portfolio lorenzo quaccia | architecture
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Plug In trademarkARCHITECTUREEcole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Lorenzo Quaccia
PORTFOLIO25/09/1987 -PARIS - LYON GRENOBLE
155, rue Vendôme, 69003 LYON / 06.78.51.30.85lorenzoquaccia.archi@gmail.com / lorenzo-quaccia.fr
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Plug In trademarkARCHITECTUREEcole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Lorenzo QuacciaPORTFOLIO25/09/1987 - PARIS - LYON - GRENOBLE
DAIDO MORIYAMA - LUDWIG MIES VAN DER ROHE - ARAKI NOBUYO-SHI - VERDI - BJARKE INGELS GROUP - HERAULT ARNOD ARCHITECTES H.R GIGER - UMBERTO ECCO - IVO LIVI - IN SITU - RENZO PIANO - PUCCININICOLAS WINDING REFN - NILS UDO - VERDI - BANKSY - THE BLACK KEYSANISH KAPOOR - METRONOMY - THE BLOODY BEETROOTS - TACHELES KUNSTHAUS BERLINH.P LOVECRAFT - KAZUYO SEJIMA + RYUE NISHIZAWA - 西沢立衛建築設計事務所HERZOG ET DE MEURON - ANDREÏ TARKOVSKI - ERNEST PIGNON ERNEST - FRANCK THILLIEZ - BERNARD STIEGLER - DAVID MONJOU - DARIO ARGENTO PATTI SMITH - TOOL - GESAFFELSTEIN - PIERRE DESPROGES - NOIR DESIR - ZAGATOBRODINSKI - GAINSBOURG - LÉO FERRÉ - MADONNA - GEORGES LAUTNER - RICHARD KERNTAMARA LICHTENSTEIN - ANDREÏ TARKOVSKI - HIGH TONE - ARTE - MOZART FIVE POINTZ - A BAND APART PRODUCTION - DUTRONC - GONJASUFI - COTTON CLUBFLUME - ROLAND BARTHES - DANIEL CRAIG - KEITH HARING - LED ZEPELLIN - BERNARD BLIERBRAQUE - KANDINSKY - MONET - RAGE AGAINST THE MACHINE - MATISSE - RENOIR - GAUGUIN CÉZANNE - MODIGLIANI - PAUL BLOAS - MALCOLM BROWNE - HENRI CARTIER-BRESSONROBERT DOISNEAU - DAVID HAMILTON - MARIA CALLAS - CHET BAKER - IVO LIVI - L.ARMSTRONGITALO CALVINO - DAVID LYNCH - NIRVANA - A PLACE TO BURY STRANGERLES CHAUSSETTES NOIRES - NOSAJ THING - VITRA - FLYING LOTUS - BOURVIL - LINO VENTURALES NEGRESSES VERTES - JIMI HENDRIX - IGGY POP - STANLEY KUBRICKJACK NICHOLSON - UMBERTO ECCO - MARCEL DUCHAMP - ETTORE SCOLA - COLUCHE
NICOLAS WINDING REFN - VITALIC - DEGAS - IRON MAIDEN - AUGUSTE RODIN RAYMOND DEPARDON - KOURTNEY ROY - TIM COMMERFORD - DIGITALISM - QUENTIN TARANTINO
JAMIE FOXX - SAMUEL LEE JACKSON - NIKI DE SAINT PHALLE - JOHN TRAVOLTAROBERT DE NIRO - SALVADOR DALI - MARTIN SCORSESE - HARVEY KEITEL
DAVID CARRADINE - BORIS VIAN - VINCENT VAN GOGH - LES RITA MITSOUKOTOOL - CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE - GUY DEBORD - PIERRE SOULAGES
ANDY GOLDSWORTHY - KSENIA MILICEVIC - JOAN MIRÓ - EDVARD MUNCH
DAIDO MORIYAMA - LUDWIG MIES VAN DER ROHE - ARAKI NOBUYO-SHI - VERDI - BJARKE INGELS GROUP - HERAULT ARNOD ARCHITECTES H.R GIGER - UMBERTO ECCO - IVO LIVI - IN SITU - RENZO PIANO - PUCCININICOLAS WINDING REFN - NILS UDO - VERDI - BANKSY - THE BLACK KEYSANISH KAPOOR - METRONOMY - THE BLOODY BEETROOTS - TACHELES KUNSTHAUS BERLINH.P LOVECRAFT - KAZUYO SEJIMA + RYUE NISHIZAWA - 西沢立衛建築設計事務所HERZOG ET DE MEURON - ANDREÏ TARKOVSKI - ERNEST PIGNON ERNEST - FRANCK THILLIEZ - BERNARD STIEGLER - DAVID MONJOU - DARIO ARGENTO PATTI SMITH - TOOL - GESAFFELSTEIN - PIERRE DESPROGES - NOIR DESIR - ZAGATOBRODINSKI - GAINSBOURG - LÉO FERRÉ - MADONNA - GEORGES LAUTNER - RICHARD KERNTAMARA LICHTENSTEIN - ANDREÏ TARKOVSKI - HIGH TONE - ARTE - MOZART FIVE POINTZ - A BAND APART PRODUCTION - DUTRONC - GONJASUFI - COTTON CLUBFLUME - ROLAND BARTHES - DANIEL CRAIG - KEITH HARING - LED ZEPELLIN - BERNARD BLIERBRAQUE - KANDINSKY - MONET - RAGE AGAINST THE MACHINE - MATISSE - RENOIR - GAUGUIN CÉZANNE - MODIGLIANI - PAUL BLOAS - MALCOLM BROWNE - HENRI CARTIER-BRESSONROBERT DOISNEAU - DAVID HAMILTON - MARIA CALLAS - CHET BAKER - IVO LIVI - L.ARMSTRONGITALO CALVINO - DAVID LYNCH - NIRVANA - A PLACE TO BURY STRANGERLES CHAUSSETTES NOIRES - NOSAJ THING - VITRA - FLYING LOTUS - BOURVIL - LINO VENTURALES NEGRESSES VERTES - JIMI HENDRIX - IGGY POP - STANLEY KUBRICKJACK NICHOLSON - UMBERTO ECCO - MARCEL DUCHAMP - ETTORE SCOLA - COLUCHE
