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Press

Selection

Laurent Pernot Studio info@laurentpernot.net www.laurentpernot.net

La Critique, 20 septembre 2017 Par Christian Gattinoni

Ouest France, 29 aout 2017 Par Marion Dubois.

Mowgli, 7 août 2017 Par Marie-Elisabeth de La Fresnaye

Le Journal du Dimanche, 5 aout 2017 Par Marie-Anne Kleiber

Zibeline, 2 aout 2017 Par Marie Godfrin-Guidicelli

L’Humanité, 1 aout 2017 Par Maurice Ulrich

Nantes Ville, juillet 2017

Connaissance des Arts, juillet 2017 Par Kim Gillier

Beaux-Arts Magazine, juillet 2017 Par Daphné Bétard

Wallpaper, 27 juillet 2017 Par Jessica Klingelfuss

Le Point, 27 juillet 2017 Par Brigitte Hernandez

France Inter, 25 juillet 2017 Par Isabel Pasquier

Le Parisien, juillet 2017 Par Christophe Levent

Le Moniteur, 23 juillet 2017 Par Marie-Douce Albert

La Croix, 23 juillet 2017 Par Florence Pagneux

The Financiel Time, 21 juillet 2017 Par Edwin Heathcote

Telerama, 19 juillet 2017 Par Xavier de Jarcy

ELLE ITALIA, 18 juillet 2017 Par Stefano Annovazzi Lodi

Ether Real, 14 juillet 2017 Par François Bousquet

ELLAS, Paraguay, 14 juillet 2017 Par Isaac Melamed

Nantes Ville, 12 juillet 2017

France Bleu, 12 juillet 2017 Par Marion Fersing et Lola Fourmy

Ailleurs Autrement, 12 juillet 2017 Par Molly Mine

Trois Couleurs, juillet 2017

Ouest France, 8 juillet 2017 Par Jeanne de Barros

The Spaces, 5 juillet 2017 Par Tish Wrigley

Le Monde, 2 juillet 2017 Par Emmanuelle Lequeux

20 Minutes, 2 juillet 2017 Par Julie Urbach

Art Absolument n°78, juillet 2017 Par Pascale Lismonde

Tourisme Loire Atlantique, 8 juin 2017

Blog Reso, 19 mai 2017 Par Kevin

Ouest France, 18 mai 2017 Par Magali Grandet

Le Bonbon, 18 mai 2017 Par Auriane

Presse Ocean, 18 mai 2017

Ouest France, mai 2017

Ouest France, 18 mai 2017 Par Marion Dubois et Magali Grandet

France Bleu, 18 mai 2017 Par Maureen Suignard

20 Minutes, 17 mai 2017 Par Julie Urbach

Boîte à Culture, mai 2017 Par Sandie Safon

Arts Hebdo Médias, mai 2017

Paris-Art, 7 avril 2017 Par François Salmeron

Le Courrier de la Mayenne, 4 février 2017 Par R.A.

L’Echo, 10 février 2017 Par Bernard Voisin

La République, 25 janvier 2017 Par Karine Roby

La République, 25 janvier 2017

La Critique, 17 octobre 2016 Par Victor Mazière

Libération - NEXT, 27 novembre 2016 Par Clémentine Mercier

La République de l’art, octobre 2016 Par Patrick Scemama

Le Figaro, Sortir, 7 octobre 2016 Par Valérie Duponchelle

Les Inrocks, 7 octobre 2016 Par Mathilde Urfalino

Inferno, 10 octobre 2016 Par Pauline Lisowski

Art Press 2, trimestriel 42, octobre 2016 Par Léa Bismuth

Artaissime, n°13, 2016 Par Sylvie Fontaine

Le petit bulletin, mai 2016 Par Charline Corubolo

Art Press, n°431, mars 2016 Par Bernard Marcelis

Le Quotidien de l’Art, janvier 2016 Par Roxana Azimi

Actuart, janvier 2016 Par Eric Simon

Le Monde, 22/23 novembre 2015 Par Philippe Dagen

How art you today, décembre 2015

La Voix du Nord, 26 décembre 2015 Par Catherine Painset

Arts Hebdo Médias, 29 décembre 2015 Par Marie-Laure Desjardins

Obscura, décembre 2015 Par Joyce Tsang

The Vanderlust, novembre 2015

Exit, novembre 2015

Aurovisual, 13 novembre 2015

Bilan CH, 26 octobre 2015 Par Eileen Hofer

La Voix du Nord, 23 octobre 2015 Par Marie Lagedamon

TheatralL, octobre 2015 (traduction logicielle du Russe)

