l’est rÉpublicain | mercredi 28 avril 2010...
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L’ E S T R É P U B L I C A I N | M E R C R E D I 2 8 AV R I L 2 0 1 0
RÉGIONRÉGIONAujourd’hui
Tous en devenir. La fête du sport adaptéau gymnase du campus universitairedu Saulcy à Metz. Au programme :
course d’orientation, judo, etc. De 10 h à 16 h.
En vue
Rendezvous à la foirede NancyAttractions et manèges. Demitariftoute la journée aujourd’hui.
Place Carnot/Cours Léopold. Jusqu’au 2 mai.
A suivre
Emmaüs :anniversaire solidaire
Emmaüs 88 fête ses 25 ansce weekend en invitant seshomologues européens à Epinal.
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2009
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L’envoldes premiers copeauxDuvirtuel,leSkylanderlorrainestentréhierdansleréel.Avecl’usinage,chezBaccaratPrécision(54),despremièrespiècesdesquatreprototypesdel’avion.
Un petit copeau de métalne fait pas voler un avion. Mais celuici avaitpourtant valeur de symbole. Marquant le passa
ge des ordinateurs des ingénieursaux ateliers des partenaires industriels. Hier matin, dans les ateliersde Baccarat Précision, près de Lunéville (54), on se pressait autour deSerge Bitboul, le président du groupe GECI International, pour assisterau découpage de la première pièce,qui, jointe à plus de 5.000 autres,permettra au Skylander SK105 deprendre son envol. Un avion lorrain,puisque le site d’assemblage de l’appareil sera situé sur l’ancienne baseOTAN de Chambley. Où l’entreprise a déjà installé ses bureaux deconception. En attendant, à la rentrée, le démarrage du chantier deconstruction des ateliers, 40.300 m2à l’horizon 2015.
Hier, c’est une partie de l’aile, plusprécisément des volets, cette partiemobile qui assure l’hypersustentation de l’avion lors des phases d’évo
lution à basse vitesse, qui a été fabriquée. Pas un hasard. Car, avec saflexibilité (transport de 19 passagersou version cargo), la capacité duSkylander à se poser et décoller surdes pistes courtes et sommairementaménagées fait partie des atouts dunouvel avionneur pour capter unepart important du marché. « Sur cecréneau, les prévisions d’augmentation de trafic sont fortes. Avec uneflotte existante vieillissante (60% desavions ont plus de 20 ans), la demande potentielle est de 4.000 avionsd’ici 2030 », estime Serge Bitboul.Qui a décrit le processus industrielretenu pour la construction de l’avion.
Quatre soustraitants lorrainsdéjà retenus
À Chambley, les équipes réaliseront l’assemblage final et l’intégration des équipements et systèmes.Les pièces primaires seront produites dans un rayon de 300 à 500 kmautour de Chambley, par une vingtaine de soustraitants. Les deuxtiers d’entreeux ont d’ores et déjàété sélectionnés. « La moitié sont dessociétés implantées en Lorraine. »C’est le cas, outre Baccarat Précision, des établissements Cini deTomblaine, en MeurtheetMoselleégalement, de la SA Fournier àThaonlesVosges et de SLCA enMoselle. Toutes membres du clusterAériades, fondé justement pour fédérer l’expertise industrielle et
scientifique lorraine en matière aéronautique. « Une soustraitance deproximité préférée à une soustraitance lowcost pour gagner enflexibilité et en réactivité », a expliqué Serge Bitboul. Une dizaine d’entreprises assureront, à partir despièces primaires, le montage dessousensembles avant leur acheminement à Chambley.
Pour les entreprises lorraines, ces
contrats, qui n’ont pas encore étésignés, constituent une bonne nouvelle. « Cela nous permettra aumoins de maintenir l’emploi. Et ences temps difficiles, c’est déjà beaucoup », confiait hier Alexandre Cini.
En attendant, le roulage du prototype est espéré pour le printempsprochain, le premier vol prévu fin2011, la première livraison fin 2012.« En 2016, 9 avions décolleront chaque mois de Chambley ».
Bruno SUSSET
K En 45 minutes, la première pièce du Skylander Sk105 a été usinée, et remise à
Serge Bitboul, le président de Geci International Photo ER
Courses Brabois au galop
Presque un beau jour
Nancy. « 110 partants et deschevaux qui viennent departout ». Président de la société des courses de Brabois,JeanLouis Humbert savoure la journée « tout galop »lancée à l’heure du dessertsur l’hippodrome nancéiendont la piste en herbe estdonnée comme bonne.
En deuxième réunion derrière Chantilly, ellesmêmesau galop, les installationslorraines recevaient hier 8courses pour maintenir lesturfistes en haleine. Fallaitil par exemple compter surune performance de Dominique Boeuf pour gagner unpeu sa vie au cours de cetaprèsmidi PMU ? Le jockeyparisien est monté dans lesépreuves de plat, mais n’en aremporté qu’une seule, latroisième (1.950 m), avecWadowice. Leur paire a patiemment attendu dans lesillage de Poletto pour, dansles 100 derniers mètres, rabattre le caquet de ce 3 ansq u i a v a i t m e n é t o u t e
l’épreuve.Si des deux épreuves
d’obstacles, la course dehaies dans le deuxième sefilait sans problème, le drame s’est joué dans le steeplede la quatrième. Au tiers dupremier tour des 4.200 m duparcours, Speed Day se ratesur un obstacle. Son jockey,Anthony Blais, est projeté àterre, mais se relèvera. Passon cheval. L’épreuve ad’abord été neutralisée, letemps pour le hongre de 8ans de retrouver ses espritset pour les vétérinaires devérifier l’intégrité de sesjambes. Le problème étaitplus haut. Son épaule droiteavait lâché, il n’y avait plusrien à faire d’autre qu’uneinjection fatale.
