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824 NE05
RAPPORT D'ÉVALUATION DUPROGRAMME EHA DE
PLAN NIGER
26 novembre 2004 - 31 janvier 2005
Mars 2005
Leonie PostmaTrea ChristoffersLaurent Stravato
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
TABLE DE MATIERES :
Acronymes et abréviationsRemerciements0 Résumé/Summary1 IntroductionII Présentation des objectifs et stratégie du Plan NigerIII Présentation du programme Eau - Hygiène - AssainissementIV Présentation des Termes de Références de l'évaluationV Méthodologie de l'évaluationVI Résultats de l'évaluation communautaireVII Résultats de l'évaluation de la stratégie et de l'intervention du programmeVIII Résultats de la réunion multi partenairesIX ConclusionsX Recommandations
Annexes :
1. Fiches communautaires2. Programme de l'évaluation3. Personnes rencontrées4. Termes de références pour le consultant local5. Termes de références pour les ADC6. Les résultats de l'évaluation à mi-parcours7. Les communautés bénéficiaires du programme et leurs réalisations8. Ordre du jour de la réunion multi partenaires9. La liste des participants à la réunion multi partenaires10. Ensemble des activités menées par Plan dans la communauté11. Solaire contre Thermique
LIBRARY IRCPO Box 93190, 2509 AD THE HAGUE
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BARCODE. \<Q \o~ZO
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Acronymes et abréviations
ACADCAGRANBEFBCBFCCCDCDCCEFCGPECPMECMPCLDCPNCPOCREPACSCTCCGSECSPDDSPDSRPECOMEJFADEHAEPEFADAFNUAPGADIECGDSGSMARPMICSMFPMini AEPORTNPAEPEPFPMHPCIMEPUPUMROSENSIPUNICEFYEP
Animateur CommunautaireAgent de Développement CommunautaireActivité Génératrice de RevenusAgence Nigérienne pour le Bien Etre FamilialeBehavioural ChangeBorne FontaineChild Centred Community DevelopmentCentre de Développement CommunautaireClub d'Ecoute FémininComité de Gestion des Points d'EauCorporate Planning Monitoring and EvaluationCommunity Managed Project (projet géré par les communautésComité Local de DéveloppementConsultation Pré - NatalCountry Program OutlineCentre Régional pour l'Eau Potable et l'AssainissementCase de SantéChild To ChildComité de Gestion de Système d'EauCountry Stratégie Plan (Plan Stratégique National)Direction Départemental de la Santé PubliqueDocument de Stratégie de Réduction de la PauvretéEcole CommunautaireEquipes déjeunes formateurs et animateurs pour le développement (EJFADEau, Hygiène et AssainissementEnfant Pour EnfantStructure traditionnelle des jeunes au niveau communautaireFonds des Nations Unis pour la populationGrant Agreement Document (Document de subvention du projet)Information, Education, CommunicationGouvernement Des EnfantsGouvernement ScolaireMéthode d'Analyse Rapide et de Planification ParticipativeEnquête à indicateurs multiplesFond financier du gouvernement Néerlandais (medefinancieringsprogramma)Mini Adduction d'Eau PotableOrganisation de Radio et de TélévisionPlan d'Amélioration de l'EcolePoints d'EauPlanification FamilialePompes à Motricité HumainePrise en Charge Intégrés des Maladies de la mère t de l'EnfantProgramme Unit (Unité de Programme)Gestionnaire de I' Unité de Programme (Program Unit Manager)Réseau d'Opérateurs du Secteur de l'Education au NigerSchool Improvement PlanFonds des Nations Unis pour l'EnfanceYear Evaluation Plan(Plan annuel d' évaluation )
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
REMERCIEMENTS
Ce rapport a pour principal objectif d'informer et d'éclairer les équipes de Plan Niger et PlanPays-Bas sur les réussites et les échecs du programme NER0002 mis en place depuis 2000.La dissémination des résultats est une étape importante pour les projets de développement etpour les personnes travaillant directement avec les communautés.
L'IRC est une organisation qui vise à instaurer un dialogue et une discussion entre tous pourcréer la confiance et permettre un service continu en eau et assainissement pour lespopulations les plus défavorisées de notre planète.
L'IRC voudrait témoigner sa reconnaissance et remercier les membres de l'équipe Plan Pays-Bas et Plan Niger pour le rôle primordial qu'ils ont eu dans cette évaluation, pour leurengagement auprès des communautés, pour leur contribution, motivation et transparencedans le travail ; Merci à Kim Hartog et Maartje Wierenga, Carlos Cortès (Directeur PlanNiger), Housseini Oumarou, Aliou Cissé, Soumana Abdoulaye, Souleymane Attawatan,Hassane Mahamadou et Djibo Boureima.
L'IRC voudrait aussi témoigner sa profonde gratitude à l'équipe d'évaluation pour leurprofessionnalisme, leur disponibilité et la qualité de leur travail : Soumana Gamatié(consultant), Alkaly Bouhary, Salifou Salamatou et Fadima Seydou (ADC/Plan Niger). Cetravail n'était pas des plus simples et l'évaluation participative nécessite des personnesmotivées et convaincues dans l'approche communautaire.L'IRC souhaite que ce travail puisse développer leurs capacités et permettre à Plan Nigerd'effectuer ses propres évaluations via cette équipe.
Nous aimerions aussi remercier les partenaires de Plan Niger pour leur disponibilité et lepartage d'information : le gouvernement du Niger, EJFAD, ANBEF, Multi Consulting, RéseauMARP, la troupe de théâtre Bonferey.
Pour conclure, un grand merci aux 9 communautés évaluées et en particulier à celles deTchambanga et de Darey Maliki. Sans leur participation, ce rapport n'aurait pu être écrit.
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
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Ce rapport a pour principal objectif d'informer et d'éclairer les équipes de Plan Niger et PlanPays-Bas par rapport aux réussites et échecs du programme NER0002 mis en place depuis2000. La dissémination des résultats des programmes de développement est primordialepour les projets de développement car cette phase permet de tirer des leçons et de diffuserles expériences positives et négatives aux acteurs du développement.
On apprend en "agissant" et on s'améliore "en analysant" est le leitmotiv de ce rapport.Le programme avait été prévu pour permettre d'améliorer l'approvisionnement en eau et enassainissement de 13 communautés peuplées de 31,786 habitants (2004). L'approche PLANa permis de faire bénéficier 5 villages supplémentaires.
Cette évaluation, a utilisé comme méthodologie l'approche participative utilisant par exempledes outils comme les enquêtes, les discussions focalisées et les marches transversales(permettant de synthétiser les observations qualitatives en résultats quantitatifs). Cetteapproche a permis aux populations d'apprécier les interventions du programme et leur impactdans neuf communautés. Les résultats principaux sont :
• Les réalisations des infrastructures en eau sont bonnes, démontré par le fait que tous lessystèmes étaient opérationnels à 100% lors de l'enquête.
• Les besoins en eau sont couverts pour la population cependant la pauvreté extrême decertains villageois leur empêchent de profiter de cette amélioration (utilisation des puitstraditionnels). A cet effet, des activités d'AGR qui ne ciblent que les plus pauvres de lacommunauté sont recommandées.
• Dans la majeure partie des villages Plan, les communautés participent pleinement auprojet, par exemple Plan a fait en sorte que les villageois puissent choisir librement latechnologie en adéquation avec leurs besoins et leurs moyens.
• Le programme a permis en général l'amélioration des conditions de vie des femmes etdes enfants. Le système d'approvisionnement en eau permet de réduiresignificativement la corvée d'eau pour les femmes et les enfants et donc plus de tempspour les activités sociales (association, discussions, jeux), économiques (jardinage) etfamiliales (hygiène).
• La confiance des populations dans le système est grande et la prise en compte del'opération et de la maintenance est forte. Une amélioration importante en structureorganisationnelle est observée dans les 18 villages. Les communautés commencent às'autonorniser pour leur propre développement via des institutions comme le CLD et,depuis récemment, l'UCLD. Il sera important de développer des indicateurs et des outilsde suivi pour les capacités des membres des CLD et de l'UCLD vis-à-vis de leurs rôles.La pérennité des infrastructures dépendra du fonctionnement des CLD et de l'UCLD.
• L'aspect hygiène et assainissement a été pris en compte par PLAN Dosso. Ledépartement du changement de comportement est un des piliers du programme et ceprogramme a beaucoup investi financièrement et humainement dans cet aspect duprogramme. Le théâtre, les ateliers de sensibilisation, la radio, la vidéo sont des outilssouvent utilisés par Plan Niger et les résultats sont encourageants comme on pudémontrer les résultats de l'évaluation.
• La construction des latrines pour les villageois a été une réussite même s'il reste dutravail à accomplir.
• En plus du renforcement de la société civile au niveau communautaire, l'approche 'fairefaire' encouragé par Plan Niger a agi comme dynamiseur au sein des nombreusesorganisations de la société civile. L'EJFAD ou l'ANBEF ont pu, grâce à l'appui de Plan, se
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renforcer et acquérir de l'expérience professionnelle. Ces organisations ont maintenantune très bonne réputation au niveau national et peuvent diffuser l'approche Plan via leursnouveaux contrats.
L'équipe d'évaluateur souhaite que ce rapport synthétise le contenu de l'évaluation et puissedonner une appréciation globale de l'évaluation du programme pour la seconde phase duprogramme. Les bases du programme NER 0002 sont fortes et les résultats ont été trèssatisfaisants cependant l'utilisation de ce rapport doit permettre à l'équipe Plan de poursuivrele programme en prenant en compte nos recommandations afin de permettre aux plusdémunis de profiter du programme et d'encourager un développement endogène et durabledes villages.
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The main objective of this évaluation is to inform the teams of Plan Niger and PlanNetherlands on the successes and weaknesses of the NER0002 programme, which started in2000. Dissémination of results of development programmes among ail relevant stakeholdersis of primary importance because it allows drawing lessons from positive and négativeexpériences
'Leaming by doing' is the leitmotiv of this report. The programme was set up to provide waterand sanitation to 13 communities with a total population of 31,786 (2004). However, in thecourse of the programme 5 additional villages were added to the programme and benefitedfrom improved water supply and sanitation.
The évaluation used a participatory approach using tools like observations, focus groupdiscussions, mapping and interviews. It transformed qualitative data into quantitative results.This approach made it possible to measure the appréciation of the communities of theinterventions of the programme and their impact in nine communities. The principal resultsare:
• The implementation of the water Systems is good, demonstrated by the fact that ail theSystems were operational at the time of the évaluation.
• The water needs of the communities are met. However, extrême poverty caused thatcertain villagers could not benefit from the water Systems, because they could not pay thewater fées, and had to continue to use traditional wells. For this reason, incomegenerating activities targeting the poorest of the poor are recommended.
• In nearly ail communities the people fully participated in the programme. The communitiesfreely choose the technology most suitable to their needs and means.
• The programme generally improves the living conditions of women and children. Theimproved water supply Systems significantly reduce the drudgery for women and childrenin fetching water and thus create more time for social (association, discussions, plays),économie (gardening) and family (hygiène) activities.
• Communities hâve a lot of confidence in the water Systems and in their opération andmaintenance. The organisational structures in the 18 villages hâve significantly improved.The communities are more autonomous in their development through institutions like theCLD and, since recently, the UCLD. It will be important to develop indicators and tools tomonitor their capacities with respect to their rôles. The sustainability of the infrastructureswill dépend very much on the functioning of the CLD and the UCLD.
• Hygiène aspects were taken into account by the programme. The behavioural changedepartment is one of the pillars of the programme and the programme has invested aconsidérable amount of resources in this part of the programme. Théâtre, awarenessraising workshops, radio and video were frequently used and show good resultsaccording to the évaluation.
• Construction of household latrines was successful, but not yet completed. There is stillwork to be done in this area.
• In addition to strengthening organisations at community level, the approach ' faire faire1,encouraged by Plan Niger, reinforced many organisations in civil society. EJFAD andANBEF could be strengthened, thanks to the support of Plan, and acquired additionalprofessional expérience. Thèse organisations now hâve a very good réputation atnational level and can diffuse the Plan approach via their new programmes.
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The évaluation team of would like to summarise the results of the évaluation in this report andwould like to give an overall assessment of the programme in view of the second phase of theprogramme. The NER0002 has a solid base and the results were very satisfactory. For thisreason, this report can support Plan to continue the programme, taking into account theevaluation's recommendations.
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I INTRODUCTION
1.1 Le contexte
Le Niger a une population de 12 millions d'habitants et vit une situation très difficile d'un pointde vue économique et social. Depuis 5 ans, le PIB/par habitant a connu une décroissance de2.3% par an et il est actuellement classifié 78ème/78 à l'indice de développement humain despays les plus défavorisés de notre planète.
1.2 L'eau et l'assainissement au Niger
La faible disponibilité des ressources en eau est un facteur limitant pour le développementd'un pays dont l'économie repose essentiellement sur l'agriculture et l'élevage et qui estsoumis à une dégradation de son régime climatique depuis plus d'un quart de siècle.Malgré les quantités immenses d'eau douce dont dispose la république du Niger (30 milliardsde m3 d'écoulement superficiels, 2,5 milliards de m3 d'écoulement souterrains annuels etenviron 2.000 milliards de m3 de réserves en eau fossile), seulement 1 % des eaux desurface et environ 20 % des écoulements annuels souterrains sont actuellement exploités(programme eau et développement durable du gouvernement du Niger).Cette sous-exploitation s'explique par le manque de moyens financiers requis pour lestravaux de mobilisation au regard des mauvaises conditions naturelles telles que la naturesaisonnière des écoulements et les profondeurs excessives de la plupart des nappesaquifères.Par exemple, dans la Région de Dosso, seulement 1,7% de la population ont accès à l'eautoute l'année. Tel qu'il ressort des orientations nationales, tout en étant un moteur dedéveloppement économique, social et sanitaire, l'eau est aussi un élément déterminant dansla sauvegarde de l'environnement (reboisement, etc).
1.3 L'assainissement au Niger
En milieu rural, le taux de traitement des excrétas n'atteint que 5% (selon l'enquête àindicateurs multiples de 1996). Cette situation, en combinaison avec un manque d'eau, faitque le taux de mortalité infantile au Niger est le plus élevé du monde : 320 enfants sur 1000n'atteignent pas l'âge de 5 ans (1999). Malgré des actions de mise en place des latrines quiont démarré depuis les années 90, la situation des populations ne fait que se dégrader, enraison notamment du développement de vecteurs dans les mares et des impacts négatifs desaménagements hydro agricoles.
Le nombre de villages à assainir s'établit actuellement à près de 30 000. Les responsabilitéssont nombreuses mais de nombreux partenaires interviennent dans le domaine del'assainissement notamment à travers les programmes de l'état, des ONG et des bailleurs defond (coopération Japonaise, Allemande).
1.4 Le programme EHA
Le programme EHA (Eau, Hygiène Assainissement) est un programme mis en place par PlanNiger dans la Région de Dosso depuis juillet 2000 pour une durée de 4 ans (prolongé à 5ans), à partir d'une recherche extensive menée depuis 1998 auprès des différentes régions etarrondissements du pays pour classifier les zones prioritaires par rapport aux taux depauvreté et aux difficultés de développement économique et social. Quarante quatre villagesde l'arrondissement de Dosso ont été répertoriés et visités. Le début du programme a étéprincipalement consacré à la recherche des 1200 enfants pour le partenariat avec lesparrains Plan. Le programme est géré par Plan Niger et dispose d'un bureau à Dosso oùtravaillent 25 personnes.
1.5 Le groupe cible du programme EHA
Le programme avait prévu d'intervenir dans 13 communautés, avec une population de 31,786(2004). Étant donné que les interventions hydrauliques ont été moins coûteusesqu'initialement prévu, le programme a pu faire bénéficier 5 villages supplémentaires.
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Les 18 villages ont une population totale de 42,926 (2004). La liste des communautés et leursréalisations peut être trouvée en annexe 7.
1.6 Historique de l'évaluation du programme EHA
En 2003 une évaluation à mi-parcours a eu lieu. Le bureau d'étude Nigérien Nazari a étécontracté pour faire cette étude. Les résultats de leur évaluation sont résumés dans l'annexe6. L'étude se prononçait d'une manière positive sur le programme Plan et indiquait que lesproblèmes ciblés par le programme étaient réels, que les solutions adoptées étaient réalisteset adaptées et que des progrès significatifs étaient réalisés à la grande satisfaction de lapopulation. Les résultats de cette évaluation encourageaient donc logiquement une poursuiteet même l'élargissement du programme. Un suivi de leurs recommandations fait partie del'évaluation finale.
Plan a opté d'utiliser le système YEP (Yearly Evaluation Plan) pour faire des évaluationsinternes de ses programmes chaque année.
1.7 Évaluation finale
Pour l'évaluation finale du programme NER 0002 - Eau, Hygiène et Assainissement (EHA),NLNO a contracté l'IRC International Water and Sanitation Centre.Cette évaluation a pour principal objectif de servir de référence pour préparer la secondephase du programme. L'évaluation utilisait une approche participative et comprenait cinqéléments principaux :
1. La finalisation de la méthodologie de l'évaluation communautaire par l'équipe IRC, leconsultant local et trois ADC et la formation de l'équipe effectuant l'évaluationcommunautaire (26 novembre - 3 décembre 2004) ;
2. Une évaluation communautaire effectuée par le consultant local et trois ADC de Plan(du 6 décembre 2004 au 7 janvier 2005) ;
3. Analyse des résultats de l'évaluation communautaire et une évaluationprogrammatique effectuée par les membres de l'équipe de l'IRC accompagnés par leconsultant local (du 24 janvier au 31 janvier 2005);
4. Une réunion multi partenaires (31 janvier 2005).5. La production d'un rapport d'évaluation finale du programme EHA (2 février - 3 mars
2005)
Ce rapport décrit la méthodologie utilisée dans l'évaluation et présente les résultats trouvés.
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II PRESENTATION DES OBJECTIFS ET DE LA STRATEGIE DE Plan NIGER
2.1 Introduction
Cette évaluation a permis premièrement d'étudier la réalisation des objectifs du programmeEHA, et de leur pertinence vis-à-vis des objectifs généraux de Plan Niger, des stratégies duNLNO et des objectifs du MFP.Le MFP est un fond financier du Gouvernement Néerlandais alloué au NLNO (Plan Pays-Bas) pour son appui et ses actions de développement au Niger. Cette évaluation doits'assurer que les stratégies et les objectifs sont suivis et atteints à tous les niveaux duprogramme EHA.
Une étude de différents rapports d'organisations tels que l'Unicef, l'OMS, l'UNDP mais ausside l'Etat Nigérien soulignent que la région de Dosso fait partie des plus démunies du pays etde la planète. Les bases de données de Plan Niger ont aussi démontré que parmi tous lesarrondissements de la région de Dosso, l'arrondissement de Dosso a le contexte le plusdifficile au niveau de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement.La prospection de Plan Niger (1998) dans 44 villages à Dosso indiquaient qu'il n'existaitaucune infrastructure dans le domaine de l'hydraulique (à part des puits traditionnels), de I'éducation et de la santé (école et case de santé).En utilisant la méthodologie MARP, les problèmes principaux identifiés dans ces villages serésument aux points suivants :
Accessibilité aux services sociaux essentiels (eau, éducation, santé) faible ouinexistante ;
- Absence d'une politique gouvernementale pour rendre ces services disponibles ;Absence de participation communautaire au processus de prise de décision.
2.2 Les objectifs du PLAN Niger
La réponse stratégique de Plan Niger aux problèmes identifiés a été de développer desprogrammes d'intervention centrés sur les 3 axes majeurs que sont l'eau, l'éducation, et lasanté. Le programme national de Plan Niger comporte quatre objectifs nationaux qui sontdécrits dans le CSP (Country Strategy Plan), mis en place en 2002 :
1. Les enfants et leurs familles des zones Plan auront accès à des services hydrauliques dequalité
2. Les enfants et leurs familles des zones Plan auront accès à des services de soins desanté primaire de qualité
3. Les enfants et leurs familles des zones Plan auront accès à un enseignement de qualité4. Les enfants et leurs familles des zones Plan vont vivre dans des sociétés plus ouvertes,
participatives et bien organisées
Dans l'atteint de ces objectifs il est important de respecter l'approche Plan qui souligne :• L'implication des groupes cibles dans toutes les étapes du programme,• L'implication des partenaires dans la réalisation des activités (l'approche 'faire faire')• La pérennité des activités.
2.3 Les objectifs du NLNO
NLNO soutient les objectifs établis par Plan Niger. De plus, NLNO soutient des stratégiesaxées sur la promotion féminine et les droits des enfants (promotion du genre).
2.4 Les objectifs du MFP
Le MFP est caractérise par trois stratégies d'intervention complémentaires. Il s'agit de :• Le combat contre la pauvreté;• Le développement de la société civile;• Le plaidoyer et le lobbying.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
III PRESENTATION DU PROGRAMME EAU-HYGIENE-ASSAINISSEMENT
3.1 Introduction
Le programme EHA a été développé pour répondre aux objectifs nationaux N°1 et N°4. Ilportait sur une période d'implémentation de 5 ans (initialement 4 ans) qui va de juillet 2000 àjuin 2004. Ce programme a eu un budget total d'US $ 2.829.733.
3.2 Les objectifs du programme EHA
Les objectifs spécifiques1 du programme se résument en trois points:1. Réaliser des forages d'eau et des puits cimentés, puis les équiper de moyens d'exhaure
appropriés, pour améliorer l'accès des communautés a l'eau potable durant toute l'année.2. Former les communautés bénéficiaires en gestion des systèmes d'eau, puis promouvoir
leur participation et leur mobilisation pour garantir la durabilité des points d'eau potable.3. Informer et éduquer les communautés bénéficiaires sur les concepts concernant l'hygiène
et l'assainissement pour un changement positif des comportements.
3.3 Les stratégies du programme EHA
L'approche 'faire faire'Toutes les activités du programme, en construction ou en renforcement des capacités, sontréalisées par des partenaires. Ce sont des services étatiques, des ONGs, des bureauxd'études, des entreprises de construction, etc. Ils sont engagés par Plan Niger par appeld'offre sur la base d'un contrat de partenariat ou d'un contrat de prestation de service.Certains des partenaires reçoivent un appui de renforcement des capacités, soit en formation,soit en équipements. Cette approche de 'faire faire' doit assurer une pérennité au niveau localet national.
Assurer la pérennisation des programmes d'eau et d'assainissementPour assurer cette durabilité des infrastructures, Plan a cadré la participation communautairedans le processus de construction de leur infrastructure.Les communautés doivent être très engagées dans la conception et la réalisation duprogramme pour pouvoir bénéficier de l'appui Plan Niger. Les résultats des réunions et desdiscussions déterminent donc la base du contenu du projet.
Le CLD : Chaque village a élu un comité local de développement (CLD) qui estresponsable de la coordination de toutes les activités de développement dans lacommunauté pour deux ans. Il est l'organisme central de coordination pour tous lesprogrammes de développement.La vice présidente du CLD doit être une femme (présidente du Comité de Gestion duSystème d'Eau).
Le CLD est constitué par un président démocratiquement élu qui ne peut pas être le chef duvillage traditionnel (contre balance des pouvoirs). Les membres du CLD reçoivent uneformation du programme Plan pour renforcer leurs capacités nécessaires pour répondre àleurs responsabilités communautaires.Pour la gestion des systèmes hydrauliques, les CLD ont mis en place des CGSE (Comité deGestion des Systèmes d'Eau) qu'ils supervisent (voir schéma 1 ). Un nombre de volontaires aété élu.
n1 Adaptée du rapport de NAZARJ et du « cadre logique » développe par Plan NL (Marleen van Bladeren,
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Schéma 1 : Réseau des CBOs villageoises—Formation et structuration communautaire
Toutes lescommunautés-
eau communautaire
Source : Souleymane Attawatan
Changement de comportements positifsLes hygiénistes communautaires font partie du CGSE. Ils sont des volontaires élus par lacommunauté (une femme et un homme par quartier). Leur rôle est de mobiliser lescommunautés pour des actions d'hygiène et d'assainissement. Ils s'occupent de lasensibilisation des familles pour la construction des latrines et des dépotoirs et pour leurbonne utilisation. Les communautés contribuent au projet d'implémentation en main d'oeuvreet en espèce. Ils contribuent également à l'entretien des systèmes d'eau, étant donné quel'eau est payante. Ces contributions sont gérées par les CLDs qui paient des vendeusesd'eau (une par point d'eau, qui reçoit 10% des recettes de 'sa ' borne fontaine) et le gardien(un par mini AEP, qui reçoit 15 000 CFA/mois).Deux techniciens plombiers par communauté ont été formés par le programme pour fairel'entretien régulier et des réparations nécessaires. Des maçons ont été formés pour laconstruction des latrines familiales.
