nos moyens humains et financiers - secherse.com> valorisation des capitaux humains et financiers...
Post on 16-Jul-2020
14 Views
Preview:
TRANSCRIPT
19
nos moyenshumains et financiers
> Ambition d’une gouvernance exemplaire p.21
> Valorisation des capitaux humains et financiers p.23
> Performances socio-économiques p.27
20
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
séché environnement est signataire depuis 2003 du
Pacte mondial des nations unies dont il a décliné les
dix engagements selon sa personnalité propre, ses
métiers, ses contextes.
L’ensemble du personnel a connaissance des
engagements pris à travers leur déclinaison au
niveau corporate (charte Développement durable),
des sites (politiques Qsse) et du salarié (codes
individuels de comportement et d’actions), y compris
les clauses relatives aux Droits de l’homme et à la
lutte contre la corruption.
L’organisation de développement durable qui en
découle est souple, légère et réactive permettant
d’intégrer la dimension transverse à tous les actes
élémentaires de la vie d’entreprise, sans omettre
aucun des acteurs, avec pour priorités :
> une attitude qui porte à se préoccuper des
générations futures et pas seulement du court
terme ;
> une culture riche d’éthique, alliant connaissances
techniques, mais aussi économiques, sociales et
humaines ;
> Des savoirs destinés à anticiper et à maîtriser les
risques.
Banques14,0 MeLe montant net des fraisfinanciers rémunèreles banquiers prêteurs
Sommesconservées
25,1 MeDestinées à financer
les investissementset à honorer
le service de la dette
Collaborateurs105,3 MeSommes versées aux salariés sous forme de rémunérations, intéressement et participation, et charges sociales
Actionnaires8,2 MeLe dividende servi aux actionnaires est de 0,95 €/action (brut)
États etcollectivités35,1 MeParticipation au budget public, sous forme de paiement d'impôts et taxes
Fournisseurs257,0 MeAchats de biens et deservices à de nombreuxfournisseurs souvent locaux
Le chiffre d'affairesde Séché Environnement
atteint 444,7 M€ en 2014pour un résultat opérationnel
de 32,9 M€ etun résultat net de 9,8 M€
Clients 444,7 Me
21
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
Les évolutions des réglementations étant issues pour une large part de consultations entre les autorités nationales ou européennes, les représentants des professionnels du secteur de l’environnement participent à divers groupes de travail pour l’élaboration des textes futurs.tout en se faisant connaître et en défendant leurs positions auprès des pouvoirs publics et des élus, ces organisations professionnelles apportent au débat leur expertise et leurs connaissances techniques, et se positionnent comme forces de proposition, dans un esprit de transparence et de dialogue avec l’ensemble des parties prenantes, dans une perspective de développement durable.
Force de proposition et prisesde position publiques
Intégrer les partIes prenantes :un levIer de valeur ajoutéeLa relation entre un industriel et son environnement, ses parties prenantes c’est-à-dire toutes celles et tous ceux qui à un titre ou à un autre se sentent impactés (et non seulement qui sont impactés) par l’activité, évolue d’une situation de « droit de savoir » à la notion droit de « droit de participer ».
echange et dialogue sont des valeurs fortes de séché environnement, au même titre que l’excellence dans la pratique des métiers ou encore la préservation de la biodiversité. Depuis près de 30 ans, le Groupe, à l’écoute des territoires, intègre ses parties prenantes pour construire son développement et développer ses activités. Identifier les questionnements, anticiper les besoins, échanger, ont permis à séché environnement d’enrichir son expérience et de progresser.
chacune des parties prenantes a ses propres exigences et requêtes dans divers domaines, économique (rentabilité, loyauté des pratiques…), environnemental (maîtrise des impacts et préservation du paysage…), social (création d’emplois, santé et sécurité au travail…).
séché environnement s’attache à la concertation avec ses parties-prenantes dans une optique d’acquisition mutuelle de connaissances et de partage des préoccupations de chacun dans le but notamment de favoriser la confiance et le dialogue pour :
> aider les parties intéressées à comprendre les engagements, les politiques et les performances du Groupe
> et réciproquement faire évoluer et améliorer le fonctionnement du Groupe grâce à leurs commentaires ou suggestions.
