le developpement insense des centres commerciaux (v2.1)
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Le développement INSENSÉdes centres commerciaux
à NAMUR et ailleurs dans notre région
Le développement INSENSÉdes centres commerciaux
Un documentaire politique réalisé par
Eddie VAN HASSEL
Un documentaire politique réalisé par
Eddie VAN HASSEL
Au scrutin régional du 25 mai 2014
WWW.RASSEMBLEMENT-R.BE
1er à Namur sur la liste R
En ce printemps 2014, via une brochure « toutes boîtes » distribuée aux habitants, les autorités namuroises ont lancé une grande opération d'information et de charme concernant leurs différents projets de redynamisation et de rénovation de la partie nord du centre-ville.
Parc Léopold
Gare des bus – Parking
Parmi ces projets, un centre commercial de 20.000 m², près de la gare SNCB, à l'endroit où se dresse le bâtiment qui abrite la gare des bus et le parking C&A, en bordure d'un espace public arboré baptisé « Parc Léopold ».
Centre commercial
Parmi ces projets, un centre commercial de 20.000 m², près de la gare SNCB, à l'endroit où se dresse le bâtiment qui abrite la gare des bus et le parking C&A, en bordure d'un espace public arboré baptisé « Parc Léopold ».
BOUM !
Ce shopping-center est présenté comme une nécessité par le pou-voir en place.
Ce shopping-center est présenté comme une nécessité par le pou-voir en place.
Aucun des partis et aucun des élus qui composent le Conseil communal ne remet en question cette soi-disant nécessité.
Ce shopping-center est présenté comme une nécessité par le pou-voir en place.
Aucun des partis et aucun des élus qui composent le Conseil communal ne remet en question cette soi-disant nécessité.
Pourtant, il n'existe rien de plus contestable !
Ce shopping-center est présenté comme une nécessité par le pou-voir en place.
Aucun des partis et aucun des élus qui composent le Conseil communal ne remet en question cette soi-disant nécessité.
Pourtant, il n'existe rien de plus contestable !
Le présent documentaire va dire toute la vérité sur ce projet de centre commercial, démonter la propagande fallacieuse orches-trée par « nos » autorités, tout en révélant les intérêts et les enjeux sous-jacents.
Sans pour autant nier la nécessité de
« relooker » un quartier qui en a besoin
La gare des bus vue depuis le parc Léopold
Mais qui est à l'origine de cette idée de raser la zone, y compris les arbres remarquables du parc Léopold, pour bâtir un temple de la consommation de 20.000 m² ?
L'échevinArnaud GAVROY
De la part d'un c'est à n'y rien comprendre !
L'échevinArnaud GAVROY
Sa justification ?
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Sur la forme, il a raison : du point de vue éco-logique, il vaut mieux bâtir un shopping center près de la gare SNCB, là où il y a une offre de transports en commun, qu'à la campagne, en un lieu uniquement accessible en automobile, et au détriment des terres agricoles et de l'attractivité commerciale du centre-ville.
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Mais sur le fond, mieux vaut pas de centre commercial du tout, ni au cœur de Namur,
ni dans sa périphérie.
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans sa
périphérie. »
Sa justification ?
Mais sur le fond, mieux vaut pas de centre commercial du tout, ni au cœur de Namur,
ni dans sa périphérie.
Et c'est ce que je vais expliquer.
Mais avant cela, remarquez que Monsieur Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du moindre mal, bien dans l'esprit du slogan partagé par et le :
Mais avant cela, remarquez que Monsieur Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du moindre mal, bien dans l'esprit du slogan partagé par et le :
Sans nous, ce serait pire
Mais avant cela, remarquez que Monsieur Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du moindre mal, bien dans l'esprit du slogan partagé par et le :
Sans nous, ce serait pireCe qui revient à dire :
Mais avant cela, remarquez que Monsieur Gavroy ne fait qu'appliquer la politique du moindre mal, bien dans l'esprit du slogan partagé par et le :
Sans nous, ce serait pireCe qui revient à dire :
Avec nous, ça empire,mais moins vite
addiction au pouvoirUn slogan qui masque mal une certaine
au détriment des valeurs de leur parti.
addiction au pouvoir
Mais revenons à l'argument de Monsieur GAVROY
Un slogan qui masque mal une certaine
au détriment des valeurs de leur parti.