NICOLAS WINDING REFN - VITALIC - DEGAS - IRON MAIDEN - AUGUSTE RODIN RAYMOND DEPARDON - KOURTNEY ROY - TIM COMMERFORD - DIGITALISM - QUENTIN TARANTINO
JAMIE FOXX - SAMUEL LEE JACKSON - NIKI DE SAINT PHALLE - JOHN TRAVOLTAROBERT DE NIRO - SALVADOR DALI - MARTIN SCORSESE - HARVEY KEITEL
DAVID CARRADINE - BORIS VIAN - VINCENT VAN GOGH - LES RITA MITSOUKOTOOL - CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE - GUY DEBORD - PIERRE SOULAGES
ANDY GOLDSWORTHY - KSENIA MILICEVIC - JOAN MIRÓ - EDVARD MUNCH
ureLORENZOQUACCIAarchitecture
2013
plug
architect
ure«Portfolio conçu et réalisé par lorenzo Quaccia»
2013
in
CVBIOGRAPHIE
THE FILTERS GRID HOUSEPROJET MIRABEAU [STAGE]
INTERFACES
POUR UNE ARCHITECTURE AU SERVICE DU TERRITOIRE PERI-URBAIN
NANTES
NYC
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TRAFIC D'INFLUENCE [PFE]
POMA
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REGENERESSENCE67photo
graphie
scenogra
phie
projets
ST NAZAIRE7585
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Diplômé de l’ENSA Gre-noble en Juin dernier, je suis à la re-cherche d’un emploi. Je considère que l’architecte est avant tout un chercheur. Il cherche de la matière, des entrées de projet, des pistes de lecture, des intuitions géné-ratrices. Il est amené à construire des projets attendus comme des stratégies d’action capable de répondre à des en-jeux d’ordre économique, sociaux et environnementaux capitaux pour le développement de nos villes et de nos territoires. Un architecte est aussi un rouage cen-tral dialoguant avec tout les acteurs de la planification et de la construction. Il doit être capable d’échanger avec tout le monde.
Je suis intéressé par les enjeux actuels de la pensée de la ville comme l’économie des ressources, la question de la densité, l’étalement urbain et de la régénération urbaine, (faire la ville sur la ville, envisager la ville comme un éco-système), la responsabilité de nos actions et de nos productions en les intégrant dans une logique de soutena-bilité.Il existe déjà tant de choses produites dans notre cadre bâti, mal ou sous ex-ploitées selon leur juste potentiel qu’il n’est presque plus besoin de créer mais de réutiliser, de réemployer, de regarder différemment pour en envisager un au-tre usage ou simplement de confirmer des usages déjà présents. Il s’agit alors de faire d’un élément a priori faible, un élément fort, de “retourner la table”.
Cette vision de l’architecture et de son champ d’application m’a poussé à explorer bon nombre de protocoles au niveau du processus de conception ainsi que les outils qui alimentent ce
processus.
J’ai la capacité a travailler en équipe dans un milieu créatif et profes-sionnel. Je suis également très polyvalent et aime prendre des initiatives et des re-sponsabilités.J’aime à croiser mon regard avec celui d’autres collaborateurs pour en tirer une plus grande richesse, tant en terme d’analyse des enjeux, de stratégie ur-baine, que de sensibilité architecturale.
Outre ma formation d’architecte, je suis également titu-laire d’un brevet de technicien su-périeur en bâtiment qui me permet aujourd’hui d’avoir des compétences complémentaires à celles de bon nom-bre d’architectes : suivi de chantier, di-mensionnement, sens de la structure, dialogue aisé avec les techniciens.
Lorenzo Quaccia.
Plug-in : Ce qui vient relier, brancher, compléter afin de réveler, affirmer créer des usages et des paysages.