Équipe Plan :Au niveau de Plan, il y a :-un coordinateur de projet (PUM), pour la coordination de toutes les activités de Plan Niger(EHA, Santé et Education).- un Coordonnateur Technique EHA, pour assurer le bon déroulement de toutes lesréalisations techniques en hydraulique et en assainissement.- un Coordonnateur Technique IEC, qui est chargé de la coordination de toutes les activitésfocalisées sur le changement des comportements et travaille en relation avec les troisprogrammes de Plan Niger.- neuf ADC, chargés de la mobilisation communautaire et de la supervision des activitéscommunautaires.
Les activités dans le domaine de la santé et de l'éducation sont assurées par leCoordonnateur Santé et le Coordonnateur Education. Ces activités ne feront pas l'objet decette évaluation. Néanmoins les activités dans les domaines de la santé et de l'éducationsont beaucoup liées à celles de l'EHA, surtout dans le cadre de l'alphabétisation et lesactions préventives sanitaires. Tous les programmes de Plan Niger retiennent les mêmesprincipes transversaux :
1. L'amélioration de la participation et de la mobilisation communautaire2. Le développement des capacités locales3. L'éducation comme axe transversal de développement
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
3.4 Les solutions/activités
Les solutions mises en œuvre par Plan Niger dans le cadre du programme EHA peuvent serésumer aux points suivants :
Multiplication des infrastructures hydrauliques• Puits cimentés avec margelle• Réhabilitation et réalisation de PMH• Réalisation de Mini-AEP
Appui en infrastructures et équipement d'assainissement• Réalisation de latrines publiques dans les écoles et les cases de santé• Appui pour la réalisation de latrines privées pour les familles et mise à disposition du
matériel nécessaire pour les latrines• Mise à disposition d'équipement pour la salubrité publique (brouettes, râteaux, charrettes)• Poste de lavage des mains dans les écoles
Formation du personnel nécessaire à la mise en œuvre du programme dans les villages• Comités locaux de développement• Comités de gestion de points d'eau• Maçons• Hygiénistes• Vendeuses aux bornes fontaines• Plombiers• Gardien des Mini AEP
Actions de sensibilisation• Programmes radio sponsorisés• Séances de sensibilisation par les hygiénistes• Spectacle de théâtre interactif.
Genre• Ceci n'était pas explicitement inclue dans les objectives initiales du programme• La collection des données de base (baseline survey), l'identification des problèmes et la
formulation des solutions ont été faite par des discussions focalisées et séparées pour leshommes, femmes et enfants afin de s'assurer que toutes les voix soient entendues
• Les femmes doivent être représentées dans les CLDs
CCCP - Child Centred Communitv Development• Ceci n'était pas explicitement inclue dans les objectives initiales du programme• CCCD implique l'engagement et la participation des enfants dans le développement de
leurs villages à tous les niveaux et échelles.• Le modèle qui a été développée pour implémenter le CCCD:
phase introduction - discussions sur le concept de CCCD avec la communautéphase exploratoire - pour connaître et identifier les besoins des enfantsphase d'accessibilité - pour assurer que les enfants ont effectivement accès àl'information et ont une certaine influence sur la prise des décisions en relation avecle développement local du village.phase finale - développement de la carte du village un processus durant laquelletous les deux, les enfants et les adultes y participent
• Les autres activités du CCCD:la mise en place des Gouvernements Scolairesdes structures de jeunes dans toutes les communautés, appelées « fadas »l'élection d'un gouvernement des jeunes dans chaque villagele regroupement des fadas pour renforcer la solidarité, le cohésion sociale et réfléchirsur les différentes actions communautaires à entreprendrel'élargissement des Comités Locaux de Développement « CLD », avec l'inclusion dedeux membres (une fille et un garçon) en leur sein
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3.5 Les résultats attendus2
Les résultats spécifiques incluent :1. Accès à l'eau potable dans chaque quartier/hameau2. 13 villages ont accès toute l'année à une eau potable de qualité3. La construction de l'infrastructure est complète selon la planification4. Les Comités de Gestion du Système D'Eau (CGSE) sont formées pour la gestion durable
des systèmes d'eau5. Les populations des 13 villages d'intervention de Plan Niger adoptent des comportements
favorables à l'amélioration de la santé6. Les ménages de la zone d'intervention disposent de latrines et les utilisent d'une manière
adéquate7. Les populations des 13 villages d'intervention de Plan Niger adoptent des comportements
qui assurent la consommation de l'eau potable8. Diminution de la pollution de l'eau et de l'environnement dans les 13 villages
3.6 Les indicateurs de succès
Les Indicateurs relatifs à la mise en place des infrastructures hydrauliques :L'eau est potable et disponible durant toute l'annéeUn point d'eau fonctionnel durant toute l'année pour chaque quartier/hameau
- En totale: 44 puits, 14 PHM, 9 Mini AEP25 litres d'eau par personne par jourChaque infrastructure est opérationnelle et en ordre au point de vue technique
Les indicateurs relatifs à la promotion de la participation communautaireLivres comptables disponibles13 CGSE établies - un dans chaque village13 CGSE formées - un dans chaque village
Les indicateurs relatifs à l'éducation sur les concepts d'hygièneles environs de l'infrastructure sont propres.le stockage de l'eau est propre - sans risque pour la consommation.les villages sont propres (sans excrétas humains, animaux et sans déchets solides)chaque famille a son propre système de stockage de l'eau et couvrent bien leurs jarresd'eauune latrine par concession/ménage (1658)un dépotoir dans chaque village (13)les ménages des quartiers s'approvisionnent au PC, forage, BFles usagers transportent leur eau de boisson dans un récipient couvertles ménages rangent et veillent à la propreté des ustensiles de cuisineles ménages veillent à l'hygiène des enfantsles latrines sont utilisées et bien entretenuesles dépotoirs sont utilisés et bien entretenus
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IV PRESENTATION DES TERMES DE REFERENCE DE L'EVALUATION
4.1 Les objectifs de l'évaluation finale
L'évaluation finale a pour objectif de présenter aux responsables de Plan Pays-Bas lesrésultats d'une réflexion objective par rapport aux impacts et à l'efficacité de leur travail dansle programme Eau Hygiène et Assainissement. Il s'agit notamment de :
Évaluer si les objectifs du programme initial sont effectivement achevésFormuler des recommandations pour la seconde phase du programmeRéviser si les objectifs du programme initial contribuent au plan stratégique de Plan Nigeret de Plan Pays-Bas
Les analyses développées doivent suggérer aux responsables les décisions et lesformulations pour la seconde phase de ce programme. Les questions principales sont parrapport à sa réorientation : Faut-il investir d'avantage de ressources ? Si oui, quellesressources : financières, matérielles ou humaines? Sur quelles problématiques serait-il mieuxd'investir? Quelles options auraient le meilleur retour sur l'investissement ? Lesrecommandations qui seront formulées à l'issue de cette évaluation viseront essentiellementà faciliter la prise de ce type de décisions.
4.2 Les questions spécifiques formulées dans les Termes de Références
A part vérifier si les objectifs du programme AHE sont achevés, l'évaluation doit aussi trouverdes réponses aux questions spécifiques suivantes :• La pertinence du programme au niveau des stratégies de Plan NL et de Plan Niger (les
aspects à prendre en compte sont le combat contre la pauvreté le genre et les droits desenfants)
• La pertinence stratégique, et la contribution du programme sur:o Le combat contre la pauvreté;o Le développement de la société civile;o Le plaidoyer au niveau gouvernemental.
• L'impact et la durabilité des interventionso au niveau communautaireo au niveau des partenaires, de la société civile et des décideurs locaux et
nationaux (politiques)• L'organisation, la gestion et le suivi du programme (en utilisant les conclusions de
l'évaluation a mi parcours)« Le rôle et la contribution de Plan NL
4.3 Les recommandations spécifiques
Les recommandations spécifiques qui doivent être formulées comprennent:• Des indicateurs et une méthodologie de suivi• Des solutions pour améliorer la promotion d'hygiène• L'incorporation de CCCD - « Child Centred Community Development »• L'incorporation des aspects du genre• Le renforcement de la coopération avec les partenaires• Développement rural vis à vis du développement de la communauté• Les possibilités et l'efficacité des activités de plaidoyer au niveau gouvernemental• Identification des options techniques alternatives pour l'implémentation des
infrastructures (si nécessaire)
Les Termes de Référence pour le consultant local (Gamatié Soumana) et pour les ADC(Fadima Seydou, Salamatou Salifou et Bouhary Alkaly) qui font partie de l'équipe sontprésentées dans les annexes 4 et 5.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
V METHODOLOGIE DE L'EVALUATION
5.1 Description de la méthodologie
Cette évaluation finale utilise une approche participative. La démarche participative part duprincipe que non seulement les évaluateurs sont capables d'apprécier une situation, maiségalement l'ensemble des acteurs concernés. L'évaluation devient ainsi non seulement unecollecte et une analyse de données, mais aussi un moyen de donner à chacun la possibilitéde s'exprimer. Enfin, cette évaluation doit être perçue comme un outil de formation etd'information dans un processus de développement en cours.
Pour cette évaluation, l'équipe de l'IRC a développé un guide permettant de donner unaperçu de la méthode de travail et des outils qui seront utilisés par l'équipe d'évaluation dansles communautés. Les outils utilisés, tels que par exemple le tableau par pochette, la marched'observation, la discussion de groupes focalisés, permettent une collecte de donnéesefficaces et fiables et mettent en évidence les capacités du village et la viabilité duprogramme.
Cette évaluation communautaire était suivie d'une évaluation programmatique effectuée parl'équipe de l'IRC. Pour cette évaluation, l'équipe de l'IRC a eu des entretiens et desdiscussions focalisées avec les différents partenaires de Plan Niger, ainsi qu'avec lepersonnel de Plan Pays-Bas.
La dernière partie de l'évaluation consistait en une réunion, où des représentants de tous lespartenaires gouvernementaux et non gouvernementaux du Niger ainsi que les représentantsdes communautés et le personnel de Plan Niger étaient invités. Cette réunion avait pour butde vérifier et valider les données collectées, les conclusions tirées et les recommandationspréliminaires.
5.2 Les outils participatifs pour l'évaluation communautaire
L'ensemble des outils est décrit en détail dans le livret guide, y compris leurs objectifs, laprocédure d'utilisation, l'information collectée, ainsi que le matériel nécessaire pour la miseen place de l'évaluation. Les outils utilisés pour l'évaluation communautaire sont :1. Inventaire communautaire2. Carte sociale3. Interview avec les hygiénistes4. Marches d'observation dans la communauté5. Visites aux écoles6. Visites aux cases de santé7. Interview focalisée avec le Comité de Gestion du Système d'Eau8. Discussions focalisées avec des groupes communautaires
Pondération par cordeVote par matriceBalance entre les effets négatifs et positifsTableau à pochette
9. Discussions focalisées avec le Comité Local de Développement10. Discussions focalisées avec les Hygiénistes11. Discussions focalisées avec le Comité de Gestion du Système d'Eau12. Réunion de restitution avec la communauté
Le déroulement d'une visite type dans une communauté est décrit dans l'encadré 1. Il est ànoter que dans certains des villages l'utilisation de la gamme totale des outils a pris 3 jours aulieu de 2 jours, parce que les populations n'étaient pas toujours disponibles (migrationsaisonnière et travaux agricoles).
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Encadré 1 : Le déroulement d'une visite dans la communauté1er Jour matinArrivée. Salutations auprès des autorités locales (place publique)Inventaire avec comité ou Comité Local de Développement, HygiénisteCarte du village avec groupes communautairesClassification sociale avec groupes communautairesLes discussions focalisées (hommes)
• Pondération par corde• Vote par matrice• Balance entre les effets négatifs et positifs• Tableau à pochette
1er Jour après-midi/soirLes discussions focalisées (femmes,)
• Pondération par corde• Vote par matrice• Balance entre les effets négatifs et positifs• Tableau à pochette
Marche - observation dans la communauté• Discussions durant la visite au point d'eau• Discussions durant la visite aux ménages
Prise de rendez-vous avec les communautés pour le lendemain
2? Jour matinVisite a école
• Visite des latrines scolaires• Discussion focalisée avec le Gouvernement des Jeunes Scolaires• Discussion focalisée avec les Enseignants
Visite à la case de santé
2e Jour après-midiRéunions et discussions focalisées avec
• Comité Local de Développement• Hygiéniste• Comité Gestion du Système d'Eau
Réunion de restitution avec la communautéElaboration fiche village
L'enregistrement de l'information communautaireLes résultats de l'évaluation communautaires ont été enregistrés dans des fiches d'Excel (voirannexe 1 ) et étaient analysés afin de dégager des tendances, des leçons et des résultats surle programme EHA de Plan Niger.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
VI RESULTATS DE l'ÉVALUATION COMMUNAUTAIRE
6.1 Introduction
Cette évaluation, à travers des enquêtes, des discussions focalisées et des marchestransversales, a permis d'apprécier les interventions du programme et leur impact dans neufcommunautés. Ces neuf communautés ont été sélectionnées d'une manière 'ad random'parmi les dix huit communautés bénéficiaires du programme EHA. Cette sélection s'est faiteen concertation avec les quatre coordinateurs techniques de Plan Dosso, le consultant localet le directeur de l'EJFAD.Les critères pour la sélection des villages ont été :
géographique (distance par rapport à Dosso)contextuelle (historique de chaque village par rapport au programme EHA)
Les détails des résultats de l'évaluation communautaire sont disponibles dans les fiches enannexe 1. Les observations faites lors de l'évaluation communautaire sont résumées ci-dessous, regroupées en fonction des objectifs du programme. Un aperçu des réalisationstechniques dans tous les 18 villages, fourni par le Plan Niger, peut être trouvé en annexe 7.
Objectif 1 - Accès à l'eau potable durant toute l'année
6.2 Appréciation des communautés
Un résumé de certains des données sorties de l'évaluation est présenté en tableau 1. Celaconcerne les interventions dans le domaine de l'eau et les perceptions des communautés.
Tableau 1 Résultats lies à
Village
Darey MalikiSinguiBossey
Bagnagondi
Niki Beri
Baou Beri
Tidirka
SandideyDeytaguiAttili
Tchambanga
L'année interventionP
lan
1998!
1999
1999
1999
S998
1999
1999
1999
2000
'eau
# d'habitants
1225
1120
3094
1190
910
1827
1600
2275
938
# de foyers
160
202
170
130
258
135
325
134
# de foyers utilisantles services d'eau
160
202
170
130
258
135
325
134
% pop. avec accès
eau
100
100
100
100
100
100
100
100
# de points d'eau
8
10
18
9
6
10
10
13
9
Nom
bres de foyersutiiisant d'autressources d'eau
1
12
51
130
258
28
309
47
appréciation de la
suffisance d'eau (%
)
F
m75
75
75
75
100
100
80
H
75
75
75
100
100
75
100
100
appréciation sur laqualité d'eau (%
)
F
100
100
100
100
100
100
100
100
H
100
100
100
m100
100
100
100
Fonctionnem
ent dusystèm
e
Bon
Bon
Bon
Bon
Bon
Moyen
Bon
Bon
Bon
Quantité d'eau en
saison sèche
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
assezbien
Quantité d'eau en
saison de pluie
moyen
moyen
moyen
moyen
moyen
moyen
moyen
moyen
moyenLégende :# = NombrePop= population
Darey Maliki est le village géographiquement le plus proche de Dosso (5 km) et pour cetteraison il a été choisi comme 'échantillon-test' pour l'utilisation des outils par l'équiped'évaluateurs.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Compte tenu du temps pris par l'apprentissage de mise en place des outils, le processusd'évaluation a pris un temps conséquent et certaines rubriques du tableau n'ont pas étécomplétées pour Darey Maliki.L'appréciation du programme par les enfants a été mesurée seulement par rapport àl'utilisation des infrastructures mise en place à l'école. Or, il est certain qu'il existe uneexcellente appréciation car les latrines et les laves mains sont bien utilisées comme décritdans le rapport. Est-ce signe d'une bonne appréciation ou bien de respect des règles ? Onpeut seulement rajouter que durant les entretiens, nous avons entendu que les jeunes fillesdes autres villages Plan sont très intéressés de pouvoir se marier avec des jeunes hommesdes villages Plan car les tâches du transport de l'eau sont moins difficiles.
6.3 Nombre de communautés bénéficiaires
13 villages étaient prévus dans la proposition du projet, mais sachant que les appels d'offreont permis d'économiser de l'argent par rapport aux interventions. Compte tenu de ces fondsdisponibles, le nombre de villages devant profiter des infrastructures a augmenté.Parmi les 36 villages où la mobilisation communautaire avait commencé, 5 villagessupplémentaires ont été ajoutés, ce qui fait qu'un total de 18 villages a profité du projet.Le nombre initial prévu par le programme était 9 mini AEP et 2 réhabilitations d'infrastructuresdu DRH. Les investissements finals de ce projet sont 14 nouveaux minis AEP et 2réhabilitions. Il y a des infrastructures dans 28 villages au total, grâce aux autresfinancements.
6.4 Le choix technique
Les villageois interrogés ont expliqué aux évaluateurs que suite à une étude de faisabilité dudémarrage du projet, Plan Niger a proposé trois options techniques aux communautés afin derésoudre leur problème en eau. Ces trois options étaient : la mini-AEP, le PMH et les puitscimentés (il est important de souligner que depuis 2003, suite aux testes de la qualité d'eaueffectué par Erwan Dupuis, Plan Niger a décidé de ne plus construire des puits cimentés dufait d'une non garantie de la qualité de l'eau). Ces trois options étaient en rapport avec lesoptions techniques présentes dans l'arrondissement ; des projets antérieurs enapprovisionnement en eau avaient utilisés ces options technologiques dans ce contexte.
Les réalisations des infrastructures sont bonnes, démontré par le fait que tous les systèmesétaient opérationnels à 100% lors de l'enquête. La pression au niveau des bornes fontainesles plus éloignées est parfois plus basse qu'ailleurs, surtout quand le niveau d'eau dans lechâteau d'eau est bas. Cela ne pose cependant pas de réels problèmes et demandeseulement un peu de patience. Les tests de fonctionnement effectué par la DRH lors de laréception provisoire et définitive ont garanti que la pression d'eau de toutes les bornesfontaines est suffisante à tout moment.
Par contre au niveau du choix des robinets, on peut constater que les robinets au niveau desbornes fontaines sont souvent en panne. La fréquence des pannes dépend beaucoup du typede robinet utilisé. La répartition des pannes constatées par type de robinet est faite ainsi:Robinet vanne % : pannes très fréquentesRobinet à opercule : pannes fréquentesRobinet à boisseau : panne peu fréquentes
6.5 La participation des communautés dans le choix
Chaque option demandait une contribution financière en rapport avec les coûts d'installationet de maintenance. Pour assurer la pérennité, Plan a imposé l'eau payante pour permettre desoutenir les frais d'installation, de l'opération et de l'entretien.Les communautés ont pu choisir librement la technologie en adéquation avec leurs besoins etmoyens. Tous les villages enquêtes ont opté pour le mini AEP alimenté par l'énergie solaireexcepté Singui Bosseye. Dans ce village, la population a préféré le PMH. Cela s'expliqued'une part car la contribution financière pour la mini-AEP était plus élevée et ils pensaient queles forages pouvaient parfaitement satisfaire leurs besoins. De plus, on pense que ce choixest aussi le fait d'un manque de confiance de cette communauté par rapport à une
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
technologie coûteuse. Sachant que de nombreux problèmes de maintenance existent depuisune vingtaine d'année, ils ont préféré l'option la plus simple. Enfin, un autre aspectcontribuant au refus du système de mini AEP est le fait que le problème du vol des panneauxsolaires est courant dans cette région.Sous l'impulsion de Plan, les communautés se sont protégées en affectant des gardiens auniveau des stations de pompage pour éviter le vol. Ces gardiens sont rémunérés (15 000CFA/mois) et disposent d'une arme (voir photo 1 ).
Photo 1 : le gardien du mini-AbP de Tchambanga
Actuellement, le village de Singui Bosseye regrette son choix en voyant les avantagesd'utilisation et le bon fonctionnement des réseaux d'eau AEP dans les communautésavoisinantes. Durant l'évaluation participative, la communauté de Singui Bosseye aclairement exprimé son regret par rapport à leur choix et à leur manque de confiance parrapport à Plan.
6.6 La cohésion sociale des villages
L'évaluation a permis de distinguer d'importantes différences dans la cohésion sociale descommunautés échantillonnées. La composition de la communauté sur les bases d'uneclassification des richesses a été permis par l'évaluation finale même si ce résultat a étédifficile à obtenir selon l'équipe d'évaluation; ces différences sociales sont toujours destabous pour les responsables des communautés. Les futures méthodes participatives deplanification des projets mise en place par Plan doivent permettre aux projets de concerneren premier les populations les plus défavorisées.Le manque de cohésion au sein de la communauté de Singui Bosseye est flagrant (exprimépar les villageois), le chef du village est en perpétuel voyage et a une attitude négative parrapport à l'intervention de Plan. La relation entre la communauté villageoise et le programmePlan est difficile et peut avoir un impact négatif sur le bon déroulement des activités au seinde cette communauté. Cette situation a aussi pu contribuer au 'mauvais' choix technologique.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Par contre, dans la plupart des villages ciblés par Plan et malgré que la population soitimportante (plus de 1000 habitants en moyenne avec Bagnagondi étant le village le pluspeuplé avec 3094 habitants) la cohésion sociale est bonne. Il existe une bonne corrélationentre la taille de cette population et le nombre de points réalisés dans la communauté.Les Peulhs (nomades) ont été pris en compte par le projet, sachant qu'ils résident auxalentours du village presque 9 mois par an. Leurs bétails s'abreuvent aux anciens puitstraditionnels ou aux puits cimentés (voir photo 2) et quand les familles ont les moyens, lesfemmes vont s'approvisionner aux bornes fontaines et donc contribuent aussi financièrementà la maintenance des points d'eau.
Photo 2 : les bi-tails s'abreuvent
6.7 Les besoins en eau
Selon l'évaluation communautaire, tous les besoins en eau sont couverts, soit par les mini-AEP, les forages ou les puits cimentés. Selon les enquêtes, tous les foyers des 9communautés évaluées utilisent les services hydrauliques mis en place par Plan. Cependant,il faut remarquer que toutes les familles ne peuvent pas payer l'eau en permanence et lesfemmes sont parfois obligées d'aller chercher l'eau dans l'ancien puits traditionnel.La quantité d'eau est assez suffisante en saison sèche pour ces systèmes de réseaud'énergie solaire où le ciel est dégagé et l'ensoleillement est très favorable pour le systèmedes panneaux solaires.Par contre, en saison humide (trois mois de l'année), l'approvisionnement en eau est plusdifficile pour les femmes. Premièrement cette période coïncide avec la saison de travailagricole ainsi les femmes ont mois de temps pour s'approvisionner en eau (seulement lematin de 4 heures à 6 heures) et le système ne supporte pas ce pic, de plus les nuages fontécrans à la réception des rayons solaires et le réseau d'alimentation énergétique est moinsimportant.Les communautés essayent de s'organiser pour éviter les longues files d'attente aux bornesfontaines en échelonnant l'approvisionnement cependant le temps est limité pour les femmesà cette époque de l'année.Pour conclure, la confiance dans le système d'eau est bonne car nous avons pu constaterque le stockage d'eau dans les foyers est faible. Avant l'installation de mini AEP, la quantitéd'eau stockée était beaucoup plus grande et multipliaient les risques de contamination.
6.8 Le prix de l'eau
Bien que la population s'est mise d'accord sur le prix d'eau par Tongolo (5 FCFA pour 30litres d'eau) pris a la borne fontaine ou au PMH, la faiblesse des revenus de certainsvillageois fait que malgré ce prix « social » les familles les plus pauvres n'ont pas toujoursaccès à l'eau potable. Elles doivent parfois recourir aux puits dont l'eau n'est pas toujours debonne qualité. Néanmoins, toutes les 32 familles enquêtées sur ce sujet, confirmaient qu'ellesutilisent l'eau potable prise aux bornes fontaines (liées au système mini-AEP) pour des finsdomestiques (environ 1 Tongolo par personne par jour - moyen sur 32 familles observées).