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
Son argument découle de sa conviction qu'il n'est pas possible de s'opposer à l'arrivée d'un centrecommercial à Namur ou dans sa proche banlieue.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Le pluriel s'impose, car le projet namurois n'est qu'un parmi d'autres dans la moitié
sud de la Belgique ...
comme vous pouvez le constatergrâce à ce tableau :
Ville Projet Surface de vente
Bruxelles Docks Bruxsel (anciennement Just under the sky) 41.000 m²
Bruxelles Néo 81.000 m²
Bruxelles extension du Woluwe Shopping Center 12.000 m²
Charleroi Rive gauche 35.000 m²
La louvière La Strada 39.000 m²
Louvain-la-Neuve Diamant (extension de l'Esplanade) 30.000 m²
Machelen Uplace 55.000 m²
Mons Extension des Grands Prés + Ikéa 45.000 m²
Namur Côté Verre 20.000 m²
Rixensart transformation des anciennes Papeteries de Genval 15.000 m²
Seraing Cristal Park 62.000 m²
Verviers Au fil de l'eau 26.000 m²
Verviers Crescend’eau 21.000 m²
482.000 m²
En tout, près d'un demi-million de mètres carrés de surfaces de vente, équivalant à 68 terrains de football aux normes de la FIFA (105 m x 68 m) !!
La réponse à la question est donnée par Pascal MADRY, économiste et urbaniste, directeur de l'Institut pour la ville et le commerce, en France.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
Elle se trouve dans un dossier qu'il a publiéen 2011 dans la revue Etudes Foncières.
1. Les enseignes commerciales renommées, obnubilées par leur développement, veulent ouvrir de grandes surfaces dans les villes où elles ne sont pas encore présentes.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
2. Les autorités locales, alléchées par la perspective de retombées positives – nouvelles recettes fiscales, création d'emplois, fierté associée à l'arrivée d'enseignes de grande notoriété – leur tendent les bras.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
1. Les enseignes commerciales renommées, obnubilées par leur développement, veulent ouvrir de grandes surfaces dans les villes où elles ne sont pas encore présentes.
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier commercial ...
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se précipitent, avides de profits.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
C'est ainsi que les surfaces commerciales ont tendance à pousser comme des champi-gnons, ...
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se précipitent, avides de profits.
C'est ainsi que les surfaces commerciales ont tendance à pousser comme des champi-gnons, alors que le pouvoir d'achat de 99 % des gens stagne ou régresse en ces temps de crise et d'austérité.
Mais quelle est donc cette puissancesurnaturelle qui favorise l'éclosion
des centres commerciaux ?
3. Cette convergence d'intérêts entre les autorités locales et les grandes enseignes génère un marché de l'immobilier commercial, dans lequel promoteurs et investisseurs se précipitent, avides de profits.
Absurde, n'est-ce pas ?
« Le décalage entre croissance des surfaces commerciales et consommation des ménages découle de l'incapacité des agents impliqués dans la production de ces surfaces (enseignes, promoteurs, investisseurs, pouvoirs locaux) à s’autoréguler. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
« C'est ainsi que l'immobilier commercial est entré dans une bulle économique qui expose les communes :
1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
2) Au développement d’un phénomène de vacance com-merciale structurelle, tant au cœur des villes qu’à leur périphérie ;
1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
2) Au développement d’un phénomène de vacance com-merciale structurelle, tant au cœur des villes qu’à leur périphérie ;
3) Aux coûts sociaux liés aux friches commerciales et aux pertes d’emplois causées par les fermetures. »
1) À un effondrement de leur rente commerciale ;
« Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs publics au premier plan dans la régulation de l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
« Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs publics au premier plan dans la régulation de l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
Un conseil de simple bon sens, mais avec un principe qui irrite facilement les libéraux :
« Cette situation plaide pour un retour des pouvoirs publics au premier plan dans la régulation de l'immobilier commercial. »
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
Un conseil de simple bon sens, mais avec un principe qui irrite facilement les libéraux :
RÉ-GU-LA-TION
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
Mais l'analyse de Pascal MADRYse rapporte à son pays, la France.
Pascal MADRY, directeur de l'Institutpour la ville et le commerce (Fr)
Mais l'analyse de Pascal MADRYse rapporte à son pays, la France.
