magazine 70 août 2015
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Association professionnelles nationales militaires.
Le Sénat a voté en catimini cette loi qui n’est qu’un mince paragraphe de la révision de la loi de
programmation militaire. Une loi à minima bâclée mais prévoyant les verrous nécessaires pour
empêcher les associations de se créer.
SIEGE SOCIAL
7 chemin des vignes
41100 COULOMMIERS-LA-TOUR
Directeur de publication
Christian CONTINI
7 chemin des vignes
41100 COULOMMIERS LA TOUR
02 54 77 06 81— 06 89 25 16 90
contini.c.g@aliceadsl.fr
Le MAGAZINE A.G.&C.
est disponible en téléchargement sur l'espace
web de l'association Gendarmes et Citoyens :
http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/
Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué
à la création, l'édition, la mise en page du magazine et
celles qui ont proposé des articles. Malgré le soin apporté
à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous
échapper, nous vous prions de nous en excuser.
Comité de rédaction :
Relecture membres CA de AG&C
Maquette AG&C
Conception graphique – Photomontages –
Mise en page - Dessins : AG&C.
Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images
et photos internet - Collection AG&C - Couver-
ture : montage AG&C- Dépôt légal : dès parution
La reproduction des articles et photos est
autorisée .
Contact : contact@assogendarmesetcitoyens.fr
Publicité : OCEAN PUBLICATIONS RCS : 809 755 564 R.C.S. Lyon 38 Chemin des Hautes Bruyères 69130 Écully Direction.ocean@hotmail.com 04 81 68 14 07
3 – Edito « et maintenant… ? »
4 – Assemblée générale 2015 AG&C.
5 – Rapport moral 2014/2015.
6 – AG&C vers une association professionnelle.
7 – Adhérez à AG&C.
8 – Nouveau bureau exécutif AG&C.
10 – L’Essor évoque l’évolution d’AG&C.
11 – Entre défilé du 14 juillet et vote de la loi sur le droit
d’associations professionnelles militaires.
12 – Sentiment de culpabilité arme absolue pour pallier le
manque d’effectif.
14 – Soutien à l’association des fées pour des enfants, une
gendarme s’engage.
15 – Brèves d’actualité.
16 – tragique série de suicides dans les forces de l’ordre.
17 – suicides des gendarmes nous n’oublions pas.
18 – Livron-sur-Drôme, hommage au major Vignaux.
21 – Lu dans la presse.
26 – Le Boulou (66). Quand une municipalité en charge du
logement des gendarmes mélange dignité humaine et
aménagement du territoire.
28 – 36 poids, 36 mesures sur le droit d’utilisation des logos
gendarmerie.
29 – La boutique AG&C. Un nouveau pin’s pour les collec-
tionneurs.
30 – Prime de résultat exceptionnel, la prime qui divise.
31 – Flashback « statistiques cuisinées à la sauce bons
résultats »..
32 – Humour : Fransylvanie, pays ingouvernable.
34 – Risques du métier. Un mois particulièrement violent.
36 – Padchance, gendarme retraité et les problèmes rela-
tionnels.
38 – Patrimoine culturel de la Gendarmerie.
39 – Activité sur nos sites numériques.
40 – Nos partenaires.
Bonne lecture
MAGAZINE
Et maintenant...?
Il y a enfin les réfractaires, les détracteurs, ceux qui nous imaginent avec un couteau entre les dents, qui
nous assimilent à des syndicalistes primaires, qui pensent que le dispositif de concertation actuel est large-
ment suffisant et que nous sommes la mort de l'Institution. Ce serait absurde de penser ça, pour reprendre
un anonyme... « c'est à nous de démontrer notre utilité, notre légitimité, par nos actes. »
Nous allons, sans aucun doute, essuyer les premiers plâtres mais avec la motivation de pionniers partis à
l'aventure. Nous allons, quoiqu'il arrive, faire avancer les choses, faire bouger les lignes. Nous avons profu-
sion d'idées pour améliorer le quotidien du gendarme mais aussi pour rendre le dispositif poussiéreux de la
gendarmerie plus efficient. Seuls des gendarmes de terrain, ancrés dans une réalité quotidienne peuvent sa-
voir ce qui peut fonctionner dans cette société dure, exigeante et violente, en particulier avec les forces de l'or-
dre. Nous allons vous proposer des choses, vous montrer notre engagement, mais rien ne se fera sans vous.
Nous sommes gendarmes ET citoyens ! Rien ne s'est jamais fait sans douleur en gendarmerie. Rappelez-vous
2001, si certains ne s'étaient pas mis en danger à l'époque pour le bien commun, nous n'aurions jamais connu
certaines évolutions. Les arrêts de la CEDH sont les derniers exemples probants de ce combat perpétuel
contre les conservateurs qui aimeraient encore nous voir muets.
Il y a encore des choses à améliorer notamment sur le temps de service en gendarmerie. Notre Directeur
Général a ouvert la voie de la mutation avec sa fameuse feuille de route. Nous savons que même lui a ren-
contré des détracteurs dans sa volonté de réforme profonde, alors nous serons à l'image de notre chef, déter-
miné et en marche malgré l'adversité. Il faut que nous soyons novateurs, avant-gardistes, audacieux et comp-
tez sur moi et mon équipe pour faire des propositions et pas seulement critiquer le système. Nous ne sommes
pas dans une quelconque opposition, nous sommes indépendants.
Quand les choses iront dans le bon sens nous le dirons, et dans le cas contraire nous aurons la même dé-
marche. Nous continuerons à dénoncer des dérives, des manquements, des abus, mais nous serons aussi dans
la construction. La ligne éditoriale de l'association a toujours été piquante je vous l'accorde, mais ne vous ar-
rêtez pas à ça et voyez tout ce qui a été fait depuis 07 ans. Tout n'est jamais parfait mais nous sommes des
gens de conviction au service des gendarmes. Sachez que nous ne gagnons strictement rien dans cet engage-
ment qui est périlleux. Sachez que nous avançons à l'aveugle par moment mais que nous y arriverons ensem-
ble...
Je termine en rendant hommage à nos anciens, à ceux qui ont œuvré pour que le droit d'association soit
enfin reconnu aux militaires Français, Christian Contini en tête. Il occupera la place de Président Honoraire
à présent et conservera, j'en suis sûr, la volonté de faire vivre cette association à nos côtés.
''Je suis un guerrier et un insatisfait permanent, c'est ça l'apanage du champion'' (André PANZA)
« Et maintenant.. ? » c'est la première chose que je me suis dit le
jour où la passation a eu lieu entre les retraités et les actives de l'associa-
tion.
Et maintenant, que va-t-il se passer de concret pour nous, nos cama-
rades ? Et maintenant, comment notre hiérarchie va accueillir cette nou-
velle ? Et maintenant, allons-nous pouvoir faire vivre cette association en
surmontant les embûches qui vont être semées en travers de notre che-
min ? Et maintenant, comment faire aussi bien que nos anciens qui ont
porté ce projet à bout de bras pendant des années, contre vents et marées ?
Nous avons un devoir de réussite pour ne pas décevoir nos camarades
gendarmes. Nous avons déjà nos soutiens, nos adhérents... ceux-là, il faut
leur montrer que nous serons toujours aussi incisifs pour dénoncer les abus
qui plombent le quotidien du gendarme. Il y a les insouciants, les indiffé-
rents, eux nous trouveront sans problème le jour où ils rencontreront une
contrariété professionnelle, et ce avant même d'en discuter avec leur repré-
sentant de proximité. Il y a les indécis, les sceptiques qui se demandent si
oui ou non ces fameuses APNM seront utiles ou si ce sera comme d'habi-
tude pour au final ne rien changer !
Par Lionel DELILLE
Président Association
Gendarmes et Citoyens.
L’Association Gendarmes et Citoyens a été
créée en 2008 et a connu diverses modifications
pour arriver à sa forme actuelle.
Elle va connaître un nouveau bouleverse-
ment avec le droit d’association qui s’ouvre aux
militaires suite à la condamnation de la France
par la Cour européenne des droits de l’homme. Il
est certain que le combat n’est pas totalement ter-
miné tant que les conditions de ce droit d’associa-
tion ne seront pas définitivement actées par la loi.
Les représentants d’AG&C ont été audition-
nés à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ils ont été
écoutés mais ont-ils été entendus ? L’avenir nous
le dira.
Les attaques incessantes et parfois violentes
que nous subissons de toutes parts démontrent que
notre association n’est pas en odeur de sainteté,
qu’elle dérange. Peut-être que cette ambiance est
due au fait que nous refusons d’entrer dans le
moule proposé par un rapport Pêcheur dont nous
savons bien qu’il a été préparé par ceux qui veu-
lent réduire au maximum le droit d’expression et
d’association des militaires en générale et des gen-
darmes en particulier.
Notre association a vu son nombre d’adhé-
rents plus que tripler en une année pour dépasser
les 300 cotisants. Le nombre de sympathisants
continue de s’accroître, la fréquentation de nos
sites numériques ne cesse d’augmenter et le nom-
bre de fans sur notre page facebook est passé de
11 000 à 21000.
Ce n’est pas suffisant, loin s’en faut, et la
force des associations militaires viendra du nom-
bre de leurs adhérents qu’ils soient en activité, en
retraite ou encore civils.
Nous ne savons pas encore ce qu’il advient
de l’affaire ACPAS la régie publicitaire à laquelle
nous avions fait appel et qui a commis des escro-
queries. Notre conseil est saisi de ce problème.