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Pour des besoins supplémentaires, comme l'abreuvage des animaux, elles utilisent souventd'autres sources d'eau comme le puit traditionnel.
Le fait que l'eau est payante limite le gaspillage d'eau auprès de bornes fontaines et fait queles problèmes d'eaux usées stagnantes autour des bornes fontaines n'existaient pas.
L'exception au prix de 5 FCFA/Tongolo est faite dans le village de Tidirka où le Tongolo d'eauest vendue à raison 10 FCFA. Cela s'explique par le fait que le mini AEP a une gestion privéesans implication du CLD. Le système est thermique et le coût du gas-oil pèse lourd sur lescharges récurrentes du système (annexe 11 ). Ce choix du thermique s'explique par lefinancement de l'Agence Française de développement (AFD/CE) qui privilégie aussi lagestion privé.L'expérience du système d'eau de ce village indique donc à Plan Niger que l'option d'énergiesolaire a été bonne. A Tidirka, le système d'eau fonctionne avec un groupe électrogène etson fonctionnement est devenu cher avec la hausse du prix de gasoil et les difficultés deravitaillement (distance de Dosso et piste difficile pour voiture). Tidirka est l'exempledémontrant que l'approche du service encouragé par Plan est une réussite car le coût d'eaudu système (non solaire) est trop élevé et cela rend le système plus difficile à gérer (moins debénéfices de l'eau) et donne moins d'assurance au niveau de l'opération et de lamaintenance.
6.9 Qualité de l'eau
Au plan de la qualité de la source, les communautés ont une appréciation très positive del'eau sauf à Baou Beri où elle présente un goût métallique, de couleur allant du jaune aurouge. C'est le signe caractéristique de la présence du fer (Fe2++) dans l'aquifère captée.Cette présence de fer n'est pas dangereuse pour la consommation d'eau potable selon lesstandarts internationaux de l'OMS (2004). Une concentration de fer supérieure à 1mg/litrepourrait affecter la potabilité de l'eau car le goût est prononcé. Sachant qu'à Baou Beri, lapotabilité de l'eau n'a pas été remise en question et qu'aucune maladie de l'eau liée à laconsommation d'eau n'a été décelé, car les habitants parlent plutôt de la couleur de cette eauplus que de son goût. De plus, le filtrage du fer dans l'eau coûte très cher et cette dépensen'est pas l'une des\plus importantes pour la population.D'un point de vue bactériologique, les analyses en 2004 ont fait ressortir que la qualité detous les systèmes mini-AEP et MPH est bonne. Comme impact positif, il a été constaté parles communautés que le taux de diarrhée a beaucoup diminué et les données de la case desanté confirment ce phénomène. Selon les infirmières, la diarrhée est toujours présente maiselle est plus liée à des comportements hygiéniques qu'à la qualité de l'eau.
6.10 Le temps et l'effort des femmes
Le puisage de l'eau au mini-AEP et aux forages demande beaucoup moins d'effort que lepuisage aux puits. De plus, les femmes étaient conscientes que les bornes fontaines et lesforages se trouvent à une distance plus courte de leurs concessions.Selon les résultats de l'évaluation, on peut dire que le programme EHA permet actuellementla réduction significative de la corvée d'eau pour les femmes et permet aussi l'acquisition d'ungain de temps pour vaquer à d'autres activités comme les activités sociales (association,discussions), les tâches domestiques (cuisine, ménage), l'entretien de leurs enfants et d'elle-même (hygiène) et aussi des activités génératrices de revenus comme le jardinage,l'artisanat ou l'embouche.
Certaines femmes se plaignent encore que la distance aux bornes fontaines est encore tropimportante. Ceci peut s'expliquer par le fait qu'une distance assez large doit être assuréeentre les BF afin de la rentabiliser. Un nombre suffisant de clients est nécessaire pour assurerles recettes de la vendeuse et payer son salaire (retenu de 10%). De plus, lors des marchestransversales, on a pu constater que le centre du village est souvent favorisé par rapport auxmaisons extérieures.Les difficultés physiques sont toujours un problème même si naturellement les conditions sesont améliorées par rapport au système traditionnel. Il est tout de même toujours difficile deprendre les tongolos de 30 litre du sol et de les poser sur la tête. Elles seraient intéressées
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
par des assises pour des tongolos près des bornes fontaines, pour soulager la porteused'eau. A cette fin, le modèle type sis à Tchambanga, Darey Maliki s'y prête mieux pour lemoment.
Pour certaines des fontainières, attendre sous le soleil toute la journée est très difficile et ellesont proposé la réalisation d'un abri pour les protéger contre le soleil.
6.11 Les activités génératrices de revenus
En plus des améliorations sur la qualité de vie des femmes, les ouvrages hydrauliquesinstallés par Plan favorisent les activités comme le jardinage (non seulement dans les jardinsscolaires) et l'embouche. L'embouche a augmenté car beaucoup de temps est gagné dansl'abreuvage (autour des bornes fontaines). Il est important de noter que ce sontprincipalement les familles les plus aisées du village qui ont les moyens pour investir (l'eau,les semences, les outils etc.) et qui profitent de l'eau à des utilisations productives. Lesouvrages hydrauliques ont aussi permis la création d'emplois rémunérateurs dans lesvillages : les gardiens et les vendeuses.Les écoles ont aussi développé des jardins potagers. Les résultats sont conséquents avecpar exemple un bénéfice de 40 000 CFA pour l'école de Tchambanga en 2004. En plus deces bénéfices, le maraîchage a permis de fournir à 215 élèves des légumes (poivron, tomate)et leur apprendre de manière pratique à cultiver un potager.L'eau a aussi permis la restructuration de l'habitat dans le village, sachant que l'eau est plusfacilement disponible. De nombreuses familles ont pu construire de nouvelles cases etréduire la forte promiscuité existant dans les villages. Les ADC ont fait remarquer que lapopulation en a profité pour construire de nouvelles habitations avec le banco traditionnel. Laréduction de promiscuité dans les familles est un facteur important pour l'amélioration de laqualité de vie et la réduction des risques sanitaires. Les enfants sont les premiers concernéspar cette amélioration car ils ont plus d'espaces.
6.12 L'eau avec la santé et l'éducation
Le programme a construit une borne fontaine près de toutes les cases de santé et toutes lesécoles. Chaque élève paie 15 FCFA par mois pour l'eau à l'école et la case de santé a droit à200 litre par jour gratuit. Les foyers aux alentours peuvent y prendre de l'eau à 5 FCFA leTongolo. L'évaluation a pu faire remarquer l'accès effectif à une source d'eau potable danstoutes les écoles et dans toutes les cases de santé, sauf à Singui Bosseye où il n'y a pas demini AEP et donc pas des bornes fontaines. Le MPH est assez éloigné des établissements.
Objectif 2 • gestion et participation communautaire pour garantir la durabilité despoints d'eau potable.
L'appréciation et l'impression des communautés sur l'approche et la gestion sont présentéesen tableau 2.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Tableai
Village
Darey Maliki
Singui Bossey
Bagnagondi
Niki Beri
Baou Beri
Tidirka
Sandidey
Deytagui Attili
Tchambanga
j 2 Résultats
Satisfaction
surla gestion dusystèm
e %
F
100
100
100
100
0
100
100
100
H
75
100
100
100
50
100
100
100
iés à la gestion et l'approche des interventions
Qui a choisi le
site?
F
Com.PLAN
Com.PLAN
Plan
Com.PLAN
AFD
PLANCom.PLAN,Chef
PLAN
H
com.Chef Vcom.PLAN,Chef
com.Chef V
Com.PLAN
com.Chef V
PLANcom.PLAN,ChefCom.PLAN,Chef
Qui a choisi la
technologie?
F
Corn
Com.PLANcom.ChefV
Com.PLANcom.ChefVcom.ChefVcom.ChefV
PLAN
H
com.Chef V
com
com.Chef V
Com
com.Chef V
com.Chef V
com.Chef V
com.Chef V
Qui a choisi
recouvrement
des coûts ?
F
PlanCom.PLAN,Chef
Plan
Com.PLAN
com.Chef VCom.PLAN,Chef
PLAN
com.Chef V
H
com.Chef VPLAN.ChefVcom.PLAN,Chef
Plan
AFDCom.PLAN,Chef
PLAN
Com
Qui a chois la
forme gestion
?
F
PLAN
PLAN
PLAN
PLAN
AFD
PLAN
PLANCom.PLAN,ChefV
H
PLAN
Com.PLA
PLAN
PLAN
AFD
PLAN
PLAN
Com
6.13 Mise en place du système
Cette évaluation a donné l'occasion de mieux comprendre la mise en œuvre de l'approcheparticipative, qui se traduit entre autres par :
le mécanisme d'élaboration du schéma de développement par la communauté elle-mêmela mise en place des communautés au centre du processus des interventions et décisionsle transfert de technologie dans les communautésla pérennisation des réalisations du programme par une implication effective descommunautés dans la gestion et l'entretien
Les structures de gestion du système (CLD, CGSE, hygiénistes) sont pour la plupart despropositions de Plan sachant que la complexité des facteurs à mettre en relief avant sonapplication (coût de revient de l'eau, les amortissements et d'autres charges récurrentes)imposait l'aide conceptuelle de l'organisation auprès des communautés.Ce système a été en grande majorité adopté par les communautés avec satisfaction.
6.14 Gestion du système d'eau
Au plan de la gestion du système, les communautés de façon générale apprécient l'approchedu comité de gestion du système d'eau (CGSE) et l'aspect démocratique par rapport àl'élection du CLD. Le CGSE étant supervisé par le comité local de développement (CLD), ilest important aux yeux des communautés que le CLD soit un représentant voulu par eux.
Dans la plupart des cas, le CLD joue bien son rôle. Exception est faite à Singui Bosseye oùde nombreuses insuffisances en gestion ont été mentionnées par les hommes et la moitiédes femmes (problème de transparence). De plus, ceci accentue le mécontentement généralsur le choix technologique du MPH qu'ils avaient initialement fait. Cependant malgré cesplaintes et problèmes de gestion, l'approvisionnement en eau est une réussite à l'heureactuelle. Les craintes à Singui Bosseye concernent plus précisément la durabilité du système.
A Tidirka le système hydraulique n'a pas été mis en place par le programme Plan et sagestion est privée, donc le CLD n'intervient pas. La communauté et les femmes de manièrespécifique sont défavorables à ce mode de gestion, car l'eau coûte plus cher (10 FCFA les 30litres) que dans les communautés voisines (5 FCFA pour 30 litres). Ceci est du au prix élevédu gasoil qui alimente les pompes (annexe 11).
25
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
6.15 Planification et prise de décision
Selon les répondants, le choix du site, de la technologie et du système de recouvrement descoûts a été fait en concertation avec la communauté, le chef du village et le Plan.De ce point de vue, au niveau de certaines localités telles que Niki Beri, Tchanbanga etDeytagui Attili, les communautés ont reconnu une certaine insuffisance d'analyse et ontproposé que Plan décide pour le système à mettre en place.
Le coût de l'eau a été établi par les communautés, le prix est de 5 FCFA pour les 30 litres.Les fontainières perçoivent 10% de leurs recettes mensuelles. Les versements des recettespar les fontainières sont hebdomadaires auprès du trésorier qui encaisse la somme et lesecrétaire établit les reçus.C'est un système « cash and carry » où les crédits n'existent pas. La communauté aprononcé sa satisfaction sur ce mode de système de gestion et également sur le prix fixé.Bien que l'eau soit parfois trop cher pour les familles les plus défavorisées ; les communautésse rendent compte que l'eau a un coût et que sans ses rentrées d'argent, les frais demaintenance du système ne pourraient pas être couvert et nuirait à la pérennité desinfrastructures mis en place.
Objectif 3 - Informer et éduquer les communautés concernant l'hygiène etl'assainissement pour un changement des comportements
Un résumé de l'évaluation des interventions dans le domaine de l'hygiène et del'assainissement et des jugements par les communautés sont présentés dans le tableau 3.
Tableau 3 Résultats liés à l'assainissement
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Darey Maliki bonne fréquent Fréquent
Singul Bossey Moyenne peu déposé
Bagnagondi Bonne fréquent Fréquent
Niki Beri Bonne fréquent Fréquent
Baou Beri Bonne fréquent Fréquent
Tidirka Bonne fréquent Fréquent
Sandidey Bonne fréquentSouventdéposé
Deytagui Attili Bonne fréquentSouventdéposé
Tchambanga Bonne fréquentSouventdéposé
60
57
97
103
60
28
48
30
34
74
40
44
34
67 75
63 61
64 75
55 95
80 100
14 36
42 74
6.16 Assainissement
L'assainissement n'était pas parmi les problèmes majeurs soulevés lors des diagnostiquesinitiaux. Ceci explique que le nombre total des latrines familiales construites (1151 ) n'atteintpas le nombre prévu dans la proposition de projet (1658, une par famille, donc couverture100%). Les attentes du programme en matière ont été très (trop ?) ambitieuses.On peut ainsi remarquer que dans les 9 communautés visitées, il n'y avait que 5 latrinesconstruites avant l'appui du projet dont quatre latrines à Tidirka et une à Deytagui Attili.Le concept des latrines et son utilisation sont relativement étrangères dans cette région deDosso Actuellement, le pourcentage des familles qui ont des latrines dans leurs concessionsest encore relativement faible (30 %), mais compte tenu du contexte, la sensibilisation
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nécessite du temps avant que la mise en place d'infrastructures d'assainissement puissefonctionner.
Les écoles ont été dotées en latrines ' VIP' à raison de 3 latrines en moyenne pour les filles et3 latines pour les garçons dans les écoles des villages évalués. Le nombre d'élèves parlatrine varie de 21 à Tchambanga à 98 élèves par latrine à Bagnagondi. Les enseignantspour leur part en ont eux aussi bénéficié (1 latrine à Bagnagondi et 4 latrines à Tchambanga).
Toutes les cases de santé des villages évalués sont dotées des latrines VIP, sauf à Baou Berioù la case de santé est en cours de réalisation. L'état général des latrines est bon, cependantles mauvaises odeurs y sont persistantes.
Les défécations à l'air libre étaient courantes dans ces villages (extérieur du village et mêmeprès des habitations). La sensibilisation mise en place par Plan Niger avec l'appuiméthodologique du CREPA a eu des bons résultats vers la fin du programme, ce qui fait quela demande en latrines a augmenté et que les familles disposent de plus de latrines.Cependant, le nombre total planifié d'infrastructures en latrine n'a pas été atteint dans lapériode du programme.
6.17 Mise en place des latrines
De même que pour le système hydraulique, le mécanisme d'élaboration des latrines s'estdéveloppé grâce à la participation de la communauté. En effet, Plan fournissait le matériel etl'appui d'un maçon mais ils imposaient l'aide en nature (travail) d'un membre du foyerconcerné par la réalisation des travaux.Par cette approche, Plan vise la pérennisation des réalisations et le sentiment d'appropriationde l'infrastructure afin d'assurer une bonne gestion et un entretien régulier.
6.18 L'hygiène
Vu que l'assainissement n'était pas parmi les problèmes prioritaires soulevés par lescommunautés et que les bases de départ étaient faibles, le programme EHA a permisl'amélioration des comportements hygiéniques d'une façon générale dans toutes lescommunautés ; une exception existe encore à Singui Bosseye où de nombreux efforts etactions restent encore à faire.
Les latrines sont utilisées et sont généralement bien entretenues. L'utilisation de ces latrinesvarie de 36% à 100% chez les hommes contre 14 à 67 % chez les femmes. Pour les deuxsexes (hommes femmes), l'utilisation quotidienne des latrines dépasse le pourcentage desfoyers possédant des latrines, ce résultat indique que la plupart des foyers partagent leurslatrines avec d'autres familles (relatifs, voisins) et font preuve de solidarité pour l'utilisation decette infrastructure améliorant la qualité de vie du village.
Au niveau de la case de la ménagère, l'eau est la plupart du temps bien stockée et ferméegrâce à une vente de couvercle effectuée par le CLD et les hygiénistes. Cependant il fautnoter que les problèmes de l'eau sont encore fréquents; lors du transport de l'eau jusqu'à lacase, 50% des ménagères n'ont pas encore l'habitude de couvrir leurs récipients (Tongolo) etdonc multiplient les risques de contamination de l'eau. Malgré les appels répétés deshygiénistes responsables de cette problématique dans la communauté, certaines femmesdéclarent ne pas être équipées de couvercles pour leurs tongolos. Nous n'avons pas pu levérifier dû aux limitations de temps mais si tel est le cas, l'approvisionnement en couvercledoit être vu comme une priorité..
A part la construction des latrines et des dépotoirs et le stockage et le transport de l'eau sansrisque, aucun autre comportement lié à l'hygiène n'a été étudié par l'évaluation. Leprogramme a commencé à collecter des données régulières, mais ne pouvait pas encore lesrendre disponibles aux évaluateurs.
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6.19 Le dépotoir
Toutes les communautés, sauf une, ont bénéficié de la construction d'un dépotoir, malgré lefait que ce besoin ne figurait pas parmi les ceux identifiés dans le diagnostique initial. Saconstruction a été obtenue grâce à la sensibilisation du programme. Certains des foyersn'utilisent pas les dépotoirs car ils préfèrent collecter et stocker les excréments des animauxet les résidus des cultures dans un coin du ménage avant son acheminement vers leschamps comme fumier. Les ordures non biodégradables sont rares dans les communautés,excepté les sacs en plastiques (un problème très conséquent au Niger) et les boîtes deconserve.
6.20 Les résultats sanitaires
Depuis l'installation des programmes d'EHA et de santé dans les communautés, lesfréquences de diarrhées ont relativement baissé selon les agents de santé communautaireinterrogés sur la question. Il est difficile d'avoir des statistiques bien précises et viables sur lesfréquences de diarrhées liées à l'eau et l'assainissement compte tenu des nombreux facteurspouvant déclencher cette maladie. Pour cette raison, il a été impossible pour l'équipeévaluation de focaliser sur ce sujet (limitation du temps et des outils).
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VII RESULTATS DE «'ÉVALUATION DE LA STRATEGIE ET DE L'INTERVENTION DUPROGRAMME
7.1 Approche participative
Les communautés ont été impliquées dans la conception du programme (voir sectionprécédente sous objectif 2) et ont été libres de leurs choix par rapport aux infrastructureshydrauliques.Ceci a été confirmé par le personnel de Plan, les partenaires institutionnels mais aussi par lesCLD et les communautés. Ce libre choix a fait que toutes les communautés, sauf une, ontopté pour une mini-AEP, même si cela demandait une contribution financière plus élevée.Ceci indique l'importance du programme EHA pour les communautés qui voulaient obtenir unapprovisionnement en eau potable de qualité et durable.
Dans toutes les phases du programme, on remarque la volonté de Plan de responsabiliserles communautés. En effet, pour tous les stades de réalisation du programme, des réunionsde mise en place pour prise de décision par la communauté ont été organisés. Lescommunautés se sont même interrogées sur le temps pris pour la mise en place. Ilsn'avaient pas l'habitude de participer autant aux prises de décisions pour les autres projets dedéveloppement.La volonté de Plan de créer l'appropriation des infrastructures par les communautés est doncbien réelle et traduite en en actions concrètes à travers les formations et les sessions derenforcement des capacités.
Le GenreLes femmes participent à tous les niveaux du programme via leurs positions dans le CLD(vice-présidence) et le CGSE (présidence). Dans l'Union des Comités Locaux deDéveloppement,3 femmes y sont représentées parmi les 12 membres. La présence des femmes contribue àleur influence dans les prises de décisions, mais les obstacles culturels et traditionnels sontencore bien présents avant que leur influence ne soit équivalente à celle des hommes. Plan adémarré des activités (jardinage près des cases de santé, vente d'eau) pour promouvoir desAGR auprès des femmes. Tenant compte du fait que la plupart des hommes migrent durantla saison sèche (Bénin, Nigeria ou Niamey), les femmes sont les relais principaux pour ledéveloppement des AGR de manière régulière et durable.De plus, une plus grande indépendance économique des femmes devrait logiquementcontribuer à réduire les obstacles culturels et traditionnels pour une émancipation desfemmes.
Les enfantsLes enfants ne sont pas explicitement impliqués dans la prise de décisions, malgré leurspositions dans le CLD. Les deux représentants des jeunes dans le CLD sont plutôt commedes apprentis et comme des interlocuteurs entre les jeunes et le CLD. Les jeunes profitent deces comités pour développer leurs connaissances et compétences. La présence de jeunesdans les réunions est déjà un signe positif pour le respect des plus jeunes générations danscette société patriarcale. Des projets spéciaux ont été crées pour les enfants (CCCD microprojet) pour renforcer leur position. Le potager de l'école est une initiative réussie par Plan etles résultats sont positifs d'un point de vue économique et nutritionnel (tomates, salades,poivrons). La sensibilisation des parents par rapport aux droits des enfants requiert unecampagne de sensibilisation forte via le théâtre, la radio ou la vidéo.Pour conclure, nous pouvons dire que l'approche participative et la participation des femmeset des enfants sont dépendantes du contexte social des communautés.L'exemple de Tidirka démontre que le manque de cohésion sociale et le refus d'un chef devillage de partager le pouvoir freinent la réalisation des ouvrages et le développement de lasociété civile. Pourtant, il n'affecte nullement le fait que 8 groupements WKN (140 membres)y ont déjà épargné plus de 150.000 F et octroyé plus de 500.000 F de crédits, les activités(AGR, associatifs) ont pu se développer malgré le manque de cohésion de cettecommunauté.
Schéma 2 : institutionogramme (voir 2 fichiers attachés : modèle et légende)
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7.2 Approche partenarfale
L'approche de Plan NL, et de Plan Niger, encouragent le 'faire faire' et réduit au minimum lesexécutions directes des activités au niveau communautaire. Plan Niger encourage etdéveloppe des partenariats avec des organismes gouvernementaux, des ONGs, des bureauxd'étude, etc. Cette stratégie est mise en place dans tout le programme et à différenteséchelles (local, régional et national). En travaillant avec cette méthodologie, l'objectif est derenforcer les capacités des partenaires afin de permettre la pérennité.Il est donc primordial que les ADC affectés au niveau communautaire suivent la méthode de"faire faire" et ne prennent pas les responsabilités des partenaires, ni des CLD. Ils doiventseulement les soutenir mais selon nos observations, les ADC sont conscients de leur rôledans la majorité des cas.
L'objectif de l'institutionogramme (voir schéma 2) est de synthétiser les nombreuxpartenariats initiés par Plan Niger. Les interrelations sont nombreuses entre les différentsacteurs, alors que certains partenaires sont engagés par le programme comme des bureauxd'étude et ne fournissent que des prestations de services. D'autres comme les ONG (EJFADou ANBEF) reçoivent aussi un renforcement des capacités sous forme de formations,d'équipements de bureau, etc. Parfois la différence entre une ONG et un bureau d'étude n'estpas claire, de même que l'appui de Plan aux organisations.L'IRC recommande différentes méthodologies pour clarifier la situation ; dans un premiertemps, il serait important de faire une évaluation des organisations avec lequel Plan veuttravailler. Ensuite, Plan pourrait faire avec les organisations sélectionnées un plan de travailpour améliorer leurs capacités grâce à des formations, des conseils, de l'équipement(ordinateurs, moyens de transport).Bien sûr ce support concernera principalement un échantillon d'organisations pré sélectionnépour bénéficier de ce renforcement des capacités.De plus, Plan doit avoir dans son équipe des personnes spécialisées dans l'évaluation et lesoutien des organisations en capitalisant les résultats des organisations et en développantleur autonomie par rapport à leurs partenaires.
7.3 Aperçu des partenaires engagées dans le programme
Appui Financier
NLNO/MFP: Plan Pays-Bas, en utilisant les fonds MFP, est le principal bailleur de fond duprogramme EHA de Dosso (NER0002). Plan Pays-Bas, à travers le parrainage, financeégalement d'autres activités de Plan Niger (NER0010 par exemple), dans les domainesd'eau, de la santé et de l'éducation. D'autres bailleurs de fond se sont greffés â leur initiative(Plan Canada, Japon, France et Royaume-Uni, mais aussi DFID).
