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Tiré à part
Volume spécial n°21 Nodus Sciendi
Novembre 2017
Étude réunie par
SÉKA Apo Philomène
Maître-Assistant
Université Félix Houphouët-Boigny
ISSN 2308-7676
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Numéro 21 ISSN 2308-7676
Comité scientifique de la Revue
BAJOMÉE, Danielle, Professeur émérite, Université de Liège
BÉNIT, André, Professeur, Université Autonome de Madrid
BOA, Thiémélé L. Ramsès, Professeur des Universités, Université Félix Houphouët Boigny
KONÉ, Amadou, Professeur des Universités, Georgetown University, Washington DC
MADÉBÉ, Georice Berthin, Professeur des Universités, CENAREST-IRSH/UOB
RENOUPREZ, Martine, Professeur des Universités, Université de Cadix
SISSAO, Alain Joseph, Professeur des Universités, INSS/CNRST, Ouagadougou
TRAORÉ, François Bruno, Professeur des Universités, Université Félix Houphouët Boigny
VION-DURY, Juliette, Professeur des Universités, Université Paris XIII
VOISIN, Patrick, Professeur de chaire supérieure en hypokhâgne et khâgne A/L ULM, Pau
WESTPHAL, Bertrand, Professeur des Universités, Université de Limoges
Organisation
Publication / DIANDUÉ Bi Kacou Parfait,
Professeur des Universités, Université Félix Houphouët Boigny, de Cocody-Abidjan
Rédaction / KONANDRI Affoué Virgine,
Professeur des Universités, Université Félix Houphouët Boigny, de Cocody-Abidjan
Production / SYLLA Abdoulaye,
Maître de Conférences, Université Félix Houphouët Boigny, de Cocody-Abidjan
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Numéro 21 ISSN 2308-7676
SOMMAIRE
1- Dr. KONAN K. Béhégbin D., U. FHB, « Le problème d’acquisition lexicale en langues étrangères : cas de l’Espagnol en milieu universitaire ivoirien »
2- Dr. BEOGO Joseph, U. Koudougou, « Décentralisation et qualité de l’éducation au Burkina Faso »
3- Dr. DOSSO Faloukou, U. A.O, « L’expérience de l’émergence en Afrique subsaharienne face aux principes de la justice de Rawls et Frazer »
4- Dr. DRAME Abibata, U. FHB, « m-learning et apprentissage des méthodes de planification et de stratégies de la communication pour le développement à l’université Félix Houphouët-Boigny »
5- Dr. ELOMON K. Bertin, U. Abomey-Calavi, « Les panégyriques claniques : aspects oblitérés d’une poétique »
6- Dr. NIAMKE F. Aboua, U. A.O, « Le messianisme subversif chez John Steinbeck : une métaphore obsédante de la déchéance »
7- Dr. KEI Joachim, U. A.O, « Le discours autre et les procédés de transformation linguistiques dans Les bouts de bois de dieu de Sembene Ousmane »
8- Dr. SEKA A. Philomène, U. FHB, «Le roman colonial africain, foyer de poétisation de la rupture sociale »
9- Dr. TAI Hirigo Ignace, U. FHB, « Représentation, expressivité et scientificité discursive dans Sueur de lune de Toh Bi Tié Emmanuel »
10- Dr. VAHI Yagué, U. FHB, « Le zouglou ou la parole poétique proférée : perception, signifiance et signifiose »
11- Dr. OUATTARA Vincent, U. Koudougou, « Oralité et mythe du développement durable »
12- Dr. SORÉ Zakaria, U. Ouaga 1, « L’inopérante quinzaine critique ou l’échec de construction d’une communauté éducative à l’école primaire au Burkina Faso »
13- Dr. YAPO ADON C. R. F. N., U. F H B, « Yūsuf Ibn Tāšufīn y la conquista de los reinos de Taifas (1086-1104) »
14- Dr. KANGA Akissi A. D. epse KOUAME, U. FHB. «Tiempo de silencio de Luis Martín Santos, esta luz en la posguerra civil española »
15- Dr. OUATTARA Fatié, U. Ouaga 1, « L’INSURRECTION DES VIES INTÈGRES. Rupture, changement et progrès »
16- Dr.KONE Bassémory. U, FHB, « Communication pour le changement de normes sociales et de comportement dans la lutte contre le paludisme en Côte d’ivoire »
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M-LEARNING ET APPRENTISSAGE DES MÉTHODES DE PLANIFICATION ET DE
STRATÉGIES DE LA COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT A L’UNIVERSITÉ
FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY
Abibata DRAME1
Enseignante-chercheure
UFR. Information, Communication et Arts
Université Félix Houphouët-Boigny Abidjan
Drameo2015 @gmail.com
Résumé :
Le m-Learning est d’actualité à l’Université Félix Houphouët-Boigny
et en particulier dans la filière Communication pour le
Développement à l’UFR Information Communication et Arts car, les
résultats de cette étude démontre que nombreux sont les étudiants
qui, depuis l’avènement du système Licence, Master, Doctorat (LMD)
en 2012 en Côte d’Ivoire sont obligés de recourir à l’usage des TIC
pour effectuer les différents travaux de recherche commandités par
les enseignants, pour optimiser leur formation et pallier le manque
d’enseignants. Mais, malgré ce dynamisme des étudiants aux usages et
pratiques des TIC, le m-Learning peine à s’imposer dans le système
éducatif ivoirien à cause du manque de contenus (cours) sur les
plateformes numériques de l’Université.