Le nerf de la guerre restant l’argent et ne
bénéficiant d'aucune subvention, nous avons fait
de nouveau appel à une société pour démarcher
des annonceurs intéressés par des insertions publi-
citaires dans notre magazine. Forts de l’expérience
précédente nous sommes très attentifs aux métho-
des de démarchages qui ne sauraient prêter à la
moindre contestation au niveau de l’honnêteté.
J’ai toujours une pensée pour les charo-
gnards qui espéraient se repaitre des restes de no-
tre association qu’ils souhaitent voir périr. Qu’ils
restent sur leur faim !
Tout au long de cet exercice 2014-2015 nous
avons soutenu ceux qui se battaient contre un sys-
tème aux méthodes de commandement parfois ar-
chaïques. D’autres fois des comportements se sont
révélés parfaitement malhonnêtes. Nous avons été
particulièrement heureux de voir que certains ont
obtenu satisfaction même si le résultat n’a pas tou-
jours été à la hauteur de leurs espoirs et des nô-
tres.
D’autres combats sont toujours en cours et
nous espérons beaucoup dans les résultats que
nous pouvons attendre.
On ne peut oublier les personnes que nous
avons contactées directement pour résoudre des
problèmes locaux sans avoir besoin de les relayer
en public. Nous les remercions de leur compréhen-
sion et de leur collaboration.
Nous devons également remercier des jour-
nalistes qui nous donnent la parole sur certains
problèmes, ce serait trop long de tous les citer et
vous pouvez les retrouver sur nos espaces numéri-
ques.
Il faut rappeler que le fonctionnement, l’ani-
mation et le suivi de notre association reposent
principalement sur les épaules d’une poignée de
bénévoles. Nous avons besoin de la participation
du plus grand nombre, y compris des retraités et
des civils, pour animer nos sites et réaliser notre
magazine.
Cette assemblée générale va connaître la
mise en application de nouveaux statuts. Le conseil
d’administration et le bureau seront composés de
gendarmes en activité qui seront les seuls à pren-
dre les décisions. Je resterai à leur disposition en-
core quelques temps pour un passage de témoin en
douceur.
Christian CONTINI, président AG&C.
Rapport moral 2014 / 2015
Assemblée Générale Ordinaire en date du 27 juin 2014
AG&C, assemblées générales 2015 à DONZAC (82)
vers une association professionnelle
Le 27 juin 2015, se sont tenues les as-
semblées générales AG&C. Dans un premier
temps une courte assemblée extraordinaire
s’est tenue pour adopter les nouveaux statuts
de l’association. Ceux-ci avaient déjà été mis
au vote mais le quorum de 50% de votants
n’ayant pas été atteint il fallait proposer de
nouveau ces statuts qui ont été adoptés à l’u-
nanimité des membres présents ou représen-
tés.
Les principales innovations de ces nou-
veaux statuts tiennent d’abord à l’objet de
l’association :
« Cette association professionnelle natio-
nale, apolitique et laïque, a pour objet de dé-
fendre les droits, les intérêts moraux et ma-
tériels des militaires de la gendarmerie. Elle
prétend faciliter l’expression et l’informa-
tion des gendarmes et des citoyens sur la si-
tuation et le fonctionnement des forces de sé-
curité et de défense, en vue de renforcer la
compréhension et les liens entre les citoyens
et les agents de la force publique qu’ils en-
tretiennent pour l’intérêt de tous, conformé-
ment aux principes posés par la Déclaration
des Droits de l’Homme et du Citoyen.
A ce titre, elle met à la disposition de ses
membres et du public des forums en ligne et
édite des publications électroniques ou au-
tres.
Elle entend mener et publier toutes études,
analyses et réflexions utiles en vue de la
transparence, l’efficacité, la qualité du ser-
vice public de sécurité au bénéfice de tous les
citoyens.
Sa ligne éditoriale est indépendante et apoli-
tique. Son originalité réside dans le prin-
cipe :
« Des gendarmes et des citoyens parlent à
des gendarmes et à des citoyens ».
La participation a évolué également, si
les retraités de la gendarmerie et les civils
restent membres pour apporter conseils,
aide et soutien, seuls les militaires ayant une
forme d’activité dans l’action de la Gendar-
merie ont pouvoir de décision par leurs vo-
tes.
Vous pouvez consulter la totalité des
statuts qui sont en ligne sur le site de notre
association :
http://www.assogendarmesetcitoyens.com/#!
statuts/c1s3z
La réunion s’est poursuivie par une as-
semblée générale ordinaire au cours de la-
quelle un nouveau conseil d’administration
de 11 membres (tous en activité) a été élu.
Parmi eux le nouveau bureau exécutif a été
désigné par les membres présents ou repré-
sentés :
Président : Delille, Lionel.
vice-président : Guerrero, Thierry.
Trésorier : Gentili, Alexandra.
Secrétaire : Beaumont, Elise.
Leur parcours vous sera proposé dans les
pages de ce magazine.
A l’issue de ces élections, une passation
de pouvoir a eu lieu entre l’équipe sortante
et l’équipe nouvellement élue.
Le rapport moral 2014-2015 présenté
par le président sortant a été approuvé (ce
rapport vous est également proposé dans ce
magazine).
De nombreux sujets ont été évoqués au
cours de cette assemblée.
Différentes attributions ont été confiées
à des membres de l’association retraités ou
civils notamment trois porte-paroles (major
(ER) Cordoba, adjudant (ER) Chadelat et
major (ER) Contini). Ce dernier a également
été nommé président honoraire et maintenu
à la direction de publication du « magazine
AG&C ».
Pour plus de commodité, le siège social de
l’association est provisoirement maintenu à
Coulommiers-la-Tour (41).
Actives, rejoignez-nous! Adhérez
Chers amis, chers camarades,
Le droit d’association pour les gendarmes
est acquis. Le 27 juin 2015 AG&C a voté ses nou-
veaux statuts professionnels et l’ensemble du
conseil d’administration est composé de gendar-
mes en activité.
AG&C est une association qui a toujours su dé-
montrer son implication au service des gendar-
mes, il vous ap-
partient, dès au-
jourd'hui, de nous
rejoindre pour
former un groupe
incontournable.
Nous avons besoin
de toujours plus
de gendarmes
d'active pour que
notre association
puisse représenter
le plus grand
nombre, des re-
traités qui peu-
vent s'exprimer
sans risquer de se
voir sanctionner
et des civils dont
la présence mon-
tre leur soutien
aux gendarmes
mais également
leur souci d'une
sécurité pour tous.
L'adhésion de 15 euros est juste destinée à
financer notre fonctionnement ce qui serait large-
ment insuffisant sans l'implication des bénévoles
qui donne leur temps pour faire vivre cette asso-
ciation.
Depuis 2008 AG&C s’efforce de dénoncer les dé-
rives et lacunes, harcèlements, discriminations,
matériel vétuste, manque d’effectifs, logements en
mauvais état... Ce n’est jamais plaisant mais la
Gendarmerie mérite pour ceux qui la servent que
nous tirions les conditions d’emploi vers le haut.
Pour cela une force de proposition efficace et re-
présentative passe par le plus grand nombre, sans
distinctions d’armes ou de corps.
Adhérer chez AG&C ce n’est pas être anti
Gendarmerie, anti commandement... Comme
dans l’ensemble de notre société il y a des injusti-
ces, des comportements préjudiciables, nous
avons aujourd’hui l’occasion de tous participer à
l’amélioration de notre quotidien ! Adhésion par
soutien, adhésion par passion professionnelle, ad-
hésion pour s’investir, proposer, argumenter, té-
moigner... Chacun peut trouver sa place dans une
force commune de dialogue et d’échange avec
l’assurance comme depuis 7 ans d’une indépen-
dance sans failles.
AG&C c’est
aussi partager son
expérience pour
aider et sortir de
situations compli-
quées des gendar-
mes réclamant
notre aide de ma-
nière discrète et
indolore.
AG&C ce n’est
pas les lauriers, ce
n’est pas l’avance-
ment profession-
nel facilité, ce
n’est pas les petits
arrangements en-
tre amis, ce n’est
pas un pouvoir de
nuisance pour
passer en force
devant ses cama-
rades.
AG&C c’est
le don de soi, une
idée de son métier, des convictions mais surtout de
la passion.
Nous ne sommes pas un syndicat et nous n'envisa-
geons pas notre avenir comme tel. Nous sommes
une association et nous nous associons autour d’i-
dées communes puisées au cœur de ce qui fait la
grandeur de notre institution.
Le conseil d’administration
(Pour celles et ceux qui le souhaitent, conformé-
ment à l'article 6 des statuts de l'association, vous
pouvez nous rejoindre anonymement.
Pour cela il vous suffit de cocher la case corres-
pondante sur le formulaire d'adhésion.)
Adhésion en ligne par paiement sécurisé: http://www.assogendarmesetcitoyens.com/#!asso/cngp
Entre défilé du 14 juillet et vote de la loi sur
les associations professionnelles de militaires.
Après les seigneurs de gauche du palais Bour-
bon pressés de se débarrasser d’une « patate chaude
» ce sont ceux de droite du palais du Luxembourg
qui se sont prononcés le 17 juillet, sur la loi rectifi-
cative de la programmation militaire dont un mini-
paragraphe, le N° 11, doit encadrer les associations
professionnelles. Un progrès aussi important aurait
mérité une loi pour lui seul.
Les palabres sans fin et sans consistance qui
ont précédé se sont déroulés sans consultation réelle
des associations existantes pas plus que les organis-
mes officiels comme le conseil de la fonction militaire
gendarmerie sensé représenter les gendarmes. Tout
s’est fait dans la précipitation, il était urgent de faire
taire ceux qui auraient pu vouloir s’exprimer pour
un véritable droit à la pa-
role.
