux des filières lait local, bétail-viande,
aviculture et cuirs et peaux.
Ces questions se posent avec plus d’acuité dans ce contexte marqué par la crise sanitaire
survenue en 2020. Les segments transformation et commercialisation des filières animales
ont été mis à rude épreuve par les mesures prises pour limiter la propagation de la Covid-
19.
En plus de ceux-là, le développement des chaînes de valeur des produits animaux doit
intégrer de nouveau enjeux liés à la souveraineté alimentaire, à l’emploi et à l’insertion
socio-économique des jeunes8. Pour ce faire, il faudrait lever plusieurs contraintes.
Pour la filière laitière, la valorisation du lait local reste limitée par l’enclavement de la
plupart des zones d’élevage, les mauvaises conditions de transport, le manque
d’infrastructures et équipements de transformation et de conservation, la faible technicité
des acteurs et l’indisponibilité de l’énergie pour la production du froid. Il s’y ajoute la faible
intégration entre le segment industriel et le segment productif, le faible niveau de
professionnalisation des acteurs et la concurrence du lait local et des produits dérivés par
le lait importé.
Concernant la filière bétail-viande, les infrastructures d’abattage et de commercialisation
du bétail vif sont pour la plupart inexistantes ou dans un état de dégradation très avancée,
notamment dans les zones urbaines, qui constituent les plus importants marchés de
consommation de la viande. Du fait de l’urbanisation galopante, la localisation des foirails
et des abattoirs pose un véritable problème de santé publique et de sécurité. Ce qui
favorise l’abattage clandestin et la vente frauduleuse de viande.
D’autres problèmes sont liés au transport, à la vente et à l’achat à l’estime des animaux
sur pied, à l’accès des acteurs au crédit, à l’intermédiation lors des transactions, à la non
maîtrise des opérations de découpe de la viande et à l’absence de catégorisation du prix
8 Questions centrales du Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES), du Plan d’Action Prioritaire Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent (PSE) et du Programme d’Urgence pour l’Emploi et l’Insertion socio-économique des jeunes
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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de la viande et de points de vente aux normes ainsi qu’au manque d’informations sur les
marchés.
La filière avicole quant à elle, souffre d’un manque d’infrastructures de valorisation aux
normes telles que, les unités d’abattage et de découpes, mais aussi de points de vente
adéquats répondant au maintien de la chaine de froid et aux exigences en matière
d’hygiène et de qualité.
Les opportunités d’exportation des filières apicole et cuirs et peaux se heurtent aux
exigences protectionnistes des pays destinataires. D’où la nécessité d’un appui soutenu
aux professionnels de ces filières pour leur permettre de pouvoir mettre sur le marché
des produits répondant aux normes de qualité en vigueur.
Le programme budgétaire « Mise en marche des produits animaux » se veut
ainsi un instrument de prise en charge de toutes ces problématiques.
Il se fixe pour objectif de promouvoir la mise en marché de produits animaux de qualité,
à travers les actions prioritaires suivantes :
Action 1 « Renforcement des infrastructures et équipements de collecte, de
transformation et de commercialisation des produits animaux » ;
Action 2 « Valorisation des produits animaux et promotion de la création de
produits innovants et adaptés à la demande » ;
Action 3 : « Soutien au programme "Mise en marché des produits animaux ».
De manière spécifique, le programme entend améliorer la valorisation des produits
animaux et renforcer les infrastructures et équipements de collecte, de transformation et
de commercialisation des produits animaux.
La Direction des Industries animales (DIA) est la structure coordonnatrice du
programme. Elle est chargée (i) de l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies
de valorisation et de promotion des productions nationales d’origine animale, (ii) du
développement et de la compétitivité des produits animaux locaux, (iii) de la facilitation
et du renforcement du partenariat public /privé, par l’incitation des industriels à investir
dans les filières de transformation des produits animaux et (iv) de l’élaboration et de la
mise en application de la réglementation et des normes en matière de sécurité sanitaire
des denrées alimentaires d’origine animale dans les établissements artisanaux et
industriels
Les structures partenaires de mise en œuvre sont :
les CIMEL pour l’action « Valorisation des produits animaux et promotion de la
création de produits innovants et adaptés à la demande ». Ils sont chargés de la
diffusion des innovations et des techniques et technologies de la valorisation des
produits animaux ;
les Services régionaux d’élevage : chargés de l’appui-conseil aux acteurs des
filières et de la mise en œuvre au niveau déconcentré du programme ;
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
Page | 43
DIREL, PRAPS, PDEPS, FONSTAB, DER/FJ, PUDC, PADEF-EJ, CG, CM.