Conception et démarrage du programme
Plan Niger : Plan Niger a été mis en place en 1998 et l'équipe a une moyenne d'âge de 33ans. La jeunesse est donc une caractéristique importante de cette organisation. En 1998 PlanNiger a fait des visites d'étude au Mali et ensuite Plan Niger a commencé à préparerl'installation du programme à Dosso, leur premier PU au Niger. Plan Niger a entrepris, enutilisant la méthodologie MARP, des rencontres avec les communautés pour trouver dessolutions a leurs problèmes. Il y a une bonne coordination entre les départements Plan (EHA,BC, Santé, éducation) et une forte intégration des activités et programmes.Des études techniques de faisabilité ont été élaborées par des bureaux d'études, comme lebureau d'étude Sidi Mahamadou, ainsi que l'élaboration et la présentation de trois optionstechniques aux communautés.Plan Niger a ensuite lancé des appels d'offre pour la construction des ouvrages hydrauliqueet pour d'autres activités comme la formation en hygiène, l'alphabétisation ou le renforcementdes capacités.
Plan Niger a importé le matériel pour les panneaux solaires en harmonie avec la politiquegouvernementale du Niger qui privilégie l'énergie solaire plutôt que thermique (ref :http://oieau.org/ciedd/contributions/at3/contribution/comeur3.htm. Le choix pour l'énergie
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solaire (contre l'énergie thermique) a été fait par Plan sur la base des études techniques,économiques et sociales (annexe 11).
Implémentation
Entreprises : Ces entreprises nigériennes ont répondu à l'appel d'offre lancé par Plan Niger.Les plus compétitives ont remporté les marchés. Ces appels d'offre se sont déroulés d'unemanière transparente selon tous les intervenants (contrats disponibles et vérifiés par lesévaluateurs). Pour chaque nouvelle activité, un appel d'offre est lancé et aucun contrat deprestation de services n'est renouvelé sans appel d'offre. Pour conclure, la technique d'appeld'offre a été positive pour la comptabilité de PLAN.
BP/TOTAL/Atersa: Des panneaux solaires ont été achetés à BP, Total (France) et à l'Atersa(Espagne). Toutes les pompes sont de Grundfos et viennent avec le paquet. Des systèmesdes panneaux solaires ne sont pas disponibles au Niger et le coût d'importation est trèsconséquent.
Touthvdro : Un contrat après-vente est en cours d'élaboration entre l'UCLD et Touthydro.Touthydro ferra l'entretien régulier des pompes et des systèmes solaires, ainsi que lesréparations ponctuelles. Plan Niger encadre l'UCLD pour s'assurer que toutes les cotéstechniques et juridiques sont couvertes. Ce contrat favorisera fortement la pérennisation duprogramme.
Fournisseurs : Au niveau des fournisseurs, cela pourrait concerner une des plus grandesproblématiques pour la durabilité du programme EHA. Malheureusement, Plan Niger estdépendant de ces acteurs et les problèmes en Côte d'Ivoire ont fait augmenter les prix. Ceproblème est particulièrement lié au contexte du pays (importations à des prix élevées)
Suivi
Plan Niger : Plan a mis en place, au sein de son organisation, des structures de suivi et desupervision. Aucun comité de pilotage n'a été mis en place. Plan ne s'implique pasdirectement dans des activités de réalisation (a part l'importation des panneaux solaires). Parcontre, il faut remarquer qu'aucune structure au sein de Plan uniquement chargée de la miseen place pour le suivi des impacts des activités, n'a pas été faite malgré les suggestions demi-parcours. Pour les tests de qualité de l'eau, Plan contracte des compagnies spécialisées.
DRH : La collaboration avec le Département Régional Hydraulique (DRH) est forte et efficace.Elle date de 2001. L e DRH est chargé de la supervision et du suivi de la construction et del'utilisation des systèmes d'eau. Le Département conduit des études techniquesadditionnelles, en cas de besoin. De plus, le Département assiste Plan et les communautésavec l'exécution et l'évaluation de la formation pour l'entretien au niveau communautaire. LeDRH soutient Plan dans son approche participative et favorise la gestion communautaire. LeDRH regrette que Plan ne construise plus des puits cimentés, malgré le risque decontamination de l'eau, car les puits permettent d'approvisionner en eau les communautés àdes tarifs abordables pour tous les membres.
Changement des comportements
DDSP/DO : Le Département De Santé Publique (DDSP/DO) assiste PLAN et les CLD avec lapréparation, l'exécution, l'évaluation et le suivi de la formation sur la promotion d'hygiène etde l'assainissement. La collaboration date aussi de 2001 et les activités sont communesentre les deux infrastructures. Plan apporte un soutien d'un point de vue du renforcementdes capacités et matériel (moyens de transport). Un exemple concret de collaborationconcerne le programme du président de la République du Niger intitulé 1000 cases de santépour les communautés rurales. Il a été mis en place en relation avec le programme EHA pourl'approvisionnement en eau (exemple de Tchambanga).
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CREPA : Le CREPA a pour mission de promouvoir l'accès à l'eau potable et aux servicesd'assainissement de base, en priorité aux populations à faible revenu vivant en milieu rural,périurbain et urbain; afin d'améliorer leur environnement, leurs conditions de vie et leur santé.Leur expertise a été utilisée lors de la phase d'identification du programme, ils ont mené uneétude diagnostique afin de développer des méthodes d'implémentation (SARAR, PHAST)pour un changement de comportement en hygiène et des outils (kits d'hygiéniste CREPA)insistant sur l'importance de la pérennisation. Étant donne que l'appui de CREPA vient duBurkina Faso, leur intervention régulière devenait coûteuse et Plan a préféré en 2003 detravailler avec un bureau d'étude nigérien ayant des capacités pareilles (Multi Consulting).Sachant que CREPA Niger est en train de se développer, Plan peut renouer des contactsprofessionnels avec eux. Il faut enfin souligner que les ADC ont beaucoup apprécié lesformations données par le CREPA et cela a réellement permis de développer leurs capacitéset leurs connaissances des programmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène.
Multi Consulting : Depuis 2003, leur expertise a été utilisée pour une étude diagnostique dansle domaine d'hygiène communautaire et pour le renforcement des capacités des hygiénistes.Multi Consulting a formé les hygiénistes les plus actifs dans des villages pilotes. Après laformation, ces hygiénistes ont formé les autres hygiénistes dans tous les villages (effet boulede neige). Les thèmes les plus importants étaient : les maladies liées à l'eau, l'hygiènealimentaire, l'hygiène environnemental, le stockage de l'eau, les déchets solides. MultiConsulting a utilisé comme outil un guide de communication. Les hygiénistes utilisaient déjàcomme outil des images et des films etc., mais ce guide leur a permis de communiquer avecles communautés d'une manière plus efficace.
EJFAD : L'équipe de Jeunes Formateurs et Animateurs pour le développement vise àrenforcer les capacités des communautés par la sensibilisation, l'animation et l'encadrement.Ils sont des partenaires importants pour Plan Niger car l'EJFAD agit comme un appui pourpromouvoir la pérennisation des programmes â l'échelle communautaire. Les thèmesprincipaux de l'EJFAD sont l'alphabétisation et la comptabilité. Ils ont des contrats de travailassez long, ce qui permet d'inscrire leurs activités dans la durabilité. Ce partenaire estprimordial pour le programme de changement de comportement de Plan Niger et noussouhaitons que leur collaboration puisse durer.
ANBEF : L'Agence Nigérienne pour le Bien Etre Familiale vise â renforcer les capacités descommunautés et prend en compte l'importance du genre. Plan les a engage dans leprogramme EHA en 2001 sur la base d'un contrat de partenariat pour le changement ducomportement en hygiène des groupes cibles dans la communauté (jeunes, femmes, CLD,hygiénistes, leader religieux et d'opinion, agents de santé communautaire). Chaqueprestation de service a été le sujet d'un contrat.
En 2003, l'ANBEF a effectué une prospection des problèmes et des solutions recherchéesdans les 36 villages par rapport aux comportements liés à la santé et l'eau. En 2004, lasensibilisation pour la mise en pratique des solutions recherchées a commencé avec 12villages pilotes. Ils ont aidé les hygiénistes et les agents de santé communautaire poursensibiliser la communauté à travers des causeries, la projection de vidéo, des sketches, lesjeux de rôle, des réunions, etc. Ensuite, ANBEF a préparé des engagements avec lescommunautés pour assurer l'hygiène et la propreté des rues (par exemple le nettoyage duvillage doit être fait chaque vendredi). Ceci doit aider à pérenniser les actions. Cesengagements documentés sont donnés aux ADC de Plan Niger. L'intervention d'ANBEF esten voie d'achèvement dans les 12 villages pilotes selon les contrats. Une étude finale pourévaluer le comportement en hygiène par apport à celle du départ n'a pas été faite. ANBEFespère que les actions vont se trancher dans le reste de 36 villages. Il est intéressant denoter que ANBEF a utilisé les guides produits par Multi Consulting que Plan leur a remis. Cesguides ont aussi renforcé les capacités des agents d'ANBEF.
Plaidoyer, diffusion de l'Information
ORTN : (Organisation de Radio et de Télévision) La radio et la télévision publique sont desmoyens de communication utilisés par Plan Niger pour diffuser l'information pour lechangement de comportements. Dans le district de Dosso, les personnes ciblées par le
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programme EHA peuvent écouter les messages de plaidoyer pour la santé, l'éducation desfilles à la radio. II existe même un programme où les villageois ont le droit de parler. Ceprogramme est présenté par Issa Halitou.
ART VIVANT : Ce réseau a été initié par le coordinateur technique du départementchangement de comportement de Plan Niger Soumana Andoulaye. Tout comme le réseauMARP, ART Vivant est une plateforme nationale réunissant des acteurs et organisationstravaillant pour des projets en Niger. Oxfam, GTZ, SNV sont par exemple des partenairesactifs. Ils organisent des activités de plaidoyer par le biais des spectacles culturels etsupporte des troupes de théâtre Nigérienne pour agir sur les changements de comportementde la société civile. Ils produisent aussi des brochures et des guides pour changer lecomportement de la société civile sur des thèmes comme l'hygiène, l'éducation.
Troupe Théâtre Bonferey : La troupe de théâtre est un partenaire important pour Plan Nigerd'un point de vue de la communication et de la transmission de l'information. Par le biais depièce de théâtre et de simulation de situations, ils essayent de faire prendre conscience à lapopulation de l'importance de la conservation de l'eau, de l'hygiène corporelle et del'assainissement ("Ouvrir les têtes pour mettre du savon"). Leurs pièces traitent aussi dethèmes liés à la société Nigérienne comme la scolarisation de la jeune fille ou le mariageprécoce. Selon le journaliste et fondateur de la troupe M. Issa Halitou, le théâtre est un desoutils le plus efficace par rapport au changement de comportement des communautés, car latroupe joue de manière interactive avec les spectateurs et ils peuvent prendre conscienceplus facilement de leurs erreurs et de leurs manques d'informations mais en gardantl'humour. La troupe fait des tournées de 20 jours dans les villages de l'arrondissement deDosso (villages Plan et non Plan). Ils attirent en moyenne 500 spectateurs par spectacle(aussi des villages environnants).
Evaluation
NAZARI : Le cabinet de consultant Nazari a été responsable de l'évaluation à mi parcours duprogramme Eau-Hygiène-Assainissement de Plan Niger. Un rapport a été écrit et récapituleles principaux résultats de ladite évaluation (voir annexe 6).
IRC : Le Centre International de l'Eau et l'Assainissement a pour principal objectif d'évaluerde manière participative le programme EHA de Dosso. Ils ont dans un premier temps formél'équipe d'évaluation chargée de récolter les données. Dans un second temps, ils sont encharge de produire un rapport ou les résultats de l'évaluation seront décrits.
Autres
Réseau MARP : Cette ONG a crée des tontines (WKN) qui permettent aux groupementsféminine de faire l'épargne et de crédit. Ce sont des groupements basés surl'autofinancement, qui ne bénéfice d'aucun financement du projet. En avril 2001, MARP estintervenu pour faire une diagnostique dans 4 villages. Depuis novembre 2004, MARP travailledans 27 villages au total, avec 190 groupements comprenant entre 10 et 35 membres.Actuellement, 3645 femmes y participent. Les femmes cotisent chaque semaine entre 25 et100 FCFA et décident d'un taux d'intérêt pour les crédits spécifiquement dédiés aux AGR(d'habitude 10% pour 4 semaines).12 animateurs communautaires, formés par MARP, font la supervision des groupes. Après 16mois de suivi rapproché MARP 'libère' ces animateurs. Bien que leurs interventions nefassent pas partie du programme EHA, les bénéfices renumeratrices des tontines permettentde rentabiliser l'eau payante et encourage le développement d'activités productives pour lesfemmes.
Au niveau de la communauté
18 villages sont directement concernés par le programme EHA de Plan Niger, 18 autres sonten processus d'implémentation. Pour les partenaires agissant à l'échelle communautaire, lescomités mis en place par Plan sont très importants pour la durabilité.
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CLP : Le Comité Local de Développement a été mis en place par Plan Niger. Ils ont reçu uneformation dans la gestion du budget et ont été impliqué depuis le début de l'interventionPLAN dans les programmes de santé, d'éducation et d'EHA.Ils sont le point de contact principal entre la communauté et Plan. L'objectif est que le CLDcontinue les activités de développement communautaires grâce aux recettes del'approvisionnement en eau. Ils reçoivent des formations afin qu'ils puissent continuer àutiliser l'approche participative.Les CLDs semblent bien jouer leur rôle de gestionnaire des recettes d'eau dans la majoritédes villages. Ils ont collecté à l'heure actuelle plus de 100 000 euros pour les 18 CLDconcernés par l'intervention Plan.Chaque CLD a son propre compte bancaire et un système de sécurité a été mis en place parrapport à la gestion des fonds ; plusieurs signatures sont requises pour retirer les fonds(président, vice-président et gestionnaire du CGSE). Les fonds sont utilisés pour lesopérations de maintenance, de sécurité (le salaire du gardien), Les autres dépenses ne sontpas pour l'instant envisagées par les membres de la communauté. On peut tout de mêmes'interroger sur l'utilisation de ces fonds, doit-on les utiliser pour investir dans d'autresmatériels ou les maintenir pour assurer la durabilité des installations. Le choix doit être prispar les communautés en concertation avec Plan Niger.Il faut aussi remarquer que les ADC de Plan ont toujours un contrôle et agissent souventcomme des gendarmes pour obtenir une bonne gestion financière.L'appui de Plan est toujours nécessaire car malheureusement le niveau d'alphabétisationreste faible et de plus la comptabilité est un exercice difficile pour des personnes sanséducation de base. Les bons systèmes de transparence en gestion financière sont difficiles àmaintenir actuellement car des personnes peuvent profiter de la faiblesse des connaissancesde la communauté. Il serait aussi important de responsabiliser les jeunes des communautésqui ont les capacités de calcul pour éviter les problèmes de transparence. Cependant, onpeut penser qu'à long terme, ce problème sera mineur car les nouvelles générations ont uncertain niveau d'éducation.Un comité pourrait être spécialisé dans l'audit et les jeunes pourraient avoir un rôleprépondérant grâce aux capacités (calcul) qu'ils ont développé à l'école.
CGSE : Dans chaque village profitant du programme EHA, un Comité de Gestion de l'Eau aété mis en place. Le président de ce comité est une femme qui occupe aussi le poste de vice-présidente du Comité Local de Développement. Cette femme gère le budget du comité et lesbornes fontainières. Plan a décidé de donner les responsabilités financières à une femme ?vis-à-vis de l'argent et de la protection de leurs familles. Durant les discussions, on a puécouter les remarques des femmes par rapport au manque de transparence et d'honnêtetédes hommes. C'est pour cela que Plan a opté pour laisser la gestion financière à des femmeset il semble que ce choix soit très judicieux par rapport au contexte.
UCLD : L'Union des Comités Locaux de Développement est une structure reconnueofficiellement. Elle a été mise en place depuis 2004 pour renforcer les compétences de lacommunauté et leur pouvoir au sein de la société Nigérienne. Le rôle de l'UCLD est pourvude regrouper les 36 comptes des CLD dans un compte unique d'une banque Nigérienne (100millions de CFA). L'UCLD aura ainsi un plus grand pouvoir et aura les liquidités nécessairespour prêter ou allouer des fonds si les CLD ont des problèmes opérationnels et demaintenances par rapport à leurs structures d'eau. De plus, l'UCLD aura les moyens deprendre en compte l'extension des systèmes existants (réseau des Bornes Fontaines) ou laconstruction de nouveaux systèmes hydrauliques pour palier à la croissance démographique.De même que pour le CLD, un système de sécurité par rapport à la gestion des fonds a étémis en place et plusieurs signatures sont requises pour retirer les fonds (président, trésorieret secrétaire général). Par contre, Plan (ADC) a toujours un contrôle et peut agir sur cettegestion. La mise en place actuelle de l'UCLD fait que leur compte bancaire n'est pas encoreopérationnelle. Il est donc difficile d'évaluer cette infrastructure cependant les CLD semblenttrès satisfaits de la création de cette structure puissante.L'UCLD va avoir un rôle très important au niveau régional de Dosso pour aider audéveloppement des structures de service de base pour les villages Plan cependant cela vaêtre difficile d'apporter ce soutien aux autres communautés ne travaillant pas avecl'organisation. D'une part, les risques de mauvaise gestion se multiplieront si lescommunautés ne sont pas organisées. Cependant, l'UCLD pourra prêter des fonds aux
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
autres communautés avec des taux de remboursement "sociaux" (0 à 5%) et des conditionstrès strictes pour le remboursement pour éviter tout problème de gestion.
GS : Le Gouvernement scolaire a été établi en relation avec les enseignants et l'institutionscolaire. Ils n'ont aucun pouvoir financier mais le but de ce gouvernement est surtoutd'apprendre les bases de la démocratie et de pouvoir organiser des réunions sur des thèmescomme l'hygiène ou la santé.
GJ : Le Gouvernement des Jeunes est indépendant de l'école. Les jeunes ont de 12 à 18ans. L'aspect important du GJ est qu'il évite une ségrégation entre les jeunes scolarisés etnon scolarisés. Deux élus du gouvernement des jeunes participent à l'UCLD.
Hygiénistes : Les Hygiénistes sont des volontaires vivant dans les communautés.Ils sont deux par quartier (une femme et un homme) avec un maximum de 12 parcommunauté.6 hygiénistes par communauté sont membres du CLD. Ils ont pour rôle principal d'être les'gendarmes de la propreté' dans le village. Ils sont aussi chargés de sensibiliser les familles àconstruire leurs latrines familiales. Les hygiénistes n'ont pas tous le même niveau d'éducationet pour leur formation, les encadreurs doivent prendre en considération ces différences.A un moment donné, il était proposé que la rémunération des hygiénistes soit faite à traversla vente du savon. Or, les bénéfices du savon sont limités car la marge entre le prix d'achat etde vente est faible. Plan impose en effet un prix social pour le savon pour promouvoirl'hygiène.Il sera important de suivre cette activité et de savoir si elle pourrait être pérenne. D'autresactivités rémunératrices pourraient être d'avantage considérées comme l'organisationd'ateliers de sensibilisations (financé par l'UCLD), le rapprochement fait avec les cases desanté.
Vendeuses : Elles collectent les 5 FCFA/Tongolo aux bornes fontaines. Chaque semaine,elles doivent verser leurs recettes au trésorier sur la base des chiffres du compteur d'eau.Elles reçoivent chaque mois un salaire qui correspond à 10% des recettes (environ 15,000FCFA/mois). Les communautés et les CLDs sont satisfaits de ce système d'opération et de laqualité de travail des fontainières. Ce travail est laissé à des vieilles femmes qui ne font plusdes activités productives et n'ont plus à gérer quotidiennement la vie familiale (nourriture,hygiène). Elles ont donc l'avantage d'être toujours sur place et d'être fiables.
Technicien plombiers : Deux techniciens plombiers ont été formé par Plan pour s'occuper desopérations de maintenance de base. Ainsi, ils ne sont pas aptes à régler les problèmestechniques des panneaux solaires. Ils travaillent principalement au niveau de la maintenancedes bornes fontaines.
Maçon local : Un maçon local a été formé au niveau de chaque village. Son rôle consisteprincipalement d'assister les familles voulant se doter d'une latrine. Son rôle est donc trèsimportant pour l'assainissement des villages.
7.4 Gestion communautaire
Le fonctionnement du CLD est difficile à évaluer. Les membres connaissent leur rôle etsemblent être responsables, mais il faut noter qu'ils ont une supervision directe ou indirectedes ADCs de Plan. Pour cette raison, il est difficile de connaître leurs capacités en gestionindépendante.Les ADC vont devoir travailler avec les CLD pour au moins quelques années pour laisser dutemps aux membres du CLD de comprendre et de bien exécuter leurs responsabilités vis-à-vis de la communauté.
Actuellement, aucune panne n'a eu lieu pour les infrastructures mis en place via leprogramme EHA. On ne peut donc toujours pas tirer des conclusions sur l'efficacité des CLDdans ces situations critiques. Parmi les effets négatifs du système de gestion mentionnés parles communautés, les coûts financiers de cet approvisionnement en eau ont été cités. Ilexiste aussi une crainte par rapport aux coûts des travaux, les villageois sont très attachés à
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
leur nouveau système d'eau et ne veulent pas perdre cette amélioration de leurs conditionsde vie. La réflexion sur la pérennité des infrastructures existe au niveau communautaire etcela est un résultat très positif.
Le niveau d'éducation et d'alphabétisation est un facteur problématique dans la gestionadministrative et financière des systèmes d'eau par le CLD. L'alphabétisation et lerenforcement des capacités sont vitaux au niveau de la communauté pour assurer latransparence dans la gestion financière. Sans ces connaissances (lire et écrire), il est quasiimpossible de suivre les calculs des entrées et des sorties et de comprendre les piècesjustificatives de comptabilité. Si cette étape d'alphabétisation n'est pas réussie, un bon niveaude transparence dans la gestion communautaire sera impossible.
Au niveau de la prise en compte du contexte culturel et des autorités en place, Plan a faitbeaucoup d'efforts. Le programme essaie d'impliquer les chefs de village dans leurs activitésmais ils veulent aussi partage le pouvoir dans la communauté, ainsi le CLD a un rôle decatalyseur de développement et permet de créer de manière discrète une sorte de contrepouvoir.Tout de même, le CLD a besoin de l'appui du chef de village pour être reconnu par lacommunauté et pour être efficace dans ses actions. Les deux entités doivent donc travailleren équipe. Plan travaille avec la chefferie traditionnelle de la région de Dosso, cette approcheest très stratégique et permet d'éviter tous problèmes par rapport à la mise en place desprogrammes.
En ce qui concerne la gestion des 36 communautés, l'Union vient juste d'être créée (juillet2004). Ils ont signé un protocole d'accord avec Plan Niger en novembre 2004 et il était troptôt pour évaluer leur fonctionnement et l'impact de leurs actions.
:7.5 Approche multisectorielle
Au niveau du PU, a Dosso,, le PUM assure la coordination de toutes les activités de PlanNiger dans cette zone, (EHA, Santé et Education) à travers des réunions qui se tiennent unefois par semaine (le lundi en principe) avec tous les Coordonnateurs Techniques et tous lesADC. L'évaluation a fait remarquer que les activités dans les domaines de la santé et del'éducation sont beaucoup liées à celles de l'EHA, surtout dans le cadre de l'alphabétisationet des actions préventives sanitaires.Cette bonne intégration de ces activités est encore plus claire au niveau communautaire cartoutes les activités, soit EHA, soit santé ou éducation sont supervisées par les ADC et lesCLD.Enfin, on a pu remarquer la bonne communication entre les différents coordinateurstechniques lors de nos réunions. Chacun connaît les activités des autres programmes etmême si parfois il se dégage un sentiment de confusion (trop d'informations), chacun estconscient de l'importance d'échanger les informations pour obtenir une plus grande efficacité.Enfin, on a pu remarquer la disponibilité du PUM au niveau de son équipe et de ses qualitésde gestionnaire d'équipe.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
VIII RESULTAT DE LA REUNION MULTI-PARTENAIRES
La réunion multipartenaire a été tenue le 31 janvier à la préfecture de Dosso.50 personnes y ont participée, dont des représentants du gouvernement, de Plan, despartenaires au programme EHA, des communautés et également des agences dedéveloppements intéressés comme JICA et DevLux. Les annexes 8 et 9 présentent l'ordre dujour aussi bien que la liste des participants.