Il faut bien se faire à
l’idée que ces nouveaux
nobles des palais de l’Etat
se sont prononcés, après
remise de gerbe, vin
d’honneur, discours et feu
d’artifice, pour une loi à
minima avec de multiples
verrous destinés à leur
conserver des serviteurs
zélés à moindre coût.
Ces serviteurs, qui
ne manqueront pas de leur rappeler ce bel encoura-
gement à la première occasion, sont aussi les femmes
et les hommes qui descendaient les Champs-Elysées
le 14 juillet avec ces regards fixés au-delà des tribu-
nes. En réalité ils regardaient à travers les politiques
endimanchés qui leur faisaient face. Certains militai-
res imaginaient leur futures barrettes ou étoiles, les
autres, les plus nombreux, dont beaucoup étaient
bardés de décorations, ne voyaient que leurs famil-
les, leurs camarades engagés sur le terrain dans des
conditions de suremploi et de risque maximum. Ils
voyaient également ceux qui les avaient quittés tués
au combat, en service ou plus simplement par un
geste fatal provoqué par l’usure du travail.
Une seule certitude, les hommes politiques qui
s’imaginent être les grands chefs de la troupe, de ces
serviteurs de la nation ne sont que peu de chose, ils
sont transparents et ne font que passer. La triste ré-
alité c’est aussi qu’on peut estimer que tous les hom-
mes et tous les matériels qui ont défilé le 14 juillet ne
doivent représenter que les effectifs et les moyens qui
manquent à nos armées. On nous a même expliqué
que leur non renouvellement était source d’écono-
mies substantielles pour l’état, pourquoi se gêner !
Revenons au vote de cette loi sans réelle consis-
tance sensée encadrer les associations professionnel-
les mais juste destinée à les museler. Une simple co-
pie d’un projet établi en deux mois par un conseiller,
M. Pêcheur, qui n’a eu qu’à reprendre ce qui avait
été préparé de longue date par les « grands chefs »
de nos armées. Une phrase relevée dans les débats
confirme ce sentiment : «Dans sa sagesse, le Sénat a
rétabli l’équilibre du texte initial, rompu par les dé-
putés. J’espère que nous en resterons là. »
Devant le Sénat, en
juin, le général Devil-
liers, chef d'état-major
des armées, a déclaré
que les militaires n’a-
vaient pas de syndicat,
que leur seul syndicat
c’est la voix de leurs
chefs et la sienne. Ce
n’est que la pâle copie de
ce qu’avait déclaré un
général directeur de la
Gendarmerie bien avant
lui.
Va-t-il falloir adhérer à des syndicats du minis-
tère de l’Intérieur ou en créer un pour que les direc-
tives de la Cour européenne des droits de l’Homme
soient enfin respectées.
On veut brider les militaires de nos armées en
les empêchant de s’associer. L’association gendar-
mes et citoyens leur propose de les rejoindre. Dans
un premier temps ils représenteront un énorme sou-
tien et ensuite il sera possible de modifier les statuts
pour leur donner accès aux responsabilités.
Tout les militaires qui ne sont pas gendarmes
sont citoyens à part entière ils le démontrent chaque
jour en risquant leur vie au service de la nation. De
ce fait, notre raison sociale « Association Gendarmes
et Citoyens » doit leur convenir parfaitement.
Major (ER) Christian Contini, AG&C.
Le sentiment de culpabilité : l'arme absolue contre le manque d'effectif ?
Le sentiment de culpabilité, voila la so-
lution trouvée pour pallier le manque d'ef-
fectif dans nos rangs. Qui n'a jamais connu
ce sentiment ? Celui-là même qui se cache
sournoisement derrière l'esprit de camara-
derie. Ce truc que l'on vous inculque à votre
insu dès votre entrée en école ! Ce principe
que l'on vous rabâche sans arrêt comme
étant le pilier, la base, le principe fondamen-
tal de notre institution. Mais attention, ne
vous y trompez pas ! Derrière cette mise en
exergue de l’esprit de camaraderie se cache
une manière bien rodée de pallier les man-
quements de nos gouvernants !
Combien d'entre nous
n'ont jamais été confrontés à
ce sentiment qui vous enva-
hit lorsque se présente le
problème du service?
Te voila désigné officier de
police judiciaire de perma-
nence la nuit mais aussi
planton le lendemain matin.
S’il ne se passe rien, tout va
bien. Mais si une galère ar-
rive, une intervention à une
heure du matin qui te tient
en haleine jusqu’à quatre heures, que se
passe-t-il ? Allo patron, je fais quoi ? Je
prends ma récupération physiologique ?
Dans ce cas c’est un de vos camarades qui
prendra le planton à votre place à sept heu-
res. Ah oui c'est vrai....il faut faire jouer
l’esprit de camaraderie et prendre cette per-
manence.
Et là, tu ramasses toute la journée et tu
te tapes encore l'astreinte du soir ! Normal,
tu es planton ! Et ensuite ? Tu enchaînes une
journée de PAM (premier à marcher) avec
une petite patrouille de nuit. Comme tu es
un gars chanceux, dans une boutique qui
tourne, et bien tu manges encore copieux !
Résultat ? Tu es sur les rotules mais tu as eu
l'esprit de camaraderie ! Tu sais, ce truc qui
n'existe nulle part ailleurs qu'en Gendarme-
rie ! La où dans toute autre administration,
le fonctionnaire aurait dit : " Quoi ? Je
viens de bosser trois heures de nuit en as-
treinte et vous voulez que je sois à huit heu-
res au bureau? »
Le même gars d'ailleurs à qui on ne
l'aurait même pas demandé puisque, étant
de permanence la nuit, il n'était pas prévu à
travailler le lendemain !
Ben oui, faut être doué d’une intelli-
gence réduite pour mettre un homme de
permanence la nuit et le prévoir à travailler
le lendemain matin ! Chez les civils ou les
fonctionnaires, on ne connaît pas ce genre
de service.
Mais c'est vrai, ils
n'ont pas l'esprit de cama-
raderie eux ! Non, ils ont
juste assez d'effectif et ce
genre de situation est im-
pensable dans leur milieu.
D'ailleurs, la plupart n'ont
même pas conscience que
cela puisse exister, et
quand tu leur en parles, ils
te regardent comme si tu
étais un extra-terrestre et
ne peuvent s’empêcher de
te dire " mais comment tu peux accepter ce-
la ? Ah mais tu dois avoir une sacrée prime
alors ? " Et bien non....même pas ! J'ai l'es-
prit de camaraderie c'est tout !
Voila comment nos grands chefs ont dé-
tourné le problème du manque de person-
nel. Laissons donc les commandants de bri-
gades gérer cela ! Mais voila, ces responsa-
bles n'ont pas de baguette magique, et à
force, ils se résignent à entrer dans le moule.
Ils vous disent, pleins de conviction,
que c'est l'esprit de camaraderie qui fait la
différence !! Le pire dans tout cela, c'est que
si vous osez ramer à contre courant et dire "
non ! Je prends ma descendance de nuit, la
suite n’est pas mon problème !! ", Le reste
de la troupe va vous prendre en grippe !
…/...
Evidemment, ils vont devoir faire votre bou-
lot !
Et c'est la que tout le monde se trompe !
Le véritable esprit de camaraderie serait
d'être solidaire à ce " NON " ! De faire enten-
dre une seule voix qui dirait : " Et là ? Com-
ment on fait ? On est obligé de mettre un gars
de permanence de nuit alors qu'il est prévu de
nouveau sur un service majeur le lendemain !
Mais si tu montres ainsi une autre forme
d'esprit de camaraderie, on va te targuer d’ê-
tre un syndicaliste ! Mon dieu ! Le mot qu'il
ne faut pas prononcer ! Le mot interdit !
Merde ! me v'la avec l'étiquette d'Arlette sur
le dos ! Ca va devenir compliqué pour moi
car, pour le coup, mes grands chefs vont avoir
l'esprit de camaraderie pour me faire la vie
dure......
Pourtant même entre chefs il arrive que
certains font montre d’un certain esprit de ca-
maraderie pour soulager leurs collègues offi-
ciers, six mois consécutifs de permanence avec
trois week-end de repos. Quel héros! Pétar-
dées les vacances estivales avec la famille, tu
marches comme un zombie et c'est là que tu
risques plus que jamais de prendre une mau-
vaise décision... Après on te regarde avec ad-
miration : houa!!! Tu acceptes l'inconcevable
puisque de toute façon, ça ne peut tenir autre-
ment. Le risque se réalise forcément et on en-
tretient un sentiment de culpabilité qui te
pousse à la déraison pour la plus grande tran-
quillité de la hiérarchie.
C'est aussi comme ça que tu expliques
pourquoi nous aidons toujours la police et ja-
mais l'inverse : pas plus que nous, ils n'ont
l'effectif nécessaire. Par contre, ils sont cultu-
rellement (et syndicalement?) protégés contre
la culpabilité (et je ne généralise pas en disant
« l'esprit de camaraderie », ce serait les priver
d'humanité et je pense qu’ils en sont dotés
comme les gendarmes).
C’est bon de retrouver Arlette en carica-
ture drôle qui permet de dire tant de choses
qu’un gendarme n'oserait pas exprimer.
Je suis Arlette. Thierry G.
Www.facebook.com/pages/Des-fées-pour-les-enfants
Inspection Générale de la Gendarme-
rie National (IGGN), des généraux
comme s’il en pleuvait.