La mise en œuvre de ces actions devrait contribuer à (i) assurer aux populations
l’accès à des produits animaux sains, nutritifs et répondant à leur demande (ii) de faciliter
l’accès des acteurs, notamment les jeunes et les femmes, aux marchés locaux et
internationaux.
II. STRATÉGIE DE MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME EN 2022
La stratégie en 2022 sera axée prioritairement sur la consolidation des interventions
visant à améliorer la qualité des produits animaux mis sur le marché et sur le renforcement
des petites et moyennes entreprises et industries gérées par les jeunes et les femmes.
Sur la filière lait, l’accent sera mis en l’amélioration de la connexion entre le segment
productif et l’industrie à travers la construction et la réhabilitation de centres de collecte
de lait. Pour rappel, cette activité est particulièrement suivie dans le cadre du Programme
de Compétitivité de l’Agriculture et de l’Elevage (PCAE)9. Ainsi, il est attendu en 2022, 42
centres de collecte soutenus et fonctionnels. En outre, la promotion des produits laitiers
locaux sera poursuivi avec le développement de deux labels laitiers locaux en 2022 à
travers l’appui à la normalisation et à la gestion de la qualité des pme et pmi transformant
le lait.
Sur la filière bétail viande, les actions envisagées porteront pour l’essentiel sur le
renforcement des infrastructures de mise en marché avec la finalisation des travaux de
l’abattoir de Fatick, la construction du foirail de Ziguinchor, la construction d’unités
traditionnelles de tanneries et l’aménagement de 50 km de pistes de désenclavement.
Sur la filière apicole, la promotion de l’exportation des produits apicoles à travers
l’amélioration de leur qualité. Ainsi, les capacités des acteurs seront renforcées en
technique de production et de traitement des produits apicoles et en équipement.
La promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes par l’incubation et le
renforcement des capacités d’entreprendre sera mise en avant dans l’ensemble des
interventions sur les segments transformation et commercialisation des filières animales.
Ainsi, 100 jeunes entrepreneurs des filières apicoles et cuirs et peaux seront accompagnés
dans la création d’entreprises, le financement et la formation.
Le budget global du programme en 2022 s’élève à 272 985 609 FCFA dont 77% sont
alloués à l’investissement.
Les risques et contraintes identifiés dans la mise en œuvre pour 2022 sont la
persistance de la pandémie de Covid-19, la faiblesse des moyens financiers, le manque
de logistiques et de ressources humaines, les ponctions répétitives sur les crédits déjà
alloués et les difficultés d’accès au foncier pour les sites devant abriter les infrastructures.
9 Le nombre cumulé de centres de collecte fonctionnels par an est un indicateur lié au décaissement
MEPA-Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD 2022-2024)
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III. CADRE DE PERFORMANCE
Objectif Objectifs spécifiques Résultats
attendus
Actions Indicateurs Mode de calcul Méthode
de collecte
Réf Cibles
2020 2021 2022
Promouvoir
la mise en
marché de
produits
animaux de
qualité
Renforcer les
infrastructures et
équipements de
collecte/conservation,
de transformation et de
commercialisation des
produits animaux
Les
populations
ont accès à
des
aliments
d’origine
animale
sains et
nutritifs
Renforcer les
infrastructures et les
équipements de
collecte/conservation,
de transformation et de
commercialisation des
produits animaux
Nombre de centres de
collecte de lait
soutenus et/ou
équipés et
opérationnels
Cumul somme
(nombres de centres
construits + nombre de
centres réhabilités) par
les projets et
programmes d'élevage
Recensement 12 27 42
Nombre d’unités de
transformation du lait
mis en place
Cumul somme
(nombres d’unités
laitières construits +
nombre d’unités
laitières réhabilités)
par les projets et
programmes d'élevage
Recensement pm 5 10
Nombre d'abattoirs
construits/réhabilités
par an
Somme (nombre
d'abattoirs construits +
nombre de centres de
collecte réhabilités) par
les projets et
programmes
d'élevage.