Alors une question vient à l'esprit :
Quelle est la situation chez nous ?
Quelle est la situation chez nous ?
Eh bien, elle n'est pas bonne dutout, comme vous allez le voir.
La délivrance des permis d’implantation commerciale est une compétence qui sera régionalisée le 1er juillet 2014.
Dans la perspective de ce transfert de compétence, le gouvernement wallon a approuvé un Schéma Régional de Développement Commercial (SRDC) en août dernier.
Dans la perspective de ce transfert de compétence, le gouvernement wallon a approuvé un Schéma Régional de Développement Commercial (SRDC) en août dernier.
Ce document, censé objectiver les besoins commer-ciaux de la Wallonie, sert à fournir des informations à l’autorité délivrant les permis – les communes pour les surfaces commerciales inférieures à 4000 m², la Région pour les surfaces plus grandes.
Et que sait-on de ce SRDC ?
PAS GRAND CHOSE !
Parce que Monsieur MARCOURT, ministre de l'économie, refuse la publication de cet outil de régulation, pour l'instant.
Et que sait-on de ce SRDC ?
Véronica CREMASCO, députée , a protesté sans succès auprès du ministre. À l'approche des élections, ça tiraille dans le gouvernement Olivier (PS – CDH – Ecolo) !
Entretemps, l'Université de Liège a publié une étudesur la situation du commerce en Wallonie
Le journal L'Echo a obtenu la primeur de son contenu
Le journal L'Echo a obtenu la primeur de son contenu
Le journal L'Echo a obtenu la primeur de son contenu
Ville Projet Surface de vente
Charleroi Rive gauche 35.000 m²
La louvière La Strada 39.000 m²
Louvain-la-Neuve Diamant (extension de l'Esplanade) 30.000 m²
Mons Extension des Grands Prés + Ikéa 45.000 m²
Namur Côté Verre 20.000 m²
Rixensart transformation des anciennes Papeteries de Genval 15.000 m²
Seraing Cristal Park 62.000 m²
Verviers Au fil de l'eau 26.000 m²
Verviers Crescend’eau 21.000 m²
293.000 m²
Sans compter les projets qui totalisent près de
300.000 mètres carrés !
Des chiffres très mauvais pour le matricule deMonsieur MARCOURT en cette période électorale
Des chiffres très mauvais pour le matricule deMonsieur MARCOURT en cette période électorale
Lui qui lorgne le fauteuil de Ministre-Présidentde la Région wallonne
Des chiffres très mauvais pour le matricule deMonsieur MARCOURT en cette période électorale
Voilà qui expliquerait pourquoiil refuse de rendre public le SRDC
Lui qui lorgne le fauteuil de Ministre-Présidentde la Région wallonne
D'après Jean-Luc CALONGER, président de l'Association du management de centre-ville, et qui a eu accès au SRDC, les recommandations qui y sont faites par agglomération sont rédigées de façon inouïe et en plus il y a juste trois lignes par agglomération. Ce n’est pas sérieux ! Ce serait une très mauvaise chose qu’un futur gouvernement wallon s’inspire d’un tel travail. Ce n'est qu'un machin à créer de nouveaux mètres carrés commerciaux.
jeudi 27 février 2014
Le service d'étude en géographie économi-que (SEGEFA) de l'ULg donne son avis sur le cas de Namur, relayé par le journal L'Echo.
Un avis qui démolit la thèse de la nécessité de bâtir un shopping center à Namur !
Un avis qui démolit la thèse de la nécessité de bâtir un shopping center à Namur !
Un manque de clarté et de planification.C'est le moins que l'on puisse dire.
Voyons cela de plus près.
La Ville mise sur l'attractivité dushopping center pour accroître la fréquentation des commerces du centre-ville.
La Ville mise sur l'attractivité dushopping center pour accroître la fréquentation des commerces du centre-ville.
Or, plus les consommateurs dépensent dans le shopping center, plus il est rentable pour le promoteur City Mall avec lequel la ville s'est liée.
Il y a donc opposition entre les intérêts des deux parties
La Ville mise sur l'attractivité dushopping center pour accroître la fréquentation des commerces du centre-ville.
Or, plus les consommateurs dépensent dans le shopping center, plus il est rentable pour le promoteur City Mall avec lequel la ville s'est liée.