AmBITIonD’une GOuVernance eXemPLaire
une attItude posItIvede coconstructIon
Les sujets abordés sont de nature trèstechnique et nécessitent l’intervention d’experts. L’objet de ces travaux est de décrypter cette complexité pour la rendre compréhensible à tous les interlocuteurs, de tous horizons, sans pour autant la travestir, pour leur permettre de se faire une opinion étayée et de prendre des décisions en toute connaissance de cause. ce travail est indispensable pour pouvoir communiquer de manière claire et informée auprès des décideurs pour établir un dialogue transparent et s’inscrivant dans la durée, en vue de réglementations futures qui favorisent la croissance durable dans un
environnement préservé.
Représentations d’intérêts avec les partiesprenantes
Développementd’une culture
d’entreprise partagée.
Nombreuxdialogues
à l’échelle locale.
22
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
issu de plus d’une année de travail piloté parle Comité 21, et bénéficiant du soutien du cGDD et de l’aDeme (porteurs de projet pour le compte du meDDe), ce texte est issu d’un processus de rédaction concertée ayant impliqué près de 80 organisations (entreprises dont séché environnement, représentants des parties prenantes, tiers facilitateurs, syndicats, chercheurs etc.).
signataires des « Principes directeurs pourun dialogue constructif avec les partiesprenantes »
Quelques exemples d’enceintes de dialoguesauxquelles participe séché environnement
01 ■ Organisationsprofessionnelles
02 ■ Global Compact
03 ■ Forcesde proposition
04 ■ Organisationssociétales transversales
05 ■ Organisationsscientifiques
01
02
03
05
04
Membresdu Comitée 21
23
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
l’ImplIcatIondes actIonnaIresl’informationdes actionnairesséché environnement a organisé trimestriellement des réunions et des conférences téléphoniques réunissant les professionnels de la communauté financière pour la présentation de ses chiffres trimestriels. au cours de ces réunions d’information, le management a ainsi pu répondre directement aux questions des intervenants des marchés financiers. Ces interventions ont été relayées, tout au long de l’année, par des rencontres moins formelles à travers le lien direct que séché environnement a su nouer au cours des années avec les investisseurs institutionnels, déjà actionnaires ou désireux de le devenir, en france comme sur les marchés internationaux.
Dans un souci de transparence et d’égalité d’accès à l’information financière, les actionnaires individuels ont bien entendu la possibilité de recevoir ces mêmes informations en direct, en même temps que les investisseurs professionnels, en s’inscrivant sur la liste de diffusion des communiqués sur le site www.groupe-seche.com, où ils trouvent également l’ensemble de l’information financière.
les organes d’administrationLe conseil d’administration applique des règles de fonctionnement internes qui découlent de l’application de la loi de sécurité financière (règles présentées dans le « document de référence 2014»). il s’est par ailleurs doté d’un code de déontologie financière qui s’applique aussi bien aux administrateurs qu’aux salariés concernés au titre de leurs fonctions.
Le Groupe n’attribue ni stock options ni actions gratuites, ses rémunérations ne comportent pas de part variable et les jetons de présence sont versés de façon égalitaire entre les administrateurs pour une somme totale de 60 k€.
Détention du capital fin 2014
Détention des droits de vote fin 2014
Autocontrôle
Actionnariat salarié
Public
0,61 %0,32 %
30,79 %
16,41%Caisse des Dépôts
et Consignations
19,50%Amarosa
32,36%Joël Séché
31,72%Hors
concert
Détention du capital fin 2014
Autocontrôle
Actionnariat salarié
Public
0,75 %0,39 %
36,72 %
20,00%Caisse des Dépôtset Consignations
22,42%Amarosa
19,72%Joël Séché
37,86%Hors
concert
Détention des droitsde vote fin 2014
de présence aux 5 réunionsannuelles du Conseild’administration.
*cDc : caisse des Dépôts et consignations
FonctionsDate de
1ère nomination
joël séché Président Directeur Général 10/01/1981
dominique cyrot administratrice indépendante 30/08/2011
jean-pierre vallée administrateur 21/11/1993
philippe valletoux administrateur indépendant 11/05/2007
cdc* représenté par Jean Bensaïd 11/07/2013
VALoRIsATIonDes caPitauX humains et financiers
Analystes financieren visite à Salaise
24
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
la valorIsatIon du capItal des actIonnaIresdes marchés boursierstrès volatilsen dépit d’un début d’année placé sous le signe de l’optimisme, l’évolution des principaux indices en 2014 a reflété la déception des investisseurs quant à l’absence de reprise économique dans les principales économies mondiales et notamment en zone euro, ainsi que leurs craintes liées au contexte de décélération sensible de l’inflation et à l’accroissement des tensions géopolitiques.
en 2014, les marchés ont d’abord été encouragés par des perspectives de retour à une meilleure croissance économique dans la plupart des régions du monde et par le maintien des taux longs américains à un niveau peu élevé en dépit de la fin graduelle de la politique d’assouplissement quantitatif de la feD.