Dénombrement pm 1 1
Améliorer la valorisation
des produits animaux et
la promotion de la
création de produits
innovants et adaptés à
la demande
Accès des
acteurs aux
marchés est
facilité
Accompagner la
valorisation des
produits animaux et
promouvoir la création
de produits innovants et
adaptés à la demande
Nombre de jeunes
entrepreneurs des
filières apicoles et
cuirs et peaux
accompagnés dans la
création d’entreprises,
le financement et la
formation par an
Somme (Nombre de
jeunes entrepreneurs
des filières apicoles et
cuirs et peaux
accompagnés dans la
création d’entreprises,
le financement et la
formation par an)
Enreggistrement- pm 100 100
Existence de labels
laitiers d’appellation
locale crées
Cumul somme
(nombre de labels créé
par bassin laitier)
Dénombrement - 01 02
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IV. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
4.1. Présentation des crédits du programme par actions et par nature économique de dépense
Action Nature de dépense Total
Personnel Biens et services Tranferts courants Investissements exécutés par l'Etat Transferts en capital
AE=CP AE=CP AE=CP AE CP AE CP AE CP
Promotion des
produits animaux
et création de
produits innovants
et adaptés à la
demande
109 000 078 109 000 078 109 000 078 109 000 078
Renforcement des
infrastructures et
équipements de
collecte, de
transformation et
de
commercialisation
des produits
animaux
63 227 700 12 885 831 87 872 000 87 872 000 163 985 531 163 985 531
Total 45 881 617 12 885 831 196 872 078 196 872 078 272 985 609 272 985 609
4.2. Evolution des crédits par programme
Nature de dépense Montant exécuté 2020 2021(LFI) 2022 Variation (2022) – (2021)
Personnel CP 44 026 600 45 881 617 1 855 017
Biens et services CP 99 765 856 16 000 000 12 885 831 -3 114 169
Transferts courants CP
Investissements exécutés par l'Etat
AE
Investissements exécutés par l'Etat
CP
136 935 720 326 899 477 196 872 078 -130 027 399
Transferts en capital AE 0
Transferts en capital CP 1 855 017
Total 236 701 576 386 926 077 255 639 526 -131 286 551
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3.3. Justification des dépenses par nature
a. Dépenses de personnel
Fonctionnaires
(H) et non
fonctionnaires
(C)
SITUATION 2021 PLAFOND 2022 Variation(2021-2022)
Effectif Montant Effectifs Montant Effectif Montant
Hiérarchie A 9 37 835 640 9 37 835 640 - -
Hiérarchie B 13 44 213 660 13 44 213 660 - -
Hiérarchie C 1 2 426 820 1 2 426 820 - -
Hiérachie D 1 1 908 120 1 1 908 120 - -
Total Emploi: 24 86 384 240 24 86 384 240 - -
b. Dépenses de biens et services et transferts courants Actions Montant 2021 Montant 2022 Variations
Biens et Services Transferts courants Biens et Services Transferts courants
Promotion des produits animaux
et création de produits innovants
et adaptés à la demande
-
Renforcement des
infrastructures et équipements
de collecte, de transformation et
de commercialisation des
produits animaux
16 000 000 12 885 831 -3 114 169
Total 16 000 000 - 12 885 831 - -3 114 169
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PROJET ANNUEL DE PERFORMANCE (PAP)
PROGRAMME 4: PILOTAGE, COORDINATION ET GESTION
ADMINISTRATIVE
2022
Intitulé du programme budgétaire : Pilotage, gestion et coordination administrative
N° du Programme budgétaire : 1025
Nom du Responsable de Programme : M. Mamadou GUEYE, Directeur de l’Administration générale et
de l’Equipement
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I. PRESENTATION DU PROGRAMME
La gouvernance demeure au centre des politiques publiques au Sénégal. Cette volonté
est illustrée par la place qu’elle occupe dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) puisqu’elle
a été érigé en un de ses axes stratégiques « Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité ».
Pour consolider sa prise en compte dans la mise en œuvre des politiques publiques, dans
le cadre des budgets programmes, il a été défini un programme budgétaire commun à
tous les secteurs intitulé « Pilotage, gestion et coordination administrative ».