Cette contradiction est explicitement reconnue par la société de conseil
à laquelle la Ville a fait appel :
« Les concepteurs de centres commerciaux répondent aux intérêts de leurs clients, les promoteurs, en créant des espaces plutôt fermés dont les liens avec l'extérieur sont relativement limités. L'enjeu dans le cas qui nous concerne est pourtant bien celui de la création de liens vers l'extérieur. »
Cette contradiction est explicitement reconnue par la société de conseil
à laquelle la Ville a fait appel :
Certes, la maquette du projet Côté Verre révèle de larges ouvertures vers le quartier commerçant situé en face.
Certes, la maquette du projet Côté Verre révèle de larges ouvertures vers le quartier commerçant situé en face.
Mais sera-ce suffisant pour obtenir l'effet recherché ?
Certes, la maquette du projet Côté Verre révèle de larges ouvertures vers le quartier commerçant situé en face.
Rien n'est moins sûr car ...
Mais sera-ce suffisant pour obtenir l'effet recherché ?
comme le dit si bien Hélène Ancion d’Inter-environnement wallonie : « L’argument des clients allant ensuite visiter la ville ne tient pas : un centre commercial, on en fait le tour, et on finit en général par y acheter quelque chose, quand le tour est fait on est fatigué, trop fatigué pour ensuite aller ailleurs. »
Centre commercial
Sans compter l'avenue de la Gare qui passe devant, et qui entrave le flux piéton vers le quartier commerçant à irriguer.
Ensuite, la concurrence exercée par le shoppingcenter risque de nuire aux commerces existants
La ville prétend maîtriser le risque : « Les commerces proposés seront complémen-taires à ceux du centre-ville : autre niveau de gamme (moyen-haut) et complémentarité par rapport à l'offre existante afin d'éviter les concurrences avec les rues de Namur. »
Ensuite, la concurrence exercée par le shoppingcenter risque de nuire aux commerces existants
La ville prétend maîtriser le risque : « Les commerces proposés seront complémen-taires à ceux du centre-ville : autre niveau de gamme (moyen-haut) et complémentarité par rapport à l'offre existante afin d'éviter les concurrences avec les rues de Namur. »
Ensuite, la concurrence exercée par le shoppingcenter risque de nuire aux commerces existants
Cependant, que vaut cette vague promesse au regard du nombre de magasins déjà existants, et qui vendent tant de choses semblables à celles qui se trouvent habituellement dans les centres commerciaux ?
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lundi 18 février 2013
Une impression d'abondance et de dynamisme commercial confirmée par l'Association du mana-gement de centre-ville (AMCV) qui, dans son classement de 2012, place Namur dans le trio de tête des centres-villes wallons les plus dyna-miques (après L-L-N et Waterloo).
Jean-Luc CALONGER(Président de l'AMCV)
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
Elle soutient que grâce au centre commercial, la pression exercée par les grandes enseignes sur les loyers diminuera dans les rues avoisinnantes. Des loyers devenus bien trop chers pour de nombreux commerçants.
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
Elle soutient que grâce au centre commercial, la pression exercée par les grandes enseignes sur les loyers diminuera dans les rues avoisinnantes. Des loyers devenus bien trop chers pour de nombreux commerçants.
Mais d'après Jean-Luc MAQUET, président de l'Association des commerçants de Namur : la charge la plus lourde est le personnel ; les commerçants se plaignent davantage des charges sociales sur le personnel que des loyers.
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
Elle soutient que grâce au centre commercial, la pression exercée par les grandes enseignes sur les loyers diminuera dans les rues avoisinnantes. Des loyers devenus bien trop chers pour de nombreux commerçants.
Et pour Bernadette MÉRENNE, professeure de géographie économique à l'ULg, l'arrivée du centre commercial n'aura pas d'effet positif, car les loyers qui y seront pratiqués seront plus élevés que dans les rues avoisinnantes.
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
La Ville dit que de plus en plus de clients, qui avaient l'habitude de venir faire leurs achats à Namur, se rendent désormais ailleurs (par exemple Louvain-la-Neuve).
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
La Ville dit que de plus en plus de clients, qui avaient l'habitude de venir faire leurs achats à Namur, se rendent désormais ailleurs (par exemple Louvain-la-Neuve).