Dans un décret du 16 juin, le Président de la Répu-
blique a affecté onze généraux à différents postes.
Nous remarquons cependant que quatre généraux
sont désignés pour servir à l’IGGN. Un général de
division comme adjoint et trois généraux de bri-
gade mis en place comme chargés de missions. Il
ne fait aucun doute qu’avec les généraux déjà en
place l’inspection générale est bien pourvue et qu’à
l’avenir on peut espérer un fonctionnement parfait
de ses services, en particulier ceux qui sont chargés
des enquêtes internes ou judiciaires. Tenant compte
de tous les officiers supérieurs et des gradés qui gra-
vitent autour des généraux il semble bien que
l’IGGN fasse partie des services les mieux pourvus
de la direction générale, une Gendarmerie dans la
Gendarmerie.
Si l’on prend également en compte la multitude des
services qui existent à l’échelon central, on peut se
poser la question de savoir si on n’y trouve pas au-
tant de généraux que sur tout le reste du territoire
national.
En totalisant le nombre des officiers supérieurs et
généraux en activité auxquels on peut aussi ajouter
les officiers subalternes et autres gradés le calcul du
ratio gradés/gendarmes risquerait de surprendre
beaucoup de monde. On pourrait peut-être s’aper-
cevoir qu’il existe un gradé pour deux ou trois gen-
darmes (gendarmes adjoint volontaires compris) et
un officier pour une dizaine d’hommes et femmes.
Peut-être qu’en revoyant les tableaux d’effectifs on
pourrait trouver une solution pour réduire la masse
salariale ou au moins combler le trou à l’emploi. Ne
comptons pas les officiers supérieurs de deuxième
section qui perçoivent leur solde pour rester à dis-
position de la Nation en cas de besoin. Nous pour-
rions aussi évoquer les officiers réservistes
(opérationnels ou citoyens) mais là ce serait pousser
le bouchon un peu loin, quoi que……
Nous n’avons pas pris le temps de rechercher les
tableaux des effectifs qui peuvent confirmer notre
propos. Ne nous inquiétons pas ils paraîtront certai-
nement en fin d’année car c’est une époque qui per-
met d’exposer le travail des personnels de la direc-
tion de la Gendarmerie qui sont chargés de réaliser
de très beaux tableaux et organigrammes pour ex-
poser l’Arme dans ses moindres détails.
Passage du témoin
Nouvelle République Centre Ouest 6.7.2015
Un policier se suicide au centre de ré-
tention de Nîmes (30) Le 24 juin, le corps d’un fonctionnaire a été découvert à 5 heures du matin par ses collègues. Il était affecté au centre de ré-tention administratif. Le policier âgé de 40 ans aurait utilisé son arme de service pour se donner la mort. Selon un syndi-cat, il vivait séparé et avait deux enfants de cinq et neuf ans.
Un CRS se donne la mort avec une arme de
service. C’est dans l’enceinte de la caserne de la CRS 59 à Ollioules qu’un fonctionnaire de 43 ans s’est sui-cidé le 28 juin. Il n’était pas en service mais de-vait reprendre le travail après un arrêt maladie de plusieurs mois. Nous notons que la direction régionale s’est refu-sée à communiquer tant que la phase judiciaire ne serait pas achevée, une enquête est diligentée par l’inspection générale de la police nationale.
Gendarmerie, un camarade
nous quitte Nous venons d'apprendre une tragique nouvelle... l'adjudant ARNOUX, affecté à Château-neuf du Pape (84), a mis fin à ses jours ce week-end, chez lui, avec son arme de service. Nous avons une pensée toute particulière pour sa femme mili-taire de l'arme et ses enfants.
Un quatrième suicide dans les
forces de l’ordre, Après deux policiers et un adju-dant de gendarmerie c’est un maréchal des logis chef qui vient de mettre fin à ses jours. Affecté à la brigade de Ghy-velde, compagnie de Dunkerque (59), ce père de deux enfants, laurent Delautre, s’est donné la mort hors de la brigade avec son arme de service. La section recherches de gendarmerie de Villeneuve d’Ascq est chargée de l’enquête.
Forces de l’ordre, un sixième suicide
en deux semaines. Cette fois c’est un jeune maréchal-des-logis-chef qui s’est donné la mort. Cette tragédie remonterait au quatre juillet et c’est un jeune militaire de 31 ans, technicien à l’Institut de Recher-ches Criminelle de la Gendarmerie (IRCGN) de Pontoise qui aurait mis fin à ses jours. Kevin Van Klest était pac-sé et père d’un enfant. Nous sommes comme toujours bouleversés par ces tragédies dont nous ignorons les cau-ses.
« Moi la police m’a tué » C’est le message qu’aurait adressé sur les ondes un policier de la BAC du Val de Marne à ses collègues à qui il a souhaité bien du courage pour exer-cer ce métier difficile avant de se tirer une balle dans le cœur avec son arme de service. Ce fonctionnaire de 40 ans, père de deux enfants de 6 et 9 ans était affecté dans le Val-de-Marne. Son corps a été retrouvé le six juillet dans les locaux de la DDSP du Val-de-Marne. Une enquête est en cours.
Suicide d’un jeune maréchal des
logis chef de Gendarmerie. Le 6 juillet, Guillaume Dartigeas affecté depuis le 1 er juillet au pe-loton de surveillance et d’interven-tion de la Gendarmerie de Limoges (87) s’est donné la mort à son do-micile avec son arme de service. Jeune gradé plein d’avenir, père d’un petit garçon, rien ne permettait de prévoir ce geste irréparable. Nous sommes consternés par cette nouvelle tragédie, la quatrième en deux semaines dans les rangs de la Gendarmerie ce qui porte à sept le nombre des suicides dans les forces de l’ordre en une quinzaine de jours.
Nous compatissons à la douleur de toutes les familles endeuillées par ces
drames. Nous partageons l’incompréhension et l’effroi de tous les camarades
frappés par ces suicides à répétition.
Cérémonie en hommage au major Jean-Pierre VIGNAUX Livron-sur-Drôme 4 juillet 2015
La stèle avant son inauguration, entourée des porte-drapeaux des associations patriotiques
Le 22 juin 1993, les militaires de la brigade de Livron-sur-Drôme -26- sont avisés qu'un indi-vidu armé déambule dans les rues de la cité. C'est un mardi, jour de marché et beaucoup de personnes se trouvent en ville. Le commandant de brigade, l'adjudant VIGNAUX réagit immédiatement en se rendant sur place avec ses subordonnés. L'homme est signalé au nord de la commune, avenue Léon AU-BIN. A la vue des gendarmes, l'individu se réfugie dans un commerce. L'adjudant VIGNAUX voulant l'intercepter rapidement avant que le pire ne soit commis, se rapproche du bâtiment et pénètre dans le commerce. Il entame des négociations mais ne parvient pas à faire plier le forcené. Ce dernier utilise son arme en direction de l'adjudant VIGNAUX qui est mortellement touché à deux reprises. Quelques jours plus tard, un hommage officiel en présence de monsieur François LÉOTARD, ministre de la Défense, est rendu à l'adjudant Jean-Pierre VIGNAUX qui est élevé à titre pos-thume au grade de major. C'est également à titre posthume qu'il se voit conférer la mé-daille militaire, décerner la médaille de la gendarmerie nationale et remettre la médaille d'or pour actes de courage et dévouement. Le major VIGNAUX laisse une veuve et quatre orphelins.
La stèle en hommage au major Jean-Pierre VIGNAUX dévoilée par Mme Martine Vignaux, sa veuve, M. Bernard, maire de Livron-sur-Drôme, M. Lauga,
préfet et le colonel Hébert, commandant le groupement
Madame Martine VIGNAUX, veuve du major Jean-Pierre VIGNAUX et le colonel André-Marc HEBERT
Le 4 juillet 2015, la mairie de Livron-sur-Drôme a organisé une cérémonie en hommage au major VIGNAUX. En présence de sa veuve, de ses quatre enfants, ses petits-enfants, de monsieur LAUGA, préfet, du colonel HÉBERT, commandant le groupement de gendarmerie de la Drôme, de nombreux représentants des associations patriotiques et d'un public ému, une stèle rappelant le sacrifice du major VIGNAUX a été dévoilée. Pour clôturer la cérémonie, la Patrouille de France a effectué un passage remarqué pour rendre hommage à celui qui avait commencé sa carrière militaire au sein de l'armée de l'air en 1967 avant d'intégrer la gendarmerie.
La Patrouille de France dans le ciel livronais au moment de la cérémonie
Dans un article du journal « L’INDEPENDANT Ca-
talan » la journaliste Corine Sabouraud nous relate
avec précision les conditions de vie et de travail au
sein de la brigade du Boulou dans les Pyrénées-
Orientales.
Un exemple parmi des centaines d’autres casernes
de gendarmerie ou l’humidité et la moisissure sont
légion. Pourriture des biens personnels, dégâts des
eaux récurrents, réfections des appartements sur les
deniers personnels pouvant atteindre des milliers
d’euros le temps d’une affectation.
Toujours le même résultat : Des familles moins bien
traitées que des animaux !
Nous apprenons dans cet article que l’entretien de
cette caserne incombe à la mairie. C’est la commune
qui, au milieu
des années 90,
construit les
bâtiments. Elle
perçoit depuis
un loyer an-
nuel de 85 000
€. Avec plus
d’un million et
demi d’euros
en 20 ans pour
un bâtiment
n’ayant pas respecté les normes de constructions et
ayant fait l’objet de plusieurs malfaçons nous nous
demandons si la commune ne se sert pas de la condi-
tion de vie des gendarmes et leurs familles comme
une variable d’ajustement du budget... Rentable de
faire vivre les bleus dans la crasse...