Mots clés : Apprentissage, Communication, Développement, M-Learning
Abstract:
1 DRAME Abibata est Enseignante-chercheure à l’UFR Information Communication et
Arts à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Elle est spécialiste en stratégies de
Communication pour le Changement Social et Comportemental (Communication pour le
Développement) telles que : l’IEC/CCC, la Mobilisation Communautaire, le
Plaidoyer, le Counseling et l’Approche Genre.
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M-Learning is of news at Félix Houphouet-Boigny University and in
particular in the sector of Communication for Development at UFR
Information, Communication and Arts, The results of this study shows
that since the beginning of the system License, Master degree,
Doctorate (LMD) in 2012 in Côte d’Ivoire many are the students who
are forced to use ICT to carry out the various research tasks given
by teachers, to optimize their formation and to mitigate the lack of
teachers. But, in spite of this dynamism of the students to the uses
and practices of ICT, m-Learning sorrow to be imposed in the
education system of Côte d’Ivoire because of lack of contents
(courses) on the digital platforms of the University.
Key words: Training, Communication, Development, M-Learning
Introduction
Selon Mian Bi (2010), l'un des enjeux éducatifs majeurs des pays
Africains est l'amélioration du taux de scolarisation et de la
qualité des enseignements. Face aux carences des systèmes éducatifs
des pays africains au sud du Sahara, il est de plus en plus question
d'intégrer les Technologies de l'Information et de la Communication
(TIC) dans le système éducatif (Blé, 2001 ; Ngamo, 2007 ; Coulibaly,
2009). Car, selon Bahi (2001), Ngamo (2007) et Mian Bi (2010), l'un
des avantages de cette intégration des TIC est l'accès des
apprenants africains aux ressources éducatives via internet.
Bogui (2007) démontre dans une étude réalisée par questionnaire et
par entrevue dans les Universités publiques et privées de la Côte
d'Ivoire que l’Internet devient un outil éducatif, malgré les
problèmes liés à l'accès surtout dans les universités publiques. En
effet, cette étude qui a porté sur une trentaine de responsables,
140 enseignants et 1 030 étudiants révèle que la recherche
documentaire sur internet à l'aide des moteurs de recherche semble
être l'usage dominant d'internet aussi bien par des enseignants que
par des étudiants. Toutefois, l'étude montre que 73,6 % des
enseignants des universités ne sont pas formés à l'usage pédagogique
des TIC. Ces résultats de Bogui (2007) sont confirmés par une étude
de Mian Bi (2010) qui montre qu'à l'École Normale Supérieure (ENS)
d'Abidjan, aucun formateur n'avait reçu de formation TIC.
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Cependant, avec l’avènement du système Licence, Master, Doctorat
(LMD), nombreux sont les étudiants qui ont recours à l’usage et à la
pratique des TIC car ce système les oblige à participer à hauteur de
50% à leur propre formation. Ainsi, concernant, le système
universitaire actuel en Côte d’Ivoire, les étudiants attendent des
TIC une amélioration sensible de leur formation et des contenus de
cours s’y rattachant. Cette étude s’articule autour de quatre (04)
parties : la contextualisation de la Problématique, le cadre
théorique, la méthodologie et l’analyse et la discussion des
Résultats.