Pour le secteur de l’Elevage, les atouts et opportunités en lien avec la gouvernance portent
notamment sur le bon maillage des services d’élevage présents jusqu’au niveau
arrondissement, l’existence d’un cadre politique et institutionnel fort et sur la mise en
œuvre des réformes sur les finances publiques.
S’agissant des contraintes et menaces à une bonne gouvernance, elles portent
essentiellement sur :
l’insuffisance des capacités d’intervention des services d’élevage en lien d’une part
avec le manque de ressources humaines, logistiques et financières mais aussi sur
la vétusté des locaux abritant les services déconcentrés d’élevage.
la faible qualité des statistiques sur l’élevage, qui rendent difficile la planification,
le suivi et l’évaluation des interventions dans le secteur.
Le déficit du cadre règlementaire du secteur lié notamment à l’obsolence de textes,
l’insuffisance de l’application de réformes prises et aux difficultés dans la
structuration du Ministère
la persistance de la crise sanitaire.
Le programme « Pilotage, gestion et coordination administrative » du Ministère
en charge l’Elevage a été ainsi défini afin de contribuer, sur la base des atouts et
opportunités identifiés, à lever ces contraintes.
L’objectif global du programme budgétaire est d’améliorer la gouvernance du
secteur pour une mise en œuvre adéquate des réformes sur les finances publiques.
Plus spécifiquement, il s’agira d’une part d’améliorer le pilotage du secteur à travers
des statistiques sectorielles des mécanismes de planification, de suivi-évaluation
améliorés et des conditions d’intervention des services d’élevage optimisés. D’autre part
d’améliorer la gestion administrative et financière.
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Les actions prioritaires du programme sont :
Action 1 : Pilotage
Action 2 : Gestion administrative et financière
Action 3 : Soutien au programme
Il est attendu de la mise en œuvre de ce programme, l’amélioration de la
gouvernance du secteur de l’élevage.
La Direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) est la structure
coordonnatrice du programme.
Les structures partenaires de la mise en œuvre sont :
Pour l’action « gestion et coordination administrative » : le Cabinet du Ministre et
ses organes rattachés dont le Bureau de la Formation Professionnelle chargés de
la coordination, du pilotage et de la supervision des activités du programme.
Pour l’action « pilotage » : le Secrétariat Général et ses organes rattachés
notamment la Cellule des Etudes, de la Planification et du suivi évaluation (CEPSE),
la Cellule Genre et Equité, la Cellule de Passation des Marchés, la Cellule
Informatique, la Cellule des Affaires Juridiques, le Service informatique et le Bureau
des Archives. La CEPSE coordonne la planification, le suivi évaluation et le système
statistique du MEPA.
II. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME EN 2022
La stratégie opérationnelle du programme budgétaire en 2022 sera
essentiellement orientée vers la consolidation des actions de renforcement du cadre
institutionnel d’intervention et la poursuite de l’internalisation de la démarche de budgets
programmes.
Ainsi, il s’agira de renforcer le cadre politique du secteur de l’Elevage avec la
validation et la vulgarisation de la Lettre de Politique sectorielle de Développement de
l’Elevage (LPDE 2022-2026) avec l’appui du Programme « Feed the future » Appui aux
Réformes et Politiques agricoles de l’USAID.
S’agissant des statistiques sectorielles, des opérations d’envergure seront initiées
pour améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux données de qualité. Il est envisagé
dans ce domaine de poursuivre la mise en œuvre de la phase 1 du Premier Recensement
national de l’Elevage mené à travers le Programme de Compétitivité de l’Agriculture et de
l’Elevage (PCAE) et d’autre part de rendre fonctionnel le système d’information du MEPA.
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Concernant l’amélioration des moyens d’intervention des services d’élevage, il
s’agira de poursuivre la construction et la réhabilitation de services, d’améliorer la
couverture des besoins en moyens logistiques et humains.
Dans le cadre du renforcement de l’internalisation des budgets programmes, des sessions
de formation sur les réformes des finances publiques seront déroulées dans la perspective
de couvrir tous les agents du niveau central, des services régionaux et départementaux
de l’Elevage. En outre, les capacités des agents concernés par le contrôle interne et la
passation des marchés seront renforcées.