Dans la matinée, les principaux résultats de l'évaluation ont été présentés par l'équipe del'évaluation (ADC et consultant local). La méthodologie de l'évaluation a été aussi clairementdétaillée et analysée par l'équipe (limites et potentialité de diffusion) afin d'expliquer les basesde leur travail.Les conclusions et les recommandations ont aussi été détaillées pour permettre à tous lesparticipants de prendre conscience de la qualité du travail effectué par Plan Niger mais aussides limites et des recommandations à suivre pour la seconde phase du programme.Cette réunion a permis d'informer les acteurs locaux et nationaux sur les impacts de ceprogramme.
L'après-midi était réservé à des discussions facilitées par des membres de Plan et de l'IRCdans 4 groupes restreints de travail. L'objectif était d'avoir une phase de restitution.
Ces discussions ont été guidées par 4 questions, à savoir :
Question 1 : Quelles sont vos observations, critiques et amendements vis-à-vis desrésultats de l'évaluation?
Les participants ont réagi à la première question en soulevant plusieurs aspects sur lesquelsils voudraient voir plus d'information dans l'évaluation. Certains de ces aspects avaient été eneffet inclus dans l'étude d'évaluation, mais ne faisaient par partie de la présentation en raisondes contraintes de temps. Plusieurs questions techniques ont été laissées hors del'évaluation, car l'évaluation a eu un caractère plutôt participatif. L'évaluation a concentré plussur les questions de programme, sur les relations entre partenaires et sur la perception descommunautés.Ces participants étant plus habitués aux évaluations traditionnelles (statistiques sanitaires), ilsétaient parfois surpris par cette nouvelle méthodologie.Quelques autres aspects qui ont été mentionnés par les participants parce qu'ils n'ont pas étéprésentés publiquement :• l'évaluation d'autres sources d'eau à part les Mini AEP• les détails sur la gestion communautaire• la transparence de la gestion communautaire• la précision de la division entre les rôles du CLD et du CGSE
l'utilisation d'eau pour des fins productives (jardinage, construction des maisons enbanco)
• la situation détaillée de l'hygiène• un tableau pour faire sortir les progrès et les taux de couvertures, y compris les données
de base.
Les évaluateurs étaient d'accord avec les participants que ceux-ci obtiendront l'attentionqu'elles méritent dans le rapport d'évaluation.
Quelques participants ont pensé que l'évaluation aurait seulement du être fait par desconsultants externes et ils ont cru que la présence des ADC du Plan rend l'évaluationsubjective.
Par contre, aucun désaccord n'est apparu au niveau des conclusions (voir la prochainesection) ou des recommandations. Le seul commentaire qui a été fait a été lié à laconstruction d'un abri pour les vendeuses. Quelques participants ont pensé que cette
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
infrastructure ne doit pas être construite par Plan, et que les communautés peuvent etdoivent les faire eux-mêmes.Les évaluateurs ont été satisfaits avec le degré d'auto approvisionnement et d'autonomie queles participants ont y pensé pour les communautés. D'autre part, plan Niger veut considérerl'abri de toute façon, parce qu'il pourrait également servir d'endroit de rencontre aux femmespendant qu'elles attendent leur tour au robinet. Ceci peut renforcer le bien-être des femmesdans les communautés et les liens sociaux.
Question 2 : Comment peut-on motiver d'avantage les hygiénistes et les autresvolontaires sans mettre en cause la pérennité de leur travail?
Plusieurs suggestions ont été faites à cette question. Certains d'entre elles incluent :Organiser des voyages d'étude pour les hygiénistes
• Faire d'autres formations pour les hygiénistes dont ils peuvent bénéficier• Instituer une cotisation communautaire pour eux• Créer une caisse de crédit pour les hygiénistes et autres volontaires. Les conditions de
prêt seront étudiées en concertation avec les CLD• La vente des savons par les hygiénistes peut se faire à 135 FCFA au lieu de 125 FCFA
(le prix actuel)• Les hygiénistes pourraient visiter les cases de santé sans frais.
Les participants étaient de l'avis que fournir aux hygiénistes un salaire ne rendra pas leur rôleet leur travail pérenne, parce car il serait difficile de maintenir ce salaire une fois que Plan seretire. Les recettes d'eau ne seraient pas suffisantes pour payer des salaires de jusqu'à 12hygiénistes par communauté. En plus, les hygiénistes seront moins écoutés si lacommunauté savait qu'ils reçoivent un salaire. On s'attendrait très probablement à ce que leshygiénistes fassent le nettoyage eux-mêmes, plutôt que de sensibiliser leurs communautéspour assurer la propreté de la communauté.
La meilleure solution serait donc de fournir aux hygiénistes un prêt de sorte qu'ils puissentcommencer des activités rémunératrices. Pour la plupart, il a été suggéré qu'ils utilisent ceprêt pour acheter un mouton puis le revendre avec un bénéfice. Il est important quel'hygiéniste sache qu'il reçoit ce prêt seulement parce qu'ils fonctionnent en tant quevolontaire.
Question 3 : Comment peut-on connaître les capacités des membres des CLD et il CLDet quels peuvent être les indicateurs de leur fonctionnement?
Cette question était difficile à répondre, parce que les membres des CLD et des UCLD sonttoujours bien encadrés par les ADC du Plan. Néanmoins il y avait des suggestions :• Plan est encore trop présent et devrait identifier là où la gestion est bonne et les laisser
autonomes pour voir leur fonctionnement• Le besoin en alphabétisation est encore très fort - pour une question d'efficacité au
moins 50% des membres doivent être alphabétisé (d'autres ont suggéré que 70% devraitsavoir lire et écrire en français). Ainsi le taux alphabétisation pourrait être un indicateur defonctionnement
• Elaborer une grille d'évaluation et de suivi permanent• Voir si les CLD peuvent identifier les projets et gérer les activités indépendamment pour
voir leurs interactions (CMP - Community Manage Project).
L'évaluation ne peut pas se prononcer sur la bonne méthode de suivi des capacités des CLDet des UCLD, mais il sera important d'en faire une étude, car un bon fonctionnement des CLDet de l'IJCLD est primordial pour la pérennité du programme et ses investissements faits.
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Rapport d'évaluaSon finate du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
IX CONCLUSIONS
Pour pouvoir tirer des conclusions sur les succès ou les échecs du projet, une comparaison doit être fait entre les objectifs initiaux, les indicateursdu projet et les résultats de l'évaluation {voir les deux sections précédentes).L'atteinte des objectifs du programme est présentée en tableau 4.
Tableau 4 : Les objectifs spécifiques, les résultats spécifiques et tes indicateursObjectif spécifique1. Réaliser des forages d'eau etdes puits cimentés, puis leséquiper de moyens d'extractionappropriés pour améliorerl'accès à l'eau potable auxcommunautés durant toutel'année.
2. Former les communautésbénéficiaires en gestion desystèmes d'eau, puispromouvoir leur participation etleur mobilisation pour garantir ladurabilité des points d'eaupotable.
3. Informer et éduquer lescommunautés bénéficiaires suries concepts concernantl'hygiène et l'assainissementpour un changement positif descomportements.
Résultats spécifiques 'Accès à l'eau potable dans chaquequartier/hameau
13 villages ont toute l'année accès àl'eau potable
La construction de l'infrastructure estcomplète selon la planification
Les Comités de Gestion du SystèmeD'Eau (CGSE) sont formées pour lagestion durable des systèmes d'eau
Les populations des 13 villagesd'intervention de Plan Nigeradoptent des comportementsfavorables à l'amélioration de lasanté
Indicateurs vérifiablesL'eau est potable et disponibledurant toute l'année
Un point d'eau fonctionnel duranttoute l'année pour chaquequartier/ hameau dans chaquevillage. En totale: 44 puits, 14PHM, 9 Mini AEP (25 litres parpersonne par jour)
Toute infrastructure estopérationnelle et en ordre au pointde vue technique
Livres comptables disponibles
13 CGSE établies - un danschaque village
13 CLD formés - un dans chaquevillage
Les environs de l'infrastructuresont propres
Le stockage de l'eau est propre -sans risque pour la consommation
Résultat selon l'évaluation
L'évaluation a démontré un accès de100% dans les communautésvisitées. En plus de 13communautés prévues au début duprogramme, 5 communautésadditionnelles ont été servies par leprogramme : au total 35 puits, 8PHM et 16mini-AEP.
Toute infrastructure étaitopérationnelle et en ordre aumoment de l'évaluation.
18 CLD, 18 CGSE et 18 livrescomptables sont établis.
Les environs de l'infrastructure sontpropres selon l'évaluation
Le stockage de l'eau est propre dans100%
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Les ménages de la zoned'intervention disposent de latrineset les utilisent d'une manièreadéquate
Les populations des 13 villagesd'intervention de Plan Nigeradoptent des comportements quiassurent la consommation de l'eaupotable
Diminution de la pollution de l'eau etde l'environnement dans les 13villages
Les usagers transportent leur eaude boisson dans un récipientcouvert
Les villages sont propres - sanspollution (sans excrétas humaines,animaux et sans déchets)
Une latrine par concession/ménage (1658)
Un dépotoir dans chaque village(13)
Les ménages des quartierss'approvisionnent au PC, forage,BF
Les ménages rangent et veillent àla propreté des ustensiles decuisine
Les ménages veillent à l'hygiènedes enfants
Les latrines sont utilisées et bienentretenus
Les dépotoirs sont utilisés et bienentretenus
50% des usagers transportent leureau de boisson dans un récipientcouvert
Les villages sont propres dans 90%,sans pollution (sans excrétashumaines, animaux et sans déchets)
Entre 0 et 74% des familles dans lescommunautés ont une latrine (1151au total)
II y a un dépotoir dans chaquevillage {13)
100% des ménages des quartierss'approvisionnent au PC, forage, BF
100% des ménages rangent etveillent à la propreté des ustensilesde cuisine
Les ménages veillent à l'hygiène desenfants
Toutes les latrines sont utilisées etbien entretenus par les propriétaireset les familles avoisinantes
Les dépotoirs ne sont pas utilisés aleur capacité maximale
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
9.1 Atteint des objectifs du programme AHE
En étudiant le tableau 4, on peut conclure que les 3 objectifs du programme sont atteints :
L'accès à l'eau de bonne qualité est assurée dans 18 villages, au lieu de 13 villages proposédans le document de projet. L'accès physique est garanti, mais il est à noter que certainesfamilles n'ont pas toujours les moyens financiers nécessaires pour payer l'eau. Des donnéesprécises par rapport à ces manques n'ont malheureusement pas pu être obtenu. Toutes lesfamilles interviewées ont confirmé qu'elles prenaient de l'eau payante pour toutes les finsdomestiques, mais selon l'équipe Plan et leurs partenaires, il y a des familles utilisent parfoisl'eau des puits par manque de moyens financiers.
- Une amélioration importante en structure organisationnelle est observée dans les 18 villages.Les communautés commencent à s'autonomiser pour leur propre développement via desinstitutions comme le CLD et, depuis récemment, l'UCLD. Ce développement institutionnelest très positif mais Plan doit tout de même être toujours présent pour les appuyer dans leurgestion.
Une amélioration des comportements hygiéniques est observée dans les 18 villages.Cette évaluation était ciblée autour de quatre comportements référentiels en matièred'hygiène : transport d'eau sans risque, stockage d'eau sans risque, utilisation des latrines etutilisation des dépotoirs.
- Le transport d'eau sans risque demande un renforcement et les hygiénistes doiventpromouvoir les couvercles et expliquer plus précisément les risques encourus liés à cette nonprotection.
Le stockage d'eau sans risque a été nettement amélioré et le message des hygiénistes estdonc passé. La plupart des ménages utilisent donc les couvercles et les femmes encomprennent l'importance pour leurs foyers.
L'utilisation des latrines a connu une amélioration. Cependant ce changement decomportement ne peut pas s'effectuer aussi rapidement que la mise en place desinfrastructures. De réels efforts ont été entrepris par Plan et les hygiénistes au niveau del'implémentation mais le programme EHA doit encore insister sur cet aspect.
L'utilisation des dépotoirs n'est pas considérée comme une priorité par les communautés - ilssont d'accord pour le nettoyage de leurs concessions et des alentours, mais préfèrent ne pasjeter les déchets biologiques dans les dépotoirs (déchets de cuisine, excréments d'animaux)car ces déchets représentent une richesse et une ressource en nutriments pour leurschamps. Ce comportement est logique et peut aussi bien assurer l'hygiène del'environnement si ces déchets biologiques sont bien conservés. Cependant, les dépotoirscommunautaires devraient être utilisés pour les déchets solides (plastique, boite deconserves).
9.2 Suivi des trois principes transversaux de Plan Niger
Les trois principes transversaux de Plan Niger, à savoir (1) l'amélioration de la participation etde la mobilisation communautaire, (2) le développement des capacités locales et (3) l'éducationcomme axe transversal de développement, ont été respectés dans le programme EHA.
(1 ) Les communautés ciblées ont été impliquées dans le programme dès le début, nonseulement dans la conception, mais aussi dans la réalisation et surtout dans lagestion des ouvrages hydrauliques.
(2) Leurs capacités ont été développées à travers de nombreuses formations(amélioration du comportement en hygiène, alphabétisation, gestion de programmes)mis en place par les partenaires de Plan (comme l'EJFAD). Les capacités des
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
communautés ont été améliorées, mais le plus intéressant du programme est que lescapacités des partenaires ont aussi pu être développées. D'une part, leur expériencepratique s'est développée et, d'autre part, ils ont pu obtenir des formations ou dusoutien matériel. Plan est fort apprécié pour son action dans le domaine dudéveloppement dans le Niger.
(3) L'éducation comme axe transversal de développement est bel et bien présent dansle programme. D'une part, Plan a mis en place cette approche dans le design duprogramme et ensuite les capacités des enfants et des adultes ont été réellementdéveloppées.
9.3 La pertinence du programme au niveau des stratégies de Plan NL
Genre :La promotion de la position de la femme n'était pas explicitement inclue dans les objectivesinitiaux du programme. Mais lors de l'identification des problèmes au démarrage du projet, lesproblèmes liés à l'eau (collecte, stockage, maladie) étaient souvent mentionnés lors desdiscussions focalisées avec les femmes.L'évaluation a démontré que la vie des femmes est devenue plus facile et agréable avec la mini-AEP. Elles gagnent beaucoup de temps et dépensent beaucoup moins d'efforts physiques dansle puisage de l'eau. Ce temps et cette énergie gagnée sont utilisés pour d'autres tâchesdomestiques, pour les enfants ou pour des activités rémunératrices. Le programme EHA est doncfort utile pour les femmes cependant malgré les nombreuses dispositions mises à leur dispositionpar Plan Niger (terrain avec grillage, eau), le potentiel d'exploitation des AGR n'est pas encore àson maximum car les femmes les plus pauvres (celles qui ont le plus besoin) n'ont pas lesmoyens d'investir dans les outils, les semences et l'eau pour l'utilisation productive.Au niveau de leur représentation et pouvoir, les femmes ont des positions réservées dans lesCLD et l'UCLD. Leur influence existe mais doit encore être plus importante. Leur influence estlargement inférieure aux hommes pour des raisons culturelles et traditionnelles. Nous pouvonspenser que les deux facteurs, que sont l'indépendance économique des femmes etl'alphabétisation, amélioreront d'avantage la position des femmes dans la société nigérienne.D'autres activités de Plan Niger, non inclus dans le programme EHA, ciblent aussi les femmes.Par exemple, les CEF, les formations sur la santé (grossesse, nourrissons) et les tontines pourl'épargne et le crédit sont des activités permettant leur développement.Les activités de sensibilisation pour sensibiliser sur le rôle des femmes dans la société est uneactivité utile mais pas primordiale sachant que l'émancipation des femmes prendra place lorsqueles femmes pourront négocier elle-même pour plus de pouvoir dans leur société. L'émancipationdes femmes doit être entreprise avant tout par les femmes avec naturellement le soutien de Plan.
Enfants :Bien que les enfants ne fussent explicitement ciblés par le programme EHA et qu'ils n'ont pas unréel pouvoir dans la prise des décisions, le programme EHA est important et utile pour eux.De même que pour les femmes, les corvées de transport de l'eau ont été réduites et ils ont plustemps pour étudier, aider la mère et jouer. Cette croissance de participation scolaire est aussi duau programme Éducation de Plan qui vise à développer la participation des enfants. Cependant,des personnes interrogées ont clairement indiqué que plus de temps est disponible pour lesenfants pour vaquer à plus d'activités récréatives. Les jeunes sont engagés activement dans lesactivités de développement à travers les Gouvernements Scolaires, les fadas (les structures dejeunes dans les communautés) et les Gouvernements des Jeunes. Ces structures existent danschaque village et permettent de développer l'autonomie des futures générations. Des élus duGouvernement des Jeunes peuvent même travailler dans le CLD (avec l'inclusion d'une fille etd'un garçon). Les jeunes sont très satisfaits de l'arrivée de Plan et cette forme de mélange avecles adultes pour les prises de décisions est un phénomène nouveau dans la société nigérienne etplus particulièrement dans le milieu rural.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Le rôle et la contribution de Plan NL :Plan NL joue un rôle de partenaire au Plan Niger. Plan NL donne un appui financier à travers lepartenariat et les fonds de MFP et un appui technique à travers de visites régulières. Selonl'évaluation, les deux parties (Plan NL et Plan Niger) semblent être satisfaites de la collaborationet du soutien mutuel. Le partage des connaissances entre les deux partenaires est aussi jugétrès important par Plan Niger. Ces derniers jugent leur programme comme un des plus avancéeset réussies d'Afrique de l'ouest et l'apport de Plan Pays-Bas est perçu comme très important.
Le rôle et la contribution de WARO :Le rôle et la contribution de l'office régional de Plan en Afrique de l'ouest n'a pas été clairementdéfini par l'équipe d'évaluation car il nous a semblé que le travail en partenariat s'effectue plus encollaboration avec Plan Pays-Bas.
9.4 La pertinence du programme au niveau des stratégiques MFP
La lutte contre la pauvreté :Le programme EHA contribue au combat contre la pauvreté à travers la création d'activitésrémunératrices comme le jardinage et l'embouche. Ces activités pourraient encore êtredéveloppées d'avantage car des activités désignées spécifiquement aux groupes marginalisés(les plus démunis) n'existent pas.
Les Activités Génératrices de Revenus ont bien été prévues par les coordinateurs techniques dePlan. Malheureusement de nombreux facteurs sont pénalisants pour le développement de cesactivités :
Le manque de moyens financiers pour les communautés les plus démunis (pas d'accès aumicro crédit pour l'achat de matériel, de graines, de l'eau).Le manque de main d'oeuvre à cause des migrations des hommes en saison sèche.
Pourtant, l'utilisation de l'eau à des fins productives n'a pas été oubliée par Plan Niger. En effet,des terrains sont alloués par le maraîchage (près des cases de santé avec un approvisionnementcontinu en eau par des bornes fontaines des cases de santé) et des protections contre lesanimaux (grillage de protection). Le combat contre la pauvreté est donc pris en compte par lesprogrammes de Plan Niger.Les programmes de formation et d'information (notamment l'alphabétisation et l'éducation desfilles) sont aussi des armes de lutte contre la pauvreté telle que spécifiée par les objectifs dumillénaire
Le développement de la société civile :Le programme a créé et fortement renforcé les structures communautaires comme le CLD,rUCLD, CGSE, etc. Ces organismes sont indépendants et ont pour futurs objectifs de mener desactivités de développement au sein de leurs propres communautés quand Plan n'agira plus àDosso.En plus du renforcement de la société civile au niveau communautaire, l'approche 'faire faire'encouragé par Plan Niger a agi comme catalyseur au sein des nombreuses organisations de lasociété civile. L'EJFAD ou l'ANBEF ont pu, grâce à l'appui de Plan, se renforcer et acquérir del'expérience professionnelle. Ces organisations ont maintenant une très bonne réputation auniveau national et peuvent diffuser l'approche Plan via leurs nouveaux contrats.
Le plaidoyer au niveau gouvernemental :Plan Niger a été décrit par le secrétaire général de l'hydraulique de la république du NigerMonsieur Ousseini Salifou comme une organisation très dynamique pour communiquer eteffectuer un plaidoyer dans le domaine de l'eau et de l'assainissement.Les autorités nationales et régionales sont très satisfaites de l'apport de cette organisation pourleur pays. De plus, les autorités tenaient à souligner l'aspect coopératif de Plan et de l'importancede leur rôle au niveau du renforcement des capacités du niveau intermédiaire. Pour conclure, il a
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
ajouté que Plan Niger avait parfaitement compris "qu'une main ne peut pas se laver seul"(primordialité de la coopération)
9.5 Le suivi des recommandations de l'évaluation mi-parcours
Les recommandations les plus importantes de l'évaluation à mi-parcours et leur suivi ont étéévaluées par l'évaluation finale.
La rémunération des hygiénistesLa réunion multipartenaire a indiqué que fournir un salaire aux hygiénistes ne permettra pas dedévelopper une pérennité dans leur rôle et leur travail car il est tout simplement difficile demaintenir ce salaire dès que Plan se retirera. En plus, les hygiénistes seront moins écoutés etrespectés par les communautés si on savait qu'ils perçoivent un salaire.La meilleure solution envisagée serait de fournir aux hygiénistes un prêt de sorte qu'ils puissentcommencer des activités rémunératrices sur le thème de l'hygiène et de l'amélioration de laqualité de vie (savon, sandales, transport de l'eau).
L'efficacité des hygiénistes autochtonesEn tant que volontaire, on peut s'attendre que les hygiénistes travaillent pour leurs proprescommunautés. Mais la motivation pour le volontariat a des limites et prend du temps et del'argent. Les hygiénistes (surtout les hommes) peuvent en plus être intéressés par la migrationéconomique car ils ont développé des compétences et des connaissances.
Renforcement des relations entre EHA et autres programmes de PLAN NigerDes bonnes relations entre le programme EHA et d'autres programmes de Plan Niger sontassurés à la base par les ADC et par les CLD qui supervisent et encadrent toutes les activités.Une bonne relation entre les différents programmes est aussi appuyée par le PU M qui coordonneparfaitement les programmes EHA, Santé, Education et changement de comportement. Lacommunication entre les différents départements existe par le biais de réunion et d'uneinterrelation d'activités entre les programmes.
La vulgarisation du savon a faible coûtLe savon est vendu à faible coût par les hygiénistes ("prix social") et étant donné qu'ils nereçoivent aucun bénéfice, sa promotion a des limites. Si les hygiénistes pouvaient obtenir unbénéfice limité, la vente pourrait bénéficier au travail de promotion fait par les hygiénistes carleurs motivations seraient accrues.
Mieux structurer le.rôje des ADCLes ADC semblent être assez clairs sur leur rôle de superviseur des activités de développementau niveau des communautés. Le rôle est cependant parfois difficile car ils sont les "tampons"entre les communautés et le bureau de Plan Niger. Ils sont déterminants par rapport à la mise enplace des activités et pour le soutien du projet. L'évaluation finale a permis de soulignerl'importance de leur rôle et que leur travail peut avoir d'importants impacts (positifs et négatifs)par rapport à la suite du projet. Plutôt que d'évoquer le besoin de restructuration, on peut parlerdu besoin de mettre en valeur leur rôle et de sélectionner des ADC intéressés par ledéveloppement communautaire et motivés pour améliorer la vie des populations. Les conditionsde travail sont parfois difficiles et il faut éviter de choisir des ADC trop exigeants.
Mettre en place une structure dédiée exclusivement au suivi/évaluationLa mise en place d'une structure uniquement pour le suivi des impacts des activités, commesuggérée par l'évaluation à mi-parcours n'a pas été faite. Les impacts, surtout dans le domainede l'amélioration du comportement en hygiène ou en gestion, ne sont pas très faciles à connaître.
Plan Niger tient beaucoup à ses évaluations. Pour l'évaluation externe de Plan Niger, il y a desvisites et des conseils réguliers du Plan Pays-Bas (NLNO) (une fois par an). Ensuite il y al'évaluation à mi-parcours de Nazari (2004), l'évaluation bactériologique d'Erwan Dupuis et cette
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
évaluation de fin de première phase de programme. Néanmoins, les indicateurs définis dans ledocument de projet sont surtout liés aux infrastructures et aux résultats concrets. Des fiches desuivi des activités hygiénistes, CGSE, CLD (mensuel) sont disponibles et le YEP (outil interne àPlan pour l'autoévaluation annuelle des programmes) a commencé depuis janvier 2005.