Mais d'après Monsieur MAQUET, des enquêtes montrent que ce phénomène d'évasion commer-ciale est marginal. Nous estimons que l'offre est suffisamment large et bien diversifiée à Namur. Ce qui manque pour améliorer notre situation concurrencielle, ce sont des parkings au centre-ville à un prix abordable.
La Ville apporte une fausse solutionà de faux problèmes
Enfin, relevons une dernière aberration
Enfin, relevons une dernière aberration
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
Enfin, relevons une dernière aberration
« Mieux vaut un centre commercial au cœur de Namur que dans
sa périphérie »
Dans ce cas, comment se fait-il que l'entité d'Erpent, où j'habite, se transforme depuis peu en un vaste centre commercial à ciel ouvert, comme l'attestent les photos suivantes ?
Enfin, relevons une dernière aberration
Enfin, relevons une dernière aberration
Enfin, relevons une dernière aberration
Enfin, relevons une dernière aberration
Enfin, relevons une dernière aberration
Sans sompter les rez commerciaux en préparation ...
Sans sompter les rez commerciaux en préparation ...
Simulacre de gouvernance participative
Simulacre de gouvernance participative
Via leurs brochures « toutes boites », les autorités de la Ville invitent les Namurois à donner leur avis, dans le cadre des enquêtes publiques, sur des projets décidés abusivement depuis belle lurette, sans débat public digne de ce nom ...
Simulacre de gouvernance participative
Via leurs brochures « toutes boites », les autorités de la Ville invitent les Namurois à donner leur avis, dans le cadre des enquêtes publiques, sur des projets décidés abusivement depuis belle lurette, sans débat public digne de ce nom ...
malgré les 12.000 signatures récoltées par le Collectif pour la sauvegarde du parc Léopold, et remises au Bourgmestre en janvier 2013, ...
malgré la procédure de consultation populaire lancée il y a peu par ce même collectif.
Simulacre de gouvernance participative
Si ça n'est pas se moquer des citoyens !
Si ça n'est pas se moquer des citoyens !
Où est la démocratie ?
Autres méfaits causés parle développement des
grands centrescommerciaux
L'illusion de la création d'emplois
L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-cial sur leur territoire.
L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-cial sur leur territoire.
Cependant, avec une croissance économique en berne (malgré les incantations répétées du pouvoir politique), il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création nette, ...
L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-cial sur leur territoire.
Cependant, avec une croissance économique en berne (malgré les incantations répétées du pouvoir politique), il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création nette, au détriment du commerce de proximité.
L'illusion de la création d'emplois
Nos élus se plaisent à souligner les emplois créés par l'arrivée d'une grande enseigne ou d'un centre commer-cial sur leur territoire.
Mais il y a plus grave ...
Cependant, avec une croissance économique en berne (malgré les incantations répétées du pouvoir politique), il s'agit d'un transfert d'emplois plutôt qu'une création nette, au détriment du commerce de proximité.
L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
Grâce à leur grande capacité d'action, elles exercent une forte pression sur les salaires et la productivité, dans toute la chaîne de production, une pression facilitée par la concurrence entre les travailleurs, en raison du taux élevé de chômage.
L'illusion de la création d'emplois
Les grandes enseignes, qui poussent au développement des centres commerciaux, cherchent le profit à tout prix.
Grâce à leur grande capacité d'action, elles exercent une forte pression sur les salaires et la productivité, dans toute la chaîne de production, une pression facilitée par la concurrence entre les travailleurs, en raison du taux élevé de chômage.
Un effet induit est la délocalisation des activités manu-facturières vers les pays à faibles normes sociales et environnementales : le problème du chômage s'aggrave, on entre dans un cercle vicieux, avec à la clé un savoir-faire local en voie de disparition, une perte d'autonomie et de souveraineté économique.
Ravages sociaux
Christian JACQUIAU, économiste français, auteur des Coulisses de la grande distribution (en 2000), un livre où il dénonce les méfaits d'un capitalisme purement financier : « Un emploi créé en grande surface, c’est trois à cinq emplois détruits ailleurs. »
Ravages sociaux
Chez nous, manifestations de ras-le-bol contre les destruc-tions d'emplois et la précarité.
Ravages sociaux
Chez nous, manifestations de ras-le-bol contre les destruc-tions d'emplois et la précarité.
Chez eux, manifestations de ras-le-bol contre l'exploita-tion des travailleurs et les conditions de travail dange-reuses.
