séminaire hôpital du futur gilles echardour jeudi 29 mars 2012
Post on 03-Apr-2015
105 Views
Preview:
TRANSCRIPT
Séminaire Hôpital du futur
•Gilles ECHARDOUR
jeudi 29 mars 2012
2
Publié en 1988
sous le direction de Dominique Jolly
rapporteur : Béatrice Majnoni d’Intignano
3
1988
Fin de la première cohabitation : réélection de F. Mitterand
La Vie est un long fleuve tranquille d'Etienne Chatiliez
Inauguration de la Pyramide du Louvre
Fin de la guerre Iran-Irak
Jeux olympiques de Séoul plusieurs cas de dopage dont celui du canadien Ben Johnson
4
1988
Suspension de la fabrication du RU 486
Référendum sur la Nouvelle-Calédonie
Instauration du RMI
Sortie de Rain Man de Barry Levinson avec dans le rôle d'un autiste, Dustin Hoffman
5
Eléments de contexte sanitaire
La crise du sang contaminé est récente : création de l’IVS
Création du MICA
Déficits annuels de l’assurance maladie de l’ordre de 30 milliards de francs par an
Le budget global 1984 /1985
Les dépenses hospitalières = 50 % des dépenses d’assurance maladie (début du tassement) 400 milliards de francs
Premiers groupes de cliniques privées
6
Les outils de régulation dans le domaine de la santé
« Planification » :
carte sanitaire avec indices lits/population et secteurs (14 en Ile-de-France)
La plupart des autorisations notamment celles d’imagerie sont de compétence nationale
La région est inexistante au plan sanitaire (les acteurs principaux sont les préfets de département et les Ministères pour l’AP-HP)
Economique : budget global pour le secteur public et PSPH
Numerus clausus :
1988-1989 : 4100 étudiants/an
1971-1972 : 8588 étudiants/an
7
La prise en compte de la dimension économique
Chapitre V
I. Un passé permissif et favorable
II. Les dépenses de santé : le premier poste du budget des ménages en l’an 2000
III. Les dépenses hospitalières ou l’avenir gris
IV. Les dépenses de ville ou l’avenir rose
V. Le dilemme de l’assurance maladie en chiffres
VI. Les nouveaux besoins
VII. Avenir gris, avenir rose et concurrence entre hôpitaux publics et cliniques privées
8
Les nouveaux besoins
PMA, organes de remplacement, compensation des déficiences de la vieillesse, déficits immunitaires, les maladies virales vont augmenter ainsi que les démences lourdes (on ne parle pas encore de la maladie d’Alzheimer) et le cancer
Besoins plus sociaux que physiologiques
Recul de la frontière du social et du médical
Prévention à développer notamment pour les maladies cardiovasculaires et les démences
9
Les évolutions technologiques
Biologie moléculaire
Génie génétique
Globalement l’hyperspécialisation
10
Les trois scénarios
L’hôpital peau de chagrin : scénario tendanciel avec 2 variantes
L’hôpital charismatique : retour à l’histoire et rupture par rapport au présent
L’hôpital des pros : rendez-vous de la productivité
11
Les critères
Les invariants DémographieDémographie
professionnelle Les évolutions
technologiques Le patrimoine
hospitalier
Notamment le vieillissement
« Les médecins vont être en surnombre . C’est une certitude »
page 20
Cycle de la découverte :
Recherche et mise au point en « centres lourds » Banalisation
et externalisation pour certaines
Considéré comme stable
Les facteurs variables
Concurrence / complémentarité
hôpital/ville/cliniques
Les blocages administratifs
Les évolutions des attentes de la
clientèle et de la mobilisation des
personnels
En gros le degré d’autonomie
Les facteurs indéterminés
L’acceptabilité sociale ou le refus d’une société duale : « une rupture est probable si
la crise se prolonge et s’accentue » page 21
La diversification de l’hôpital vers de nouvelles fonctions et l’accès à des financements hors
assurance maladie
12
Les critères
Hôpital peau de chagrin
Hôpital charismatique
Hôpital des pros
Economie Croissance molle 2.5% Sans croissance Extension massive du chômage
Croissance assez forte
Régulation Emprise tutelle Extension budget global au privé. Salariat médecine de ville. Relatif assouplissement tutélaire