BIOGRAPHIE
CV
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72CV2008
2006
Septembre2011
Juin/juillet 2010
Mai 2009Mai/Juillet 2007
2012
Juillet 2005
Juin 2005
SCÉNOGRAPHIEPour une architecture au service du péri-urbain Conception, montage d’expositions “ressources
cachées”subventionné par la région Rhône -Alpes, l’ENSAG, la communauté de communes du Grésivaudan
et la commune de Lumbin
experience
diplômes
outils
qua
ccia
115, rue Vendôme 69003 LYON
né le: 25/09/1987Tél : 06.78.51.30.85 web : lorenzo-quaccia.fr@:lorenzoquaccia.archi@gmail.com
lore
nzo
Suite Adobe CS5Photoshop, Indesign,
Illustrator, Dreamweaver
Autocad, 3ds maxSketchup
Anglais, Italien
Guitare bassePhotographie
DIPLÔME D’ÉTAT D’ARCHITECTEE.N.S.A.G
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR bâtiment
Lycée La Martinière monplaisir
BAC S.T.I GÉNIE CIVIL
2013
offre de service
DERNIÈRE EXPERIENCE
PROFESSIONELLE
Stéphane Malka architecture10 rue de la
fontaine au roi 75013 Paris
WEB DESIGNConception et réalisation d’un site internet pour
le compte du cabinet immobilier Prestis’immo
ARCHITECTE ASSISTANTAgence STEPHANE MALKA Architecture, ParisProductions d’images 3D et dessins depuis
l’esquisse (création de perspectives et visuels de concours) jusqu’a l’exécution.
Réalisation de 3D +perspectives extérieures +perspectives intérieures +
perspectives globales aériennes +plan de masse +
plans +coupes et élévations +
mise en page de panneaux de concours +planches de présentation projet +
appel d’offres +
juillet/Septembre 2013
■ ■ ■■ ■ ■■ ■ ■■ ■■ ■■ ■ ■■■ ■ ■
METREUR-DESSINATEURentreprise E.M.C Bazin
Coordination de travaux, maitrise d’oeuvre, métrés
STAGIARE Grands ateliers de L’isle d’Abeau
COFFREUR-BANCHEURentreprise PITANCE SA
Stage de 8 semaines puis salarié en tant que cof-freur-bancheur sur le chantier de l’Hôpital de la
Croix Rousse à Lyon (Architecte : C.de Portzamparc)
SALARIÉentreprise REPELLIN SAravalement de façade
STAGIARE entreprise FONTANEL
Compagnon de chantier, chantier Villeurbanne
MONITEURENSAG
Gestion d’une salle informatique et conseils relatifs à l’utilisation de logiciels CAO DAO
20122013
langues
ARCHITECTEDIPLÔMÉ
D’ÉTAT
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72web
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72 1© tristan spella / Stéphane Malka architecture
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721 projets archi
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© tristan spella / Stéphane Malka architecture
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ETUDE ESQUISSE[stage]
PROJET MIRABEAU
Il s’agit au départ d’une sim-ple demande d’un particulier concernant l’extension d’un appartement faisant parti d’une copropriété.
La demande à fait boule de neige et voici que plusieurs demande d’extensions ont été for-mulées par bon nombre de propriétaires.Une réponse architecturale globale à donc été apportée .
DONNÉES :
Lieu : Paris XVIème
Maitrise d’ouvrage :Mission :Cout :N-C
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Snapshot sketchup Snapshot du principe archi
Plan existant Plan projet
COTÉ JARDINS PRIVÉSC
OT
É JA
RD
INS
PRIV
ÉS
Surface devant rester dégagée devant une baie d’une pièce principale
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CONCEPT
Le concept architectural à très vite été décidé en raison du caractère spécifique de ce projet d’extension. L’idée était de concevoir des «plugs» qui viennent se greffer à l’existant comme des champignons sur un tronc d’un arbre. Ces «plugs» seraient des extensions de pièces, de nouveaux espaces ou de simple terrasses.
Tout l’enjeu était de dimen-sionner et de répartir ces petites unités de façon logique c’est à dire en rapport avec les pièces existantes à l’intérieur des appartements mais aussi sans faire projeter trop d’ombre au niveaux des fenêtres des pièces à vivre des apparte-ments.
CONTRAINTES
Il a fallu également faire at-tention à toutes les règles et reglement d’urbanisme comme le PLU qui est très contraingnant.Heureusement après avoir épluché ce dernier, nous étions assurés de pouvoir concevoir cette proposition d’exten-sion.Le C.O.S est ok et il est possible de réa-liser des extensions jusqu’a 20% de la superficie totale de la parcelle.
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Les extensions pourront être réalisées suivant plusieurs phases de construction.
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PLAN PROJET 1/100 ÈME
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Les extensions disposées en façade de l’immeuble ont leur propre structure porteuse.La difficulté à été de faire une proposition crédible à la vue des charges plutôt consé-quantes que les extensions vont faire peser sur les poteaux. De plus pour que notre proposition soit viable, certaines des modénatures et quelques balcons de l’immeuble exsitant doivent être retirés.L’avantage de notre proposition est que les extensions (loggias )profitent aussi aux ap-partements se trouvant au dessus des exten-sisons en formant de petites terrasses.
L’extension d’un appartement et donc l’évolution de ce dernier en fonction des besoins des proprietaires est une pro-blématique très intéressante que ce type de projet questionne.
Peut être qu’un jour, les appartements se-ront modulables et évolutifs dans le temps selon nos modes de vies et selon nos âge.En tout cas une réponse architecturale peut le permettre.