En réponse, une élue qui n’oublie pas de rappeler
qu’elle n’est présente que depuis quelques mois
(tout en ayant fait partie de l’équipe précédente
NDLR), ose la comparaison !
En gros si les gendarmes vivent dans des taudis c’est
parce qu’ils ont priorisés un mur d’enceinte avec la
station-service voisine... Comparant de fait sa res-
ponsabilité de servir à des citoyens des conditions de
logement en conformité avec la législation et un
aménagement du territoire n’ayant pour le coup
strictement aucun rapport avec ce que la loi exige en
termes d’entretien des biens dont on est le proprié-
taire.
Un petit rappel sur le pourquoi du logement des
gendarmes s’impose. Le gendarme de par sa fonc-
tion et pour être disponible 24 heures sur 24 bénéfi-
cie d’un logement imposé par nécessité absolue de
service. Ce n’est pas un avantage ou une compensa-
tion c’est son premier outil de travail. Il est d’ail-
leurs largement compensé en heures de travail (voir
" le gendarme ce nanti qui ne paye pas de loyer
" :http://www.assogendarmesetcitoyens.com/…)
Ce logement n’est pas un choix, il est imposé par la
loi (Article 2 du Décret n° 2008-952 du 12 septembre
2008) quelque soit son état ou sa conformité.
La mairie du Boulou s’enrichit sur le dos des gen-
darmes tout simplement.
Dans la société
civile un pro-
priétaire qui
laisse vivre un
locataire de la
sorte est un
marchand de
sommeil. L’é-
quipe munici-
pale elle peut
dormir sur ses
deux oreilles
car le gendarme même quand il est méprisé, humilié
dans son taudis, dans sa cabane de fortune continue
à servir sans faille et sans limite.
Nous soutenons naturellement les gendarmes et
leurs familles de la caserne du Boulou et si la muni-
cipalité dit faire son maximum pour rétablir la si-
tuation il serait de bon ton qu’elle apprenne aussi les
valeurs de respect de la dignité humaine. Derrière le
gendarme il y a souvent une famille. Si l’on veut des
gendarmes sereins et efficaces il faut que leurs fa-
milles se sentent bien et donc leur donner les moyens
de vivre décemment.
Si la parole du conseil municipal n'est pas tenue la
hiérarchie et les affaires immobilières doivent pren-
dre leurs responsabilités en assignant devant la jus-
tice le propriétaire...
www.AssoGendarmesetCitoyens.com
Le Boulou (66). Quand une municipalité en charge du logement des
gendarmes mélange dignité humaine et aménagement du territoire
Nos autocollants sont toujours disponibles et gratuits.
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affranchie au tarif normal à : Association Gendarmes et Citoyens, 7 chemin des vignes,
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41 100 Coulommiers la Tours.
Il y a quelques semaines, nous avions re-
layé sur notre page FB un article concernant la PRE
( ou prime au mérite ), lequel avait suscité de nom-
breuses réactions. Devant tant de commentaires,
nous ne pouvions que nous interroger et avoir une
réflexion sur ce sujet.
Mise en place sous l'ancien gouvernement, cette
prime était sensée récompenser de manière collective
une unité ou de ma-
nière individuelle, des
militaires méritants.
Or, au fil des années,
nous pouvons nous
apercevoir que cette
prime finit par diviser
et ne pas faire la majo-
rité dans nos rangs.
En effet, à l'origine,
cette prime a été sur-
tout mise en place
pour compenser le tra-
vail pénible de certai-
nes unités situées en ZSP et pour mettre en valeur un
certain nombre de militaires s'étant démarqués par
leur travail. Si au début cette prime a été accueillie
avec bienveillance, nous pouvons observer qu'au-
jourd'hui, elle attise une certaine animosité.
Lorsqu'elle est collective, elle crée une forme de ja-
lousie de la part des autres unités d'une même com-
pagnie qui, bien souvent, en se basant sur les chif-
fres, ne comprennent pas toujours les raisons de telle
ou telle distribution. Ce sentiment a été d'autant plus
accentué lorsque la hiérarchie a trouvé bon de faire
"tourner " cette prime entre les unités, pensant cal-
mer la velléité de certains. Ce fut finalement l'effet
contraire, puisque certaines années, l'attribution
ayant été faite a des unités moins chargées, une
forme de sentiment d'injustice a gagné les rangs. Du
coup, les petites "guéguerre" qui pouvaient exister
entre unité n'ont fait qu'augmenter, au détriment du
travail en équipe et de fait, de la circulation du ren-
seignement.
Que dire de la prime individuelle ? Si ce n'est qu'elle
est faite pour mettre en valeur le travail d'un mili-
taire en particulier. Mais suivant où l'on place nos
critères de valeurs, elle apparait souvent comme in-
juste au reste de la troupe. En effet, j'ai pu voir ré-
cemment un OPJ ne déméritant pas dans son travail
judiciaire voir un de ses camarades récompensés
pour avoir mis près de 200 timbres amendes dans
l'année ! Qu'en penser, si ce n'est qu'il s'agit d'une
incitation déguisée
( mais non il n'y a
pas de quotta ! ) à la
verbalisation à ou-
trance.
Peut être que nos
chefs devraient son-
ger à revoir ce sys-
tème et se pencher
sur le problème des
unités dites " défa-
vorisées ".
Il y a un peu plus
d'une dizaine d'année, un de mes anciens CB qui
était membre du CMFG m'avait parlé d'une propo-
sition faite à nos chefs concernant les unités en ZSP.
Ces unités étant peu attrayantes, il fallait trouver le
moyen d'en faire le contraire. Son idée était de faire
une sorte de contrat avec les militaires se portant vo-
lontaires à servir dans ce type de brigade. Un contrat
de 5 ans à l'issue duquel, la mutation est prononcée
d'office ( sauf si le militaire désire y rester ) vers une
unité de son choix, sur laquelle il sera prioritaire.
Quand je parle de choix, je parle évidemment d'un
vrai choix limité à deux ou trois unités et non à un
choix parmi 22 régions ! A mon sens, il y aurait sure-
ment beaucoup plus de volontaire pour servir dans
ce genre d'unité avec ce système plutôt qu'avec une
hypothétique prime et une NBI qui au final, repré-
sente une poignée de figues en rapport à la charge de
travail et aux contraintes.
Thierry G
Prime de résultat exeptionnelle :
la prime qui divise
Dans notre magazine 25 de novembre 2011
http://issuu.com/agecassociation/docs/agec_magazine_novembre_2011_274
Nous vous proposions un article sur les statistiques et des instructions particulières
données par les responsables gendarmerie de l’époque. Où en sommes nous ?
Nous n’avons plus connaissance
d’instructions préconisant d’arranger les
chiffres au mieux mais ces derniers sont tou-
jours là et restent un soucis des dirigeants.
Un peu d’humour par la reprise et l’actualisation
d’un texte datant de 2011
Il était une fois une république monarchique que l’on
pourrait situer quelque part en Europe occidentale : la
Fransylvanie ; un pays ingouvernable (que voulez-vous !
on y comptabilisait plus de 300 variétés de fromages). La
Fransylvanie était membre de la C.E.E. (Crois Et Es-
père).
Les habitants de ce pays, que dis-je : les sujets, étaient
sous l’emprise d’un Tsar : le Tsar Causi également connu
sous le nom de Nicolaus 1er. Ce monarque, dans un souci
d’équité, tenait son sceptre alternativement 5 ans de la
main droite et 5 ans de la main gauche. Cependant sa
main gauche était affectée par une polyarthrite évolutive
et ses doigts étaient trop écartés. Elle n’arrivait à se refer-
mer uniquement que sur une tige de rose rouge. Ce poing
fermé sur une rose rouge aurait, d’après certains histo-
riens, pu servir de logo à quelque parti politique.
Bref sa main gauche était mal à droite.
Sa main droite, quant à elle, souffrait d’une obstruction
du canal carpien due à l’accumulation de : promesses non
tenues, nébuleuses affaires financières, tiraillements en
tous genres et ses doigts formaient comme une esse de
boucherie.
Bref il était gauche de sa main droite
Ce pays frappé par une forte crise financière et sécuri-
taire devait fortement réduire ses dépenses publiques.
Le Tsar prit des mesures dans l’urgence : il déclara
tous les ministères « non fumeur » afin de réduire le coût
exorbitant des importations de « havane », d’utiliser les
transports aériens avec grande mesure et de diminuer
considérablement les frais de déplacements. Le premier
magistrat de la capitale instaura tout spécialement un
système de bicyclettes à cet effet ; il gagna son Pari et ce
fut un Franc succès.
Nicolaus 1er contraignit ses ministres à résider dans
la capitale, chaque appartement de fonction ne devant pas
dépasser un guémare pour ne pas avoir à subir de trop
lourdes charges locatives (le guémare est une unité de sur-
face intermédiaire entre l’are et l’hectare et qui mesure
630 m²).
Mais toutes ces mesures, pourtant scrupuleusement
respectées, se révélèrent insuffisantes.
Il fallait absolument diminuer le nombre de fonc-
tionnaires, même le ministère de l’instruction nationale
pourtant habituellement privilégié, dû subir des coupes
claires. Les enseignants furent particulièrement inquiets.
Comment allait procéder leur ministre ? Comment allait-
il faire, lui qui ne maîtrise pas même la règle de trois ?