En fin d’année, l’orientation négative des marchés a été renforcée par le différentiel de plus en plus affirmé des cycles économiques américains et européens, et par l’apparition de facteurs non anticipés tels que l’effondrement des prix du pétrole ou la forte appréciation du dollar vis-à-vis de la plupart des devises alors que dans le même temps, les taux longs européens ont atteint des niveaux proches de zéro, voire négatifs, renforçant l’hypothèse d’une possible entrée de la zone euro en déflation.
le cours de l’actionséché environnement :une évolution contrastéeen 2014, au sein de ces marchés très volatils, le cours de séché environnement a connu une volatilité plus forte encore. ainsi, le début d’année a été très favorablement orienté, l’action étant soutenue par les attentes de progression de la rentabilité opérationnelle dans un contexte de pleine disponibilité de ses outils industriels et de retour à la croissance économique en france. Dès lors, sur les premiers mois de 2014, le cours a surperformé très sensiblement l’indice, avec un plus haut de 38,7 € le 19 mars marquant une progression de +39,2% par rapport au 2 janvier.
Évolution du cours de Bourseet des volumes échangés
1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre
Évolution du cours de Bourse et des volumes échangés
2014
Eurolist Paris by NYSE Euronext (compartiment B)
Co
urs
de
clô
ture
en
eu
ros
Vo
lum
e d
e t
ran
sact
ion
jou
rnal
ier
en
mill
iers
40
30
20
10
0
20
15
10
5
0
Évolution comparée du cours de Bourseet des indices CAC 40 et CAC Small
1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre
2014
Séché Environnement CAC Mid & Small CAC 40
60
70
80
90
100
110
120
130
140
Évolution comparée du cours de Bourseet des indices CAC 40 et CAC Small
Dividende net / action en euros
0,24
0,29
0,40
0,60
0,60
0,60
0,50
0,70
0,85
1,30
1,30
1,30
1,30
1,30
1,30
0,95
0,95
0,95
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
Dividende net /action euros
en juin, l’annonce de résultats semestriels obérés par un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle a également pénalisé l’évolution du cours. a partir de l’été, l’action a ainsi sous-performé durablement l’indice cac 40 et en dépit d’anticipations favorables pour les résultats du 2ème semestre, elle a clôturé l’exercice 2014 à des niveaux proches de ses plus bas historiques, à 19,90 €, affichant un retrait de 28,4% sur l’année.
cette très forte volatilité s’explique aussi en partie par la liquidité du titre qui est restée modeste sur la période. ainsi, les volumes moyens se sont réduits par rapport à l’an passé avec une moyenne de 2.893 actions échangées par séance (soit environ 80.000 €) traduisant un taux de rotation du capital de 8,5%.
Site deRennes
25
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
la mobIlIsatIon du capItal humaIn par la formatIonseule une politique de formation ambitieuse est susceptible de permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs en termes de responsabilité sociétale. Pour cela elle doit permettre à chaque collaborateur d’acquérir d’une manière appropriée une attitude, une culture et des savoirs. La formation continue est un levier majeur de l’accompagnement professionnel des salariés. elle intègre les actions d’adaptation des salariés à leur poste de travail ainsi que les actions liées à l’évolution ou au maintien dans l’emploi et au développement des compétences.
Déployerles formations
aux métierset au
développementdurable
Asseoir l’efficacitédu pilotage des activités :renforcer les pratiques
managériales.
Renforcer lescomportementsface aux risques
inhérentsaux activités.
Maintenir etdévelopper
les compétencestechniquesspécifiques.
Promouvoirla formation au retour
d’un congé parental.
01 ■ Destiné à évoluer sur plusieurs années et à accompagner les pratiques métiers en développant les compétences associées, telles que les bases de l’incinération, la conduite de lignes d’incinération ou le Développements durable / RSE. Ce module est créé et animé par des salariés du Groupe (transfert d’expérience).