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72© Tristan Spella / Stéphane Malka architecture
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72© Tristan Spella / Stéphane Malka architecture
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CONCOURSBENETEAU
FILTERSGRID HOUSE
Il s’agit ici d’une réponse à un con-cours : Le concours BENETEAU qui chaque année propose aux étudiants architectes et designers de concevoir le mobile-home de de-main.
DONNÉES :
Lieu : NCMaitrise d’ouvrage :Mission : concoursCout: NC
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Le principe mis en place est le suivant :
Un espace modulable grâce à un prin-cipe spatial ordonné et plusieurs filtres superposables permettant de moduler son environnement intérieur comme extérieur.
Ces filtres agissent sur l’ambiance intérieur et extérieur de différentes manières.J’ai choisi d’utiliser une fractale bien connue qu’est le tapis de Sierpiński pour les moucharabieh. Ces derniers disposés derrière les baies vitrées à l’intérieur du mobil-home permettent d’agir sur le rapport visuel intérieur / extérieur en terme de vision mais aussi en terme d’ambiances lumineuses car ceux-ci de jour comme de nuit filtrent la lumière naturelle ou artificielle.Enfin des voiles en tissu blanc fonc-tionnent comme des volets et per-mettent de créer une opacité presque totale avec l’extérieur. Néanmoins ces voiles sont des sup-ports pour les «ombres chinoises» pro-voquées par le moucharabieh la nuit.
Il était important de jouer cette carte des filtres permettant d’agir directe-ment sur l’ambiance intérieure et exté-rieure. Ces filtres sont essentiels à la co-habitation de plusieurs personnes dans un espace restreint et deviennent en plus les instruments d’une ambiance lumineuse modulable.
1.1 UN MOBILE-HOME MODULABLE
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Le pricipe spatial précéde-ment évoqué permet une grande mo-dularité de l’espace:En effet il était important que le mo-bile-home puisse fonctionner suivant plusieurs configurations.Ci-dessus les axonométries illustrent ces différents agencements spatiaux.
-configuration 1 : L’espace dit «tech-nique» est entièrement masqué et fer-mé laissant entièrement libre l’espace de vie au sud.
-configuration 2 : La cuisine s’ouvre tandis que la paroi s’y rapportant se transforme en table et bancs.
-configuration 3: Une des chambre se matérialise grâce à la rotation de la paroie.
-configuration 4 : Les deux chambres sont déployées, laissant au centre un séjour spatieux et lumineux avec son mobilier de base.
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TRAFIC D'INFLUENCE
UN NOUVEL ÉCOSYSTÈME URBAIN
AUX PORTES DU GRÉSIVAUDAN
Une recyclerie-ressourcerie au coeur d’une zone industrielle et commerciale de Grenoble.Au coeur de la porte d’entrée du Gré-sivaudan. Avec ce projet, qui se veut formel-lement expérimental et évolutif, nous avons voulu expérimenter une architecture capable de répondre à une problématique complexe, en lien avec le site choisi.Ce projet s’inscrit dans ces domaines et dé-passe les limites connues du champ d’action de l’architecture conventionnelle, en de-vant être capable de résoudre des problèmes d’organisation de flux, de circulations et de paysage, tout en mariant ces enjeux avec le caractère industriel et rigoureux du lieu.Exploratoire, ce projet se situe à la croisée entre architecture, infrastructure, équipe-ment et paysage. Il questionne la ville telle que nous laconnaissons, et remet en question certains de nos modes de vie.
PROJET de FIN
d’ETUDES
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GARE D'ECHIROLLES
Le site Alstom
GARE DE GRENOBLE
Programme :- Centre de gestion et d’expérimentation pour l’agriculture urbaine (serres ver-ticales de culture en hydroponie)- Pépinière d’entre-prises- Restaurant d’entre-prises- Bistrot
DE L’ANALYSE TERRITORIALE ET URBAINE...
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GARE DE GIERES
LEGENDE
halte ferroviaire potentielle
gare actuelle
scène urbaine
Programme : - pépinière artisanale- fab-lab : centre d’ex-périmentation sur la construction - Restaurant expéri-mental- Espaces de co-wor-king
Programme :- Centre local de récupéra-tion et de stockage de maté-riaux usagés - Ressourcie et atelier de revalorisation associé- Gare de fret- Nouveau mode d’implan-tation d’activités artisanales
Aujourd’hui la voie ferrée est un axe qui occupe une position privilégiée au sein de l’agglomération grenobloise.Ses délaissés sont des opportunités foncières inespérées pour une densification du tissu urbain existant et un levier vers un renouvel-lement urbain durable :
• Son tracé ceinturant la ville par le Sud tra-verse ce qui fait la machinerie urbaine de Grenoble, ses zones économiques, artisa-nales et industrielles.
• Les réserves foncières disponibles de part et d’autre des rails ménagent des espaces de respiration.
• Les connections multimodales qu’elle croise à l’entrée des villes portent les en-jeux d’une évolution des mobilités en vue d’une ville post carbone.
Les trois projets présentés illustrent trois pro-positions pour de nouvelles coulisses de la ville de Grenoble.Chaque programme développé fait écho à de nouveaux enjeux économiques locaux. Par leur complémentarité, ils travaillent en-semble pour redynamiser des scènes-clés de l’échiquier urbain grenoblois en y amenant des équipements permettant à une ville en transition de développer une nouvelle éco-nomie.