Pour le suivi du changement des comportements, des indicateurs bien précis et appropriésseront demandés. Si ces indicateurs ne sont pas définis, il faut en créer de nouveaux.Sans suivi régulier du changement du comportement et de son impact au niveau communautaire,comme mentionnée ci-dessus, il sera difficile de programmer une suite aux activités pour unchangement de comportement. On doit d'abord savoir quel comportement doit être adressé. Parexemple les messages sur l'utilisation des latrines semblent avoir eu des bons résultats.
La gestion des points d'eau et la gouvernance localeLa gestion par les CLD est encore appuyée par les ADC. Sa transparence n'est pas totale dèslors que peu de membres de la communauté sont alphabétisés. On a pu par le biais de cetteévaluation prendre conscience du travail qu'il reste à entreprendre pour obtenir l'autonomie descommunautés par rapport à Plan. Les ADC ont un rôle prépondérant pour la gouvernance localecar malgré de nombreux efforts entrepris pour l'alphabétisation des communautés, les capacitésdes fontainières et du CGSE restent faibles.Le choix d'apprentissage du Français par les villageois a été une erreur stratégique qui a faitperdre du temps pour achever les objectifs Plan et EJFAD.La nouvelle campagne d'alphabétisation en Zarma mis en place par l'EJFAD a plus deprobabilités de réussite et fonctionne mieux. La comptabilité restera toute de même la partie laplus difficile à enseigner.
Détermination du moment et de l'origine de la contamination des eaux par la bactérie E. Coli.Les analyses des échantillons d'eau des ouvrages hydrauliques en 2003 et 2004 ont démontréque ce sont principalement les puits ouverts qui fournissent de l'eau de mauvaise qualité.Prenant en compte cette information, Plan Niger a décidé de ne plus en construire et de focaliserles constructions au MPH et à la mini-AEP.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
X RECOMMANDATIONS
10.1 Eau
Dans le domaine d'eau l'évaluation a formulé les recommandations suivantes:
o Considérer la création d'un abri près des bornes fontaines. Ces abris devraient d'abord serviraux fontainières pour les protéger contre le soleil et devraient aussi fournir un lieu derencontre 'sociale' aux femmes qui viennent chercher de l'eau. Ces abris ne nécessitent pasun apport financier conséquent cependant les ADC ont un rôle important pour encourager leCLD à investir dans cette petite infrastructure permettant d'améliorer les conditions de travaildes fontainières (majoritairement des femmes âgés).
o Permettre aux populations d'accentuer l'utilisation de l'eau (saison sèche) pour les AGR(micro crédit). L'utilisation de l'eau à des fins productives (agriculture, artisanat) est unephase primordiale pour assurer la pérennité des infrastructures et réduire le fléau social de lamigration et de la pauvreté. Selon différents entretiens, il existe des opportunitéséconomiques pour la vente des produits maraîchers (oseille, tomates, poivrons) sur lemarché de Dosso et même il existe des possibilités d'exportations vers le Bénin d'un produitcomme l'oignon. Une étude des possibilités économiques serait intéressante pour établirl'intérêt de ces activités productives. Pour conclure, le soleil et la qualité de la terre peuventpermettre d'obtenir jusqu'à trois cultures par an et l'IRC pense que cet aspect est primordialpour la suite du développement du programme.
o Evaluer l'appui de Plan Niger à l'UCLD par rapport aux possibilités de négociation de contratsd'assurance (entretien, risques naturels) pour les panneaux solaires et aussi aux différentesoptions bancaires analyser.
o Plaidoyer (Plan International) pour des tarifs sociaux auprès des gouvernements et descompagnies Françaises (BP, Total) et Espagnoles fournissant les panneaux solaires ouchercher d'autres fournisseurs vendant le matériel à des tarifs plus solidaires (commerceéquitable des infrastructures).
o Utiliser les robinets à boisseau, parce qu'ils sont plus robustes. Les expériences à Dosso ontmontré qu'ils se cassent moins facilement.
o Mettre les robinets à l'intérieur de la borne fontaine, comme cela est déjà fait dans plusieurscommunautés. Ceci empêchera l'utilisation quand la fontainière est absente et les robinetsseront moins vite cassés.
10.2 Assainissement
Dans le domaine de l'assainissement évaluation finale recommande de :
o Continuer la construction des latrines pour répondre à toutes les demandes.
o Considérer différentes options de latrines - choix de technologie (VIP, latrines a doublefosses, eco-san). L'assainissement environnemental est une option permettant de réutiliserdes nutriments (l'urine pour le phosphate et les excréments) pour l'agriculture. Sachanttoutes les difficultés sociales et économiques de ces villages, cette option est à envisager viaun projet pilote. Sachant que des expériences sont mises en place dans des pays à prioricontre (culture religieuse) et que cela fonctionne (projet 4WS au Sri Lanka et Bangladeshencadré par l'IRC), L'IRC serait intéressé a développer un projet pilote dans plusieursvillages. De plus, sachant les difficultés pour changer les comportements hygiéniques(défécation en brousse), l'assainissement environnemental est doublement bénéfique, on
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
peut imaginer que cette phrase de plaidoyer "vous urinez dans cette toilette pour vousenrichir" pourrait permettre le développement de l'utilisation des latrines.
o Revoir la localisation des dépotoirs communautaires. Les actuelles localisations décidées parles populations n'ont pas pris en compte les impacts négatifs comme les mauvaises odeurs.Une relocalisation des dépotoirs à l'extérieur du village pourraient être bénéfique auxpopulations mais aussi à l'utilisation des dépotoirs.
Revoir l'utilité des dépotoirs (déchets solides, fumiers). De même que l'assainissementenvironnemental, les déchets solides représentent une ressource et une richesse pour lesagriculteurs. L'aménagement des dépotoirs doit tenir compte de cet aspect pour les populationsdéfavorisées des villages Plan. La récolte des déchets biologiques, des eaux usées et desexcréments animaux et humains afin de fertiliser les cultures est un enjeu très important pourfaire face à l'appauvrissement des sols au Niger (suppression de la jachère, surpâturage). Lerisque culturel est très fort (pour les excréments humains) mais les expériences mises en placepar le CREPA sont à utiliser car elles ont obtenu d'excellents résultats au niveau de la diffusion etde l'implémentation.
o Etudier les possibilités de création de grenier de stockage au niveau des foyers pour lesdéchets organiques. Ces greniers pourraient être localisés dans les cours des foyers.
o Etudier les possibilités de gestion des eaux usées (lave main scolaire, puits perdus) pourréutilisation. Sachant les problèmes du Niger par rapport aux ressources en eau, ces eauxgrises (savon, vaisselle) pourraient être réutilisées pour l'arrosage de pépinières ou d'arbresfruitiers. L'eau est de l'or dans ce pays et il est dommage de voir que l'eau est parfoisgâchée. La gestion intégrée des ressources en eau est vitale pour un pays aride comme leNiger. Le CREPA et l'IRC pourraient appuyer ce genre d'initiative.
o La réutilisation des eaux de pluie n'est pas une stratégie que nous recommanderions du faitdu fort investissement initial (pas de toit permettant une récupération efficace) et des faiblesprobabilités de remboursement de la technologie mise en place (les plus value économiquedes cultures sont trop faibles).
10.3 L'hygiène
Dans le domaine hygiénique, l'évaluation finale recommande de :
Continuer les activités de changement des comportements en hygiène.
o Repenser le rôle des hygiénistes, leur durabilité, leur rémunération. Pour cela, l'aspectcontextuel est primordial mais une solution envisagée serait de développer des boutiques (1case) pour les hygiénistes avec tarifs sociaux pour savon, récipient pour transport d'eau,chaussures, etc.
o Faire en sorte que les enfants ne marchent plus pieds nus ! Les hygiénistes peuvent produireet vendre des sandales en cuir ou en fibres végétales car ces matériaux peuvent sefabriquer localement.
o Continuer le travail avec la troupe théâtrale Bonfereye (théâtre forum), radio et vidéos.Leur travail est remarquable et il faut féliciter Plan pour cette initiative.
o Continuer les séances de sensibilisation sur l'hygiène à travers les hygiénistes sur la basedes indicateurs et un suivi d'impact. On doit cibler les comportements les plus importants àchanger qui peuvent varier en prenant en compte le contexte. En effet, d'une communauté àl'autre, le déroulement du programme est différent et l'évaluation l'a clairement démontré. Lesoutils doivent être basés sur un suivi proche et régulier du niveau du comportement (1), de la
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
communauté et du niveau de fonctionnement des hygiénistes (2). Des indicateurs biendéfinies devraient être crée car le changement de comportement est un des aspects les plusdifficiles et complexes du programme.
10.4 Aspects institutionnels
Des recommandations institutionnelles incluent :
o Continuer des formations pratiques et l'alphabétisation en Zarma des CLD pour une meilleuregestion de la communauté afin de favoriser la transparence dans la gestion financière.
o Développer des indicateurs et des outils de suivi pour les capacités des membres des CLDvis-à-vis de leurs rôles. La pérennité des infrastructures dépendra du fonctionnement desCLD.
o Clarifier le rôle de l'UCLD vis-à-vis les CLD. L'UCLD pourrait appuyer les CLD dans laplanification des programmes et dans la gestion financière. L'UCLD pourrait mêmesuperviser et contrôler les comptes des CLD. Le transfert de tous les fonds des CLD aucompte de l'UCLD pourrait être problématique car cela affectera la transparence de lagestion financière au niveau communautaire.
o Clarifier le rôle du chef de village vis-à-vis des CLD. En effet, si les CLD continuent à sedévelopper, les conflits entre ces deux entités risquent d'apparaître et de croître. Plan doittoujours veiller à garder des relations stratégiques avec la chefferie traditionnelle.
o II est recommandé d'impliquer les nouveaux élus de juillet 2004 comme conseiller au niveaudes communes. Ils doivent être en contact avec l'UCLD et les CLD sur la planification desprogrammes et leur relation doit être mieux définie. Cependant, les conseils communaux vontrapidement rechercher des sources de revenu sur leur commune et les AEP vont constituerdes cibles de choix. Plan doit analyser le rôle des élus dans le programme, aussi pour éviterles risques de taxe et d'appropriation. Ici, Plan pourrait bien jouer son rôle de plaidoyer et deconnexion avec le gouvernement pour protéger les AEP. L'UCLD pourrait bien jouer un rôlepour défendre les intérêts des communautés.
10.5 Aspects méthodologiques
Des recommandations concernant la méthodologie du programme incluent :
o Profiter des connaissances des villages voisins par rapport aux choix d'un village avant ledémarrage du programme (exemple Singui Bossey). Il est difficile de travailler dans unecommunauté ou il existe un manque de cohésion sociale. On doit en tenir compte dans laplanification d'un programme participative et établir un canevas d'étude précis.
o Plan Niger a beaucoup bénéficié de l'approche learning by doing. II serait très intéressant dedocumenter les leçons tirés, non seulement pour Plan Niger, mais aussi pour d'autresprogrammes. IRC serait très intéressée de les publier dans le bulletin 'Source Nouvelles'.
o Plus d'éclaircissements sur l'implication des partenaires et le renforcement de leurs capacitéssont nécessaires. Qui reçoit un appui ? Qui reçoit les contrats pour la prestation de servicesseulement ?
o Clarifier le futur rôle des ADC en vue de la pérennité. Les ADC à long terme vont-ils sespécialiser dans des programmes ? Vont-ils travailler dans d'autres communautés ? Lesévaluateurs pensent que les ADC devraient se spécialiser sur un programme (Eau HygièneAssainissement, Education ou Santé). Les ADC deviennent des agents multi disciplinaires et
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
cela peut nuire à la qualité de leur travail. Une spécialisation permettrait d'augmenter leurefficacité et permettraient aux ADC de se créer un champ d'expertise.
Il sera important de diffuser l'approche de Plan Niger, en particulier celle utilisée dans leprogramme EHA, auprès d'autres ONG du Niger. Le ministère de l'Hydraulique estparticulièrement satisfait de l'approche Plan et il pourrait demander et faire une législationaux ONG de concerter Plan avant toute mise en place de programme. Plan peut agir commeconseiller auprès des ministères et établir une plateforme d'experts nationaux pour échangerdes informations par rapport à tous les programmes de développement concernant l'eau,l'hygiène et l'assainissement.
Plan Niger doit continuer et renforcer l'alphabétisation des membres des CLD, mais aussi detoute la communauté. Ceci constitue un lien très important entre les programmes EHA etceux d'éducation et de la santé.
L'incorporation des aspects du genre et des enfants est justifiable et l'évaluation a démontréque le programme a mené de nombreux efforts afin de les impliquer dans la prise dedécisions. Leur implication est un processus lent et complexe. Il est recommandé que PlanNiger entreprenne des activités pour améliorer leur situation économique, ainsi quel'alphabétisation. Un meilleur statut économique et éducatif favorisera leur statut social dansles communautés.
Il sera important de mesurer le changement de comportements et les impacts desprogrammes Plan. L'évaluation participative a montré que la population a une meilleureperception sur l'état de leur santé. Mais cette évaluation n'a pas permis la création dedonnées statistiques pour démontrer les changements qui se sont passés au sein de lacommunauté. Les preuves sont donc limitées pour démontrer le changement qui s'estdéroulé au sein de la communauté, de plus les statistiques concernant le taux de diarrhéesont limitées et très difficile à obtenir.
Pourtant, les études du secteur de l'eau et de l'assainissement démontre clairement que laréduction des maladies est une réalité lorsque les infrastructures d'eau et d'assainissementsont mises en place. Ces études sont basées sur de nombreuses évaluations qui ontdémontré le lien entre la réduction des taux de maladie et la corrélation existante par rapportà la mise en place de latrines, du lavage des mains et d'un approvisionnement en eau dequalité. Des études démontrent que lorsque les latrines, l'approvisionnement en eau et lelavage des mains sont fait de manière correcte, la santé des communautés s'améliore.
Par exemple l'étude épidémiologique d'Esrey111 démontre que :• Lorsque les latrines sont utilisées par les adultes et qu'on y dispose les exécras des
enfants, le taux de diarrhée au sein de la population est réduit de 36%, le choléra de66% et les autres infections de 12 à 86%.
• Le lavage des mains avant les repas réduisent le taux de diarrhée de 35% à 48%.Les infections des yeux et de la peau sont réduites avec une hygiène régulière.
• Une amélioration de l'approvisionnement en eau (Borne Fontaine) est aussigénéralement associée à une 'réduction de la diarrhée de 20%.
i. Esrey, S. Feachem, R., Hughes, J.M. interventions for the control of diarrhoeal diseases among youngchildren, improving water supplies and excrète disposai facilities. Bulletin of the World Health Organization, 1985, 63:757-772
et Esrey, S.A. et al. Effects of improved water supply and sanitation on ascarlasis,diarrhoea, dracunculiasis, hookworm infection, schistosomiasis, and trachoma. Bulletin of the World HealthOrganization. 69 (5); 609-621 (1991).
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
10.6 Recommandations spécifiques
o Concernant les indicateurs et la méthodologie de suivi : La méthodologie de suivi nécessiteplus de clarté (YEP) et plus de diffusion au sein de l'équipe Plan. Il est important pour lesADC d'être conscients des résultats de leur travail et de diffuser les réussites et échecs.
o Concernant les solutions pour améliorer la promotion de l'hygiène : Le théâtre forum a étéclairement mis en valeur par rapport à la télévision, messages radio. L'aspect interactif etparticipatif du théâtre est un atout conséquent pour réellement changer les comportementsdes populations. De plus, le théâtre est très adapté au contexte culturel (culture de l'oralité) etpermet un plus grand échange pour les populations analphabètes.
o La vidéo et la radio sont des outils de communication important pour les villageois .La radiolocale est un outil utile pour la promotion et le plaidoyer pour l'obtention de changements decomportement. Cependant, ce matériel est dans la plupart des cas possédé par les famillesles plus aisées de la communauté et ensuite il n'a pas le même impact pour les populationsque le théâtre car les communautés restent spectateurs par rapport à la campagne desensibilisation.
o La vidéo permet aussi de réunir les villageois et reste un excellent outil pour la transmissiondes informations par rapport à l'hygiène et l'assainissement. Il donne aussi beaucoup defierté aux villageois de posséder une technologie avancée cependant comme pour la radio,ce moyen de communication n'a pas le même impact pour les populations car lescommunautés restent spectateurs et ne participent pas complètement à la campagne.
o Concernant le renforcement de la coopération avec les partenaires : des partenaires auniveau des services (assurances, banques) et des fournisseurs des panneaux solaires sontvitaux pour la durabilité des infrastructures.
o Concernant le développement rural vis à vis du développement de la communauté :l'embouche, l'artisanat et le potager doivent être développés.
o Concernant l'identification des options techniques alternatives pour l'implémentation desinfrastructures (si nécessaire) :• Un mur de protection contre les animaux auprès des bornes car malgré la présence des
fontainières et de la distance des abreuvoirs (10 mètres des bornes fontaines), le nombredes animaux fait qu'ils s'abreuvent parfois aux bornes fontaines (eaux stagnantes).
• La protection des robinets (sécurité de conservation de l'eau) pour les Bornes Fontaines.• L'assainissement environnemental pour les AGR.• Le tri des déchets pour les AGR,
10.7 Recommandations pour les stratégies de "sortie"
Le programme a crée une forte responsabilité aux CLD pour la durabilité des infrastructures carils sont responsables de la gestion des systèmes d'eau et ils sont supposés supporter lacommunauté en prenant leur développement dans leur propre main.Pour être sûr que les CLD ont les capacités à jouer ce rôle, le programme devrait tester lagestion autonome des communautés qui ont le plus de possibilités et de capacités, ces CLDdevraient travailler indépendamment de Plan mais toujours avec le support des UCLD (conseilset évaluations).Il n'est guère possible à l'heure actuelle de clairement parler d'une stratégie de sortie car, nousl'avons expliqué précédemment dans le rapport, les capacités en gestion financières et engestion de projets sont limitées. Cependant, si deux ou trois CLD peuvent travailler de manièreautonome cela pourrait permettre de tirer des leçons et de développer la confiance des autresCLD.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Pour conclure, on peut s'interroger par rapport à l'argent qui s'accumule sur le compte des CLD ;les stratégies devront se faire en équipe et les décisions en toute transparence. Des crédits auWKN, aux investissements pour la communauté, au programme social d'accès à l'eau ; lespossibilités sont nombreuses. Plan doit agir comme conseiller auprès de l'UCLD, qui appuiera lesCLD, car les prêts doivent être respectés de manière rigoureuse afin de maintenir la durabilité deces institutions.
10.8 Diffusion des expériences
Recommandations pour la diffusion des aspects du programme sont :
Les aspects positifs:• Le choix de l'énergie solaire et des infrastructures pour l'approvisionnement en eau (AEP).
Selon l'évaluation complémentaire du Programme Régional Solaire (PRS) du décembre1996, toutes les références prouvent le bon choix stratégique du solaire. D'une part, leshypothèses confirment que la technologie doit être fiable car la plupart des fabricants offrentaujourd'hui des garanties d'au moins 12 ans, allant parfois même jusqu'à 20 ans, et on peutaffirmer que la durée de vie minimum des modules de nouvelle génération est de 20 ans.Une étude a aussi démontré que sur 20 ans, le pompage solaire revient 8% moins cher quele diesel. Mais les frais financiers engages par l'acquisition du premier équipementreprésentent l'équivalent du budget carburant de la pompe diesel (109%). Le problème dupompage solaire concerne donc le financement de l'investissement initial car il représente eneffet 4,3 fois l'investissement dans une motopompe. Cependant Plan a pu grâce à uneapproche participative et communautaire convaincre les communautés du bon choixtechnologique.
• Le soutien institutionnel pour un service continu.• L'approche du partenariat et des alliances d'apprentissages mis en place par Plan.• Un département dédicacé au changement de comportement et travaillant de manière
transversale.• Un travail de proximité/ADC avec les communautés (écoute, soutien)• Communication et publication sur la démarche mise en oeuvre pour le programme EHA et les
résultats obtenus. Le CREPA et l'IRC peuvent suppléer Plan dans cette démarche via Sourcenouvelles (http://www2.irc.nl/source/lgfr/index.php)
Les aspects de doute :• Plan Niger doit apprendre à prendre du recul par rapport au soutien des communautés.
Naturellement, cela ne peut pas se faire du jour au lendemain mais il est important que lescommunautés sentent que Plan ne sera pas toujours présent pour les soutenir. Pour cela,Plan Niger devrait tester la gestion autonome des points d'eau dans quelques communautéssélectionnées, tout en renforçant le contrôle par la communauté.
• L'aspect différentiation sociale est important au sein des communautés. Le programme doitmaintenant se focaliser sur les populations les plus défavorisées des communautés (aidepour les AGR).
• Les tensions sociales au sein de l'arrondissement de Dosso. Naturellement, Plan ne peut pasintervenir dans tous les villages de l'arrondissement de Dosso mais il est important desouligner qu'une forte jalousie existe actuellement entre les villages Plan et les autres. Ladiffusion du soutien Plan aux autres communautés est peut-être une étape primordiale pourune meilleure cohésion sociale au sein de l'arrondissement. L'implication des décideurspolitiques au niveau provincial, national et régional est primordiale pour capitaliser lesréussites de Plan aux autres villages et pour réduire ce sentiment de jalousie. L'IRC encollaboration avec Plan Ethiopie et Burkina Faso met en place un programme pour maximiserles impacts de cette capitalisation. Deux membres de l'équipe Plan Niger (SoumanaAbdoulaye et Souleymane Attawatan) ont participé à un atelier sur la mise en place duprogramme et il serait important qu'il puisse participer aux réflexions par rapport à cettediffusion du projet.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexes
Annexe 1 : Fiches communautaires (voir fichier séparé)
53
Inventaire Communautaire
Villages
I sisi
11S5
Oarey Maliki Zarma . Peulh, HaoaasaSinqui BosseyBaqnaqoixli Goubè .Maouri , Kalley, PaJh , Magabiri.. SoudjéNiki Beri Zarma. peulh,Haou-ssa
Goté.Garassa.Bniah.Soudjé. Paulinactivités cérèalieres
TemboucheTidirka_
commerce du laitdelà volaille
le petit commerce
petit commerce( beignets,galettes,soumbata, cola ...)