I-Contextualisation de la Problématique
1-1 Contexte de l’étude
Les plateformes numériques de l’Université Félix Houphouët-Boigny
jusqu’à ce jour ne contiennent que des informations ponctuelles
liées aux activités administratives de la Présidence et des
différentes Unités de Formation et de Recherche (UFR) de
l’Université. Certes, des applications ont été créées afin de
permettre à chaque UFR de mettre à la disposition des étudiants des
contenus (cours, activités …) pour pallier l’insuffisance du
personnel enseignant, d’optimiser la qualité des enseignements et
surtout de permettre aux étudiants d’avoir accès au contenu de
leur formation en tout lieu et à tout moment à cause de l’exiguïté
des salles d’Amphis par rapport au nombre pléthorique d’étudiants.
Malheureusement, ces rubriques sont pour le moment désespérément
vides.
Néanmoins, certains étudiants arrivent quand même à obtenir
certaines informations utiles pour leur formation à travers les
articles scientifiques en lignes publiées par certaines UFR.
Évidemment, le seul fait de lire un article scientifique est
largement insuffisant en ce qui concerne leur formation. C’est ainsi
que les étudiants se sont tournés vers d’autres sources
d’informations et de formation grâce au m-Learning à l’aide de leurs
smartphones.
Car, si la pauvreté des populations en Afrique a longtemps été un
obstacle à leur accès aux TIC (Tiemtoré, 2006), la situation semble
différente, avec l’usage des téléphones mobiles. Selon les
indicateurs de l’Union International des Télécommunications en 2015,
le nombre de souscriptions du téléphone mobile en Côte d’Ivoire a
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progressé passant de 19 390 902 en 2013 ; 22 104 575 en 2014 à
22 104 575 en 2015 (UIT 2015). Le nombre de souscriptions en 2015
est très proche du nombre total des populations vivant en Côte
d’Ivoire ; 23 millions selon le Recensement Général de la Population
(RGPH 2014). Ces données sous-entendent la généralisation de
l’accès du téléphone mobile, à internet pour toutes les populations
y compris les plus défavorisées car comme partout ailleurs en
Afrique, la pénétration du téléphone mobile en Côte d’Ivoire est
considérable.
Ces téléphones mobiles appelés smarthphones avec la technologie
d’accès à Internet permettent aujourd’hui à une masse critique de
personne en Côte d’Ivoire et dans plusieurs pays d’accéder à
Internet sans recourir à l’achat d’un Ordinateur. Ainsi, la non
accessibilité du matériel informatique qui est le plus souvent
évoqué comme étant l’une des raisons majeures de la non utilisation
des TIC dans le domaine de l’éducation (Ngamo, 2007 ; Mian bi, 2010)
pourrait ainsi être jugulée avec l’utilisation accrue du téléphone
portable connecté à Internet. Vu le taux de pénétration de
téléphones mobiles en Afrique et le développement de l’internet
mobile, ces terminaux mobiles semblent donc être, une alternative.
Cette alternative est à prendre en considération à l’heure du
recours croissant à des terminaux personnels au travail et à
l’école. Toutefois, alors que des recherches sur les usages de
téléphones mobiles dans le secteur agricole, économique et social
abondent en contexte africain (Thioune, 2003), peu d’études
s’intéressent aux usages de ces terminaux mobiles dans le secteur de
l’éducation et de l’apprentissage des étudiants pour le
développement de la formation Universitaire en Côte d’Ivoire.
L’objet de la présente étude est d’analyser les usages et les
pratiques du téléphone mobile par les étudiants dans le cadre de
leur formation. Prenant comme sujet d’étude des étudiants de la
filière Communication pour le Développement de l’UFR Information
Communication et Arts de l’Université Félix Houphouët-Boigny
d’Abidjan. Cette étude, qui se veut analytique vise à comprendre les
usages et pratiques de m-Learning des étudiants dans le cadre de
leur formation.
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1-2 Problème de recherche
En 1997, les Nations Unies ont adopté une définition formelle de la
communication pour le développement qui apparaît à l’article 6 de la
Résolution 51/172 de l’Assemblée générale où celle-ci insiste sur la
nécessité de soutenir :
« Les systèmes de communication réciproque, qui facilitent le
dialogue et permettent aux communautés de prendre la parole,
d’exprimer leurs aspirations et leurs préoccupations et de
participer aux décisions concernant leur développement. »(UN 1999)
Ainsi, la Communication pour le Développement est une communication
qui vient en appui aux programmes pour le développement. La Côte
d’Ivoire pays en développement a besoin d’experts dans ce domaine
pour impulser son développement.