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CAMPUS UNIV.
ZA LES GLAIRONS
PARC PAUL
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PORTE DU GRÉSIVAUDAN
GARE DE GIÈRES
CAMPUS UNIV.
ZA LES GLAIRONS
VOIE FERRÉE ACTIVE
VOIE FERRÉE DÉSAFECTÉE
AVENUE GABRIEL PÉRIROCADE SUD
ZA CHAMPS RO-
ZI MAYENCIN
Le rail devient l’élément liant de ces trois projets : à long terme, avec la densifica-tion du réseau, la création de haltes potentielles ou de nouvelles gares (de voyageurs comme de fret), les possibilités d’échanges et d’interac-tions entre ces sites, mais également avec les gares plus lointaines des territoires péri-ur-bains, il deviendra un outil permettant à ces espaces économiques plus de flexibilité pour se réinventer et se développer autrement.
Dans ce portfolio est présenté le troi-sième site d’étude (sur lequel j’ai travaillé ) retenu à l’issue de l’analyse et de la définition de la stratégie commune.
De l’analyse fine de ce territoire situé à Gières, des futurs enjeux le concernant et des ressources en présence, est né un projet, en prise directe avec la voie ferrée, qui a pour am-bition de répondre à cette stratégie commune, contextualisé dans cette partie de l’agloméra-tion.
Le site que nous allons vous présen-ter est en fait un reliquat urbain, il existe sans exister vraiment : ce sont surtout des forces, des faiblesses et des potentiels en présence, que le projet devra révéler et avec lesquels il s’agira de travailler...
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usagers de ces espaces : qu’il s’agisse de clients, d’habitants, de voisins, d’em-ployés, ils peuvent bénéficier d’une autre offre commerciale et d’autres débouchés en matière d’emploi.Se pose aussi la question des biens de consommation.Quelle autre offre commerciale, égale-ment plus durable et éthique, pourrait s’implanter dans ces espaces et pro-mouvoir une nouvelle économie res-pectant nos ressources ? Quelle offre commerciale pourrait véhiculer de nouveaux modes de vie non plus fon-dés sur la sur-consommation de pro-duits, comme d’espaces ?Il s’agit de proposer une offre commer-ciale qui répondrait à la situation éco-nomique et écologique actuelle...
Ce site se trouve en prise avec la Z.A. du Champ Roman et non loin d’une Z.C. qui a son propre paysage et fonctionnement, dont Ikea est l’il-lustration et l’emblème : un véritable magazin-ville autonome.
L’enjeux ici est d’aborder autrement la question de l’activité économique, sou-vent accueillie en marge des villes. Il s’agit de faire face à la situation actuelle de cette zone d’activité où l’aggloméra-tion a concentré une offre commerciale qu’on pourrait qualifier d’immense drive-in ouvert, et des activités artisa-nales pourtant nécessaires à l’économie de la ville.
Pourquoi ne pas proposer une nouvelle implantation écono-mique en offrant la possibilité à cer-taines activités présentes de cohabi-ter dans cet espace mais aussi dans leurs activités économiques et artisa-nales respectives ?La question de la sectorisation de ces activités est effectivement probléma-tique, notamment vis à vis des quar-tiers d’habitats voisins et enclavés.Il s’agit de chercher comment créer des liens plus durables entre les acteurs en présence mais aussi entre les différents
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Il s’agit d’une ressourcerie qui met à disposition des objets récupérés auprès des en-seignes locales.Elle fonctionne avec l’entreprise de collecte et de tri de déchets, Dérichebourg Environne-ment, et un centre de formation de manuten-tion, Tech Pro formation, déjà présents sur le site. Ces activités s’organisent autour du trans-port routier et ferroviaire grâce à l’implantation d’une gare de fret.Le programme est composé d’espaces acces-sibles au public : l’espace vente et les ateliers pédagogiques de la ressourcerie, les salles de cours de Tech Pro Formation et un café bar.Ces fonctions sont connectées au réseau de continuités piétonnes.