04 ■ Pour permettreaux équipes d’intégrer les processus métiers dansleurs activités quotidienneset dans un souci d’adaptation permanente des compétences.
02 ■ Pour consolider les connaissances sur l’organisation de la production, l’animation d’équipes, les relations en interne et en externe, autour de pratiques et de règles partagées. Renforcer les pratiques managériales. Fluidifier la communi-cation au quotidien.
03 ■ Sensibilisationdes opérationnels au risque chimique. Réductiondes comportements à risques pouvant donner lieuà des accidents du travail.
05 ■ Faire bénéficier tout salarié, à son retour de congé parental d’une durée d’un an minimum, d’une formation dans le cadre d’une remiseà niveau ou d’une adaptation suiteà une évolution de son poste de travail.
02
03
01
04
05
Site deSaint-Vulbas
Cinq axes de formation
38,4%Ouvriers
520
80% du personnel formé en 2014
27,5%Agents de maîtrise372
18,0%Cadres
244
16,1%Employés218
80% du personel forméen 2014
36,9%Ouvriers
11 047
Près de 30 000 heures de stageseffectuées en 2014
29,7%Agents de maîtrise8 888
20,5%Cadres
6 132
13,0%Employés3 889
Près de 30 000 heuresde stages en 2014
33,1%Ouvriers
1 202
Plus de 3 600 stagiaires en 2014
33,4%Agents de maîtrise1 213
18,8%Cadres
681
14,7%Employés533
Plus de 3 600 stagesdispensés en 2014
26
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
la sécurItépour tousveiller à améliorer l’accidentologie
gérer la pénibilitéL’analyse de la pénibilité aux postes de travail a fait l’objet de plans d’actions comportant des objectifs en matière de :
> réduction des poly-expositions aux facteurs de pénibilité ;
> adaptation et aménagement des postes de travail ;
> amélioration des conditions de travail, notamment d’ordre organisationnel ;
> développement des compétences et des qualifications, et accès à la formation ;
> maintien dans l’emploi et prévention de la désinsertion professionnelle des salariés.
s’équiper et s’exercerLa prévention et la réduction des impacts lors d’évènements accidentels passe tout d’abord par des organisations destinées à permettre la protection des personnels, des populations et de l’environnement lors d’accidents. ces organisations, formalisées, sont régulièrement testées et les personnels entraînés en vue de rester toujours opérationnelles. Afin de préserver l’outil industriel, des moyens de lutte contre l’incendie en particulier sont présents sur tous les sites. ces moyens sont audités périodiquement par les experts des assurances et des programmes d’amélioration permanente sont mis en œuvre.
accidents avecarrêt de travail.
trédi applique la méthode des « 5 s » comme un outil de progrès en qualité – sécurité : une technique de management japonaise qui tire son appellation des premières lettres de chacune de ses opérations : seiri (débarrasser), seiton (ranger), seiso (nettoyer), seiketsu (ordonner) et shitsuke (respecter).
se former pour se réformer
de tenues de travail et d’équipementsde protection individuelle.
(avec intérimaires 24,2)Taux d’accident du travail avec arrêt.
Exercices conjointsavec les sapeurs-pompiers
27
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
PeRFoRmAnCessOciO-ÉcOnOmiQues
L’exercice 2014 aura été une nouvelle année de développement et de renforcementde notre positionnement de spécialiste à forte valeur ajoutée sur les marchés du déchet et plus largement, d’acteur référent de l’économie circulaire et de l’écologie industrielle, assis en france sur des infrastructures de 1er plan.En 2014, notre Groupe a bénéficié d’un bon niveau d’activité commerciale qui a soutenu la performance de ses métiers de traitement, mais c’est sur les activités de services que nous avons connu la croissance la plus forte, illustrant la pertinence de notre stratégie de développement basée sur des approches nouvelles, globales et porteuses de valeur ajoutée pour nos clients. J’en veux pour exemple, les importants contrats que nous avons conclus cette année avec de nouveaux grands clients industriels, comme le contrat emblématique de fourniture d’énergie de récupération au réseau de chaleur de la ville de Laval.nos résultats progressent sensiblement en 2014 : c’est le fruit de la dynamique commerciale en direction des métiers de traitement. De fait, la génération de trésorerie a progressé significativement et notre Groupe a pu renforcer sa solidité financière avec des ratios bilanciels en amélioration sensible.Dès lors, toutes les conditions sont réunies pour aborder l’année en cours avec confiance et envisager un exercice 2015 bien orienté, tant en termes d’activité que de résultats.