C’est donc naturellement que pour ce faire, il existe une filière
Communication pour le Développement à l’UFR Information
Communication et Arts au sein de l’Université Félix Houphouët-
Boigny. Cependant, cette filière compte environ 200 étudiants qui
ne sont encadrés que par seulement 6 enseignants spécialistes dans
ce domaine. Cette carence d’enseignants oblige certains étudiants à
compléter les enseignements reçus au sein de l’Université par des
données provenant des moteurs de recherche et des réseaux sociaux
afin d’enrichir leurs connaissances pour être aussi compétitifs sur
le marché du travail que les étudiants ayant obtenu leurs diplômes
dans les Universités occidentales.
Concrètement, cette étude vise à connaitre les usages et pratiques
des TIC permettant de stimuler la recherche et l’acquisition de
nouvelles connaissances chez les étudiants de la filière
Communication pour le Développement de l’Université Félix Houphouët-
Boigny et à comprendre l’utilité de ces usages et pratiques dans le
domaine de la Communication pour le Développement.
II- Cadre Théorique
Cette étude s’appuie sur les théories de l’usage, de la pratique et
de l’appropriation des TIC par les populations.
C’est l’école de la Sociologie des Usages qui a développé la
problématique des usages des médias par rapport à la technique.
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Proulx défini l’usage, en se servant du dictionnaire Robert de
sociologie (1999), dans lequel apparaissent deux définitions
principales de la notion d'usage. En premier lieu, cette notion
renvoie à la « pratique sociale que l'ancienneté ou la fréquence
rend normale dans une culture donnée », sens proche donc du terme de
mœurs, les pratiques étant ici « vécues comme naturelles ». En
second lieu, les auteurs du dictionnaire de sociologie spécifient
que l'usage renvoie à « l'utilisation d'un objet, naturel ou
symbolique, à des fins particulières ». On pense ici aux usages
sociaux d'un bien, d'un instrument, pour mettre en relief « les
significations culturelles complexes de ces conduites de la vie
quotidienne ». C'est assurément ce deuxième sens qui est utilisé dans
le contexte des études d'usages des TIC.
Josiane Jouet avance à ce propos que « la sociologie des usages
s’est […] forgée dans une effervescence de bricolage intellectuel et
d’artisanat conceptuel. La notion d’usage des médias […] s’impose
[…] dans la recherche empirique anglo-saxonne, où le courant
« usages et gratifications » renverse le paradigme des effets en ne
s’interrogeant plus sur « ce que les médias font aux individus »
mais sur ce que « les individus font des médias ». « C’est l’école
culturaliste et les études de réception qui rendent mieux compte de
l’épaisseur sociale de « l’usage » car la réception devient
appréhendée comme une activité complexe, mobilisant des ressources
culturelles et conduisant à une construction subjective du sens. »
(Jouët, 2000, 493)
Pour Florence Millerand : « le terme usage est utilisé pour celui
d’emploi, d’utilisation, de pratique, ou encore d’appropriation […].
Jouët fait une première distinction entre les notions d'usage et de
pratique : l’usage est [...] plus restrictif et renvoie à la simple
utilisation tandis que la pratique est une notion plus élaborée qui
recouvre non seulement l’emploi des techniques (l’usage) mais les
comportements, les attitudes et les représentations des individus
qui se rapportent directement ou indirectement à l’outil » (Jouet,
1993, 371, citée par Millerand, 1998).
Cependant, usage et pratique se confondent parfois. En effet, « les
usages sociaux sont des modes d’utilisation se manifestant avec
suffisamment de récurrence et sous la forme d’habitudes suffisamment
intégrées dans la quotidienneté pour s’insérer et s’imposer dans
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l’éventail des pratiques culturelles préexistantes, se reproduire et
éventuellement résister en tant que pratiques spécifiques à d’autres
pratiques concurrentes ou connexes » (Lacroix, 1994, 147, cité par
Millerand, 1998).
De manière à fournir une définition rigoureuse de l'appropriation,
Proulx dégage quatre conditions de réalisation de
l'appropriation. Hormis le fait qu'il soit nécessaire d'avoir
d'abord accès au dispositif technique (condition préalable), quatre
conditions sont requises pour que l'appropriation d'une technique
s'avère : a) maîtrise technique et cognitive de l'artefact ; b)
intégration significative de l'objet technique dans la pratique
quotidienne de l'usager ; c) l'usage répété de cette technologie
ouvre vers des possibilités de création (actions qui génèrent de la
nouveauté dans la pratique sociale) ; d) finalement, à un niveau
plus proprement collectif, l'appropriation sociale suppose que les
usagers soient adéquatement représentés dans l'établissement de
politiques publiques et en même temps pris en compte dans les
processus d'innovation (Breton et Proulx, 2002, chapitre 11).