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MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU D’ACTEURS ET D’USAGERS// Cette ressourcerie met à dispositiondes matériaux et des objets peu coû-teux, récupérés auprès des enseignes implantées sur la zone commerciale telles que Ikea, Tout Faire Materiaux, Lapeyre et Castorama pour les plus connus.Elle fonctionnerait conjointement avec l’entreprise de collecte et de triage de déchets industriels, Dérichebourg En-vironnement, déjà présente sur le site et que l’on viendrait intégrer au pro-gramme.Ce programme est couplé avec un ate-lier pédagogique/laboratoire d’expéri-mentation, où l’on pourrait concevoir et élaborer sur place des objets, du mobilier,...Cet atelier de fabrication/réserve de matière serait un lieu associatif où sont mis à disposition des matériaux, des espaces de travail, des outils, mais aussi des compétences techniques.Lieu de production, d’échange et de troc, autant de matières que de com-pétences techniques et de savoir-faire.4. VERS UNE ZONE ARTISANALE 2.0
Localisé à proximité de la gare de Gières et de l’échangeur autoroutier, cet équi-pement serait à même de récupérer des matériaux amenés par transport routier dans un premier temps, puis dans un second temps, si le transport de mar-chandise par le rail est réengagé dans la vallée grenobloise, il
pourrait fonctionner via un équipe-ment de gare de fret.Le programme est donc couplé avec une gare de fret, le centre de récupé-ration Dérichebourg de la ressourcerie serait couplé avec un centre de forma-tion de manutention industrielle déjà présente sur le site : Tech Pro forma-tion.En revanche le programme est aussi composé d’espaces accessibles au pu-blic : l’espace vente et les ateliers péda-gogiques de la ressourcerie et les salles de formations de Tech Pro Formation. Ces entités programmatiques sont connectées à la promenade paysagère et le réseau de continuité piétonnes par un café/bar, à destination du public comme du personnel travaillant ausein du programme et des profession-nels de la ZA.Enfin, cet espace paysager et le réseau de continuités piétonnes, en lien avec les activités publiques du programme peut à l’occasion supporter des activi-tés éphemères du type brocante / troc voire même marchés de la gratuité, via la ressourcerie.
...AU PROJET ARCHITECTURAL
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PRINCIPES D’OR-GANISATION ARCHITEC-TURALE/ Pour pouvoir faire coha-biter ce réseau piéton et public avec les exigences fonctionnelles du pro-gramme, une «ville haute» et une «ville basse» sont conçues pour répondre à des enjeux différents :
+ une nappe fonctionnelle ou ville basse en rez-de-chaussée qui répond aux enjeux de logistique des programmes développés (gare de fret, centre de récupération Derichebourg Environnement, centre de collecte des matériaux de la ressourcerie, Tech Pro formation, ateliers de revalorisation). Cette nappe gère les flux de marchan-dises (matériaux, objets, matières) via des quais de chargement/décharge-ment pour transports routiers et ferro-viaires. Le principe d’organisation de ces unités fonctionnelles vient s’insérer dans le contexte bâti (volumes logis-tiques) et rétablir une continuité avec celui-ci.
+ une nappe paysagère ou ville haute au dessus qui vient dialoguer et créer une continuité avec le paysage. Cette nappe paysagère supporte les flux des mobilités douces (piétons, vélos) et les connecte entre eux. Elle propose des espaces de promenade, d’arrêts, de détente et de belvédère sur les coulisses de la ville. Elle dessert les entités pu-bliques du programme comme l’espace vente et d’échange des objets revalori-sés de la ressourcerie, les ateliers péda-gogiques de sensibilisation, le café/res-taurant, et les salles de cours de Tech Pro Formation.
Enfin, elle permet un accès sécurisé et une mise en valeur des jar-dins partagés disséminés dans les dé-laissés de l’échangeur.
Cette ville haute répond à des enjeuxpaysagers en permettant un dialoguephysique et visuel avec son environne-ment proche.Elle est caractérisée par des espaces ouverts et végétalisés pour proposer au promeneur des jeux d’ouverture visuelle sur le paysage et des espaces abrités dans lesquels s’insèrent les enti-tés publiques du programme. La ville haute donne à voir différents points de vue sur la ville basse, la zone d’activité, l’échangeur et leurs flux respectifs, mais aussi sur la ville et le grand paysage.
La largeur de la nappe paysagère s’agrandit et rétrécit en fonction des espaces donnés à vivre ou à traverser, en fonction des noeuds de circulation (verticaux comme horizontaux) et en fonction des ouvertures sur le grand paysage. Les enjeux de visibilité du programme sont avant tout portés par la prome-nade de la ville haute : ce sera cet es-pace particulier qui viendra intéresser le piéton depuis l’avenue Gabriel Péri et l’amener à découvrir des activités urbaines autres telles que le réemploi d’objets et la customisation mais aussi la culture de jardins partagés.
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Une ville haute qui se développe au-dessus d’une ville basse
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La ville haute joue le rôle d’un espace public surélevé qui donne accès aux services et activités accessibles au public : les salles de cours du centre de formation de manutention industrielle Tech Pro Formation, le café restaurant, l’espace vente de la ressourcerie et les ateliers pédagogiques de réemploi.
Ces entités publiques sont installées audessus des boites industrielles du RDCpour faciliter leurs fonctionnements internes, les circulations verticales inte-rieures, privées, et les circulations exté-rieures, publiques. La ville haute différencie les flux doux rapides, comme les vélos, des flux de promenade lents, par un traitement au sol différencié :
- une bande cyclable avec revêtement bitumineux, tout le long de la ville haute- des espaces piétonniers en béton tra-Une ville haute qui se développe au-dessus d’une ville basse
vaillé avec un certain relief, type pas ja-ponais, selon la même matérialité que les espaces piétonniers de la ville basse.- des espaces de pause et signalant les fonctions accessibles au public avec un changement du revêtement du sol pour ralentir les flux. Une aire traitée et marquée au sol par un latti bois vient alors délimiter ces espaces de pause : sas d’entrées, rangement pour les vélos, circulations verticales, entrée et accueil des services de la ville haute.- des espaces végétalisés avec un traite-ment paysager. Une végétation arbus-tive lègére et un peu plus haute pour apporter de l’ombre à certains endroits, à l’image des délaissés alentours.