Le budget du programme budgétaire atteint un montant de 2 754 922 017 FCFA.
Les mesures envisagées concerneront la signature du décret portant organisation du
MEPA et l’élaboration des décrets d’application du Code pastoral.
Il est important de signaler les risques à la bonne exécution des activités en 2021. Il
s’agit de la persistance de la pandémie.
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III. PRESENTATION DU CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME
Objectif global
du programme
Objectifs
spécifiques
Résultats
attendus
Actions Indicateurs Mode de calcul Méthode de
collecte
Réf. Cibles
2020 2021 2022
Améliorer la
gouvernance
du secteur
Améliorer le
pilotage
sectoriel
Amélioration de
la gouvernance
du secteur
Pilotage Disponibilité des
résultats de la
phase 1 du
Recensement
national de
l'Elevage
pm pm pm non oui
Taux d'exécution
des instructions
ministérielles
issues des
rapports de
l'Inspection
interne
Nbre de
recommandations
mis en œuvre/ Nbre
d'instructions issues
Décompte pm pm 100%
Système de suivi
évaluation du
MEPA fonctionnel
Système informatisé
de S/E opérationnel
pm pm pm oui
Améliorer la
gestion et la
coordination
administrative
et financière
Amélioration de
la gestion et de
la coordination
administrative
et financière
Gestion
administrative
et financière
Taux d'exécution
budgétaire du
MEPA
Montant budget
ordonnancé/montant
du budget alloué
Données de
routine
52% 85 89
Proportion des
services
régionaux
fonctionnels
Nombre de services
régionaux ayant des
locaux
fonctionnels/Nombre
de services
régionaux
Dénombrement pm 36% 57%
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I. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
1.1. Présentation des crédits du programme par action et par nature économique de dépense
Action Nature de dépense Total
Personnel Biens et services Tranferts courants Investissements exécutés par l'Etat Transferts en capital
AE=CP AE=CP AE=CP AE CP AE CP AE CP
Gestion et
Coordination
administrative
448 006 740 512 326 277 512 326 277 512 326 277
Pilotage 1 794 589 000 358 743 400 29 142 000
1 794 589 000 1 794 589 000
Total 1 854 710 340 871 069 677 29 142 000
2 754 922 017 2 754 922 017
1.2. Evolution des crédits du programme
Nature de dépense Montant exécuté 2020 2021(LFI) 2022 Variation (2022) – (2021)
Personnel CP
2 124 200 327 1 854 710 340 -269 489 987
Biens et services CP 299 959 107 773 390 901 871 069 677 97 678 776
Transferts courants CP 29 142 000 39 142 000 29 142 000 -10 000 000
Investissements exécutés par
l'Etat AE
0
Investissements exécutés par
l'Etat CP
8 493 640 70 119 117
-70 119 117
Transferts en capital AE
0
Transferts en capital CP
0
Total 337 594 747 3 006 852 345 2 754 922 017 -251 930 328
1.3. Justification des dépenses par nature
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a. Dépenses de personnel
Fonctionnaires
(H) et non
fonctionnaires
(C)
SITUATION 2021 PLAFOND 2022 Variation(2021-2022) Justification
Effectif Montant Effectifs Montant Effectif Montant
Hiérarchie A 45 270 373 080 58 336 609 080 13 66 236 000 13 recrutements
Hiérarchie B 385 1 248 882 880 408 1 286 080 580 23 37 197 700 25 recrutements
9 retraités en
cours d'année,2
détachements
Hiérarchie C 19 37 693 100 19 37 693 100 -
Hiérarchie D 23 43 111 480 27 51 008 480 4 7 897 000 4 recrutements
Solde global 2 7 196 640 2 7 196 640 -
Total Emploi: 474 1 607 257 180 514 1 718 587 880 40 111 330 700
b. Dépenses de biens et services et transferts courants
Actions Montant 2021 Montant 2022 Variations
Biens et Services Transferts courants Biens et Services Transferts courants
Gestion et
coordination
administrative
538 647 501 512 326 277 -26 321 224
Pilotage 234 743 400 39 142 000 358 743 400 29 142 000 114 000 000
Total 773 390 901 39 142 000 871 069 677 29 142 000 87 678 776
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