Le mot du Président
chIffre d’affaIres Le chiffre d’affaires consolidé hors ifric 12 s’établit à 436,6 m€ au 31 décembre 2014 contre 444,0 m€ un an plus tôt, soit une variation de -1,7% et de -1,5% à taux de change constant.L’activité a été soutenue par la récurrence des marchés avec les collectivités, notamment dans les métiers de traitement (stockage, incinération) tandis que sur les marchés industriels, les filières ont été portées par le dynamisme des métiers de services (offres globales, dépollution…) et de valorisation (purification chimique…).La croissance des 9 premiers mois de 2014 a été pénalisée par une base de comparaison élevée avec la même période de 2013 qui avait bénéficié à hauteur de 8,2 m€ de la contribution de deux contrats non récurrents achevés au 3ème trimestre 2013. corrigé
de l’effet de ces deux contrats et à change constant, le chiffre d’affaires annuel - hors ifric 12 - est stable par rapport à 2013 (+0,3%). avec un chiffre d’affaires de 117,4 m€, en progression de + 6,5% par rapport au 4ème trimestre 2013, le 4ème trimestre 2014 affiche une croissance soutenue, portée par les activités de services et les métiers de traitement, notamment le stockage et l’incinération dans la filière DnD.À l’international, le chiffre d’affaire progresse de +0,5% à 21,5 m€ contre 21,4 m€ au 31 décembre 2013, incluant un effet de change négatif de 0,6 m€ sur la période. À change constant, le chiffre d’affaires à l’international s’inscrit en hausse sensible de +3,4%.
Au 31 décembreDonnées consolidées IFRs
2013 2014 Variationbruteme % CA me % CA
chiffre d’affaires publié 469,1 - 444,7 - -
chiffre d’affaires hors IfrIc 12* 444,0 100% 436,6 100% -1,7%
ebe (excédent brut d’exploitation) 78,6 17,7% 82,3 18,8% +4,6%
roc (résultat opérationnel courant)
32,7 7,4% 35,7 8,2% +9,2%
ro (résultat opérationnel) 31,8 7,2% 32,9 7,5% +3,6%
Résultat financier (11,9) (2,7%) (14,0) (3,2%) -
résultat net des sociétés intégrées
13,1 3,0% 11,8 2,7% -10,2%
résultat net des activités poursuivies
12,6 2,8% 10,4 2,4% -16,9%
8,7 2,0% 9,8 2,3% +13,3%
66,0 14,9% 63,3 14,5% -4,1%
Investissements(hors fin. et IFRIC 12) 31,2 7,0% 34,0 7,8% +9,0%
Investissements IfrIc 12 25,4 - 8,4 - -
Endettement net bancaire 223,9 - 210,2 - -6,1%
* ca ifric 12 : investissements réalisés au titre des actifs concédés et comptabilisés en chiffre d’affaires en application de la norme ifric 12
Données financières synthétiques
28
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
progressIon des résultats opératIonnelsexcédent brut d’exploitationau 31 décembre 2014, l’excédent Brut d’exploitation (eBe) s’établit en hausse sensible (+4,6%) à 82,3 m€ contre 78,6 m€ un an plus tôt. Dès lors, le taux d’eBe progresse de manière significative à 18,8% du CA hors ifric 12, contre 17,7% du ca hors ifric 12 l’an passé.
progression du résultat opérationnelLe Résultat Opérationnel Courant (ROC) affiche une hausse de +9,2%, à 35,7 m€ soit 8,2% du ca hors ifric 12 (contre 32,7 m€ soit 7,4% du ca hors ifric 12 il y a un an), malgré une augmentation des dotations aux amortissements sous l’effet entre autres, de la mise en amortissement des investissements concessifs réalisés dans les années récentes.
Le résultat Opérationnel (rO) s’inscrit en progression de +3,6% par rapport à 2013, à 32,9 m€ (7,5% du ca hors ifric 12) contre 31,8 m€ (7,2% du ca hors ifric 12).
cette hausse provient principalement de l’amélioration de la performance opérationnelle courante et de la compensation partielle de l’impact du conflit social de strasbourg-sénerval (-8,4 m€) par diverses indemnités (+6,4 m€) reçues, entre autres au titre du sinistre du centre de tri de changé.