Ainsi, l’objectif général de cet article est de connaître les
usages et pratique des TIC des étudiants dans le m- Learning, de
susciter chez les étudiants de l’enthousiasme à effectuer des
recherches sur internet grâce à l’usage de leurs smartphones, où
qu’ils se trouvent afin de s’inspirer des méthodes de planification
et des stratégies de communication des expériences des programmes
et projets déjà effectués dans la mise en œuvre de nouveaux
projets de développement. Ce faisant, de contribuer au développement
de l’éducation en Côte d’Ivoire.
Les objectifs spécifiques à court termes de l’étude sont de
promouvoir le m-Learning au sein de la filière Communication pour le
Développement et d’accroître le nombre des étudiants usagers des
TIC donc, ayant recours à cette technologie dans le cadre de leur
formation.
Pour ce faire, cette étude part des hypothèses suivantes : l’usage
du m-Learning peut aider les étudiants de la filière Communication
pour le Développement de l’Université Félix Houphouët-Boigny
d’Abidjan à s’approprier les méthodes de planification et les
stratégies en matière de Communication pour le Développement. Ainsi,
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la pratique du m-Learning par les étudiants peut contribuer à
approfondir leur connaissance et leur permettre de s’aguerrir aux
techniques de la Communication pour le Développement grâce aux
expériences des programmes et projets de développement.
III- Méthodologie
3-1 Justification de la méthode d’analyse
Compte tenu des objectifs de cette recherche, la démarche adoptée
est purement qualitative. Par conséquent, la technique de collecte
de donnée utilisée est le focus group. Ainsi, cette étude est basée
sur la perception et l’analyse faite à partir des données de 2
focus groups constitué chacun de 30 étudiants (30 filles et 30
garçons) de l’UFR Information, Communication et Arts dont 10
étudiants inscrits en licence1, 10 en licence2, 10 en licence3, 10
en master1et 10 en master 2. Les données ont été recueillies grâce à
l’utilisation de 2 magnétoscopes.
3-2 Grille d’analyse
Catégorie Unités Explications
Analyse thématique
Opinions Idée générale
des participants
sur le
m-Learning
Usages et
pratiques des
TIC des
étudiants dans
le m-Learning
L’utilisation des
données reçues
grâce aux TIC
auxquelles les
étudiants peuvent
se référer
Perceptions
des étudiants
sur les usages
et pratiques
des TIC dans
le m-Learning
Sentiments
éprouvés par les
auditeurs
concernant
l’utilisation des
données reçues
grâce aux TIC
Suggestions Apports des
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concernant les
usages, les
pratiques et
l’appropriation
du m-Learning
grâce aux TIC
par les
étudiants
étudiants pour
l’amélioration de
l’apprentissage
par le m-Learning
Tableau n°1 : Catégorie et unité d’analyse de l’étude
IV- Analyse et Discussions des Résultats
4-1 Opinions des étudiants sur le m-Learning et son utilité
Les étudiants estiment que les smartphones sont aujourd’hui
accessible pour certains d’entre eux ce qui évidement, facilite
d’intégration pédagogique du téléphone mobile dans l’enseignement
supérieur car c’est principalement à partir des smartphones que le
m-Learning est possible (à quelques exception près), du fait de ces
fonctionnalités particulières (applications) qu’il requiert.
Les étudiants cependant, soulèvent un problème, le manque d’intérêt
de certains étudiants eux-mêmes pour l’usage pédagogique du
téléphone mobile, car disposer des technologies est en effet un
atout mais, tout comme Internet, il y a toute une éducation à
effectuer sur l’usage à avoir de ces dernières. Ils reconnaissent
pourtant que le m-Learning présente de nombreux avantages.
Ils affirment que la technologie mobile a un potentiel immense pour
résoudre les problèmes liés aux dysfonctionnalités du système
éducatif ivoirien car les téléphones mobiles plus facile à acquérir
et à manipuler que des ordinateurs gagnent du terrain en tant
qu’outils d’apprentissage. Le m-Learning semble donc être une voie
prometteuse en matière d’information et éventuellement de formation.
Il pourrait constituer une solution pour limiter les déplacements
des étudiants vivant dans des milieux ruraux et souvent contraints
à l’exode rural pour pouvoir poursuivre leurs études universitaires.
C’est peut-être également une solution contre le décrochage
universitaire, les étudiants pouvant suivre leurs cours à partir de
leurs smartphones depuis le domicile familial. Fini, les
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tracasseries de la vie dans les cités universitaires insalubres
pour la plupart.