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INTERFACES
ANALYSEESQUISSE
gé cette route. Ceci m’a pour le coup décidé à mettre au point un protocole me permettant de couvrir la commune.L’idée était de tirer le portrait du pay-sage sur cinq trajets différents allant du Nord au Sud de Lumbin perpendicu-lairement à cette fameuse route dépar-tementale.
J’avais la volonté d’ordonner la variété d’espaces que j’avais obser-vés. J’ai alors imaginé schématiser cette commune comme un pavillon , un espace résidentiel, une grande maison. La maison Lumbin.J’ai nommé ces pièces selon leurs carac-téristiques :- Le garage pour le parking de la zone artisanale, la cuisine pour la zone arti-sanale, le séjour pour le vieux bourg et les chambres pour les quartiers pavil-lonaires.
Voici les déductions que j’ai fait de cette analyse:- d’une part les espaces dortoirs sont les plus importants; l’entrée Sud re-groupe d’avantage de services; la dé-partementale dessert donc les pièces; les chambres laissent envisager une diversité de seuils qui aujourd’hui s’adressent plus aux véhicules auto-mobiles mais qui demain pourraient s’adresser aux piétons.
1 ARPENTAGE
A LA DÉCOUVERTE DU PÉRIURBAIN/
Longtemps délaissé par les architectes au profit des constructeurs, peu considéré par ses résidents qui le sillonnent quotidiennement sans forcé-ment le regarder, le paysage périurbain cache pourtant un territoire chargé de ressources.Ces ressources se révèlent dès qu’on adopte une démarche qui se rend at-tentive aux usages, aux solidarités, aux inventions portées par les habitants et par les acteurs de ce territoire.
Je me suis appuyé sur ces dé-couvertes pour élaborer mes projets, et le contact direct avec le territoire par la pratique de la marche a largement contribué à inverser mon regard sur l’espace périurbain. Partis du préjugé communément ré-pandu qui associe le périurbain à un territoire à l’architecture standard, aux formes répétitives, où les équipements et infrastructures publics sont rares, l’arpentage m’a permis de découvrir, au-delà de cette façade, un territoire riche en initiatives, offrant des réserves d’espaces à densifier et à intensifier, offrant surtout une alternative d’avenir au centres historiques saturés.
Ma première initiative fut de rechercher des repères visuels, une structure sur laquelle m’appuyer.Et le premier repère incontournable à Lumbin est la départementale qui court tout le long de la commune, la traversant en son centre.J’ai donc, dans un premier temps, lon-
la «maison» Lumbin où ma représentation personnelle et sensible du lieu.
Ne pourrais t’on pas «greffer» des pièces complémentaires à celles exis-tantes ?
garage = Parking zone artisanalecuisine= zone artisanaleséjour = centre-villechambres= zone pavillonnaire
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Avec ce schéma problématisé en poche, mon attention s’est portée sur les portes conduisants à ces pièces. j’ai donc décidé de faire des herbiers de portes ou «portiers» qui ont été les outils privilégiés pour faire apparaître une caractéristique importante de cette commune, une force, une ressource sur laquelle s’appuyer.
l’herbier de porte de la cuisine
On peut dire que ces dernières sont assez variées et répondent bien aux usages que l’on peut deviner derrières celles-ci.
LES PORTES D’ENTRÉES DE LA «MAISON LUMBIN»
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l’herbier de porte du séjour
C’est ici que le coup de coeur a eu lieu, on dénote une variété impressionante de configurations, de seuils, de dimen-sions, sans oublier les nombreuses mutations que celles-ci ont subies avec l’évolution des modes de vies des Lum-binois (porte cochère pour les calèches qui se sont transformées pour accueil-lir une voiture). C’est ici que l’on re-marque le plus de traces des évolutions passées.
l’herbier de porte d’une chambre
A l’inverse des portes du séjour, ces dernières sont très souvent identiques, standardisées, dénotant une très faible variété d’espaces et l’omniprésence de l’automobile comme unique moyen de déplacement.
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La première étape fut de relier plusieurs tronçons de voirie li-néaires parallèles à la départementale. En faisant sauter le bouchon au niveau de l’espace de transition entre le vieuxbourg et le pavillonnaire.Créé à peu de frais en négociant avec les propriétaires des parcelles concer-nées, c’est ici le premier jalon de notre proposition. Avec la création d’un jar-din public qui deviendrait le véritable espace public à Lumbin (actuellement, faut-il le rappeller, aucun espace n’est alloué à la rencontre).Il s’agirait donc d’aménager un jardin public pour partager un petit carré de ciel bleu, ce que ne permettent pas les nombreux petits carrés de pelouse du pavillonnaire; et de déverrouiller par la même occasion un véritable parcours piétonnier dans la profondeur de Lum-bin.
2 PROJET
DIVERSIFIER LES ESPACES/
Le bureau, la bibliothèque, la pièce verte, la véranda, la salle de jeux sont autant de pièces correspondant à des usages de tous les jours.De nouveaux espaces intermédiaires.C’est à ce moment que nous avons imaginé et lancé l’idée de la greffe de nouvelles pièces à l’échelle de la com-mune mais aussi vous allez le voir, à l’échelle du quartier. (jardin public, studio, bureau) et où nous pouvions regagner de nouveaux espaces comme la bibliothèque ou encore l’espace pu-blic.(jardin public)
MAIS MULTIPLIER LES ESPACES C’EST POUVOIR LES RELIER.
