l'pen data environnemental fait maison - compte-rendu d'atelier open data week - 2405
Post on 19-Jul-2015
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L’OPEN DATA ENVIRONNEMENTAL
FAIT MAISON
Fabriquer ses données pour répondre aux grandes questions
environnementales que l’on se pose dans la vie de tous les jours
Objectif de l’atelier
Proposer aux participants de faire émerger leurs
« embarras » liés à l’environnement (au sens
large : eau, air, déchet, bruit, lumière, météo)…
… et de les résoudre en groupe, grâce à l’Open
data et à la fabrication d’outils de mesure
simples et moins simples
On dit que l’air
chez moi est plus
pollué que l’air
extérieur… Est-ce
vrai ? Que faire ?
Quelle est la
qualité de mon
eau au robinet ?
Pourquoi ce goût
désagréable ?
Une ville, ça fait du
bruit. J’aimerais
savoir quand le
niveau sonore est
dangereux pour mes
enfants
Une quinzaine de personnes,(collectivités, étudiants, journalistes, entreprises, associations…)
réparties en 3 groupes,
ont identifié 3 « embarras »
• Fabriquer ses données pour répondre aux
grandes questions environnementales que l’on
se pose3 projets à forte valeur ajoutée
pour les citoyens en sont sortis
Le tableau de bord de l’école
Equiper les écoles d’outils permettant de
mesurer leur impact environnemental, dans un
triple objectif de pédagogie, de changement des
comportements, et d’informations
La cartographie temps réel des zones
allergènes dans la ville
Développer des indicateurs permettant
d’informer les citoyens du niveau de risque
d’allergie en temps réel et partout dans la ville.
Utiliser la communauté pour mesurer et
alimenter la cartographie, et pour dispenser des
conseils médicalisés.
La traçabilité des déchets, du bac à la
valorisation en usine
Donner à voir ce que deviennent réellement (et
non théoriquement) les déchets triés, du
ramassage du bac par la benne au recyclage et à
la valorisation en usine, en passant par le centre
de tri.
Ce que l’on retient de cet atelier
• Il y a de multiples usages possibles des données environnementales répondant à de réels besoins.
• Seulement les données environnementales aujourd’hui ouvertes (site du ministère du développement durables par exemple) ne permettent pas de répondre à ces usages. Ce qui pose problème : la faible accessibilité des données, qu’il faudrait encore simplifier, localiser, mettre à disposition dans un format facilement réutilisable, et présenter par un étalon de mesure compréhensible et utile.
• Il y a donc encore un effort à faire pour « traduire » les données environnementales, et faire en sorte qu’elles soient réutilisables.
• Sur le plan pédagogique, l'intention était de sensibiliser le public à l’appropriation des données et se mettre dans une posture défricheur de la donnée ouverte. L'enjeu était alors de voir si l'utilisation d'un outil de mesure à faire soi même permettait aux usagers de qualifier une problématique et d'en identifier les données à récolter.
Ce que l’on retient de cet atelier
• Pour tous les embarras, le public assez sensible à la question de la
donnée ouverte s'est tout de suite projeté dans la réalisation de
solutions intégrées, c’est-à-dire de combinaisons de solutions
technologiques (capteurs électrochimiques) avec d’autres plus soft
(quantified self), de solutions infrastructurelles (compteurs
intelligents) avec d’autres plus participatives (crowdsourcing).
• Ce qui en résulte est un besoin de croiser les données des capteurs
(pollution, température...) avec celles qu'on pourrait trouver en
Open data.
Et la suite ?
Il serait intéressant de prolonger l'expérience avec un public
mixte collectivité locale/étudiants-chercheurs/citoyens dans un
cycle d'expérimentation allant de l’identification d'une
problématique environnementale au prototypage de la solution
au moyens d'outils open source et de données ouvertes.
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