Si l’utilité du m-Learning est acquise, qu’en est-il des usages et
pratiques des TIC des étudiants dans le domaine de la Communication
pour le Développement.
4-2 Usages et Pratiques des TIC des étudiants dans le m-Learning
Dans le cadre de cette étude, l’observation (ethnologie) nous permet
de constater que les étudiants de l’Université Félix Houphouët-
Boigny de la filière communication pour le Développement ont accès,
quand même, à plusieurs types d’informations, de savoirs entrant
dans le cadre de leur formation grâce à l’utilisation de moteurs de
recherche.
La plupart des données susceptibles d’intéresser les étudiants en
Communication pour le Développement dans le cadre de leur formation
sur l’apprentissage des méthodes de planification et la mise en
œuvre des stratégies de communication concerne surtout la maîtrise
de la Communication Stratégique.
La communication stratégique est un processus interactif dans lequel
les partenaires (les participants à un processus) interagissent et
échangent, individuellement ou en groupes, des idées, des
connaissances, des informations, des valeurs, des expériences, des
perceptions, (etc.) en utilisant divers moyens ou canaux
(interpersonnels, de groupe ou de masse, modernes ou traditionnels,
en vue d’aboutir à une compréhension commune, d’une situation
donnée, d’un problème donné et d’agir conjointement sur cette
situation, sur ce problème. Ces approches sont basées sur des
informations provenant de différentes plateformes telles que le
SCOPE, la m-santé, la communication par le divertissement, les
sites web, les réseaux sociaux…
Les étudiants des différents groupes de discussions affirment en
majorité, utiliser le SCOPE sur internet afin d’apprendre les étapes
d’un modèle de planification des activités d’un programme ou projet
de Développement appelé processus P.
En effet, SCOPE est une application internet basée sur le processus
P, utilisée depuis plus de 20 ans par le Centre des Programmes de
Communication de l’Université Johns Hopkins (JHU/CCP) pour la
communication stratégique pour la santé. SCOPE a été développé pour
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une trentaine de pays ou régions dont la Côte d’Ivoire. SCOPE est
exclusivement utilisé jusqu’ici comme outil de formation. Il est
conçu aussi bien pour Internet et la collaboration à distance que
pour le travail de proximité. Il vise à encourager les utilisateurs
à apprendre les étapes d’une planification d’activités. Le processus
P comporte cinq étapes pour la mise en œuvre des programmes et
projets de développement. Sa maîtrise est donc importante pour les
étudiants qui souhaitent obtenir un emploi dans le secteur de la
Communication pour le Changement Social et Comportemental (CCSC)
encore dénommé Communication pour le Développement.
La première phase du processus P se consacre à l’analyse à
effectuer avant la conception d’un programme ou projet de
développement. Il s’agit précisément de l’analyse de la situation de
programmes similaires et l’analyse des audiences concernées par un
problème de développement.
La deuxième phase concerne l’apprentissage de la conception d’un
programme ou projet. La troisième phase insiste sur l’élaboration
des messages à communiquer aux cibles prédéfinis, le pré-test de ces
messages avant leur diffusion et la production du matériel de
communication.
La quatrième phase donne des ficelles sur la gestion, l’exécution
et le suivi des programmes et projets tandis que la cinquième et
dernière phase concerne leur évaluation et leur ré-planification.
Les étudiants se disent également très intéressés par la m-santé.
La m-santé consiste en l’utilisation des TIC, technologies moderne
propres à la mobilité afin de délivrer, renforcer ou améliorer les
services de santé ou la santé. La m-santé est une application qui
permet de transmettre de brefs messages sur les mesures d’hygiène et
de santé aux populations. Elle sert également la communication
interpersonnelle interactive car elle peut fournir également une
information spécifique à un individu. L’utilisation de la m-santé
peut se faire à tout moment et partout. C’est donc une technologie
très intéressante pour les étudiants qui souhaitent se spécialiser
en Communication pour la Santé.
Les sites web qui proposent la communication par le divertissement
sont régulièrement visités par les étudiants. Ceux-ci affirment les
solliciter à cause de l’attrait universel qu’exerce le
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divertissement. Cette stratégie associe apprentissage et
divertissement. En effet, la communication pour le divertissement
sert à montrer aux populations comment elles peuvent mener une vie
à moindre risque, plus saine et plus heureuse. Cette stratégie a un
très grand potentiel car la plupart des gens aiment être divertis.