La voix du nord, octobre 2015 Par Marie Lagedamon

AD, n°132, novembre 2015

Fashion Time, septembre 2015 Russie

Fubiz, 9 septembre 2015 Par Daniella

Le Courrier de Russie, septembre 2015 Par Anna Pauthenier

Complex UK, 10 juillet 2015 Par Cedar Pasori

Profiles, 26 mai 2015

Lucire, 27 mai 2015

Paris Capitale, mars 2015 Par Anne Kerner

BoomBang, avril 2015 Par Julien Verhaeghe

Art Press, avril 2015 Par Marion Zilio

L’oeil, mars 2015 Par Virginie Duchesne

Inferno, avril 2015 Par Julien Verhaeghe

L’Oeil, numéro 674, décembre 2014 Par Céline Piettre

Lucida, novembre 2014 Par Yavuz Erkan

Collector Daily, novembre 2014 Par Loring Knoblauch

Arts Magazine, octobre 2014 Par Raphaël Turcat

Art Press 2, trimestriel n°34, 2014 Par Léa Bismuth

L’Officiel Art, trimestriel n°11 par Hervé Mikaeloff & Sandra Mulliez

M le Monde, février 2014 Par Philippe Dagen

Le Monde, 3 février 2014 Par Philippe Dagen

Telerama, février 2014 Par Laurent Boudier

Arts Magazine, janvier 2014

Actuart, janvier 2014

Diptyk, janvier 2014 Par Jeanne Mercier

Journal des Arts, août 2013 Par Pauline Vidal

AQNB, juin 2013 Par Elene Prichat

AQNB, juin 2013 Par Elene Prichat

Le Quotidien de l’Art, avril 2013 Par Roxana Azimi

L’Oeil, décembre 2012 Par Philippe Piguet

Le Figaro, novembre 2012 Par Valérie Duponchelle

Connaissance des Arts, septembre 2012 Par Guy Boyer

Beaux-Arts Magazine, avril 2012 Par Stéphanie Pioda

Connaissance des Arts, mars 2012 Par Dominique Blanc

IDEAT, mars 2012 Par Nathalie Niort

The Daily Mail, janvier 2012 Par Georgina Maddox et Nikita Puri

Le Nouvel Economiste, décembre 2011 par Roxana Azimi

Vogue Brazil, décembre 2011 par Isabel Junqueira

Le Figaro, décembre 2011 Par Valérie Duponchelle

Le Quotidien de l'art, novembre 2011 Par Roxana Azimi

MOODS, novembre 2011 Par Raphaël Cuir

MOODS, novembre 2011 Par Raphaël Cuir

MOODS, novembre 2011 Par Raphaël Cuir

Beaux-Arts Magazine, N°334, octobre 2011 Par Joanna Chevalier, Hervé Mikaeloff et Alexandre Crochet