Les forces de l’ordre devaient également se voir
amputées d’un grand nombre de postes, en dépit de la
crise sécuritaire due en grande partie à des touristes
adeptes de caravaning.
Ce fut également l'année du festival des Valses de
Strauss à Cannes et l'on pouvait deviner que les Mots
Tels qu'écrits ci-dessus allaient sceller le sort de Fransyl-
vanie. L'année suivante vit la destitution du tsar Nicolaus
1er et l'avènement de Fanfan la Tulipe 1er.
Nicolaus 1er, libre de tout engagement, passait une
grande partie de son temps au Qot'Or, pays qu'il ad'or,
Car là Brunit sa peau blanche. Il avait en un premier
temps été tenté par l'Egypte qui bénéficie également d'un
soleil RâDieu mais il s'y trouvent trop de Sarkophages.
On ignore la signification exacte du nom Fanfan la Tu-
lipe. Les experts s'accordent à dire que Fanfan pourrait
être le diminutif de Fanch, prénom breton, qui signifierait
François. Pour ce qui est de "La Tulipe", certains pensent
que c'est peut-être lié à la ville de Tulle en France et d'au-
tres prétendent que c'est en rapport au pays producteur
de ces bulbes qu'est la Hollande. Fanfan la Tulipe vou-
drait-il dire François de Tulle, François La Hollande ou
éventuellement François Hollande ? Les avis sont parta-
gés. Une chose est certaine : les armoiries reproduites sur
le drapeau de Fransylvanie sont 3 bandes horizontales
bleu, blanc, rouge au centre desquelles est imprimée non
pas une tulipe mais une fleur de lys. En quelque sorte
comme le drapeau de Hollande mais avec l'emblème
Royal.
Fanfan la Tulipe avait de solides liens d'amitiés
avec l'ami molette et une animardversion envers
l'Edam ; l'une d'elles en a fait tout un fromage pesant
plusieurs livres. Heureusement, Fanfan la Tulipe en
sportif confirmé pouvait décompresser un peu en prati-
quant du bicycle à gazoline, comme le disent nos cousins
québecois, qui ne confondent pas chutes du Niagarra et
chutes de Reins. Cette pratique sportive avait pour effet
d'éGayer son quotidien.
Apprenant que Nicolaus 1er se rendait régulière-
ment au Qot'Or, Fanfan la Tulipe décida de faire de
même pour vendre à ce pays d'ergs non pas des mirages
(ce qui eût été approprié) mais des rafales ; peut-être
parce que les rafales sont souvent la conséquence du mis-
tral ?
Ce mistral qui rafraîchit l'atmosphère lui aurait
certainement évité les brûlures ; son corps, lardés par les
rayons du soleil Qot'Or a nécessité l'apposition de 19
Tulle (gras évidemment) pour le soulager.
Pour éviter la déshydratation il se fit livrer de l'eau
produite dans le sud de la France, connue sous la mar-
que "eau de Vals". Il s'agit d'une eau légèrement salée,
très revitalisante pas comme le Clinton ce cépage améri-
cain interdit qui ne reste pas en Bush. Cette Amérique,
pays de l'automobile, où les Ford ont eu des ennuis de
Carter.
Si de Clinton il ha ri, le nom lui a cependant évoqué
Cuba, La Havane, les cigares. Personne n'a compris le
rapport qu'il pouvait y avoir avec Clinton! Une associa-
tion d'idée peut-être ?
Fanfan la Tulipe décida illico de se rendre à Cuba.
Accompagné de son porte-goupillon Monseigneur
Jean De XXI il alla se recueillir en la cathédrale de La
Havane. Là il fut très surpris de constater l'absence de
mobilier : ni prie-Dieu, ni chaises, ni banc ne se trouvait
dans l'édifice religieux. Jean De XXI lui expliqua que
tout le mobilier avait été retiré car à Cuba les Fidèles
Cassent Trop. Avec son accent légèrement Bougnat Fan-
fan la Tulipe s'exclama " Ché nous Ché pas ainsi-choit-
il!"
Certaines mauvaises Langs auraient ironisé
"Fanfan au pays des Casse-Trop alors qu'il ne casse
rien : un comble!
Cependant ce recueillement porta ces fruits car en
invoquant Dieu (celui qui croit aux choses de l'esprit) un
vent divin lui souffla à l'édile curule une solution kami-
kaze :
Comment faire se questionnait sans cesse Fanfan
la Tulipe qui finit par avoir une idée lumineuse ; exploi-
ter le Fillon suivant : demander conseil à l’E.N.A.
(l’Ecole Nationale d’Arithmétique).
Supprimer 10.000 postes dans la sécurité natio-
nale, supprimer 10.000 postes dans la connétablie, sup-
primer 10.000 postes dans l’instruction nationale
Ensuite vous restituez 10.000 postes globalement
et parmi ces 10.000 postes restitués vous en gardez 4.000
pour activer les services que vous avez promis, notam-
ment la mise en place de policiers ou connétables réfé-
rents dans les établissements scolaires, vous en rendez
2.000 à chacun de ces trois services de l’état.
Chaque chef de service récupérera ainsi 2.000 pos-
tes et il n’aura perdu que 8.000 postes. Vous constaterez
alors que les trois ministères auront restitué 24.0000 pos-
tes et vous en aurez conservé 4.000 ce qui fait un total de
28.0000. 2.000 postes auront été supprimés sans que per-
sonne ne trouve rien à redire. En résumé : 3*(-10.000-
2.000) = 3*(-8.000) = -24.000 -24.000 – 4.000
= -28.000 au lieu de –30.000 donc gain de 2.000 postes !
Vous appliquez ce système aux autres ministères
(finances, la poste, l’équipement, armée) et vous réalise-
rez de substantielles économies sur le budget de l’Etat
A ceux qui pensaient que l’E.N.A. était un machin
qui ne servait à rien ?
Comble de malchance survint une terrible mé-
prise. Fanfan 1er enjoignit à son chancelier Flamenco
de soutenir Bartolone, un éminent législateur sous sa
plume de l'oie.
Mais voilà, Flamenco, du fait de ses origine ibères,
avait les portugaises ensablées : il comprit qu'il fallait
soutenir Barcelone! Il alla derechef soutenir Barcelone
lors d'un match de foot à Berlin.
Là il se prit un tacle, un coup de pied du Plat Ini-
quement décoché qui le dézingua. Vexé il Enguela Mère
Quelle, l'organisatrice de la rencontre et pris d'assault le
premier zinc en partance pour la Fransylvanie.
Cela lui provoqua un début de fièvre jaune connue
également sous le nom de peste de Barcelone. Il jura que
l'on y reprendrait plus!
Fanfan 1er soutint fermement Flamenco et lui dit
" laisse aller c'est une Valse" : cela le consola et le rendit
une peu olé-olé!!!!!
Bien sûr une telle chose ne pourra jamais se pro-
duire, ce ne sont que coquecigrues émanant de l’imagi-
nation de votre dévoué..........quoique quoique et même
coâ que coâ que comme le dirait un membre, d'une cer-
taine association, doté de qualités prodromiques!!!!!