Elle est efficace pour le recouvrement de coûts et permet d’intégrer
des messages délicats. De plus, elle améliore la visibilité des
programmes de santé et peut faire l’objet d’une large diffusion
grâce aux médias en général et aux TIC en particulier car celles-ci
peuvent rendre possible des modes d'organisation totalement nouveaux
fondés sur l'innovation, la compétence collective, le partage et la
capitalisation du savoir, la responsabilité, la réactivité.
Les étudiants des focus groups affirment solliciter les moteurs de
recherche, surtout Google pour avoir accès à divers informations
telles que la publicité, les témoignages (Photo/Radio/Essay), les
séries (Radio/Télé), les courts métrages, les documentaires, les
émissions de télé-réalité, les clips et chansons, les articles de
journaux, les posters, les plaidoyers avec les leaders politiques,
religieux, le secteur privé.
Certains disent participer à des cours à distance sur des sites web
tels que K4Heath… et sur les réseaux sociaux tels que le
springboard, …
En effet, K4Heath est un site web qui contient l’information
technique actuelle pour les professionnels de la santé et les
étudiants désireux d’améliorer leurs connaissances dans les divers
domaines techniques de la santé mondiale. Ce site regorge de
plusieurs publications sur la communication pour la santé et le
développement et grâce au e-learning propose plusieurs cours en
ligne dont : Promotion du Changement dans les Services de Santé ;
Genre et Santé ; Planning Familial et Santé de la Reproduction ;
Planification familial à Base Communautaire ; Qualité des Données ;
Utilisation des Données pour les Gestionnaires des Programmes ;
Conception des Programmes de Prévention contre le VIH pour les
Populations Clé ; Counseling et Planning Familial ; Suivi et
Évaluation. Pour ne citer que ceux-là.
Le springboard quant à lui est un réseau social composé d’une
plateforme en ligne et d’échanges en face à face. Le springboard ou
tremplin ou encore passerelle est un espace où des professionnels
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et des apprenants aux vues similaires et intérêts communs, dans une
région ou partout dans le monde, peuvent se connecter et partager
des idées, et/ou des ressources et apprendre ensemble tout en
améliorant la pratique de la communication sur la santé.
En Côte d’Ivoire, l’utilisation des moteurs de recherche à travers
les smartphones sont donc pour les étudiants le meilleur moyen
d’accéder à ces plateformes précitées de formation. Ainsi, l’usage
de leurs smartphones leur permet une connexion facile à l’Internet.
En plus, ces téléphones mobiles grâce aux réseaux sociaux peuvent
être utiles pour augmenter l'interactivité, avoir un feedback en
temps réel, et fournir des informations riches pour certaines
interventions car, les médias sociaux permettent de mener des
discussions "en ligne" et d’insuffler un nouveau dynamisme dans les
relations interpersonnelles ; ce qui représente une opportunité
énorme en matière d’éducation.
4-3 Perceptions des étudiants sur les usages et pratiques des TIC
dans le m-Learning
Selon les étudiants, les approches innovatrices
permettent d’identifier des façons novatrices et efficaces de tirer
profit de la télévision, des médias sociaux et de l’internet. Dans
le cadre de la communication stratégique, ces approches aident à
partager quelques approches qui ont fait leurs preuves.
Certains parmi eux pensent que l’approche par le divertissement a
ses limites. Ainsi, dans cette approche “Divertir pour éduquer” le
message risque de se perdre dans le divertissement. Le coût et le
temps de production, de préparation et de sensibilisation des
intervenants peuvent être des obstacles.
Pour eux, les médias sociaux sont des outils de communication en
plein essor et en pleine évolution, sous-utilisés dans le secteur de
la santé mondiale et du développement. En situation de ressources
humaines et financières minimales, les médias sociaux offrent aux
responsables de mise en œuvre la capacité d'atteindre un grand
nombre de personne sur une vaste zone géographique. Ils permettent à
l'utilisateur de partager une information à travers de multiples
voies, d'atteindre et d'engager facilement divers auditoires.
Au niveau mondial, près de 1,75 milliard de personne, soit environ
le quart de la population totale, sont des utilisateurs de médias
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sociaux. Par conséquent, le pool de portée potentielle est
extrêmement vaste et les utilisateurs ont la capacité de s'engager à
un niveau significatif. D'autre part, les médias traditionnels
souvent coûteux, ont une portée limitée, prennent énormément de
temps et reposent souvent sur une communication unidirectionnelle.
Toujours selon les étudiants, les cours sur les médias sociaux
renforcent les capacités des étudiants en Communication pour le
Développement souhaitant comprendre la Communication pour la Santé.
Ils permettent de disséminer l'information sur la santé mondiale et
le développement et de les évaluer.