Luxsure, 20 décembre 2010 Par Marie Odile Radom

Connaissance des arts, décembre 2010 Par Julie Viroulaud

V-SPAIN Magazine, No Quiero Hacerme Mayor, Winter 2010/2011 By Abraham San Pedro

Clark magazine, N°45, octobre 2011 Géraldyne Masson

Les Echos, Série Limitée n°83, Mars 2010 Judith Benhamou-Huet

Le Journal des Arts, numéro 310, 2-15.09.09 Roxana Azimi

Le Monde, 2 mars 2009 Emmanuelle Lequeux

CINEMAPOLIS, février 2009 Camille Bernaud Jusqu’au 6 mars la galerie Odile Ouizeman présente le travail de Laurent Pernot, un jeune artiste français. Vidéos, installations, photographies, films d’animation, un corpus d’œuvres dont la particularité est de s’inscrire dans un espace où tout paraît possible, celui de l’obscurité, de l’ombre, celui de la nuit. Le Ciel est devenu noir n’est pas nécessairement une illustration littérale de la nuit mais plutôt une façon sensitive et intuitive d’aborder cet univers fait de solitudes, de superstitions, de croyances et de questionnements, une façon d’extrapoler en un langage plastic et visuel l’onirisme et la singularité de la nuit. De belles photographies isolent des visages d’enfants. Par un jeu de clair-obscur, les visages se détachent, les expressions se figent. Pétris dans leur état d’âme, les visages expressifs renvoient à des souvenirs ; terreurs enfantines où se mêlaient effroi et plaisir, lorsque dans l’obscurité chacun projetait ses rêves et ses inquiétudes. Dans Sortir de la nuit, le visage est reflet d’une émotion, d’une sensation, d’un vécu, en tout cas il est le chemin vers une identité. Dans Confusion (une vidéo que l’on a pu voir récemment dans l’exposition Dans la nuit des images) le visage devient plutôt le moyen allégorique d’aborder (et de questionner) le thème de l’identité lorsque, tel un masque, il se multiplie, se mélange, se superpose, se perd. Sur fond noir, un corps nu d’homme se balance doucement. Une multitude de visages se superposent au sien. Le corps se dépersonnalise, l’identité se brouille et s’efface au même rythme que les visages (de plus en plus nombreux) bourdonnent autour de lui. De même, dans la vidéo Still Alives, où d’une image fixe Laurent Pernot arrive à faire naître le mouvement (par un travail numérique), les visages s’envolent de ces corps figés et immobiles, à jamais prisonniers de ces vieilles photographies, pour ne laisser que des surfaces vides, vierges de toute identification. Laurent Pernot fait preuve d’une belle maîtrise des moyens techniques visuels, donnant à ses images (autant les vidéos numériques que les séries de photographies) une forme de perfection, une sorte de froideur, de distance, accentuant précisément l’univers mis en place par l’artiste. Un univers de solitude, où la figure humaine est le plus souvent seule, dépersonnalisée ou inexistante, un univers où tout est sombre, calme et silencieux. En ce sens, on distingue la série de photographie Entre deux rives, où l’on voit des figures solitaires, égarées dans la nuit anonyme d’une ville. Mais surtout on retient la belle installation vidéo For Ever, peut-être la pièce la plus marquante de l’exposition. Une robe de dentelle blanche posée à même le sol, un tissu inanimé et vide. Par intermittence une jeune femme y est projetée. Des bras, des pieds, un visage, apparaissent. Le corps ondule doucement, bercé par un léger mouvement. La peau, la chair blanchie, un corps évanescent, presque transparent, rendent cette figure humaine irréelle. Une ombre qui fait penser au spectre d’une jeune mariée, à un ange déchu, à une chimère. Une fois encore, Laurent Pernot semble faire appel à une fantasmagorie plutôt qu’à une réalité (trop) concrète. Un processus, un dispositif simple (mais efficace) qui emmène le spectateur au-delà de la surface de l’image, l’incitant à y projeter ses propres rêveries. Au sous-sol de la galerie, le film d’animation en 3D Le Quid clôt l’exposition. Un enfant, dont la parenté avec Le Petit Prince de Saint-Exupéry paraît évidente, explore dans la nuit un univers esseulé et froid. Ce sont les faisceaux de lumière qui sortent des yeux de l’enfant qui rendent visible un monde pour le moins inquiétant. Ici aussi, l’artiste, à l’aide d’un travail sur la lumière, joue au jeu du visible et de l’invisible, telle une lumière dans la nuit qui révélerait une partie du monde, offrant alors une vision altérée, fantasmée, des choses. En travaillant à partir d’une rhétorique de la nuit l’artiste crée des œuvres énigmatiques et intriguantes, faisant surgir de ses images mystère et poésie (accentués par le choix des titres). Des œuvres contemplatives, versants visuels d’une mythologie du nocturne propre à l’artiste. L’intérêt alors est de se laisser happer par cet univers, un univers où le spectateur peut s’imaginer un hors-champ, une part d’invisible que l’obscurité cache et que l’artiste suggère à chaque instant.