Une réunion des entraîneurs décidait de ne pascourir à nouveau en fin deprogramme et de reporter lacourse. Toutes les autres sesont déroulées sans encombre.
Frédéric CLAUSSE
K Les derniers mètres de la troisième. Photo Denis MOUSTY
Serge Bitboul : « 14 commandes fermes »
À ceux qui doutent encore de la réalité duprojet, quels arguments leur opposezvous ?
Notre expérience de trente ans dans l’ingénierie aéronautique, notre parfaite connaissance du marché pour imaginer un avion quirépond exactement aux besoins de nosclients. C’est ce qu’on vient de nous direencore récemment en Amérique latine, ouau Népal.
Cependant, pourquoi l’avion atil autant étémodifié depuis les premières esquisses ?
C’est une évolution que nous avions préparée. Pour créer la surprise chez nos clients, et
surtout démoder d’un coup d’autres appareils concurrents, Dornier 228 et Twin Otter,conçus dans les années 60 mais en cours deréindustrialisation. Nous restons bien sur lecréneau d’un 4X4 des airs, mais aux performances inédites.
Combien de commandes fermes à ce jour ?Nous avons signé pour 14 avions (4 avec la
Malaisie, 10 avec les Émirats ArabesUnis). 31 avions sont en cours de négociation (dont 25 avec l’Indonésie), et des discussions engagées pour 300 autres appareilsavec des opérateurs tant civils que militaires.
Propos recueillis par B. S.
Capital de… confiance
JeanPierre Masseret l’assure : « C’est afin de donnerun gage de confiance, unemarque d’intérêt, que la Région envisage d’entrer dansle capital de Geci à hauteurde 7 millions d’euros ». Endemandant, « logiquement,un siège au conseil d’administration ». « Ce type de démarche est fréquent dans lesländer allemands ou enWallonie », se justifie Jean
Pierre Masseret qui soumettra ce projet au vote de l’assemblée régionale le 7 mai.« Sous réserve de l’avis duConseil d’État » compétentpour donner le feu vert à unetelle opération.
Par ailleurs, la Région aobtenu l’accord de l’Europepour signer un chèque de9 millions d’euros à Gecisous forme d’« avances remboursables ».
Ph. R.
Conseil régional Le tour d’horizon du président réélu
Masseret se réinstalleMetz. « J’avais annoncé pendant la campagne que ça allait décoiffer, ça va décoiffer ». Signé JeanPierreMasseret. Promesse tenue ? À voir à l’usage. Maisen présentant lundi programme et organigramme« pour les quatre prochainesannées », le président de Région a voulu faire passer lemessage selon lequel il allaitchanger de braquet après unpremier mandat de six ans.Il promet une « révolution »pas réalisée plus tôt « parhumilité ». Désormais « toutsera transversal ».
Axes. « Toutes les sessions,qui seront plus nombreuses,seront cadencées selon quatre axes avec à chaque fois,un focus sur l’un des axes. Àsavoir : concours à l’économie, nous devons être lescompagnons de route desentreprises, en particulierdes PME ; la jeunesse ens’impliquant dans les parcours de vie et des formations dès la sortie du collège ; écodéveloppement(réactivation de liaisons ferroviaires entre Verdun etReims par exemple) ». Etréouverture promise de lagare de… Chambley « d’ici18 mois à deux ans ». À suivre. Le quatrième axe portesur « la vie, le développement, l’attractivité et l’équité des territoires », un axeet Masseret ne s’en cache
pas qui fleure bon la réforme avec l’avènement deconseillers territoriaux. « Unprojet que je combats maisdont je dois tenir compte enfonction de 2 012 ».
Transparence. Toujours pasd’ouverture à la presse de lacommission permanentemais « plus de dossiers jusqu’à présent traités en CP leseront en session publique ». Et « la liste des absents et présents en commission permanente serapubliée ».
Et en commissions techniques ? « Je vais réfléchir ».On apprend que deux élus,excessivement absents lorsdu mandat précédent, un degauche, l’autre de droite, ontécopé d’une réduction deleurs indemnités. On attendles noms.
Finances. « Le budget 2 011sera voté avant la f in2010. Ce que je regrettec’est que l’État a réduit notreautonomie fiscale qui n’estplus que de 7 % contre 25 aumoins il y a six ans. Nousavons encore des capacitésd’emprunt. L’endettementrégional ? C’est le paradis àcôté de celui de Nancy.
Pompidou ? « 10 M€ de laRégion pour l’investissement, 4 m€ par an pour lefonctionnement. La balleest dans le camp des acteursd e l a c u l t u r e e t d utourisme». Philippe RIVET
MasseretMorano : le match
Nadine Morano l’a indiqué samedi derniersur France 3 : la présidente du groupe d’opposition UMPNouveau centre mènera uneopposition « constructive et respectueuse »pour peu que le « président soit aussi respectueux de l’opposition ». Sousentendu :ce n’est pas tout à fait le cas. Cela promet
pour la vraie session de rentrée prévue le7 mai. D’autant que JeanPierre Masseretouvre déjà le feu en déclarant que « le contrat de projets EtatRégion est en sursis. Jem’autoriserai à le revisiter si l’État, quichange unilatéralement les règles du jeu, neme dit pas de quelles ressources on va disposer ».
K JeanPierre Masseret entouré des viceprésidents de la Région. Photo ER
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