Absurdité écologique
Des millions de tonnes de marchandises à transporter chaque année sur des milliers de kilomètres, un modèle économique dépendant du pétrole, une ressource en voie d'épuisement et dont l'utilisation nuit au climat.
Je suis professeur de mathématiques. Cette photo a été prise dans une classe de l'Athénée François Bovesse, à Namur. Un vieux radiateur qui a depuis longtemps perdu sa vanne. Un châssis qui date de la Révolution française.
Quelle est l'urgence ?Quelle est la priorité ?
Rénover les batiments scolaires qui, pour la plupart, sont de véritables passoires énergétiques ?
Quelle est l'urgence ?Quelle est la priorité ?
Rénover les batiments scolaires qui, pour la plupart, sont de véritables passoires énergétiques ? Ou construire des centres commerciaux ?
Quelle est l'urgence ?Quelle est la priorité ?
Franchement, notre société marche à l'envers, vous ne
trouvez pas ?
Namur n'a pas besoin d'un centre commercial de 20.000 m². Au lieu de vouloir copier les autres villes en construisant un énième shopping center, elle ferait mieux de se distinguer en devenant la capitale wallonne du commerce équitable et des produits bio et locaux, autrement dit une ville en transi-tion vers un modèle de société durable. Voilà la philosophie politique qui doit guider les grands projets structurants.
En quelques mots, quelles sont les raisons de mon engagement politique au Rassemblement R ?
Dans nos pays globalement riches, la croissance économique n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-diversité, le climat.
Dans nos pays globalement riches, la croissance économique n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-diversité, le climat.
Dans nos pays globalement riches, la croissance économique n'est plus un objectif défendable, en raison des limites physi-ques de la planète dont les ressources minérales sont en voie de pénurie, notamment le pétrole, sans oublier la dégradation des ressources qualitatives que sont l'air, l'eau, les sols, la bio-diversité, le climat.
La quête obsessionnelle d'une croissance sans fin, qui nourrit la funeste idéologie ultralibérale du profit et de la compétition à tout prix, est la cause et non la solution des problèmes socio-économiques et écologiques qui perdurent, autrement dit de notre état de crise permanente.
La multiplication des surfaces commerciales au seul profit des multinationales de la distribution, la construction d'une liaison ferroviaire vers l'aéroport de Gosselies afin de développer le transport aérien low-cost, tous ces projets de grands travaux inutiles témoignent d'une irresponsable fuite en avant dans un modèle économique non soutenable, dont certains experts prédisent l'effondrement avant le milieu du siècle.
UN CHANGEMENT DE CAP S'IMPOSE !
Pour sortir de ce modèle de société qui fait faillite, il faut un élan de création collective, rompant avec la conception productiviste et consumériste de la prospérité, tout en s'affranchissant des doctrines et des clivages obsolètes au regard des enjeux et défis actuels, en se libérant aussi des étiquettes politiques qui ont été mises à toutes les sauces.
Le Rassemblement R est le seul parti politique qui s'inscrit aujourd'hui dans cette voie.
Rassemblement pour le bien-vivre
Résister – Réenchanter – Ralentir – Refonder – Relocaliser – Redistribuer – Revivre
LIGNES DE FORCEDU RASSEMBLEMENT RÉLECTIONS 2014
01. Reprendre le contrôle politique de la finance et de la monnaie
02. Relocaliser les activités économiques
03. inventer un nouveau pacte social
04. Bâtir maintenant la souveraineté et l’autonomie alimentaires
05. Appliquer une politique énergétique de sobriété et d’autonomie
06. Produire des biens et services utiles et durables
07. Lutter effectivement contre le réchauffement climatique
08. Promouvoir l’accessibilité plutôt que la mobilité
09. Revitaliser la démocratie et démocratiser les institutions
10. Réhabiliter le service public
11. Appliquer vraiment le principe de précaution et harmoniser par le haut
12. refonder la politique de santé
13. Aménager le territoire et l’urbanisme à l’échelle humaine
14. se loger : répondre à l’urgence
15. Redéfinir les finalités de la recherche
16. Mettre fin à la logique sécuritaire et liberticide
17. Revoir les priorités de l’enseignement
18. Investir dans les biens communs
19. mener une politique de paix, pas de guerre
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