Quatres axes stratégiquesde développement
Déchetscomplexes
Économiecirculaire
ServicesInternational
01■ Niches à forte valeur ajoutée■ Marchés réglementés
02
03
01
04 02■ Déchet Dangereux : gestion des ressources rares■ Déchet Non Dangereux : transition énergétique
04■ Implantations■ Accompagnement clients■ Exportation savoir-faire■ Projets supranationaux
03■ Industriels : économie circulaire■ Collectivités : développement durable
Quatres axes stratégiques de développement
nette hausse du résultat net consolidéLe résultat financier ressort à (14,0) M€ au 31 dé-cembre 2014, contre (11,9) m€ à la même date l’an passé. cette évolution intègre, à hauteur de 2,4 m€, l’impact ponctuel du refinancement partiel opéré en mai. retraité de cet impact, le coût annualisé de la dette nette ressort à 4,84% contre 5,10% en 2013, reflétant les premiers effets favorables des nouvelles conditions de la dette obligataire.
après comptabilisation d’une charge d’impôt sur les sociétés en hausse (7,1 m€ vs.6,7 m€ au 31 décembre 2013), le Résultat des Sociétés Intégrées s’affiche en retrait, à 11,8 m€ contre 13,1 m€.
L’évolution favorable du résultat des activités non poursuivies (+3,2 m€) compense largement le léger recul de la quote-part dans le résultat des entreprises associées (provision pour restructuration de l’activité incinération de GereP, à hauteur de (0,8) m€), permettant au résultat net de s’afficher en nette hausse, de +13,3% à 9,8 m€ au 31 décembre 2014 (contre 8,7 m€ un an plus tôt).
Quatres axes stratégiquesde développement
Déchetscomplexes
Économiecirculaire
ServicesInternational
01■ Niches à forte valeur ajoutée■ Marchés réglementés
02
03
01
04 02■ Déchet Dangereux : gestion des ressources rares■ Déchet Non Dangereux : transition énergétique
04■ Implantations■ Accompagnement clients■ Exportation savoir-faire■ Projets supranationaux
03■ Industriels : économie circulaire■ Collectivités : développement durable
(8,6)(39,4)
(0,2) (8,1)4,4 (0,5) 38,6
27,7
63,3
Bonne génération de free cash flow : +11 M€
Trésorerie 31/12/13MBABFR (Besoin en Fonds de Roulement)
CAPEX (Capital Expenditure)
décaissés netsImpôts
Données consolidées en M€
DividendesEmpruntsChange et diversTrésorerie 31/12/14
(1,3) 0,6 35,732,7
3,7
Progression de la marge opérationnelle courante
ROC 31/12/13EBEAmortissements
Données consolidées en M€
DiversROC 31/12/14
Progression de la margeopérationnelle couranteDonnées consolidées en mu
Bonne génération de free cash flow : +11 MeDonnées consolidées en mu
Résultat Opérationnel Courant en croissance de
29
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
sItuatIon fInancIÈrerenforcéeInvestissements maîtrisés au cours de l’exercice 2014, le Groupe a poursuivi une politique d’investissements maîtrisés, notam-ment en matière d’investissements concessifs, avec 42,4 m€ d’investissements industriels dont 8,4 m€ d’investissements concessifs, contre56,6 m€ (dont 25,4 m€ d’investissements concessifs comptabilisés) il y a un an.
Les investissements pour compte du Groupe sont restés ciblés, à 34,4 m€ soit 7,9% du ca hors ifric 12 (contre 31,2 m€ soit 7,0% il y a un an). ceux-ci intègrent, pour 14,6 m€, des investissements de croissance dans les métiers de valorisation matières, ainsi que dans les métiers de traitement thermique.
Fort autofinancement et dette en baisseÀ 63,3 m€, la mBa se maintient à 14,5% du ca hors ifric 12 (contre 14,9% du ca hors ifric 12 au 31 décembre 2013) malgré l’impact cash ponctuel du mouvement social à strasbourg-sénerval au 2ème trimestre. Dès lors, l’autofinancement progresse et représente 151% des investissements contre 117% il y a un an.
En conséquence, la dette financière nette bancaire diminue, à 210,2 m€ au 31 décembre 2014 contre 223,9 m€ un an plus tôt.