32% 50%
SandideyDeytagui Attilt GEÉKia.Goubé, MaouriSoudfé, Peulh
»ussa. Belah. Katoy, Paraye.TQuaqeg .TobflJu-Ao-Sept
cnambânga
L'ouvBriure tte compte bancaire pour le CLD, embouche {AGR), la distribution daa imusuquves, venle des couvercles jarres
La formation dss hygiéntstea ti leurs équipsmentsj'alphabéiisatiorv. banque ceraaTttfe. boutiques scolaires,Lavante des savons à pritmodéré.resjardins cammunautakes. equipemenl scolaire, location de mat. Scolaire. COCLa pharmacie scolare, ta seM&Bisation sur le mariage précoce, mcro-finan» (WKN^ «cales comnwnautatrw.la sccnamalnn de la jeune (le, nvseer* pJace et romuHon CLD, GJ. GS, CGSE «1 rUOJJ. tes talrlnes, les 4epc4or3.le FDW. la vente des moiJ5lic|uairesP be patinage, jardin scalaire, la distribution cfe ls«- shHs, actMles d« senaUballon EHhle CCCO (GJ, fadas. adwILes apof1ivea'pculturel|«r compelrtiorM), la proiedbn des enfants.le CEF. rétablissemanl des actes da naissance, la formation des voiontairesja formation des groupamerts féminins,
ntseaux d'eau potable, forages, puits «nenlesCLD et hygianistM e graUMment des femmes,
le W3 maiemité sans risqL*, les cases da sanlLa formation des matrones e< leurs équipements, las voyagea d'étude memfai
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la construction des briquesovine.vente de couvercle tongolo.
de savon, jardinage
Classification sociale
Villages/Indicateurs
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composition de la communautéNom
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311823326
228450
Nom
bres de
foyersm
ayens
1715431211563531
Nom
bres de
foyerspauvres
11216910386
24157
20653
Nom
bres total de foyers
160202170130258135325134
comm
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Marche transversale 1
Villages
Darey Maliki
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ISource d'O et la pompe
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Puissance:3000 WC; 60 modulesPuissance:5940 WC; 54 modules
Puissance:3960 WC; 36 modulesgroupe Electrogène(gestion privée)Puissance:4200 WC; 56 modulesPuissance:2400 WC; 32 modules
Puissance:3600WC; 60 modules
Château d'O
descriptionchâteau métallique; capacité 10+20 m3
château métallique; capacité 20 m3
château métallique; capacité 20 m3
château métallique; capacité 20 m3château polyesther; capacité 20 m3
château métallique; capacité 30 m3château métallique; capacité 20 m3château métallique; capacité 20 m3
Villages
Dar ey MaliktSLngui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BenTïdiri»SandideyDeytagui AttiliTchambanna
Marche transversale 2Bornes fontainesN
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SandideyDeytagui AttiliTchambanga
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Villages
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTïdirkaSandideyDeytagui AttiliTchambanga
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description
les difficultés de l'accès aux BF sont:la raison financière;!'eau est payantel'absence du fontainier née d'un manque de clientèlele fontainier payé au mètre-cube vendu trouve sarenumération faibiefDeytégui Attili j
Carte Sociale 2Accès Aux Latrines# foyers installés latrines
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Discussions focalisées -
Villages
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Visite école 1
Villages/Indicateurs
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sensibilisation sur le sida;assainissementutilisation du savonutilisation du guide EPEenquête sur les maladiesla protection de l'environnementl'hygiène corporelleet vestimentaire
Avec le programme EPE la plupart des enfantsont pris l'habitude de se laver les mains. Il reste à :
augmenter le matériel de salubrité{brouettes.rateaux.pelles}doter en savons les écoles pour les laves mainsconstruire d'autres classes( cas de deytegui Attili)
Visite école 2
Villages
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Dagcriptlon toolpflo tescrtpBo ccripHon Description dascriptlonDarey MaliiSinfluiBaflnagondiNil;, BeriBaou BeriTidirkaSandideyDeyiaqui AHiliTchambanga
sensibilisation sur te sida;prenatateassainissementutilisation du savonutilisation du guide EPEenquête sur les maEadiesla protection de l'environnementl'hygiène corporelle et vestimentaire
La Pédagogie ActiveLe Gouvernement ScolaireClub de SantéConvention des Droits de l'EnfantAGREPETranscription / Ecriture des langue:
hygiène corporelle:certains enfants viennent a l'école sales
les enfants utilisent peu tes latrines
Ce sont:la salubritéla sensibilisationl'hygiène corporelleet vestimentairele Janfinagearmsage des attires
l'intériorisation de ta vision du développement par [es enfantsl'expression de la notion du développement local est traduite à traversdes dessins produits par ces petits acteurs sur lesquels l'on peut distinguerqui une route, qui une école, qui un château d'eau, qui un jardin ;bref des ouvrages indicateurs du développement
Discussion focalisées Gouvernement des Jeunes
Villages
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiMiki BeriBaou BeriTidirkaSandideyDeytagui AttiliTchambanga
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Description(a solidarité entre les jeunes('organisation des reunions d'échangesle suivi par les agents rje PLANles formations des jeunesles activités de parrainagele soutien des jeunes parle PLANles réalisations de PLAN dans le villagele CDC- la télé- vidéo
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descriptionLe GJ apprécie fort les activités duprogramme PLAN ;il souhaite recevoirdes formations dans le cadre de leursactivités.
Case de Santé
Villages/Indicateurs
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTidirkaSandideyDeyiagui AttiliTchambanga
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État des latrines
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Discussion Comité Local de DéveloppementComposition
Villages/Indicateurs
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTidirkaSandideyDeytagui AttiliTchambanga
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description
le plus grand niveau:1ère C(lycée)le petit niveau: cours d'alphabétisation
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Villages
Darey MalikiSingui SosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTidirkaSandideyDeytagui AttiliTchambanga
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5'n du E
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description
Les actions entreprises en matièrede EHA sont fort appréciéesl'intérêt de ces actions est bienperçu.Ces actions sont a poursuivredavantage
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Ce sont :Le vente d'eau, des moustiquaires,L'AGRLa location des manuels scolairesLa boutique scolaireLa vente des couvercle et des savonsLa vente des carnets de santé
3
yse
Q.
bu
dg
et•
description
les opérations au sein des rubriques eau, santé, éducationne sont pas dissociéesle budget porte sur toutes les opérations,toutes rubriques confonduesle solde est positifTidirka ;la gestion est privée; pas de contact avec le CLD
(Atat
ETgaidu com
ité
OU/N
ou
ou
ou
ou
ou
N
ou
ou
ou
Discussion Comité Gestion Système d'Eau 1Composition Formation da qui, et en quoi
•sSIir
Is
1
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTidirRaSandideyDeytagui AlfliTchambanga
contribution financière : description
Mt32D0OOfcfa-Mt225000fcfa- chef ména9e(2000fcta),femrne asèe(5M>fcfa), j femme (250fcfa)
Pour les homrnes.tes chefs da quartiersont été responsabtfisés.ils les infomientdes claies de colectes
Mt4170OOfcfa- chef rnénagepOOHcfa)1*250000 fcfa- chef ménaeB<3t»Qfc[3)Mt 350000 fcTa- Qlier (30000 rrfa).oroupement pei«l (30000 Wa).ressoitissan1 (110000fc(a)
Mt 276000 Ida- quartier (31000 tcfa)Mt350000fcfa- chef men^ge^2000fcfa^
Pour les femmes, desfemmes ont étédéléguées pour les même tâches
les communautés ont veilléa la sécurisation des matériaux e<matériels pour l'exécutiondes travauxaies non) pas la compétenceà l'époque pour assurer un contrôle
fonctionnement desbonnes fontaines
la tenue du cahier de la bornefontaine et du livre de caisse
Discussion Comité Gestion Système d'Eau 2
I
i
dascription dascrfptlon aajcripl/on dgacriptlon datcripUonJarey MalikiSinaui BossevBaojiaqondi
foncSonnernent desbornes fontaines
Miki Beri
entretien despanneaux
BaouSeri
repaticmdes fuiteschangementde robinets
le Présidentle Secrétaireles Fontainiéresfe Gartfien
Tidirha
toute lautilise Ee
communauté: reseau d'aep
SandideyDeylaaui AttiliTchambanoa
'eau est payée â la borne'ontaine en espéce:S fcfa /30 I
ATidirio l'eau est payée 10fcfa/301
24 heuresles techniciens
plombiers
1 : la fontaintère informe la represenante desfontainière
2: !a représentante informe le président du CGSE3: la présidente du CGSE infome le président du CLD
et le plombierAprès le règlement du pjombier.le SG enregistrela facture dans le cahier
Discussion Hyç
Villages
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BeriTidirkaSarvdideyDeytagui AttiliTchambanga
îienistes Mo
tivation
descriptionle PLAN suit de près !es activités sur i'hygièneet l'assainissementle sentiment d'être utile à sa communautéla propreté du villagel'appui en logistique dont les kits de sensibilisationles formations conseils reçusles pagnes et blouses de travaill'émergence de l'esprit de groupeau sein de la communauté
Ap
préciatio
np
rog
ramm
e EH
A
description
les hygiénistes apprécient fort (es actions duprogramme EHA dans leur communauté.Les communautés voisines les consultentIls souhaitent que ces actions entreprises dansie cadre de r EHA se poursuivent davantage
Leu
r o
pin
ion
sur
messag
es
po
ur
laP
H
S
contribuent beaucoup à la sensibilisationou à un changement de comportementsde la communauté
Vo
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un
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po
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smettre
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essages
S
les voies plus appropriées sont:les kits
la télé-vidéola troupe bonféreyeles voyages d'étudeVAD
Villages
Activ
pour tivitéur
essagtra
ages
itéscom
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mpact de la PH
Com
mentaires,
défaites et succès
Activit
hygién
J:ou/N description description
Darey MalikiSingui BosseyBagnagondiNiki BeriBaou BenTidirkaSandideyDeytagui AttiliTchambanga
Ce sont :La salubrité (te village, à la case de santé)Les visites à domicileLes visites des points d'eauLa sensibilisation avec les kitsLa sensibilisation sur l'hygiène corporelle, vestimentaireLa sensibilisation sur l'espacement des naissances
L'utilisation des fermetures jarres et tongolo.Le non usage desrécipients routltés pour le transport de l'eauL'usage des latrines.Le lavage des fruits avant leur consommation
Le nettoyage des jarres avant de les remplirLe repas d'hier est réchauffé avant sa consommationLe lavage des mains, le lavage des fruits avant leur consommationdéfaites: fes semis sont effectués à côté des habitations,tes ordures sont collectées mais non acheminées dans lesdécharges
ces hygiénistes mènent des activitésde sensibiiisation sur l'hygiène et la propreté.Ils organise périodiquement des actions de saluburité
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 2 : Programme de l'évaluation
Lundi 29 novembrePrésentation de l'approche PLAN - par le représentant de PLAN NigerPrésentation des financesPrésentation par les Coordinateurs techniques des programmes PLAN
Présentation du programme de Changement de ComportementPrésentation du programme de EHAPrésentation du programme de santéPrésentation du programme EJFAD
Présentation des Termes de RéférencesPrésentation sur la méthodologie de l'évaluation
Mardi 30 novembreDéveloppement d'un institunogramme avec les rôles et responsabilitésIdentification des activités communautaires et les personnes qui participentIdentification et revu des indicateurs pour l'évaluationIdentification des outils participatifs pour l'évaluation
Mercredi 1 décembreRevu des mini scénarios pour quantifier l'information qualitativePrésentation sur l'utilisation des outils participatifsPréparation de "vérification / test au terrain"
Jeudi 2 décembre et Vendredi 3 décembreVérification / test au terrain- dans un village
Revu des outilsRevu des indicateursRevu des mini scénarios |v'Revue générale de la méthodologieDéveloppement d'un code de conduit pour l'évaluation communautaire
6 décembre au 7 janvier 2005Etudes communautaires dans 8 villages
Lundi 24 janvier :Arrivée à Niamey (après-midi).Discussion avec le Représentant de PLAN Niger (Carlos Cortes)
Mardi 25 janvier :Suite de la discussion avec le Représentant de PLAN Niger (Carlos Cortes)Discussion avec Multi ConsultingDiscussion avec le DG du Ministère de l'HydrauliqueDépart pour Dosso
Mercredi 26 janvier :Discussion avec le consultant local et les ADC sur l'analyse des données de l'évaluationcommunautaire, tirer des conclusions préliminaires et comparer la situation initiale avec celleau moment de évaluation finale.
Jeudi 27 janvier :Discussion avec le Coordinateur Eau, hygiène et Assainissement (Souleymane Atawata), leCoordinateur BC Changement de Comportements (Soumana Andoulaye), le DRH, DDSP etl'Union des CLDDiscussion avec Housseini Oumarou, PUM Dosso Plan
Vendredi 28 janvier :Visite de terrain à Tchambanga et Darey Maliki.Discussion avec Art Vivant, EJFAD, ANBEF, MARP.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Samedi 29 janvier + Dimanche 30 janvier :Ensemble avec le consultant national et les ADCs : préparer la réunion multipartenaire etanalyse finale des données.
Lundi 31 janvier ;Atelier multipartenaire a DossoDépart
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 3 : Personnes rencontrées
PLAN - Office de NiameyCarlos Cortes - Représentant de PLAN NigerAliou Amadou -Administrateur National
PLAN - Office de DossoM. Housseini Oumarou - PUMM. Boiurama Djibo - Coordinateur éducationM. Hassane Mahamadou - Coordinateur santéM. Soumana Andoulaye - Coordinateur BC (Changement de Comportements):M. Souleymane Atawata - Coordinateur Eau, Hygiène et Assainissement :
APCFadima SeydouSalamatou SalifouHama DodoBouhary AlkalyMoussa AbdouNahissa Oumarou
CommunautéReprésentants des communautés, des chefs de villages, des CLD, des CGSE, des CJ, desGS, des hygiénistes et des vendeuses
Union CLD :Le président, le trésorier adjoint, 2 conseillers, 2 représentants des jeunes (1 garçon, 1 fille),2 commissaires au compte, le trésorier général, le secrétaire général
Consultant LocalSoumana Gamatié
Peace CorpsAllzamissa Janelle
Ministère de l'Hydraulique
DRHM. Doulla Adamo -M. Ali Ibrahim - Coordinateur des techniciens DRH au PLAN
DDSP
Art VivantM. Soumana Andoulaye
MARPM. Haladou Mamane - Représentant Réseau MARP, Dosso
ANBEFM. Hamadou Issoufou, Chef de Conseils et d'Education pour les Jeunes (CCEJ)
Multi ConsultingM. Hamadou Morou - Ingénieur
EJFADWeifane Ibrahim
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 4 : Termes de références pour le consultant local
Le rôle du consultant local sera:Responsable de superviser et assister l'équipe de PLAN chargée de l'évaluationcommunautaire pour assurer l'obtention de données de bonnes qualités;Responsable pour le développement d'une base donnée et de l'entrée de l'information;Responsable pour le développement d'un document descriptif de chaque village de deuxpages (historique, conflit);Responsable pour assister les évaluateurs internationaux avec l'organisation, lafacilitation et la traduction durant l'atelier multi partenaires;Responsable pour assister les évaluateurs internationaux avec l'analyse des donnéescommunautaires;Responsable de la production d'une partie du rapport final et relecture pour améliorer etcontribuer pleinement au travail final;
ConnaissanceLe consultant :
est un spécialiste pour l'utilisation des outils participatifs tels que le PHAST;a une expertise avec le développement rurale, spécialement avec l'implémentationdes programmes Eau, Hygiène et Assainissementa une bonne connaissance d'Excel;parle la langue Française et les langues parlées aux villages ou le programme deEHA a été implémenté.
l-s
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004 |
Annexe 5 : Termes de références pour l'ADC ;
Les ADC qui font partie de l'équipe d'évaluation: |seront en charge de mener toutes les activités de l'évaluation au niveau de la 1communauté ; JSeront charge d'enregistrer des informations et les données quantitatives et qualitatives ;qui sont collectées durant l'évaluation communautaire et de les remettre au consultant Ilocal;devront, quand nécessaire, assister le consultant local avec l'entrée des données dans labase de données Excel; !assisterons le consultant local avec le développement d'un document descriptif dechaque village de deux pages (historique, conflit); *représenterons les ADC durant l'atelier des multi partenaires; •assisterons les évaluateurs internationaux avec l'analyse des données communautaires îdurant la deuxième mission; |disponible pour la relecture pour améliorer et contribuer pleinement au travail final. |
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 6 : Les résultats de l'évaluation mi-parcours
Les conclusions et recommandations de cette évaluation seront basées sur résultats del'évaluation à mi-parcours du programme déjà effectuée par NAZARI mais aussi sur l'analysemicro biologique et investigation sanitaire par rapport à la qualité de l'eau effectuée par unévaluateur Plan.
La principale conclusion de l'évaluation effectuée par NAZARI, était positive pour Plan cartous les résultats encourageaient une poursuite et même l'élargissement du programme. Lesraisons comprennent :• les problèmes ciblés par le programme étaient réels;• les solutions adoptées étaient réalistes et adaptées ;• des progrès réels ont été réalisés ;• à la grande satisfaction de la population.
Les recommandations les plus importantes de l'évaluation à mi-parcours sont les suivantes :Ajustements pour stratégie d'intervention :• La rémunération des hygiénistes• L'efficacité des hygiénistes autochtones• Renforcement des relations entre EHA et autres programmes de PLAN Niger• La vulgarisation du savon a faible coûtAjustements par rapport au dispositif d'intervention :- Mieux structurer le rôle des ADC• Mettre en place une structure dédiée exclusivement au suivi évaluationAjustement nécessitant des analyses supplémentaires :• La gestion des points d'eau et la gouvernance locale• Détermination du moment et de l'origine de la contamination des eaux de boisson par la
bactérie E. Coli.
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 7 : Les communautés bénéficiaires du programme EHA
VILLAGES
BAN A KOIRA1. Baniyoulwa2. Koli Koira3. Gandouwal4. Kaidayaize5. Saran Allah
BAGNA GONDI KOIRA1. Dar Essalam2. Samari Dey3. Maourey I4. Maourey IIS.Dogon Dadji6. Talle7. Tounga8. Dole Kaina9. Alfa Koukou Koira
BAW BERI1. Bouzoudey2. Dogodey3. Goubeydey4.Lougou
DAREY MALIKIDEYTAGUI ATILI
1. Barri Koubey2. Touîou3. Boude Fandou Maigari4. Boude Fandou AlfaS.Habbodo
KAYAN
Mini-AEP(nouveauet reliât»)
1
1
1
11
1
NombreBornesFontaines
6
5
5
55
8
PMH(forages)
1
11
1
PC(puits)
111
1121111
1111
11111
LatrSco-laires
2
2
2
12
Lavemain
1
1
11
1
Latr.CaseSanté
1
1
1
Latr.fam.
33
60
97
14434
100
Inciné-rateursFOS/SRG
1
1
1
1
KitsAssaiSolide
1
1
1
11
1
DépotoirsComm.
1
1
1
11
1
Fer-metureTongolo
100
100
100
100
Organisationscommunau-taires
8
8
8
88
8
60
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
KOTOMBO1. Dbgo Fari2. Soudjedo3. Zameydo4. Périmètre
NIKI BERI1. Foussari2. Sodjadey3. Foulanguay4. Hamdalaye5.Djokole
SAN Dl DEYSINGUI BOSSEY
1. Fondo Bon2. Daney3.Gorou Banda4. Silfa Beri5. Silfa Kaina
TIDIRKA1. Gandadey2. Gorou Banda Tegui3. Wetla
TOMBO KIREY1. Gatareyni Kaina
NAKIN FADA1. Deyguinde2.Goroudey3. Windi Beri
KOUTOUFANIGAFIADEYDAOUDADEYTCHIARA BERITCHAMBANGA
TOTAL
1
1_i
1
1
1
11111
16
7
7
9
1
7
6
78787
108
11
1
1
8
111
11111111
00
110
1
001
35
2
2
323
21
1
1
11
1
1
1
11
11
16
1
1
11
1
1
i 1
10
50
60
60N
103
100
90
N60268450
1151
1
1
11
1
1
1
11
1
1
11
1
1
1
11111
18
1
1
11
1
1
1
13
100
150
150
150
150
100
100100100150126
1776
8
8
88
8
8
8
88888
144
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 8 : Ordre du jour de la réunion multipartenalres
L'ordre du lour de la réunion multlpartenaire - évaluation Programme Plan Niger (EHA)DOSSO - 31 janvier 2005
10h00 Cérémonie d'ouverture : Discours de Plan Niger (Carlos Cortes)
Discours du Gouverneur (Lawali Moutari)
10h30 Présentation des Terme de Références de l'évaluation finale (équipe internationale)
10h45 Présentation de l'approche de l'évaluation au niveau communautaire (les ADCs)
11h00 Présentation de évaluation au niveau communautaire (Gamatié Soumana)
11h30 Présentation de l'évaluation programmatique (équipe internationale)
12h00 Recommandations pour la seconde phase du programme (équipe internationale)
12h30 Pause déjeuner
13h30 Constitution de groupes et présentation du canevas pour les travaux
13h45 Travaux en groupe
15h00 Restitution
16h00 Pause café
16h15 Synthèse de la journée
16h30 Synthèse générale et conclusions
16h40 Clôture
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 9 : Liste des participants à la réunion multipartenaires
1 . Ango Bori2. Mamane Adamou3. Alassane Haroun4. Abdoulaye Yaye Anza5. Diebou Tahirou6. Ali Ibrahim7. Hassane Celigani8. Haoua Djibo9. Gamatie Soumana10. Alkaly Bouhary11. Salifou Salamatou12. Fadima Seydou13. Stravato Laurent14. Oumarou Sernana15. Abdou Seydou16. Garbo Hassan17. Aissa Djibo18. Bachirou Dodo19. Dokogne Pierre-Hervé20. Nahissa Oumarou21. Abdou Moussa22. Mme Seyni Aminata23. Hama Dodo24. Imata Morio25. KimbaAIi26. Haladou Mamane27. Cheifou Idrissa28. Alhadje Amadou29. Amadou Seyni30. Assane Faotoumata31. Lamine Fatoumata32. Mariama Zacou33. Souleymane Fatimata34. Christoffers Trea35. Weifane Ibrahim36. Djibo Boureima37. Issaka Issa38. Soumana Abdoulaye39. Carlos Cortes40. Housseini Oumarou41. Issa Halidou Modi42. Abdoulaye Moussa43. Hassane Seyni44. Halidou Ibrahim45. Mohamed Al Moctar46. Adamou Doulla47. Hassane Mahamadou48. Souleymane Atawata49. Oumarou Laila Aissa50. Abdoulaye Idrissa
Secrétaire Exécutif de AID-Kookari/DossoDirection Régionale du Développement CommunautairesDistrict SanitaireConsultant ONG Rielel FitalaDirection Régionale AlphabétisationDirection Régionale de l'Hydraulique DossoResponsable EIRENE-ASADRadio SoudaConsultant NationalADC/Plan NigerADC/Plan NigerADC/Plan NigerIRCPrésident UCLDSecrétaire Général UCLDTrésorier UCLDReprésentant des Filles UCLDReprésentant des Jeunes UCLDAssistant Technique PDRI (Luxembourg)ADC/Plan NigerADC/Plan NigerIEB1/DO/CEPlan NigerDREB/A-Dosso - JICA/DOCVDREB/A-DossoRéseau MARPEJFADEJFADONG-GAPEDSec. Adm. PU Plan Niger/DOAC/ Plan NigerPlan NigerPlan NigerIRCEJFADPlan NigerORTN DossoPlan NigerPlan NigerPlan NigerTroupe BonfereyADC/Plan NigerB.E. Multi-ConsultingReprésentant ONG AJEDEVResponsable ORTN/DossoDirecteur DRH/DossoCoordonnateur Santé Plan NigerCoordonnateur Habitat Plan NigerPlan NigerRadio Souda
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 10: Ensemble des activités dans la communauté
Première phase: ProspectusEntretien avec toute la communauté - questions - participation des femmes - relations avecles villages
Deuxième phase : Choix des villagesRecensements des ménages pour identifier des enfants susceptibles d'être parrainésChoix des villages
Troisième phase : What Is PLAN (WIP) .