Le Monde, 10 janvier 2009 Harry Bellet

Art&You.com, décembre 2008 Anne Malherbe

Beaux artsMagazine, n.288, Parcours Saint Germain Amélie Blanckart

Comment se réconcilier avec l’univers1, décembre 2007 Vanessa Morisset Philosophe et historienne de l'art, Vanessa Morisset travaille en tant qu'auteur pour le Centre Georges Pompidou et collabore à des revues d'art contemporain telles que Esse et 20/27. Un « crâne revival »2, une époque propice aux « nécromants »3, la création actuelle témoigne d’une étrange relation à la mort et au temps. Peut-être parce que « vanitas signifie un état de vide : une sensation atemporelle, qui trouve un écho particulier en cette époque de surconsommation, de frénétique communication »4…. Dans le contexte de cette tendance macabre, le travail de Laurent Pernot suggère une toute autre posture, sereine et dédramatisée, face à la finitude. En effet, si des nuits éternelles et des paysages désolés composent les décors de ses vidéos, un rayon de lumière, un mouvement ou une présence enfantine suggèrent toujours une réconciliation avec les ténèbres. Dans le prolongement de ses précédents travaux, les deux œuvres réalisées à Beauvais organisent à leur manière une rencontre quasi miraculeuse entre le vivant et l’inerte, qui apaise les esprits. Dans la vidéo d’animation intitulée Le Quid, c’est un petit personnage, naïf et savant à la fois, qui nous guide dans cette rencontre. En référence à une théorie répandue dans l’Antiquité selon laquelle la vision consistait en un rayon de lumière émis par l’œil (le quid), cette œuvre a pour point de départ une interrogation sur le phénomène de la projection. Comme souvent dans le travail de Laurent Pernot, un rayon de lumière révèle une réalité dont on ne saurait dire à quel point elle lui préexiste. Dans la vidéo Gravity (2006) 5, c’est le corps d’un jeune garçon-ange qui, incessamment balayé par une lumière blanche, apparaît dans une lueur diaphane. Dans l’installation For ever (2004), la lumière d’une projection vidéo – des corps de femmes - révèle l’existence d’une robe blanche posée au sol, animée d’un léger mouvement. Dans Le Quid, la lumière coule, comme des larmes, des yeux du petit personnage et donne à voir un monde désertique. « Entre chien et loup, les paysages seraient pour nous à peine discernables, mais la progression de ce personnage, en émettant des « rayons de lumière » de façon intermittente, permettrait d’en révéler des parties » (Laurent Pernot, Notes de travail). On découvre alors un monde étrange, parfois proche du paysage lunaire que visite le personnage d’Ann Lee dans la vidéo One Million Kingdoms (2001) de Pierre Huyghe. Mais le monde créé par Laurent Pernot est encore plus surprenant car il est régi par des lois incompréhensibles pour nous. La force d’attraction semble y être capricieuse, si bien que le petit garçon vole et que l’eau peut y rester suspendue comme une mince feuille de papier. Plus déroutant encore, la Lune peut imiter son reflet : lorsqu’il tremble dans une flaque d’eau, elle se met à frissonner 6. Et finalement, c’est la caméra virtuelle, incarnant l’objectivité, qui imite le petit garçon, en suivant son regard, en jouant avec lui : elle se plie à ses désirs, manifestant une sorte d’enfance du monde en accord avec lui. Dans une ambiance nocturne proche de cet univers, l’installation Chronorama, autre œuvre réalisée par Laurent Pernot lors de sa résidence à Beauvais, se caractérise par une interactivité subtile. En l’absence de spectateur, la vidéo ne montre qu’une mer légèrement éclairée à l’horizon. Puis, lorsque quelqu’un pénètre la zone de sensibilité de l’installation, les rayons d’une lumière zénithale commencent à balayer la surface de l’eau, accompagnés, si le spectateur continue à se déplacer, d’un voilier blanc presque translucide, tel un vaisseau fantôme ou une apparition spectrale. Et s’il n’y a plus de mouvement dans la salle, le bateau retourne au néant 7. En s’animant ainsi grâce au spectateur, l’œuvre fait référence au praxinoscope de Reynaud (breveté en 1877), appareil de projection inspiré de la lanterne magique qui fonctionnait grâce à une manivelle, c’est-à-dire grâce à l’intervention humaine. Le praxinoscope étant au départ un jouet, on rejoint le thème de l’enfance. Mais c’est surtout le phénomène de l’apparition qui est mis en relief par cette allusion aux origines du cinéma. Omniprésentes dans le travail de Laurent Pernot, les apparitions sont des êtres de lumière qui évoquent chez lui l’ambivalence de l’existence, puissante et vulnérable. Ce double aspect est particulièrement évoqué dans la vidéo The Uncertainty of Stars (2007), dont le titre rappelle les deux forces contradictoires qui donnent naissance aux étoiles, l’attraction qui maintient les particules de matière et la déperdition d’énergie sous forme de lumière. De même, dans Chronorama, le bateau fantôme est fragile par son évanescence qui le porte à la limite de l’hallucination, en même temps que, par le biais de l’interactivité, il manifeste une sorte de force immatérielle, telle une âme à fleur d’eau. En somme, tout comme Le Quid, Chronorama est gouvernée par une dualité ténèbres/lumière qu’une présence humaine parvient à accorder. Mais tandis que dans la première vidéo, la médiation est assurée par un petit personnage fictif, ici c’est le spectateur lui-même qui, en rencontrant l’œuvre, réveille un monde endormi.