Notre arpentage nous a per-mis de relever un certain nombre de cheminements présentant une oppor-tunité visant à traverser le bourg en parallèle de la départementale. Seul un tronçon manque afin d’en assurer la continuité.
jardin public
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départementale
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DÉCONGESTION-NER LE CENTRE-BOURG/
L’idée était d’utiliser le sur-plus d’activités et l’hyper concentra-tion du centre de Lumbin afin d’initier une décongestion via un parcours pié-tonnier. Cette accroche, il m’est donc apparu judicieux de la faire au niveau du salon de la maison Lumbin. A cet endroit j’ai pu remarquer deux choses: D’une part le souterrain reliant la cour de l’école et l’emplacement de l’an-cien relais de poste. D’autre part une ancienne bâtisse aujourd’hui laissée en friche au coeur du vieux bourg.
La structure de l’ancienne bâtisse existante à donc été réutilisée afin d’y implanter un nouveau bâti qui acceuil-lerait les salles de classes se trouvant actuellement dans la mairie ainsi que la bibliothèque étant actuellement instal-lée dans un local loué.
Du point de vue pûrement architectural, ce fut très intéressant de réutiliser les qualités du bâti ancien pour en faire du contemporain.
Ce bâtiment est relié par le souterrain à la mairie et à l’école. Les enfants peuvent donc s’y rendre en toute sécurité sans être obligés de tra-verser la route départementale. Les salles de classes sont donc accessibles directement au rez-de-chaussée. La bibliothèque quant à elle possède une entrée spécifique au niveau de la route et dispose d’un acceuil et deux salles de lecture.
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L’ensemble des espaces constituant le bâti est abrité par une enveloppe ajourée en acier permettant de tamiser la lumière naturelle et de couleur claire afin d’observer une cer-taine neutralité par rapport à l’environ-nement proche de la bibliothèque.
Le volume de la salle de lecture est comme suspendu dans les airs au-des-sus du passage public. Les salles de classes et la bibliothèque sont quand à elles en retrait par rapport à la route afin de s’en protéger.
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LA GREFFE PAVILLONNAIRE /Nous termi-nons enfin par le dernier jalon et le der-nier projet qui m’a tenu le plus à coeur. Il s’agit de la greffe pavillonnaire.Ce petit quartier pavillonnaire fut pour moi un véritable petit laboratoire d’ex-périmentations.La création du cheminement piéton est devenu un pretexte à l’implanta-tion d’un projet dont l’enjeu dépasse le cadre Lumbinois. La mutation du pavillonnaire amène du même coup une reflexion à l’échelle de nombreuses communes périur-baines où les constructions se sont suc-cédées sans logique globale. Rendre la rue aux piétons, proposer de nouveaux espaces venant compléter l’habitat pa-villonnaire en adaptant la maison selon les transformations de la cellule fami-liale sont les deux enjeux majeurs de ce projet . Souvenez-vous des grandes chambres de la maison Lumbin.
Ces nouvelles structures parasitaires se déclinent sur les voiries et les limites parcellaires à la place des sempiternels taillis. Il y a là des espaces délaissés du fait de la proximité des voisins et c’est donc à ce niveau là que nous agissons.« Il ne s’agit pas d’un parasitage immo-bilier mais un complément visant à uneréurbanisation du pavillonnaire par la mutation ».
Du point de vue programma-tique, les espaces proposés sont divers et complémentaires aux maisons pavil-lonnaires.(bureaux pour professions libérales, studios accessibles PMR pour les personnes âgées, studios pour jeunes adultes désirant prendre leur autonomie, espaces partagés comme des fours à pains et barbecue pour la vie des voisins ).
J’ai choisi de m’implanter dans une rue très large avec une très forte distance entre les maisons (30m) Autant d’espace perdu, sous-exploité et sans qualité où la frontière a remplacé le seuil. Le projet s’implantant sur la li-mite, il à été conçu dans son ensemble comme un squelette composé de plu-sieurs éléments. Le tout dans la linéa-rité et dans une épaisseur de 6mètres.
Un mur fait office de colonne vertébrale, il s’agit du mur en gabion. Ce dernier est fort et serpente le long de la limite pour partager les espaces. Viennent s’adosser à lui des structureslégères en ossature bois constituant les logements les bureaux, les locaux pou-belle et les espaces partagés.Ces espaces ainsi organisés permettent un échange dans les deux sens entre la greffe et le pavillonnaire.
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CONSLUSION
Le pavillonnaire permet à la greffe d’utiliser un espace délaissé et la greffe permet au pavillonnaire une diversification des espaces et donc un enchérissement, une revalorisation et une urbanisation du quartier pavillon-naire.De plus la faible emprise de cette ty-pologie de construction ne vient pas à l’encontre du PLU qui impose un COS strict. Le faible changement de ce dernier est donc un atout de plus pour démocratiser, pourquoi pas, ce genre de pratique.
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