Introduction de PLAN
Quatrième phase: Enrôlement des enfants
Cinquième phase : MARP exploratoire• Carte de ressources• Carte sociale• Diagramme de Venn• Flux• Arbre a problèmes• Calendrier saisonnier et journalier• Marche transversale• Profil historique• Grille prioritaire• Classification préférentielleSixième phase : Activités du parrainageDistribution des mousquetairesImmunisation des enfantsBesoins expériences par les communautés
Septième phase : Case de SantéIdentification des matronesFormation équipe des matronesIdentification et formation des ASCConstruction et équipement des Case de Santé (CS)
Huitième phase : MARP thématique concernant l'éducationDotation des écoles en compendiums métriquesDémarrage boutiques scolairesActivités Plan d'Amélioration des Ecoles (PAE)Mise en place de comité de suivi de PAEDémarrage activités de PAE
Neuvième phase : MARP exploratoire (hydraulique)Forum préfecture pour la restitution a le choix des ouvrages hydrauliquesStatues la contribution financière des communautés (350 000 FCFA pour un Mini AEP et 50000 FCFA pour un puit et forage)Protocoles d'accordDemande de projetDémarrage des activités (construction des ouvrages hydrauliques)
Dixième phase : Démarrage des activités de Agents de Santé Communautaire Sensibilisationsur le paludismePlanification Familiale (PF) ;
ImmunisationNutritionConsultation Pré - Natal (CPN)Soins préservatifs et curatifs
64
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Fréquentation case de santéInstallation des Club d'Ecoute Féminins (CEF)Identification des malnutrisSupervision des infirmièresPlanification FamilialeConsultation Pré - Natal (CPN) .Démonstration diététiqueAppui en matériel diététiqueDémarrage des activités accouchement avec l'aide des matronesActivités d'enregistrement des naissancesFormation des Prises en Charge Intégrées des Maladies de l'Enfant (PCIME) des ASCJardin communautaireConstruction et équipement des maternitésFormation professionnelle des ASCCampagne foraine par les ASC (tour des villages durant 4 mois pour vacciner les enfants)
Onzième phase : Education - suiteConstruction des classesMise en place de Gouvernement Scolaire (GS) - les enfants scolariséesMise en place des Gouvernement Des Enfants (GDE) - les enfants non scolarisées et lesreprésentants des enfants scolarisées
Douzième phase : Activités visés sur les Centres de Développement CommunautaireConstruction et équipement des Centre Développement Communautaire (CDC)Formation des animateurs CDCSensibilisation du Ecole Communautaire ECOMImplémentation des ECOMImplémentation des jardins communautairesDémarrage des Activité Génératrice de Revenus (AGR)Identification et formation des enseignantsCréation des centres d'Alpha avec EJFADFormation des membres de Comité Local de Développement (CLD) par EJFAD etAlphabétisationIntervention des GREFs dans le PAE et la petite enfance (CCE)Formation des GREFONs sur la pédagogique active et le suivi
Phase pilote de CCCDDémarrage activités Enfant Pour l'Enfant (EPE)Forum sur la scolarisation de la filleSensibilisation avec troupe BonfereyCNA - MarionnettesIntroduction des CCD dans les communautésMise en place des GJFormation en vie associative des GJ
Continuation des interventions du programme HydrauliciueEtude CREPA - diagnostique dans les 13 villagesFormation des formateurs (SARAR/PHAST)Documentation et développement des guidesConfection des Kits de sensibilisationSuivi des activités de CREPAChoix et formation des hygiénistesEtablissement des plans d'action des hygiénistesSensibilisation de la communauté sur le coût de l'eau et l'entretien des ouvrages hydrauliquesMise en place des comités de gestion des systèmes d'eauFormation des membres du Comité de Gestion de Système d'Eau (CGSE) sur la tenue desoutils de gestionChoix - sensibilisation des fontainièresSensibilisation des techniciens (plombiers)Choix des gardiens des Mini Adduction d'Eau Potable (mini AEP)
65
Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Entretien des ouvragesEvaluation des hygiénistesClôture des jarres et Tongolo
Continuation de la promotion des latrines et assainissementDéveloppement d'un protocole d'accord pour la construction des latrines scolaires, case desanté et latrines familiales par des projetsDéveloppement d'un protocole d'accord pour la construction des dépositaire et lave mains(scolaires, case de santé et familiales)Construction des latrines publiquesIncinérateursEntretien des ouvrages par les prestataires (entreprises comme Belko Hydraulique)Suivi des travaux par la Direction Régionale Hydraulique (DRH)Amélioration des outils d'animation pour les hygiénistesAppui des hygiénistes par l'ANBEF (Agence Niger pour le Bien Etre Familiale)Dotations des charrettes et des râteauxCompostage
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Rapport d'évaluation finale du programme EHA de Plan Niger 2000-2004
Annexe 11 : Solaire contre Thermique (voir fichier séparé)
67
table 3: Calculations of the amount of enerav generated byttie sun in Dosso
Moi
s 1
JFMAMJJAS0ND
globalisation "££ • T i l ™ r
MJ/m2/j C l a n t e 10°29 0.6 1.1432 0.6 1.0936 0.6 1.0438 0.6 0.9938 0.6 0.9538 0.6 0.9338 0.5 0.943B 0.5 0.9736 0.5 1.0233 0.5 1.0830 0.6 1.1328 0.6 1.16
Energy
Mlm'li19.8420.9322.4622.5721.6621.2017.8618.4318.3617.8220.3419.49
Résulte of SIC JTotal
kWh/j5.8076.2436.6176.4956.2555.7855.7955.8476.0316.0125.8755.638
MJ/m1/!20.9122.4723.8223.3822.5220.8320.8621.0521.7121.6421.1520.30
SIC IntematinalArray Ratlng
Wp2958.83402.82472.02771.22463.24799.41932.06503.43S74.24063.15737.8
Wp/7539.545.433.036.932.864.025.886.753.054.276.5
This table shows that tne lowest montMy mean of sunlight energy is in Ocloberand is 17.82 MJ/m2/!!tt is compared to SIC International / Totals own figures which give the lowest mean being in Oecember at 20.30 MJ/m!/d
table 4: Calculation of thenumborof arrays per village PLAN* Nom de Village
1 BagnaGondlKoara2 Bana Kolra3 Baou Beri4 Darey Maliki5 Deytagui Attili6 Kayan7 Kotombo6 Nakin Fada9 Nikki Beri
10 Sandidey11 Tombo Kirey
Populations4%
2001 10121131 17411340 20831337 20581942 29901681 25882543 39151517 23352561 39431565 24091991 30651963 3022
21572
Besoin d'eau15Vp/j
2001 (m3) 2012 (m5)17 2620 3120 3129 4525 3938 5923 3538 5923 3630 4629 45
HMT(m)75.072.853.040.942.054.136.572.872.858.583.8
heurespompe
(h)66666666666
débit depompe
(m3h)4.355.165.157.476.479.795.849.866.027.667.55
EnergyEquivalent
(m4)19592253163718351631317812794306263226913799
Energy Requirement2012 (VHpg)
(MJfi)19.222.116.118.016.031.212.542.225.826.437.3
an 2012
EtactricalEnerfly
MJ/j60.169.150.256.350.097.439.2132.080.782.5116.5
Number of
m1 of ArraylOOOW/m1
30.6435.2425.6028.7025.5149.7020.0167.3541.1642.0859.42
Pump and motor efficiencyArray efficiency
Array Ratjng
Wp3370.63876.42816.13156.92 B 06.05467.32200.87408.54527.24628.56536.4
0.320.11
NoofArraysWp/75
44.951.737.542.137.472.929.3M.8«0.461.7Î7.2
Mo of panelswith 4 arrays
each
Economie viability of Solar Water Supply requires two conditions :
1. Mean solar irradiation greater than lOMJ'm*. Dosso calculâtes at 17.82 MJ/m2(see Cell E16) or 20.30 using Totals figures.2. Mean daity energy équivalent less than 800 mDr RC Carter "Water Engineering Support Materials" Silsoe Collège Cranfiekj University
The 13 villages hâve an energy équivalence of at least 4 Urnes the recommended leyel
table 5: Estimate priée (millions CFA) Total case gtudy and PLAN villages
# nom de village1 Bagna GondïKoara2 Bana Ko ira3 Baou Beri4 Darey Maiiki5 Deytagui AtUli6 Kayan7 Kotombo8 Nakln Fada9 Nikkt Beri10 Sandidey11 TomboKIrey
sous totalTotal CFA millionsTotal millions of dollars
Cas de SIC / Total
Exhaure27.637.537.5
6049.3
6049.3
6049.3
6060
550.5
Tour2020202030303030303030
290950.5
1.36
tuyau1010101010101010101010
110
Sic International gave PLAN some estimate case studies using various deptns, volumes ofwater and costsUsing this data I hâve matched our Systems to the case studies, normally being as economical as possibleThe final price in dollars is for 11 pumping Systems and an estimate priœ of tmvers (using Totals figuresand an estimate for tubes fittings and other structures.
Cost Anar/sis Sheet Solar v Tharmodynan
Solar SystemorundfosSPSAiiB i75WpRécurrent 0 & M
repairsTotal Costs per annumRunning costs
Thermodynamicgnindf°sSPSA212.5 kWRecumnt diesel
o»,spark,n»ermecank
Total Costs o » annumRunrtffig costs
Thermodynamlc Final Total
Cost Ana*sls Stiwt Solaf v Th.
Soiar Systemgruniff«SP8A1525.21 75 Wp PanelsRécurrent 0 & M
repairsTotal Coste per annumRurming cosis
ThermodynaiiHCgrundfosSP8A1515 kWRécurrent diesel
oil, spart, filtermecanlc
ToM Cosis per annumRimbig Costs
Thermodynamtc Final Total
2002
1112.0020353.09
21464.09
1111.004000.00
5112.00
7774158
2002
1200.0023405 87
24605.87
1200.004*10.00
5200.00
78169.30
nie Bagna2003
257.14
257.142172123
1033.88208.57104.29
1346.746458.74
« 0 3
257.14
257.1424863.01
1040.02208.5710429
1352 886552 83
Gondi Koara2004
257.14
257.1421978.37
1033.68208.5710429
1346.747805.48
2004
257.14
257.1425120.15
1040.02208.5710429
1352.887905.75
2005
257.14
257.1422235.52
1033.88208.5710429
1346.74915221
2005
257.14
257.1425377.30
1O40.O2208.5710429
1352.889258.63
2M6
Ï57.14
257.1422492.66
1033.832OS.S7104 29
1346.741049S.95
2M7
257.14
257.1422749.80
1033.88208.57104.29
1346.7411845.69
Solar Final Cost
2006
357.14
257142663*44
1040.022085710429
1352 8310611.50
2007
257.14
257.1425891.56
1040.02208.5710429
1352.3811884.38
Solar Final Cost
2008
257.14
257.1423006.94
1033.88208.57104.29
1346.7413192.43
92040.) 7
200B
257.14
257.142614673
1040.02208.57104.29
1352.8813317.25
98411.74
2009
257.14
257.1423284 09
1033.88208.5710429
1346.7414539.16
1009
257.14
257.1428405.67
1040 02208 5710429
1352.8814670.13
2010
1112.00
257.14
1369.1424633 23
1112.00
1033.88208.5710429
2458.7416987.90
20t0
1200.00
257.14
1457.1427663.01
1200.00
1040.02208.5710429
2552.6817223.00
2011
2S7.14
257.1424B90.37
1033.88208.5710429
1346 7418344.64
2011
257.14
257.1426120,15
1040.02206.57104.29
1352 8818575.38
2012
257.14
257.1425147.52
4000.001591.61
208.5710429
5904.472424S.11
2012
25714
257.1428377.30
4000 001801 06MB .5710429
5913.9224469.79
2013
257.14
257.1425404.66
1591.6120857104.29
1904.472615358
2011
257.14
257.1429634.44
1601.08208.5710429
19135228403 71
2014
257.14
257.1425661.80
1591.6120857104.29
1904.4728058.04
2014
257.14
257.1425691.56
1601.062085710429
1913522 5317 63
Bagna Gondi Koara2015
20352.09257.14
206092346271.03
1591.61208.57104.29
1904.4729962.51
Saodidey2015
23405.87257.14
23663.0152554.59
1601 06208.5710429
1813 9230231.55
2016
257.14
257.1446528.17
1591.61208.5710429
1904.4731866.98
Wp
201»
257.14
257.1452811.74
1601.06208.57104.29
1913.9232145 46
2017
257.1*
257.1446785.32
159151208.5710429
1904.4733771.45
3370.61
1017
2 5 M 4
257.1453068.86
1601.06208.5710429
1913.9234058.36
4628.55
2011
1112.00
257.14
1369.1448154.46
1112.00
1591.61208.5710429
3016.4738787.92
2*18
1200.00
257.14
1457.145452502
1200 00
1601.062085710429
3113.9237173.30
2019
257.14
257.1448411.60
1591.61208.5710429
1604.4738692 39
2019
257.14
257.145478316
1601.06208.57104.29
1913.923908722
2 0 »
257.14
257.144B6SB.74
1591.61208.5710429
1904.4740596.86
1020
257.14
257.145504031
1601.0620857104.29
1913.9241001.13
2621
2S7.14
257.1448925.89
1591.61208.5710429
1904.4742501.32
2021
257.14
257.1455297.45
1601.06208.5710429
1913.9242915.05
2022
257.14
257.1449183.03
4000.002*55.87
208.5710429
6668.3349170.15
2022
257.14
257.1455554.59
4000.002369.96208.5710429
6682.6249587.67
Cost Analyste Sheet Solar V Theimodynamic Kayan
Solar SystemCapitalgrundfos3PIA1841J>75W|n»nelsRécurrent O & H
repairsTotal Costs per annumRunnjng Total Costs
ThermodynamicgrundfosSP8A1t3.0 kW diesel swwratorRccumnl diesel
o9, jpart, filtarmecanlc
Total Costs par annumRunmng Total Costs
Thermodynamic Final Total î
Cost Analysis Sheet Solar v Th
Solar SystemCapitalSPMÎtTÏWppafwlstUcurrant OtH
re pairsTotal Costs per annumRunning Total Costs
ThermodynamicEP5A212.5 kWRécurrent oknMi
oK, «parte, Allermecanfc
Total Costs per annumRurmtng Total Cosis
Thermodynamic Final Total $
2002
«00.0017003.58
16503.58
1500.004500.00
eooo.oo
33831.37
2003
257.14
257.141B760.72
1162.32208.5710429
1475.177475.17
2004
257.14
257.141 M l 7.87
1162.32208.57104.29
1475.178950.35
înnodynamK Bana Koira2H2
1112.0019061.37
20173.37
1112.004000.00
5112.00
78302 99
2003
257.14
257.1420430.51
979 8520657KM 29
1292 806404.»
2004
2S7.Î4
257.1420687.66
679,952085710429
1292 807837.61
2005
257.14
257.1418275.01
1162 .32208.57104.29
1475.1710425-52
2OM
257.14
257 1420944.80
979.95208.57104-2B
1292.806980.41
2006
257.14
257.1419532.15
11 $2.3220857104.29
1475.1711900.69
2M7
257.14
257.1419789.30
1162.32208.5710429
1475.1713375.86
Solar Final Cost $
2006
257.14
257.il21201.94
97995208.57104^9
1292 9010283^2
2097
2S7.14
257.1421459.09
979 9520S.S710429
1292.3011576.02
SoUr Final Cost)
1001
257.14
257.1420046.44
1162.32208 57104 29
1475.1714851.04
66507 1S
woe
257.14
257.142171653
97S.S5206.57104.29
1292 8012WS.82
89458.74
1009
257.14
257.142030358
1162 322085710429
1475.1716326.21
2009
2S7.14
257.1421973 37
979.95206.5710429
1292.8014161 £3
20t0
1500.00
257.14
1757.1422060.72
1500.00
1162.32208.5710429
2975.1719301.39
2 0 »
1112.00
257.14
1369.142334251
1112.00
979.95204.57«M 29
2404.8016566.43
1011
257.14
257.1422317.67
1182.3220*5710429
1475.1720776 55
1011
257.14
257.1423599.66
97955206.57104.29
1292.801785S24
2012
257.14
257.1422575.01
4500.001789.33208 57104-29
6602.1927378-74
2012
25714
257.1423856.80
4000.001508.56208.5710429
5821.4423690.68
1013
257.14
257.1422832.15
1769 33208.57104.29
2102.1929430.93
1013
257.14
257.1424113.94
1506 562U.5710429
1821.4425502.12
2014
257.14
257.1423089.30
1789,332085710429
2102.1931583.12
2*14
257.14
257.1424371.09
1508.58208.5710429
1821.4427323.56
|Kayan2015
17003.58257.14
17260.7240350.02
17S9.33208,57104.29
21021933665.31
|Bana Koira1015
19061.37257.14
19318.5143689.60
1506 58203.57(0429
1821 4429145.00
201S
257.14
257.1440607.16
1769 332OB.57104.29
2102.1935737.50
a »
257.14
257.1443946.74
1508 5820357104.29
1821.4430966.44
1017
257.14
257.1440864.31
1789.33203.57104.29
2102.1937889.69
5467.31
2017
257.14
257.1444203.88
1506562065710429
1821.4432787.83
3876.37
2 0 »
1500.00
257.14
1757.1442621.45
1500.00
1789.3320357104.29
3602.1941491 88
2011
1112.00
257.14
1369.1445573.03
1112.00
1508562085710429
2933.4435721 32
2019
257.14
257.144237859
1789.33208.5710429
2102.1943594.06
2019
25714
257.1445830.17
1508.53208.5710429
1621.4437542.76
2020
257.14
257.144313S.73
17JS.33208.5710429
2102.194569S25
1020
257.14
257.144608731
1503582085710429
1821.443936420
» 2 1
257.H
257.1443392.88
1789.332085710428
2102.1847793.44
2021
257.14
257.1446344.46
1508.5*2085710429
1B21.444118554
1021
257.14
257 1443650.02
4500.002643.65
2085710429
7461.5055259.95
1021
257.14
257.144660150
4000.002233.07
2065710429
6545.934773157
CostAnatySBStoetSolarvThentiodynamicSaouBerï
Solar SystemCapitalSPSA21T5 Wo panelsRécurrent 0 4 M
re pairsTotol Costs per mnumRunnlng Total Costs
ThefRHMtynanMCSP5A1S2.&kWRécurrent diesel
oiE, sparte, «termecank
Total Costs per annumRunning Total Costs
Therrnodynamic Final Total $
2002
1112.0016643 11
13055.11
1112.»«000.00
S112.00
76244 48
Cost Analyste Sh««t Solar v Therrrodynan
Solar SystemCapitalSPBA12Tfi Wp panetsRécurrent O A H
re pairsTotal Costs per annumRunning Total Costs
TfMonou yïiam icSP8A121.5 mRécurrent diaset
oH, spart, flltermecanic
Total Costs per annumRunning Total Costs
Thefmodynamic Final Total *
20G2
1200.0033012.12
34212.12
1200.004000.00
5200 00
77753.63
2003
257.14
257. H1831225
977.75208.57104.29
1290.616402.61
2004
257.14
257.1418569 39
977.75208.57104.29
1290.617693-22
nÉ Daytagui Atoll1001
257.14
257.143*469 26
1024.4320857104 29
133729653759
1004
257.14
257.1434726.41
1024.43208 57104.29
1337.297874.58
2005
257.14
257.1418826.54
977.75208.57104-29
1290-616983 83
2005
257.14
257.1434933.55
1024.43208.57104.29
1337.299211.87
2006
257.14
257.1419083.66
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20(17
257.14
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977.75208.5710429
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Solar Final Cost «
2006
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257.14
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Sotar Final Cost î
2008
257.14
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977.75208.57104.29
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«522221
2M6
257.14
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1024.43208.5710459
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2DO9
257.14
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2009
257.14
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2010
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257.14
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1112.00
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mut
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257.14
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2011
257.14
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2012
257.14
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2012
257.14
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2013
25714
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2014
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2*14
257.14
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|BaouBsn2015
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2016
257.14
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332695671767-10
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2*16
257.14
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2017
257.H
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2017
257.1*
257.1472281.3$
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2806 03
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257.14
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1112.00
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2 0 U
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257.14
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1200.00
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2019
257.14
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2 0 »
257.14
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2020
257.14
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2020
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2021
257.14
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2021
257.14
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2U2
257.14
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208.5710429
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2022
257.14
257.1474767.10
4000.002334.45
208.5710429
6647.314916220
Cost Allasses Sheet Solar v Th
Solar SystemCapitalSPSf.1275 Wp panelsRécurrent 0 & M
npaireTotal Costs pm annumRun fting Total Costs
Thermod/namicSP&A112.SkWRécurrent diesel
oa,spark.n»*rmacanic
Totat Costs pw anrwmRuntikig Total Costs
Thermodynamlc Final Total $
Cost Analysis ShaetSoUr ï Th
Solar SystemCapitalSPVU17SWp panelsRKarrent O & M
repaireTotal Costs par annumRunnlna Total Costs
ThermodynamlcSP8A21<kWRécurrent o9at*t
oil.spark.mtofmecanic
Total Cssts par annumRunning Total Costs
Therniodynamk Final Total !
Brmodynan1002
1290 0013238 80
14468.60
1200.00400&00
5200.00
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snnodynan1002
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46463.16
1750 005000.00
6750.00
80516.02
«cKotombo2003
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257.14
257.1415003.06
924.492085710429
1237.357674.69
1k Nikki Beri2003
257.14
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9S3.742065710429
1266 60801650
1004
257.14
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2005
257.14
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2005
257.14
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2006
257.14
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1007
257.14
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924.49208.571042S
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Solar Final Cost $
20K
257.14
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2W7
257.14
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Solar Final Cost *
2009
257.14
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924.49208.5710429
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81074.36
200>
257.14
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1266.6014349.59
142716.31
2009
257.14
2S7.1416288.60
«24.49208.S710429
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200S
257.14
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1200.00
257.14
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1200.00
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2010
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257.14
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1750.00
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257.14
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2011
257.14
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257.14
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1012
257.14
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208.57104 29
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1*13
257.14
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20f 3
257.14
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I'2014
257.14
257.141677451
142321208.5710429
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I201*
257.14
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(otombo2015
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13545.9432320.45
142321208.5710429
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•ftkiBeri2019
44733.16257.14
44990.3096309.17
146624208.5710429
1781.1032023.78
M i t
257.14
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142321208.5710429
1736.0730216.45
2016
257.14
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2017
257.14
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142321208.5710429
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1017
257.14
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2019
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257.14
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1200.00
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101*
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257.14
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1750.00
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257.14
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1019
257.14
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146624208.57104.29
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2020
257.14
257.1434606.16
142321208.5710429
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2020
257.14
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14682420857104.29
1781.104267928
ion
257.14
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142321208.5710429
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2021
257.14
257.1499602 02
14S6J24208.5710459
1761.1044460.38
mu
257.14
3154.4138217.72
4000.002106.70
208.5710429
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1021
257.14
257 1499859 17
6000.002173.36
206.5710429
74662151946.59
Cost Anatysfc S tmt Sctar v Tlwmwdjnamic Tombe. Kirey
Solar System
CapitafSP8AÏ175 Wp panelsRécurrent 0 S M
repaîrsTotal Costs per annumflunning Total Costs
ThermodynamfcSP SA 214kWRacurrant dtasaf
oil, sparte, «termecartk
Total Costs perannumRunning Total Costs
Thermodynamk: Final Total $
2002
1750.0027335 96
29095.96
1750.005000.00
«750.00
84533.06
200}
257.14
257.1428343.10
1104 27206 57104.29
1417.13816713
20O4
257.14
257.142960024
110427208.5710429
1417.13959425
Cost Anar/sis Sheef Selar v Thermodynamic Nakm Fada
Solar SystemCapiUtSPBA1BTSWp panelsRecollent 0 1 1 1
repairsTotal Costs perannumRunnlng Total Costs
ThermodynamécSP BA18JkWRécurrent dfewl
oil.spark.rlrtormecanic
Total Costs perannumftunning Total Costs
Therraodynunic Final Total *
2002
1500.0027947.62
29447 62
1500.004500.00
eooo.oo
84O50.S2
2003
257.14
257.1426704.76
1170 54209.57104.29
1463 407433.40
2004
257.14
257.1429961.S1
1170 54206.5710429
1483.406966.80
1005
257.14
257.1429857.39
110427208,57104.29
1417.1311001.38
200S
257.14
257.143021 S.OS
1170 54208.57104.29
1463.401045020
2(06
2S7.14
257.1430114.53
110427208.57104.29
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1007
257.14
257.1430371.67
Î10427208.5710429
1417.1313935.63
Solar Faut Cost S
2DM
2S7.14
257.1430476.19
1170 54208.5710429
1483 4011933.60
2O»7
257.1 J
257.1430733.34
117054206.5710429
1433.4013417.00
Solar Final Cost i
2006
257.14
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110427208.5710429
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2006
257.14
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10839524
2009
257.14
257.14306*5.96
110427208.5710429
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2009
257.14
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2010
1750.00
257.14
2007.1432893.10
1750.00
110427208.5710429
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201»
1500.00
257.14
1757.1433004.76
1500.00
1170542085710429
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2011
257.14
257.143315024
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2011
257.14
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1 0 »
2S7.14
257.1433407.39
5000.001699 97208 5710429
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2012
257.14
257 1433519.05
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2013
257.14
257.1433664 53
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2013
257.14
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1802 00206.57104 29
2114.8529560.31
|T«nboKirey1014
257.14
257.1433921.67
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2015
27335 96257.14
27593.1061514.77
1689.97206.5710429
2012.8334305.44
NakinFada1014
257.14
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2015
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V
2016
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»P
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2019
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2020
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2020
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Dutahput
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*S
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Summary of Cost Analysis using PLAN International estimate of Solar Energy
Cost Analysis: Diesel costs représentée! as a % value of solar costs
#
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Bagna Gondi Koara
Bana Ko iraBaou BeriDarey MalikiDeytagui AttiliKayan
KotomboNakin Fada
Nikki Beri
Sandidey
Tombo Kirey
Total Costs$
2022
84
85
89
66
97
93
78
56
79
78
Capital $
2002
24
25
28
15
21
36
20
15
21
23
Récurrent Costs $2005
524
503
502
520
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577
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2017
741
708
707
735
818
675
822
693
744
783
nb no inflation or ammortisation
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