Assouplissement
Demande Diminution des besoins de chirurgie
idem idem
Choix stratégiques Double clivage : Interne : sont favorisés le Plateau technique et la médecine spécialiséeSont défavorisé Ce qui est polyvalent + long séjour et les services logistiques au sens large
Externe : la classe moyenne et les riches fuient vers le privé
Recours aux chômeurs Gestion modernisée en partie confiée aux médecins
Investissement dans le rôle social en co-gestion avec les Municipalités
Amélioration de la productivité et attitude volontariste à l’égard de la modernitéEquilibre investissements médicaux et logistiques Médecins impliqués dans la gestion des personnel et des équipements Diversification de l’offre
Développement de la médecine prédictive et de la prévention
13
Les effets
Peau de chagrinHôpital
charismatique Hôpital des pros
Ressources humaines
Démotivation Hôpital : amortisseur social de la crise
Médecins co-gestionnairesPaiement à la performance
Clientèle Fuite des couches moyennes Poids de la vieillesse et des cas sociaux
Idem précédent Bonne réponse aux besoins : la clientèle jeune fréquente l’hôpital
Qualité Hétérogénéité entre ce qui est favorisé et ce qui ne l’est pas
Les emplois non spécialisés sont occupés par des chômeurs
Esquisse de l’idée d’éducation thérapeutique, d’un rôle accru de la prévention Démarche d’évaluation
Partage d’activité Départ de la chirurgie courante vers le privé
Partage raisonné avec le privé Services complémentaires privés à l’hôpital Diverses prestations payantes
Risque Désaffection de l’expertise médicale Retombées négatives sur enseignement et recherche
Détérioration qualitative Aucun n’est cité
14
Les réserves de productivité
L’organisation des soins en particulier les horaires de travail
La gestion des services supports
La rationalisation des pratiques par la protocolisation
La substitution de prise en charge par le développement de formules alternatives à l’hospitalisation complète
La prévention
15
Vision prémonitoire
Au terme du chapitre sur la productivité « en résumé les progrès de productivité peuvent être attendus à court terme de la maitrise des frais variables. Mais l’essentiel viendra, à long terme, d’une restructuration des filières de soins entre médecine de ville et l’hôpital » (page 82).
« D’après les experts, la rationalisation devrait faire disparaitre les deux tiers des lits de spécialité. Ceux des hôpitaux psychiatriques en grande majorité d’ici vingt ans » page 90 : d’autres spécialités sont évoquées.
16
Au total
Au fond il y a deux scénarios :
l’un de crise avec deux variantes qui jouent sur des leviers et des amortisseurs un peu différents ;
l’autre de ressources économiques plus favorables et qui s’appuie par ailleurs sur une modernisation de la gestion avec une mobilisation des acteurs en échange d’une plus grande autonomie.
L’hypothèse selon laquelle le financement de la santé échappera de plus en plus à un financement socialisé est prégnante avec pour conséquence un secteur financé par l’assurance maladie sous contrainte et un autre financement autrement qui échappera.
17
Au total
Dans tous les cas :
l’un des enjeux est de conserver la fréquentation des couches moyennes d’autant plus qu’il est craint de voir une partie croissante du financement reposer sur des ressources hors assurance maladie notamment chez ces catégories ;
un autre est de pouvoir investir dans le domaine médical mais aussi dans les autres fonctions.
18
Quel est le scénario qui a prévalu ?
Réponse complexe ?
Un peu des trois ?
Un quatrième ?
19
Les éléments non pris en compte ou très sous-estimés ?L’organisation des soins dans ses multiples dimensions
dimension régionale ;
gradation des soins.
La notion de filières y est citée comme une possibilité d’organisation nouvelle avec les médecins de ville sans constituer un axe stratégique majeur
Le poids des maladies chroniques
L’évolution des soins de ville
20
Pour le futur
A vous de conclure
21
top related