Ainsi les étudiants estiment que le m-Learning leur permet de
pouvoir faire ce qui suit :
- Apprendre la planification en communication stratégique des
programmes et projets ;
- Identifier les données actualisées utiliser dans la santé et le
développement mondial ;
- Décrire certaines des caractéristiques et fonctionnalités des
plateformes les plus populaires de médias sociaux ;
- Comprendre le choix de stratégies de communication utilisées par
les professionnels dans les programmes et projets de développement ;
- Apprendre à écrire et synthétiser les contenus pour les adapter
aux différentes plateformes de médias sociaux ;
- Rappeler les étapes nécessaires à l'élaboration d'une campagne de
communication.
4- 4 Suggestions concernant les usages, les pratiques pour
l’appropriation du m-Learning grâce aux TIC par les étudiants
Les suggestions des étudiants sont nombreuses et variées.
Suggestions aux gouvernants
Les étudiants proposent au gouvernement ivoirien de mettre en place
une stratégie nationale de promotion des usages des TIC dans
l’enseignement supérieur car comme le souligne un rapport conjoint
de la Banque mondiale et de la Banque africaine de Développement
publie en 2012 la quasi absence de stratégie dans ce domaine est un
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frein pour une véritable intégration du m-Learning en Afrique. Ils
proposent également le financement des projets visant l’intégration
pédagogique des technologies mobiles dans l’enseignement supérieur.
Suggestions aux autorités universitaires
Les participants demandent aux autorités universitaires
l’enrichissement des plateformes numériques proposées jusque-là par
l’université en développant des programmes spécifiques avec des
contenus pédagogiques accessible à partir d’un téléphone mobile ou
un ordinateur portable. Il est important de permettre aux
enseignants et aux étudiants d’accéder aux bibliothèques extérieures
grâce à une bonne connexion wifi gratuite partout au sein de
l’université.
Suggestions aux enseignants
Les étudiants souhaitent que les enseignants proposent des cours
accessibles à partir de n’importe quel téléphone portable et
développent par exemple des applications permettant d’accéder à des
contenus académiques en ligne.
Suggestions aux étudiants
Enfin, les étudiants des groupes de discussion invitent tous les
étudiants en général à se procurer des smartphones car, pouvoir
accéder au m-Learning nécessite l’acquisition d’un ordinateur
portable, une tablette ou au moins d’un smartphone car les
téléphones de première génération ne peuvent le faire. Ils les
exhortent à s’intéresser au m-Learning car c’est une voie
prometteuse en matière d’apprentissage.
Conclusion
Cette étude s’est intéressée aux usages, aux pratiques et à
l’appropriation du m-Learning grâce aux TIC par les étudiants de la
filière Communication pour le Développement de l’Université Félix
Houphouët-Boigny.
L’analyse des données des discussions au sein des groupes a relevé
les usages et les pratiques des TIC des étudiants en démontrant que,
les étudiants dans le cadre du m-Learning font usage des moteurs de
recherche et des réseaux sociaux. Cela leur permet d’échanger avec
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des personnes ressources et accéder à de nombreuses et diverses
données importantes.
De plus leurs usages et pratiques des TIC leur permettent de
rechercher, stocker et accéder à des contenus pédagogiques en tout
lieu et selon le besoin.
Ce faisant, ces usages et pratiques des TIC permettent aux
étudiants de s’approprier le m-Learning vu que pendant les
discussions de groupe nombreux parmi eux ont admis avoir déjà
bénéficié de connaissances grâces aux recherches, aux discussions et
échanges sur les réseaux sociaux. Plusieurs également affirment
avoir bénéficié de cours ou de formation en ligne.
Ces constats confirment toutes nos hypothèses de départ.
Cependant, l’essor du m-Learning ne peut dépendre uniquement des
usages et pratiques des TIC des étudiants. Les enseignants, les
responsables d’institutions Universitaires (dans le cas d’espèce les
responsables de l’Université Félix Houphouët-Boigny) et les
gouvernants du pays gagneraient à s’impliquer d’avantage en mettant
à la disposition des étudiants suffisamment de contenus de cours
adaptés à leur formation. Toujours à ce propos, la mise en place
d’une stratégie nationale de promotion adaptée aux usages des TIC
dans l’enseignement supérieur est incontournable.
Ce dernier constat rejoint celui de Bogui lorsqu’il affirme que
« l'intégration et le développement de l'usage des TIC ne pourront
se faire avec succès dans l'enseignement supérieur ivoirien qu'avec
une implication totale des équipes de direction des établissements
universitaires » (Bogui 2007).
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