Les ratios bilanciels évoluent favorablement avec un gearing à 0,66x fonds Propres (contre 0,71x il y a un an) et un leverage de 2,56x eBe, vs.2,85x eBe au 31 décembre 2013, illustrant l’amélioration sensible de la capacité financière du Groupe sur l’exercice.
Gearing à
0,66 xFonds Propres
SécuritéSanté
Cadre de vie
Économiecirculaire
Développementdurable
ServicesExternalisation
Valorisationmatières
Valorisationénergétique
DépollutionDéconstructionRéhabilitation
Traitements
Traitementsthermiques
Stockage ensécurité
Marchés Métiers
1970 1980 1990 2000 2010
2014
Loi transitionénergétique
Réglementationamiante
2013
Directivedéchets
2010
2008
Réglementationincinération
20062007
DirectiveReach
2006
Loi Biogaz
2006
Loi Grenelle
1992
Loi Lalonde
1975
Loi«pollueur-payeur»
CRÉA
TIO
N D
E SÉ
CHÉ
ENV
IRO
NN
EMEN
T19
85
2%International
41%Stockage
Répartition des investissements comptabilisés
19%Incinération etplates-formes
5%Purification
chimique
1%Énergie
6%Éco-services
6%Autres
20%Investissementsconcessifs(IFRIC 12)
Répartition des investissementscomptabilisés
56,6
25,4
10,4
20,8
42,4
8,4
14,6
19,4
Évolution des investissements comptabilisés
MaintenanceDéveloppementConcessifs
en M€
soit 9,6% CA publié(vs. 12,1% au 31.12.13)
Capex hors IFRIC 12 :(vs. 7,0% au 31.12.13)
31.12.13 31.12.14
Évolution des investissementscomptabilisésen mu
Me d’investissements
30
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
salariés dans l’effectifmondial du Groupe.
des salariés sontdes Femmes.
des salariés du Groupetravaillent en France.
31
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
le dIalogue socIal Le Groupe se considère concerné par le respect des droits de l’homme sous ses diverses formes (liberté syndicale, interdiction du travail forcé, obligatoire et/ou des enfants, respect des populations autochtones). toutefois il estime être très peu exposé à des risques dans ce domaine, l’activité du Groupe se déroulant quasi exclusivement en france où l’ensemble des salariés sont couverts par une convention collective, et où les réunions syndicales et de représentation du personnel se déroulent conformément aux réglementations sociales, et où l’application de la loi prohibe les comportements contraires à la dignité humaine. Le Groupe n’a pas recours à des approvisionnements venant de pays exposés à ces risques.
séché environnement est très attaché à la qualité du dialogue social : l’amélioration des performances individuelles et collectives nécessite une forte implication de l’ensemble du personnel, et son adhésion aux objectifs de l’entreprise. Pour cela le Groupe fait appel à :
> L’intelligence et l’initiative des hommes et des femmes qui le composent ;
> Leur mobilisation individuelle quotidienne ;
> La réactivité de tous et leur cohésion dans l’action.
il lui est nécessaire de communiquer en direction de ses salariés, en vue de leur faire partager ses valeurs. ces échanges prennent des formes variées, institutionnelles avec les partenaires sociaux, ou individuelles par des actions de communication plus ciblées sur la connaissance du métier, de la vie de l’entreprise ou d’engagements en faveur du développement durable.
la découverte culturelle séché environnement s’est donné pour objectif de promouvoir les modes de consommation durables au travers d’actions de mécénat porteuses d’exemplarité. c’est dans cet esprit que trédi s’est engagé aux côtés du festival des nuits de fourvière pour habiller toutes les équipes du festival en coton équitable et soutenir le tri sélectif des déchets, dans le cadre d’un mécénat croisé culture / environnement. Depuis plusieurs années, cette démarche permet à des collaborateurs du Groupe une découverte du monde du théâtre.