Tartarin
Maurice tu pousses le bouchon
un peu trop loin
17 juin, Montpellier (34). A la suite du contrôle d’un automobiliste en vitesse excessive, ce dernier a ameuté le quartier et une trentaine de jeunes sont venus caillasser les policiers. Ils ont du utiliser leurs flash-ball pour se dégager. Un fonctionnaire blessé. 17 juin, Sartrouville (78). Des policiers intervenant sur une tentative de vol ont été pris à partie par une dizaine de personnes. Deux poli-ciers blessés. 17 juin, Coucy-le-Château (02). Lors d’un contrôle routier un automobiliste a redémarré deux gendarmes ont été blessé en essayant de récupérer les clés du véhicules. 18 juin, Nogent-sur-Oise (60). Lors d’une expulsion le locataire s’est rebellé armé d’un couteau et a du être neutralisé par l’usage d’une arme. Le serrurier et un policier blessés. 18 juin, Mantes-la-Jolie (78). Lors de l’interception pour contrôle d’un automobiliste, une quarantaine d’individus s’en sont pris aux for-ces de l’ordre qui ont du faire usage de flash-ball et grenades pour se dégager. Pas de blessé deux véhicules de police endommagés.. 18 juin, Aulnay-sous-Bois (93). Un contrôle de hall d’immeuble a dégénéré. Quatre policiers ont été pris à partie par une quarantaine de personnes. Les fonctionnaires ont fait usage de flash-ball pour se dégager. Pas de policier blessé. 19 juin, Nice (06). Deux policiers hors service ont voulu porter assistance à une jeune femme agressée. Lorsqu’ils ont décliné leur qualité ils ont été roués de coups par un groupe d’individus. 19 juin, Toulouse (31). Un go-fast a fait demi-tour devant les policiers à un péage d’autoroute. Ils sont repartis à contre-sens sur 15 kilo-mètres, heurtant plusieurs véhicules. Les deux trafiquants échangent des coups de feu avec les policiers. Ils sont interpellés après que leur véhicule ait heurté un muret. Un policier blessé. 19 juin, Forbach (57). Un policier a été blessé à l’épaule à la suite d’une poursuite avec un individu qui circulait à scooter et qui s’est re-bellé 20 juin, Six-Fours (83). Un policier municipal blessé, un autre ouvre le feu. Le premier a été traîné sur plusieurs dizaines de mètres en voulant immobiliser un automobiliste alcoolisé. 20 juin, Gonesse (95). Les policiers ont fait usage de leur arme, à six reprises en direction d’un bolide en fuite qui est parvenue à disparaî-tre. Un véhicule de police a é »té percuté. 21 juin, Noisiel (77). Un capitaine de police de Noisiel a été surpris par un dealeur qui lui a décoché un violent coup-de-poing au visage, avant de le gazer et de prendre la fuite à pied. 21 juin, Argeliers (11). Un homme de 33 ans, alcoolisé, effectue un rodéo pour échapper aux policiers et aux gendarmes. Il finira par être interpellé à l’issue d’une poursuite non sans avoir percuté et t endommagé des véhicules de police et de gendarmerie. 21 juin, Clermont-Ferrand (63). Des CRS interpellent un scootériste dont le passager, ivre, insulte et porte des coups aux policiers bles-sant trois d’entre eux. Arrivé au commissariat il blesse un nouveau policier d’un coup de tête au visage. 23 juin, Lisieux (14). Une femme entre dans le commissariat pour attaquer des policiers avec des ciseaux elle se retrouve en hôpital psy-chiatrique. 24 juin, Narbonne (11). Policiers menacés, véhicule endommagés par des jets de pierre. Tout débute avec un fonctionnaire hors service qui est reconnu et menacé devant ses enfants. Les renforts arrivés sur place doivent faire face à une trentaine d’agresseurs. 26 juin, Rosières-en-Santerre (80). Un scootériste percute un gendarme qui lui faisait signe d’arrêter. Les deux ont été sérieusement bles-sés. 27 juin, Annemasse (74). Le 23 juin les policiers ont essuyé des jets de pierres. Les faits se sont produits de nouveau le 27 juin deux fonc-tionnaires ont été blessés 29 juin, Rezé (44). Deux hommes ont été interpellés après un échange de coups de feu avec la police. . 30 juin, Thouars (79). Un conducteur de 27 ans fonce sur la voiture de police municipale pour échapper à un contrôle. Le véhicule est sérieusement endommagé. 30 juin, Echirolles (38).Un dépanneur et des policiers, qui récupéraient des deux roues volés, ont été agressés par des jeunes. Un peu plus tard des policiers ont été caillassés. Ce sont ensuite les pompiers qui ont essuyé des jets de pierres. 1er juillet, Mer (41). Le véhicule des gendarmes qui sécurisait les abords d’un incendie à proximité de l’autoroute A10 été percuté par celui d’un automobiliste au casier judiciaire déjà chargé et dont le permis de conduire avait été annulé. Une gendarme adjoint souffrait des cervicales alors que son collègue s’est sérieusement blessé en se jetant hors de la trajectoire du véhicule percuteur. 2 juillet, Toulouse (31). Au volant d’un quad un individu a heurté et blessé une femme qui lui demandait de cesser son tapage. Il a récidi-vé en fonçant sur les policiers. Il n’avait pas de permis. C’est en psychiatrie que son cas va être étudié. 2 juillet Saint-Omer (62) : Une jeune policière en civil agressée par deux jeunes à la sortie d’un bar à cause de son travail. Après avoir subi des moqueries elle a reçu des coups au moment de la fermeture. 2 juillet, Pic du Midi d’Ossau (64). Les secouristes du PGHM d’Oloron ont entamé l’ascension pour porter secours à une cordée bloquée depuis la veille. Les conditions météo interdisaient l’usage de l’hélicoptère. 3 juillet, Limoges (87). Un gendarme hors service est intervenu pour faire cesser les agissements d’un groupe de jeunes qui importunait la clientèle. Il a été roué de coups. 3 juillet, Sainte Savine (10) La BAC de Troyes a essuyé des coups de feu a proximité d’un terrain de nomades où la patrouille s’était ren-due à la recherche d’un véhicule conduit dangereusement. On ne déplore auxun blessé. 3 juillet, Doullens (80). Des gendarmes qui intervenaient sur un conflit entre automobiliste et piéton ont été agressés à la bombe lacrymo-gène. 4 juillet, Reims (51). Un forcené de 22 ans en état alcoolique qui agressait les passants s’en est pris à la brigade canine et a tenté d’étran-gler le chien avant d’être neutralisé. 5 juillet, Rethel (08). Deux gendarmes qui intervenaient sur un accident de la circulation qui a dégénéré en rixe ont été blessés par des coups de la part des protagonistes. 5 juillet, Coignières (78). Un équipage de la BAC a voulu s’interposer dans une bagarre Deux policiers ont été blessés. 5 et 6 juillet, Albi (81). Piscine Atlantis, des perturbateurs venus semer la zizanie en escaladant les grillages ont fait face au service de po-lice. Plus tard ils s’en prennent aux pompiers et policiers intervenant sur une bouche d’incendie ouverte. Un véhicule de police est endom-magé par les projectiles. Les policiers ont du faire usage de flash-ball et lacrymogènes pour se dégager.
Les échauffourées se sont poursuivies toute la nuit et un policier qui effectuait une enquête de voisinage a été blessé d’un coup au visage alors qu’il était encerclé par une quinzaine de voyous. 6 juillet, Les Ulis (91). Le commissariat régulièrement attaqué depuis trois ans, a été à nouveau caillassé par une quinzaine de personnes. Deux véhicules, ainsi qu'une vitre du bâtiment, ont été atteints. On ne déplore pas de blessé mais les policiers ont du se dégager au flash-ball. 6 juillet, Nantes (44). Une collision s’est produite entre une moto de la police municipale et une voiture. Le pronostic vital du policier est engagé. 6 juillet, Chanos-Curson 26. Lors d’une poursuite des cambrioleurs jettent hache et boules de pétanque sur le véhicule gendarmerie avant de sortir de la route. 6 juillet, Vaulx-en-Velin (69). Deux jeunes de 13 et 16 ans ont attaqué le commissariat avec des tirs de mortiers d’artifice. 7 juillet, Fontenay-sous-Bois (94). Des policiers interviennent sur un cambriolage quartier des Champs Elysées. Des échanges de coups de feu se produisent, Une poursuite s’engage sur l'autoroute A4. Les 9 cambrioleurs sont interpellés. 8 juillet, Amiens (80). Après avoir tué sa compagne un forcené tire sur la police blessant 3 fonctionnaires. 8 juillet, Valence (26). Une trentaine d’individus masqués ont caillassé les militaires de vigipirate et les policiers. 9 juillet, Toulouse (31). Lors de l’interpellation de voleurs de voitures les policiers se sont retrouvés face à une cinquantaine d’individus qu’il a fallu disperser avec des lacrymogènes. 10 juillet, Bourg-Saint-Léonard (61). En marge du tour de France, pour échapper à un contrôle, un gendarme a été blessé volontairement par un automobiliste qui chargeait des vendeurs à la sauvette. 11 juillet, Metz (57) un policier municipal a été agressé et blessé par 3 individus venus récupérer le véhicule de l’un d’eux à la fourrière. 12 juillet, Les Ulis, Epinay s/s Senart, Evry (91). Pompiers et forces de l’ordre intervenant sur feux de poubelles essuient des tirs de feux d’artifice 12 au 14 juillet, Vaulx-en-Velin (69). Policiers et pompiers sont visés par des projectiles divers dont des tirs de mortiers. Les affronte-ments se sont poursuivis jusqu’au 14 juillet avec incendies de voitures et barricades. 13 juillet, Paris (75). Des échauffourées ont opposé la police et des jeunes qui tiraient des pétards et mortiers dans les Ve, XIVe, XVe, XVIe et XIXe arrondissements. Ders cocktails Molotov ont aussi été utilisés. 13 juillet, Aulnay-Sous-Bois (93). De véritables batailles rangées se sont déroulées entre casseurs et forces de l’ordre avec utilisation de mortiers. 13 et 14 juillet, Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Trappes, Chanteloup-les-Vignes et quelques autres villes dites sensibles (78) incendie de voitures, caillassages et tirs de mortiers sur pompiers et forces de l’ordre 48 interpellations. 14 juillet, Lyon et sa banlieue (69). Heurts entre police et voyous. 14 juillet Navailles-Angosse (64). Lors de la surveillance du tour de France, un gendarme de 23 ans du PSIG de Pau a été heurté par un motard de la garde républicaine âgé de 25 ans. Le premier a été gravement blessé le second a été touché moins sévèrement. 14 juillet, Les Ulis (91), le poste de police est caillassé pour la troisième fois en moins d’un mois. Par une quarantaine d’assaillants. Il s’en suit une véritable bataille rangée. 14 juillet, Paris (75). Nombreux incidents entre force de police et voyous qui cherchaient l’affrontement. 15 juillet, Meylan (38), un incendie volontaire a en partie détruit le poste de police municipale. 15 juillet, Trappes et Conflans-Sainte-Honorine (78). Les c commissariats sont attaqués à coups de fusées. 16 juillet, Valence (26). Policiers et militaires de nouveau caillassés 16 juillet, Gretz (77). Un policier qui se plaignait de tapage a été roué de coups par les fauteurs de trouble qui ont redoublé de violence en apprenant sa profession. Ils ont dérobé l’arme du policier. Les chiffres officiels donnent 68 % de gardes à vue, 23 % de voitures brûlées en plus par rapport à 2014. 720 voitures brulées et 600 per-sonnes gardées à vue. Les villes touchées entre le 1er et le 15 juillet : Kremlin-Bicêtre (94), Les Ulis (91), Vaulx-en-Velin (69), Valence (26), Fontenay-le-Fleury (78), Dinan (22), Vaulx-en-Velin (69), Noisiel (77), Trappes (78), Les Ulis (91), Neuilly-Plaisance (93), Saint-Denis (93), Gar-ges (95), Fosses (95), Sarcelles (95), Champigny-sur-Marne (94), Montigny-lès-Cormeilles (95), Meylan (38), Conflans-Sainte-Honorine (78), Marseille (13). 18 juillet, Dinan (22). Une trentaine de voyous s’en étaient pris à un trentenaire qu’ils ont roué de coups après l’avoir dépouillé. Alors que la victime étaient à l’abri à la gendarmerie les voyous ont encerclé la brigade avant de prendre la fuite à l’arrivée des renforts.
Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive car de nombreux cas de violences et d’agres-
sions sur les membres des forces de l’ordre échappent à nos recherches dans la presse. Merci à
notre partenaire police réalités qui fait un travail remarquable pour recenser toutes ces agres-
sions ou accidents. http://policeetrealites.wordpress.com/
N° 66
Padchance et les problèmes
relationnels.
Ce qui est le plus pénible, et qui doit être gé-
néral à beaucoup d’associations, c’est de voir que
ceux qui ne font rien ou pas grand-chose sont les
plus exigeants et veulent commander sans prendre
de responsabilité. Une attitude qui a le don d’exas-
pérer Padchance, certains prennent même des ini-
tiatives « politiques » sans l’accord du CA comme
des visites à l’assemblée nationale sans réel compte-
rendu à l’issue.
Après une dizaine de mois épuisants Pad-
chance est découragé et choisi de
laisser la barre à ceux qui ne
cessent de vouloir diriger, ceux
qui veulent être califes à la place
du calife mais juste pour le titre
pas pour les responsabilités et
l’action. Donner des ordres ou
des directives ne suffit pas pour
faire avancer le navire quand il
n’y personne pour exécuter les
manœuvres.
11 janvier 2011, le chef d’esca-
dron Jean-Hugues Matelly est
réintégré par un décret du
Conseil d’Etat qui annule le dé-
cret de radiation du président de
la République. Cette décision
laisse l’impression aux membres
d’AG&C d’avoir participé à
cette victoire par le soutien cons-
tant apporté à cet officier vic-
time d’une sanction excessive.
C’est aussi une nouvelle motivation dans le combat
pour le droit d’association et la liberté d’expression
en Gendarmerie.
Bien qu’il ait démissionné de son poste de prési-
dent, Padchance poursuit sa contribution au maga-
zine et à l’activité de l’association. D’autres mem-
bres quittent le navire, certains en soutien au prési-
dent démissionnaire. D’autres encore, se préten-
dant indispensables, s’imaginent que leur départ
va porter un coup fatal à l’association. Le magazine
d’avril 2011 ne paraîtra pas suite à l’abandon du
concepteur.
Les assemblées générales du 30 avril s’annon-
cent houleuses, deux clans se sont formés mais une
majorité de membres de l’association souhaitent
que Padchance se présente de nouveau à la prési-
dence. Un autre clan s’est créé autour du président
par intérim qui fait montre d’une autorité sans par-
tage estimant certainement que les barrettes qui
avaient orné ses épaules lorsqu’il était en activité ne
souffraient aucune contestation.
Lors de l’assemblée générale certains souhaitent
limiter le nombre de membres du conseil d’admi-
nistration ce qui permettrait d’éjecter quelques gê-
neurs en particulier Padchance mais également le
nouveau concepteur et animateur du magazine. La
manipulation ne réussit pas et
l’assemblée générale se termine-
ra rapidement pour certains qui
quittent les lieux aussitôt après
le déjeuner. Les jours et les
mois qui suivent apportent les
démissions de tous les frondeurs
y compris le prédécesseur de
Padchance qui emmènera avec
lui la mailing list constituée par
le travail des membres du
conseil d’administration. L’in-
téressé estimait que cette liste
était « sa propriété » certaine-
ment en raison du fait qu’elle
comportait aussi la copie pira-
tée du mailing list du forum
G&C à laquelle il avait accès
par son statut d’administrateur.
Contrairement à ce que peuvent
soutenir quelques détracteurs
d’AG&C, aucune exclusion n’a
été prononcée et ce ne sont que
des départs volontaires.
Cette période houleuse ne fait que renforcer la co-
hésion du groupe qui repart de plus belle ayant
même anticipé la reprise en rendant visite à la
guardia civile espagnole ou à une député euro-
péenne à Strasbourg. Cette activité portera ses
fruits puisque AG&C est invitée à l’Assemblée Na-
tionale pour être auditionnée par les rapporteurs
d’une mission d’information sur le dialogue social
dans les armées. Même si cette audition n’apporte
pas de progrès sérieux dans le droit d’association et
d’expression des militaires, il s’agit d’une recon-
naissance pour AG&C qui ne reste plus isolée par
un silence méprisant à son égard.
L‘été se poursuit avec son lot de militaires
Français tués en Afghanistan, une routine tragique.
AG&C apprécie que depuis quelques temps
les corps ne soient plus ramenés en catimini mais
que les honneurs soient rendus à nos jeunes cama-
rades par une escorte officielle de la garde républi-
caine et un hommage citoyen pont Alexandre III
suivi d’une cérémonie à l’Hôtel des Invalides.
En juillet, un mini coup d’éclat se produit
dans un journal très à droite « minute ». Il s’agit
d’une attaque des principaux responsables de l’as-
sociation, en particulier le président et le réalisa-
teur du magazine qui sont visés nominativement.
Inutile de chercher bien loin d’où vient ce coup tor-
du. Bien que dissimulés derrière l’anonymat des
lâches il n’est pas difficile d’identifier les corbeaux.
Il s’agit bien entendu de quelques frondeurs de la
dernière assemblée générale qui n’ont pas réussi à
admettre leur défaite et se font
plaisir en essayant de traîner
des gens dans la boue et en al-
lant jusqu’à donner des adres-
ses pouvant mettre l’un d‘entre
eux en danger. Le plus amusant
c’est qu’un journal d’extrême
droite soit utilisé par des per-
sonnages qui clament haut et
fort leur appartenance à la
gauche. Au delà de la mal-
honnêteté de la manœuvre on
peut se poser la question de
savoir quel crédit accorder à
des anciens militaires de la
Gendarmerie qui prétendent
soutenir nos compatriotes qui
servent sous l’uniforme.
Octobre 2011, Padchance
est heureux d’apprendre
qu’une idée largement défen-
due par l’association semble
devoir se concrétiser. La com-
mission Thorette confirme qu’un monument sera
érigé en hommage à tous nos militaires tués dans
des opérations extérieures. Malheureusement les
changements de gouvernements relégueront ce su-
perbe projet dans les oubliettes de nos ministères.
Il devient évident que la seconde idée d’un mémo-
rial à la mémoire de tous les membres des forces de
l’ordre tués dans l’exécution du service ne verra
certainement jamais le jour. Pourtant nos cousins
canadiens ont su le faire mais il faut croire que
l’esprit patriotique du nord de l’Amérique n’a au-
cune commune mesure à celui de la vieille Europe.
L’activité de Padchance se poursuit à com-
menter les livres blancs, RGPP et autres LOPPSI,
ces grands projets qui subissent tellement de modi-
fications qu’à l’arrivée ils sont totalement défigu-
rés et qu’au résultat ce sont toujours les gens du
terrain qui trinquent.
L’activité de l’association consiste également
à dénoncer tous les suicides qui se produisent dans
les rangs des forces de l’ordre, pour les membres
de l’association ceci devient comme une mission
que saluent de nombreux journalistes.
2012 débute avec les élections présidentielles
en point de mire. AG&C adresse des courriers à
tous les candidats, tous ne répondent pas et beau-
coup promettent tout et n’importe quoi en bons
politiques qu’ils sont. Tous savent que les promes-
ses n’engagent que ceux qui les croient, il y a peu à
attendre de ces échanges.
Ce sont ensuite les attentats de Toulouse qui
démontrent une fois de plus que la France n’est pas
à l’abri du terrorisme. A chaque
fois les mesures vigipirate son
activées et même suractivées et
ce sont principalement les gens
du terrain qui souffrent.
14 avril, assemblée géné-
rale de l’association présidée
par Padchance, rien de phéno-
ménal si ce n’est l’élection d’un
vice-président en activité. Le
major Cordoba sera immédiate-
ment suspendu et devra démis-
sionner de son poste de vice-
président pour calmer la colère
de la hiérarchie, le droit d’asso-
ciation n’est pas gagné.
Le mois suivant un nou-
veau Président de la République
est élu, c’est celui qui a déclaré
dans un de ses discours de cam-
pagne qu’il voulait que les mili-
taires deviennent des citoyens à
part entière, une promesse qui,
avec d’autres, ne sera pas tenue.
Le 17 juin verra la mort de deux jeunes fem-
mes gendarmes, lâchement assassinées à Collobriè-
res (83) Alicia Champlon et Audrey Bertaut.
Dès le 19 Padchance, au nom d’AG&C, lance
un appel à tous les Français (relayé par l’AFP)
pour qu’ils viennent soutenir leurs gendarmes dans
les brigades le 22 juin, jour de l’hommage national
à nos deux jeunes camarades. La direction de la
Gendarmerie lance un appel identique le 21 juin.
De magnifiques cérémonies se déroulent dans
toute la France et il est regrettable que le chef de
l’Etat, fraîchement élu, ne juge pas utile de rendre
hommage aux deux jeunes femmes par sa présence
à la cérémonie nationale qui se tient à Hyères.
Cette cérémonie est présidée par le ministre de l’Intérieur.
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