1 Les deux œuvres ont été réalisées au cours d’une résidence de création multimédia initiée par la Ville de Beauvais en partenariat avec le Labo –

Espace Culture Multimédia et la Drac Picardie d’octobre à décembre 2007. 2 Emmanuelle Lequeux, « Vanity fair. L’art de crâner en beauté », Beaux-Arts Magazine n°282, décembre 2007, pp. 108-111. 3 Michel Gauthier « Le Temps des nécromants », Fresh Théorie II, 2006, pp. 175-186 4 Emmanuelle Lequeux, article cité. 5 Les œuvres sont consultables sur le site de l'artiste www.laurentpernot.net 6 La Lune est souvent présente dans les vidéos de Laurent Pernot, à la fois comme source de lumière et comme symbole du temps. 7 Par son thème et son fonctionnement, cette pièce rappelle l’installation interactive de Thierry Kuntzel, The Waves, 2003. Mais, à l’inverse de celle

de Laurent Pernot, l’installation de Thierry Kuntzel est programmée pour arrêter le mouvement au fur et à mesure que le spectateur avance.

South China Morning Post, mai 2007 Janice Leung

Art Actuel, Effervescence - Le Fresnoy Bon anniversaire, janvier 2007 Aude de Bourbon Parme (janvier/février)

AVUI, Il-luminacions, supplément culturel, 25.01.2006 Orio Fontdevila

EL PAIS, La Fundación Miró recrea el universo poético y tecnológico de Laurent Pernot, 28.12.2005 Roberta Bosco El Espai 13 de la Fundación Miró de Barcelona acoge la primera exposición individual en España del artista francés Laurent Pernot, formada por cuatro obras, que combinan fotografía, vídeo, instalación y recursos multimedia. La exhibición, abierta hasta el 29 de enero, forma parte del ciclo Érase una vez..., que presenta obras producidas en la escuela de arte Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains de Tourcoing (Francia), seleccionadas por Pascale Pronnier y Marie Thérèse Champesme, responsable de exposiciones y comisaria de dicha institución, respectivamente. Fiel a los dictámenes de Le Fresnoy, Laurent Pernot (Lons le Saunier, 1980), conjuga los lenguajes audiovisuales clásicos con los medios digitales, para dar vida a un universo, poblado de cuerpos hechos de luz, que aparecen y desaparecen gracias a las proyecciones. Lo que el artista define como "Presencias intermitentes, que parpadean entre la vida y la muerte". Es el caso de Partículas, una vídeo-instalación que dibuja la silueta de un cuerpo humano en constante metamorfosis, gracias a la interacción entre la luz y centenares de bolitas de vidrio, esparcidas en el suelo. Envueltas en la oscuridad, las canicas, reminiscencia arquetípica de una infancia feliz, parecen gotas de agua, pero a medida que el foco las ilumina materializan un cuerpo, cuyas transformaciones evocan el ciclo biológico, desde el nacimiento a la muerte. Vestido de novia La luz da vida también a la instalación For Ever, protagonizada por un vestido de novia, abandonado en el suelo, poseído por diferentes cuerpos que, gracias a la proyección, surgen y se desvanecen como sueños, visiones o fantasmas del pasado. Junto al vestido, en unas pequeñas pantallas colgantes, se proyectan unos retratos imaginarios generados por la tecnología digital, resultantes de la mezcla de imágenes encontradas en los viejos álbumes de familia con técnicas de animación tridimensional. La obra introduce una reflexión sobre la identidad y la memoria que el artista amplia en Confusión, un vídeo experimental, donde el rostro de un hombre desnudo es sustituido por múltiples caras, que fluctúan hasta cubrir por completo la visión del cuerpo. "¿Qué soy yo, sino la suma de los personajes que otros han proyectado en mí?", se pregunta Pernot en esta interpretación actualizada de las eternas preocupaciones que Pirandello plasmó en Uno, ninguno y cien mil. Todas las obras se estrenaron en 2004, año en que Pernot finalizó su residencia artística en Le Fresnoy, excluida Territoires de l'image, una selección de fotografías, realizadas para un proyecto de libro, donde el artista asocia poemas e imágenes. Como las "presencias intermitentes" de las instalaciones, también en este caso los personajes se funden con el paisaje integrándose en él, hasta prácticamente desaparecer. "Es un espacio en las fronteras de lo real, pero que inevitablemente se refiere a él", afirma el artista.

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