De même, le Groupe participe à des festivals de musique (jazz ou blues) et à des expositions photographiques (festimages nature) ou sur le thème de l’art et de la nature comme natura LaPsa à Poitiers.
de la masse salariale consacrésaux œuvres sociales.
l’emploIegalité professionnelletoutes les structures employant plus de 50 salariés sont couvertes par un accord sur l’égalité profes-sionnelle. Les femmes représentent 22,4% de l’effectif et 26,5% des cadres (25,2% de l’encadrement y compris les agents de maîtrise).
effectif totalHommes / Femmes
38%Ouvriers
64216%Employés271
Catégories socio-professionnelles
26%Agents de maîtrise433
20%Cadres
344
77,6%Hommes
Genre
22,4%Femmes
1690salariés
en France
Catégoriessocio-professionnelles
96,7%Durée
indéterminée1635
3,3%Duréedéterminée55
Typologie de contratsTypologiede contrats
47%Activités
du déchet
4%Transports routiers
Conventions collectives
4%Travaux publics
8%Équipements
thermiques
37%Industrieschimiques
Conventionscollectives
nombre de délégués
Du personnel 31
Syndicaux 18
nombre de membres de
Comité d’entreprise 29
Comité central d’entreprise 10
Délégations uniques 25
32
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
72%Production etmaintenance
1207
7%Environnement, sécurité,labo. et recherche124
Fonctions exercées
8%Commercial etcommunication139
4%Autres fonctions
66
9%Direction et administration154
Fonctions exercées
44%Fins de CDD
15%Ruptureconventionnelle
131 départs en cours d’exercice
3%Départs en courspériode d’essai
8%Licenciements
pour causepersonnelle
3%Autres
13%Démissions
1%Licenciementséconomiques
8%Départs en retraiteet préretraite
5%Transferts entresociétés du Groupe
132 départs en cours d’exercice
4
94
66
191
203
241
200
159
90
64
2
11
11
38
59
83
49
66
34
25
63 et > 63 ansde 57 à 62 ansde 55 à 56 ansde 50 à 54 ansde 45 à 49 ansde 40 à 44 ansde 35 à 39 ansde 30 à 34 ansde 25 à 29 ans< 26 ans
Pyramide des âges (41,7 ans en moyenne)
Femmes (40 ans)
Hommes (42 ans)
45
90
109
214
248
249
252
105
9
17
35
48
83
83
72
31
> 30 ansde 26 à 30 ansde 21 à 25 ansde 16 à 20 ansde 11 à 15 ansde 6 à 10 ansde 1 à 5 ans< 1 ans
Pyramide de l’ancienneté (11 ans en moyenne)
Femmes (10 ans)
Hommes (11 ans)
Pyramide des âges(41,7 ans en moyenne)
Pyramide de l’ancienneté(11 ans en moyenne)
contrats de génération et gestion des carrièresDes plans d’action ont été signés au sein du Groupe qui affiche au 31 décembre 2014 un âge moyen de 41,7 ans (42 ans pour les hommes, 40 ans pour les femmes) avec des proportions de :
> moins de 26 ans de 5,3%
> De seniors de plus de 45 ans de 40,2%
33
rapport annuelintégré 2014
no
s M
oY
En
s H
uM
aIn
S e
t F
Ina
nC
Ier
S
l’IntégratIon des travaIlleurs handIcapésLe Groupe a fait le choix dès 2012 de s’engager activement en faveur de l’intégration professionnelle des travailleurs handicapés au travers de la signature d’une convention avec l’aGefiPh, association de Gestion du fonds pour l’insertion Professionnelle des personnes handicapées. Des actions de formation et de sensibilisation sont menées pour informer les salariés :
> La campagne d’affichage « épisode 1 » a permis de sensibiliser les salariés, les informant en particulier sur les déficiences pouvant faire l’objet d’une reconnaissance de handicap.
> L’« épisode 2 » réaffirme la volonté du Groupe de favoriser l’intégration des salariés en situation de handicap, en prévoyant notamment des aménagements de postes.
travailleurshandicapés employés
dans le Groupe .
À l’occasion de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées trédi salaise a poursuivi son engagement en faveur des travailleurs en situation de handicap sous la forme d’une journée d’information et de sensibilisation. au programme,
> une visite animée en collaboration avec les membres du chsct, avec des personnes en situation de handicap en recherche d’emploi (présence de caP emploi de Vienne et Valence) ;
> un accueil du personnel pour qu’il puisse rencontrer les différents acteurs du handicap ainsi qu’une sportive de haut niveau handicapée visuelle anaïs Bezier qui est venue faire partager son
expérience.
Trédi salaise se mobilise pour que le handicap ne fasse plus peur et ne soit plus synonyme d’incapacités
Contratsde sous-traitance avec
le secteur protégé :équivalent 8 emplois
top related